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> Troubles en Akanal
écrit le : Samedi 16 Mai 2015 à 14h42 par Grunt Gro-Gabarr
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Aveuglé par sa funeste frénésie, Grunt tranchait, tailladait, harcelait et lacérait dans une danse macabre sans fin.

Lorsqu'il revint à la réalité, se retrouvant couvert de sang, avec une tête de gobelin à la main et son corps mutilé à ses pieds, le demi-orque vacilla, comme sortant d'une transe.


¤ Bordel... qu'est-ce qui m'a pris...? Humph... ¤

Un peu effrayé par sa propre violence et par l'idée d'avoir mis autant d'énergie dans l'élimination d'un vulgaire parasite, il s'efforça de rassembler ses esprits et de se recomposer un masque neutre. Il restait encore du travail ici...

Il avait retrouvé sa raison à temps pour voir l'autre verdâtre, sans doute perturbé par la scène sauvage à laquelle il venait d'assister, manquer une attaque sur Milad. Levant un sourcil dubitatif lorsque Kartz beugla à nouveau, le malandrin hésita, la tête du décapité pendant toujours de sa main. Lui, ou le puant restant ?

Milad poursuivait son étrange chorégraphie de "Voulez-vous me faire l'honneur ? - Non, très cher, je n'en ferai rien. - J'insiste, après vous ! - Que nenni, mon ami, je vous en prie !" avec son cavalier gobelin. Micheletto, quant à lui, avait décidé de sa prochaine cible, sans même un remerciement pour les efforts remarquables fournis par son congénère. En constatant qu'il usait de magie plutôt que de ferraille, Grunt émit un grognement désapprobateur, tempéré par la réussite de l'entreprise. Néanmoins, l'attaque du mastodonte sur le faucheur venait de le mettre en fort fâcheuse posture.

En passant par le bas de l'escalier, il pourrait donc prendre en tenaille Kartz : à deux et demi, ils allaient bien finir par l'avoir. Son choix était fait : il jeta un œil à l'humain danseur, se dit que sa prochaine tentative serait sans doute la bonne et se rua vers le colossal hurleur, lame en avant.



    hrp.gif Grunt se déplace jusqu'à Kartz, en passant par l'escalier si nécessaire et si possible, puis l'attaque à la dague coup-de-poing (1d20 +5 si tenaille OK ; dégâts : 1d4+3, critique x3).



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écrit le : Mercredi 20 Mai 2015 à 12h07 par Andralucard
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Date : 6 Mirtul 1373
Lieu : Forêt au sud-est de Yelter
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Tous :

user posted imagee précipitant maintenant sur Kartz le Gobelin, Grunt parvint à le contourner et à lui planter sa dague dans le dos, d'un coup fort bien placé. Le colosse éructa de douleur avant de tomber à genoux.

- Aaaargh ! Mourrez tous ! Nos frères nous vengeront ! Nous ne sommes qu'une poignée dans la grande marée verte. Elle déferlera bientôt sur vos cités, même sur ses idiots de Dur... Dur... Durkaaaan...

Sa dernière syllabe s'éternisa avant de s'éteindre avec son souffle. Il s'effondra face contre terre, sa grande épée à ses côtés.

L'ultime adversaire subsistant parvint à défaire la garde de Milad et à lui porter un léger coup puis il s’aperçut de la mort de son chef. Sa résolution s’effondra et il se mit sur la défensif tout en reculant pas à pas vers le mur le plus proche. Malheureusement pour lui, le piège établi par ses congénères se retournait contre lui et dorénavant, c'est lui qui ne pouvait plus fuir.


- éhithiP ...éhithiP, couina-t-il.

Il implore pitié traduisit Megrert, bien que même sans entendre le gobelin on comprenait aisément la frêle créature. Son visage transpirait la peur. Ses traits étaient implorants. Il finit par jeter son arme au pied de ses vainqueurs et se mit à genoux.

- éhithip ,wazap zvet'wuit vet'm vet'N...



 
 
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écrit le : Dimanche 24 Mai 2015 à 08h23 par Jafert
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L'escarmouche prenait fin alors que les gobelins s'étaient fait décimer et que le berserk avait été calmé de deux coups bien placés. Malad était bien tombé avec ces mercenaires, pour une fois les apparences n'étaient pas trompeuse, ils avaient l'air sauvages et ils l'étaient.

Le gobelin réussit tout de même à blesser Milad une nouvelle fois, s'en était trop. Était ce la colère ou la perte d'un peu plus de sang mais le voleur
sentait son sang bouillir dans son corps.

Déconfit par la perte de son chef l'adversaire du voleur jeta arme à terre en signe de rédition. Si l'amnien était bien affaiblis, l’adrénaline du combat était toujours active et il ignora la douleur pour s'approcher du gobelin qui reculé dos au mur. En passant devant, il envoya voler plus loin la lame de fer sombre d'un coup de pied hargneux. Toujours dague en main, il avait en tête d’interroger le seul survivant de la bataille. Milad n'était pas convaincu que l'animal était capable de comprendre le langage commun mais il essaya en prononçant rigoureusement chaque syllabe:


"- Tu t'es bien battu petite chose, dit Milad en montrant sa dague, fiché d'un large sourire, alors qu'il reprenait progressivement sa respiration.

- Maintenant tu peut survivre ou mourir, c'est toi qui décides, à ce moment là le voleur pointa du doigt ses 3 autres compagnons.

¤ S'il n'a pas peur de moi, les autres sauvages vont lui faire mouiller sa culotte ¤

- Durkan?

- Parles maintenant."

hrp.gif Intimidation : 0-1= -1


 
 
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écrit le : Dimanche 24 Mai 2015 à 23h18 par Grunt Gro-Gabarr
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Après avoir proprement planté Kartz, Grunt, qui essuyait déjà sa dague ensanglantée sur l'épaule du colosse déchu, leva les yeux au ciel en entendant ses dernières menaces. Certains s'acharnaient à rester fatigants et bruyants jusqu'à la dernière seconde... Il s'attendait tout de même à ce que l'armoire à glace durât un peu plus longtemps.

Et à vrai dire, il n'avait que faire du sort du monde, tant que le sien lui convenait. Avec un reniflement méprisant à la reddition du gobelin restant, le demi-orque s'avança vers lui. Il fallait tout de même qu'ils sachent comment sortir d'ici et ce qui les attendait dehors, et surtout où trouver le traître maigrichon pour lui faire sa fête.

Indifférent face à la terreur du verdâtre, il rejoignit Milad qui entamait la "discussion", et, canines découvertes, ponctua sa question d'un laconique :


- Ouaip, réponds à l'humain, mouch'ron.

Tout en se curant négligemment les ongles de la pointe de sa dague, le malandrin observa le survivant par en dessous d'un air menaçant. Clairement, il se chargeait du rôle du gros bras, taillé sur mesure pour lui, et laissait les questions et autres activités intellectuelles à son compatriote et aux autres. Il semblait que celui de l'interprète revînt de droit au faucheur. Peut-être Micheletto endosserait-il celui du gentil grippe-coquin ?


    hrp.gif Test d'intimidation sur gob-gob (+9)



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écrit le : Lundi 01 Juin 2015 à 15h36 par Andralucard
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Date : 6 Mirtul 1373
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Micheletto, Milad, Grunt :

user posted imagea clameur du combat s'étant estompée, la vieille tour semblait avoir retrouvé un semblant de calme. L'ultime gobelin encore en vie regarda ses différents interlocuteurs avec une panique croissante. Il se rendait peu à peu compte que les humains lui faisant face ne comprenaient pas son langage, de même qu'il ne comprenait le leur et il en déduit que son taux de survie risquait d'en pâtir.

Une lueur d'espoir le regagna cependant lorsque Megrert entreprit une traduction approximative. On sentait bien que son gobelin était hésitant, qu'il maîtrisait mal la langue, mais cela pourrait suffire.

La misérable créature ayant pris la place de cet ennemi si létale, si déterminé, si dangereux, qui se tenait devant eux il y a de cela quelques minutes seulement, hésita un instant.

- nzakrwuiD ?

La prononciation très similaire permis à tous de reconnaître le nom de la cité-État. Le ton permis à tous de reconnaître une question pleine appréhension.

- éhithip ...wavet'watohc vet'd wuivet'p vet'wuiq wahizawa vet'n vet'j ...vet'j ...vet'J !

Il eut un regard implorant à faire fondre n'importe quelles rombières. On aurait presque eut envie de le prendre dans ses bras et de le consoler si seulement il n'empestait pas de cette odeur acre, savant cocktail d'urine, d'excrément et de sueur, ni ne possédait ces traits repoussants, bien loin des légendes traitant de créature féerique d'une beauté insaisissable. Restait enfin la volonté, encore présente il y a quelques instants, de vous conduire au trépas.

Le reître à la faux parla dans cette langue étrange de manière plus menaçante et incisive. Son visage se crispa mi dans la colère, mi dans la douleur.

Le gobelin recula de peur en traînant sur le sol jusqu'à ce que son dos heurtât les froides pierres du mur, sur lequel le lierre prenait racine.


- wazap rvet'wuit vet'm vet'n éhithip ,wawuilp vet'd nvet'hir wahizawa vet'n vet'j ,zaç vet'mmtoc vet'watohc vet'wuiqlvet'wuiq wuito xwuivet' rwuitop vet'llhizavzart nto ,wahitorc vet'j nhifnvet' ...vet'wuiq twavet''c ...wahizawa vet'j vet'wuiq vet'c twuitoT ...vet'J...

Le malheureux sentait bien que même s'il divulguait les informations en sa possession, les humains et demi-orques face à lui finiraient par mettre un terme prématuré à son existence, mais que faire d'autre ? Entre une mort certaine et une mort très probable, le choix s'effectuait vite.

Tandis qu'il se répandait en supplication, Megrert fit un bref résumé.


- Il pense qu'ils travaillaient pour Durkan, il n'en saurait pas plus. D'autres questions ?

Alors que tous cherchaient d'autres questions, du bruit se fit entendre en haut.



Isan :

L'Aventure. Voilà ce qui dirigeait dorénavant la vie d'Isan. Quittant le Cormyr après sa mésaventure, laissant derrière lui une prestigieuse vie de cavalier, son chemin le mena vers Chessanta et plus particulièrement dans la riche région agricole d'Akanal. De la bouche d'un paysan, il apprit qu'une guerre couvait, que les tensions montaient entre les différentes cités-États se partageant ce territoire fertile au sud la mer d'Akana. On lui parla bien des différents protagonistes mais il eut bien du mal à tout retenir. Il fallait dire que toutes ses informations lui furent transmises après une dure journée de marche et plusieurs pintes englouties avec plus ou moins de modération. Lorsqu'on aspire au repos, un cour de géopolitique est bien la dernière chose dont on ait besoin.

Le rude guerrier, arrivant de l'Ouest, longea la chaîne de montagnes nommée le Guet Maerth. Il ne vit aucune des villes en question, bien qu’apparemment il fût à un moment relativement proche de Farnal, cité récemment annexée par une autre, Yelter ou quelque chose dans ce goût-là, Relter n'était plus sûr de rien.

Continuant vers l'Est, il pénétra dans une épaisse forêt. Une journée s'écoula avant qu'il ne fit la rencontre d'un certain nain d'Écu, Rak de Delzoun.




Rak :

C'est d'un pas ferme et décidé que Rak de Delzoun marcha sur Akanal. Missionné par la Compagnie des Marches, on le chargeait d'une mission qui risquait de s'avérer fort peu évidente. La guilde cherchait un mage pour une raison que l'on ne lui avait point communiquée. Dénommé Iranor de Belcour, on prêtait sa disparition à une guilde locale, la Confrérie du Serpent. Le nain, envoyé en éclaireur devait évaluer cette confrérie et rechercher des informations sur la disparition du magicien à défaut de pouvoir le retrouver.

Point non négligeable entrant dans l'équation, la Compagnie des Marches portait des soupçons sur la responsabilité de la Confrérie du Serpent dans la guerre qui ne manquerait pas de déchirer toutes les cités-États d'Akanal. Théorie du complot ? Une telle organisation pouvait avoir de nombreuses raisons de pousser les différents acteurs de la région à la guerre. Bien que les conflits étaient récurrents dans cette contrée, rien n'interdisait de penser que le prochain ne serait que le fruit d'une sombre machination.

Rak se trouvait donc incombé de la lourde tâche, donnée par des ordres quasi sibyllins, « d'éviter si possible que les conflits locaux ne prennent une ampleur démesurée ». Lui demandait-on à lui, guerrier de son état, de stopper une guerre ? À lui seul ?

Heureusement pour lui, le nain ne partit pas pour cette mission délicate sans préparation. On lui donna de solides connaissances sur la géopolitique de la région, le nom des cités concernées, leurs gouvernements et l'histoire récente de la région. En cas d'oubli, on lui avait même confié un parchemin résumant ces informations. Pratique. Mais mieux valait que tous les yeux ne se posent pas dessus, un tel document pourrait paraître suspect.

Manquait cependant une chose essentielle qui aurait été la bienvenue pour Rak en ce moment : une carte !
Effectivement, arrivé proche de sa destination, du moins le pensait-il, le brave guerrier perdit son chemin dans une sombre forêt. La chance revint néanmoins de son côté lorsqu'il rencontra un humain, un certain Isan Relter

Ce dernier l'informa que les cités d'Akanal se trouvaient au nord de sa position, assez proche. Il n'eut pas l'occasion de remercier l'homme ni de faire plus ample connaissance qui les événements prirent une tournure plus violente.




Rak et Isan :

Des gobelins. Beaucoup de gobelins. Un très grand nombre de gobelins. Une cinquantaine de gobelins visibles, plus hors de leur vue. Les choses allèrent très vite. Les deux guerriers n'eurent guère le temps de dégainer leurs armes que déjà, l'ennemi était sur eux. Le combat, si tant est qu'il en eut un, tourna court. Avant qu'ils n'eurent pu faire couler le sang, l'homme et le nain furent assommés. Submergé par le nombre atroce de ces créatures puantes, tout espoir de victoire n'existait que dans la tête d'un fou, ou d'un inconscient. Étrangement ils ne furent pas tués, mais capturés.

Se réveillant chacun avec mal de crâne, ils se surprirent à être encore en possession de leur armure et du reste de leur équipement or mis leurs armes. Fermement ficelés et bâillonnés, ils se trouvaient sur un sol de pierre, dans ce qui semblait être une tour en ruine, abandonnée depuis longtemps à en juger par le lierre sur les murs. En levant les yeux ils pouvaient apercevoir le soleil à son zénith, en raison de l'absence de plafond. Ils semblaient être détenus à un étage, dont le sol n'était qu'une sorte de chemin de ronde longeant le mur circulaire de l'édifice, laissant en son centre un large trou. En face d'eux, de l'autre côté, un escalier descendant menait vers le rez-de-chaussée. Ils ne pouvaient cependant pas en voir la fin, ni ce qu'il y avait à l'étage du bas.

Ils restèrent attachés de longues heures durant lesquelles aucun de leurs geôliers ne leur parla, les laissant dans le flou total quant à leur sort. De longues heures à supporter l'odeur putride des gobelins. Au sujet de ces créatures justement, il paraissait n'y en avoir qu'un nombre restreint avec eux, mener par un colosse humain, qui semblait vivre à leurs manières.

Dans ce qui devait être le milieu de l'après-midi, Rak et Isan purent discerner une discussion entre deux humains en langue Commune, en contrebas.


- Changement de plan. Il y a eu des complications. Je ne pourrais pas mener le raid sur la mine.

- Quoi ? Le reste de ma tribu est parti, on est qu'une poignée ici.

- Je sais. J'ai avec moi les quelques reîtres qui devaient nous aider. Ils pourraient être encore utiles, mais j'hésite... ils pourraient être aussi un obstacle sans la petite histoire que je leur avais concoctée. Il suffit qu'il s'obstine à servir Yelter...

- L'histoire ?

- Oui, on ne pouvait guère faire confiance à des mercenaires pour tout ça. Ils pensent chercher les coupables des attaques de soldats. Je les aurais ensuite dirigé vers les hommes gardant la mine. On la prenait avec les hommes d'Eniart aidé par ses imbéciles qui penseraient mettre à mort les responsables des attaques. Ils repartiraient ensuite avec moi toucher leur récompense auprès de cet idiot d'Alder. Les uns n'auraient pas eu conscience de la portée réelle de leurs actes et l'autre penserait en avoir fini avec les problèmes.

- Ahun... et donc... ?

- … Laisse. Je vais leur expliquer et leur faire une proposition, s'il refuse, tu les tues avec tes hommes.

- Mes frères !

- Tes frères. Je les attire ici, restez caché en haut. La herse fonctionne toujours ?

- Ouais.

- Parfait. Attends mon signal. Après ça je pars pour Prestine, on ne se reverra peut-être pas.

- Ouais.


Après cet échange les gobelins se cachèrent sur le chemin de ronde de l'étage. L'un d'eux se plaça à leurs côtés, une main sur un levier rouillé, l'autre les menaçant de son épée, prêt à les égorger au moindre bruit de leur part.

En bas, la voix de l'homme qu'ils venaient d'entendre raisonna. Il n'était pas seul. Bientôt les choses tombèrent de troll en dragon. Le traquenard se referma sur les mercenaires et une lutte s’engagea.

Quand le bruit du combat s'atténua, il était clair que les gobelins venaient de perdre malgré un prognostique plutôt favorable. Leur chef humain lança une dernière invective à propos de marée verte et d'idiot de Durkan avant de s'éteindre. Alors qu'un interrogatoire commençait un niveau plus bas, Rak parvint enfin, après de longs efforts, à défaire ses liens et à enlever son bâillon. Récupérant ses armes situées à proximité, il put ensuite libérer Isan.






 
 
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écrit le : Samedi 06 Juin 2015 à 20h57 par Hannibal Caliban
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Rak de Delzoun, solide guerrier de la Compagnie des Marches, avait voyagé longuement depuis Sundabar située au nord de Faerûn. Une nouvelle fois il avait quitté le bastion de la Compagnie des Marches pour une mission. Mais c'était la première fois qu'il voyageait aussi loin, tant au sud, au delà de la grande mer intérieure du continent.

Pour le compte de la Compagnie, il avait déjà effectué des missions diverses. Mais c'était la première fois qu'on lui demandait de retrouver une personne disparue. Iranor de Belcour, tel était son nom. Un magicien ! Rak n'aimait pas la magie qu'il ne savait pas comment combattre au moyen de son marteau de guerre. Aussi, il espérait ne pas s'y trouver confronté.

Le coupable était-il la Confrérie du Serpent ? D'après les renseignements communiqués, le nain d'écu le supposait. Aussi, en plus de retrouver le disparu, le nain d'écu avait été chargé d'enquêter sur cette confrérie.

Imperturbablement, Rak avait cheminé à travers Faerûn, effectuant de longues journées de marche. Endurant, le guerrier ne s'était accordé des pauses uniquement lorsqu'il passait devant une taverne. Une ou deux bières, ainsi qu'un bon repas, il pouvait se le permettre. Souvent, il dormait à la belle étoile, s'enroulant simplement dans une couverture épaisse qui le protégeait du froid.

Rak n'avait pas de carte, et plus d'une fois il fit quelques kilomètres supplémentaires avant de reprendre la bonne direction. Mais alors qu'il parvenait à destination, il se perdit dans une forêt impénétrable
.

- Morbleu ! tempêta-t-il.

Etait-ce de la chance ? Il rencontra un homme, qui lui indiqua où trouver les cité d'Akanal
.

- Merci, l'ami. Je ne pourrai pas te rendre ce service, mais si jamais nos routes se croisent à nouveau, hésite pas !

Rak avait à peine terminé de parler qu'un grand nombre de gobelin leur tomba dessus. Il ne put même pas en frapper un avant d'être assommé.

Quand il reprit conscience, le nain comprit vite qu'il se trouvait dans de sales draps, ligoté et bâillonné
.

¤ Je suis attaché. Maudits gobelins. ¤

Il décocha un regard mauvais en direction d'un gobelin qui le surveillait. Non, qui les surveillait. Le nain d'écu découvrit que l'humain avait été fait prisonnier comme lui. Rak regarda autour de lui, et comprit qu'il se trouvait dans une tour en ruine.

Il testa la solidité de ses liens. Ceux-ci bougèrent, mais Rak ne pouvait aller plus loin sans attirer l'attention de son geôlier. Ainsi, prit-il son mal en patience.

Soudain, la situation évolua. Après une conversation dont il ne comprit pas les tenants et les aboutissants, un combat se déroula à un étage inférieur. Le gobelin qui les surveillait partit combattre et le guerrier put à nouveau tenter de s'échapper. Se tortillant dans tous les sens, il réussit finalement à faire se débarrasser des liens, et haut joie, à enlever son bâillon. Le combat était déjà terminé, et quelqu'un semblait interroger un gobelin.

Rak libéra Isan. S'ils avaient toujours leur équipement au complet, ils n'avaient plus d'armes. Que faire ?


- C'est quoi ton nom, l'ami ? A ton avis, on fait quoi ? Les gobelins nous voulaient pas du bien, mais pas sûr que leur ennemis nous veulent du mal. Mais on peut pas rester ici éternellement. Je vais jeter un coup d'œil. Tu me suis ou tu restes là ?




Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!

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Fiche Rak de Delzoun

PNJ : Hannibal Caliban
 
 
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écrit le : Dimanche 07 Juin 2015 à 18h54 par Isan
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Isan avait quitté le village à la tombée de la nuit. Il ne faisait pas confiance aux gens du lieu. Sa marche vers l’inconnu se poursuivit donc. Il marcha d’un pas soutenu, faisant des haltes plus ou moins longues. Il évitait dorénavant les grandes villes, préférant les villages. Sa barbe repoussait, hirsute, lui conférant un air bien peu amène. Peu lui importait. Plus les semaines passaient, plus il souhaitait se racheter. Il était pour cela nécessaire de trouver quelqu’un à aider, devenir son garde du corps, le tirer d’un mauvais pas. Bref, devenir un sauveur, même une seule fois et il serait dès lors délivré du poids qui pesait sur sa conscience comme le joug sur une bête de somme. L’occasion tarda un peu à se présenter. Ses pas le firent quitter son Cormyr natal. Il s’aventura vers des contrées qu’il connaissait mal.

Un jour, la forêt s’arrêta, comme ça, d’un coup. Il en fut tellement surpris qu’il cligna des yeux plusieurs fois. La nouvelle région était un vaste champ qui s’étendait à perte de vue. Cela lui rappelait sa région d’origine. Peut-être plus vallonnée… Ou moins… Il pesta. La mémoire lui faisait toujours défaut de temps en temps. Dans le premier village, il apprit qu’il était dans la région agricole d’Akanal. Dans le deuxième village, il apprit que la bière locale était rudement bonne et forte. Dans le même village, après avoir récupéré d’une sévère gueule de bois, il apprit qu’une guerre couvait. Il décida d’aller y tenter sa chance.

La forêt revint, comme ça d’un coup, au détour d’une petite colline. Il y pénétra avec un large sourire. Il aimait la forêt. Un guerrier comme lui ne pouvait pas se perdre dans une forêt. Au bout de trois heures, force était de constater qu'il était totalement perdu... Cela finissait toujours dans une forêt. En l’occurrence, tout commença dans cette forêt. Sa rencontre avec le nain d’écu aurait dû mettre ses sens en alerte. Ne disait-on pas dans son village que « Nain d’Ecu le matin, cul de Gobelins le soir venu». Parfois, les dictons ont du bon. Cette fois-là, Isan ignora la sagesse populaire et comme de bien entendu, tomba dans une embuscade de gobelins…

Il reprit connaissance dans de sales draps. Il écouta attentivement les conversations, sans être plus avancé. Le nain d’Ecu était là. Après un long moment, son compagnon d’infortune réussit à se libérer. Il en fit de même pour lui, tranchant les liens. Le nain s’enquit de son identité. Isan se massa les poignets et fit quelques assouplissements. Il répondit tout en cherchant ses armes du regard, ou quelque chose qui puisse servir à trancher dans du gobelin.


-Je suis Isan Relter. Je te suis. Essayons d’abord de trouver nos armes, ou quelque chose d’équivalent. Et ensuite, en avant



 
 
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écrit le : Lundi 15 Juin 2015 à 18h19 par Grunt Gro-Gabarr
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Tandis que le verdâtre baragouinait, sommairement traduit par le faucheur, Grunt continuait tranquillement à se curer les ongles de la pointe de son arme. Pour sa part, il se fichait comme d'une guigne des luttes de pouvoir intestines, tant que lui obtenait ce dont il avait besoin. Le malandrin louerait sans hésiter ses services au plus offrant, les questions de morale étant bien loin de ses préoccupations.

Il renifla. Voilà ce qui arrivait lorsqu'on commençait à travailler pour autrui... Faire cavalier seul était bien plus simple. A la question de Megrert, il s'apprêtait à répondre lorsque des voix se firent entendre au-dessus de leurs têtes, inintelligibles.

Aussitôt à l'affût, le demi-orque bloqua toute fuite au gobelin en le coinçant d'un avant-bras ferme contre le mur délabré, en essayant de ne pas trop appuyer sur son cou décharné. Puis, en attendant de voir s'il faudrait assommer le captif, il se plaça en position de combat en grommelant :


- Bordel, ça s'reproduit à quelle vitesse, ces vermines-là ?

Pas exactement enchanté à l'idée de devoir à nouveau fournir un effort, il attendit les "ennemis" de pied ferme. Constatant que personne ne venait dans la seconde, il jeta un regard à ses compagnons et s'impatienta. Sans penser que les retardataires ne comprenaient peut-être pas le commun, il tonna d'une voix aussi sourde et menaçante qu'un orage d'été :

- Montrez vos sales faces de verdâtres ou on vient vous chercher par la peau d'c'qui vous sert de derche ! Et j'crois pas qu'aucun d'ent' nous soit d'humeur à jouer à "trouve le puant" !



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écrit le : Vendredi 19 Juin 2015 à 11h52 par Andralucard
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Tous :

user posted imagenfin libres de tous leurs mouvements, les deux guerriers purent se mettre en quête de leurs armes. Elles ne furent guère compliquées à retrouver : proche d'eux, recouverte par un drap sale et malodorant , elles reposaient à même le sol. Sur cet espèce de chemin de ronde où ils se tenaient, il y avait plusieurs couchages, si tant est que l'on puisse les nommer ainsi : en les voyant et en les reniflants, dormir dedans était la dernière chose qui pouvait venir dans la tête de quelqu'un ayant l'esprit sain.

Isan et Rak purent, en regardant en contrebas, observer les vainqueurs de la lutte. Le groupe se composait de deux demi-orques et de deux humains. Les armures de cuir semblaient prédominer. L'un des humains armé d'une grande faux, était grièvement blessé. Il semblait faire office de traducteur et en même temps qu'il cherchait les bons mots, il farfouilla dans son sac pour en sortir une petite fiole dont-il déversa le contenu sur sa plaie.
L'un des demi-orque se battait à l'épée alors que l'autre préférait visiblement la dague à l'instar du second humain.

En face d'eux, leur ancien agresseur devenu victime. Un gobelin terrifié, plaqué contre le mur de tour, prit au piège sans nulle échappatoire à sa portée.

Mais voilà que l'un de ses questionneurs le retint solidement contre la pierre et les invectivant, semblant les prendre pour ce qu'il n'était pas. Ses camarades se tournèrent aussi vers le haut de la tour, les armes à la main, en posture de combat.



 
 
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écrit le : Samedi 20 Juin 2015 à 19h56 par Hannibal Caliban
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Le nain acquiesça à l'idée d'Isan, retrouver leurs armes. Avec son marteau, il se sentirait moins nu.

- Entendu Isan. Cherchons ces armes. Au fait, je m'appelle Rak de Delzoun.

Le guerrier tut son appartenance à la Compagnie des Marches. Il ne savait pas si cela s'avérait judicieux de le dire, surtout vu les circonstances troubles dans lesquels il se trouvait. Et sa mission commandait une certaine prudence.

Les armes s'avérèrent facile à retrouver. Rak poussa un soupir de soulagement à la vue de son marteau qu'il s'empressa de saisir. De même, il récupéra son arc, son carquois bien garni de flèches, son épée, sa fronde et ses billes.

A nouveau équipé de pieds en cap, il se sentait mieux, et c'est un sourire satisfait qu'il adressa à son compagnon de circonstances. Celui-ci lui paraissait être un guerrier solide sur lequel il pouvait compter. De plus, son visage lui inspirait confiance. Et c'était important pour le nain simple et franc qu'il était
.

- On peut descendre maintenant.

Suivant en cela la proposition d'Isan, le nain s'approcha du haut de l'escalier dont il descendit quelques marches, ce qui lui permit d'embrasser la scène qui se déroulait au rez de chaussée.

¤ Qui sont ces gens ? Amis ou ennemis ? ¤

Il y avait là deux humains, mais aussi deux demi-orques. La nature parfois mauvaise de ces derniers lui firent éprouver quelques réticences. Mais le nain réfléchit quelques instants et parvint rapidement à une conclusion.

¤ Ils se sont battus contre les gobelins. Donc on peut penser que c'est des gens bien. ¤

La vue du gobelin plaqué contre le mur acheva de vaincre ses derniers doutes. Vérifiant qu'Isan le suivait, le nain reprit la descente. Ayant pris la précaution de raccrocher son marteau de guerre à son ceinturon, mais pouvant le brandir en une fraction de seconde, il s'exprima d'une voix qu'il espérait suffisamment douce pour ne pas surprendre le quatuor.

- Bonjour. Nous étions prisonniers de ces gobelins, s'empressa-t-il d'expliquer.




Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!

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Fiche Rak de Delzoun

PNJ : Hannibal Caliban
 
 
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