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La marque de Hoar...., Haimric, Nesreco et Céléstia
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Maître de la Confrérie
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Vingt cinquième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (25 Nuiteuse 1372)Lieu : Suzail, capitale du Royaume du Cormyr Climat : Neige, petite brise glaciale Température: -1° Moment: Milieu de journéeIntroductionuzail, capitale du Cormyr, vivait une fin d’année difficile à l’instar de tout le royaume du Dragon Pourpre et les cormyriens d’ordinaires si amicaux et ouverts se montraient méfiants et austères. Pouvait-on les en blâmer ? Depuis presque deux années, le Royaume Forestier subissait un enchainement de malheurs et de catastrophes qui ébranlait sérieusement le moral de ses habitants, pourtant réputés solides. Aujourd’hui, le Cormyr vivait des heures sombres, le conflit ouvert entre les phaerimms, la réapparition de Pénombre et les intrigues des shadovars avait couté très cher au peuples libres réunit sous une même et unique coalition regroupant des forces du Cormyr, de Sembie, d’Eauprofonde, du Nord et des nations elfes et naines. Pour le royaume du Dragon Pourpre cela s’était soldé par la destruction dans les premier mois de l’année de la Magie Sauvage de la cité de Tilverton et il avait fallut toute la ténacité de la régente de fer, la princesse Alusair Nacacia Obarskyr pour que le Cormyr ne vacille pas. Il allait falloir du temps avant qu’il ne retrouve la stabilité d’antan, surtout que l’héritier du trône, âgés d’à peine deux ans, le futur Azoun V Obarskyr, n’était pas près de coiffer la couronne royale, Oui le Royaume du dragon Pourpre vivait une période instable où de nombreux ennemis œuvraient à sa perte et les individus pleins de ressources désireux de défendre la couronne et de s'opposer à ses ennemis étaient plus que les bienvenues.
Pour la Compagnie des Marches, prestigieuse guilde de la lointaine Sundabar, le Cormyr était loin d’être leur terrain de jeu de prédilection et si les femmes et les hommes qui portaient avec fierté les armoirie du Bastion, œuvraient principalement dans les Marches d’Argent, il pouvait arriver que leurs missions les amènent loin des terres du Nord. Et Justement, en cette dernière chevauchée de nuiteuse, Trois membres de la Compagnie venaient de faire leur entrée à cheval dans la capitale du Cormyr, après un long et fastidieux voyage d’escorte d’une caravane du Priakos des Six Coffres. Ils s’étaient parfaitement fondus dans la masse des dizaines de mercenaires présents, et maintenant qu’ils se trouvaient libre de leurs faits et gestes, ils se mirent en quête de trouver Aslander Eparpivier.
De nombreuses semaines s’étaient écoulées depuis les péripéties d’Everlund, ce qui n’avaient pas manqué de laisser un goût amer dans la bouche de certains du trio aujourd’hui réunis bien loin des terres des Marches d’Argent, un goût d’inachevé et une légère sensation d’échec pourtant aucun d’entre eux n’avait faillit. C’était en substance que qu’avaient conclut des autorités d’Everlund, et surtout celles du Bastion, il s’en était donc fallut de peu pour que le trio se sépare mais Tymora aimait mettre son grand de sel un peu partout. Ainsi, leur mission d’Everlund avortée, Célestia et Haimric comptaient rallier Sundabar, laissant l’ancien membre de l’Amasstarte suivre sa voie mais l’arrivée impromptue de Shevarra Stayanoga, chef de la Phalange de l'Aigle bouleversa un peu leur plan. Très vite, ils s’étaient retrouvés embarquée dans une simple mission d’escorte de caravane, enfin il ne s’agissait là que d’une version officielle qui cachait une réalité toute autre et dans le secret de leur conversation, elle donna à la moniale et au guerrier quelques précieuses indications et deux jours plus tard, elle recrutait des hommes et des femmes pour le compte de la compagnie. Le hasard, voulait que Nesreco, subitement désœuvré, se trouvait ce jour là à l’auberge du Cerf au Abois où le belle demi-elfe menait tambour battant le recrutement. Il se porta volontaire quand il entendit mentionner la destination de la caravane : Le Cormyr. Et c’est ainsi qu’il signa un contra d’engagement, temporaire, au sein de la Compagnie des Marches au même titre que onze autres volontaires. Le Priakos des Six Coffres avait chargé la Compagnie d’assurer la protection d’un de leur convoi en direction de leur comptoir de suzail en direction avant de prendre en charge au retour d’autres marchandises à destination de Lunargent. La route fut longue et aussi étrange que cela, peu animée, sans doute était-ce à la présence des dizaines de compagnie en arme qu’ils croisèrent. Des troupes aux mines fatiguées, arborant des bannières chamarrées aux armes de quelques cités dont la présence assurait un semblant de tranquilité. Les choses se compliquèrent légèrement à leur arrivée au Royaume du Dragon Pourpre ou la nervosité des hommes du Cormyr était palpable.
Arrivés aux abords de la capitale du Cormyr, la caravane s’immobilisa. Des portes de la cité s’étirait une longue file d’attelage en tout genre qui attendait patiemment leur tour afin de pouvoir pénétrer dans l’enceinte, et l’attente serait longue car outre les formalités administratives déjà fastidieuse, chaque convoi était minutieusement fouillé, sans ménagement, par la garde et malheurs à celui qui tentait de s’y opposer.
Célestia, Haimric et Nesreco se détachèrent du convoi sans que personne ne leur pose de question et se rapprochèrent des portes de la cité…MJ Narration: Célestia, Haimric et Nesrecoepuis presque une chevauchée, la neige tombait drue dans la campagne et le ciel laiteux ne laissait pas présager que le temps allait s’améliorer prochainement. Emmitouflé dans de chaud manteaux, les trois compagnons se rapprochèrent des remparts de la capitale et de l’imposante porte que l’on nommait porte la Trompe. Si la file de gauche était réservée aux convois de marchandise, celle de droite permettait aux piétons et cavalier d’accéder plus « facilement ». Les remparts de Suzail étaient impressionnante, haute d’une soixantaine de pieds et d’une épaisseur de d’une dizaine de pieds, elles constituaient une solide protection que nombreux disaient inexpugnable. Au sommet, trébuchets, balistes trônaient en bonne place et une soldatesque impressionnante parcourait les chemins de rondes et traversait les nombreuses tours érigées à intervalles réguliers.
Les cavaliers mirent pieds à terre quelques mètres avant d’arrivée à la porte où un détachement de Dragon Pourpre solidement armés et épaulés par des mage de guerre aux visages fermés qui dardait sur chaque voyageur uns regard inquisiteur. Ce fut au tour des trois cavaliers d’être accueillit par un sergent portant un tabard armoirié et au visage aussi avenant que possible. Derrière lui, assis sous un abri de pierre, un scribe engoncé dans une pelisse consignait scrupuleusement les identités de chaque personne. Célestia fut la première à se présenter devant l’homme.- Vos noms, lieu d’origine et raison de votre venue à Suzail, énuméra le Dragon Pourpre d’une voix ferme.
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Apprentie du Saule
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Une demi-réussite. C'est ainsi que Célestia avait qualifié sa mission d'Everlund. Elle se savait sur quelque chose d'important, mais les autorités supérieures en avait décidé autrement. Comme elle n'était pas du genre à discuter les ordres elle n'insista pas. Cependant il lui restait comme un goût d'inachevé. Comme si on lui avait retiré ce pourquoi elle était venue là. Cela resterait un souvenir maintenant et la venue d'une chef de phalange permis ce passage en douceur vers une tout autre mission. Le Cormyr. Une terre pour le moins très peu connue de Célestia. La seule chose qu'elle savait, c'est qu'ici les croyants en Heaume étaient tenus en haute estime contrairement aux régions plus au nord de Faerûn. C'était la première fois qu'elle voyageait aussi loin. Cela ne lui posait aucun problème sur la forme, mais elle se demandait si, aussi éloignée du monastère, elle pourrait encore bénéficier de l'appui de son maître de racine ainsi que de des autres grands maîtres. Elle était une simple ambassadrice au sein de la compagnie des marches, mais depuis quelques temps elle passait beaucoup de temps avec ses membres. Il faudrait qu'un jour elle revienne au sein des montagnes Néthères pour se ressourcer et renforcer ses aptitudes. Mais ce temps n'était pas encore venu et aussi loin de chez elle il n'était pas question de retour dans l'immédiat. Le voyage s'était plutôt bien déroulé. Pas d'incidents de parcours, certainement du à la force du convoi où ils se trouvaient tous, n'étaient venus perturber leur voyage. Célestia avait passé son temps à examiner ceux qui étaient venus avec elle depuis Everlund. Elle avait peu échangé avec eux. Elle s'était contentée de simples banalités, attendant de mieux les connaitre avant de pouvoir parler plus sérieusement avec. Le présent qu'elle devait remettre au noble Aslander Eparpivier devait avoir une certaine importance même si elle en ignorait globalement la teneur. Elle n'aimait pas trop porter des objets sans savoir ce qu'il y avait dedans. Mais, elle avait appris à passer au dessus de ses états d'âme sans rechigner ni contester. Tant que la décision était légitime, cela lui convenait parfaitement. Se présentant face au gardien de la porte elle parla pour elle uniquement. Les autres étaient à même de se présenter tout seul.
-Célestia, Marches d'argent, en visite officielle pour le noble Aslander Eparpivier.
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Frère des Marches
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Une sensation d'échec parcourait en effet le frère des marches, il n'avait pas pu tenir sa promesse et venger la mort de son camarade, cependant il savait qu'un jour il croiserait cet elfe et son rictus et alors la mort emportera cet être à son tour. La désagréable sensation resta enfouie au fond du guerrier pour de quelques dizaines, durant les événements qui suivirent.
Une fois remis du combat contre les membres de la famille d'Elfes, Haimric comptait rejoindre le bastion de la compagnie et pourquoi ne pas faire la route avec la moniale Célestia, après tout ils s'étaient battus ensemble pour la même cause. Après avoir salué Nesreco, le guerrier marchait dans la rue en pensant qu'il aurait bien aimé passer plus de temps avec ce roublard. Soudain une haute figure de la compagnie qui n'était pas inconnue de l'Illuskan employa les compagnons des Marches pour une nouvelle mission.
Le guerrier comprit le principe et se tint prêt rapidement, quel fut son étonnement et son plaisir de retrouver le grand manteau noir et le chapeau à large bord du roublard parmi la douzaine de mercenaires engagés pour l'escorte. Le frère-ours profita du voyage pour discuter avec tous les membres de la caravane. Il discuta brièvement avec Célestia n'abordant aucunement le sujet de leur mission sous-jacente.
Il lui raconta seulement un de ses voyages entre Saradush et Eshpurta. Il avait là aussi servi d'escorte à une caravane. Tout s'était bien passé une attaque avait été réprimée mais le souvenir le plus douloureux du guerrier était la chaleur étouffante, aujourd'hui il appréciait la brise hivernale et les chutes de neiges. Cela correspondait plus à son climat habituel en plus clément. Le reste du temps le barbu croisait le regard de la moniale et faisait un geste sec de la tête signifiant que tout semblait se dérouler comme prévu. Il avait naturellement associé le fait qu'elle soit choisie pour transporter l'objet à celui qu'il devait suivre ses directives. Il était le garde du messager.
Haimric raconta également son voyage dans le sud à Nesreco et à une partie des autres mercenaires, leur promettant de leur raconter son séjour à Luskan puis en Valbise lors du retour. Il discuta longuement avec le roublard tentant d'en apprendre un peu plus sur ce compagnon en particulier et retint aisément les quelques éléments obtenus.
Le guerrier tenta aussi de créer une cohésion et un certain ordre dans le groupe de mercenaires. Après tout c'était au nom de la compagnie qu'ils protégeaient le Priakos des Six Coffres, et une troupe organisée serait plus efficace en cas de nécessité. Il ne cherchait pas à s'imposer en tant que chef mais à faire comprendre l'utilité d'une stratégie. Les armes et pièces d'équipements transportées étaient de bonne qualité, Haimric bavarda avec un conducteur de chariot au sujet de ces armes et de fil en aiguille ils parlèrent de la situation du Cormyr. Le conducteur précisa les rumeurs entendues par le guerrier du Nord, et il prouva ses mots à chaque fois qu'ils croisaient des hommes en arme plus épuisés qu'effrayant.
La caravane arriva en vue de Suzail, le frère-ours n'avait jamais mis les pieds si loin à l'Est et profita du spectacle appréciant la douceur relative de l'hiver en ces lieux malgré les chutes de neige constantes. Le voyage d'aller s'était déroulé sans encombres à son grand soulagement et la caravane attendit de pouvoir passer les murs protecteurs de la cité.
Célestia s'éloigna de la caravane se dirigeant vers l'entrée, Haimric regarda les hommes restant et jugea que tout irait bien, après tout leur mission était plus importante. Le grand barbu adressa un signe de tête à Nesreco en signe d'invitation à le suivre, c'était celui en qui il avait le plus confiance pour le moment, la moniale exceptée. Il rattrapa prestement cette dernière puis démonta, il savait que les gardes préféraient faire face aux visiteurs sans avoir à lever la tête, du moins lui préférait ça lorsqu'il était garde à Yartar.
Cette garde là ne rigolait pas, mais alors pas du tout, le poids des derniers événements pesaient sur leurs épaules et Haimric comprit qu'ils ne seraient pas indulgent en cas de contrariété. Une fois passé l'inspection visuelle durant laquelle l'Illuskan écarta légèrement ses bras tendus vers le bas pour écarter sa cape et dévoiler tout son arsenal personnel en guise de bonne volonté, Célestia se présenta conformément à la demande.
*Pourquoi elle annonce notre visite ? Après tout ce sera sûrement moins long que de se présenter qu'en tant qu'escorte de la caravane et de poireauter là bas... C'est pas le moment de se les mettre à dos... *
Haimric avança d'un pas se tenant fièrement devant ces hommes, il compatissait sincèrement et estimait ces hommes. Il se présenta à son tour conformément et poliment.
- Haimric, Marches d'argent, secondant Célestia lors de sa visite à Aslander Eparpivier.
Répéter clairement l'objectif et le nom mettait généralement en confiance, restait à voir la réaction des gardes.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Aventurier DCD
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Nesreco patientait derrière ses compagnons tandis que ces derniers entamaient d’ennuyeuses formalités administratives. Une vue sur l’imposant dos du nom moins imposant Haimric, le vieux roublard se remémorait alors de cet étonnant coup du sort qui le joint une fois de plus au guerrier du nord. Nesreco n’avait pas eu grande peine à reconnaître l’Illuskan dont le tatouage écarlate sublimait son regard foudroyant. Mais son ton sévère ne l’empêcha pas d’accueillir le téthyrien avec enthousiasme, ce qui d’ailleurs eu pour effet de déstabiliser ce dernier qui n’est pas vraiment un adepte de la franche camaraderie. Mais aussi surprenant que cela ait pu lui paraître, Nesreco était tout de même ravi de ne pas se retrouver seul parmi tant de guerriers pour cette mission d’escorte qui de toute évidence ne l’emballait aucunement ; en effet, si le celui-ci avait accepté ce contrat, ce n’était surement pas pour ce long voyage aux côtés de soldats tous aussi coincés les uns que les autres ; seul Haimric avait animé cette expédition par le récit de ses aventures dans le Sud. Le guerrier en avait également profité pour parler à Nesreco d’un nouveau compagnon répondant au doux nom de Céléstia ; le roublard avait en effet repéré la jeune femme qui défilait au sein de la troupe avec calme et sérénité. Celui-ci avait tenté quelques approches amicales mais la téthyrienne semblait manifester quelques réticences au verbiage, ce qui bien qu’étonnant chez une femme, était contrebalancé par un physique paraissant comme manufacturé au sein même des forges mystiques de La Seldarine ; finalement Céléstia ne semblait aux yeux de Nesreco pas si différente des soldats qui l’entouraient, si ce n’est même plus dangereuse…
Un détachement de Dragons pourpres arracha Nesreco de ses pensées alors que son esprit relatait l’entrée du convoi au sein des terres du Cormyr. Bien que doté d’une atmosphère extrêmement hostile en plus d’un climat neigeux, le territoire offrait somme toute une majestueuse échappée verdoyante et vallonnée vêtue d’une blanche et rafraîchissante robe en ce mois du Crépuscule de l’année de la Magie Sauvage. A l’instar de sa voisine un peu plus au Nord, Suzail n’avait rien à envié aux autres cités fortifiées de Faerun. La seule présence des Dragons Pourpres et des mages de guerres semblait suffire pour dissuader toute tentative de siège à un tel point que Nesreco aurait juré que les énormes remparts qui encadrent la capitale étaient parfaitement inutiles. Mais l’heure n’était plus à la rêverie et Haimric avait fini les présentations. Le roublard s’avança donc et s’identifia auprès du sergent sur un ton non chaland, à la limite du dédain tant les formalités militaires l’irritaient :
-Nesreco Laveine… hum… Ha oui ! Comment dites-vous ? Mercenaire Téthyrien en mission pour le compte des Marches d’Argent assistant Dame Celestia et Messire Haimric. Le roublard tourna le dos au dragon pourpre pour regarder ses compagnon :- Tout ceci est exact, n’est-ce pas Messires et Mesdames ?, demanda-t-il sans vraiment attendre de réponses avant de se retourner vers le sergent pour lui offrir un de ses fameux sourire condescendants, attendant une réaction.
Éclatante de beauté, volage et fidèle à la fois, croyez en elle et elle vous le rendra au centuple ; elle est la plus parfaite des compagnes.. Elle se prénomme Or. Fiche Nesreco
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Maître de la Confrérie
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Vingt cinquième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (25 Nuiteuse 1372)Lieu : Suzail, capitale du Royaume du Cormyr Climat : Neige, petite brise glaciale Température: -1° Moment: Milieu de journéene fois passé le guet, les trois cavaliers pénètrent dans une cité à l’architecture raffinée et suivant les indications du sergent, ils s’engagèrent dans la Promenade, du nom de la principale avenue de Suzail qui reliait le portail de la Corne à la Porte Est. Le joyau du Cormyr s’offrait à eux, parsemés de fontaines, d’arbres et des palais plus somptueux les uns que les autres. Comme toute cité de cette importance, elle bruissait d’une activité florissante, cela malgré le froid glacé qui enserrait la ville. Les compagnons quittèrent la grande avenue pour une rue à gauche, bordée d’une succession d’hôtels particuliers et où devait se trouver le manoir de la Maison Eparpivier. Selon le guet, la demeure était facile à trouver et faisait l’angle de la place du Dragon Pourpre, les armoiries de la famille Eparpivier étaient gravée sur le fronton de la porte cochère où trônait une magnifique et immense sculpture représentant un grand saurien vermeil dressé sur ses pattes arrière, le tout dans une attitude de défi.
Ils passèrent la porte de l’hôtel particulier et firent irruption dans une cour où des garçons d’écuries se précipitèrent sur eux pour prendre en charge leurs montures tandis qu’un serviteur arriva pour s’enquérir du motif de leur visite. Quelques instants plus tard, Célestia, Haimric et Nesreco entraient dans un cabinet de travail situé au premier étage où brûlait un feu dans grande cheminée faite de pierre bleu veinée d’argent. Devant se tenait un homme de haute stature qui se détourna lorsque les trois compagnons firent leur entré, précédé par un serviteur. Front haut, teint halé, la peau du visage était fendillée comme du vieux parchemin avec un regard droit qui ne déviait pas un instant. Une majesté et une grâce seigneuriale se dégageaient de ce solide septuagénaire et dès que les présentations furent terminées, il adressa un sourire avenant aux représentants du Bastion de Sundabar avant de congédier le domestique et de les inviter à prendre place dans des hauts fauteuils capitonnés. Econome en geste et en parole, Célestia ne perdit pas de temps et présenta au patricien l’étui de cuir sombre qui contenait la missive du Corneguerre. L’homme la remercia d’un signe de tête et il s’en saisit. S'il fit sauter sans hésitation le sceau de cire rouge aux armes de la Compagnie pour en extraire le velin, il suspendit son geste et ne déroula pas le parchemin.- Soyez les bienvenus en ces lieux, dit-il. Sa voix de baryton était profonde et claire, son élocution parfaite, un messager du Priakos Six Coffres nous a informés que les marchandises que nous attendions étaient arrivées à bon port, une bonne chose. Il faisait bon dans la pièce lambrissée, l’aménagement y était sobre et le style épuré. L’homme contempla le velin et esquissa un sourire presque forcé.- Vous vous doutez que votre présence en ces lieux dépasse de loin le simple fait d’avoir assuré la protection de biens achetés par ma famille n’est-ce pas? dit-il à voix basse.Ses prunelles couleur acier glissèrent du parchemin aux trois membres, cherchant une simple confirmation à ses propos.
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Frère des Marches
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Déambulant à travers les artères de la ville, le guerrier posa son un peu partout. Curieux d'observer cette cité sous tous les angles, de l'attitude des gens à l'architecture en passant par les spécialités régionales des habits, Haimric assouvissait sa soif de découverte des Royaumes Oubliés. Cependant il ne relâcha pas sa vigilance, après tout une lame se dissimule aisément dans une foule et se plante dans le dos aussi sournoisement que le dard d'un insecte.
Le frère-ours remarqua de loin le repère qu'on leur avait donné pour trouver leur destination, la statue captiva son esprit quelques instants. Il n'avait vu des dragons que les enluminures des livres ou des schémas hâtivement tracés par des aventuriers aux récits douteux, car l'ancien garde de Yartar savait que peu des personnes ayant croisé un dragon pouvaient s'en vanter.
* Un jour peut être pourrais-je terrasser un de ces monstres et prouver ma valeur... rah ! encore faudrait-il que je combatte aux côtés des meilleurs pour espérer un tel exploit ! *
Suivant la moniale, l'illuskien entra dans la cours et démonta avec l'aisance d'un cavalier assuré. Il remercia le serviteur qui prit les rennes de son cheval d'un signe de tête avant de s'en détourner pour se diriger à la suite d'un autre qui ouvrait la voie. La richesse des bâtiments relativement neufs témoignaient en faveurs des informations qu'on lui avait donné, des nobles nouvellement hissés à ce titre. - Qu'ils gardent leur rang... et moi la vie d'aventure... Marmonna-t-il pour lui même.
Après avoir gravit quelques marches ils arrivèrent enfin face à leur client. C'est à ce moment précis que la fatigue du voyage tomba sur le guerrier du Nord, la soif se fit sentir et ses jambes s'alourdirent. Et maintenant il avait faim. Il mit cependant ces désagréments de côtés et observa celui dont on avait vanté les mérites d'aventurier du Nord. Rien que pour ça il éprouvait un certain respect pour l'homme, qui s'en trouva renforcé par le regard perçant de ce dernier. Cependant Haimric remarqua que l'homme d'un age avancé avait adopté les manières des nobles, ce qui souleva un questionnement chez le guerrier. Comment finirait-il lui même ?
Il écarta cette pensée tandis que Célestia remplissait son rôle et que leur hôte poursuivit la tâche en remplissant le sien. Messire Eparpivier prit la parole évoquant les banalités avant de poser la question importante et d'entrer enfin dans le véritable sujet de leur si long voyage. Haimric connaissait le détail de la mission, une histoire de fils fugueur et voleur en quelque sorte, lequel ayant des penchants mal vu par certains. Rien qui n'intéressait réellement le frère-ours si ce n'est qu'il avait pour mission d'escorter la moniale la protégeant tel un bouclier et qu'il ne supportait pas les enfants ingrats envers leurs parents.
* Par Helm ! Quand on l'aura retrouvé on lui mettra une fessée comme à un gamin capricieux ! *
En guise de réponse, il adressa un signe de tête à l'ancien aventurier. Se rappelant que Nesreco n'était en rien au courant de la situation il essaya de capter son regard pour lui faire comprendre que tout était normal. Laissant bien entendu le soin à Célestia de décider des informations qu'elle permettrait au roublard de connaître. Il avait convié l'homme au chapeau car il l'appréciait d'une façon contradictoire, il ne le connaissait pas réellement ni ne savait s'il pouvait lui faire entièrement confiance, de plus ils ne partageaient pas la même façon de penser. En revanche ils avaient déjà combattu ensemble et un point de vue associé à un esprit analysant les informations différemment compléterait ses propres déductions.
Haimric ayant décidé que Célestia mènerait la quête la laissa répondre, il se doutait d'ailleurs qu'un esprit plus instruit que le sien sur de nombreux domaines tiendrait mieux la discussion, après tout chacun son domaine de prédilection. Soudainement, un grognement retentit depuis les entrailles du guerrier. Le corps parlait, il réclamait de la nourriture. Ne ressentant aucune gène, le guerrier présenta de brèves excuses pour la forme, un aventurier comprendrait mais un noble le trouverait il inconvenant ?
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Apprentie du Saule
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Célestia commençait à se demander si elle était vraiment utile ici. Voilà plusieurs jours qu'elle ne faisait que du gardiennage de petite semaine. Mais elle acceptait la mission qui lui était donnée. Était-ce une sanction déguisée, pour sa dernière mission qui avait fait chou blanc ? Elle n'y pensa même pas. On lui avait ordonné de suivre une caravane, elle s'exécutait sans poser de question du moment qu'il n'y avait rien de répréhensible dans les marchandises transportées. Elle avait bien été mise au courant qu'elle aurait à faire une fois arrivée sur place mais elle attendait que la situation soit claire ou du moins plus claire que ce qu'elle était. Elle ne dit mot sur quoique se soit car elle estima que ce n'était pas à elle d'aborder le sujet. Enfin présenté face aux autorités compétentes les conversations importantes et sérieuses allaient débuter. Elle se mit en position d'attente, les bras croisés face à ses interlocuteurs. Voyant le regard espiègle et le petit sourire en coin, elle se dit que leur venue n'était qu'une vaste mascarade. Elle s'en serait offusquer quand elle était plus jeune mais, maintenant elle avait une certaine maturité pour voir pourquoi des telles précautions avaient été prises.
-Je pense que tout le monde ici en a bien conscience, nous devrions aller directement au fait.
¤Abrégeons les paroles et passons donc au sujet qui nous intéresse, pourquoi sommes nous là ?¤
Elle n'avait pas fait de commentaires désobligeants, car pour le moment elle avait encore un a priori positif sur ceux qu'elle voyait en face d'elle. Elle se montra donc courtoise à sa manière et même avenante. Une telle marque de douceur qu'elle se promit de corriger bien vite à l'avenir.
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Jusqu’ici rien d’anormal, la bonne réception d’une missive auprès d’un noble qui attendait avec impatience les marchandises qui lui revenaient. Le temps n’était pas clément en cette froide journée et Nesreco avait su apprécier la chaleur qui se dégageait de l’âtre à bon escient. Bien qu’un peu trop sobre pour le vieux roublard, la demeure Eparpivier était somme toute au goût de ce dernier qui se félicitait, bien que n’ayant aucun mérite à cela, d’être atterri au sein d’un foyer aussi accueillant que son propriétaire et non dans un bouge dont la moiteur n’aurait d’égale que la politesse de son tenancier. Le téthyrien ne fit pas de manière lorsque le seigneur Eparpivier invita les compagnons à s’asseoir ; le voyage fut éreintant et le roublard, très peu disposé à de si longs trajets, sentait son corps si lourd qu’il n’hésita pas à se vautrer dans l’un de ses majestueux fauteuils qui semblaient si triste de ne pas être occupé par un hôte, au risque de friser la faute diplomatique par une telle démonstration de nonchalance. Son visage affichait une moue telle qu’on aurait pu jurer qu’il venait d’être débarrassé d’un fardeau partageant une charge similaire au poids d’un grand Dracosire.
Mais le plaisir de Nesreco fut de courte durée. La tête allongée sur le dossier du fauteuil et ses yeux fermés, le roublard les écarquilla se redressa avec fracas au même moment où le seigneur Eparpivier finit sa phrase, manquant de tomber du siège.
¤Qu’est-ce que.. ?¤
Le roublard chercha Haimric du regard, seule personne en qui il pouvait un tant soit peu avoir confiance, dont la réponse ne fut en aucun cas satisfaisante pour le téthyrien dont le visage commençait à afficher une mine intriguée. Puis au moment où Celestia annonça qu’il était préférable de ne pas tourner autour du pot, Nesreco se rendit enfin compte qu’il était le seul à ne pas partager un secret gardé de ses deux compagnons. ¤ Par les Neufs Enfers, cette maudite demi-elfe m’a entourloupé !¤ Ragea-t-il intérieurement, lui qui prend pourtant toujours soin de vérifier chaque détail afin de ne pas se faire surprendre. D’habitude c’est lui qui est dans la confidence et qui agit dans l’ombre et se retrouver de l’autre côté du mirroir le met extrêmement mal à l’aise. Agacé face à tant de cachoteries, le vieux roublard se redresse sur ses jambes encore endoloris, manquant de perdre l’équilibre, affichant une mine sobre mais dédaigneuse, comme pour s’éviter à lui-même tout emportement :
-Excusez-moi mais… Pourrait-t-on m’expliquer ce qui se passe au juste ?
Nesreco balaya les personnes présentes avec un regard légèrement menaçant ; légèrement en effet car il ne s’agissait pas de se faire réduire en charpie par un colosse, ni de succomber à un sommeil éternel par la marchande de sable ou encore de se faire pourfendre par un noble.
Éclatante de beauté, volage et fidèle à la fois, croyez en elle et elle vous le rendra au centuple ; elle est la plus parfaite des compagnes.. Elle se prénomme Or. Fiche Nesreco
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Frère des Marches
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Entendant le Thétyrien se relever brusquement puis relevant le ton légèrement agacé dans la question du roublard, Haimric se tourna à nouveau vers lui. Il faisait face à un regard courroucé et une mine renfrognée, ce qui le déstabilisa un bref instant. En effet le guerrier avait cru déceler la même flamme de l'aventure, que lui aussi possédait, chez le mercenaire.
* Bon il serait temps de détendre l'atmosphère... après tout c'est moi qui l'ai fait quitter le convoi pour nous suivre ici... *
Le frère-Ours fit un pas vers Nesreco, tourna la tête en direction de leur hôte de haut rang puis fit une pause pour respirer un grand coup. Il croyait sentir le regard froid de la moniale dans son dos et ne savait pas à qui expliquer la situation en premier. En tant que guerrier il n'avait pas l'habitude de prendre la parole pour démêler les noeuds surtout devant les nobles. Il s'en tint donc à sa logique froide et implacable espérant que tout le monde y trouverait son compte.
-Bon... pour faire simple... Sire Eparpivier, l'homme que vous voyez ici n'appartient pas à la Compagnie des Marches. Il n'est donc pas informé des détails de la mission et ne connaissait pas le véritable motif de notre visite. Par discrétion j'ai jugé bon de ne pas l'informer avant de vous le présenter. J'aimerais cependant que vous considériez les paroles suivantes, cet homme possède des capacités et des talents qui comblent certaines de mes propres faiblesses et dans le but de mener à bon terme cette mission je demande votre accord pour le laissez nous accompagner. Ayant déjà fait équipe avec lui je garantis Personnellement discrétion et qualité du service. Le choix reste votre mais je vous assure une fois encore que sa participation ne sera qu'un avantage pour l'accomplissement de notre tâche.
Un bien long discours en somme, des mots choisis et utilisés à escient, légèrement enjolivé peut être mais le fond est vrai. Un aventurier sait qu'on gagne à s'entourer des personnes qui comblent les lacunes d'un groupe, Haimric espérait que le noble de Suzail n'y verrait pas une offense mais une implication personnelle en plus de celle de la Compagnie des Marches.
L'Illuskien se tourna vers Célestia cherchant un appui ou un quelconque signe de compréhension mais ne s'attendait pas à grand chose au vu du caractère de cette dernière. Il avança encore vers Nesreco se mettant à son côté et lui parla à voix basse pour ne pas troubler les réflexions de leur hôte mais suffisamment fort pour que cela reste audible à tous et ne ressemble pas aux messes basses de comploteurs.
- Cher compagnon, désolé de vous avoir caché mes véritables intentions lorsque je vous ai fait signe de quitter le convoi pour nous accompagner, mais voyez ici l'opportunité qui se présente. Vous êtes un des seuls parmi les mercenaires qui me semblais correspondre à la mission, de plus nous ne sommes pas malhabiles lorsqu'il s'agit de croiser le fer côte à côte et pour finir croyez moi, la solde d'une escorte de convoi et celle pour une mission spéciale ne sont pas comparables.
Haimric tentait de jouer sur plusieurs tableau tout en restant honnête, il avait noté un léger attrait pour le gain chez le roublard mais ne savait pas si cela suffirait à faire penser la balance. Les choses ayant avancées, le barbu orné de son tatouage ne sentait plus la faim le tirailler, même sa soif avait changé. Parler d'aventure le pressait de la vivre. Le guerrier du Nord, haut et fier se tourna vers Sire Eparpivier dans l'attente de son choix et vers Célestia en l'attente de remontrance. Peu importe ce qui viendrait il ferait face.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vingt cinquième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (25 Nuiteuse 1372)Lieu : Suzail, capitale du Royaume du Cormyr Climat : Neige, petite brise glaciale Température: -1° Moment: Milieu de journéeesreco était encore debout à l’issue des précisions apporter par Haimric, le Frère des Marches avait tenté de désamorcer une situation non pas désagréable mais plutôt malvenue devant un inconnu. D’autant que l’homme qui leur faire face adressa aux trois compagnons un visage passant successivement de l’étonnement à la réprobation avant que toute trace d ’émotion ne disparaisse de son visage et qu’il n'accède à la requête du roublard, rivant sur lui un regard acéré.- Il se passe messire que j’ai besoin d’une aide discrète pour faire entendre raison à l’un de mes enfants. Enfant qui s’égare sur de biens mauvais chemins et en fort mauvaise compagnie, à cela s’ajoute d’un voleur patenté n’ayant aucun respect pour des valeurs familiales que nous avons tenté de lui inculquer et me dérobant en plus une relique familiale d’une grande valeur qu’il me faut récupérer.. Ses yeux revinrent vers Célestia.- Ce fils se prénomme Aodhán et il se trouve actuellement en Aglarond, chez des membres de notre famille. Il a été porté à ma connaissance qu’il se serait acoquiné avec des membres d’une organisation connue sous le nombre de Culte du Dragon, un nom qui ne doit pas vous être inconnu et qui doit être redouté en tant que telle. Ma principale demande est simple, il me faut extirper ce fils du guêpier où il s’est fourré et de le ramener en ces murs de façon à ce qu’il revienne à de meilleures dispositions tout en évitant de jeter l’opprobre sur mon nom et de récupérer mon bien. Mes deux dernière missive à son intention lui demandant de revenir au Cormyr se sont soldées par un refus catégorique où à un plus tard dès plus irritant. Alors pensez-vous pouvoir m'apporter cette aide dont j'ai besoin ? L’homme posa sur son bureau le velin encore enroulé, attendant une réponse. Il fallait sans doute qu'ils digèrent ces quelques informations et qu'ils puissent aussi poser quelques questions.
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