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Introduction: De l'écume aux cimes blanches, [Gon, Gulmar, Reïlo & Mirtzar]
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Disciple du Lieur
Chambre 2
2 gemmes
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Reïlo avait remarqué que son entrevue avec la maîtresse des lieux avait considérablement accru sa réputation auprès des membres de l'Académie. Il fit preuve à leur égard de la même courtoisie que celle dont ils faisaient preuve à son propos mais il se garda d'essayer d'entrer trop en contact avec eux : il allait de toute manière quitter les lieux et des tâches plus urgentes l'attendaient.
Le demi-drow consacra l'essentiel de son temps et de son énergie à la lecture des traités et des archives relatifs à la Damarie que l'Académie conservait. Son étude porta quelques fruits, lui permettant notamment de se remettre en mémoire de nombreuses connaissances à moitié oubliées et d'ajouter plusieurs nouveaux éléments à propos de l'histoire et de la géographie de ce lointain pays. Il se faisait désormais une image un peu plus précise du pays, même si cette image restait très largement nébuleuse, faute d'informations récentes sur le sujet.
C'était alors qu'on était venu l'avertir de l'arrivée du convoi chargé de le conduire au Valherse. Un bref regard lui apprit qu'il serait accompagné par des nains, ce qui ne manqua pas de l'intriguer : ceux-ci étaient assez peu nombreux dans les Vaux et il n'en avait guère croisé jusqu'alors.
Il remercia distraitement l'étudiant venu le prévenir et lui remit une lettre d'adieux à remettre à maître Aghnür : il l'y remerciait de son accueil et de ses conseils.
Sans plus attendre, l'adepte d'Oghma prit son paquetage et marcha d'un pas décidé vers le convoi. Assez étrangement, son état d'esprit était serein, même s'il savait qu'il abandonnait le confort de la bibliothèque pour s'engager dans une dangereuse aventure... peut-être était-ce simplement dû au fait que la première étape de son périple le menait en terrain connu...
Sorts de prêtre : - niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau. - niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine]. Sorts de mage : - niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture. - niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique. PrésentationAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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GulmarSous l’ombre d’un arbre aux dimensions titanesques, le bâtiment s’étageait sur quatre larges galeries de pierre. Le sol du rez-de-chaussée disparaissait sous d’épaisses racines et à hauteur de la quatrième galerie, la charpente était invisible, masquée par les branches du houppier, plongée dans une parfaite obscurité. Les Valiens affichaient une mine taciturne face au cortège nain, visiblement méfiants et réservés, les étrangers ne semblaient pas bénéficier d’avis favorables. Kothor Dorek marteaux-hardis | | - Le jeune chien fou veut cяapahuter dans les bois ? Gyah ah ah Je n’ai pas envie de m’éteяniser dans le coin gяand pas ! Si ton statut de яôdeur devяait t’aider à te faiяe appяécier, les sentinelles du coin n’aiment pas les aventuяiers. Je pяéfère que tu яestes ici l’ami.
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Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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Sous le manque de courtoisie du peuple de fermiers et d’artisans de la région, ainsi que la nécessité de rester près du convoi, Gulmar dut se résigner et se mit à observer patiemment les alentours. Une pelouse naturelle formait un tapis végétal aux milles nuances, garnies de pointes roses d'Armérie maritime et d'Oeillet des falaises. Un couple de passereaux bariolés à la tête rougeâtre se mit à siffler non loin. La saison hivernale ne semblait pas avoir d’emprise sur la région. Malgré des pluies fréquentes et un léger vent frais, le temps était relativement clément. - Ici, tout pousse comme du chiendent, nous sommes pouяtant en péяiode hiveяnale. Les autres membres du convoi se concertaient déjà pour savoir quel serait le menu de la soirée. De longues minutes défilèrent, puis le visage un peu renfrogné, le nain Dümah revint enfin vers son responsable. Il jeta une épaisse bourse de cuire et le tintement du métal caractéristique de l’or se fit entendre. Puis sans un mot, il se dirigea vers l’une des charrettes arrière. Dorek haussa les épaules. C’est à ce moment que deux individus sortirent à leurs tours de l’établissement pour se diriger vers la caravane, un vieil homme au dos vouté suivit d’une famélique personne aux traits trahissant ses origines Drow.ReïloUn sentiment de jalousie teinté d’admiration était aisément perceptible dans le regard du messager. D’un geste cordial, appuyé d’un sourire amical, l’échevin refusa la lettre de Reïlo. Il se justifia en précisant que le directeur s’entretenait actuellement au pied du bâtiment puis il salua sobrement son camarade en lui souhaitant une bonne route avant de prendre congé. Retournant vaquer à ses occupations, il disparut dans l’un des couloirs environnant. Le jeune métis chemina dans les escaliers boisés du Val’Humble avec sur lui, ses effets personnels, réduits au minimum pour affronter sa nouvelle vie d’errance.
Plusieurs personnes occupaient la réception de l’académie, quelques échevins discutaient allégrement dans un coin de la pièce et fidèle à son poste, le veilleur somnolait paisiblement sur son comptoir, écoutant d’une oreille furtive la conversation qui se déroulait face à lui. Le maitre des légendes Aghnür se tenait auprès d’un fils de la roche à l’épaisse toison brunâtre. Bavassant avec une énergie rare pour le vieil homme, il tenait fermement dans ses mains plusieurs manuscrits comme s’il s’agissait d’un nourrisson. Le jeune Oghmite se rapprocha discrètement en tentant de ne pas perturber l’euphorie palpable du directeur. Aghnür | | - … la traduction plus éclairée d’anciens traités progresse, de nouveaux livres sont publiés, les étoiles s’affichent de plus en plus sur les cartes du Ciel. Car c'est une manière de comprendre pourquoi nous faisons fausse route. Il nous montre le chemin qu'il nous faut prendre, en tout désintéressement, surtout.
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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Le vieil homme écourta sa conversation en apercevant Reïlo s’avancer, aussitôt, le nain marmonna quelques mots dans la langue rauque originelle de son ethnie puis profita de l’occasion pour s’échapper de l’étreinte verbale dans laquelle il semblait s’être empêtré. Les sourcils broussailleux d’Aghnür affichèrent une certaine surprise en voyant le nain s’enfuir puis sans que cela ne semble le perturber, il se retourna vers son jeune académicien. Aghnür | | - Mon brave Reïlo, je vois que tu es enfin prêt. Nous avons reçus la visite d’une caravane qui voyage en direction de la capitale. Tu devrais arriver assez tôt pour profiter une dernière fois des lieux avant le grand départ.
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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Le maitre des légendes s’écarta doucement vers le comptoir pour y déposer les manuscrits, il donna quelques consignes au réceptionniste puis retourna vers le sang-mêlé. L’érudit leva l’une de ses larges manches d’où dépassait sa main osseuse pour désigner le seuil de l’académie. Aghnür | | - La caravane provient des lointaines savanes du Shaar. Une périlleuse expédition ! Semblable à celle que tu t’apprêtes à effectuer. J’avais commandé il y a de nombreuses années de cela, des recueils décrivant les particularités de la région, aussi bien géographiques, climatiques, zoologiques,…
Ils se dirigèrent ensuite vers l’extérieur d’un pas flâneur. Sous son épaisse barbe, un fin sourire se mit à éclore.
- Le peuple vigoureux possède une bonne mémoire, je n’y croyais plus. Me voilà comblé.
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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Les deux Oghmites se retrouvèrent près du convoi composé de quatre larges carrioles tractées par des mules et garnies de nombreuses marchandises. Dix caravaniers nains patientaient nonchalamment sur le bord de la route, certains pipaillaient du tabac, d’autres s’occupaient des bourriques paissant les herbes environnantes. Aucun ne semblait avoir remarqué la présence des académiciens. Ces derniers se rapprochèrent de la carriole de tête où se trouvait juché un nain blond comme les blés. Positionné debout à côté du véhicule, un homme roux les contempla s’approcher de ses yeux affutés.Gulmar & ReïloAghnür | | - Quel plaisir de vous revoir maitre Dorek ! Cela fait si longtemps depuis notre dernière rencontre. Avez-vous fait bonne route ?
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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Kothor Dorek marteaux-hardis | | - Plus la яoute est péяilleuse, plus la destination en devient яéconfoяtante.
Le nain venait de parler sans trop regarder son interlocuteur, comprenant de qui il s’agissait, il écarquilla grand les yeux puis sauta lourdement de son chariot.
- Paя mes aïeux ! Aghnür ! Tu es le plus tenace des humains ! Quel âge cela te fait-il désoяrmais? Je peux pяesque compteя les années sur ton fяont !Gyah ah ah
Son rire profond était communicatif. En tombant sur le sol, son futal manqua de tomber sur ses chevilles, tout en s’approchant d’un air ravis, il rattacha disgracieusement la boucle de son ceinturon.
- Si j’avais su, je me seяais déplacé en peяsonne!
Les deux individus se serrèrent chaleureusement la main.
- Comme tu peux le voiя je n’ai pas oublié ! Les Maяteaux-Haяdis n’ont qu’une paяole !
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Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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Aghnür | | - C’est tout à ton honneur mon cher. Les manuscrits semblent être encore plus fournis que ce à quoi je m’attendais. Des pépites pour l’archiviste passionné que je suis.
Le vieil homme se massa délicatement les poignées suite à la vigoureuse étreinte qu’il venait de subir.
- Si je peux abuser de tes services, j’ai une requête à te confier. Voici Reïlo Blanche Flamme, l’un de nos élèves les plus prometteurs. J’aimerais profiter de ton itinérance pour que tu le déposes à la capitale.
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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La mine joviale du fils de la roche s’assombrit légèrement quand il posa le regard sur le prêtre.Kothor Dorek marteaux-hardis | | - Loяs de ma dernièяe visite, les vaux gueяяoyaient contяe les communautés Dяows. J’ai sans doute loupé un chapitяe…
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Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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Il frotta nerveusement sa barbe de ses larges mains tout en détaillant discourtoisement le jeune sang-mêlé. L’hostilité était une constante dans la vie du jeunot, mais dans les yeux du nain, il ne percevait aucune haine comme il avait appris à l’identifier, seulement de la méfiance à son égard.Aghnür | | - Allons Allons… Tu ne vas pas remettre en cause mon jugement tout de même ? Je sais que les frontières avec le Dambrath sont conflictuelles…Mais vois-tu…
Un court instant, l’érudit pourtant habituellement très éloquent, semblait avoir du mal à choisir ses mots devant le renfrognement du caravanier.
- L’honorable Nërissa…à elle-même appelée ce jeune prêtre.
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Maitre des légendes Aghnür, conteur et barde réputé, ancien orateur des ordres Oghmites. Nommé directeur de l’académie du Val’Humble il y a une quinzaine d’années par Nërissa elle-même. |
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A cette évocation, le nain fit la moue, son œil toujours attaché à celui de Reïlo. Progressivement, sa grimace de mécontentement s’affaissa pour une mine plus neutre. Il jeta un œil à ses compatriotes, qui eux, n’avaient toujours pas relevés la présence d’un elfe noir, puis il s’adressa directement au métis. Son accent devenait légèrement plus prononcé face à la situation.Kothor Dorek marteaux-hardis | | Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Au passage sur le jeune chien fou, Gulmar s'était contenté de hausser les épaules et de tourner légèrement la tête. Ce mouvement lui avait permis de cacher le sourire que lui avait tiré cette phrase prononcée par Marteaux-Hardis. Venant du nain, le rôdeur avait prit cela pour une sorte de compliment. Pour toute réponse au fils de la pierre, quant au fait de rester sur place, il lui adressa quelques mots signifiant qu'il avait bien compris et qu'il ferait ce que Kothor Dorek demandait.- Comme tu veux, chef. Il avait légèrement insisté sur le mot chef, telle une boutade lancée à un vieil ami. Il avait ensuite terminé de ranger sa rondache et avait tout de même laissé sa capuche recouvrir sa tête, certainement pour ne pas défaire ce qu'il venait tout juste de faire. Il prit donc le temps de se poser et d'observer les alentours. Outre les mines renfrognées, voire suspicieuses des habitants du coin, le rouquin put observer la nature en ces lieux : puissante et déterminée, soumise uniquement à sa volonté propre. Des fleurs printanières poussaient en hiver dans une région du nord, prouvant ainsi la force que seule la nature pouvait avoir. Cette simple pensée, couplée à la musique des oiseaux chanteurs, suffit à lui faire oublier son envie d'évasion, et c'est sur un ton des plus sympathiques qu'il répondit à son compagnon de voyage.- Tu sais, Maître Dorek, la nature fait ce qu'elle veut. Elle est plus forte que tout ! Avec ces mots extrêmement simples, l'humain venait de démontrer toute l'admiration qu'il pouvait avoir pour la Nature. Le marchand qui voyageait avec Gulmar depuis quelques temps maintenant, vit même au-delà de l'admiration quelque chose qui ressemblait plus à de l'amour...
Plusieurs minutes passèrent pendant lesquelles le rôdeur observait avec bienveillance l'endroit d'où il lui semblait que le couple de passereaux faisait entendre sa voix. A la fin de ce laps de temps, Dümah réapparu et avec lui la récompense de la livraison, mais également un vieil homme et un être aux origines plus que douteuses. Gulmar reconnut en Reïlo les traits des elfes noirs, bien qu'il n'en eut jamais rencontré. Il en avait toutefois beaucoup entendu parler. C'est tout naturellement que son regard perçant se posa sur le prêtre, sans insistance, mais avec tout de même la volonté de ne pas se laisser surprendre par un éventuel geste imprévu.
Il écouta la conversation entre le vieil archiviste et le marchand nain, qui semblaient tous deux très bien se connaitre et ne manqua donc pas une miette de la demande d'Aghnür, relayée à sa manière toute personnelle par le nain. Il lui répondit immédiatement, usant à son tour de la langue des fils de Moradin. Utilisant la langue naine, il avait eu beaucoup de mal à insister sur le mot "chef" comme il l'avait fait en commun quelques secondes plus tôt, mais le chef de caravane dut certainement percevoir à nouveau la boutade.
N'ajoutant rien de plus, il grimpa dans la chariote avec une grâce presque féline, et se plaça juste à côté de la position que le nain avait indiquée à Reïlo, s'installant dans une position clairement nonchalante, et ne prenant pas la peine, pour le moment, de saluer ni le prêtre, ni l'archiviste par autre chose qu'un simple hochement de tête. Il ne semblait afficher ni mépris, ni haine, pas même de la méfiance envers le demi-drow. A vrai dire, il semblait ne pas vraiment s'en soucier, bien qu'il soit installé à côté de lui pour le "surveiller".
Un bon gnoll est un gnoll mort.
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Disciple du Lieur
Chambre 2
2 gemmes
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Sorts de prêtre : - niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau. - niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine]. Sorts de mage : - niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture. - niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique. PrésentationAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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A vrai dire, Gulmar n'avait pas été surpris par la réaction de Reïlo. En voyant le jeune sang-mêlé arriver aux côtés d'un homme âgé qui s'était avéré être un érudit, il avait imaginé que le jeune demi-drow devait être une sorte d'apprenti, de disciple ou d’assistant. Il avait dès lors pensé qu'il y avait de fortes chances que ce dernier eut connaissance de plusieurs langues dont celle des nains pourraient aisément faire partie. Après tout, il avait lui même appris les bases de cette langue en quelques mois et avait consolidé ces mêmes bases pendant l'année qui avait suivi pour aujourd'hui parler dans le langage des nains d'une façon correcte. Loin de la perfection, certes, mais correcte tout de même...
Non seulement il n'était pas surpris, mais il fut également intéressé par la façon dont le serviteur d'Oghma avait choisi d'étaler tout de suite les éléments liés à son ascendance afin que le marchand nain n'eut plus à se poser de questions. C'était une approche franche et directe, pour ce que pouvait en percevoir le rôdeur, et il pressentait que ce serait un genre qui plairait à Kothor Dorek.
Pendant tout le temps ou le métis avait parlé, le rouquin n'avait pas levé ne serait-ce que le moindre sourcil. Il était resté là, dans cette position qui paraissait agréable, mais qui faisait surtout montre du fait qu'il était complètement détendu et ne semblait pas vraiment inquiet de ce qui aurait pu se passer en cet instant précis. En effet, bien que son mentor lui eut appris à se méfier des elfes noirs et de leur engeance, Gulmar ne partageait pas cette haine viscérale que nombre de nains pouvaient éprouver envers les rejetons de l'Outreterre ou leurs descendants, n'ayant jamais subi le joug de certains tyrans elfes noirs, ni jamais vécu ou entendu parler de la moindre rafle visant à faire de nouveaux esclaves.
N'ayant pas semblé tiquer lorsque le prêtre avait appuyé sur les mots "garde du corps" et ne laissant pas le temps au chef de la caravane de s'exprimer, l'humain s'adressa au demi-drow sur un ton parfaitement neutre, avec son style habituel : concis et direct.
- Montez, histoire qu'on puisse reprendre notre route.
Aucune hostilité dans les propos, qui bien qu'ils purent donner l'impression d'être directifs, n'étaient en réalité qu'une succession de faits qu'il souhaitait voir se réaliser dans un avenir immédiat. Il eut ensuite une pensée, légèrement joviale, alors qu'il gratifiait Marteaux-Hardis d'une très légère tape amicale dans le dos.
¤ Je sens que ce voyage ne va pas être ennuyeux... ¤
Un bon gnoll est un gnoll mort.
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Aldriss était le genre d'individu à sonder toutes éventualités, imaginer tous les scenarii possible de façon à ne jamais être pris au dépourvu. Si cela lui avait plutôt réussi durant de longues années, il ne pouvait que constater les limites de ses raisonnements depuis qu'il avait croisé la route de Matt Thorley. Déjà, jamais il n'avait envisagé d'être recruté sur le Sceptre vert. Et là, c'était le pompon ! Alors qu'ils venaient de débarquer en une terre qu'il n'avait jamais foulée, même pas effleurée, il se retrouvait convoqué par la Princesse, cette mystérieuse mécène à qui tous les matelots du Sceptre vert vouaient, sinon un culte, une admiration quasi mystique.
¤ Cette histoire est irréelle... Il n'y a rien de cohérent là dedans... Pourtant, il n'a pas l'air de plaisanter ¤
- Matt, je t'assure que...
Mais le hin n'eut pas le temps de terminer. Déjà le chasseur était retourné à sa proie, lui faisant comprendre par un petit geste dédaigneux que leur conversation était terminée.
Plus désappointé que jamais, le petit être tourna les talons et se dirigea vers la sortie du rade. Il repensa aux propos de son créancier.
¤ Il n'a pas tort au fond. Il m'a offert l'aventure... Et je n'y suis pas du tout préparé... Chaque jour est une surprise. Je ne maîtrise rien... Il va falloir qu je m'y fasse ou je ne vais pas faire de vieux os. ¤
Instinctivement, Aldriss prit la direction des quartiers Ouest, comme lui avait indiqué le matelot. Son imagination tournait à plein régime.
Quelle blague lui avait encore concocté le blondinet taquin ? Et si ce n'était pas une blague ? Après tout, rarement Aldriss ne l'avait vu aussi sérieux. Quel mystère se cachait derrière la Princesse ? Existait-elle vraiment ? Quel pouvoir exerçait-elle sur le capitaine ? C'est sur ce dernier que s'attardèrent les pensées du hin. Qui était-il vraiment ? Aldriss voyageait depuis plusieurs lunes sur le Sceptre vert. Pourtant il ne savait rien de son intrépide commandant. L'homme était aussi discret qu'énigmatique. Avait-il un rôle quelconque sur sa venue dans cette galère ?
Alors qu'il se rapprochait de sa destination, Aldriss se jura de trouver les réponses à ces envahissantes questions...
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Gulmar & ReïloKothor Dorek marteaux-hardis | | - Gyah ah ah ! J’auяais dû me douter que le petit scяibouillaяd paяlait le noble langage !
Le caravanier nain venait de s’adresser au vieux doyen de l’académie qui lui répondit par un sourire discret et gêné, Kothor Dorek retourna son attention vers le jeune métis, visiblement amusé par la situation.
- Tu as яaison, il n’y a sans doute aucun яisque. Le système matяiaяcale et tyяannique du Dambяath teяяorise les gens paя chez nous. Sur teяяe comme sur meя. Les яéflexes sont difficiles à peяdяe gamin, ne m’en tiens pas яigueuя.
Il décroisa les bras, posa les mains sur les hanches et entre son épaisse barbe dorée se décrivit un sourire franc.
- Nous sommes un peu tendus après ces longues semaines de яoute. Je dois diяe que tu t’expяimes bien. Allons, nous avons encoяe de la яoute.
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Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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L’aparté s’acheva calmement, les mules furent à nouveau harnachées et chacun reprit sa place dans le convoi. Le rôdeur et le métis installés dans la charrette de tête avec le marchand nain. Aghnür se montra une dernière fois aimable et familier, il invita Reïlo à venir se recueillir dans l’académie quand ses péripéties s’achèveraient, il lui confirma qu’il serait toujours la bienvenue en ces lieux. Un nouveau rire profond du fils de la roche blond se fit entendre, il acquiesça en signalant que lui aussi viendrait probablement se confier lors du chemin retour. Le vieil érudit décrivit un dernier signe de la main en guise d’adieu et resta contemplatif tandis que les voyageurs disparaissaient bruyamment.
Le voyage se passa sans encombre, quelques heures suffirent à rejoindre la capitale. En débouchant de la forêt, le Valherse fut enfin à portée de vue et le paysage changea pour une flore caractéristique du littoral. Des dunes s’élevait une brise dans laquelle on pouvait distinguer des arômes semblables au curry. Au sol, le lichen et les mousses stabilisaient le sol friable. L'ail à tête ronde arborait sa fleur violette parmi les queues de lièvres partout autour d’eux. Peu à peu, ils se rapprochèrent de la cité. Il pouvait désormais distinguer son château rond, ses quais animés, ses voies, ses scieries et ses paddocks, ainsi que sa variété de styles architecturaux, briques régionales, toits en bois, en tuile ou en chaume. Les bâtiments semblaient être construits autour de la végétation luxuriante, respectant ainsi les ancestrales lois elfiques. Il y avait de nombreux soldats partout, patrouillant dans la clairière encerclant la cité, se déplaçant par groupe de trois et armés d’arcs longs. Le Val le plus ancien respectait ses terres comme peu de gens en ce monde. Les champs cultivés de ses fermiers et ses bois considérés comme un généreux prêt pas le beau peuple elfe, les habitants du Valherse semblaient être des campagnards conservateurs. Le convoi bifurqua pour emprunter la rocade qui cheminait en périphérie jusqu’aux voies maritimes. Très rapidement, de nombreux indices laissaient présager que des festivités allaient se dérouler prochainement. Des charpentiers s’affairaient à la construction d’une estrade et plus loin, se dressait une longue plate-forme en fine boiserie. Une canopée en canevas tissée, peinte en bleu et accrochée avec des banderoles beiges, fut dressés au-dessus de la structure. Aucune pluie soudaine ne viendrait corrompre le parquet distinctif des pistes de dance en construction. L’enthousiasme des galants chevaliers et de leurs dames ne saurait être gâché sous la protection de la plateforme. L’intense affluence qui animait la ville contrastait avec la placidité constante affichée par les citoyens de la capitale. Non loin de ce qui semblait être une foire, la présence des soldats se faisait plus importante encore. Les caravaniers cheminèrent sur le sol pavé de pierre jusqu’au port puis s’arrêtèrent non loin d’un grande échoppe. De nombreux navires mouillaient paisiblement en cette fin d’après–midi.AldrissEntouré par ces hommes qui parlaient fort, sans doute enivrés par leurs boissons, Aldriss quitta la taverne sous les intrigants conseils du second. La plupart parlait d’une foire, des concours à venir et des prix à gagner. A l’extérieur, les voies maritimes voyaient des navires mouiller de toutes parts, déchargeant leurs cargaisons de soie et de satin, d’ivoire, d’épices et de fruits secs provenant du Sud et de fer des mines nordiques. La ville grouillait de marins, marchands, fermiers et d’éleveurs de chevaux. Il se dirigea d’un bon pas vers un quartier plus calme où se trouvait une piste de dance décorée de nombreux rubans. Des poneys attachés non loin, attendant les enfants qui allaient les chevaucher. On voyait également des étals couverts de sucreries, de pommes d’amour, de pâtés en croute, de pain au miel et de tant d’autres délices. Le début de soirée était agréable, sans nuage à l’horizon. Les gens semblaient s’amuser gaiement.
Au détour d’une ruelle, un magicien exhibait son art, pourtant la foule ne se pressait pas. Le petit être se fit la réflexion que l’homme devait sans doute manquer de talent. Alors qu’il jetait un œil curieux sur les courbes éthérées de l’illusion dansante que le mage produisait, il sentit une minuscule présence s’infiltrer entre les interstices de ses vêtements. Avant même qu’il ne réagisse, et alors qu’il constatait que sa bourse venait d’être habilement subtilisée, Aldriss, stupéfait, aperçu une silhouette simiesque au blanc pelage s’enfuir à la hâte. Un étrange singe laiteux tenait entre ses pognes le fruit de son larcin, il s’arrêta au sommet d’une haute rambarde en bois et jeta un regard sur le petit-être décontenancé. Malgré l’animalité, on aurait pu décrire une expression moqueuse tandis qu’il jonglait avec la petite sacoche de cuir. ??? | | - Ouk Ouk !!
Ce cri résonnait comme un ricanement, jonglant, il frappa dans ses mains, rattrapa la bourse et reprit sa route, s’enfonçant dans les ruelles de la cité.
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Etrange chapardeur simiesque de moins d’un mètre. Son crâne est surmonté d’une paire de lorgnettes de cuir et de bronze finement ouvragée. Le primate semble dressé. |
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ce qui sortit le hin de ses pensées fut l'agitation ambiante. Tout le monde s'affairait en préparation de festivités. Voilà qui redonnait un temps le sourire au petit être qui préférait largement les ambiances festives aux longs monologues intérieurs. Il n'en avait pas pour autant chassé le trouble qui l'habitait depuis son entrevue avec le second. Mais il lui était plus facile de l'appréhender.
Malgré les réjouissances, Aldriss remarquait une certaine retenue chez la plupart des locaux. Il n'aurait su dire s'il s'agissait de pudeur ou bien si c'était leur façon personnelle d'exprimer leur contentement. Toujours est-il qu'il avait connu des peuples plus expansifs...
Après s'être éloigné du tumulte des quais, toujours en direction des lieux que lui avait indiqué le second, Aldriss vit son attention captée par un magicien qui amusait la foule. Tout du moins cherchait à le faire car ils n'étaient pas nombreux à s'amasser autour de lui pour admirer ses faibles talents. Le voyant animer et faire danser quelques formes abstraites et colorées, le hin ne put réprimer un sourire au souvenir du vieux barde gnome avec qui il voyagea durant deux années. Ce dernier connaissait des rudiments de magie dont il faisait usage uniquement pour captiver son auditoire.
¤ Ce bon vieux gnome avait un talent bien plus prononcé que cet amateur ! ¤
Il ricana et se laissa distraire par cette agréable pensée, si bien qu'il ne réalisa que trop tardivement l'intrusion intime d'un être, plus petit que lui, qui se faufila avec une agilité déconcertante entre ses frusques et s'en éloigna tout aussi furtivement. Instinctivement, Aldriss porta la main à sa bourse... qui n'était plus là.
Pris de colère, il chercha l'auteur du larcin et ne mit que quelques secondes à le découvrir. Perché au sommet d'une rambarde, un singe le narguait littéralement, jouant avec ses effets. Il y avait bien quelques piecettes dans cette bourse. Mais surtout, il y avait cette paire de dés qu'il traînait partout depuis qu'un nomade Shaarien la lui avait donnée, après l'avoir consciencieusement dépouillé. Le hin considérait ces dés comme son bien le plus précieux et se mit tellement en colère qu'il héla bruyamment l'animal.
- Dis donc sale chapardeur ! Rends-moi ce que tu m'as volé !
Pour toute réponse, Aldriss obtint un cri simiesque qui s'apparentait clairement à un rire moqueur. Ni une ni deux, le petit être sortit sa fronde et mis le singe en joue. Il n'avait pas souvenir d'avoir déjà eu à faire avec un tel animal. Il était à peine moins grand que lui et doté d'une agilité impressionnante. Il s'était déjà éloigné, si bien qu'il fut rapidement hors de portée de tir. Poussant un juron, le jeune hin rangea son arme et entreprit de se lancer à la poursuite du ravisseur. Pendant un éclair de seconde, une pensée hilarante lui traversa l'esprit, lorsqu'il se rendit compte du burlesque de la situation. Mais la colère reprit immédiatement le dessus.
¤ Mais quelle journée détestable... J'aurais mieux fait de rester sur le bateau... ¤
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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AldrissLe petit voleur faisait preuve d’une incroyable vigueur, il s’élançait sur les clôtures et serpentait entre les rambardes. La créature s’arrêta un instant au sommet d’un balcon pour chercher sa prochaine prise et finalement, reprit sa course de plus belle, sauta sur les branches d’un chêne puis sur le bâtiment suivant et fit de bref zigzags aux angles imprévus. Les ruelles devenaient moins occupés, progressivement vidée de ses habitants tandis qu’il s’enfonçait peu à peu dans le dédale urbain. Le Hin crut perdre la trace du voleur un instant, la projection de l’ombre de la créature simiesque apparut sur un mur non loin, la chapardeur avait pris de la distance. Aldriss se remit en marche et apercevant la créature bifurquer entre deux bâtiments avant de disparaitre, il accéléra le rythme de ses pas pour déboucher sur une grande place pavée de larges roches. Alors qu’il cherchait du regard le singe immaculé, dépité par sa disparition soudaine, il entendit distinctement l’écho de ricanements gutturaux. Il avait trouvé refuge sur les hauteurs d’un immeuble étagé sur trois larges rangé. Aldriss courba son dos et tenta de discerner la créature.
Sur le rebord de la balustrade d’un large balcon taillé dans du blanc-bois, le voleur avait pris place sur l’épaule d’une jeune femme. Elle avait des cheveux longs aussi sombres que l’obsidienne, deux yeux noirs ornaient son visage bruni par le soleil. Habillée de larges vêtements de tissus aux teintes variant du prune au bleu profond et rappelant les reflets de l’azurite, elle reçut la bourse de la part du petit primate et contempla un instant le présent au creux de sa main. Elle semblait estimer son contenu, se contentant d’examiner la sacoche de cuir d’un regard mi-clos.Gulmar & ReïloEn marge du quartier portuaire, le vent frais frappait les convoyeurs, non loin, la mer paraissait verte et dense comme de la gelée. Les ralliements constants des mouettes venaient affirmer le panorama maritime qui s’offrait à eux. La caravane était immobilisée le long d’un grand bâtiment garnis de massive pierre en partie immergé dans les ronces. Quelques mules se mirent à hennir en signe de soulagement et Kothro Drorek fut le premier à mettre pieds à terre. Les mains lourdement posées sur les hanches, il s’étira le dos et prit une grande respiration puis s’adressa à ses troupes d’une voix criarde. Ces derniers semblaient déjà commencer à limiter et s’immobilisèrent pour écouter les consignes.Kothor Dorek marteaux-hardis | | - Bon ! On va pas faiяe de vieux os sur le quai ! Vous déchaяgez les deux deяnières chaяяettes dans cette bâtisse.
Le nain blond pointa l’un de ses épais doigts vers une grange à quelques mètres.
- Dümah, Garramir. Vous pяenez le caяnet de commande et vous allez pяéveniя de notяe aяяivée chez Arruf. Dites-lui bien que j’ai soif. Le nain se gratta le menton. Non, dites-lui que nous avons soif !
Aussitôt les nains s’affairèrent à leurs taches respectives. Tout souriant, d’une voix nettement plus joviale, son attention se posa sur sa propre charrette et ses deux occupants.
- Teяminus, tout le monde descend.
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Originaire de la grande faille dont il tire un charmant accent. Voyageur expérimenté. Redoutable marchand. Sa barbe et ses cheveux blonds sont bien peignés. Ses vêtements sont parfaitement taillés. Il dirige la caravane n°57 pour le compte de la compagnie Dordalh depuis de nombreuses années. |
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le singe était agile, mais Aldriss avait du répondant. Malgré tout, ce fut avec grande peine qu'il poussa le voleur dans ses retranchements. Plus précisément sur l'épaule de sa maîtresse.
Avec le contre-jour Aldriss ne distinguait pas vraiment ses traits et avait du mal à estimer sa taille. Elle avait une longue chevelure d'ébène et il devinait un teint mat. Elle examinait la bourse que lui avait remis son familier. Le Hin n'aurait su dire si elle avait déjà remarqué sa présence.
Toutefois, il misa sur la prudence. Il se déplaça à l'intersection d'une rue de façon à pouvoir faire face à sa mystérieuse interlocutrice, tout en pouvant se mettre immédiatement à couvert en cas d'hostilité de sa part.
Quant à lui, il le savait, il ne pouvait se permettre d'instaurer un climat de défiance. Alors il décida d'engager la conversation d'un ton enjoué. Il fit un effort pour reprendre sa contenance et se racla bruyamment la gorge de façon à clairement indiquer sa présence.
- Bonjour Madame et toutes mes félicitations. Votre compagnon m'a donné beaucoup de fil à retordre ! Plus agile, on ne fait pas, n'est-ce pas ? Pourtant, je ne suis pas le dernier quand il s'agit d'habileté !
Il sourit et reprit sans lui laisser le temps de rétorquer, évoquant l'enjeu de leur rencontre.
- Tant d'efforts pour si peu... C'est bien dommage, constatez que le fruit de votre larcin est bien maigre par rapport à la hauteur de votre prouesse.
Maintenant un sourire d'apparat, il choisit d'attendre la réaction de la femme, afin de jauger ses véritables intentions. Compte tenu de ses manières, il ne s'attendait à rien d'amical.
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