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Douce Fortune
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Capitaine
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Aucune gemme
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Seizième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (16 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : sec et froid, alternance de nuages, vent moyen Température: froid, environ -4°C Moment: Fin de matinée Tandis qu'ils parlaient, le capitaine ne cessait de beugler des ordres ou des encouragements à ses hommes. Le navire cessait ses cabrioles dans le port de Luskan, et se dirigeait vers l'océan. Ce n'était, à vrais dire, pas vraiment une manœuvre délicate. Il était évident que les forces de la ville avaient capitulée dans l'idée de reprendre le navire. Les mages ne pouvaient rien faire concernant le sort de protection contre la magie. Et les crépitement autour du navire avaient considérablement diminués. Aucun navire ne les prenait en chasse, et la seule difficulté consistait à ne pas s'échouer au niveau du goulet relativement large.
Toujours est-il que la conversation se poursuivit un petit peu.- Ouais, on a récupéré votre premier groupe tout de suite, à l'heure prévue. Ils nous ont même donné un chouette coup d'pouce quand on a eu quelque ptit abordages des terriens. Enfin abordage, ça m'arrache la gorge. Comment qu'on dis en parlé fleurit d'jà ? Ah oui. » Il toussotta. Et parla avec une voix perchée et enraillée qui tachait d'imiter l'accent de la noblesse. « Une vaine tentative de prise de pont » Soudainement, et dans un même flux de paroles la voix changea en passant dans un registre différent. « On choppe le vent les gars, on choppe le vent, et la voile est toujours pas en place, le premier merdeux qui finasse me fera deux quart de suite ! » et tout aussi subitement il repris avec un ton normal. « fin v'voyez, ils s'battaient comme sur la terre ferme, mais sur un pont ces cons, du coup. Une ptite manœuvre et on as envoyé le bateau par le fond, et tué, ou bazardé à la flotte ceux qu'étaient monté à bord. » Une personne s'avança pour donner des soins à Kipepéo. A vrai dire, il y avait toute une équipe à bord qui prenait soins des esclaves et des combattants blessés. Les esclaves pour la plupart étaient soient en larmes, soit complètement sidéré, soit osaient des cris de joie et des fou rires nerveux.- De ce qu'Estafette m'a dis, il pense que les mages essaieraient surtout de récupérer la cargaison du navire. A vrai dire, je leur aurais donné de bonne grâce, ça m'aurait sans doute permis… » Il s'interrompit pour hurler. « Mais qu'on me remonte ce foc, où le marin d'eau douce qui s'en occupe prendra un bain de sel ! » puis il repris d'un ton tour naturel. « Du coup, avec vous comme fin négociant on aurait ptet put se dégotter un accès au port de Luskan par la suite. Du genre négocier un arrêt des hostilité de leur part contre l'arrêt du bouclier avec j'sais pas quoi comme garantie, et le fait qu'on diras pas qu'ils ont trempé dans le trafic d'esclave, ce genre de connerie. Selon Estafette, ce qui les tracasse c'est l'bouclier. Le maintenir actif coûte » à nouveau un cri « Manoeuvre tribord, bouger vos ptit culs de danseuses » Le cris, du moins le début, fut repris en choeur le long du navire. Certains à bord commencèrent à avoir le mal de mer alors que le navire effectuait une légère embardée « coûte une petite fortune, et en fait, j'sais pas trop comment ça pompe dans les réserves de tout ces connerie d'objets magique à bord. D'ici qu'on soit hors de porté, tout ces bidules seront bon à être bazardé à la flotte. Et ça, ça dois bien mettre des épines dans l'tibias d'ces mages d'la tour des arcanes. Ils ont dût dépenser des fortunes dans se matos, et doivent déjà gerber d'voir leurs ptits sous canonné pour des ânneries. J'pense qu'à côté de ça, la perte du bateau dois leur faire hausser les épaules. » Soudain, alors que le navire terminait de se gondoler, et que suite à un ordre tonitruant le navire reprenait son assiette, il y eu un courrant d'air frais qui sembla chasser l'odeur miasmatique de la ville. Ils entraient dans la pleine mer, personne devant eux, personne derrière. La mission était belle et bien accomplie. Les marins hurlèrent tous un cri de joie avant que quiconque d'autre n'ait eu le temps de réellement réaliser ce qu'il se passait. Cris de joie qui fut ponctué d'un.« Vos gueules mes ptits loupiots, et je compte bien m'assurer que vous la bouclez en bossant par une double rations d'rhum ce soir ! Estafette, va me désactiver ce truc magique et bazarde moi ça à la flotte. J'voudrais pas que ça pompe autre chose une fois que les artefacts de la soute seront vidés. Et jette un œil pour voir s'il reste des choses encore viable dans la soute. On fera un partage de tout ce brol ce soir. » Contrairement à l'ordre donné, les cris de joie ne cessèrent pas, et bientôt des chants vinrent s'ajouter. Sans doute un jeu entre le capitaine et son équipage. Chaque tâche réussie pendant le chant voyait le nombre de tonneau percés augmenter, chaque erreur voyait ce même nombre diminuer. Là, l'équipage gagnait, mais sans doute le capitaine, de bonne humeur était-il plus à même de les laisser l'emporter.Voilà, fin de la quête ! Je sais, c'est soudains, mais j'ai revu un peu ce qui était prévu selon ce que vous aviez fait. Et… en fait, vous avez mis trop de temps ou pas assez, tué des gens qu'étaient pas prévu de mourir, fait des choix et autre qui font que… Ben, il ne se passe plus rien maintenant
Vous pouvez encore poster un peu si vous le souhaitez. Les XP arrivent bientôt.
Pour le partage du trésor, vous pouvez prendre un ensemble d'objets magique d'une valeurs maximale de 5000 PO (vous pouvez dépasser un petit peu si vous ne prenez qu'un seul objet et pas d'argent, si vous n'atteignez pas la somme vous récupérez le reste en pièce de platine, qui vous seras versé à l'issue de la vente des objets à Padhiver), ça aurait put être plus, mais y'a eu quelques choix qui se payent maintenant.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Chuchoteur
Aucune chambre
Aucune gemme
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Elle avait accompli sa mission. Le bateau pirate emmenait la petite hin loin des côtes de Luskan, une ville où non seulement elle apprit que le monde ne tournait pas comme elle le rêvait ou le voulait. Elle aura apprit aussi que les sorts sont une énergie qu'il était possible d'attraper au vol, enfin elle aura durement été mise à l'épreuve à l'encontre du principe de liberté qu'elle chérissait tant, mais qu'elle défendit avec l'énergie du désespoir, jusqu'à presque en mourir.
Les jours suivants, elle se remit de ses blessures, plus forte encore qu'avant, ingérant l'expérience, se sentant presque grande. Elle continua à s'exercer à l'art de la roublardise avec ses nouveaux amis, qui balançaient sur une fine ligne où le mal et le bien n'était plus que des niveaux de gris, du plus foncé au plus clair. Mais le coeur de la jeune femme restait entièrement dévoué aux autres, au combat à l'encontre du mal, gardant la flamme d'innocence voire de naïveté qui faisait d'elle un papillon.
Elle eut l'occasion de remercier Norim pour sa présence efficace à ses côtés, allant même jusqu'à pousser le cuisinier hors de ses quartiers afin de lui confectionner un tarte aux mûres, vidant par la même occasion toute la réserve de confiture de mûres du bateau. Mais ce n'était là que justice, car sans le nain à ses côtés, elle serait aujourd'hui en partance pour le royaume de Kelemvor. Timidement elle lui offrit une petite broche qu'elle avait dans son sac depuis toujours aux formes de papillon. Cette boche lui avait été donné par un autre nain, à l'Assemblée. Joinon lui avait dit qu'elle devait le transmettre à celui qui aura prouvé sa valeur et sa droiture et qu'ainsi, passant de mains en mains, cette broche deviendrait l'espoir et le lien qui les conduira tous vers un futur moins funeste que prophétisé par les grands sages.
Mais déjà l'Ailleurs l'appelait, et elle tourna son visage désormais orné d'un sourire d'espoir vers l'avenir qu'il lui offrait. Merci Jebeddo pour ces merveilleux moments. Merci Norim, j'espère qu'on se retrouvera au détour d'une aventure.
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Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ils avaient réussi. Ils s'en étaient sorti, c'était inespéré, presque, de l'avoir fait, avec autant d'esclaves sauvés. Il avait fallu gérer les priorités, mais finalement, ils s'en étaient presque tous sorti, et maintenant, avec panache, et les esclavagistes, eux, comptaient des pertes conséquentes : esclaves bien sur, mais aussi infrastructure, notamment les cage, que lui et ses hommes n'avaient pas ménagé, gardes également, certains étaient morts ou au moins définitivement infirme, excepté à l'aide d'une magie que leur employeur ne seraient probablement pas désireux de payer, les trolls aussi, qui n'avaient pourtant pas dû être facile à trouver, et surtout en réputation, il allait sans dire que ceux qu'ils avaient dépouillé de ce qu'ils osaient appeler des "biens" auraient bien du mal à s'en relever. Aussi, le nain ne regrettait ni les blessures, ni même les morts. C'était fâcheux, il n'allait pas le nier, il aurait préféré qu'ils vivent, surtout ses hommes, qui étaient sa responsabilité, certains auraient certainement pu s'en tirer d'une manière ou d'une autre, même s'il ne souhaitait en rien à ses gens de retourner dans les geôles qu'ils venaient de vider, au moins étaient-ils morts pour quelque chose d'utile. Ce soir, il lèverait son verre en leur honneur.
En attendant la fête qui n'allait pas tarder à commencer, Norim, qui tanguait autant du fait du navire que de fatigue, car la nuit avait été longue, alla se chercher un coin "tranquille" pour s'allonger, même s'il était assez fatigué pour être capable, maintenant que l'adrénaline retombait, de dormir au beau milieu du tumulte, il préférait le faire là où on ne lui marcherait pas dessus.
Bientôt, du moins l'espérait-il, car le nain n'avait pas tant changé au point d'en venir à devenir pirate, surtout qu'il n'appréciait que moyennement l'eau, ils toucheraient terre, et il reprendrait sa route, vers d'autres contrées inconnus, tentant de répondre son nom et son courage sur toutes les terres qu'ils traverseraient, brisant ainsi sa fausse réputation et retrouvant son honneur perdu à tord, pour rentrer chez lui en héros ! Merci à vous deux, à bientôt je l'espère
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Capitaine
Aucune chambre
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dix-huitième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (18 nuiteuse 1372)
EPILOGUELa traversée fût courte, il n'y a pas loin entre Luskan et Padhiver, Une journée en navire tout au plus. Mais le capitaine Booney le Rouge avait préféré faire un détour. Le temps que la nouvelle du vol du navire atteigne Padhiver.
A vrai dire, ce trajet fut surtout aussi l'occasion de soigner et nourrir les blessés et anciens esclave. Kipepéo passa tout le trajet alité, soudainement affaiblie par ses blessures. Norim lui. Et bien, s'il s'était vite remis de ses blessures, il n'espérait qu'une chose, atteindre la terre ferme pour en finir avec le mal de mer. Et puis ses instincts, ou plutôt ses habitudes, de nains étaient affolés à l'idée qu'entre lui et la noyade il n'y avait que quelques maigres planche de bois. Il avait beau savoir que c'était du solide, rien ne valait la pierre, le métal, ou encore mieux un sol solide, stable et très épais.
Puis enfin, le port fut en vue (ils n'avaient que très brièvement quitté les côtes de vue). Et le navire fit son entrée de façon majestueuse et… sous les acclamations des badauds. Car les tensions entre Luskan et Padhiver étaient forte ces derniers temps, et la nouvelle du vol avait bien fait rire les habitants de la cité. Qui sans doute espéraient récupérer le navire, ils déchanteraient sans doute rapidement, et le capitaine Booney ne s'attarderait sans doute pas longtemps.
Il avait déjà refait et ou complété son équipage, planifié un court trajet le long de la côte pour lâcher certains esclaves au plus près de chez eux ou des voies d'accès menant à leurs anciennes demeures. Pour la plupart la captivité avait été courtes, un mois et demi ou moins. Seules quelques personnes étaient inquiète de ce qu'elles allaient retrouver, après de très longs mois d'absence ou de disparitions.
Au moment du débarquement à padhiver, l'équipe qui venait de libérer les esclaves fut prise à partie par Booney le rouge, qui leur demanda très « secrètement » d'attendre un peu pour rencontrer quelqu'un de ses amis.
Le soir venu, un gnome vêtu de couleur sombre et portant à sa joue une large balafre sembla soudainement apparaître sur le navire. Il échangea quelque mot avec le capitaine, puis d'un pas vif se dirigea vers les « héros ».- Bien, je me dois de vous remercier au noms du groupe que je représente, anciennement la fraternité, maintenant une autre organisation dont je tairais le noms. Mais qui, je vous le dis en toute sincérité, n’œuvre dans l'ombre qu'en raison de ses trop grands et nombreux ennemis et non en raison d'objectif obscur et malintentionné. En libérant les esclaves à Luskan, vous avez par ailleurs affaiblit l'un de ces ennemis. Assez pour qu'on puisse se permettre de les frapper à nouveau pour les empêcher de nuire quelques temps. Et mieux que ça, vous nous avez ramenez un capitaine et un navire. Bien qu'indirectement. Vous résumer toute l'affaire serait bien trop long. Aussi, les faits. Pour vous remercier, voici pour chacun d'entre vous une bourse de cinq cent pièce de platine. Je vous invite par ailleurs à passer dans mon échoppe où vous trouverez de quoi convertir cet argents en objets divers si le coeur vous en dis. Je sais que vous avez déjà eu quelque contact avec une de mes succursales, le dragon bleu à Luskan. Le commerce proposé y est le même. On y troc, ou échange de l'aide, de la force de travail contre des objets magiques, enchanté, ou tout simplement essentiels. Sur ce, je me permet de vous libérer, je dois traiter affaire avec le capitaine Booney. » Et sans attendre de réponse, sans même vraiment s'être présenté, il fit demi tour. Il semblait à la fois ravis, en particulier par le navire même, et à la fois tracassé par quelque chose.
C'est Estafette qui se chargea de remercier au nom de l'équipage chacun des « sauveurs d'esclaves », ce fut lui aussi qui leurs appris que le gnome s'appelait Jebeddo, et où trouver son troc. De dernière poignée de mains furent serrée. Et en ville, le groupe, longtemps soudé, se dispersa au quatre vents. Certains pour ne plus jamais se revoir, partant mener leurs vie à leurs façon. En fondant une famille, en achetant des terres, un commerce, ou en poursuivant leurs aventures. Tous cependant gardèrent une sensation étrange de quelque chose de fort qui s'était fini, d'une camaraderie, et de ces moments de bravoure partagés.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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