L'héritage d'Earlann, Dernier chapitre

Rien ne pouvais attirer m’attention de l’adversaire. Même pas un coup de foudre. Ina s’en sentit tomber les bras. Elle n’avait certainement pas l’habitude d’être ignorée ni même inefficace. C’était un scandale pour elle et surtout pour sa fierté. Mais ca lui passera surement. Le problème pour le moment c’était que qu’importe les actions, les réactions étaient toujours les mêmes. Pourtant quand Elwin fit son vol plané, un détail changea. Le faciès du combattant magique qui leur faisait face n’arborait plus le même aire de satisfaction, de jeu ni de victoire assurée. Était-ce du doute ? De la peur ? De la rage plutôt. Et la cible de cette rage était visiblement son compagnon rôdeur.

Elwin, meurtris, se relevais sous le regard lumineux des statues de pierre de la salle. Le regard ? Ou c’est autre chose qui luis comme ça ? Le temps de se poser la question, elle vit que le semi elfe sortait de son sac des globes qui annonçaient une belle explosion en règle. La jeune femme ne se fit pas prier pour se mètre à l’abris, mais pas avant d’avoir réessayé de carboniser leur ennemi par la foudre. Une fois le sort lancé, il suffisait de peu pour relancer un éclaire, et, une fois cet éclaire lancé, la jeune femme, se trouvant bien trop proche de la cible de la déflagration à venir, se mis derrière une statue proche et se protégea les oreilles. Finir le combat sourde ne faisait pas partie des options envisageables.


*C’était quoi cette lumière à coté d’Elwin… trois statues… trois armes…il y avait pas trois armes de prévu de ramener au bercail ? RRRRHHHAAAAAAA mais quand va tu enfin fermer ta gueule pour écouter un peu plus ce qu’on te dit !!! Ademara elle, elle sait ! Enfin…surement…je crois…mais oui elle sait, c’est elle qui nous en a parlé.

Bon maintenant cocotte, si tu veux pas finir en pâté pour molosse démoniaque, va falloir trouver un truc et vite. Durgan et nos alliés de font le tas de pierre. Elwin va nous démonter le mur de force avec un gros boum, et Adémara se prépare visiblement à encaisser. Bon, des que les boums sont passé, Il va falloir retenter quelque chose, au moins ralentir la marche qu’on puisse avoir une nouvelle idée. On pourrait pas…prendre les armes des statues… après tout les armes d’Earlann, elles sont sensé déboîter les dieux… Ils auraient pas été assez bête pour juste les poser sur des statues…arrête ton char idiote.*

Devant l'attaque suicide du rodeur, Ademara eu grand peur! Rapidement, l'elfe de la lune se rapprochât d'Elwin et l'aida à se relever, un sort de soin prêt à être lancé.
La poigne de l'élémentaire de terre avait surement remit les idées du semi elfe en place, car il écoutait enfin les conseils de la sage prêtresse. En sortant les globes et en en lançant un sur la barrière magique, il allait rééquilibrer le combat!

Puis d'un coup, elle retient son geste. Ses yeux perçant se figèrent avant de s'écarquiller. Ahuri, la native d’Éternelle Rencontre n'en crut pas ses mirettes. Devant elle, trônait en majesté les trois artefacts les plus vénérés et sacrée de l'antique Earlann. L’épée de Corellon! A ses côté le cimeterre de Sonolor et la lance de Sehanine.
Passant des pleurs aux joies, la prêtresse fut bouleversée par cette découverte. Et sa foi n'en fut que renforcée.

Or, il n'en fallut pas plus pour que l'humble prêtresse voulu s'en saisir et faire rayonner le trésor de son peuple aux yeux de tous!

- Enfin, notre passé va ressortir des ténèbres où il a été enfermé! Pour la gloire des elfes et de son panthéon. Que Sehanine bénisse ce jour saint et sacré!

Relâchant Elwin, elle s’approchât tremblante mais déterminée de la lance de Sehanine.

*Ton humble servante, va purger le monde des ténèbres et vaincre les ennemis de ton peuple. Oh grand mystère, laisse ta prêtresse saisir ta puissance pour ta gloire et protéger tes enfants*

Vingt-Neuvième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
29 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans les Monts Etoilés
Temps : /
Moment : Fin de matinée

demarra et Ina eurent tôt fait de chacune réagir à leur manière, la druidesse humaine toujours aussi brut de décoffrage face à la réserve de l'elfe argenté mais c'est alors qu'une terrible déflagration résonna dans la pièce, résultat tonitruant de l'initiative du Rôdeur de Solonor blessé qui avait décidé de tenter le tout pour le tout en utilisant l'artefact dont il avait la garde. A situation exceptionnelle, remède exceptionnel disait-on . Au son du mot de commande les globes lé"vitèrent, difficile d'imaginer l'état d'esprit du demi-elfe à cet instant mais les globes, mués par une force invisible s'écrasèrent sur le mur de force érigé par "l'elfe", il écarquilla les yeux un court instant, une très très court instant assez pour qu'Elwin puisse apercevoir la stupeur s'afficher sur le visage de leur ennemi. Tout bascula, un bruit terrible, un éclaire aveuglant et toute cette énergie libérée par la destruction du champ de force percutta chacun des compagnon de plein fouet,projetant tout le monde au sol. Des siècles de poussières les enveloppa, engorgeant leur poumons et voies respiratoires sans qu'ils puissent se protéger.

Ils perdirent leur repère rapidement, chacun ignorant où se trouvait l'autre. A cela s'ajoutait une vue obstruée et ronronnement persistant dans leur ouie, de quoi le sdestabiliser. En tout cas du côté d'Ina et Adamarra le danger des créatures invoqués semblaient n'être devenu que des souvenirs mais restait l'autre créature, la plus dangereuse. S'étaient-ils débarrassés de leur ennemi, rien n'était moins sûr quand ils entendirent un cri déchirer l'air et un hurlement en espruar qui leur ôta tout doute

- Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! Je vais tous vous tuer !!!!!suivit de paroles ésotériques. Il lançait un sort mais aucun des compagnons étaient capable de discerner sa silhouette ni le situer. L'air s'électrisa, une odeur d'Ozone fut vaguement discernable et...le temps s’arrêta. Devant les Gardiens Sylvestres agenouillés, en perte de repère trois formes humanoïdes se présenta devant eux, éblouissante de pureté qui s'approchaient d'eux d'un pas assuré. Au fur et à mesure, ils devinèrent qu'ils s'agissaient d'elfes en armure d'un argent d'une pureté inégalable, à l'apparence irréelle, seuls les armes que ces trois elfes éthérés portaient à la main semblaient avoir une réelle consistance. Ainsi auprès d'Elwin, le chevalier qui s’arrêta à ses pieds lui tendit la garde d'une épée, à Ademarra, une femme, à la robe aussi blanche que le crin immaculé d'une licorne lui tendait la hampe d'une lance étincelante et Ina, la garde d'un cimeterre. Non loin de là, l'elfe qui n'en était pas réellement un se préparait à déchaîner les feux de l'enfer pour se venger de l'outrecuidance de ces mortels !

La déflagration fit siffler les oreilles de la jeune femme pendant un petit moment. Le souffle puissant de l’explosion l’avait mis à terre et elle pestait contre elle-même de ne pas s’être mise à l’abri plus tôt. Elle ne discernait plus rien. La poussière la fit tousser le temps que ses poumons s’habituent à autant de particules solides. Sa tête tournait légèrement, et si elle n’était pas encore sous le coup de l’adrénaline, elle serait probablement passée dans le monde des rêves. Heureusement le corps humain est bien fait et lorsque le danger se présente, il prévoit tout.

Se relevant aussi vite que son corps le lui permettait, elle vit en face d’elle une belle personne en armure à faire rougir de jalousie un paladin. La garde d’un cimeterre lui était tendue. Les sourcils froncés et les oreilles encore sifflantes, ses narines furent titillées par uns odeur peu courante. L’ozone emplissant ses poumons, outre le fait d’être passablement toxique ne semblait rien présager de bon. Pourtant ses idées firent leur petit bonhomme de chemin dans sa tête. Ozone égal haute atmosphère égale gros nuages, égale les plus grosses tempêtes de vent et d’éclaire existant sur cette terre. Cette idée terrifiante lui fit comme un coup au cœur. Cet énergumène allait déchainer la tempête dans un endroit fermé ? Folie complète. S’ils se sortaient indemnes de cette bataille, ce qui était encore loin d’être gagné, ils allaient devoir en plus faire avec un risque d’être ensevelis. Les paroles de leur adversaire confirmèrent ses idées. Le prochain coup allait faire mal. Très très mal. Il fallait agir aussi vite que possible. Ne pas lui laisser une chance de finir son sortilège ou quoi que ce soit qu’il prévoyait de faire.

Ina empoigna alors le pommeau de l’arme qui lui était présenté. Une fois l’arme en main, elle lâcha a la statue avec un sourire un peu ironique :


-Et bé il était temps de vous bouger le cul vous. Mais merci quand même. Avec ca, on va pouvoir lui botter le cul jusqu’en Cormanthor.

Testant sa nouvelle lame en quelques moulinets rapides pour tester l’équilibre, elle se retourna alors vers ce qui lui semblait être la dernière position de leur adversaire. Elle n’y voyait pas grand-chose dans ce brouillard millénaire.

*Le tout pour le tout ma grande. Ca va faire mal*

-C’est ca ! Viens voir maman, on a des choses à se dire. Tu as été un bien vilain petit ! C’est l’heure de la fessé du siècle !!!

Elle se mit alors à bouger en cherchant le moindre indice de la présence de l’adversaire pour aller lui chercher les noises et enfin finir ce combat.

Ina prends l’arme tendue en lâchant son autre arme au sol et se dirige en pas rapide vers la dernière position de l’adversaire. Elle observe et écoute tout ce qui pourrait lui donner un indice de la position dudit adversaire.

L’espace d’un instant Elwin crut que l’effet des globes offerts par la Confrérie avaient emporté dans leur souffle les élémentaires ainsi que l’ennemi. Il ne put refreiner un rire nerveux alors qu’il se relevait péniblement de sa seconde chute. Un râle glauque s’échappait de sa bouche alors qu’une toux étouffait ses ricanements. Le demi-elfe étouffait dans toute la poussière soulevée dans la pièce, il porta son bras devant son visage pour protéger son nez. Il ne voyait rien et le sifflement qui suivit l’explosion le déstabilisait encore. Puis il entendit le cri surhumain de leur ennemi semblant sortir d’outre-tombe.

Le rôdeur de Solonnor ne savait pas même où était passée son épée. Il avait été terrassé par deux fois et avait dû la perdre dans les tourments du combat. Il scrutait le sol à la recherche de sa lame mais il ne voyait rien, rien si ce n’est bientôt le profil de pas qui se rapprochent et d’une silhouette qui avance vers lui. Désarmé, Elwin eût un mouvement de recul et d’effroi devant ce qu’il pensait être son adversaire allant vers lui. Mais plus l’ombre approchait et plus Elwin se rendait compte qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre, ou plutôt de quelque chose d’autre. L’être devant lui était loin de se matérialiser. Inconsistant et évanescent, presque une intervention divine dans la tourmente, la figure elfique lui offrait la garde d’une épée, la même qu’il avait vu luire peu avant derrière lui. Etait-ce cela les fameux artefacts d’Earlann ? Se pouvait-il vraiment que ces armes dont la Confrérie redoutait la puissance soient à portée de main du simple rôdeur ? Quand bien même cette épée lui semblait donnée, Elwin eût un mouvement d’hésitation. Il n’était pas un membre du Beau Peuple, quel droit avait-il sur cette arme ? Il ne se sentait pas digne de la porter, et plus que tout, il en craignait la puissance. Il redoutait de voir ses capacités de mortel dépassées au point qu’il en soit consumé. Alors qu’il était en proie au doute, il entendit Ina prendre la parole au loin et il devinait qu’elle avait saisi elle une nouvelle arme. S’il fallait oublier ses limites et prendre des risques pour gagner ce combat, c’était peut-être en effet la seule solution. Et plus que tout, il n’avait pas d’autres armes, alors il saisit l’épée dans un lent mouvement de respect et de crainte pour ce spectre qui la lui tendait. A nouveau armé pour le combat, il s’avançait dans les tapis de poussière, à la recherche de la voix d’Ina et de leur ennemi.

Elwin saisit l’épée et tente de rejoindre Ina pour couvrir ses arrières. Tests sensoriels pour repérer le vilain.

Vingt-Neuvième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
29 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans les Monts Etoilés
Temps : /
Moment : Fin de matinée

es Gardiens Sylvestres ne faisaient plus qu'un, oui, inconsciemment à cet instant précis ou leur survie était en jeu, le lien que constituait le Loupr Argenté qu'ils portaient, était plus fort que jamais, de petites pulsations, ce symbole que chacun des trois chérissait vibrait d'une énergie qu'aucun d'entre eux n'avait jusqu'ici ressentit.

C'était à peine croyable!

Dans un même élan, en l'espace de quelques infimes portions de secondes, ils se saisirent des antiques armes qu'on leur permettait de manipuler. Le rôdeur demi-elfe, la druidesse humaine et elfe lunaire sentirent au contact des armes une immense bouffée intense de chaleur qui leur traversa leurs corps, avec la certitude que ces œuvres plusieurs fois centenaires consentaient à être manipulés par eux et non l'inverse. Leurs corps meurtris, leurs plaies ouvertes, tout semblait être relégués au second plan tant que cette énergie salvatrice qui déferla à travers était presque palpable. Sur le coup ils n'y prêtèrent pas attention, mais c'est doté d'une nouvelle assurance que les trois porteurs du Loup Argenté se préparent pour donner leur ultime attaque. A leur grand surprise la poussière qui quelques instants auparavant submergeait l'aire de combat était comme disparue et leur ennemi était là droit devant, nimbé d'une lumière écarlate. Effet d'optique? Intervention Divine? L'instant était sans doute mal choisit pour se poser ce genre de question. Ils visualisèrent leur ennemi, ils n'avaient plus rien d'un elfe hormis des oreilles pointues encore visible. Un corps marbré, écailleux, l’humanoïde qui se pressentait à eux portaient deux grandes elles de chauves souris déployées tandis qu'il levait les bras au ciel, créant entre ses mains une boule d'énergie titanesque, à la manière d'un puissant Kamé Hamé Ha.

¤ Cela ne sera pas!¤

Ces quatre mots prononcées par des voix qu'ils ne connaissaient pas résonnèrent dans l'esprit des compagnons, pour le moment seuls au monde face à leurs destin. Mués par cette nouvelle énergie, ils firent tous les trois inconsciemment un bond en avant comme s'ils étaient guidés, même Ademara dont les talents de guérisseuses ne faisaient aucun doute se sentait transportée par une détermination sans faille de mettre fin à cette apocalypse que leur promettait cet être leur promettait. D'autant que pour la native d'Eternelle Rencontre tout devint clair, elle savait désormais à qui ils avaient à faire, sans doute que le contact de l'arme divine n'y était pas étrangère. Un Fey'ri ! Maintenant elle comprenait mieux, comment elle n'avait pas pu y penser plus tôt. Cet être issus d'une lignée démoniaque, résultat de l'union de quatre nobles maisons des elfes du soleil avec des démons, ne pouvait qu'être détruit, son existence même était un danger pour tous et c'est une Ademara bénie de la puissance de Séhanine qui se précipita en avant, lance en avant, en implorant sa déesse tutélaire. Elwin l'imita sans vraiment commander ses gestes, la lame qu'il tenait en ses mains lui prodiguait une force qui faisait fi de toutes ses blessures et de son sang qui perlait sur le sol. La bouillonnante Ina était à leur côté et courait avec la même détermination vers leur ennemi commun avec la volonté de botter les fesses (dans un langage moins imagé certes que l'aurait fait notre druidesse) et de le réduire à néant.

Le planaire n'eut pas le temps d’exécuter son sort, c'est dire la vitesse où tout se produisait. Il regarda tour à tour les trois lames divines le perforer sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait tandis qu'il sentait s'échapper tout son fluide vitale et que son énergie était littéralement absorbées par les antiques lame. Elwin, Ademara et Ina pouvaient sentir les intenses vibrations de leurs armes, les obligeant à les tenir à deux mains alors que devant eux leur ennemi se flétrissait d'un coup. Puis plus rien.

Il y eut un éclair aveuglant alors que les trois compagnons tombaient côte à côte à genoux, le souffle court et certainement ne maîtrisant pas complètement tout ce qui venait de se passer. Devant eux gisait le corps recroquevillé du planaire, une forte odeur d'ozone régnait autour d'eux et sur le coup ils se sentirent désœuvré mais terriblement vivant alors que les pulsations du loup argenté commençaient à décroître...

Ce combat était-il finit? Tout semblait le supposer. Ils avaient réussit contre toute attente et malgré leurs doute, à se débarrasser de ce terrible ennemi

Le Rôdeur de Solonor n'eut guère le temps de se poser cette question, il avait donné le meilleur de lui même et en portait des stigmates visibles, épuisé, il s'écroula face contre terre et sombra dans l’inconscience. A bout de force elles aussi, Ademara et Ina sentirent leurs corps céder à l'épuisement, sans vraiment le vouloir et l'une après l'autre s'affalèrent sur le sol auprès de leur compagnon.

Avant de céder complètement à l'inconscience tous les trois eurent l'impression de sentir une présence divine à leur côté, la même que celles des apparitions quelques instants auparavant qui leur avait donné assez de force et de puissance pour réduire à néant leur ennemi

Que s’était il passé ? Difficile à dire. Un instant ils étaient tous a terre, et l’instant suivant ils y étaient encore mais avec le cadavre de l’ennemi devant eux. Une fin intéressante s’il en était. Eux étaient vivants et pas lui. Pourtant des choses s’étaient passées dans cette dernière seconde. La présence inconnue, les armes, puis l’ordre que cela ne devait pas être. Visiblement, tous les compagnons l’avaient reçu cet ordre. Puisque tous étaient à genoux, là, avec elle. De quoi redonner foi à n’importe qui. La destinée est chose si puissante qu’elle peu altérer le libre arbitre et faire de vies son instrument ?

* Ha, et puis quoi encore, j’avais envie de le défoncer de toute façon. Mais quand même, merci*

La présence revint alors près d’eux. Était-ce toujours cette divinité qu’elle ne connaissait pas ? Ou simplement ses compagnons elfiques qui les avaient accompagnés dans ces montagnes ? Quoi qu’il en fût, cette présence apaisante lui fit lâcher prise sur le réel et lui permit de sombrer comme une masse dans un nouveau monde de rêves ou tout allait pour le mieux.

*Katrina mange les pissenlits par la racine, ce truc la se fera bouffer par les vers avant moi, on a récupéré les armes divines. Comment dire… c’est une réussite totale non ? Non, pas tout à fait. On a quand même perdu quelques compagnons. En tout cas c’est pas Tasia que je vais regretter. Allez, on a bien mérité une petite sieste.*

Tel un héraut de la Seldarine, administra la sentence divine a l'ennemi du Peuple.

La prêtresse avait percée à jour la véritable nature du démon. La révélation, renforça sa détermination à mettre fin aux méfaits de cette engeance maudite.
Possédée par l'arme divine et non l'inverse, Ademara se sentait invincible, jusqu’au moment où le planaire eu enfin redu son dernier soupir dans un râle d'agonie.
Toute force semblât quitter son corps, comme si l'arme avait puisé toute son énergie.

Quelques instant après être sorti de son état second,
*que m'est il arrivée ?*

Elle aperçut ses compagnons sombrer dans un sommeil profond. Avant même pouvoir réagir et invoquer les pouvoirs de sa déesse afin de guérir les blessures du rôdeur. Elle sentie l'épuisement la gagner, et elle s'effondra à son tour sur le sol froid de la salle.

Mais ce fut avec un soulagement et le goût de la victoire acquise qu'elle sombra dans les ténèbres d'une rêverie profonde.

Genou à terre, le regard vitreux d’Elwin analysait encore la dépouille de la créature qu’il venait d’abattre avec ses compagnons d’arme. S’il en avait eu la force il se serait levé pour vérifier que leur ennemi ne trahissait plus aucun signe de vie mais après son dernier assaut le Rôdeur de Solonnor n’était plus même capable de se redresser. Le pouvoir qu’il leur avait été donné leur avait été repris aussi vite qu’il est venu et son intensité était telle que cela avait suffit à le terrasser, plus encore que le combat. Où étaient tous les autres combattants ?

Le demi-elfe ne savait plus discerner les battements qui soulevaient sa poitrine, si c’étaient ceux de son cœur ou du loup argenté qui l’avait porté dans cette bataille. Toujours est-il qu’ils ralentissaient et qu’Elwin se sentait peu à peu défaillir, prêt à s’effondrer d’un moment à l’autre. Etait-ce la mort qui venait ?

¤ Non, pas encore… ¤

Et au moment où Elwin tentait encore de maintenir ouvertes ses paupières, un voile blanc aveugla complètement son regard et il ne pouvait que sentir le son mat de son corps épuisé s’abattant sur le sol. Au moins, pensait-il, ils avaient réussi et pourraient permettre à leurs elfes alliés de mettre les derniers artefacts d'Earlann et les recherches de ceux parvenus jusqu'ici en sécurité.

Vingtième jour de la Chute des Feuilles, Année de la magie sauvage
20 Marpenoth 1372 (CV)

Lieu : Thüldae
Temps : Soleil bas, ciel dégagé
Moment : Fin de matinée


MJ
Narration: Tous

lwin Elymir, Ina, Ademara Thal'enia et Durgan se réveillèrent au son du pépiement des oiseaux tandis que qu’ils ressentaient les bienfaits de la brise automnale leur caresser le visage. Ce fut d'abord une lumière faible et laiteuse qui repoussa petit à petit les ténèbres puis ils distinguèrent deux silhouettes avant que les visage se firent plus distincts. Le premier qu'ils reconnurent furent celui de Linwëline. A ses côtés, Ellara, prêtresse de Sheela Peryroyl que tous trois connaissaient. La vénérable halfelin Tenait la boutique à Thüldae les mille et unes senteurs. Dans son échoppe, remède, infusions, plantes médicinales en tout genre, huile et produits de beautés, en outre la hin travaillait en étroite collaboration avec les Gardiens des Feuilles et apportait ses talents de guérisseuse à toute la communauté. La Ly'Aegisir des Gardiens de l’Harmonie leur adressa son plus beau sourire.

Linwëline Arànir

Qu'il est heureux de vous retrouver mes amis, il nous tardait de vous voir reprendre conscience. -------------------- Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.

Au fur et à mesure qu’ils reprenaient leur esprit, ils surent instinctivement qu’ils se trouvaient dans la cité du Saule Argenté, il régnait une quiétude que chacun des compagnons savait ne pouvoir ressentir qu’ici. Mais que s’était-il donc passé alors qu’ils se trouvaient quelques minutes auparavant dans les Monts Etoilés à combattre un planaire déterminé à les tuer ? Linwëline prit le temps de tout leur expliquer, calmement. Ils furent retrouvés par une patrouille de la Garde Sylvestre, non loin du Miroir d’Argent, ici à Thüldae. Tout trois ainsi que les autres elfes qui les accompagnaient et un humain prostré tout aussi inconscient. On les amena dans le dispensaire où depuis on veillait sur eux. on les trouva en possession d'antiques artefacts, armes puissantes datent de l'antique Earlann.


Linwëline confirma aux compagnons qu’ils avaient fait plus que leur sens du devoir, l’accomplissement de leur mission était certaine, même au-delà. Puisque ces artefacts sauvés de la convoitise de gens mal-intentionnés étaient désormais aux mains de représentants d’Eternelle-Rencontre afin qu’ils retrouvent leur place légitime. La reconnaissance de l'île Verte était désormais acquise à la jeune Confrérie.

On coucha par écrit le récit ce chaque compagnon, une histoire riche en évènements qui sera conservé dans les mémoires des Gardiens Sylvestres pour la postérité. Il s'était donc avéré qu'une des filles jumelles d'Artémus avait sombré du côté obscure de la force (si si, c'est possible...)et servait les desseins de la La Confrérie des Arcanes qui siégeait dans la lointaine Luskan, une cité à la Côte des épées septentrionale quant au mage qu'ils avaient retrouvés dans les Monts, servait l’Eldreth Veluuthrale. Tous convoitaient ces artefacts mais aucune des partie n'eut imaginé tomber sur des Fey'ris. Et cette découverte n'avait pas manqué suscité étonnement et inquiétude, en particulier au sein du Haut-Conseil de Thüldae. Il en tirerait les conséquences. En attendant Artémus était repartit en direction de Lunargent sous escorte.

Au bout de quelques jours, les compagnons purent se lever et marcher librement, chacun possédait à Thüldae leur propre logis, un nid confortable, ils retrouvèrent des compagnons et l'on fêta comme il se devait leur retour. Ils reprirent des forces, puis à la fin du mois de Marpenoth eut lieux la cérémonie tant attendue par Ademara; elle devint Gardienne Sylvestre devant ses pairs, un soir de pleine lune, elle reçu enfin la bénédiction de l'ensemble de la Confrérie et des habitants de Thüldae, là aux pieds du Grand Saule Argenté. Ademara récita le serment des Gardiens de l'Harmonie devant ses pairs.

- L'espoir de l'avenir est dans la nature et dans les peuples qui restent fidèles à la nature, car tout est parti d’un grand cycle, précis et équilibré.. Il est de notre devoir à qu’il le reste. C’est pourquoi, aujourd’hui, sous les frondaisons du Saule Argenté, nous faisons le serment de nous consacrer désormais de toute notre âme et de toutes nos forces à la mission des Gardiens Sylvestres selon la charte de notre confrérie. De mettre en œuvre tout ce qui en notre pouvoir pour tenter sans répit de préserver l'Equilibre; D’œuvrer sans concession contre ceux qui tentent de le perturber mais aussi prôner la tolérance entre les peuples; A proclamer notre foi et à vivre selon nos principes et nos lois. A avoir une patience supérieure, une connaissance intime de la nature et user de favoriser la diplomatie mais celle si cette dernière n’à plus lieu d’être, de laisser parler sa colère contre ceux qui menacent l’Equilibre naturel.

L'hymne de Thuldaë résonna ensuite dans l'air froid de la nuit, allant crescendo le chant prenait de la force. Même pour ceux qui avaient déjà vécu plusieurs cérémonies comme celle-ci, cela avait toujours quelque chose d'émouvant d'entendre toute la Cité Sylvestre chanter à l'unisson. Là sur l'esplanade verdoyante, Ademara, Gardienne de l'Harmonie reçu son nouveau Loup Argenté, une licorne stylisée était gravée en sion centre, symbole de la branche à laquelle elle appartenait désormais. Debout, face à Isorion le Protecteur, Lynweline pour les Gardiens de l’Harmonie, le Haut-Armathor Adlareth, l'archidruide Gotesgotti pour représenter Ina et Yvhann. Toutes les branches du Grand Saule étaient représentées soit par leur Ly'Aegisir officiel, soit par un représentant. Ina, Durgan et Elwin se tenaient sur les côtés.

Jenane

Alors cher Ewin, ma proposition te tente-t-elle? -------------------- La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.

Le Rôdeur de Solonor ne se détourna pas, il avait reconnu la douce voix de Jenane, sa ly'Aegisir. Quelques jours plus tôt, elle était venue le voir, elle le savait fatigué, depuis des mois Elwin était sur les routes et il avait un besoin vital de se ressourcer après ce périple épuisant. Jenane lui avait proposé de rester un temps à Thüldae où elle avait besoin de ses talents pour qu'il l'aide à former les jeunes, peut-être futures recrues pour la Confrérie, ce qui impliquait qu'il resterait un moment dans la cité Sylvestre. elle attendait avec impatience sa réponse...Non loin de là, Ina était plongée dans ses pensées. Qu'allait-elle faire maintenant que sa mission était terminée? Elle savait que la Confrérie préparait une autre mission, allait-elle opter pour repartir ou elle aussi profiter d'un repos mériter ici à Thüldae et profiter de la présence de Gostegotti?

Gudbjörn

Quelque soit ta décision Ina, prends là en ton âme et conscience. -------------------- Un colosse blond vous regarde dans le fond des yeux. Malgré son air absent, vous ressentez comme un étrange sentiment. Ces yeux d’un bleu vif percent votre âme et semblent voir au-delà. Souvent distant, pour ne pas dire absent, Gudbjörn impose le respect. Non seulement de par sa taille et sa puissance musculaire, mais parce qu’il entretient des rapports étroits avec un monde qui reste inconnu pour la plupart des êtres vivants : Le monde des esprits. Chaman Spiritiste, il a quitté sa tribu natale du campement de l’Arbre-Fantôme pour venir servir la nature au sein des Gardiens Sylvestre.

Près d'elle le colosse blond, magnétique, souriait. Comme s'il devinait déjà la réponse. Non loin de là, Linwëline s'avança vers une Ademara aux joues baignées de larmes, la lune resplendissait, véritable bénédiction de sa déesse tutélaire de la nouvelle Gardienne de l'Harmonie.

Linwëline Arànir

Et toi Soeur Ademara, souhaites-tu profiter un moment de la quiétude de Thüldae ou repartir vers de nouveaux horizons. -------------------- Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.

Seul Durgan ne fut pas approché, le nain avait déjà fait part de sa décision. Il devait rejoindre les Rôdeurs de Solonor dans quelques jours, il ne prendrait aucune décision sans que son ami elwin n'en prenne, cela était dit et le fils d ela pierre savait se montrer patient.