Quel est votre nom, voyageur ?
Sillonnez les couloirs de la Taverne !
   

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> ۝ Un rat au Coutelas ۝, (suite de "Les Marchands de Vent")
  écrit le : Mercredi 12 Octobre 2011 à 21h00 par Atlas
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Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 12 Novembre 2011 à 12h43



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Mercredi 19 Octobre 2011 à 18h29 par Fairië Atala
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justant son manteau de fourrure, le jeune homme, ou du moins en apparence, avait retiré le bandeau bleu qui lui ceinturait la tête, laissant ainsi par la même occasion sa très longue chevelure noueuse lui recouvrir le haut du corps. Ses premiers pas à terre fut quelque peu difficile comme à chaque fois qu’il revenait à quai.
¤ Oh mal de terre ! Je tangue comme un nouveau-né !¤
Éclatant d’un rire franc, il laissa passer le malaise en quelques foulés théâtrales, imitant un quelconque acrobate sur un fil. Ce n’est qu’une fois au bout du quai qu’il s’arrêta regardant l’environnement qu’offraient les docks de Luskan.

Un large sourire aux lèvres, il allait enfin côtoyer ces hommes qui s’entichaient des valeurs de « libertés » que l’Elian aspirait tant. Cela faisait maintenant presque une année que Fairië était parti à la recherche de cette secrète fraternité sur un simple coup de tête. Folie pour certain de plonger dans de tel recherche sur un simple coup de tête, amusement et curiosité pour lui qui n’appréhendait pas la mesure du temps comme d’autre. Quoi qu’il en fût, s’était un homme joyeux que voyait débarquer Luskan. Et malgré les innombrables mises en gardes de cette ville, le froid ou encore les dangers d’une ville nocturne, rien n’entacha l’humeur de l’Elian.

Portant ses mains gelées à la chaleur de son souffle, une légère moue amusée se dessina sur son visage
.
¤Maintenant que j’y pense. C’est bien la première fois que je monte tant au nord de Faerun.¤
Drôle de pensée, pour une personne se trouvant dans le coupe gorge qu’était Luskan et sous les regards peu amicaux des locaux. Quant à savoir si l’idée avait traversée l’esprit de l’Elian : certainement que non. Car tel était son fonctionnement.

Et c’est en sautillant joyeusement que Fairië s’engouffra dans les ruelles de Luskan en direction de la fameuse taverne « du coutelas », suivant les indications qu’il avait pu obtenir du capitaine Godoleï, concernant sa localisation.




Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

Pour trois sœurs trois vives épées;
La première sera d'ivoire;
La deuxième forgée de l'or le plus rare;
La troisième dans un pli de granit sera taillée;
la première "Juste Vieillard" est nommée;
A "Pressant Dard" répond la deuxième arme;
Alors que la troisième, assoiffée, dans ce trio de
charme
Est une lame affamée s'appelant "Liberté".

WHELDRAKE - Ballades de la Frontière


Fairië Atala
 
 
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écrit le : Dimanche 23 Octobre 2011 à 08h20 par Atlas
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan, Taverne du Coutelas
Climat : Ciel légèrement couvert, vent moyen, légères averses de neige fondante
Température: environ 2°C
Moment: Début de soirée


La folie a pour elle qu’elle inquiète et pousse à la prudence. Qui donc était ce 'débarqué' qui se riait ainsi de la Cité des Voiles et de son singulier commité d'accueil?

Fairïe remontait les ruelles sombres et froides vers l'un des derniers lieux de vie qui animait la ville sans être inavouable sans se faire accoster par qui que ce soit. Elles passaient pour vides tandis qu'il quittait les docks mais même son esprit singulier pouvait se rendre compte que derrière les ombres, sur les toits et aux lucarnes, autant d'yeux l'épiaient.

Il arriva enfin devant la taverne fortifié du Coutelas, attiré comme un papillon par la flamme d'une lanterne.

Aussitôt entré, la différence de température lui mis le rouge aux joues et embua son regard, lui masquant les oeillades outrées des badauds déjà trop imbibés que pour prendre une place plus loin de l'entrée. Au fond un bel âtre produisait plus de chaleur que de lumière et à chaque colonne de la salle commune, une lanterne retardait la nuit.
Des alcoves étaient visibles au fond, de part et d'autre, fermées par de lourdes tentures, une porte à côté de laquelle se dressait la statue d'un guerrier en armure et arme, un large escalier menant à l'étage, et entre le tout des tables rondes de quatre à six places.
Le bar terminait le tableau de la célèbre Taverne avec, au mur, un coutelas démesuré.

Presque sous son nez, à l'entrée, l'attendait un parchemin recouvert d'une écriture si fine et élégante qu'on eut cru qu'il s'agissait d'Elfique ou de quelque autre écriture ancienne oubliée. Il s'agissait pourtant bel et bien de commun.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Au bar, un personnage d'une carrure impressionnante emmitouflé dans un large manteau ciré était dans une discussion pleine de mélancolie face à un homme d'apparence plus commune essuyant une large chope.



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Lundi 24 Octobre 2011 à 21h41 par Fairië Atala
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n large sourire se dessina sur les traits fins de l’Elian. Au centre de cette fourmilière Fairië se tenait tel un enfant, les yeux pétillants de curiosité, suivant du regard les marins présents vaqués à leur occupation. Les mains jointes dans le dos ou repose son imposante épée, il avançait de petit bond en petit bond, comme un enfant jouant à la marelle. Décrivant chaque recoin, chaque décoration chaque visage avec une joie clairement déchiffrable. Ponctuant ses bonds par d’amples bouffés d’air disant long sur l’endroit ou il mettait les pieds.
Stoppant son avancé, il resta une bonne minute les pieds joints et les mains derrières son dos, s’imprégnant de l’endroit, des émotions de l’histoire de cet endroit. Laissant tomber sa main droite dans sa poche, le papier du parchemin lui remit en mémoire le pourquoi de sa venue
.

¤Un grand bonhomme poilu attirant l’attention¤
Il répéta la description que lui avait fait le capitaine Godoleï de Bansh, il ne lui fallu quelques secondes pour découvrir l’homme qu’il venait chercher ou du moins le pensait-il.
¤Plus qu’a vérifier¤
A ces mots, l’Elian se mit sur la pointe des pieds, marchant de manière théâtrale vers ce qu’il pensait, peu être, être le capitaine Bansh. A grand enjambée, l’index sur sa bouche, il se retrouve enfin à la hauteur du capitaine. Posant son coude sur le comptoir à la manière surjouer d’un loubard des docks qu’ils avait entraperçu à l’extérieur. Il fixa l’Hadozee avec un grand sourire enfantin accroché à ses lèvres et ce pendant de longues secondes. Posant son regard de jade pétillant la curiosité sur ce qui semblait être un gorille saucissonné, son sourire se fit de plus en plus large à mesure qu’il décrivit l’Hadozee.
-(commun) Un grand bonhomme poilu attirant l’attention ! Fixant Bansh de son regard, la tête de Fairië penchée sur son coté droit, il la releva pointant du doigt la créature face à lui. Trouvé ! Puis se redressant avec rapidité, il se tenait maintenant droit comme un « i » les bras le long du corps avec une expression de sérieux profond rendant la chose plus comique encore. Fairië Atala Monsieur le capitaine Bansh ! Venu ici pour parcourir les Mers à vos côtés ! Puis se relâchant aussi vite qu’il s’était raidi, il tendu le morceau de parchemin au capitaine. L’expression de fairië venait encore de changer en une fraction de seconde passant d’un sérieux comique à un large sourire espiègle. Mettant sa main gauche devant sa bouche, il reprit. Je suis là de manière informelle de la part d’un ami commun : Monsieur Jebeddo. Ponctuant d’un clin d’œil lent et surjouant la scène en une discrétion comique, il regarda le capitaine poser la main sur le parchemin qu’il tenait. Tel était Fairië Atala.



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

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La troisième dans un pli de granit sera taillée;
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Fairië Atala
 
 
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écrit le : Lundi 31 Octobre 2011 à 21h51 par Atlas
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" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Jeudi 03 Novembre 2011 à 14h27 par Fairië Atala
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À l’annonce de l’aventure que lui proposait l’hadozee, de grand yeux de jade pétillants de découverte et d’envie avait maintenant remplacer son regard curieux. Repoussant d’un geste de la main la pinte face à lui, il détestait l’alcool, source d’obscurcissement de l’esprit. Toute son intention convergeait maintenant vers son interlocuteur. Des petits bonds de joies et d’excitations se faisaient visible à mesure que Bansh lui expliquait le pourquoi de sa venue et remplacé très vite par un imposant sourire et de petits applaudissements.
-(commun) Quelle Histoire Maitre Bansh ! Nous foulerons tout deux les terres de cette somptueuse île. Imaginez vous ! nous serons les premières personnes à fouler le sol, laissant nos traces dans l’histoire de la découverte. Nous la rebaptiserons … levant un regard au plafond, l’index tapotant ses lèvres. Oui je sais ! La somptueuse Fairië ! … Non ! je sais ! Le paradis perdu de Bansh et Fairië ! éclatant d’un rire cristallin, il reprit. Si le climat est bon je m’y installerai peu être que sais-je ! oh Oui ! j’ouvrirai une taverne accueillant marins de tout rivages, bercée par les chants et la gaité. Il éclata de nouveau en rire.

Se levant d’un bond, il fit une pirouette se retrouvant ainsi accoudé au dossier de sa chaise.
-(commun) Ne vous inquiétez pas Maitre Bansh ! je vais de ce pas trouver ce marin qui partagera nos rêve et je suis convaincu qu’il nous rejoindra. Serrant le poing avec une fougue théâtral, il tourna sur son talon droit prêt à partir. Stoppant net sa progression vers la sortie du coutelas, il fit un demi tour rapide revenant vers la table de l’hadozee en petit bonds.
-(commun) Ou puis-je le trouver Maitre Bansh, ce marin ? un large sourire étirant ses traits.



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
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écrit le : Lundi 07 Novembre 2011 à 19h57 par Atlas
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écrit le : Samedi 12 Novembre 2011 à 12h21 par Fairië Atala
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evant l’arrivée du plateau plein de victuailles, la faim inopérante chez lui, c’est la curiosité de gouter de nouvelle chose qui l’incita de nouveau à s’assoir à la table du Capitain. N’écoutant que d’une oreille, trop concentré à décortiquer les moindres saveurs exprimées à travers les aliments, il nota cependant le nom du marin qu’il devait chercher.

Cependant à l’annonce d’une tour épiant les moindres fais et gestes, stoppa net la dégustation de l’Elian. L’hadozee put voir un voile de colère déformant les traits du visage de Fairië, accentué par les sinuosités de ses nombreux tatouages. Le capitaine put facilement voir qu’il avait touché une corde sensible concernant un concept dont l’appréhension est parfois difficile et propre à chaque individu : « la liberté ». Et c’est les dents serrées qu’il éleva une voie plein de colère
.
-(commun) Qu’est ce donc cette tour ? Et quelles personnes renferment telles pour ainsi priver ses habitants du bien le plus précieux qu’une personne peut posséder ?!

Rejetant du bout des doigts son repas, la colère avait pris place à la curiosité alimentaire.
-(commun) Cette ville n’est pas pour moi ! Que nous partions dès demain est une bénédiction. Je me charge de retrouver cet homme et de vous le ramener, dites-moi seulement où se trouve ce marché.

Phrases directes, secs. La joie de vivre de l’Elian avait disparut. Chaque personne possède son coté sombre. L’hadozee venait-il d’entrevoir celui de Fairië ?





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écrit le : Lundi 21 Novembre 2011 à 20h05 par Atlas
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écrit le : Samedi 26 Novembre 2011 à 15h16 par Fairië Atala
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es paroles de l’hadozee fit naître une certaine rage que l’Elian eu du mal à contenir ni même à cacher. Les traits de plus en plus tirés suite à la description des mœurs de cette ville, il ne put réprimer que davantage quelques rictus de frustrations qui venaient maintenant naître furtivement sur le visage juvénile de l’Elian.

Et c’est un homme au regard vide qui se tenait maintenant face au capitaine. Fixant un défaut dans le mur du coutelas parmi tant d’autre, un voile de songe embrumait ses yeux de jades d’habitude si pétillants. Plonger dans les méandres de sa mémoire, il visionnait seul, les restes d’un passé opaque dont les mots de l’hadozee fut le catalyseur. Ce qui l’empêcha sans doute de prêter complètement attention à la nouvelle venue, ni même à l’échange qui suivit entre le capitaine et « Zéphyr »
Ce n’est que quelques secondes plus tard, qu’il éleva sa voix
:
-(commun) Que de hauts dignitaires souhaitent la main mise sur son peuple, ce n’est pas une première. Mais que son peuple s’enlise lui-même dans de tels agissements … cette ville est pourrie de l’intérieur. Quoi de plus vils et sournois d’avoir réussi à changer un droit fondamentale en quelques choses qui se monnaie … Adossé à sa chaise son regard se posa sur les innombrables têtes du coutelas. Tentant, à la suite des propos du capitaine, de faire un tri parmi ces personnes. Ce n’est qu’à cet instant qu’il prit enfin compte de la présence d’une dame à cet côté.

Sa colère, envolé comme feuille au vent, laissa de nouveau la place à sa joie de vivre. Comment une personne pouvait d’un claquement de doigt passer d’un état d’esprit à un autre ? Nombreuse ont été ces questions à l’intention de l’Elian. Mais jamais aucune réponse ne leur a été donnée. Qualité ou défauts ? Personne ne savait le dire.
Son large sourire illumina de nouveau son visage
:
-(commun) Quel plaisir de pouvoir voyager en votre compagnie ! Dans tout le cas je dois admettre que vous savez vous faire discrète très chère. Votre petite taille doit y être pour quelques choses ! Un long soupir sorti de sa bouche. Combien fois ai-je souhaité être de si petite taille ? Quand je vivais avec le clan Pierrefendue, je rêvais d’être à leur hauteur. J’aurai pu ainsi me faufiler à leur insu pour leur délivrer mes petites plaisanteries revanchardes ! Un rire franc sorti de la bouche de l’Elian. Mais peine perdu face à ces gnomes ! Clôturant par son sourire habituel, Fairië se leva de nouveau, tournant de nouveau de façon théâtrale sur son talon droit. Retrouvé derrière sa chaise, il reprit :
-(commun) je vous suis belle Zéphyr !
Agrippant de sa main droite le cuir de son fourreau, son imposante épée trônait maintenant à sa place




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La première sera d'ivoire;
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La troisième dans un pli de granit sera taillée;
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