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Paralogue : faux rouge et faux moine
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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Il y avait déjà prêt d'une semaine que, enfin, Kraël avait eu la possibilité de s'arracher au monastère. La Voie du Vent, comme l’appelait les moines, parcourir les routes à la recherche de l'aventure et des mystères. C'est ce qu'on lui avait enseigné, entre autre, du dogme du Chevaucheur, et pour ce qui concernait ce morceau, le jeune moine n'avait pas été floué. Même si il ne le savait pas.
Le Monastère n'était pas sur le bord de la route naine, il fallait descendre un chemin sinueux qui finissait par déboucher, après un pierrier, sur la route naine. Peut-être le jeune homme s'était il demandé pendant la journée que lui avait pris ce crapahutage pourquoi le monastère était il aussi isolé. A moins que les moines ne lui ait dit qu'il s'agissait d'une question de sécurité.
Pendant une journée pleine supplémentaire, le monde ne lui paru pas si différent hors du monastère. Plus grand peut-être, que les quelques arpents de plateau sur lesquels étaient construit le monastère. Plus manufacturé également, car les l'industrie naine avait pavé avec régularité toute la route. Mais, à l'exception de ses quelques camarades qui se dispersèrent rapidement, la solitude dans laquelle il se retrouva ne changea guère son ordinaire et c'est un peu par hasard qu'il décida de partir vers l'ouest.8 de Mirtul, 1373. Milieu de l'après-midi, vent frais, temps stable. Contrées du Mitan A l'entrée occidentale de la route de la Marche du Vent Non loin de HluthvarDeux jours plus tard, la vie de Kraël avait déjà bien changée. Dans les hautes collines qu'il traversait, à l'horizon desquels pointaient les Monts du Couchant, survivre n'était pas évident. Au monastère, si on ne trouvait pas a manger lorsque les moines vous l'ordonnait, vous étiez toujours nourrit au moins dans les jours à venir. Le jour précédent, là, l'humain n'avait trouvé que quelques racines comestibles, et malgré tout son entrainement, son estomac avait sévèrement grogné.
Heureusement, ce jour là, il trouva un buisson plein de baies d'hiver tardives, et quoique craignant un peu pour sa stabilité intestinale, se fit un sacré festin. Il continua ensuite sa route. Il n'avait guère croisé qu'une carriole depuis le départ et le cocher s'était contenté de lui jeter un regard méfiant avant de continuer sa route vers l'est. L'après-midi avançant, il déboucha enfin de la passe et, pour la première fois de sa vie peut-être découvrit la civilisation hors des récits de ses maîtres.
A l'horizon s'étendait une forêt qu'il connaissait de nom : les Bois Accessibles. Et devant, à quelques lieues de lui se trouvait une petite ville au centre duquel se trouvait un grand bâtiment de pierre à l'apparence austère. Vu la taille, la ville comptait certainement moins de dix milles âmes. Mais pour quelqu'un qui avait vécu toute sa vie avec la même communauté, dans les mêmes murs, c'était certainement plus par là que sur les routes que se trouvait son ouverture vers l'aventure. Il commença donc à s'avancer, et contre toute attente, c'est même avant d'arriver aux abords de la ville que l'aventure le trouva.
Alors qu'il ne se trouvait plus qu'à quelques dizaines de minutes des premières masures, il entendit le son de sabots ferrés derrière lui. Se retournant, il découvrit un homme portant un surcot de cuir usé sur un pantalon de cavalier. C'était un homme aux muscles puissants, sa peau tanné indiquait qu'il avait vu du pays et les fines cicatrices qui bardaient ci et là son visage ainsi que l'absence du haut d'une oreille, le combat. Ses yeux gris étaient paisibles mais observateurs, le regard de celui qui en avait affronté suffisamment pour être certain d'être capable d'affronter la suite. Une fine barbe grise, taillée en pointe, ornait son menton pendant que ses cheveux, dans les même teintes, étaient coupés à ras. La lourde masse qui pendait aux fontes du cheval indiquait un guerrier, mais Kraël ne pouvait en savoir plus sans un examen aussi détaillé que flagrant, ce qu'il souhaitait peut-être évité. L'homme marchait d'un bon train à côté de son cheval qui semblait souffrir d'une cuisse.
Toujours est il que le grand homme s'arrêta en arrivant non loin du moine, et sembla remarquer, probablement dans son regard et son attitude, qu'il n'était pas vraiment habitué à rencontrer des inconnu :- Salut mon gars, tu vas visiter Hluthvar ? Je sais pas ce que tu y cherches, mais c'est pas le meilleur endroit ou prendre des vacances , il renifla, amusé, visiblement conscient de la médiocrité de sa remarque mais estimant que c'était une bonne façon d'introduire la discussion.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Aventurier des Royaumes
Chambre 55
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La faim, Kraël avait été entrainer pour la supporter. Mais entre dans les murs du monastère, ce n'était pas la même chose, qu'à crapahuter dans la nature. Elle était donc sa première compagne sur la voie du Vent.
Le buisson de baie lui avait fait du bien, mais ça ne vaudrais pas un bon morceau de viande, avec de la sauce...
Aussi, quand il arriva en vue de la communauté, il commença à en saliver. Il allait pouvoir s'y trouver une auberge sans doute et un bon repas chaud. Dans un deuxième tant, il pourrait certainement y trouver l'aventure tant chercher.
Le moine savourait donc à l'avance son repas, quand cavalier arriva près de lui. Un cavalier marchant à côtés de sa monture... Kraël jaugea le nouvel arrivant. Comme lui avaient dit les anciens du monastère, mieux vaut être près à tout sur la voie. Clairement, cette homme avait l'air d'une sorte de vétéran des routes et des danger qui s'y rencontrai.
Quand l'homme s'adressa à lui, Kraël décida de lui répondre avec un sourire avenant :
-Hluthvar ? Quel nom étrange... Je n'y viens pas en vacance. Ce que je cherche et simple, un bon repas chaud. Puis ensuite, peut être y trouver l'aventure. Vous avez fait une mauvaise rencontre ? Dit-il en montrant la cuisse blessé.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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- Ah, il s'est collée la patte dans un pierrier, il tapota l'encolure du grand hongre qui hennit, ça devrait aller, mais je préfère pas le charger.
Il s'arrêta a coté de Kraël, sa main libre au chauds sous sa cape.
- Je crois que c'est le nom d'un héros local, il sorti sa main pour pointé la forteresse central, c'est une forteresse de heaumites. C'est plus ou moins les patrons dans le coin, faut pas faire le con dans la ville. Mais il faut admettre que je connais pas mieux pour emmerder les zhents.
Il remit sa main au chaud avant d'observer le moine et de sourire.
- Effectivement, t'as l'air d'avoir un petit creux, et un coup de flotte sur la tronche serait pas de trop. Viens, je vais t'accompagner à l'Oeil, c'est la seule auberge du coin...
Et, particulièrement charismatique, c'est presque sans s'en rendre compte que le moine suivait le guerrier dans les rues de la ville au nom à peine prononçable. Bien plus que le défilé, la ville lui changea sans doute de son ordinaire. Malgré sa relative petitesse, elle était ceinte d'une muraille, et seules quelques fermes s'étendaient à l'extérieur de celles-ci. L'homme, qui dit s’appeler Randyr, n'avait pas la langue dans sa poche. Il expliqua au moine que la cité était plus une forteresse qu'une ville marchande, ce qui expliquait le peu de caravanes aux portes, qui s'arrêtait plutôt chez un maréchal ferrant au bord de la route avant de continuer plus loin. La ville en elle même était sous la direction du temple de Heaum, dont les membres protégeaient en échange les habitants. Un contrat plus qu'équilibrer dans ces terres sauvages, le moine avait appris que les servants du Gardien était peut-être se qui se rapprochait le plus de forteresses mobiles. Avec les nains.
Une fois les murailles passées on entrait dans une ville disciplinée, bien alignée, surveillée par des templiers que l'on pouvait apercevoir ci et là. Elle était certainement plus calme que d'autres, même si le brouhaha ambiant qu'il apprendrait à connaître au cours de sa vie était déjà présent. Ils ne marchèrent que quelques secondes avant d'arriver à l'auberge, l'Oeil Vigilant. Encore une référence à Heaum.
Randyr l'abandonna pour confier son cheval au page dans les écuries, et c'est seul que Kraël passa la porte. La salle était assez calme, surtout pour une auberge. C'était d'ailleurs surtout, une auberge, pour héberger les voyageurs. Néanmoins, la salle indiquait qu'il servait aussi à boire et à manger. Une jeune femme qui avait certainement déjà eu quelques enfants à en juger par sa fatigue physique, l’accueillit poliment mais sans excès.
- Bonjour, vous venez pour dormir ou pour manger ? Y'a pas grand monde en ce moment, vous pouvez même faire les deux.
La clientèle était en effet rare, il n'y avait guère que deux marchands qui discutaient dans un coin, et un voyageur - à en juger par sa tenue - entrain d'avaler une soupe et du pain prêt du feu tout en lisant un parchemin.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Aventurier des Royaumes
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Kraël suivit donc Randyr à travers la ville au nom de héros bizarre. Il se rappela un peu de se qu'on lui avait dit au monastère sur les servant de Heaume. Des types à l’esprit aussi lourd que leurs armure et borné au point de conseiller au jeune homme de ranger tout les balais du coin, pour ne pas qu'ils se les rangent quelque part. Cette pensé fit ricaner le jeune moine. On lui avait décrit les heaumites comme des rivaux pour les contrats de garde de caravanes, mais selon Randyr, ça n'était pas le cas dans cette ville.
Kraël attendit en trépignant devant l'échoppe du maréchale ferrant. Son estomac grondant était sa priorité.
Pressé de se restauré, il passa seul la porte de l'Oeil Vigilant. Il souri gentiment à la servante ou peut être la tenancière venue l'accueillir. Ayant grandit dans un monastère, le jeune homme ne savait pas vraiment comment abordé la gente du beau sexe.
-Si j'avais su, qu'il y avait une aussi belle dame ici. J'y serai venue plus vite. J'aimerai commencer par manger. La route a été longue. Prendre un bain aussi et pourquoi pas rester une nuit oui.
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Façonneur de Montagnes
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Kraël
Le jeune mère ne réagit pas vraiment au compliment, se contentant de hocher la tête. Elle les mena à une table avec d'indiquer qu'elle allait préparer le seul bain de l'auberge. Randyr s'installa en face du moine avec un soupir de soulagement, et en massant ses jambes. Bientôt un bouillon de légumes agrémenté de quelques morceaux de viande, sans doute de l'âne, ainsi que deux miches assez bien dorées. C'est sans s'appesantir sur la relative pauvreté, assez normale, du plat, qu'il s'attaqua au brouet. Au bout d'un certain nombre de cuillers, et de la moitié du bol, il s'arrêta :
- Bon alors gamin, tu cherches quoi comme aventure ? La magie ? La guerre ? Les mystères elfiques un peu louches ?
Baeris
Quelques jours étaient passés depuis que Thoral lui avait donné sa mission. Le jour suivant, au soir, ils étaient arrivés à Proskur. Cette dernière journée de voyage avec le Connétable et ses chevaliers avait certainement était plus divertissante que les précédentes. Il comprit que la journée après une bataille - aussi écrasante avait été leur supériorité sur les orques - était toujours un temps assez joyeux pour des guerriers. Et l'information, qui fût confirmé par une patrouille de rôdeurs, que la descente des orques était lié à la folie d'un dragon blanc dans les montagnes, ne sembla que moyennement entamer leur bonne humeur. Les Pourpres, sous entendirent bien vite que c'était un ennemi glorieux, pendant qu'Alyne taclait son père en sous entendant que sa sœur - aussi certainement savante qu'en froid avec son père - l'avait récemment informée qu'elle enquêtait sur la rage draconique pour le Conclave de Lunargent. Et que son aide pourrait être utile. Ce que Thoral avait accueilli avec un grognement fier.
Devant les portes de Proskur, où très probablement l'ancien esclave trembla un peu, sachant qu'une enclave rouge était proche, Thoral se rapprocha. Il lui tendit une petite pièce d'argent,de bronze et d'acier rouge sur laquelle était gravée avec délicatesse le dragon du Cormyr.
- Çà ne te sauvera pas la vie. Mais si tu cherches de l'aide dans le Mitan, et que tu trouves des individus qui respectent le Cormyr et la Couronne, cela t'aideras certainement. Bonne chance, Baeris, j'espère te revoir en vie.
Le grand noble hocha la tête avant de reculer. En même temps, Alyne s'approcha, et, souriante, déposa un baiser sur sa joue.
- Que Mystra te préserve, Baeris d'Aglarond.
Son clin d’œil fût probablement un souvenir heureux alors qu'il voyait la troupe passait les portes de Proskur.
Deux jours plus tard, deux jours de diète relative, après avoir parcouru les routes sèches à l'ouest du Cormyr, la plaine et les montagnes pour seul horizon, Baeris arrivait en vue d'une ville moyenne à l'air de forteresse. En fait, la seule chose qui indiquait que l'endroit n'était pas clos, était les quelques voyageurs qui entraient et sortaient encore par la grande porte.
Il apprit qu'elle s’appelait Hluthvar - un nom difficile à prononcé pour un oriental - et était sous la protection de Heaum et ses gardiens. L'un d'eux, sans faire usage de mots inutiles, indiqua que la ville forte ne comptait qu'une unique auberge où il pourrait se reposer. Après, bien sûr, que le garde l'ait examiné avec des techniques communes, et il s'en douta sans le voir, magique, pour vérifier qu'il n'était pas malfaisant.
Quelques minutes plus tard, après avoir déposé son cheval à l'écurie, il passait la porte de l'Oeil Vigilant. La jeune femme qui l’accueillit indiqua que, si des chambres étaient libres, il ne restait plus de tables de libre pour se restaurer. Aussi lui proposa t'il de s'installer à une table loin d'être pleine, où se trouvait déjà deux hommes.
Baeris & Kraël
Le moine ne fut certainement pas surpris de voir un inconnu arriver à leur table. Après tout, au monastère, on mangeait souvent tous à la même. De même le vétéran des routes, qui avait dû en voir d'autres. Bientôt, on amena à Baeris la même chose que pour les deux autres : pain, bouillon de légumes avec quelques morceaux de viande, et de l'eau. L'un des deux autres convives, un homme dans la force de l'âge, dont l'une des oreilles avait été réduite sur la hauteur, les cicatrices barrant son visage. Pourtant il arborait un sourire communicatif :
- Salut mon gars !, dit l'homme en claquant l'épaule du maigrelet ensorceleur d'une main un peu lourde, qu'est ce qui t'amènes dans ce trou perdu ? C'est la journée des rencontres inattendues aujourd'hui, j'ai rencontré celui là devant les portes.
De fait, Kraël n'avait pas eu le temps de répondre à la question précédente de son compagnon de tablée avant que le nouveau convive ne s'installe.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Aventurier des Royaumes
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En deux jours de voyage Baeris avait appris à « manipuler » un peu mieux son cheval, chose qui était nouvelle pour lui comme tant d'autres. Lors des adieux, il avait serré la main de Thoral en le remerciant du bout des lèvres. Il n'avait pas pu empêcher ses joues de s'empourprer quand la gentille Alyne vint y déposer un baiser. Il n'avait pas l'habitude des contacts et encore moins des plus agréables. C'est seulement quand elle fut hors de portée qu'il put bredouiller :
- Que Mystra veille sur toi Alyne.
Il plaça alors les pièces donnés par le connétable dans sa besace, enfourcha son cheval et pris la route, les sens en éveil. Direction Hluthvar!
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Tout en se frottant légèrement l'épaule ou avait résonné la claque amicale du baroudeur. Baeris s'installa sur sa chaise en inclinant la tête d'un signe amical. Il entreprit alors de faire des présentations qu'il jugea protocolaires :
- Bien le bonjour braves gens, permettez moi de partager votre table, je ne nomme Baeris et pour répondre à votre question cher monsieur, la ville dans laquelle nous nous trouvons n'est qu'une étape à ma destination Borcolline. J'ai là-bas une mission à accomplir ou disons une dette à rembourser si vous préférez. Enchanté de faire votre connaissance à tous deux.
Alors qu'il prononçait ses mots Baeris jetait des coups à l'un et à l'autre, essayant de jauger les personnes qu'il avait en face de lui, il fixa alors ses deux compagnons de tablée droit dans les yeux chacun leur tour pendant quelques secondes avant d'entamer timidement une bouchée de son repas. Le jeune homme avait gardé sa capuche de voyage rabattue sur le haut de son visage.
Nbre de sorts restants par jour :
Niveau 0 : 5/5 Niveau 1 : 4/4
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Aventurier des Royaumes
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Enfin ! Kraël regarda son assiette de soupe et sa miche de pain, comme deux trésor hors de prix. Tout comme son voisin de table, le moine se jetta sur sa nourriture. Déchirant la miche doré et la trempant dans sa soupe. Il l'engloutissait, presque comme s'il avait peur qu'on lui pique... Un peu comme au monastère, "sois sur tes gardes ou tu mangera une autre fois ". Il avait un bout de viande en bouche quand Randyr, lui demanda quelles genres d'aventure il cherchait. Kraël mâcha doucement. C'était une bonne question... une question que le jeune moine ne s'était pas encore posé.
Un grand échalas, maigre comme un clou, en robe arriva alors, pour s’installer à leur table. Une aubaine pour le jeune homme, il avait un délai de plus pour manger et réfléchir. Kraël profita donc de l’intérêt qu'avait Randyr, pour ce nouveau venue. Pour manger tout se qui était solide dans son écuelle. Quand il sentit que l'attention revenait sur lui, le tatoué, pris son assiette dans une main et but bruyamment, en levant l'index de son autre comme pour dire d'attendre. Une foi le récipient vide, il s'essuya la bouche d'un revers de main. Il dit au nouveau venue.
-Gloups... Hum... Grhum... Pardon. Moi c'est Kraël. Brocoli, déjà que seul, c'est pas bon. Mais une ville remplit beurk.
Puis répondit à Randyr :
-Je marche sur la voie du Vent. Donc n'importe quel genre fait l'affaire.
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Aventurier des Royaumes
Chambre 17
Aucune gemme
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Baeris regardait avec effarement le jeune homme engloutir le repas qu'il avait devant lui.
¤ Soit il est complètement affamé, soit il manque totalement de savoir-vivre ¤ pensa t-il
Ne laissant rien paraître, comme à son habitude, Baeris commença alors son repas, lentement, sans bruit, et finit son assiette dans le silence. Une fois terminé il émis un petit bruit de langue discret et un pli sous ses vêtements sembla se frayer un chemin à travers sa tunique pour émerger du col de l'ensorceleur. La frimousse d'un rat blanc apparut poussant de petits couinements. Baeris lui donna des croûtons de pain que l'animal dévora avidement. Tout en nourrissant Borat, le Thayen étudiait ses camarades de tablée. Rompant le silence Baeris se fit un devoir de satisfaire sa curiosité :
- La voie du vent ? Qu'est-ce donc ? s'interrogea t-il.
Puis ne laissant pas le temps au jeune homme de répondre il se tourna vers l'homme aguerri :
- Et vous messire, quel vent vous amène à Hluthvar "ce trou perdu" si ce n'est pas indiscret ? Dit-il en écorchant le nom de la cité avec un fort accent.
Nbre de sorts restants par jour :
Niveau 0 : 5/5 Niveau 1 : 4/4
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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- Messire ? Ah, je n'ai pas eu la chance de naître avec du sang doré, dit l'homme, visiblement amusé. Rien ne m'amène vraiment à Hluthvar, mais y'a rien de mieux qu'une forteresse heaumite pour manger tranquille. C'est pas le coin le plus joyeux du monde, mais je ne suis pas sûr qu'une troupe de sapeurs nains seraient capables de passer les murailles ici.
Il leva la main pour appeler la serveuse et commanda une carafe de bière. Une fois servi, il se servi un verre, le bu d'un trait, esquissa une grimace, et repris :
- Je descends à Hlondeth. Ah ça je suis pas arrivé au bout ! Je profite du calme là, parce que bon, Borcolline, si t'y vas fait gaffe. C'est déjà pas très recommandable en temps normal, mais alors en ce moment, je sais pas ce qu'ils ont, mais c'est pire que d'habitude !
Malgré la flagrante mauvaise qualité de la bière, il se resservit un verre.
- Du coup, là Hluthvar, c'est tranquille, après je reste quelques jours à Iriaebor, et puis après... bon, le vrai bordel commence. Quoique, il paraît que l'roi Griss'tok à tellement bouffé tous les sacs à pisses qui trainent sur la côte sud qu'on pourrait se balader à poil avec juste une bourse qu'on se ferait même pas attaquer !
Les deux autres convives n'avaient probablement pas les références de l'homme, mais cette dernière phrase sembla particulièrement l'amuser.
- Ah les lézards..., dit il après avoir rit, et s'être humidifié la gorge, les dragons et leurs chiourmes ont beau être de belles saloperies, faut admettre qu'ils sont efficaces quand ils s'y mettent.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Aventurier des Royaumes
Chambre 55
Aucune gemme
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Le moine passait une de ses "griffes" entre ses dents, pour retirer les morceaux filandreux d'âne entre ses dents.
Kraël ne comprenait pas un brok de se que Randyr expliquait... Il prit son aire le plus sérieux et se contenta d'un :
-Ouai, c'est pas faux.
Il regarda le grand type tout maigre, Baeris, qui nourrissait un rat, cacher sous ses fringues.*Heurk dégueux, j'imagine même pas l'état de l’intérieur de ses frusques qui servent de litière pour rats.*
Il montra le petit animal. -C'est pas bête, d'emporter un encas vivant, quand on fait une longue route. J'aurais du y penser aussi. Ça m'aurait évité des problèmes. La voie du vent, c'est une initiation de mon ordre. On nous envois à travers le monde, chercher l'aventure.
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