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L'étudiante, Rochedor
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Oreille des Marches
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¤ Ce garçon est gentil, mais il croit trop les fables de ses grand-mères. En plus, j'ai l'impression qu'il n'y connait rien en tactique et en stratégie. C'est un ours enragé.¤
Mahalalehel sourit. L'humain lui plaisait, il lui rappelait les montagnes de son pays, rudes et sauvages. ¤J'ai tué beaucoup d'ours au cours de mes chasses. L'ours est un animal fort et intelligent. Il n'est aisé ni de le prendre de face, ni de le duper. Mais c'est beaucoup plus facile lorsqu'il est enragé : il ne regarde pas où il mets les pattes. Il est aveuglé par sa colère¤
Le nain soupira. Effectivement, il ne valait mieux pas trainer autour du barbare en cas de castagne. En plus, impossible de faire dans la discrétion avec ce genre d'enclume. Le nain sourit avec indulgence alors que le nordique s'éloignait. - on en reparlera quand je t'aurais sauver la vie deux ou trois fois, ours enragé.... maugréa le nain dans sa barbe, comme pour lui-même.
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Frère des Marches
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Baltazard emboîta le pas d’Hermine qui se rendait dans la salle commune de la taverne. S asseyant au bar et prenant comme elle le petit déjeuner, Baltazard scruta la pièce à l’instar d’Hermine, semblant chercher de jeunes étudiants à l’allure amical pour les aborder. Il ne portait guère attention à sa compagne. S’enfilant son petit déjeune avec avidité, comme s’il n’avait pas manger depuis des lustres, il repéra plusieurs groupes d’étudiants intéressant à ses yeux. L’auberge en était presque totalement envahie ce matin.
Baltazard fini donc de boire dans son bol puis se releva, fixant le groupe d’étudiants qu’il avait choisit d’aborder. Il posa une main sur l’épaule d’Hermine et discrètement la retira puis s’en alla en direction de ses proies. Ce geste pour Hermine lui indiquant qu’il allait aborder des étudiants.
Prenant une allure décontractée, un mince sourire naïf, une démarche d’adolescent sûr de lui, il s’avança à la table qu’il avait choisie puis se il présenta aux étudiants qui l’a composait. L’une de ses main tenait la lanière de son sac tel un écolier, l’autre fourrée dans sa poche, il vanta ses origines d’Eau-Profonde puis déballa succinctement ses connaissances dans de domaine de l’architecture, leur expliquant que c’était la raison pour laquelle il s’était rendu dans cette région, ayant soif de connaissance. Il essayait de s’exprimer comme l’adolescent qu’il était des années auparavant et il était plutôt satisfait du résultat. Il tenterait d’en savoir plus sur ses interlocuteurs par des questions plus ou moins anodines sur leur personnalité, leurs origines, leur passe-temps, proposant même une boisson pour le petit déjeuné si certains n’avaient encore rien commandé. Il espérait par cette démarche se lier d’une fausse amitié avec certains étudiants qui pourraient peut être les aider indirectement dans leur mission. Sa démarche portera t elle ses fruits ? De toute façon dans sa tête, il ne pouvait que tenter le coup, cela n’engageait à rien…
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Oreille des Marches
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NarrationZlik, Andris, MalahahelAndris, jet de réflexe : 15(dé)+1(ref)><DD15 = réussite Andris, jet de dressage : 14(dé)+5><DD20 = écheca route se faisait de plus en plus irrégulière au fur et à mesure qu’elle descendait en serpentant, la hauteur des falaises au-dessus de leurs têtes devenant sans cesse plus impressionnante. Les voix se répercutaient à présent en divers échos, amplifiant le volume au point de donner une atmosphère inquiétante à la scène. Chaque pierre se détachant des parois et rebondissant sur la roche avant de s’écraser sur le sol saisissait les mulets tant le bruit de leur chute était disproportionné par rapport à leur taille. Le nain aux cheveux châtain - Rodegmund Fibredacier était son nom - soupira en jetant un coup d’œil méfiant aux murs de pierres orangées qui les entouraient.- Chuuut ! fit il d’une voix grave « ‘Faudrait pas que la montagne nous tombe sur la tête. » A peine eut il prononcé ces quelques mots qu’un boucan soudain se fit entendre précédant une chute de pierre plus importante. Andris, d’un coup sec tira sur les rennes des mulets qui se cabrèrent en brayant, leur évitant ainsi d’être touché par l’éboulement. Impossible de calmer les animaux, leur échine était parcourue de frissons alors qu’ils reculaient doucement vers le précipice. Andris sauta hors du chariot, tentant désespérément d’apaiser les mulets et de les empêcher de déverser la charrette, sa précieuse cargaison et ses occupants. Vieltal, Hermine, BaltazardVieltal, jet de représentation (flûte) : 11(dé) + 4(repr.) + 2(acc.précis) = représentation agréable ’auberge était vaste et simple. Un grand bâtiment rectangulaire fait de bois grossier sans qu’aucun ornement ne vienne égailler les murs. Un âtre qui ne devait être allumé que pour faire rôtir du sanglier en chapon meublait le mur du fond tandis qu’une grande porte coulissante dévoilait une terrasse à moitié ombragée par un petit toit. De nombreuses tables rondes à six places occupaient le centre de la pièce comme si l’on avait cherché à rentabiliser au maximum l’espace disponible. Quelques étrangers occupaient diverses places, assis en petits groupes. En s’approchant de l’une d’elle, Baltazard compris sa méprise : ce qu’il avait pris pour des étudiants immatures était en réalité un rassemblement de quatre gnomes qui n’avaient conservé de la jeunesse que l’entrain et la bonne humeur. S’ils étudiaient, cela devait être dans une grande école de magie, ou auprès de vénérable maîtres chercheurs de vérité. Une autre table était occupée par une halfeline aux cheveux bruns relevé en queue de cheval et au regard mutin, et un nain chauve comme un œuf. De nombreux parchemins encombraient les restes de leur petit déjeuner. Ils semblaient tout deux accaparés par une lecture passionnante. Lorsque Vieltal reposa sa flûte, la table des gnomes se mit à l’applaudir chaleureusement. Les autres levèrent le nez de leur étude, un sourire aux lèvres.- [nain] Une choppe pour le Musicien ! Déclara le nain au crâne dégarni, s’empressant de rouler les parchemins et de les glisser dans un tube de cuir.Les nains accoudés au bar s’échangèrent quelques regards un brin moqueur.- [nain] Bah ! Ca ne vaut pas les chants d’Ania, déclara un premier s’allumant une petite pipe courte qui dégagea presque aussitôt une odeur forte inconnue.- [nain] Ni ses danses ! Comme j’aime voir ses jolies cuisses s’agiter sous ses jupons ! P’tete qu’un jour on aura la chance d’voir plus haut, s’esclaffa un deuxième dont les fils d’agent mêlé à l’ébène de la barbe laissait deviner un âge avancé. « Mmh ! J’lui mettrai bien la main au fessard un de ses soirs ! » - [nain] Chuut ! Tait toi tu va gêner la demoiselle, là ! - [nain] Bah j’parie qu’elle comprend rien à c’qu’on dit ! De toute façon, c’est qu’une étrangère de plus venue inspecter le temple là bas ! Déclara un individu à forte carrure et aux mains calleuses- [nain] Elle est pas moche …pour une humaine ! - [nain] T’as compris ce qu’elle à dit toi ? Les nains s’esclaffèrent un grand coup et adressèrent à Hermine un petit clin d’œil moqueur, persuadés qu’elle n’avait pas compris un traître mot des boutades qu’ils avaient échangés. Par contre il semblait évident à leur air sarcastique devant le flot de ses paroles qu’aucun d’eux ne parlaient le commun. Le tenancier s’amena, l’air toujours aussi revêche, avec une miche de pain et quatre tranches de jambon, comme les restes que l’on pouvait voir sur l’assiette métallique de Vieltal. Il s’efforça néanmoins d’adresser un splendide sourire aussi commercial qu’hypocrite à la jeune Illuskienne. Dehors, le chant des grillons se mêlait au bruit des marteaux et autre coups de pioches révélant les premières chaleurs du jour. A l’étage, les fainéants qui venaient de s’éveiller firent grincer le plancher, ou le plafond selon l’endroit que l’on occupe. Hermine: -1 PA(pain+jambon), -5PC(pourboire)
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Oreille des Marches
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uand le chariot de queue se rapprocha dangereusement du bord du précipice, Zlik sauta de son chariot et courut aider Andris et Malahahel à retenir les montures. Le gnome, qui était resté au chariot de tête, calmait lui aussi sa monture. Les deux barbares faisaient la même chose de leur coté- Mince, je savais qu'il ne fallait pas rester au bord de ce truc ! Ils essayèrent désespérément d'attraper les rennes pour pouvoir les arrêter. Mais les montures étaient paniquées et se débattaient, ne les laissant pas les approcher. - Allez, il faut qu'on les arrête ! ¤Purée, il faut pas que le chariot tombe...¤ Ils furent bientôt rejoins par les barbares, qui avaient réussi à calmer leurs montures, mais les mules, continaient de reculer, toujours autant apeurées par le bruits des pierres, Zlik décida alors de tenter le tout pour le tout et sauta, dans le but de monter sur une des mules et de les arrêter¤Ce coup ci, elles s'arrêtent¤ Zlik bondit
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Oreille des Marches
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lus d’un elfe s’était moqué de Maha lorsqu’il se prétendait rôdeur dans sa jeunesse. Mais certains druides l’avaient accepté, et lui avaient appris certains secrets de la nature. Le langage des animaux en était un. Le nain pouvait calmer les mules, si personne ne les effrayait. Il fit signes à ses compagnons de s’éloigner. Il murmura, en s’approchant lentement de l’attelage :- que personne ne bouge… Andris, sort ta dague lentement. Si on ne peut calmer les bêtes, coupes les harnais d’une mule, je couperais l’autre. Mais avant je vais essayer de les calmer. Et Maha se mit à parler aux bêtes pour les calmer.
C’est le moment que choisi Zlik le pied-léger pour sauter sur le dos d’une mule, ce qui n'eut pas l'air de lui plaire. Le nain sorti sa dague lentement, tout en parlant aux animaux. Ca allait être difficile de sauver les mules, le chargement et le halfeling. Il continua de parler aux mules, essayant de s’approcher pour écarter Zlik du chariot. Les mules étaient nerveuses, et reculaient de plus en plus vers le précipice. La voix de Maha continuait son office, la musique des paroles agissant comme un tranquilisant, plus que le sens des mots.
Bizarrement, dans le feu de l’action, une partie de l’esprit de Maha étrangement calme se rappela un vieux nain, un peu ivrogne, qui avait parcouru la moitié du monde dans sa jeunesse. Maha le voyait dans sa taverne de prédilection. Il répetait souvent une chose sur les halfeling, qui faisait sourires les autres clients :¤ …et ils agissent toujours mal à propos…ou plus exactement ont le don de faire exactement la chose qu'il ne faut pas faire. Méfiez vous des halfelings! c'est pire que la poisse!¤ Mahalalehel utilise son pouvoir de rôdeur « empathie sauvage ».
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Frère Tigre
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La mélodie du jeune barde avait cessé. Durant cet instant, il avait prit un certain plaisir à oublier ses problèmes et ses devoirs. Jouer était pour lui comme une drogue et encore comme se noyer dans l'alcool pour effacer partiellement la réalité... Heureusement, cette méthode peu orthodoxe était agréable pour autrui et aucunement dommageable pour lui-même. Vieltal, revenant à lui, remercia les gnomes attablés d'un signe de tête, il se retourna vers le nain chauve qui lui avait offert une bière. Heureux de connaître le langague parlé par les nains, il sourit et le remercia en dialecte nain. Justement, au même moment la choppe se posait sur sa table. Le barde sourit puis prit une longue rasade en écoutant les nains du comptoir. Ces quelques fanfarons se croyaient bien à l'abris et n'y allaient pas avec le dos de la cuillère dans leur propos. Le nordique eu un léger sourire alors qu'il remarquait pour la première fois les deux nouveaux arrivants. Ils avaient du descendre de leur chambres lorsque le jeune homme était sur son nuage mélodieux... Vieltal laissa couler son regard un bon moment sur les deux personnes aux aspects d'étudiants forcenés qui se vantaient à haute voix de leur prestige et surtout du fait qu'ils venaient tous les deux apparament de loin. La femme était Illuskienne, ça n'en faisait aucun doute. Son fort accent était celui que connaissait bien Vieltal. L'homme parlait moins, il s'était approché de la table des gnomes pour ouvrir une conversation... Bientôt les inspections du barde furent rudement interrompu par un mot, un seul mot qui venait de faire tourner son regard et briller ses yeux.
¤Si ces nains savent quelque choses à propos du temple... Les autres doivent être au courant également... Mmm, si seulement je pourrais prendre contact avec ces deux élèves étrangers...La provenance de la femme pourrait m'être avantageuse...Mais... Ahh voilà, je sais!¤
Le jeune homme venait d'avoir une petite idée, il leva la main dans l'espoir d'attirer un serveur ou le tenancier dans sa direction. Il passerait ensuite une commande pour une bière à la femme de la part des nains au bar... Si la femme tente de les aborder ou de prendre contact avec eux de quelques manière, il pourrait servir d'interprète. Venant elle aussi des régions près d'Illuskan, Vieltal esperait que l'étudiante ne s'y connaisse pas en dialecte nain...Il aurait ainsi sa chance... Pour l'instant en attendant son service, il commencerait par essayer de soutirer des renseignements au nain qui lui avait offert la choppe. Celle qu'il tournait dans ses mains depuis un court moment. Revisant son vocabulaire nain, il haussa la voix légèrement pour qu'elle atteigne les oreilles de celui qu'il tentait de contacter.
- [nain] Merci beaucoup pour la bière. Je suppose que vous vivez ici, à Rochedor? J'aimerais bien en apprendre un peu plus sur ce village et ses environs... J'aime parfaire mes chants et mes légendes, rien de mieux qu'une bonne parole pour m'en apprendre sur les lieux que je visite. Si vous n'êtes pas trop inconforté de me faire part de vos connaissances bien sur...Je vous en serais grandement reconnaissant si vous pouviez m'aider
Vieltal esperait qu'il n'avait pas trop bafoué les mots. La rudesse du dialecte nain n'était pas son affaire. Lors des approches, Vieltal faisait bon usage de son charme, mais approcher un nain était une chose plus dur à faire, surtout si celui-ci n'avait pas d'armes à vue à vanter... Il gardait du coin de l'oeil les deux étudiants et les nains au comptoir. Mais il souriait au nain chauve et attendait une réponse positive de sa part avant d'avancer son siège vers ce dernier. Sinon, il le remercierait et retournerait à sa première idée.
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Soeur des Marches
Chambre 14
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econnaissante que Balthazard l'ait prévenue de ses actes et toujours attentive à ce qui se passait dans l'auberge et en particulier pour son compagnon, Hermine avait elle aussi chaleureusement applaudi les performances du joli barde. Elle aimait la musique, et c'était pour elle un vrai plaisir et une chance de pouvoir apprécier pareil récital de bon matin -surtout que les mélodies lui rappelaient un peu les airs originaires de sa région. L'homme semblait doué, et versé dans le folklore local. Il pouvait décidément être intérressant de lier conversation avec lui avant de quitter cette auberge ...
Alors que les nains installés au bar conversaient, Hermine tenta de ne rien laisser paraitre du fait qu'elle comprenait plutôt bien le langage nain, et qu'on lui apprenait deux choses plutôt intéressantes : l'existence à Rochedor d'une jolie barde, et surtout la confirmation qu'il y avait bien un temple non loin de là. La jeune femme posa un coude sur le bar et posa un doigt sur ses lèvres d'un air pensif. Elle était habituée à entendre de tels propos plus ou moins grivois ; de simple discussions de taverne sans grande méchanceté. Et justement : des tavernes elle en avait vu d'autres.. tant d'autres. Elle était effectivement une étrangère ici ; mais cela lui serrait toujours un peu le cœur qu'on le lui rappelle ...
Sur ces entrefaits, une bonne odeur de lard lui apprit que le tenancier lui apportait son déjeuner. ¤ Allez, pas le temps de ruminer des évidences. Plus important, il y a donc apparemment bien un temple dans le coin. 'Là-bas' manquant de précision, si je ne veux pas déambuler au hasard dans le village, il me faudrait des instructions plus précises -mais autant essayer de me préserver une saine marge de manœuvre, et ma couverture ... ¤ La guerrière n'avait pas envie dévoiler tous ses atouts tout de suite en abordant les nains (peut-être allait-elle surprendre d'autres conversations intérressantes si elle confirmait qu'elle était trop idiote pour comprendre le nain ?); aussi, lorsque le patron posa son repas devant elle, et après avoir jeté vers les nains un regard qu'elle essaya de faire paraître troublé et un peu triste qu'on ne la comprenne pas, elle posa doucement la main sur le bras du tavernier au caractère difficile -dernière tentative de charme féminin pour adoucir son visage renfrogné, puisque le pourboire semblait n'avoir eu aucun effet.- Meяci bien pouя ce déjeuneя, cela a l'aiя délicieux, mes compliments ! Mais dites-moi, ... Pouя tout vous diяe, je ne suis pas venue dans votяe village de Яochedoя complètement par hasaяd : en fait, j'ai entendu diяe qu'on avait яécemment fait ici une intéяяessante découveяte aяchéologique, mais je n'en sais pas beaucoup plus. Pouяяiez-vous s'il vous plaît, ... -comment dit-on en langue commune- .. 'éclaiяeя ma lanteяne' ? Hermine avait essayé de parler d'un ton un peu naif, et sourit d'un air franc à la fin de son récit pour l'adoucir. Elle n'osa pas encore pousser plus loin en demandant si on avait pas vu récemment passer d'autres étudiants dans le village ; inutile d'abuser de la gentillesse de ce 'cher' tenancier aussi aimable qu'un sanglier ... ni d'éveiller la curiosité.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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NarrationAndris, Malahahel, ZlikJet de Saut de Zlik : 15(dé) + 1 >< DD15 = réussite Jet d’emp. sauvage de Mala : 17(dé) + 1(niv) - 1(cha) >< DD15 + 2 (saut de Zlik) = réussite’écoutant que son courage et sa bonne volonté, Zlik pris son élan et frappant le sol de ses pieds, bondit sur le dos de la première mule, alors que le nain lui flattait l’encolure d’un air rassurant. Surpris, l’animal réprima un frisson, se secouant pour déloger l’indésirable qui avait pris place sur son dos. Au fond de ses yeux ronds, on pouvait lire une franche panique alors qu’il reculait encore de quelques pas. L’une des roues arrière atteignait presque le bord du précipice, menaçant de déséquilibrer tout l’équipage et de rajouter encore à la terreur des montures, une frayeur supplémentaire. Andris, qui ne possédait pas le moindre couteau, estima qu’il valait mieux tenter d’empêcher la chute du chariot plutôt que de couper les liens avec sa hache comme avait été sa première intention. Il se positionna rapidement à l’arrière, ou bandant ses muscles et plantant solidement ses pieds dans le sol, il retient de toutes ses forces le véhicule bringuebalant. Malahahel ne se laissa nullement troubler par l’indélicatesse de l’halfelin De sa voix douce et grave, le rôdeur continuait impeccablement à bercer les mulets, déplaçant avec tact sa main de l’encolure sur les mors. Les montures, rassurées par le ton serein du nain, finirent par se calmer, et avec lenteur acceptèrent de se laisser guider vers le milieu de la corniche ou les gravats encombraient à présent la route, séparant momentanément les trois premiers chariots du quatrième. Sous la bâche relevée de la carriole on put entendre un profond soupir de soulagement. Amar Laumee, aussi pale qu’un linceul, s’épongeait le front avec un mouchoir de soie, l’autre main crispée sur le côté gauche de sa poitrine.Baltazard, Hermine, Vieltale nain chauve portait une barbe courte aussi noire que le jais, son teint bazané démontrait son appartenance à la région tandis que son habillement : un pantalon clair et une chemise brodée garnie d’un veston sans manche, dénotait une certaine aisance. - Approche toi donc mon brave dit il en un commun parfait, sans doute dans une délicate attention vis-à-vis de sa voisine halfeline. « Viens donc t’asseoir avec nous, le temps de finir ce breuvage. Rien de tel pour commencer la journée qu’une bonne brune ! » - Alors comme ça, tu es de passage dans la région ? Qu’est ce qui t’amène à Rochedor ? L’attrait de l’or ? Ou la soif de découverte...comme nous ? Ajouta t’il d’un air mystérieux lorsque Vieltal se fut assis près d’eux. « Je ne vis pas ici, ai-je l’air d’un mineur ? Je suis de Baseloge, le joyau de la Grande Faille, crois moi, si tu n’y es jamais allé, cela vaut le détour ! Le summum de l’art architectural nain y est représenté, dans les quartiers les plus neufs comme les plus anciens. Je dois dire aussi que je préfère le climat humide du fond de la Faille que celui qu’on trouve ici, trop aride a mon goût...Mais lorsque le devoir appelle, n’est ce pas Emilia ? » Il s’esclaffa un instant, laissant à sa collègue le soin de les présenter tout deux : - Emilia Brumegenet touche a tout passionnée d’histoire. Et l’impoli que voila est Grann Soufflefeu l’un des plus talentueux architecte de Basseloge. - A la retraite, ma chère, à la retraite. Je ne me passionne désormais plus que pour ce qui a déjà été construit par d’autres ! Sur ces derniers mots, le nain doré se plongea dans sa chope de bière, et la reposa sur la table laissant de grandes traces d’écume dans sa barbe. Un sourire satisfait se peignit sur son visage alors qu’il rangeait un petit carnet dans la poche de son veston. Son regard se posa sur Baltazard qui se tenait encore debout au centre de la pièce visiblement indécis quand à savoir a qui adresser la parole. Il mis terme à ses questionnement en l’invitant à les rejoindre à sa table.Le tavernier ne sembla pas le moindre du monde attendris par le visage avenant de la jeune Illuskenne. Avant de lui répondre, il ne put s’empêcher de partager son aversion des étrangers avec l’un de ses clients, qui au vu de la position quasi incrustée dans le comptoir devait être un ami, un complice, un véritable élément du décors.- [nain] Et voilà, encore une de plus venue déranger notre travail ! Ce maudit temple nous apportera que des ennuis, je l’ai toujours dit ! Depuis qu’on l’a découvert, nous sommes envahit par des caravanes entières de chercheurs et autres aventuriers ! C’est comme l’autre là, dans sa chambre, je sais pas ce qu’il trafique toute la journée, mais on le voit jamais sortir ! Y’a quelque chose de pas net ! Enfin, au moins, on peut dire qu’il paye bien, et un p’tit supplément pour qu’on l’embete pas. C’est toujours ça de pris ! Et plongeant son regard noir dans celui, plus tendre d’Hermine, le bougre à la panse bien portante lui désigna la porte de son auberge d’un coup de menton, sans daigner redéposer le torchon avec lequel il essuyait frénétiquement quelques chopes de métal.- Gallia Barbefer, elle dire. Dit il dans un commun des plus approximatif, à croire qu’il y mettait une mauvaise volonté particulière.Au même moment une jeune fille au teint de porcelaine et aux longs cheveux noirs, réunis en sage chinion pénétra dans la salle, un sac de cuir usé porté en bandoulière qui semblait peser son poid et tirer sur son épaule.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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Lorque les chariots s'immobilisérent enfin, Zlik poussa un soupir de soulagement.
-"ouf, encore un peu et on etaient foutu"
Zlik dévisagea les autres, et descendit, tremblant, de la mule, puis essayant de redevenir maitre de lui meme, il s'assit pour ce calmer. Décidément, risquer sa vie, au rique de tomber dans un ravin immense n'etait pas son fort.
¤je veux pas mourir en tombant dans ce truc. Vivement que l'on arrive enfin, et vivant... ¤
Après une petite minute, il se releva, et sans un regard en direction de la faille, il se dirigea au coté des autres pour mener le chariot à travers les gravats qui encombraient la route. De la poussiere,degager par l'eboulement,retombait petit à petit, ce qui empechait Zlik de bien y voir, de plus l'odeur de la poussiere ne lui plaisait pas du tout. Il mit sa maind devant sa bouche et son nez et continua aux coté des autres, puis ils sortirent enfin de l'autres coté, et Zlik laissa retomber sa main. Et pour montrer son soulagement, il se tourna vers Malahahel et dit :
-"et ben,on a eu chaud,pas vrai ?"
Se rapellant soudain, qu'ils n'etaient pas censé ce connaitre, et qu'ils ne devaient pas trop montrer de familiarité l'un envers l'autres, Zlik s'eloigna lentement de Malahahel pour eviter de faire une bourde.
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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ermine considéra la nouvelle venue un instant ; puis, prenant entre ses mains son petit déjeuner, se leva de son tabouret en jetant un coup d'œil las au tenancier. Elle apprenait petit à petit des choses, certes, et ce n'était pas un mal. Mais à quel prix ? Se faire traiter comme une gêneuse au mieux, un détritus au pire ... Hermine aurait-elle du jouer franc-jeu avec ce nain ? Elle n'était pas très habituée à bluffer, alors peut-être que cela s'était vu et elle l'avait braqué ? Où alors n'en était-il rien, et était-ce simplement dans la nature du nain que d'être aussi revêche et peu enclin à apprécier les bénéfices pour son commerce qu'était la venue de nouveaux clients à Rochedor ? Mais même alors, c'est vrai que la jeune femme n'était dans cette humble communauté minière qu'une étrangère orgueilleuse de plus, ne faisant même pas l'effort d'essayer de communiquer avec les gens d'ici dans leur langue ...
Elle poussa un léger soupir : ce qui est fait est fait. Alors, autant continuer sur sa lancée plutôt que de gâcher les quelques points qu'elle avait marqué ce matin. Au moins sa couverture était-elle intacte ; elle réfléchirait à la justesse de son comportement plus tard.
Debout devant son tabouret, son repas à la main, Hermine considera rapidement la salle et les options qui s'offraient à elle : plus grand chose à tirer du patron pour l'instant ; les piliers au bar ne semblaient pas pouvoir la comprendre tant qu'elle ne leur parlerait pas nannique ; et elle n'allait pas assaillir directement cette fameuse Gallia Barbefer dès son entrée dans l'auberge : autant la laisser rentrer, poser son sac, l'observer un peu et réfléchir à la manière de l'aborder. Quand aux autres clients présents dans l'auberge, ils semblaient plus ou moins sympathiques, mais elle n'avait pas trop réfléchi à une excuse pour se mêler à eux sans paraître impolie ; de plus, elle avait eu sa dose d'hostilité pour le moment pour ne pas avoir envie de risquer une prise de contact manquée.
Quoi qu'il en soit, le nain plutôt aimable et le barde qui venait de s'assoir près de sa compagne et lui semblaient avoir des choses intéressantes à raconter. Passant près son compagnon Baltazard pour lui donner l'occasion de la rejoindre l'air de rien s'il en avait besoin -et peut-être lui glisser discrètement les quelques informations qu'elle avait appris-, et hochant au passage la tête d'un air accueillant en croisant la demoiselle Barbefer, Hermine s'avanca donc vers une table pas trop loin du nain, de la halfelin et de l'humain et, repoussant une chaise, prit place autant dos à la salle que possible, en laissant trainer l'oreille vers les tables alentour, mine de rien.
Il était aussi peut-être temps d'observer d'un peu plus près cette bande de gnomes à l'air jovial.
Et puis enfin, il avait aussi le droit de petit déjeuner, par Lathandre ...
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