Peur sur la ville, MJ Kolimar Velcor

Narration

Tout débuta lorsqu'Inthiellumil voulu connaitre la Haute- forêt. Partant de sa contrée natale il prit la route qui devait le mener de la forêt d'Arprofond vers le dernier endroit du nord où les elfes gardaient jalousement leur territoire. Son voyage débuta alors qu'une autre personne, qu'il devait rencontrer plus tard, était déjà depuis plus longtemps sur les routes qui l'amenaient vers les marches d'argent. Il prêchait la parole d'Ilmater tout en pourchassant le mal partout où il pouvait se montrer. Ptolemeus, comme il se nommait, se dirigeait vers Lunargent quand il rencontra Inthiellumil à Rougemélèze. Ce dernier avait décidé de contourner la Haute-forêt par le nord. N'ayant pas de but précis et tout heureux d'enfin trouver de la compagnie Ptolemeus lui proposa de voyager avec lui. Il aurait de toute façon eut envie tôt ou tard d'aller visiter les cités des marches. Pays prometteur, et demandant toujours et encore des personnes de bonne volonté sans parler de héros. Inthiellumil accepta cette compagnie providentielle, car il fallait bien le dire le voyage n'était pas sans risque. Leur périple fut des plus monotones si l'on excepta quelques frayeurs concernant les orages de la région d'une violence inhabituelle pour qui n'était pas habitué. Cela leur permis tout de même de faire plus ample connaissance et ainsi d'apprendre à se connaître un peu plus en détail.

C'est en arrivant à Everlund qu'ils entendirent des rumeurs à propos d'animaux qui auraient dévastés une ville non loin de Sundabar. On parlait même d'animaux fabuleux crachant le feu et de magie rasant entier terres et hommes. S'il était difficile de savoir le vrai du faux de ces racontars, une chose était sur, c'est que tous les témoignages des voyageurs provenant des ces régions plus au nord s'accordaient à se dire qu'il était temps de nettoyer les environs de toute la faune autour.
Inthiellumil voulut en savoir plus et surtout voulait savoir pourquoi on en voulait à des animaux. Il valait donc pour lui mieux se rendre compte sur place et mener sa propre enquête. Ptolemeus lui aussi fut intrigué par ces récits. Il était par contre beaucoup plus intéressé par le côté dévastation du village. Si c'était le cas des animaux n'avaient certainement pas agi seuls. Il soupçonnait un mal plus profond et plus sombre. Mal qu'il voulait découvrir et affronter.
Ils partirent donc pour Sundabar. Une chevauchée plus tard, au milieu de l'après midi, ils arrivèrent en vue de Croixrauvin, village situé à une journée de marche de Sundabar. Etant plus proche de leur objectif, ils pourraient en apprendre davantage sur ce qui avait bien pu se passer réellement dans les environs de Sundabar. Une chose les intrigua tout de même. Le nombre de gardes dans ce petit village paraissait un peu trop important. Ils pouvaient voir également que de la fumée s'élevait de quelques maisons. Une fumée noire et très dense qui n'avait rien avoir avec celle des feux de cheminée.

Inthiellumil ne savait plus quoi penser, il appréciait assez la compagnie du paladin mais il tentait de ne pas se laisser influencer par cet homme à la grande éloquence. Le voyage, pourtant banal, lui avait paru bien moins long en sa présence et il se demandait encore comment il avait réussi à vivre seul pendant ses nombreuses années. Il avait le sentiment d'avoir enfin rencontré son destin.

Il doutait que les rumeurs soient fondés et dans le pire que cas que des animaux soit la cause de tout cela. Les humains confondaient souvent les choses, du moins, il l'espérait. Il passa la main dans la fourrure chaude du canidé qui avait l'habitude de le suivre et quand il vit les hautes fumées qui se dégageaient de la ville il se dit que l'épopée commençait enfin à être intéressant. Les monstres cracheurs de feu avaient t-ils atteint la cité ? C'est en avançant qu'il le saurait et il était bien décidé à le savoir alors...

Et enfin il y avait un tas de gardes, mais si le bourg était assiégée ce n'était pas étonnant. C'est avec prudence mais enthousiasme qu'il avança d'un pas décidé vers le village. Avec la certitude que son nouvel ami le suivrait.

tolemeus sentit l’angoisse monter en lui quand il vit au loin les fumées noires s’élevant dans le ciel. Il fallait être bête pour ne pas associer ces fumées aux rumeurs d’animaux fabuleux qui circulaient dans la région. Son angoisse ne fît qu’augmenter lorsqu’il vît le nombre de garde disproportionné par rapport à la taille de la ville.

¤Quel grand malheur a bien pût s’abattre sur ces innocents ?¤
Il tourna la tête vers l’elfe qui l’accompagnait en lui criant :
-Accélérons, je gage que ces hommes auront besoin de nos bras et de nos épées.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Le paladin s’élança vers le village essayant de l’atteindre le plus vite possible. Et enfin il arriva au niveau des gardes, il se dirigea vers le plus proche pour lui parler :

-Je suis Ptolemeus , paladin d’Ilmater, quels sont les causes de ces fumées noires ? Sont-ce les créatures fantastiques dont parlent les rumeurs ?

Puis s’arrêtant pour respirer il reprit sur un ton beaucoup plus calme :
-Peut être pourrions nous vous apporter notre aide moi et mon amis savons nous battre.

Il attendait la réponse avec appréhension sachant quelle ne risquait de ne guère lui plaire.

Narration

Alors qu'ils s'approchaient du village, les deux compagnons de voyage purent voir plus en détail ce qui se déroulait devant eux. Tout d'abord la fumée dense qui s'échappait vers le ciel, ne provenait pas de plusieurs maisons comme ils l'avaient cru au départ mais d'une même bâtisse. Il y avait par contre plusieurs feu qui sortaient par différentes ouvertures. Quelques gardes étaient relativement calme alors que beaucoup d'autres s'afféraient à lutter contre l'incendie. En fait ceux qui n'agissaient pas étaient les officiers qui encadraient les manœuvres. Ptolemeus interrogea l'un d'entre eux pour savoir ce qui avait bien pu se passer par ici tandis que l'elfe observait les alentours avec attention.

"(commun) C'est inutile mais merci de votre aide, même si c'est un peu tard. L'auberge est perdue, mais nous contrôlons l'incendie."

Pendant que Ptolemeus discutait, Inthiellumil remarqua quelques corps étendus au sol inanimés. Certains d'entre eux appartenaient à la troupe qui composait les gardes, vu qu'ils étaient habillés de la même manière, mais quatre d'entre eux portaient eux, non pas un uniforme à proprement parler, mais plutôt des vêtements avec une association de couleurs très proches. Seulement deux d'entre eux étaient armés alors que les deux autres ne présentait pas la moindre arme à la main. Au même moment le toit du bâtiment en feu s'effondra et un homme qui semblait commander les autres un peu plus loin cria ses ordres.

"(commun) Vous là-bas bouger vous et enlever les corps pour les enterrer. Quant aux autres, nous les brulerons ils ne méritent pas mieux."

Un groupe de garde se mit en mouvement et commença à exécuter les ordres de leur supérieur.

Ptolemeus se préparer à répondre à l’officier quand le toit s’effondra dans un horrible bruit, il tourna la tête, blême, vers les ruines du bâtiment. D’un réflexe il se protégea le visage avec son avant bras.
¤Par Ilmater, quoi qu’en dises cet homme, ils auront sûrement besoin de moi. ¤

Il se préparait, à courir vers l’auberge lorsqu’il entendît les ordres aboyés par l’homme, il tourna machinalement la tête pour voir de quoi il parlait. Et c’est ainsi qu’il découvrit les cadavres, la nausée lui vînt immédiatement. Il était comme paralysé incapable de bouger devant ce spectacle macabre.

Il murmura rapidement les prières d’usage à Ilmater avant de se tourner vers l’officier. Ptolemeus était plus pâle que jamais, il cracha ces paroles vers l’officier s’imaginant déjà le massacre qui avait put être commit, une colère sourde commençait déjà à gronder au fond de lui :
-Que c’est il passé ici ? Pourquoi ces morts ? Quelle est la cause de cet incendie ?

Il lui fallut un effort surhumain pour garder son sang froid. Il planta son regard son regard dans celui de l’officier essayant de discerner le mensonge de la vérité.

Voyant son ami chamboulé par la triste scène, il voulut lui mettre une réconfortante main sur l'épaule, mais il se reprit pensant que, finalement, ça ne serait pas correcte et puisqu'il ne connaissait pas bien la culture des fervents d'Ilmater, il ne préféra pas prendre le risque, mais il faudrait qu'il lui demande un jour. L'horreur était partout et il avait encore une fois la possibilité de le constater. Il préféra garder le silence, sachant que son ami parlerait bien mieux que lui, qui avait tendance à laisser déborder ses sentiments, avec des envolées lyriques qui laissaient souvent ses interlocuteurs dans l'embarra, il en avait fait la preuve une fois dans une taverne, où il avait demandé en criant à une elfe si elle n'avait pas des intentions maléfiques. Les corps ne le choquait pas, il n'avait pas été témoin de leurs morts mais il se questionnait sur comment un incendie peut-il tuer plusieurs gardes et pourquoi les individus portaient t-ils des armes ? Peut être était t-il question d'un incendie criminel, ou les légendes sur les monstres cracheurs de feu étaient t-elles fondée ? Dans le doute il suivit Ptolemeus.

Narration

L'homme répondit à Ptolemeus sur un air grave et plein de méfiance.

"(commun)Les magiciens rouges sont la cause de tout cela. Auriez-vous à faire avec eux ?"

En regardant de plus près tous les morts étalés devant eux présentaient des blessures non pas dues à l'incendie, mais plutôt en raison d'un combat à l'arme blanche. Enfin pour certain d'entre eux. Il faudrait un examen plus approfondi pour espérer en savoir davantage. Par contre il était possible de voir que les hommes aux couleurs semblables portaient également, sur leur peau, des tatouages. La référence de l'homme aux magiciens rouges concordait avec leurs observations. Mais que pouvait bien faire des magiciens rouges aussi loin de leur patrie. Et surtout dans un aussi petit village ? Les gardes commencèrent à enlever les cadavres alors que la population locale commençait à montrer le bout de son nez. Tout d'abord, les plus curieux s'approchèrent craintif. Puis voyant qu'il n'y avait pas de danger de plus en plus de monde sortait de leur maison. Ils venaient voir de leurs propres yeux les hommes étendus sur le sol évitant soigneusement les tatoués.

Inthiellumil bondit à côté de son compagnon craignant une agression puis se châtia mentalement quand il prit conscience de son impolitesse.

¤Tssss que je suis sceau de m'alerter ainsi, ces gardes ont l'air très ... sympathiques après tout ... Bon tentons de faire bonne mesure et tout ira bien.¤

Quand L'elfe prit la parole se fut avec une pointe d'hésitation mais d'une voix qu'il tenta de rendre respectueuse :

- Inutile de nous soupçonner, nous ne savons pas qui sont ses magiciens rouges, mais si c'est eux qui provoquent morts et incendies nous somme disposé à vous aider ... Pas vrai ? On peut s'arranger ... Je me nomme Inthiellumil ...

Il jeta à tour de rôle un regard malicieux à son ami et aux soldats, il y avait toute les chances pour que le paladin se range de son côté et même seul il était près a faire cesser ses agissements sanguinaires, si possible pacifiquement.

Des magiciens rouges, mais ils sont si loin de Thay. « Ils ne sont tout de même pas venus jusqu’ici, pour brûler une auberge et tuer des gardes.»
Il s’accroupit pour examiner les corps tatoués des magiciens. Il ne se relevât que pour confirmer les propos de son ami par un mouvement de la tête. Il était clair que es magiciens rouges et la bête fabuleuses était associés d’une façon ou d’une autres cela aurait fait trop de coïncidences.

Il fallait qu’il sache comment cela c’était passée, les gardes n’allait sûrement pas en dire d’avantage et puis Inthiellumil s’en occupait. Il tourna la tête dans tous les sens dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un et quand il vit les gens commencer à sortir de chez eux, il se dirigea vers eux dans une démarche sure.Dit d’une voit claire et sur un ton compatissant :

-Je suis désoler de ce qui vous est arrivé, je suis Ptolemeus paladin d’Ilmater, auriez vous l’obligeance de me venir en aide en me racontant ce que vous avez vus de cette terrible bataille, ou un quelconque indice qui puisse m’éclairer sur la voie de la vérité ?

Narration


Ptolémeus premier secours 20

L'officier les jaugea se demandant apparemment s'il pouvait leurs faire confiance. Il fit un rictus avec sa bouche mais il parla des évènements qui venait de se dérouler, enfin du moins sa version des évènements.

"(commun)Paladin d'Ilmater dites-vous ? Et bien il est vrai que vous auriez pu nous être utile ici mais les magiciens ont tous été...neutralisés, il n'y a donc plus de danger de ce côté. Quant à l'incendie à moins de savoir faire pleuvoir des trombes d'eau sur les bâtiments en flammes je ne crois pas que vous pourriez nous aider. Il aurait fallu arriver un tout petit plus tôt, mais j'y pense... Vous recherchez des semeurs de destruction n'est-ce pas ? Et bien il se pourrait que vos talents soient demander un peu plus à l'est. Cela vous intéresserait-il ?"

Ptolémeus avait finit son examen de l'homme tatoué. Il avait été percé de plusieurs côtés à la fois comme si plusieurs hommes avaient frappé en même temps. C'était le cas sur celui qui était tombé à ses côtés aussi. Les magiciens rouges étaient tous morts de blessures à l'arme blanche. Il pouvait voir également qu'ils s'étaient défendus et vaillamment à en voir l'étendue des dégâts chez les gardes.