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Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
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PJ/PNJ
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hamo fronça les sourcils…Cyprien n’avait pas tord : finalement, ils avaient bien plus d’indices en mains et de pistes différentes à explorer. Elle réfléchissait si intensément qu’elle avait oublié l’énervement de Burd’Hyme presque aussitôt après l’avoir remarqué. Car, l’ancienne drow, était peut être inaccoutumée aux contacts sociaux, elle avait suffisamment de jugeote et de ressentit que pour percevoir les changements d’humeur que manifestait une petite elfe boudeuse. - De toute façon, toutes les pistes nous mènent à Fort Noenar. Je propose de prendre du repos, de songer à tout ceci durant la nuit. L’obscurité est souvent bonne conseillère. Demain matin, nous recevrons certainement la réponse d’Isorion, et nous pourrons décider de la façon de procéder. J’ai sans doute quelques idées, et je serai heureuse d’entendre les vôtres. A ces mots elle se leva et se dirigea vers la corde ou Cyprien avait mis a secher chacun de leur effet. D’un léger signe de tête, elle le remercia d’avoir pris soin de sa cape abandonnée, et défit la broche qui y était accrochée. Elle jouea un instant avec l’objet argenté. Elle n’en avait jamais fait usage, et restait un peu perplexe de la manière dont faire usage de l’objet magique. D’autre part, sa fierté naturelle lui interdisait de paraître maladroite devant les autres, aussi elle se montra aussi discrète que possible. Elle n’était pas certaine que la magie prendrait sur un mannequin fait de paille plutôt que de brindilles et de feuilles, mais elle s’attela aussitôt à la tache, l’air de s’avoir comment s’y prendre. Invoquant les pouvoirs contenus dans la broche, elle murmura son message dans le langage du beau peuple, ponctué d’un fort accent qui le rendait un peu plus rude. -[elfe] Isorion, j’ai de bien mauvaises nouvelles à t’annoncer. Ce matin j’ai retrouvé les restes du camp que nous recherchions. Femmes et enfants ont tous péri, brûlés par un feu d’une origine magique. Les males avaient apparemment quittés le campement quelques jours auparavant. J’y ai rencontrés qui tu sais, ainsi qu’un halfelin qui les accompagnait. Nous avons suivit la trace des molosses qui avaient participés au massacre et sans doute causé la mort de l’enfant. Ils poursuivaient une adolescente. Hélas, nous n’avons rien pu faire mais sa mort n’a pas été vaine car elle a sauvé un bébé que nous gardons avec nous depuis ce matin. Nous avons poursuivit notre route jusqu’à une chaumière humaine, dont les habitants ont été tous sauvagement tués. Il semblerait que ce soit des grugash qui aient cette fois commis le massacre. Demain nous nous rendrons à Fort Noenar, care de nombreuses pistes semblent nous y mener. Cyprien et Burd’Hymme demandent quelle mission est prioritaire sur l’autre. Aurais tu entendu parler de troubles, de conflit entre les communauté elfe et humaines récemment ? Et si … elle s’interrompit et regarda Cyprien à cet instant. Qu’ils étaient déjà loin les sentiments hostiles qu’elle éprouvait à son égard dans la matinée. « Et si …un sorcier à la moralité douteuse est connu a Fort Noenar, ainsi que …mmhhh… la Maison Eirontalar. » Elle reprit son souffle un instant, avala sa salive et conclu le message par des salutations amicales. Ensuite, elle attendit que le petit oiseau de paille daigne décoller du sol, un rien…dubitative
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
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Maître de la Confrérie
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Vingt et Unième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 21e jour du mois d'Eleinte 1372 (CV)Lieu : Haute-Forêt, Nord Sauvage. Temps : Pluie, vent, orageux Moment : NuitMJNarration: TousNob partage les 350 pièces d’or Nob empoche 70 pièces d’or, la blague de tabac et la pipe.: e temps passait, Les diverses investigations du roublard ne donnèrent rien. Après toutes ces interrogations et les diverses pistes évoquées par les compagnons, il était temps de se préparer à passer la nuit. La journée avait été éprouvante pour tout le monde. Avec l’entrée principale condamnée sommairement par le hin, Nob et Burd’hyme s’étaient installés dans l’écurie, les autres se trouvaient encore dans la salle commune. L’elfe verte avait décidé de prendre le premier tour de garde, et l’halfelin le dernier et cela jusqu’aux première lueurs de l’aube. Avant de s’installer confortablement sur sa paillasse de fortune, le sagespectre n’oublia pas de disposer des petits tas de pièces d’or pour chaque membre du groupe, partagés équitablement avec pour la jeune elfe verte une part bien à elle même si l'argent n'était pas une des principales préaucupations des elfes sauvages. Il empocha son argent tandis que Burd’hyme terminait de coucher Ellifain. L’enfant, rassasié et changé se reposait paisiblement. Alors que dans l’écurie les préparatifs se terminaient, dans la salle commune, Lhamo envoyait un message à la confrérie sous le regard de Cyprien. Premier quart Burd’hyme 22h30-00h30, quart 00h30-2h30, quart 2h30-4h30- quart Nob:4h30-6h30
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Novice de la Confrérie
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Ayant attendu que Lhamo termine d'envoyer son message, que le Halfelin et l'Elfe Cuivré se soient bien installés, Bur'dhyme était maintenant prête à commencer son tour de garde. La petite Ellifain commençait à lutter pour garder les yeux ouverts, et l'Ensorceleuse lui posa un baiser sur le front. Elle se mit à penser à la mère du bébé, qui aurait évidemment souhaité faire cela à sa place. Malgré un petit sentiment de culpabilité qui pointait, la Grugash ne regrettait pas du tout d'avoir été nommée maman par intérim.
Faisant le tour de la salle du regard, confortablement assise, Bur'dhyme fixait les bêtes une à une. Leur comportement apaisé devint contagieux et l'Elfe Sauvage se sentait bien dans l'étable à présent. Elle devait maintenant entretenir ses dons magiques, et y passa un peu plus de temps que d'habitude, car moins concentrée sur cette méditation. Il lui fallait rester attentive à tout bruit suspect, à l'instar de la nuit précédente. Elle espérait toutefois que la lumière qui émanait parfois d'elle ne dérangerait personne, ni n'alerterait quiconque ayant de mauvaises intentions au dehors. De toutes façons, il y avait de l'orage dehors, du vent et de la pluie. Cela suffirait bien à cacher les rais de lumière qui pouvaient passer au travers des petites ouvertures des murs, de la porte ou du toit.
Son exercice terminé, elle remarqua qu'aucun animal n'avait bronché. Mêmes les petits chiens dormaient. L'Elfe Verte se demandait maintenant si elle devait monter la garde exclusivement dans cette pièce, ou au contraire évoluer dans la maison tout entière. Elle avait beaucoup de raisons de rester là, pourtant : la porte barricadée, les objets bruyants aux fenêtres des autres pièces, et les animaux à l'ouïe fine. De plus, aussi gracile soit-elle, elle n'était pas à l'abri de faire elle-même du bruit en se déplaçant pendant deux heures. Et évoluer sans lumière dans une bâtisse où avait péri toute une famille il y a peu la dissuada enfin de faire une ronde de nuit.
Contente que sa journée soit terminée, elle réfléchit à la décision de Lhamo de ne pas l'attendre et de ne pas reprendre son discours à zéro tout à l'heure. Bur'dhyme ne lui en voulait plus à présent, elle aurait peut-être agi de la sorte dans la même situation. C'était à l'Ensorceleuse de prouver sa valeur, ce qu'elle n'avait pas réellement fait en fin de compte. Elle n'était parvenue qu'à tuer qu'un seul chien, et Cyprien avait pratiquement eu le bras arraché en la protégeant. Sans compter qu'elle manquait de prudence et de tact. Il fallait remédier à cela au plus vite. Dès demain... demain...
Penser à demain la fit brusquement se tourner vers sa petite protégée. Demain, si les évènements le permettaient, il faudrait commencer à lui trouver quelqu'un de moins instable pour qu'elle soit en bonne santé si jamais son père revenait la chercher. Une mission de la sorte allait mener Ellifain à une mort très prématurée si elle était embarquée là-dedans. L'Elfe Sauvage se força à ne pas penser à ce moment. Elle se sentait déjà incapable de se séparer de son "fardeau". Elle lui caressa le visage tendrement, et se focalisa sur sa garde.
Les deux heures s'écoulèrent sans encombre. Parfois, une rafale un peu plus forte réveillait un chien, mais celui-ci après avoir écouté quelques secondes se rendormait aussitôt. Pas un bruit de casserole, pas un bruit de pas sur le toit... La veille de Bur'dhyme était maintenant terminée. Elle avait le choix de réveiller la Drow ou alors l'Elfe des Bois. Elle préfèra se diriger vers ce dernier, elle se sentirait moins mal à l'aise que face à la Druide qui décidément l'impressionnait beaucoup. Elle s'accroupit devant le visage de Cyprien et poussa un peu son épaule. Il s'agissait de ne pas lui caresser les cheveux comme la dernière fois, au cas où, en dépit de la gravité de la situation, il cherche une cette fois à se faire passer pour son compagnon devant Lhamo. Bur'dhyme sourit à cette pensée et poussa une nouvelle fois l'Elfe Cuivré en lui chuchotant fermement de se lever.
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Novice DCD
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C’est seulement lors du partage du pécule que le Roublard eut connaissance de son importance. 350 PO ! N'ayant vu qu’une poignée d’or dans la bouche du malheureux, il pensait qu’il s’agissait d'une affaire d'une quinzaine de PO ... Il avait expérimenté que des humains tuaient pour moins que ça... ¤ Peste ! De quoi acheter tout un troupeau ou un cheval entraîné à la guerre.¤
Son premier réflexe fut d’écarter dédaigneusement cet argent si marqué par la mort, il prit une profonde inspiration et commençant à (mal) déclamer, se rappelant de ses essais théâtraux à Mulmastre :
- Ô vanité des vanités… c’est alors qu’il se souvint qu’il souhaitait s’acheter un arc un peu plus performant que le sien, de façon à pouvoir tirer de suffisamment loin pour ne pas se faire déchirer le bras dans les secondes qui suivaient le départ de sa flèche. Il se ravisa donc, ferma son clapet et empocha 90 PO sans plus tergiverser.
Il s’installa dans un coin non loin des animaux dont il avait presque imposé le voisinage au Hin. Il s’avait qu’il n’aurait pas le temps de se détendre et de s’accorder une rêverie réparatrice avant que de devoir relever Burd’hyme. Ce serait pour après son tour de garde. Il se tînt cependant le plus coi possible afin de se délasser, de ne pas gêner Lhamo qui elle, avait intérêt à rêver dès maintenant et aussi pour que Burd’hyme ait le sentiment légitime d’avoir la responsabilité de tous. Elle semblait toujours douter d'elle alors que cette journée, si horrible quelle aie été, était une journée de progrès pour la jeune grugach.
Il eut tout le temps de gamberger. Trop peut-être. Ça faisait deux fois qu’il suggérait à Lhamo d’essayer d’entrer en contact avec les animaux, deux fois qu’elle esquivait sa question. Il n’était pourtant pas fou, il savait bien que les druides de Léthyr passaient leur temps à "converser" avec toute sorte de bêtes des chats elfiques en passant par les hiboux. Se pouvait-il que ces animaux fussent trop domestiqués pour être "interrogés" ? Ou bien était-ce que la Druide, trop novice encore, en était incapable et refusait de l’avouer ? Avait-elle déjà sondé les mammifères et préférait-elle garder les renseignements pour elle seule ? Cyprien ne croyait pas trop en cette hypothèse : Plusieurs fois au cours de la journée, alors qu’il se creusait la cervelle pour essayer de trouver un semblant de logique à ce chaos, elle avait semblé sincèrement apprécier ses efforts de réflexion. Il en était là de ses méditations lorsque la Sy'Tel'Quess vint le chercher. La veille elle avait dormi comme une humaine. Il doutait que cette fois, après cette journée de carnages, elle pusse faire plus qu’une rêverie entrecoupée de souvenirs déplaisants. Il ne l’envia donc pas tandis qu'elle s’installait pour sa nuit.
Dehors les éléments ne semblaient pas vouloir se calmer. Monter une garde dans une écurie presque sans fenêtre avec le vent qui mugissait et la pluie qui tambourinait rendant sa bonne ouïe elfique inopérante était une gageure.
Il essaya de se concentrer mais invariablement les mêmes doutes l’assaillaient : 1 000 pensées s’affrontèrent en un combat sans merci dans sa pauvre tête. Tantôt les Sy’Tel’Quessir lui faisaient l’effet de victimes sacrifiées, tantôt de barbares sanguinaires. L’instant d’après c’était les humains qui ouvraient grandes les portes de Toril à des démons et qui intriguaient pour éliminer le Peuple de Toril. Le Dévoreur d’elfes, c’était assurément l’engeance humaine. A la réflexion, demain ils devaient rencontrer un homme sur lequel ils comptaient énormément pour les guider dans leur désarroi ...
¤ Bon ! ça suffit ! Partons de ce que je sais de source sûre, c'est-à-dire de ce que j’ai vu. Cet or a pu être placé ainsi que les papiers pour incriminer la Maison Eirontalar; la flèche et le corbeau ont pu être mis en scène de façon à détourner les soupçons sur ce clan d’elfes verts .... Non ce que je sais vraiment c’est que des chiens essayaient de dévorer des elfes sauvages et qu’ils étaient marqués d’initiales pouvant être celles d’Eirontalar.
Là; de deux choses l’une soit ce n’étaient pas les chiens Eirontalar, soit c’étaient les siens. Dans le premier cas, soit un chasseur a les mêmes initiales que lui - ce qui devrait être vérifiable assez facilement, il ne doit pas y avoir 1 000 chasseurs à Noënar ; soit on a voulu à dessein faire croire que c’étaient les siens en mettant ces initiales sur n'importe quel corniaud dressé pour tuer.
Dans le 2e cas de figure, soit les chiens étaient sous son contrôle, soit non. Pour la première hypothèse, je le crève, pour la seconde les chiens agissaient-ils librement pris d’une frénésie meurtrière ou est ce que quelqu’un en avait usurpé le contrôle … Et qui peut contrôler les bêtes ? Ne serait-ce pas plutôt un Shaman, un druide qu’il faille chercher plutôt qu'un sorcier ? Ou un sorcier assisté d'un rôdeur ? Humpff je tourne en rond ... Allons réveiller cette mystérieuse Lhamo et puissions nous aussi pour elle et sa souffrance poignante, mettre un terme à cette crise ... ¤
La petite s’agita un instant.
¤Ton père aussi a beaucoup à m’apprendre Ellifain, si au moins je pouvais être sûr que ce sont lui et les siens qui ont fait cette boucherie ici … Un humain aurait pris l’or... Huumm pas forcément un humain qui est payé 500 à condition d’en laisser 350 en évidence, a tendance à faire ce qu'on lui demande.¤
Il réveilla donc Lhamo. Doucement, ignorant de quels cauchemars elle devait être la proie.
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
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PJ/PNJ
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e que Cyprien ignorait, c’est que la druide - qui n’était qu’une novice à qui on avait accordé que tout récemment le droit de rejoindre le Cercle Meibion Cywir en tant que tel – possédait le don de parler aux animaux, mais n’avait droit d’un user qu’une seule fois par jour. Le matin même, elle avait taché de converser avec l’un des chiens, lui avait donné quelques ordres mais n’était parvenue à obtenir de lui les renseignements qu’elle désirait avant qu’il ne prenne la fuite avec les autres. Elle avait songé à interroger les terriers dont l’intelligence était bien supérieure à celle des poules ou même de la vache, qui n’était pas une créature qui prêtait tellement attention à autre chose que les milles saveurs de l’herbe…Mais pour cela, elle devait attendre qu’une nouvelle aube se lève, emplissant son esprit et son âme du renouveau du jour naissant. Le druide vivait selon un cycle solaire, et voyait avec le crépuscule le déclin de ses facultés, et avec l’aurore, l’Eveil. Pour Lhamo, qui était sortie du ventre de la terre et avait foulé pour la première fois le sol moussu de la Haute Forêt trente ans plus tôt, le cycle solaire était nouvellement acquis, et des traces de sa vie antérieur subsistaient malgré ses efforts constants pour les réprimer. Aussi, le cœur de la nuit était son instant favori. Une nuit sans lune et sans étoile, sans aucune lumière venant troubler le repos bien mérité de ses rétines usées… Lorsque Cyprien vint la réveiller, elle ne lui adressa pas la parole. Ses idées n’étaient pas encore ordonnées. Elle ne pouvait faire qu’attendre. Le lendemain, la réponse d’Isorion leur parviendrait, apportant de nouvelles données…Le lendemain, elle parlerait aux deux chiens et elle usa de l’énergie nocturne, au lieu de celle du jour, pour régénérer ses pouvoirs. A force de pratiquer cette méditation fort peu druidique finalement, qu’allait il en résulter, se demandait elle parfois, éprouvant de nombreux doutes. Par-dessus toute choses au monde, elle ne voulait pas froisser et décevoir ceux qui l’avaient accueillie comme une nouvelle née.
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
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Aventurier
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Avant de se coucher, le prêtre avait prit soin de plier le parchemin dans son sac et d’y ranger également les deux onguents de soin . Il s’etait également préparé un matelas de paille dans un coin à proximité de ses possessions avant de passer la nuit sous sa douillette couverture le corps encore réchauffé par la tiédeur du repas. Voilà longtemps qu’il n’avait pas passé sa nuit sous un toit avec un tel confort et ce fut à regret qu’il se tira de son sommeil au signal de Lhamo.
La nuit était complète et Nob regretta de ne pas posséder de vision nocturne comme nombre de race, voilà longtemps que le feu de la cheminée de la pièce attenante etait froid et les torches etait éteintes depuis plusieurs heures. ¤ Par ma foi, la pièce est solidement fermé et je doute que l’on puisse entrer ici sans trahir sa présence, il y a certainement plus de lumière dehors et toute les ouvertures sont fermés. Dans cette nuit noir, je ferais confiance a mes oreilles ¤
Le Hin revêtit sa chemise de maille et prit à ses cotés sa solide Morgenstern, ce blottissant dans le coin le plus sombre de l’écurie afin d’être le plus discret possible, il se concentra sur son ouïe qui lui serait bien plus utile que sa vue dans une telle obscurité. Il décelât le bruit de la respiration régulière de ses compagnons ainsi que ceux des nombreux animaux et se prépara à veiller jusqu’a l’approche de l’aube. ¤ Etrange destin qui rassemble une drow, deux elfes et un sagespectre dans une chaumière dont les occupants ont étés massacrés. J’espère que nous arriverons à trouver le fin mot de cette affaire avant que tout cela ne dégénère ¤
Sorts de niveau 0 :
Lumière Purification de nourriture et d’eau Assistance divine
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Maître de la Confrérie
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Vingt Deuxième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 22e Eleinte 1372 (CV)Au cours de la nuit, à Thüldae...Le jeune femme bougea s’étira et son visage fut baignée par la lumière lunaire qui pénétrait à flot dans la chambre. Elle bougea encore, en se retournant vers l’elfe qui était couché à ses côtés. Son souffle était tiède et elle tapota son épaule avec douceur pour attirer son attention, un jeu d’enfant. Il tourna la tête tandis qu’elle parcourait d’un doigt léger les quelques cicatrices disséminées sur son corps, rappelant quelques-unes des nombreuses rencontres indésirables que le Sae’Tel’Quess avait fait au cours de ces cinquante dernières années. Elle lui rendit son sourire tout en désignant l’une des fenêtres devant laquelle s’agitait une forme ailée. [i]
…
[i]Isòrion fronça les sourcils mais ne répondit pas avant de se lever d’un bond. Il souleva le loquet et tira la fenêtre. Instantanément, le messager se posa sur son épaule et au moment où ses ailes se repliaient, la voix de Lhamo résonna dans la pièce. Et au fur et à mesure que le maître de la confrérie prenait connaissance des informations de l’elfe noire, il sentit son estomac se nouer, sa bouche devenir sèche et son esprit se révolter face aux déclarations de la druidesse. Il resta un long moment immobile, sans même prêter attention à ce qui l’entourait. ’ L’elfe adressa un regard entendu à sa compagne avant d’enfiler un pantalon et une chemise. Il n’avait nul besoin de lui répondre, ce n’était pas la première fois que les affaires de la confrérie passaient avant sa vie privée et ils l’acceptaient tous les deux. Quelques instants plus tard, Isòrion quittait la chambre pour rejoindre ses quartiers où il allait consacrer les deux prochaines heures à préparer sa réponse pour Lhamo. MJNarration: Cyprien, Lhamo, Nob Sombreterre et Burd’hymeLieu : Lisière Haute-Forêt . Temps : Venteux, humide. Moment : Petit matinCyprien empoche 70 po Nob gagne deux onguents de soines tours de garde se succédèrent, permettant aux compagnons de se reposer de la façon dont il l’entendait après une journée plus qu’éprouvante. Durant la nuit, la petite fille dormait du sommeil du juste, la tête tournée sur le côté, ses bras relevés, ses petits poings fermés et sa bouche en cœur. Un spectacle attendrissant. Dans une petite heure, à l’extérieur de l’écurie, l’aube allait se lever, annonçant pour l’ensemble des habitants de la Haute-Forêt une nouvelle journée. Comme pour saluer l’arriver de cette aube nouvelle, Elifain commença à s’agiter dans son lit improvisé alors que le tour de garde du prêtre hin prenait fin, Nob se consacrant à des dévotions matinales.MJNarration: Miriel et LomíonLieu : Lisière Haute-Forêt . Temps : Venteux, humide. Moment : Petit matinJet de déplacement silencieux Miriel DD20 : 13 (dé)+9 (comp)= 22 : Réussite > < Jet de perception auditive : ????: Réussite es deux elfes avancèrent avec prudence en portant une attention particulière à tout ce qui les entouraient pas mais force était de constater que pour le moment, rien ne laissait supposer qu’il y avait un danger particulier. Arrivé devant la porte, le gardien de l’harmonie tenta d’ouvrir la porte mais sentit immédiatement que quelque chose bloquait à l’intérieur et l’elfe recula en fronçant les sourcils. Quelque chose n’allait pas. Arc bandé, il fiti signe à la novice de faire le tour de la maison pour trouver une autre issue.
Miriel longea avec le maximum de précaution le mur de la chaumière, faisant attention où elle mettait les pieds mais aussi en apportant une attention toue particulière à ce qui l’entourait. Le sol était spongieux, détrempé par les récentes pluies d’orage et il fallait donc redoubler de vigilance. Jet de perception auditive Miriel DD 15 : 16 (dé)+ 5 (comp)= 21 : Réussite.La Sy’Tel’Quess arriva à un décrochement, qui donnait sur un bâtiment légèrement plus en retrait qui semblait fermé par une double porte. Toujours sur ses gardes, elle voulut s’avancer mais c’est à ce moment là qu’elle se figea en captant une série de gazouillis qu’elle identifia comme ceux d’un bébé. Un bruit qui dénotait à coup sûr de l’environnement qui l’entourait.
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Novice de la Confrérie
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Quand l'elfe s'était approchée de la bâtisse, les sens tendus au maximum pour éviter de se faire surprendre bêtement par un quelconque ennemi potentiel ou par une quelconque bête sauvage affamée. Mais cette attention presque désagréable à maintenir lui avait aussi permit d'être sûre qu'aucun danger ne les attendait.
Aussi, quand elle se fut un peu avancer dans la clairière, pour vérifier les environs, et quand elle se fut rassurer elle-même, elle retourna près de son maître pour lui annoncer dans un murmure que la voie était libre.
Immédiatement, elle le suivit jusqu'à la porte de la bâtisse : elle avait déjà son arc en main, prêt à servir au cas où, mais dès que Lomìon sentit que la porté était bloquée de l'intérieur, le premier réflexe de Miriel fut de faire volte-face, l'arc prêt, dos à dos avec son maître pour couvrir le maximum de surface. Mais là ne furent pas ses ordres.
Alors, à pas de loup, une flèche toujours encochée et prête à servir, elle partit pour faire le tour du bâtiment. Le sol était spongieux, gorgé d'eau ce qui rendait son effort de discrétion toujours plus difficile à maintenir. Pour autant elle pensait être assez discrète pour ne pas être repérée par quiconque serait à l'intérieur d'une des deux bâtisses...des deux ?!
Quand, après avoir franchit le coin de la maison, le jeune elfe découvrit un deuxième bâtiment, celle ci fut aussi surprise que si un spectre venait d'apparaître devant elle. Elle était étonnée et surprise parce que du chemin par lequel ils étaient arrivés, elle et son maître, ils avaient une vue quasi panoramique sur la clairière et pourtant ni elle ni lui n'avaient repéré ce second bâtiment.
Suivant toujours les ordres qu'elle avait reçu, elle s'approcha du deuxième bâtiment en faisant toujours plus attention, car elle pressentait quelque chose, en son coeur, elle savait que quelque chose allait jaillir de devant ou de derrière, et ce à tout moment, que ce soit un ennemi ou un ami. Aussi, quel ne fut pas son étonnement quand en étant assez prêt de la seconde bâtisse elle perçut de petits bruits, qu'elle identifia de façon certaine comme provenant d'un enfant, et d'un très jeune enfant encore...
Elle devait juste faire le tour, et ne devait en aucun cas prendre d'initiatives personnelles qui risqueraient de la mettre en danger elle, et la confrérie peut-être. La rôdeuse décida donc de retourner sur ses pas et d'aller prévenir son maître de ce qu'elle avait entendu. Quand elle arriva auprès de Lomìon, elle lui dressa son rapport en ces mots presque murmurés...-
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Aventurier
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Le prêtre d’Urogalan etait resté d’une immobilité impressionnante lors de ses deux heures de garde, il faut dire que les heures d’éducations religieuses et de méditations de son noviciat lui en avait donné l’habitude. Il lui était difficile d’estimer l’heure exacte ainsi enfermé dans les écuries mais le réveil d’Elifain lui laissait à penser que le levé du soleil ne devait pas tarder d’autant plus qu’il ressentait souvent une étrange sensation à l’approche de la cérémonie de l’aube. Il se redressa et s’étirât longuement afin de retrouver un peu de souplesse suite à cette longue immobilisation. Doucement il secoua chacun des dormeurs sans prononcer un mot puis se dirigeât vers la cuisine afin de raviver le feu afin de réchauffer le reste du ragoût que les elfes avaient peu goûtés la veille. il revint ensuite auprès de ses camarades en rapportant la miche de pain et le fromage.
-Ragoût, pain et fromage, je pense qu’il est trop tôt pour le vin mais je peux aller le chercher si cela vous fait plaisir ? Par ma foi, voilà de quoi faire se remplir le ventre avant de reprendre la route.
Le sagespectre jeta un œil vers la porte solidement fermé en songeant que si ces habitations humaines étaient confortables, il fallait tout de même bien reconnaître que le grand air lui manquait. Les sombreterre vivaient dans des huttes basses bâtit bien souvent entre les racines des arbres dans les forêts les plus profondes et n’étaient en rien comparable à cette battisse, que ce soit par la taille ou par la solidité. Il lui tardait d’ouvrire la porte et de manger à l’extérieur en s’émerveillant du spectacle du ciel pour autant que le temps le permette. Il lui semblait bien que l’orage se soit éloigné mais l’air semblait chargé d’humidité et on entendait encore distinctement le vent, bref, il allait certainement devoir se contenter de manger sur le pas de la porte afin de rester au sec.
-Si cela ne vous ennui pas, en attendant que le ragoût soit chaud, je vais aller faire une courte oraison pour les malheureux de cette maison. J’en profiterais également pour entamer mon rituel de l’aube auprès d’Urogalan . ….hum, peut être que l’un de vous peut venir m’aider à les recouvrir de terre . Le temps semble légèrement plus clément et ils pourront ainsi reposer en paix.
Nob approcha de la porte extérieur de l’écurie, toujours munis de sa Morgenstern et commença à la déverrouiller.
-Cyprin ? Lhamo, l’un de vous peut il m’aider ? rien n’a une taille normal dans cette demeure, déjà qu’il m’a fallut un tabouret pour atteindre la cheminée et préparer le ragoût. Regarder moi cette foutu porte, c’est à peine si j’en atteint les poignées. De plus, je pense qu’il ne serait pas inutile que l’un de vous se tienne prêt au cas ou une meute de chien ne se jette sur moi dés l’ouverture.
Le Hin se méfiait quelque peu, certes, la nuit avait été calme mais le problème d’être enfermé dans une habitation, c’est que si personne ne savait ce qui si passait à l’intérieur, son occupant était aussi bien incapable de connaître la situation extérieures. Obéissant à une impulsion et avant de déverrouiller totalement le battant, Nob se mis à plat ventre afin de regarder sous la porte.
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Maître de la Confrérie
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Narration: Lomìon Nerdanel Le rapport de Miriel avait de quoi intrigué le Sae’Tel’Quess. D’après les dires de l’humain, tout le monde avait été tué, femme et enfant. Et à cet instant précis, Lomìon n’avait nul besoin de mettre les affirmations de cet humain en doute, surtout si on l’avait forcé à regarder ce macabre spectacle. Il continua en chuchottant, toujours en langue elfique. | | - Un enfant dans une écurie dis-tu ? Il n’est tout simplement pas à sa place….je soupçonne autre chose, la porte principale est bloquée de l’intérieur, de toute évidence pour empêcher quelqu’un d’entrer mais de là à se réfugier dans une écurie….Des survivants, non j’en doute ! Nous allons en avoir le cœur net.
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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae. |
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Le gardien de l’harmonie encocha une flèche et regarda le ciel, il subsistait encore quelques nuages menaçant mais le vent en provenance du sud avait fait son travail. La matinée promettait d’être belle. Il reporta son attention sur l’elfe sauvage et toujours à voix basse, il s’adressa à elle. ’ ’ ’
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