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Réunion d'honnêtes gens [Nia & Mi'im]
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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17 de Kythorn 1383 Place de Lliira et Milil (Zone de Trêve) MatinIl était tôt, ce n'était certes pas l'aube mais le ciel était encore doré de la montée du Soleil. Sans être concertés, évidemment, et sans partir du même point d'origine, Nia et Mi'im s'étaient retrouvés dans un quartier qu'ils n'avaient pas encore visité. Dans l'est de la ville entre les entrepôts et comptoirs des grands marchands, la grande rue et les contreforts de la haute ville se trouvait un petit pâté de maison particulièrement calme.
Il était de façon pieuse et culturelle une zone de paix par nature. Ce tranquille bout de territoire était cis entre le Temple de Milil, le Seigneur du Chant, et le Sanctuaire de Lliira, Dame de la Joie. C'était là deux bâtiments modestes, le premier parfaitement entretenu était construit de bois et de pierre blanche dans une optique affichée de favoriser les représentations des musiciens qui s'y produisaient. Le second était tout de pierre colorées et de peinture, et les quelques adeptes qui régissaient le lieu, souriant, faisait de leur possible pour faire entrer la joie dans le cœur des passants. Entre les deux une longue halle abritée accueillait à toute heure des dizaines de badauds qui se régalaient des délices des commerçants ambulants s'installant autour, et des spectacles de jonglages, de prestidigitation ou d'acrobates. Il semblait qu'on y vit surtout des roturiers. Mais un tel lieu de vie devait attirer tout le monde.
On ne pouvait que douter que, qu'on participe ou pas à la joie prégnante dans ces lieux, tenter de la briser provoquerait des remous de la part d'une grande partie de la ville. Il ne fallait pas y rester très longtemps pour comprendre que ce quartier était un totem, la preuve que même dans les pires moments on pouvait garder de la joie à Suzail. Une sorte de contrat de conscience facile pour tout le monde : tant qu'il perdure, les suzaïliotes pouvait dire que leur ville n'était pas qu'une grande caserne.
Nia et Mi'im comprenait il immédiatement tout les ressorts culturels et politiques de la zone ? Peut-être pas totalement. Mais en maîtres de la discrétion qu'ils étaient, il savaient quelque chose : la meilleure manière de cacher la malice, c'était de la plonger dans un champ de bienveillance. Mais ce n'était pas le simple destin qui les avaient conduit là.NiaLe matin même, alors qu'il sortait de sa noble demeure pour trouver quoi faire de cette nouvelle journée, le chat avait reçu un message d'une manière très inhabituelle. Mais ciblée. Chose qu'il avait reçu avec un certain contentement vu l'injonction claire qu'il avait reçu dans la nuit.
En passant sur un côté, il remarqua une fleur trop inhabituelle pour l'environnement. D'abord parce qu'il ne poussait pas beaucoup de fleur dans le quartier pouilleux. Et surtout parce qu'elle était d'un bleu outremer.
En s'approchant, il vit une rose particulière. C'était bien une vraie fleur, composée d'un nombre rare de pétales encore humide de rosée. Mais elle n'avait pas été plantée là. Quand, curieux, le chat la tira, elle sortit sans aucun problème de la terre, et il découvrit que le bas de la tige avec été découpée et nouée en un élégant nœud. Nia savait qu'il était tombé sur quelque chose, mais il ne savait pas sur quoi. Jusqu'à ce qu'il découvre un tout petit rouleau de vélin caché entre les pistils. Il le déroula avec délicatesse, le message étant probablement trop petit pour que son sens résiste au moindre coup de griffe, ou même de sueur. Sur le vélin, une écriture d'une élégance extraordinaire considérant la hauteur du caractère laissait un message court.Nos amis nous ont parlé de vous. Si vous désirez être utile, apprenez de Milil et Lliira. Mi'imAprès une soirée enrichissante, quoique un peu avortée, Mi'im était retourné à son auberge en compagnie de son nouvel ami. Après tout, quitte à ne pas payer son logement, autant que le plus grand nombre en profite.
Le matin même, alors qu'il cherchait que faire de sa journée, il était tombé sur ce qui semblait être un autre des acrobates. Ou une peut-être. Contrairement à l’exubérant jeune homme qu'il avait rencontré, cet acrobate là avait la discrétion dans le sang et ne cherchait pas à être admiré. En fait, l'halfelin ne l'avait remarqué quand, au détour d'une ruelle, il était monté sur le toit à l'aide d'un ingénieux grappin dissimulé dans sa manche.
Puisqu'il n'avait rien à faire, l'halfelin s'était décidé à le suivre. Hélas, il n'était pas en forme ce matin là, et il lui avait fallu un certain temps pour atteindre les toits desquels il avait put suivre l'acrobate. Heureusement pour lui, sa furtivité ne s'était pas évaporée par contre, et sa cible ne le remarqua pas. Celle ci était autrement plus doué que le petit acrobate du jour précédent. Elle sautait entre les bâtiments comme si il n'y avait jamais eu de vide entre eux, et elle semblait savoir parfaitement où se trouvait les cordes, chaînes ou tentures qui lui permettaient de ne pas redescendre. Mi'im, quoique non dénué d'agilité, fut bien incapable de suivre le rythme. Cependant, sa cible faisant son possible pour suivre une ligne droite, il sut vite à peu prêt dans quel direction elle allait. Sans redescendre, mais pour s'éviter une chute fatale pour un objectif qu'il ne connaissait même pas, il continua ainsi quitte à la perdre de vue.Nia et Mi'imNia était arrivé sans mal à comprendre le mot de la fleur, qui n'était pas vraiment une énigme, et il avait réussi à comprendre que quelque chose se tramait dans le quartier des deux joyeux temples.
Mi'im quant à lui, quelque peu en sueur, avait finit par rattraper l'acrobate. Sur les toits, il vit au moins un autre acrobate un peu plus loin, sur les tuiles orangées d'un entrepôt. Sa cible du moment lui assigna un complexe signe de la main, auquel il répondit de la même manière. Du sol, il devait être particulièrement difficile de le voir. Lui même était arrivé sur un toit un peu éloigné de celui de sa cible, qui pour le moment, accroupit tel un rapace, surveillait la foule.
Le chat, lui, était arrivé par le sol après quelques fructueuses recherche de son objectif, et était maintenant dans une petit ruelle, à son embouchure. Il entendait musique et un brouahah qui indiquait la présence de nombreuses personne sous un lieu abrité.
Problème pour l'un et l'autre, si ils savaient qu'il était sensé se passer quelque chose ici, ils ne savaient pas quoi. Lancers... Mi'im - Jet de compétence : Athlétisme : 8(d20) +4(deg) +1(For) = 13 vs DD20 ~ Echec Mi'im - Jet de compétence : Furtivité : 13(d20) +4(deg) +4(Dex) +4(t.P) +2(race) - 3(échec escalade) = 24 vs DD19 ~ Réussite
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Habitant des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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Parmi les toits mornes, les vieux murs, les terrasses encombrés, les gouttières et les cordes à linge, ses espoirs de voltiges lui offrirent quelques nouvelles frayeurs. Telle une gargouille suintante, le Hin profitait de son perchoir pour reprendre son souffle et égoutter son front couvert de sueur. Il faudrait bien plus d’entrainement car les tuiles n’étaient décidément pas des branches. La foule semblait s’accumulait vers le quartier des temples, les badauds suivaient le sens de la musique et formaient un attroupement intriguant vers on ne savait où – pour il ne savait quoi. Mi’im, l’Halfelin sournois et agile, avançait d’un pas prudent, dans l’ombre des cheminées, assurant ses prises pour profiter de sa position surélevé. Il suivait le rythme de la mélodie, la marche des passants, tout en espérant débusquer de solides opportunités, de nouvelles tronches et plus généralement, une nouvelle facette de la société de Suzail.
"En observant vos ennemis sous un millier d’angles, vous trouverez mille manières de les tuer."
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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Encore un peu incertain sur l'objectif de sa journée, Nia eu le plaisir de constater que ses efforts de la veille n'avait pas été vain. Il ressenti une réelle admiration pour la finesse avec laquelle on lui avait glissé une invitation.
¤Un peu trop fragile à mon goût mais magnifique, si c'est une souris qui a fait ça il ne faudra pas la tuer tout de suite.¤
Ca tombait bien, il n'était pas dans ses plans de tuer quelqu'un dans l'immédiat. La petite excitation de la veille s'était chargée de ses réserves d'adrénalines et il était de bonne humeur. Le moment était donc tout trouvé pour une promenade dans le quartier le plus gai de la ville.
Alors qu'il arrivait en bordure de son objectif, il se repassa la consigne du message en tête.
¤Apprendre de Milil et Lliira. Pour apprendre des dieux, par ici, on doit prier non ? Faut-il que j'aille voir les temples ou faut-il rester sur la place ?¤
La formulation précisant qu'il fallait apprendre des deux, Chaton décida de commencer par le centre de la place, de façon à avoir une meilleure vue de l'ensemble. Il se fondit dans la foule, et se mit à chercher des endroits un peu surélevés qui lui permettrait d'avoir une meilleure vue d'ensemble sans pour autant ignorer ses environs immédiats.
¤Après tout il n'est pas exclu qu'on vienne me contacter directement et je m'en voudrais terriblement de ne pas repérer un possible messager avant qu'il ne se signale à moi.¤
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Mi'imSi le sol était intéressants, Mi'im, trop éloigné du cœur des évènement, porta vite le regard sur les sentinelles. Les acrobates se disposaient peu à peu autour de la place, sur les toits. Chaque bâtiments en supporta vite un ou deux, et les plus proche de lui, qui l'avait sans aucun doute repéré, ne se soucièrent pas plus que cela de sa présence.
Ces perturbantes gargouilles jouaient un jeu difficilement compréhensible. Chacunes se surveillaient avec intensité, quoique, l'assassin s'en rendit vite compte, certains bénéficiaient du plus de confiance mutuelles que d'autres. Mais, tout en se surveillant se permanence, ils échangeaient aussi des messages. Dans un langage, ou un code, que l'halfelin ne comprenait pas, ils agitaient avec dextérité et vitesse leurs mains ainsi que de petits miroirs circulaires - un pour chacun - dans des suites de symboles et de signaux lumineux.
Il souhaitait découvrir une nouvelle facette de la complexe société, il avait là un début de piste. Les acrobates, qu'il pouvait jusque là considérer comme des francs-tireurs indépendants au service du plus offrant, semblait partager une culture commune suffisamment solide pour avoir développé un langage secret et complexe.
Et plus encore, cette société d'équilibristes, si elle était employée par tout le monde, semblait ici... surveiller tout le monde. Restait à comprendre comment et pourquoi.NiaNia pensait qu'il devait prier. Mais on ne priait pas les dieux de la joie et de la fête comme les autres. Ici, la bonne chère, les rires et la musique faisaient office de révérence.
Non, il fut vite persuadé que ce n'était pas dans le divin et ses représentations qu'il devait chercher la réponse à ses questions.
Mais avant toute chose, il se senti moins étranger ici. Quoique ne croisant aucun des membre de son peuple, cette place, emplie de saltimbanques en tout genre, attirait aussi ce que le Cormyr avait de visiteurs les plus inhabituels. Halfelins, gnomes, elfes à la peau plus bleu que les lunaires habituesls, quelques demi-orques et même, attablé un peu plus loin, seul, une capuche sur la tête, le menton écailleux de ce qui ne pouvait être que l'un des légendaires demi-dragon (dont l'existence était moins une légende depuis les guerres ayant fait suite à la Dracorage, 10 ans plus tôt). L'homme-chat pouvait donc passer comme plus banal dans cette foule hétéroclite.
Se sentant plus libre qu'à l'accoutumé, il commença à chercher ce qu'avait put lui demander d'observer l'auteur du message à la rose. Il chercha des gens plus étranges que d'autres. Mais dans cet environnement particulier, où l'excentricité était une norme, ce n'était pas chose aisé. C'est alors qu'il compris que le calme devrait peut-être être sa cible.
Sous les préau de pierre, nageant dans les effluves de viande cuite et de vin, il découvrit une table ronde, d'environ deux mètres de diamètre, aux convives plus sereins que les autres. Ils semblaient discuter avec une véhémence contenue, et ne partageait pas la joyeuse camaraderie ambiante. La table semblait avoir été conçue pour accueillir six convives. Cela étant, il y avait alors sept fauteuils autour de celle ci, dont l'un semblait plus récent que les autres. Il n'y avait présentement que trois convives autour de la table. Une jeune femme aux atours aussi rouges qu'osés, qui souriait avec élégance à deux hommes, un borge au faciès de gladiateur, et un autre, plutôt frêle, qui semblait plus proche de la bourgeoisie qu'autre chose. Ils étaient dans une discussion tendue, de toute évidence, mais conversaient à voix basse, ce qui empêchait Nia d'entendre quoique ce soit sans se rapprocher.
Alors qu'il pouvait se satisfaire d'avoir de toute évidence trouvé quelque chose d'intéressant, Nia ressenti ce désagréable sentiment : il était observé. Lancers... Nia - Jet de compétence : Perception : 14(d20) +4(deg) +2(Sag) +2(race)* = 22 Nia - Jet de compétence : Perception : 5(d20) +4(deg) +2(Sag) +2(race)* = 13
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Habitant des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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Le petit-être observait silencieusement les acrobates qui veillaient sur les toits, de côté et d’autre. Si le jeune humain rencontré à deux reprises avait nié l’inexistence d’une guilde, il fallait bien constater que les guetteurs semblaient se connaitre et usaient d’un langage gestuel propre à leur hobby. Mi’im les contempla silencieusement, tentant de déceler une hiérarchie et des objectifs de mission.
Après un bon moment, le Halfelin poussa un soupir de lassitude. Comme toujours, partagé entre le désir de rester à l’écart du danger et l’envie de s’acquitter de sa grande curiosité. Chasseur, il se sentait mieux seul, à parcourir les forêts et les montagnes, à chasser par soi-même, pendant des jours dans une nature sauvage. Se cacher, seul, loin, nuit après nuit, jusqu’à perdre toute notion du temps, avant de se rendre compte qu’il était devenu lui-même une bête. Encore peu habitué aux cotés prospères, la foule et toutes ces odeurs le rendaient malade. Rat des champs devrait se faire violence s'il voulait survivre et devenir rat des villes.
"En observant vos ennemis sous un millier d’angles, vous trouverez mille manières de les tuer."
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Mi'imSi il voulait en savoir plus, l'halfelin allait devoir rejoindre le sol, ou questionner les voltigeurs. Ceux ci ne semblait pas se soucier de sa présence, preuve qu'ils n'étaient pas réellement territorial semblait il. Mais leur conversation mutique ne lui apprendrait rien tant qu'il ne serait pas en mesure de comprendre leur langage.
Sa position donc, risquait donc de ne pas être la plus avisée pour qui cherchait des informations. Mais, sans pour le moment descendre, il braqua à nouveau le regard sur le sol. Sous les halles festives, l'amusement allait bon train. Quelque soit la raison des conversations - si seulement il y en avait une - elle était suffisante pour que des ethnies relativement inhabituelles soient ici assises côte à côte dans un heureux capharnaum.
Se demandant si il ne devait pas partir un évènement le retint. Le joyeux bordel se tut soudain. Avant qu'il ne put se demander si il devait descendre pour en voir plus, et alors que tout les guetteurs s'étaient arrêtés pour observer la suite, la raison du changement de ton apparu sous ses yeux.NiaAlors que Nia observait, sans vraiment savoir ce qu'il convenait de faire, la discussion entre les trois s'envenima soudain. D'un geste d'apparence innocent, prenant entre ses mains une broche accroché au tissu de sa robe, la femme venait de toute évidence de menacer le bourgeois. Et bien que le borgne tonna discrètement pour maintenir un certain statu quo, la querelle gonfla.- Nous n'accepterons certainement pas cette mainmise sur notre commerce Antoine. Et si je dois t'ouvrir la gorge pour le faire comprendre à tes crétins de camarades, je m'en ferais un plaisir , asséna la femme avec une effrayante neutralité, et plus suffisamment bas pour qu'on ne puis l'entendre.- Oh, la petite pute fait sa guerrière. Ton annonce dépasse largement tes capacités Meredith... , répondit le dit Antoine, le bourgeois, avec sarcasme. Quoi Georg ? Tu la soutiens ? - Je ne soutiens personne bande de cons. Si vous faites couler le sang ici le Marquis va nous faire éxécuter. - Tss , continua Antoine, votre Marquis n'est pas un dieu, vous le verrez bientôt. Nous ne comptons pas nous écraser devant un petit despote des bas fonds avec des idées de grandeur. Ce dernier discours figea littéralement l'assemblée. Et si la colère se mélangeait à la peur dans les yeux des deux autres convives, ils semblèrent considérer que ce débarasser d'Antoine maintenant, quitte à en subir les conséquences, valait mieux que ne le laisser proférer ce genre de chose. Le borgne dégaina soudain une dague (ce qui, le chat le savait, était déjà en soit un crime à Suzail).
Mais un nouveau protagoniste s'incrusta. Mesurant plus de deux mètres maintenant debout, recouvert d'écailles dorés et les yeux brillant de la même couleur, son mantea dissimulant de toute évidence une armure de plaque, le demi-dragon vint s'interposer entre eux. Son heaume sous le bras et dégageant une aura de puissance palpable, celui qui, à l'examen du symbole sacré en platine à tête de dragon autour de son cou et sur le pommeau de son épée à deux mains, était un serviteur de Bahamut, menaça les trois belliqueux collègues avec calme :- Je vous prierais de ranger vos armes. La loi locale interdit les lames au clair sans que ce ne soit dans l'intérêt immédiat du plus grand nombre. Si vous perservérez votre volonté de nuisance, je serais dans l'obligation de vous arrêtez et de vous remettre aux autorités. Le discours du grand paladin tonna comme une sentence divine mais la situation était plus compliqué. Il était à moitié dragon, certes pas un noir, mais pour la populace, ça ne changeait pas grand chose. Et il s'interposait dans un conflit mettant de toute évidence en cause les représentant de puissances occultes du coin. Le borgne se leva. Il était grand, quoique moins que le suivant du Dragon de Platine, et le poussa violemment. Celui ci ne broncha guère et fit un pas en arrière pour conserver son équilibre.- Pour qui tu te prends face de lézard ? - Je suis Othemas, servant du Dragon de Platine, et votre comportement est une insulte à la paix et au bien. - Et bien Othemas , dit Antoine en se levant, il semble qu'on doive t'apprendre la façon de considérer tes supérieurs en tout... Antoine saisi la cruche de vin sur la table et la lança droit dans le visage du demi-dragon. Celui ci grogna de douleur lorsque la vaisselle explosa à son visage. Et la suite fut d'une violence radicale.TousUn homme fut projeté hors du préau par un adversaire dont la force devait être assez inouï avant qu'un autre ne le rejoigne, les bras coincés dans des positions de toute évidence extremement douloureuse par un troisième. Si les deux premiers étaient des humains, le troisième semblait être un demi-dragon d'or, ou de cuivre, qui, au symbole qui brillait sur son armure qu'un manteau ne cachait plus que partiellement, servait Bahamut. Il assena une violente claque à celui qui avait voltigé ce qui eut pour effet d'assomer celui ci. Quant à celui qu'il tenait en garde, et qui avait réussi à s'échapper et tentait maintenant de s'enfuir, il pris de plein fouet un sortilège lancé par le bahamuti.- Le malabar borgne tomba sur les genoux, de toute évidence perclu de douleur alors que le paladin repassait sous les préaus de pierre pour en ressortir avec des cordes en vue de les menottés. Toute la foule s'était réuni pour voir l'étonnant combat, et on semblait, les voltigeurs aussi, se demander ce qu'il s'était passé.
Sous le préau, Nia avait remarqué que tout dans ce rapide combat, la courtisane semblait avoir réussi à disparaître dans la foule.
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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Si la table à moitié vide semblait faire office d'invitation, le grand chat se félicitait maintenant d'en être resté à l'écart et de s'être contenté d'observer les comploteurs les moins discrets de Suzail.
En effet rien n'avait laissé présager le déroulement des événements lorsqu'il avait décidé d'épier une tablée en particulier.
S'agissait-il donc de son épreuve d'admission ? Espionner cette petite réunion pour en récupérer des informations utiles ? Si c'était le cas, les instructions qu'il avait reçu était diablement ambiguë. Devait-il plutôt s'y asseoir ? L'y attendait-on ?
Le félin commençait à se demander s'il ne valait pas mieux trouver celui ou celle qui l'espionnait à son tour pour lui poser la question directement, quand la situation s'envenima soudainement. Les trois interlocuteurs perdirent soudain tout semblant de professionnalisme et commencèrent à déballer leur vie sur la place publique.
Ici encore, le nom du Marquis réapparu. Des informations que Nia avait réussi à rassembler jusqu'ici, il était à peu près certain que ce n'était pas ce dernier qui l'avait invité ici.
¤Un point pour l'espionnage.¤
Il retint un hoquet de surprise quand le borgne dégaina soudain une arme sans aucune pudeur.
¤C'est quoi ces incapables ? Ils pensent que la ville leur appartient ou quoi ?¤
L'intervention du demi-dragon fut l'apothéose. Arrivé au moment où le premier abruti s'envolait vers d'autres cieux, le matou était plié de rire. Il dû faire un effort surfélin pour retrouver un semblant de contenance.
¤Il ne faudra pas que ce colosse pense que je me moque de lui, niahaha. Mais dieu que c'est bête une souris !¤
Malgré tout l'heure était à l'opportunité, et Nia pensa d'abord à soustraire un des deux compères à l'ire du demi-dragon pour le questionner plus au calme.
Devant la démonstration de l'efficacité dudit demi-dragon face à un fuyard, il reconsidéra ses options. Les deux mâles étaient perdus pour lui, restait la femelle.
¤Et mon mystérieux observateur...¤ songea un instant Chaton.
Il lança un regard à la ronde, puis se lança sur la piste la plus facile à suivre.
Essaye de trouver soit l'observateur, soit la femme fatale.
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Habitant des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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La plupart du temps, personne ne le repérait, là-haut. Les gens ne regardaient jamais en l’air. Moyennant quoi, grimper lui procurait les francs délices d’une quasi-invisibilité.
Ainsi, le petit être s’était retrouvé perché, inconsciemment, sans trop savoir pourquoi. Il aimait la discrétion, la solitude et la planification. Il avait quitté la forêt, le seul lieu au monde où il de tout temps senti chez lui. Il lui fallait aujourd’hui composer avec les tuiles, les moellons gris, de murs, de tours, de cours et de salles tantôt hautes et tantôt si basses que leur décalage interdisait de se prononcer sur leur étage exact. Au cours des siècles, la cité semblait s’être développée comme un monstrueux arbre de pierre aux branches épaisses, noueuses et aux racines profondément ancrées dans le sol. Sous ses yeux, se déployait de grands places emplies de monde. On entendait quelques notes de musique égayer l’atmosphère dans le brouhaha des conversations. Soudain, un homme projeté à terre attira son attention. Les échos de voix festifs se turent et l’on remarqua très rapidement les débuts d’une rixe. Curieux, Mi’im observa la réaction des sentinelles puis les mouvements de foule, tentant d’observer la nature des belliqueux pugilistes, tentant de remarquer la fuite d’un protagoniste, ou l’émergence d’un événement en marge, profitant des troubles comme d’une diversion.
"En observant vos ennemis sous un millier d’angles, vous trouverez mille manières de les tuer."
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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NiaImmédiatement, le pisteur félin se mit à la recherche de celle qui s'était échappée. Il savait comment elle y était parvenu, grâce à ses années d'étude de la psychologie et des us des humains. Elle avait utilisé l'effet de foule, et s'était reposé sur cette idée commune qu'il valait mieux s'occuper d'abord des mâles, plutôt que des femelles. Le chat savait ô combien c'était stupide. Il la perdit quelques instants, mais réussit à la retrouver un peu plus loin, s'éloignant vers le nord en passant le loin de l'un des temples. La femme avait de la contenance, il ne pouvait le nier. Mais c'était loin d'être suffisant. Elle était tendue, et peinait à se dissimuler correctement parmi les siens.
Un instant, le chat cru à nouveau la perdre mais... elle diffusait un parfum reconnaissable. Un parfum floral et océanique, des notes de lavande et de sel si particulières que, dès qu'il s'en fut rendu compte, Nia n'eut aucun mal à la suivre.
Elle s'arrêta dans une petite rue derrière le temple. On sentait qu'on s'approchait de la ville haute. Malgré son étroitesse, la rue baignait dans une ombre agréable piquetée ci et là de rais de lumières, des plantes poussaient dans des pots le longs des murs, et les fenêtres étaient recouvertes de carreaux de verre. C'était calme, la rue était relativement courtes mais les portes étaient fermés, les habitants devaient soient être dans le confort de leur demeure, soit à l'extérieur.
La femme s'était arrêté quelque part vers le milieu et, la main sur son cœur, s'était adossé au mur. Nia restant dans l'ombre, dans la rue perpendiculairement adjacente, il écouta. Après avoir repris son souffle, elle sortit de quoi se refaire une beauté tout en se parlant à elle même.- Bordel... C'était qui celui là... Putains de dragons... Elle se tamponnait le visage pour en enlever le fard. Nia remarqua qu'elle ne devait certainement pas avoir eu une vie propre à détruire le lissé de la peau. Le fard la rendait d'albâtre, mais elle était en vérité plus mat au naturel. Le chat se demandait pourquoi elle se maquillait alors qu'elle entrait de toutes évidences dans les canons de beauté actuels des humains de manière innée. Dans une expertise née de l'expérience, elle commença à appliquer un fard sec, dénué de sueur, tout en continuant son monologue.- Bon, réfléchit Nealle, réfléchit... Dame Saphielle m'avait dit que ça pouvait être dangereux, mais que j'aurais peut-être un allié dans les environs... C'est qui cet allié ? La tête d'écaille ? Non... Les paladins sont trop cons pour être ralliés... Si il est à moitié aussi persévérant que les Pourpres, je dois au moins me faire petite pour la journée... Et je ne suis même pas sûre de pouvoir rentrer, je n'ai pas d'accord, ni même d'informations à donner... Raah... Une larme, de colère, ou de peur, perla au coin de son œil, qu'elle effaça d'un geste avant de lever un petit miroir pour appliquer son fard à paupière.Mi'imTout d'abord, le voltigeur d'un jour remarqua que ses camarades des toits s'étaient soudain agités. Un bon quart avait déjà disparu à toutes vitesse après avoir adressé un message à une partie des autres, et un deuxième était entrain de partir.
Celle qu'il avait suivit s'était plaqué au sol, comme la plupart des autres restant, a présent à peine plus de cinq tout autour de la place, et regardait la scène.
Le borgne, malgré sa stature, était lourdement tombé au sol et le demi-dragon le tirait maintenant vers son camarade dans le coma.- Ledra ! Le dragon avait tonné son ordre si fort que tout ceux qui piaillaient encore se turent. Poussant la foule, une jeune fille, humaine, qui ne devait guère dépasser les treize ans, arriva vers le paladin. Elle portait un énorme pavois d'acier avec difficulté, et trainait un sac trop gros pour elle. Le paladin repris le sac pendant que sa jeune écuyère tentait de garder une certaine contenance. Il sortit du sac deux menottes à l'allure inviolable, et les utilisa sur ses deux proies. Au même moment, un petit homme à l'allure joviale, les cheveux pas vraiment maîtrisés, aux vêtements colorés, arriva vers le colosse. Le silence s'était tellement fait, et la lourde voix du dragon tonnait tellement qu'il n'était pas difficile d'entre la teneur de la conversation. Il se tourna vers le nouvel arrivant et l'examina un instant.- Bonjour, frère ? Que puis je faire pour le Seigneur Chantant ? - Ah ! Je savais qu'un serviteur du grand Dragon de Platine serait d'une infini politesse !, répondit le prêtre avec bienveillance, sachez d'abord que je vous remercie d'avoir évité une rixe sur la place de la Joie. C'est toujours un drame que de voir le sang y couler et... - J'en suis heureux, frère. Mais si vous me le permettez, j'aimerais aller remettre ces deux malfrats aux autorités. - Oui, oui, bien sûr. Tout de suite. Mais, voyez vous, il se trouve que si ces deux là finissent dans les geôles de la ville, cela n'apporte plus de malheur qu'autre chose, à terme, et je pense qu'ils ont déjà eu une leçon, ne croyez vous pas ? - Chercheriez vous à défendre la liberté de criminels ? , répondit le demi-dragon, soudain redevenu quelque peu menaçant.- Non ! , quoique éloquent, le prêtre arrivait à peine au pectoral du paladin, si bien que sa contenance avait tendance à s'évaporer quelque peu face à un danger physique, Non, non, non... Je ne saurais faire une chose pareil... Seulement, et bien... Vous savez, nous devons faire de grands efforts pour conserver la paix ici, et je crains que... - J'entends mon frère, et bien, je parlerais en votre faveurs aux autorités alors. Considérant la discussion terminée, le dragon fit volte face. Il posa ses doigts sur les deux comateux et ne leur infusa que l'énergie suffisante à se relever, et ce uniquement après que l'écuyère les ait bâillonnés. Puis il les força à le suivre, les tenant en laisse via une corde de tresse d'acier liés au menottes. Derrière, la vie commençait à reprendre alors que le prêtre de Milil se plaquait une main sur le front. Lancers... Nia - Jet de compétence : Perception : 5(d20) +4(deg) +2(Sag) +2(race)* = 13 Nia - Jet de compétence : Perception : 20(d20) +4(deg) +2(Sag) +2(race) +4(Humain) = 32 Nia - Jet de compétence : Furtivité : 2(d20) +4(deg) +5(Dex) +2(race) = 13
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Chaton
Aucune chambre
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Aussi heureux de quitter la place trop publique que de s'éloigner du compétent lézard, Nia avait fort joyeusement suivi la piste parfumée. La journée aurait été parfaite s'il savait davantage dans quoi il mettait les pattes.
¤Espérons que ma piste soit intéressante, sinon adieu ma réputation naissante.¤
En tous cas elle fut coopérative, sitôt à l'abri des regards, voilà que la donzelle se mit à parler toute seule.
¤Soit elle s'est aperçue que je la suivais et elle me sonde en m'envoyant un minimum d'information, soit la discrétion n'est décidément pas dans les mœurs de la pègre locale...¤
Aucune des deux hypothèses ne plaisait vraiment à Chaton. Soit une souris avait réussi à le prendre sur le fait, soit il s'apprêtait à se révéler à une incapable.
¤Bah, à priori ni elle ni moi n'avons réellement le choix.¤
-C'est bon, c'est bon, tu peux remballer tes larmes je vais t'aider. Déclara-t-il simplement en sortant de l'ombre, mains bien en évidence pour prouver qu'il n'avait pas d'intention belliqueuse.
Il laissa une petite seconde à la jeune femme pour réagir, le temps de déterminer si elle était vraiment surprise de le voir ou non, mais pas assez pour qu'elle ai le temps de s'en remettre.
-Je suis ce fameux allié, regarde, tu reconnais cette écriture ? demanda-t-il en avançant sa main gantée au creux de laquelle reposait le petit vélin qui lui faisait office d'invitation.
C'était un pari un peu risqué, mais l'invitation avait indéniablement un côté délicat qui collait beaucoup plus à "Nealle et Dame Saphielle" qu'à "Antoine l'ahuri" et "Georg le patibulaire".
Et puis s'il se trompait il pouvait toujours abattre la mignonne petite souris.
-J'ai été mis au défi de prouver mon utilité, si tu me dis ce que tu recherches je le trouverais pour toi. Bon pour un accord avec les deux autres ça semble mal parti mais il y a sans doute encore des informations à grappiller.
¤Hop, mon intérêt, ton intérêt, maintenant déballe tes ptits secrets.¤
Le félin se voulait rassurant mais il avait du mal à contenir son impatience, avait-il trouvé ce qu'on attendait de lui ?
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