La Maison d'En-dedans, L'Orbe du Dragon - Dame Braguelongue

Maison d'En-Dedans

Chapitre 2b de L'Orbe du Dragon

4ème jour du Pourrissement
Voyage dans les collines
Climat : frais, venteux

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Combat

Round 2
Toque Rouge :

14(dés)+3 = Réussite
Dégâts = 15pv - Narvarth est à 21pv

Narvarth :
Jet d’Attaque n°1: 17+7(dés) = Réussite
Dégâts : Kama, 1d4+3 : 6pv
Jet d’Attaque n°2 15+5(dés) = Réussite
Épée courte de maître 1d4+3 : 4pv

Louve Blanche :
Jet d'attaque : 17(dés)+3 = Réussite
Dégâts : 7pv
Test de force opposé : 19(dés)+1 = 11(dés)+? Réussite
Toque Rouge à terre

Note : Avec réduction de dégâts, la bestiole n'a perdu que 3pv...


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Tout en combattant, le courageux et téméraire halfelin se rendit compte de deux choses capitales... D'abord les coups qu'il portait, et qui semblait avoir raison de cette étrange peau parcheminée de vieillard, ne faisait pas autant de dégâts qu'il eut souhaité C'est alors qu'il se souvient que les créatures féeriques avait une résistance certaine aux armes normale, du moins celles qui n'étaient pas forgée en fer froid. La seconde chose qui entra de façon précipitée dans les pensées de Narvarth était que cette Toque Rouge devait avoir pas mal d'années de survie derrière lui, ce qui les rendaient plus forts et plus difficiles à atteindre.

Il n'y a pas à dire, il s'était précipité tête première dans un combat où il écopait de vilaines blessures, et si une aide n'arrivait pas bientôt, il allait se retrouver dans le même état que le cadavre trouvé dans la chambre. Ses deux plaies ouvertes saignaient abondamment, son armure n'était peut-être pas assez solide. Que faire dans ces cas là ? Plusieurs idées firent interruption dans son esprit, idées peut-être insufflées par quelconque divinité qui désirait qu'il sorte vainqueur, sans nul doute Brandobaris (tiens pourquoi pensait-il à lui tout à coup) ou encore idée insufflée par le fait qu'il jeta un rapide coup d'oeil à la pièce. Agile, il pourrait facilement sauter sur le bureau, certes cela demanderait un petit effort et une dose de chance, mais de là-haut le petit monstre aurait beaucoup plus de mal à l'atteindre et il était tout près ... Peut-être trop risqué.

C'est alors qu'il sentit une présence à la porte : pendant un moment, son coeur sombra dans le désespoir. Une forme blanche aux poils soyeux frôla ses jambes, un grondement effrayant retentit. La toque rouge devint blême, une louve blanche venait d'entrer tout crocs dehors et se jeta sur le vilain. L'être féerique ne résista pas à l'attaque, non seulement il fut prit violemment à l'épaule mais en plus il bascula se trouva lamentablement à terre...

Intérieurement il pesta, et ce n'aurait pas été joli à entendre, Narvarth s'en voulait de s'être jeté dans cette impasse.
Une seconde plaie venait de s'installer tranquillement dans ses chairs, et il savait qu'il n'y aurait pas la place pour beaucoup d'autres comme ça. Et les idées loufoques, dignes du Grand Farçeur n'étaient pas vraiment réalisables.
Il ne voyait pas d'autres solutions que de lancer ses lames à l'assaut de la peau flétrie trop résistance au goût du semi-être, de tenir le plus longtemps possible en espérant atteindre un organe vital et renverser la donne.

Il était donc prêt à continuer le ballet de ses armes quand un bruit, une présence dans son dos, le fit sursauter. Le Fils du Clan appréhendait de se retourner de peur d'y voir les sordides compagnons de son tenace adversaire. Le malaise passa vite, pour dire vrai il le frôla vite. Quel soulagement d’apercevoir cette pâle fourrure se jeter dans la mêlée.
¤ ¤

[i]Dans sa tête ça allait sans dire, la Bienveillante avait répondu à son appel, à sa manière, et le résultat changeait la donne.
Il s'adressa à la louve bienvenue.


Le combat tournait en la défaveur de la Toque Rouge, tant qu'il était à terre il devenait moins dangereux, plus facile d'accès. Mais ça ne suffirait pas, sa nature l'aidait encore grandement, le combat risquait de s'éterniser le temps que lames et crocs parviennent à faire leur chemin dans cette peau résistante, il fallait donc diminuer la dangerosité de la chose au plus vite.

La louve maintenait la Toque Rouge par une épaule, aussi la solution vint naturellement au Hin, il appuya sur l'autre épaule avec son pied, ainsi la chose malveillante aurait tout le mal du monde à se redresser.
Cela non plus ne suffirait pas, la faux démesurée restait un danger dont il fallait se débarrasser, Narvarth serra ses deux petits poings pour maintenir ses propres armes le plus possible, et d'un mouvement commun s'en prit à la faux plutôt qu'à la créature. S'il parvenait à soustraire l'arme des mains de la Toque, la chose au sol, le reste du combat ne serait plus si ardu.

Action simple: tentative de désarmement sur le toque rouge (deux armes contre la faux) + Action de Mouvement: juste de quoi arriver au niveau de l'épaule libre de la toque, le hin lui marche sur l'épaule.

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Chapitre 2b de L'Orbe du Dragon

4ème jour du Pourrissement
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Combat

Round 3
Toque Rouge (à terre) :

Tentative de se dégager :

15(dés)+2-2(circonstances) <=> 14(dés)+2 Échec
Narvarth :
Tentative de désarmement :
AO Toque Rouge : 10(dés)+3-4 => Échec
Test Opposé : Navarth 9(dés) contre Toque 6(dés) Réussite La Toque Rouge est désarmée

Louve Blanche :
Jet d'attaque morsure : 14(dés)+3 = Réussite
Dégâts : 4pv
Test de force opposé maintenir la Toque : 17(dés)+1 = 1(dés) Réussite
Toque Rouge est agrippée

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Il faisait bon de ne plus se retrouver seul face à une créature malfaisante issue du peuple des fées. Narvarth en connaissait l'essentiel de ces natures qui vivent depuis leur naissance dans la violence gratuite, une violence totalement chaotique et sans fondements. Seul le plus fort pouvait espérer survivre, et ceux qui mourraient laissaient derrière eux une étrange dent aux pouvoirs un peu étranges.

La lutte était bien engagée, impossible à la Toque Rouge de se dégager. La louve blanche raffermit sa prise alors que la terrible faux aux croutes de sang séchés sur la lame gisait maintenant à quelques mètres de là. La Toque Rouge était totalement coincée, sans armes et sans recours possible. Le souffle court, l'adrénaline qui bourdonne aux oreilles, les antagonistes se retrouvaient à la croisée de destins qui demandait une décision pour continuer la tapisserie de l'histoire des royaumes :

- Lâche Mirgnol ! sifflait-il entre ses dents pointues Lâche et je te dis tout continua-t-il sachant qu'il était là en bien mauvaise posture. Je sais ... beaucoup de choses ... Argh fait mal ! Narvarth put aisément croire la dernière partie, au vu de la morsure du loup qui cherchait à le tuer. Sans grand succès d'ailleurs, elle semblait presque impavide à toutes les blessures qu'ils pouvaient lui infliger.

Il était de toute façon clair que le rôdeur avait là, l'avantage. Le tout était de décider du futur : laisser vivre cette créature ou l'achever sans sommation, sachant qu'il était bien malvenu parfois de faire confiance à ces natures totalement mauvaise et entièrement chaotiques. De plus la louve elle, ne semblait vraiment pas avoir l'intention de le lâcher. Son regard de fauve brillant de colère et de rage en disait long sur son intention. Obéirait-elle si Navarth lui demandait d'arrêter son attaque ? Rien n'était moins sûr ...

Sur, les grandes instances des Petits Peuples veillaient sur lui, pour une fois que des semis-êtres étaient en mesure de causer du tort à une de ces créatures qui avaient pris pour habitude de les martyriser, ils en recevaient tout un soutien.

La chose était désarmée, enfin de son arme la plus dangereuse, il lui restait ses crocs et ses griffes, mais de là où il était, le Toque Rouge aurait bien du mal de les utiliser efficacement.

Le hin se laissa aller à un soupir de soulagement. Son idée, des plus foireuses au demeurant, de se jeter tête baissée dans la pièce sans savoir ce qu'il y affronterait, aurait pu lui coûter extrêmement cher. Maintenant l'équilibre des forces était largement échangé, et l'altercation s’achèverait aisément, à défaut de rapidement. Car même si la créature n'était plus en mesure de rendre coup sur coup, elle gardait sa peau bien trop résistante pour les lames du hin et les crocs du loup, de ce point de vue, ça traînerait surement en longueur.

L'alternative qui lui fut proposée de libérer l'étreinte sur la mauvaise-fée amena tout un débat dans l'esprit du hin.

La Compagnie l'avait appelé pour une Grande-Oeuvre, dont il ne savait pour ainsi dire rien, la seule personne à sa connaissance qui aurait pu le renseigner était en miettes dans la pièce voisine, du moins supposait-il que c'était bien la bonne gnome sous les draps ensanglantés. Du coup ils avaient, Mirtzar et lui, de fortes chances de se retrouver à avancer à l'aveuglette, faute d'éléments sur leur mission.
Seulement la chose qui proposait de parler en échange de sa vie n'était pas connue pour son sens de l'honneur et sa fiabilité, ce qui laissait croire que peu de choses sortant de sa bouche pourraient aider le Fils-du-Clan.

Une seconde chose était à prendre en compte, dans la culture hine, les Toques-Rouges étaient redoutés, les carnages qu'ils avaient causé et causeraient encore dans les peuplades du Lliurbois en faisaient automatiquement les ennemis de tout hin doté de raison.
Une preuve de leur macabre sauvagerie était d'ailleurs étendue en morceau pas très loin.
Si la chose vivait, Narvarth pouvait être sur d'avoir toujours plus de sang sur les mains.

Il était donc balancé entre son devoir envers la Compagnie et son devoir envers les siens et toutes les peuplades de halfelins.
Il n'avait pas assez de recul pour bien se rendre compte de ce qui était en jeu au bout de leur mission, c'était un impact bien plus vague que les conséquences directes qu'auraient la libération de la chose. Il avait besoin de temps pour réfléchir.

Une idée germa en lui.

-Allons Mirgnol, c'est la clémence que tu demandes? Quand je vois ton travail dans la chambre à coucher, il n'y a aucun doute que tu mérites ce qui t'arrives.
Tu proposes de donner des informations? Pourquoi pas. Mais toi et les tiens avez fait couler trop de sang de par le monde pour que tu t'en tires aussi facilement.

Toujours en appuyant sur l'épaule de la chose, le hin reprit.
-Voilà ce que je te propose, à cet instant ta vie est mienne, tant que tu ne m'auras rien révélé d'assez intéressant pour que je me désintéresse de ton sort, je continuerai à en faire ce qui me semble le mieux.

Appuyant ses dires avec ses lames, le hin acheva son raisonnement.
-Tu as intérêt à te montrer convainquant, car à ce rythme on peut en avoir pour un moment.

C'était un juste équilibre pour son problème de conscience, il assouvirait l'appel de la vengeance de tout un petit-peuple pendant que les renseignement nécessaires à la Compagnie étaient en mesure de sortir des lèvres de la Toque-Rouge.

Attaque à deux armes en continuant d'aider le loup à le maintenir au sol. Le châtiment continuera jusqu'à ce qu'il donne des infos intéressantes.

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Chapitre 2b de L'Orbe du Dragon

4ème jour du Pourrissement
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Combat

Round 4
Toque Rouge (à terre) :

Tentative de se dégager :

2(dés)+2-2(circonstances) <=> 17(dés)+2 Échec
Narvarth :
Punition Navarth
et d’Attaque n°1: 2+7(dés) = Échec
Jet d’Attaque n°2 17+5(dés) = Réussite
Épée courte de maître 1d4+3 : 4pv

Louve Blanche :
Jet d'attaque morsure : 5(dés)+3 = Échec
Test de force opposé maintenir la Toque : 19(dés)+1 = 20(dés)- malus de circonstance Réussite
Toque Rouge reste agrippée

Round 5
Toque Rouge (à terre) :

Tentative de se dégager :

5(dés)+2-2(circonstances) <=> 12(dés)+2 Échec
Narvarth :
Punition Navarth
et d’Attaque n°1: 8+7(dés) = Réussite
Kama 1d4 : 1pv
Jet d’Attaque n°2 16+5(dés) = Réussite
Épée courte de maître 1d4+3 : 6pv

Louve Blanche :
Jet d'attaque morsure : 8(dés)+3 = Réussite
dégats : 6pv
Test de force opposé maintenir la Toque : 19(dés)+1 = 20(dés)- malus de circonstance Réussite
Toque Rouge reste agrippée

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La toque rouge essayait vainement de se dégager. Il semblait à un de ces asticots qui se courbaient dans tous les sens pour éviter l'hameçon. Navarth eut donc du mal à trouver le corps malingre avec son kama, mais son épée elle trouva un bon angle alors qu'il l'enfonça dans la peau rêche et dure de la créature féerique.
- Aie ! cria la Toque Rouge dans une vaine tentative de tirer un peu de pitié de ceux qui le maintenaient. Méchant halfelin ! Peste soit de tout les halfelins, qu'ils soient maudits ! Il couina encore un peu sous l'emprise de la louve, évitant de justesse un coup de morsure qui aurait pu lui arracher une partie du visage. Il réussit d'ailleurs presque à sortir de l'étreinte de la bête sauvage. Elle était peut-être fatiguée et pouvait d'un moment à l'autre le lâcher. Il fallait peut-être faire vite.

- Pitié gentil messire. Toi me faire mal ! Je vais dire, laisse moi réfléchir ! Je ne peux pas réfléchir avec cette bête puante qui m'écrase ! La toque espéra éviter le coup suivant, mais la promesse de Navarth n'était pas vaine. Il eut l'occasion cette fois-ci de bien lui faire mal, et infliger une blessure qui avait du mal à se refermer. La louve aussi arriva à entailler profondément la carapace de la Toque Rouge. La vie s'échappait très lentement de lui, et la douleur augmentée par une certaine panique frénétique visible dans ses petits yeux plein de mauvaiseté eurent un effet presque escompté
C'est un homme qui m'a dit de venir tout tuer ici ! Il a dit de prendre que je voulais. Il m'a donné une belle broche en émeraude en échange. Puis après je dois partir dans la forêt et jamais revenir ...

La louve ne semblait pas avoir envie de ressentir de la pitié. Elle ne décolérait pas à en juger de ses poils hérissés, les babines retroussées sur des dents blanches aussi coupante que des lames de rasoirs et son regard qui ne quittait pas la créature des yeux. Déjà elle s'apprêtait à infliger d'autres morsures tant qu'elle le tenait là sous ses pattes...

-Allons allons mon cher Mirgnol, je suis sur que tu peux trouver des choses plus intéressantes que ça, un nom, celui de ton employeur par exemple, un lieu, là où tu l'as rencontré fera très bien l'affaire. Tu vois je suis certain que tu tiens d'avantage que ça à ta misérable existence.
Même si le Toque-Rouge avait laissé passer certaines informations, ce n'était pas suffisant pour le Fils du Clan, surtout que l’enrubanné avait eu la mauvaise idée de maudire les halfelins, chose que Narvarth ne pouvait laisser impuni, il en allait de la sécurité des siens.

-Je pense que je n'ai pas été assez clair quand je disais que tu devrais te démener.
Il agrémenta sa réplique d'un nouveau ballet de ses lames.

-En fait je crois que tu manque de motivation. Il fit mine de réfléchir, se souvenant de choses qui allait avec les légendes qu'il avait entendu sur ces malfaisantes créatures.
-Je crois que ton peuple a quelques détails à régler avec les habitants des eaux, tu as surement remarqué le magnifique bassin au pied de la maison, non plus que tu n'as put raté le sublime cours d'eau qui l'alimente, je suis certain que tu te trouverais vite des camarades si je t'envoyais faire trempette... Alors l'idée te plais?

Au vu des maigres résultats de ses attaques sur l’infâme créature, le hin réfléchissait à ce qu'il pourrait réellement en faire. Il était convaincu maintenant qu'il ne devait pas le laisser vivre, certain que la chose continuerai de faire couler le sang, et certain aussi que ses cibles seraient ses semblables. Bref il n'avait pas le choix que d'ôter la vie de sa proie s'il voulait en sauver d'autres. Il irait donc jusqu'au bout.

Pour cela il avait le choix de faire durer le supplice en continuant ses minuscules piqûres dans le cuir naturel du Toque-Rouge, ou alors de trouver une solution plus rapide, un moyen de l'immobiliser pour le coup final. Pour cela il pouvait toujours essayer de l'assommer, il n'avait que les gardes de ses armes, avec ça il n'irait pas beaucoup plus loin qu'avec leur tranchant. Il y avait toute une pile de livres et de rouleaux dans la pièce, mais ça ne serait pas mieux. Pas plus que d'essayer de le passer au travers de la table en verre ou d'un des meubles. Dans la pièce voisine il n'avait rien remarqué de plus utile, et il ne pouvait prendre le temps de redescendre de l'étage en laissant la louve seule le maintenir.

Autre technique d'immobilisation possible, le rouler dans le tapis. C'est sur qu'une fois emballé de plusieurs épaisseurs, l'asticot ne bougerait plus, mais il fallait encore qu'il se tienne tranquille le temps de faire le paquetage, ce n'était pas gagné. Et le hin n'avait pas de corde pour le ficeler, il pourrait juste se débrouiller avec les draps de la pièce voisine à la limite.

Seulement le problème de garder la bestiole immobile persistait, et bien sur il était hors de question de lui demander de rester tranquille, pas plus que de croire qu'elle se tiendrait à carreau si jamais elle donnait sa parole.

Intimidation sur la Toque (2 comp +2 CHA). Toujours les attaques pour le moment, jusqu'à d'autres infos plus intéressantes.

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Chapitre 2b de L'Orbe du Dragon

4ème jour du Pourrissement
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Combat

Round 6
Toque Rouge (à terre) :

Tentative de se dégager :

3(dés)+2-2(circonstances) <=> 4(dés)+2 Échec
Narvarth :
Intimidation / Bluff : 18+2 = Réussite
Punition Navarth
et d’Attaque n°1: 5+5(dés) = Échec
Kama dégâts : 1d4 =
Jet d’Attaque n°2 =2+20 (critique confirmé) = Réussite
Épée courte de maître 1d4+3 : 10pv

Louve Blanche :
Jet d'attaque morsure : 11(dés)+3 = color=# 004000]Réussite[/color]
Dégâts : 6pv
Test de force opposé maintenir la Toque : 17(dés)+1 = 12(dés)- malus de circonstance Réussite
Toque Rouge reste agrippée

Round 7
Toque Rouge (à terre) :

Tentative de se dégager :

4(dés)+2-2(circonstances) <=> 8(dés)+2 Échec
Narvarth :
Punition Narvarth
et d’Attaque n°1: 2+7(dés) = Échec
Jet d’Attaque n°2 11+5(dés) = Réussite
Épée courte de maître 1d4+3 : 7pv
Louve Blanche :
Jet d'attaque morsure : (dés)+3 = Réussite
dégâts : 6pv

Toque Rouge disparait

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L'atmosphère se fit lourde comme si un voile pudique avait été jeté sur cette scène, les dieux se détournant du funeste sort de la Toque Rouge,le laissant ainsi aux mains d'un halfelin qui conjuguait intimidation, coups répétés d'une violence quasi débridée. Narvarth savait que ces créatures étaient sans pitié aussi bien au sein de leur propre peuple, envers leurs propres enfants, mais aussi envers toute créatures de la forêt qui, ici, était peut-être incarnée en la louve blanche qui maintenait fermement le corps battu, posant pratiquement tout son poids et cherchant avidement à lui déchirer la gorge.
Je ne sais pas, je ne sais pas ! s'écriait la toque d'une voix paniquée. Ses yeux roulaient dans ses orbites, alors qu'il se débattait de toutes ses maigres forces restantes. Venait de la ville !

La punition infligée était peut-être bien plus sévère que ce que Narvarth aurait voulu. Peut-être était il aveuglé par la soif de vengeance de tout son peuple, ou avait-il mal estimé la résistance de ces créatures, n'empêches que les coups répétés et les morsures du loup eurent finalement raison de lui. Le corps devint flasque, le feu de son âme noire s'éteignit dans ses yeux. Quelques instants plus tard, le corps disparut, laissant à sa place une dent un peu pointue, seul souvenir de sa terrible rencontre avec un membre du clan des toques rouges.

Murdock remontait le chemin indiqué par nombre de passants. C'est que ce lieu dit était connus des habitants de Proskur. Il eut vite fait de trouver l'endroit. Creusé à même la colline par des générations entières de Bragulongue tous aussi fantasques les uns comme les autres, cette clairière avec son plan d'eau, ses terrasses, ses escaliers forgés dans le roc ne pouvait laisser insensible. Le paladin eut un moment d'hésitation lorsque son regard heurta une porte grande ouverte. Il faut dire que Murdock ne se sentait pas trop à l'aise avec ce silence profond où l'on entendait seulement le clapotement de l'eau, le vent jouant avec les buissons et Haut dans le ciel un aigle laissa échapper un cri, comme un avertissement.

Narvarth entendit le cri d'Elesil son compagnon et reconnu distinctement que c'était là l'alarme d'une présence étrangère toute proche. La louve blanche s'était assise sur son séant, la gueule ouverte respirant rapidement après tous ces efforts. Son regard dénotait une grande intelligence. Soudainement sa forme changea son corps se rétrécit et devant lui apparut une gnomesse d'un âge certain. Celle-ci était recouverte d'une simple chemise de nuit où était auréolé des taches de sang. Elle tremblait peut-être de froid, peut-être d'émotion. Son regard s'adoucit légèrement à l'étonnement de Narvarth alors qu'elle dit simplement :

Qui êtes vous vaillant halfelin ?

Pour un peu le hin en aurait eu mal aux bras à force de répéter ces mêmes gestes de lacération, il faut dire que ces dernières semaines de voyages depuis le Cormanthor n'avait pas été des plus propice en terme de séances d'entrainement. Loin du Bastion ou d'un réel ennemi, le hin s'était un peu laissé aller, malgré les quelques passes d'armes face à Mirtzar.

L'impression de frapper dans le vide avait surement frustré le Fils du Clan, et cela cumulé avec l'antipathie qu'il avait pour le toque rouge était vraisemblablement la cause de la brutalité qu'il venait de libérer.
Face à un adversaire normal, le hin n'aurait surement pas eu à infliger autant de souffrance.

Quand enfin l'étincelle de vie quitta le regard du torturé, Narvarth en ressenti un grand soulagement, il n'était pas fier de ce qu'il avait fait. Il ne regrettait en rien d'avoir tué la fée maléfique, pour la protection de tout le petit peuple il n'en avait aucun regret, il le referait si c'était nécessaire, c'était son devoir en un sens. Mais même un sauvageon dans son genre pouvait ressentir une gêne proche de la honte dans son geste, ce n'avait pas été un combat glorieux.

Libéré de la souffrance, sa proie se volatilisa, rejoignant le monde des fées, laissant ainsi un vide dans l'esprit du hin, il ne pourrait demander pardon pour la dureté de son acte au moment de mettre la toque en terre, de cette chose il ne restait qu'une infime partie.
Narvarth se pencha pour prendre la dent, dernier souvenir de ces instants proches de la barbarie pure.

Histoire de reprendre son souffle, le hin alla s'appuyer contre la table en verre, gratouillant la tête de la louve en passant.
-

Il n'eut pas le temps de souffler d'avantage, son fidèle ami ailé venait de se faire entendre, le hin se tendit. Seulement avant qu'il ne fasse par à la louve du danger que le cri signalait, ladite louve avait perdu ses grandes dents elle aussi. A la grande surprise du hin.

¤Et bien, ça pour une surprise, il y plus qu'a espérer qu'elle ne se vexera pas pour les petite-soeur.¤
Le hin se laissa le temps d'effacer la surprise de ses traits avant de répondre.

-Et bien Madame, je suis Narvarth du Clan des Langelions, je m'excuse mais le moment n'est pas terrible pour discuter, je crois que nous ne sommes pas encore seuls. Mon ami veilleur m'annonce une visite. Je crains que vous n'ayez changé trop vite de fourrure.
Il lui adressa un semblant de sourire, un peu gêné de couper court à la discussion après l'immense coup de main qu'il venait de recevoir de sa part.

-N'y voyez pas offense si je vous laisse en plan, mais vous n'êtes pas vraiment en tenue pour un autre combat, je vous laisse là le temps de voir ce qui approche encore.

Il s'était redressé, prêt à retourner dans le couloir, histoire d'avoir la vue dégagée sur le bas des escalier, mais avant de passer la porte, il se retourna vers la gnome.
-Merci infiniment pour le coup de main, je reviens au plus vite.
Il s'arreta avant même de repartir, re-tourna la tête, et reprit.
-Ca va, vous n'avez rien?

Un paquet de questions se promenaient dans la tête du hin, qui était cette gnome, qui pouvait être le commanditaire humain de la ville, qu'avait vu Elesil. Entre autres questions.
Le hin espérait juste que son ouïe ne l'avait pas trahi pendant le combat, il n'avait pas entendu chuter le bouclier appuyé contre la porte, de ce fait il allait descendre les escaliers en supposant que personne n'était entré, et que la louve-gnome venait d'une autre pièce non explorée de la demeure. Le cri d'alerte était suffisamment pressant pour que le hin s'active un peu plus que pendant la première partie de sa visite.

Narvarth ramasse la dent, s'excuse, et file dans le couloir direction les escaliers.
Perception auditive seulement pour le moment, le temps de descendre et de voir le couloir du bas.

Murdock observe la belle demeure quoiqu'un peu excentrique dans son apparence. Elle dégage toutefois une certaine majesté... Cependant, rapidement, à la vue de la porte ouverte et du calme apparent des lieux, Murdock sait que quelque chose d'anormal vient de se produire dans cette demeure.

¤ Torm guide mes pas dans cette demeure et faites que j'arrive à temps pour rencontrer ce Narvath ¤

Prenant son arme en main, Murdock regarde les environs tout en s'approchant de la demeure. Murdock sent alors l'envahir un sentiment de mauvais présage ou de danger. Jouant sur ses sens de paladin qui lui ont sauvé la mise déjà à plusieurs reprises, il se tient sur ses gardes lorsque le cri de l'aigle volant haut dans le ciel lui fait pressentir que la situation doit être plus préoccupante et urgente qu'il ne le pensait de prime abord.

Réfléchissant rapidement, Murdock ne savait qu'une chose de sûr par rapport à la situation dans cette demeure : Dolorès lui a dit d'y retrouver un certain Narvath. Devant l'urgence et l'appréhension étrange de la situation dans laquelle il se trouve, Murdock ne voyait pas comment faire autrement pour faire avancer sa recherche et diminuer son inquiétude montant en même temps.

- NARVATH ... NARVATH, je viens de la part de Dolorès ....

En disant cela, Murdock prend son courage à deux mains et entre par la porte ouverte dans la maison de cette dame illustre de Prokur.

¤ Au pire, cela va pousser d'éventuel adversaire à agir immédiatement, au mieux, ce fameux Narvath va se montrer .... Que Torm et Tymora soient avec moi et ce Narvath ¤


En se déplacant, Murdock use des pouvoirs de détection du paladin pour éviter toute mauvaise surprise

Rassuré de pouvoir laisser la gnome quelques instants seule, Narvarth se mit en mouvement vers la source de bruit, redescendant les escaliers qu'il avait si prudemment grimpé pour surprendre la mauvaise fée.

La vue dégagée qu'il eut alors sur le couloir lui fit comprendre que le combat n'était peut être pas achevé.

La porte d'entrée de la demeure était grande ouverte, cachée par la carrure d'un humain bardé de ferraille, une longue et lourde lame en main.

Les noms que scandait l'individu perturbaient le hin. Il n'avait pas l'impression d'avoir quitté Dolorès depuis très longtemps, pas assez longtemps pour qu'elle se lie assez à un humain pour l'envoyer rejoindre le Fils du Clan, après l'accueil qu'elle avait reçu la veille à l'auberge ça ne collait pas.
Soit elle était dans une situation d'urgence et elle n'avait pas eu le choix d'envoyer la première personne armée à la rencontre du hin, soit l'homme de la ville qui avait missionné la toque rouge lui était tombé dessus, et lui avait tiré les vers du nez, amenant un de ses larbins ici pour en finir...

Bref le Fils du Clan ne savait qu'en penser.
Ses lames ressortirent de ses fourreaux alors qu'il s'approchait de quelques pas dans le couloir pour mieux voir les traits de l'arrivant.

-Qui es-tu humain? Qu'as tu fais de Dolorès? Ta réponse a tout intérêt à me plaire, je me suis échauffé sur l'envoyé de ton employeur, et il me tarde de passer aux choses sérieuses.

Lames en main, sur la défensive, le hin attendit de savoir qui était celui qui lui faisait face, histoire de voir si il pourrait en tirer des renseignements plus détaillés qu'avec le faucheur édenté.

Posture défensive, armes en main.