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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Fleur de Lune > La Fleur de Lune


écrit par: Tenavril Lundi 31 Août 2009 à 21h50
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Pour rappel du début de leurs aventures : La Boutique de Phalantar


Vingt et un jour d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(21 Uktar 1372)
Lieu : Route de Rougemelèze
Temps : , ciel dégagé, vent froid
Moment : journée


MJ


PARCHEMIN
Hannibal utilise diplomatie sur aubergistes
14d20 +3 = 17 ~ DD ?? -> Réussite.

Karion utilise Jet de discrétion et de perception auditive
16d20 +6 = 22 ~ DD ?? -> Réussite.
18d20 +5= 23 ~ DD ?? -> Réussite.


Arveene utilise Jet de détection et fouille
6d20 + 3= 9 ~ DD ?? -> Echec.
4d20 + 6= 10 ~ DD ?? -> Echec.


Noisette utilise Jet de diplomatie et de renseignement
12d20 + 10= 22 ~ DD ?? -> Réussite.
14d20 + 8= 22 ~ DD ?? -> Réussite.





Le Damarien allait démontrer une autre facette que ses talents martiaux. Avec une aisance certaine, il amorça un dialogue plutôt chaleureux avec le couple d’aubergistes. Pourtant, il comprit vite qu’évoquer le nom du maître Phalantar faisait naître la terreur dans leur regard.

- Sieur, cette maison abrite les aventuriers de passage qui servent le Maître Phalantar. Il est bon avec nous et se montre généreux avec ceux qui le servent loyalement. Par contre, il est connu pour être sans pitié pour ceux qui le trahissent…Une rumeur court qu’il aurait plongé dans de l’acide la main de l’un de ses employés qui auraient tenté de voler un des flacons de parfum. Ah ses parfums…Les plus grandes dames de Faerun commandent chez lui. On dit qu’il a le plus fin nez

L’halfelin ne manqua aucun morceau de leur conversation, discret dans un coin ombreux de la grande salle.

Iélénia avait opté avec sagesse de profiter de ce dernier moment de confort. Peut être que c’est l’expérience des aventures qui guidait ses actes…

La barde avait choisi de sous tirer des informations auprès du jeune. Mais il n’en savait ni plus ni moins que ses parents. Il aurait bien voulu rester plus de temps auprès de la jolie jeune femme mais il avait fort affaire. Il devait préparer les chevaux et les bagages pour leur voyage.



Les premiers rayons du soleil chassèrent la nuit. Le ciel était vierge de nuage où le soleil régnait en seul maître. Un vent plutôt froid balayait les détritus des rues désertes. La cité des Splendeurs s’éveillait en douceur. Pourtant certains étaient déjà sous le pied de guerre. Zakline vérifiait sa monture et ses affaires, attendant le groupe…Le jeune écuyer avait scellé et préparé un cheval et poney pour chacun selon leur taille. Chaque monture avait à sa disposition deux sacoches bien remplies que chaque aventurier pourrait découvrir tôt ou tard le contenu.

Une fois que tous furent réunis, le départ fut vite pris. Pour l’instant, tout semblait de bon augure. Les cavaliers matinaux empruntaient une route poussiéreuse en direction du Nord. La forêt de Cryptejardin se faufilait au loin du côté ouest. La demi elfe avait pris la tête, montrant le chemin. L’allure était soutenue. En fin d’après midi, un détail peut être anodin avait attiré l’attention de la prêtresse et du halfelin : un corbeau au bec d’argent survolait souvent au dessus de leur tête, disparaissait puis revenait…Oui très étrange…




écrit par: Iélénia Vendredi 04 Septembre 2009 à 22h35
A peine eut-elle le temps de se lever au petit matin, qu'elle se faufila pour aller effectuer sa prière quotidienne du matin. Pendant une heure elle resta face au soleil levant à réciter des psaumes pour le seigneur de l'Aube. Une fois investie de la puissance de Lathandre, elle alla rassembler ses affaires et se dirigea vers la sortie où Zakline l'attendait. Elle se mit en place sur la monture qu'on lui avait désignée et s'installa le plus confortablement possible. Elle jeta un rapide coup d'œil sur les sacoches afin de voir de quoi il s'agissait avant de se mettre en route.
Elle n'était pas franchement à l'aise sur un cheval, mais c'était mieux que de marcher. Jusque là, il aurait été difficile de croire qu'ils étaient en mission. On aurait pu croire qu'il s'agissait plus d'une simple promenade de santé. Iélénia en profita pleinement. Etre à l'air libre et en pleine lumière était une véritable bénédiction pour elle. Elle était heureuse d'être ici car jusque là tout se passait le mieux du monde. C'était des moments suffisamment précieux pour en ressentir ardemment chaque instant.
Mais comme tout instant de bonheur, il fallait forcément qu'il cesse. L'étrange ballet du corbeau intrigua Iélénia. N'y tenant plus, elle pointa du doigt la créature dès qu'elle se montra et questionna les autres.


-Est-ce que ce volatile appartient à quelqu'un ? Ou doit-on supposer que l'on est observé discrètement ? Il serait peut-être préférable de le neutraliser voir même de le capturer non ?

La prêtresse avait bien retenu sa leçon sur la confidentialité de leur mission. Et cet oiseau de mauvais augure risquait de mettre en péril cet état de fait.

écrit par: Karion Samedi 05 Septembre 2009 à 16h16
Karion fit une petite moue en entendant les propos du maitre de maison concernant leur employeur. Aussi étrange que cela puisse paraitre il semblait que c'était bien la promesse d'un parfum exceptionnel qui poussait maitre Phalantar a réunir une aussi étrange équipée. Dans l'impossibilité de soutirer d'avantages d'informations aux habitants des lieux, il décida d'aller prendre du repos en prévision de leur longue chevauchée du lendemain.

Conscient du fait que de nombreuses taches l'attendraient le lendemain matin, le petit hin se réveilla relativement tôt après une nuit de sommeil reposante. Malgré l'étrangeté de la journée précédente la fatigue due a son récent voyage avait eu rapidement raison de lui. Après une toilette rapide il se sustenta rapidement et se mit a la recherche de son matériel puis, ayant vérifié que rien ne manquait, il regroupa le tout et remonta dans sa chambre où il s'installa pour commencer ses dévotions. Pendant une demi-heure il récita comme a son habitude ses prières au Malicieux avant de commencer à s'équiper de pied en cape.

Une petite demi-heure plus tard il se dirigea vers l'écurie où il retrouva Zakline et la prêtresse déjà occupées prés de leurs chevaux. Poussant un léger soupir il s'approcha du poney qu'il allait devoir chevaucher à partir de maintenant et essaya de se familiariser avec lui avant de commencer à farfouiller curieusement dans les fontes que l'on lui avait harnaché.

Une fois en chemin, il se laissa guider les yeux mi-clos pendant une petite heure en dirigeant à nouveau ses pensés vers Brandobaris puis il se mit à observer la campagne environnante d'un œil alerte afin d'en mémoriser la plus grande partie possible pour mieux connaitre la région.

Alors que le soleil commençait à décliner, il remarqua un oiseau aux allures étranges. Il n'avait jamais vu un tel corbeau auparavant et ses allés et venues lui semblaient plus que suspectes. Réfléchissant tranquillement au meilleur moyen de régler mettre le groupe au courant, il s'était décidé à mettre discrètement le guerrier au courant pour connaitre son avis lorsque la prêtresse, qui avait de toute évidence remarqué le manège du volatile en fit la constatation de vive voix.


*Elle tombe a pique celle-la*, pensa-t-il tout en saisissant l'occasion pour observer la réaction de chacun.

Persuadé qu'aucun des mercenaires n'étaient impliqués, il observa très attentivement comment leur chaperonne réagissait a ses paroles.

écrit par: Hannibal Lundi 07 Septembre 2009 à 19h03
La nuit fut assez courte pour le damarien. Après avoir sous-tiré quelques informations plus ou moins utiles à leurs hôtes, il était parti se coucher en même temps qu'Arveene afin de partager la même chambre. Assez indifférent aux hypothèse des autres membres du groupe quant à son envie de passer la nuit avec la petite hin, le damarien avait pris l'occasion pour discuter calmement avec Arveene qu'il n'avait pas vu depuis Portcalim.
S'assurant de parler à voix basse et la porte de la chambre fermée, il avait énoncé calmement ses conclusions et informations à la petite hin. Leur employeur semblait bel et bien être un parfumeur de renom et hannibal n'omit pas de mentionner la présence d'un animal gardien dans l'échoppe de Phalantar. Il ne manqua pas de mentionner non plus la peur indescriptible qui avait pris l'aubergiste et sa femme à la simple évocation du nom de Phalantar. Ce dernier semblait être une personne qui n'aimait pas voir ses plans contrariés. Il recommanda la plus grande prudence à la hin.
Et enfin, il lui donna le mot d'ordre suivant; personne ne devait savoir quant à leur relation tant qu'aucune autre personne digne de confiance ne se serait montré dans le groupe. Hannibal préférait miser sur la sécurité par le secret.

Ils n'avaient pas tergiversé plus longtemps et étaient rapidement partis se coucher. Profitant comme il put de la nuit, il n'avait pas cherché à se méfier car il se doutait bien qu'ils ne craignaient rien... il était encore trop tôt selon lui pour avoir à se méfier de leurs employeurs.
Il ne perdit pas son temps au réveil et après s'être tout simplement passé un coup d'eau sur la figure, il avaient empaqueté ses maigres affaires avant d'aller rejoindre Zakline dans le hall, croisant au passage la prêtresse en pleine communion avec le soleil levant. il ne dit mot et passa son chemin, laissant Iélénia à ses prêches personnelles.
Rejoignant la demie-elfe devant la taverne, il put prendre connaissance de leur moyen de locomotion. Plusieurs chevaux et poneys avaient été harnachés pour leur départ. Ayant reçu sa monture, Hannibal put constater qu'il était loin de ressembler au magnifique étalon qu'on lui avait confié à Portcalim... c'était une bête exceptionnelle et de grande beauté. Tant pis, il devrait s'en contenter... du moment qu'il savait galoper, celui lui convenait. Hannibal ne chercha même pas à vérifier le contenu des sacoches, persuadé de ce qu'elles contenaient. Il jeta un bref coup d'oeil à Zakline... celle là il n'allait pas l'aimer. Un vrai garde-chiourme totalement et aveuglément loyale à son maître. Une pièce qu'il faudrait avoir à l'oeil tout du long du voyage. Voyage qui ne tarda pas à commencer...

Profitant d'un matin dégagé et ensoleillé, le petit groupe quitta la ville, parcourant rapidement la campagne où l'herbe verte et grasse était encore humide de rosée, laissant un doux parfum de fraîcheur embaumer les alentours.
Suivant leur guide qui semblait forcer l'allure, Hannibal en profita pour admirer le paysage... une belle et rase campagne qui allait fortement contraster avec les montagnes qu'ils allaient devoir arpenter, voire escalader.
Une phrase de la prêtresse lui fit lever la tête... en effet un corbeau les suivait. Étrange ou simple coïncidence? Hannibal ne saurait le dire mais voilà un nouvel élément à surveiller selon lui. Baissant la tête dans une attitude sereine, le guerrier ne dit mot, trop peu sûr de lui pour avancer une hypothèse... et préférant laisser les autres échafauder et énoncer les leurs.

écrit par: Tenavril Jeudi 10 Septembre 2009 à 10h54
MJ

Narration : tous


L'étrange corbeau qui survolait leur tête semblait doté d'intelligence. Il avait dû comprendre que l'attention du groupe se portait sur lui. C'est ainsi qu'il prit plus de hauteur et s'éloigna. Il est vrai aussi que les oiseaux avaient pris l'habitude de se méfier des arcs des chasseurs...

Devant cet état de fait, la demi elfe Zakline avait arrêté l'avancée, fixant l'oiseau de malheur. Sur son visage se lisait une certaine moue.


- Oiseau de malheur ! Je parie que c'est un familier d'une saloperie de magicien...Nous sommes suivis, pas de doute ! Le maître Phalanatar avait bien raison de dire qu'il fallait se méfier de la concurrence. Il faudrait qu'on arrive à perdre de vue ce corbeau...Où alors on tend un guet à pens à nos hypothétiques poursuiveurs ? Quelqu'un a une idée ? Nous sommes encore à quatre cinq jours de notre point d'arrivée.

Elle posa son regard azur moucheté d'or sur chaque membre du groupe, cherchant un avis et une lumineuse proposition.

- la civilisation prochaine se trouve à Rougemelèze. Nous n'y serons pas pour ce soir , trop loin. Il faudra réfléchir à un campement. Rah je n'aime pas la façon dont s'annonce ce voyage...J'ai un très mauvais pressentiment...

écrit par: Arveene Vendredi 11 Septembre 2009 à 11h44
Ce fut les paroles de la prêtresse qui fit descendre de son nuage la belle halfeline. Encore une fois, elle avait la tête ailleurs, elle divaguait. Seulement, voila, depuis le jour ou elle avait quitté la caravane dans le désert de PortCalim, elle avait prit la fâcheuse habitude de se coucher tard, et par suite logique, de se lever tard. Heureusement qu’Hannibal s’était levé en faisant du bruit, sinon elle serait surement encore en train de dormir. Bien que difficile, le réveil du matin fut donc tout naturellement dicté par ses habitudes et par les gestes du quotidiens.

Avant que la blonde ne prenne la parole, Arveene pensait à la soirée de la veille. Le fait que le guerrier veuille prendre la même chambre qu’elle avait été très étrange et Arv ne l’avait pas comprit tout de suite. Les explications de ce dernier sur leur employeur, les consignes de « sécurité » ainsi que le secret qu’il voulait garder avec elle avait fait sourire la voleuse.


¤Hannibal, même si je ne te le dit pas, cela me fait plaisir que tu me fasses toujours autant confiance, je crois savoir que ce n’est pas dans tes habitudes. Ainsi donc, il ne faut pas que nos compagnons se doutent de quelque chose… J’ai déjà gaffé avec le petit Karion, je vais essayer de ne pas faire d’autre erreur de ce genre. Pis au pire des cas, le hin me semble digne de confiance…¤

Avant d’aller se coucher, elle avait expliqué a Hannibal qu’elle n’avait pas réellement suivi le but de leur mission lorsque Maître Phalantar avait réunit tout le monde, Ainsi, l’explication du Damarien l’avait remit dans le droit chemin.



Encore une fois, La roublarde n’avait rien écouté a ce que venait de dire la suivante de Lathandre, le groupe avait déjà fait une bonne partie du voyage et le fait que la prêtresse prenne la parole dérangeait Arveene, Elle commençait à ruminer tout bas sur la blonde quand le groupe s’arrêta. Elle comprit rapidement que quelque chose n’allait pas et quand elle leva les yeux de sa monture elle vit que tout le monde avait les yeux lever au ciel.

¤Ma pauvre fille, tu as encore raté quelque chose d’important. La concentration n’est vraiment pas mon fort, surtout avec le balancier que me procure mon fier poney. ¤

Heureusement pour la voleuse, se fut a Zakline de prendre la parole et elle mit des mots sur les interrogations de la hin. La guide qui était depuis le début de l’aventure toujours sure d’elle et sans défaut montrait à cet instant des doutes qu’il ne fallait pas laisser passer. Dicté par son assurance naturelle, Arveene prit la parole et essaya de faire entendre ce en quoi elle croyait.

-[diplomatie sur Zakline](Commun) : Je pense que le temps nous est compté et qu’il serait bien que l’on presse le pas sur un endroit boisé pour y faire notre bivouac. Elle enchaina en regardant la demi-elfe droit dans les yeux, Ainsi, je pense que l’on pourrait faire un faux campement avec un de nous qui fait l’appât, et tout autour, les autres se cacherait dans les arbres. Se tournant vers ses camarades pour accentuer ses idées à leur guide elle continua, que penser vous de ce guet-apens ?

Sa prise de parole avait eu pour effet de réchauffer son estomac et l’odeur qui en dégageait maintenant était semblable à de la feuille de chêne brulé, la même odeur que cette fumée blanche qui s’empare de vos poumons et qui vous pique les yeux lorsque l’on tente de maitriser des flammes. Heureusement pour tout le monde, seul le poney qu’elle montait pouvait le sentir. Cette odeur réconforta la position d’Arveene qui était habitué à ses sautes de parfum brulé. Inconsciemment elle comprit que le moment était venu pour elle d’arrêter de rêvasser, il était temps de mériter ce pourquoi elle allait être payée.

écrit par: Hannibal Dimanche 13 Septembre 2009 à 16h15
Le damarien tira légèrement sur sa bride pour arrêter sa monture qui secoua violemment la tête. Il était temps de réfléchir maintenant... Zakline semblait assez perturbée par ce petit espion qui pouvait aussi bien être un véritable corbeau. Le simple fait qu'elle demande des suggestions et idées au reste du groupe ne confortait plus vraiment sa place de chef et de meneuse. Cela inquiétait et rassurait un peu le damarien pour d'étranges raisons. Mais plus important pour l'instant, il fallait cogiter sur la situation actuelle et pas sur les états d'âmes de leur guide.
La petite hin prit la parole pour exposer son petit plan et Hannibal la reconnut assez bien à travers le stratagème proposé: un effet de surprise plutôt qu'un contact direct et frontal... mais le plan avait ses failles... de trop grosses failles selon le guerrier qui pris aussitôt la parole après Arveene.


-C'est un plan qui pourrait fonctionner mais pas dans les conditions actuelles selon moi... premièrement, l'ennemi, pour peu qu'il y en est un, est au courant de notre nombre avec ce qu'il a put voir à travers les yeux du corbeau. S'il voit un bivouac avec moitié moins d'individus visibles, il flaira aussitôt le piège et trouvera un moyen de le contourner. Deuxièmement, il est maintenant au courant que nous sommes sur nos gardes et prêt à redoubler de prudence... la fuite du corbeau lorsque nous l'avons remarqué confirme cet état de fait je pense. Nous redoublons de prudence mais l'ennemi aussi désormais surtout qu'il va tenter de nous avoir à l'oeil de façon plus discrète désormais... mais là encore, ce corbeau peut aussi bien être un simple corbeau.

Hannibal vida les étrier pour descendre de son cheval et s'étira un instant avant de porter ses mais aux sacs qui pendaient de chaque côté des selles. Il fouilla le contenu et fit un petit inventaire dans sa tête du matériel fourni par ce bon vieux maître Phalantar. Et puis s'il pouvait trouver un quignon de pain à se mettre sous la dent par la même occasion...

-Nous avons plutôt bien chevauché aujourd'hui, je pense qu'une petite pause méninge s'impose si nous voulons aborder la suite des opérations le mieux possible. Se tournant vers Zakline, il lui demanda sur un ton poli. Qui plus est nous ne savons même pas où nous devons commencer nos investigations quant à cette fleur. Mmmh... quelqu'un aurait-il une carte par hasard d'ailleurs? M'est avis que cela pourrait nous être utile.

écrit par: Karion Mardi 15 Septembre 2009 à 20h04
Karion apprécia la remarque du guerrier qui faisait une fois de plus montre de son intelligence. Cependant, alors que celui-ci fouillait dans ces fontes, il ne put s'empêcher de regarder autour de lui avec un légère appréhension. Le fait de s'arrêter ainsi a découvert alors que le groupe était de toute évidence espionné ne lui disait rien qui vaille, et la foret toute proche pouvait cacher toute personne susceptible de vouloir se montrer discrète ou de tendre une embuscade.

Il finit par mettre pied a terre lui aussi et commença a faire le tour de son poney, se dégourdissant les jambes avec un plaisir évident.


- Je pense que l'idée de faire une pause afin de réfléchir plus n'a pour le moment pas grand intérêt... que l'on soit suivit ou pas, nous connaissons notre prochaine destination et nous aurons bien assez du campement de ce soir pour palabrer a notre aise dit-il tranquillement en essayant de faire passer les courbatures qu'il commençait a ressentir. Pour moi il vaudrait mieux forcer un peu les chevaux afin de voir si le corbeau nous observe vraiment, si il s'entête a nous suivre on sera fixes. Et comme l'a très bien dit notre cher ami, les deux parti en présence se sont détectés, nous ne pouvons a mon avis faire guère mieux que de rester vigilant cette nuit.

Cela dit, il remit le pied a l'étriller et remonta en selle souplement. Attendant l'avis de ses compagnons il recommença a observer le paysage avec attention, plissant les yeux a la recherche de la moindre présence anormale aux alentours.

écrit par: Noisette Mercredi 16 Septembre 2009 à 13h12
Un oiseau de malheur tournait autour des têtes des cavaliers et monteurs de poneys. Quelle importance cela pouvait-il avoir ? Rien de bien étrange n’était arrivé, l’oiseau n’était pas arrivé avec une cohorte de gnomes unijambistes enroulés dans des feuilles ! Rien ne laissait présager de mésaventure pour le petit groupe. Mais chevaucher n’était pas l’occupation favorite de Noisette. La barde préférait amplement relater des aventures épiques ou burlesques, mais voir son postérieur se faire maltraiter ainsi, rien ne pouvait être plus désagréable aux yeux de la jeune femme.

* Si jamais le bivouac est monté ici, je jure sur les yeux du dernier rat que j’ai pu voir que j’enflammerais la tente de la prêtresse. La dévote de l’aube aura tout le loisir d’admirer l’intensité des flammes rougeoyante sur son corps débile. *

Certaines personnes qui avaient connus la saltimbanque bien avant ses débuts en aventure la savaient prudente et raisonné. Le voyage lui donnait-elle des idées folles ? Ou bien était-ce les compagnies successives des membres du peuple vigoureux qui l’avait conduit à pouvoir jurer de tout et de rien, tout en étant passablement stupide et déjanté.

Cependant une chose était remarque. L’elfe n’était plus du tout avide de ses paroles, le flot d’explications qu’elle déversait ne pouvait que suggérer une gêne intense, ou une forte envie de passer derrière un buisson et de se soulager. Bien que la logique lui interdisait le premier choix, Noisette opta pour celui-ci. Se passait-il donc vraiment quelque chose d’important ?


* S’il faut mourir, autant prendre un peu de repos avant et manger un morceau ! L’estomac encore chaux et plein, le long sommeil sera d’autant plus serein ! *

Ainsi donc l’humaine hautaine et intrépide se décida à se ranger derrière l’avis de ses compagnons d’infortune.

- J’espère au moins que nous aurons de quoi festoyer. Autant prendre le plus de nourriture possible tant qu’il est encore temps, qui sait de quoi demain est fait !

Sur ces paroles peu sensées et mystiques, la jeune femme sauta à terre et remis un peu d’ordre dans ses affaires avant de passer sa main gauche sur son front puis à la base de sa chevelure, rejetant en arrière sa longue crinière. L’enthousiasme qu’elle montra ensuite était enfantin.

- Peut-être aurais-je l’occasion de vous raconter une histoire ou deux sur le peuple aquatique qui avait décidé de s’installer dans les bois jouxtant leur mare !

écrit par: Iélénia Mercredi 16 Septembre 2009 à 23h43
Les propositions fusaient dans tous les sens et surtout dans toutes les directions. Une telle profusion d'idées n'était pas pour déplaire à la prêtresse de Lathandre, mais elle fût quelque peut déçu quant à leur contenu. Toutes ses idées étaient très peu constructives pour ne pas dire pas du tout. Une telle débauche d'énergie en pure perte ne lui plaisait guère, mais elle n'avait pas le temps de corriger tout le monde car elle n'avait pas le temps de le faire. Elle opta plutôt pour une mise au point collective.

-Une embuscade ? Vous êtes sérieux là ? Allons vous n'y penser pas quand même. On ne sait rien de ceux qui nous espionnent. Ils ont l'avantage de la surprise et semble avoir beaucoup plus de renseignement sur nous que nous sur eux. D'ailleurs vous parlez de concurrence Zakline, mais auriez-vous quelques informations susceptibles de nous être communiquées quant à la nature de nos concurrents ? Je pense que plus on en saura sur eux et moins on risquera de mauvaises surprises.

Elle écouta la jeune femme avec qui elle avait déjà eu des mots la veille. Vouloir festoyer en plein voyage était la marque de fabrique d'une totale immaturité et même d'une certaine dose d'inconscience. Elle n'en fut pas étonné pour autant. Elle sentait qu'elle avoir beaucoup de problème avec elle à l'avenir, et pas seulement des problèmes apparemment. Elle sentait qu'elle allait devoir constamment la reprendre telle une jeune enfant en bas âge, incapable de prendre la mesure de ses paroles et de ses actes. Elle ne résista pas à l'idée de lui faire remarquer.

-Bien sûr festoyons, comme ça si jamais les vivres viennent à manquer on sera très heureux de ne pas avoir eu le bon sens d'en garder en réserve juste au cas où. Montons le camp et mangeons ce que nous devons manger. Rien de plus, rien de moins. Mais si vous voulez plus allez donc à la chasse au gibier. Justement il y a un corbeau que vous pourriez essayer d'attraper, je crois que ça arrangerait tout le monde non ? Vous pourrez compter vos exploit de cette manière devant un auditoire tout acquis à votre agilité corporelle.

Elle lança sa pique et sa question sans attendre de réponse en retour. Il s'agissait plus de faire réagir tout le monde à la stupidité de cette femme, qui paraissait en être bien pourvue en la matière.

¤Encore une idée tordue comme ça et je pourrais croire qu'elle est venue ici faire capoter notre expédition. Il faudrait que je vérifie quand même qui sait ? On ne sait jamais.¤

écrit par: Tenavril Jeudi 17 Septembre 2009 à 19h26
MJ

Narration : tous

Moment : nuit tombante


La demi- elfe avait porté une oreille attentive aux propositions de chacun. Elle esquissa presque un sourire quand la prêtresse fit la morale à la barde comme une mère à son enfant.

- Nous allons installer notre campement. Chacun mange ce qu’il veut mais qu’il n’aille pas pleurnicher quand il aura épuisé toutes ses réserves. Je vous rappelle que notre voyage durera six à sept jours avec qu’une seule escale pour un soir à Rougemelèze. Pour répondre à votre question à propos des ennemies de Phalantar, c’est assez délicat. La cité des Splendeurs regorge certaines noirceurs et guildes aux buts non louables… Toutefois… Hmm…Il y a un certain Gladchy, un jeune prétentieux sembien qui vient de s’installer dans la ville. C’est un alchimiste certes très compétent mais qu’il est loin d’avoir fait ses preuves en comparaison au talent de génie de Phalantar. C’est un arriviste capable de tout. Je mettrais ma main à couper qu’il coopère avec des zenths…Bon une embuscade ne servira à rien et nous n’avons pas de temps à perdre. Si ennemi il y a, il verra de quel bois je me chauffe…Nous allons donc camper. Sur chacune de votre monture, vous trouverez une couverture épaisse, six rations de survie, une outre remplie et une potion de soin. La nuit s’annonce très froide…

L’oiseau de malheur avait disparu. Bon ou mauvais signe ? La nuit commençait à tomber, le ciel devenant des plus ténébreux. L’éclairage lunaire était pâle et laiteux au quart de sa puissance. La demi-elfe avait raison. Le vent un peu plus fort annonçait par sa froideur un hiver rigoureux. L’absence d’arbres empêchait tout potentiel abri. La forêt de Cryptejardin était bien trop loin. Il appartenait maintenant aux aventuriers d’organiser leur campement…

écrit par: Hannibal Vendredi 18 Septembre 2009 à 21h56
Bon... le damarien n'aurait pas la carte désirée ni même la réponse à sa question: où devaient-ils se rendre pour récupérer la dite fleur? Cela ennuyait quelque peu le guerrier qui voyait dans ce manque d'information le peu de confiance que leur accordaient maître Phalantar et son chien de garde.

Tout ce qu'elle se contenta de faire fut de les briffer sur le déroulement de la nuit, laissant à chacun le soin de gérer ses propres rations. Chose étrange selon le damarien qui s'attendait à ce que la personne endossant le rôle de chef d'une expédition aille jusqu'à gérer les moindres détails et plus particulièrement la nourriture, détail d'importance lors d'un voyage. Mais le guerrier n'osa pas contester les dires de Zakline, déjà qu'elle avait du mal à gérer l'équipe à tête posée.

Le lieu où le groupe allait monter le bivouac était pour le moins... morne. La plaine et la rase-campagne à perte de vue et pas même un abri leur permettant de mieux encaisser le froid des nuits d'hiver. Il allait falloir faire un beau et grand feu pour se réchauffer un peu... rien de tel pour être le plus visible dans un pareil endroit mais c'était toujours mieux que mourir de froid. Le guerrier ne broncha pas vraiment, lui qui était habitué au froid de sa région natale, il se demandait juste si ses petites aventures dans le Sud ne lui avaient pas fait perdre cette habitude. Un petit voyage dans les jungles du Sud et un autre à Portcalim lui avaient enseigné comment mieux supporter des climats chauds.

Arrêtant sa monture à un endroit où l'herbe semblait sèche, Hannibal prépara son petit aire de repos pour la nuit. Il étala la couverture gracieusement offerte par leur employeur sur le sol avant de vérifier à nouveau l'état des vivres mais sans en retirer pour ce soir. Il préférait les garder au cas où il devrait monter la garde ou bien il les mangerait le lendemain au petit matin voire en selle pour économiser du temps.
Il jeta un coup d'oeil au reste du groupe, visualisant les activités de chacun. Il ne put s'empêcher de sourire en voyant la prêtresse et la jeune Noisette... le voyage risquait d'être moins long avec ces deux là.

écrit par: Arveene Dimanche 20 Septembre 2009 à 15h05
Apparemment, la proposition de l’halfeline sur la potentielle embuscade n’avait pas vraiment eu l’effet escompter, ceci-dit le lieu de leur bivouac ne leur laissait guerre d’opportunité pour se cacher et tendre un piege. Il n’y avait aucun arbre à plusieurs mètres à la ronde et aucun renfoncement d’aucune sorte. L’avantage de ce genre de bivouac, malgré le fait qu’il ne pouvait ce mettre à couvert, était qu’ils avaient le temps de voir les ennemis arriver, si ennemis il y avait.

Certains de ses compagnons d’infortunes avait même été jusqu'à ce moquer de l’idée de la roublarde. Elle commençait a n’en plus pouvoir de supporter le caractère autoritaire et dédaigneux de la prêtresse, si elle n’était pas contente rien ne l’empêchait de trouver meilleurs coéquipiers. La barde avait peut-être des idées étranges, voire même un peu absurde, mais elle ne se mettait pas en travers de ses camarades. Et même si ses intentions n’étaient pas vraiment dévoilées, elle faisait sourire Arveene.

La jeune hin se retint de tous commentaires pour cette fois, il ne servait à rien d’envenimer plus les choses. Il y avait bien assez d’une querelle a gérer.


Le soir tomba vite sur le groupe d’aventurier et déjà Hannibal s’attelait a sortir son matériel de camping. Elle décida de se poser a quelques pas de lui et commença à manger les quelques rations que leur avait fourni Zakline. Après son repas, elle s’étendit sur sa couverture et regarda le ciel Saphir qui s’assombrissait d’est en ouest pour ne plus finir qu’en ténèbres.

Elle aurait voulu dire qu’elle était prête pour un tour de garde, qu’ils pouvaient tous compter sur elle, mais déjà elle s’enfonçait dans les songes et commençait à rêver de son tatouage…

écrit par: Iélénia Lundi 21 Septembre 2009 à 02h28
L'heure était donc au repos. La première journée s'était écoulée paisiblement et sans accrocs ou presque. Car les seuls soucis que la prêtresse avait pu noter ne concernait qu'une partie des membres de leur groupe. Si c'était les seuls soucis qu'elle et le groupe allaient rencontrer, elle pouvait se réjouir de l'avenir qui s'annonçait plus que radieux. Cependant, et ce même si elle faisait preuve d'un optimisme contant et très poussé, elle se devait de prévoir les moindre choses qui pouvaient leur arriver.
Voyant que tout le monde se préparait à passer la nuit, la prêtresse en profita pour s'aménager son propre coin où elle dormirait. Elle sortit de ses fontes, la couverture et de quoi se restaurer. Elle ne prit que le strict minimum en prévoyance des jours à venir. L'abondance n'était pas de mise en raison des jours qui s'annonçaient. Il fallait manger à sa faim, ni plus ni moins. Iélénia n'était pas pour le gaspillage inconsidéré, et venait s'ajouter à ce sentiment le fait qu'ils étaient en mission.
Alors qu'elle dégustait ses vivres du jour, elle repensa à cette histoire de concurrence. Le dénommé Gladchy semblait être de la partie. Il avait été désigné spontanément par leur guide comme principal suspect pour ce qui était des futurs empêcheurs de tourner en rond. La prêtresse ne put s'empêcher de penser que le soucis ne venait peut-être pas de celui qui était clairement identifié comme principale source d'ennuis et de mésaventure promises et prochaines. Si jamais d'autres petits alchimistes, assez malin pour venir les perturber dans la quête de la cueillette d'une fleur sans se montrer au grand jour, commençait à pulluler, il faudrait sans doute faire le ménage parmi les principaux intéressés dans cette affaire. Iélénia sourit presque en se disant qu'elle se chargerait bien de les révéler au grand jour. Aux yeux et à la vue de tous, elle se chargera de faire toute la lumière, sur qui fait quoi et qui manigance quoi. Alors qu'elle pensa ces mots, elle se tourna en direction de celle qui avait déjà causé biens des interrogations quant à sa motivation réelle au sein de leur groupe.


¤Il pourrait être intéressant de savoir ce que tout le monde à dans le ventre et surtout dans la tête. Je serais curieuse de voir ceux qui sont vraiment impliquée dans cette mission. Du moins aussi impliqué que moi.¤

Elle attendit patiemment que tout le monde termina son repas avant de passer à un examen de conscience général de tous, leur guide excepté peut-être.

préparation d'action

écrit par: Tenavril Mardi 29 Septembre 2009 à 22h46
MJ

Narration : tous

Moment : pleine nuit

Les paupières étaient si lourdes pour certains qu’à peine leur petite collation terminée ils essayèrent de tomber dans le sommeil du juste…Essayèrent…car la demi elfe si charismatique soit-elle était au bord de l’explosion et de la crise de nerfs.

- Bande de mercenaires de pacotille…S’endormir en pleine nature , la nuit, sans prévoir de tours de garde. Mais je crois rêver ! Noisette et moi premier tour de garde, le second pour Karion et Hannibal, et le troisième pour Arveene et Iélénia. Un tiers de la nuit chacun ! Pas la peine de discuter, c’est moi qui commande !!!

Les paroles de Zakline et son expression sévère sur son visage n’avaient toléré aucune discussion. La priorité était évidemment de surveiller les chevaux pour éviter qu’ils ne se fassent la belle et de s’assurer de la sécurité du groupe. La lune sourire au quart ne permettait pas une franche visibilité. Toutefois le ciel bleu nuit était dégagé de tout nuage, parsemé d’une robe d’étoiles étincelantes. Un silence pesant régnait sur la plaine, peut être perturbé par les ronflements des dormeurs…

Le premier tour de garde s’était déroulé sans incident. Zakline s’était montrée d’un silence glacial , interdisant tout dialogue avec la barde. Elle passa un peu de son temps à aiguiser une courte lame, un kukri , l’arme de prédilection des drows, jetant parfois un regard assassin à l’intention de la jeune femme.

Hannibal et Karion furent comme prévus les seconds à prendre leur tour de garde. Un froid pesant régnait sur la plaine. Le damarien s’était rapproché des chevaux, gardant un œil sur eux, comme Zakline l’avait exigé. Ce tour de garde allait paraître interminable…A peine une heure de passée…


- uhuhuhuhu Les chevaux brisèrent le silence, marquant des petits cris de nervosité et des soubresauts de nervosité que seuls perçurent les deux vigilants gardes…Deux paires d’ orbites brillant comme des braises , semblaient se rapprocher des chevaux, à peine neuf mètres les séparer encore d’eux…

écrit par: Arveene Mercredi 30 Septembre 2009 à 20h42
Arveene suivait une personne qui avançait dos tournée, elle ne savait pas de qui il s’agissait mais Arveene ne pouvait s’empêcher de le suivre. L’homme était torse nus, juste vêtu d’un sarouel lui couvrant le bassin, les fesses ainsi que ses genoux, le vêtement qui lui habillait le bas du corps était ample et suivait à la perfection les mouvements de l’individu. Il marchait pied nus sur une route sombre et elle ne parvenait pas à voir autre chose que cette route, La roublarde voulait se retourner, mais elle n’y arrivait pas, elle se rapprochait de plus en plus de l’inconnu. Arrivée à quelques mètres de lui, elle parvint à découvrir pourquoi elle le suivait, cet homme avait un long tatouage qui lui couvrait l’intégralité du bras droit, c’était la parfaite ressemblance avec son tatouage a elle, a la différence prêt que celui de la hin lui couvrait le bras gauche. Elle fit un pas en avant pour lui parler, pour le questionner sur ce tatouage et lui attrapa l’épaule. Il se retourna vivement en hurlant, ce qui fit sursauter Arveene. Elle n’eu pas le temps de voir son visage car la jolie voleuse se réveillait dans un soubresaut.


Zakline était la devant le groupe d’aventurier a crié a tout va, car soit disant certain s’endormait sans prévenir, qu’il fallait organiser des tours de gardes…



¤ Oups, j’espère qu’elle ne mas pas vu m’endormir, quoi qu’il n’y a que moi qui ai l’air moitié endormie, j’ai déjà beaucoup rêvé alors que cela doit faire a peine dix minutes que j’ai finit de manger, Hannibal n’a pas bouger depuis tout a l’heure, zut zut zut, moi qui voulait proposer mon tour de garde j’ai l’air vraiment bête maintenant. ¤


Ne sachant quoi répondre à leur guide, Arv acquiesça simplement d’un signe de tête envers la demi-elfe et se recoucha sur sa paillasse.

Dans son fort intérieur, et même si elle ne voulait se l’avouer, elle était fatigué, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait autant de route, et elle avait perdu le rythme des lève-tôt. Un petit sourire au lèvre, elle se dit qu’elle allait avoir encore quelque heures de sommeil avant son tour de garde, c’était le dernier et elle allait peut-être faire plus ample connaissance avec la prêtresse survolté. En plus de cela, elle pourrait reprendre le rythme rapidement.

En quelques instant, la roublarde naviguait déjà dans les brumes épaisses de ses rêves, à la recherche de ses origines.


A l’heure où tout le monde est aveugle, le lointain hennissement des chevaux n'arriva pas à la tiré de ses songes. Ces bruits étaient lointains dans la profondeur de ses rêves, mais qu’en était-il de la réalité ?

écrit par: Karion Jeudi 01 Octobre 2009 à 11h10
S’il était bien une chose que le jeune hin ne pouvait supporter c’était d’avoir à faire un tour de garde au milieu de la nuit… cette demi-elfe était décidément de celle qui semblait vouloir tout faire pour lui taper sur les nerfs et il ne savait combien de temps il réussirait à la supporter. Il eu l’impression qu’il venait à peine de s’endormir lorsqu’on vint le secouer afin qu’il aille faire le vigil en compagnie du damarien au crane rasé.

Jetant un regard peu amène a leur chaperonne, il revêtit rapidement son armure de cuir et jeta sa cape de daim par-dessus ses épaules sans pour autant la nouer afin de pouvoir s’en débarrasser aisément. Soulevant dans un bâillement son ceinturon, il le passa autour de ses hanches avant d’attraper son arbalète ainsi que son bouclier pour aller se poster a l’endroit désigné. Il arma le mécanisme de celle-ci et plaça avec précaution un carreau avant de la poser prés de lui et de se redresser pour scruter les alentours.

Seul le gémissement du vent se faisait entendre sur la plaine depuis presque une heure aussi le renâclement des chevaux pres desquels c’était posté Hannibal résonna-t-il fortement aux oreilles de l’halfelin. Avisant les deux paires d’yeux qui venait d’apparaitre a moins de dix mètres de la, Karion jeta un regard au guerrier afin de s’assurer que celui-ci avait bien repère les intrus avant d’attraper l’arbalète posée a ses cotes pour se relever souplement.


*Qu’est-ce que c’est encore que ca??? se demanda-t-il l’espace d’un instant avant de se reprendre. On ne s’approche pas aussi furtivement sans mauvaise intension, tant pis pour vous!*

Epaulant son arbalète il visa la première des deux paires d’yeux et appuya sur la détente de l’engin qui libera le carreau dans un claquement sec. Sans perdre de temps a savoir si son coup avait touché au but, il lâcha son arme et dégaina son épée persuadé que les créatures ne tarderaient pas à engager le corps a corps.

écrit par: Hannibal Jeudi 01 Octobre 2009 à 18h46
Une nouvelle crise de nerf et un coup de gueule particulièrement puéril de leur guide montrèrent au damarien quelques signes de faiblesse selon lui. Elles semblaient à bout de nerf et apparemment abattue par des responsabilités trop lourdes pour ses frêles épaules. Rugissant littéralement son autorité au groupe, elle organisa sans ménagement les tours de garde, laissant à Karion et au guerrier le devoir d'assurer le second tour. Ce dernier ne broncha pas, se contentant de rester dans son rôle de mercenaire loyal et peu loquace.
D'expérience, il savait que dormir deux fois de suite dans la même nuit n'était pas conseillé et risquait de le fatiguer bien plus que quelques heures de sommeil par nuit. Il préféra rester éveillé durant le tour de garde de Zakline et Noisette. Il en profita également pour observer discrètement le comportement général de leur guide: anxiété, somnolence ou encore nervosité... c'était le genre de détail qu'il aimait savoir quand il devait se fier à une personne qu'il ne connaissait pas.
Attendant patiemment que les heures passent, le damarien se leva sans qu'on lui demande une fois le premier tour de garde passé. Le damarien prit place près des chevaux mais à porté de main du feu, scrutant ce dernier et les alentours de temps en temps. Il ne prêtait que peu d'attention à la plaine qui les entourait car il savait la pénombre trop importante pour lui permettre de discerner quoi que ce soit à plus de quinze mètres. Il faisait plus confiance aux sens aiguisés des chevaux qu'aux siens aussi s'était-il placé près d'eux pour deux raisons: être alerté en premier si les chevaux sentaient quelque choses mais aussi pour trouver un abri pouvant le cacher à la vue de potentiels agresseurs, la masse considérable des chevaux cachant facilement son corps à longue distance.
Il laissa les minutes s'égrainer sans dire un seul mot, ne jetant que quelques coups d'oeil furtifs sur le hin, pour être sûr que le sommeil ne le prenne pas. Il le regarda tendre son arbalète en arquant un sourcil curieux... si le tour de garde continuait sans anicroches, son arme risquait de voire son bois et sa corde se détendre, la rendant ainsi inutilisable par la suite. Il détourna la tête finalement sans rien dire... l'expérience en apprendrait sûrement plus au hin par la suite.
Un léger hennissement des chevaux lui fit braquer les yeux sur les environs plongés dans les ténèbres. Son regard balaya l'espace situé derrière les chevaux jusqu'à découvrir une paire d'yeux luisant à la clarté de la lune, se rapprochant furtivement du cercle du groupe. Le guerrier ne réagit pas plus que ça et préférais déterminer sa cible avant tout mais dans une telle pénombre, difficile de deviner. Un loup solitaire? Non... les chevaux se serait bien plus emballés que ça à son odeur... mais alors quoi? La main du damarien saisit prestement une des grosses branches en bois alimentant le feu. A peine l'avait-il saisi que le hin avait déjà épaulé son arbalète pour lâcher un carreau dans l'obscurité. Le damarien grimaça en se relevant brusquement, la torche improvisée à la main et l'épée dégainée dans l'autre.


-Réveilles les autres imbéciles!!! Hurla le damarien d'une voix forte maintenant qu'ils ne pouvaient plus disposer d'aucun effet de surprise.

Se jetant devant les chevaux, le damarien agita la torche de sa main gauche pour tenter de déterminer la nature de leur adversaire tandis que sa main droite tenait son épée, prête à frapper et parer.



Sur la défensive.

écrit par: Iélénia Vendredi 02 Octobre 2009 à 23h34
La prêtresse avait, non pas espéré, mais plutôt envisagé la visite d'une certaine personne à son encontre. Cependant elle fût presque déçue de ne pas avoir eu la rencontre tant attendue. Par rencontre il fallait la comprendre au sens où Iélénia l'entendait : une franche explication et rien de plus ni de moins. Mais ça n'était que partie remise, et elle prépara son coin pour la nuit. Elle alla placer sa monture à un endroit où elle était certaine qu'elle fusse proche de sa nourriture et alla elle même se préparer pour la nuit. Elle se préparait à passer la nuit quand la colère, fort légitime, la fit presque sourire. Les tours de gardes avaient été distribués à la vitesse d'un cheval au galop ce qui évitait à tout le monde de trop réfléchir sur le pourquoi du comment.

Une fois la répartition effectuée, Iélénia se roula dans sa couverture et s'endormit presque aussitôt. Demain peu avant l'aube elle se devait à son seigneur. Elle prit donc le partie de se reposer le plus possible et le plus longtemps possible.

Elle se mit à rêver d'espaces verdoyants et de nombreuses personnes foulant ces contrées. Ils étaient tous baignés par une lumière à la fois bienfaitrice et revigorante. Ses rêves étaient beaucoup plus joyeux qu'ils le furent un temps passé. Mais elle avait su trouver le bon aspect de son expérience douloureuse de séjour dans les sous sol d'une prison. Elle n'avait jamais su ce qu'il lui était arrivée exactement là-bas. Tout se qu'elle savait, c'était qu'elle avait été soulagé d'en être sortie. Cependant elle se dit qu'un jour elle y retournerait peut-être car toute la lumière n'avait pas été faite sur ce lieu.
Elle s'enfonça plus profondément dans son rêve sans trop se soucier des petits problèmes qu'apportaient la vie quotidienne. Quelque chose tout de même la perturbait, car elle entendait au loin des cris. D'étranges cris qui venaient couvrir le souffle du vent glissant dans ses cheveux. Des cris qui semblaient l'interpeler. Quelque chose réagit en elle, car elle se sentait comme aspirée vers le ciel. Tout d'un coup elle se réveilla et ouvrit les yeux. Il faisait trop sombre pour qu'elle voit que se soit, mais elle pouvait entendre l'un des leurs hurler. Elle se demanda ce qui se passait et se tourna sur elle même afin de placer son dos contre le sol tout en cherchant son arme.

écrit par: Arveene Dimanche 04 Octobre 2009 à 11h31
Arveene rêvait encore de cet énigmatique tatouage quand la voix caverneuse du Damarien se fit retentir dans la nuit. Cela eu pour effet immédiat d’extirper la roublarde de ses chimères pour se confronter au froid de la nuit glaciale. En effet, elle s’était redressée d’un seul geste et ses couvertures qui la maintenait au chaud était retombé sur ses genoux, laissant le haut du corps avec pour seul protection contre la fraicheur de la nuit un pull en laine doublé d’une capuche de la même matière. Il ne faisait pas forcement si froid que ça mais la douceur des couvertures et de ses songes se fit ressentir rapidement.
Elle tourna la tête en tout sens pour comprendre ce qui pouvait bien se passer et dans l’obscurité, juste devant les chevaux, elle vit Hannibal faire de grands gestes avec une torche qu’il s’était improvisé avec les restes du feu de camps. D’un autre coté, derrière lui, se trouvait Karion, l’arbalète vide de sa première flèche, qui commençait à s’agiter en tout sens. En continuant sa ronde d’inspection, elle remarqua que la prêtresse du groupe était dans le même état qu’elle. Elle aussi s’était faite réveillé par le cri du guerrier. Tous les membres du groupe éveillé regardaient dans une seule direction.


Arveene évalue la situation.

Elle se concentra sur ce point dans l’obscurité que tout le monde semblait fixé avec intérêt. Arveene y aperçut des points jaunes et brillants qui se fusionnait avec les ténèbres. Ainsi, le groupe était attaqué ! Dans un premier reflexe, elle ramassa sa fronde de guerre qui était posé à côté de son sac. Etant un peu éloigné de la menace par rapport aux hommes du groupe, la petite halfeline profita de sa sécurité immédiate pour faire un tour d’horizon dans l’obscurité. Les sens en alerte elle se concentra sur les environs plutôt que par la menace qui s’était présenté derrière les chevaux.

Test de détection et de Perception auditive.

Les yeux vifs, elle attendait, un geste, un bruit. Elle savait que les intrus qui étaient repéré pouvaient très bien ne pas être venus seul, et la masse musculaire de l’humain lui laissait quelques minutes de répits si l’attaque s’engageait.

écrit par: Noisette Mercredi 07 Octobre 2009 à 17h53
DORMIR ! rien n'importait plus à la barde à ce moment là que cette activité reposante et sans trop d'influence sur ses pensées. Elle pouvait ainsi librement laisser court à ses envies, ses rêves, ses désirs, ses fantasmes. Rien ne la laissait froide dans ce monde et même le plus horrible dans gnome pouvait faire naitre en elle un désir pervers. Laissant tout rêverie la parcourir, elle ne faisait en aucun cas attention aux évènements extérieurs.

* Un jour, mon prince viendra, je l'attraperais le ligoterait et faire de lui de qu'il me plairaaaaaa ... *

La frêle humaine ne poussa pas plus loin la chansonnette, rien ne lui interdisait à présent de sombrer dans un profond sommeil, ce qu'elle fit sans grande difficulté. Elle savait qu'en cas d'accrocs ses compagnons de voyage la réveillerait. Ils auraient besoin de toute l'aide possible pour combattre d'éventuels poursuivants, ou pour fuir efficacement. Peut-être rejoindrait-elle les malandrins qui les poursuivraient ? En quête eux-aussi de cette fleur de lune. Rien ne l'avait vraiment troublé depuis leur départ d'Eauprofonde, à tel point qu'elle avait manqué de s'endormir pendant le voyage à cheval. Rien à faire, aucun de ses compagnons se semblaient attirés par les délices de l'amour et l'enivrement des sens que pouvait provoquer deux corps côte-à-côte enlacés férocement.

Les attentes sexuelles de la barde n'étaient pas satisfaits, les espérences chevaleresques non plus. Bref rien ne tournait rond et elle se demandait de plus en plus si elle n'allait effectivement pas trahir ses camarades pour pimenter cette aventure qui manquait de rebondissement. Certains aurait vu dans cette nature et ce comportement une ville personne, mais ce n'était que l'ennui qui poussait la saltimbanque à expérimenter toutes sortes de choses.

Parmi celle-ci venait le sexe, l'alcool, les drogues et les trahisons, summum de sa jouissance.

écrit par: Tenavril Samedi 10 Octobre 2009 à 14h59
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Vingt et un jour d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(21 Uktar 1372)
Lieu : Route de Rougemelèze
Temps : ciel dégagé, quelques brises glaciales
Moment : nuit

Situation : 2 créatures visibles (pour Hannibal) à 3 mètres d’Hannibal, les “dormeurs “ dans un rayon de 9 mètres du dos d’Hannibal, Karion à deux mètres derrière Hannibal
MJ


PARCHEMIN
Arveene utilise Jet de détection et perception auditive
18d20 + 3= 21 ~ DD 20 -> Réussite.
6d20 + 3= 9 ~ DD 15 -> Echec.

Karion tire à l’arbalète
6d20 + 3= 9 ~ CA ?? -> Echec.


Jets d’initiative

Hannibal 18d20 + 2= 20
Karion 12d20 + 4= 16
Noisette 8d20 + 5 = 13
Iélénia 12d20 +1 = 13
Arveene 5d20 +2 = 7
Créatures 2d20 + 2= 4



Les chevaux par leur nervosité avaient permis à Hannibal d’être alerté de l’approche d’un danger certain. Cette nervosité se transforma vite en une panique totale. Les chevaux s’emballèrent et reculèrent brusquement, prenant la poudre d’escampette. Heureusement ils évitèrent le groupe des aventuriers …

Le guerrier damarien était resté calme jusqu’à ce que son compère de garde, Karion, tire un carreau à l’aveuglette vers les orbites qui braillaient comme des braises au cœur de la nuit. Avait il fait mouche ? En tout cas aucun cri de douleur était venu couvrir le brouhaha des chevaux.

A l’aide de sa torche, le guerrier chercha à déterminer quelle était la source du danger. Il s’agissait de deux créatures répugnantes aux traits humanoïdes vaguement reconnaissables, une peau parcheminée si tirée que leurs os étaient clairement visibles. La légère brise glaciale qui balayait de temps à autres la plaine porta avec elle une odeur de mort. Il ne fallait pas avoir fait de hautes études ecclésiastiques pour deviner que ses créatures n’étaient pas naturelles…

Le cri de colère du damarien avait tiré de leurs rêves les dormeurs. Les hennissements et la folie des chevaux ne laissaient plus aucun doute qu’ils n’étaient plus seuls. Arveene s’était levée comme un ressort. Difficile d’entendre le moindre son… Elle écarquilla ses paupières, sortie précipitamment de son sommeil à la recherche d’une autre menace. Elle avait vu juste ! L’attaque des chevaux n’étaient qu’une diversion. Elle pourrait à l’avenir remercier Séluné d’avoir fait reflété un pâle rayon lumineux sur un objet métallique ressemblant fort à une lame qui était à une distance d’une bonne dizaine de mètres d’eux. On essayait de les prendre à tenaille…

Noisette, aussi fatiguée soit –elle, fut tirée de son sommeil devant le chaos semé par l’attaque…La prêtresse du Serviteur de l’Aube ignorait encore du danger auquel Hannibal allait être affronté mais si elle avait eu la moindre idée de la menace, nulle doute que sa colère aurait grondé…

Zakline avait quand à elle tout bonnement disparu. Sa couverture chiffonnée reposait au sol…




écrit par: Hannibal Samedi 10 Octobre 2009 à 17h05
Les chevaux s'emballèrent aussitôt la nature hideuse des deux créatures révélées. Le damarien pesta en maugréant dans sa barbe la fuite des chevaux, le voyage risquait d'être bien plus compliqué maintenant... il porta finalement toute son attention sur les deux horreurs. Le guerrier n'était pas un grand spécialiste en créatures démoniaques mais l'apparence et les descriptions de quelques voyageurs ouïes dans les tavernes lui permettait de cerner en partie les créatures.

-Des goules... Il l'avait murmuré avec un dégoût non dissimulé.

Le damarien jeta sa torche improvisée entre les deux créatures, essayant de les séparer ne serait-ce de quelques mètres. Il n'avait pas lâché la torche, qu'il avait bondit sur la créature à gauche de la torche. L'épée à la main droite, sa main gauche vint enserrer la poignée de sa dague située dans son dos mais il ne la dégaina pas. Il n'avait pas encore pris l'habitude du combat à deux armes et il s'avérait être un combattant d'assez piètre qualité dans ce domaine.
Il ne garda avec la créature qu'une distance de contact, juste assez pour le frapper de son épée mais suffisamment pour être hors de portée des poings de la créatures. Profitant d'une meilleur allonge, le damarien feinta en avant, la lame droite et prête à frapper d'estoc dans la créature au niveau de l'abdomen. Ce genre de coup permettait non seulement de blesser l'adversaire mais il était parfait pour se remettre en garde rapidement juste derrière. C'était un coup simple et très conventionnel mais le damarien était certain que ses créatures n'avaient pas eue le loisir d'apprendre le maniement des armes et la science qui en découlait. Ne lâchant pas des yeux les deux créatures, il interpella les aventuriers restés près du feu.


-Aux armes camarades! Restez près du feu!

Bien que n'étant pas le leader attitré de l'expédition, le damarien avait naturellement lancé l'ordre, autant par impulsion que par soucis pratique. La nervosité de Zakline durant le voyage ne lui avait pas donné confiance en ses qualités de leader mais aussi de combattante...

écrit par: Karion Dimanche 11 Octobre 2009 à 14h31
Entendant l'injonction du guerrier pour réveiller les autres , Karion senti en même temps que la poussée d'adrénaline si exaltante une irrépressible envie d'éclater de rire. Ce cri aurait sans doute réveillé tout les dormeurs a cent mètres à la ronde!

Jetant tout de même un coup d'œil en direction de l'endroit où reposer leurs compagnons et vit que ceux-ci étaient effectivement sorti de leur sommeil. Un frisson vint cependant descendre le long de sa nuque en constatant l'absence de Zakline.


¤Fichu garde chiourme à la noix où a-t-elle donc pu bien passer??¤

Puis se retournant pour observer leurs adversaires que la torche avait éclairé il sentit cette fois la bile lui remonter dans la gorge...

¤Maudit soit ces engeances de la non-vie!!¤

- Hannibal, cette foutu demi-elfe a foutu le camps, cria-t-il au guerrier.

Prenant sa décision, il lâcha soudain son épée et commença à se concentrer pour canaliser la volonté de l'Espiégle tout en décrochant d'un geste vif le symbole d'argent pendu a son ceinturon qu'il serra de la main gauche. Sentant le pouvoir affluer en lui prononça d'une voix claire la formule du sort qu'il avait préparé la veille tout en traçant de sa main libre les arabesques qui donneraient corps à son appel à la divinité.
Il sentit alors la vague de chaleur si familière lui traverser le corps et se répandre aux alentours transmettant à lui même et à ses alliés la bénédiction de Brandobaris.


Karion lance le sort bénédiction

écrit par: Arveene Dimanche 11 Octobre 2009 à 22h20
La lame étincelante qui brillait dans l’obscurité eu comme un effet coup de point dans l’estomac de la jeune halfeline, premièrement elle venait de comprendre que leur adversaires les encerclait de part et d’autre du camps de base, ensuite elle se rendait compte que c’était la première fois qu’elle assistait et participait a un combat dans une situation si désavantageuse. Certes elle s’était déjà battu contre des ennemis, elle avait même plus d’une foi eue peur pour sa vie. Mais jamais elle ne s’était faite surprendre en plein sommeil, encore moins en pleine nature au milieu de rien avec des aventuriers qu’elle connaissait à peine.

Refoulant sa peur montante, Arveene se concentra sur le moment présent, apparemment, elle était la seule dans le groupe à avoir aperçut les nouveau intrus.
A ce moment, Hannibal fonça vers les gêneurs. Karion, lui, prévint le groupe de la disparition de Zakline.


¤ Ils étaient censés faire la garde, comment on t’il pu ne pas voir qu’elle n’était pas dans ses couches. Il faut maintenant espérer qu’elle est parti pour les attaquer a revers ¤

La roublarde en profita pour prévenir en criant ce qu’elle avait aperçu.

-[commun] : Attention, il en arrive aussi derrière nous, soyons sur nos garde. Ce ne sont peut-être pas les seuls.

Consciente que les nouveaux arrivants étaient encore hors de porté pour toutes attaques au corps à corps, la voleuse arma sa fronde de guerre qu’elle avait gardée dans la main depuis son réveil. Elle prit une bille dans sa sacoche et visa la lame brillant dans l’obscurité. Des qu’elle apercevrait une ouverture, un visage ou un mouvement étrange elle tirerait.

Le combat venait de commencé, tout le groupe était maintenant sur le qui vive et la hin sentait l’adrénaline de chacun de ses partenaires vibrer autour d’elle.


Prêt a tiré

écrit par: Iélénia Lundi 12 Octobre 2009 à 11h11
¤Allons ce n'est pas le moment de trainer. En plus ça vient de tous les côtés, une sacrée embuscade. Ce qui veut dire qu'on était suivi ou qu'il y a un traitre parmi nous, nous verrons cela plus tard.¤

Iélénia armée de sa masse d'arme se relava et chercha du regard les futurs adversaires. Même si la lumière de Sélûné parvenait à dissiper quelque peu les ténèbres, cela n'était pas suffisant pour la prêtresse. Une fois debout elle commença par réciter une incantation tout en accompagnant ses paroles de gestes très précis et qui semblaient dessiner d'étranges motifs dans l'air. Il y avait très longtemps de cela, elle avait appris à faire appel aux forces de la lumière. Lathandre était celui qui incarnait la lumière. Il était la source au sens large du terme. L'inspiration de tout et de toute chose et par extension celui qui devait mener les âmes égarées vers le droit chemin en montrant la voie. Si le seigneur de l'Aube était capable de cela, ses plus fervents adeptes le devaient eux aussi. C'est sûr cette idée que Iélénia invoqua la lumière qui dormait en elle. La lumière que lui avait confié son dieu. Elle puisa en elle la foi dont elle faisait preuve pour qu'elle soit investi de la toute puissance divine. Cependant elle transformait cette énergie en force brute liée à la lumière, telle que les initiés de Lathandre savaient le faire.

-Que la lumière de Lathandre m'enveloppe et éclaire ma route. Qu'il soit le guide et la main qui dispersent les ténèbres et illumine de sa clarté bienveillante.

Elle acheva ses gestes de sa main encore libre car non pourvue de son écu qu'elle avait laissé au sol jusque là. Elle espérait bien qu'elle n'en aurait pas besoin après avoir exposé les créatures qui les assaillaient à la lumière purificatrice du seigneur de l'Aube.

je lance lumière de Lunia spontanément à la place de compréhension des langages

écrit par: Noisette Lundi 12 Octobre 2009 à 18h51
Un peu d'action venait égailler l'aventure des joyeux marchands de fleurs. Enfin ils allaient pouvoir sortir leurs armes, leurs atouts, leurs compétences et leurs tours de sac et se jeter corps et âme dans un combat sauvage pour la défense des libertés des gnome de Feerun. Rien n'empêcherait Jacquille et Kiloin de pourfendre maints et maints adversaires afin de libérer de l'emprise félonique du vieux tyran elfe Aglarie les dizaines de gnomes aux crânes dégarnis : les cents sans-cheveux.

Pourtant Noisette ne participait pas à cette révolution, ce soulèvement sans précédent dans l'histoire des fourmis. Elle ne participait pas non plus à la défense de leur campement. Si un dieu du sommeil eut existé, nul doute que la saltimbanque était sa plus fidèle admiratrice en ces journées teintées de bleu nuit.


¤ Berce donc mon esprit, oh roi des songes et des mélancolies, verse-moi ton nectar sacré, pour que je puisse m'abandonner et sommeiller. ¤

L'esprit de Noisette continuait de vagabonder parmi les songes d'une nuit d'été, même si la soirée était fraiche, voir froide, la frêle humaine se surprenait à sommeiller malgré l'apparente activité. Dans un effort surhumain de conscience, elle se décida à se rendormir, laissa là place à toute une série de projections de probabilités afin de savoir si oui ou non elle sortirait vivante de se traquenard.

écrit par: Tenavril Dimanche 18 Octobre 2009 à 16h35
MJ

PARCHEMIN

Goule / Noisette
Goule attaque à outrance Noisette
Morsure 18d20 = 14 ~ CA au dépourvu 10 -> Réussite, dégâts 6d6+1
Griffes 18d20 = 18 ~ CA au dépourvu 10 -> Réussite, dégâts 3d3
Griffes 18d20 = 12 ~ CA au dépourvu 10 -> Réussite, dégâts 2d3
Jet contre paralysie : 8d20+ 1= 9 ~ DD 12 -> Echec.
Etat de Noisette : PV -5 (mourante), paralysie pendant 5 rounds.

2 Goules / Hannibal
Attaque d’Hannibal
13d20 + 7 = 20 ~ CA 14 -> Réussite, dégâts 5d6+2

Attaque Goule 1
Griffes 10d20 = 10 ~ CA 15 -> Echec

Attaque Goule 2
Griffes 16d20 = 16 ~ CA 15 -> Réussite, dégât 2d3
Jet contre paralysie : 12d20+ 5= 17 ~ DD 12 -> Réussite
PV Hannibal : 39 - 2 = 37

Karion
Lance bénédiction, durée 1 minute, effet : Bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de +1 aux jets de sauvegarde contre la Terreur.


Iélénia
Lance lumière de Lunia, durée 30 minutes
Est touchée par trois projectiles magiques, dégâts 2d4, 3d4, 1d4 +3 = 9
PV 24-9= 15


Arveene attaque avec fronde de guerre
12d20 + 5+1(bén)= 18 ~ CA 15 -> Réussite, dégât 4d4

Initiative

Hannibal (PV 37)
Karion
Mage
Iélénia (PV 15)
Zakline
Arveene
Capuche ennemie
Créatures



La veille, vous sirotez un alcool calishite des plus fins, profitez d’un lit douillet…et le lendemain vous dormez dans une plaine glaciale puis affrontez des créatures sanguinaires et morbides. Ainsi est, la vie cruelle et farceuse.

La barde Noisette défiait la raison et l’instinct de survie. Son insolence et son insouciance allaient lui coûter très chère…Au dessus d’elle une ombre mortelle venait d’apparaître, se vautrant sur elle comme une hyène se jette sur un cadavre. Ses dents se plantèrent dans sa chair, lui arrachant un cri terrifiant de douleur. Elle sentit également des griffes lui lacérer le dos. Elle aurait voulu se défendre, se lever ou s’enfuir mais ses jambes et ses bras ne lui obéissaient plus. Paralysée et impuissante, elle était maintenant livrée à la pâture du monstre…

Le Damarien n’avait pas cédé à la panique devant ce qu’il croyait être des goules. Le commun des mortels aurait pris ses jambes à son cou. Les deux monstres n’avaient qu’une idée fixe : tuer ! C’est ainsi que sans hésitation ils se jetèrent sur le guerrier. Le premier en fut pour ces frais, la longue lame du Damarien lui traversant les côtes. Toutefois il restait debout, sa soif de sang toujours aussi avide. L’autre créature fut prise d’une frénésie démente et assainit de terribles griffures sur le visage du guerrier. Il lutta avec succès contre l’étrange froideur qui tentait de le paralyser. Ses années d’entraînement n’avaient pas été vaines…

Surement avant de se jeter dans la bataille, Karion appela la faveur de son dieu pour donner force à ses alliés et à lui. Ce combat serait un bon test pour prouver sa foi et démontrer sa valeur…

Iélénia, en bonne prêtresse de Lathandre qu’elle est, crut bon qu’il était temps d’éclairer la scène de combat. Son corps se mit à luire d’une lumière argentée, révélant la nature des agresseurs : deux goules qu’elle reconnut sans le moindre doute affrontaient le Damarien. Plus loin, environ à neuf mètres des goules, un humain vêtu d’une robe noire au tracé arachnide incantait, pointant son index droit sur elle. Son autre main tenait une baguette d’os. Un corbeau noir était perché sur son épaule. Il libéra trois éclairs magiques percutant de plein fouet la prêtresse…

Quand à Arveene, elle avait flairé la tactique de l’ennemi et ne comptait pas rester passive. La lumière produite par Iélénia lui facilita la tâche, lui révélant la présence de deux êtres encapuchonnés dans un piwafwi. Les deux tenaient un cimeterre et une arbalète de poing dans chaque main. Armant sa fronde, elle visa et fit mouche ! Le malandrin victime de ce coup d’éclat, pointa aussitôt son arbalète sur elle pour lui rendre la monnaie de sa pièce. L’assassin tenait sa victime en joue. Il n’avait plus qu’à presser la détente…

Il n’en aurait jamais l’occasion. Son bras pissa le sang, tranché par une lame invisible. Zakline venait d’apparaître, armée de kukri dans chaque main. Arveene venait sans doute d’éviter un entretien avec Kelemvor…

écrit par: Hannibal Dimanche 18 Octobre 2009 à 22h25
Les créatures s'étaient montré prompts à réagir et n'avaient pas hésité un seul instant avant de bondir sur le damarien. Ce dernier avait réussi à planter profondément l'une des deux horreurs, la maintenant hors de portée alors que ses griffes crasseuses battaient l'air devant le visage du guerrier. La deuxième goules avait réussi à toucher le damarien qui n'avait pas put esquiver pleinement le coup dans la mesure où ses mouvements étaient limités par son arme enfoncées dans le ventre e l'autre créature. Il ne put qu'encaisser le coup en grimaçant légèrement tandis que les griffes lui labouraient le biceps droit... peu de dégâts constata Hannibal en voyant l'égratignure légèrement pourpre que lui avait laissé la créature. Une moue moqueuse et pleine de défi apparut sur le visage du guerrier.

¤C'est tout ce que tu peux faire?¤

Retirant vivement sa lame des entrailles de la bête, le damarien recula d'un pas pour mettre plus de distance entre lui et les goules. Dans un combat face à plusieurs adversaires, il fallait garder une bonne distance pour anticiper au mieux les réaction et actions de ses adversaires.
Une explosion de lumière vint aussitôt éclairer la scène du combat tandis que la "p'tit" hurlait le piège. D'un bref coup d'oeil pendant qu'il reculait, il put constater de la situation. Ils étaient encerclés par plusieurs adversaires qu'il n'eut pas le temps de compter. Il tourna aussitôt là tête sur les deux créatures devant lui. Faisant un petit moulinet avec son épée, il approcha de la goule déjà blessée, sa main toujours dans son dos sur la poignée de sa dague.


-Vaillance et acier froid! Cria-t-il en lançant son attaque.

D'un geste plus vif que fort, il feinta d'avoir manqué sa cible d'un coup de taille de gauche à droite en étant trop loin. Une fois le coup passé, il refit un pas rapide en avant tout en inversant le coup de taille, le bras ayant eut le temps d'armer convenablement le coup. Le coup visait le visage de la créature et plus précisément les deux globes fluorescents qui lui servaient d'yeux.


Attaque goule 1 (celle déjà blessée)

écrit par: Karion Jeudi 22 Octobre 2009 à 00h07
Karion jeta un coup d'oeil a la ronde comme la prêtresse de Lathandre invoqué la lumière de son dieu pour lever le voile de ténèbres sur ce qui été désormais un véritable champ de bataille.
La situation semblait critique, les ennemis encerclant le groupe semblaient bien organisé et décidé à ne laisser aucun survivant. La barde ne s'était pas relever malgré le vacarme et après un pareil hurlement, il doutait maintenant qu'elle se releva plus jamais.

La vue de la demi-elfe surgissant des ténèbres pour attaquer les ennemis qui tentait de les prendre a revers fut tout de même un soulagement.


¤Au moins elle sait se servir de ses lames, songea-t-il avec un rictus¤

Avisant le mage qui venait de s'attaquer a la prêtresse, le sang de l'halfelin ne fit qu'un tour. Si Le guerrier était capable d'anéantir les morts-vivants qu'il avait engagé au corps à corps et que Zakline pouvait s'occuper du deuxième individu encapuchonné, le magicien semblait constituer la menace première si par malheur on lui laissait le loisir de déchaîner sa magie à distance.

Ramassant son épée d'un mouvement souple, le hin apprécia rapidement la distance qui le séparait de l'homme au cordeau et remarqua avec dégout que les goules lui barraient le chemin le plus rapide pour atteindre son adversaire.

Avançant prudemment afin de rester hors de portée des redoutables griffes empoisonnées, il récita à nouveau les paroles sacrées qui lui permettraient d'accéder aux faveurs de son dieu.
Craignant de d'être la cible de nouveaux sorts avant d'avoir atteint le corps-à-corps, il baissa les épaules tenta de faire jouer sa petite taille pour ne pas trop se faire remarquer. Le bras droit replié, tenant sa lame pointé sur son adversaire, il agita son symbole de au-dessus de celle-ci en murmurant les mots de pouvoirs. De sa main tendu jaillit une brève lueur bleuté qui vint éclabousser l'épée de son aura bienfaisante lui conférant le pouvoir de châtier les forces adverses au nom de Brandobaris.


Karion se dirige vers le magicien (jet de discrétion si possible) tout en restant à distance des goules et lance Arme Magique sur son épée.

écrit par: Tenavril Jeudi 22 Octobre 2009 à 10h31
MJ

Le mage avait un rictus diabolique de satisfaction aux lèvres. Lorsque ses projectiles magiques touchèrent la prêtresse, il savoura ce moment avec délice. Pour lui, il n’y avait aucun doute, sa supériorité était prouvée et incontestable. Son corbeau perché sur son épaule observait la scène du combat comme un radar…

Un œil observateur et plus proche se saurait aperçu que sa peau avait une étrange couleur noirâtre, car il s’était appliqué au corps une étrange substance pâteuse. Il incanta de nouveau, prononçant d’étranges paroles draconiques. Sa magie était des plus mystérieuses aux yeux des connaisseurs des arcanes. A la fin de son incantation, une aura d’énergie noire se mit à crépiter tout autour de son corps. Il s’exprima haut et fort à leur rencontre :


-Rendez vous et déposez vos armes. Je vous laisse la vie sauve si Zakline me donne le réceptacle magique pour conserver la fleur de lune…et biensûr je veux savoir où trouver cette fleur magique…

écrit par: Iélénia Jeudi 22 Octobre 2009 à 12h36
Quand elle leva le voile de ténèbres sur eux, le spectacle ne fût pas des plus satisfaisant. La jeune noisette était en proie aux griffes d'une goule et semblait très mal en point. Hannibal luttait férocement face à deux autres créatures deux fois nées identiques et Zakline faisait des ravages à l'arrière. Karion faisait des siennes de son côté mais Iélénia ne compris pas complètement la manœuvre engagée par son compagnon et ne chercha pas plus loin d'explications. Il n'était pas vraiment le moment de s'interroger sur qui faisait quoi.
La prêtresse cherchait encore à savoir de qui elle devait s'occuper en premier mais ce fût l'étrange pratiquant de l'Art qui décida presque pour elle. Ses étranges incantations, associées à une vague d'énergie trop sombre à son goût en était trop. Bien qu'elle n'éprouvait que du dégoût face à la goule esseulée et qui n'avait rien à faire dans ce monde, elle se focalisa sur cet étrange personnage. Cependant elle ne pouvait négliger la proximité du mort-vivant. Elle décida de faire d'une pierre deux coups. Elle était réticente à l'idée d'user d'un de ses plus puissants sortilèges que lui avait confié Lathandre mais la situation critique l'exigeait. Les paroles prononcées par le mage n'atteignirent pas vraiment l'objectif du départ. Sa réponse serait claire et limpide, comme à son habitude.


¤Il me prend pour un lapin de quatre jours ? Trois goules et une étrange escorte à ses côtés, tout ça pour nous rendre ? Aurait-il peur ? Je vais lui montrer comment une prêtresse de l'Aube digne de ce nom se comporte.¤

Elle puisa toutes ses forces en elle, se concentrant au maximum afin que l'énergie divine afflux en elle. Sans mot dire et sans aucun geste elle manipulait l'énergie confiée par Lathandre. Elle la refaçonnait afin de lui donner l'aspect voulu. Elle savait qu'elle devrait donner une partie d'elle même, mais ce sacrifice devait être fait. L'enjeu en valait le coup.

-La réponse est non, mais je te fais la même proposition : rendez-vous ! Quant à toi on va avoir une franche explication !

C'était peut-être un peu trop présager de ses forces, mais qui ne tentait rien n'obtenait jamais rien. Elle garda tout de même une oreille attentive sur la réponse du magicien, mais s'intéressait davantage à la goule devant elle. Elle devait mourir, elle et les deux autres.
conversion spontanée de immobilisation de personne en armure de lumière

écrit par: Arveene Samedi 24 Octobre 2009 à 09h47
La nuit noire qui recouvrait le champ de bataille rendait la petite halfeline confiante, il était plus facile pour elle de ce mouvoir dans l’obscurité. La discrétion était son point fort et cela lui permettait de se caché plus facilement. Quant Ielenia éclaira la scène du pouvoir de son dieu, la première réaction de la hin fut régit par son instinct de voleuse. Ils étaient maintenant sous le feu des projecteurs de leurs ennemis. Ensuite seulement elle comprit que cette lumière allait être bénéfique pour eux, premièrement car leur assaillant était visible maintenant, et aussi car les créatures qui les accompagnait ne devait pas apprécier cette lumière bienfaitrice autant que les aventuriers.


Tout alla très rapidement, Noisette qui une seconde plus tôt, avait selon elle, ouvert les yeux s’était rendormi pour se laiser happer par la goule, Hannibal, de son coté, frappait a en perdre haleine et Zakline l’avait épargné d’un retour de flamme qui aurait pu s’avérer très violent, Il lui restait un seul adversaire, Arv sentit que pour leur guide, elle arriverait à se débrouillé toute seule. Seul Karion, qui se trouvait derrière Arveene, était invisible à son angle de vision. La voix du magicien retentit dans les airs suivit de près par celle de la prêtresse. Ils en étaient à se jauger juste en proférant de vaine menace.


¤ Le silence est l’ami des princes car les mots sont comme des flèches, une fois lancés, c’est en vain qu’on chercherait à les rattraper. ¤

Cet instant poétique la fit sourire, Il était inutile de jouer sur l’intimidation alors que le combat était maintenant bien engagé et quitte a parler pour ne rien dire autant répéter en cœur le chant de guerre qu’Hannibal lançait a chacune de ses attaques.

Alors que la femme de Lathandre s’attaquait de front à la goule casse-noisette, Arveene se cacha dans l’ombre et fit le tour de la créature pour la prendre à revers. Occupé comme elle l’était a « mangé » la barde, elle comptait la dessus pour agir silencieusement. Arrivé derrière elle, la roublarde dégaina sa lame qui était attaché a sa ceinture, arma son bras en direction du dos du mort-vivant.


Avec le sourire, elle proféra dans sa tête les paroles de son vieux compagnons,
¤ Vaillance et acier froid ¤, et l’instant d’après, elle frappa.


Contourne la créature qui s’acharne sur Noisette (jet de déplacement silencieux) / Dégaine sa dague / Tente une attaque sur le dos de la créature.

écrit par: Tenavril Lundi 26 Octobre 2009 à 11h23
MJ


PARCHEMIN


2 Goules / Hannibal
Attaque d’Hannibal
20d20 + 7+1 = 28, 14d20 +7 +1= 22 ~ CA 14 -> Réussite et critique confirmée, dégâts (3d6+2) x 2 = 10

Goule 1
Mort

Attaque Goule 2
Goule attaque à outrance Hannibal
Morsure 17d20 = 17 ~ CA 15 -> Réussite, dégâts 3d3
Griffes 6d20 = 6 ~ CA 13 -> Echec
Griffes 3d20 = 3 ~ CA 13 ->Echec
Jet contre morsure : 6d20+ 5= 11 ~ DD 12 -> Echec


Karion
Déplacement silencieux 10d20+4 = 14 ~ ?? -> Résultat à la discrétion du MJ
Lance Arme magique, durée 10 rounds, effet : bonus de +1 aux jets d’attaque et de dégâts.
Sort actif Bénédiction, durée 9 rounds, effet : Bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de +1 aux jets de sauvegarde contre la Terreur.


Iélénia
Sort actif, lumière de Lunia, durée 30 minutes (-1 rd)
Lance Armure lumière, durée 3 h, CA+5 et -4 jet d’attaque à ses adversaires


Arveene attaque (sournoise) avec
14d20 + 0+1(bén)= 15 ~ CA 14 -> Réussite, dégât 1d3-1+3d6 =3

Goule attaque à outrance Arveene
Morsure 20d20 = 20 ~ CA 14 -> Réussite, dégâts 2d3
Griffes 17d20 = 17 ~ CA 14 -> Réussite, dégâts 3d3
Griffes 12d20 = 12 ~ CA 14 -> Echec
Jet1 contre morsure : 20d20+ 1= 21 ~ DD 12 -> Réussite.
Jet contre paralysie : 3d20+ 1= 4 ~ DD 12 -> Réussite, paralysie pendant 2 rounds.

Zakline attaque capuche
6d20 + 1(bén) + 4 - 2= 9 ~ CA 15 -> Echec
4d20 + 1(bén) + 4 - 2= 7 ~ CA 15 -> Echec

Capuche attaque avec cimeterre Zakline
18d20 + 3= 21 ~ CA 17 -> Réussite
Dégâts 4d6+3= 7


Initiative

Hannibal (PV 34),
Karion
Mage
Iélénia (PV 15)
Zakline
Arveene (PV 2), paralysée 2 rounds
Capuche ennemie
Créatures
Noisette (PV -6, mourante)



Le combat faisait rage, autant du côté de nos aventuriers que celui de leurs ennemis. Cette nuit, la plaine sera abreuvée du sang…

Deux goules dont l’une avait été sérieusement blessée faisaient face à Hannibal. Par un jeu de feinte dont lui seul avait le secret, il exécuta un coup mortel contre la goule blessée, transperçant sa tête avec sa lame. C’était un coup magistral et imparable qui fut fatale à la créature. Orbites et cervelle giclèrent au sol…Mais il restait encore une goule debout dont la sauvagerie fut décuplée par ce spectacle d’hémoglobine. Elle déchaîna morsure et griffes…Devant un tel acharnement, Hannibal résista autant qu’il pouvait, pourtant sa protection à son bras droit ne résista pas aux canines effilées du monstre. Une douleur atroce le saisit. Pourtant la blessure était superficielle pour un guerrier de sa trempe…

Karion avait pris une courageuse décision, celle d’affronter le mage. Mais courage n’exclut pas prudence et préparation. Il enchanta de sa magie divine son arme. Puis il se déplaça avec toute la discrétion qu’il pouvait à l’encontre du mage. Difficile pour lui de savoir s’il parviendrait à le surprendre car Iélénia éclairait la bataille comme un soleil en plein jour et le corbeau perché sur l’épaule du nécromancien quadrillait de son regard la scène du combat…

Surement selon le goût d’Iélénia, la scène manquait encore de lumière. Elle invoqua de nouveau la puissance du soleil de son dieu. Une aura lumineuse se juxtaposa à celle qui la couvrait déjà. Elle brillait telle une étoile tombée du ciel. La lumière de Lathandre l’entourait, lui procurant une protection divine. Heureusement pour elle, le mage ne renouvela pas son attaque de projectiles magiques. Toutefois, il n’était pas resté oisif. L’aura noire qui crépitait maintenant autour de lui ne présageait rien de bon.

La barde Noisette gisait au sol, sous ses effluves de sang. Arveene, courageuse mais pas téméraire, se faufila derrière la monstruosité qui faisait bonne chair avec sa camarade d’aventure. Elle lui assainit avec sa précision de roublarde un coup de dague qu’elle espérait mortelle. Hélas non…La goule se retourna et se jeta sur elle. Morsure et griffes transpercèrent sa chair. Un froid glacial l’envahit la paralysant totalement. Elle était maintenant à la merci du monstre. Elle avait sous ses yeux son avenir : l’amas de chair de Noisette …

Zakline, sous l’élan victorieux de sa première attaque, ne comptait pas en s’arrêter là. Mais son adversaire était cette fois ci sur le qui-vive. Il esquiva à la grande surprise de la demi elfe ses deux attaques et lui assainit une estocade de son cimeterre sur son flanc droit…

écrit par: Hannibal Mercredi 28 Octobre 2009 à 14h48
Un large sourire s'était dessiné sur le visage du damarien alors que le corps depuis longtemps sans-vie de la goule s'écroulait au sol dans une averse d'organes et de fluides vitaux. Mais le damarien n'en restait pas moins sur ses gardes, la réjouissance ne dura pas car il restait encore nombre d'adversaires et certains membres du groupes étaient malmenés par les assaillants. La petite hin avait vaillamment tentée de s'en prendre à la créature qui avait déjà eu raison de Noisette. La barde n'avait même pas eu le temps de déclamer un vers sur sa funeste destinée. Les autres se défendaient mais le guerrier restait trop concentré sur ses deux adversaires pour pouvoir détailler précisément l'action de chacun. Il n'entendait que de légères exclamations et le bruit d'une quelconque magie en action. Il n'en voyait que des variations de lumières qui venaient dispersait inégalement les ténèbres qui les entouraient.

Il n'avait porté qu'une attention discrète à l'ultimatum proféré par l'ennemi et n'en avait retenu qu'une demande de reddition sans condition. Il trouvait la mention du réceptacle à fleur bien inutile pour décrire les réelles intentions de leur ennemi. Ennemi qui semblait être un magicien confirmé au vu des énergies noires qui crépitaient autour de lui. Hannibal n'aimait pas trop les magiciens, leurs humeurs, leur petit air hautain et leur habitude de combattre l'ennemi par des artifices et autres actes lâches... en fait il n'aimait les magiciens que lorsqu'ils étaient dans son camp... ou plutôt il ne les haïssait pas.

Pour l'instant il devait se concentrer sur la deuxième goule qui l'avait attaqué avec une férocité décuplée bien que les dégâts restaient minimes. Le guerrier ne pouvait pas se permettre de sous-estimer ces créatures dont la sauvagerie semblait en rapport avec les agissement du mage ennemi.
D'un autre moulinet de son épée, le damarien détourna l'attention de la seconde goule avant de faire quelques pas sur les côtés du monstre. Après une série de petits pas visant à leurrer l'attention de la créature quant à la provenance de la prochaine attaque. Dans un geste rapide et avec une accélération du mouvement, le damarien passa juste sur la gauche de la bête tout en tournant sur lui même pour porter un coup rotatif au niveau du cou de la bête, espérant décapiter cette dernière.



Attaque Goule 2.

écrit par: Tenavril Jeudi 29 Octobre 2009 à 18h48
MJ

PARCHEMIN
Iélénia, test art de la magie 18d20 +6 = 24 ; 13d20 + 6 = 19
Réussite



Seule la pretresse lui avait répondu. Le mage ténébreux était fou de rage devant son ton obséquieux et provocateur. Cette rage, il devait la extérioriser d'une façon ou d'une autre. Il pointa son index en direction de la pretresse lumineuse. Son regard était ténébreux. Un rictus diabolique se dessinait son visage.

- Quoi NON ! Tu oses ! Ma vénérée déesse noire, cette impie de pretresse ignore ma puissance sinon elle courberait l'échine. Nous allons lui montrer de quoi je suis capable.

Il sortit de sa besace, de nouveaux composants : une langue de serpent et une goutte d'huile arômatique. Un flot de paroles draconiques déferla sur ses lèvres. Ses mains dessinèrent dans les airs des courbes et figures dont seuls les profanes avaient les secrets. Son index qui avait pointé Iélénia désigna ensuite Hannibal, Arveene, Zakline, et finalement Karion qui le chargeait...

- Entend la voix de ton maître, tu deviens maintenant mon serviteur et mon protecteur...

Il ricanna ensuite comme un démon des neuf enfers...

écrit par: Karion Jeudi 29 Octobre 2009 à 23h23
La bataille se poursuivait, faisant des ravages parmi le groupe presque autant que chez leurs adversaires et leur sort semblait désormais ne plus tenir qu'à un fil. La lumière qui inondait la lande gagna encore en intensité comme la prêtresse de Lathandre attirait toujours plus de magie divine à elle.

Karion exulta lorsque le guerrier acheva d'un coup magistral la goule qui lui barrait la route vers le magicien. Cependant le temps n'était pas vraiment au réjouissance, le nombre d'ennemis encore debout était loin d'être encourageant.


¤Peu de chance que je soit d'une quelconque aide à Hannibal, mais ce maudit magicien va gouter le tranchant de ma lame! C'est maintenant ou jamais mon grand! Et pas le temps de faire dans la finesse!¤

Se ramassant légèrement sur lui même il mit autant de force que possible dans une brusque accélération, franchissant la dizaine de mètre qui le séparaient de sa cible à toute vitesse.

Tenant la poignée de son épée à demain, il profita de son élan pour asséner un coups de taille de toutes ses forces avant que l'individu ne puisse se lancer à nouveau dans une de ses incantations maléfiques.


Karion charge et attaque le magicien

écrit par: Iélénia Vendredi 30 Octobre 2009 à 00h41
¤Et bien on dirait que j'ai réussi à le mettre en colère. Ainsi donc c'est un adepte de la sombre déesse. Peste soit de cette mijaurée et de tous ses adeptes. Qu'ils retournent tous dans leurs sombres ténèbres ou nulle lumière bienfaitrice n'éclairera leur existence.¤

La prêtresse n'éprouvait que du dégoût pour cette homme qui se dressait devant eux. Cependant elle devait reconnaitre qu'il était un puissant adversaire. Mais plus puissant était les ennemis de la lumière, plus grande la gloire valoriserait le seigneur de l'Aube. En examinant un peu plus attentivement les sorts exécutés par le mage, elle se rendit compte du danger qui menaçait Karion et tous ses compagnons encore en état de combattre. Mais il était déjà trop tard pour lui car elle le voyait s'élancer en direction du mage, son arme en avant. Cependant il fallait prévenir les autres juste au cas où. Tout en se déplaçant de manière à voir les deux goules dans son champ de vision tout en restant suffisamment loin de la plus proche des deux fois nés, elle se concentra sur les mouvements du mage et vis avec horreur ce qu'il préparait. Mais elle allait une nouvelle fois exorciser la présence de ces créatures impies qui n'avaient rien à faire sur cette terre et ne pouvait pas s'occuper du cas du magicien pour le moment. Il fallait sauver ceux qui pouvait encore l'être. Alors qu'elle se positionnait de façon adéquat elle ajouta.

-(commun) Prenez garde ! Ne le frappez pas pour le moment, une aura maléfique l'entoure.

Elle resta vague pour le moment car elle n'avait pas vraiment le temps d'expliquer en quoi consistait cette aura. Mais elle espérait avoir fait clairement comprendre aux autres le danger.
Faisant face maintenant aux deux goules, elle sortit son symbole pour le présenter bien haut devant elle. Elle se concentra au fur et à mesure qu'elle en appelait à la puissance de Lathandre.


-Par la lumière sacrée de l'aube, affrontez le divin courroux celui qui éclaire le monde !

je me déplace pour avoir les deux goules dans mon champ de vision et j'utilise un renvoi des morts-vivants

écrit par: Arveene Vendredi 30 Octobre 2009 à 18h28
La douleur qui lui lancinait l’épaule était épouvantable, Arveene n’arrivait pas a se concentrer tellement la blessure lui paralysait le corps. La voleuse avait réussi assez aisément à frapper la goule par derrière, elle n’avait par contre pas pensée que ce mort vivant inapte à l’intelligence aurait réagit aussi vite et contre-attaqué si facilement. La créature lui faisait face et elle allait attaquer d’un moment à l’autre. Vu la blessure, une seule attaque du même type et s’en était la fin de la jolie halfeline. Elle espérait maintenant qu’Ielenia, qui n’était pas loin derrière elle, allait attaquer cette féroce goule avant cette fin atroce qui l’attendait.

En effet, l’avenir à cet instant était tristement binaire ! La survie, ou la mort, le clair ou l’obscur, la lumière ou la nuit. Tout cela dépendait du choix de ses compagnons, de celle qui proclamait la lumière et la vertu.

La douleur qui lui parcourait l’échine depuis cette attaque se transformait doucement mais surement en un engourdissement désagréable mais moins douloureux. Alors que la douleur s’effaçait, elle se rendait compte que ses muscles étaient interdits du moindre mouvement, elle restait debout, à moitié recroquevillé par le poids de la blessure et de son propre corps. Une angoisse la submergea vivement en se rendant compte de sa faiblesse envers tout ce qui l’entourait. La roublarde commença un long voyage dans son esprit ou la peur était maître et ou l’horreur de l’impuissance s’immisçait dans les moindres recoins de sa tête, de son expérience, de son vécu.

La peur au ventre, Arv attendait le jugement, sa mort ou sa vie, qui de ses deux entités remporterait le duel.

écrit par: Tenavril Lundi 02 Novembre 2009 à 03h38
MJ

PARCHEMIN


Goule / Hannibal
Attaque d’Hannibal
5d20 + 7+1 = 13 ~ CA 14 -> Echec


Karion
Attaque le mage 6d20+1+2(sorts)-2(charge) = 7 ~ CA 14 -> Echec
Arme magique, durée 9 rounds, effet : bonus de +1 aux jets d’attaque et de dégâts.
Subit un sort (mage) 10d20+6 = 16 ~ DD ?? -> Résultat à la discrétion du MJ
Sort actif Bénédiction, durée 9 rounds, effet : Bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de +1 aux jets de sauvegarde contre la Terreur.


Iélénia
Sort actif, lumière de Lunia, durée 30 minutes (-2 rd)
Sort actif Armure lumière, durée 3 h, CA+5 et -4 jet d’attaque à ses adversaires
Renvoi /goules
- Test de renvoi : 9d20+2(cha)+2(syn) -> 4 DV
- Jet d’efficacité : 3d6+4d6+2(cha)+3(niv) -> 4 DV réussite (


Arveene
Paralysée


Zakline attaque capuche
13d20 + 1(bén) + 4 - 2= 16 ~ CA 15 -> Réussite, dégâts 3
10d20 + 1(bén) + 4 - 2= 13 ~ CA 15 -> Echec

Capuche attaque avec cimeterre Zakline
12d20 + 3= 15 ~ CA 17 -> Echec


Initiative

Hannibal (PV 34),
Karion
Mage
Iélénia (PV 15)
Zakline
Arveene (PV 2), paralysée 1 round
Capuche ennemie
Noisette (PV -7, mourante)



Malgré tout son art martial, le damarien avait toute la peine du monde à se dépêtrer contre cette horrible goule. Il pensa détourner l’attention du goule avec un tour de moulinet mais les yeux du monstre restèrent fixer sur lui. A croire qu’une telle technique si élaborée était complètement inutile contre ce genre de monstre.

Qui a dit que les hins n’étaient pas courageux ? Et bien Karion démontra que le petit peuple ne se démontait pas face à l’adversité. Tel un buffle enragé, il chargea le mage. Peut être que l’avertissement de la prêtresse eut refréné au final son attaque. En effet l’aura noire qui crépitait autour du mage n’était guère engageante. Il échoua, le mage esquivant avec sourire maligne. Puis, Il sentit une étrange force des plus obscures essayer de franchir sa barrière mentale. Un écho dans sa tête résonnait : « Entend la voix de ton maître, tu deviens maintenant mon serviteur et mon protecteur »

La prêtresse de Lathandre aurait bien lancé tout le feu sacré du soleil sur ce nécromant…L’évocation de la déesse noire avait de quoi la mettre en colère…Procédant étape par étape, elle crut bon d’abord de se débarrasser de cette vermine de goules en invoquant la lumière divine de son dieu…

En effet, Arveene attendait la peur au ventre le dénouement tragique ou non de sa vie. Elle sentit l’odeur putride de la gueule du monstre qui frôla la jugulaire de son cou. C’est alors que celui-ci se retira net, pris d’une folle panique…Son congénère eut la même réaction. Et puis parcourant à peine quelques mètres, ils disparurent comme s’ils n’avaient jamais existé…

La barde Noisette baignait dans son sang. L’ombre de la mort planait sur elle, attendant encore quelques instants avant de l’emmener subir le grand jugement…

L’être encapuchonné donnait du fil à retordre à Zakline. Malgré le coup magistral qu’elle lui assainit sur son flanc gauche, il resta debout, prêt à en découdre de nouveau…




écrit par: Arveene Lundi 02 Novembre 2009 à 13h31
Pendant l’intégralité de son calvaire, Arveene eu le temps d’examiner la créature qui lui faisait face. Cette horreur, et erreur de la nature avait un nom, une Goule… Rien n’était plus horrible pour l’halfeline qu’une bête revenu d’entre les morts. Quel être assez maléfique pouvait utiliser de telles monstruosités sans cligner de l’œil, surement un mage aussi répugnant que ces mort-vivant. Cette abomination avait le visage décomposé, une gueule démesurée avec une quantité de dents aiguisées impressionnantes. Son large front dégarni était infesté de bouton écarlate et dégoulinant. Ses yeux flamboyants étaient le seul indice qui démontrait que quelque chose de démoniaque faisait sortir ce monstre de son cercueil.

¤ C’est surement la faim qui l’anime, qui l’attire hors de son trou. Je vois bien qu’il ne rêve que de me dévorer. Fait cette besogne rapidement, car j’ai peur de souffrir, j’ai peur de devenir comme toi. Un esclave de mort eternel. ¤

Alors que les pensées de la hin s’enflammaient par sa paralysie générale, la goule s’approchait de plus en plus, laissant découvrir une odeur infâme venus de ses profondeurs, des chairs mortes animé par de noirs desseins. Son haleine putride était tellement puissante qu’elle évanouissait la voleuse.

Puis quelque chose bougea dans son dos, une lumière, des paroles. On aurait dit la voix de la prêtresse, mais vu le mal de tête engendré par la goule, Arv n’aurait pu le dire avec fermeté. En tout cas, quand elle rouvrit les yeux quelques secondes plus tard, La créature avait disparus. Elle avait laissé deux êtres humains dans un piteux état.

La roublarde essayait de se concentrer maintenant, le danger était écarté pour l’instant et ses membres, qui était auparavant aussi rigides que la roche revenait doucement dans leurs état normal. Elle pouvait même bouger le bout de ses doigts. Le courage la gagnait proportionnellement à son regain de mouvement. Bientôt, elle pourrait reprendre le combat, bientôt, elle se vengerait, bientôt, le mage qui avait convoqué ses pauvres créature payerai. Et pour sur, il allait payer cher.

écrit par: Iélénia Jeudi 05 Novembre 2009 à 23h45
Sauver les meubles, voilà à quoi pensait Iélénia. Arveene bien que blessée pourrait sans doute tenir encore un peu, quant à la saltimbanque, à en juger par son état il fallait faire vite. Cependant elle hésitait sur la façon de procéder. Par le passé, dans sa douloureuse expérience de la prison elle avait tenté désespérément de sauver ses compagnons qui avaient fini par disparaitre les uns après les autres, se retrouvant sans le moindre soutien du seigneur de l'aube.

Elle décida cette fois ci de ne pas mettre ses œufs dans le même panier. De plus le comportement déplorable de la jeune femme l'avait quelque peu rebutée. Mais elle ne pouvait pas la laisser mourir sans rien faire. Elle opta donc pour une solution intermédiaire.

Elle alla se poser à côté de la jeune femme et commença un examen rapide de ses blessures. L'aspect était rebutant et même franchement repoussant pour certaines. Mais la prêtresse de l'aube en avait vu bien d'autre et elle chercha à faire des bandages avec le tissu qu'elle avait de disponible. Elle se décida d'user des propres vêtements de la jeune femme au sol. Ne cherchant pas à prendre la moindre précaution dans ce qu'elle prélevait, elle déchira allègrement le tissu restant qui l'habillait, et commença le nettoyage des plaies systématiquement. Ce fût fastidieux mais Iélénia s'appliqua du mieux qu'elle le pût.

D'une certaine manière elle tenait sa revanche sur l'insolente personne qu'était Noisette. Mais elle lui ferait comprendre beaucoup plus tard quand elle sera en état d'encaisser le choc, car ça serait un choc pour elle à n'en pas douter.

Une fois qu'elle fût satisfaite de son travail, elle vérifia que la jeune femme ne s'enfonçait pas plus dans la mort. Elle jetait tout de même de brefs regards en direction du magicien pour voir ce que ce dernier préparait.


-Toi tu ne vas pas mourir tout de suite, j'aurais deux mots à te dire avant, peut-être même trois ou quatre.

déplacement jusqu'à noisette et premiers secours sur elle.

écrit par: Karion Dimanche 08 Novembre 2009 à 11h29
Karion fonçait tête baissée sur le magicien, espérant par là porter un coup suffisant pour le déstabiliser dans son incantation. Levant haut son épée, il frappa de toutes ses forces mais ne toucha que le vide et n'obtint pour toute récompense que le sourire maitrisant du maudit personnage.

Soudain celui-ci conclut son sort et le jeune hin se sentit envahit d'une énergie sombre. Il lutta de toute ses forces contre l'étrange sensation qui l'envahissait peu à peu, l'ennemi était partout sur le champ de bataille et il n'était pas le moment de se laisser désorienter de la sorte.


¤Non, pas question, non pas ... non ... ... ...¤

L'ennemi était partout, derrière lui, à quelques pas, Karion entendit le souffle rauque du guerrier humain qui s'apprêtait sans doute à les attaquer.

Faisant volte-face, il se mit en garde prêt a faire face. Profitant de se mouvement pour balayer la scène du regard, il vit la prêtresse, toute auréolée de lumière divine, qui se penchait avec attention sur le corps apparemment inanimé de la petit voleuse.

N'ayant pas le temps de se saisir de son bouclier, Karion fixa son regard sur Hannibal, tout en faisant un léger pas de coté pour se placer sur sa trajectoire. Raffermissant sa prise sur le manche de sa masse, il se campa sur ses jambes, prêt à recevoir l'assaut.


Pas de placement et combat sur la défensive

écrit par: Hannibal Dimanche 08 Novembre 2009 à 18h07
L'épée du damarien ne faucha que le vent et levide alors que la bête évitait facilement l'attaque, sans doute ralentie par les démangeaisons provoquées par les attaques de la précédente créature. Le guerrier pesta dans sa barbe avant de faire volte-face pour recevoir l'assaut de la créature mais elle s'évapora dans un rayon de lumière alors qu'elle bondissait. Le corps s'écrasa au sol avant de disparaître dans un léger nuage de fumée blanche.

Hannibal s'y connaissait bien trop peu en magie pour deviner que la prêtresse de Lathandre était la raison de l'évanouissement des deux dernières goules. Son esprit chercha très rapidement à trouver la cause de cet état de fait mais son instinct de combattant repris le dessus... il restait encore deux adversaires valides et en pleine possession de leurs moyens. Le damarien analysa la situation d'un oeil expérimenté.
Le mage semblait s'être entouré d'une aura pour le moins maléfique... un peu comme une armure en conclut-il. Le dernier des assassins semblaient aux prises avec Zakline. Le damarien préféra la laisser se débrouiller seule... il était convaincu qu'elle lui en tiendrait rigueur une fois tout ceci finit. Il se tourna donc vers le magicien...

L'aura sombre qui entourait l'ennemi était problématique car le damarien ne pouvait en connaître les effets... il fallait pourtant lui porter ne serait-ce qu'un coup... mais comment l'approcher sans trop de risque. Le damarien trouva le compromis...
La main gauche toujours posée sur la poignée de sa dague dans le dos, le guerrier dégaina cette dernière avant de la faire changer de main avec son épée. Les deux lames changèrent de main en un instant avant que le damarien, attrapant la dague par la pointe, s'avançait vers le mage. Il fit quelques pas rapides afin de se rapprocher à trois mètres de son adversaire avant d'armer son bras droit et viser la poitrine du mage. Dans une secousse brutale, il envoya l'arme de fortune sur le sorcier ennemi...


Avance et lance sa dague.

écrit par: Tenavril Lundi 09 Novembre 2009 à 17h10
MJ

PARCHEMIN
Hannibal lance dague sur le mage
7d20 +6 +1 =14 ~ CA 14 Réussite dégâts = 4d4+2=6

Karion se met sur la défensive

Iélénia premier secours sur Noisette
20d20 +10 =30 ~ Réussite
Noisette est stabilisée.

Arveene sort de l’état « paralysie »

Le mage incante et lance un sort
Iélénia Connaissance des sorts 20D20 + 6 = DD 15 ~ Réussite
Attaque 16d20 +4 = 20 ~ Réussite
Hannibal perds 8d8 +5d8 +6d8 = 19 pv
Jet de Vigueur 4D20 + 5 = 9 ~ DD 15 Echec
Hannibal est étourdi pendant un round

Zakline / Capuche
4d20 + 1(bén) + 4 - 2= 8 ~ CA 15 -> Echec
5d20 + 1(bén) + 4 - 2= 9 ~ CA 15 -> Echec

Capuche attaque avec cimeterre Zakline
10d20 + 3= 13 ~ CA 17 -> Echec

Initiative

Hannibal (PV 15),étourdi 1 round
Karion
Mage
Iélénia (PV 15)
Zakline
Arveene (PV 2),
Capuche ennemie
Noisette (PV -7, stabilisée)


Hannibal avait du se souvenir de l’avertissement de la prêtresse. Engager le corps à corps contre le mage et risquer de toucher cette aura noire qui crépitait autour de lui présentait trop de risque. Sa dague fila dans les airs vers sa cible… Le nécromant perça la nuit d’un cri aigu de douleur. La dague venait d’érafler son flanc gauche, faisant perler quelques gouttes de sang.

Le mage effleura de son index sa blessure, pour laper sur ses lèvres la goute de sang récupérée. Son regard ténébreux se posa sur l’outrecuidant qui avait osé lui imposer cette blessure. Il réclama vengeance à sa déesse noire pointant maintenant son index sur le guerrier. Prononçant des sombres paroles abyssales, une magie sombre et froide se propagea tout autour de sa main…

La prêtresse de Lathandre vint au secours de la pauvre Noisette qui pour chaque seconde la vie s’échappait…La goule l’avait salement amochée. Il fallait à tout prix arrêter l’hémorragie. La prêtresse improvisa un garrot avec les vêtements de la barde. Elle pouvait être contente d’elle-même : son soin était digne des grands guérisseurs. Le sang ne coulait plus. Elle n’eut pas trop le temps de savourer de son succès, relevant la tête pour écouter les noires paroles du mage. Il parlait l’infernal et sa magie était des plus, diaboliques. Elle reconnut le sort, mais il était trop tard. Un sombre trait venait de percuter le damarien. Il sentit en lui une énergie froide et maligne l’envahir. Un haut de cœur le gagna, lui donnant l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds…Comble du tout, Karion se tenait maintenant devant le mage, en position défensive, prêt à en découdre contre ses anciens compagnons. Etait-il un traître à leur solde… ?

Arveene sentit peu à peu ses membres reprendre force et vie. Elle était de nouveau d’attaque !

Quand à Zakline, elle se battait comme une lionne. L’adversaire se montrait bien plus coriace qu’elle l’avait jugé. Et le temps jouait contre eux…

écrit par: Iélénia Vendredi 13 Novembre 2009 à 09h58
¤Bien, occupons-nous du dernier malfaisant, Zakline arrivera bien à le finir du moins je l'espère. Je ne peux pas m'occuper de tout.¤

Délaissant pour l'heure la femme à la peau aussi entière que ses habits, elle se releva pour faire face à leur plus terrible adversaire. Elle examina la situation rapidement et réfléchit à la manière d'aborder le problème posé par le nouvel allié du pratiquant de l'art étrange. Il fallait tout faire pour libérer Karion de l'emprise néfaste. Elle savait que cette emprise n'était pas très forte et qu'un simple malentendu pouvait le libérer, Le tout était de trouver la formule efficace qui permettrait de casser les liens que le mage avait tissés. Son autre problème était de trouver aussi un moyen de contrer ce mage. Il avait su faire preuve de sortilèges puissants et efficaces, sa chair en gardait encore les meurtrissures. Qui pouvait savoir ce dont il était encore capable ?

Iélénia ne voyait pas vraiment comment contrer la magie dont il faisait usage. Elle lui était totalement inconnue dans sa manière de procéder, aussi se concentra-t-elle sur l'homme en lui même. Il avait su s'entourer d'un sortilège vicieux mais qui ne le protégeait pas lui même. Tout était basé sur la dissuasion, ce qui avait ses avantages mais aussi de gros inconvénients.

Une fois debout, la réponse à ses questions devient très claires. Il fallait s'attaquer à l'homme en lui même, mais procéder exactement de la même manière que lui, en le décourageant d'user de sa magie.
A peine relevée, la prêtresse observa attentivement Karion et l'homme mystérieux. Elle n'avait décelée qu'une seule faille, une toute petite faille, mais il fallait la saisir. Il n'y avait qu'une seule chose à faire pour l'heure, et elle s'appliqua à bien le faire.


-C'est bien Karion, tu as bien protégé et servi ton maître. Tu peux être fier de toi.

Son discours pouvait choquer, mais elle tentait de persuader réellement Karion qu'il avait accomplie sa mission, que le mage lui avait commandée. Cependant elle gardait un œil, et même deux sur le magicien attendant sa réponse ou sa prochaine action.

Je prépare l'action suivante : si le mage incante je lance un des rayons de lumière de Lunia sur lui

écrit par: Arveene Vendredi 13 Novembre 2009 à 17h10
La paralysie de l’halfeline s’était dissous rapidement laissant place a la souffrance aveugle de la morsure de la goule. Pendant un moment, elle regrettait presque l’engourdissement tellement la douleur était forte à présent que l’intégralité de ses mouvements était revenu.

En fait, elle se rendait compte maintenant qu’elle était mal au point. Elle saignait à l’épaule, au visage et son état était globalement mauvais. Arveene réfléchit deux secondes sur ce qui était le plus adapté à la situation. Soit faire un bandage de fortune ou soit attaquer les derniers ennemis pour en finir le plus rapidement possible.


¤ Je suis une piètre guérisseuse et je n’ai jamais eu à faire de bandage de premiers secours. Il est mieux pour moi de finir le combat rapidement pour que mes compagnons me viennent en aide ensuite ¤

Bien qu’en rage contre le magicien, elle avait eu le temps de voir l’attaque plutôt destructrice que ce dernier avait renvoyé a Hannibal après que lui-même lui ai lancé sa dague. Elle ne voulait surtout pas recevoir le même sort que lui et préféra se tourné vers Zakline et son encapuchonné.

Elle sorti sa fronde et l’arma d’une pierre qu’elle avait dans sa besace. La voleuse se tourna et se déplaça légèrement pour avoir un angle d’attaque favorable. Elle attendit ensuite une l’ouverture de l’homme qui se couvrait de ses habits. Elle n’eu pas a attendre longtemps et l’instant d’après, Arveene tirait sa première bille.


Je tire sur capuche avec ma fronde

écrit par: Hannibal Dimanche 15 Novembre 2009 à 14h52
Le damarien avait vu juste et fort de son habileté, il avait réussi à toucher sa cible et à lui arracher un cri...

¤Il saigne... c'est donc qu'on peut le tuer.¤

Mais il allait vite déchanter. Alors qu'il s'apprêtait à charger son adversaire, l'expression enjouée du damarien disparue alors qu'une série de projectiles le frappaient violemment. Trois coups puissants qui le firent légèrement reculer alors qu'il essayait de se stabiliser pour ne pas tomber. Tomber au sol était bien la dernière chose qu'il fallait faire au beau milieu d'un combat.
une sensation de tournis l'envahit aussitôt alors qu'il faisait son possible pour se maintenir droit bien qu'arquant légèrement le dos. Il ne put empêcher sa main faible de lâcher son épée qui laissa s'échapper un tintement étouffé alors qu'elle tombait dans l'herbe humide. Il grimaça alors que ses jambes commençaient à trembler... cette sensation de malaise et de tournis vint même remplacer la douleur due au sort.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais un gargouillis étrange s'en échappa alors qu'il portait une main à sa bouche.


¤Aaaah c'est pas le momet de dégobiller... on aura peut être pas assez de vivre.¤


Même dans ce genre de situation, le guerrier arrivait à sourire pour lui même... il lui était même plus facile de rire dans les situations dangereuses qu'à n'importe quel autre moment...

écrit par: Karion Dimanche 15 Novembre 2009 à 18h57
Les paroles de la prêtresse parvinrent au jeune hin avec la consistance d'un écho, maintes fois répercuté sur des surfaces onirique avant de l'atteindre, elles furent cependant suffisante pour le tirer de ce mauvais pas. Le brouillard qui embrumait l'esprit de Karion se dissipa comme un mauvais rêve par un matin difficile. L'esprit encore englué de la suggestion du magicien, il vit devant lui Hannibal, vacillant, qui venait d'être touché par un sombre projectile d'énergie maléfique. La bataille semblait approcher de son dénouement mais leur plus terrible adversaire était encore debout, il leur fallait conclure rapidement.

Sortant de sa torpeur, un rictus de fureur sur le visage, il fit volteface pour se retrouver face au sinistre individu qui les assommait de sorts et de sortilèges. Celui-ci le bras encore pointé sur le guerrier, était toujours entouré de la même énergie sombre et malfaisante.

Armant son bras droit, dans la suite de son mouvement, il utilisa le mouvement de rotation pour faire un pas de coté et se retrouver sur le coté du magicien et essaya de frapper de toute ses forces dans le dos de celui-ci.


Un pas de placement sur le coté et attaque le magicien

écrit par: Noisette Lundi 16 Novembre 2009 à 20h49
Bien que toujours gravement blessé, Noisette se sentait réchauffée de l'intérieur. La vague de bien-être qui l'avait envahit s'estompait déjà et elle regrettait ce doux fleuve chatoyant et brûlant qui l'avait emplit. Restait à garder à l'esprit que rien ne se passait comme elle l'avait prévu. Pas de beaux jeunes hommes pour l'accompagner dans son dernier voyage, pas de belles jeunes femmes pour l'embrasser en lui souhaitant bienvenue au paradis des mortelles amantes de Feerun. Rien de tout cela ne s'était produit et cela n'enchantait guère la jeune barde.

La seule chose que voulait la saltimbanque, c'était un peu de calme pour écrire et poursuivre le récit de ses aventures, elle aurait également aimé s'offrir le luxe de revoir Ambrosius, le maitre Nain passionné de liqueurs et autres liquoreux. Une dernière fois voyager avec lui et parcourir monts et vaux pour vendre leur précieux nectar.


* Rien de tout cela ne me sera fatal. *

Profondément ancrée en elle, la conviction qu'elle allait s'en sortir restait gravé dans son esprit. Elle n'allait pas laisser le luxe de se réjouir à cette prêtresse sans aucune sympathie pour la gente féminine bardeuse.

D'autant plus que quitter cette vie sans un bon lit chaud et le corps ou les corps de jeunes amants et amantes à ses pieds, rien de moins pénétrant pour l'âme qu'un départ dans une telle symphonie orchestrale.

Le monde allait encore en baver des aventures de Noisette.

écrit par: Tenavril Lundi 16 Novembre 2009 à 23h55
PARCHEMIN
MJ

Hannibal
Fin étourdissement

Karion
Jet de sauvegarde/sort 14d20 + 6= 20 ~ DD ?? Réussite
Attaque masse d’arme le mage 16d20+1+2(sorts) = 19 ~ CA 14 -> Réussite dégats = 2d4+1
Jet de sauvegarde/sort 8d20 + 3 = 11 DD ?? Echec
Dégâts = 4d4 +3 = 7 ; PV restant 1
Arme magique, durée 7 rounds, effet : bonus de +1 aux jets d’attaque et de dégâts.
Sort actif Bénédiction, durée 7 rounds, effet : Bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de +1 aux jets de sauvegarde contre la Terreur.

Iélénia
Lance lumière de lunia
Jet d’attaque à distance 17d20 +3+1 = 21 ~ CA 14 -> Réussite dégâts = 5d6 + 4d6

Zakline / Capuche
12d20 + 1(bén) + 4 - 2= 15 ~ CA 15 -> Réussite dégats = 2d3
16d20 + 1(bén) + 4 - 2= 19 ~ CA 15 -> Réussite dégats = 2d3

Arveene
Attaque avec fronde de guerre
7d20 + 5+1(bén)= 13 ~ CA 14 -> Echec

Noisette
Etat stabilisé mais toujours inconsciente

Capuche
Lance boulets

Mage
Action à la discrétion du mj


Initiative

Hannibal (PV 15)
Karion (PV 1)
Iélénia (PV 15)
Zakline
Arveene (PV 2),
5 Zombis
Noisette (PV -7, stabilisée)



Le rigoureux damarien avait failli pour une fois à sa réputation. La puissance du mage avait eu raison de sa résistance et peu à ce jour pouvait s’en vanter. Il lui fallut le temps d’une chandelle pour retrouver ses repères et se remettre sur pied pour porter de nouveau son offensive…

Les mots de la prêtresse de l’Aube avaient du résonner comme un écho de liberté dans l’esprit du hin. Conscient du charme, il tissa les liens spirituels qui lui permettraient de recouvrer son libre arbitre. La délivrance arriva et la vengeance du prêtre ne se fit pas attendre portant un coup sournois dans le dos du mage. Mais la vengeance a toujours un prix…le retour de bâton faillit bien emporter Karion qui sentit une vague d’énergie négative l’envahir au contact de l’aura noire qui crépitait autour du mage.

Iélénia passa enfin à l’offensif, craignant que le mage réitère un sort des plus mortels. Il ne fallait pas être devin pour deviner que la réplique du mage allait être des plus terribles. Un rayon lumineux parcourut ainsi comme une flèche la scène du combat, transperçant le mage. Le mage oscilla un instant à l’impact mais resta finalement debout. Cette fois ci, il accusait le coup…

Arveene riposta avec sa fronde de guerre mais elle n’eut pas la chance ou l’adresse qu’elle avait su faire preuve auparavant. Sa bille fondit l’air pour se perdre on ne sait où…

Les efforts et la ténacité de Zakline allaient enfin porter ses fruits. Ses attaques rapides et précises percèrent la résistance du malandrin, lui infligeant des blessures conséquentes mais non mortelles aux côtes. L’ennemi réagit aussitôt projetant au sol deux étranges boulets en cristal contenant une brume vaporeuse. Un brouillard dense se forma autour de lui, se propageant sur toute la zone de combat. Au-delà à peine d’un mètre cinquante il n’était plus possible de distinguer la moindre chose ou personne. Décidemment ce combat réservait plein de surprises. L’aveuglement et la présence d’un mage nécromant et d’un assassin à proximité avait de quoi paniquer le commun des mortels…


Le stress engendré par l'aveuglement avait de quoi paniqué tous les aventuriers. Heureusement le brouillard ne tarda pas à s'évaporer. Le champs de bataille était de nouveau visible. Oh surprise !!! Le mage et l'être encapuchonné avait disparu. Toutefois le combat était loin d'être terminé. Cinq cadavres presque squeletiques avec des masses d'arme tenaient lieu et place à celle du mage, formant presque un demi cercle autour de Karion...

écrit par: Arveene Vendredi 20 Novembre 2009 à 09h58
Alors que le brouillard les submergeait tous, Arveene, qui avait prit le temps de se mémorisé la place de l’être encapuchonné commença à avancer dans la brume épaississante. Alors qu’elle avançait, la brume laissa tout a coup place à la nuit qui les enveloppait depuis le début du combat. Et en face d’elle, l’assassin n’était plus, il avait disparu laissant Zakline seule face a l’obscurité. Après un instant d’hésitation, l’halfeline se retourna pour évaluer la scène. Quant elle vit que le magicien avait lui aussi disparu en laissant place à cinq horribles zombies, son sang ne fit qu’un tour.

¤ Encore des êtres immondes, revenu de loin pour nous inviter à les rejoindre dans leurs mondes. Il nous reste cinq ennemis, Noisette est toujours aux oubliettes, Karion est en plus d’être dans une fâcheuse posture, pas loin de s’évanouir, vu le sort qu’il a reçu précédemment. Et je ne suis pas en meilleur forme que lui. Seul Hannibal et Ielenia on encore assez de force pour résister encore a quelques minutes de combats.¤

Avant que le désespoir d’une telle situation ne lui noue les tripes, la roublarde inspira un grand coup et prévint ses camarades de la nouvelle menace, au cas où tout le monde n’aurait pas été au courant.

-[commun] Autour de Karion, regardé, il faut le protéger !! La hin avait crié assez fort pour que tout le monde puisse l’entendre. Elle rajouta plus bas et sans vraiment s’en rendre compte, Qu’ils retournent tous dans leurs abysses.

Le combat avait prit une autre tournure et la voleuse allait bientôt attaqué une des immondices, elle voulait d'abort voir la tournure des événements.

écrit par: Iélénia Vendredi 20 Novembre 2009 à 10h24
Il y avait des moments dans la vie d'un aventurier ou tout allait de travers. Quoique qu'il fasse les évènements semblaient s'être mis d'accord pour contrer la moindre décisions qu'il prenait, la moindre action qu'il entreprenait. Ces moments de pure poisse, d'une extrême fatalité, ou même Beshaba n'aurait pas fait mieux en bénissant l'heureux bénéficiaire de ses grâces, ces moments où l'on se dit que quoique vous fassiez tout va aller de travers. Pour faire court des moments où l'on ferait mieux de rester coucher. Et bien c'était ce qu'avait ressenti Iélénia pendant un bref instant. Un très bref instant, où elle s'était dit qu'elle n'y arriverait pas et qu'elle pouvait ne pas être à la hauteur.

Ce bref instant, s'était déroulé pendant qu'elle avait soigné Noisette. Elle s'était dit qu'il aurait été si facile de la laisser partir, rejoindre l'autre monde. Mais, Iélénia s'était vite reprise. Un comportement aussi maléfique n'était pas dans sa nature profonde. Certes elle n'aimait pas du tout la jeune femme, mais de là à l'abandonner à une mort certaine il y avait une frontière qu'elle se refusait et qu'elle se refusera toujours à franchir. De plus elle se serait privée d'une sérieuse séance de remontrance à son égard, ce qui pouvait être tout aussi jouissif. Elle cessa donc de se préoccuper de l'état de la jeune femme, pour s'intéresser à ce qui se déroulait devant elle.

Les zombies qui étaient soudainement apparu, furent le signal d'un vent de victoire. Le magicien et son acolyte encore vivant avaient fui leurs laissant un souvenir marquant et impérissable. Karion était en fâcheuse posture, mais la prêtresse savait quoi faire au cas où.
Elle se prépara à réagir convenablement à cette nouvelle situation. Mais elle préférait attendre voir ce qu'allait faire les autres.


s'il ne reste qu'un seul zombi je lance mon dernier rayon de lumière de lunia sinon j'utilise un renvoi des morts vivants s'il en reste plus.

écrit par: Karion Vendredi 20 Novembre 2009 à 20h09
La violence ténébreuse qui empoigna Karion lorsque son coup toucha au but manqua de le faire passer de vie à trépas. Serrant les dents dans une grimace de douleur, il utilisa l'énergie de sa colère encore vive contre le mage pour surmonter la vague qui menaçait de le submerger complètement. La douleur était terrible mais la satisfaction d'avoir blesser son adversaire l'emportait malgré tout.

Le frisson d'excitation qui courut le long de sa colonne vertébrale lui procura un plaisir proche de l'extase et la joie du combat gagna le petit halfelin malgré les blessures importantes qu'il avait subit. Lorsque le rayon de lumière divine, de toute évidence invoqué par Iéléna, percuta le magicien, il vit celui-ci vaciller et se fendit d'un large sourire à l'idée de pouvoir m'être un terme aux agissements d'un tel individu.

Mais la scène changea en un instant et il eu tout à coup l'impression d'être devenu aveugle avant de comprendre qu'un épais écran de fumée se dressait autour de lui. A peine avait-il compris la situation que la masse opaque se dispersa sans un bruit comme un mauvais rêve laissant à nouveau place au champ de bataille qu'était devenu leur campement.

Face à lui Karion ne put que constater la disparition du magicien, la colère à son encontre restait tenace mais les cinq créatures qui venaient d'apparaitre devant ses yeux lui firent totalement oublier celui-ci. Un petit sourire narquois vint cette fois effleurer ses lèvres.


¤Ça n'est décidément vraiment pas mon jour, pensa-t-il amer avant de diriger toutes ses pensées vers son seul Salut, O toi, Maitre de ma chance, Maitre de mon destin, si je meurs ce soir ce sera en criant ton nom.¤

Brandissant aussi haut que possible la plaque en argent dont il ne se séparait jamais, Karion n'atteignait en réalité que difficilement le menton des abominables zombies lui faisant face. Mais il resta le dos droit, appelant à lui ses dernières ressources, oubliant la douleur de ses blessures dans la joie du pouvoir divin qui l'envahissait à nouveau, il cria alors de toutes ses forces le nom de celui qui guidait sa vie.

- BRANDOBARIS!!!!

Karion utilise son pouvoir de renvoi des mort-vivants

écrit par: Tenavril Samedi 21 Novembre 2009 à 17h15
PARCHEMIN

Tous fatigués
Noisette -7 PV




Cinq zombies contre un hin…Le combat semblait inégal et perdu d’avance. Seul un miracle divin pouvait le sauver. Mais Karion n’était pas un halfelin ordinaire. Il sert Brandobaris, le dieu du panthéon des enfants de Yondalla, un dieu curieux, un peu voleur, chanceux, et surtout capable de se tirer des mauvais pas où il se fourre naturellement…Il n’allait pas laisser un de ses fidèles serviteurs succomber devant ces créatures d’outre tombe…Hélas la foi de Karion n’était pas en mesure de renvoyer autant de morts vivants…Seulement deux sur cinq fuirent devant son symbole religieux. Les trois restants étaient maintenant avides de démembrer ce petit être…

Arveene réagit au quart de tour en voyant un frère de Yondalla au prise avec ces abominables créatures. Elle cria de toutes ses forces, alertant ses compagnons. La prêtresse du seigneur de l’Aube avait envisagé plusieurs options d’attaque. Mais une seule pouvait maintenant sauver Karion : invoquer la lumière purificatrice du dieu soleil…

Les derniers zombies s’enfuirent lorsqu’une lumière chaude et positive envahit leur champ de vision. Il n’y avait plus maintenant d’ennemi à vues…Le silence venait de s’imposer. Même si Iélénia éclairait comme une torche, la nuit était toujours présente, preuve en est le ciel noir et étoilé. Le combat avait été rude, laissant blessés et cicatrices. La barde Noisette semblait en piteux état même si l’hémorragie avait été arrêtée.

Zakline resta un instant aux aguets. Elle savait que l’ennemi était assez fourbe pour encore surgir de nulle part. Elle avait peut être raison…

Tous étaient fatigués. Les chevaux avaient pris la fuite. L’ennemi qui pouvait resurgir de nulle part ou attendre qu’ils referment de nouveau les yeux…

Et le temps qui s’écoulait avant l’éclosion de la fleur de lune…

écrit par: Hannibal Jeudi 26 Novembre 2009 à 13h39
Cette nuit avait suffit à donner le ton de l'aventure qui s'annonçait... mouvementée serait sûrement un euphémisme. En une nuit, ils avaient frôlé le désastre et le fiasco complet, c'était assez préoccupant pour le damarien qui se demandait s'il était bien nécessaire de continuer ainsi... il regarda à tour de rôle ses compagnons: la ménestrel était à la frontière de la mort, les deux hins étaient chancelants, la prêtresse se tenait encore debout ainsi que Zakline... c'était mauvais surtout qu'ils n'étaient pas parvenus à abattre le sorcier. Sans lui, la probabilité d'une autre tentative aurait tournée près du zéro. Au moins cela prouvait une chose... la concurrence était rude dans le domaine de la parfumerie... un peu trop même... cette fleur de lune devait avoir bien plus d'attributs que ce qu'on avait daigné leur dire selon lui.
Il aurait bien des questions à poser mais ce n'était ni l'endroit ni le moment... priorité aux blessés et à la sécurité du périmètre.

Il n'oublia pas de ramasser sa dague pour la remettre au fourreau après en avoir essuyé le sang. Dommage qu'elle n'ait pas touchée la tête se dit-il en souriant. Il revint auprès du feu et de ses compagnons en piteux état. Ils avaient besoin de soin et de repos pour la plupart... mais la suite de l'expédition revenait à la seule décision de Zakline... pour peu qu'elle leur donne les bons ordres et explications.

écrit par: Iélénia Samedi 28 Novembre 2009 à 13h15
¤Ouf c'est fini, pour l'heure. Bien voyons voir à qui on avait à faire.¤

La prêtresse observa les alentours, tout autour du campement, puis finit par se diriger vers la seule victime parmi les assaillants. Elle voulait profiter de la lumière que lui offrait son armure afin d'en apprendre davantage sur leur compte. Elle s'adressa à Zakline en même temps.

-Voulez-vous le fouiller ? Ensuite il faudra s'occuper de ramener les chevaux et de s'occuper des blessés aussi. Pour ce qui est des montures elles n'ont pas pu aller bien loin, avec le noir ambiant ils ne devaient pas voir grand chose.

Elle attendit la réponse de Zakline et si elle ne voulait pas s'en charger elle même, elle examinerait le corps du défunt elle même. Cela serait un examen rapide afin de vérifier ses possessions, ses signes distinctifs, d'éventuelles marques ou tatouages sur son corps ou bien sur ce qu'il portait ou encore des papiers compromettant pour lui. Elle prit bien soin de ne rien négliger, observant consciencieusement chaque partie du corps et chaque objets qu'il y avait sur lui.

je fais 20 pour la fouille du corps

écrit par: Arveene Dimanche 29 Novembre 2009 à 12h24
Le temps avait tourné, l’obscurité de la nuit semblait moins épais, le réconfort sur les visages se ressentait, chacun se réactivait pour la suite de l’aventure.

Arveene, elle, avait du mal à s’en remettre, ses blessures lui était insupportable, la pestilence de la créature qui lui avait fait toutes ses entailles lui nouait les tripes. Rien que de se remémorer son visage lui donnait des hauts le cœur. Avec difficulté, elle s’avança vers Karion, qui semblait lui aussi en piteux état.


-[commun] Est-ce que ca va toi ? Sur la dernière attaque des goules, je croyais bien que l’on ne te reverrait plus. Elle rajouta plus discrètement, J’ai entendu sur qui ta foi se porte. Malgré que nos croyances soient diverses et plus ou moins puissante, c’est aussi pour Brandobarris que je tourne mes prières. En plus d’appartenir au petit peuple, nous croyons au même dieu, je suis contente de t’avoir pour compagnon, et encore plus heureuse de nous voir rester en vie. Arvene prit un peu plus de temps pour regarder ses blessures… elle finit par dire, je n’ai rien qui puisse t’aider pour tes plaies, je pense que nos compagnons auront de quoi nous aider.


Elle attendit que l’halfelin les rejoigne au centre du cercle. Et pour cela elle lui tendit le bras. Pour la jolie hin, l’important était maintenant de s’entraider. Une entraide qui pouvait par la suite être un moyen de rester soudé dans des moments difficiles.

Elle chercha du regard Zakline qui était un peu en retrait avec la prêtresse de l’aube, elle aussi devait, pour entretenir la confiance, leur en dire un peu plus sur les dangers que le groupe risquait de rencontrer.

écrit par: Karion Lundi 30 Novembre 2009 à 09h49
La nuit noire lui faisait face, rien d'autre que l'obscurité infinie et cette délicieuse sensation d'être en vie... accompagnée des milles douleurs de son corps meurtri. Karion sentait encore résonner en lui la sombre magie qui l'avait agressée lors de son attaque contre le mage.

Perdu dans sa rêverie il faillit sursauter lorsque la petite hin aux cheveux de feu lui adressa la parole. Il se retourna prudemment, tachant d'éviter les gestes brusques de peur de s'évanouir. A la lumière de l'armure de lumière, il put contempler le visage volontaire, toujours empreint d'une certaine insouciance.


¤Ainsi notre foi est la même... j'espère que Brandobaris veille sur toi, jeune demoiselle. Merci, Père de mon peuple, de m'avoir sauver en cette nuit de douleur.¤

Acceptant en maugréant le bras tendu, il revint avec elle vers le groupe.

- Une bonne nuit de sommeil, voilà ce qu'il me faut, déclara Karion d'une voix légèrement cassée. Quand à être en vie, si notre cher chaperonne nous cache encore d'autres tours du même acabit je ne sait combien de temps nous le resterons, dit-il en portant son regard sur Zakline.

A peine arrivé près de l'endroit ou il avait laissé ses affaires, une immense lassitude le prit, et il ne put résister à l'envie de s'asseoir, fouillant dans ses fontes à la recherche de quelques bandages ou autres fournitures qui puisse l'aider à soulager ses plaies.

Avec maladresse il s'efforça de minimiser les dégâts avant de se laisser aller contre son paquetage, écoutant d'une oreille distraite les discussions alentours.


écrit par: Tenavril Mardi 01 Décembre 2009 à 19h25
MJ


A l’aide d’un mouchoir, Zakline essuya ses kukris tachetés de sang de l’assaillant. Elle laissa la prêtresse de Lathandre procéder à la fouille du cadavre. Celui-ci portait un masque sous lequel se cachait le visage surprenant d’un humain d’une trentaine d’années. Surprenant en effet, car sous un piwafi, il était plus prévisible d’y trouver le visage d’un elfe noir…Ses armes, un cimeterre et une arbalète de poing, apparemment d’excellente facture, étaient au sol. A sa ceinture, il portait deux petites besaces de même taille. Un anneau sur lequel est sculptée une feuille ornait également un de ses doigts.

La demie elfe souhaita juste regarder le visage de son agresseur et hocha la tête en le découvrant. Apparemment il lui était familier.

- Le mage que nous avons affronté est surnommé le Profanateur. S’il avait voulu nous tuer, nous serions probablement morts. C’est un redoutable nécromancien, un fou, un cinglé qui célèbre celle qui l’appelle sa déesse noire : Shar. Le cadavre qui git au sol c’est l’un des frères jumeaux surnommés les Frères Noirs. Je les connais pour être des redoutables assassins et ils commercent souvent avec des drows… Ils ont dû signer un contrat avec un concurrent sans doute… Son frère c’est sur voudra maintenant le venger…Je reste dubitative. La mission était secrète. J’ai pris mille précautions. Je ne vois qu’une solution c’est que quelqu’un nous a trahi. Reste à savoir qui…

Son regard azur moucheté d’or passa en revue tous les présents comme pour lire dans leurs âmes. Puis elle s’arrêta net sur Noisette qui gisait au sol. Elle se dirigea d’un pas décidé vers elle, l’air de celle qui allait achever le travail des gnolls…
Elle releva ses manches, puis posa un genou à terre devant le corps inerte de l’humaine.


- Que mes mots soignent ces maux…chantonna t’elle. Sa voix était des plus mélodieuses.

Une lueur bleutée auréola ses mains qu’elle imposa sur le corps meurtri de griffes et de blessures. Noisette sentit un souffle de vie la parcourir…



écrit par: Iélénia Mercredi 02 Décembre 2009 à 21h19
La prêtresse poursuivit son investigation du défunt. Elle jeta un bref coup d'oeil sur les armes afin de voir s'il n'y avait pas de marques ou de runes magiques gravées à la surface. Puis elle s'intéressa davantage aux possessions ainsi qu'aux autres objets de l'homme.

¤Ainsi donc c'était un jumeau. Et bien je crois que nous venons de nous faire un ennemi. Une de plus il me semble. Bien qu'est-ce qu'il pouvait bien cacher sur lui.¤

Avec d'infini précautions, Iélénia passa au peigne fin le corps. Cherchant dans ses sacs quelque chose qui pourrait lui être utile directement ou indirectement. Son arbalète et son cimeterre ne lui étaient d'aucune utilité, mais peut-être trouverait-elle quelque chose d'intéressant. Elle s'attarda aussi sur l'anneau que portait l'homme. Elle avait conscience que maintenant qu'ils avaient un assassin sur le dos, il valait mieux en savoir le plus possible sur le compte de son frère, jumeau en plus.

Elle cherchait plus particulièrement des objets qui sortaient de l'ordinaire, comme des parchemins, des cartes ou même le plus petit indice qui pourraient la renseigner aussi sur ses moyens de combattre. Il fallait qu'elle en apprenne le plus possible sur le compte de cet homme car elle pensait que son frère encore vivant serait armé de façon similaire.


¤Méfions nous tout de même, il s'agit d'un assassin, il se pourrait qu'il me réserve une petite surprise. Si jamais je vois un symbole un peu louche il me faudra agir en conséquence¤

examen de tout ce que je peux examiner, si jamais je vois des symboles magiques je lance détection de la magie.

écrit par: Tenavril Jeudi 03 Décembre 2009 à 09h58
MJ

PARCHEMIN
Iélénia
Art de la magie 17d20+6 = 23 DD ?? Réussite



Les objets et armes possédés par l'assassin laissaient nettement supposer qu'ils n'étaient pas conventionnels et oridinaires. Des inscriptions profanes y étaient gravées. Pour confirmer son analyse, la pretresse lança un sort de divination afin de dévoiler la magie présente. Elle ne s'était pas trompée. Une auréole bleutée luisait sur l'anneau, les armes, et une des besaces. Elle garda sa concentration pour analyser au mieux la source de magie qui habitait ces objets. Son sort révéla une autre source de magie inattendue : la cape brillait d'une aura de puissance moyenne, qui laissait supposer que ce piwafi était une véritable confection d'Outreterre...

La besace dont la magie n'était pas détectée contenait tout l'artiraille d'un jeteur de sorts. C'était tout bonnement une sacoche à composants mineurs. Quand à l'autre besace elle cachait deux boulets en cristal contenant une étrange brume. Cela ressemblait fort au boulet de l'autre assassin qui s'en était servi pour faire appraître un épais brouillard.

écrit par: Arveene Samedi 05 Décembre 2009 à 16h30
Le feu du campement avait légèrement baissé depuis le début du combat, seules quelques flammes dansaient encore sur les buches carbonisées, la fumée qui s’élevait augmentait autant que le feu s’éteignait. Il fallait absolument le rallumé avant que toute l’équipe ne se prennent la bise glacial du matin sans moyen pour se réchauffer. Après une bagarre comme celle qu’ils venaient d’essuyer, un peu de chaleur ne pourraient leur rapporter que réconfort. L’autre point inquiétant était la disparition des chevaux, seules les montures avait les vivres nécessaires pour les remettre tous sur pied. Vu les obligations qui prenait place dans l’esprit le la roublarde, Il fallait partager les taches.

En regardant autour d’elle, Arveene remarqua qu’Ielenia ne lâchait pas l’affaire avec le cadavre du soi disant jumeau. Peut-être cherchait-elle quelque chose qui lui avait échappé pendant la fouille superficielle du corps. La roublarde s’adressa donc aux autres membres du groupe.


-[commun] Je ne sais si vous êtes de mon avis mais il serait bien de finir notre nuit avant d’attaquer une autre longue journée. Je propose que l’on rallume le feu et que l’on aille rechercher les chevaux qui ne sont, j’espère, pas partis trop loin du combat.

Elle regarda autour d’elle si des morceaux de bois étaient éparpillés près de leur campement. En voyant que se n’était pas le cas et qu’elle ne pouvait sans trop se déplacer allez en ramasser, elle proposa :

-[commun] Etant donné que je suis assez blessé, je me propose de rester ici aider Ielenia a l’identification et la destruction du corp. Hannibal, Zakline, pouvez vous allez chercher les canassons ainsi que quelques branches que nous puissions enfin nous reposer et finir notre nuit ?

Elle regarda ses coéquipiers avec plus d’insistance qu’elle ne l’aurait voulu. Karion était mal en point, Noisette était sur le point de s’en remettre, Hannibal, bien que blessé, avait encore de l’énergie à revendre et leur guide n’avait pas l’air d’avoir trop souffert du combat. Dans le fond, ils ne s’en étaient pas si mal sortie ca. Elle était contente de n’avoir rien demandé a Karion qui, si il le voulait resterai ici lui aussi pour se reposer.

Avant d’attendre leurs réponses, la hin prit appuis sur ses bras ensanglantés pour se lever, La prêtresse n’était qu’a quelques pas du centre du campement. Si le plan n’était pas idéal pour ses compagnons, elle aurait largement le temps de faire machine arrière.

écrit par: Iélénia Dimanche 06 Décembre 2009 à 22h59
Toute absorbée à son exploration des possessions, Iélénia rassembla tous les objets sortant de l'ordinaire ensemble. Tous sauf un. Elle prit l'anneau dans ses mains, et une fois sûr qu'elle ne risquait rien l'enfila à l'un de ses doigts prête à toute éventualité ou effet néfaste. Elle observa son environnement et elle même cherchant à savoir ce qui pouvait bien l'affecter avec cet anneau.

Une fois qu'elle l'aurait découvert, du moins l'espérait elle, elle prit tous les autres objets et les armes de l'homme pour aller les distribuer aux autres. Elle n'en aurait pas usage, ni maintenant ni jamais sauf peut-être de l'anneau. Par soucis d'équilibre elle donna le reste aux autres. Il fallait être juste quelque part, et comme ces objets ne lui servaient à rien il était juste de les donner vu que son propriétaire n'en aurait plus usage.

Justement, le propriétaire devait être enterré au plus vite car laisser un corps comme cela à l'air libre était indécent et malvenu. La priorité était quand même pour le moment de retrouver les chevaux.


-Avant d'aller rechercher les chevaux, ceci peut être utile. Ces objets sont tous magiques, servez-vous. Faites attention aux deux boules, ne les faites pas tomber par terre, vous avez vu ce qui est arrivé ensuite.

écrit par: Karion Jeudi 10 Décembre 2009 à 12h05
Karion regarda d'un œil embrumé la prêtresse de Lathandre examiner consciencieusement les effets personnel de l'assassin.
Peu intéressé par le partage des objets, il préférait de loin sombrer dans un sommeil réparateur. Son regard fut tout de même attiré par les deux globes rempli de fumée qui dépassaient de l'une des sacoches.


¤Voilà qui pourrait être bien utile, pensa-t-il alors que la chaleur du sommeil le gagnait peu à peu.Eh bien je les utiliserai si personne n'en veut... je devrai pouvoir en faire quelque chos... Ça me rappelle d'ailleurs la fois où... bon sang de brouill... forêt sombre... brouillard...¤

Comme sa respiration se faisait de plus en plus profonde, ses compagnons alentours purent entendre le léger sifflement qu'il produisait, alors les brumes des rêves submergèrent le petit halfelin qui se laissa alors porter par cette océan de calme et de tranquillité.

écrit par: Hannibal Jeudi 10 Décembre 2009 à 13h38
Le damarien nettoya soigneusement la lame de son épée en écoutant attentivement les explications de zakline... des assassins jumeaux? Rien que ça? Il fallait sûrement s'attendre à une vendetta du frère encore vivant... ou peut être pas. Si ces assassins étaient aussi doués et réputés que le précisait Zakline, ils avaient sûrement dut subir un entraînement pour supprimer toutes émotions superflues dans le monde du meurtre et parmi elle... la haine. Si c'était bel et bien un professionnel, il ne se jettera sûrement pas tête baissée dans la mêlé, seulement mue par sa haine et sa soif de vengeance... il n'aurait droit à ce genre de sentiments seulement lorsque les aventuriers responsables de sa mort seraient tous morts à ses pieds.
Mais pour l'instant, le damarien était sûr qu'ils ne reviendraient pas tenter une nouvelle fois leur chance. Mais la théorie de Zakline sur une possible trahison vint à semer le germe du doute dans son esprit... Hannibal s'approcha du corps inerte pour voir la prêtresse attelée à la fouille dudit cadavre... ses yeux passèrent lentement sur les différents accessoires avant de s'arrêter sur l'arbalète de poing et le cimeterre... tous deux semblaient d'excellentes factures et le damarien en vient même à s'accroupir pour saisir le sabre et le sous-peser tranquillement dans sa main. Il le redéposa au sol, satisfait devant le parfait équilibre du sabre... il prendrait son butin plus tard. Il préfèrait laisser les autres se servir d'abord... cette petite échauffourée lui avait bien montré que tous ses compagnons n'avaient pas son expérience ou encore celle d'Iélénia ou de leur guide.

Il se redressa avant de scruter chacune des personnes près du feu... un traître mais qui? Est-ce qu'il y en avait un déjà? Ses yeux passèrent lentement sur chacun des aventuriers... avant de finir sur Zakline qu'il regarda avec insistance... certains éléments de cette nuit lui échappaient un peu et il aurait bien aimé avoir plus amples informations.

écrit par: Tenavril Samedi 12 Décembre 2009 à 11h40
MJ

La prêtresse du seigneur de l’Aube porta l’anneau à son doigt…

Elle sentit une douce chaleur l’envahir et une puissance incroyable naître en elle. L’armure de lumière décupla son rayonnement. L’énergie vitale qu’elle avait perdue lors de l’impact des projectiles magiques s’était régénérée. Elle ne s’était jamais sentie aussi forte. Sauf que là c’était dans ses rêves…

Elle eut l’impression d’être piquée par une guêpe. Une douleur atroce naquit aux alentours de son doigt pour se répandre insidieusement dans son bras. Ses veines, sa main puis son bras gonflèrent. Ses ongles sautèrent un à un, giclant avec sang et pue. L’anneau était scellée à elle, lui pourrissant le bras…Il ne lui restait qu’un seul recours : couper le bras avant que la gangrène la gagne totalement.


Ce ne fut pas également ce cauchemar. Il ne se passa rien. Déçue ? Elle apprit plus tard par Zakline qu'il s'agissait d'un anneau de feuille morte qui permettait à son porteur des chutes mortelles en tombant comme une plume.

Noisette avait retrouvé ses esprits, encore un peu étourdie. Un moment, elle se demanda si elle n’avait pas juste fait un cauchemar mais la vue du sang lui remit vite les idées en place. Zakline la laissa un moment seul, le temps qu’elle récupère totalement ses esprits. Elle demanda à Hannibal et Iélénia leur aide pour retrouver les chevaux, laissant des deux hins récupérer leurs forces. Ils ne mirent pas trop de temps à les reconduire au camp.

Zakline mit tout le monde d’accord pour le partage des objets trouvés sur le cadavre. Elle remit un boulet de cristal à chaque hin, le cimeterre au damarien, l’arbalète de poing à Karion et la cape à Arveene.


- Arveene, s’il s’agit bien d’une cape drow, prend bien soin de ne pas la mettre au soleil, elle risquerait de brûler.

Tous étaient fatigués. Ils ne leur restaient que quelques heures avant que l’aube surgisse. Chacun dormit comme il peut et le réveil fut plutôt pénible…Zakline était déjà sur le pied de guerre…

- Noisette, prends ton cheval. TU ES VIREE ! Je ne veux plus te voir sur nos traces. Remercie-moi d’être encore en vie. Et je serais toi je quitterais rapidement la région…Pour nous tu es morte dans l’assaut. Si Phalantar apprend tes exploits, crois moi qu’il n’aura pas mon indulgence…Allez bon vent !

C’est ainsi que chacun vit la barde s’éloigner silencieuse et heureuse d’avoir échappé à une mort certaine…

Il était temps de reprendre la route. Hannibal n’était pas trop dans son assiette. Nauséeux, il avait quelques aigreurs à l’estomac. Mais ce n’est pas ça qui allait arrêter ce costaud damarien…

Un vent froid soufflait dans la plaine. Le ciel était bleu clair et nu, hormis de temps à autres habillé par des ombres volatiles…

Il ne restait maintenant plus qu'huit jours avant l'éclosion de la fleur de lune...

écrit par: Arveene Dimanche 13 Décembre 2009 à 19h48
Avant de s’endormir, Arveene prit bien soin de ranger son piwafi dans le fond de son sac. Ce modeste présent devait être chouchouté avec soin si elle ne voulait pas le retrouver en cendre quelques heures plus tard. C’était l’un de ses impératifs qu’elle se devait de penser à toute heure. Ce cadeau lui serait utile pendant toutes les heures sombres. Le boulet que Zakline avait confié au deux hin était le petit plus qui pouvait, lors d’une prochaine attaque surprises, faire pencher la balance de leurs cotés.

Lors de sa nuit, Arveene ne put s’empêcher de songer aux quelques coups de griffes qui aurait pu la conduire a l’éden. Sa mort en gros plan la laissa septique sur sa qualité d’aventurière. Qui était-elle pour faire semblant d’être brave devant toutes les horreurs que le monde comportait ? Qui était-elle pour avoir failli périr en affrontant une goule assoiffée de sang, qui elle-même ne craignait pas la mort ?

D’innombrables questions venaient lui chatouiller les tripes en lui faisant prendre conscience de sa faiblesse au sein d’un groupe qui lui était supérieur en courage, en force et en sagesse. Quel était sa solution ? Pour le moment, elle n’en voyait aucune. Elle se jura donc de continuer à maitriser ses sentiments, et surtout à faire jouer ses atouts. Atouts qui étaient la dissimulation, l’ombre, et la furtivité.

Son sommeil fut réparateur et lorsqu’elle se réveilla a l’aube naissante, l’halfeline était toujours fatigué, mais ses blessures s’étaient bien remises, les cicatrices d’une rémission complète ne tarderait pas à apparaitre.

Au matin, ses questionnements ne relevaient qu’une seul réponse, La Perfection. Elle se savait faible dans beaucoup de domaine mais si elle s’entrainait convenablement et avec conviction, elle arriverait à être invisible aux yeux du monde et alors seulement elle deviendrait forte, et ses ennemis auraient raison de la craindre. Peut-être que la cape était un signe du destin, un signe de son dieu Brandobarris qui l'invitait a rejoindre la perfection ?

Mais l’heure n’était pas a la réflexion, Zakline venait de virer Noisette un peu brutalement.


¤ Elle ne mérite que de rentrer chez elle, il est vrai qu’elle a le droit de faire ce qui lui plait dans son monde, mais hier soir, c’est tout le monde qu’elle a mit en danger. C’est en essayant de la secourir que la goule c’est jeté sur moi. ¤

Juste le fait de repenser à l’haleine putride de la goule lui redonna des hauts le cœur et un frisson qui s’amplifia avec le vent froid qui remontait la vallée juste a ce moment la.

Arveene Aumble se couvrit de sa couverture, rangea ses maigres affaires, mangea un morceau de ses vivres et attendit patiemment le signal du départ.

écrit par: Iélénia Mardi 15 Décembre 2009 à 18h50
Victorieux mais dans un sale état, le groupe se devait à la récupération. Une fois les chevaux péniblement retrouvés, Iélénia alla prendre une des potions de soins qui se trouvait dans les fontes. Après s'être assurée qu'il s'agissait de ce qu'elle cherchait, elle l'avala avant d'aller terminer sa nuit et s'être bien assurée que sa monture était bien attachée. Juste avant l'aube comme à son habitude elle se réveilla et alla prier le seigneur de l'aube comme il se devait, et comme il le méritait. Aux premières lueurs de l'aube, la joie l'envahit. Un nouveau jour venait de naitre, une nouvelle journée à la gloire de Lathandre et de sa grandeur.

L'anneau qu'elle avait trouvé était intéressant. Intéressant et rudement pratique pour elle. Elle pensa un instant aux possibilités que pouvait un objet de nature magique quelconque. Elle se dit qu'un jour peut-être elle serait capable d'en fabriquer à la magnificence du seigneur de l'Aube. Elle pourrait à la fois: bénéficier de la puissance, porter la bonne parole et montrer ce dont était capable Lathandre et ses disciples.

Mais l'heure n'était pas encore venue et elle laissa ces spéculations pour plus tard. Elle savait qu'elle devait incarner la toute puissance de Lathandre mais elle ne savait pas encore comment.


¤Bon maintenant que tout le monde est là on va pouvoir repartir, le temps nous est compté.¤

Elle assista à l'éviction de Noisette. Elle n'en fût pas offusquée outre mesure. Elle l'avait méritée d'une certaine manière. Elle aurait sa chance une autre fois peut-être, même sûrement. Elle rassembla ses affaires et se tint prête à partir.

écrit par: Hannibal Jeudi 17 Décembre 2009 à 18h45
Les questions attendraient un peu... surtout que le damarien préférait les poser en privé et à têtes reposées. Tout le monde était encore un pas à vif après l'attaque nocturne. Il récupéra le cimeterre qu'il alla accrocher à la selle de sa monture. Pour l'instant, il était plus habitué à sa bonne vieille épée, elle lui permettait de porter des coups d'estoc et de taille redoutables et il doutait qu'il bénéficierait de la même aptitude avec le cimeterre. Malgré tout il pourrait toujours servir s'il venait à perdre son arme principale. On était jamais trop prudent... surtout avec ce qui venait de se passer.
Le reste de la nuit se passa au calme et il avait même était volontaire pour veiller jusqu'à l'aurore... de toute façon il aurait eut du mal à fermer l'oeil. Il resta là, à garder un oeil alerte aux alentours et aux ténèbres de la nuit. Finalement, comme il s'y attendait, il n'y eut pas d'autre attaques et ils purent voir le soleil se lever à nouveau, surtout la prêtresse. Le guerrier fut presque amusé de la voire prier avec tant d'entrain malgré les évènements... sa foi devait être sûre et droite.
Il fut interpelé par le renvoi assez brutal de la barde... mais c'était mieux ainsi. Blessée comme elle était, elle n'aurait été d'aucun secours et elle aurait assurée sa mort prochaine. C'était mieux, à la fois pour le bon déroulement de la mission mais aussi pour la barde qui ne risquerait pas sa vie ainsi... après tout,cette vie d'aventurier n'était peut être pas pour elle.

Ils reprirent la route assez vite... Zakline semblait pressée et, de toute évidence, nerveuse à l'idée que la fleur serait bientôt éclose.
Le damarien se trouva pris de quelques nausées et aigreurs d'estomac... les griffes des goules? Le manque de sommeil? Ou bien la mauvaise qualité de la nourriture?
Il secoua la tête pour faire passer la sensation avant de prendre une gorgée d'eau pour se désaltérer. Ils avaient encore un bout de chemin à parcourir avant leur prochaine étape.

écrit par: Tenavril Lundi 21 Décembre 2009 à 21h44
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Vingt deux jour d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(22 Uktar 1372)
Lieu : Route de Rougemelèze
Temps : ciel dégagé, brises glaciales
Moment : midi

MJ


Le chemin paraissait interminable avec la fatigue et le froid à glacer les sangs. Le vent giflait les visages, annonçant un hiver très rude. Ils croisèrent parfois une ou deux caravanes de passage, dans un silence austère. Zakline avait pris la tête du groupe, montrant le chemin à prendre.

Le voyage équestre semblait interminable pour le damarien. Lui, il avait chaud…Il couvrait une fièvre brûlante. Ses forces s’amenuisaient d’heures en heures. Sa vision se troublait, tout lui paraissant sous forme d’image fantomatique. Son estomac et sa gorge brûlaient sous l’acide de sa bile. C’était maintenant évident : il était très malade…

L’air de rien, Zakline jetait de temps en temps un coup d’œil à ses compagnons d’aventure pour s’assurer que tout se passait bien. Et il lui fut évident que pour Hannibal quelque chose clochait. Il était pâle comme un mort et même pour un damarien c’était inquiétant.


- Hannibal est dans un sale état…Je pense qu’il souffre d’effet secondaire de l’une des morsures de ces sales bestioles de goules. Si quelqu’un connait un remède, qu’il agisse…Sinon il nous faut gagner rapidement Rougemelèze. Là bas nous aurons peut être la chance de trouver un guérisseur. J’ai bien peur qu’il ne passe pas la nuit prochaine…En forçant un peu l’allure, nous pourrions arriver au bourg avant le coucher du soleil.

Zakline était nerveuse. Elle levait fréquemment la tête au ciel pour suivre les ombres planantes au dessus de la tête.

- Je suis sûre qu’au dessus de nos têtes un oiseau de malheur nous suit…



écrit par: Hannibal Mardi 22 Décembre 2009 à 12h27
Le vent et le froid du Nord aurait put paraître nostalgique au damarien originaire de ces contrées mais il n'en fut rien.
Il n'avait pas prêté attention ne serait-ce qu'un instant à ces petites douleurs anodines qu'il avait ressenti en début de matinée... il n'avait en tête que les questions qu'il souhaitait soumettre à Zakline. Cet entêtement mental ne lui permit pas de se rendre compte de la gravité de son état qui se dégradait d'heures en heures alors que le soleil poursuivait sa course au dessus d'eux.
La tête du damarien oscillait d'avant en arrière alors qu'il piquait du nez pour finalement se ressaisir au dernier moment et se redresser droit sur sa monture... avant de sentir à nouveau ses forces le quitter. Son estomac était douloureux et il lui paraissait impossible d'avaler quoi que ce soit... l'un après l'autre, ses sens commençèrent à lui faire défaut.
On odora d'abord... impossible de sentir l'herbe fraîche et humide du matin tout comme il lui était impossible de sentir les odeurs et humeurs de leurs montures. Puis ce fut sa vue qui commença à vaciller... ou plutôt c'était les gens et les formes devant lui qui vacillaient. Les formes s'étiraient et s'allonger sous ses yeux... les deux hin semblaient humains maintenant et les oreilles de Zakline semblaient toucher les nuages. Le guerrier secouait violemment la tête en reprenant son souffle pour faire passer ces illusions...
Il piqua une nouvelle fois du nez et dut ratrapper sa tête avec la paume de sa main... il pouvait sentire son front brûlant contre ses doigts. Brûlant mais humide... il retira sa main pour constater de la sueur qui perlait maintenant sur son front... il avait chaud, très chaud.
Le groupe s'était arrêté et la monture du guerrier avait fait de même sans qu'il s'en rende compte. Il releva des yeux éteints et absents sur les autres aventuriers alors que Zakline prenait la parole. Sa voix était une cloche lointaine qui résonnait de façon confuse dans sa tête... Il aurait bien aimé entendre la voix douce et chantante des elfes pour une fois mais il avait bien remarqué que leur garde-chiourme attitré avait gardé bien peu de son héritage elfique en dehors de l'apparence. Il sourit à cette pensée alors qu'il prêtait une oreille distraite à la cloche qui résonnait dans son esprit. Le damarien devait le reconnaître... il était pas dans son état normal. Il aurait bien voulut lancer une phrase comme "Vous inquiétez pas, ça va passer!" ou encore "Vous n'avez qu'à me laisser derrière, je vous rattraperais!". Et il dirait ça avec un grand sourire sur le ton de la plaisanterie... mais là il avait pas trop envie de plaisanter... ni d'être laissé derrière d'ailleurs.
Il ouvrit la bouche pour parler mais son esprit s'embrouilla très vite alors que sa propre voix le faisait souffrir et renforçait un peu plus sa migraine. Il parvint à peine à bafouiller quelques mots d'une voix tremblante.


-Je... vraiment... suis désolé...

Il se se reprit le front dans sa main face à la douleur et pour essayer de trouver un semblant de stabilité malgrè son état de confusion totale. Les mots et les idées se bousculaient dans sa tête alors qu'il réfléchissait de son côté...

¤Saloperie de goules... je déteste ces horreurs... oooooh ma tête. Un guérisseur hein?... faudrait déjà que je tienne jusque là et puis c'est trop facile... blessés comme nous sommes, ils nous attendront forcément au détour... près des guérisseurs... oooooh chier!... ou alors, peut être la prêtresse... c'est quoi son nom déjà?... elle a p'têt un sort contre ça... peut être.¤

L'idée de mourir ne l'effrayait pas tant que ça et lui effleurait l'esprit comme quelque chose de tout à fait secondaire. il voulait juste ne pas finir comme Noisette... viré et renvoyé comme un malpropre... il valait mieux que ça quand même.
Le damarien oscillait sur sa selle alors qu'il se raccrochait désespéremment à son dernier espoir, à savoir la prêtresse et sa magie divine.

écrit par: Arveene Mardi 22 Décembre 2009 à 18h40
La bise qui parcourait la vallée sur la route de Rougemelèze était en tout point différent au zéphyr de la ville natale de la hin. Pendant que ses lointains souvenirs faisaient soulever ses cheveux et ses vêtements dans une danse chaude, subtile et sensuelle, sa réalité se faisait assommer par de violente rafale glaciale, similaire au typhon que les marins devaient essuyer chaque jour. Arveene tentait de se protéger de la réalité par la couverture qu’elle n’avait pas quittée depuis le petit matin.

Malgré le vent d’hiver qui les menaçait et le froid environnant, l’halfeline, emmitouflé dans ces épaisses couvertures et réchauffé par la croupe de sa monture, arrivait a bien supporter le vent et le froid de la route. En plus de cela, elle avait gardé sa dague a proximité de son bras. Ne pas se faire surprendre l’obsédait depuis le matin et elle se forçait à être alerte au moindre signe anormal…

C’est pendant que sont regard fouillait les cieux, la plaine et la route pour vérifier que tout allai bien qu’elle aperçut Hannibal. Contrairement à d’habitude, il ne semblait pas être dans son état normal. D’ordinaire droit comme le fil d’une épee, il semblait la avachi sur son cheval qui lui aussi semblait peiner a le trainer.
A peine eu t’elle le temps de le remarquer que la guide interpellait le groupe…

L’heure n’était apparemment plus à la discussion et il fallait agir vite. Dans son agitation constante et sachant pertinemment qu’elle n’avait pas le pouvoir, ni les compétences requises pour le guérir, La roublarde fouilla inconsciemment dans sa besace a la recherche de n’importe quoi pouvant faire office de remède.


¤ Mais qu’est-ce que tu fais petite sotte, comment veut tu trouver quelque chose que tu ne connais pas, retire ta main du sac et tente de réfléchir…¤

Rapidement, elle se rendit compte qu’une fois encore, elle ne pouvait pas changer la situation. Pour la seconde foi depuis qu’ils étaient parti d’ Eauprofonde, elle se sentait complètement inutile. Sa frustration ne cessa d’amplifier quand elle se tourna vers les deux prêtres qui eux, saurait surement quoi faire pour sortir le Damarien de son cauchemar.

écrit par: Iélénia Lundi 28 Décembre 2009 à 08h37
L'état d'Hannibal ne présageait rien de bon. Comme si cela ne suffisait pas, Zakkline avait l'impression d'être suivit. S'il était vrai que la prêtresse avait la même impression, elle n'avait rien remarqué de particulier. Elle savait que tôt ou tard l'étrange magicien referait surface et que donc forcément il les suivait d'une manière ou d'une autre. Il restait juste à savoir quand et comment.

Mais pour l'heure elle était plus préoccupée par la santé défaillante de leur compagnon. Les goules avaient du lui transmettre leur terrible maladie. Elle aurait pu l'aider à guérir si les circonstances avaient été tout autre. Elle savait très bien ce qu'il lui fallait : du repos, beaucoup de repos. Seulement les voyages à cheval ne faisaient pas spécialement parti de la catégorie des occupations reposantes. Ils n'avaient plus le choix. Le temps d'arriver jusqu'au village le plus proche ou même de revenir en arrière et Hannibal aurait certainement déclarer la maladie. Elle savait très bien ce qui allait lui arriver s'ils n'agissaient pas immédiatement. Et elle savait très bien ce qu'il adviendrait de lui si jamais la maladie venait à le terrasser. Il deviendrait une de ces créatures maudites et elle devrait le détruire.

Cependant, l'heure n'était pas encore venue d'agir de la sorte. La maladie pouvait être longue à agir surtout si la personne était très résistante. Ils se pourrait même qu'il en guérisse seul, si les dieux ou le sien étaient avec lui. Elle fit une courte prière mentalement au seigneur de l'Aube afin de favoriser l'homme dans sa lutte contre le mal et réfléchit un instant à la proposition de Zakkline.


¤S'il est vrai que de presser le pas permettrait à Hannibal d'être plus vite soigné, il n'en est pas moins vrai également qu'il risque de tomber malade plus vite aussi. Mais c'était un risque à courir, car il tombera malade quoiqu'il arrivera. C'est juste une question de temps. Nous n'avons pas le choix je le crains.¤

-Oui Zakkline, je crois qu'il faut nous dépêcher. Les chevaux pourront se reposer une fois arrivés sur place. Il faudra un certain temps pour soigner Hannibal. Et je n'aime pas trop savoir que quelqu'un peut nous tomber dessus à chaque instant. Nous devrons aussi discuter de cela.

Elle se tourna d'un air interrogateur vers les autres membres du groupe et plus particulièrement vers celui qui était le principale intéressé.

-Nous allons devoir nous presser, pensez-vous en être capable ?

écrit par: Hannibal Mardi 29 Décembre 2009 à 12h54
Peu à peu, le tournis dans sa tête commença à se stabiliser alors que leur halte se prolongeait. Le damarien pour récupérer ses esprits au maximum alors que les échos qui résonnaient dans sa tête se transformaient en voix claires et distinctes. Il parvint à se redresser pour se tenir aussi droit et fier qu'il le pouvait avant de se passer la main dans les cheveux à la recherche d'une quelconque fraîcheur pour sa tête et son esprit. Pas très efficace malgré le vent froid qui balayait la longue plaine...

Il regarda Iélénia avec une petite grimace... il aurait aimé qu'elle puisse faire quelque chose pour lui mais il devrait s'en passer apparemment. Si la prêtresse du groupe ne pouvait rien faire alors... il fallait choisir la deuxième solution. Une chevauchée endiablée vers la Rougemélèze afin de trouver un guérisseur avant la tombée de la nuit. L'idée fit rapidement le tour dans l'a tête du damarien. Il avait largement confiance en ses compétence de cavalier même s'il était quasiment sûr que ses maux de têtes allaient revenir à la charge avec le tumulte de la cavalcade... mais pour l'instant, il n'avait plus que ça.

Il décrocha son outre d'eau de la selle avant de la débouchonner et d'en verser une partie du contenu dans sa main qu'il passa dans ses cheveux en se massant un peu le crâne... la sensation lui était agréable malgré la fièvre dont était pris son corps actuellement. Il referma l'outre sans rien dire avant de la raccrocher à la selle. Il releva des yeux droits et déterminés sur Iélénia puis sur Zakline.


-... je suis prêt. Lâcha-t-il simplement.

écrit par: Tenavril Dimanche 03 Janvier 2010 à 14h31
MJ


La chevauchée parut une éternité sous le froid glacial du vent qui balayait la plaine. Hannibal ne voyait plus que des formes fantomatiques. Sans sa vigueur martiale, il aurait déjà franchi la ligne de l'obscurité...

Pourtant, l'espoir était à portée de vue. Au loin, les fumées de cheminée dessinnaient des génies vaporeux dans le ciel. Ils arrivaient enfin à Rougemélèze !

Cette petite ville de fermiers et de commerçants était peu animée en cette fin de journée. Le froid devait en être la raison.

Le petit groupe d'aventuriers fit leur halte à la petite auberge au nom du chat sans queue. Apparemment, Zakline connaissait bien l'endroit. La salle de réception était menue, rechauffée par une cheminée de pierre. Quelques clients sirotaient vins chauds et tizane en tout genre, laissant d'agréables parfums dans la salle. Au comptoir, une jeune femme aux formes généreuses servaient les clients. Zakline lui demanda dès son arrivée une chambre pour y conduire Hannibal qui seul ne tenait plus sur ses jambes. Il fut conduit dans une petite chambre assez cossue mais vu son état il n'avait qu'hâte de s'allonger sur un bon lit. Il ne parvint plus à garder les yeux ouverts et sentit son esprit s'envoler dans un royaume d'étranges rêves...


Zakline prit Arveene et Karion en aparte.

- Arveene et Karion, vous allez démontrer que vous êtes la race la plus débrouillarde de Faerun. Vous tenez maintenant la vie d'Hannibal entre vos mains. Je vous demande de fouiner dans la place du marché pour y trouver un remède. Parfois il y a des nomades marchands vendant toutes sortes de produits exotériques dont certaines potions. La tavernière m'a dit qu'en ce moment il y avait un marchand au nom de Cycas. Il lui a un vendu un sirop miraculeux pour la toux de son gamin. Il a le crâne aussi lisse qu'une coquille d'oeuf et porte une moustache barbichette finement taillée. Dame Iélénia va rester au chevet d'Hannibal en vous attendant. Allez filer !


écrit par: Arveene Dimanche 03 Janvier 2010 à 23h32
L’auberge du chat sans queue avait tout pour réjouir la petite roublarde. Le feu dans la cheminée, les odeurs et la chaleur que dégageait le peu de personne qui trainait dans la salle réchauffait le cœur d’Arveene. Après La nuit passé à se battre et la journée passée à chevaucher, l’halfeline avait une profonde envie de s’enfoncer dans un lit douillet avec en préliminaire un bon repas les pieds callés sur l’épaisse pierre chaude de la cheminée.

Mais apparemment, il n’était pas encore question ici d’une vie paisible. Zakline, quand elle se tourna vers Karion et elle, avait bien d’autre projet pour les deux représentants du petit peuple. Le rôle et l’implication de la mission dont il venait de faire la connaissance était purement et simplement la survie de leur coéquipier. Sa réflexion précédente sur la tranquillité d’une nuit a l’auberge s’affaissa vivement avec douleur.


¤ Ma petite, tu es payé pour faire ce travail, c’est ton ancien compagnon qui est souffrant. Ce n’est pas le moment de songer a se reposé. On ne te paye pas pour dormir a l’auberge et siroter des tisanes a longueur de journée ¤

Les regrets écartés, elle regarda le hin et lui fit comprendre par un simple regard qu’ils n’avaient que trop trainé ici, elle emboita le pas vers la sortie. S’il voulait la suivre ou chercher dans son coin, s’était son choix. Pour sa part, elle allait faire le plus vite possible pour trouver une solution.

Dans son départ précipité, elle se rappela en vitesse la description du dénommé Cycas, sa meilleure piste en ce moment.


¤ …marchand …sirop miraculeux …crâne …coquille d'œuf …barbichette …¤

La meilleure chose à faire à ce moment n’était pas de prendre la porte mais plutôt de se renseigner sur ce marchand. Dans son élan qui la conduisait vers la porte de sortie, elle fit demi-tour et se planta devant le comptoir. Une fois sure de l’attention portée par la tavernière a son égard, elle entama :

-[Commun] Bonsoir madame, vous avez parlé tout a l’heure d’un marchand du nom de Cycas, pourriez vous me dire ou je puis le trouver. L’affaire est urgente et si vous avez connaissance d’autre personne qui peuvent m’aider a sauvé notre ami, pourriez vous me les indiquer ?

Arveene, dans sa précipitation, ne prit même pas le temps de voir si Karion l’avait suivi ou non. Elle se retourna donc a se moment pour voir ou était son compagnon.


écrit par: Karion Lundi 04 Janvier 2010 à 17h58
A peine arrivé au chaud que déjà il leurs fallait retourner dans le froid maussade du dehors.
Mais l'état du guerrier ne permettait pas vraiment de discussion et si Karion traina les pieds à la suite de sa très volontaire compatriote se fut avant tout pour emmagasiné le maximum de chaleur et de revigoré ses pieds engourdi avant d'affronter à nouveau la faible température extérieure.

Arrivé près de la porte, Karion, perdu dans ses pensées sur le gris terne de la campagne alentour, entendit avec surprise la voix de sa camarade de recherche qui s'élevait près du comptoir. Se retournant pour mieux accueillir la réponse de la tarvenière, il doutait de la démarche mais n'était pas contre le fait de passer une minute de plus dans cette douce atmosphère.


¤En cette saison les marchands itinérant ne doivent pas être bien nombreux et je doute que celui-ci se cache particulièrement, pensa-t-il tout en observant la pétillante petite hin

Ajustant sa cape de daim dont il avait défait le lacet depuis son entré, il passa ensuite ses gant en cuir et attendit que la tavernière s'exprime.


¤Toute information est bonne à prendre mais au nom de tous les dieux finissons en vite!!!¤

Le jeune prêtre, plus porté à l'indépendance qu'autre chose, avait du mal à accepter le rôle de garçon de course mais force lui était de reconnaitre que le guerrier, peut-être l'un de ses plus sur compagnons dans cette quête, avait plus que besoin de ce médicament.

écrit par: Hannibal Lundi 04 Janvier 2010 à 19h10
La fraîcheur laissa très vite place à une fièvre à l'aspect moite et torride... Il avait réussi à se tenir en selle tout du long de leur chevauchée mais cela ne voulait pas dire que le damarien allait mieux. Sa tête lui faisait toujours aussi mal alors que le galop de leurs montures résonnaient en un tonnerre puissant et roulant entre ses deux oreilles. Sa vue se troubla tout autant alors que les formes qui apparaissaient devant ses yeux. Il avait vu, pendant son séjour à Calimport, la population s'adonner à fumer souvent une herbe étrange aux propriétés des plus inquiétantes mais qui semblait ravir aux calishites. Il se demandait si ces herbes faisaient aux fumeurs le même effet qu'à lui en cet instant... si c'était le cas, la sensation en était plus que désagréable. Mais pourquoi pensait-il à ça maintenant? Il ne savait pas... il ne savait plus... il ne se rendait même pas compte qu'il commençait déjà à arpenter les frontières entre la raison et la folie.

Il ne se rendit même pas compte qu'ils étaient arrivés... en fait il prit à peine conscience du fait qu'il s'était écroulé au bas de sa selle, face contre terre. Pour lui, la chevauchée continuait toujours... il fallut le traîner dans l'auberge sans quoi ses jambes refusaient de marcher désormais qu'il était perdu dans un autre monde... si différent.

On lui fit grimper les marches, son bras enroulé autour d'une épaule forte et puissante... il pesait tout son poids le bougre! Il vit les marches... et la balustrade dont les fins barreaux en bois faisaient jouer la lueur du foyer devant ses yeux... cela lui rappelait quelque chose mais quoi... mais quoi... mais quoi... ah oui des arbres! Des arbres étranges, aux corps et à l'écorce noueux qui ressemblait à des statues figés dans une expression de douleur éternelle. Et le bruit... sûrement les ordres de Zakline, quelle cheftaine celle là!... mais il ne comprenait rien à ce qu'elle disait... ces mots n'était qu'un bourdonnement lointain et tenue qui semblait vous harceler et que vous chassiez de la main avant de le voir revenir au galop... il les entendait... les insectes. Moustiques, cafards, scarabées, libellules et autres saloperies bien propres aux marais.
Ses bottes étaient remplies de sueur... ou plutôt d'eau... une eau croupie et qui empestait la végétation en décomposition... ses yeux ne voyait plus qu'un marais... un marais infesté d'arbres dont la canopée bloquait en grande partie les rayons du soleil... il y était de retour... dans cette maudite jungle de Chult. Sa verdure puante, ses insectes irritant et cette eau croupie infecte... il ne manquait plus qu'un petit quelque chose locale pour rendre la scène plus vraie encore.
C'est alors que le mille pattes géant apparut devant lui dans une gerbe d'eau qui ne manqua pas de l'arroser complètement...


- Ouuuuuh le zoli n'insecte.... Bafouilla-t-il sur un ton enfantin , perdu dans son délire avant qu'on le dépose sur le lit...

... avant qu'il ne chute en arrière pour disparaître sous l'eau sale et boueuse du marais infernal.

écrit par: Iélénia Mardi 05 Janvier 2010 à 12h37
Quand elle entendit Zakline aller demander l'assistance d'un obscure marchand Iélénia tressaillit. Elle faillit même réagir promptement quand elle entendit ce pourquoi il était demandé. Pour elle, seul un prêtre pouvait guérir Hannibal, alors comment un simple obscur marchand ayant soigné la toux d'un enfant pouvait avoir raison de la maladie. De plus cette maladie n'était pas à proprement parler une maladie classique. Elle avait été transmise par une goule et Iélénia ne savait que trop bien ce qui pouvait arriver à ceux qui étaient atteints par un tel mal. S'il succombait il se transformerait immanquablement en une créature semblable.

Cependant ils avaient encore du temps devant eux. Beaucoup de temps. La transformation ne s'opèrerait que si Hannibal succombait. Or, la prêtresse avait encore de quoi lui prolonger la vie, pour un temps du moins. En fait, avec un peu de chance, il pouvait même guérir tout seul. Mais pour cela il lui fallait du temps et du repos. Temps qu'ils n'avaient pas malheureusement. Tout ce qu'elle pouvait faire c'était l'empêcher de mourir. Elle écouta les paroles de l'homme étendu et ne cherchait pas la moindre cohérence dans ces propos. La fièvre l'avait pris et ses pensées n'avaient pas le moindre sens désormais. Se retournant vers Zakline elle voulut en savoir plus sur ces intentions.


-Dites voir, dans le cas où, très improbable c'est vrai, le marchand ne possèderait pas un remède assez puissant, n'y a-t-il pas un temple par ici pouvant le soulager ? Car vous savez comme moi ce qui risque d'arriver s'il ne guérit pas.

écrit par: Tenavril Lundi 11 Janvier 2010 à 21h25
MJ

Arveene et Karion


La tavernière chercha du haut de son comptoir qui pouvait bien lui adresser la parole. Elle passa sa tête par dessus pour apercevoir les hins.

- Et c'est pas un coin à gamins ici ! Déguerpissez sinon je vous tire jusqu'à la sortie par les oreilles !

Elle plissa le front avant de comprendre son erreur. Il était courant que les hins soient confondus avec des enfants.

- Oups pardon...Sauvé votre ami ? Qu'est qu'il a ? Sinon pour trouver Cycas, à cette heure, je pense qu'il est encore sur la place du marché. C'est à deux trois rues d'ici.


Iélénia et Zakline

Zakline avait le regard posé sur Hannibal couché sur le lit. Il avait soit perdu connaissance soit plongé dans un sommeil réparateur. Elle hésitait à le réveiller. Elle s'adressa à Iélénia d'une voix chuchotée pour ne pas le réveiller.

- Iélénia, je crains que non. Il se peut toutefois qu'il y ait des prêtres de passage et

Elle n'eut le temps de continuer sa phrase qu'Hannibal avit relevé son buste d'un bond, les yeux grands ouverts...


Hannibal

Il était plongé dans un cauchemar des plus sombres. Des mains griffues avaient attrapé ses jambes et le tiraient de force vers un marécage. Il luttait mais en vain. Il se dirigeait tout droit vers le puits des ombres...Puis ce fut la lumière...Il ouvrit les yeux...Il reconnut la chambre sauf qu'à ses côtés deux goules étaient à deux doigts de le dévorer...

écrit par: Arveene Mardi 12 Janvier 2010 à 18h45
La remarque désobligeante de la tavernière passa comme un coup de vent dans le cœur de la jeune Halfeline. Dans les régions ou l’humain est en surnombre par rapport aux autres races, ce genre d’erreur grossière était fréquent. Pour une roublarde qui connait un tant soi peu cette faiblesse qu’on les humains à les confondre avec des enfants, cela peux être très avantageux. Elle avait d’ailleurs très souvent utilisé cette hésitation à son avantage dans les souks sans fin de sa ville natale. En effet, le marché de Port Calim était très connu pour cette facilité de déambulation ou les voleurs, petits et grands se remplissent les poches aisément.

Le renseignement de la femme se releva quasiment inutile et cela fit réagir Arveene qui comprit que sa question l’était tout autant.


¤ Bah oui, un marchand ne va pas se cacher de la foule, j’aurais du y réfléchir a deux fois avant de foncer tête baissé sur la première personne que je vois ¤

Elle se tourna donc vers Karion qui avait surement entendu les paroles de l’humaine. Avec un hochement de tête en sa direction, elle avança vers la sortie d’un pas précipité. Arrivé à l’entrebâillement de la porte, elle se tourna l’espace d’une fraction de seconde pour admirer la cheminée et le feu qui s’y consumait avec douceur.

Son esprit, embrumé par les fumées de la taverne, se réveilla tout a coup alors que son corps courrait a travers la rue. Le froid saisissant lui fit prendre compte qu’elle avait gardé son sac sur ses épaules et que la couverture qui pouvait la réchauffer était maintenant rangé à l’intérieur ainsi que toutes ses affaires.

Le village de Rougemeleze n’était pas vraiment grand et Arveene prit en compte son intuition ainsi que sa connaissance des villes pour trouver le centre du village. La place du marché n’était pas loin d’après la tavernière, Il ne lui fallait pas plus de quelques minutes pour mettre la main dessus, et ainsi trouver le dénommé Cycas.

Persuadé que Karion la suivait comme son ombre, La roublarde cria derrière elle :


-Veut-tu que l’on se sépare pour le trouver ??

Après un instant de réflexion, elle ne se rappelait même pas si le hin avait franchi la porte de l’auberge à ses cotés ?

écrit par: Hannibal Mardi 12 Janvier 2010 à 23h59
Il pouvait voir la canopée des arbres au travers de cette eau sale... il voyait les bulles d'air remonter jusqu'à la surface... il allait mourir noyé... mais ça n'avait pas l'air de le choquer plus que ça. Il se surpris même à fermer les yeux et à... apprécier cet instant?! Il se sentait léger... vidé de toute douleurs et fièvres... si serein... c'était si agréable. Il se laissa aller à cette sensation de quasi-extase.

L'onde de l'eau se troubla brusquement lorsqu'une dizaine de mains vinrent l'empoigner fermement pour le tirer violemment vers la surface. Il ne voulait pas... il ne voulait pas y retourner... il...
Sa tête émergea brusquement de l'eau et il put à peine reprendre sa respiration qu'il se retrouvait totalement immergé mais les mains avaient disparues. Il tourna sur lui même rapidement... paniqué, en alerte et à la recherche du moindre ennemi... mais rien.
Si! un léger bruissement dans les feuilles... quelque chose se déplaçait au milieu des broussailles, hors de sa vue et de sa portée. Il ne voyait qu'une forme sombre et massive marchant à quatre pattes. Ses yeux tournaient... tournaient... tournaient pour tenter de suivre le ballet de la créature. Soudain ses yeux s'arrêtent sur un arbre devant lui... depuis quand était-il là? Il n'était pas là lors du dernier tour. Le marais avait disparu d'ailleurs mais ça il s'en foutait complètement... par contre il y avait un cadavre accroché au tronc de l'arbre... ça lui rappelait quelque chose.
Un rugissement derrière lui... et aussitôt la créature bondit devant lui. une créature à l'apparence simiesque et recouverte d'écailles rouges. La créature se hissa sur ses pattes postérieures et commença à battre sa poitrine de ses poings, rendant ainsi le bruit d'un tambour de peau battu puissamment. Il le défiait!
Mais le damarien n'était pas bien courageux en ce temps là... surtout lorsqu'il n'avait aucune arme. Il recula face à la bête qui le toisait méchamment avant de trébucher sur une racine. Il atterrit sur les fesses mais cela ne fut pas si douloureux... c'était même doux et moelleux et il se surpris à rebondir légèrement. Il rouvrit les yeux... il était sur un matelas... un matelas blanc, propre, frais et moelleux comme une plume. Il regarda autour de lui... une chambre d'auberge... faiblement éclairée par quelques bougies qui donnaient aux murs de la pièces cette belle couleur orangée cuivré. Il fit le tour rapide de la pièce... quelques meuble... le lit bien évidemment... deux goules... des bougies...

DEUX GOULES?!!!

Il cligna frénétiquement des yeux pour essayer de dissiper l'image effrayante de deux charognards à moitié vivant qui le dévoraient des yeux... et qui le dévoreraient bientôt tout court. Le fier guerrier se tortilla comme un ver sur le lit avant de porter une main ferme à son épée pour la dégainer et la pointer vers les deux monstres.


-C'est ça! Venez... espèce de sales mons...

Il n'eut pas le temps de finir la phrase qu'il avait atteint le bord du lit pour chuter sur le dos et sur le plancher.
Pendant un moment il devint un fantôme, prêt à rejoindre ses ancêtres au ciel... enfin le temps qu'il retire le drap blanc qui lui recouvrait le corps.


-Mmmmpf ffpmmm bwaaah!!! Ça vous a pas suffit tout à l'heure?! Approchez sales goules de mes deux!

Il se redressa sur des jambes bien faibles, pointant les deux créatures du bout de sa lame, les mettant au défi d'approcher.

écrit par: Iélénia Samedi 30 Janvier 2010 à 11h07
Le réveil brutal d'Hannibal surpris presque la prêtresse. Il était faible et malade mais il était suffisamment fort pour impressionner encore. Il vacillait et semblait avoir des difficultés à se tenir droit mais ils étaient bien en face d'elles et l'arme à la main. Son air menaçant ajoutait encore au côté dramatique de la situation. Quand la prêtresse entendit ce qu'il déclama elle crut un instant être en plein rêve.

-Il délire complètement. Franchement est-ce qu'on ressemble à des goules ? Je me sens vexée et même quelque peu déçue, quel rustre.

Elle se saisit de ses armes immédiatement. Il n'était pas question bien sûr de tuer ou de blesser mortellement Hannibal, mais il fallait tout de même tout faire pour ne pas se faire découper par ce dernier. Elle se cala derrière son bouclier et scrutait les moindres faits et gestes du guerrier. Pour l'heure la tactique était simple, soit il fallait convaincre qu'Hannibal se trompait lourdement, soit il fallait l'assommer. N'ayant jamais eu envie de frapper ses compagnons, à une exception près, elle se ravisa pour la solution diplomatique.

-Hannibal, c'est Iélénia qui te parle. Nous ne sommes pas des goules, regarde bien, est-ce qu'une goule s'armerait comme je le suis en ce moment ? Et franchement est-ce que je ressemble à une goule ?

Sa dernière remarque était plus pour elle que vraiment pour Hannibal mais, on ne se refaisait pas en un jour. Elle était prêtresse de Lathandre et se faire traiter de goule avait un côté insultant.

¤Seigneur de l'Aube, pardonne lui car il ne sait plus ce qu'il dit.¤

défense totale et diplomatie

écrit par: Tenavril Lundi 01 Février 2010 à 22h56
MJ

Arveene et Karion

C’est en couple qu’Arveene et Karion arpentèrent les rues à la recherche du fameux marchand. Le ciel commençait à venir ombreux sous le coucher du soleil. Les rues se dépeuplaient, chacun rentrant chez soi. Il fallait faire vite car nul doute que le marchand allait également déguerpir. Heureusement, la place du marché fut rapidement trouvée. Quelques marchands étaient encore là, en train de ranger leur étale, dont le fameux Cycas qui soigneusement et avec une lenteur infinie emballait ses précieuses fioles. Lorsque le marchand se tourna le temps une seconde de sa table, un gamin en profita pour dérober une des fioles restantes. Le gamin n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il lui arriva…Cycas lui avait chopé la main à la vitesse de l’éclair. Comment avait il pu le voir ? A croire qu’il avait des yeux derrière le dos…Arveene et Karion pouvaient en déduire que c’était pas un marchand comme les autres. Il s’exprima à l’intention du voleur sans hausser le ton mais d’une voix ferme.

- Voler c’est mal, que je ne t’y prenne plus. Le travail et l’effort sont des valeurs que tu devras apprendre. Demain matin, je t’attends à l’aube. Tu prendras mon linge sale et tu le nettoieras. En récompense, tu auras une pièce d’argent. A demain…

Le gamin hocha la tête. Il semblait avoir bu les paroles de Cycas.


Hannibal, Iélénia et Zakline

Etrange ! La goule avait la voix d’Iélénia… Le pauvre Damarien était au bord du gouffre, autant atteint physiquement que mentalement. Sa fidèle lame lui paraissait peser une tonne. Son corps oscilla, debout sur le plancher comme s’il était en pleine mer. Et puis un voile de ténèbres se couvrit sur son regard. Il s’évanouit, s’écroulant au sol.

- TOC TOC !

Quelqu’un venait de frapper à la porte…



écrit par: Karion Vendredi 05 Février 2010 à 14h03
Le moral de Karion était décidément en phase avec le temps, maussade et gris, mais le temps lui ne suivait pas le même rythme mélancolique et il leur fallait se presser pour trouver le maitre alchimiste qui serait à même de soigner leur ami.

Alors qu'il s'engouffrait derrière la petite halfeline aux cheveux flamboyants, Karion tentant de reprendre son empire sur lui même. Le voyage à peine commencé, il ne faisait pas bon se laisser aller à de telles réflexions vue les difficultés qui pavaient leur chemin.

Arrivé sur la place du village, il remarqua immédiatement le dénommé Cycas grâce à la description qu'on leur en avait faîte. Observant, amusé, le petit garçon se faire prendre la main dans le sac, il ne put s'empêcher de glisser à l'oreille d'Arveene en passant près d'elle:


- Evitons les impairs, nous avons visiblement affaire à quelqu'un et il serait malheureux qu'il nous prenne en grippe sur un malentendu.

Appuyant sa remarque d'un petit sourire et espérant que la roublarde saurait tenir ses manières, il se dirigea vers l'humain affairé et l'interpella tranquillement.

- Bien le bonsoir, Maitre Cycas!

écrit par: Arveene Vendredi 05 Février 2010 à 18h22
Le gamin, qui n’avait pas hésité une seule seconde à dérober la fiole sur l’étal du marchand s’en mordit les doigts en un clin d’œil. La vélocité du dénommée Cycas étonna grandement la jeune hin. Elle était contente aujourd’hui de ne pas être dans le besoin, car voler un homme comme lui ne devait pas être chose aisée. Pendant un instant, elle eu pitié du jeune garçon.

Cependant, la remarque du marchand sur le travail et l’effort et la proposition de ce dernier pour gagner de l’argent honnêtement incita inconsciemment Arveene à l’apprécier.

C’est d’un pas plus confiant que Karion et elle se dirigèrent vers l’étalage fermant boutique.

Alors qu’elle ouvrait la bouche pour parler, Karion prit la parole en premier. Depuis leurs arrivés au village, le prêtre n’avait pas réellement ouvert la bouche et l’entendre ainsi soudainement dans le creu de son oreille rassura la voleuse.


¤Je le croyais lui aussi parti dans ses cauchemars face aux goules ! Au moins, la maladie ne lui ronge pas l’esprit ! ¤

Après un hochement de tête bref en sa direction qui signifiait qu’elle avait parfaitement comprit et qu’elle était parfaitement d’accord avec lui, elle s’adressa à l’humain à la suite de son compagnon.

- Bonsoir Monsieur Cycas, Nous sommes à la recherche d’un remède contre les maladies. Notre ami est en urgence dans son lit et nous avons peur que si nous ne trouvons rien rapidement, des complications pourraient apparaitre. Avez-vous ces potions ?

L’urgence calculé que la jeune roublarde mettait dans sa voix avait pour but que Cycas ne pose pas trop de question et se dépêche de leur fournir le médicament sans tarder.

Arveene Utilise la Compétence Diplomatie sur le Marchand.

écrit par: Iélénia Vendredi 05 Février 2010 à 22h49
Hannibal venait de s'évanouir. Iélénia ne savait pas si son discours avait porté ses fruits mais en tout cas le danger d'affronter le combattant était écarté pour le moment. Avec l'aide de Zakline, ils remirent le malade sur son lit en ayant pris soin de le débarrasser de ses armes et de son armure, qu'elles posèrent non loin de lui quand même, mais pas à portée de main non plus. Il ne manquerait plus que Hannibal les attaques pendant son sommeil.

Iélénia était perdue dans ses pensées quand elle entendit frapper à la porte.


¤Déjà de retour ? Ils ont fait vite les deux halfelins. Finalement ils sont très efficaces. Mais une minute, pourquoi toquent-ils à la porte ? Méfiance ça ne doit pas être eux.¤

La prêtresse prit ses armes en main et attendit de voir comment allait réagir Zakline. Elle lui fit comprendre que cette visite était étrange et inattendu surtout.

-Vous attendiez quelqu'un ? Cela ne peut pas être les deux halfelins, car ils ne sont pas partis depuis assez longtemps et ils n'auraient certainement pas taper à la porte. En même temps, je ne pense pas que des personnes hostiles auraient taper à la porte ? Que fait-on ?

Iélénia garda ses armes sur elle et en main mais sans les brandir pour ne pas se montrer trop hostile. Ils s'étaient fait surprendre une fois en pleine nuit, il était hors de question de recommencer, mais en même temps, les visiteurs n'étaient peut-être pas des mauvais bougres. Il fallait donc se préparer à les recevoir, quelques que pouvaient être leurs intentions. La prêtresse prit donc sur elle d'interroger celui ou ceux qui étaient derrière la porte.

-Oui qui est là ?

écrit par: Hannibal Dimanche 07 Février 2010 à 15h44
Le spectacle qui s'offrait aux yeux du damarien n'était guère plus qu'un épais voile gris et sombre alors que la pluie tombait averse, donnant une visibilité quasi nulle. Les bottes martelaient sans cesse une route boueuse alors que la troupe progressait avec peine, le moral brisé et la mine basse... mais les yeux emplis de fureur et d'une rage à peine contenue. Cela faisait maintenant quatre jours que la petite troupe s'était mise en route, progressant lentement sous les ténèbres d'un temps capricieux. A leur tête et ouvrant la voie, Hannibal marchait avec toute la détermination qui lui restait et un feu brûlant dans le coeur... ils étaient une centaine... des hommes, des femmes, des jeunes, des vétérans... tous des aventuriers assoiffés de vengeance. Ils avaient traversé des villages en ruines, les taudis éventrés et les charpentes calcinées des maisons jetées à bas, les cadavres pourrissant sous un ciel lourd et menaçant... la Damarie était à feu et à sang et ils étaient là pour changer l'Histoire, pour redonner sa beauté à cette terre et restaurer sa gloire d'antan souillée par cet être immonde... le nécromancien fou Alcadizzar. Il avait surgi du plus profond des ténèbres de la forêt occidentale à la tête de son armée de morts-vivants, dévastant les villes et villages qu'il rencontrait et passant tous leurs habitants par le fil de l'épée... la colère et la haine montaient indiciblement dans l'esprit du damarien dont le regard dur et froid ne cessait de fixer l'horizon... il voulait être celui qui plongerait sa lame dans le coeur froid et déjà éteint de cet être diabolique... sa main serrait chaque jour un peu plus fort la poignée de sa lame. Ceux qui le suivaient sous la pluie n'en rêvaient pas moins... eux aussi avaient été bouleversé et choqués par les atrocités qu'ils avaient vus. Le guerrier était allé de villes en villes, haranguant les foules et écumant les tavernes à la recherche de volontaires... certains s'étaient joints à lui, plus attirés par la vengeance que par l'appât du gain. Et chaque jour, il ralliait plus d'hommes et de femmes prêt à tout pour débarrasser ces terres de la marque noire du nécromancien. Des hommes, des nains, des elfes, des demi-sang... tous étaient prêt à donner leur vie verser leur sang pour la cause.

Ils traversèrent un nouveau village à la tombée de la nuit... en ruine lui aussi. Le sang se mêlait à la boue et l'eau de la pluie... les maisons n'étaient plus que des tas de ruines... les champs autrefois dorés comme les rayons du soleil étaient dévastés... le monde des hommes s'écroulait autour du damarien et de sa troupe... il fallait y mettre un terme.

Il marcha au travers de rues chaotiques couvertes d'ordures et bondées de corps sans vie... la horde était passée et elle n'avait rien épargnée. Hannibal s'arrêta lorsqu'il vit Elwing accroupie devant le seuil de ce qui fut une maison et tenant quelque chose entre ses mains fines. C'était une jeune elfe qui s'étaient jointe à lui dès le premier jour. Un peu naïve mais remplie de droiture et de bonne volonté... mais elle était peut être un peu jeune pour l'aventure selon le damarien. Ce dernier s'approcha d'elle pour se rendre compte qu'elle tenait tout ce qui restait d'un ours en peluche... un bras en moins et une vilaine balafre au visage qui laissait s'échapper la laine contenue dans l'animal. Malgré la boue et le sang qui recouvrait l'ourson, Elwing ne put s'empêcher de serrer l'ourson contre elle dans une vaine tentative de capter les dernières traces de chaleur d'un petit enfant qui gratifiait ses parents et sa famille aimante de longs gazouillis et petits rire espiègles. Le guerrier posa sa main sur l'épaule frêle et tremblante de la jeune fille. Elle leva des yeux humides vers le damarien... sans doute la pluie. Il pouvait voir dans ses yeux tous les mots que sa bouche ne pouvait prononcer.


-Il paiera... je le jure devant tous les dieux qui existent... il paiera ses infamies. Déclara solennellement le guerrier pour rassurer Elwing avant de la laisser là, l'ourson toujours dans ses mains... dernier témoin silencieux des horreurs qui s'étaient déroulées dans ce village.

Hannibal passa le coin de la rue pour s'arrêter un instant... son ventre était froid et une douleur indescriptible lui tiraillait les entrailles. D'un geste brusque il dégaina sa longue lame pour venir couper en deux le reste branlant d'une vieille charpente noircie par le feu... cela le calma à peine et il serra plus fort son épée entre ses deux mains si impuissantes. Il avait passé près de trente ans sur les routes en quête de richesses, de gloires et d'aventure... qu'il en avait oublié des choses essentielles. Ce pays demeurait le sien malgré tout...
Une longue tirade de jurons rauques et gutturaux le sortit de ses pensées alors qu'il marchait en direction de la source de toutes ces injures... c'était le vieux Dorîk, un nain polaire assez étrange. Il portait trois petites bougies sur son casque et ne maniait pas la hache... mais une pioche de mineur. Lui et son chien, Arès, s'étaient joints à lui également. Il pestait près de ce qui était un étang il y a encore quelques jours... l'eau était noire et les corps boursouflés de villageois massacrés flottaient à la surface. Il n'y avait plus de vie en ce lieux... plus de libellules, plus de grillons, plus de grenouilles... les poissons étaient tous morts et venaient s'ajouter aux cadavres humains. Le nain empoigna fermement sa pioche avant d'aller fendre une pierre épaisse... le damarien n'était pas le seul à laisser libre court à sa frustration. Il laissa le nain et sa rage éclater tout en se dirigeant vers la place du village.
Là, les aventuriers de la compagnie s'affairaient à empiler les corps des infortunés habitants. Pas de survivants... une fois de plus. Ils avaient même massacré le bétail... les morts-vivants haïssaient la vie sous toutes ses formes mais qu'importe... leur haine était encore plus grande.
Mais leur espoir était fragile... ce nécromancien était très puissant et peu ici entretenait l'idée même de pouvoir le vaincre. Kelborn n'était pas de ceux là... c'était un rôdeur, damarien lui aussi et qui s'était juré de prendre la tête d'Alcadizzar. Lorsqu'il les avait rejoint, il s'était entaillés profondément les deux mains en jurant à tous qu'il n'abandonnerait pas tant que ces terres n'auraient pas retrouvées la paix. Hannibal aussi s'était juré la même chose...
Il avait combattu bien des horreurs et accompli bien des exploits. Il avait vaincu des djinns du Calimsha, secouru un village entier d'elfes sylvestres, tué à mains nues un ogre et anéanti une guilde entière de voleurs et de fripouilles notoires... il pouvait bien se permettre de tuer un nécromancien désormais.

Une fumée noire et âcre s'éleva du tas de corps alors qu'on lançait des torches dans le charnier. Les aventuriers ramassèrent bien vite leurs affaires... leur haine avait encore gagné en intensité avec ce spectacle. Tous rassemblés autour du damarien qu'ils fixaient intensément, ils attendaient un mot, une réponse, un ordre...


-En avant camarade! Hurla Hannibal. Nous avons un nécromancien à occire!!!

une puissante clameur agita la foule et la troupe se remit en marche sous les ténèbres et un dense rideau de pluie...

écrit par: Tenavril Mardi 09 Février 2010 à 22h09
MJ


Arveene et Karion

Le marchand continua à ranger son étale comme s’il n’avait ni vu ni entendu les deux hins venus chercher un remède aux maux de leur compagnon Hannibal. Sa patience était tout en contraste avec l’énervement d’Arveene. Pourtant il leur adressa la parole, toujours aussi concentré sur son rangement.

- un remède pour les maladies ? Etrange demande…Un nez qui coule se soigne différemment d’une infection cutanée. Votre ton de voix démontre certes la sincérité et la gravité de la maladie que votre ami a dû contracter. Il existe un remède universel mais sachez que son coût n’est pas à portée de toutes les bourses. Son prix s’évalue vers les huit cents pièces d’or…Vous avez une telle somme ?


Hannibal, Iélénia et Zakline

Zakline avait glissé ses mains sous sa cape d’ombre lorsque le « toc toc » de la porte retentit. Iélénia marqua la même méfiance, demandant par la suite à voix haute qui avait frappé à la porte

- Ouvrez s’il vous plaît, c’est la tavernière. J’ai croisé vos deux compagnons hins et je veux rapidement tirer les choses au clair !
La voix était bien celle de la jeune femme qui tenait le comptoir. Elle semblait plutôt énervée…



Hannibal

Le Damarien n’était plus de ce monde…

Son esprit voyageait dans un univers onirique mais toutefois très proche d’une certaine réalité. Hannibal n’était plus conscient de son état, persuadé d’être à la tête de tout un peuple pour combattre le terrible mal qui avait terrassé sa contrée. Une tornade de questions balayait son esprit. Tous avaient décrit les attaquants de l’ennemi comme des morts vivants. Pourtant les prêtres les plus expérimentés ne parvenaient même pas à les repousser. Intrigué, il mena une enquête et parvint à une découverte des plus surprenantes : les puits avaient été empoisonnés et ceux qui avaient bu leur eau s’étaient transformés comme des zombies enragés. Des pétales d’une fleur blanche comme la lune avaient été remontés de ces puits…


écrit par: Hannibal Mercredi 10 Février 2010 à 19h53
Le damarien et sa troupe avait progressés sur le territoire de ce damné nécromancien... c'était encore un paysage de désolation couvert par une chappe de nuages noires et étouffants. Ils avaient combattus... beaucoup... des hordes de zombies enragés animés par une énergie des plus démoniaques. Et pourtant ils ressemblaient tous à des humains... encore vivants. Ils s'étaient jetés sur eux avec leur poings tendus, frappant et mordant les aventuriers de la compagnie... quelque chose n'allait pas. Ils s'étaient tous attendu à trouver en face d'eux des armées de squelettes en haillons ou des zombies putréfiés et au corps en lambeaux... mais rien de tout ça. Ils étaient tombés sur des hordes de sauvages au dos voûté et au regard vitreux qui les attaquaient avec une agressivité redoublée... tout cela était très étrange.

Ils avaient fait halte dans une vieille ferme abandonnée pour réfléchir à la situation et se reposer. Les prêtres étaient perplexes, jamais ils n'avaient vus ou entendus parler de pareilles créatures mais un évènement étrange se produisit. Deux hommes du groupes s'étaient tout à coup retournés contre eux, pris d'une rage insatiable et frappant leurs camarades. Face à leur acharnement et leur surdité aux appels de leurs camarades, ils avaient dut être abattus par leurs frères d'armes... l'évènement laissa un grand froid sur toute la compagnie qui commençait à regarder les autres membres avec méfiance.
Mais la jeune Elwing déclara avoir vu les mêmes aventuriers se désaltérer au puits de la ferme avant de se transformer ainsi. Intrigués, les prêtres remontèrent de l'eau du puits pour analyser magiquement cette dernière... elle semblait avoir été empoisonnées par un liquide étrange que les prêtres n'arrivaient pas à analyser également même s'ils étaient sûr que cette fameuse potion en était la cause.
Songeur, Hannibal faisait les 100 pas autour du puits lorsqu'un détail attira son attention au fond du seau utilisé pour remonter l'eau... une pétales. Il plongea la main dans le seau pour prendre la chose entre ses doigts, c'était une pétales fine d'un blanc immaculé qui n'était pas sans rappeler la lueur de la lune... quelque chose l'intriguait... cela lui rappelait quelque chose... quelque chose de vieux... oui ça lui revenait. Il était encore jeune à ce moment là... une vieille quête qu'il avait mené dans Eauprofonde avec un petit groupe... enfin il se souvenait surtout de leur guide. Un vrai garde chiourme avec un bloc de glace à la place du coeur mais... quelle beauté! Comment s'appelait-elle déjà?... non ce n'était pas l'essentiel. Ils étaient partis dans les montagnes pour récupérer une fleur... mais quelle fleur au fait? Il ne se souvenait plus pourquoi d'ailleurs... c'était étrange ce trou de mémoire... très étrange.

écrit par: Karion Vendredi 12 Février 2010 à 15h30
Sans s'émouvoir outre mesure de l'absence apparente d'intérêts de l'humain à leur égard, Karion regarda avec une sorte de fascination les gestes précis et méthodiques de celui-ci. S'ébrouant pour revenir au problème qui les pressait, il jeta un regard interrogateur à sa coéquipière puis se décida pour une version édulcorée de la réalité.

- Sur la route qui nous menait au village notre groupe a eu maille a partir avec des engeances de la non-vie,dit-il en prononçant les derniers mots dans un souffle afin de rester le plus discret possible. Notre compagnon a été blessé par les griffes d'une des créatures et en a contracté un maladie qui, malgré sa forte constitution, le laisse fiévreux et l'oblige à rester alité.

Observant attentivement les mouvements et le comportement de l'alchimiste, Karion attendit une réponse ou une réaction d'Arveene, espérant ne pas se tromper sur la discrétion du personnage.

écrit par: Iélénia Dimanche 14 Février 2010 à 15h39
¤Et bien, il ne manquait plus que ça. Qu'est-ce qu'elle nous veut la tavernière ?¤

Iélénia regarda Zakline, se demandant si elle était tout aussi surprise qu'elle ? Pourquoi donc la propriétaire des lieux ou du moins celle qui faisait marcher la taverne voulait les voir. De plus son ton énervé n'était pas pour la rassurer et lui plaire en même temps. Seulement, il était hors de question de se fâcher avec, sauf si bien sûr c'était déjà fait sans qu'elle le sache. Elle ne voyait pas la raison d'une telle ire envers elles et se porta au devant de la porte pour l'ouvrir tout en adoptant une attitude la plus calme possible.
Elle s'assura toutefois que Zakline se tenait cachée derrière la porte, juste au cas où la situation exigerait un renfort de dernière minute.


-Un instant je vous ouvre. Que se passe-t-il donc ? Pourquoi donc élevez-vous la voix ?

A peine la porte ouverte elle s'empressa de regarder tout autour de la femme qui s'annonçait, pour être sûr qu'elle soit bien la seule à faire des suppliques. Il fallait qu'elle se montre sûr d'elle et en pleine confiance afin d'affronter la femme. Mais après tout, elle était une représentante du seigneur de l'Aube sur cette terre. Nul personne au monde ne pouvait lui faire de l'ombre, car il était la lumière que l'on devait suivre et accepter. Elle garda tout de même sa masse sur elle, sans pour autant la montrer ostensiblement afin de ne pas effrayer ou envenimer une situation qui s'annonçait déjà très problématique voire même tendue. Mais la prêtresse était plutôt du genre à poser les questions d'abord et de s'arranger martialement ensuite, enfin dans la plupart des cas du moins.

écrit par: Arveene Mercredi 17 Février 2010 à 20h11
Le marchand avait marqué un point en faignant l’ignorance et en lui retournant sa demande pour avoir plus de renseignement. Alors qu’elle allait répliquer violemment et sans courtoisie cette fois-ci, se fut son ami qui prit la parole en premier. Le mélange de douceur et de poigne qu’il avait mit dans sa voix apaisa la petite hin.

¤ Comment réussi t’il à rester calme alors que notre ami se meurt et que cet escroc tente de nous voler… Calme toi et réfléchi !! ¤

Elle regardait les réactions des deux protagonistes. D’un côté le Karion serein qu’elle avait l’habitude de côtoyer. De l’autre un Cycas étrange de part son comportement et de part sa stature et son charisme troublant. La singularité des traits de son visage soulignée par sa barbichette parfaite et son crâne chauve faisait dégager une aura insoupçonnée pour un simple marchand. Oui, elle en était sur maintenant, quelque chose ne collait pas sur le personnage. Elle ne savait dire quoi mais il cachait quelque chose, il n’était pas un simple marchand.

Le dégout que l’alchimiste lui avait inspiré quelques secondes plus tôt se transformait en respect au fur et à mesure qu’elle continuait à le fixer. C’est à ce moment qu’elle se rendit compte que cela faisait plusieurs secondes qu’elle regardait son interlocuteur sans sourciller. Avec un mélange de honte et de retour à la réalité elle bafouilla en baissant les yeux :


- Il me semble qu’un tel remède au pouvoir universel n’existe pas ou est en tout cas largement au dessus de nos moyens. Elle releva la tête avec un coup d’œil vers le prêtre et reprit cette fois sans sourciller, Comme l’a dit mon compagnon, c’est un remède contre ce genre de créature qu’il nous faut.

Arveene se titilla les cheveux, chose qu’elle faisait souvent pour que son entourage pense qu’elle réfléchissait. Après un instant de réflexion, elle reprit à l’ intention de l’homme :

- Peut-être pourriez-vous faire comme avec ce jeune garçon, Vous nous donnez votre remède en échange d’un service rendu une fois que la vie de notre compère est hors de danger ?

écrit par: Tenavril Dimanche 21 Février 2010 à 20h16
MJ


Arveene et Karion

L’étrange marchand resta silencieux, fixant les deux hins comme s’ils cherchaient à lire dans leurs esprits. Son index de la main droite tapotait la table au rythme d’un métronome. Sans prévenir, il se retourna fouiner dans ses différentes sacoches au contenu bien secret. Pour les deux compagnons d’Hannibal, le temps qui s’écoulait et ce silence pesant avaient de quoi les inquiéter. La nuit commençait à s’installer. Finalement, il revint les voir, avec le regard grave et sévère. Il tenait dans sa main droite une potion opaque et dans son autre main un encrier et une plume. Il les posa sur sa table puis désigna la halfeline du doigt.

- Nous allons procéder à un échange : la potion contre un an de loyaux services au Monastère des Neufs Portes. Vous devriez vous y rendre avant la fête de la lune de l’année prochaine. Le Monastère des Neuf Portes est situé dans une aire vallonnée des contreforts des Montagnes Nétheres, proche de la Passe de la Lune à une altitude approchant les sept cent mètres. Je vous dessinerai sur votre bras la marque de la Loyauté pour vous rappeler vote engagement. Un seul d’entre vous suffira. Qui accepte ?


Iélénia et Zakline

La tavernière était bien seule. Ses mains sur ses hanches, elle avait le front plissé et le regard sévère. Elle passa sa tête par-dessus la porte, curieuse de voir ce qu’il s’y tramait.

- j’ai croisé votre gamine de compagnon qui ne sait pas tenir sa langue dans sa poche. Si on apprend que j’abrite un malade, je suis bonne pour fermer mon établissement ! Demain à l’aube, je vous veux voir tous partis ! Au fait, y a une tête inconnue qui vient de débarquer à la taverne. Il pue la magie à cent pas…



Hannibal

Le combat que menait le vétéran damarien surpassait toute l’horreur qu’il avait pu voir tout au long de sa vie d’aventurier. La folie gangrenait les esprits de tous. Comment des humains pouvaient manger la chair de sa propre race ? La furie du cannibalisme de ces semblants de zombie était effroyable. Malgré tout, il s’était vite forgé une carapace mentale pour ne pas tomber dans la folie. Mais le dernier événement le toucha et l’émut sans savoir réellement pourquoi… Une grande jeune femme avec une chevelure blonde avait été retrouvée morte, dévorée par une meute de loups. Ses vêtements portaient le symbole du Seigneur de l’Aube. Son visage lui disait quelque chose, une vague idée…. Le vétéran était triste…

écrit par: Arveene Dimanche 21 Février 2010 à 23h03
Le doigt planté sur sa personne, Arveene se sentait menacée. Elle n’en croyait pas ses yeux, le plan avait marché, un échange de bon procédé, voila ce qu’ils avaient gagné. Elle réécoutait ses paroles qui s’imprimaient dans sa tête lorsqu’elle réalisa la demande du marchand.

¤ Un an !! Juste ça, et pourquoi pas toute une vie pendant qu’il y est !! Pour une malheureuse fiole, il veut que l’un de nous sacrifie une partie de sa vie dans un monastère archaïque ??…¤

La roublarde prit brutalement conscience qu’ils étaient en train de se faire rouler dans la farine… certes il n’avait rien à débourser maintenant, ils pouvaient même partir comme ça sans rien demander d’autre, mais ce que le vendeur leur demandait n’était pas vraiment une preuve de générosité.

Arveene était sur le point de lui demander ce que cela signifiait, qui était t’il pour demander une chose si énorme, qu’est-ce que ce satané monastère avait de si spécial pour recruté des hommes et des femmes si loin de son emplacement ? Mais elle savait qu’elle n’avait pas le temps de poser toutes ses questions, Hannibal devait être soigné rapidement et chaque questionnement repoussait un peu plus Hannibal dans le monde de l’au delà !


¤ Je n’ai pas trop le choix apparemment, je pourrais bien laisser mourir Hannibal, mais c’est mon compagnon depuis longtemps maintenant, je ne le laisserai pas sombrer sans rien faire. ¤

L’halfeline se tourna vers Karion avec l’air grave de celle qui doit prendre une décision sur son avenir. La décision qui est porté par les courants, comme le jour ou elle a quitté sa vie a Port-Calim pour la lointaine contrée de Luiren. Elle prit donc la parole.

- Karion, prend la fiole, court l’apporter à l’auberge et occupe toi d’Hannibal, si ils n’ont pas besoin de toi, reviens me voir. Sinon, si je ne suis pas revenue lorsque l’auberge ferme ses portes, préviens les autres du marché et viens me chercher !!

Elle tendit sa main vers Cycas pour qu’il lui donne la potion, et le regarda attentivement.

- Je vais signer ce contrat, mais avant, je veux savoir de quoi il est question dans ce monastère, je veux avoir la possibilité de choisir quand je peux y aller, et surtout savoir ce qu’il peut m’apporter. Donnez moi la potion, notre ami est gravement malade, nous aurons ensuite tout le temps d’en discuter tranquillement.


Test de Diplomatie sur Cycas

écrit par: Iélénia Mardi 23 Février 2010 à 13h16
La prêtresse sourit à la femme. Non pas qu'elle se moquait d'elle, mais c'était plutôt un sourire amical et rassurant. La proposition de la jeune femme lui convenait parfaitement. Si, bien entendu, les deux halfelins revenaient rapidement avec un remède efficace et agissant promptement. De toutes manières ils ne comptaient pas s'attarder ici, car ils avaient une fleur à découvrir et à cueillir.

-Rassurez-vous madame, nous espérons être partie pour demain matin et tous en bonne santé.

Cependant, un hic venait de se produire. Qui était cet étrange visiteur venu d'on ne sait où. Il empestait la magie selon la tavernière, c'était donc qu'il ne s'en cachait pas. Mais que pouvait bien leur vouloir un pratiquant de l'Art à cette heure et surtout en ce moment. Elle pensa en tout premier lieu, à la visite de leur précédente rencontre musclée de la journée. Mais cela ne collait pas pour elle. Elle imaginait mal le mage qui les avait attaqués, se présenter comme une une fleur qui vient d'éclore, comme si de rien n'était. Cette visite était donc intrigante à plus d'un titre et pour savoir quoi faire elle demanda à Zakline.

-Serait ce notre vile magicien qui revient nous chercher ? Que faisons-nous ? On l'attend ici au risque qu'il intercepte les halfelins ou allons nous voir de qui il s'agit ? Il ne faudra pas laisser Hannibal seul tout de même. Mais dites moi voir madame...

Interrogeant de nouveau la femme, en usant de la plus grande gentillesse possible à son encontre.

-Où se trouve donc cette personne que vous nous parlez ? Pouvez-vous nous le désigner ? A-t-il parler de quelque chose en particulier ?

Iélénia préférait savoir où chercher avant de décider de la conduite qu'elle allait adopter par la suite.

¤Autant en apprendre le plus possible sur l'homme en question, des fois que ça soit utile.¤

diplomatie sur la jeune femme

écrit par: Karion Samedi 27 Février 2010 à 23h56
Karion regarda l'homme leur énoncer son prix en plissant les yeux.

¤Voilà une bien étrange demande pour un objet dont on aurait pu s'acquitter du prix en espèces sonnantes et trébuchantes, se dit l'halfelin. D'autant plus qu'on ne saurait compter la valeur d'un an de travail et de dévotion...¤

Le jeune hin réfléchissait encore à la façon de se sortir de cette impasse lorsque sa flamboyante camarade reparti à l'assaut et il ne put retenir un léger haussement de sourcil en l'entendant accepter un tel marché.

¤Tu es halfeline et voleuse de ton état par dessus le marché, comment donc comptes-tu faire pour rester un an au même endroit alors que tu ne dois pas tenir en place plus de quelques jours habituellement? se demanda le jeune prêtre.¤

Avec un léger grognement de réprobation, il tendit la main vers la fiole tout en gardant son regard braqué sur son amie.

- Tu es sure de ce que tu fait?, dit-il d'un ton léger. J'remets pas en cause ton idée mais là il cherche à t'provoquer si tu veux mon avis, poursuivit-il d'un ton un peu plus agressif tout en tournant son attention vers le marchant pour observer sa réaction. Il fixa l'étrange personnage un instant et se retourna à nouveau vers sa camarade en disant: Et je pense que de nous deux c'est moi qui aurais le moins de mal à survivre un an dans un fichu monastère.

Cherchant un réponse sur son visage, il était persuader que sa jeune amie n'avait pas bien mesuré les conséquences qu'un tel engagement tant un halfelin peut dépérir lorsqu'on tente de lui imposer des règles de vie.

écrit par: Tenavril Jeudi 04 Mars 2010 à 21h42
MJ


Arveene, Karion.

Hannibal était aux portes de la mort. Si ses deux compagnons halfelins ne revenaient pas au plus vite, son sort allait être jeté.

Arveene avait donné sa promesse. Le doute et la peur d'un grand sacrifice semaient dans son esprit. La question de Karion ne pouvait que la faire regretter de son choix.


Le marchand resta égal à lui même, s'exprimant d'un ton neutre malgrè l'inquiétude ou l'agresivité que pouvaient démontrer les hins.

- Vos questions sont légitimes et je vais vous répondre. Le monastère est un lieu spirituel où des êtres excpetionnels cherchent à atteindre la perfection. Selon notre doctrine, les êtres doués de pensées ne peuvent parvenir à l'illumination, l'élévation de leur conscience et la purification de leur âme qu'au travers d'une union spirituelle avec la terre, la mère nourricière originelle de toutes choses et de sa représentation : 'le Vénérable', l’arbre géant.

Tout en discutant, il avait saisi le bras de la hin pour encrer dans sa peau la marque de son engagement : un tatouage représentant un grand chêne sans feuillage...La pointe de la plume aiguisée l'irrita au début mais l'homme avait un certain savoir faire. Ses qualités calligraphiques étaient indéniables. Il s'adressa ensuite à l'intention de Karion :

- Prenez cette fiole et courrez porter secours à votre ami. Le temps vous est compté, il me semble. Vous pourrez revenir plus tard me voir si vous avez envie de vous engager aussi. Ceetaines rencontres ne sont jamais le fruit du hasard...


Hannibal, Iélénia, Zakline

Zakline resta silencieuse, laissant Iélénia jouer de diplomatie avec la tavernière. La tavernière, quand à elle, fut rassurée de savoir qu'ils allaient décamper au matin. Son ton fut moins agressive, surtout quand elle attrapa au vol une bourse que lui jeta Zakline.

- Il a les oreilles pointues. Sans doute un elfe. Il est seul à une table, feuilletant un livre avec des dessins de fleurs et d'arbres sur les pages.

La tavernière ne pouvait laisser son comptoir vide trop longtemps de son absence. C'est pourquoi, elle les laissa sans leur donner plus d'information.
Deux trois chandelles après, on frappa de nouveau à la porte et cette fois c'était un aventurier de petite taille qui était de retour, tout essoufflé, avec une potion à la main...



Tous

Le monde dans lequel l'esprit d'Hannibal errait, abritant un avenir des plus ténébreux, devint flou. Il visualisa pour finir une image blanche et vive. Il comprit en ouvrant les yeux que c'était la lumière d'une chambre. A son chevet, tous ses compagnons étaient là à se faire du mauvais sang...





écrit par: Hannibal Dimanche 07 Mars 2010 à 17h40
La lame racla la pierre dans un bruit de métal froissé alors que le damarien s'était instinctivement baissé pour éviter le coup. Le guerrier, poussé par l'instinct tactique du combattant, recula d'une marche pour se remettre à une meilleure distance de sécurité de son adversaire et c'est d'une démarche saccadée que ce dernier se remit en garde. De ses orbites vides, le squelette dévisageait Hannibal, tandis que sa main enserrait encore une vieille lame rouillée par des décennies passées au caveau. Il portait une lourde armure de bronze recouvertes de poussière et le peu de vêtements qui lui restait n'étaient guère plus que des lambeaux de tissus à moitié rongés par les rats. Sans attendre et poussé par un instinct morbide, la créature s'élança à nouveau, tentant de fendre le crâne du guerrier de sa lame séculaire. D'un bond, le damarien se plaça de côté tout en pivotant sur lui même pour porter un coup de sa targe au visage de son adversaire. Trop lent pour éviter le coup, le visage du squelette se brisa dans une averse de miettes d'os et un bruit écœurant alors que la mâchoire squelette tombait sur les marches. Ne laissant pas le temps à son adversaire de se ressaisir, le damarien s'élança pour porter une violente bourrade à son adversaire. Secoué par le coups, le guerrier squelette ne put maintenir sa position et finit par passer par la large fenêtre qui ornait le couloir en colimaçon du donjon. Sans un cri, la sombre silhouette finit sa chute plus bas dans la cour où se déroulait une bataille terrible entre vivants et morts. Mais il n'avait pas de temps à perdre dans une observation plus poussée de ce champs de bataille... ils était si proche du but.
Il se redressa en chancelant, son souffle était court et le poids de son âge commençait à se faire sentir désormais. Il s'essuya le front en sueur... la porte n'était plus loin... et derrière elle... c'est là que tout avait commencé, toute cette misère, toute cette noirceur.
Le guerrier posa une main sur la lourde porte de bronze quigardait close la plus haute salle du donjon et derrière elle... Alcadizar le trois fois maudit... il était temps d'en finir. Il se sentit prit de vertiges et sa vue se troubla alors qu'il secouait la tête pour chasser ses désagréments. Il ne pouvait pas s'arrêter là... il demanda à son vieux corps fatigué un dernier effort et, lentement, la porte céda pour s'ouvrir... et la lumière l'aveugla alors que son corps se sentait pris d'une douce sensation d'apesanteur. La lumière se fit moins vive... plus douce et plus chaude... il rouvrit les yeux.

Plus de pierres vieilles en guise de murs... il n'y avait qu'un simple plafond composé de lattes de bois sur lesquelles était projeté une faible lueur mourante donnant à sa vision une impression de paysage automnale. La bouche pâteuse et la gorge sèche, le damarien demanda un effort conséquent à son corps pour se redresser lentement sur le lit, au milieu de draps rendus moites par sa sueur. Ses yeux voguèrent dans son champs de vision, parvenant encore à distinguer quelques silhouettes floues... les goules? Plissant des yeux pour mieux discerner les deux individus, la main du guerrier tâtonna le lit à la recherche de son épée. Mais il cessa en parvenant à distinguer Zakline et la prêtresse de l'aube... il n'y avait plus de goules, c'était fini.
Se mettant en tailleur sur le lit, le damarien travaillait calmement à retrouver ses esprits et son énergie. Sa tête était encore un vaste champs de bataille dans lequel les images et les sons s'entrechoquaient comme les armes sur les boucliers.

écrit par: Iélénia Lundi 15 Mars 2010 à 21h42
Voyant sortir de son inconscience Hannibal, Iélénia ne put qu'admirer les effets du remède qu'avait rapporté les deux halfelins. Elle voulut les interroger sur l'endroit et la personne qui les avait fournis en un remède aussi puissant, mais l'urgence était de découvrir qui était ce mystérieux elfe, si c'était bien un elfe dont il s'agissait. Elle s'assura qu'Hannibal était complètement remis de son état de malade et questionna le reste de la troupe sur la conduite à tenir envers cet étrange visiteur.

-Bien que faisons-nous ? Nous y allons tous ou seulement quelques uns d'entre nous vont le voir ? Ah moins qu'on l'ignore complètement ? Quelqu'un a un avis sur la question ?

La prêtresse avait déjà son avis. Pourquoi la femme leurs avait parlés de cette elfe ? Ce qui l'intriguait c'était surtout le fait qu'elle s'était contentée de leur annoncer sa présence comme elle aurait servi machinalement un de ses clients. Fallait-il y voir l'influence d'un sortilège ? Cela faisait beaucoup de magiciens ou de pratiquants de l'Art rencontrés ces derniers temps. Elle commençait à se poser des sérieuses questions sur la mission. Qu'avait donc de si spéciale cette fleur pour qu'autant de monde s'intéressa à elle ? Elle commençait à penser que tout n'avait pas été dit et qu'il fallait s'attendre à d'autres surprises et des plutôt mauvaises.
Elle conjectura quelques hypothèses sur les futures surprises qui pouvaient leur arriver, mais s'arrêta très vite. Pour savoir à quoi s'attendre il aurait fallu qu'elle en sache plus sur la fleur elle même, connaissance qu'elle ne pouvait avoir pour le moment faute de temps et de moyens adéquats. Peut-être qu'avec le temps elle pourrait trouver un autre moyen d'en apprendre un peu plus sur le sujet.


-Je me propose de le rencontrer afin de voir quelles sont ses intentions. Qui est avec moi ?

¤Mieux vaut aller au devant des problèmes et les devancer que de les attendre bêtement. Le seigneur de L'Aube approuverait.¤

écrit par: Karion Mardi 16 Mars 2010 à 09h37
Face à la détermination affiché de son amie, Karion n'hésita plus guère. Se souciant à peine des derniers mots de l'alchimiste, il courut à travers les ruelles du village jusqu'à la taverne où reposait le guerrier affaiblit par le poison.

*J'ai eu suffisamment de sermon et de méditation pour dix vie ce me semble.Si l'on me vois à l'entrée de ce fichu monastère ce sera bien après que le temps ai prit son tribu et que, l'age aidant, je ne soit plus sujet à l'appel de la route, se dit le jeune halfelin alors qu'il slalomait entre les quelques passant avec une sorte de détermination joyeuse.*

Il arriva devant la porte de l'auberge et, sans perdre de temps à reprendre son souffle, y entra et s'engouffra dans l'escalier aussi vite que ses jambes le lui permettaient.

La rencontre avait été plus qu'étrange mais le jeu en valait visiblement la chandelle comme les couleurs revenaient rapidement sur le visage de leur compagnon alité.

Tandis que celui-ci reprenait tranquillement ses esprits, la conversation s'engagea à propos d'un certain magicien présent dans l'auberge.


¤Une rencontre un peu audacieuse mais ça à le mérite de couper court à toutes spéculations...¤

- J'en suis également, déclara Karion en essayant de reprendre son souffle, toutefois je pense que nous ne devrions pas y aller tous ensemble, si Zakline accepte de nous accompagner je pense que trois personnes suffiront.

¤De plus Hannibal viens juste de reprendre ses esprits... il vaudrait mieux qu'il reste tranquille un petit moment...¤

écrit par: Arveene Mercredi 17 Mars 2010 à 17h51
Impulsive… Depuis sa naissance, Arveene agissait par instinct plus que par choix. Encore une fois, ses actions avaient été régies par son subconscient. Même si elle avait pesé le pour et le contre avant d’accepter, son choix était bien trop rapide pour le commun des mortels. La vie d’Hannibal était en jeu, certes, mais que sera sa vie à elle lorsque leurs chemins se sépareront. Elle avait du mal a imaginé une vie dans un monastère à la recherche d’illumination de l’âme. Elle était du genre terre à terre et un enseignement ne lui serait bénéfique que si elle y voyait un aboutissement concret.

Alors que son esprit déambulait dans un futur incertain, Les pas de son compagnon derrière elle la firent rebondir et revenir devant le marchand qui rangeait son nécessaire à tatouage. Elle avait choisi de se faire marquer à la suite de ses dessins à l’intérieur de son bras gauche. Elle quitta Maitre Cycas sans dire un mot de plus, elle était certain qu’elle le reverrait désormais et des adieux lui semblait inapproprié.

Alors qu’elle marchait à la suite du prêtre, le picotement de son bras se fit ressentir et elle en profita pour observer le dessin de plus près. Le tatouage que lui avait fait l'itinérant était semblable à un grand chêne massif qui resplendissait malgré l’hiver qui l’entourait. Inébranlable, c’était comme ca qu’elle le voyait. Une lueur d’espoir se dessina dans son esprit juste à l’évocation de ce mot. Le chêne contrastait totalement avec le reste de son tatouage, bien que très fluide et particulièrement jolie, son dessin, qui lui couvrait l’épaule depuis la naissance n’avait aucun motif distinct. L’ensemble était très seyant et elle se permit à penser qu’elle en profiterai les jours de beau temps.



Karion et elle avait réussi leur mission. Hannibal était maintenant assis sur le lit et bien que sa peau était encore aussi pale que du beurre, ses yeux était vif et alerte et l’on voyait la détermination qui le caractérisait briller sur son visage.

La prêtresse parlait d’un nouveau problème à résoudre. Un homme qui chercherait à les rencontrer ?? N’étant pas la au début de la conversation, elle ne savait pas exactement ce qui ce passait. C’est pourquoi la roublarde pris sur elle de ne pas poser des questions inutiles. Elle approuva donc la dernière phrase de son compagnon hin et attendit de voir qui descendrait le rencontrer.

écrit par: Tenavril Jeudi 18 Mars 2010 à 22h12
MJ

Iélénia

Piquée par la curiosité ou par la prudence, Iélénia décida de descendre dans la grande salle pour observer ce fameux elfe mage…Zakline l’accompagna mais ne sembla pas porter le moindre intérêt à cet elfe car elle sortit dehors, ajoutant quel serait de retour dans une ou deux chandelles. Elle semblait avoir d’autres préoccupations, en effet elle s’était démontrée peu loquace depuis qu’Hannibal avait été conduit dans une chambre.

Un elfe était en effet assis seul à une table, en train de lire un grimoire, sirotant une liqueur apparemment. Il était vêtu d’une éternelle longue robe de soie aux innombrables entrelacs doré, robe qui avait dû suggérer à la tavernière que c’est un mage. A sa gauche un manteau en fourrure d’hermine était posé sur les barreaux de la chaise. Des longs cheveux blancs de neige flottaient sur ses épaules. Il était toujours difficile de donner un âge à un elfe mais celui-ci semblait d’un âge vénérable. La prêtresse remarqua aussitôt un détail que son érudition sut immédiatement identifier la signification : le symbole celui du soleil de Labelas Enoreth ornait la couverture de son grimoire…



Arveene, Karion et Hannibal

PARCHEMIN

Perception auditive 2d20 échec, 20d20 réussite, 6d20 échec


Deux hins comme garde du cœur, Hannibal ne mesurait pas sa chance. Savait-il d’ailleurs les efforts qu’ils avaient dû faire pour obtenir cette potion ? La malédiction des trois « F » s’accablaient maintenant sur eux : Fatigue, Faim et soiF ! Jusqu’à ce que la tavernière refit son apparition avec un plateau contenant potage, fromage, pains frais, de la volaille rôtie et quelques fruits secs…

Les oreilles fines de Karion entendirent une voix mélodieuse chantonner dehors aux abords de leur fenêtre...



Cana

PARCHEMIN
Représentation de la capuche 18 + 10 = 28


Cana Yevnegy par le fruit du hasard et des rencontres revenait sur sa terre natale. Après tout, Eauprofonde était connue pour être la Cité où tout aventurier opportuniste peut trouver gloire et fortune. La nuit tombante, il fut soulagé d’arriver à Rougemelèze, ce petit bourg de marchands. Le froid commençait à sortir ses griffes acérées. Arpentant une rue déserte, son oreille professionnelle fut captivée par une mélodie aux notes des plus délicates. La tristesse dans la voix y était omniprésente. L’auteur était une silhouette encapuchonnée, adossé à un mur d’une taverne. Le cristallin de sa voix portait à croire que c’était une femme.
- La Lune, protectrice et attentionnée, berce son enfant, Drapé dans une chaleureuse couverture argentée. Elle lui chante une mélopée douce et réconfortante, Sa main gracieuse caressant son plumage bleuté. L’enfant déploie ses ailes et l’enlace tendrement. Sa joue contre sa poitrine, tel un oreiller, Il écoute battre son cœur au rythme du chant, Echo de l’amour, Echo de la beauté…

Ses deux pierres précieuses se ferment tout doucement, Ses pensées, son âme rejoignant les rêves enchantés. Un sourire argenté, des yeux ambrés, une lumière dansante, Un voluptueux parfum de fleurs lui caressant le nez, Une voix douce, des tendres lèvres l’embrassant, C’est sa sœur de lune, sa sœur étoilée, Une poésie aux pieds gracieux, une poésie dansante. Rêve d’amour, Rêve de beauté…

Mais elle est triste, son cœur glacé par les tourments. Une rivière mouchetée d’or perle des yeux azurés, De son frère chagriné qui se voit déjà, volant, Parcourir les cieux et les étoiles, pour la réconforter. Une main douce et chaleureuse l’effleure, ses larmes séchant. Il ouvre lentement ses yeux, les levant vers sa mère attentionnée. L’ombre bleutée lui dépose alors un baiser, le reflet lunaire lui souriant, Reflet d’amour, Reflet de beauté, Reflet de l’espoir retrouvé…

Lorsque le chant s’arrêta, son auteur s’aperçut de la présence de Cana. Des yeux azurs mouchetés d’or brillaient au plein cœur de l’ombre de sa capuche, scrutant le spectateur improviste et non invité…

écrit par: Cana Yevgeny Dimanche 21 Mars 2010 à 00h33
L’idée de retrouver l’ambiance toute particulière des rues d’Eauprofonde perturbait Yevgeny. Cette ville, ses odeurs, cette atmosphère de fourmilière, avait bercé son enfance. Ses pérégrinations avaient profondément modifié sa vision du monde. Plus ouvert, moins naïf, il s’impatientait à l’idée de redécouvrir les quartiers de la cité des splendeurs et de gouter à nouveau la saveur de son berceau.

Il savait d’ores et déjà que ses pas ne le reconduiraient pas vers la demeure de ses parents adoptifs. Non qu’il éprouve une quelconque crainte à retrouver le foyer abandonné plusieurs années auparavant, mais la mission qu’il s’était fixée à l’époque piétinait, et seul son aboutissement sanctionnerait un éventuel retour auprès d’eux.

Mais il était temps de trouver un endroit où faire une halte pour la nuit, et son arrivée à Rougemelèze tombait à point nommé. C’est en cherchant la taverne qu’il perçut au loin la douce voie d’une chanteuse. Sa curiosité aiguisée, il laissa ses oreilles le guider vers la source de la mélodie.

Il était d’abord resté un peu en retrait de manière à observer la silhouette encapuchonnée, puis s’était approché pour admirer la prestation de la cantatrice. Sa voie mélancolique le faisait vibrer, il adapta naturellement sa démarche sur le flot des paroles et le rythme de la mélodie. Il attendit qu’elle eut fini pour terminer d’écourter la distance qui les séparait.

Il exécuta une courte révérence à l’attention de l’inconnue, puis se redressa dans un mouvement détendu et détailla le peu qu’il arrivait à distinguer de la femme cachée sous l’étoffe.


- Le crépuscule est propice aux chansons les plus belles. Merci pour ce moment, ce fut un plaisir de vous écouter, et votre voix résonne encore à mes oreilles éblouies. Mais permettez moi de me présenter, je me nomme Cana Yevgeny. Puis-je savoir à qui appartient ce timbre si ravissant ?

Ses yeux ne pouvaient que difficilement cacher la curiosité et l’intérêt qu’il portait à cette mystérieuse femme. Nombreuses étaient les rencontres qui avaient marqué son existence vagabonde, et chacune avait sa saveur particulière. Mais cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait plus croisé d’artiste de qualité, et la voix de cette improbable inconnue avait attisé son inspiration.

écrit par: Hannibal Dimanche 21 Mars 2010 à 13h00
Hannibal était soucieux... il avait fait de bien étranges rêves et il avait encore, pour des raisons qui lui étaient inconnues, l'image de ces quelques pétales de fleur remontées du puis dans sa main. Il avait encore la tête pleines d'images chaotiques et confuses... les combats de ces compagnons contre des morts-vivants... la folie cannibale d'êtres mi-vivants mi-morts... de terrifiants chars d'acier crachant du feu et frappés d'une étoile rouge prenant d'assaut de vastes plaines enneigées sous un torrent de feu... cette dernière vision était pour le moins étrange d'ailleurs...

Il regarda tour à tour ses compagnons de chambrée, le teint encore pâle. De nouvelles question se bousculaient dans sa tête alors qu'il était maintenant réveillés dans ce qui semblait être une chambre d'auberge... le fumet chaleureux et réconfortant d'une nourriture chaude vint cependant le tirer de ses rêveries et il regarda le repas qui leur avait été apporté... la faim n'y était pas vraiment mais le damarien se força un peu. Il prit un bol de soupe qu'il avala lentement ainsi que quelques fruits secs... il laissa de côté la volaille pour l'instant et mit de côté un peu de pain pour le reste du voyage.

Ses forces lui revenaient peu à peu et les questions firent de même. Le visage ragaillardi, il se tourna vers les deux hin pour leur demander:


-Qu'est-ce qui s'est passé?

Le guerrier n'avait plus aucun souvenir depuis la bataille qui l'avait opposé aux goules... quelques brides de mémoire éparses lui firent cependant entrevoir une chevauchée pour le moins mouvementé... mais du reste il ne se souvenait de rien.

écrit par: Arveene Lundi 22 Mars 2010 à 16h51
Le repas arrivait à point nommé et fut comme une libération pour la jeune hin. Elle avait pour habitude de prendre son temps à déguster plutôt que de se goinfrer, mais pour une fois, elle fit exception. Le pain frais trempé dans le potage était savoureux et il ne fallut seulement que quelques cuillérées pour en venir à bout, elle dévora de la même façon son poulet, et elle finit son pain avec le fromage. L’halfeline mit ce qu’il resta de sa part dans son sac. C’est ainsi que fruit sec et reste de fromage fut soigneusement rangé dans ses bagages. Elle se rendit compte que l’accumulation de nourriture et le gain de son piwafi avait nettement alourdit son sac. Un peu plus et il serait bien difficile de le porter.

Alors qu’elle rangeait sa besace pour économiser de la place dans celui-ci, Hannibal prit la parole. Avant de lui décrire toute l’histoire, elle s’assit sur son lit et commença à lui exposer leurs mauvaises fortunes.

Arveene tenta de ne rien omettre, elle lui expliqua la morsure qui avait failli causer sa perte, le départ en catastrophe a partir du moment où il était tombé malade. L’arrivé a l’auberge et le marchand Cycas. Elle lui raconta aussi le troc entre le remède et le monastère. Et enfin le moment tant attendu pour leurs petites communautés de le voir enfin se réveiller.
Elle finit son récit par l’apparition d’un certain magicien dans la salle commune de la taverne. Chose étrange juste après l’attaque de la nuit précédente.

écrit par: Karion Mardi 23 Mars 2010 à 22h24
Karion, tout soulagé qu'il était de voir leur compagnon se remettre sur pieds, n'avait pas vraiment envie de faire le récit de leur périple depuis le combat contre le sorcier et ses engeances. Aussi laissa-t-il avec plaisir le soin à Arveene de raconter à Hannibal ce qui leur était arrivé.

Il s'assit à même le sol près du pied du lit du guerrier et se laissa aller à une rêverie tranquille en écoutant d'une oreille distraite la voix mélodieuse de sa jeune compatriote.

Il fut cependant tiré de son demi-songe par l'arrivé de l'aubergiste et, le fumet de la nourriture aidant, senti la faim se faire pressente. Il se leva et commença donc à partager avec ses deux compagnons le repas qui venait de leur être servi, réfléchissant silencieusement à tout ce qui venait de leur arriver.


¤Une aventure des plus étranges dans laquelle tu t'es embarqué mon vieux. Prend garde à toi ou Brandobaris lui même ne pourra plus rien pour...¤

Une douce musique venait de parvenir à ses oreilles, le tirant à nouveaux hors de ses songes, une voix douce et mélancolique qui lui semblait familière. Hannibal et Arveene, qui continuait à deviser, n'avaient apparemment pas entendu la mélodie qui s'échappait de la fenêtre et sa curiosité naturelle s'en vint au galop, aussi se dirigea-t-il vers la fenêtre et entreprit-il de l'ouvrir le plus discrètement possible.

¤C'est pas vraiment de l'espionnage, c'est à peine de la curiosité... et de toute façon quiconque chante dans la rue avec une aussi jolie voix s'attend à être espionné, se dit-il et manipulant précautionneusement la poignée.¤

Il fit jouer les gonds de la fenêtre, l'entrouvrit, et tenta de voir qui pouvait bien entonner une telle mélopée.

écrit par: Iélénia Mardi 23 Mars 2010 à 22h43
¤Un adepte du seigneur du temps, intéressant. En plus étudier un grimoire dans un tel environnement voilà qui est plutôt rare. Je me demande bien qui est cet elfe et ce qu'il vient faire par ici. Tâchons d'en savoir un peu plus.¤

Iélénia se dirigea vers l'emplacement où se trouvait l'elfe et alla se poser tout près de lui sur une table proche. De là, elle commanda un verre de vin en attendant de manger quelque chose de plus consistant, et se contenta d'observer un peu l'elfe dans un premier temps. Elle cherchait surtout à voir ses possessions et ce qu'il portait sur lui en plus de sa robe et de son manteau. Elle ne cherchait pas à dissimuler qu'elle l'observait et attendit même qu'il la remarqua pour le saluer. C'était une manière comme une autre d'engager la conversation. C'était son but premier, et il tenait à en savoir un peu plus sur son compte. Cela faisait un peu trop de magicien rencontrer en un temps aussi bref. Soit tout le monde était au courant de leur mission, soit ce n'était qu'une pure coïncidence. Et les coïncidences étaient très rares d'après sa maigre expérience. Surtout si elles étaient aussi grosses et évidentes que celles-ci, il y avait fort à parier qu'il y avait anguille sous roche.
Elle fit un large sourire à l'elfe, et essaya d'attirer son attention de manière toutefois courtoise et polie.


-Bonne rencontre ! Vous arrivez à vous plonger dans vitre lecture en ce lieu ? je dois vous exprimer mon respect le plus total.

Elle voulait dans un premier temps savoir quel genre de personnage elle avait devoir parler et surtout pourquoi était-il là.

écrit par: Tenavril Dimanche 28 Mars 2010 à 17h37
MJ



Iélénia

L’elfe lunaire qui était penché sur son grimoire leva son regard vers la jeune femme qui lui avait adressé la parole. Ses yeux d’un bleu océan et mouchetés d’or sondèrent les siens, comme s’il cherchait à lire son âme. Il rayonnait d’une certaine aura invisible et très charismatique.

- J’ai bien des mérites en effet surtout quand une prêtresse de Lathandre vous illumine de toute sa grâce. J’espère qu’Adlariel Ael’Thaessel l’auteur de ce formidable ouvrage ne vous en fera pas ombrage. Vous connaissez la plante Adrapiflore ? Ses racines auraient des vertus contre les rhumatismes…

Tout en parlant, il ferma son ouvrage puis le recouvrit d’une serviette couleur argentée de soie. La serviette tomba comme un soufflé sur la table comme si l’ouvrage avait disparu…


Arveene, Hannibal et Karion

Le repas apporté par la tavernière fut très apprécié par ces trois compagnons d’aventure qui savaient qu’un tel repas serait trop rare dans le futur. Hannibal les interrogea sur ce qu’il se venait de se passer. Arveene, bavarde en général comme une pie, sauta sur l’occasion et lui narra tout dans le moindre détail. Quant à Karion, sa curiosité fut piquée à vif par cette voix si mélodieuse qui chantait dehors. Une fois la fenêtre entre ouverte, tous purent l’entendre, imposant presque le silence dans la pièce par sa beauté et sa justesse. En écoutant attentivement, l’hésitation disparut pour clairement identifier son auteur : c’était Zakline, elle qui pourtant inspirait force, autorité, froideur et distance. Sa voix douce et fragile, ses paroles tristes et le son mélodieux étaient à dix mille lieux de ce qu’elle avait laissé paraître…Elle parlait maintenant avec un inconnu.


Cana

La silhouette encapuchonnée fixa le jeune barde qui s’était adressé à elle. Elle s’adressa à lui avec un léger accent elfique, avec un ton plus sec que celui emprunté dans son chant.

- Cana Yevgeny…Votre mère ne vous a-t-elle pas appris que c’était mal poli de s’inviter de la sorte ? Je vois que vous portez une yarting. Pour vous pardonner, vous n’avez plus qu’à honorer mes oreilles d’un morceau de votre choix. Quant à mon nom, demandez-le aux étoiles…

écrit par: Cana Yevgeny Samedi 03 Avril 2010 à 15h14
Interloqué, Yevgeny marqua une courte pause. Un sourire en coin se dessina sur son visage, mis curieux, mi amusé. Cette femme l’avait reconnu. Comment ? Si ses voyages l’avaient emmené dans de nombreux endroits, la petite notoriété qu’il y avait acquise n’atteignait guère les sommets, exceptés peut-être les quelques villages dans lesquels ses chants avaient su rencontrer un écho particulièrement favorable, ramenant un peu de gaieté dans le cœur des habitants.

L’avait-elle déjà rencontré lors d’une de ses représentations ? L’avait-elle croisé ? La côte des épées n’est pas un territoire extrêmement vaste, mais il ne pouvait se remémorer la profondeur des yeux de cette inconnue. Quoiqu’il en fût il ne pouvait ignorer une si charmante demande.

Laissant ces considérations pour un moment plus propice il banda son esprit et plaça son yarting entre ses bras. Cette artiste était douée. Une simple chansonnette de foire ne suffirait pas à l’impressionner, et les chants de cours n’étaient pas assez intimistes pour l’occasion, quant aux ballades elle les connaitrait sans doute mieux que lui.


¤Place à l’improvisation !¤

- Je ne connais nulle chanson qui saurait vous rendre grâce, aussi permettez moi de vous composer quelques vers de mon cru.

Il vérifia rapidement que l’accordage de son instrument n’avait pas souffert de ses périples, esquissa quelques notes puis plaça sa main sur les cordes jusqu’à ce que celles-ci se soient complètement tues. Il prit une légère inspiration et entama une mélodie simple et légère, aussi aérienne que la douceur du reflet de la lune, tentant d’exprimer l’onirisme de la nuit, le calme apaisant d’un sommeil à la belle étoile.

« Il est de ces nuits calmes où le vent apaisé
Laisse une douce odeur de plantes parfumées.
L’atmosphère est légère et les nuages absents,
Les étoiles étincellent au sombre firmament,
Et parmi ces joyaux scintillants de lumière
Lune est là qui brandit sous une mine altière
Le voile bleu-argent tissé de ses rayons
Enveloppant la Terre, inspirant l’histrion.

Et vous voilà ce soir improbable inconnue
Qui chantez les louanges de cet astre des nues.
D’une voix tressautante et pleine de tristesse
Vous dédiez une ode d’une grande justesse
A Lune qui sourit depuis son piédestal
Illuminant vos yeux d’argent et de cristal.
Et moi chanteur errant, grand amateur des arts,
Devant tant de merveilles je reste tout hagard.

Mais qui êtes-vous donc, chanteuse solitaire ?
Ce regard serait-il celui de votre mère ?
Ne seriez-vous l’enfant de cette même Lune ?
Née dans une rivière, au fond d’une lagune
Emportée par les flots vers un glorieux destin
Pour accomplir ici quelque divins desseins ?
Dites moi tout Madame et de votre récit
Nous écrirons ensemble votre biographie. »

Ce ne fût qu'en terminant sa mélopée qu'il se souvint lui avoir donné son nom quelques minutes plus tôt. Il sourit intérieurement de sa bêtise, cette femme l'avait décidément plus perturbé qu'il ne voulait l'admettre.

écrit par: Karion Samedi 03 Avril 2010 à 15h39
Karion écouta avec un plaisir non-feins la douce mélodie que chantait celle qui, jusqu'à présent ne leur avait guère montré que froideur et distance.

¤Ainsi donc il y a bien un coeur sous cette carapace de fer, se dit-il en admirant la profondeur de la nuit et se laissant un instant bercer par les notes qui parvenaient à la fenêtre. Il se pourrait que vous ne soyez pas aussi dure que vous voudriez nous le faire croire ma chère, comme cette pensée l'effleurait il braqua à nouveau son regard sur leur compagne et la vit en grande discussion avec une personne que le jeune hin ne connaissait pas. Et que voilà un nouveau protagoniste à cette scène déjà irréelle.¤

L'air de rien, il tendit l'oreille cherchant à entendre ce qui pouvait bien se dire dans le secret de la nuit, et, alors qu'il se penchait un peu plus à la fenêtre, il eu la surprise de voir le nouveau venu accorder son instrument et entonner une balade qui n'avait guère à envier à celle de Zakline.

¤Nous voilà avec deux mélomanes maintenant... est-ce un concert complet auquel nous allons avoir droit?¤

Il continua à regarder avec curiosité la scène, Zakline avait visiblement demandé au trouble fête de chanter, et le petit aventurier frémissait du plaisir de pouvoir observer les évènement sans être vu.

écrit par: Iélénia Mardi 06 Avril 2010 à 18h11
-Quel charmeur vous faites. Vous allez me faire rougir. La lumière de l'Aube ne doit pas être cachée il est vrai. Elle doit être dispensée à tous quel qu'ils soient. Si je peux contribuer à cela, ma mission sera en partie remplie.

Elle fût intriguée par le tour de passe-passe que l'homme venait d'exécuter devant elle mais ne se focalisa pas dessus non plus. Elle avait d'autres soucis en tête pour s'émerveiller de divertissement de la sorte. Profitant de l'entrée en matière sur le un ton léger et quelque peu frivole, elle continua son investigation sans briser le fond de la conversation.

-Par contre concernant les plantes, vous m'en voyez désolée mais je ne suis pas experte dans ce domaine. Je serais peut-être tout juste reconnaître deux variétés de salades, mais mes connaissances dans ce domaine s'arrêteront là. Quant aux rhumatismes je n'en souffre pas, ou pas encore. Je dirais même que vous me semblez encore bien jeune pour en être atteint. Ah moins que vous ne veniez ici pour parfaire votre herbier ?

La conversation était plaisante et intéressante malgré tout. Cependant un magicien elfe dans les parages n'étaient pas à négliger. Les rencontres de ce genre là étaient beaucoup trop rares pour s'en passer, même si tous les opposaient. Mais comme tout prêtre de Lathandre digne de ce nom, il fallait multiplier les expériences encore et encore, car de là naissait l'enrichissement personnel.

¤Drôle de personnage tout de même, me demander si je souffre de rhumatismes. Et quel est cet auteur qu'il m'a cité déjà ?¤

connaissances concernant Adlariel Ael’Thaessel

écrit par: Tenavril Dimanche 11 Avril 2010 à 17h36
Une nuit calme et reposante s'était écoulée. Ce nouveau jour était quant à lui prometteur de nouvelles aventures, joies, souffrances et mystères pour les intrépides aventuriers de quête de la Fleur de Lune...



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