L'appel des embruns : 2-Une erreur de parcours, Aël’Telàwërith, Aerys, Ylinya, Yvhann

Pour sur que les deux humains devant eux ne présentaient aucunement un danger mais il n'était pas questions de baisser la garde. L'expérience du sauvageons lui avait souvent démontré que les humains étaient capables de bassesses hypocrites et soudaines.

Le grugach tentait en vain de comprendre ce que les humains disaient, il saisissait légèrement quelques mots mais rien de plus, rien qui l'aidait à pouvoir prendre une décision. C'était long, pénible mais l'attention du forestier restait toujours au aguets d'un quelconque mouvement agressif.

Le rustre elfe avait connaissance qu'a Monteloy les non humains n'étaient pas apprécier, il avait entendu lors de l'un de ses périples en terre étrangère, qu'il y avait même une arène pour les non humains, lieux où se confrontaient les non voulut. L'un des deux en face de lui venait de le confirmer.

Son regard se portait rapidement dans celui de Ylinya dans l'attente que cette dernière puisse traduire les dires des humains.

Dans son esprit, le dernier des Yössmar tentait de se faire un plan de sorti. Aller dans la ville était presque impossible, cela ne ferait que les retarder et mettre en péril leur mission première. Il fallait simplement sortir soit la nuit, soit par le coté de la sortie des égouts qui devait se jeter dans la mer intérieur. De la ils devraient longer la rive le plus discrètement possible.

Rapidement Yvhann décidait d'appeler Floyr qui avait prit le chemin des escaliers. Un cours siffle précis qui sonnait comme celui d'un faucon fut réaliser.

Le Ly'Aegisir avait des questions mais il attendait l'interprète, rien ne servait de presser le moment qui semblait au présent, être calme et serein. Il gardait sa vigilance active et ses oreilles bien ouvertes à toute prochaines venues.


Acuité auditive.

a jeune femme eut un mouvement de tête à l'intention d'Aël pour lui signifier qu'elle avait bien comprit ce que l'on attendait d'elle. En un sens elle avait déjà commencé à s'occuper de ces détails, espérant que des questions posées par une jeune demoiselle à l'aspect inoffensif seraient plus facilement répondues. Avec un poil plus de sincérité peut-être? En tous cas, bien qu'elle ait l'air avenante, la druide n'hésitait pas à observer les deux égoutiers, essayant de déterminer si ces messieurs étaient aussi de la profession des arracheurs de dents…

Ils étaient donc à Montéloy… Cité inconnue pour elle mais qui semblait appliquer une politique assez particulière sur la question des étrangers… Les Plumes Rouges devaient être les gardes et elle commença à estimer qu'une séjour prolongé dans ces méandres méphitiques étai peut-être préférable à une rencontre avec ces derniers. Elle ne put s'empêcher de jeter un rapide regard à ses compagnon, regard lourd d'interrogations et d'une pointe d'appréhension.

Ylinya reporta son attention sur les propos des deux hommes. Si elle ne sut trop quoi faire du compliment, elle se souvenait de la façon dont ils avaient parlé d'une certaine Xéna, elle se concentra avec soin sur les instructions pour rejoindre le "cul béni de la Reine Garce". La demi-elfe nota surtout avec avidité la promesse de la proximité de la mer, ce qui suffisait déjà à faire miroiter une lumière au bout du tunnel, sans mauvais jeu de mots… Fronçant les sourcils, elle répéta la marche à suivre pour s'assurer de n'avoir rien manquer.

- ?aç neib tse'C …etiord à enimrev al ed eduoc ua te etiord à siup ehcuag à siof xued ,tiord tuot erocne siup ,etiord à àl ,tnemehcnarbme emèisiort ua'uqsuj tiord tuot etiusne etiord à dnerp no ,nimehc essuorber no cnoD

La druidesse chercha leur regard, essayant de voir si elle s'était trompée ou pas, avant de leur offrir un grand sourire chaleureux et plein de reconnaissance.

-!! suov à icrem elliM

Puis elle se tourna vers ses compagnons, les laissant connaître le contenu de ce qui venait de se dire…

- … … …

Elle avait légèrement rougie en traduisant le nom du chemin mais cela ne l'avait pas arrêtée pour autant. Trouver la mer… La jeune femme espérait bien que sa "boussole" intérieure l'aiderait un peu aussi. Il y avait de fortes chances que cela agisse sur elle comme le bruit d'un ruisseau sur un assoiffé. Et Ernst pouvait toujours chercher une odeur d'iode. Avec un peu de chance… En attendant elle interrogea du regard ses compagnons afin de connaître leur avis ou s'ils voulaient qu'elle pose d'autres questions…


Je sais même pas s'il y a une compétence s'approchant de "orientation intuitive de l'addict en manque"

¤ Montéloy ! Damnation, c’est une catastrophe, pourvu que la défaillance du portail ne se répète pas, sinon tout Gardiens Sylvestres ou sympathisants non humain qui le franchira sera en danger, comme nous le sommes à présent. ¤

Non pas que les deux humains devant lui représentaient un danger en soit, mais ce qu’ils pouvaient faire en représentait un. Aël’Telàwërith n’avait aucune envie de se retrouver avec la garde de Montéloy aux trousses, alors que les deux là les auraient envoyé dans un cul-de-sac. Ces êtres primitifs qu’étaient les humains restaient un mystère. Le Mah-Faernsuoress savait maintenant qu’ils n’étaient pas à tous ranger dans le même panier, mais ça ne voulait pas dire qu’il avait confiance en eux. Ils poursuivirent un moment leur charabia lançant des regards lubriques sur la druidesse. Une façon de faire vil et grossière que le Ar’Tel’Quess aurait bien réprimé sur le champ pour leur apprendre les bonnes manières. Nul doute que comparé aux femmes N’Tel’Quess aux traits grossiers et mal dégrossi, Ylinya même si elle n’était qu’une demie-elfe, était déjà mille fois plus séduisante qu’une humaine. Pour l’Armathor, les deux égoutiers la salissaient rien qu’en la regardant.

Il se retint d’agir à l’emporte pièce, il savait que les réactions à chaud n’étaient que rarement bonnes. Il attendit donc la traduction de la Gardienne. Et celle-ci sauva les deux humains d’une réprimande douloureuse. Ils venaient de donner la sortie de secours qui si elle juste permettrait de quitter cette cité de malheur sans encombre.

’ ’ ’

L’Armathor hésitait sur la conduite à tenir, il pouvait se fier sur ce que venait de dire les égoutiers et les laisser filer. Il pouvait les endormir pour leur donner un peu de temps, mais ce temps là ne serait pas suffisant. Il pouvait aussi les détruire pour qu’ils ne foncent pas ventre-à-terre pour signaler leurs présences aux autorités de Montéloy. Mais il rechignait à prendre la vie de ces hommes qui n’avaient encore rien fait pour leur nuire.

¤ Tu te ramollis, mon pauvre Aël. ¤

… ’

Le prélat de la Couronne d'Arvandor posa son regard sur la A'Alu'Tel'Quess en attendant qu'elle leur traduise cette "invitation".

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Dans les égouts de Monteloy
Temps : /
Moment : /

MJ
Narration: Tous

n était jamais assez prudent et la dernière intervention de l’Armathor de Thüldae montrait à quel point l’evereskan restait sur ses gardes et affichait clairement sa volonté de montrer l’exemple. Ylinya fit part de la demande de l’elfe solaire aux autochtones, ce qui ne fut pas au goût des deux égoutiers écarquillèrent les yeux dans un premier temps et secouèrent la tête vigoureusement pour refuser cette invitation. Ces elfes étaient d’un mal élevé ! Ne pas leur faire confiance. Quand l’une des flèches de Aérys frôla l’un d’entre eux, l’ambiance changea quelque peu les deux humains se crispèrent, l’intimidation était-t-elle la bonne carte à jouer ? Le visage empourpré, enfin ce qui semblait être le cas sous cette couche de crasse, le dénommé Kerm prit la parole, toujours dans sa langue natale que seul Ylinya pouvait comprendre

[Chlondatan]- Ola ma petite dame il faudrait dire à vos compagnons de calmer leurs ardeurs, on n’a pas mériter c’te traitement. laissa tomber Kerm au ton où perçait une certaine incrédulité  «  On s’moque qui que vous soyez, nous on est juste là pour gagner notre croute, hein et de faire bouffer nos gosses, on est pas des héros…

Tirius confirma lui aussi vigoureusement les propos de son camarade, il bégaya dans un premier temps mais retrouva vite son calme.

[Chlondatan]-On a peut mieux qu’une sortie nauséabonde…

L’intimidation conjuguée à l’attitude amicale de Ylinya eurent au final des effets positifs. Les égoutiers précédèrent les Porteurs du Loup Argenté, tenant fermement en main leurs lampes tempêtes. Contrairement aux trois elfes, Ylinya fut celle qui clairement se montrait la plus aimable et en dépit du fait que les deux bonhommes résidaient dans une cité peu encline envers les étrangers, ils ne montraient le moindre signe de défiance. Ersnt lui-même semblait avoir le même avis sur ces deux personnages. Ingorant superbement les trois mâles Tel’quessir, ils n’employaient désormais que leur langue natale et ainsi avoir une discussion exclusive avec la druidesse dans le dédale des passages qui se trouvaient sous la Cité-Etat. Au terme d’une vingtaine de minutes d’une marche rapide sans avoir rencontré le moindre obstacle à part quelques dizaines de rats qui s’égaillèrent dans la nature, ils arrivèrent près d’une cavité, creusée dans la pierre, barré par une porte en bois bardée de fer. L’homme s’appelant Tirius

[Chlondatan]-Cette porte mène à un entrepôt de mon frèrot Laslan, il est tisserant, il l’a acheté pour une bouchée de pain ! il faut dire qu’il servait à des contrebandiers. Cet entrepôt est au bord des quais et le port est bien le seul endroit que des étrangers Il hésita à dire non humain, regardant de travers Aerys et Yvhann qui les dévisageaient ouvertement, de peur de prendre une flèche là où il ne fallait pas.  « C’est bien le seul endroit de la ville ou vous pourrez vous promenez plus tranquillement mais attention, la garde est plus nombreuse et les contrôles plus fréquents. Trouvez la Méduse qui pleure, vous trouverez bien un raffiot pour quelques pièces d’or. »

La porte s’ouvrit, dévoilant un escalier d’une trentaine de marches. Sans même avoir à le dire, le fidèle compagnon d’Yvhann s’envola bientôt suivi par un Ernst toujours dès plus dynamique. Ils ouvraient ainsi la voie aux compagnons. Et là, devant c enouveau passage, Ylinya parvint pour la première fois à distinguer très très légèrement un parfum iodé qui ne pouvait la laisser indifférente…

Le dernier des Yössmar suivait de près les deux humains qui avec un peu de doigté d'Aérys décidaient d'aller leur montré le bon chemin à suivre. Il était certain pour le sauvageons que les deux égoutier avait tout comprit de leur invitation démonstrative, restait qu'ils pouvaient en tout moments les jeter dans la gueule du loup et c'est le pourquoi qu'Yvhann ne laissait en aucun point tomber sa remarquable vigilance. Aucune arme à part son poignard coup de poing attaché au poignet gauche était apparente, par contre le peux d'espace entre les deux humains et le forestier leur laissait comprendre qu'un seul faux mouvement et la suite désastreuse s'ensuivrait.

Le pensées futiles du rustre voguaient au dessus d'eux; ayant déjà enttendu parlé de cette ville portuaire et avait même pensé en parler aux authorité du Saule pour cesser cette arêne qui réduisait à l'esclavage les siens mais la problématique de la diplomatie qui n'était pas le fort du Ly'Aegisir avait eut la victoire sur le vouloir. Reste que l'idée restait encore présente et surtout en ce moment. De grosse chance qu'il en parlerait au noble en revenant de la mission qui les occupaient présentement.

Chemin faisant, le Druide-Rôdeur prit soin de bien percevoir les couloirs ainsi que le chemin emprunté, pour voir si les deux humains avaient dit vrai puis quand ils arrivèrent devant cette porte, les yeux sévère du grugach se firent accusateur. Où étaient les algues que Ylinya avait parlé? Mais de suite, une fois la porte ouverte, le fidèle compagnons de l'équarit elfe prit un vol assuré qui démontrait qu'il y avait bien une sortie au bout des marches visible. Les oreilles tendu à son mieux, Yvhann tentait d'y percevoir un son qui guiderait son doute du lieux. En fait, l'incertain du gardien sylvestre se rivait sur le fait que les deux humains pouvait sans prôblème les amméner directement dans les geôles de l'arênes, lieux qui les empêcheraient de poursuivre leurs mission, du moins pour un certain temps, et ceci, était indéniablement hors de question.

Question de faire savoir aux deux nouveaux copains qu'il valait mieux pour eux que le chemin soit le bon, le grugach tâtait de sa mains droite le scalp de Rylack qui pendait à sa ceinture en laissant sa mains gauche se déposer sur l'épaule de l'un deux, le poignard coup de poing bien en évidence ainsi que l'avenue de leur tignasse si ils mentaient. Le regard plus que douteux accompagné du faciès rustre et condescendant du sauvageons laissait facilement savoir qu'il attendait seulement de savoir si le chemin était le bon, sinon les concéquenses serait juteuses. Intérieurement Yvhann les avait trouvé plutôt gentils de les avoir conduit mais restait a savoir si ils étaient au bon endroit.

Pour une question de formalitée il demanda...



Patient, il attendait que leurs interprète puisse charabiaïsé avec les humains pour conclure avec leurs présence.


Vigilance. Acuîté auditive.

linya avait toujours eu un bon fond... Toujours prompt à voir le bon coté des choses. Ou des personnes... Peut-être un peu trop rapide à faire confiance, probablement parce qu'elle n'était pas encore totalement blasée par la réaction du commun des mortels. La suggestion d'Aël la fit donc un peu sourciller. A première vue, bien qu'un peu rustre par rapport à la norme "elfique", les deux égoutiers n'avaient pas vraiment fait de mal et s'étaient montrés plutôt coopératifs sans qu'on ne cherche vraiment à leur forcer la main initialement. Pourtant elle comprenait la part de logique et de bon sens derrière une telle requête... Elle s'exécuta donc en essayant de se montrer la plus courtoise possible, espérant ainsi faire passer les choses avec un peu plus d'aisance. Avec un peu de chance, leurs actions ne ruineraient pas définitivement l'inclination naturelle des deux égoutiers à aider leur prochain. Même si le dit prochain ne faisait pas forcément partie de la même race qu'eux... Et si les choses tournaient mal et que sa nature positive la trahissait, elle faisait toute confiance en ses compagnons de route.

La légère odeur iodée qui vint flotter jusqu'à elle lorsque la porte s'ouvrit eut le mérite de la faire légèrement sourire. Comme un expatrié s'approchant des frontières de son pays natal. Pourtant ils n'étaient pas encore tirés d'affaire, loin s'en fallait puisqu'ils devaient encore atteindre la taverne sans éveiller l'attention des gardes et trouver un navire qui voudraient bien d'eux. Même si la druidesse n'en venait pas à se demander si un départ plus direct par voie maritime n'allait pas devenir une solution un peu plus facile à gérer... Ernst semblait tout autant motivé à trouver l'élément liquide que l'était sa jeune maîtresse et elle le laissa suivre le compagnon d'Yvhann, espérant qu'ils ne rencontreraient aucun soucis lors de leur exploration.

Toutefois la réaction de son aîné, peut-être un peu plus "rustre", l'inquiéta quelque peu et la jeune femme s'empressa d'intervenir, afin de clarifier quelques détails. Et pour conserver un semblant de calme. Les égoutiers ne semblaient pas vraiment un danger mais n'importe qui pouvait le devenir une fois paniqué et acculé...

-[Elfique] Je ne pense pas que les tuer soit nécessaire, vraiment... Pour l'instant ils ne se sont pas montrés néfastes à notre encontre. Au contraire... Sans compter qu'elle aurait l'impression de donner raison au climat néfaste de Montéloy alors que tout le monde n'était peut-être pas affecté par cette déplorable mentalité... Cette porte doit nous mener à un entrepôt au bord des quais, possession du frère de ce monsieur, un certain Laslan, tisserand... Dit-elle en désignant Tirius. Ils nous conseillent de nous rendre à "La Méduse qui pleure" pour y monnayer notre départ par bateau. Le quartier est plus "tranquille" pour nous mais il y a plus de gardes et plus de contrôles. Je ne sais pas où nous allons sortir exactement mais je peux déjà sentir une légère odeur d'iode... Nous n'en sommes pas loin... Bien plus proche que j'ai pu en être depuis trop longtemps déjà...

Ses derniers mots avaient été prononcés un ton plus bas, plus une réflexion pour elle-même qu'un réel apport d'information pour ses camarades. Et peut-être un élément à prendre en compte. Si la druidesse avait un minimum de contrôle, l'appel de la mer n'en était pas moins présent à l'instant même, se faisant plus puissant à chaque seconde. La jeune femme se tourna vers le dit Tirius, essayant de conserver une attitude rassurante et apaisante.

-[Chondathan] Vous avez toute notre gratitude, nous ne serions pas là sans vous. Et nous ferons en sorte de ne pas attirer d'ennuis à votre frère. Garde-t-il les lieux? La Méduse est-elle éloignée?

Si Ylinya s'était prononcée au sujet du sort des deux égoutiers, elle n'était qu'une voix parmi celles de tout un groupe. Elle interrogea ses compagnons du regard, espérant vraiment ne pas avoir offert de faux espoirs à leurs deux guides. La jeune femme allait aussi devoir s'apprêter pour leur sortie... Si pour certains quelques légers arrangements, une attitude discrète ou quelques tâches d'ombre pouvaient leur offrir le bénéfice du doute, ce n'était pas son cas. Son surnom de "bleutée" n'était pas volé et, surtout, absolument pas "normal" au sens "mais quel beau spécimen d'humaine que voici". Elle serait identifiée comme "étrangère" au premier coup d'oeil...

Après un tiers de chandelle à marcher dans les couloirs nauséabond des égouts de Monteloy, la progression stoppa enfin sur escalier qui semblait monter vers la surface. Intérieurement l’Armathor de Thüldae était satisfait, cette sortie lui semblait bien meilleurs que celle qui avait été évoqué avant et qui terminait par un plongeon dans la mer. Et les dires de Ylinya abondaient en ce sens, elle sentait la mer et donc, les deux égoutiers semblaient avoir coopéré, certes un peu contraint et forcé, mais ils avaient visiblement assuré leur part du marché. Il ne restait qu’à s’assurer que la porte soit belle et bien ouverte et quelle ne donna pas sur un cul-de-basse-fosse qui les conduirait tout droit dans les arènes de cette cité de malheur.

Aël’Telàwërith inclina la tête en direction d’Yvhann, signe qu’il avait bien entendu la question. Mais si la sagesse imposait une élimination pure et simple, pour assurer leur arrière et éviter que ces deux N’Tel’Quess ne répandent leur présence comme une traîné de poudre, le Mah-Faersuroess n’était pas pour le sang pour sang. Au contraire, il y avait peut-être une manière de s’assurer un minimum de « loyauté ». Il y avait deux choses qui permettait de s’attirer les bonnes grâces des gens et tout spécialement des humains souvent si prévisibles.

Cette fois-ci, le prélat de Corellon Larethian s’adressa aux deux humains en langue commune. Bien que cela lui répugna, tant cette cité et ses habitants étaient pervertis, il fallait faire des gestes de bonnes volontés pour l’avenir. Car l’elfe doré n’oubliait pas que s’ils en étaient là, c’était suite à un disfonctionnement du portail qui devait les conduire à Mythdae et qu’il se pourrait bien que d’autre gardiens ou sympathisants de la Confrérie rencontre la même déconvenue. Il attendit patiemment que la druidesse obtienne ses réponses, car elle venait visiblement de poser des questions, c’était tout du moins ce son intonation de voix semblait laisser entendre. Il lui revenait de conclure cette « aimable » coopération.

- Bien, messieurs il semblerait que vous ayez rempli votre part du marcher et nous vous en sommes reconnaissant. . Le prêtre-mage s’adressa à A’Alu’Tel’Quess. Ylinya peux-tu vérifier ce qu’il y a derrière cette porte, et n’oublie de mettre la capuche de ta alassëa. Il revint aux deux égoutiers. S’il s’agit bien ce que vous nous avez déclaré, ces pièces d’or sont pour vous. Vous les aurez bien mérités. Nous ne sommes pas arrivés ici de notre plein gré et il est possible dans l’avenir qu’il y en ait d’autres comme nous. Le moins possible, je vous rassure. Mais sil vous les aider, comme vous l’avez fait pour nous, il est fort à parier qu’il y aura également d’autres récompenses du genre de celle que je vous offre. Dans le cas contraire…

Aël’Telàwërith exhiba quatre pièces d’or, deux pour chacun d’eux. Une petite somme qui devrait représenter un beau petit pactole pour des égoutiers et leur famille. Mais laissant la fin de sa phrase en suspend, il appuya son regard en direction de la lame coup de poing d’Yvhann. Comprendrait qui voudrait que si les deux humains avaient tenté de les doubler, ils n’en ressortiraient pas vivant. Mais, s’ils avaient été coopératifs, ils s’en verraient récompensé.

Espérant qu’il n’y ait pas d’autres surprises, Aël’Telàwërith attendit la confirmation d’Ylinya pour faire le don promis et passer à autre chose. Ils n’avaient pas encore réussi à quitter cette cité xénophobe, et c’était bien le moins que l’on pouvait dire. Evereska n’était pas non plus des plus accueillante pour les N’Tel’Quess, mais au moins il n’y avait pas de jeu sanguinaire organisé pour distraire les foules.

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Dans les égouts de Monteloy, au dessous du quartier des quais
Temps : /
Moment : /

MJ
Narration: Tous

es deux guides se renfrognèrent un instant puis grommelèrent dans leurs barbes devant le comportement suspicieux de ces étrangers, au moins la femme possédait une certaines éducation et rehaussait grandement le niveau de ces mâles elfiques.

tiarecniocéd sel aC ! puoc nu tnetèp iuq te emad ennob am tnednetéd es srag sec euq tuaF ! nieh sruetnem sed sap tse nO lança un Tirius sarcastique :[/LANGAGE]

Tirius haussa les épaules, irrité mais pas complètement stupide et hocha la tête en direction du mage prélat et en commun déclara

- Préparer la monnaie mon gars !
Une fois la porte ouvert grâce aux bons soins de Tirius l’égoutier, ce dernier précéda la demi-elfe dans un escalier de pierre éclairé seulement par la lanterne de l’humain. Kerm était resté avec les autres elfes. L’humain ouvrit une autre porte en grinçant et cette fois ils entrèrent dans une grande pièce servant apparemment de réserves ou des monceaux de rouleaux de tissus était entreposé dans un ordre bien précis.

Mais voilà…

Ernst se mit à aboyer furieusement tandis que le duo Ylinya et Tirius sursautèrent presque en découvrant trois hommes d’armes en uniforme, la tête surmonté d’un casque en métal surmonté d’une plumet rouge entouraient un homme habillé de manière soigné ressemblant vaguement au guide de la druidesse une fois décrotté auprès duquel se tenait un autre humaon, le visage émacié, la calvitie prononcé entre deux âges qui regardait d’'un œil sévère ce qui ressemblait à un livre d’inventaire ou livre de compte. Il fut le dernier à lever les yeux vers les deux nouveaux tandis que les hommes d’arme mettaient déjà leurs mains à leurs armes.

? nalsaL rueis àl suon-snorvuocéd euq sst tssT souffla l’homme en direction de l’homme soigné avant de montrer du doigt le pauvre égoutier qui marmonnait dans sa barbe et Ylinya dont le visage était dissimulé sous sa capuche de son manteau. [Chondathan] Emparez-vous d’eux !

En bas des escaliers, les aboiements du compagnon de Ylinya alertèrent immédiatement les trois elfes même Kerm jeta aux compagnons elfes un regard atterré tandis que les mots provenant d’un homme inconnu leur parvint aux oreilles. Le second égoutier devint livide et bredouilla quelques mots en commun

- Des plumets rouges…

Attendant la suite des évènements et en écoutant le noble faire le marchandage de service, le grugach n'avait pas lâché l'humain d'un cheveux. Quand Ernst se mit à aboyer, les nerfs du forestier se crispèrent laissant une grimace de mécontentement sur le visage équarrit et énervé de la situation. Il connaissait les chiens par leur manie à japper pour avertir, ce qui en soit était excellent, mais la force des aboiements alertaient aussi et souvent ceux que l'on ne voulait pas alerter. Jusque là, c'était pas si pire, mais...

Quand il entendit la voix d'un autre homme et l'affirmation de celui que Yvhann avait la main armé dessus dire qu'il y avait des plumes rouge, ce fut comme une décharge électrique d'une éclaire. Prestement le fils de la lame du poignard coup de points vint s'appuyer sur la gorge de celui qui venait peut être de dire ces dernier mots car de sa main droite, le rustre et sauvage elfe vint la lui mettre sur la bouche pour que l'humain puisse mourir en silence. Le mouvement ne fut pas brusque mais délicat comme un chirurgien et laissait savoir que si il osait qu'une seul tentative d'échappement, il sentirait sur lui, son propre sang chaud ainsi que la froideur de sa propre mort. Encore une fois la sagesse légendaire du dernier des Yössmar l'avait arrêter au bon moment, juste avant que le fils du couteau puisse lacérer les artères de l'humain. Son regard était insupportable tellement la rage le défigurait.

Ses oreilles était dressé à l'écoute de ce qui se tramait en haut, espérant que celui qui accompagnait Ylinia aurait la rapidité d'esprit de trouver une solution rapidement puis son regard se portait indéniablement dans celui du noble. Celui-ci comprit que si ce n'était que du rustre sauvage, ce qui se trouvait devant lui et ce qui était en haut finirait rapidement et froid.

Pour Yvhann il était évident qu'ils avaient été vendu pour l'arène mais sa sagesse lui intimait qu'il en était impossible car ils avaient surprit les deux égoutiers et qu'ils ne pouvaient savoir qu'ils étaient là, par contre, les deux homme auraient sans peine put les amener directement dans la tanière des charognards. Il en était souvent de même pour les maudits humains, il ne fallait jamais en avoir confiance.

Sur cette pensée le tatouage de dragon du rustre grugach, démangeait celui-ci, comme si sa mère lui murmurait que c'était justement un humain qui avait sauvé son paternel et qu'il portait le prénom de ce dernier. La rage transpirait sur tout son corps et il lui fallut toute sa sagesse pour ne pas transgresser.

L'attente de la suite était interminablement longue. Qu'allait-ils devoir faire? Il était impensable de laisser Ylinia se faire prendre par ces plumes rouges et encore moins impensable de se livrer à eux, jamais. Une pensée pour Floyr vint légèrement le calmer, son volatil saurait se percher et attendre le bon moment, sinon ils se retrouveraient une fois à l'extérieur. Yvhann pourrait le faire intervenir mais il était mieux pour l'ensemble des présents que l'avenue soit pacifique, il en découlait de leur mission de première importance.


Perception auditive.

Enfin la sortie de ces boyaux nauséabonds se dessinait et bientôt les gardiens sylvestres pourraient à nouveau marcher sous le soleil… ou le ciel étoilé d’ailleurs. Visiblement, la promesse d’une belle récompense avait fonctionné et l’égoutier semblait sûr de lui. Et pourtant en l’espace d’un claquement de doigts, tout bascula dans le chaos.

Le compagnon de Ylinya se mit à aboyer, mais pas suffisamment pour couvrir l’ordre qui claqua comme un coup de fouet. Immédiatement le regard du noble evereskan croisa celui d’Yvhann. La surprise pouvait s’y lire. Aël’Telàwërith était réellement surpris. L’assurance du N’Tel’Quess et le manque de fourberie dans son regard l’avait mis en confiance et le prêtre-mage se voyait déjà sur le port à la recherche de l’auberge. Par chance, le Ly’Aegisir des Gardiens Errants réagit instantanément, prenant en otage l’égoutier. Sa vie ne tenait qu’à un signe de tête.

L’esprit de l’elfe doré entra en ébullition. Laisser, Ylinya se faire prendre ne faisait pas partie des options envisageables. Cela n’effleura même pas les pensées de l’Armathor. En fait, il n’y avait que deux options possibles : la fuite ou le combat.

La fuite était une option envisageable, si la druidesse parvenait à les rejoindre. Il avait l’égoutier qui pourrait les guider, car ce dernier le savait, sa vie ne valait plus très chère maintenant que la lame d’Yvhann caressait sa gorge. Il y avait la première option proposé par l’égoutier qui restait une voie de replis. A n’en pas douter, l’égoutier était en son domaine et peut-être que sous la menace, il pourrait semer les plumets rouges.

Le combat était une autre solution et aux yeux de l’elfe du soleil, la victoire était tout à fait envisageable. Lui et le rugash avait combattu des worgs, des harpies, des gnolls et même des elfes noires. Alors éliminer quelques gardes ne serait probablement pas hors des capacités offensives des gardiens sylvestres. La suite par contre serait bien plus délicate. Car si ça faisait trop de bruit, les renforts ne tarderaient à venir. Si quelques gardes n’étaient pas un problème, toute la garde de la cité serait un objectif voué à l’échec. Qu’adviendrait-il d’eux, s’il y avait des morts ? Même pas certain qu’ils arriveraient jusqu’aux arènes.

Un plan se dessinait dans l’esprit de l’armathor de Thüldae. Premier temps, se regrouper et mettre Ylinya à l’abri. Second temps attirer les gardes de plumet rouge dans les égouts en leur laissant croire que les elfes les craignaient. Troisième temps, l’élimination des gardes de façon à ce que le bruit n’alerte pas les renforts. Pour finir, retour à la boutique pour camoufler les morts en les soumettant à un malheureux incendie qui devrait en outre monopoliser l’attention de la garde, libérant par là même la voie pour trouver rapidement un navire. Et quitter cet endroit de malheur.

L’inconnu restait le fait que la druidesse puisse les rejoindre, sans quoi les deux premières étapes pouvaient bien être oubliées pour passer directement à la troisième partie du plan. Il y avait peut-être mieux à faire, mais l’Ar’Tel’Quess n’avait pas vraiment le temps nécessaire pour y penser d’avantage.

Aël’Telàwërith reporta son attention sur Yvhann qui n’attendait qu’un signe.



Puis, le Mah-Faernsuoress reporta son attention vers l’A’Alu’Tel’Ques en haut de l’escalier.



Les battements du cœur s’étaient accélérés et ils battaient la chamade dans sa poitrine, son sang bouillait, mais il tentait de garder le contrôle. Il avait maintenant la responsabilité des gardiens sylvestres en tant qu’armathor, il en avait accepté la charge vis-à-vis d’Adlareth et d’Isorion. Et en tant que prêtre de Corellon Larethian, il avait aussi la responsabilité des elfes qui l’accompagnaient. Beaucoup de responsabilité sur ses épaules, et ce désire à la fois d’éviter la blessure d’un des Gardiens Sylvestres et d’échapper à l’arène.

Il reporta son attention vers l’égoutier en attendant Ylinya, il fallait maintenant que celui-ci joue son rôle. La voix et les propos étaient menaçants et l'humain ne pouvait douter du sérieux du prêtre-mage.

- Tu tiens à la vie, humain ? Alors sort nous de là et vite. C’est maintenant ta seule issue, si nous devons combattre, tu meurs. C’est compris, on va par où ?

Cette menace n’était pas vaine. Oui, Aël’Telàwërith s’était engagé dans la Confrérie des Gardiens Sylvestres et il faisait de son mieux pour accorder ses pensées sur la philosophie d’Isorion et de ses frères et sœurs de la Confrérie. Mais la vie d’humain ne pesait pas bien lourd dans la balance lorsqu’il s’agissait de mettre dans la balance celle de Tel’Quessir. Yvhann ne pourrait pas se battre et continuer à garder un œil sur l’égoutier. Et il était hors de question que le grugash prenne des risques à cause de l’égoutier. Si le combat devait s’engager, l’égoutier serait le premier à perdre la vie. Il ne pourrait pas donner l’alerte, ou confondre ceux qui allaient éliminer des gardes des Plumets Rouges.

¤ Corellon, bénit sois-tu ! veille sur tes enfants. ¤