|
|
RP quête
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
andor passa la porte de l'auberge des plaisirs, non sans une certaine appréhension. Comme si la perspective de parler affaire en position d'infériorité ne suffisait pas, il allait en plus devoir défendre ses intérêts au milieu de personnes qui l'avaient vu la veille se couvrir de ridicule. Heureusement une maison de passe reste une maison de passe... Quoi de plus rassurant pour la virilité que ces tigresses dressées à ignorer le mot "non" ? En l'espace d'un instant il passa de l'état d'esprit d'un animal rétif à celui d'un pacha calimshite en promenade dans son harem. L'atmosphère de douce décadence qui se dégageait du lieu avait quelque chose... d’enivrant ! C'est donc d'un pas léger et dans la plus grande décontraction que le jeune mage rejoignit la table pleine de victuailles de Gunden.- Messire nain ! Je vous mentirai si je vous disais que je suis content de vous voir, mais je dois avouer que vous savez recevoir. Puis se tournant vers le reste des convives, il se fendit d'un sobre "messieurs" à l'adresse des hommes et d'un galant "mademoiselle" pour la "dame". Habitué aux grandes foules bigarrées de la métropole aquafondaise, la présence de deux individus non-humain ne provoqua chez lui aucune réaction particulière. En revanche, il ne manqua pas de remarquer le magnétisme de la tieffelin. Ses cornes de boucs toutes droit sorties des neufs enfers, enchâssées sur un authentique corps de femme, lui donnaient un charme sulfureux. ¤ Tentation, signé Satan ¤ Un instant, il s'imagina nu, à la merci des érotiques tortures de la délicieuse aventurière. Face à une telle créature, l'envie de soumission était naturelle, presque instinctive. Ses traits, ses airs, son sang même dégageaient une écrasante impression de supériorité. En avait-elle seulement conscience ?
Il fut coupé dans ses réflexions par la prise de parole de Galahad, immédiatement suivie de celles de ses nouveaux camarades. Le premier avait tout du golgoth nordique de base. Primaire d'apparence, un peu rustre dans ses manières et avec le plus populaire bon sens en guise d'intelligence. Exactement l'idée qu'il se faisait de Padhiver en quittant Eauprofonde. Pour défoncer des portes et mettre les pieds dans le plat on faisait difficilement mieux. En revanche pour le reste...¤ Toi, tu seras monsieur "tout droit" ¤ A l'opposé, l'autre appartenait à un type connu de tous les royaumes civilisés. Le nobliau à grande gueule qui rêve de gloriole pour mériter sa petite ligne dans la chronique familiale. Excepté ces considérations on ne peut plus subjectives, Sandor aurait été curieux de savoir ce qui séparait ce de Montléri d'un "simple charretier embauché à la semaine". Discrètement il se pencha près de Sonata et lui dit tout bas ;- Eux au moins ont le bon gout de ne pas s'appeler Galahad. Néanmoins, les objections soulevées par les deux blondinets étaient légitimes et c'est avec curiosité que le mage attendit la réponse de Grunden. A son habitude le nain ne se départit pas de son flegme, répondant avec calme aux objections. Sur la fin, la démonstration vira même presque au cours d'éducation civique. ¤ Il va nous faire marcher ces deux là, ça fait pas un pli ¤ Le reste de l'explication n'était d'ailleurs pas dénuée d'intérêt. Ce qui fit la splendeur de Phandalin... Voilà qui semblait prometteur. Peut-être que cette "dette" était au final l'opportunité pour lui de s'attirer les bonnes grâces de l'Eglise d'Oghma locale. Quoiqu'il en soit, il comptait bien creuser la question avant de partir. Il se leva.- J'accepte. On se retrouve où ? Puisque le départ était pour le lendemain, il n'aurait pas trop de la soirée pour s'occuper des préparatifs. Jet d'intelligence (histoire) sur Phandalin
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 2
2 gemmes
|
|
|
Galahad était loin d'être convaincu par les explications de Gundren : aucun détail précis concernant l'affaire en question ne leur avait été fourni. Néanmoins, il évoquait l'ancienne splendeur de la localité ainsi que la nécessité de s'adjoindre des aventuriers pour parvenir à ses fins. Le prêtre de Tempus n'avait rien de l'archéologue et il supposait que le nain en était conscient : s'il avait fait appel à lui, c'était probablement parce qu'il avait besoin de ses capacités. L'affaire avait aiguisé sa curiosité...
Le jeune noble était indécis. Tandis qu'il réfléchissait, l'homme peu musclé avait accepté l'offre de Gundren. Le musclé semblait songeur, tout comme lui. Quant aux deux autres, ils n'avaient pas encore ouvert la bouche...
Galahad était sage mais c'était aussi un homme d'action. Il n'aimait pas perdre de temps et se laissa guider par son intuition (et par sa curiosité) :
- Très bien. J'accepte moi aussi votre proposition...
Ce disant, il se mit à observer les trois convives qui ne s'étaient pas encore prononcés sur leur participation à l'étrange expédition.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Sonata s'était tenu en retrait lors de la proposition d'embauche de Gundren et de la négociation avec le prêtre de Tempus. Elle était toujours à la recherche de nouvelles opportunités de remplir sa bourse et surtout en ce moment, de se tenir loin du jeune noble qu'elle avait offensé. 9 lions d'or pour 5 jours était un revenu supérieur à ce qu'elle gagnait en jouant de la lyre dans les tavernes. Et puis, la tâche semblait aisée.
-J'accepte également l'offre. Après cette histoire avec le connard de la nuit dernière, j'suis sûre que rester à Padhiver plus longtemps est un brin trop risqué. Et puis, je trouverai peut-être matière à composer une chanson sur les exploits d'un d'entre eux.
Fiche de Sonata"Ma musique sera la dernière chose que tu entendra avant de trépasser... "
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Cela faisait déjà quelques temps que Sylke traînait à Pasdhiver à préparer un prochain départ. Il ne parlait que par ce mot "départ" et non de voyage car le paladin n'avait rien planifier comme destination ou même de routes. Attendant un appel comme son mentor Pilvan un appel, ou une destinée, cela faisait déjà quelques mois que le demi-orc ne faisait qu'aider sa mère dans les soins des plus démunis. Cela ne le dérangeait pas, loin de là, mais les histoires captivantes de son tuteur sur sa vie de voyage avait fait naître une envie de découvrir les régions de Faerûn, ou l'adrénaline que pouvait connaître les aventuriers. Cette attente et cette inaction avait rendu les nuits du paladin emplies de cauchemars et la voix était revenue, comme si Pilvan avait par sa seule présence calmer ses terreurs nocturnes.
C'était donc pendant cet entre-deux que Sylke Brillune rencontra Gundren, nain de son état et pas avare en paroles ni en traits d'humour ce qui n'avait pas laissé le demi-orc indifférent. La plaisanterie n'était pas une chose vraiment acquise par le paladin d'Ilmater, élevé par une prêtresse du même dieu et par un père ayant fait un partie de sa vie dans une tribu orc, alors Sylke se plaisait depuis à suivre le nain dans ses péripéties de Pasdhiver de temps à autre.
Ce fut lors d'un de ces moments qu'il put entendre de la musique dans l'auberge où Gundren l'avait emmené. Ce n'était pas que le paladin était porté sur la boisson, il en buvait même très modérément, mais les ambiances parfois festive de ces établissements égayait l'âme de Sylke et le faisait voir autre chose que les souffrances des personnes venant se faire soigner au temple où sa mère exerçait. Ainsi la soirée s'annonçait bien, Sylke était détendu et se laissait à observer les personne de la taverne. La sortie de la taverne fut un peu déroutante pour le demi-orc mais le nain savait ce qu'il faisait et Sylke n'aurait jamais laissé passer un passage à tabac devant lui mais sa carrure et celle du nain avait suffit à calmer l'agressivité des hommes.
Le paladin quitta le fils de la pierre pour rentrer chez ses parents avec la proposition qu'il lui avait faite en tête. Malgré qu'il cherchait à sortir de Pasdhiver et trouver la route ainsi que la voie d'Ilmater, le nain l'avait pris de court et ne savait pas quoi répondre à sa demande. Sa nuit fut calme et sans cauchemars, sa petite boite semblait faire son effet et éloigner ses craintes. A son réveil, son choix n'était pas encore fait mais le fait que la voix ne s'était pas fait entendre depuis qu'il avait rencontrer le nain penchait pour une réponse positive.
La journée avant la rencontre fut un moment de préparation de matériels et d'intense sessions de prières pour essayer de cerner le but de Grunden et voir si le Dieu Qui Pleure ne chercherait pas à éloigner Sylke de ce nain. Il parla aussi à ses parents de sa rencontre avec le membre du peuple vigoureux et de sa proposition ainsi que son avis assez positif sur la question. Il quitta la domicile familiale pour la rencontre.
Le fils Brillune ne s'attendait pas à revoir quelques têtes croisées la veille comme la tieffeline, même s'il n'aurait pas hésité à se mettre entre elle et ses agresseurs, Sylke se demandait tout de même s'il pourrait travailler avec ce genre de personne. Il savait que l'habit ne faisait pas le moine, lui en premier, mais certaines ascendance laissaient beaucoup de marque sur les personnes et les démons n'avaient pas l'habitude d'être en phase avec les principe d'Ilmater. Même si Gundren avait obtenu une petite confiance du paladin, comment Sylke pouvait savoir si les quatre autres personnes présentes avec lui n'étaient pas que des agents des dieux mauavais ?
Sylke aiguisa son sens divin pour essayer de sentir les auras des autres avant de parler, essaya de déceler en eux leurs aspirations profondes. Il ne pouvait pas bien sûr lire dans les pensées des personnes mais le paladin sentait si une présence maléfique se présentait à lui. Souvent la voix accompagnait ces personnes et indiquant à Sylke de leur faire confiance et de davantage leur ressembler au lieu de prier Ilmater.
Au nom d'Ilmater, je vous salue tous. Je m'appelle Sylke Brillune, paladin de mon état au service du Dieu Qui Pleure, dit-il en touchant son symbole des deux mains liées pendant à son cou. J'avoue n'avoir que peu de questions en plus que les autres personnes ici présentes, je me contente de tes réponses Gundren. J'ai l'impression que je devais partir avec vous, je me joindrais à vous pour cette courte mission.
Parler en public n'était pas encore son fort, même s'il savait qu'il ne laissait pas les personnes indifférentes. Son mentor lui avait déjà fait la remarque qu'un paladin se bat aussi avec les mots et que beaucoup de batailles pouvaient se gagner juste en parlant ou en ralliant des personnes à soi. Sylke commençait à devenir impatient de partir au lendemain, cela serait une première pour lui et il savait au fond de lui-même qu'il devait être avec ces personnes.
Sylke active ses sens divins.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
| | Gundren sourit, le nain était satisfait et rassuré.
Bien ! Vous avez tous une chambre ici même pour cette nuit, à l’aube on viendra vous livrer le chargement, les montures ainsi qu’un plan pour atteindre Phandalin. Même s’il suffit de suivre la route commerciale vers Eauprofonde puis bifurquer avant les montagnes des épées…
Quant à nous, il se tourna vers l’homme derrière lui, nous partons immédiatement. Il embrasse du regard la tablée, Nous nous retrouverons à Phandalin. Faites bon voyage !
--------------------
Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché. |
|
Sur ces mots, ils prirent congés et avant même que la porte de l’auberge ne se ferme, on entendit qu’ils pressaient leurs montures. 1489 CV Quatorzième jour de la griffe du couchant Aube Climat : nuageux.
La nuit se passa sans encombre et on les réveilla avant l’aube pour qu’ils aient le temps de déjeuner. Le chargement leur fut livré avant les premières lueurs du jour: un lourd chariot tiré par deux puissants bœuf et trois chevaux qui a défaut d’être des animaux de guerre ou de course semblaient endurants et dociles.
Il ne restait plus au petit groupe qu’à se répartir les chevaux et les places sur le chariot.
La route qui mène à Eauprofonde est fréquentée et la partie qu’ils devaient emprunter était loin d’être la plus dangereuse. Les animaux emmenaient les compagnons le long de la route à une allure honorable mais leur réelle qualité était leur résistance et ils ne s’arrêtaient que quand on leur en donnait l’ordre. Galahad et Fiakr anticipaient déjà la suite. Sandor qui n’avait pas vraiment eu le choix, Sonata qui voulait se mettre au vert et Sylke qui voyait plus loin que ce simple départ semblaient moins impatients.
Préservez et protégez la nature située sous les racines de ceux qui vivent à la surface.Fiche d' Uranel
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 2
2 gemmes
|
|
|
De son écriture ampoulée, Galahad avait rédigé une lettre à l'intention de son oncle : il lui expliquait qu'il ne rentrerait pas passer la nuit chez lui et qu'il devait s'absenter pour un moment afin de venir en aide à son ami Gundren. Il la remit à l'homme qui se tenait derrière le comptoir en lui promettant une pièce s'il chargeait l'un de ses employés de porter la missive à la bonne adresse. Il alla ensuite se coucher et sombra immédiatement dans un sommeil sans rêve. L'aventure qui débuterait le lendemain ne l'excitait ou ne l'effrayait pas outre mesure : à ses yeux, il s'agissait là d'une mission banale et il espérait bien en apprendre bientôt davantage sur ce que Gundren avait en tête.
Le prêtre fut réveillé de bonne heure, fit brièvement sa toilette et se restaura. Il fut ensuite emmené auprès d'un chariot et de trois montures. Le jeune noble ne se posa aucune question : hors de question de monter sur une carriole, son rang l'obligeait à monter à cheval. Sans attendre l'aval de ses compagnons, il s'approcha du cheval qui lui faisait la meilleure impression et le flatta quelque peu, avant de monter en selle. Impatient, il déclara d'un ton impérieux à ses compagnons :
- Bien, ne traînons pas! Nous avons de la route devant nous...
Il rangea sommairement son équipement sur la croupe de sa monture, ne gardant à portée de main que son arme et son écu. Galahad était bien décidé à voyager en tête de leur petite expédition et se demandait qui l'y rejoindrait et qui, au contraire, souhaiterait fermer la marche...
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 29
1 gemme
|
|
|
Un curieux sourire avait ourlé la bouche du bucheron aux questions du nobliau. Sa formulation valait une certaine complicité qu’il avait balayé en avalant une bouchée de pain. La tentative était louable, il lui donnerait sa chance, c’était certain, mais ses questions étaient tellement éloignées de ses propres considérations qu’il avait aussitôt regretté avoir parlé le premier. Il s’était limité, pour toute réponse, d’un : - « Cinq jours de route et l’exploration d’une grotte, ça me suffit largement. Tu peux compter sur moi aussi. » et d’une poignée de main vigoureuse qui tiendrait lieu de contrat entre eux.
Un nobliau, un barde -la tieffeline, de ça au moins il était certain- un magicien, un paladin. Leur groupe profiterait d’une joyeuse diversité, à même de faire face à toutes les situations … ou de ne parvenir à en résoudre aucune. Le code d’honneur de l’un, les origines de l’autre, la fragilité physique du troisième … sans parler de l’héritage du demi-orc.
Un peu déçu de ne pouvoir profiter des services d’une des filles de Mara –à leur retour, peut-être-, il se consola en vidant ce qu’il restait d’alcool à la table puis ne tarda pas à rejoindre sa chambre. Il connaissait assez les voyages que pour savoir à quel point ils pouvaient rapidement être éreintant, il avait besoin de sommeil… et que la tête lui cesse de tourner.
La nuit fut aussi calme que possible, pour lui du moins qui avait du ronfler comme un bienheureux, l’alcool aidant. Il se servit largement dans un petit déjeuner assez conséquent pour absorber les dernières vapeurs éthyliques sans être trop lourd que pour être rendu dès la première lieue de leur voyage sur une route parfois cahoteuse. Après avoir salué ses nouveaux compagnons d’aventure, il découvrit les bêtes du convoi et le charriot en lui-même par déformation professionnelle d’avoir déjà taillé certaines des pièces qui lui avait permis d’en réparer de semblables.
Satisfait, il prit naturellement une place de cocher, doutant qu’aucun autre ait la moindre expérience en la matière et conscient qu’il s’agissait d’une des places les plus stables. Son sac à son côté entre les jambes, il attendait que les autres se décident, son arc à portée, au cas où.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
La barde décida de se coucher tôt et elle dormit jusqu'au premières lueurs de l'aube. Lorsqu'elle descendit, elle ne fit que prendre une coupe de vin et un peu de pain qu'elle consomma plus lentement que nécessaire.
Elle se dirigea alors vers le chariot, détestant monter à cheval, prenant place aux côtés de Fiakr qu'elle salua d'un simple mouvement de tête. Elle posa son sac comme Fiakr et elle prit sa lyre qu'elle se mit à accorder. Elle comptait jouer le plus de temps possible, sauf si bien sûr ses compagnons se plaignaient de sa musique.
Sur un ton léger elle se lança dans une ballade de son cru alors que le chariot s'engageait sur la route accompagnée d'une mélodie allegro à la lyre:
- Chaque saison d'hiver, La dame d'Ammakyl et son époux Demandent à tous de venir et danser À chaque bal, Le premier homme dans la salle Est Monseigneur Amcathra, La malédiction de toute les dames ...
Fiche de Sonata"Ma musique sera la dernière chose que tu entendra avant de trépasser... "
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
1489 CV Dix-septième jour de la griffe du couchant Midi Climat : nuages et vent doux.
Gundren n’avait pas menti. La route qu’ils empruntèrent les premiers jours était fréquentée et ils purent même se joindre à d’autres caravanes pour établir leur campement. Les animaux qu’on leur avait fourni faisaient un excellent travail et ils étaient visiblement habitués à l’exercice, Galahad, Sandor et Sylke avaient à peine besoin de guider les chevaux qui avaient adopté une allure identique à celle des bœufs.
Galahad, en tête, avait bien tenté d’imprimer un rythme plus rapide mais c’était peine perdue. Les bœufs ne tentaient même pas d’accélérer. Sandor chevauchait juste à côté du chariot et Sylke fermait la marche. Ils firent leur dernier campement au carrefour avant de s’engager sur le chemin de Triboar.
Quand ils s’engagèrent sur le chemin, ils sentirent tout de suite le changement, c’était assez large pour le chariot et le cavalier mais croiser une autre caravane ici serait problématique. Le sentier était moins bien entretenu et la forêt était par endroits trop proche. Fiakr et Sonata durent se redresser et le bucheron fit ralentir les bœufs afin de préserver leurs postérieurs. Les chevaux firent de même, avançant plus précautionneusement. Ils avaient avancé toute la matinée et ils se sentaient déjà fourbus pourtant ils n’étaient pas sûrs d’avoir parcouru une grande distance. Les animaux et leurs estomacs réclamant à l’unisson une pause, ils cherchaient maintenant un endroit où s’arrêter.
Galahad espérait en trouver un après cette courbe dans le chemin. Il s’arrêtât…mais pas pour se restaurer. Les autres firent de même et découvrirent le spectacle. Le sentier se rétrécissait à cet endroit, au bénéfice d’une petite pente de terre raide d’un côté et de fourrés épais de l’autre. A une quinzaine de mètres d’eux, deux chevaux percés de plusieurs flèches à plumes noires gisaient au milieu du passage.
Préservez et protégez la nature située sous les racines de ceux qui vivent à la surface.Fiche d' Uranel
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 29
1 gemme
|
|
|
Aucun évènement sur ces trois derniers jours de voyage n’avait justifié la paye de la nouvelle troupe d’aventuriers ¤ ça ne pouvait pas durer …¤ créant bien trop de silences gênants pour le bucheron que les contacts sociaux n’excitaient pas particulièrement. S’occuper des bêtes à chaque halte, vérifier les charriots pour prévenir un accident par le décrochage d’une roue ou la rupture d’une pièce de bois, participer au renouvèlement de l’eau fraiche, une sorte de train-train qui devait donner comme image de lui celle de quelqu’un d’assez taciturne. Fort heureusement, chacun lui semblait trimbaler ses casseroles comme un passé qu’il n’est pas nécessaire de partager, ça lui allait parfaitement. La présence discrète de Sonata à son côté était agréable, d’autant qu’elle jouait aussi bien qu’elle chantait de son avis.
Puis ils quittèrent la route vers Triboar et la conduite du charriot prit tout son sens de maitrise et d’attention, les forçant non seulement à ralentir mais surtout à se fatiguer beaucoup par l’attention constante qu’elle nécessitait.
Il leur fallait faire une pause. A l’instant où il pensait partir à la chasse de quoi que ce soit, il découvrit le sinistre tableau. Fiakr plissa les yeux, pour juger de l’origine possible des flèches, si celles-ci avaient pu abattre les chevaux sur place, puis le nez, surpris que l’odeur ne les ait pas prévenu plus tôt de la présence des carcasses devant eux. Il dressa l’oreille, comme une bête aux abois maintenant que le pas lourd des bœufs s’était tu et se saisit franchement de son arc, encochant une flèche dont l’empennage n’aurait jamais la couleur sombre de celles … qu’affectionnaient … les orcs.
¤ Il faut protéger le convoi, estimer depuis combien de temps les chevaux sont dans cet état … et dégager le passage … merveilleux … voilà pourquoi nous sommes payés. ¤
Il leur fallait surtout ne pas mourir à leur tour et dénicher les tireurs s’ils étaient encore proches.
- Peste… impossible à contourner. Les dégager va nous prendre du temps pendant lequel … foutus archers …
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|