Chap ii / Les reflets des flèches d'argent

La cavité n'avait vraiment rien d’accueillante et Lorindol ne se sentait pas à son aise dans ce lieu.

L'impétuosité couronnée de succès d'Elzear avait tout d'abord impressionné le mage, l'orque avait retrouvé son maitre sans un soubresaut.

Prudent, Lorindol était prêt à lancer son sort de cécité au moindre mouvement du dernier orque.

Maudissant la faiblesse de son temps de réaction, Lorindol laissa la magie profane faire son œuvre. Limiter les capacités de nuisance de l'adepte de Malar était son objectif. Elzear devrait tenir le temps que ses compagnons le libère manu militari.

Aveugle, sortir d'ici serait pour le peau verte un miracle même aidé de Malar.

Le projet d'interrogatoire semblait cependant compromis.

- A vous compagnons ! Sus à l'orque !-

lance sorts niv02 cécité (aveugle) js vigueur

La prêtresse, silencieuse depuis que la corneille espionne avait été abattue, avait les sens en alerte mais notait tout son périple dans sa tête. Ces aventures, son expérience iront enrichir les innombrables ouvrages des bibliothèques de l'île vert, elle en avait fait le serment. Pour la postérité du Peuple et sa plus grande gloire!
Son esprit était vif et elle s'abreuvait de parcourir les lieux mythiques du Peuple elfique. Depuis les monts des étoiles à la citée éblouissante d'Earlann, elle revivait l'histoire.
Mais son périple regorgeait d'ennemis. Désormais en territoire orc, il fallait redoubler de prudence.
Ce qui manquait cruellement à chaque rencontre avec cette ignoble race.

Tétanisée, elle ne put réagir quand le monstre saisi Elzear à la gorge à une vitesse hors du commun. Devant une telle menace et cette provocation, la prêtresse faisant fît de toute diplomatie, lui répondit un sourire narquois aux lèvres :

- Ton dieu maudit n'a aucun pouvoir sur nous. Battu dans les cieux, il le sera ici aussi. Le chasseur deviendra la proie et celui que tu sers périra sous les traits de Sonolor!

Ademara pria mentalement sa déesse de lui apporter un soutien. Elzear devait survivre.


Ademara lance un le sort d'immobilisation sur la personne (l'orc).

Diable ! Il avait manqué de prudence. C'est probablement le caillou qu'i avait senti sous sa chaussure qui avait réveillé l'orc. Maintenant aux prises avec la gorge d'Elzear - qui était n'était clairement pas en mesure de se libérer - il n'y avait plus qu'une solution. Les informations attendraient. Faisant tourner ses lames dans ses mains, il visa les côtes de son adversaire. Occupé par Elzear, apparemment enchanté par Lorindol, il pourrait se flageller si son estoc ne passait pas.

Il tendit ses muscles et avança planta ses deux épées. Il savait que ses poignets allaient claquer, que ses avants bras lui feraient mal demain et que ses phalanges n'allaient probablement pas non plus être heureuse du coup. Mais bon, c'est ce qui faisait tout le piquant de la vie d'aventurier ! Il fallait sauver Elzear et cinquante pouce d'acier et d'argent au travers du bide ne ferait certainement pas de bien à l'orque.

Avec un peu de chance, il n'en mourrait pas cependant, ils auraient peut-être le temps de l'interroger avant de faire entendre son dernier râle.

---

Attaque à outrance sur l'orque +4/+5 | 1d8+2/1d6+1

Deuxième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
2 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Nuit


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 2 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 32 Km/h
Humidité modéré la journée et forte le soir: neige
Phase de Séluné : 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures.
Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Tous

a situation précaire d'Elzear inquiétait ses compagnons qui savaient pertinemment que l'orque pouvait tordre le frêle cou du danseur avec grande facilité. Le pauvre elfe avait beau se débattre, rien n'y faisait, l'orque tenait fermement sa prise sachant bien que c'était son dernier lien avec la vie. Ademara était restée discrète et cachée par Solveig elle avait tout loisir de planifier une riposte sans éveiller les soupçons de l'ennemi. L'incantation fut prononcée par un simple murmure, cependant, dans le silence momentané de l'instant, il résonna comme le courroux divin de la Seldarine. Les mots de la prêtresse terminèrent son jugement et le verdict tomba sans appel. L'orque était dorénavant aussi raide qu'un épouvantail, incapable de bouger ou de cligner des yeux. Les doigts toujours autour de sa proie, seul son regard laissait transparaitre le malaise de sa situation, un mélange de fureur et de ce qui pouvait ressembler à de la peur.

De son point de vue et avec la faible luminosité, Shamar ne savait rien de l'état de son adversaire et n'avait d'autres pensées que de faire plier ce dernier. Il bondit donc sur le côté de l'orque et lui infligea deux puissants estocs. L'un s'enfonça profondément dans une vertèbre dorsale proches des lombaires alors que l'autre lui transperça l'aine pour ressortir au niveau du ventre. Le rôdeur comprit que quelque chose clochait car il ne s'attendait pas à si peu de résistance de la part du malarite. Autre chose surprit Shamar, il n'avait pas hurlait et semblait encaisser cette douleur sans broncher.

Il ne voyait cependant pas le regard médusé et horrifié de l'orque agonisant. Sans voir sa blessure, il ressentait les flots de sang se déverser sur le sol rocailleux de la caverne. Retirant ces deux lames du corps de l'être immobilisé, Shamar dut faire un pas en retrait pour éviter d’imprégner ces chaussures de cuir de ce sang noirâtre qui se dirigeait très vite vers lui. Avec les secousses l'orque s'effondra, non pas comme une masse mais comme une sculpture garda toujours en main son précieux trophée qu'il aurait vraisemblablement tué s'il avait comprit la fourberie de la prêtresse...

Shamar s’apprêtait à trancher la main de l'orque pour libérer Elzear quand la magie prit fin , laissant libre le jeune barde. Il se releva et il constata que la douleur à son cou était toujours présente et qu'il avait bien du mal à faire sortir les mots de sa bouche. En effet la pression exercée par l'orque lui avait laissé un hématome conséquent qui mettrait plusieurs jours à se dissiper tout seul.

Solveig s'avança vers Elzear et observa la scène rapidement avant de faire revenir son regard vers les aventuriers d'un air de dire: Et maintenant on fait quoi ? La question effectivement ne manquait pas de piquant. La nuit était déjà sur eux , trouver un autre endroit pourrait s'avérer aléatoire voire dangereux. D'un autre côté dormir avec cette puanteur ... sans parler des cadavres ...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Ademara lance immobilisation sur orque
jet de volonté orque: 7d20+0= 7 vs 14 =>orque est immobilisé

Attaque Shamar: 20d20+4(immobilisé)+6 =>critique
10d20+4+6 =20 =>confirmation critique
dégâts: 5d8+2 = 7*2= 14 pvs

Attaque Shamra: 8d20+4+6= 18 =>réussite
dégâts: 6d6+1= 7 pvs =>mort

Elzear tomba au sol et repris son souffle. Il aurait un bel hématome pendant plusieurs jours, et pourquoi pas une marque à vie, enfin, pendant un bon moment, pour un elfe "à vie", ça fait vraiment beaucoup. Une fois remis de ses émotions, le barde remercia Shamar d'une tape sur l'épaule puis s'en suivi le traditionnelle fouille des cadavres.

L'elfe se dit que la prochaine fois qu'il verrait un orque, il faudrait tirer dessus sans réfléchir, ceux ci semblaient pas vraiment vivant, et un quelconque interrogatoire n'aurait rien donné.

Il regarda aussi Solveig genre "et à présent, que fait on ?", car si d'autres embuscades venaient à leur tomber dessus, le groupe finirait par y laisser des plumes. Leur mission était très périlleuse et ce douloureux épisode conforta le jeune barde qu'il ne fallait rien prendre à la légère. Il envoya une pensée muette à Beshaba la remerciant, enfin, reconnaissant qu'elle avait du jouer en sa faveur. Il faudrait qu'il lui fasse une offrande, en secret. Il se doutait que les autres membre du groupe ne comprendrait pas ce genre de geste. ert pourtant ! Et si c'était ça son avenir ?




HRP
Fouille/détection/perception auditive sur les corps et tous ce qu'il y a autours dans la caverne

Les deux orques n'avaient pas fait long feu face aux compétences martiales de ses compagnons de routes.

La chance était de leur coté, pourvu que le Seldarine continue de veillez sur eux ; car Lorindol pensait bien que pénétrer Lothen serait une entreprise bien plus périlleuse que de trouver un lieu de repos.

Les cadavres d'orques n'étaient pas encore froid que la question de Solveig demandait une réponse.

Quitter ce lieu puant était le choix le plus facile mais Lorindol était plutôt d'avis de rester ici le temps que chacun se repose même de façon inconfortable.

- Compagnons ! nos forces ne sont pas inépuisable, je pense que ce lieu de mort est cependant le meilleur compromis à notre disposition. Je me rangerai à l'avis de la majorité bien entendu à vous de donner votre avis. Fouillons les corps et ce lieu une bonne fois, plaçons les corps prêt de l'entrée en position de sommeil et plaçons des tours de gardes....-

- Que Corellon veille sur nous -

Fouille + 10

Le rôdeur gratta sa barbe désormais plus que récente. Lorindol marquait un point, le reste de la forêt n'était probablement pas plus sûr ceci étant...

- Si ces orques ont un semblant d'organisation militaire, ils risquent de se demander où sont passés ces deux là. Auquel cas, rester ici pourrait être la pire des idées. D'un autre coté, si cette grotte est parcourus de boyaux et à condition de faire disparaitre ces corps... Ce ferait effectivement un bon abris.

Il regarda les deux cadavres. Elzear les fouillait. Avec un peu de chance, il y trouverais une missive qui les informerait de leurs mouvements. Sans la moindre moquerie, il craignait que la puanteur des orques morts ne provoque des nausées chez les moins bien constituer d'entre eux. Ils ne pouvaient pas non plus brûler les corps, l'odeur et la lumière attirerait tout ce qui était doté d'yeux et de nez. Il rengaina ses lames et tourna les talons. Avec prudence, il examina les parois, cherchant d'éventuels chemins subsidiaires.

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Fouille (+2) pour trouver d'éventuels autres chemins dans la grotte.

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MJ
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a grotte, maintenant pleinement éclairée par la lumière magique d'Ademara, montrait son vrai visage. La mort qu'ils avaient amené avec eux n'était pas nouvelle pour le lieu. Aux soubassements des parois rocheuses s'amoncelaient des tas d'ossements qu'un œil avisé identifiait rapidement comme ceux d'animaux. D'autres par contre étaient moins ... évident. La poussière et le manque d'entretien complétait l'atmosphère lugubre de l'endroit.

Les mots du rôdeur n'était pas dépourvus de sagesse, cependant le groupe préféra ceux de Lorindol auquel ils devaient avoir plus confiance. N'était-il pas le chef d'expédition après tout se disait Solveig. Shamar quant à lui comprit qu'il allait devoir continuer ces efforts pour gagner sa place dans le groupe. Il ne manquait pas de courage ni de détermination, cela ne serait qu'une question de temps. Elzear ne manqua d'ailleurs pas de le remercier par une tape amicale après avoir épousseter son habit.

Le mage s'avança lentement vers les ossements et avec l'aide de Solveig analysa les dépouilles. Il s'agissait de gibiers chassés pour la plupart, sangliers, chevreuils voire lapins , ... mais continuant à faire naviguer son regard, le natif d'Eternelle rencontre repéra quelque chose de plus troublant. Adossé au mur dans un coin se trouvait la dépouille d'un être humain qui avait du servir de repas à un grand canidé. Ces habits n'étaient que guenilles recouvertes de poussière et déchirés de toutes parts. Lorindol aurait été bien en mal de définir sa race à son squelette éparpillé mais au vu des restes de tissus, il pensa en premier lieu à un elfe des bois. Néanmoins il ne parierait pas la dessus. Ce qui attira davantage son regard fut les bottes du défunt. Bien qu'elles avaient reçu des marques de crocs, elles étaient anormalement bien conservés par rapport aux vêtements. Il dépoussiéra rapidement l'une d'elle et en conclut sans difficulté de la présence de magie. Continuant son travail de briquage, le soulier se révéla d'un ouvrage remarquable tant par le boulot de repoussage de cuir que son travail de cordonnerie.

Laissant son compagnon rôdeur nettoyer ces lames recouvertes de sang orque, le barde se mit en quête de quelques trésors sur les cadavres encore chauds de ces ennemis. Ils possédaient chacun une bourse. La première ne possédait rien de grandes valeurs, jusque du nécessaire pour allumer un feu et quelques grigris sans importances. L'autre ne se révéla pas mieux mais était mieux remplis. Pour mieux y voir le danseur renversa sur le sol le contenu * des griffes, dents, un morceau de silex, une petite barre de fer, de l'amadou , un oeil noir ... Un oeil noir ?* Prenant ce dernier objet en main il s'aperçut qu'il s'agissait d'une perle noire magnifique.
Laissant pèle mêle les autres objets, il fouilla à côté de l'orque endormi et découvrit comme une légère cavité avec une pierre devant mal remise. Il s'approcha et retira facilement le gros caillou. Il en sortit une besace toute décrépie mais dont la contenance lui amena un sourire, faisant oublier son "mal de gorge". Le sac était remplit de pièces d'or, trois cent peur-être quatre cent. Voulant déplacer le vieux sac, celui ci craqua et répandit avec fracas l'intégralité de son contenu sur le sol. S'il voulait partager, le moment allait être propice ...

Solveig Silifrey

- Je ne sais pas ce que vous comptez faire avec ça mais si ça fait ce bruit là à proximité de l'ennemi ... -------------------- Cette femme aux cheveux cuivrés fait la fierté du cercle Meibon tant par son habileté à l’arc que par sa philosophie. Elle aurait fait une druidesse exceptionnelle si elle avait été initiée. Téméraire, d’une grande vivacité et aux multiples capacités, elle sait rapidement se rendre indispensable dans les moments les plus délicats.

Solveig laissa Elzear à ces occupations et, lui laissant la lumière, partie faire le guet à l'entrée de la grotte. La nuit était tombé et déjà les chauve-souris avaient pris la place des passereaux. Elle appela son épervier qui se posa sur son canon d'avant bras. Elle lui parla à douce voix pendant un moment comme pour se déconnecter de sa mission. Une fine pluie terminait de faire disparaître les dernières traces de neige. Ceci rassura Solveig car un manteau blanc pouvait être le pire des compagnons en mission d'infiltration...

Quand elle revint vers les aventuriers, ils s'étaient mis d'accord pour rester dans la grotte cette nuit là. Ils avaient "monté le campement" à l'opposé des corps et si possible le plus éloigné des ossements. La rôdeuse due se boucher le nez en arrivant, l'air frais lui avait fait du bien et il lui faudrait un moment pour se réhabituer à l'inconfort de la seule pièce qui composait cette grotte, à l'exception du boyau principal.

Ils organisèrent les tours de garde et après avoir mangé un morceau, tous purent apprécier un repos bien mérité après cette journée de randonnée aux aguets.

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Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
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Vent : pas de vent
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MJ
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a nuit se passa sans encombre et les tours de garde s'enchainèrent aux rythmes des passages des chouettes hulottes devant l'entrée de la grotte. Le paquetage serré, afin de faire le moins de bruits possibles, les compagnons purent reprendre la route. Au préalable, Solveig voulut simulé la mort des deux orques de manière à ce que l'on croit en une rixe qui a mal finit entre les deux peaux sombres. Le leurre n'avait pas beaucoup de chances de marcher vu que l'un d'eux avait eu la gorge tranchée dans son sommeil mais cela pourrait peut-être leur faire gagner du temps.

Le bonheur de quitter cet endroit put se lire sur tous les visages et l'entrain se sentit parmi les membres. Ils auraient la cité de Lothen en vue dans la journée.
Après deux heures de marche, Solveig fit stopper le groupe. D'un geste vu aux préalables avec tout le monde, elle demanda le regroupement derrière de petits épicéas qui formaient comme une haie. Quelques instants plus tard arriva six orques ainsi que trois loups de bons gabarits. Ils s’avancèrent et, arrivés à proximité du groupe, s'arrêtèrent. Les trois loups, truffes au vent, cherchaient une piste. Les membres de l'expédition retenaient leur souffle. Seule Solveig semblait sûre d'elle car il n'y avait pas de vent pour les compromettre. Elle changea cependant de tête quand elle aperçue une corneille sur l'épaule d'un des orques. Cette dernière pris son envol et tournant non loin se stoppa sur une branche à proximité. Solveig crut la voir regarder dans leur direction. Ils ne pouvaient rien faire. Engager le combat ainsi en sous nombre serait probablement un suicide. Cependant ils auraient l'initiative. Elle fit donc un geste aux aventuriers afin de se préparer à un éventuel assaut. La bataille sembla se précisait car dans leur préparation, les compagnons éveillèrent les soupçons du volatile qui tourna sa tête vers le groupe en émettant des cris perçants attirant ainsi trois orques. Alors que Solveig allait faire taire le volatile à tout jamais, son épervier le percuta de plein fouet avec une violence telle que nombres plumes volèrent en tout sens. La corneille essaya bien de se débattre une fois par terre mais rien n'y fit, le rapace le tenait fermement dans ces serres et son bec crochu eut rapidement raison de sa résistance. Un des orques pesta et se rapprocha de l'épervier en plein repas mais fut retenu par un malarite et la rôdeuse put comprendre ces mots:
[LANGAGE=5]
- L'oiseau a gagné sa pitance. Ta corneille était trop faible, c'est la volonté de Malar ! Se rassemblant, le plus trapus des six prit la parole: L'aigle a été observé non loin, nous devons ouvrir l’œil. Séparons nous![/LANGAGE]

A ces mots le groupe d'orque se séparèrent et disparurent chacun de leur côté, laissant aux aventuriers la voie libre pour suivre leur chemin.

Solveig Silifrey

- Pfff ! Nous l'avons échappé belle cette fois. Nous aurions eu du mal à nous défaire de ces six gaillards avec leur animaux ... Par contre Shamar, ton aigle est repéré et si on ne change pas la donne, il va les conduire jusqu'à nous ! Allez en avant! -------------------- Cette femme aux cheveux cuivrés fait la fierté du cercle Meibon tant par son habileté à l’arc que par sa philosophie. Elle aurait fait une druidesse exceptionnelle si elle avait été initiée. Téméraire, d’une grande vivacité et aux multiples capacités, elle sait rapidement se rendre indispensable dans les moments les plus délicats.

Inconsciemment Solveig accéléra le pas, afin de mettre le plus de distance avec les malarites derrière eux. La matinée n'étaient pas encore terminées quand ils longèrent un flanc de colline qui s'était effondré avec le temps et dessinait comme une falaise de terre. Avançant Solveig se concentra sur les hauteurs de la colline et ni elle ni personne du groupe ne fit attention tellement le mimétisme était trompeur. Les compagnons ne purent qu'entendre un son de cailloux s'entrechoquant puis Solveig clamant:

Solveig Silifrey

- Tous à plat ventre maintenant !! -------------------- Cette femme aux cheveux cuivrés fait la fierté du cercle Meibon tant par son habileté à l’arc que par sa philosophie. Elle aurait fait une druidesse exceptionnelle si elle avait été initiée. Téméraire, d’une grande vivacité et aux multiples capacités, elle sait rapidement se rendre indispensable dans les moments les plus délicats.

Ademara eut juste le temps de s'allonger qu'un énorme rocher lui passa au dessus de la tête. Les yeux ronds comme des billes, le groupe se releva pour apercevoir un homme d'au moins trois mètres de haut et devant peser au moins cinq cents kilos. D'allure pataud, l'homme avait la peau marron clair comme ces cheveux et portait des haillons de fourrures et de cuirs mal tannés. Tous savait de quoi il s'agissait et une certaine appréhension se lut sur les visages des protagonistes. Ils avaient tous entendus des histoires, des mythes et légendes de veillée sur des géants des collines mais ils ne s'attendaient pas forcément à devoir en affronter un un jour ...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

géant des collines lance un rocher sur:
1d6 : Ademara (ordre alpha)
9d20+8= 17 vs 21 = 17 +4 (à terre) => echec

Elzear prit le temps, dans la grotte de regarder avec attention les objets magiques. les bottes ? Il savait qu'il existait des bottes d'elfes afin de rester plus discret et silencieux, il en existait aussi de lévitation, impeccable quand on sait tirer à l'arc comme lui ou Shamar. Ou quelque chose d'autre ?

Et cet œil noir ? Une pierre de sagesse ? un signe de Beshaba ? Il se demanda secrètement si la maudite déesse ne lui faisait pas un signe.

Puis il fut l'heure de se reposer, et l'elfe bien que n'ayant pas besoin de sommeil au sens où les humains l'entende, fut ravi de pouvoir souffler un peu.

Le lendemain il dansa un peu pour récupérer sa magie, et fut près bien avant l'aube.

Après une longue marche, ou une nouvelle corneille failli mettre à mal le groupe, ils tombèrent face à un géant des collines ! Incroyable !! Cette fois ci l'elfe ne réfléchis pas et usa de sa magie, lançant pour la première fois de sa vie une nuée d'insecte sur le géant, ça l'occuperait le temps que chacun des autres membre du groupe lui tir dessus, ou pourquoi pas le regarde se démener avec toutes les petites bestioles.




HRP
Elzear lance "nuée grouillante", option chauve spuiris (pour le "sanglant") sur le géant des collines : au pire on se barre en courant et on revient 50 rounds plus tard

+ analyse des OM bottes et œil noire

Alors que l'elfe de la lune venait d'échapper à la mort du seul fait de ses réflexes, les derniers instants de sa vie défilèrent dans sa tête ainsi que des émotions de ses dernières 24 heures vécues sur Toril.

Elle se souvient du fracas des pièces d'or sur le sol retenti alors que le métal jaune des humains ne l'intéressait pas plus que ça.
De son regard remplit de curiosité par intérêt magique de la découverte de Lorindol. Alors qu'elle avait souhaité l'aider à découvrir les enchantements cachés des bottes, elle s'était ravisé au dernier moment. Elle se souvient de sa dernière prière à Sehanine, qui avait régénéré sa passion, sa foi et ses pouvoirs. De sa dernière rêverie dans la grotte humide et lugubre. La haine distillée à la vue des orcs et l'espoir quand le faucon faucha la corneille. La vision s'estompa sur le plaisir ressenti sur le flanc de colline, la forêt s'étalant à ses pieds, le vent du nord jouant dans ses cheveux.

Comment en une fraction de seconde, autant de détails pouvaient-ils défiler dans l'esprit d'un elfe ? Il s'agissait de la première fois qu'Ademara vivait son existence était vivifiante.

Se relevant d'un bond, elle tendit son bâton vers son agresseur. Son visage pâlit devant la créature gigantesque qui leur faisait face et lâcha un juron bien placé.
D'un seul réflexe, elle leva les bras en l'air et invoqua le pouvoir de sa déesse.

Ademara lance brume de dissimulation