A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

Comme il l'avait espéré, ses voisins de cortège semblaient généreux au niveau des renseignements, aussi contiua-t-il à s'avancer à la suite des gardes au beau milieu de ses interlocuteurs. Seulement la réponse qui lui fût apportée lui fit un réel choc, le nom de Fassin, c'était celui mentionné par Talice, toute une foule d'idées folles revinrent à la charge dans son esprit exactement comme lorsqu'il avait cru reconnaître Melkinvvar gisant au sol.
Il fut un peu rassuré en entendant d'autres noms se superposer à celui du marchand qu'ils devaient rencontrer, mais l'angoisse première restait bien en place et il devait s'équiper de certitudes sur l'identitée de la victime.

Pour cela il devait avoir une version plus officielle de la situation, et tant qu'à aller voir les gardes pour leur parler de ce sujet qui le tracassait, il pourrait toujours chercher à obtenir d'eux ce qu'il cherchait à savoir.
Remerciant ses voisins pour leurs renseignements, aussi variés qu'inutiles à cause de leurs dissemblances, il s'approcha du mieux qu'il put d'un bâtiment de pierre où venaient de s'engager les gardes et leur prisonnier.
C'est avec bien du mal qu'il parvint au premier rang de la cohorte d'observateurs, rejoignant ainsi l'entrée de la caserne. Seulement le temps de se frayer un chemin, les gardes s'étaient enfoncés plus loin dans leur bâtiment, et l'Aasimar dut s'arreter de les suivre.

Au moins maintenant il savait où trouver ceux avec qui il voulait s'entretenir.
Il attendit donc de voir un garde disponible avec qui il pourrait engager une conversation, quitte à devoir attendre le retour de ceux qui avaient emmené l'assassin.

A la première opportunité, il se dirigea vers un garde qui pourrait le renseigner, un sourire amical et un air bienveillant dessiné sur son visage.
-Bonsoir, je suis de passage en ville et j'aurais besoin de m'entretenir avec une personne ayant autorité en ces lieux, pourriez vous m'indiquer à qui je peux m'adresser?

- Olot dos! (Que l’obscurité vous saisissent) Bande de surfards!

Le roublard alla tester la solidité des barreaux du petit fenestron en tirant dessus. Si le cachot était miteux et en mauvais état, il n’était pas de même pour les barreaux qui semblaient solidement ancrés dans les murs épais. L’humidité et l’odeur de moisis était omniprésente et agressait les narines délicates du Ssri-Tel. Dans la cité de Mezoberranzan, seul quelques ruelles du bazar, que l’on pourrait comparer à la basse ville des cités humaine, avait cette odeur.
Quevven, monta son foulard sur son nez et entreprit de se fouiller afin de voir si les gardes avaient oubliés quelques chose. C’est sous son ceinturon qu’il délogea la petite bourse de composantes qu’il ouvra et inspecta son contenu.

¤ C’est déjà ça! J’aurais préféré une dague, mais bon… A par leur jeter à travers la face je ne vois pas bien encore à quoi ça va me servir? Et cette maudite drow qui n’a rien fait, ni chercher à communiquer! Tu vas voir si je remets la main sur toi, ma belle! ¤

Continuant de maronner dans son foulard, Quev retourna près du fenestron espérant repérer le groupe d’individu qui dénotait a milieux de la populace. Rien, personne n’était en vue.
Décidant de tenter un coup de bluff, qu’il espérait réussir ce coup ci, le Ssri-Tel prit dans sa bourse in petit morceau de charbon de bois. Cherchant la partie la plus sombre de la pièce, il s’y dirigea et s’y accroupi. Le roublard avait l’intension de lancer son sort sur lui afin de se camoufler au mieux et ainsi surprendre les gardes. Restais plus qu’à espérer que son bluff soit plus concluant que le premier.

Dans sa langue ancestrale les mots du sort sortirent de sa bouche et se mêlèrent à des gestes complexes dans une parfaite coordination ayant pour résultat de former une petite boule noire dans le creux de sa main. Une fois l’énergie contenue, il la lança en l’air. Une fois fait, il lança un long cri d’agonie pour attirer les hommes.


Quevven lance Ténèbres.

Elrin, Talice, Talvrae

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Talice, jet de bluff : 17(d20) + 9 = 26
Marcus, jet de psychologie : 14
Elrin, jet de psychologie : 18(d20) + 2 = 20
Talvrae, jet de psychologie : 9(d20) + 0 = 9
Marcus, Elrin et Talvrae sont convaincus de la bonne fois de Talice.

Marcus écoutais avec un sourire bienveillant, ou bien amusé, la roublarde qui lui proposait son aide. Aussi bien Talvrae qu’Elrin ou Talice ne pouvaient discerner la raison de la mimique qui prenait de plus en plus de place sur le visage du prêtre. Et alors qu’il était sur le point d’ouvrir la bouche pour refuser, il se ravisa. Sembla méditer un moment sur les paroles de l’agent de l’Amasstarte pour enfin déclarer :

- Je ne pense pas qu’une quelconque analyse soit nécessaire. Nous avons le coupable. Nos seules taches, si vous souhaitez toujours m’aider seront de le laver, de nettoyer ses plaies et de les recoudre.. Il faudra aussi laver ses vêtements, qu’il soit présentable, même face à Ilmater. De plus la pourriture n’est pas réellement un danger, l’endroit ou nous préparons les morts est suffisamment frais pour préserver leur apparence suffisamment longtemps pour être mis en terre. Sur ce, faites comme chez vous, cependant veillez à ce que votre amie, il désigna Talvrae, ne se découvre pas. Je ne pense pas qu’il y ait un complot de drow, il chuchota le mot, pour nous exterminer, mais les personnes ici présentes ne pensent pas comme moi, je le crains.

Puis il s’éloigna vers l’antichambre ou était entreposé le corps. Il se retourna pour demander à Talice si elle venait ou pas.

Ascha, Quevven

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Quevven, jet de bluff : 6(d20) + 6 = 12
Gardes, jet de perception auditive : 8 contre DD 5
Ascha, jet de perception auditive : 11(d20)+2 = 13
Ascha et les gardes entendent le cri.
Gardes, jet de psychologie : 8
Ascha, jet de psychologie : 10(d20) + 3 = 13
Les gardes croient qu’il arrive quelque chose à Quevven, tandis qu’Ascha Cheynn à démasqué l’imposture.
1(d4) Garde viens voir ce qu’il se passe.
Garde, jet d’intelligence : 10 contre DD 12
Le garde ne comprend pas ce qu’il se passe dans les geôles.
Garde, jet de sagesse : 8 contre DD 10
Le garde ne pense pas à prévenir son supérieur et s’avance vers les ténèbres.

Le long râle d’agonie de Quevven fit sursauter les gardes qui faisaient face à l’Aasimar. Ascha sentait que tout n’était que mise en scène de la part du prisonnier, mais avant même qu’il eut put réagir, l’homme qui s’était rapidement identifier comme le chef clama à l’un de ses subordonné d’aller voir ce qu’il se passait. L’homme disparut dans les escaliers pour s’acquitter de sa tâche.

Plus bas, dans les ténèbres, le roublard n’entendait guère plus que les battements de son cœur, jusqu’au moment ou il entendit une voix et des bruits de pas.

- Ah ! Mais qu’est ce que c’est que ça ? Aie ! J’me suis pas engagé pour ça.. Mais revenir la haut sans réponses.. Allez, Alfred, bouges-toi !

L’homme s’approchait de la bulle noire qui occupait les deux tiers du sous sols enveloppant toute la cellule de Quevven et un peu de l’autre. Les barreaux engouffraient dans la masse sombre. L’effet produit était des plus étranges pour le garde qui avait l’impression que le métal était dévoré par les ombres. S’approchant pas à pas de la zone dangereuse, il annonça d’une voix hasardeuse :

- Heu.. Tout va bien ? Tu claques pas, hein ?

La première partie de son plan semblait fonctionner, car très vite il entendit les pas d’un garde descendre pour venir voir ce qui se passait.
Quevven aurais aimé voir la tête du garde arrivant dans les geôles. Cela le fit sourire!

Reprenant un minimum de sérieux malgré l’air paniqué du garde, Quevven continua son bluff d’une voix suppliante et affolée.

- Je vous en prie, arrêtez ça, je dirais tout! Laissez moi sortir de là! Arg! Quelque chose m’a touché! … ¤ Aller Alfred, ouvre la grille! ¤

Cette comédie lui plaisait beaucoup et il du mettre sa main devant sa bouche pour ne pas pouffer.
Il espérait avoir été assez convainquant et que l’humain soit naïf au point de venir lui ouvrir. Tout avait l’air bien engagé quand une pensée moins réjouissante vint faire une ombre au tableau.

¤ Et si ce crétin de surfard n’avait pas la clef de la cellule? Merde! Je ne peux pas le laisser remonter, il risquerait de revenir avec du monde! S’il les as, c’est mieux! ¤

Il fallait changer de plan très rapidement et le seul qui lui venait à l’esprit ne paraissait guère engageant.
Attraper le garde était une chose, mais s’il n’avait pas la clef, à quoi lui servirait il? Il était là, juste au bord de la grille, le Ssri-Tel habitué à l’obscurité l’entendait respirer.
Telle deux tentacules surgissant des profondeur, les deux bras du roublard crevèrent le néant pour saisirent la proie.

Quev tente d’attraper le garde et de l’assommer en l’attirant contre le barreaux!

Un instant, elle avait craint que sa duperie ait échoué, et que le prêtre les fassent reconduire manu militari à la sortie du temple par les gardes et leur brouette. Heureusement, Tiamat semblait dans de bonnes dispositions en ce jour. Il aurait été dommage d'avoir à massacrer tous les occupants d'un temple alors que la bonne humeur de la tueuse la mettait dans de bonnes dispositions... Aux mots de Marcus, Talice hocha la tête vers Talvrae en signe d'assentiment. Elle ne voulait pas prendre le moindre risque avec cet homme, qui risqueraient de compromettre à la fois leur séjour et, plus important pour l'instant, son entrevue avec le mort. Surtout, elle ne comptait rien dévoiler à ses compagnons de route, qui ne manqueraient pas de s'interposer. Elle ne connaissait pas exactement leur position respective vis-à-vis de la religion, et le moment semblait peu propice à leur découverte.

-Je vous rejoindrai dès que nous en aurons fini avec la victime... Vous n'avez qu'à nous dégotter une auberge digne de ce nom pour y prendre le repas de ce soir.

Dans la bouche de la téthyrienne, pour peu qu'on la connaisse, la première phrase pouvait à la fois faire allusion à la préparation mortuaire du marchand assassiné, mais également au probable meurtre du prêtre. Se retournant vers Marcus, elle lui emboîta le pas, réajustant son capuchon, que la fatigue et les derniers évènements avaient transformé à l'état de chiffon sur ses épaules.

-Je vous suis...

Au son de ses pas sur le sol du temple, la tueuse réfléchissait calmement, cherchant à déterminer la meilleure méthode à employer pour délester le mort de sa surcharge monétaire. Outre le fait que Marcus ne devait pas noter ses agissements, la bourse du marchand devrait renfermer suffisamment de pièces après le vol pour que le prêtre ne pose pas trop de questions. Si elle parvenait à l'éloigner quelques instants de la dépouille durant la préparation, peut-être en lui demandant un objet quelconque ou lorsque l'homme irait chercher un quelconque ustensile religieux, elle saisirait l'occasion. A moins qu'elle n'en profite en allant laver ses vêtements...
Parvenue dans l'antichambre, elle jeta un coup d'œil circulaire, jaugeant la disposition des lieux et son ameublement, évaluant ses chances de succès. Ce ne serait pas chose aisée, mais elle finirait cette journée plus riche qu'elle ne l'avait commencée. C'était une certitude. La possession était pouvoir, et la richesse constituait de ce fait aussi bien un moyen qu'une finalité.
De nombreuses personnes pouvaient penser que dépouiller un mort était immoral, qu'un temple était un lieu sacré où les délits n'avaient pas lieu d'être, la Maître-Lame n'en avait cure.

¤La fin justifie les moyens.¤

Peu lui importaient les dieux, du moment que Tiamat et Balkoth approuvaient ses agissements. Le pouvoir, la richesse et l'élimination des faibles au nom de la Reine Sombre, le sang au nom du Fléau des Vivants. Dominer, contrôler et diriger, voilà le vrai sens de la vie.

¤Et rien ni personne ne se mettra en travers de mon chemin. Pas même toi en ce moment, petit prêtre...¤

Dénouant ses épaules douloureuses, Talice s'apprêta à entrer en scène. L'échec n'était pas une option...


Pourrais-je avoir une description des lieux et de l'éventuel matériel de l'antichambre?

¤ Dark : A ce n’est pas vrai ! Des adorateurs d’Ilmater. J’aurai vraiment tout vu sur ce plan. Vous êtes si étrange vous autres humain, vouloir endosser la souffrance d’autrui. Vous me faites tellement rire !¤
¤Elrin : évite de me mettre dans le même sac que ces types. J’ai assez de problème personnel à résoudre pour m’occuper des souffrances de ces insectes. ¤
¤Dark : enfin je te retrouve¤
¤Elrin : Tss ! arrête de te foutre de moi.¤
Un petit ricanement retenti dans la tête du rodeur.

Elrin ne laissait rien paraitre devant la présentation des lieux et du prêtre d’Ilmater, bien que toute cette mascarade le fasse marrer. Supporter les douleurs et les malheurs des autres lui était incompréhensible. Il fut sortit de ses pensées par le bruit des portes du temple, suivant des yeux la dépouille, il écoutait sans attention les paroles du prêtre. Pourtant il ne put s’empêcher de fixer la voleuse d’un air surpris en entendant sa demande.
¤Dark : tiens ! Un excès de générosité de la petite donzelle. Sa doit cacher quelque chose.¤
¤Elrin : Peu m’importe.¤
¤Dark : hm ! Aimer les morts à ce point pour une humaine, sa en devient presque malsain. je ne dis pas ça pour toi mon cher Elrin¤

La fatigue accumulée pendant le voyage commençait à se faire ressentir. Et le manque de nourriture se fit sentir lorsque Talice aborda la discussion sur l’auberge. De plus celles-ci, d’après ses courtes périodes passées en ville, semblait l’endroit le plus approprié pour glaner quelques renseignements.
-(commun) Talice ! je vais chercher de quoi manger et essayer de me renseigner par la même occasion.

Tournant les talons, il sortit d’un pas rapide du temple. Le soleil commençait à décliner et la foule qui rassemblé ici il ya encore quelques minutes avaient disparu. Rajustant son écharpe, il s’engouffra dans les rues de la ville. Croisant plusieurs personnes, le rôdeur en profita pour demander ou se trouvait l’auberge la plus proche. Suivant les indications de son intervenant, il se retrouva devant une auberge plutôt classieuse. Accoudé à un mur de l’autre coté de la bâtisse, il scrutait dans l’ombre naissante les allés et venus des clients de l’auberge.
¤Elrin : A moins de vouloir détrousser ces riches gens, ce n’est pas ici que je vais pouvoir trouver des informations sur Fassin sans éveiller les soupçons ni sans me faire remarquer.¤

Tournant le dos à la bâtisse, Elrin s’engouffra dans une des multiples ruelles de la ville. Le soleil venait maintenant de se coucher lorsque le rodeur tomba sur une auberge malfamée des bas quartiers. Poussant la porte de la bâtisse, une odeur de fumée emplit les narines du rôdeur. Plusieurs regards se posèrent sur l’Illuskien puis se détournèrent rapidement.
¤Dark : Oh ! je m’amuserai bien quelques temps avec eux moi¤
¤Elrin : Mieux vaux rester tranquille pour le moment, le temps de localiser le marchant. J’ai pas envie de jouer a cache-cache avec les gardes de la ville pour le moment.¤
¤Dark : je suis si déçu de toi mon bon Elrin. Tu me déçois beaucoup.¤

Rabaissant son écharpe de sa main, l’Illuskien se dirigea vers l’aubergiste. Scrutant l’homme gras et sale quelques instants, Elrin ne prêta guère attention au regard hostile qu’il lui lançait. Posant quelques pièces sur le comptoir, un bol de soupe de pomme de terre et une tranche de lard mit peu de temps à arriver. Le fumé de la nourriture, de piètre qualité, réveilla l’appétit d’Elrin. Les premières bouchées de pomme de terre lui fit un bien fou. Habitué à se nourrir de la chasse et de la cueillette Elrin était loin d’être une fine bouche, la nourriture était juste bonne à survivre : s’était sa manière plutôt simpliste de penser. Relevant els yeux vers l’aubergiste.
-(commun) On m’a parlé d’un certain marchant du nom de Fassin qui réside en ville, tu saurais ou je pourrais le trouver ?

Talice

Passant le seuil de la porte, la première chose qu’elle vit fut le corps déposé à six mètres d’elle sur un autel, le crâne vers la porte, sur le dos, ses vêtements toujours sur lui. Le coin gauche de la pièce était occupé par une table en forme de L, sur laquelle était posé outils de médecine, couteaux effilés, aiguille, fils et même quelques récipients pour récolter les organes si besoin était. Dans l’autre coin, se trouvait une étagère garnie de livre. Talice était trop loin pour en voir la tranche et lire les titres. Mais elle était sûre qu’il ne s’agissait pas de livre de contes pour enfants. Marcus en un éclair était déjà aux cotés du cadavre, regardant le visage de l’homme et ses blessures. Il invita Talice à la rejoindre.

- Nous allons devoir lui couper ses vêtements. Déshabiller un mort est presque impossible.. Vous m’aiderez.

Elrin

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Serveur, jet de bluff : 14 contre Elrin, jet de psychologie : 14 + 2 = 16
Elrin sait qu'il y a une couille dans le potage

Le chauve avec sa barbe de trois jours, relativement crasseux, regardait le rôdeur avec un regard loin d’être bienveillant, sceptique sûrement, hostile, un petit peu. Mâchant de la chique, avec un regard blasé, l’homme tardait à répondre aux questions d’Elrin.

- ‘Connais pas. Puis il détourna la tête continuant à mâcher le tabac comme un vache paît de l’herbe. Cependant quelque chose dans sa voix ou dans la façon de mastiquer, légèrement différente, mit la puce à l’oreille du psychopathe qu'était Elrin. On ne lui disait pas la vérité.


Quevven, pour te faire avancer, j’aimerais une réaction d’Ascha. Tu m’excuseras. Je te donne quand même les XP. Elrin, n'oublie pas ta feuille de niveau 2 !

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Alors que les gardes qui étaient remontés faisaient face à l'Aasimar, Ascha réfléchissait à la meilleur manière de lancer la conversation, sans trop savoir par quel sujet commencer. Se disant que le mieux était encore de se présenter aux gardes, il s'éclaircit la gorge pour parler d'une voix clair et calme.
-Bien le bonjour messieurs. Je me nomme Ascha Cheynn, j'arrive tout juste des terres de l'Ouest, et j'aurais à m'entretenir avec vous sur des sujets que j'estime importants. Auriez vous du temps à m'accorder?

Mais les bruits provenant des cellules, en bas, étaient là pour faire comprendre au barde que le moment n'était pas le meilleur pour ça, et que les gardes avaient sûrement des choses plus urgentes à régler.
De ce qu'il entendit provenant de là où était enfermé le nouveau prisonnier, quelque chose déplaisait au Cormyrien. Il avait maintenant une certaine connaissance du pouvoir des mots et des possibilités de jouer avec ceux ci pour influencer d'éventuels auditeurs, et ce qu'il entendit lui fit comprendre que les gardes tombaient dans le panneau.
¤Mais qui est-il lui en bas?¤

-C'est votre nouveau prisonnier qui est en bas? Il vous donne déjà bien du mal ce meurtrier! Au fait, je ne connaissait pas sa victime, qui était cet homme?
Lorsque le responsable des gardes envoya un de ses subordonnés voir ce qui se passait en bas, Ascha hésita à leur signaler que le prisonnier se jouait d'eux, mais le temps de cette hésitation, le garde chargé de cette tâche s'était dérobé à son regard.

-Votre prisonnier, il a tué quelqu'un en pleine rue, il sait sûrement que son compte est bon, et vous le laissez seul avec un de vos garde? Enfin vous devez sûrement savoir mieux que moi les risques que représente la présence de ce drow dans vos geôles...
L'Aasimar tourna la tête vers la porte qu'il venait de passer pour entrer dans le bâtiment des gardes. La foule qui avait suivit le cortège des gardes et de leur prisonnier était encore assez dense devant l'entrée.
¤Au moins, il y a peu de chance qu'il puisse sortir inaperçu.¤
-Quelque chose ne me plaît pas dans ce que j'entends sur ce qui se passe en bas, me laisseriez vous aller jeter un coup d'oeil?

Quevven

Le garde qui descendait au fur et à mesure les marches, s’arrêta net lorsqu’il entendit son prénom. D’une voix hésitante il osa : "Comment connaissez-vous mon nom ? Je ne vous l’ai pas dit !" Il avait déjà complètement oublié qu’il l’avait prononcé quelques instants plus tôt.

Téméraire cependant, il reprit la descente, mais n’osant pas s’approcher de la zone de ténèbres il s’arrêta à trois pas de celle-ci.

Ascha Cheynn

Les conseils du barde qui se voulaient avisés eurent le don d’agacer le chef de la garde qui était déjà sur les nerfs.

- Vous croyez vraiment que je ne sais pas qu’un drow est dangereux ? Vous pensez que mes gardes sont incompétents ? Si vous voulez j’peux vous mettre dans la même cellule ! L’homme réfléchit un instant.. "Oui ! Je vais vous faire visiter nos geôles, vous verrez !"

Il se calma et reprit pour lui-même, "J’espère que l’assassin est toujours vivant.. Perdre un prisonnier métrait à mal ma position." Il fit signe à deux gardes, faisant semblant d’être occupé pour ne pas avoir à travailler.

- Vous deux, accompagnez le en bas. S’il est trop zélé, foutez-le en cellule, ça lui fera les pieds. Aux autres, il ordonna de disperser les badauds.

Quevven, Ascha

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Ascha, jet d’art de la magie : 16(d20)+8 = 24 contre DD 22
Ascha reconnaît le sort de Ténèbres de Quevven.

Le roublard attendait, tapi dans les ténèbres, qu’Alfred s’approche mais rien de tel n’arrivait, il fulminait quand il entendit d’autres mouvements.

- Les gars.. tenta Alfred, la voix blanche. "C’est normal ça ?"
- Heu..

Dans l’escalier, l’aasimar était prit en tenaille par les gardes qui devenaient plus réticents à avancer, mais bizarrement aucun d’eux ne tentait de remonter pour prévenir leur chef. Ils étaient simplement tétanisés par un mélange de peur et de fascination pour l’inconnu.

- Qu’est ce que..

Seul le barde, grâce aux connaissances accumulées à l’Assemblée, comprenait ce qu’il se passait. Encore une fois, ses actions feraient pencher la balance du coté du bien ou du mal..

Ascha, faudrait que tu me files ta fiche modifiée. Je crois que l’Assemblé t’offre certains bonus, non ? J’ai compté un bonus de +2 en art de la magie car je crois qu'elle t’offre ce genre d’avantage.

Alors qu'il allait répliquer au chef des gardes qu'il ne voulait que les aider et que ce n'était pas la peine de lui faire des remarques déplacées, l'humain avait changé de ton en atténuant suffisament ses menaces pour qu'Ascha ne lui réponde pas.
Il s'engagea donc avec les deux gardes pour mieux se rendre compte de ce qu'il se passait.
Souriant à la situation, l'Aasimar se dit que s'il avait été un complice de l'assassin, et qu'il était venu pour le délivrer, la tâche aurait été des plus facile.
Mais heureusement pour les gardes, le barde n'était pas là pour mettre à mal leur travail. Aussi quand il se rendit compte de ce qu'il se passait réélement dans les cachots, il se dit que le prisonnier était en bonne voie de berner les gardes.

Dans cette région où la magie était proscrite, cela n'étonnait pas vraiment le barde de voir ces gardes carrément dépassés par cette boule de ténebres. Il eut un frisson à la pensée de ce que ce sort représentait pour lui, la dernière fois qu'il y avait eu affaire, c'était dans les tunnels du Gobelin, et c'est dans ces ténèbres qu'il avait failli y laisser la vie, c'est donc dans un reflèxe destiné à préserver la vie du garde qui s'était dangereusement approché des barreaux qu'il prit la parole.
-Ne restez pas si près, je crois qu'il essaye de se jouer de vous.
Puis se tournant vers un des deux gardes qui l'accompagnaient et qui avaient pourmission de l'enfermer lui aussi s'il en faisait de trop, il continua, espérant qu'ils le prennent au sérieux et qu'ils ne se meprennent pas sur ses intentions.
-Ces ténèbres sont magiques, à croire qu'il cherche à agraver son cas. Je crois que vous feriez bien d'aller chercher votre responsable, montrez lui cela, il sortit la lettre de l'Assemblée lui permettant d'user de la magie là où elle était surveillée et proscrite, demandez lui son accord pour que je puisses dissimuler ces ténèbres.

Espérant que le garde à qui il avait tendu le pli se dépèche d'aller chercher son chef, il s'adressa au prisonnier, pour acherver de mettre à bas sa supercherie.
-Pour commencer arrête de te moquer d'eux avec ta comédie!
Il soupira en se rendant compte qu'il prenait largement position dans une situation qui ne le concernait pas vraiment.
-Comme si ça ne te suffisais pas de tuer quelqu'un, tu te retrouves à empirer ta situation en utilisant ta sombre magie, si c'était pour te sortir de cette prison, c'est raté, car rien que pour avoir utilisé ton sort, ils auraient le droit de t'y remettre.
-Quel plaisir y a tu gagné à tuer cet homme là haut dans la rue? Qu'est ce qu'il t'avait fait?