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L'Ombre, partout, l'Ombre., [Mirztar]
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L'Aède
Chambre 6
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Depuis qu'elle avait été sauvée de la liche, la petite cité avait bien changéé. Bien sûr la petite armée de la compagnie y était pour quelque chose, mais ce n'était pas tout. En un siècle la situation tant à l'ouest qu'au sud avait changée de manière aussi drastique que terrible. L'expansion de Thultanthar et du nouvel empire de Netheril avait non seulement transformé l'aride et stérile Anauroch en une gigantesque clairière verdoyante, mais la perfidie de la Cité des Ombres avait aussi poussé les autochtones à se battre. Oh, certes, au début, les bédouins n'avaient pas chercher l'affrontement, mais quand les troupes netheres avaient décidé d'appliquer leur ordre, nombre des tribus n'avaient pas pu l'accepter. Une guerre froide et discrète s'était déroulée sous le soleil de moins en moins ardent. Mais face à tant de puissance et de cruauté, les tribus n'auraient pas pu vaincre si bien que ceux qui ne plièrent pas vinrent se réfugier dans la relative sécurité de la cohorte naine et géante. Ce furent d'abord les hommes qui arrivèrent, mais Mirztar finit pas se rendre compte que les restes de la population wémyc s'était installée non loin. Refusant d'abandonner leur demeure, les fils de Nobanion tentaient cependant de défendre les restes de leur peuple, à la frontière du désert disparaissant. Il y avait tant de douleur sur le visage de ces puissants combattants qui avant leurs terres avait perdu leur patron qui, selon les prêtre, avait été corrompu par le feu de la Magepeste. Tant de souffrance pour une peuplade aussi honorable, où était la justice ?
A l'Ouest, les tensions qui régnaient dans les Marches n'avait de cesse d'inquiéter le forgeron. Alustriel disparue, le Traité semblait parfois n'être qu'un document sans incarnation... Et il n'y avait pas qu'elle, d'Elminster on avait plus nouvelle non plus. Ces mages qui si longtemps avaient tenus entre leurs mains l'avenir du monde n'étaient plus là, et ils auraient tous dû comprendre que les ravages approchaient.
Mais ce n'était pas là l'inquiétude principale de ces derniers jours. Trois jours plus tôt, tout les prêtres, druides, paladins, rôdeurs, mages et ensorceleurs que comptait la ville avait été frappés par une vague de chaos. Comme si quelque chose s'était brisé dans la trame du monde. Mais la sensation s'était estompée immédiatemment. Pourtant, l'évènement avait terrorisé tout le monde, et dans la journée Mirztar avait reçu un message de Sundabar, émanant directement du commandement de la Compagnie.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Mirztar, je sais la difficulté de votre situation à Anleggheim mais je crains que les choses ne s'aggravent pour tout le monde. Vous avez sans doute comme nous ressenti cette chose plus tôt dans la journée. Personne ne sait encore ce que c'est mais le Conclave n'a pas parut aussi inquiet depuis les pires jours de la Magepeste.
Réunissez vos hommes compagnon, l'avenir semble terrible. Mais restez pour le moment en place, Lunargent a envoyé la Racine enquéter à la Citadelle des Ombres, pour voir si les netheres ont quelque chose à voir avec tout ça. Attendez là, elle en saura peut-être plus que nous tous.
Dans l'attente de combattre à vos cotés, Commandante Aquilée. Aquilée était une femme forte et sévère, son inquiétude n'était pas à prendre à la légère. Alors l'attente se fit. Il n'avait que peu d'information sur cette Racine, c'était un éclaireur de Lunargent sous couverture efficace et rapide, la rumeur voulait que la Cité des Lunes ne l'envoya que dans les missions les plus complexes et dangereuses. Certains disaient que c'était une drow, d'autre une naine voire une demie-dragonne. Tout ce qu'on savait c'est que c'était une femme. La rumeur courait depuis un demi-siècle déjà, assez pour se douter que ce n'était pas qu'une légende.
Mais elle n'arriva pas le jour suivant. Mirztar put par contre voir que dans la cité, les manipulateurs de l'Art et du Pouvoir se réunissaient partout pour tenter de comprendre. Mais que comprendre ? Tous avaient été bien plus touchés ce dernier siècle que le guerrier endurci qu'il était, avant d'être paladin. D'autant plus que son panthéon à lui, ne s'était pas morcelé. La peur d'un évènement semblable à la Magepeste, d'un nouvel effondrement de la Toile et des Paradis se lisait dans leurs yeux.
Le jour suivant vit s'abattre une bruine glaciale venant de Haute-Glace sur la ville. Malgré la douceur de l'automne, chacun sortit déjà pelisses et fourrures. La journée se passa, encore, et ce fut tard dans la nuit qu'enfin, quelque chose se passa. Un soldat vint prévenir Mirztar que quelqu'un l'attendait non pas dans les cavernes mais à la surface, sur une petite colline non loin, où se dressaient les ruines d'une antique tour de guet. Le message était arrivé comme par magie dans les mains des gardes, accompagné d'une petite lune de bois.
Il ne fallut qu'une vingtaine de minutes à Mirztar pour arriver en vue de la colline et de la tour. Au pied de celle-ci brûlait un feu. A coté du feu était allongé un wemic qui d'après ses traits et la couleur de sa crinière devait être dans ses dernières année, un loup dont le pelage était plus gris que noir dormait à coté de lui. Et puis appuyée sur l'une des arches encore debout qui devaient soutenir l'entrée de la tour se trouvait une femme.
Lorsque le nain arriva, elle entra dans la lumière du feu. Rien, si ce n'est la magie, n'aurait pu cacher son ascendance et elle ne semblait pas en avoir quelque chose à faire. Cheveux flamboyants, yeux carmins, cornes sur le front, beauté fatale, il avait devant lui une semie-démonne. Semie seulement, car son corps semblait sinon bien humain. Pourtant ses yeux, sans afficher une gentillesse candide, dévoilait son âme. Elle avait le même regard qu'il avait déjà rencontré, semblable au sien : déterminé mais bienveillant, courageux et téméraire, las aussi. Un vieux regard, pourrait penser le nain, pourtant elle semblait si jeune... Elle portait deux épée longue aux flancs et une arbalète pointait à son coté. Son armure d'excellente facture avait été tant utilisée qu'elle était bariolée de traces de combat et tannée par le soleil.La Racine | | Mirztar de la Compagnie, la Racine vous salue. Vous m'excuserez de vous avoir fait marcher, les gardes ont souvent tendances à mal réagir à ma vue.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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--- Tu peux si tu le souhaites avoir emmener des hommes avec toi, les trois ne s'en formaliseront pas, je te laisse décider de l'éventuelle réaction de tes soldats.
Vole Oeil-des-Vents, vole Corbeau Blanc, collecte le savoir qui ravira l'histoire !
PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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orsqu'il avait reçu la missive, le Molosse avait immédiatement compris qu'une page se tournait. Cela faisait quelques temps qu'il attendait, tout en craignant, l'arrivée de ses nouveaux ordres. Il fut par contre surpris de voir que les ordres provenaient de la Compagnie et non d'Adbar. Non que cela change grand chose pour lui.
Il avait, dans la foulée, convoqué Haggernagoth et Ertegus, son second dans la hiérarchie de la Marche de la Haute Glace et un lointain cousin du roi Emerus Guerrecouronne de Felbarr. Politiquement, Anleggheim ressemblait à Luruar. Tant qu'il y avait un dirigeant respecté et accepté par tous, telle Alustriel, tout allait pour le mieux. Mais, dès l'instant où un nouveau dirigeant arrivait avec, au moins en apparence, moins de légitimité, tout risquait de s'écrouler. La cité était, nominalement, un avant-poste d'Adbar et personne d'autre que le roi Harbromm n'avait le pouvoir de nommer son gouverneur, celui-ci ayant des comptes à lui rendre, de toutes façons. Dans les faits, même en comptant la garnison dont les membres changeaient régulièrement, les nains étaient, bien que plus nombreux, minoritaires. Les divers groupes de géants qui les avaient rejoints avaient accepté de suivre Mirtzar, au terme de longues discussions politico-religieuses visant à trouver sa juste place dans l'Ordning, mais cela n'était certainement pas transférable à qui que ce soit.
Au terme de leur réunion, il fut établi que la solution le plus adaptée, quand Mirtzar devrait partir, était qu'Haggernagoth soit le dirigeant officieux de la cité et qu'Ertegus en soit le dirigeant officiel, en tout cas en ce qui concernait Adbar. Pour rendre cela plus solide, Haggernagoth devenait officiellement Premier Citoyen du Conseil d'Anleggheim, rôle qui lui donnait pouvoir de décision au terme des réunions consultatives du Conseil, auquel tout ceux qui le souhaitaient pouvaient participer. Ertegus devait ensuite entériner ces décisions et en faire part à l'administration royale. Il fallait encore que cette charte soit acceptée par le roi mais celui-ci avait laissé à Mirtzar toutes libertés en ce qui concernait la petite ville et il y avait peu de doutes qu'il accepte cet arrangement. Cela risquait de déplaire à certains autres groupes parmi les géants mais Mirtzar était certain que la plupart préféreraient cette alternative à retourner vivre à la surface, dans la glace et le froid, et constamment regarder par-dessus son épaule pour éviter les attaques des dragons et sous ses pieds pour éviter celles des remhorazs.
Lorsqu'il se dirigea vers la tour abandonnée, au milieu d'une nuit froide comme la Haute-Glace en offrait régulièrement, Mirtzar était seul. Il avait prévu de faire un rapide tour du sanctuaire où de nouveaux arrivants étaient installés. La plupart de ceux-ci étaient des natifs de l'Anauroch qui avaient fuit devant Néthéril. Mirtzar ne pouvait le leur reprocher. Cela lui faisait mal au cœur de penser aux persécutions qu'ils avaient pu subir pour décider de traverser une partie de la Haute Glace pour rejoindre Anleggheim où la neige ne fondait jamais. Il s'agissait là d'un désert bien différent de celui que Mirtzar avait traversé plusieurs fois étant plus jeune pour rejoindre le Cormanthor. Il avait entendu dire que la magie de l'empire humain avait permis de faire refleurir le désert, ce qu'il considérait être une bonne chose, mais ne l'avait pas vu de ses propres yeux n'étant pas vraiment le bienvenu chez un ennemi.
Il avait fallu négocier longuement avec les voadkyns, qui sont aussi patient que têtus, pour qu'ils acceptent de laisser une partie des bois du sanctuaire aux nouveaux venus. Il s'agissait pour eux d'un territoire sanctifié et ils ne voulaient pas y laisser entrer qui que ce soit qui pourrait mettre en danger la végétation. Dans le même temps, ils voyaient bien que les immigrés allaient mourir de froid s'ils leur refusaient l'accès. Une portion du sanctuaire située en bordure leur fut allouée et ils en avaient été reconnaissants mais Mirtzar savait qu'il s'agissait là de wemics et de bédouins habitués à voyager sans cesse et il ne savait pas combien de temps ils accepteraient de rester sédentaires. Pour l'heure, la situation était tranquille et des liens s'étaient créés entre les nouveaux venus et les anciens autour de leur amour commun de la nature.
Une fois sorti du sanctuaire, Mirtzar resserra son manteau contre lui. Pour une fois, il ne neigeait pas mais il faisait comme toujours un froid mordant. Il connaissait suffisamment bien la tour en ruine, un vestige des grands royaumes géants d'avant leurs défaites entre les griffes des dragons, s'il fallait en croire les géants des nuages qui vivaient dans les hauteurs, et pouvait trouver sa direction en utilisant les étoiles. La marche était longue, solitaire et froide et même avec les raquettes adaptées à ses chaussures qu'il avait emprunté, il s'enfonçait dans la neige. Il y avait un nombre incalculable de crevasses qu'il fallait éviter si on voulait revoir un jour la lumière du soleil et la plupart des prédateurs avaient trop peu de proies pour ne pas attaquer aussi la nuit. Mais ce n'était pas la première fois qu'il allait à la tour et, une lanterne à la main et son marteau à la ceinture, il pouvait éviter les premières et repousser les seconds si nécessaire. Il aurait pu prendre un traîneau et allez plus vite mais il n'était pas capable de le conduire et il ne voulait pas forcer la présence de qui que ce soit d'autre à sa réunion avec la Racine.
Lorsqu'il arriva près du feu, Mirtzar fut heureux de pouvoir profiter un peu de sa chaleur. Il fit un rapide signe au wemic, sans être certain de s'il dormait ou pas, et leva les yeux vers celle qu'il était venu voir. Ses nouvelles devaient être importante. La Haute-Glace devait être l'un des endroits les plus isolés de Faerun et Mirtzar savait qu'il n'y avait pas la moindre communauté à sa surface à moins de 2 semaines de traîneau. Si la Racine avait insisté pour lui parler à cet endroit, cela devait être de la plus haute importance.-Racine de la Compagnie, je vous salue. J'attends de mes gardes d'être capables de juger un livre par autre chose que sa couverture mais je comprends votre choix. Croyez-moi, devoir cohabiter avec des géants, dont un certain nombre qui sont aussi hostiles que nos traités le permettent, enseigne le sang-froid. Mais je suppose que notre rencontre a plus à voir avec la secousse de la Toile et votre visite de Néthéril qu'avec les conventions sociales ou la généalogie, me trompé-je?
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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La tieffeline invita le nain à s'asseoir avec elle sur un vieux pilier cyclopéen brisé à coté du feu. Bien que ce devait probablement plutôt être le feu qui était a coté du cylindre de pierre. Retirant ses gants, elle fit distraitement tourner l'anneau de bois dans lequel était gravée la lune d'argent de Séluné autour de son doigt. Elle prit ensuite la parole.La Racine | | Si mon pathétique géniteur était encore en vie, je ne serais pas étonné qu'il participe à ce genre de chose. Mais non, vous avez raison, j'ai beau avoir été élevé dans les bois des Marches, après une semaine pareille, je n'aurais pas craché sur un lit.
Elle regarda le wemic qui, loin de dormir, semblait scruter le feu, méditant.
Zehar et moi revenont de la Thultantar. Pour une fois, mes cornes m'ont plutôt aidé à entrer que le contraire. Lamecorne pensait que la perturbation d'il y a trois jours était peut-être l'oeuvre des ombreux... Après tout, ils ont accumulés pas mal de puissance ces dernières années. Mais non, pour tout vous dire, ils ont l'air encore plus alarmés que nous. Je ne sais pas comment tiens leur cité, mais je peux vous dire qu'ils ont peur qu'elle ne s'écrase dans leur pseudo-désert.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Elle cessa de tripoter sa bague et sortit une blague. Aussitôt ouverte, une odeur épicée s'échappa des feuilles séchées contenues à l'intérieur. Prenant dans la sacoche une fine feuille ambrée, elle mit à l'intérieur une pincée de feuilles séchées et la roula. Elle alluma le mince cigare dans le feu de camp et tira une bouffée dessus.La Racine | | Mais ils sont trop fiers pour cacher correctement leurs secrets. Je ne sais pas si vos mages l'ont senti, mais les invocations et autres sorts dimensionnels ne sont pas très efficace en ce moment. La magie des ombres leur à apparemment permis de passer un temps outre ces problèmes. Et ils ont trouvés quelque chose. Quelque chose de plus qu'inquiétant.
Elle tira une autre bouffée avant de continuer.
Quelque chose fait exploser de vieux nœud de magie ça et là. Apparemment, ça ne se passe pas que sur notre plan. Pendant que j'y étais, j'ai reçu un message d'alliés, les shaundakulites ont réunis une armée d'alliance dans le Sud. Ouais, moi aussi je me suis demander ce qui leur prenait au début... Et bien quand ces nœuds explosent, ça ouvre un portail, qui déverse des... choses sur notre plan. D'ailleurs, en y réfléchissant, je crois que leur cheffe avait essayée de nous prévenir ces dernières années, que quelque chose allait se produire. Mais personne n'a voulu l'écouter.
Bref, les nœuds pètent, des saloperies s'en déversent, et quand le portail déverse les dites saloperies, il produit une onde de choc qui, comment dire... provoque des remous dans la réalité. Je sais ce n'est pas clair, mais je ne suis ni mage, ni prêtre, ce n'est pas vraiment mon rayon. En tout cas, pour que ça effraie ces cons de netherisses, ça m'a l'air suffisamment dangereux pour menacer, ah, à peu prêt tout ce que nous connaissons.
Ah, et bien entendu, histoire de rendre l'histoire plus dramatique pour les bardes à venir, un node vient apparemment d'exploser dans une vallée des Dorsales, à quelques lieux à peine de Castel-Mithral.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Elle avait déroulé toute son histoire avec une neutralité de ton presque effrayante. Le wémic, lui, n'avait pas piper un mot mais avait hoché la tête de tant à autres saisissant sa sagaie, il se dressa sur ses pattes et regarda le les deux autres de toute sa hauteur.Guerrier wemic | | Je dois mettre les miens à l'abri, Mirztar. Mais sachez que si les votres ont besoin de nos guerriers, nous viendrons à votre aide, comme Anleggheim est venue à la notre.
Il se tourna vers la Racine.
Mon amie, c'est toujours un honneur de marcher à tes cotés.
Puisse notre Père vous protégez.
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Il frappa sa lance contre le sol en en signe de respect avant de partir seul dans la nuit en direction de la zone où l'on avait permis aux exilés de s'installer. La tieffeline eu une moue de regret au départ de son compagnon, mais ne dit rien de plus, se contentant de continuer à fumer, le temps que Mirztar avale les informations.
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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ssis sur une colonne gigantesque autour d'un feu crépitant, en train d'écouter le rapport d'une tieffeline et d'un wemic, ce conseil de guerre ne ressemblait pas beaucoup aux derniers auxquels le Molosse avait participé. Outre le décor plus dramatique que la grande salle de réunion, qui avait autrefois été le réfectoire du collège des scribes d'Aleggheim, le sujet de leur rencontre était plus préoccupant que l'avancement du pont au-dessus du gouffre d'Yrfrestup ou même que les conflits frontaliers entre la tribu de géant du feu et celle de géants du givre qui avaient toutes les deux prêté serment d'arrêter de chasser sur le territoire du voisin.¤J'ignore si la nouvelle que les Ombres ne sont pas à l'origine du problème et qu'ils sont aussi démunis que nous est une bonne nouvelle ou le signe que la situation est presque désespérée.¤ D'un sourire, Mirtzar remercia Zehar pour sa proposition d'aide. Il s'agissait là d'un signe encourageant que les nouveaux-venus, qui ne devaient pas trouver le climat particulièrement à leur goût, soient prêt à participer aux efforts visant à protéger la cité plutôt que de continuer leur route vers des cieux plus cléments. Ayant grandi sous le Shaar, Mirtzar avait entendu de nombreuses histoires concernant les hommes-lions, même s'il n'en connaissait pas assez pour faire la différence entre la part de légende et la part de réalité. Mais il n'avait aucune doute concernant leur courage et leur noblesse.
Mais le Maréchal de la Haute Glace devait arrêter de penser comme le dirigeant d'une petite bourgade entourée de dangers et recommencer à penser comme un serviteur dévoué de la Compagnie des Marches d'Argent. Ce n'était pas seulement un rapport que la racine venait faire, il s'agissait aussi de lui donner de nouveaux ordres. La missive lui demandait de rester à Anleggheim pour l'instant mais, maintenant que plus d'informations avaient été rassemblées, il était plus que probable que la Compagnie aient d'autres exigences.-Je vois. L'ennemi est encore un peu intangible mais une nouvelle guerre a commencé. Quelle est la stratégie que la Compagnie souhaite implémenter? Et quel est mon rôle? Est-il préférable de défendre nos positions, que cela soit Anleggheim, Castel-Mithral ou quelque autre cité de la région, ou de chercher la source du problème en localisant les nœuds susceptibles d'exploser ou ceux qui sont à l'origine de leur destruction?
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L'Aède
Chambre 6
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La tieffeline haussa les épaules avant de lancer ce qui restait de son vice dans le feu.La Racine | | Je ne suis pas une bonne stratège, j'ai envoyé un message à Aquilée, j'imagine que vous aurez vos ordres demain. Pour ma part, c'était ma dernière mission. Lunargent comme la Compagnie... La hiérarchie est trop lente. Et puis les Sentinelles sont à peine remises de la Magepeste, Alustriel disparue, Bruenor mort... Qui va fédérer les Marches ? Quelle tête connue ? Taern, peut-être, mais avec bien moins d'efficacité que la Dame.
Elle soupira.
Je ne laisserait la lenteur de la machine faire s'effondrer le royaume qui protège mon petit-fils. Vous, vous avez une armée. Mon armée, c'est Olïn et mes épées.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Le loup redressa le museau en entendant son nom, il regarda la tieffeline, puis le nain, avant d'émettre un curieux bruit de gorge et de se rendormir. Un silence passa et puis, le vieux lupin se dressa sur ses pattes, grognant. Au même moment Mirztar sentait cette angoissante sensation d'être observé, sa voisine dégainait son arbalète déjà chargée, et l'arma.
Alors que le trio cherchait un éventuel ennemi des yeux, la lumière baissa soudain. Le feu sembla brûler moins fort, et les reflets sur le métal et la pierre polie se firent moins puissants.
Et puis un sillon écarlate se dessina dans le bras de la tieffeline alors qu'elle bondissait en avant. Faisant peu de cas de sa blessure, elle tira vers l'endroit où elle était un instant plus tôt, et le carreau resta suspendu en l'air un instant, suintant d'un sang noir allié à un grognement rauque.- Shadovar ! Jetant son arbalète au sol, elle dégaina ses deux lames alors que la menace invisible se promenait probablement autour d'eux. Le carreau était retombé au sol.
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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l s'agissait probablement de la plus mauvaise nouvelle de la nuit! Les Marches d'Argent avaient survécu à la Dracorage, à la Magepeste et survivraient probablement à cette nouvelle crise mystico-magique. Elles avaient aussi eux à affronter la mort de tant de leurs meneurs et la disparition d'Alustriel mais aussi important que soient les dirigeants et les Grands de ce monde, c'était dans le cœur de ses habitants que se trouvait sa puissance et son espoir. S'ils commençaient à abandonner, il s'agissait vraiment du début de la fin. Mirtzar devait écrire une lettre au roi Harbromm et une autre au Conseil de la Compagnie pour essayer de redonner de l'espoir aux citoyens de Luruar.
Il s'apprêtait à demander à la Racine ce qu'elle comptait faite exactement quand les événements les rattrapèrent. Le Molosse partageait l'analyse de sa compagne quand à la nature de l'ennemi mais cela n'en était pas moins surprenant. Les shadovars avaient dans l'ensemble ignoré Anleggheim jusque là, conscients sans doute que la cité n'était pas en mesure d'être une menace. Et peut-être aussi peu enclins à affronter le froid de la Haute Glace. Il ne s'agissait malgré tout pas de la première fois que le nain d'or rencontrait une Ombre, ni même de la première fois qu'il devait en affronter une.
Les ténèbres jouaient à l'avantage de l'ennemi, même pour les yeux habitués à l'obscurité du Maréchal. Mais le Père de la Bataille lui avait donné les moyens de trouver leur ennemi. Mirtzar se leva et dégaina son arme et son bouclier. En même temps, il prononça les quelques mots rituels et effectua les deux trois gestes qui accompagnaient l'utilisation de ses pouvoirs. Il allait lui falloir un peu de temps avant qu'il puisse localiser précisément la position du Shadovar mais il pouvait au moins servir d'abris à la Racine en attendant de pouvoir frapper. Il était peu probable que l'ennemi ne décide de fuir avant d'avoir occasionné, ou subi, plus de dégâts. Cela voulait dire que le nain allait avoir sa chance de lui faire goûter à son marteau.Mirtzar lance Détection du Mal tout en se positionnant, autant que possible entre la menace et la Racine.
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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Une voix étrange, qui semblait flotter dans le vide, caverneuse, comme sortie d'outre-tombe s'adressa à eux, de leur gauche. Le sort du paladin mettait du temps, il le savait. Il fallait quelques dizaines de secondes avant de détecter précisément la localisation de l'ennemi, mais ce qu'il sentait n'avait rien de bienveillant. Mais la vantardise de leur ennemi allait peut-être mener à sa perte. Alors qu'il prenait la parole, le nain entendit sa compagne, qui s'était mit dos à dos avec lui, murmurer une incantation.- Écartez vous, nain... , commença leur ennemi.- - Pénombre ne veut pas votre mort... - - Pas ce soir du moins. La tieffeline finit son incantation et l'épée de sa première main luit un instant d'une lueur rouge. Le loup, de toute évidence guidé par autre chose que ses yeux, se jeta dans la direction de l'ennemi et sembla à l'oreille, le manquer de peu. Mais la "jeune femme" elle se jeta à sa suite et réussit à lacérer le corps invisible qui en plus d'émettre un cri de douleur terrifiant, insulta la Racine- Fille de sous-être ! Ton père n'aurait même pas été digne de me regarder, et tu voudrais me tuer ! La Racine | | Orïn, je veux ce fils de pute vivant.
La haine profonde qui se lisait dans ses yeux fut soutenue par le grondement de colère qu'émit le loup, qui huma l'air et tourna la tête de coté.
Il est là pour moi Mirztar. Mais votre aide est la bienvenue. Cela dit, je veux savoir qui l'a envoyé exactement. Il pue suffisamment pour qu'on le trouve, mais si vous avez mieux, lâchez vous !
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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L'odorat du loup avait effectivement des failles, puisqu'à peine eut elle finit de parler que la tieffeline chancela un instant, touchée au flanc par une arme tranchante.--- Détection du Mal : localisation de l'aura au troisième tour.
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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e maréchal ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire malgré la gravité potentielle de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Cela n'avait jamais été réellement un choix conscient mais Mirtzar avait toujours considéré qu'il devait être exemplaire. A la fois parce que c'est en se fixant des objectifs d'excellence, et en faisant les efforts pour les atteindre, que quelqu'un sert de manière idéale un plus haut dessein mais aussi et surtout parce qu'il estimait que montrer un bon exemple était le meilleur moyen, bien que souvent insuffisant, d'amener autrui à se repentir et à changer de route.
Il avait eu une discussion avec Haggernagoth à ce sujet peu de temps après son arrivée. Son camarade géant craignait que les voisins d'Anleggheim voie un tel comportement comme un signe de faiblesse et n'essaye d'en profiter. Il avait rapidement compris que cela n'était pas antithétique. Les géants du givre, apprenant que la liche était morte et que celui qui était maintenant au pouvoir à sa place accueillait quiconque cherchait un abri, avaient décidé dùqttqauer lq cité naissante. Ils avaient été repoussés et avaient laissé de nombreux blessés derrière eux. Mirtzar avait insisté pour que ceux qui le pouvaient soient soignés et traités décemment. Lorsqu'il avait été mieux, il les avaient laissé repartir. D'autres attaques avaient suivi mais la plupart de ceux qui avaient été abandonnés n'avaient pas participer. Après quelques mois, les géants du givre voulant mener de telles attaques étaient devenus moins nombreux que ceux qui voulaient collaborer avec Anleggheim. Il y avait maintenant des traités et du commerce entre les deux.
Voila pourquoi Mirtzar ne pouvait s'empêcher de sourire quand il entendait la Racine jurer. Il ne lui en portait pas rigueur. Mais cela lui rappelait que personne n'était parfait et qu'il fallait toujours faire attention si on ne voulait pas arrêter de progresser vers la pureté. Autres choses qu'il trouvait amusantes: la Racine et le Shadovar semblaient penser que, juste parce qu'il n'était pas la cible principale, il était possible qu'il devienne spectateur. Alors qu'il ne s'agissait pas d'un duel dans les règles loin de là. Aussi, que la Racine puisse penser que le Molosse aie envie de tuer leur ennemi au lieu de le capturer.
Mirtzar avait encore un peu de temps à perdre avant que ses pouvoirs ne puisse l'aider vraiment. Alors il décida de s'occuper. Il rangea son marteau de guerre, le raccrochant dans son dos, il dégaina ensuite son marteau léger et le lança au hasard dans une direction qui pourrait être celle où se trouvait le Shadovar. Il ne pensait pas le toucher mais, avec un peu de chance, le voir être aussi inefficace pousserait leur adversaire à avoir trop confiance en lui et à faire une erreur. C'est à dire une autre erreur que de les attaquer et de ne pas les tuer en un coup.Mirtzar lance son marteau de lancer boomerang vaguement dans une direction aléatoire en espérant que ce soit l'endroit choisi par le Shadovar pour ce tour
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Pour ce tour je considère que tu as visé la bonne case, après il faudra me dire vers la quel tu tire/attaque.
Marteau boomerang, chance de toucher : 64 (Réussite) Jet d'attaque : 1d20+19 : 23 (Échec) Le marteau partit. Il traversa l'air et passa non loin de la tieffeline et du loup mais ne rencontra que le vide avant de revenir dans la main du nain. Mais au même moment, le sort passait dans sa deuxième étape. Sans vraiment la localiser précisément, il détecta une aura surpuissante, probablement du même niveau que ce qu'aurait pu détecter quelqu'un cherchant à détecter la sienne. Pas assez donc pour la faire chanceler, mais assez pour lui faire bien comprendre de l'horreur de l'ennemi à qui ils avaient à faire. Heureusement, il ne décela qu'une aura maléfique, rien ne transparaissait chez sa compagne ni chez le loup.
Ce dernier attaqua d'ailleurs à son tour. Maintenant qu'il était dressé sur ses pattes, il devenait évident que ce n'était pas un simple loup. Son encolure devait arriver au front du nain. Les crocs s'abattirent sur le vide devant lui et touchèrent quelque chose. L'anima tira mais tout ce qu'on entendu fut le bruit d'un tissu qu'on déchire et, perdant son invisibilité, un énorme pan de ce qui devait être une cape apparu dans la gueule d'Orïn.
La tieffeline murmura soudain une incantation, qui ne sembla pas produire quoique ce soit, mais au moment où elle brandit son épée, elle visa cette fois sans aucune hésitation. L'épée pénétra profondément dans l'adversaire invisible et un flot de sang noir coula de nul part. Le terrible cri de douleur qui suivi était à glacer le sang.La Racine | | On ne t'as jamais dit qu'il ne fallait jamais croire les fiélons, crétin ?
Dit elle avec un sourire carnassier.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Mais, alors qu'elle parlait ce fut à son tour d'être frapper par son adversaire, maintenant qu'ils étaient si proche que l'invisibilité n'était plus utile au corps à corps, il frappa la tieffeline au flanc de son arme. L'arme, quelqu'elle soit, lacéra le flanc de la femme qui cria de douleur et retira sa propre arme. Le sang commençait à maculer l'herbe enneigé. La tieffeline avait souffert, comme son adversaire. Mais ce dernier venait d'être désavantagé : sa blessure saignait suffisamment pour qu'il devint presque facile à repérer.--- Le sang goutant aidant, les chances de toucher seront de plus de 50% à moins que la blessure de soit refermée.
Vole Oeil-des-Vents, vole Corbeau Blanc, collecte le savoir qui ravira l'histoire !
PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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a magie que le Père de la Bataille offrait à Mirtzar, bien que limitée, était une source d'informations particulièrement utile. Certes, il n'avait pas encore l'information exacte d'où se trouvait leur ennemi, même s'il restait peu de doutes étant données les positions de ses compagnons de combat, mais il était capable de jauger approximativement le danger que représentait l'ennemi. Et il était non-négligeable. Ce n'était pas l'aura la plus effrayante qu'il avait perçu. Il se souvenait encore avec horreur de la présence maléfique presque tangible qui émanait de celui qu'il avait croisé aux alentours d'Essembra. Il ignorait tout de lui, si ce n'est qu'il avait massacré seul une cabale de mages néthères, qu'il les avait écorchés, vifs vraisemblablement étant donnés les cris qu'ils avaient entendu dans la nuit, et qu'il ne les avait pas attaqué car ils n'étaient pas ceux qu'il était venu détruire.
Mirtzar n'avait aucun doute sur le fait que la Racine soit capable de se défendre mais le Shadovar semblait présenter un danger significatif et, comme il n'avait jamais combattu aux côtés de la tieffeline, le Molosse ne savait pas à quel point elle était en danger. Seul, le Maréchal de la Haute Glace estimait que le combat contre leur adversaire aurait été équilibré. Ils étaient deux et cela leur donnait un avantage certain. Sauf s'il était incapable d'assurer qu'ils restent deux.¤ ¤ Maintenant qu'il avait choisi une stratégie offensive, il était temps de faire chanter son marteau. Il ne comptait pas arrêter d'utiliser sa magie, après tout il avait affronté assez d'ennemis pour savoir qu'il ne fallait jamais sous-estimé la capacité d'un adversaire à disparaître, et il voulait aussi avoir un avertissement s'avérait que l'assassin sombre n'était pas venu complètement seul. Dans les faits, son but était d'attirer l'attention du Shadovar sur lui-même. Même si la Racine était une combattante aguerrie, il était fort probable que le nain d'or soit plus à même de recevoir des coups qu'elle.-Je ne saurai trop vous conseiller de vous rendre maintenant. La suite va être très désagréable sinon. Mirtzar fait un pas de placement en H3 et lâche son marteau de lancer. Il reprend son marteau de guerre et attaque le Shadovar. 4 attaques: 1d20+21∕16/11/6; dégâts: 1d8+2d6+8 par attaque réussie
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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