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> Exondation
  écrit le : Jeudi 10 Mai 2018 à 14h29 par Yvhann
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19 Tarsakh 1373 : -La Griffe des tempêtes

Dans le pan rocheux de la tours du père terreux.
fin de la journée
Temperature:
10*c
25*c
Vent: Nord 20 mph.
Précipitation: nul
Levé du jour: 5:09
nombre d'heures de la journée: 13h42
Selûne: Nouvelle lune.


La dense forêt laissait place à des pan de roche de plus en plus haute, laissant devant eux un paysage fabuleux d’une beauté exemplaire de la haute forêt, le orangé brûlé de la roche contrastait harmonieusement avec les verts foncé et tantôt clair des arbres qui avait laissé tomber l’ensemble de la neige qui les couvrait. Si plus au Sud la neige persistait, ici la fonte se faisait rapide et engendrait quelque crue ici et là ce qui n’aidait pas l’avancement du groupuscule. Kyu semblait depuis deux jours absent et lointain, il n’avait pratiquement pas parlé et toujours à la suite de Xale il élargissait le passage pour les suivants, naturellement Baelsul fermait la marche toujours les oreilles fine à surveiller les arrières. Dans la fin de la matinée le ciel s’obscurcie dangereusement et une intuition qui venait de la Chose à l’intérieur de l’archer lui fit avertir les autres au-devant de lui qu’il serait préférable de trouver refuge pour le reste de la journée. Ils trouvèrent un lieu parfait, une anfractuosité dans une paroi rocheuse leurs permettaient de s’abriter des intempéries et d’y passer la dernière nuit avant d’arriver à la tour du père terreux.

Des tours de garde furent instaurés et ce fut dans celui de Baelsul qu’il entendit au loin un cri strident et lointain. Les yeux de l’archer se fermèrent et il se laissait guider par le son entendu qui le fit voyager dans un monde de félicité jamais encore connue.

Ce fut au tour de Makxillim et quand il arrivait auprès du guetteur il le laissait là sans le réveiller et fit son tour de garde et malheureusement s’endormi laissant sans surveillance la troupe dans l’anfractuosité. La pluie tombait dru mais nul ne reçut une seul goutte de pluie, le lieux était sec et semblait sécuritaire.

Le rêve qui s’ensuivit fut des plus étranges depuis longtemps : Ils étaient tous réuni dans une enceinte ronde ou il semblait ne pas avoir de bord. Le cercle faisait dans les cent mètres et au centre se tenait une table basse fait de deux piliers d’Onyx cour recouvert d’un plateau d’Obsidienne. Sur le plateau mais sans y toucher, y était couché Baelsul. Ses cheveux semblait danser dans le vent ainsi que ses vêtements qui valsaient au gré des mouvements des arbustes qui l’entouraient, un chant lointain, probablement émit par des milliers de femmes, laissait entendre une comptine ancienne typiquement elfique que Xale reconnu pour l’avoir déjà entendu, où, il ne put le savoir mais il l’avait déjà entendu. Une lumière apparut au-dessus du corps flottant et de cette lumière, apparut un faucon splendide au coloris soyeux qui vint se déposer sur le ventre du Lunargentais. Chacun eut l’effroi quand soudain, sortant du ventre de l’archer, deux mains aussi noir que le jais et vaporeuses, venir s’emparer de l’oiseau de proie et l’ensevelir dans les entrailles de celui qui disparut dans un éclair violacé.

Le réveil se fit avec un sursaut pour l’ensemble des présents, la pluie avait cessé et le soleil éclairait de son levé, les cimes le plus hautes des arbres en contre-bas. Des tambours sourd se firent entendre et le rythme était barbare, Ina reconnu le rythme de la chasse et de la battu. Ensemble ils décidèrent de poursuivre le chemin tout en étant le plus discret possible et tranquillement le son des tambours se firent plus lointain pour ensuite totalement disparaitre vers la fin de la journée. Ils gravirent le sentier improvisé de Xale et à certain moment certain doutait que ce dernier emprunte le bon chemin. Pour le serviteur du dieu masqué il était évident que c’était le bon chemin car pourquoi les branches devant lui s’ouvrirait ainsi? Baelsul confirmait que la route était bonne, sa boussole intérieure était précise. Soudain un cri perçant retenti, un cri d’alerte et au même moment, tous, sans exceptions, reconnurent le lieu, c’était celui de leurs rêve de la rencontre avec Orn. Xale était devant la souche dans laquelle c’était caché Nathan, Ina reconnu le bosquet qu’elle c’était dissimulé, Makxillim reconnu l’arbre derrière il c’était fait discret, Baelsul sentit en lui un danger et un mouvement dans les airs retint son attention, c’était celui d’un faucon, celui-là même qu’il avait rêvé la nuit précédente. Kyu ne semblait pas avoir reconnu le lieu mais instinctivement, il levait les yeux vers la cime d’un arbre ou il n’y avait rien mais que dans le rêve était bel et bien celui où se tenait Orn.
Au même moment, le soleil se couchait derrière le pan de roche plus haut laissant l’ombre s’étendre dans la forêt escarpé, les tambours reprirent de nouveau et ils semblaient venir de partout, le rythme était plus prononcé puis un éclair d’un éclat soutenu apparut vers le Nord-Est, entre les branches denses des arbres une lumière lointaine apparaissait; surement la tours perché dans le flan de la paroi, ils étaient tout proche de la tour du père terreux mais y arriveraient-ils avant la nuit. Cette question ils se la posèrent tous, au même moment où ils entendirent un hurlement lointain effroyable; un loup venait d’abattre une proie.



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écrit le : Jeudi 10 Mai 2018 à 22h11 par Baelsul
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Les quelques jours que la compagnie nouvellement créée avait raffermit les liens entre ses membres, du moins c’était l’impression qu’en avait l’Archer Elfe. Se sentant en confiance, car ils avaient su se serrer les coudes à plusieurs reprise, Baelsul se détendait au contact de ses camarades. Il décida de profiter des moments passés sur les sentiers pour leur raconter ce qu’il avait expérimenté et ce qu’il continuait de ressentir au contact de la chose. Il commença, d’un ton posé et le regard lointain vers le sol :

« Ina, Kyu, Xale » Il marqua une pause puis reprit :

« Avez-vous remarqué, lors de notre rêve commun, comment mes flèches ont atteint leur cible droit au but et coup sur coup au même endroit ? Avez-vous remarqué que lorsque nous sommes entrés dans la cave de la deuxième chaumière, j’avais anticipé la suite ? Avez-vous remarqué que j’ai eu à plusieurs reprises des maux de têtes ou des absences ? Avez-vous remarqué que mes pupilles s’étaient obscurcies ?

Depuis quelque temps, je suis lié à une chose, une créature ombreuse… Je crois que c’est celle que nous avons aperçu juste après nous êtes rencontré et qui est responsable des ravages. Elle essaye de prendre possession de moi, elle m’influe et parfois m’aide. Mais j’ai pris conscience qu’il y avait un prix. Je me trouve un peu désemparé, même si j’arrive pour le moment à contrôler ou contenir ce lien. Je vous demande simplement de ne pas me juger et de m’aider. »

Laissant un long silence s’échapper, Baelsul continua en donnant les derniers détails sur la chose, sa localisation – prêt du père terreux – et son intuition concernant le chemin – la boussole interne.

En arrivant peu après sur le lieu du rêve, Baelsul n’en croyait pas ses yeux, peut-être le rêve n’en avait-il pas été un. Tous avaient ressenti et vécu la même chose, le lieu était identique, seuls manquaient à l’appel les monstres qu’il y avait croisés, et c’était fort heureux. Quand tout à coup, un faucon vint percer le ciel de son vol vif et gracieux. L’archer le reconnu immédiatement, il l’avait déjà entre-aperçu lors de rêves précédents. Le regard admiratif, l’elfe s’exclama : Naira ! Tel été le nom par lequel il se souvint avoir appelé le Faucon.

Qu’en était-il des tambours environnant ? Le demi-elfe avait d’abord pensé qu’il s’était agi du village orque, mais ils étaient maintenant en mouvement ! Quelque chose se trame, c’est sûr. Regardant ses compagnons, Baelsul s’exprima à voix basse :


« Je crois que nous devons faire vite pour arriver au père terreux, quelque chose est sur le point de ce passer, et nous ne devons pas en être spectateurs, voire absents. »


 
 
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écrit le : Jeudi 17 Mai 2018 à 21h39 par Ina
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Les tensions s’étaient calmées, bien que les dernières paroles du prêtre laissèrent Ina dans un doute certain. Un mot et elle ne serait plus. Et puis quoi encore ? Il en a d’autres des blagues comme ça ? Elle ne put s’empêcher de lui dire qu’être malade ne donne aucunement le droit de traiter les autres comme des chiens, bien qu’elle compatisse avec sa situation qui est certes délicate. Pourtant en tant que dirigeante d’une branche des gardiens, elle se devait après la tempête de ses émotions domptée garder un semblant de diplomatie avec lui. Ils étaient alliés et pour autant qu’elle ne le sache, il s’est jamais bon de se brouiller aves ses alliés. Ils en savent toujours trop et peuvent tellement nuire.

Arrondir les angles, elle n’était pas tellement douée pour cela. Mais une fois le mage soigné, ce fut tellement plus simple. Elle réussit même à ne pas renchérir sur la nuit qu’ils avaient passé. Arnaud était retourné à sa place, ou peu s’en fallait, cela devrait lui suffire pour le moment. Mais cette fois ci contrairement aux deux dernières personnes qui l’avaient traité de la sorte, Arnaud avait fait au moins un semblant d’amende honorable. Cette promesse qu’elle s’était faite de ne plus jamais se laisser marcher sur les pieds comme l’avait fait Katrina était tenue. Tout allait en s’arrangeant. Jusqu’à la mission nouvelle et l’oiseau des gardiens. Certes son aide était un gardien errant donc un homme de confiance bien que solitaire, mais un Lycan n’allait pas être évident à faire avaler au groupe. Ils ont souvent une très mauvaise réputation. Enfin, sans le savoir elle n’allait pas avoir à en parler avant un certain moment. Evidement elle leurs dit que la confrérie allait envoyer de l’aide, mais elle resta vague sur ladite aide.

Pendant leur séjour au fort, elle ne fit que peu de choses. Préparer son barda, lustrer un peu son armure et peut être changer de vêtements pour en prendre des un peu moins abimés. La suite promettait d’être sportive, il fallait donc qu’elle soit au mieux de sa forme et de son équipement. Beaucoup de méditation, et de reconnexion avec la forêt. Cet élément, sans s’en être rendu compte, la nature, lui avait terriblement manqué. Depuis qu’elle avait retrouve les quelques bribes les plus importantes de sa mémoire, elle sentait un vide que ce petit contacte avec sa créatrice pu remplir à nouveau. Elle savait de nouveau pourquoi elle allait se battre et affronter le danger.

Son matériel était prêt, tout était en règle. Le petit Nathan bien que dans un orphelinat ne manquera probablement de rien si ce n’est l’amour de ses parents. Peut être passerait elle le voir une fois cette aventure finie. Elle en profiterait pour aller explorer plus avant les tunnels de la silver wheel.
Le matin du départ, elle prit le temps de faire une dernière toilette et de se coiffer pour la dernière fois avant longtemps. Une fois ses prières terminées, elle prit sa masse de cheveux et les transforma en plusieurs tresses qu’elle attacha entre elles pour qu’elles ne la gêne pas. Petit déjeuner copieux, dernière vérification du barda et petit message de brindilles à l’attention d’Aldareth pour avertir du départ.

Et les revoila partit sur la route. Toujours pas de nouvelles des deux compagnons qu’ils avaient laissés dans la première maison lors de la tempête. Mais cela ne devait pas les empêcher de réussir.
Le chemin se fit à bon rythme jusqu’à la dernière nuit. Les tambours Orcs se faisaient entendre, mais pour l’instant, tout allait bien. S’ils pouvaient éviter un combat de plus, vue la destination, il ne fallait pas se priver. Les révélations de Baelsul prirent un peu la jeune femme au dépourvu. Elle n’était en rien capable de gérer une possession. Encore moins une qui semble aussi puissante. Cela expliquait un peu les quelques moments étonnants de Baelsul mais jamais la jeune humaine n’aurait pensé a une telle chose s’il n’avait pas annoncé la couleur.


-Baelsul, tu sais, on a tous plus ou moins nos démons intérieurs. Bon le tien semble aussi pouvoir se transformer en démon extérieur, ce qui ajoute un peu de piment dans la sauce. Ne t’inquiète pas. Si véritablement cette chose qui te consume se trouve avec le père terreux, alors nous sommes sur le bon chemin pour en apprendre plus et peut être trouver une solution. Je ne suis pas experte en exorcisme, loin de là, mais cela ne nous empêchera pas de chercher et de trouver une solution.

Les mots de réconforts n’étaient pas du tout le fort de la jeune femme. Assez pragmatique en générale, les sentiments, elle ne s’en embarrassait pas tellement ils la faisaient se sentir vulnérable.

Le retour sur les lieux de l’affrontement avec Orn fit remonter un petit gout de tache inachevé qui ne lui plaisait pas. Mais elle savait bien qu’ils n’en avaient pas fini avec cette masse de pierre démoniaque.

C’est plus le hurlement de loup qui lui mit le palpitant en marche. Elle qui attendait un Lycan, et qui n’en avait toujours pas fait part à ses compagnons, se demandais si ce n’était pas lui qui venait de s’offrir son diner.


¤Et bien espérons au moins qu’on ne le trouvera pas en plein repas…¤

-Je suis d’accord, pressons le pas, nous devons arriver à la tour aussi vite que possible. Une nuit de plus ici et en plus à découvert ne serait pas une bonne idée.

Ina glissa quelques mots à sa compagne et la fit s’envoler en reconnaissance pour observer les alentours. Elle lui précise tout de même de ne pas trop s’approcher de l’oiseau de Baelsul. Cette petite bête avait aussi une histoire qu’elle ne connaissait pas et ne semblait pas tellement naturelle à première vue.

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écrit le : Mardi 29 Mai 2018 à 00h49 par Xale
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Xale n'avait pas voulu laisser le petit Nathan a l'orphelinat. Son amour lui avait confié le poupon, et il ne voulait pas s'en séparer. Ses compagnons et sa tête l'avait convaincu de laisser aller le bébé. La route s'annonçais dangereuse et il ne voulais pas souffrir la mort d'un autre être cher par sa faute. Après lui avoir chanter une dernière fois la comptine elfique, il pria le Fenmarel Mestarine a travers son amour de veiller sur lui. Un jour, l'ex-esclave reviendrais le chercher et lui montrer la voie du loup solitaire.

Au fort, il pria Syrynya à l'aube et son dieu au crépuscule. Il pris un peu de pain et d'eau, mais pas avant s'être assuré que le tout était comestible. Il ne faisait toujours pas confiance au prêtre de Tyr et de sa compagnie. Il ne se reposa que le nécessaire et garda un œil ouvert et la main sur une arme, prêt a se défendre en cas de besoin, mais surtout par habitude.

Alors que Xale ouvrait la marche, et que le dieu loup le guidais, il en profitas pour ramasser les neufs essences de bois qu'il avait vu lors de sa rencontre avec le masque. Une fois toutes les essences de bois recueillis, il ferais deux amulettes en forme de cercle. Une qu'il garderais pour lui, et l'autre pour le jeune Nathan. Jamais il n'aurait cru pouvoir s'attacher a un autre être, surtout un enfant. Peut-être se voyait-il en lui. Un jeune sans famille et seul, enfin Nathan n'était pas vraiment seul et il ne vivras pas ce que Xale avait connu.


«Enfin j'espère!» se dit-il intérieurement.

Il se sentait en communion avec la nature et sentais son dieu sur chaque branche d'arbre, sur chaque feuille qui le frôlait et sur l'herbe qu'il foulait par moments. Il ne le sentais pas que spirituellement, mais parvenais a sentir son parfum boisé et musqué qui était mélanger a celui de Syrynya.

-(elfique) Mon amour, veille sur nous et montre moi la voie du loup.
Se murmurât-il.

Xale avait écouter Baelsul attentivement, et savait que le demi n'était pas maléfique et qu'il n'avait pas choisi d'avoir la créature en lui. Ces mots vinrent confirmer la crainte qu'il avait eu la nuit précédente en rêve.

-(elfique) Si tu le désires je peut demander au grand loup solitaire de t'aider. Je ne sais pas si je suis assez fort pour l'exorciser, mais nous pourrions peut-être avoir plus d'informations sur lui. Je pourrais tenter au crépuscule alors que nous nous arrêterons pour la nuit.

C'est alors qu'il arrivas devant la souche ou était caché Nathan que Xale eu un mauvais pressentiment. Il savait ce qui c'était passé, ou plutôt ce qui allait ce passé. Tout cela était encore confus dans l'esprit du bâtard. Il se souvenait d'Orn, et ne voulait se faire prendre a nouveau. Son pressentiment ce fit plus fort alors qu'il entendit les tambours mêlés au hurlement d'un loup. Il avait l'impression que c'était un hurlement plus grand que ceux qu'il avait entendu quand il était encore chez les chiens galeux des Duergars.

-Balesul avoir raison, nous pas doit être ici quand tout arriver.

S’exclamât-il a sa troupe. Il mit un genou a terre, pris dans sa main les essences qu'il avait réussi a récolter, et fit une prière a Fenmarel afin qu'il le guide dans les prochains moments a venir.

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[Elfique] (Par Syrynya, la vengeance seras douce)
 
 
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écrit le : Mardi 29 Mai 2018 à 21h10 par Yvhann
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Ce fut Ina la plus prompte à répondre à Baelsul suite à la déclaration de ce dernier. Kyu avait cessé son avancée et en avait averti Xale puis sur un ton grave il ajoutait à la suite de la druidesse…

-Premièrement, merci de ta franchise Baelsul, j’avais remarqué un changement en toi, mais ne pouvais en être certain, ne t’en fait pas, si le démon te surpasse je le remettrai à sa place.-

Rien de bon bien sûr pour l’archer, il avait vu la puissance du demi-orque et si Bealsul devait passer entre ses mains il pouvait être certain qu’il y aurait des os de brisés. Le moment ne durait pas puis la marche avait repris de plus belle jusqu’au moment de se retrouver sur le même lieu du rêve avec Orn. Personne ne le vit, même pas le compagnon d’Ina qui pourtant passait très près de lui en prenant son envol pour aller inspecter les environs proches.

Orn regardait l’oiseau prendre son envol et se retint d’un si délicieux repas offert aussi gentiment, mais il ne devait pas se faire voir ni même se faire repérer, la mission était trop importante pour qu’il puisse tout faire échouer, il devait patienter pour se nourrir et continuer d’observer et de suivre le groupuscule que Yar lui avait demandé de suivre puis d’aider si besoin venait. Il y avait aussi la mission de Furcas, mais celle-ci était bien sûr, toute différente, il fallait simplement attendre de ne plus avoir l’emprise de Yar pour l’exécuter et ainsi recevoir toute la grâce de son supérieur hiérarchique.

Leth volait en hauteur en s’éloignant vers le Sud-Ouest, contrairement à ce qu’Ina aurait pu croire, car les lumières de la tour du père terreux étaient visibles et celles-ci se trouvaient vers le Nord-Est. À peine le soleil venait-il de tomber derrière les dernières cimes les plus hautes qu’un autre hurlement se fit entendre et qu’une volée d’oiseaux prirent d’assaut le ciel obscurci de la nouvelle lune. Les oreilles les plus fines entendirent des craquements lointains, c’était soit des branchages ou bien des os qui rompaient sous une force terrible. Le rythme des tambours reprit de plus belle effaçant toute possibilité d’entendre plus précisément ce qui se tramait dans les hautes parois forestières de la haute forêt. Leur marche accélérée donnait lieu d’un débouché. Xale qui avait ouvert le chemin venait de tomber sur un mince sentier parsemé de roche qui serpentait jusqu’à une tour qui semblait vouloir s’effondrer en bas de la paroi. Il était presque impensable qu’elle puisse tenir ainsi et ce qui saisirent le plus le groupuscule, se fut la vue imprenable qu’ils avaient tous sur l’horizon qui de son ton de nouvelle lune laissait voir au loin, les lumières des lanternes de Fort Olostin, tel qu’ils avaient vu dans l’un des rêves. Sur le reste du sentier il n’y avait plus d’arbustes ou d’arbres, il restait presque une lieu à parcourir sur un très étroit sentier sculpté à même la paroi et Xale vit, à quelque endroit qu’il manquait de sentier, il devait s’avoir effondré avec les intempéries. Ce n’était pas insurmontable, mais il faudrait redoubler d’efforts, mais surtout d’adresse pour pouvoir atteindre ce qui semblait à une minuscule porte en arche.

Au sommet de la tour, il devait y avoir des carreaux vitrés, car des éclairs lumineux se faisaient voir régulièrement, la teinte violacée qui en émanait rappelait à Makxillim la nature de celles-ci. Le Lunargentait sentait en lui un appel grandissant, il ressentait que la Chose était emprisonnée et cherchait désespérément à se libérer et que venait vers elle une aide possible à sa libération.

Dans son for intérieur, l’évadé entendit une voix doucereuse qu’il reconnut sans peine, Syrynya lui susurrait un avertissement bien clair… Était-ce sa prière, sa détection? -Mon doux sauveur, prend bien garde à la Chose, j’ai réussi à la maintenir prisonnière grâce aux mêmes menottes que tu m’as enlevées, ne la regarde surtout pas dans les yeux, elle peut prendre plusieurs formes et avilir ton âme en très peu de temps, averti tes compagnons et tient toi derrière l’archer, si nécessaire, il faudra l’éliminer, avant qu’il succombe au pouvoir de la Chose. Soit prudent mon sauveur, écoute tes instincts : Je t’aime.-

Ina entendit le passage de son volatile qui télépathiquement, lui fit savoir que des gardiens sylvestres n’étaient pas très loin, mais étaient en plein combat avec des orques, une image floue lui fit voir le druide le Lycan et l’homme lion qui combattait.

Le demi-orque sortie de son escarcelle une fine corde de soie qui s’empressait de s’attacher à la taille en laissant une longueur vers Xale devant lui et le reste vers les suivants derrière lui, il passait la corde à Makxillim qui ensuite la passait à Ina puis qu’elle donnait à Baelsul. Restait maintenant à chacun de s’attacher eux aussi au meilleur de leurs capacités. Le passage ne serait pas aisé à franchir dû à l’étroitesse de ce dernier, mais ainsi attaché les uns aux autres, ils avaient quelques chances de plus d’en sortir vivant. Ils ne pouvaient savoir à qu’elle hauteur ils étaient, mais chose certaine c’est qu’ils n’y voyaient pas le sol qui se perdait dans la noirceur de l’instant. Les quelques roches qui tombèrent ne laissaient aucun son les atteindre.

Venait maintenant le temps de passer, Xale avec une adresse presque parfaite, réussi sans problème à passer la première étape sur deux suivit de kyu qui se retrouvèrent maintenant séparés du reste du groupe. Makxillim se collait tant bien que mal à la paroi pour passer, mais le sol instable lui fit perdre l’équilibre et allait tomber dans le vide lorsque Kyu lui mit la main gauche sur le torse et l’aidait à passer de justesse. Ina n’eut pas cette chance, lors de son passage son équilibre lui fit défaut et Kyu n’étant pas à ces côtés ne put l’aider sur l’instant. La chute évidente sonnait le drame nouveau, la druidesse senti son souffle couper dans le premier mètre, puis le demi-orque de son côté prit le bout de corde de Makxillim et retint la corde puis Baelsul naturellement fit de même, mais le nœud de la L’y Aegisir n’avait pas été correctement exécuté. Tous eurent le souffle coupé quand soudain, arrivé au bout de la corde, celle-ci retint le poids, Baelsul eut une certaine misère à garder son équilibre mais réussi avec difficulté à retenir le poids.



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écrit le : Dimanche 03 Juin 2018 à 20h07 par Baelsul
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Les mots d’Ina bien que direct avait été totalement sincère. Au-delà de ce qu’elle avait dit c’est d’abord et avant tout l’attitude de ses compagnons vis-à-vis de la confidence, en douceur et en empathie, qui avait touché l’archer. Il s’était attendu à une réaction qui aurait pu être violente. Au contraire, tous lui proposaient de l’aide et cette bienveillance lui mit du baume au cœur.

- Merci à tous les trois pour votre écoute attentive et pour votre aide. Je crois et j’espère que nous en saurons rapidement plus…

Se tournant vers Xale, il accueilli avec joie la proposition de prière Fenmarel Mestarine, proposant d’y joindre un chant pour Corellon Larethian, le père et créateur des elfes. Corellon, avait toujours été un guide pour Baelsul et il continuait de l’être. Les deux demis joignirent alors leurs voix et leurs pensées dans une oraison à l’unisson.

La tradition de chant que lui avait transmise sa famille avait pu trouver une traduction précise dans ses prières envers sa divinité. Et plus récemment l’Acher avait aussi découvert que ses mélodies lui permettait aussi de se connecter à la toile et d’y modeler la magie !

Baelsul repensa alors à sa famille, qui, il y a plusieurs générations habitait la grande forêt. En plus de s’être très fortement liée aux cercles druidiques de sa région, celle-ci était passé maître dans l’art de la magie profane. Cette tradition s’était malheureusement perdue au sein de la branche lunargentaise. Ce retour dans la Haute-Forêt coïncidait avec ces nouveaux contacts (druidique et profane), était-ce une résurgence des traditions passées ? En tout cas Baelsul voulait le croire et n’en sortit que raffermit dans sa décision de ne pas se laisser emporter par la chose démoniaque.

Les obstacles étaient nombreux sur la route jusqu’au père terreux. Le sentier s’était amincit, et la prévenance de Kyu avait amené le groupe à s’attacher pour faire bloc dans l’adversité. Malgré tout, les dangers étaient certains et après de Makx faillit tomber c’est Ina qui perdit l’équilibre. Les réflexes de Baelsul et de Kyu ayant permis in extremis de rattraper la druidesse expérimentée, il restait désormais à la remonter sur le sentier et à reprendre la route en redoublant de prudence.


- Je propose Kyu, que tu te places entre Ina et Makx, au vu de tes réflexes et de l’agilité de Xale, il serait bien que nous équilibrions notre chaîne.

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écrit le : Lundi 25 Juin 2018 à 19h25 par Ina
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Quelle tête en l’air. Tiraillée antre l’envie d’aller aider ses compagnons de la confrérie et d’avancer le plus vite possible pour trouver le père terreux, elle laissa son imagination la distraire et rata une marche.
Le souffle court Ina pendait au bout de sa corde, incapable de regarder en bas pour estimer le reste de sa chute si jamais elle devait arriver. Pestant a moitié dans son esprit et a haute voix, elle commença par s’agripper aussi fermement que possible à la corde, puis tenta de prendre une position plus convenable pour remonter. Pieds face au mur qu’elle devait maintenant remonter.

Pourtant dans son esprit, elle avait toujours en tête le combat de ses compagnons contre des orcs. Une plus jeune version d’elle-même n’aurait surement pas laissé passer une occasion d’aller faire couler un peut de sang vert. Mais cette fois ci la donne était différente. Elle était investie d’un nouvel objectif qui surpassait même sa très chère confrérie.

¤Il vont se faire massacrer si on n’y va pas. A deux contre une tribu, ça va être un bain de sang et au temps pour l’aide de la confrérie !¤

La jeune femme était dans un tel dilemme qu’elle n’avait pas encore essayé de remonter d’elle-même quand elle sentit la corde la tirer vers le haut.

-Cessez de tirer ! Vous allez fatiguer et pour être honnête, je n’ai pas tant envie de remonter. J’ai des compagnons qui sont en combat avec les orcs que nous avons entendu plutôt. C’est en plus l’aide que ma confrérie nous avait envoyé qui combat. Je ne peu les laisser comme ça.

Sifflant entre ses dents, elle appela sa compagne pour lui donner une mission. En vol stationnaire a quelques centimètres de sa tête elle put lui donner ses instructions.



-Continuez sans moi, je trouverais votre campement une fois cette rixe terminée. Je ne vous abandonne pas !

Ina Lâcha alors la corde qu’elle tenait, croisant les doigts qu’elle pourrait se transformer comme son instinct lui dictait. Elle défit sa broche de loup argenté et la mit sous son pied contre la paroi. De son autre main elle tenait fermement son Alasea pour ne pas le perdre évidement.

¤ Allez fillette, il est temps d’essayer ça de nouveau ! ¤

Ina pris une grande inspiration et s’imagina devenir un aigle, un peu moins gros que le précédent. Il ne faudrait pas qu’elle se fasse pousser des ailes pour finir bloquée par la corde. Comme elle avait pu observer la dernière fois que ses vêtements allaient se fondre en elle, elle s’imaginait pouvoir englober aussi son équipement. A l’exception de sa broche qui pourrait lui servir de preuve une fois devant ses compagnons. Il fallait qu’elle serre ses pates pour la garder avec elle une fois transformée. Le tout sous la menace de tomber.

¤Pff facile !¤ pensa-t-elle ironiquement.



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écrit le : Mardi 26 Juin 2018 à 19h26 par Yvhann
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Une brèche s'est ouverte dans l'architecture des temps. L’explosion monstrueuse des chants incompréhensible, qui concentraient dans leur sonorité cosmique toute l’effervescence primitive, fondamentale, de l’espace-temps qui couve derrière les sphères de matière amoncelées, et jaillit toutefois en réverbérations rythmiques qui pénètrent atténuées tous les niveaux d’être et confèrent partout dans les mondes une terrible signification à certaines époques redoutées.
Mais tout cela disparut en un instant…
(Parcelle de vérité de Karl Janson, aumônier de l’héritier d’Iilphemon dernier des seigneurs Imaskari. -634CV.)

Imagination, inspiration, intuition, sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation. La pensée, le sentiment et la volonté doivent se libérer totalement du corps physique. Le monde de l’espace abstrait absolu est à vos portes. (Samaël A.W.)

L’ENS SEMINIS, cette eau de vie qui coule dans ce monde perdu et oublié, chercher la parmi la première race-racine. (Yar)

Balançant au bout de la corde, la druidesse prit une décision qui ne tenait pas de la sagesse mais plutôt de l’entraide et de ses valeurs de confrérie sylvestre. Ses pensées se bousculèrent légèrement puis elle fit le grand saut. Avant celui-ci elle se souvenait que la broche, même transformée dégageait pour les autres gardiens une certaine aura reconnaissable, donc elle n’avait pas besoin de l’enlever. Lorsqu’elle défit le nœud Kyu faillit arrêter de respirer il lançait une missive à l’égard d’Ina mais soudain, aux bras de l’archer et du demi-orque, la pesanteur disparut ainsi que le corps de la L’y Aegisir qui dans l’ombre fut absorbé. La gardienne ne senti pas sa descente mais lorsqu’elle prit conscience il ne lui restait que très peu d’espace avant de toucher la cime des premiers grands épineux qui trônait dans cette régions. En ouvrant largement les ailes son vol prit la splendeur de l’aigle pour ensuite prendre de l’altitude et survoler le périmètre.

Le Lunargentait qui avait réussi à retenir le poids de la druidesse et suite aux recommandations à Kyu put lui aussi passer l’obstacle sans problème et se retrouver avec le restant de la troupe. Ils avancèrent prudemment sans encombrent le restant du parcours puis arrivèrent à la tour.

Ils étaient tous là devant cette porte en arche et il semblait que personne ne voulut réellement l’ouvrir. Était-ce là le résultat d’une sagesse ancienne, d’une peur inimaginable ou simplement un surplus de courtoisie qui les laissait là, pantois, écoutant les verbes insensés qui se psalmodiaient impunément dans cette maudite tour qui attendait le moment propice pour s’effondrer. À leurs pieds, l’abime insondable noircissait au fur et à mesure que l’attente s’éternisait. L’odeur diabolique qui s’échappait des vitraux graisseux augmentait, et ne laissait aucun doute avec un contact imminent avec la Chose dont les émanations avaient été le fléau de cette contrée les journées précédentes et ailleurs, pendant des siècles ininterrompus.

Makxillim se demandais à quoi cela pourrait ressembler, de quelle forme et quelle substance ce serait, et quelle grandeur cela avait atteint après s'être si longtemps nourri de tant de vies. Baelsul savait et les frissons moites qui le couvrait lui interdisait de se jeter en bas de cette falaise sur l’instant, pourtant, c’était bien ce qu’il avait en tête depuis peu. Les tournis dont il était victime n’avaient rien à voir avec sa raison mais plutôt avec la folie qui s’éprenait tranquillement de lui.

Xale qui scrutait attentivement les moindres détails de cette porte qui semblait être vivante ne sut s’il devait se servir d’outil ou d’une arme pour tenter de crocheter la serrure. Cette porte impossible, suait d’un liquide pestilentiel qui n’autorisait pas la prudence à faillir. L’ex prisonnier sentait sur lui un regard sombre et s’attendait à tout moment de voir apparaitre une langue emplit d’apostèmes purulents lui lécher l’âme pour l’emprisonner dans un abysse froid et noyé dans l’empyème des lieux. Sa main gauche qui avait instinctivement entouré la poigne de l’un de ses kukris se fit enlacée des doigts fin et doux de Syrynya puis accompagné d’un encens salvateur, la voix pellucide lui susurrait une prudence accrut. L’encens aux arômes célestes qui émanaient des caresses divines, lui ordonnèrent de se saisir d’un outil bien particulier et d’attendre le moment propice pour lui faire faire une acrobatie judicieuse au même moment que son amoureuse interviendrait; le tremblement avait cessé et sa concentration était à son paroxysme.

Kyu était à regarder la possibilité d’escalader les murs de pierres de la tour mais sa sagesse lui interdisait toute tentative, son rôle était de sécuriser le groupuscule. Il pestait sur le fait d’avoir perdu Ina, il aurait sa perte sur la conscience si jamais elle ne revenait pas.

Le volatile de l’archer survolait la tour puis de quelques mouvements adroits de sa queue se retrouvait en face des carreaux ouverts de la grande salle où était tenu prisonnière la Chose. Devant elle, se tenait recourbé et gesticulant, un vieillard rondouillard qui semblait possédé. Le feu derrière lui dansait de mouvements anormaux et semblait vouloir s’enrouler autour du profanateur habillé d’une toge de lin noir. Baelsul n’eut pas l’image que son volatile entrevoyait, mais reçut un message aussi clair. Pour le possédé, il semblait bien que le père terreux fût possiblement en mauvaise situation, il semblait se faire posséder par la Chose et si cela se résultait ils devraient dire adieux aux informations qu’ils tentaient d’avoir.

Xale une fois encore, ressentit en lui le moment propice, il fit pénétrer l’outil adéquat dans ce qui semblait une serrure puis au même moment, un effluve diaphane florale s’enlaçait autour
de son bras jusqu’aux doigts pour pénétrer dans la serrure. Un cliquetis sonore vint confirmer que les pièges, la serrure et l’entrée étaient libres et qu’ils pouvaient pénétrer sans danger premier. Étrangement la porte prit une tout autre allure, elle semblait faite d’un bois de chêne rouge normal et le talentueux crocheteur en conclut qu’il devait y avoir, auparavant, une illusion sur celle-ci.

La porte s’ouvrit d’elle-même laissant les multiples torches qui étaient accrochées au 2 mètres de chaque côté du corridor de 6 mètres, s’allumer les unes après les autres; elles menaient à un escalier qui montait en colimaçon vers le côté droit et celui-ci semblait éclairé de la même manière. L'archer constatait que le vent ne s’engouffrait pas dans la tour, ce qui aurait dû normalement se produire étant donné que les carreaux de la grande salle étaient ouverts. Une odeur particulière vint aux narines de Makxillim qu’il reconnut de suite comme des condiments de nature alchimique, magique avec des touches florales d’herboristerie appuyée d’une forte odeur d’ozone. L’électricité statique présente leur fit dresser les poils ainsi que leurs cheveux. Il était évident qu’un puissant rituel se produisait à l’instant.

Dans la grande salle, Calcifer de sa cheminé, dû sans attendre, recouvrir son maître d’une armure protectrice magique, la Chose, enchainée pourtant, démontrait une habilité magique hors du commun, son pouvoir dépassait de beaucoup trop, ceux de son maître. Soudain un halo d’une clarté d’or survint de nulle part entourant de toute part l’ombre ténébreuse qui voulait s’évader calmant d’un battement de cils la tempête magique qui c’était déclenché lors de la conjuration. Un cri d’une effroyable puissance fit valser quelques carreaux. C’est à ce cri d’horreur que les persiennes des bâtisses de Fort Olostin se fermèrent presque en même temps. Un silence sépulcral s’abattait dans la région, même le vent cessait. Pour le groupuscule qui se demandait s’ils avançaient dans le corridor, le cri fut d’une douleur incroyable, les tétanisant sur place un certain moment qui leur parut arrêté. Tous purent constater que les flammes des torches du corridor avaient cessé leurs dansent pour ensuite recommencer, mais différemment, beaucoup plus lentement, d’une façon lente, anormale, non commune, irréelle presque figé dans le temps.

Il venait d’y avoir un évènement puissant, sans nul doute, ils avaient été témoin d’un changement dans l’ordre des choses, restait maintenant à savoir de quelle ampleur. Le silence perdurait, étaient-ils tout sourd dû au cri?

À genou encore devant l’entrée, Xale constatait que certaines dalles du plancher semblaient amovibles. Trois en tout et directement au centre du corridor; vraisemblablement, elles devaient assurément déclencher des pièges. L’archer ne se sentit pas très bien et en même temps il sentit une forme de libération, le tournis lui prit puis en s’appuyant contre la paroi il reprit doucement son état habituel, c’est alors qu’il entrevit des formes vaporeuses blanchâtres valser ici et là, pour le Lunargentint les fantômes étaient pour lui des histoires de folklore de bas étage, mais là il ne pouvait pas nier les voir. Un d’eux s’approchait même de lui semblant vouloir faire la gueusaille tendant sa main squelettique gauche en guise de mendier.

Sans demander, son compagnon volatile vint se poser sur les épaules de son maîtres, il était évident qu’ils ressentaient quelque chose d’anormal.

Une fois que Leth vit son maitre prendre son envol, il prit les devants lui montrant le chemin qui était à vol d’oiseau, moins loin que la Ly’Aegisir aurait pu croire. D’en haut ils étaient repérable facilement car aux beaux milieux d’une très petite clairière. Il y avait assurément l’homme loup, l’homme lion et le vieux druide un peu fou avec son loup qui était entouré de 4 orques en combats. Gisait au sol 5 autres orques qui trois d’entre eux avait été strictement décapité. Ina senti l’attraction des gardiens et la symbiose qui s’emparait d’elle, une fougue hors du commun qu’elle n’avait pas régulièrement connu et qui était le propre aux gardiens sylvestres. Elle aperçut que le lycan lui jetait un regard avant de feinter une attaque ainsi que le druide qui en même temps qu’il relâchait une puissance naturel, laissait son regard se poser sur les deux volatiles qu’il aperçut. Suite à l’aide naturel du druide un loup sanguinaire se matérialisait pour sauter à la gorge de l’un des 4 orques encore debout puis juste au moment de l’attaque de ce dernier un cri effroyable vint percer les montagnes, celui-ci, fit de même cesser les combats qui se déroulaient entre les gardiens sylvestres et les orques, mis à part le loup sanguinaire qui finit le travail commencé. Les trois orques présents prirent de suite la fuite et ce, séparément. Le druide fou ordonnait d’attaquer l’un d’eux et le sanguinaire disparut lui aussi dans l’épaisse forêt nordique.



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écrit le : Mercredi 11 Juillet 2018 à 09h34 par Ina
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Ina regardait ce spectacle avec un sentiment de satisfaction certain. Les gardiens étaient plus nombreux qu’elle l’espérait et avaient réussi à s’occuper des verts sans trop de problèmes. Ce dernier cri pourtant qui avait fait fuir un peu tout le monde n’était pas tellement rassurant. Encore une fois elle pu se rappeler qu’elle jouait contre le temps et contre d’autres équipes.

Ina descendit assez rapidement pour se poser à quelques mètres de ses compagnons de guilde.


-Alae Mes frères. Je suis contente de vous voir en bonne forme, j’avais peur que cette troupe n’ait raison de vous, du coup je suis venu aider. Un peu en retard apparemment. J’aimerais énormément rattraper cette année que j’ai perdu avec vous pourtant, le groupe auquel j’appartiens continue d’avancer vers la tour du père terreux et cet énergumène ne semble pas des plus amicale, je ne peu pas rester longtemps. Vue notre groupe et une des créatures qui nous surveille, nous aurions bien besoin de soutien de votre part.

Elle se tourna vers le Lycan :

-J’ai cru comprendre dans la dernière missive des gardiens que vous êtes venu pour nous aider ? Je vous aurais bien salué comme il conviens mais si je pouvais garder cette forme pour après revenir rapidement près de la tour qui nous intéresse, cela serait plus pratique. Le chemin qui y mène est assez difficile.

-Quant à vous deux, messieurs, vous êtes évidement les bienvenus dans cette aventure, entre personnes de la confrérie, on ne peu que devenir meilleurs, mais peut être avez-vous d’autres plan en tête ? Quoi qu’il en soit, je suis prête à décoller pour vous guider vers la tour. Sois-vous vous changez en oiseau et cela sera plus rapide, soit nous passerons par la terre.




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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Vendredi 13 Juillet 2018 à 20h29 par Yvhann
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Lorsqu’Ina arrivait avec Leth auprès des autres membres de la confrérie des gardiens sylvestre elle senti un grand soulagement et en même temps une bien drôle d’impression lorsque le cri survint. Sur le coup elle ne put expliquer l’étrange sensation mais lorsqu’elle se mit à parler, tous eurent la conviction qu’une chose n’allait pas, du moins n’était pas normal.
La voix de l’aigle était compréhensible pour les autres gardiens mais un écho c’était installé et l’image des deux volatiles semblaient flou, presque immatériel, autant pour eux que pour la L’Y Aegisir. La druidesse passait son message qui semblait être bien comprit puis c’est le lycan qui approchait. Sous forme bipède à moitié loup à demi-elfe sauvage d’une carrure impressionnante qui elle était recouverte de tatous sur l’ensemble de son corps, il avait sur chaque avants bras des bois de cervidé en guise de griffes qui dépassaient ses larges mains. À voir les chair qui y pendaient ils devaient être plus coupante qu’ils paraissaient Nul doute qui ne c’était pas lavé depuis des lustres, l’odeur qu’il dégageait était celle du sang séché, de poils humides, d’une transpiration aux muscs animal, l’ensemble avec des touches âcres qui ne valait pas savoir d’où cela pouvait venir. Comme seul vêtements, un restant de kilt souillé retenu par une large ceinture à escarcelle. S’approchant, la druidesse reconnu le symbole qui était gravé sur la porte de la petite famille aux milieux de son torse musculeux; un pentagramme entouré d’un cercle et surmonté d’une lune montante, d’une pleine lune qui en son centre pendait la tête du loup, médaillon de la fraternité sylvestre retenu par une cordelette tressé puis d’une lune descendante, vraisemblablement, il connaissait le coven de la silver weel. Il s’éclaircit la voix puis en langage secret des druides il lui murmurait un message.

-Alae sœur gardienne, Ina je suppose, je me nomme Maïkan membre de la silver weel, frère des gardiens sylvestre et émissaire de l’enclave d’émeraude. Je ne sais pas pourquoi tu apparais si flou et que ta voix est empreinte d’écho mais voilà un message de la confrérie. Oui je devais venir vous aidez et sur la route j’ai croisé des draerows puis ensuite trouvé presque mort Malaric dans la chaumière de Martha et vous, vous aviez disparut même après avoir passé dans le tunnel a votre recherche. Après un message aux hautes instances de Thuldaë, ils nous ont demandé d’en savoir plus sur l’apparition des Daerows qui semble bien être passé par un portail défectueux, l’endroit sera surveillé de près par les gardiens. Nous sommes présentement sur les traces d’un noiraud qui porte sur lui un artefact puissant, je le flair de loin, il est avec une petite horde d’orque local qui semble avoir mis à sa main mais ils s’amenuisent tranquillement comme tu peux le constaté. Il doit chercher surement un passage pour retourner chez lui car le reste de ses congénères ne sont plus de ce monde et le portail est fermé.

Dit-il d’un air presque malsain puis il continuait…

-Je ne sais pas si les daerows étaient sur vos traces mais quoiqu’il en soit nous ne pourrons pas vous suivre, à moins bien sûr que l’urgence le demande. Malaric m’a expliqué qu’il y avait eu une attaque daerow chez Martha et d’une Chose maléfique, nous pensons que cette chose puisse avoir un lien avec les daerows alors il nous faut l’intercepter avant qu’il ne disparaisse, il détient des informations fort importante et il doit payer pour la mort de Martha et de son compagnons. Si vous pouvez vous passez de nous il en serait préférable, moi, j’ai reçu un ordre clair mais si vous voulez je peux vous laisser l’homme lion, il n’appartient pas aux gardiens, n’est ni membre de la silver weel mais semble vouloir s’impliquer. À toi de voir L’Y Aegisir.
Il levait les yeux vers l’arrière de la druidesse pensant avoir perçu quelque chose puis revint à elle attendant qu’elle l’informe à son tour. Ina avait perçu la voix de Maïkan comme lointaine et toujours avec cette écho étrange, même l’image du lycan lui paraissait flou. Étaient-ils chacun sur un plan différent? ? Question qui vint en tête de l’aventurière puis elle comprit en même temps qu’elle et Leth et ainsi que son groupe de départ devait avoir été pris dans un vortex temporel, elle se souvint présentement de la même sensation qu’elle avait vécu lorsqu’elle avait passé à la cité interdite, en fait, c’était un souvenir de l’un des rêves qu’elle avait fait. Était-ce bien réel tout ceci, et une réponse silencieuse lui confirmait le tout intérieurement; oui, c’était bien réel, elle était dans un autre temps mais capable de discuter avec des êtres dans un autre temps. Machinalement elle se souvint du médaillon qu’ils avaient tous reçu. Un quelque chose lui confirmait qu’il ne devait pas être hors de ceci. Elle était aussi persuadé que Maïkan disait vrai.


Lancers...



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