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Paralogue I, Ainsi arriva Khelrod
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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Khelrod avait abandonné les villageois la nuit précédente. Il avait appris sur la route du retour, que ce n'était pas du tout ces pauvres paysans qui avaient fait fuir les orques, mais une compagnie naine du Hall de Mithral qui avait été repérée sur la route. Plus surprenant encore avait été la suite de l'histoire, qu'un éclaireur humain de retour pour Lunargent lui avait raconté. Ce n'était pas cette compagnie de nain qui avait puni la troupe d'orque, mais une autre troupe d'orque, descendue des montagnes, qui leur avait réglé leur compte sur ordre du Roi Obould I. Décidément, les choses changeaient dans ce bas monde, voilà que désormais un roi orque punissait les raids. Son maître lui aurait dit que la preuve était fait qu'il ne fallait guère se fier aux a priori, y compris ceux qui avaient fait leurs preuves sur dix générations.
Le devoir du fils Martelroc allait le mener vers Lunargent. Le Joyau du Nord était une sorte de petit miracle dans l'ouest des Royaumes, et pour un défenseur de la veuve et de l'orphelin, il serait des plus gratifiant de se battre pour une ville qui tentait de faire régner la paix entre les races. Il avait donc suivi l'humain, qui lui appris son nom : Tom. La route fut agréable, Tom faisait parti d'une patrouille lunargentaise et avait été envoyé le jour précédent pour accompagner un groupe de voyageurs cormyriens jusqu'à Castelmithral. Il était impatient de rentrer, lui qui n'était pas habitué à voyager sans ses collègues. Apparemment heureux de retrouver un compagnon de route, Khelrod put apprendre, dans le désordre, que le soldat entretenait une relation ambiguë avec une elfe, que sa famille vivait à Lunargent depuis des générations et qu'il n'avait que des louanges à faire de la ville. Il informa Khelrod que Heaum avait un temple dans la ville, comme de nombreuses autre religions majeures, d'ailleurs.
Il arrivèrent dans la ville alors que le soleil arrivait à mi-course. Tom saluait les gardes tout en présentant le paladin. Puis, il eu une information de la part des gardes.
- Y'a eu une agression dans le secteur ouest. Apparemment y'a un blessé, tu ferais p'tet mieux d'y aller mon vieux !
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitant des Royaumes
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Alors qu'il se dirigeait vers Lunargent, Khelrod était fier d'apprendre qu'en réalité des nains avaient écrasé ces pillards orques, plutôt que des villageois humains non entrainés et indisciplinés comme ceux avec lesquels il avait voyagé plus tôt. Il ne comprenait pas vraiment comment il avait pu se laisser abuser par leur mensonges. A vrai dire si, il comprenait. Il avait estimé que des hommes lui paraissant si faibles n'avaient pas pu inventer une telle chose, qu'ils avaient nécessairement fait ce qu'ils avaient prétendu. Peut-être avait-il par ailleurs été un moment aveuglé par la volonté manifestée par ces humains de défendre leur demeure. Tellement aveuglé par cette volonté respectable qu'il les avait cru sur parole... A y réfléchir, cela ne lui serait probablement pas arrivé trente ans plus tôt, lorsqu'il se méfiait encore de tout et de tout le monde. Son mentor avait eu bien des effets positifs sur lui, ainsi que d'autres qui l'étaient un peu moins.
En chemin, il croisa la route d'un éclaireur humain de Lunargent. Très rapidement ce dernier lui apprit que la réalité sur le trépas de ces orques était toute autre... Le roi orque Obould I avait demandé à ses troupes de punir les pillards. Il s'agissait là d'une information bien étrange pour le nain qui semblait avoir un peu de mal à la digérer.
¤ Un roi orque qui pourchasse et tue d'autres orques pour les punir d'un raid sur des terres humaines ? Je ne pensais pas vivre ça un jour. Seraient-ils réellement en train de devenir civilisés ? Cela n'est pas possible, il doit y avoir une erreur... ¤
Puis il se remémora les paroles et les enseignements de feu Godefroy. Ces mêmes enseignements qui l'avaient à la fois assagi et ramolli. Des enseignements de tolérance et de combat quotidien contre les préjugés, tout cela dans le but de toujours garder en vue l'objectif principal que s'était fixé le vieux paladin : protéger les populations - toutes les populations - du mal, quelle que soit la forme qu'il puisse prendre.
¤ Mon vieil ami... Tu m'aurais dit que tous peuvent changer si on leur en donne l'opportunité, n'est-ce pas ? ¤
Son regard se fit mélancolique alors qu'il poursuivait sa route vers Lunargent en compagnie de Tom. C'était ainsi que se nommait l'éclaireur qu'il avait rencontré et qui avait fini, au détour d'une conversation plus personnelle, par lui révéler son nom, ses origines Lunargentaises remontant à plusieurs générations et même le fait qu'il ait une relation, plutôt ambigüe, avec une elfe. Dans cette révélation, le paladin avait cru sentir une pointe de fierté, mais en même temps, pour nombre d'humains, les elfes pouvaient représenter un idéal de beauté. Le soldat était visiblement amoureux de sa cité dont il n'avait de cesse de conter à quelle point elle était merveilleuse. Si bien que Khelrod avait hâte de voir enfin ce Joyau du Nord dont lui parlait Tom.
Alors que le soldat était en train d'expliquer au nain que de nombreux cultes étaient représentés à Lunargent, ils arrivèrent en vue de la cité. Malgré ses critères architecturaux de nain, Khelrod fut bien obligé d'admettre que cette cité était plaisante à l’œil, et présentait de nombreux critères lui permettant de prétendre à l'appellation de Joyau. Bien entendu, il continuait de préférer l'architecture naine, par habitude et également par conviction, mais cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans une cité souterraine, qu'il avait appris à apprécier l'aspect des cités humaines. Toutefois, il verrait bien ce qu'il en était réellement lorsqu'ils mettraient les pieds à l'intérieur de la ville, la réputation de ce genre d'endroits n'étant pas des plus élevées parmi les siens.
Ils arrivèrent dans l'enceinte de Lunargent en fin de matinée, et alors qu'ils croisaient des gardes, Tom fit les présentations. Khelrod salua chacun des gardes d'un signe de tête, et alors qu'il allait ajouter les paroles aux gestes, un autre garde vint les prévenir d'un problème, s'adressant à Tom.
- Y'a eu une agression dans le secteur ouest. Apparemment y'a un blessé, tu ferais p'tet mieux d'y aller mon vieux !
Cette information arriva rapidement au cerveau du paladin. Il grimaça l'espace d'une seconde, comme s'il s'agissait là de ce qu'il avait craint en entrant dans une grande cité humaine. En effet, ce genre de cité avait mauvaise réputation au sein de son clan et cela ne risquait pas de s'arranger étant donné les premiers mots qu'il avait entendu en entrant.
¤ Il n'y a pas de temps à perdre, je pourrais peut-être aider le blessé si nous arrivons à temps. ¤
Mais après tout, n'était-ce pas là la voie du paladin ? Aider, protéger et secourir. Il était déjà dans son élément, à peine arrivé. Il s'adressa à Tom sur un ton à la fois paternaliste et directif, un savant mélange qui permettrait à son interlocuteur de comprendre l'urgence et la nécessité d'agir rapidement.
- Tom, mon garçon, montre moi le chemin. Je suis en mesure d'aider le blessé. Ne perdons pas de temps, je te suis.
Et comme s'il ne voulait laisser aucune chance au garde de refuser, il se dirigea résolument vers l'ouest, se souvenant des descriptions que lui avait fait Tom de la ville. Le reste pouvait attendre, pour l'heure il fallait aller aider le blessé, et le plus rapidement possible.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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Tom haussa un sourcil en l'entendant se faire traiter de "mon garçon". Il avait largement passé les vingt-cinq ans, et la ville étant des plus cosmopolite, ce genre de familiarité avant d'être vraiment vieux (y compris pour un nain) n'était sans doute pas si courant ici.
Mais l'éclaireur ne lui en teint pas rigueur. Il guida Khelrod dans la ville d'un pas rapide. Il semblait tendu.Tom | | Une agression suffisamment grave pour avoir atteint la porte sud, ça n'arrive pas souvent. J'espère qu'il n'y a pas de morts... Je doute que tes pouvoirs soient utiles Khelrod, si d'autres gardes sont déjà au courant, c'est que ça doit déjà dater de quelques heures.
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La ville était déjà animée. Ils descendaient une grande rue depuis la porte sud. Des chariots encombraient le centre de la route et les piétons marchaient plutôt sur les cotés. Beaucoup d'humains bien entendu, mais également de nombreux nains et elfes étaient présents en ville. L'architecture particulière de la ville était au moins dépaysante pour un nain ayant vécu presque toute sa vie dans des villes souterraines.
Tom disait parfois bonjour à un passant ou un garde en passant sans pour autant ralentir, et au bout d'un quart d'heure, ils arrivèrent à la caserne. Un bâtiment bien plus habituel pour le nain puisque celui ci était intégralement fait de pierre et n'était pas, comme beaucoup d'autre bâtiments du coin, construit autour d'un arbre qui servait de demeure aux elfes.
Ils entrèrent dans la caserne qui semblait finalement assez calme, chacun vaquait habituellement à ses occupations. Le soldat demanda à un collègue une information puis, toujours suivi de Khelrod, il sorti dans la cour arrière où s'entrainait des soldats sous l’œil attentif d'un vieux nain en arrière lourde.
| | Salut capitaine !, dit Tom au nain. Je reviens de mission, tout s'est passé comme prévu, ils sont bien arrivés à Castelmithral. J'ai cru comprendre qu'il s'était passé quelque chose ? Taëlyne va bien ? Je suis accompagné de Maître Khelrod, paladin, il a désirer m’accompagner et offre son aide, si besoin est.
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Le nain se retourna et salua Tom en le saisissant par le poignet, et échangea quelques informations quant à la mission que Tom venait d'accomplir.Capitaine Lorik | | Ne t'inquiètes pas Tom, Taëlyne vient juste de rentrer. Mais ça la concerne quand même. C'est une jeune elfe qui vient d'être agressée. Apparemment, c'est la nièce de Lyn...
Il se tourna ensuite vers Khelrod et lui tendit la main.
Salut, Khelrod et bien... je ne vous cache pas qu'un peu d'aide ne serait pas de refus. Si vous voulez bien me suivre, je voudrais vous parler. Tom, Lyn est à l'infirmerie si tu veux la voir.
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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Pendant que Tom entrait à l'intérieur rapidement, Lorik emmena Khelrod à l'écart.Capitaine Lorik | | Je vous explique : cette agression nous pose de gros problèmes, et pour des raisons qu'on vous expliqueras, la garde ne peut pas directement enquêter. Nous avons déjà une équipe de francs-tireurs qui viennent de commencer l'enquête - l'agression date de ce matin. Si vous voulez bien les aider, je pense qu'un paladin ne serait pas en trop.
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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Si le nain avait remarqué la tension du soldat alors qu'ils marchaient tous deux en direction de la caserne, il n'en laissa rien voir. Il observait la ville avec un mélange de fascination et d'incompréhension. Comment pouvait-on avoir l'idée de mélanger ainsi la pierre et des constructions de type elfique ?
¤ Il n'y a bien que les humains pour faire ce genre de choses... L'ensemble n'est pas déplaisant, puisque assez harmonieux, mais tout de même ! Mélanger ainsi tant de choses. ¤
Il était clair qu'il était un peu dépaysé. Alors qu'ils avançaient, Tom lui expliqua que l'agression devait avoir déjà eu lieu depuis plusieurs heures, ce qui somme toute était plutôt logique. Khelrod s'en voulait de ne pas avoir eu la présence d'esprit d'y penser et d'avoir ainsi pressé le soldat. Au moins seraient-ils rapidement aux côtés du blessé. Peut-être ainsi pourrait-il tout de même se rendre utile. Le nain répondit à l'éclaireur.
- Tu as certainement raison. Je remercie les dieux qu'il n'y ait pas eu de mort. Je prierais pour que le blessé ait droit à une guérison rapide.
Ils arrivèrent peu de temps après cela à la caserne. Le bâtiment lui paraissait effectivement un peu plus familier, puisque bâti entièrement en pierres de taille. Quelques décennies auparavant, il aurait certainement su en déceler les secrets et en apprécier la qualité, mais les dieux avaient décidé qu'il en serait autrement. Effectivement, il s'était éloigné des traditions naines en suivant la voie du Paladin, ce qui avait eu pour effet que son œil, jadis expert grâce à son père et son grand-père était aujourd'hui bien moins réceptif aux arts de la pierre. Un peu de nostalgie semblait se lire dans son regard, mais il ne prononça aucun mot.
Khelrod suivit Tom à travers la caserne, saluant d'un mouvement de la tête chaque garde qu'il croisait, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la cour arrière et qu'ils rencontrent le Capitaine Lorik. Le Paladin prit bien soin de rester légèrement en retrait alors que le garde et son supérieur échangeaient au sujet de la mission de Tom.
Lorsque le capitaine lui tendit la main, Khelrod saisit son avant-bras afin de le saluer, gratifiant le gradé d'un sourire franc.
- Bonjour Capitaine. Heureux de faire votre connaissance et ravi de pouvoir vous aider.
Alors que Tom les quittait, Khelrod en profita pour le remercier.
- Merci Tom. Ce fut un plaisir.
Il se laissa ensuite entraîner par Lorik, qui semblait vouloir discuter un peu à l'écart. Il écouta les explications peu développées de ce dernier et décida qu'il lui faudrait un peu plus d'informations pour pouvoir se rendre utile.
- Je serais honoré de vous apporter mon aide sur cette enquête Capitaine. Comme vous vous en doutez, j'aurais besoin de plus d'informations sur le sujet qui nous occupe. J'aurais d'ailleurs une question à propos de Tom, pour commencer.
D'un geste du menton il désigna le côté par lequel l'humain avait pris congé.
- Je l'ai senti tendu à ce sujet. J'ai eu l'impression lors de notre voyage que c'était un soldat solide, et je suis surpris qu'une simple agression suffise à le mettre sous tension en si peu de temps. Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir à son sujet ? Ses relations avec la victime de l'agression peut-être ?
Il s'agissait là de la première question qui lui était passée par la tête, puisqu'elle concernait un homme qu'il connaissait. Il enchaîna donc avec les autres questions. Le ton était cordial, marquant le respect pour le rang du Capitaine, puisque Khelrod ne souhaitait pas le vexer en lui posant toutes ces questions, bien qu'il lui fallait tout de même les poser.
- Je comprendrais qu'il vous soit difficile de m'expliquer clairement pour quelles raisons la garde ne peut mener elle-même cette enquête, mais toute information que vous me donnerez me sera utile pour vous aider. Aussi je vous demande de me faire confiance et de bien vouloir me dire tout ce qu'il est impératif que je sache pour mener cette enquête à bien.
Le Paladin souriait, comme pour renforcer l'impression de confiance qu'il souhaitait instiller dans l'esprit de Lorik.
- Il faudrait également que vous m'en appreniez plus sur cette agression. Qui est la victime ? Avez-vous arrêté le coupable, ou au moins un suspect ? Avez-vous des témoins ? En plus de cela, je souhaiterais en apprendre plus sur cette Taëlyne, puisqu'il semble qu'elle ait un lien familial avec la victime de l'agression.
Il continuait de sourire tout en parlant.
- Et enfin, si vous aviez quelques informations également sur le groupe que vous avez engagé pour mener l'enquête, afin que je puisse les reconnaître et savoir à qui j'ai à faire, et comment mes compétences pourront compléter les leurs pour mener à bien cette enquête.
La légère inclinaison de sa tête sur le côté droit indiquait qu'il en avait terminé avec la première salve de questions. Il attendait à présent attentivement les réponses du Capitaine.
Utilisation de la compétence Social afin d'augmenter les chances d'obtenir des réponses aux questions. Utilisation de la compétence psychologie, notamment pour ce qui concerne les raisons pour lesquelles la garde ne peut pas enquêter.
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Façonneur de Montagnes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de social (+6) = 18 Test de psychologie (+6) = 24 L'officier hocha la tête à chacune de ses questions. Il réfléchit un instant avant de répondre. Il utilisa la langue que leur avaient appris leurs clans respectifs, peut-être par souci de discrétion, plus sûrement pour s'exprimer avec plus de détails.Capitaine Lorik | | Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Il se lissa la barbe en regardant les hommes s'entrainer. Il fit une remarque à l'un d'eux qui tenait mal son arbalète avant d'en revenir à Khelrod.Capitaine Lorik | | Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Le nain soupira et regarda dans le vague un instant, pensif.Capitaine Lorik | | Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Le nain croisa les bras, et regarda un garde qui venait lui poser une question concernant de nouvelles commandes d'armes. A laquelle il répondit rapidement avant d'en revenir à Khelrod.Capitaine Lorik | | Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Aux réponses de Lorik, Khelrod inclina de nouveau la tête, avec un sourire franc. Manifestement cette conversation avec le Capitaine, bien qu'il s'agisse d'un sujet important et sérieux, lui était agréable. Par ce geste de la tête, il signifiait à son interlocuteur qu'il acceptait cette mission. A toutes fins utiles il le précisa, s'adressant au vieux nain, toujours dans leur langue. Il réajusta sa bandoulière produisant ainsi un son métallique. Celui des têtes des marteaux légers qui venaient percuter doucement la cotte de mailles. Il retira alors sa cervelière qu'il attacha à sa ceinture, dévoilant ainsi une chevelure d'un roux vif, dont les tresses et nattes approchaient la perfection, si ce n'était les quelques épis de-ci de-là, liés au port du casque. Il réajusta sa ceinture, produisant ainsi un nouvel effet sonore métallique et observa quelques secondes le lieu dans lequel il se trouvait. Il observa également, assez rapidement, chacun des gardes présents en ce lieu, qu'ils soient en train de s’entraîner ou qu'ils fassent quoi que ce soit d'autre d'ailleurs, comme s'il souhaitait se remémorer chacun d'eux. Après quelques secondes, il reprit la parole. Il sembla réfléchir à nouveau. L'espace d'une seconde il sembla même réfléchir profondément. Heureusement, il se ressaisit rapidement. Il se redressa, et donna une dernière information au Capitaine.
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