Chap iii / les reflets des flèche d'argent

Lorindol ressenti avec soulagement la sécurité retrouvée de son fidèle compagnon. Cette sécurité était surement le résultat de l'intervention de Solveig et le mage serais à jamais redevable des risques qu'il avait pris.

Soulagé et conscient que ses compétences en magie profane avaient atteints ses limites, Lorindol se laissa guider par ses compagnons.

La recherche d'un abri sure était maintenant une priorité, la fatigue était un facteur augmentant les erreurs de jugements. Lorindol était conscient de ce faite et conscient aussi que les ennemis occupants la cité n'était pas des "lapins de garenne".

- Shamar, je vous laisse la main, soyez notre guide dans cette désespérée recherche ! Solveig a pris un risque important mais elle est aussi la plus capable pour cette tache. Mon rat a déjà retrouvé un havre de paix dans sa poche grâce à elle. Que Corellon veille sur elle !-

Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
3 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Nuit



MJ
Narration: Ademara, Elzear, Lorindol et Shamar

es trois elfes et le rôdeur avançaient tout doucement dans les ruines d'anciennes habitations ou échoppes. Il ne restait que quelques résidus de murs. L'attention était plus à éviter de déchausser de nouvelles pierres. Ces ruines n'étaient pas faites avec la même technique que les tours qui faisaient la beauté de la cité. Non ces bâtiments avaient été fait avec moins de soin, probablement une reconstruction tardive qui n'a pas su aussi bien résister aux années ...
L'eau de la rivière serpentait à quelques mètres sur leur gauche. Ils la suivaient et observaient les ruines juste de l'autre côté. Les endroits où se camoufler étaient légions, et étrangement rien ne venait troubler le calme de la nuit. A l'exception du celui provenant du bois sur leur droite qui devenait plus présent encore. Ils pouvaient observer les lumières de torche de manière plus perceptible mais sans toutefois voir quoi que ce soit de la provenance. Cependant, au bruit, ils comprenaient qu'il y avait un attroupement d'orques non loin et les quelques clameurs virils étaient là pour le confirmer.

Il continuèrent d'avancer discrètement et arrivèrent devant un ancien chemin qui traversait perpendiculairement en direction d'un pont qui passait au dessus de la rivière. Cette dernière se terminait, devant eux à quelques mètres, en delta avant de finir sa course dans la Dessarin. Ils faisaient face maintenant à trois tours, qui bien que plus modeste que les autres, n'en étaient pas moins imposantes. Sur leur droite, ils continuaient à voir l'intense luminosité des torches mais sans rien voir de plus.
Shamar s'avança vers les tours. S'approchant de la première, il constata qu'il n'y avait pas de porte. Il suspecta de la magie mais n'y connaissant pas plus il continua son observation. Le rôdeur, accompagné d'Elzear et Lorindol s'approchèrent de cet ensemble. Les trois tours étaient liés entre elles par un muret d'environ deux mètres. Un portail en bois massif avec de magnifiques pentures fermés ce bel ensemble. De son côté, Ademara montait la garde et observait le bois non loin avec méfiance, délaissant les autres menaces. Elle se retourna et compris la situation.

- Essayons de passer au dessus, c'est là le meilleur abri que nous trouverons je pense!

Shamar acquiesça et rapidement sortit une corde qu'il lança prestement en haut du mur. Celle ci se fixa sur une sculpture floral, décorant les côtés de l'entrée, et permis au rôdeur se s'y hisser sans problème. Les autres suivirent tant bien que mal. Ademara était la dernière et se retourna à hauteur de mur vers le bois. Elle vit partiellement l'attroupement d'orques et se dépêcha de disparaître derrière le mur.

Ils se trouvaient désormais dans une petite courée avec une bâtisse magnifique face à eux. La paroi était à moitié couvert d'un lierre particulier qui lui donner une très belle allure. Entouré par ces trois tours l'ensemble était un ravissement peu égalé. De porte sur les tours Shamar n'en trouva aucune. Cependant la bâtisse en avait une magnifique qui été légèrement ouverte et la serrure semblait avoir été forcé. Lorindol s'approcha de plus près et compris à la vue de divers traces autour de la porte qu'elle avait du être piégé et que les derniers à avoir pris ce chemin ne s'en sont pas tirés sans dommage. Ils poussèrent la porte légèrement gonfler par l'humidité et arrivèrent dans un vaste hall avec comme seule autre sortie, un grand porche donnant sur un spacieux escalier descendant.
Lorindol entra dans la pièce, divers tapisseries poussiéreuses et de vieilles bannières tapissaient les murs. Pris de curiosités, il s'en approcha mais il fut soudain pris d'une sensation étrange. Il ressentit à nouveau de la peur et cela provenait comme tout à l'heure de son compagnon animal...

Fasciné par les lieux occupés par les ancêtres de sa race, Lorindol cherchait dans ses ruines plus ou moins bien conservée les traces de ses anciens occupants, le nom d'une famille, une inscription décrivant l'activité du lieu, tout élément lui permettant de compléter le plan en sa possession.

Il ne pouvait que suivre ses compagnons, bien plus habile que lui dans ce milieu hostile.

La fascination laissait parfois la place à une sorte d'hébètement quand au devenir des lieux, l'irrémédiable gachi de l'abandon de la ville lui revenait en pleine figure.

Le lieu était cependant ce qui se rapprochait le plus d'une sécurité relative, Fouillant consciencieusement les lieux , le mage s’arrêta net à cause du sentiment transmis par Penn du. Transmettant mentalement et le plus simplement le lieu de son refuge à son compagnon, il croisa les doigts que rien n'entrave son arrivée.

De toute façon, la peur était partout dans cette cité.

Cherchant à trouver un lieu de repos, le mage s’acquitta de sa tache avec assiduitée, priant Corellon de veillez sur Solveig et Penn du.

test de fouille pour s'assurer de la sécurité des lieux

- Nous devrions en profiter pour nous reposer. Je vais prendre la première garde, je sais les elfes rapides au repos, ça ne posera pas de problème. La serrure à été forcé, si jamais ceux qui l'ont détruite reviennent...

La situation n'était pas vraiment meilleur. Les murs pouvaient sembler sécurisant mais, dans le même temps, cette bâtisse pouvait devenir une véritable souricière. Il se doutait que les bannières et tapisseries représentaient des scènes ou clan elfique mais ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus pour l'heure.

Ici, il faisait moins humide, un eu plus chaud et défendre l'encadrure d'une porte restait plus simple que l'orée du forêt.

- J'imagine que vous avez des choses à voir, je vais explorer les étages. Si on trouve une salle plus petite, ce serait aussi bien, surtout si on peut voir les environs par delà les murs de là...

Dégainant ses épées par prudence il commença à gravir l'escalier. Pour lui, il n'y avait aucune raison d'être rassuré. Ils étaient poursuivis par les orques, certes, mais quelle horreurs pouvaient se cacher dans les ruines d'une antique cité elfe ? Il n'avait même pas envie de l'imaginer...

Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
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MJ
Narration: Ademara, Elzear, Lorindol et Shamar

a pièce dans laquelle ils se trouvaient n'étaient pas des plus propices pour trouver le repos mais dans l'état de fatigue avancé qu'ils étaient, personne ne feraient la fine bouche! La pierre qui recouvrait les murs étaient sculptés à divers endroits de manière esthétique et parcimonieuse. Les tapisseries avaient du un temps être magnifique mais leur conservation actuelle ne laissait que très peu d'indications précises. Lorindol souffla sur un morceau déchiré représentant un dragon d'or assis en majesté entouré d'elfes en armes. D'éclairages supplémentaires, il n'en trouva aucun et en trouver lui prendrait plus de temps. Il s'approcha de l'escalier en colimaçon mais n'entendit rien provenant d'en bas. S'étant assuré de l'hospitalité, même provisoire, du lieu, le mage s'écarta et se positionna sur le mur opposé à l'escalier, proche de la porte d'entrée, et commença sa prière au chef de la Seldarine.
Ademara observait également les broderies, dans un autre côté de la pièce. Quand elle vit le mage commencer sa prière, elle l'accompagna en y mettant toute son âme. Prier lui faisait du bien et c'était devenu avec le temps une activité coutumière et apaisante que la prêtresse affectionnait.
Elzear n'avait pas le cœur pour prier ou faire quoi que ce soit. Il prit donc Shamar au mot et commença à s'installer pour sa rêverie quotidienne.

Le rôdeur, quant à lui, n'était pas de cette nature. Il voulait réellement savoir si ce lieu était aussi sécurisé qu'il y paraissait. Après avoir sortit sa torche éternelle, il descendit doucement le vaste escalier. Au bout d'une trentaine de marches il arriva sur un palier donnant sur une salle de la même taille que celle qu'il avait quitté quelques instants plus tôt. A ceci près que celle-ci possédait quatre entrées sans portes. La plus vaste mené vers le nord et Shamar n'en vit pas le bout. Le tunnel étant suffisamment important pour que l'on ne ressente pas la sensation d'étouffement ou de claustrophobie, propre aux tunnels. Comme pour alléger ce sentiment, des sculptures présentant des racines d'arbres étaient taillés sur les murs. Même ici, à plusieurs mètres sous terre, la nature étaient présentes... Enchâssé dans les murs, le rôdeur contemplait de très belles pierres produisant de la lumière bleutée. Il y en avait suffisamment pour qu'un elfe puisse se passer de torche. Shamar en apprécia la beauté et continua son chemin vers les autres entrées. Elles menaient toutes vers une pièce ronde vide. Le chondatien comprit aisément qu'il s'agissait des soubassements des trois tours. Dans deux d'entre elles, un escalier longeait le mur et dans la dernière, une sorte de cage reliée à des poulies. Le plafond bien que très haut pouvait se voir assez facilement.

ette pièce apparue comme un maigre refuge pour la prêtresse, mais il valait mieux y prendre ses quartiers que de rester dehors.
Nictalope, elle ne craignait pas l'obscurité et la lumière aurait pu attirer l'attention. C'est donc avec un certain soulagement qu'elle s'aperçu que certains de ces compagnons renoncèrent à faire un feu.
Puis, levant les yeux sur les murs sales et poussiéreux, quelque chose attira son attention.
Elle observa ce qui resta des tapisseries d'autrefois, des lambeaux encore éclatants et pourtant si vieux.
Ces tableaux vivants ne racontaient ni des mythes, ni des légendes mais l'histoire d'un peuple des plus glorieux. Chevaucheurs de dragons, et illustres magiciens !
Pourtant malgré ce pouvoir, cet empire faisait désormais parti du passé.

S'en détournant, peut être par honte pour l'orgueil de ces semblables qui causa leur perte, elle vit Lorindol commencer à invoquer la Seldarine.
L'accompagner dans sa prière pourra régénérer les forces de la prêtresse mais également provoquer Malar et lui montrer que le beau peuple n'abandonne jamais.

Elle pria donc pour les infortunés qui périrent dans cette citée oubliée.

Lorindol s'installa au mieux dans ce lieu de repos spartiate. L'urgence du repos se faisait sentir depuis déjà un moment. Ses capacités magiques nécessitaient que son esprit trouve la paix de la Seldarine rapidement. C'est pourquoi après avoir observé la pièce avec attention, il s'appliqua à se plonger complétement dans le repos.

Shamar avait poussé son exploration plus avant, Lorindol savait que sa curiosité était pour le bien de tous. Le mage espérait cependant qu'il ne pousserait pas la chance trop loin.

Avant de détacher son esprit, lorindol lança mentalement les même encouragement à son compagnon animal.

* Que Corellon, veille sur nous tous *

¤ Les elfes et la magie... ¤

Ils n'auraient pas put faire un ascenseur à base de corde et de poulie non ? Enfin, au moins, il n'y avait pas d'ennemis dans les environs. Il se décida tout de même à gravir l'escalier. Ça, au moins, ça ne nécessitait pas de magie, quoique qu'il s'attendait à trouver des degrés enchantés au milieu qui l'empêcherait de continuer à cause de son manque de connaissance sur le sujet. C'était pour ça que les elfes étaient mystérieux, se dit il, pas parce qu'ils étaient puissants, jusqu'à parce qu'ils empêchaient le tout à chacun de monter dans leurs tours à coup de tour de passe-passe.

Il retourna donc dans la salle où l’escalier serpentait le long du mur et commença à le gravir. En espérant que l'effort lui apporterait au moins une vue divertissante...

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Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Nuit



MJ
Narration: Shamar

hamar grimpa les marches de l'escalier de la tour Est et arriva sans encombre au premier étage. L'escalier se prolongeait et la pièce ne montrant rien d'intéressant, il se décida à gravir davantage de marches. Ces jambes commençaient à être de plus en plus lourdes à mesure qu'il montait. Arrivé au deuxième étage, il dut reprendre son souffle. La journée avait été éreintante et il le ressentait.
Une fenêtre se trouvait à l'opposé de la pièce. Il passa devant des restes de meubles poussiéreux pour la plupart cassés mais la luminosité manqué pour en savoir plus (en effet il avait pris soin d'éteindre sa torche à la vue des fenêtres autour des murs extérieurs de la tour). Rien d'important qui ne sautait aux yeux dans tous les cas. Il s'approcha de la trouée doucement. Elle était extrêmement bizarre. Il n'avait jamais rien vu de tel auparavant. La "vitre" ressemblait à une grosse feuille d'arbre transparente, comme une membrane végétale. Shamar pouvait ressentir un fin filet d'air passait au travers mais cet air ne semblait pas humide alors qu'il aurait du être gorgé d'humidité ... Ce détail marqua le rôdeur. La cadre en bois servant de support ne donnait pas l'impression d'avoir été adapté à la membrane, c'était comme ci cette vitre s'était adaptée elle même à son châssis...
Si le rôdeur était venu pour la vue, il n'était pas déçu. La pleine lune offrait un spectacle sans pareil au chondathien . Tous ces chandeliers semblaient briller d'un blancheur froide et magnifique. Le calme était toujours aussi troublant. Des bruits à l'extérieur des murs s'entendaient et quelques torches se voyaient dans la forêt qu'il avait contourné un peu plus tôt. La dessarin passait juste au pied de la tour pour ainsi dire et Shamar en voyait ses ondulations en amont. Il leva les yeux au ciel et pensa à son compagnon animal à qui il avait demandé de s'éloigner pour éviter de se faire repérer. Il espérait l'observer à la sortie d'un nuage mais il ne vit rien. Ces yeux commençaient à se fermer tout seul. Il était grand temps pour lui de se reposer!


MJ
Narration: Elzear, Ademara et Lorindol

La fatigue frappa les trois sans qu'ils s'en aperçurent et juste à la fin de leur prière, leur rêverie commença. Cette dernière ne fut malheureusement pas apaisante mais au contraire anxiogène. Le peuple elfique était réputée pour leur profonde empathie et sensibilité par rapport aux événements, aux lieux et aux personnes. Nul ne put l'expliquer, mais ils ressentirent un trouble, le passé se mêlait au présent et toutes sortes d'images, connus ou totalement inconnues se succédèrent et juste avant leur réveil une vision de Solveig les yeux grands ouverts marqués par la peur... Et tous les trois se réveillèrent en même temps. Leur rêverie n'avait pas été suffisante et ils le savaient. Une heure peut-être s'était écoulée. Lorindol jetta un rapide regard à la pièce en espérant voir Shamar... Il réajusta sa couverture sur ces épaules et tenta de faire le vide. Il fut déranger par un petit bruit à la porte et une sensation rassurante l'envahit. Il sauta du lit et ouvrit la porte pour découvrir son familier, perlant d'humidité mais en vie !

Se glisser dans la rêverie aurait dut être un moment d'apaisement pour les trois compagnons au repos.Apparemment, ce repos devrait attendre, Lorindol devrait se contenter de ce microsommeil pour l'instant.

Lorindol déjà debout, était à la recherche de shamar tout en questionnant à tous va sur sa vision les autres dormeurs.

- Vous aussi vous avez senti la peur de Solveig ?-

- Shamar n'est pas là, retrouvons le vite peut être à t il vue quelques choses !-

Juste avant de suivre le chemin pris par Shamar, c'est avec un énorme soulagement que la mage récupéra son ami à poil rat, le glissant au fond de sa poche en se jurant de ne plus le laisser s'éloigner...

* Corellon porte ton regards bienveillant sur notre ami, car je crois bien que ton aide ne sera pas de trop*

Lorindol cherche à rejoindre Shamar en suivant les traces dans la poussière il lui semble possible de trouver par ou il est passé.