Capitaine
Aucune chambre
Aucune gemme
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mois de la Marée estivale année de la magie sauvage ( Flammerige 1372) Lieu : Mer des étoiles déchues Hadep réfléchis un instant à la proposition du demi-orc, le prêtre voulu faire un commentaire mais il l'interrompit d'un geste de la main. A n'en pas douter il n'y avait qu'un seul maître à bord, le capitaine, et si celui-ci écoutait les propos du prêtre c'était uniquement parce qu'Umberlie était effectivement active dans les mers et océan, et beaucoup prétendent même, particulièrement dans celle des étoiles déchues.
Mais Derreth nota surtout que le capitaine sondait habilement son équipage du regard, s'il ne craignait peut être pas Umberlie, il lui restait un équipage tout entier à gérer. Et cet équipage lui craignait Umberlie… Puis Hadep entama à voix basse, bougeant à peine les lèvres.«Les offrandes ont déjà été faîtes, mais je veut bien vous accorder une chance.» Haussant la voix et prenant un ton guindé comme s'il répondait ouvertement au chuchotement de Derreth. «Hum… Il est vrai que je manquerais d'honnêteté si je jetait par-dessus bord les deux premier venus, d'autant que vous souhaitez uniquement traverser cette mer, maudits ou pas. Cependant, ne croyez pas vous octroyer un statut particulier parmi mes hommes. Vous avez décidez d'embarquer, j'ai le droit de vie et de mort sur vous, aussi, je vais vous mettre aux fer, vous deux. Si demain la tempête ne se calme pas, je vous remettrais au jugement d'Umberlie elle-même en vous prêtant une barque. Et un peu de vivre…» Un claquement de doigts et Derreth se sentit tiré et menotté par des bras robustes, quelques voix protestèrent, mais un regard glacial et terrifiant d'Hadep fut jeté sur ses hommes, Derreth lui-même en fut intimidé, on aurait dit qu'un démon était apparu derrière son visage. Un regard de colère, glacial, terrible, mais aussi un regard d'une personne violente qui n'hésiterait pas à accomplir les pires sentences sur qui tenterais de lui désobéir. Le silence se fit tout à coup, et Derreth fut emmené à fond de cale. Narcissa et lui se retrouvèrent dans de minuscules geôles, il pouvait la voir, elle avait de nombreuses blessures dues aux coups de fouets sans doute reçus lors de son premier emprisonnement. Certaines semblaient être infectées, mais ce qui inquiétait le plus Derreth c'était le lendemain, si la tempête ne cessait pas il serait mit à la mer sur une barque en pleine tempête. Pas vraiment de quoi se réjouir, surtout qu'il ne saurait pas vraiment se diriger en pleine mer. Hélas pour lui ses craintes se confirmèrent, la tempête continuait de plus belle. Mais le premier soir on les avertit qu'ils avaient obtenu un répit d'une journée supplémentaire. Journée qui ne s'avéra guère suffisante, la tempête continuant de plus belle, la malchance semblait s'attarder sur le navire.
Et le deuxième soir, des hommes vinrent les sortirs de leurs geôles, Narcissa et lui-même tentèrent de se débattre, mais ils furent tout deux rapidement assommés. Et ça n'est que quelque temps plus tard que Derreth repris ses esprits, ils étaient sur une barque ballottée par des vagues immenses. On leur avait glissés quelques vivres, de quoi tenir presque trois jours, un don énorme. Narcissa souffrait, chaque vague déversait sur ses plaies encore ouvertes une eau pleine de sel, la faisant se tordre de douleur. Elle avait sans doute repris ses esprits, mais semblait hors d'état d'agir efficacement pour un moment.
Au petit matin la tempête finit par se calmer, et Derreth rama longtemps, plusieurs jours se succédèrent sans qu'ils ne puissent apercevoir aucune terre à l'horizon. Narcissa faiblissant devant lui à vue d'œil. Derreth se demanda même à plusieurs reprises si elle serait capable de s'en remettre, il rationna les portions et pût tenir presque cinq jours avec les vivres qu'on lui avait fournis. Il y eu un soir une deuxième tempête, épuisé, Derreth la laissa les guider au milieu de cette mer qui ne voulait pas en finir. Et au petit matin alors que les vagues commençaient à baisser en hauteur il aperçut une île au loin. Il mit ses dernières force à l'œuvre pour rejoindre cette terre providentielle. La suite ici
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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