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Rêves & Réalité , (Début de quête pour Zvain Ddamm)
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Haut-Capitaine
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Aventurière
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Zvain frissonna légèrement en voyant le "sourire" du Capitaine, mais elle tenait à monter et lança un regard déterminé à l'homme qui la toisait de haut.
- Les femmes portent malheur? Mais moi, je ne suis pas une femme ordinaire. Les femmes normales je les bouffe cuites au feu de cheminée après avoir fait fuir leurs hommes! Je me moque complètement de vos pitoyables superstitions de mâles, si vous avez peur de prendre la mer il faut le dire et je monterai clandestinement pour que vous ne soyez pas perturbé par ma présence..
Elle fit un sourire afin de montrer qu'elle plaisantait mais qu'elle avait un fort caractère, et se tourna vers le navire, tendant les bras vers lui comme pour l'enlacer.
- Mais je puis vous payer le voyage, bien évidemment, j'ai de l'or sur moi. Votre navire est un des plus beaux que j'ai pu voir, il m'est impossible de résister à l'envie de monter à bord!
La jeune femme fit un clin d'oeil au Capitaine et revint vers lui..
- Ou est-ce que vous comptez aller d'ailleurs, Capitaine? Cela m'importe peu puisque je tiens à quitter cette ville, mais je suis tout de même curieuse de connaître votre destination.
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Haut-Capitaine
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NARRATION
Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372) Lieu : Port-ponant Temps : Ciel Nuageux, vent léger. Moment : Matin environ 9h00
Le grand capitaine eut un regard sombre lorsque Zvain avait réagi à la superstition. Malgré son clin d'oeil, il était clair que les remarques l'avaient piqué au vif. C'était un coup de poker osé face à une montagne qui ne semblait pas des plus clémentes ni accueillante. Il prit une profonde inspiration , se dressant de toute sa hauteur et sa poitrine prenant un volume impressionnant, et tempêta comme un lion qui rugit :
- Pitoyable superstition ?! Pour une donzelle qui me demande une faveur tu me semble bien acide... fillette ! Apprend à tenir ta langue car devant d'autre que moi elle roulerait déjà au sol avec le reste de ta tête ! Tu as de la chance que je sois avide de personnes avec un certain cran parce qu'il en faut pour me parler ainsi ou alors il faut être suicidaire.
Son expression s'adoucit alors qu'un sourire un peu carnassier venait éclairer le masque noir de son visage :
- Je n'ai cure de ton or, gamine, mais évite de trop le crier sur les toits car si j'avais été une fripouille je t'aurais tranché la gorge même pour quelques piécettes. L'or ne sert à rien sur l'eau mais par contre tes deux bras seront de bien plus grande utilité ! Tu vas payer ton voyage à la sueur de ton front à moins que tu ne préfères moisir sur ce quai ou tomber sur pire que moi ?! J'ai besoin de quelqu'un aux cuisines pour aider mon coq qui ne se fait plus tout jeune pour un équipage entier de gueules affamées.
Faisant signe à Zvain de passer devant sur la passerelle qui enjambait l'eau vers le pont du bateau, le capitaine ajouta :
- Je suis le capitaine Malikada et voici mon navire, le Cuivré, merveille de la Mer des Étoiles Déchues. Nous ferons voiles cet après-midi vers Alaghôn en longeant la côte pour passer les Îles Pirates de nuit et arriver au port demain matin si tout va bien. Je vais te montrer tes quartiers et si tu as besoin de récupérer des affaires avant que l'on appareille, tu n'auras qu'à me demander depuis le quai. Après vous... fillette.
Malikada retourna le clin d'oeil de Zvain tout en gardant un air digne et solennel, il gardait le bras droit tendu vers son bateau pour indiquer la voie à la jeune femme.
Les limites sont faites pour être repoussées.
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Aventurière
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L'ensorceleuse soupira intérieurement en sentant encore sa tête sur ses épaules. Elle était contente que le capitaine soit comme elle l'espérait, mais elle appréhendait légèrement le voyage qui l'attendait dans les cuisines du navire. Qu'importe, il fallait monter tant que le tarif n'augmentait pas. Elle fit un sourire sincère au Capitaine qui lui indiquait la voie à suivre.
- Je vous remercie, je saurai aider votre cuistot, Capitaine Malikada. Moi, Lidiya, me montrerai digne de la faveur que vous me faites. Je suis prête à partir, il n'y a rien qui me retienne davantage ici..
Zvain se présentait toujours sous le nom de sa jeune soeur, elle n'aimait pas révéler sa véritable identité, même envers les gens sincères et aimables avec qui elle avait sympathisé. En passant à côté du Capitaine pour monter à bord, elle tourna la tête vers lui:
- Et si je puis vous distraire pendant la traversée, ce sera avec grand plaisir. J'ai quelques talents pour amuser les gens, alors je serai contente d'en user pour vous. Je semble peut-être insolente, mais je sais être reconnaissante..
Sur ces mots, l'ensorceleuse monta sur la passerelle afin de se retrouver à bord du magnifique Cuivré, humant l'air marin avec satisfaction, se demandant si le Rêveur était déjà au courant de ce qui se passait..
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NARRATION
Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372) Lieu : Au large de Mantétoile Temps : Ciel Nuageux, vent léger. Moment : Fin d'après-midi environ 18h00
Le capitaine Malikada avait fait faire le tour du navire à la jeune ensorceleuse. Le Cuivré semblait ne pas être fraichement sorti des chantiers mais il n'en gardait pas moins un bon état d'entretient. C'était un beau bâtiment avec un grand mat central doté d'une voile carrée. Le capitaine créa le quartier des femmes... dans un coin de la réserve de vivres. Cela sentait fort la salaison mais c'était moins pis que dans le quartier des marins et cela avait l’avantage d’être un coin des plus tranquille à bord du navire, mis à part peut-être des rats en quêtes d’un peu de nourriture. Malikada fit accrocher un hamac dans un coin de la pièce.
Vint le moment de découvrir les cuisines du Cuivré. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elles étaient vides, seule une porte au fond attira l’attention de Zvain assez pour que le capitaine le remarque :
- Le vieux Yort n’est pas très hospitalier et surtout évite de la déranger dans sa cabine, tu risquerais de le regretter pendant le restant très court de ta vie. Fais-moi confiance, ne fait pas de vague, obéis-lui sans discuter et tu seras si vite arrivée à destination que tu n’en garderas que de bons souvenir.
Lorsque le Cuivré prit la mer, Zvain en profita pour humer l’air et regarder Port Ponant s’éloigner. Elle n’y avait pas laissé grand-chose, tout juste une petite promesse et un arrière-goût dans la bouche d’un bibliothécaire qui l’oublierait bien vite. Ce bateau c’était un départ pour l’aventure, l’inconnu, guidée uniquement par un rêve et un message tous deux bien énigmatiques.
Lorsqu’elle daigna se rendre enfin dans les cuisines, elle trouva ce que sa curiosité ne cessait de lui rabâcher depuis sa première venu dans cette pièce : Yort. Il était là, de dos en train de préparer quelque chose. L’homme était peut-être encore plus impressionnant que le capitaine, son dos formait un V d’une largeur incroyable et ses bras semblait n’être fait que de muscle saillants, on aurait dit qu’il pouvait soulever le Cuivré sur ses seules épaules. Mais passé la surprise alléchante d’un corps aussi musclé, la jeune ensorceleuse remarqua quelque chose d’étrange. La peau du cuisinier ressemblait bien plus à un cuir tanné noir comme la nuit et sur le sommet de son crâne chauve, une tache blanche semblait se prolonger jusque vers son visage. Ses doigts particulièrement larges attrapant et déposant les ingrédients, son attention fut attirée par un anneau serti d’une pierre jaune. C’est à ce moment là que la voix caverneuse et lente la tira de ses pensées :
- Tu vas rester longtemps à me regarder comme une bête de foire ou tu vas venir te mettre au travail fillette ?! avait lancé le cuisinier.
A Port-Ponant, un homme se réveille d’une transe, il ouvre les yeux et murmure dans un souffle :
- Le voyage commence... bonne route...
Les limites sont faites pour être repoussées.
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Aventurière
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Zvain se demandait combien de temps allait durer cette traversée. Le sieur Yort n'avait pas l'air commode, comme l'avait dit le Capitaine, ni très enclin à bavarder.. Faire la forte tête comme avec Malikada semblait une très mauvaise idée, il fallait se faire discrète. Port-Ponant ne lui manquait pas du tout, Ghyzehm devenait collant, et elle avait lu ce qu'elle voulait dans la bibliothèque. D'ailleurs le livre "emprunté" lui permettrait de s'évader un peu après les séances de cuisine avec Yort, lequel commenca à beugler quelque chose qui échappa à Zvain un peu perdue dans ses pensées en le regardant. A voir sa tête il n'avait pas l'air content, il était peut-être temps de commencer à payer le voyage.. L'air un peu déconcertée, Zvain s'excusa auprès du cuistot.
- Oh, pardon! Je vais vous aider, que dois-je faire exactement?
L'ensorceleuse s'approcha du vieux Yort pour le seconder dans sa tâche. Elle pensait devoir travailler avec un vieil homme fatigué et rachitique, mais l'homme avait encore l'air vigoureux, à moins que ce fut son corps qui fasse illusion. Elle jeta un oeil à la bague qu'il portait au doigt et se risqua à lui parler un peu pendant le travail.
- Vous portez une belle bague, vous êtes sur ce navire depuis longtemps?
Elle n'espérait pas grand chose de lui en dehors de passer le temps un peu plus agréablement que brailler des ordres..
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Haut-Capitaine
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Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372) Lieu : Au large de Mantétoile Temps : Ciel Nuageux, vent léger. Moment : Fin d'après-midi environ 18h00 A la réponse de la jeune femme, le cuisinier émit d'abord un grognement ou plutôt même un grondement tant le son semblant sortir d'une grotte que de la gorge d'un être humain. En se rapprochant, Zvain put effectivement constater que le vieux Yort n'était pas vraiment humain. Il avait tout d'un humanoïde et d'ailleurs si ce n'était sa peau épaisse et noire ou la tache blanche sur son visage, on aurait pu croire à un homme "normal". Mais ce qui fut le plus surprenant, et qui termina de convaincre l'ensorceleuse, furent les dents pointues et tranchantes qui garnissaient sa machoire lorsqu'il répondit de sa voix trainante et profonde :- Prend un couteau et coupe les pommes de terres en rondelles. dit-il en lui faisant glisser du bout des doigts une marmite pleine de patates épluchées.
Zvain avait parfois le chic pour mettre le doigt sur ce qu'il ne fallait pas, mais heureusement pour elle, cette journée l'avait amenée vers des personnes qui ne semblaient pas prompts à lui couper la langue pour si peu, mais elle eut un frisson lorsqu'elle se rendit compte que la question de la bague dérangeait et alors que Yort bougeait son bras, elle eut un recul comme s'il allait la frapper, mais il n'en fit absolument rien et répondit :- Mmm... c'est un... bijou de famille. Quelques coups de tranchoir à viande plus tard, il finit par répondre : - Cela fait de nombre saisons que je suis à bord du Cuivré. J'ai une... dette envers son capitaine, et je suis homme à les payer... coûte que coûte. Lançant son premier regard à Zvain, elle put y lire sans hésitation une honnêteté qu'elle avait trop rarement trouvé chez les hommes.- Il me semble que tu as également une dette envers Malikada. Ce n'est pas en piaillant que tu la paieras. Même si la voix était dure, le visage du cuisinier était néanmoins presque sympathique. Il n'y avait ni colère ni même agacement, simplement un sérieux presque touchant, celui de ceux qui mettent un point d'honneur à effectuer leur travail.
Les limites sont faites pour être repoussées.
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