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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Graine, préquel > Par un chemin de traverse


écrit par: Atlas Lundi 07 Août 2017 à 16h42
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR

Les trois aventuriers faisaient de leur mieux pour ne pas perdre la trace de la petite créature qui bondissait en riant au travers une végétation sauvage. D’un minuscule violon, il leur rappelait sa position quand il prenait trop d’avance. Même Abakor avait du mal parfois, plus encore quand il soulevait Blingabel de terre pour l’aider à franchir un ravin, bondir au dessus d’un arbre couché ou traversé une marre de boue plus profonde.

Après quelques minutes, ou peut-être des heures, la créature s’arrêta, les salua de la tête en leur demandant d’une petite main tenue d’arrêter net. Dans un nouveau morceau de son petit instrument, il disparut finalement, laissant les notes résonner entre les arbres. Ils étaient dans une petite clairière, à trois, dans un espace si dégagé qu’il leur semblait curieux d’avoir eu si dur à le rejoindre.

Ils étaient au beau milieu d’une forêt agréable, l’air sentait bon la mousse, les feuilles mortes craquaient sous leur pas et les oiseaux chantaient comme un beau jour de printemps. Cherchant à se repérer –et surtout de quelle manière ils pourraient poursuivre leur route sans leur guide musicien, Abakor découvrit une ancienne route, couverte de terre et de feuilles diverses. Se retournant, il comprit qu’ils devaient être ‘ailleurs’ parce que la configuration valonnée derrière eux ne correspondait pas du tout à ce qu’ils venaient de quitter. La sensation était particulièrement perturbante pour un traqueur.

Blingabel était émerveillée, il y avait quelque chose dans l’air qui semblait lui parler. En y regardant de plus près, Christal se rendit compte qu’elle portait une nouvelle paire de boucles d’oreilles en forme de feuilles de chêne. De son sac, elle sortit un curieux binocle, trouvaille de ses recherches à Padhiver dont elle n’avait pas encore parlé à ses compagnons.


- Vous n’avez pas idée du talent de mon nouvel ami !

écrit par: Christal Lundi 28 Août 2017 à 14h14
Eauprofonde était pleine de charme mais sa visite avait été comme celle d'un cimetière pou Christal. Padhiver au contraire! Cette literale rencontre entre une femme et une cité, si brève fut elle, avait été un feu d'artifice de découverte, d'émerveillement, de partage! Christal avait non seulement repris espoir et goût à ce voyage mais en plus, elle sentait encore les douces caresses de sa Maîtresse Suprême, la pression de ses lèvres tièdes , cette peau indescriptiblement soyeuse, ce souffle créateur aux effluves de toutes les fleurs du monde. Plus rien ne pourrait l'abattre.
Pleine de courage, la poitrine gonflée de bonheur, le ventre grouillant de la force et la puissance d'une Prêtresse jouissant de la grâce divine, elle avait gambadé souplement deriere le Grig jusqu'à cette clairière si étrange. La dévote mit quelques secondes à comprendre. Tout la picot ta un instant et son sang ne fit qu'un tour :


" oh..oh.. Sainte Reine des Passions, par tout les diables... où sommes nous donc..?"

Cette question rétorique qui vint après la petite remarque de Blingabelle concernant son ami gnome flotta dans une atmosphère légèrement différente de tout ce que l'indulgente n'avait jamais vu. Elle eut une pensée furtive pour cette dryade magnifique qu'ils avaient entre aperçu, sculptant ainsi le bois. Etait-ce ici son monde d'origine? Un monde où l'humanoïde humain ou gnome est intru, ou même les elfes font tâche parmis les arbres!

Christal prêt ta soigneusement aux alentour afin de s'assurer qu'ils n'étaient pas observés, tandis qu'Albakor déterminait la future direction à emprunter.


[Jet de perception auditive et detection]

écrit par: Abakor Jeudi 31 Août 2017 à 09h43
Abakor avait pris un petit coup au moral avec l’histoire de l’abri des rôdeurs. Il aimait bien le gnome, un druide aurait été utile pour leur quête. Mais le plus dur fut de perdre la dernière trace de son grand-père. Il décida de continuer le chemin avec ses nouvelles amies, il avait juré à Christal de les aider. Son séjour à Padhiver lui avait changé les idées. La visite de la bibliothèque lui avait rien appris de plus sauf lui ajouter d’autres mystères. Cette quête allait l’emmener loin dans les secrets du monde. Mais ce fût la rencontre brève avec la dryade qui resta gravé dans son esprit. Il ne connaissait pas encore tous les secrets des forêts et il avait hâte d’y être.
Suivre la petite créature n’avait pas été de tout repos, il avait fallu toute la technique de traque d’Abakor ainsi que l’aide d’Ikita qui aimait fort bien ce grid pour le suivre. L’arrivée dans cette clairière et la disparition du violoniste déconcerta un peu le rôdeur. Après avoir regardé aux alentours, Abakor resta perplexe.

¤ Nous sommes dans un autre monde !!¤
Il se figea au milieu de la clairière. Ses sens aux aguets, il étudia l’environnement et repéra une route recouverte de boue et de feuille. Les animaux étaient étrangement calmes, ce qui rassura le rôdeur. Il se retourna vers ses compagnes.

- J’ai bien l’impression que nous sommes dans un endroit fort curieux. Ce monde n’est pas le notre ! Je ne comprends pas !
- Notre ami nous a laissé en plan, c’est donc à moi de vous guider.

Abakor leur montra un endroit de la forêt.

- Une route se trouve par là.

Prenant Amarah par la bride, il se dirigea vers celle-ci en ayant soin de rester sur ses gardes.

écrit par: Atlas Jeudi 07 Septembre 2017 à 13h58
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR

- Bonjour à toi petite fée !

Sans l’attention toute particulière dont ils faisaient preuve, ni Abakor ni Christal n’aurait pu voir la petite créature cachée au milieu des champignons. De trois pouces à peine, elle les observait avec surprise, la tête penchée de côté, surprise de voir les aventuriers soudain à cet endroit précis. Blingabel, elle, l’avait vue directement, aidée de la magie de son monocle.

Le Rôdeur dû ralentir Amarah, qui d’un coup de sabot malheureux aurait écrasé la créature et les quelques champignons qui lui servaient de camouflage. Aucun d’eux n’avait jamais pareille créature. Peut-être inquiète d’avoir manqué se faire écraser, elle bondit comme l’aurait fait une grenouille et disparut dans le tapis de feuille de la forêt. De légers mouvements, tout autour d’eux, leurs laissaient supposer qu’elle ne devait pas être seule … à moins qu’il ne s’agisse de petits animaux ou qu’un simple jeu du vent dans les feuilles rouille et or.

La route était bien ce qu’elle semblait être, elle continuait droit du Sud-Ouest d’où ils pensaient venir, vers le Nord-Est de l’impression d’Abakor –bien qu’il ne fut plus sûr de rien et qu’ici la mousse des arbres n’était peut-être pas majoritaire sur la même face des troncs.

Les oiseaux étaient nombreux, et joyeux à entendre leurs drilles. Ils voletaient si près des aventuriers que tour à tour ils durent baisser la tête pour ne pas servir de perchoir.

Tendant l’oreille, ils eurent l’impression qu’un autre bruit que leurs chants trainait dans l’air, une sorte de brouhaha lointain, semblable à ce qu’ils pourraient entendre d’une ville voisine, au bout de la route.

Enchantement. Tout ici semblait parfaitement serein, à sa place, le temps pouvait s’étendre ou se compresser à l’infini, ils n’avaient ni faim, ni soif, ni froid.
Goutant à la paix des lieux, Ikita dressa néanmoins l’oreille et son maitre, interprétant facilement les gestes de son compagnon, se rendit compte que quelque chose d’autre avait pris connaissance de leur présence. Dans leur dos, dans le sens du vent sans quoi il l’aurait probablement senti directement. Le chien tourna sur lui-même, dans un sens puis dans l’autre. Des loups ?


écrit par: Abakor Mercredi 13 Septembre 2017 à 12h58
Après avoir vu disparaître la petite fée de sous ses pieds, Abakor arrêta Amarah et se mis à sentir de légers mouvements autour de lui. Il se mit à regarder attentivement autour de lui pour essayer de comprendre ce qui se passait.
¤Jamais vu de pareilles créatures!¤

Abakor se tourne vers ses compagnes.
- Je n’ai jamais vu de ces créatures dans notre monde. Ce sont des fées ?

C’était tellement calme avec les oiseaux qui sifflaient autour d’eux ainsi que cette sensation de bien être, qu’Abakor resta un moment immobile et les volatiles essayèrent de se poser sur lui. En s’abaissant, il en évita quelque un.
D’après lui, la route se dirigeait vers le nord-est mais étais-ce la bonne direction ? Un autre bruit se mélangeait avec le trille des oiseaux. Abakor se concentra sur ce bruit qui ressemblait au chuchotement lointain d’une certaine foule. Goûtant à cette paix, Abakor remarqua qu’Ikita commençait à s’agiter. Il comprit que ça venait de derrière eux. D’un geste habile et souple, il sortit son arc et encocha une flèche en regardant derrière eux.

- Paix Ikita !

L’arc baissait, il était prêt à toutes éventualités.
A l’adresse des filles :


- On a peut-être de la visite !

écrit par: Christal Dimanche 24 Septembre 2017 à 14h09
Le lieu était ce que nul barde n'aurait pu retranscrire fidèlement. La lumière laissait tout ses spectres miroiter, comme si l'air était pailleté. Les sons de la nature étaient plus joviales, mélodieux et mystérieux que ceux que les trois compères connaissaient. La végétation elle aussi proposait millier de tailles et de couleurs inhabituelles. Ce tableau fantastique était accompagné d'une étrange altération de leur sens, la sensualiste le remarque tout de suite et bu une gorgée de son outre afin d'en expérimenter l'effet.
Une petite créature s'était cachée prestement en les rencontrant.

Abakor sortit son arc en se tournant et les mit en garde. Christal sortit elle aussi son arbalète, carreau enclenché, se plaça devant la gnomette que son instinct lui criait de protéger coûte que coûte. Légèrement tendue, l'Indulgente recentra son esprit sur la sensation profonde émanant de sa poitrine, réminiscence instantanée du calme atteind lors de ses religieuses méditations. A chaque seconde, la prêtresse s'abandonnait mentalement à la puissante volonté de sa Déesse. Ainsi, elle estompait ses craintes et acroissait son acuité.

écrit par: Atlas Mardi 26 Septembre 2017 à 15h41
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR

Et tandis que Christal s’armait à son tour après avoir bu une gorgée d’une eau tristement classique, la ‘visite’ pris corps tel que le rôdeur, et son habitude de telles créatures, s’en était douté. Ici comme dans toutes les forêts qu’il avait pu traverser, les loups approchaient contre le vent avant de se disperser en panache puis d’encercler ses proies. Ils harcelaient ensuite celle de leur choix, divisant les groupes trop nombreux pour en isoler l’une ou l’autre et désorienter les groupes plus à même de se défendre.

Abakor et Christal étaient prêts à les recevoir, Blingabel, soucieuse, tenait entre ses petites mains une baguette de métal que ses compagnons n’avaient jamais vu.


- Vous voilà enfin !

La voix venait de trop loin, quelque part derrière les arbres par sécurité sans doute, au Nord. Absolument pas agressive, dans un Elfique chantant, aussi doux que ce que l’Elfe avait pu entendre à Eternelle Rencontre auprès des plus anciens, la voix portait parfaitement.

Ils les sentirent arriver avant de les voir. En quelques secondes ils étaient là, à portée de tir ou de voix, des Elfes à la taille de Hin, juchés chacun sur un loup, un bâton à la main. Ils transportaient une odeur de sève et de pollen, sans doute la raison pour laquelle Ikita n’était pas du tout inquiète.


- Je suis, Thalionliacirrom, Sergent de Tombarbre, et voici Jusmarloranana, Reswethethas et Ranshimmoril. Nous allons vous escorter jusqu’à la Marche du Titan

écrit par: Abakor Mercredi 27 Septembre 2017 à 10h30
Abakor était prêt, il connaissait la technique de traque de ces bêtes. Elles ne semblaient pas très nombreuses. Abakor prit position devant les filles et s’apprêtait à faire feu dès qu’il aurait le visuel sur ses cibles.

- Il faut que l’on reste groupé!

Les animaux seraient un peu décontenancés si le groupe restait soudé. Abakor se concentra sur les bruits pour essayer de les repérer avant qu’ils attaquent.
Il fut étonné quand il entendit la voix mélodieuse et forte. Il abaissa son arc et adopta une attitude plus détendue quand il reconnut l’accent Elfique. Un comité d’accueil avait été apparemment envoyé pour les recevoir. Il fut étonné de la taille de ces elfes… Abakor ne reconnaissait pas ce type d’Elfe.
Une petite odeur arriva aux narines de l’Elfe.

¤Voilà pourquoi les animaux sont sereins¤

Abakor rangea son arc et s’avança vers eux les bras écartés.

- Bonjour à vous et ravi de vous rencontrer. Nous sommes de simple voyageur. Voici Blingabel ainsi que Christal !
Je lui montre mes camarades une par une.

- Moi je suis Abakor, Elfe de la Lune.
- Qu’est-ce donc que la Marche du Titan ?


écrit par: Christal Mercredi 27 Septembre 2017 à 12h49
Christal fut soulagée de découvrir, sur leurs montures aux crocs acérés, de petits elfes adorablement beaux et gracieux dont la taille semblait proche de celle de la gnome.

Imitant Abakor, l'Indulgente baissa son arme afin de paraître moins belliqueuse mais elle ressentait toujours une certaine méfiance. Pourquoi seraient ils attendus? Quelqu'un les avait il avisé de la quête du trio d'aventurier ? Mamie? Quelqu'un de Padhiver? Là marche du Titan? Christal lança un regard interrogateur à Abakor et Blingabelle. Les escorter pouvait avoir deux sens. Avaient-ils intérêt à se rendre la bas et leur laissait-on le choix? La curiosité de l humaine était grande. Mais la nature de sa mission ne lui permettait pas de déambuler en toute confiance. Les artefacts puissants tels que la Graine suscitaient toujours l'intérêt de groupes peux recommandables.

écrit par: Atlas Vendredi 13 Octobre 2017 à 10h48
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR

- Oui oui, des voyageurs, nous vous attendions ! Abakor, Blingabel et Christal, c’est certain, le Vénérable Arthis ne se trompe jamais, c’est bien vous, c’est certain ! Il nous a dit ‘Ils arrivent ! Allez les accueillir au sud du chemin ! Faites vite avant que les mercenaires d’Arbrise ne les fasse prisonnier ou pire !

Il y avait quelque chose de … surnaturel dans la rencontre avec Thalionliacirrom et sa troupe montée. Par le débit de paroles, on aurait pu les prendre pour des Gnomes, Blingabel était d’ailleurs tout sourire, hochant la tête à chaque syllabes pour valider l’idée de suivre ce peuple féérique où qu’ils le souhaitent.

Et pourtant, Christal avait ses raisons d’être prudente. Il y avait quelque chose en eux de trop mystérieux pour être en confiance. Et Abakor avait raison, ce n’était pas des Elfes, de près ils ressemblaient plus à des Gnomes même si leur nature féérique ne faisait aucun doute et leur donnait cette apparence si esthétique.


- La Marche du Titan c’est une falaise, la marque de la plus grande victoire du plus puissant à avoir jamais vécu près de Tombarbre, notre patrie, quand d’une coup de pied –un seul !- il ensevelit toutes les créatures envoyées par la Reine ! Il fallait le voir pour le croire, même si nous n’étions pas nés ou peut-être le vénérable, oui, lui surement, d’ailleurs il serait intéressant de savoir à quoi il pouvait ressembler. Un sylvanien ? En tous cas pas un dragon, non ça c’est sûr ! Brrr … j’en frissonne rien que d’y penser… ces maudits vers… pire que des Fomorians de ce qu’on raconte … Heureusement que nous sommes assez loin de leur plan. La Marche c’est une falaise, avec à son pied des lacs poissonneux à souhait. C’est un ravissement pour la vue –enfin pas les poissons, quoi que, certains apprécient vraiment les poissons et les trouve très jolis, moi je préfère les fleurs. On y va ?

Leur compagne gnomique ouvrit la bouche et la referma, surprise de croiser quelqu’un dont le débit de paroles rivalisait avec le sien, puis se frappa le front de sa petite main vide avant de lancer : - « Mais c’est bien sûr ! Vous êtes de nos cousins, des Forêts ! »

Et Ranshimmoril de lui répondre dans sa langue : - « Oui, je crois qu’on peut dire ça et toi tu dois être une cousine des rochers n’est-ce pas ? Une Nelluonkkar ? »

Blingabel hoqueta de surprise en entendant le dernier mot. Elle le connaissait d’un point de vue théorique comme désignant des sorciers Gnomes spécialistes de l’illusion et de la nécromancie du temps de Cormanthor.

- Oh non ! Juste une illusionniste ! Vous en avez à Tombarbre ?
- Oui, il s’appelle Xynohumberorne. Allons-y !

Deux des quatre gnomes prirent la tête, remontant la route vers le Nord, les deux autres fermant la marche et attendant que les aventuriers ne suivent les premiers. Sans agressivité, ils ne semblaient pas concevoir que les étrangers puissent refuser leur proposition de les suivre.

écrit par: Christal Dimanche 29 Octobre 2017 à 14h52
Avaient-ils le choix? Les trois compagnons devaient les suivre, tout simplement car ils n'avaient en projet nul part où aller d'autre. Aucune carte, aucun autre guide que ces petits humanoïdes féeriques, que Christal pensait toujours être un mélange de gnome et de fée ou d'elfe.

Elle entreprit donc de suivre leur comité d'accueil. Tout autour d'elle attirait son attention et éveillait sa fibre contemplative. Mais l'Indulgente devait rester concentrée dans cet environnement inconnu d'où n'importe quel être n'apparaissait pas clairement inoffensif ou dangereux.

La prêtresse se pencha vers Blingabelle pour lui demander discrètement :
"qu'est ce qu'ils disent ? Qui sont ils? "

La gnomette et les petits cavaliers parlaient une langue que l'humaine ne comprenait pas du tout.


[Connaissance mystère pour éventuellement se rappeler de quelque chose à propos des mercenaires d'arbrise et de Arthis]

Chistal attendit que l'illusioniste lui réponde pour ajouter à son at
tention : "Fais les parler Blingabelle, essais donc d'en savoir plus sur eux et leur royaume, la reine, sur Arthis, qui sont les mercenaires et où sommes nous exactement! Que savent-ils de la Graine... "


écrit par: Atlas Jeudi 02 Novembre 2017 à 11h41
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR

- Oh ! Excuse-nous belle dame ! Nous t’avions prise pour une Sylvestre, et pensions que tu parlais notre langue.

La gnome répondant au nom de Jusmarloranana avait l’oreille dressée et était visiblement assez proche de Christal pour entendre sa question à Blingabel. Elle lui tendit une feuille rougeâtre et lui répondit dans un commun presque parfait.

- Mange-donc ça, tout le monde ici ne parle pas la Langue d’Ailleurs mais avec cette feuille tu nous comprendras et inversement. Nous n’avons pas tant l’habitude des visiteurs mais notre Druide insiste toujours pour prévoir, sa sagesse l’honore ! Haha !

Sans attendre que la belle ait ingéré la feuille –ou pas- elle lui redit chaque phrase de l’échange avec ses deux compagnons, singeant assez bien, les attitudes et accents des uns et des autres. Elle se mordait les lèvres, essayant de résister à l’envie d’en dire plus mais sans y parvenir longtemps puisqu’elle coupa la Gnomette avant qu’elle ait eu l’occasion d’en dire plus.

- Arthis est notre Druide, le maitre dans son domaine, le gardien de l’arbre chu, le maitre jardinier de nos vergers et grand Protecteur de Tombarbre.

Pour la Reine, elle n’eut nulle besoin de répondre. Sa déesse avait de nombreux alliés et des liens étroits avec les divinités de la Seldarine, celle-ci alliée avec d’autres divinités féériques. Obéron était le premier d’entre eux, proche de Corellon Larethian et de Sehanine Archelune, Titania la seconde, supérieure du premier pour tous les êtres fées. Quand on parlait de la Reine en ennemie, il ne pouvait s’agir que de la Reine de l’Air et des Ténèbres, dont le nom avait été oublié et qui soutenait l’illusion, l’obscurité et le meurtre …

- Terregrise est notre voisin. Ils nous jalousent dans leur cité de pierre et rêvent depuis toujours de nous prendre nos riches cultures quand ils se contentent de champignons. Ils ne sont pas valeureux, pas du tout, mais ils sont riches de pierreries, très riches, et les utilisent pour se payer les services d’une troupe de mercenaires qui font tout ce qu’ils peuvent pour nous rendre la vie difficile sans jamais se salir les mains, la Compagnie d’Arbrise. Mais nous savons bien qu’ils viennent de leur part, ah ça oui ! Pour la Graine …

Thalionliacirrom interrompit la plus bavarde qu’elle, la coupant en fronçant les sourcils : - « Il y a certains sujets dont nous ne devrions parler que sur la Souche, avec l’assentiment d’Arthis. N’oubliez pas que les créatures de la Reine sont partout et qu’ils l’ont aussi entendu s’éveiller. »

La route était agréable à suivre, on aurait cru une belle soirée de Marpenoth, quelque part dans le Sud ou à Padhiver. Il faisait doux, l’air sentait bon le pollen de leurs nouveaux guides. La marche passa vite ou du moins perdirent-ils la notion du temps parce qu’ils arrivèrent bientôt devant le pied d’une racine gigantesque. La route bifurquait alors vers l’Est, pour contourner l’arbre auquel cette racine avait dû appartenir. A travers la végétation qui avait repris ses droits, en prolongement de cette racine qui faisait déjà là plus de trois mètres de large, on pouvait deviner un tronc, comme une formidable enceinte de bois et d’écorce.

- Le village n’est plus loin, vous allez voir, c’est très joli ! Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez faire ou voir avant de rejoindre notre Druide et qu’il vous en dise plus ? La Marche du Titan ? Nos cultures ? Le bosquet ? Ou une auberge si votre voyage a duré trop longtemps ?

écrit par: Abakor Vendredi 10 Novembre 2017 à 14h49
Abakor fut abasourdi quand les elfes-gnomes parlèrent des propos d’un certain Arthis. Ils s’attendaient à leur venue et étaient partis les chercher ! Qui était ces mercenaires ? Abakor écouta l’explication sur la Marche du Titan avec intérêt. Ces créatures étaient vraiment étranges, ils ressemblaient à des gnomes mais avec la beauté des elfes. Abakor était curieux d’aller à la rencontre de cette Arthis. En plus, ils parlaient la même langue que Blingabel aussi.
Quand les gnomes se mirent en route, Abakor laissa passer les demoiselles et les suivis en tenant Amarah sous le museau. Abakor trouva judicieuses les questions de Christal. Il attendait aussi d’avoir ces réponses. Quand Jusmarloranana présenta la fleur, Abakor regarda attentivement
(connaissance de la nature).
La partie sur Terregrise et ses mercenaires intéressa fortement Abakor.

¤Bon, il va falloir se méfier de ses mercenaires. On pourra peut-être faire quelque chose.¤

Pour la graine, il fut frustré de ne pas entendre une réponse. Il attendra de rencontrer cet Arthis. Pendant le voyage jusqu’au village, Abakor resta attentif au chemin, à la faune et à la flore qui se développaient dans le paysage. Ikita resta aux pieds d’Abakor pendant le trajet. A la question du gnome, Abakor regarda ses compagnes d’un regard interrogateur.

- Pour mon cas, je préférerais voir rapidement votre druide.

écrit par: Christal Dimanche 26 Novembre 2017 à 10h21
-"oui, allons rencontrer le vénérable Arthis votre druide", répondit Christal en machouillant avec un mélange de méfiance et de curiosité la feuille que lui avait offert le petit cavalier. La jeune sensualiste avait hésité quelques secondes avant de la porter à sa bouche. La prudence la plus élémentaire l'incitait à se renseigner sur une potion ou une drogue inconnue avant de l'expérimenter mais la tentation était si grande pour elle. Une légère exitation avait chatouillé son plexus dès qu'elle avait aperçu cette feuille. Après tout, s'était-elle dit, elle avait plus d'une fois accepté des épices non identifiées de parfait inconnus ou d'amis d'un soir, à Calimport. Cette légèreté lui avait causé parfois de sérieux mal de têtes et même quelques vomissements, mais aussi des voyages psychédéliques indescriptiblement mystiques, des sensations inclassables, des, d'illimités fous rires.

La prêtresse offrit mentalement cette expérience à sa Patronne Sharesse, humble servante qu'elle était, reconnaissant dans chaque opportunité de percevoir de nouvelles choses une occasion de l'adorer et de lui obéir.

Elle tenait à toucher les loups car leur poils semblaient si doux, généreux et sauvages. Elle interrogea du regard le petit gnome féerique dont le nom était imprononçable pour elle, avant de tendre la main extrêmement lentement vers l'animal en prenant bien gardé à ne pas le surprendre.

La Graine... Elle était apparemment bien connue ici et source de conflit, évidemment. Christal n'avait pas manqué de noter que cet élément rendait nerveux leur guide. Cela ne la surprenait pas bien sûr. Elle esperait maintenant qu'elle pourrait soliciter l'aide du druide pour sauver Raffard et son chat.

écrit par: Atlas Mercredi 17 Janvier 2018 à 23h29
BLINGABEL, CHRISTAL & ABAKOR


La feuille, si rouge qu'il l'avait prise pour une fleur, n'éveilla aucun souvenir à Abakor, jamais il n'en avait vu de telle malgré sa grande connaissance en la matière. Il n'en fut pas plus surpris, la faune était bien différente, pourquoi la flore serait-elle identique à celle de Toril?
Certaines essences étaient presque semblables, les feuilles n'avaient pas toujours exactement la même teinte, odeur ou texture, beaucoup de petits animaux avaient des ailes plutôt qu'un pelage, comme un petit mulot qui tentait de disparaitre, un petit fruit -trop lourd pour ses courtes ailes- entre les pattes.

Christal apprécia le gout doux-amer de la feuille. Sans se sentir droguée le moins du monde, elle la rendit presque euphorique. La gnome féérique envoya un clin d'oeil en hochant la tête à la question muette de la belle, le loup baissant les oreilles quand elle enfonça sa main fine dans son pelage épais. Elle pouvait sentir toute sa puissance et ... bienveillance?

Ils s’engouffrèrent dans une large ouverture sous une racine gigantesque transformée en portail. De minuscules êtres-fées accueillirent la petite troupe en chantant, de la musique venait d'ailleurs à l'intérieur de l'enceinte de racines. Juste à l'aplomb, une tour de garde hexagonale puis dès l'enceinte franchie, une véritable ville se développant sur leur gauche et sur la droite, un tunnel, long, sinueux, parcouru de lucioles grosses comme des chats.


- Le bosquet est par ici, à droite, au bout du tunnel, à l'orée de la forêt.

De part et d'autres, de nombreux tunnels s'enfoncent sous la terre comme si chacune des racines avait été creusé par des milliers de termites.

écrit par: Christal Vendredi 19 Janvier 2018 à 23h26
Comme si la moutarde lui montait au nez, une conscience nouvelle et accrue de la fantastique extravagance que comportait ce plan, si merveilleusement différent de tout ce qu'elle avait déjà connu, se propagea de son périné jusqu'au sommet de son crâne d'où s'échappait alors une légère vibration. Un vertige diffu à cet instant, accentuait son impression d'incorporalité, le haut de sa poitrine tembourinait et ses yeux s'humidifiaient, tant le bonheur était intense. Sa vie avait toujours eu un sens que Christal n'avait pas toujours décrypté précisément, mais dans lequel sa confiance n'avait que rarement faiblie. Ce qui est rare en devient précieux, comme la période de doute par la quelle la prétresse était passée après la disparition de Raffard et de son sacré compagnon. Elle avait permit d'exacerber le plaisir que ces moments lui procuraient maintenant. Elle réalisait que les plafonds de verre étaient fait pour être brisés, que chaque chose de ces multivers qu'elle découvrait depuis qu'elle avait l'âge de se rappeler, surpassait de loin ce qu'elle avait osé même imaginer. Sans aucun doute, le Dogme de sa Déesse ne donnait non pas une direction à sa vie, mais une clef de lecture qui décuplait la beauté et la démesure de l'expérience d'Être. La main dans cette fourrure, elle perçu la simple bonté de l'animal avec le coeur. Chaque sens s'abreuvait des dons de la matière et de l'esprit.

Le petit groupe arriva au sein d'une structure naturelle ou surnaturelle, et civilisée aussi. Ici devaient vivre leur guides. Ébahie, Christal demanda :


-"Est-ce que d'autres humains, elfes ou gnomes ont ils déjà posé leurs yeux sur votre cité ? "

écrit par: Abakor Mercredi 24 Janvier 2018 à 15h25
Plus on approchait du but, plus Abakor était certain de se trouver en dehors de Faerûn ! La faune et la flore se ressemblaient mais n’était pas identique. Ce monde devait ressembler à Faerûn au début, avant la venue de l’humain. Il se sentait tout de même bien dans cette contrée.
Effectivement, si son grand-père était ici, il pourrait demander l’information auprès du druide. Il avait oublié de poser la question mais peut-être qu’il le trouverait là-bas, au village. Penser à ça lui redonnait du baume au cœur. Il était sur les routes depuis tellement longtemps. Il avait été quelquefois proche du dénouement mais il lui manquait toujours un élément.

Il fit franchir le portail à ces animaux. Amarah toujours aussi docile ne semblait pas gênée par l’environnement, en revanche Ikita était très intriguée par les êtres fées qui les accueillirent en chantant. Sa queue fouettait l’espace et parfois gênait ces petites choses bruyantes. Abakor posa une main sur son flanc pour l’obliger à rester à coté de lui.

Une fois à l’intérieur, Abakor observa la tour de garde, essayant de repérer si des gardiens étaient en faction. Arrivé à l’intersection, il jeta un coup d’œil à la ville qui se situait à sa gauche en se demandant si seul des gnomes vivaient ici. Abakor n’avait jamais été à l’aise dans les souterrains et ces tunnels semblaient s’enfoncer très profondément dans la terre.

écrit par: Atlas Vendredi 16 Février 2018 à 19h19
Thalionliacirrom ne laissa cette fois pas le loisir à Jusmarloranana de se répandre dans une nouvelle diatribe d’explication. Son sourire soulignait le plaisir qu’elle avait de voir que Christal appréciait leur cité, comme un nain se serait gonflé d’orgueil qu’on admire une de ses œuvres de forge ou de taille de pierre.

- Tout cela est merveilleux n’est-ce pas ? Peut-on seulement imaginer que la moitié de la cité repose sur la souche d’un seul arbre et qu’il fallut qu’il soit coupé ? Pour répondre à ta question, non Christal, ou plutôt pas de ma vie durant puisqu’on raconte que ce n’est pas la première fois que nos plans sont si proches que le voyageur est possible entre les deux. Je ne suis pas une érudite mais certains prétendent que les Gnomes et Elfes dont tu parles viennent tous d’ici, si pas eux directement, leurs lointains aïeux ont foulé nos terres, c’est certain. Peut-être les plus vieux de vos elfes ont-ils connu notre arbre du temps où il se dressait glorieux.

Lorsqu’Abakor observa la tour avec plus d’attention, il croisa le regard auquel il s’attendait. Il s’agissait bien d’un poste de garde. Quant à la nature du garde, il eut la certitude absolue ... et inquiétante ... qu’il ne s’agissait pas d’une créature de la même race que la troupe. Il n’en avait vu que la silhouette mais celle-ci était élancée, plus sombre que l’obscurité dans laquelle elle se trouvait, lui arrachant un frisson. Nelluonkkar, le mot parlait à Abakkor et résonnait maintenant différemment ... des gnomes maitrisant une forme de nécromancie ...

Par le plus large tunnel, ils arrivèrent finalement au bosquet sans y être préparé, éblouis par la différence de luminosité. Il s’agissait d’une clairière entourée d’arbres puissants même si heureusement moins impressionnants que celui de Tombarbre. Par leurs feuilles, la structure de leurs troncs, leur majesté, on pouvait imaginer qu’il s’agissait de la même espèce. Au centre, ils virent le Druide, accroupi devant trois molosses de bonne taille –sauf qu’à y regarder de plus près, les créatures étaient faits d’entrelacs de lierre et de feuilles. Arthis semblait incroyablement âgé. Sa peau était si parcheminée qu’on aurait pu la confondre avec l’écorce d’un arbre dont il avait presque la couleur. Il se redressa en s’aidant de son bâton au sommet duquel brillait une unique feuille.

Ikita se mit à grogner, oreilles basses et crocs montrés, refusant d’avancer jusqu’à ce que les créatures végétales ne disparaissent entre les arbres. Le chien chercha le réconfort de la main de son maître pour y glisser sa truffe humide.


- Ton chien n’aime pas les miens. Approchez donc, nous vous attendions ! Je suis Arthis, le serviteur de ce bosquet et conseiller de la belle cité de Tombarbre. Je vous vois curieux, puis-je vous éclairer sur quoi que ce soit ?

Blingabel avait dans les yeux un curieux mélange d’excitation, de peur et de respect. Elle glissa à Christal : « C’est un gnome des forêts lui aussi mais je ne pensais pas que nous pouvions vivre si vieux. »

écrit par: Christal Lundi 19 Février 2018 à 14h48
"La belle rencontre, vénérable Arthis, guide d'un peuple fort aimable, si tous ressemblent à ceux qui nous ont conduis à toi", le salua Christal en s'incliant avec respect. Comme tout les peuples il devait bien compter son lot de celerats et d'infâmes. Mais elle avait bon espoir d'être en présence d'un être sage et bien intentionné, le haut de panier. L'accueil qu'ils avaient reçu était à la fois agréable et louche. En effet, si jamais des resortissants de Feerun ne s'étaient presenté à eux, etait-ce prudent de les recevoir sans méfiance au coeur de leur cité en les amenant jusqu'à leur Druide, sans fouille ni interrogatoire? Inconscience ou assurance? La segonde était probablement la bonne.

"Nous avons chacun des raisons différentes d'avoir entreprit ce voyage qui nous mena ici. Mais tout les trois cherchons la même chose. Aider autrui. Un compagnon nomé Raffard et son ami félin ont été maudits par un chaman gobelin il y a de cela quelques lunes, transformés en corbeau. Je cherche un artefact susceptible de pouvoir les aider à retrouver leur forme initiale.
Je n'usera pas de détour avec toi Maître Arthis. Une extralucide m'à parlé une Graine. De LA Graine..."

Elle laissa couler son annonce comme de l'huile sur le feu, guétant la moindre étincelle dans les yeux de leur hôte.

[Psycologie]


écrit par: Atlas Jeudi 08 Mars 2018 à 13h46
Christal cherchait une étincelle, un signe que l’annonce de leur recherche ne fasse réagir le druide, elle en reçut bien plus. S’il ne s’appuyait pas sur son bâton pour rester debout, il aurait pu ... applaudir ? Ses yeux brillaient de mille feux, on aurait dit qu’ils riaient.

- Bien sûr que vous cherchez la Graine, c’est la raison pour laquelle je vous ai fait venir ! Ne suis-je pas le Vénérable Arthis ? Je vais vous y mener, oui, au plus près qu’il soit possible. Vous vous demandez certainement pourquoi, tout ça vous semble sans doute trop facile ou irréel, l’accès à un grand pouvoir sans avoir à le partager avec quiconque et libérer votre ami de ce maléfice. Et pourquoi ne pas simplement en prendre possession nous-même ? Parce que nous ne le pouvons pas, tu l’avais deviné n’est-ce pas ? Elle s’est éveillée et toute la nature la chante mais la Déesse nous en empêche.

Il y avait quelque chose d’étrange dans son regard, dans sa voix. Il n’était pas question de bien ou de mal, de respect ou d’irrespect, mais justement une neutralité absolue, l’annonce ... de faits. Arthis leur parlait d’un élément qui leur était interdit et qui impactait la nature autour d’eux. Dans son rôle, il facilitait la tâche à d’autres pour qu’ils puissent mettre un terme à cette ‘perturbation’. Christal en était convaincue.

- Croyez bien qu’il n’y a pas de hasard si c’est maintenant que des Torilliens apparaissent soudain en Féérie après si longtemps. Vous me suivez alors ? Elle se trouve dans la Marche du Titan, tout au fond, dans l’empreinte laissée par la fureur.

Le chien d’Abakor n’était toujours pas rassuré comme si une menace latente continuait de peser sur eux.

- Débarrassez-nous donc de cette Graine, je vous en serai reconnaissant.

écrit par: Abakor Jeudi 08 Mars 2018 à 14h31
Abakor ressentit un frisson à la vue de cet étrange garde. ‘Nelluonkkar ‘ fut un mot qu’il garda de coté. Faisant semblant de rien, il continua à suivre leur guide vers l’intérieur. Il n’était plus aussi sage de se laisser aller à la pleine confiance par ici. Abakor en profita pour regarder partout et surtout pour voir si il n’était pas suivi. Sa méfiance s’accentua quand Ikita se rapprocha de lui à cause des créatures du druide.

Abakor baissa la tête et mis une main sur son cœur en signe de salut et de respect envers le vieux Druide. Son regard se balada autour de lui en cherchant des indices. Il fut interloqué quand la jolie Christal attaqua tout de suite avec la graine qu’ils cherchaient. Il fût encore plus surpris quand Arthis leur répondit tout de suite dans leur sens.

¤Tout cela me parait bien suspect¤

- Oh vénérable Arthis, pourquoi la Déesse ne vous y autorise pas ? Et surtout pourquoi nous pourrions, nous, y arriver ?

Abakor garda la main sur les flancs d’Ikita pour essayer de la calmer.

écrit par: Atlas Mercredi 21 Mars 2018 à 17h07
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