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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Terres hostiles pour la Compagnie des Marches [Lac Esmel] > Terres hostiles pour la Compagnie des Marches,


écrit par: Théodus Vendredi 31 Octobre 2014 à 22h10
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Ciel dégagé, 5°
Moment : vers 18h




Narration tous :


Etait-ce le ciel étoilé ? Etait-ce le lac qui s’étendait loin sur l’horizon ? Etait-ce l’herbe haute qui descendait en pente douce vers l’eau ? Très rapidement, les chevaux se calmèrent et leurs cavaliers purent en arrêter le galop. Ceux-ci, tout comme leur monture, ne savaient pas où ils trouvaient, sauf qu’ils n’étaient plus sur la route menant à Iriaebor.

Par quelle magie étaient-ils arrivés ici ? Et qui en étaient l’auteur ? Tous se retournèrent pour tenter de discerner dans l’obscurité un portail. Mais ils ne virent rien et pour une bonne raison. Celui-ci s’était déjà refermé.

Polby regarda tour à tour les membres du groupe.


- Quelqu'un reconnaît l'endroit où nous sommes ?

Dans l'esprit du hin, un certain découragement faisait son chemin. Sundabar semblait si loin, tout comme la fin de la mission. Mais il fit un effort et chassa ses mauvaises pensées. Il avait un groupe à mener, et un ambassadeur à protéger.

écrit par: Annael Samedi 01 Novembre 2014 à 01h03
L'émissaire n'avait pas beaucoup suivi l'arrivée des deux guerriers. Le demi-orc n'avait pas répondu à son appel et ça n'était pas bon signe. Moira se proposa pour aller le chercher, et il s'apprêtait à se joindre à elle quand le chaos s'abattit en douceur sur la petite troupe.

Ce fut un moment étrange où la situation leur échappa graduellement des mains sans qu'ils comprennent vraiment ce qui se passait.

Le prisonnier s'était libéré, mais rien d'affolant, il venait à peine de dépasser les cavaliers et à pied il n'avait aucune chance.
Annael s'apprêtait d'ailleurs à lui lancer un petit sort quand sa cible se retourna et fit parler la foudre.
Les chevaux s'affolèrent mais là encore, rien de dramatique. Il suffisait de les calmer et leur faire rebrousser chemin. Ils étaient nombreux et retrouver le cultiste et Micheletto n'allait pas leur prendre toute la nuit.

Puis la brume se leva.


-Oh crotte.

Ils s'étaient fait avoir.

¤Un téléport de groupe ? sérieusement ? Il devait avoir des alliés cachés non loin, c'est la seule explication.¤

L'étendue de la mouise dans laquelle ils venaient subitement de tomber l'étourdit brièvement, et après avoir vérifié l'absence de menace immédiate il sentit le besoin d'énoncer à voix haute les briques qui leur tombaient sur le crâne.

-Donc, le prisonnier nous a échappé.

Il fixa Elion d'un regard neutre. De ce qu'Annael savait de ce dernier, le chevalier chercherait un responsable à cette évasion, et il en trouverait probablement deux. Lui-même, puisqu'il était le geôlier attitré. Et Polby, pour ne pas l'avoir laissé abattre l'homme tant qu'il en était encore temps. Hors le petit groupe n'avait pas besoin de davantage de mépris envers la hiérarchie, et que le paladin culpabilise pouvait être étonnamment profitable.
Le demi-elfe considérait personnellement que personne n'aurait pu empêcher ce qui venait d'arriver. Le fugitif n'avait pas pu réussir ce tour de force seul, et qu'il soit mort ou vivant, captif ou non, le résultat aurait sans doute était similaire.
Mais s'il pouvait encourager le paladin à se sentir responsable, et même si le guerrier divin n'accordait pas d'importance à l'opinion du diplomate, ça valait le coup de continuer à le fixer encore un peu.


-Donc, Micheletto est porté disparu. Ou plutôt nous sommes porté disparu par rapport à lui.

Il détacha son regard du Heaumite pour vérifier alentours qu'il n'y avait effectivement aucune trace du prêtre.
Mort ou vivant ? La fripouille avait plus d'un tour dans son sac et même fait prisonnier le demi-orc trouverait sûrement un moyen de s'en tirer. Mais force était de constater qu'ils ne l'avaient pas laisser dans une situation idéale, loin de là. Probablement entouré d'ennemis.


¤Il faudra que je demande une faveur à mes supérieurs.¤

S'il ne pouvait pas retrouver Micheletto, il devrait quand même pouvoir savoir si ce dernier était encore frétillant ou non. Néanmoins il y avait plus urgent dans l'immédiat.

-Et donc, nous sommes peut-être sur les lieux d'une future nouvelle embuscade, c'est tout ce que je sais sur cet endroit.

Il élargit le cercle de son regard et balaya l'horizon pour finalement retomber sur Glaurung et Kurto qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de bien voir. Il tira à nouveau sa dague de sa manche, et une potion de son sac avant de les saluer :

-Bref, enchanté messieurs. Annael d'Anglor, diplomate et ambassadeur. Bienvenu à bord de notre galère.

Dégaine son arme et prend en main une potion d'armure de mage.

écrit par: Kurto Samedi 01 Novembre 2014 à 10h23
Kurto n'avait pas compris ce qu'il venait de se passer. Il avait juste vu un homme en capuche partir en courant et l'instant d’après il était au milieu d'une prairie avec un cheval au bord de l'épuisement. Hormis l'état de sa monture,le barbare n'en avait cure a vrai dire, il était dans un lieu qui lui plaisait énormément.

Il inspira profondément et expira bruyamment avant de descendre de cheval.


- Voila un endroit parfait pour le repos de nos montures.Il flatta l'encolure de son cheval avant de lui enlevé le more et poursuivre. Visiblement, vous avez eu pas mal d’ennuis avant notre arrivée.

Kurto se tourna alors vers l'ambassadeur.

-Range moi ça l'ami, tu vois quelque chose de dangereux ici? moi pas.

Il regarda les étoiles et essaya de calculer leur position.
Puis il se baissa afin de toucher et examiner le type de végétation.


Kurto essaye de déterminer leur emplacement grâce à la survie

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 01 Novembre 2014 à 12h04
¤ Par Heaum ! Mais qu’est-ce donc ?!? ¤

L’espace d’un instant l’aasimar restait dérouté pendant un moment. Cimeterre au poing, il prenait connaissance de son nouvel environnement, car il était certain qu’ils n’étaient plus là où ils auraient dû être. La forêt avait disparue sans qu’ils ne la quittassent pour céder la place à une prairie herbeuse. La brume s’était levée en un claquement de doigt pour laisser place à un ciel étoilé. Il y avait de quoi être secoué. C’était comme s’ils avaient traversé des lieux en un battement cil.

Elion avait beaucoup voyagé durant son initiation. De la Mulhorande jusqu’au Nord en passant par le Chondath et les Contrées du Mitan Occidentale. Il en avait vu des changements de décor, mais jamais cela n’avait été aussi brutal. Il ne pouvait y avoir de réponse naturelle à cet état de fait. La magie était forcément à l’œuvre. Ce qui ne fut pas pour détendre le paladin.

Il fit rapidement le point sur son équipement… tout était là à sa place. Un coup d’œil sur Dano qui avait suivi le mouvement lui aussi. Et le dos nu de la monture qui supportait le prisonnier. De ce dernier, il n’y avait plus aucune trace. Il avait réussi à s’échapper et à gagner sa vie sauve.


¤ Lâche ! Pleutre ! ¤

Micheletto n’était plus là non plus. Le monde d’Elion d’Alusaire vacillait. Depuis qu’il s’était rangé aux côtés de la Compagnie des Marches, il faillait sans cesse à son devoir divin. Il fallait se rendre à l’évidence, il devenait faible. Hector avait vu juste la corruption était partout. Son mentor l’avait pourtant mis en garde. Les êtres comme eux ne pouvaient accomplir leur devoir que seul. Hector avait servi l’église, il s’était rendu compte que le pouvoir corrompait. Il avait servi les Dragons pourpre et l’armé et il l’avait quitté car les ordres l’empêchaient de suivre la voie des guerriers divins de la Sentinelle Eternelle. Il en était de même avec la Compagnie des Marches. Le Chevalier des Yeux Vigilants avait suivi les ordres impies de Polby. Le résultat sautait aux yeux. Deux êtres du Mal venaient de s’enfuir. Qui savait ce qu’ils feraient maintenant ? Qui seraient les malheureux qui en souffriraient ? Quel mal feraient-ils ?

¤ Ô Heaum je suis indigne de te servir. Je suis faible et j’ai lamentablement failli. Guide moi, montre moi la voie du sentier lumineux, conduit moi vers la lumière. ¤

C’est alors que son regard croisa celui d’Annaël et sa phrase assassine.

¤ Le prisonnier m’a échappé, Micheletto m’a échappé ! Vos ordres, m’ont égaré sur le chemin de la faiblesse. Et j’ai failli ! ¤

Ce que vit l’émissaire de l’Oeil ne fut qu’un bloc de marbre. Rien ne filtrait, le visage balafré de l’aasimar restait fermé comme une porte de prison. Son regard mort et sans émotion luisait d’une douce lueur topaze dans la nuit étoilée. La mâchoire carrée restait close, sans crispation. Le paladin était comme un rocher dans la tempête, droit, immobile et dur et froid comme l’acier de sa lame. L’aasimar soutint le regard de l’émissaire, il ne cilla pas une seule fois. Le paladin était comme une statue imperméable à toute émotion. Pas un seul mot ne franchi des lèvres closes et qui le restait tant que sa pénitence ne serait pas terminée. Même lorsque le demi-elfe tenta d’enfoncer le clou avec la disparition de demi-orque.

¤ Que cette vermine gagne les enfers qu’il affectionne tant ! ¤

Car là où Annaël voyait un compagnon possiblement cerné d’ennemi, Elion d’Alusaire voyait deux alliés potentiels du Mal disposant de nombres d’information à monnayer pour faire échouer cette mission. Et l’émissaire semblait occulter le fait que l’échec de la mission se manifesterait simplement par sa propre mort.

Oui le prisonnier avait eu la vie sauve grâce à Polby. Oui Michemetto avait eu la vie sauve grâce à la protection combinée de Polby et d’Annaël. Et on voulait maintenant lui faire porter le chapeau ? Elion d’Alusaire avait failli. Mais son seul tord avait été de suivre les ordres qu’on avait donné. Et un jour, ces deux là seraient mis face à leurs responsabilités. Cela n’apaisait pas le serviteur du Vigilant, qui ne pouvait s’empêcher de penser au Mal que de pauvre gens incapables de se défendre subiraient de par sa faute. Une chose qui ne semblait pas déranger le moins du monde celui qui fanfaronnait de ces échecs à répétition.
Quant à Elion d’Alusaire il savait fort bien où se trouvait la sienne. Il avait eu tord. Tord de s’engager auprès de la Compagnie des Marches. Tord de donner sa parole à Polby, tord de ne pas avoir fait ce qui aurait dû être fait.

Les yeux blanc-topaze qui ressemblait étrangement à ceux d’un mort ne quittèrent pas de vue le demi-elfe lorsque celui-ci baissa ses yeux. Que pouvait bien ressentir le paladin ? Il aurait fallu le connaître mieux qu’aucun de ceux qui étaient présents ne connussent. Même Hector n’aurait peut-être pas pu savoir ce qui se pouvait bien se passer sous cette chevelure blanche-argent.

Les sens aux aguets, le paladin restait de marbre.



hrp.gif Elion utilise détection et perception auditive.

écrit par: Vëla Dimanche 02 Novembre 2014 à 21h21
L'ex folle de Torm voyant que son siffle ne fonctionnait pas devint sombre, très sombre. Son regard se tournait vers Polby pour la seconde fois et celui-ci put y voir le regard d'une furie. Le tempérament hautement bouillant de la Rashéminienne venait d'atteindre un degré de non retour. La colère qu'elle ressentait n'avait d'égal que celle qu'elle avait déjà eut au moment ou elle avait vu mourir l'un de ses compagnons d'arme, de coeur plus justement , par la faute de l'un des moines de l'Ordre du Corbeau. Le passé, le présent , la pressait à un point ou elle était au stade d'une explosion. Micheletto n'avait pas que disparut, il avait volé la compagnie des marches.

Son arc encore armé se vit de sa main droite étirer la corde puis mettre la mire sur Polby. Intérieurement elle était prêt à subir les fougues de la compagnie pour un meurtre en bon et dû forme mais, Torm ou autres fit en sorte qu'elle ne devienne pas une forcené bannie qui porterait la honte sur elle jusqu'à sa mort.

Le prisonnier avait prit fuite, pire, il fit un sort tellement rapidement qu'elle ne put décocher sa flèche avant que le grotesque s'abattre sur eux. Abby pourtant entrainé et dressé perdait la tête, risquant de la jeter au bas de la selle, une course folle s'ensuivit pour terminer en dehors de la brume sous un ciel étoilé et complètement en un endroit inconnu.

Trop était trop. Un cri tonitruant perçait l'endroit nouvellement arrivé et ce cri de découragement venait bien de l'ex folle de Torm que l'on appellerait bientôt l'ex de la compagnie des marches. Une fois revenu à elle la jeune fille se mit à rire d'un rire presque troublant tellement qu'il était exagéré. Son coeur battait à tout rompre et elle s'offrit trois mantras de suite avant quoique ce soit. Elle remit doucement la corde de son arc au neutre, enleva la flèche et la mit en son carquois avant de faire l'irréparable, rangeas son arc puis sauta en bas d'Abby en lui faisant une grosse caresse avant de se diriger vers Polby. Sa démarche était celle d'une fauve qui allait dévorer le petit veau de la génisse.

Elle ne sait pas encore et ne saura surement pas pourquoi qu'elle ne tua pas Polby sur le coup, surement que l'aura d'Elion lui transmit une lumière salvatrice et de dernière minute, peut importait, elle venait de faire un choix qu'elle porterait le reste de son existence. Une voix douce et impérieuse emplit son être à se moment et c'était celle de Torm, sans aucun doute, car autour d'elle, tout disparut pour devenir cristallin et d'une beauté sans équivoque.

* Vëla cesse, ne fait pas l'impardonnable, j'ai mit mes attentions sur toi pour que tu puisse établir en ce bas monde une justice sans faille. Écoute ton coeur mais surtout ta conscience. Va là où te mènera la gloire de ton âme, suit la lumière, ta lumière et n'écoute plus que celle-ci, apprivoise ton nouveau sentier et devient uns. Je te quitte mais je reste en toi.*

Quand elle vit sa main ouverte prête à broyer le cou chétif de Polby, Vëla la laissa ouverte puis doucement dit sur une voix neutre en refermant ses doigts en un poing fermé devant lui…


-Votre mauvais que vous avez choisi même après nos mises en gardes vous ont brouiller l'esprit et ce, jusqu'à présentement et pour répondre à votre question stupide, bien nous somme là où nous devrions pas.-

Elle allait ajouté une triade des plus épicé pour descendre l'incompétence de Polby qui commençait à lui irriter sa patience mais Torm qui veillait ne lui permit pas une bassesse de la sorte, seulement un geste qu'elle avait déjà posé auparavant se fit de nouveau. Tranquillement elle alla fouiller dans l'une de ses poches où elle avait laissé la chevalière de la compagnie des marches qu'elle n'avait jamais remit dans son doigt puis la remit sur le banc au coté de Polby.

Sans mots dire elle tournait des talons et se rendit auprès d'Annael et une fois à sa hauteur elle le regarda un instant puis doucement dit sur une teinte neutre...


- Annael, je continuerai de protéger ce groupe au mieux que je le puis mais je le ferai comme un agent libre auprès de vous, ne me considérer plus comme faisant parti de la compagnie des marches mais bien comme une fier servante de Torm qui ne peut plus servir un Polby qui à perdu l'esprit depuis bien avant votre rencontre.-

Un signe de tête simple puis elle allait auprès de Belgos et lui expliquait sa situation et lui offrait tout son aide comme auparavant mais qu'elle le ferait en son propre nom et non celle de la compagnie. Sans attendre elle passa auprès d'Elion puis dans un murmure accompagné d'une main sur sa cuisse gauche...


.

Elle allait par la suite auprès de Kurto puis dit ..


-Il est malheureux que votre arrivé se réalise dans un chaos aussi lamentable soit-il. Nous n'avons pas eut le temps de ce présenter; Vëla de Torm, ex paladin de la compagnie des marches d'argent.-

Puis continuait de façon intéressé...


-Vous pensez savoir où nous somme!?-

Cette question lui fit se demander et se poser plusieurs autres questions sur la tournure des évènements et tentait de tout mettre en ordre dans sa tête pour une meilleur compréhension. Il était clair qu'ils avaient été suivit et que les cultistes leurs avaient tendu un autre piège mais pourquoi avoir attendu que la compagnie puisse recevoir du renfort!? Elle tissait des liens tranquillement ce qui lui offrait une paix intérieur qu'elle appréciait par dessus tout.



Investigation.

écrit par: Corvo Stern Lundi 03 Novembre 2014 à 14h26
¤Quoi ?! Qu'est-ce que...?!¤

Ce furent là les seules pensées du roublard lorsque qu'il se retrouva en plein milieu de nul part et sans aucun doute, loin de la forêt brumeuse dans laquelle il galopait bien malgré lui quelques instants plus tôt.

Une sensation de vertige l'habitait, comparable au mal de mer lancinant provoqué par le roulis d'un navire sur une mer agitée. Corvo ne savait dire si ses sens étaient fiables. Avait-il rêvé de pénétrer dans un maelström lumineux juste avant de surgir ici au bord de ce lac ?

Sans aucun doute le jeune homme venait de vivre une des expériences les plus déroutante de sa vie et bien que novice en matière de magie, il se doutait pourtant que seul l'Art pouvait être responsable d'une telle chose. Corvo se souvenait des leçons de son maître. Loren lui avait un jour expliqué que de puissants mages avaient assez de maîtrise pour se rendre à l'autre bout du monde en un clin d'oeil. De là à imaginer qu'un groupe entier puisse être transporté tout d'un coup...

Son haut le cœur passé, le roublard vérifia que tout son équipement demeurait bien en sa possession. Il déplaça et replaça avec une infime précaution chacun de ses objets, réajusta la sangles de son havresac sur son épaule et la bandoulière qui barrait son torse. Durant ce temps il eu tout le loisir de constater l'absence du demi-orque, un fait que commençaient déjà à commenter ses compagnons...


¤Finalement je te le concède Micheletto, tu peux te vanter d'être le meilleur ! En lâcheté ou en fourberie, dans tous les cas tu me surpasse !¤

Il ne devait pas y avoir trente six raisons à l’absence du prêtre. La plupart des membres du groupe avaient pu remarquer son éloignement dans les bois mais - outre l'embuscade magique et l'évasion du culitste – la compagnie n'avait pas subit d'attaque physique, il était donc peu probable que seul Micheletto ai été attaqué et tué dans les bois...

Corvo restait intimement persuadé que l’absence de l'orque était volontaire. Restait maintenance à savoir si il était passé à l'ennemi par traîtrise, ou bien si tout simplement sa lâcheté l'avait fait fuir. Dans tous les cas cela en disait long sur l'honneur et le courage d'un être qui se voulait supérieur aux autres...

Lorsque Vëla eut terminée sa tirade de remontrances envers Polby, le roublard excédé par la mauvaise fois de la folle de Torm prit la parole à son tour.


-Si nous arrêtions là de chercher à nous voiler la face. On peu reprocher beaucoup de choses aux décisions prisent pour cette mission mais assumons un peu nos insuffisances. Nous avons tous échoués dans la forêt. Nous avions un prisonnier et il nous a échappé. Personne ne l'a vu essayer de défaire ses liens. Personne n'a détecter la moindre présence dans le brouillard. Je n'y connaît pas grand chose mais m'est avis qu'il a du avoir de l'aide pour nous envoyer ici ou alors, un type capable de faire ça est sacrément puissant, il nous aurait probablement réduit en cendre avant même qu'on l'ai capturé ce matin. Ça voudrait dire qu'il s'est laissé capturer volontairement et que l'on s'est fait berner. Quand à Micheletto qu'il soit derrière ce qui vient de se passer ou non, trop tard c'est fait !

Face à sa longue tirade, le voleur marqua une pose pour regarder s'assurer que l'ensemble de ses compagnons l'entendait.

-La situation actuelle est le résultat de notre faute à tous. Arrêtons de vivre dans le passer et de nous cacher dernière des faux semblant. Nous sommes là, vivant et avec nos propres motivations. Il y a toujours une mission en cours alors allons de l'avant. Bougons vite d'ici, trouvons âme qui vive pour savoir où nous somme et avançons ! Prenons la direction de ce lac là-bas. On trouvera bien un village ou des pécheurs sur ses rives qui pourront nous renseigner.

Le jeune homme avait terminé, prêt à replonger dans le mutisme morose dans lequel il se trouvait depuis quelques temps déjà. Il s'adressa pourtant au chef de phalange.

-Ah oui Polby ! Vue la situation et quand nous seront plus en sécurité, je pense qu'un débat sur une revalorisation salariale des deux mercenaires restant tomberait à point ! Désormais vous n'avez plus à payer Micheletto ni Vëla apparemment, en revanche Moira et moi somme toujours à votre service. Nous en reparlerons.

Si d'aventure Micheletto avait pris la poudre d'escampette, il avait bien joué son coup en emportant avec lui le salaire négocier avec l’émissaire après son chantage auprès du chef de phalange. C'était une des leçons que Corvo retiendrait. Encore trop bon et bien que souvent sujet à des envies de quitter le groupe – comme lors de l'arrêt à Iriaèbor - le roublard, par bonté d'âme n'avait pas souhaiter demander l'avance proposée par Polby... Une bonté qui commençait légèrement à s’émousser... Désormais il ne laisserait plus passer d'occasion pouvant lui être profitable...

hrp.gif
Corvo change d'alignement et passe de Chaotique Bon à Chaotique Neutre
Détection/Perception

écrit par: Moira Lundi 03 Novembre 2014 à 17h28
¤Où nous sommes? Dans la merde, voilà où nous sommes...¤

-Edun na noc dara...

Elle toucha son médaillon en inspirant longuement. S'il y avait une chose dont Moira pouvait se vanter, c'était de savoir garder son sang-froid, et de très rarement céder à la colère. La colère était la porte ouverte aux mauvaises décisions et aux erreurs de jugement, alors que prendre sur soi payait toujours sur le long terme. Mais il fallait admettre que la frustration née de cette accumulation d'évènements échappant à tout contrôle avait de quoi faire craquer même la plus patiente des âmes. Elle avait présentement envie de taper sur le premier truc qui lui tomberait sous la main, à commencer par ce foutu canasson! Puis probablement Polby, dont la direction calamiteuse était en grande partie responsable de la situation. Enfin, s'il restait quelque chose du halfelin, vu qu'il s'attirait les foudres d'un peu tout le monde.

"Nous avons tous échoué dans la forêt", disait Corvo, mais certains avaient quand même foiré plus que d'autres. Par exemple, le prisonnier n'aurait pas été un problème, s'il n'y avait pas eu de prisonnier à emmener. A quoi pensait Polby d'ailleurs, lui faire visiter Sundabar? Vëla refit le coup de rendre son badge... pour la deuxième fois. Tout en voulant continuer la mission. Ce qui faisait d'elle une distraction et un danger pour les autres plus qu'autre chose, mais peu importe, il ne servait à rien d'essayer de comprendre ce qui passait par la tête de la paladine. L'un des nouveaux venu, nommé Kurto, se montrait d'une désinvolture qui pourrait être fatale, cela en disait long sur leurs nouveaux camarades de jeu.

¤Andouille, tu ne vois peut-être rien de dangereux, ça ne veux pas dire que l'endroit est sûr. Bien au contraire.¤

Bizarrement, voir les autres s'agiter permis à la guerrière de se distraire de sa propre rage, et de revenir à de meilleures dispositions. Elle leva les yeux au ciel. Comme tout ceux qui voyagent souvent avec du temps à perdre, elle avait passé plus d'une nuit où le sommeil ne venait pas à scruter le firmament. La Harpe, La Dame des Mystère, La Couronne... les constellations familières étaient là. Un petit miracle en soi, car passer un portail sauvagement était le meilleurs moyen de se retrouver catapulté sur un autre plan d'existence.

Elle sorti de sa réserve, d'une voix maîtrisée où traînait son habituel accent inidentifiable :


-D'après les étoiles, nous sommes toujours dans l'hémisphère nord de Toril, ça ne nous arrange pas beaucoup, mais c'est toujours mieux que les Abysses.

Elle pris une nouvelle inspiration, réfrénant une dernière fois l'envie d'incendier le chef de phalange.

-Corvo à raison, poussons jusqu'au lac. Même si on y trouve personne, on aura une meilleure visibilité des environs.

Et une fois la situation tirée au clair, une petite discussion s'imposait, en effet. Elle n'était pas payée assez pour ces conneries.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 04 Novembre 2014 à 01h05
L’humeur du paladin ne s’améliora pas lorsque Vëla posa sa main sur l’acier qui couvrait sa cuisse. Annaël avait monopolisé son attention, tant et si bien qu’Elion d’Alusaire n’avait pas vu la Folle de Torm remettre sa chevalière au halfelin. Il n’avait pas vu non plus ce qui avait bien failli se passer entre elle et Polby. Pour tout dire, il fut presque surprit du contact de l’humaine.

Le Chevalier des yeux vigilants baissa ses yeux vitreux sur la paladine. Il n’eut aucune réaction et son visage resta tout aussi hermétique à la moindre émotion. Le céleste raisonna comme une douce chanson appaisante, une sorte de beaume au cœur. Mais les paroles de Vëla, avaient quelque chose d’énigmatique. Lui non plus n’avait plus confiance en son chef depuis qu’il avait engagé le Malin malgré les multiples mises en gardes des deux serviteurs de la Triade. Lui aussi aurait aimé pouvoir reprendre son autonomie et servir la mission dans le strict respect des commandements de Heaume. Mais l’un de ces commandements était de ne jamais trahir ses promesses et d’obéir aux ordres tant qu’ils ne contredisaient pas les principes de Heaum. Oui il aurait dû éliminer Micheletto comme le commandait l’ordre de chevalerie auquel il appartenait, mais il devait obéir aux ordres selon les préceptes du Vigilant. Même si ces ordres étaient stupides et exempt de toute sagesse. Il n’avait plus confiance en Poby, mais sa loyauté envers sa parole donnée à la Compagnie des marches ne pouvait pas être rompue à la légère. Elion était le seul à blâmer. On l’avait prévenu et il n’en avait pas tenu compte. Aujourd’hui il était coincé. Il n’avait pas le choix et devait poursuivre tant que les actions de Polby n’étaient pas mauvaises en soi.

Il se contenta de poser sa main gantée de métal sur l’épaule de la jeune femme.




Il regarda la servante du Juste s’éloigner en direction de Kurto.

Lorsque Corvo prit la parole, l’aasimar écouta le jeune homme. Il n’avait pas forcément tord dans ce qu’il disait. Mais la perte de leur prisonnier était de la seule responsabilité de celui qui en avait la garde. En cela, le paladin ne pouvait le laisser prendre une responsabilité sur ses épaules. Pour le reste, tout n’était que conjecture, hypothèse et supputation.


- Corvo Stern, vous aurez votre dû, en cela vous pouvez être certain. Polby n’est certes pas un stratège, ni un sage, ni même un meneur d’homme. Mais il n’est pas un voleur non plus. Il en va de l’honneur de la Compagnie des marches de payer ses dettes. Quand à ce qui vient de se passer, vous n’avez pas à vous reprocher quoi que se soit. Le prisonnier était sous ma garde. Il s’est évadé sous mon tour de garde. Toute la responsabilité m’en incombe. Je n’ai pas su faire preuve d’assez de vigilance et j’en prends toute les conséquences sur moi. Croyez-moi, je sais l’importance de ma faute, tout comme je porte la responsabilité de ce qu’il adviendra des pauvres gens qui croiseront la route de Micheletto et qui en souffrirons. Mon honneur est bafoué et toute la honte repose sur mon âme. Puisse Heaum ne point souffrir de mon incompétence.

La voix avait été posée et monocorde, son visage était resté impassible et son regard sans vie toujours aussi froid. Le chevalier remit sa lourde lame dans son fourreau. Il fit pivoter sa monture embrassant du regard tout le convoi. Tout le monde était là et vivant. Il ne restait plus qu’à aller de l’avant comme l’avait dit Vëla et Corvo. Il fit avancer sa monture Athéar en direction du lac. L’aasimar donna l’ordre à Dano de le rejoindre et avança dans la nuit pour ouvrir la voie.

écrit par: Vëla Mercredi 05 Novembre 2014 à 04h43
Vëla attendait la réponse de Kurto mais son attention était encore dans les paroles d'Elion. Il avait commencé avec des paroles véritable et avait fini avec d'autres qui lui laissait à réfléchir. Depuis peu la jeune fille avait été chamboulé dans ses sentiments, le pire était que les nouvelles qu'elle attendaient et cherchaient depuis longtemps étaient venu de Micheletto, celui là même qui avait été et qui était encore au centre de la mésentente dans le groupe.

Elle savait ce que lui avait dit Elion, elle comprenait les paroles mais le fait de l'entendre du Paladin avait ouvert une porte à une compréhension différente dans l'esprit de la Rashéminienne. Elle ne regrettait pas ce qu'elle venait de faire, au contraire car elle savait que cette décision ce devait d'être prit avant la fin de la mission, comme prendre un respire en sortant d'une immersion dans l'eau. Non, c'était autre chose d'incompris jusqu'à lors, une incompréhension qui lui pendait, là, au bout de son nez, tellement près qu'elle ne réussissait pas à capter.

Elle se repassait les dernières paroles d'Elion et une contradiction à ses conviction venait la confronter et c'était cette confrontation qu'elle devait absoudre. Tranquillement elle ressentait un nouveau souffle lui porter une avenue salvatrice à ses tares. La mélancolie qu'elle portait encore plus profondément paraissait vouloir prendre un départ. Si elle laissait partir l'envie qu'elle portait depuis son départ de l'Ordre du Corbeau comme elle laissait partir Micheletto, elle réussirait possiblement à arborer un nouveau visage qui resplendirait la beauté de ses ambitions.

Tellement fermé dans ses questionnements multiples, autant ceux des cultistes que ses propres méandres qu'elle ne s'aperçut point de la larme qui lui coula doucement sur la joue gauche, son chemin se fit jusqu'au moment ou elle toucha ses lèvres pulpeuse et le goût salé réveilla la jeune fille. Revenant tranquillement à la réalité elle se demandait si Kurto lui avait répondu ou non.

La paladin eut honte, elle se devait d'être plus forte moralement que les autres, c'était un devoir, et là elle n'était que l'ombre d'elle même, exactement ce qu'elle reprochait à Polby. Effectivement, Elion avait sut formulé les bon mots, encore une fois le chevalier de Heaum lui montrait la véritable voie de la lumière. Elle aurait tellement aimé que ce soit son père, Valord qui lui ouvre ce sentier. Elle essuya le trait laissé par la larme, espérant que nul l'a voit ainsi et intérieurement elle assuma sa faiblesse se laissant le temps de se repentir.

* Meâ Culpâ.*

Résonnait en éco dans son esprit.

écrit par: Glaurung Mercredi 05 Novembre 2014 à 19h02
L'orque n'avait comprit se qui s'était passé. Apparemment, le groupe avait gardé un prisonnier. Il s'était même demandé pourquoi le garder, ce n'était pas les manières de chez lui. Chez lui, on l'aurait interrogé sur place, à grand renfort de torture, puis on l'aurait achevé. S'ils avaient voulut le garder comme esclave, il trouvait idiot de n'en avoir gardé qu'un seul.

Bref, ce prisonnier avait fait quelque chose et le tonnerre c'était mis à gronder, les arbres à tomber. Ce qui, mêlé à la nuit, fit paniqué leur chevaux, ce que Glaurung comprenait parfaitement.

Puis tout à coup, le calme revint et le géant vert comprit qu'ils avaient été transporté par magie ailleurs. L'orque observa le paysage, ce qui ne servait pas vraiment à grand chose. Il sortit sa hache, il se doutait qu'ils ne devaient pas être les seuls ici.


-Décidément votre monde de la surface c'est vraiment une galère permanente... Enfin qu'importe. On est tous ensemble, on plus qu'à avancer et rentrer à Sundabar.

Puis il écouta les conversations et état d'âme de chacun, non pas qu'il en avait quoi que se soit à fiche, non loin de la même, mais il voulait voir comment l'ordre serait ramené dans le groupe.
La kwarks Vëla lui semblait atteinte et affaiblit, elle portait les même symbole que ceux du Kwarks qui c'était engagé en même temps que lui, la marque de Torm.
Il se prit donc de l'envis de la chatouiller un peu, pour qu'elle se secoue, reprenne sa bague et avance.


- T'engueule Polby Kwarksette, mais dis moi, le prisonnier, tu aurais pu l'interroger toi ? Je veux dire efficacement ? Je pense pas. Les paladins sont des incapable aux cœurs bien trop mou dans ces domaines. Surtout les tormites d'ailleurs.

Tu lui en veux d'avoir prit quelqu'un de mauvais ? Mais c'est ça être le chef, c'est savoir prendre les décisions au mieux et faire de concessions. Mais m'est avis que si le mauvais comme tu dis aurais voulut s'occuper "d'interroger le prisonnier", tu l'aurais pas laissé faire... Donc jette pas juste la faute sur Polby et la compagnie.

Si tu veux quitter le clan de la compagnie des marche, c'est ton choix. Sache juste que même chez nous les orques, ont agis pas comme ça.

Glaurung se rangea à côtés de la charrette de Polby, se gratta le bas de l'oreille avec celle-ci et avança vers le lac. Guettant la réaction de la "découragé" de Torm l'air de rien.

écrit par: Théodus Mercredi 12 Novembre 2014 à 21h47


Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Ciel dégagé, °
Moment : vers 18h05







PARCHEMIN
Test de survie de Kurto pour déterminer leur emplacement DD15 : 6(dé) + 4(compétence) = 10 Echec


Test de détection d’Elion DD20 : 17(dé) + 4(compétence) = 21 => Réussite
Elion ne détecte aucune présence

Test de perception auditive d’Elion DD15: 4(dé) + 4(compétence) = 8 => Echec

Test de détection de Corvo DD20 :14(dé) + 5(compétence) = 19 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo n’entends aucune présence humaine, juste les bruits de petits animaux nocturnes




Narration tous :



¤ Micheletto partit? Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose ?¤

Polby ne pouvait s’empêcher d’éprouver un certain soulagement. Son choix d’intégrer le demi-orque dans le groupe avait été une source de satisfaction pour en raison de la présence solide du prêtre, utile dans les combats. En revanche, cela avait aussi été une source de nombreuses tensions dans le groupe, qui, avec le départ du demi-orque, allait pouvoir s’apaiser. Il vit bien que cette disparition n’enchantait pas tous les membres du groupe, mais il pensa qu’il l’oublierait vite, pris par des considérations plus urgentes.

Une autre personne, manquait, le prisonnier. Le chef de phalange s’en félécitait presque.Son idée de l’emmener aurait été valable pour un petit trajet. Cependant, avec tant de jours de voyage, il se serait vite retrouvé dans l’embarassas. Et il se voyait mal ordonner de torturer cet homme, aussi mauvais soit-il. De même, il n’envisageait pas d’ordonner son exécution de sang froid. Cependant, le fait que l’homme les aient précipités dans un portail tempéraient sa satisfaction
.

- Elion, dit-il au guerrier. Ne vous en voulez pas. Cet homme est un être retord et il aurait pu fausser compagnie à n’importe lequel d’entre nous. Focalisons-nous plutôt sur l’endroit où il nous a envoyé.

Car là était la question. Vers quelle menace les avait-t-il précipité ?

C’est alors que Vëla avait fait une nouvelle sortie. Le chef de phalange ne réagit pas sur l’instant, préférant réfléchir. A nouveau, on mettait son autorité à rude épreuve. Il ne pouvait laisser passer cela. En d’autres circonstances, il se serait montré plus diplomate. Mais là, alors que le groupe se trouvait en un lieu inconnu, face à des menaces inconnues, il lui fallait réagir. Menant son chariot aux côtés de Vëla, le hin tendit la main et déposa la chevalière en équilibre sur le devant de la selle
.

- Je vous rappelle que vous faites partie de la Compagnie des Marches, et que vous êtes en mission. Si vous pouvez quitter celle-ci quand vous le souhaitez au bastion, ici c’est différent, et cela s’apparente à une désertion. Donc dites-moi que vous n’êtes pas contente, et ce que vous avez sur le cœur. C’est ce que vous venez de faire pour la disparition de Micheletto. Mais après, rentrez dans le rang. L’incident est clos, et nous en reparlerons à Sundabar.

Sur ce, le chef de phalange s’éloigna puis fit face au groupe.

- Bon ! Il fait nuit, nous ne savons pas où nous sommes, et il est inutile de nous précipiter sur un danger que nous ne verrons pas. Donc nous allons camper sommairement sur place. Je dis sommairement, car je veux que chacun d’entre vous soit prêt au combat en une poignée de secondes si l’alerte est donnée. Nous ne ferons pas de feux, et nous monterons la garde deux par deux. Vëla montera le premier tour de garde de deux heures avec Glaurung, Elion avec Corvo, Kurto avec Moira, enfin Belgos avec moi. Je vais vous servir un repas froid.

Polby fouilla dans son chariot et en sortit une miche de pain qu’il divisa, des morceaux de viande séchée, des fruits secs et du vin pour ceux qui le souhaitaient.

La nuit qui s'annonçait longue put débuter
.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 14 Novembre 2014 à 13h08
La chose était entendue et le groupe allait donc se remettre en route, du
moins c'était ce que pensait Corvo lorsque Elion et Moira avaient appuyés son idée de rejoindre le lac. Ce fût pourtant sans compter sur l'ordre lancé par Polby alors que le paladin venait d'ouvrir la marche et que le roublard lui emboîtait le pas...

Le semi-homme souhaitait camper ici, au milieu de ce no man's land, à
l'endroit même où le groupe était arrivée par le portail quelques minutes
plus tôt. Était-ce réellement prudent ? Les portails magiques se trouvaient-ils toujours à la même place ou leur emplacement étaient-ils aléatoires ? Le voleur n'aurait su le dire, mais il redoutait de voir des cultistes surgir du néant à tout instant. Nul doute que Hin devait partager ses craintes, car son discours reflétait une pointe d'anxiété.

Comme annoncé par Polby, le bivouac se promettait d'être sommaire. Pas de feu, pas de tambouille chaude et en plus la perspective de livrer un combat sans avoir le temps de se reposer.


¤Génial ! Va vraiment falloir que j'adresse une prière à Lathandre.¤

Le roublard tourna bride pour rejoindre le chariot auprès duquel le chef de phalange s'activait déjà à distribuer des vivres. Il attacha sa monture de manière à lui laisser assez de mou pour paître, l'étrilla mais ne la délesta pas de sa selle. Ce soir, les hommes comme les bêtes devaient être prêt à toute éventualité, ce qui incluait notamment une fuite rapide.

Une fois sa monture « installée », Corvo accepta bien volontiers la viande et les fruits tendus pas l'halfelin. Il s'empara également d'une bouteille de vin bien décidé à réchauffer son âme dans un coin. Avant de trouver le dit coin, il fit rapidement un tour de la zone avant de revenir mastiquer sa pitance prêt du chariot. Pour le moment rien n'était audible hormis quelques bestioles ici et là.

Tout en mâchouillant, le jeune homme s'adressa intérieurement au Seigneur de l'Aube, le priant de mettre fin à cette saloperie de journée interminable. Sa requête mentale terminée, il allait enfin pouvoir boire un coup. Ce n'était pas du ruhm ni un des ces grands crus que sa mère avait pu lui faire déguster, mais ça ferait bien l'affaire.


- Dix pièces d'or à celui qui prend mon tour de garde! lança Corvo alors qu'il s'étirait et baillait à s'en décrocher la mâchoire. Puis avant que quiconque puisse répondre il poursuivi : Comment-ça je les ai pas ?!

écrit par: Vëla Samedi 15 Novembre 2014 à 16h28

Tout son intérieur était silencieux, tout comme Kurto qui oeuvrait à savoir où ils étaient. Voyant que sa présence dérangeait elle reprit place sur Abby pour prendre la route vers le lac. Une bonne idée venant de Moira qui serait le baume de la journée, ils pourraient tous se baigner dans les eaux froide du lac pour s'enlever l'odeur de la mort qu'ils portaient sur eux mais subitement Polby se retrouvait près d'elle et lui vomissait une mégarde risible de ridicule. Le pauvre ne s'apercevait même pas qu'il n'avait plus aucune autorité sur eux, chacun faisait ce qu'il lui entendait montrant un semblant d'application aux ordres donné de plus il semblait avoir oublié que la Paladin n'écoutait plus que Belgos pour les ordres. Celui-la d'ailleurs n'était que l'ombre de ce qu'il était avant l'arrivé de Micheletto. La Paladin passa outre les dires absurdes du vert et de Corvo qui allait vers elle. Elle était belle la compagnie, envoyer quatre membres de la phalange de l'Ours dans une mission qui ne convenait pas dans leurs attributs dirigé par un membre de l'espionnage qui semblait avoir perdu toute notion d'intelligence et de savoir faire… Pffff.

Elle doutait qu'elle arriverait vivante au bastion et souhaitait vivement y parvenir pour en débattre devant les haute instances, elle doutait même que la compagnie soit corrompu, à voir leurs dernières actions. Plus rien la surprendrait maintenant et il était certain qu'elle ne ferait confiance en personne.

* Nous devrions être à défendre et soutenir un hameaux, un villages au prise avec des attaques de malin et nous sommes ici, perdu en proie à une organisation plus intelligente, plus rapide, plus organisé avec de bien meilleur moyens.*

Se disait-elle pendant que Polby faisait le ridicule en se prenant pour un chef.

Comble du malheur, celui-la même qui distribuait les vivres, ordonnait de rester à l'endroit même où ils étaient tous apparut grâce au bon sort des cultismes.

* Décidément tu veut notre perte.*

Maugréait-elle intérieurement en soupirant fortement.

En sautant en bas de la selle, la chevalière valsa loin d'elle et se perdit dans les hautes herbes et la jeune fille tentait en n'aucun moment de la retrouver, pour elle c'était peine perdu. Vëla plaçait Abby avec les chevaux de Moira et Corvo en ordonnant à sa monture de garder. Ensuite elle ajoutait pour tout les présents un navet à grignoter et donnait une bonne grosse poignée d'avoine à tout les chevaux, pour elle ils étaient leurs survit car ils avaient beaucoup plus de vigilance qu'eux.

Sans attendre et dire mots, la jeune Rashéménienne monta debout sur le banc du charriot s'armant de son arc armé d'une flèche explosive d'une main et de l'autre mangeait sa pitance de ce jours. La rosé qui tombait lui rafraichi les pensées sombres qui la rongeait tranquillement et surement. Il était si difficile d'aller vers la lumière et si facile de retourner vers les noirceurs.

Elle pria Torm, l'implorant de ne pas la laisser tombé, elle voulait vaincre la noirceur mais cette maudite qui était né en elle ne voulait pas la laisser partir. Entre deux feux ardents la jeune fille, trop jeune, trop téméraire, elle qui voulait être à la hauteur de son père, de l'Ordre du Corbeau se retrouvait seul face à un mur de noirceur. Une larme coulait encore une fois se mêlant à la rosé puis sur une tinte diaphane chantait pour elle même et pour Elion...






























écrit par: Kurto Samedi 15 Novembre 2014 à 21h00
Le barbare se releva d'humeur de chien. Les différentes récriminations des uns et des autres ne lui avaient pas permis de se concentrer pour déterminer leur position. Il en était même arrivé au point de regretter les premier jours passés en ombreterre avec ces anciens compagnons d'infortune. Là, au moins, il y avait eu un esprit d’équipe et un soutien mutuel. Dans le cas présent, seul l’intérêt personnel prévalait et les différents protagonistes semblaient vouloir camper sur leur position.

Après le discours plein d’entrain du chef de convois et plein d'assurance mal placé apparament, Kurto se rapprocha du chariot et attacha la bride de sa monture avec les autres chevaux.
Il pris la viande séchè tendu par Polby.


-Si je puis me permettre, le faite d'avancer jusqu'au lac nous permettrait d'avoir un point d'attaque en moins, ici on est a découvert, mais bon c'est vous le chef. dit il au hin avant de commencer une inspection méthodique du chariot afin de vérifier son état général.

cela fait, le barbare reprit le soin de son cheval en le débarrassant de sa selle et posant celle-ci dans le chariot.

hrp.gif kurto utilise menuiserie pour vérifier l'état du chariot.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 15 Novembre 2014 à 23h33
A la tentative de Polby pour alléger les épaules du paladin de la responsabilité qui était la sienne, le paladin avait retenu un profond soupir. Décidemment, le halfelin n’avait aucune idée de ce qu’était un serviteur de Heaum. Juste avant de repartir vers le lac, il lui avait tenu ces propos.

- Inutile de se fourvoyer Polby, nous sommes tous les deux responsables de ce fisaco. Vous pouvez vous voiler la face, mais nous aurons vous et moi le sang des malheureuses futures victimes de cet homme et de celle de Micheletto. Nous n’avons pas fait ce qui devait l’être, au moment où il fallait le faire. Maintenant nous devrons vivre avec ça sur la conscience.

Alors qu’il avait la tête du détachement pour gagner le lac et s’éloigner de ce lieu où les attaques possibles pouvaient venir de partout, il entendit l’ordre du chef. S’était stupide, et le hin aurait mérité d’être repris de volée tant il faisait courir des risques inconsidérés à tous ceux qui étaient sous ses ordres.

L’aasimar n’en fit rien, tout d’abord parce qu’il avait maintenant compris depuis longtemps que le halfelin restait sourd à toute forme de conseil. Ensuite, l’âme du paladin était tellement abattue par ses propres échecs que tout désir d’en découdre avec Pobly l’avait quitté. Plus grave, le Chevalier des Yeux Vigilant perdait sa confiance en son propre jugement. Il avait failli et il n’avait plus que cet échec et son manquement à son allégeance envers son dieu. Et si Heaum se détournait de lui ? S’il laissait cet incapable à son triste sort ?

Elion avait espéré avoir un répit pour faire le point en avançant jusqu’au lac. Mais, il n’en serait rien. Le fait de n’avoir pas de feu, ou de nourriture chaude à se mettre dans le ventre était le dernier de ces soucis. Il avait déjà connu bien pire au niveau privation et cela ne le fit même pas sourciller. Sans un mot, il fit donc faire demi-tour à sa monture et à son mulet pour revenir vers le chariot.

Toujours aussi sombre, le paladin démonta. Il planta la pointe de sa lance d’arçon dans le sol et y attacha ses montures avant de leur donner eau et nourriture. Il ne dormirait pas cette nuit, mais ses deux compagnons d’infortune ne serait pas non plus délestées de leur scelle. Elion d’Alusaire refusa également la nourriture que Polby leur proposa. Le paladin commençait sa pénitence. Se faisant, il espérait pouvoir retrouver grâce aux yeux de la Sentinelle Eternelle.

Lorsqu’il entendit la sortie de celui qui avait été désigné pour monter la garde avec lui. Il était clair que le roublard n’était pas particulièrement heureux de devoir monter la garde avec lui. Pouvait-on lui en vouloir ?


- Gardez votre or si précieux, mercenaire ! Ne vous sentez pas obligé Corvo, je peux le faire seul.

La voix du paladin restait sombre comme son âme. Si le roublard avait le cœur à rire, ce n’était nullement le cas d’Elion.

Il regarda du coin de l’œil le dénommé Kurto dire tout haut ce que lui-même avait pensé tout bas, mais il se garda bien de dire le moindre mot. Il se contenta de s’asseoir dans l’herbe et de commencer à nettoyer et affuter son cimeterre. Alors que les douces paroles du chant de Vëla arrivaient jusqu’à ses oreilles. Il ferma les yeux et tenta de trouver un peu de réconfort en écoutant le céleste mélodieux. Lorsque le chant se termina, le paladin se tourna vers la Folle de Torm.


¤ Vëla, que la bénédiction de Heaum soit sur toi ! Puisses-ton cœur s’envoler vers les cieux et trouver cette lumière qui nous fait défaut. ¤

Elle était seule sur son banc et le paladin devinait qu’elle ne devait pas avoir le cœur beaucoup plus léger que le sien. Il la gratifia d’un simple hochement de tête en posant sa main sur son cœur pour la remercier. Il hésita un moment à se relever pour aller la rejoindre, mais si elle était un peu comme lui, ce dont elle avait vraiment besoin pour le moment, c’était de pouvoir se retrouver seule avec son dieu.

Elion d’Alusaire tourna le dos au reste du groupe et il mit un genou à terre. Il posa son bouclier frappé aux armes de Heaum, sur le sol devant lui. Ce bouclier qui représentait ses vœux de respecter les principes du chevalier protecteur. Sur la pointe du bouclier, il posa celle de son lourd cimeterre. Il tourna la partie coupante symbole de sa lutte contre la mal devant lui, sa partie courbe emblématique de la protection du petit peuple. Il posa ses deux mains sur la garde d’orée de son arme, la tête de faucon formant le pommeau de la lame le regardait de haut. Le paladin pencha sa tête en avant en signe de soumission et commença à prier en silence pour demander pardon à son dieu.

écrit par: Moira Dimanche 16 Novembre 2014 à 20h56
Dans l'ombre, Moira se retint de cracher de mépris. S'il y avait encore le moindre doute pour quelqu'un, Polby était définitivement bon à rien. Ni commandement, ni stratégie, ni même le plus élémentaire bon sens. Quelqu'un devait le recadrer, mais les autres membres de la compagnie des Marches, dont l'exaspération était palpable, semblaient subir son incompétence en silence, baissant la tête dès que le halfelin agitait son petit doigt pour signifier que non, on allait faire comme il disait. Combien de temps encore, avant que cela n'explose? Et que se passera t-il à ce moment là?

Tant qu'ils ne savaient pas exactement où ils avaient atterri, la guerrière devait se retenir de l'envoyer balader. Elle aurait également aimé pouvoir se délasser un peu après cette trop longue journée, mais même cela allait devoir attendre. Même les tentatives d'humour de Corvo tombaient à plat, mais c'était en partie la faute des paladins qui prenaient tout au premier degré. Enfin, ceux-là même étaient désormais trop occupés à s'auto-flageller, chacun à sa manière, pour lui répondre.

Elle suivait les conversations d'une oreille, mais pour s'occuper l'esprit, Moira repensa à ce qui venait de se passer. Elle était quasi sûre que Micheletto avait décidé de partir de son propre gré. Mais pourquoi sans rien dire à personne, et surtout en plein milieu d'une zone dangereuse? Il aurait été beaucoup plus facile pour lui d'attendre d'être dans une zone civilisée, comme Iriaebor, pour prendre congé. Même si les paladins voulaient lui faire des misères, il aurait pu compter sur les autorités locales, qui généralement n'appréciaient pas trop les verdicts de "justice divine" rendu en pleine rue. Le demi-orc était suffisamment malin pour savoir cela et en tirer parti. Mais il était aussi suffisamment impulsif et orgueilleux pour faire une connerie comme son départ à la cloche de bois.

Elle ne saura jamais vraiment ce qu'il le motive. L'instant présent, sûrement, comme beaucoup de gens dans sa situation. Qu'en était-il de l'histoire de son père, et de cette dent de dragon en pendentif qui attirait tant l'attention? Voilà un mystère qui restera irrésolu. Mais dans ce métier, il ne fallait pas trop s'attacher à ses camarades d'un jour. Il n'empêche...

*Allez bonne chance, mon salaud, tu en aura besoin.*

écrit par: Corvo Stern Mercredi 19 Novembre 2014 à 16h55
Nonchalamment adossé à l'une des roues du chariot, Corvo adressa un regard interrogateur au Heaumnite. La réponse cinglante de l'aasimar prouvait qu'il était définitivement privé de toute forme d'humour et de second degré.

Depuis nombre de jours maintenant, le roublard s'était rendu compte que la naissance de toute forme de camaraderie avec les paladins se révélait être un vrai défi. Les deux guerriers saints demeuraient parfaitement hermétiques à toute interaction sociale autre que leur litanie habituelle. Au diable les conversations légères, blagues, joyeux gueuletons et échanges en tout genre, non pas que Corvo cherchait réellement à se rapprocher de ses camarades, mais un peu de sociabilité ne faisait pas de mal et aidait à passer le temps.

Le jeune homme avait fait son choix lorsqu'il avait décidé de ne pas déserter la compagnie alors que l’opportunité s'était présentées, mais aujourd'hui les choses étaient bien différentes... Il avait tout intérêt à rester avec ses compagnons car la désertion impliquait de se retrouver seul. Une solitude à laquelle il était habitué et pour laquelle allait sa préférence lorsqu'il était en mission. Sauf qu'en l’occurrence la mission n'était pas vraiment de celles qu'il avait l'habitude de mener pour son propre compte. Trop d'imperfections, trop de brutalité et un manque cruel de finesse.
Corvo gardait également à l'esprit qu'il s'était fait un ennemi ô combien puissant en s'engageant avec le groupe de Polby. Le Culte du Dragon l'avait probablement identifié au même titre que tous ses compagnons et cela réduisait quelques peu ses probabilités de survivre seul dans la région. N'avaient-ils pas été espionnés à plusieurs reprises pendant la mission et l'ennemi ne cherchait-il pas à faire des prisonniers à tout prix? Des faits que Micheletto avait du oublier avant de prendre la fuite.

Tandis que les borborygmes de Vëla raisonnaient encore dans l'air, le voleur regardait le Heaumnite se laisser aller à ses prières silencieuses. Ayant englouti son repas et quelques razades de piquette, Corvo se releva tout en grimaçant sous le tiraillement de courbatures qu'il n'avait pas soupçonné jusqu'alors... l’alcool et la fatigue probablement !

Le roublard s'empara d'une nouvelle ration de nourriture d'une main, tout en conservant sa bouteille de vinasse dans l'autre avant de rejoindre Elion.
Le cadet de ses soucis était bien de savoir si déranger un homme d'église en pleine prière relevait du sacrilège, pourtant il hésita une seconde avant de s'adresser au fidèle de Heaum.


- Je sais, rien ne m'oblige en rien Elion! Pourtant je monterai la garde avec vous.

Corvo s'était retenu de préciser que s'il avait vraiment voulu s'enrichir, il aurait mieux fait d'éviter de s'engager avec la compagnie, mais à la place, il préféra plutôt taquiner le paladin qui, à coup sur, prendrait une fois de plus la chose au premier degré. Finalement, ça l'amusait un peu et la confrontation de caractères rigides avec ceux d'esprit beaucoup plus libres l’intriguait en bien des points...

- Vous avez pt'être de bon yeux mais avec tout l'acier que vous portez on sera pas trop de quatre oreilles pour entendre si quelque chose approche.

Oubliant presque le motif principal de sa « visite » au Heaumnite, il ajouta en déposant les vivres :

- Ah euh... oui... et mangez quelque chose, on sait pas trop quand on en aura l'occasion vu les événements récents. Je sais pas pour votre dieu mais je sais que Tymora n'a pas besoin de fidèles s'ils sont mort de faim !

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 19 Novembre 2014 à 17h27
Le paladin était en pleine prière et vu les derniers évènements et son état d’esprit présent, le geste du roublard était bien présomptueux. Le serviteur de Heaum, bien qu’en prière n’en abandonnait pour autant sa vigilance. Il avait perçu que quelqu’un du groupe s’approchait, mais telle une statue, il ne bougea pas d’un cil.

Les paroles de Corvo résonnaient à ses oreilles, elles eurent à peu près autant d’effet que le bruit d’un moustique, aussi creuses de sens qu’agaçantes. Des bruits que l’on commence par chasser d’une main, et dont on fini par s’habituer. Elion d’Alusaire n’avait aucune envie de discuter avec qui que se soit. Il avait failli à sa tâche et ne trouverait une forme de rédemption qu’en communiant avec son dieu. Si Corvo avait envie de commencer une forme de dialogue, il avait fort mal choisi son moment. Le Chevalier des Yeux Vigilants resta fermer à toute sorte de sollicitation extérieure. Seul l’appel du combat contre les forces du Mal ou la mise ne danger du groupe pouvait le faire sortir de sa transe.

Toujours un genou à terre, dans sa position de soumission à son dieu, l’aasimar garda ses yeux clos… et sa bouche resta tout aussi close. L’espace d’un instant, il avait failli réagir, mais il chassa cette idée de son esprit et resta tourner vers la Sentinelle Eternelle. En d’autres termes, Corvo eu aussi bien fait de parler à mur, il aurait la même réponse.

Sans même marquer une esquisse de pause, il poursuivi sa prière silencieuse. Seules ses lèvres bougeaient pour laisser passer un souffle. Rien d’autre ne bougea, pas un mouvement, pas un frémissement. L’odeur de la nourriture apportée par le roublard fut juste une épreuve de plus dans son esprit. Comme ses compagnons, le paladin avait faim. Mais tant que Heaum ne lui ferait pas un signe pour lui indiquer qu’il le pardonnait de son échec, il ne mangerait pas. Comme l’avait dit Corvo, s’il plaisait au Vigilant que son serviteur meurt de faim, alors tel serait sa destinée, car sa vie ne lui appartenait plus depuis qu’il était mort, il y avait bien longtemps de ça quelque part dans sa Mulhorande natale auprès de ses parents au funeste destin.

L’aasimar accepta cette nouvelle épreuve, tant pis il devrait chasser de son esprit cette odeur de victuaille. Si le roublard avait voulu se montrer avenant, c’était raté. Il n’avait fait que rendre les choses un peu plus difficiles pour le paladin. Pour autant, il serait bien moins difficile de résister maintenant que dans trois ou quatre jours. Elion avait déjà vécu ce genre de privation pour le savoir. L’humain allait forcément finir par se lasser de parler dans le vide et retourner de là où il venait. S’il voulait réellement parler, il aurait le loisir de le faire lors de leur tour de garde.

écrit par: Glaurung Jeudi 20 Novembre 2014 à 15h35
L'orque continua de se gratter l'oreille avec sa fidèle hache.
Il semblait que la paladine préférait faire la sourde oreille au dire de Glaurung.
*Encore une gamine trop gâté.

Puis Polby donna ses consignes pour la soiré. Il voulait camper sur place à cause de la nuit, après avoir servit un repas froid.
Le géant vert descendit de sa monture qui semblait s'en sentir soulagé.
Il l'attacha au chariot et mis sa selle avec celle de Kurto.

Glaurung engloutit son morceau de pain et sa viande séché en se faisant un sandwich, puis il croqua dans un des fruits secs ; la sensation en bouche lui paraissait étrange, c'était à la foi filandreux et moue. Mais le gout sucré convaincu l'orque.


-J'aime bien ça.

Tout était dit, pourquoi s'étaler. Puis il vida son verre de vin. Et enfin s'approcha de Polby.

-Tu sais, Polby, je vois très bien dans le noir et Belgos aussi surement. On pourrait guider le groupe dans la nuit... M'enfin, tu crois qu'ils vont nous tomber dessus tout de suite ou ils vont attendre l'aube ?

L'orque écouta la réponse, puis se cala contra le chariot, hache en main.
Il regarda Vëla, grimper sur le banc, arc en main. Il cracha par terre et dit en lui souriant.


! xum'wa, icoor orwa, c orad orum'os ,nidwa, grwa, p um'sum'oF .affum'ob as aj sa rasraoréd ad anim oriwa, F .affum'ob as aj sa gradrob agr sum'ofar ,assaorkrwa, wK agrgriavrum'or as aJ - Ouvre bien l'œil, je vais faire des ronde autour du camp.

écrit par: Annael Vendredi 21 Novembre 2014 à 00h17
Annael avait accueilli le regard du paladin sans surprise. Tout bien réfléchit, il était même content que le heaumite l'ai considéré comme digne d'un regard échangé. Il avait aussi remercié la folle de Torm d'un signe de tête reconnaissant quoiqu'un peu perdu.
Le dialogue n'était pas tout a fait mort... un peu d'optimisme, que diable.
Il fini par ranger sa potion et sa dague, presque à regret. Décidément l'harmonie avec ses compagnons qu'il avait ressentit lors du dernier combat lui manquait.
Les gens s'organisait maintenant dans un vague semblant d'ordre au milieu du chaos ambiant.

Le doute... Annael voulu s'allonger sur sa monture pour réfléchir rêveusement, manqua de perdre l'équilibre et se ravisa en décidant qu'il pouvait tout aussi bien réfléchir rêveusement sur le plancher des vaches.

Le doute faisait partie intégrante de sa foi. Il fallait d'abord douter pour ensuite trouver une réponse et renforcer ses convictions. C'était aussi une de ses plus puissantes armes. Quand on voulait convertir un convaincu maléfique, il fallait commencer par le faire douter. Mais cette fois-ci le doute ne les aidaient pas.

Les seuls qui ne doutaient pas étaient peut-être les nouveaux membres du groupe, encore insensibles a l'atmosphère ambiante. Et peut-être bien Polby aussi. Ce dernier continuait de refuser les démissions de ses hommes avec la conviction inébranlable que cette mission allait se finir bien avec un groupe en un seul morceau. C'était assez impressionnant, et, tout bien considéré, peut-être ce dont ils avaient besoin dans cet état là. Si son insouciance ne les faisaient pas tous tuer, ce serait peut-être ce qui les sauveraient tous.


-Gardons le cap, murmura l'émissaire avec un sourire.

Plus de retour possible, il fallait aller de l'avant. Il déclina lui aussi la nourriture du soir, poliment. Mais ce n'était pas par punition :


-Le jeûne aiguise l'esprit, expliqua-t-il, de plus j'ai bien trop mangé ces derniers temps pour mourir de faim en une nuit.

Les rations n'étaient pas bien grosses en voyage. Mais il faudrait peut-être bientôt songer à les rationner.

-Et je crois qu'après ce qui s'est passé, nous avons tous besoin de prendre un peu de recul. Autant profiter de ce moment de calme puisque nous ne savons pas combien de temps ça va durer.

Il avait parlé sans forcer le ton, mais en s'assurant que Corvo l'entende. Il s'aperçu qu'il tentait d'excuser le comportement du paladin envers le jeune homme, un reflexe de diplomate, éveillé par le fait qu'il reconnaissait ce besoin de s'isoler. Lui-même éprouvait l'envie d'aller méditer dans un coin tranquille, un désir que le chant de la paladine ne faisait que renforcer, par sa mélancolie. A la proposition de Glaurung, il ajouta sans réfléchir :

-J'arrives aussi à voir correctement avec un peu de luminosité, au besoin.

Pas sûr que l'information serve à quelque chose, mais bon. L'émissaire devait sûrement inconsciemment rechercher un moyen de se rassurer sur ses compétences. Dommage que ce soit sur sa vision nocturne qu'il trouve les bons points.

-Et si quelqu'un désire me parler n'hésitez pas, je serais en train de chercher le repos dans ce coin-là.

Conclut-il bien qu'il ne voyait pas vraiment qui ça pourrait intéresser. Il était drôlement temps qu'il s'aiguise l'esprit apparemment, mais il n'était pas sûr d'arriver à remédier au problème avant de mourir d'inanition.

écrit par: Théodus Vendredi 21 Novembre 2014 à 22h17
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Ciel dégagé, nuit sans lune°
Moment : vers 18h30





PARCHEMIN
Test d’artisanat en menuiserie de Kurto DD10 : 12(dé) + 6(compétence) = 18 => Réussite
Kurto voit que le chariot est en bon état malgré la grande distance parcourue








Narration tous :


C’est dans une ambiance peu sereine que débuta la nuit. Une menace pesait-elle sur le groupe ? La noirceur cachait-elle des êtes malfaisants ?

Malgré le ciel dégagé, la lune jouait les absentes tandis que les binômes se relayaient peu à peu. Vëla, juchée sur le siège du chariot monta ainsi le premier tour de garde avec Glaurung dont le regard farouche ne cessait d’observer les alentours. Puis vint le tour d’Elion et Corvo. Le premier ne prononça pas un mot ce qui obligea le mercenaire à se taire. Quand Kurto et Moira prirent le relais, pas une parole n’avait été prononcée. Le nouveau binôme monta la garde plus sereinement.

Finalement, la lumière commença à poindre et bientôt il fit jour. La fatigue eut raison de tous et tandis que Polby montait la garde en compagnie de Belgos en cette fin de nuit, tout le monde dormait.

Le soleil dépassait l’horizon lorsque les membres de groupe se réveillèrent peu à peu. Le calme régnant sur le campement, n’éveilla pas immédiatement les soupçons. Ils se levèrent peu à peu, cherchant du regard ceux qui devaient monter la garde. Mais la réalité se fit une place dans les esprits engourdis. Polby et Belgos n’étaient plus visibles.

Pourtant, une herbe peu haute les entouraient sur plusieurs kilomètres, vastes prairies où quelques animaux sauvages éparses, paissaient tranquillement. Du côté du lac, la vue portait loin également, car la petite brume qui s'accrochait quelques minutes auparavant au dessus de l'eau, finissait de s'évaporer.

écrit par: Vëla Dimanche 23 Novembre 2014 à 15h15
[I] Suite à son chant pieux qui s'adressait plus à la liberté qu'a Torm la jeune fille s'apaisa de la tension qui lui pesait sur le corps, les mots d'Elion finirent par lui remettre une étincelle en elle puis doucement elle se laissait partir dans une piété à Torm durant tout leurs tours de garde. Elle ne comprit en rien l'éructation verbale du vert, un charabia polluant le verbe céleste mais ce dernier eut l'obligeance de traduire par la suite et elle en fut bien heureuse. Un seul signe de tête fut la réponse affirmative qu'elle lui laissait. Elle entendit à un moment Annael dire" Gardons le cap" ce fut comme un coup de fouet que la Rashéménienne reçut, elle reprit de la posture et en pleine conscience continua de prier.

Lorsque ce fût le temps du changement elle s'approcha d'Elion puis l'averti en céleste qu'il était temps pour la garde et le remercia, simplement. C'est seulement à ce moment qu'elle délesta Abby de sa selle et du bagage qu'il portait, lui aussi avait eut une rude journée et il devait se reposer, sachant que les prochains mois ne seraient pas de tout repos. Elle s'adossa à la selle puis de sa peau d'ours vint se couvrir jusqu'au épaule pour un repos mérité. Elle sombra très rapidement dans un sommeil de plomb. Les rêves commencèrent à poindre et la fit danser dans les haute herbe de la Terre de la Horde, là où elle était né et où elle avait vécu du temps de sa tendre enfance, au moment ou sa famille n'avait pas la fibre très bonne et versait dans le malin. Elle entrevu son père ivre la battre parce que sa mère était morte à l'accouchement puis elle vit leurs arrivé en Rashémie, elle avait un sentiment d'horreur dans la gorge puis l'Ordre du Corbeau qui les avait prit sous leurs ailles. En fin de rêve un grand manteau noir vint s'apposer sur ses épaules, c'était celui fait de plume jais des Moine de l'Ordre, il était léger et représentait la douleur que devait maintenant supporter les membre de l'Ordre car ils se devaient de faire éclore la fleur qui fécondait en leur coeur et de s'alléger des maux de ce monde et soudainement le visage balafré de son père apparut subitement en lui criant...
* Réveille toi Vëla, tu sombre dans tes propre méandres, puise ta force dans ta rose, ne la laisse pas se faner, nourrit la de la lumière du soleil et resplendit de ta force, reste toi dans la foi.*

Elle ouvrit l'oeil puis le soleil lui réchauffait la peau du visage, souriante intérieurement elle se leva et examina l'ensemble du campement, tout semblait avoir bien été durant son sommeil Elle commença ses étirement matinaux puis alla caresser Abby et lui donna un autre poignée d'avoine ainsi qu'aux autres chevaux. Pendant qu'elle nourissait les poney du chariot elle vit que Polby manquait à l'appel, refaisant un tour du camps improvisé elle s'aperçut que Belgos manquait aussi mais que son loup et son cheval était toujours là donc rien d'alarmant, ils devaient être parti un peut plus loin pour faire un compte rendu de la situation qui s'envenimait pour trouver une solution tangible de véritable changement. Elle espérait que Belgos ajouterait un peu de matière grise à Polby et ria intérieurement qu'il lui foutre une bonne droite sur le nez aussi mais se ravisa rapidement repensant à son rêve dernier.

Elle décida par la suite de remettre la selle et le bagage sur Abby pour se préparer au départ qui souhaitait-elle serait rapide.[I]

écrit par: Corvo Stern Jeudi 27 Novembre 2014 à 21h13
La tentative "amicale" de Corvo se heurta à un mur. Un mur personnifié en la personne d'Elion d'Alusaire ou plutôt, d'Elion d'Alusaire et son mutisme inébranlable. Lui adressant un sourire de circonstance, le voleur tourna les talons et s'éloigna pour reprendre sa place au pieds du chariot. Il demeurait cependant habité par une question. Le paladin ne se rendait-il pas compte que lui même, par sa seule façon d'être, poussait les gens dans leurs pires retranchements?

Cet être de lumière, jouissant à la mention des mots honneur, bravoure, droiture, loyauté, et toutes les autres foutaises du genre, était lui même la cause de ce qu'il combattait et exécrait par dessus tout. Preuve en était, le roublard qui depuis le début de cette aventure se sentait de plus en plus dérouté quand à ses valeurs morales. Il n'avait jamais rencontré de paladin avant ce fameux jour à Asbravn où il avait fait la connaissance de Polby et ses hommes. Pourtant dans son esprit, les paladins représentaient des exemples de bonté et de bienveillance que tous devaient suivre et admirer, malgré une certaine leur rigidité inhérente à la religion...Si c'était ça la bonté, très peu pour lui...

Le Cormyrien passa outre ses questionnements et termina la soirée adossé à une des roues du chariot. La seule interaction qu'il eut avec ses camarade fut celle où il se rapprocha d'Annael pour lui demander d'essayer d'identifier le contenu de la fiole trouvée le matin même sur un des cultistes mort... Cette interlude passée, il profita de la tranquillité pour vérifier et ranger son équipement une bonne dizaine de fois. Rien d'étonnant à cela puisqu'il était épuisé et lorsque c'était le cas, ses "tocs" se faisaient bien plus fréquents qu'à l'habitude.

Le tour de garde de Corvo se fit dans le silence le plus complet et rien n'avait été à signaler jusque là. Sitôt terminé, il s'enveloppa de sa couverture et sombra dans un soleil sans rêves. Le réveil fut difficile et ses yeux encore embués ne permirent pas à Corvo de comprendre tout de suite qu'il faisait parti des premiers levés. Lorsqu'il fut pleinement réveillé, le chondathien pu constater que Vëla s'activait déjà à lever le camp. Etrangement aucun ordre de Polby ni de Belgos n'avait été donné en ce sens et, si cela avait été le cas, ils n'auraient pas manqués de réveillés toute la compagnie.
Le voleur chercha du regard l'officier ou le sous officier de la Compagnie des Marches pour leur demander ce qu'il en était. Le Hin et le rodeur n'étaient manifestement pas dans le coin ce qui surprenait Corvo qui s'en remis à la Folle de Torm.


- Bonjour Vëla, bien dormi? Où sont passés Belgos et Polby, ils auraient du nous réveiller non ?

Machinalement, Corvo effectua une petite ronde autour du campement, plus pour se dégourdir les jambes et s'étirrer que dans une crainte d'une quelconque disparition. Rapidement il retrouva tous ses sens.


hrp.gif
Détection/Perception tout autour du camp

écrit par: Vëla Samedi 29 Novembre 2014 à 15h30
Le soleil qui lui réchauffant la peau lui donnait l'impression d'être plus apte que la veille. La nuit avait porté ses fruits salvateur apaisant les humeurs de la jeune fille. Son regard se portait sur le lac où elle se voyait déjà y trempé pour décrasser se corps des miasmes accumulé au long de cette dernière journée passé.

Corvo vint lui souhaité une bonne journée et la Rashéménienne fut heureuse de cette petite attention. Souriante et avec amabilité répondit doucement...


-Bien à vous Corvo, j'ai effectivement bien dormi et espère que vous de même. Effectivement je n'ai pas vu ni un ni l'autre, mais le cheval de Belgos est toujours la ainsi que son Loup, donc ils doivent faire un compte rendu de la situation en privé.-

Elle allait ajouter quelque chose mais elle se retint, croyant qu'il serait inutile d'en ajouter une couche. Préférant rester sur une note positive par ce beau début de matin. Elle ajoutait avant que Corvo parte faire une ronde...


-Le lac m'intrigue, en fait, il m'attire, nous sommes tellement souillé du sang des cultistes qu'il me semble qu'un bon bain serait judicieux, l'eau doit y être fraiche, revitalisante et consommable.-

L'endroit avait au moins la beauté, le grand espace qui entourait le lac était tout simplement magnifique mais cela ne lui donnait aucunement d'information sur le lieux qu'ils se trouvaient. Elle avait parcourut des yeux bien des cartes à la bibliothèque de l'Ordre du Corbeau et entendu bien des histoires de contrée lointaine, elle se souvenait de quelques lacs entrevu mais celui qui se déshabillait de son manteau de brume ne lui disait rien sur le moment. Fallait s'y approcher et l'herbe haute qui les entourait n'avait aucune routes, ni même de sentiers a part ici et là quelques piste d'animaux local. Si elle connaissait plus la faune et la flore elle aurait sans doute put aider à trouver où ils était mais son aide dans se domaine ne servait en rien. Proche d'Abby elle décidait d'y monter et de faire elle aussi une ronde autour du camp, les trace laisser par Belgos et Polby lui apparaîtrait du haut d'Abby.



Détection.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 29 Novembre 2014 à 18h16
Les babillages de Corvo cessèrent enfin pour laisser place à une profonde et pieuse méditation. Peu à peu Elion d’Alusaire se laissa sombrer dans la prière. Toutes les souffrances dues aux blessures de cette journée disparurent. La sensation de faim s’éclipsa peu à peu, la colère, la frustration, cette culpabilité de l’échec laissèrent la place à une sainte quiétude. Cela n’était pas chose commune, mais l’esprit du Chevalier des Yeux Vigilants s’évadait loin de cette plaine herbeuse. Que voyait-il ? Des moments heureux emplis de joie et d’amour ? Certes non, car le paladin de Heaum n’avait aucune référence dans ce domaine. Les seuls moments heureux qu’il ait vécu remontait à loin, très loin dans sa tendre enfance. Des moments qui datait d’avant ce jour où le Mal lui avait volé cette vie dans sa Mulhorande natale. Des moments qui lui avait été volé, car de ces jours là Elion d’Alusaire n’en avait aucun souvenir. Il avait tout oublié, jusqu’à son nom. Seul restait présent dans sa mémoire la vision de cet héritage que les forces du Mal lui avait laissé. La vision d’un enfant qui se retrouve plongé dans l’horreur face aux corps mutilés, profanés, souillés et mort de ses parents. Alors où pouvait se réfugier l’âme d’un Bars armé de la Sentinelle Eternelle ?

En fait, les seuls moments de paix qui lui revenait était les entraînements qu’il subissait sous les bons offices d’Hector. Ces moments de paix où il n’avait pas à choisir, il n’avait qu’à suivre sans se poser de question. Les épreuves réussies, les souffrances qu’il avait su surmonter, les privations qui avaient renforcé son corps et son esprit. Les félicitations d’Hector, ses propres victoires face à cette rivière glacée dans laquelle il avait dû méditer pendant des heures, où son esprit prenait le dessus sur la souffrance, ce moment où après des jours de privation de sommeil, il parvenait à dépasser son état pour se battre contre Hector. Cette nuit précédant l’arrivée à la forteresse d’Hluthvar dans les Contrées du Mitan occidental où Heaum lui avait offert le pouvoir de sa vision divine. Il revoyait ce monde sous des facettes mélangées d’aura de toute sorte. Il vit son combat contre le paladin de Heaum et sa première guérison divine, son serment de paladin s’imposa à son esprit. Il était dans la même position qu’en cette soirée. Un genou à terre, les mains posée sur son arme pointe vers le bas et la tête baissée :


- Moi, Elion Alusaire de Mulhorande, m'engage aujourd'hui à respecter les restrictions de cet héritage sacré et promets par ma foi d'être loyal à Heaum, maintenant ma dévotion envers et contre tout, sans tromperie ou arrière-pensées. De plus, je fais le vœu de répandre et respecter les principes de la sainte église du Vigilant et de solennellement et fidèlement me conformer aux édits de la Sentinelle et de mon mentor Hector qui m’a guidé sur la voie sacrée. Je fais ce serment librement, sans coercition ou attente de récompense, scellé par ma main sur cette arme ainsi que toute celle que je prendrai en main pour la sainte croisade et la sainte mémoire de tous ceux qui ont péri pour cette noble cause.

Alors le paladin senti une lame lourde se poser sur son épaule. Une voix qui venait de partout et de nulle part à la fois. Une voix qu’il avait déjà entendu par le passé, il savait à qui appartenait cette voix. Profonde et claire, douce et puissante à la fois, impériale et si proche, cette voix était celle d’un dieu.

- Rappelle-toi Chevalier, tu n’as pas oublié ce jour. J’ai veillé à ce que tu vives, et tu vivras pour me servir. Tu seras toujours vigilant pour que cela ne se reproduise plus. Tu lutteras pour moi, tu protègeras les faibles en mon nom. Je t'y aiderai. Ton épreuve est en ce jour terminée paladin. Tu as fais preuve de vaillance, de courage et d’abnégation. Chevalier des Yeux Vigilant à partir de ce jour mon pouvoir coule en toi Elion d’Alusaire. Sois en paix avec toi-même. La tâche qui t’est dévolue ne fait que commencer.

L’aasimar leva les yeux et reconnu cet homme sans visage en harnois complet rutilant frappé du symbole de Heaum. Il reconnu ce regard qu’il avait croisé il y avait fort longtemps. La lame qui reposait sur son épaule se leva et une main gantée d’acier vint se poser sur son front. Un contact qui loin d’être froid était au contraire emplit d’une chaude énergie qui se diffusa dans son crâne à en devenir brûlante. Elion ferma les yeux très forts pour ne pas crier.

Lorsqu’Elion ouvrit à nouveau les yeux, il était toujours au milieu de cette plaine herbeuse, il était toujours dans cette position de prière. Avait-il rêvé ? Tout ceci n’était-il que le fruit de son imagination ? Le souffle court, le paladin était en sueur comme si une vague de chaleur l’avait traversée.


¤ Ô dieu, ton humble serviteur te remercie pour ce présent. Puisse ton nom être mille fois bénit et loué. Hourra ! ¤

Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit du paladin, cette vague de chaleur divine l’avait lavé de tous sentiments négatifs. Il n’avait pas rêvé, l’aasimar en était certain, tout ceci avait bien eut lieu. Tout ceci était réel, même s’il avait été probablement le seul témoin de cette manifestation divine. Il n’avait donc rien à se reprocher, si tel avait été le cas, Heaum lui avait pardonné en renouvelant sa confiance envers son fervent admirateur. Il faisait nuit, mais pour le paladin c’était un nouveau jour qui commençait.

Le Chevalier des Yeux Vigilant se prépara pour lui. Il ôta cette armure lourde pour endosser la chemise de maille qui lui permettrait de pouvoir dormir. Heaum le lui avait dit, sa tâche n’était pas terminée et sa mission non plus. Finalement, l’aasimar récupéra la nourriture que Corvo lui avait amenée pour manger un morceau. Il allait l’en remercier, mais tout le monde dormait déjà, exception faite de ceux qui montaient la garde.

Le lendemain matin, le paladin se réveilla avec l’aube. Il jeta un coup d’œil autour de lui et tout semblait calme. Ses deux montures étaient toujours là et se relevèrent en même temps que lui. Les pauvres s’étaient reposées tout harnachées sans se plaindre. Vëla était elle aussi debout et en grande discussion avec Corvo. Elion d’Alusaire bu quelques gorgée d’eau et ôta sa chemise de maille qu’il remit dans les sacoches de bât de Dano. Et il vêtit son armure lourde avant de se rendre auprès de Vëla et Corvo. Comme à chaque journée, les deux paladins auraient besoin l’un de l’autre pour ajuster leur armure.


- Bonjour Vëla, bonjour Corvo, Heaum vous garde ! Vëla puis-je vous demander de l’aide ?

Entendant la discussion, Elion d’Alusaire chercha du regard Polby et Belgos. Effectivement, ils n’étaient visible nulle part. Vëla décida de faire une ronde.

- Puis-je me joindre à vous. Il faut que je vous parle.

Sans réellement attendre de réponse, Elion monta sur Athéar et rejoint la Folle de Torm.

- Heaum m’est apparu hier soir. Nous sommes sur la bonne voie, celle qui mène à la Lumière. Le Vigilant m’a gratifié. Il m’a dit que maintenant son pouvoir coulait en moi. J’ai beaucoup douté, mais il ne m’a pas abandonné. Nous sommes sur le droit chemin. A nous de garder la foi, à nous de les guider pour qu’ils ne s’égarent pas. Polby fait des erreurs, mais il n’est qu’un mortel comme nous tous ici bas. Nous ne pouvons que l’aider et malgré ses choix lui apporter notre soutien. Par sa faute, nous avons laissé Micheletto s’échapper. J’aurai ça sur la conscience et je ne cesse de penser aux malheureux qui croiseront sa route. Mais nous devons aussi obéir aux ordres tant qu’ils ne sont pas mauvais. En cela Heaum et Torm sont d’accord. Les voies des Dieux sont impénétrables, peut-être que tout cela est écrit. Peut-être que l’épreuve qui fut la nôtre à un autre but que celui de nous éprouver. Peut-être que cette épreuve était aussi pour faire grandir Polby. Nous ne pouvons rien, il nous faut rester juste. J’aurai dû tuer Micheletto dès que je l’ai vu. Mais les ordres, étaient contraires. Etaient-ils mauvais pour autant ? Je veux dire servaient-ils la cause du Mal. Je ne le pense pas. Oui ces ordres étaient autant d’erreur, Polby apprendra-t-il à devenir un bon chef grâce à ses erreurs ? Tel devrait être notre devoir envers la Compagnie des Marches. Personnellement, je rendrai compte de manière objective lorsque nous serons rentrés au Bastion. Mais pour l’heure, je pense que nous devons lui apporter notre soutien et l’aider à ne plus faire d’erreur. Croyez-moi, le prochain malfaisant que nous croiserons, Polby n’aura pas le temps de faire d’erreur. Je ne lui en laisserai pas le temps. Mais s’il a apprit de ses fautes, il nous demandera conseil avant de prendre des décisions imbéciles. Je ne sais pas ce que vous en pensez Vëla, mais une chose est certaine, il nous faut retrouver Belgos et Polby. Sinon, ce sera à vous de prendre la tête de ce groupe.

Vëla était la plus ancienne des Compagnons des Marches qui restaient présent. En l’absence de Polby et de Belgos, le commandement lui revenait de droit et de devoir.

- Sans doute devriez-vous commencer maintenant. Nous ne sommes peut-être pas les mieux placés pour se lancer dans ce genre de recherche. Peut-être qu’il serait plus utile de déléguer cette tâche et de préparer la suite. Si nous ne les voyons pas, il faudra partir à leur recherche sans perdre de temps. Torm, vous guide et je vous l’ai dit, Heaum nous garde.

L’aasimar avait beau regarder, pour le moment il ne voyait nulles traces des chefs.

hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection et perceptions auditives.

écrit par: Kurto Samedi 29 Novembre 2014 à 21h15
Le moment de calme laissé par son tour de grade, permit au barbare de faire le point sur les différentes personnes présentent dans le groupe. Il y avait certes deux gradés de la compagnie, mais un était muet comme une carpe et l'autre prenait à première vu des options des plus calamiteuses pour l’entente dans le groupe. Deux paladins, deux de trop à son gout, qui passaient leur temps a se flageller pour une hypothétique faute envers leur dieux et à prier pour leur rédemption.
¤ en plus de ça, il n'est même pas capable de prendre soin de son cheval¤Pensa kurto, en posant le regard sur Elion.
un émissaire, d'il ne savait plus quel guilde, dans son monde à lui qui ne parlait à personne.deux aventuriers qui semblaient être de bonne personne simple et honnête.
Le géant vert et lui complétaient le groupe hétéroclite.
L'état du chariot était correcte et supporterait bien la suite du voyage.
Il fit un rapide inventaire du contenu du chariot et des vivres. Il en profita pour chaparder une tranche de pain et la boulotté.

Le tour de garde finit, kurto salua cordialement sa compagne de garde et réveilla les suivants avant de s'allonger au coté de son cheval.


Les bruits de sabots firent sortir le barbare de ses songes des grandes plaines sauvages de son enfance. Le choc fut énorme lorsqu'il ouvrit les yeux, ce devait être son imagination, mais il était dans un endroit qui ressemblait à s'y méprendre à son rêve. une plaine immanence donnant sur un lac tout aussi grand. Il lui fallu quelque seconde pour constater que les animaux et la végétation étaient différents. Il inspira profondément et chercha dans sa mémoire des récits des voyageur de son clan pour déterminer l'endroit ou la région ou il se trouvait actuellement.

Voyant ses compagnons partir à la recherche des disparus, Kurto sourit.


¤Chouette, le pseudo chef a disparu, on va pouvoir allumer un feu et prendre un bon gruau chaud pour le petit dej'¤
Sans un mot ou une demande à qui que ce soit, le barbare se dirigea vers le chariot afin de prendre le nécessaire pour mené a bien son plan.

hrp.gif
Kurto retente un teste de survie pour les localisés
Kurto prend de quoi allumer un feu et preparer un gruau



écrit par: Moira Lundi 01 Décembre 2014 à 16h00
La soirée n'apporta rien de plus. Elion continuait d'antagoniser quiconque s'adressait à lui, et Vëla faisait toujours la gueule, l'atmosphère n'était vraiment pas ouverte à la socialisation avec les nouveaux venus. Moira se contenta de s'asseoir dans un coin et fouilla dans sa poche à la recherche de son morceau de bois, mais hélas il faisait trop sombre pour se livrer à son passe-temps favori. Cela acheva de la mettre dans une humeur de chien.

Elle se résolu à dormir dans son armure. Tant qu'ils ne savaient pas où ils étaient, et face à la possibilité de devoir lever le camps en catastrophe à n'importe quel moment, ou pire, répondre à une attaque, c'était un luxe qu'elle ne pouvait pas se permettre. Ce n'était pas ce qu'elle préférait, mais elle savait y faire depuis le temps, une nécessité de la vie en campagne. Elle s'allongea sur le dos, et se tint immobile comme un gisant de tombeau, le seul moyen de ne pas souffrir d'inconfort. Un exercice difficile pour ceux maudit par un sommeil agité.

*Edun na noc dara. Seigneur des Morts et Juge des Damnés, garde-moi jusqu'au jour nouveau.*

Son tour de garde fût sans histoire, et le reste du temps, elle dormi profondément. Son sommeil était généralement sans rêves, quoiqu'il arrivait que d'étranges réminiscences se glissent dans son esprit : une tenace odeur de brûlé, un versant de montagne, des voix inconnues et pourtant familières... Moira attribuait ces morceaux de souvenirs à sa vie d'avant, avant ce qu'elle appelait l'Incident, avec un grand I. Ce jour-là, une jeune fille était morte, et une mercenaire était née, et il ne restait rien cette personne précédente. Comme une maison que l'on aurait construite avec les débris d'une autre, tout juste subsistaient quelques traces de cette vie passée.

Au réveil elle remarqua comme les autres que Polby et Belgos n'étaient plus là. Les montures n'ayant pas bougés, ils ne devaient pas être bien loin. Pourtant, il n'y avait nulle part où se cacher dans la grande plaine qui les entouraient. Bizarre. Elle ne savait quoi en penser. Le portail se serait-il ouvert dans l'autre sens? Elle posa les yeux sur le loup de Belgos : l'animal ne semblait pas être agité.

Entendre Elion parler de vision divine le guidant lui fit dresser les oreilles.

*Oh punaise, c'est rassurant... *

Du coup, elle s'intéressa à la discussion, à la fin de laquelle elle toussa pour attirer l'attention.


-Ce serait à elle de prendre la tête... si elle possédait toujours ceci.

Moira mit la main dans sa poche, et en sorti un petit objet qu'elle fit sauter dans sa paume comme une piécette, brillant d'un éclat métallique sous les rayons du soleil matinal. C'était une chevalière de la Compagnie des Marches, celle-là même dont la paladine s'était débarrassé hier soir. Polby avait techniquement refusé sa démission, mais le symbole était fort.

-N'y voyez aucune contestation de pouvoir de ma part. J'aimerai simplement profiter de cette occasion pour suggérer de prendre nos décisions de façon plus collégiale.

Ainsi, les avertissements des uns et des autres seraient moins facilement ignorés que par un certain halfelin aveugle à la plupart des problèmes...

-Quoi qu'il arrive, je suis d'accord sur le fait que nous devrions découvrir au plus vite ce qu'il est advenu de nos camarades. Elle pointa Sherkhan du pouce. Et celui-là devrait pouvoir nous y aider.

écrit par: Glaurung Mardi 02 Décembre 2014 à 19h43
Après son tour de garde, Glaurung avait retiré son armure. Après tout, tenter de dormir dans une armure don les pointe vous empêcherais votre dos de toucher le sol aurait été idiot.

Il avait tout de même gardé ,ses armes et son bouclier à porté de main.

La nuit était passé sans un bruit.

L'orque rêvait des grandes batailles et des héros de son peuples. Il rêvait aussi au jour ou lui aussi entrerait en Nishrek et ou bien entendu il était dans la garde de Gruumsh.

L'orque se réveilla assez tôt. Mais prit le temps de remettre son armure avant de rejoindre les autres.

Le jour se levait et sa lumière piquait les yeux de l'orque.

Polby et Belgos avaient disparut. Glaurung nota que le loup et les chevaux de l'Ils et de l'Erldkash étaient toujours la.


-Salut vous autre, bien dormit ? Il serait partit sans leur affaires et leur annimaux ? S'est étonnant. Enfin, il n'y a pas non plus de trace de combat.
Cherchons les quand même, l'endrois doit pas êtres sur.
La lumière ne m'aidera pas, mais je ferais ce que je peux.

écrit par: Théodus Mardi 02 Décembre 2014 à 21h35
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 10°
Moment : vers 8h30






PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 :14(dé) + 5(compétence) = 19 Echec
Corvo ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 2(dé) + 5(compétence) = 16 Echec



Test de détection de Vëla DD15 : 11(dé) + 2(compétence) = 13 Echec



Test de détection d’Elion DD15 : 8(dé) + 4(compétence) = 12 => Echec

Test de perception auditive d’Elion DD10: 18(dé) + 4(compétence) = 22 => Réussite
Elion entend un gros poisson sortir de l’eau et retomber.



Test de survie de Kurto pour déterminer leur emplacement DD15 : 14(dé) + 4(compétence) = 18 Réussite


Test de fouille du chariot par Kurto DD5 : 8(dé) + 1(compétence) = 9 Réussite
Kurto trouve un briquet à amadou dans le chariot et une réserve de petit bois sec







Narration tous :

Le camp s’était réveillé peu à peu et si l’absence de Polby et Belgos n’avait pas alarmé le groupe au tout début, une crainte commençait à envahir les esprits. Où étaient le chef de phalange et le sous-officier ? Malgré les efforts de certains, personne ne réussit à détecter leur présence, ni à les entendre. Pourtant avec l’herbe peu haute qui les entourait sur une bonne distance, difficile de se cacher.

L’attention d’Elion, qui tendait l’oreille, fut attirée en direction du lac par le bruit d’un poisson retombant lourdement, sûrement après avoir gobé un insecte.Les yeux du guerrier se portèrent alors au loin et c’est ainsi qu’il aperçut deux voiles, une grande et une plus petite. Après quelques instants d’observation, il comprit que la plus petite voile était celle d’un bâteau plus éloigné.

Du haut d’Abby, Vëla ne détecta aucune présence dans les alentours. Mais son point de vue lui fit découvrir que l’on avait piétiné les herbes, formant un vague chemin. Et la direction de celui-ci ne laissait aucun doute : il venait du lac, ou allait vers le lac selon les points de vue.

Jusqu’alors, Sherkan était resté immobile, la truffe entre ses pattes. Mais les paroles de Moira semblèrent le sortir de sa léthargie. Il sauta sur ses pattes et vint au pied de la mercenaire qu’il fixa de ses yeux gris. Puis il entreprit un tour du quand, flairant ici et là. Il arriva finalement aux côtés de Vëla, et, après un aboiement sec, s’élança sur la piste que la guerrière de la Compagnie avait trouvée.

écrit par: Vëla Mercredi 03 Décembre 2014 à 17h53
La jeune fille s'exécutait avec application dans l'aide apporté a Elion, comprenant parfaitement la difficulté à le faire seul. Elle le saluait d'un beau sourire en lui souhaitant une bonne journée. Quand elle décidait de faire la ronde l'Aasimar en profita pour discuter d'avantage avec elle.

Elle buvait les paroles sage du Paladin. Il n'y avait pas de remontrance, juste une forme apprécié de remise à la forme et ce, d'une façon éclairé et calme. La Paladin était d'accord sur l'ensemble. Pour elle Polby était devenu un problème et avait passé à deux doigts de demander une injonction pour le relever de ses fonction, acte que les membres de la compagnie présente auraient sans problème put effectuer mais elle s'était retenu laissant la chance à leur chef de se rendre compte qu'il les apportaient à leurs perte.

Tout avait commencer avec l'embauche de Micheletto même si trois de la compagnie n'étaient pas d'accord, la pire bévue qui était venu ensuite, fut été de venir en aide aux trois membres de la compagnie qui c'étaient sacrifier pour la sauvegarde d'Annael, mettant ainsi en péril la mission à son plus haut degré et ce qui c'était ensuivit avait été le comble, un prisonnier, la porte temporel et leurs situation présente.

Là ou Vëla ne fut pas surprise mais resta stupéfait avait été la fin, Elion lui demandait de prendre la tête du groupe. Non pas qu'elle ne s'y sentait pas capable, mais effectivement comme démontrait la mise en scène de Moira, la Paladin avait démontré son mécontentement envers les ordres de Polby le pressant en le secouant pour qu'il puisse se réveiller. Son intention profond était la réussite de la mission, coute que coute, n'avait-elle pas offert sa vie pour la mission? Tout le spectacle qu'elle avait offert avait été pour faire rendre compte à Polby que les membres de la compagnie avaient le pouvoir de le destituer de son rang. Ce dernier devait s'en avoir aperçut car il avait redonné la chevalière à la Paladin. Polby avait beau ne pas être un bon chef n'en restait pas moins qu'il connaissait sa situation et celle dans laquelle il les avait plongé. Il était pleinement conscient que ses actes ne resterait pas impunis une fois de retours au bastion de la compagnie. Il y avait assez de preuve contre lui mais Elion avait une vérité qui avait fait allumer la jeune fille, ne fallait pas tenir Polby comme seul responsable.

Un long instant de silence s'ensuivit et son regard pointait vers la guerrière puis sur un ton neutre dit simplement...


-Je comprend vos craintes et votre suspicions à mon égard mais je n'ai pas besoin d'une vulgaire chevalière pour être ce que je suis. Je suis parfaitement d'accord qu'il est grand temps de prendre les bonnes décisions ou tout du moins de les prendre avec différents regards.-

La jeune fille eut un instant d'hésitation, depuis le début elle avait du respect pour la guerrière elle c'était montré plus qu'à la hauteur lors de leurs aventure dernière, c'est le pourquoi que la Paladin choisi le ton et les mots qui s'ensuivraient avec tact puis s'ensuivit vers Moira...


- Vous pouvez la garder si elle vous plait car il semble bien que Polby est disparut avec l'or qu'il vous doit, il va de soit qu'il est temps aussi pour vous et Corvo de confirmer si vous voulez continuer ou pas. J'ai un peu d'or sur moi mais je crains de ne pas avoir assez pour vous régler de vos service avant d'arriver au Bastion. Sachez que vos services sont apprécié mais je comprend aussi que vous gagnez votre vie à vous battre pour l'or, sans garantie allez vous vouloir continuer de nous suivre?-

Sincèrement la jeune fille ne croyait pas que Belgos et Polby soit disparut, car quand elle vit les traces laissé dans l'herbe et que celles-ci allaient vers le lac elle crut sur l'instant qu'ils étaient tout simplement parti chercher un peu d'eau pour se laver et se désaltérer. La situation présente commençait par contre à la faire douter, surtout quand elle vit Sherkan agir de la sorte.

Des multiple question se mirent à poindre dans sont esprit, comment avaient-ils put se faire enlever, si c'était le cas, au beau milieux d'un camps sans que les chevaux alarme le groupe. Il n'y avait qu'une façon d'élucider cette énigme, suivre le loup de Belgos jusqu'au lac, ensuite ils auraient amplement le temps de continuer cette causerie importante avant d'aller plus loin.

Sur un ton aussi sec que le familier de leurs sous-officier, elle ordonna...


- Pour l'instant, allons au lac. Si l'un de nous est habile avec le pistage, il est temps de le mettre en pratique. Annael, mener le chariot jusqu'au lac et si vous le voulez bien veuillez fouiller celui-ci pour y voir si Polby n'aurait pas laisser l'or pour les mercenaires, nous verrons une fois là si nous restons encombré du chariot ou pas.-

Elle regardait Elion puis dit doucement...


-Que Torm nous guide et que Heaum nous garde!-

Diplomatie avec Moira pour choisir le bon ton (teinte).

écrit par: Moira Vendredi 05 Décembre 2014 à 19h34
Moira referma son poing ganté sur la bague. Ce n'était pas exactement là où elle voulait en venir, mais plutôt de rappeler à la paladine de pas trop s'habituer à donner des ordres : rien ne la légitimait plus que les autres. Polby avait disparu avec l'or, oui, et Vëla semblait soudainement bien pessimiste sur les chances de le retrouver rapidement, lui et Belgos. Mais la question de l'or, curieusement, ne l'inquiétait pas trop. La guerrière glissa un coup d'oeil à Corvo.

-Pour ma part, je pense que tant que nous ne savons pas exactement où nous sommes, nous avons intérêt à rester ensemble. La question se reposera en temps utile.

Même si le paysage les entourant ne paraissait pas spécialement exotique, ils pouvaient très bien s'être retrouvé de l'autre côté de Faerûn. Si elle partait maintenant, elle ne saurait même pas où aller. Le lac paraissait bien plus grand maintenant qu'il faisait jour, et ce n'était définitivement pas un endroit qui lui était familier. Mais c'était calme et paisible, idyllique presque. La disparition de Polby et Belgos n'en paraissait qu'encore plus incompréhensible.

Sherkhan le loup s'éveilla subitement, lui aussi d'accord pour gagner la berge. Moira mit machinalement la bague dans sa poche et se retourna pour suivre l'animal des yeux. Peut-être qu'il avait senti son maître sur le chemin du retour?

écrit par: Corvo Stern Lundi 08 Décembre 2014 à 17h03
L'attention de Corvo se portait de moins en moins sur la recherche de l'officier et du sous-officier de la Compagnie des Marches à mesure que ses compagnons se réveillaient et arrivaient au même constat que lui... Belgos et Polby ne s'étaient pas juste éloignés du campement, ils avaient bel et bien disparus.

Elion, Velä et la Moira quant à eux, échangeaient sur l'organisation du groupe en l'absence des deux cadres officiels de la guilde de Sundabar. Toujours est-il que le pieds de nez de la Damarienne à la Folle de Torm, nouvellement préposée à la direction du groupe par Elion, eu pour mérite de réjouir le roublard. Ce dernier était peu habitué à la rigueur d'une organisation militaire à la hiérarchie pyramidale rigide à l'image de celle déjà omniprésente dans la Compagnie des Marches. De fait, la perspective supplémentaire consistant à rentrer dans une sorte de théocratie dirigée par les deux paladins le réjouissait encore moins. Un peu de démocratie ne ferait effectivement pas de mal...

Corvo souriait à pleine dent lorsqu'il rejoignit ses camarades, amusé par l’intérêt soudain mais visiblement sincère de la Folle de Torm pour la rémunération des mercenaires. Le jeune homme capta également le regard de Moira.


- Je suis avec toi ! Lui lança t-il calmement, répondant par la même occasion à la question de la paladin qui souhaitait connaître son intention de poursuivre ou non avec le groupe.

En vérité, Moira avait parfaitement résumé la situation dans sa dernière phrase à savoir qu'il serait grand temps de se séparer plus tard. Pour l'heure, l'union faisait la force.

D'un coup, le loup du rôdeur s’agita, en proie à une certaine agitation. Il avait clairement flairé quelque chose en direction du lac. Aussitôt Vëla lança l'ordre de marche dans cette direction.


-Je passe devant ! Qui avec moi ?

Sur ces mots, le Cormyrien se rapprocha du chariot afin de récupérer ses effets personnels. Il enroula soigneusement sa couverture et la replaça minutieusement dans son sac tout en vérifiant une fois de plus la disposition psychorigide des objets qu'il contenait. Corvo détacha alors son cheval - toujours scellé de la veille - et l'enfourcha en souplesse.

- Dommage, j'aurais bien mangé chaud aussi ! Fit-il souriant à l’attention de Kurto qui truandait déjà depuis quelques minutes pour se concocter un petit déjeuner ad hoc dans son coin.


hrp.gif Détection/Perception en avant garde du groupe + Recherche des pièges en suivant la piste et Sherkan

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 10 Décembre 2014 à 11h34
S’il n’avait pas une telle maîtrise de ses émotions, la stupeur ou tout du moins la surprise aurait pu se lire sur le visage du paladin. Combien de coup, de privation avait-il prit pour parvenir à se contrôler de la sorte ? Toujours était-il qu’au de lui, s’était bien une surprise que de retrouver le symbole de la Compagnie dans la main de la mercenaire.

Elion resta un moment à regarder fixement la chevalière au creux de la main tendue de Moira qui exhibait la chose tel un trophée. Au-delà, c’était bien une accusation tacite quelle brandissait à bout de bras, voir même une revendication. Le Chevalier des Yeux Vigilants attendit la réaction de Vëla. Dès lors une chose était certaine, Moira n’avait pas obtenu cette chevalière par le vol ou un quelqu’autre moyen peu honorable.

Dans sa réponse Vëla avait raison, elle n’avait guère besoin d’un bout de métal pour être au service de Torm et de la Compagnie. Pour autant, la symbolique était forte. En outre ce petit objet était également un signe de ralliement permettant de se revendiquer de la Compagnie des Marches. Chose que ne pouvait légitimement revendiquer la mercenaire. Lorsqu’elle referma le poing sur la chevalière, Elion d’Alusaire ouvrit sa main et la tendit en direction de Moira.


- Si Vëla n’en a pas besoin, ce bien ne vous appartient pas pour autant. De même que Vëla ne peut vous le céder en guise de paiement. Cette chevalière appartient à la Compagnie des Marches. S’il vous plait, remettez-la nous. S’il ne vous siée guère de me la remettre, alors choisissez Kurto, Glaurung, ou même à sa légitime détentrice. Mais vous ne pouvez la conserver pour vous.

Il n’y avait là aucune menace, la mercenaire n’avait pas de raison de penser qu’en rendant l’objet elle pouvait perdre la face d’une quelconque manière que ce soit. Dans le même temps, l’aasimar faisait remarquer sa faute à sa partenaire. Qu’elle ne veuille plus porter la chevalière de la Compagnie était une chose. La laisser traîner à la portée de la première main venue en était une autre. Si Polby n’avait pas voulu reprendre la chevalière, il y avait au moins quatres autres mains à qui la confier.

Le petit convoi se mettait déjà en branle et s’ils ne voulaient pas prendre de retard, il appartenait à Moira de faire son choix.

écrit par: Kurto Jeudi 11 Décembre 2014 à 09h56
Le barbare était complétement abasourdi par la réaction de tout ce beau monde.
Que cherchaient ils à faire à la fin? Courir après les chefs? Faire une lutte de pouvoir? Partir à l'opposé de la mission? Tous cela lui passait au dessus de la tête.Son petit bois dans les bras, Kurto resta interdit quelques seconds lorsque la paladine donna l'ordre de se mettre en route.

Visiblement, elle qui depuis son arrivée dans le groupe ne faisait que critiquer les descensions de Pobly, venait de prendre la pire.


- Prendre les ordres d'une jouvencelle qui ne sait ce que faire parti de la compagnie des marches. Merci mais non merci... Certes, nous ne laissons pas nos membres. Mais là, tu fais fausses routes. Dit le barbare en déposant le petit bois de façon à ce qu'ils puissent prendre correctement. Il se releva et étira les bras afin de dérouiller ses articulations tout en observant le lac.
-Avez vous vu des traces de lutte? Je vois deux bateaux. Si tant est qu'ils soient sur l'un d'eux, le temps que le chariot arrive là bas ces coquilles de noix seront loin sur le lac d'Esmel. Dans ce cas, as tu de quoi payer une traversé? Donc le plus sage serait que quelqu'un reste avec le chariot et notre ambassadeur le temps que tu aies voir ce qui ce passe exactement.
sur ces mots, kurto de baissa à nouveau avec la ferme attention d'allumer le feu.
-Ah, j'oubliais. si ça te plais pas tu n'as qu'a me rendre la chevalière et pour information, j'ai plus d'ancienneté que vous tous réuni dans la compagnie.


écrit par: Glaurung Jeudi 11 Décembre 2014 à 16h36
Glaurung ne comprenait pas ce qu'il se passait. Les kwarks semblaient vouloir décider d'eux même quoi faire à présent.
L'orque regardait son compagnon de route préparer un petit déjeuner chaud avec attention.
Il avisa la situation. Polby et Belgos étaient introuvables, leurs affaires étaient la ainsi que leur animaux et il n'y avait pas de trace de lutte.
Glaurung n'y voyait donc pas vraiment de danger.

Seul les réactions du loup de Belgos pouvaient être sujette à interprétation.


-Ouai, je suis d'accord avec Kurto. Je suivrait que les consignes d'un chef. Pas d'un groupe de Kwarksan bavards.

Ils doivent pas être loin.
Je reste pour garder le camp et protégé l'ambassadeur. Vous avez qu'a allez les chercher, entre les capacité de traqueur et vos magie, vous les trouverez vite fait.

L'orque donna un coup de main à Kurto. Son estomac réclamait un bon casse croute chaud.
Puis il dit en regardant sa propre bague.


-J'ai jamais trop comprit l'attachement que les kwarksan, les eldran et autre trouvait à ces foutus machins. Chez nous pour montrer son appartenance à un groupe. Bah on ce fait tatouer le symbole directement. Sa lui aurait surement mit les idées en place à la kwarksette.

écrit par: Vëla Vendredi 12 Décembre 2014 à 14h22
Y avait-il un nuage constant au dessus de la compagnie des marches!? Aurait pu se poser l'ex folle de Torm sur le moment en attendant Kurto geindre comme un jouvenceau appuyer de son ombre qui disait ne vouloir suivre qu'un chef qui supposait-elle était ce même qui voulait continuer de se vautrer dans l'aisance auprès d'un chaleureux feu matinal pour se goinfre capricieusement de nourriture chaude.

* Pfffffff...*

Elion n'aurait pas glissé mots auparavant que le sang bouillant de la Rashéménienne aurait explosé mais prenant sept bonne respiration avant de parler, elle entreprit avec diplomatie une réplique...


-Soite Kurto, comme vous avez plus d'ancienneté vous prendrez les guides du groupe après que vous ayez fini de paresser pendant que Polby et le sous officier reste disparut. D'ici là j'irai voir auprès du lac Esmel pour y voir plus clair sur cette énigmatique disparition mais comme Elion, Belgos et moi même avons offert nos vie et l'ayons perdu pour l'émissaire Annaël, ce dernier viendra avec nous. Après votre grâce matinée si vous le voulez bien et si cela ne vous presse pas trop, vous viendrez nous rejoindre, peut être que près du lac il y aurait des traces de lutte et que la disparition deviendra importante a vos yeux mais je doute fort que celui ou celle qui a ouvert le portail soit un débutant et qui plus est, peut possiblement être entouré de personnes hautement performante dans l'art de l'assassina. J'ai été élevé auprès des moines de l'Ordre du Corbeau et puis-je vous dire qu'ils étaient capable de vous enlever une dent sans que vous en soyez conscient, donc il ne faut pas repousser la possibilité d'un enlèvement. Pour m'a part je crois qu'ils ont été auprès du lac pour aller chercher de l'eau et de la il c'est passé quelque chose, mais cela n'est que ma pensée, nous en serons éclairé que sur place et non pas ici près d'un feu. Puis juste comme ça, nous aurions bien aimer savoir où nous étions du moment que vous en êtes aperçut, bref nous vous remercions de nous éclairer sur l'endroit où nous nous situons, sur ce, prélassez vous amplement chef, nous tous, veillons au grains.-

Elle suivit les ouvreurs de piste en chassant tout animosité qui aurait put tenter de poindre dans son esprit. Elle n'y croyait pas, il devait y avoir une explication logique à toute cette mascarade qui depuis peu, les suivaient. Comment les membres de la compagnie avaient-ils put devenir aussi odieux entre eux!? Eux qui autrefois étaient aussi soudé qu'une mère et son enfant. Pour la jeune fille il n'y avait pas de doute, le malin avait envahit les rangs de la compagnie. Bref, le moment demandait d'avoir un esprit propre de toute impureté pour une cohésion dans le groupe et surtout et le plus important, réussir leurs mission. Annaël devait arriver au bastion vivant et le plus rapidement possible.

S'approchant d'Elion elle dit simplement...


- Il est vrai qu'il est de ma responsabilité de veiller sur cette chevalière Elion, je m'en suis intentionnellement débarrassé et j'en suis coupable. Moira à eut la chance de la trouver dans les herbes, elle n'est point coupable d'un tel acte. Encore une fois je remercie Heaume de nous gardez, je dois vous avouez que présentement je suis éprouvé et que sans vous j'aurais sans doute sombré dans des ombres tumultueuses mais le repentir me garde de l'égarement. Merci Elion.-

Sa voix était douce et empreinte de mélancolie typique de la jeune fille, signe que sa nature revenait au poste. Le soleil qui brillait ne pouvait pas cacher une horreur auprès du lac, elle était certaine qu'ils y trouveraient une explication logique et qu'ensuite ils pourraient prendre les bonne décision et si Kurto ne c'était pas trompé sur le lieux où ils se trouvaient, ils saurait par où aller. Elle se souvenait dans les nombreuse lecture de la bibliothèque de l'Ordre du Corbeau des cartes de la région, elle avait retenu le lac sombre, qui possédait des eau eaux aussi noir que le jais dû à sa profondeur et si c'était bien le lac Esmel alors ils étaient en Amn, légèrement plus au Sud-Ouest de leurs précédente emplacement. Si bien ils étaient à cet endroit plusieurs possibilité de route s'offrait à eux, il y avait même la possibilité de prendre un navire.



Diplomatie avec Kurto.

écrit par: Moira Vendredi 12 Décembre 2014 à 20h45
Bien évidemment, dès qu'il voyait quelque chose qui ne lui plaisait pas, il fallait qu'Elion s'en mêle, et Moira avait prévu initialement de l'envoyer paître, mais plutôt que d'aboyer ses exigences, le paladin était resté posé et poli, probablement au maximum de ses capacités en la matière, lui qui n'avait jamais fait mystère de son mépris pour les mercenaires ordinaires. On dirait presque du respect... Et il fallait le reconnaitre, sa demande était légitime : si la guerrière refusait, ce serait admettre qu'elle faisait cela uniquement pour l'emmerder. Et même si Moira ne l'appréciait guère, il serait stupide d'entretenir de l'animosité en tombant dans ce genre de mesquinerie. Elle remit la main dans sa poche, mais fût interrompue avant de pouvoir répondre. Les deux gaillards nouvellement arrivés -Kurto et Glaurung- vinrent manifester bruyamment leur mécontentement à l'idée d'écourter leur petit-déjeuné. Leurs collègues s'étaient volatilisés, mais à leurs yeux, il n'y avait ni urgence, ni danger. Autant dire qu'ils ne verraient rien jusqu'au jour où ils trouveront une dague ennemie sous leurs gorges.

En suggérant de prendre les décisions en commun, c'était un peu ce genre de situation qu'elle avait essayé de prévenir : les disputes à base de "pourquoi c'est toi le chef, d'abord?". Parce que visiblement, la spécialité de la Compagnie des Marches était de recruter des gens qui ne pouvaient pas s'entendre, même sur la plus basique des choses.

Moira se décida à intervenir de nouveau. Les deux partis avaient des points valables, mais il fallait les raccorder avant que le débat ne s'enlise.


-Attendez, on va reprendre les choses calmement, avant que les esprits ne s'échauffent.

Elle tourna les yeux vers le lac. Il y avait bien deux petits bateaux.

-Il n'y a pas de traces de lutte c'est vrai, même le loup n'a pas bronché, ce qui veut dire qu'ils ont abandonné leur postes de leur plein gré, ce qui ne rend pas les choses moins étranges.

La mercenaire regarda ensuite les Compagnons des Marches un par un.

-Je répète, deux membres de votre compagnie, expérimentés -j'imagine, puisqu'ils sont officiers- ont, à l'encontre de la plus élémentaire des précautions, laissé le camps totalement sans surveillance pour s'aventurer en territoire inconnu en pleine nuit.

Comme ils n'auraient jamais fait un truc aussi stupide et irrationnel, cela veut dire qu'il y a une menace plus subtile à l'oeuvre. Si ce fait ne suffit toujours pas à vous alerter, et que vous préférez toujours vous faire un gueuleton tranquille, et bien... je ne sais pas ce qu'il vous faut.

Elle haussa les épaules, avant de continuer sur sa lancée :


-Néanmoins, vos camarades ont raison sur un point, Vëla, il ne sert à rien de mettre tout le cortège en branle pour se mettre à leur recherche, on serait ralenti par le chariot, et ce serait même dangereux si nous tombons encore sur l'ennemi, qui est peut-être plus près qu'on ne l'imagine.

Alors voilà ce que je propose : moi et Corvo, on s'est démerdé pas trop mal en pistage jusqu'à présent, nous partons en avant avec le loup voir si on trouve quelque chose. Pendant ce temps-là vous protégez l'ambassadeur, qui reste la priorité, mais vous préparez quand même le chariot à partir à tout moment, au cas où des emmerdements nous tombent dessus sans prévenir. Et profitez-en pour régler vos questions d'anciennetés entre vous.

Voilà qui devrait satisfaire un peu tout le monde, et avec de l'espoir, les mettre d'accord. Moira récupéra son cheval par les rênes, mais elle n'avait pas l'intention d'imposer quoi que ce soit :


-Cela convient-il à tous?

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 13 Décembre 2014 à 22h00




Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 10°
Moment : vers 8h40





PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Moira DD15 : 11(dé) + 7(compétence) = 18 => Réussite
Vëla choisit le bon ton vis à vis de Moira


Test de fouille de Corvo pour trouver un piège DD20 : 12(dé) + 6(compétence) = 18 Echec


Test de fouille du chariot par Annael DD10 : 15(dé) + 1(compétence) = 16 Réussite
Annael trouve des sacs d’or dans un casier aménagé sous le siege du cocher


Test de détection de Corvo DD15 : 4(dé) + 5(compétence) = 9 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 8(dé) + 5(compétence) = 13 Réussite
Corvo n’entend rien à par des bruits de la nature

Test de fouille de Corvo pour trouver un piège DD20 : 12(dé) + 6(compétence) = 18 Echec


Test de diplomatie de Vëla sur Kurto DD15 : 6(dé) + 7(compétence) = 13 => Echec




Narration Annael :

- Fouiller le chariot ?

Annael comprenait les motivations de Vëla, mais il avait quelques scrupules à faire ce qu’on lui demandait, vis-à-vis de Polby. De plus, c’était entériner la disparition de celui-ci, et de fait, accepter qu’il n’allait pas revenir.

- Entendu, accepta-t-il finalement à contre cœur.

Polby aurait voulu que le groupe reste soudé. Et si trouver son or était le moyen pour y parvenir, il fallait le faire. Il grimpa sur le chariot et en entreprit la fouille. Entre les petits barils, les sacs et caisses de nourriture, il ne trouva que quelques affaires personelles de Polby, preuve que celui-ci était parti sans prémiditation.

Il s’apprêtait à ressortir, quand il remarqua une petite trappe donnant sous le siège. Il en actionna le système de fermeture et découvrit alors plusieurs bourses rebondies. Il s’en saisit d’une, et la montra à Vëla
.




écrit par: Kurto Dimanche 14 Décembre 2014 à 14h04
Alors que Vëla essayait tant bien que mal de lui faire comprendre ses pensées doutes et autres récriminations en tous genres, Kurto vit annael sortir la bourse. il se mit alors à battre le briquet sans réel dextérité en observant du coin de l’œil.
Moira prit alors la parole et le barbare sourit.

*Enfin des paroles sensé je commençais à désespérer. C'est malheureux qu'il faille jouer les ventres à patte pour que ça bouge dans le bon sens.*

- Mon cher Glaurung, il n'est pas l'heure de manger malheureusement.dit-il a l'attention de l'orque.
Il éteignit les flammèches de l'amadou et ramassa le petit bois.
Kurto se releva, alors, et se tourna vers Moira.

- Merci ma belle, la situation est grave, je ne le sais que trop bien et mon attitude n'était en rien une marque de dédain sur le sort de nos compagnons. C'était pour montrer à nos chers représentants divins qu'il ne suffit pas de le vouloir pour que tous le monde les suivent.
Sur ses mots, il s'avança vers le chariot et haussa les épaules en direction de vëla.
- Je ne suis pas un toutou qui donne la papatte quant on lui demande, surtout à une personne qui rejette aussi facilement ses engagements en délaissant le signe d’appartenance à la compagnie des marches au moindre problème. poursuivit-il en fixant Elion.Je serais bien parti avec vous suivre les traces mais le temps que je scelle ma monture vous aurez fait la moitié du chemin.

Le barbare déposa le petit bois dans le chariot et monta à l'avant au coté de l'emmissaire.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 14 Décembre 2014 à 15h55
Les choses étaient loin d’être rentrées dans l’ordre et même en ces moments de doute et de gravité en raison des disparitions inexpliquées de Polby et Belgos, le chaos régnait. Le paladin de Heaum restait la main tendue en direction de Moira. Si cette dernièe avait commencé le geste, elle l’avait suspendu et restait en possession de la Chevalière de la Compagnie. Pour autant, il n’ajouta pas un mot. Il était important de savoir si elle allait remettre ce bien qui ne lui appartenait pas à un membre de la guilde de sa propre volonté.

Quant à l’intervention de Kurto, cela en était risible. Comment pouvait-on avoir une telle mauvaise fois ? Pour l’aasimar, c’était quasiment inconcevable. Pour autant, le lui faire remarquer ne changerait à l’affaire et ne ferait que d’attiser encore d’avantage les tensions suffisamment vives. Si l’humain pensait avoir l’étoffe d’un chef, il venait de faire l’éblouissante démonstration qu’il n’en était rien. Méprisant, insultant, doté d’une mauvaise foi comme rarement le paladin en avait vu, cet homme n’avait rien d’un chef pouvant rassembler autour de lui.

Le paladin ne pouvait se mettre aux ordres des mercenaires, il aurait pu suivre Vëla, mais cette dernière avait fait une faute visiblement trop grave vis-à-vis des autres pour être suivie. Kurto s’en enorgueillissait de son ancienneté, mais il ne pourrait jamais être un chef avec un tel comportement. Quant à Glaurung, le paladin ne comprenait pas la moitié de ce que l’orque disait, mais le ton laissait à penser qu’il était du même bois dont était fait Kurto. Alors ??? Il n’y avait plus qu’à espérer que l’on retrouve vite Polby et Belgos et qui plus est, qu’on les retrouve en vie. Sans quoi, le Chevalier des Yeux Vigilant ne donnait pas cher de l’espérence de vie du groupe. Dans l’intervalle, Kurto avait demandé le commandement… soit qu’il commande un peu pour voir.

Moira avait suggérée qu’elle partirait seule en compagnie de Corvo pour trouver d’éventuelles traces. Mes les ordres si ordres il y avait de la part de Kurto était un magnifique flou artistique. Vu que ce dernier toisait le heaumiste, il n’avait pas besoin d’attirer son attention.


- Chef, quels sont vos ordres, nous avons bien compris ce que vous vous aller faire. Pour le reste, on fait quoi ? C’est vous le chef maintenant, si j’ai bien compris.

écrit par: Moira Dimanche 14 Décembre 2014 à 21h00
Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour leur injecter un peu de bon sens. Néanmoins, les deux gaillards semblaient sur le point de commencer un concours de coup de boules, ce qui n'était pas nécessairement le pire moyen d'élire un dirigeant. Le reste de la bande semblait trop indécis pour s'impliquer, mais probablement que Glaurung allait soutenir son pote et Vëla son heaumnite adoré.

Selon Moira, ancienneté n'allait pas forcément de pair avec compétence, mais Kurto marquait un autre point : les deux paladins avaient un peu trop tendance à se la jouer seigneurs et seuls détenteurs de la vérité. Avec pour preuve, leurs dispute régulière avec la hiérarchie. Mais au final qu'ils se débrouillent entre eux, après tout ce n'était pas son problème. Vu la situation, son petit doigt lui disait que le débat sur les torts de chacun allait durer un moment, autant poursuivre son initiative, vu que personne n'y trouvait à redire.


-Alors, je vais prendre ça pour un oui, et vous laisser entre compagnons des Marches. Vous avez l'air d'avoir des choses à vous dire.

*Au pire, faites-le à la courte paille...*

La guerrière se remit en selle, et se retourna vers Vëla. Presque avec un clin d'oeil, elle lança la bague d'un geste sec et précis à la paladine.


-Vous pourriez de nouveau en avoir besoin un jour.

A quatre, ils devraient être assez pour garder l'ambassadeur correctement, même en se disputant.

-On ne devrait pas en avoir pour long, mais gardez l'oeil ouvert. Corvo, si vous le voulez bien, en route! Sherkan, trouve-nous une piste!

Les sens de l'intelligent animal leur seraient précieux dans peu de temps. Lui comme personne saurait retrouver son maître, et semblait déjà impatient de s'y mettre. Elle lança le cheval au petit trot, il était temps de lever voile sur ce mystère.



hrp.gif détection (+5) le long du chemin

écrit par: Corvo Stern Lundi 15 Décembre 2014 à 17h56
En temps normal, c'est avec délectation que Corvo aurait ajouté son grain de sel, ne pouvant se contenter d'être simple spectateur d'une pareille zizanie. Bien qu'amusé par cette pseudo guerre des chefs, il s’abstient pourtant de tout commentaire, le moment était mal choisi et beaucoup semblaient l'oublier.

Perché sur sa monture, quelques mètres en avant du chariot en direction du lac, le roublard demeurait donc muet, toujours dans l'attente d'un volontaire pour partir en éclaireur avec lui.

D'un œil distrait, il suivait tour à tour ses compagnons argumentant à qui serait le plus légitime pour décider de la marche à suivre et prendre la tête du groupe. Corvo souriait à l'idée qu'il s'agissait d'un problème interne à la Compagnie des Marches et que nul malin, mercenaire ou quoi que ce soit d'autre pouvait être à blâmer – Moira n'ayant visiblement pas ouvert cette boite de Pandore avec l'intention de déclencher une telle scène...

Le voleur posa un instant son regard sur l’émissaire qui fouillait le chariot sur ordre de la Folle de Torm. Ses sourcils s'arquèrent lorsqu'il vit celui-co agiter une bourse bien rebondie aux yeux de tous.


¤De l'or ? Intéressant...¤pensa le jeune-homme avant d'être coupé dans sa réflexion par la Damarienne qui se proposait de partir en éclaireur avec lui.

- Je n'attendais que ça! Répondit-il à la grande guerrière avant d'ajouter à Vëla tout en pointant la bourse trouvée par Annael :

- Si cette bourse contient de l'or, faite en les comptes. Si jamais on ne retrouve pas Polby et Belgos, il serait peut-être bon de penser à une croisière... Ça devrait aider!


hrp.gifDétection/perception + recherche des pièges le long du chemin

écrit par: Vëla Vendredi 19 Décembre 2014 à 02h35
Vëla regardait sans intérêt l'autre mascarade grotesque de Kurto qui se déroulait devant elle. Ne cherchant en rien à aller de l'avant avec lui elle fit dégager Abby d'auprès lui pour simplement jeter un œil approbateur envers Annael en le remerciant d'un signe de tête. Bien heureuse que les mercenaires pourraient sans heurts continuer d'oeuvrer auprès d'eux.

Son attention se porta aussitôt vers Moira. Rapidement elle attrapa la chevalière et avec un air rieur, souriait franchement aux paroles de la guerrière puis sur un ton neutre ajouta...


-J'irai avec vous auprès du lac, ceci me fera un grand bien.-

N'ajoutant rien d'autre elle prit la suite de Moira. La Paladin travaillait très fort en ce moment, il était évident qu'elle avait un sérieux problème avec l'autorité en place. Elle psalmodiait ses mantras en cour de route question de faire baisser la pression. Elle qui croyait que l'arrivé d'autre membre de la compagnie aiderait c'était bien trompé et ce mystère sur la subite disparition de Polby et Belgos arrivait bien mal.

*Décidément cette mission est une malheureuse suite d'inconvénients détestables.*

Se disait-elle intérieurement après les mantras puis voyant qu'elle ne c'était pas calmé elle reprit la suite pleine de piété puis contemplait le lac et son alentour.



écrit par: Glaurung Samedi 20 Décembre 2014 à 17h04
Le grand orque grogna. Il voyait sa chance de manger chaud s'éloigner.
*Dommage mais je m'en doutais... Les deux absents ont intérêt à avoir une bonne raison de me faire jeuner.*

L'orque s'approcha donc de son cheval et lui flatta l'encolure.

-Bon s'est pas que ça me réjouisse camarade, mais on va devoir remettre ça.
Il va falloir faire ça vite alors te débat pas trop.

Glaurung prit la couverture en feutre et la plaça sur le dos de l'animal. Par dessus, il posa la selle elle même. Avant de la retirer... pour la remettre dans le bon sens. Et enfin il serra les courroies sous le ventre du chevale, en s'assurant qu'il ne soit pas étouffer.

Une foi sa monture arnaché, il aida a ranger le camp.
Puis il guetta un signe des éclaireurs.

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 25 Décembre 2014 à 21h44



Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 10°
Moment : vers 8h45






PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD15 : 6(dé) + 5(compétence) = 11 Echec



Test de détection de Corvo DD15 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo détecte une présence derrière un rocher au bord de l’eau

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Echec
Corvo n’entend rien à part les bruits de la nature

Test de fouille de Corvo pour trouver un piège DD20 : 8(dé) + 6(compétence) = 14 Echec






Narration tous :

Finalement, personne ne prenait le commandement du groupe dont une partie commença de progresser vers le lac en éclaireur. Moira avançait en tête des éclaireurs, avec Corvo juste derrière elle. Tous deux scrutaient les environs, sans résultats au début de la piste qui les menaient en direction de l’eau. Vëla leur emboîta finalement le pas et vint rapidement aux côtés de Moira pour récupérer sa chevalière.

A l’arrière, Kurto se trouvait sur le chariot avec Annael qui l’avait rejoint. Ce dernier toisait un à un ceux qui restaient auprès de lui, l’air préoccupé
.

¤ Pensent-ils encore à assurer ma protection ? ¤ se demandait-il.

S’il avait eu la possibilité avant de regagner l’œil, il ne le pouvait plus maintenant, ne sachant pas où il se trouvait. Donc, par la force des choses, il devait rester avec eux.

Elion attendait les ordres de Kurto qui avait souligné son ancienneté. Mais celui-ci tardait à lui répondre. A leurs côtés, Glaurung avait sellé sa monture, mais lui aussi attendait, rangeant le camp.

Le trio approchait du lac quand Corvo détecta une présence. Le terrain découvert ne laissait qu’une possibilité, derrière un rocher un peu plus gros que les autres, au bord de l’eau.


écrit par: Corvo Stern Mardi 30 Décembre 2014 à 00h11
Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun des compagnons du roublard n'avait réellement accordé d'attention à la trouvaille de l'émissaire, trop accaparés à régler leurs querelles intestines... De ce fait, Corvo allait devoir attendre un moment avant de savoir s'il s'agissait bel et bien d'une bourse d'or car déjà, il emboitait le pas de Moira en direction du lac.

Dans l'esprit du chondathien résonnaient encore les dernières paroles qu'il avait adressé à Vëla, notamment, le passage sur la perspective de prendre un navire si besoin... Dans le fond, bien que cette solution puisse représenter de nombreux avantages en terme de rapidité et de sécurité, il espérait intimement qu'il s'agisse d'un ultime recours. Un espoir qui ne reposait non pas sur un raisonnement logique de sa part, mais bien sur l'une de ses plus grandes phobies. Il lui faudrait peut-être bientôt mettre les pieds sur le pont d'un satané navire et si sa peur des fonds marins l'emportait, Corvo risquait de perdre tout sens commun au point de devenir définitivement inutile au groupe. Ses compagnons n'hésiteraient certainement pas à l'abandonner sur place. La mission avant tout...


¤Bah, tant qu'on voit encore les rives ça pourrait passer... M'enfin... On n'y est pas encore...¤

Chassant ses pensées négatives, Corvo adressa une prière à la Dame de la Chance, la première du jour. Il sentait qu'il allait avoir grand besoin du soutien de sa bien aimée Tymora pour cette journée.

Dans la continuité des nombreuses heures déjà passées à monter la garde depuis le début de cette mission, le voleur était aux aguets, attentif au moindre piège, au moindre signe de présence amicale ou hostile. Il demeura ainsi et le duo de mercenaires - qui avait été rapidement rejoint par la fidèle de Torm - n'avait rien eu d'anormal à signaler. Ils chevauchèrent donc rapidement jusqu'aux rives sauvages du lac.
Loin de sa crainte des grands fonds, Corvo se délectait du clapotis de l'eau, songeant aux bienfaits d'un bain qui commençait sacrément à tarder... C'est alors qu'il s'aperçu d'une présence, juste un peu en avant, derrière un gros rocher. Il ne savait de quoi il s'agissait, peut-être un animal entrain de boire? Une hypothèse qu'il réfuta rapidement. N'importe quel animal les aurait déjà entendu avant de prendre la fuite. A moins qu'il ne s'agisse d'un prédateur...


¤C'est le seul rocher capable d'abriter quelqu'un dans le coin !¤ pensa t-il pour définitivement se convaincre d'un danger potentiel.

Le voleur dégaina discrètement son arbalète de poing et chargea un carreau tout en dissimulant la manœuvre derrière l'encolure de sa monture. Avec un peu de chance l'être derrière le rocher n'avait pas encore comprit qu'il avait été repéré, aussi, Corvo essaya d'alerter ses compagnes de manière déguisée afin de conserver l'initiative en prévision du pire...


- Euhmmm, je repense à cette journée où nous nous sommes arrêtés manger dans cette auberge fortifiée avant d'arriver à Iriaébor. Vous vous souvenez ? Quand Elion m'avait fait tout un fromage sur ma brillante intervention de la matinée pour sauvez le cul de Micheletto dans ce bois (il faisait référence à la fausse alerte qu'il avait donnée dans la forêt pour éviter une énième rixe avec les paladins). Ben... J'était entrain de me dire que si c'était à refaire, je le referait maintenant sans hésitation ! Et il pourrait même pas me le reprocher ce coup-ci...

Si d'aventure Moira ou Vëla lui adressaient un regard, il aurait tout loisir de leur indiquer le rocher suspect d'un regard discret...


hrp.gif Corvo dégaine et charge son arbalète de poing + détection/perception sur la zone du rocher

écrit par: Moira Mercredi 31 Décembre 2014 à 13h08
Avec un grincement de dents contenu, Moira accepta la paladine qui insistait pour se joindre à eux. En vérité, la guerrière n'avait pas envie de devoir gérer son petit caractère notoirement impulsif et zélé pendant la reconnaissance, tâche qui nécessitait avant tout du sang-froid.

Ils s'approchèrent du lac, et il fallait admettre que c'était grand. Pour une raison ou pour une autre, tout le monde avait l'air persuadé qu'il faille le traverser, mais pour le moment, Moira ne voyait pas pourquoi. Déjà, était-ce vraiment le lac Esmel, comme le prétendait Kurto? Cela les placerait en Amn, pas une immense dérive de leur itinéraire d'origine à priori, mais néanmoins dans un pays à l'intérieur encore récemment troublé. On y parlait à une époque de guerre et d'invasion de monstres, et déjà qu'en temps normal l'oligarchie de marchands résidant dans la capitale se fichait bien de ce qui se passait en dehors des murs, les choses ne s'étaient sûrement pas amélioré.

Ses réflexions furent perturbée par Corvo. Qu'est-ce qui lui prenait soudainement à ressasser ce vieil incident à voix haute?


-C'est une brute qui cherche la moindre excuse, réelle ou imaginaire, pour faire couler le sang au nom de son dieu. Alors faites attention...

Elle finit par capter ses signes. Bon, derrière ce rocher ne pouvait se cacher toute une armée, cette fois. D'un mouvement vif, elle mit le pied à terre, fit glisser Scathach hors de son fourreau, et se dirigea vers le rocher par la droite. D'un mouvement de la main, elle indiqua aux autres de passer par la gauche. Ce n'était peut-être rien, mais il fallait écarter tout les doutes.

écrit par: Vëla Jeudi 01 Janvier 2015 à 16h14
Le calme était revenu en elle, présentement elle se sentait utile et ses mantras lui avaient donné la sérénité demandé. chemin faisant elle regardait Corvo à l'oeuvre tentant d'apprendre ses moindre geste lorsque ce dernier cherchait une piste ou un indice quelconque. Le mutisme nouveau de la Paladin ferait en sorte qu'elle puisse prendre un grand recul sur le groupe pour que la mission puisse se dérouler le mieux possible. Il était maintenant clair qu'a part Elion nul ne semblait l'apprécier et elle ferait avec sans aucun problème, ceci l'attristait par contre que les deux nouveaux aient un jugement fort rapide, eux qui ne connaissait absolument rien du passé de la quête. Elle chassait les dernières pensées négative pour qu'une fois au bord du lac elle puisse bien prendre note que l'eau était en réalité fort foncé dû à la profondeur, comme elle l'avait bien lu dans les manuscrits de la bibliothèque de l'Ordre du Corbeau; ils étaient bien en Amn.

Le comportement de Corvo la fit presque sursauter de ses pensées quand rapidement elle comprit où il voulait en venir. Effectivement le rocher pouvait être le seul endroit pour se cacher et de suite Vëla eut un sourire intérieur. Pour elle il était certain qu'elle y trouverait soit, Polby ainsi que Belgos à discuter, soit Polby seul à ne pas vouloir se faire déranger car à faire ses besoins naturels... mais où serait Belgos!? Car dans le lac rien ne bougeait à part au loin les bateaux. Elle entendit la réplique de Moira mais n'en fit pas de cas, il était maintenant évidant que cela ne servirait absolument en rien la cause et continuerait d'envenimer les relations entre les membres du groupe, donc silence et attention.

Le lac l'invitait de plus en plus, elle sentait cette crasse lui coller à la peau et cette amalgame de sang impure qui par croute, persistait sur elle. Ayant bien hâte d'y plonger pour se nettoyer, il était certain que cette eau fraiche lui ferait un grand bien.

Revenant prestement à l'alerte bien déguisé de Corvo et restant en selle, Vëla en voyant Moira prendre la droite du rocher la jeune fille prit de façon naturel la gauche s'attendant à y voir ce qu'elle avait imaginé. Elle prit l'initiative d'armer son arc au cas ou mais son attention était aussi porté sur Sherkan, le loup devait instinctivement vouloir aller quelque part de précis pour y trouver son maitre et alors la preux chevalier tentait de garder un oeil sur lui et son comportement allant même à tenter de lui dire adroitement de chercher Belgos.


Dressage sur le loup de Belgos.

écrit par: Kurto Vendredi 02 Janvier 2015 à 09h04
Un sourire sarcastique se dessina sur les lèvres du barbare.

¤Vraiment ces paloufs rien dans le ciboulot. Entre l'autre qui fait le contraire de ce qu'elle dit et lui qui se met au garde à vous pour un rien, on est pas sauvé.

Kurto capta le malaise de l’émissaire et prit conscience que depuis son réveil il n'avait fait que se mettre en opposition aux paladins. il soupira.
- Désolé pour le spectacle. Je ne supporte pas de recevoir des ordres par ces illuminés et encore plus quant ils sortent des conneries comme: "je suis le plus ancien donc je suis le chef". Dit-il à voix basse à l'ambassadeur en désignant Elion.
Il dégaina son épée longue et la posa à porter de main.

¤là au moins, je ne serais pas gêner si j'ai à m'en servir.
Le barbare prit alors les brides de l'attelage et par un claquement demanda aux bêtes de prendre la direction du lac. Il dévisagea le paladin et un frisson lui parcouru l'échine. il allait devoir faire ce qu'il ne supportait pas. Être aimable avec un paladin.
Il soupira de nouveau.

-Ce n'est pas le moment de savoir qui est le chef, légitime ou non, le plus important c'est de protéger Annael et de mener à bien notre mission. Faisant allusion au pseudo ordre donner par Vëla quelque minutes plus tôt, il poursuivit et ce n'est pas en fonçant tête baissé tous ensemble qu'on y arrivera. maintenant, si Monseigneur veux bien prendre la tête.

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 02 Janvier 2015 à 14h44
Le Chevalier resta un moment à attendre les ordres de celui qui revendiquait le rôle de chef du groupe de la Compagnie. L’humain sembla hésiter un moment, puis finalement se décida. Il n’y avait pas réellement besoin d’être devin pour voir que le barbare n’appréciait guère le serviteur de Heaum. Elion d’Alusaire resta coi devant la bravade du barbu. Cet homme là était dans la mission depuis quelques heures à peine et il pensait lui expliquer à lui, un paladin du Vigilant ce qu’était de protéger quelqu’un. Ce gars là ne manquait pas de toupet.

L’aasimar récupéra son mulet et se dirigea vers le chariot où Kurto était en grande discussion avec Annael. Une conversation qui s’interrompit lorsque Chevalier de Yeux Vigilant s’approcha. Elion d’Alusaire n’en fit pas cas ouvertement mais nota que le « Compagnon » devait certainement dire quelque chose qui ne devait pas arriver aux oreilles du paladin.

Kurto donna ses directives et là encore, l’humain ne put s’empêcher de moquer ouvertement du paladin. Elion d’Alusaire serra les dents, mais ne broncha pas. Un instant l’image d’Hector se matérialisa devant ses yeux. Il revit son mentor lui expliquer qu’il devait se méfier des organisations, des guildes et même de l’église. Hector pensait que pour servir au mieux la Sentinelle Eternelle, il valait mieux être seul pour se préserver de tout risque de jeu de pouvoir, de corruption et autres désagréments de ce genre. Au début du voyage lorsqu’il avait quitté le Bastion, Elion d’Alusaire avait pu apprécier l’esprit de Compagnie des Marches. Mais cette illusion d’une fédération unie d’âme qui allaient dans le même sens avec des valeurs communes avaient fait long feu.

D’abord, Polby qui faisait entrer le mal dans le groupe, alors même que la Compagnie des Marches s’était engager à le combattre. Alors que les mercenaires se tournent contre les serviteurs du Bien, il n’y avait rien de réellement surprenant. Après tout Micheletto avait été engagé en même temps qu’eux, et probablement que ce qui le touchait risquait bien de les toucher eux aussi, tôt ou tard. Qu’Annael se tourne en faveur d’un Malin restait une énigme pour le paladin. Mais que des Membres de la Compagnie des Marches, qui ne connaissaient rien de ce qui s’était passé ou de ce qu’ils avaient vécu rejetait aussi aisément l’esprit de camaraderie qui était sensé animer la Compagnie des Marches, faisait réellement douter l’aasimar de poursuivre plus avant son engagement avec des gens de ce genre là.

Kurto, que savait-bien de ce qui s’était passé depuis le début de cette mission. Avait-il mit sa vie en péril, seul contre plus d’une centaine d’ennemi ? Avait-il mit son existence en jeu pour sauver celles de ses compagnons ? Franchement à voir son attitude, le paladin en doutait réellement. Il faisait plutôt figure d’un arriviste tentant de tirer les couvertures à soi pour en tirer le meilleur parti. Mais qu’à cela ne tienne. Elion d’Alusaire l’avait dit à la Folle de Torm. Les paladins devaient être les piliers, le phare dans la tempête, des guides voir des modèles. Elion d’Alusaire n’avait pas tremblé, il n’avait et il était resté droit dans ses bottes, même au plus fort du tiraillement entre les ordres reçus de Polby et son devoir envers Heaum.

Gardant son masque dur et froid, le paladin plongea ses yeux au regard mort dans celui de Kurto. Ce dernier tentait de lui expliquer que ce n’était pas le moment de savoir qui était le chef légitime du groupe, c’était peut-être vrai. Mais cela ne l’empêcha pas de donner ses ordres.


- Il est plaisant de voir que vous avez si bien compris tout le sens la mission aussi rapidement, chef ! Vous me ferez savoir lorsque le moment de désigner un chef légitime sera venu, chef ! Donc, finalement nous faisons mouvement vers le lac, parce qu’il y a quelques minutes encore, nous étions sensé attendre le retour de nos éclaireurs pour ne pas exposer Annael. Mais soit qu’il en soit ainsi, chef ! Sinon, en ce qui me concerne, c’est « Sire » Elion d’Alusaire, je ne suis que chevalier.

Elion d’Alusaire venait de faire remarquer à Kurto que cela ne faisait que quelques petites heures qu’il était intégré, malgré lui, dans cette mission. Alors avoir l’outrecuidance de vouloir lui rappeler à lui, l’objet de la mission était tout simplement ridicule et hors de propos. En outre depuis qu’il était arrivé, Kurto n’avait fait qu’invectiver ceux là même qui devaient être ses compagnons, dormir et penser à manger. Cela n’en faisait pas un rassembleur des forces, mais bien quelqu’un qui semblait vouloir diviser pour mieux régner. Enfin, il semblait incapable de rester sur idée précise et changeait d’avis plus vite qu’une bête éclipsante ne changeait de direction. Le paladin renvoya au visage l’insulte de Kurto quant il employa le terme de "Monseigneur", au visage.

Sans rien rajouter, et sans attendre d’avantage de réponse qui ne seraient que nouvelles sources de moquerie, de bravade et d’insultes mal déguisées. Le paladin prit la tête du petit groupe, en faisant route vers le lac.


¤ Décidemment, la Compagnie des Marches a de bien étranges recrues. Heaum garce moi en ta sainte garde, et guide moi sur le sentier lumineux qui mènera à l’accomplissement de cette mission. ¤

hrp.gif Elion d'Alusaire prend la même direction vers le lac que celle prise quelques minutes plus tôt par le groupe d'éclaireur et utilise détection et perception auditive

écrit par: Glaurung Samedi 03 Janvier 2015 à 22h51
Glaurung avait finit de ranger et était remonté en selle.
Il écoutait distraitement les échanges entre les deux kwarks.
Ce monde du dessus, paraissait vraiment étrange à Glaurung. Chez lui, la crise de l'absence de chef aurait été réglé au tour de bras depuis longtemps.
Il se contentait toujours d'observer pour le moment.
Devra-t-il finir par mettre tout ce petit monde au pas si la situation l'exigeait ? Il n'aurait sut le dire.
Enfin ils semblaient s'être accordé sur quelque chose.

L'orque sorti un de ses javelots et se plaça devant le chariot pour le couvrir.
En observant les herbes hautes qui les entouraient.
Il commençait a se dire que Belgos et Poblby avait bien put être capturé furtivement dans ces herbes.

-Je passe devant. Ai confiance, l'ambassadeur. On est largement de taille a repousser n'importe quels imbéciles qui voudraient nous tomber dessus.

Puis le géant vert fit avancer son cheval, doucement, sur le qui vive.
Il était tout de même sur de lui.


hrp.gif Détection et perception auditive aussi

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 06 Janvier 2015 à 21h41
Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 10°
Moment : vers 8h50







PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 13(dé) + 5(compétence) = 18 Réussite
Corvo détecte une présence derrière un rocher au bord de l’eau

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 7(dé) + 5(compétence) = 12 Réussite
Corvo entend un gémissement



Test de dressage de Vëla sur Sherkan DD10 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 Réussite
Vëla réussit à diriger Sherkan vers le rocher



Test de détection d’Elion DD15 : 2(dé) + 4(compétence) = 12 => Echec

Test de perception auditive d’Elion DD10: 8(dé) + 4(compétence) = 12 => Réussite
Elion entend un gémissement.



Test de détection de Glaurung DD15 : 8(dé) + -2(compétence) = 6 => Echec

Test de perception auditive d’Elion DD10: 6(dé) - 2(compétence) = 4 => Echec





Narration tous :

Finalement, toute la petite troupe se dirigea vers le lac. Elion en avait prit le chemin. Venait ensuite Glaurung qui précédait le chariot.

Kurto dirigeait donc l’attelage, Annael à ses côtés. L'ambassadeur se détendit à la vue des trois solides guerriers qui le protégeaient. Les craintes qui l’habitaient quelques instants auparavant, s’étaient envolées, et il voyait avec plus d’optimisme la poursuite de sa mission.

A l’avant, Corvo s’approchait doucement du rocher derrière lequel il avait perçu une présence, son arbalète pointée et prête à entrer en action.

Moira était descendu lestement de sa monture, et, ayant sorti Scatach de son étui, marcha vers le rocher qu’elle décida de le contourner du côté opposé.

Vëla progressait également vers le rocher, et Sherkan venait de la rejoindre. Le loup n’avait pas tracé une ligne droite depuis le campement. Au contraire, la truffe presque à terre, il avançait en zizaguant, mais ses pattes le menèrent aux côtés de la Sœur-Ours. Celle-ci en profita pour le faire chercher son maître.

Le loup l’avait-il compris ? Ou son flaire l’avait-il renseigné ? Toujours est-il que Sherkan poussa subitement un hurlement avant de foncer vers le rocher. Ou peut-être était-ce le gémissement entendu par plusieurs membres du groupe ?

Il devança tout le monde et disparut quelques secondes à la vue des guerriers qui s’approchaient plus précautionneusement. Mais ceux-ci découvrirent bientôt que le loup se trouvait non face à un ennemi potentiel, mais devant son maître coucher sur le dos dont il léchait le visage.

En effet, c’était Belgos qui se trouvait à terre, les yeux fermés. Une grosse ecchymose ornait son front, et il était donc facile de comprendre pourquoi le demi-elfe demeurait dans cette posture. Mais l’action du loup semblait efficace, car le sous-officier ouvrit les yeux et fixa ceux qui se tenaient au-dessus de lui
.

- Où est Polby ? demanda-t-il d’une voix faible.

Et tournant son regard vers le lac, il ajouta :

- Où est le bâteau ?

écrit par: Moira Mercredi 07 Janvier 2015 à 15h10
Le suspens fut de courte durée. Moira aurait pu jurer que si elle avait trouvé un des deux disparu en train de glander derrière ce rocher, elle aurait pris sur elle de lui flanquer la rouste de sa vie. Au lieu de ça, Belgos avait quand même l'excuse de s'être pris un coup sur la carafe. La guerrière rengaina son arme pour l'aider à se relever. Il n'avait pas l'air d'avoir subit d'autres blessures, heureusement.

-Où est Polby, on aimerait bien le savoir. On ne vous a pas revu tout les deux depuis que vous étiez sensé monter la garde cette nuit. Qu'est ce qui s'est passé, bon sang?

Un bateau maintenant? Qu'est-ce que c'était que cette histoire? Mais rien ne servait de se triturer les méninges tant qu'ils n'avaient pas tiré d'avantage de réponse du demi-elfe. A commencer par pourquoi et comment ils en étaient arrivé là.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 07 Janvier 2015 à 17h08
Le gémissement de douleur que capta Corvo en provenance de l'arrière du rocher qu'il contournait laissait à penser qu'aucune menace directe ne s'y dissimulait. Un fait confirmé par la découverte de Belgos, gisant sur le dos et le visage tuméfié.

Le roublard soupira en s’apercevant que le rôdeur était bel et bien en vie et qu'il était entrain de revenir à lui, aidé par les coups de langue affectueux de son compagnon animal. Malgré la violence apparente du coup qu'il avait pris sur la tête, le forestier n'avait pourtant pas l'air désorienté et s'enquit rapidement du sort de Polby.

A la mention du « bateau », Corvo jeta machinalement un œil scrutateur sur le lac, puis reporta son attention sur Moira qui questionnait déjà le sous-officier. Tout en restant attentif aux réponses qui allaient lui être faites, le voleur fut pris d'un doute et observa de nouveau l'eau et le rivage proche, à la recherche de l’éventuel cadavre du Hin.

Belgos et Polby étaient des forestiers expérimentés et en tant que tels, ils avaient l’ouïe fine et leur sens étaient affûtés. Si c'était bien le cas, celui ou ceux qui les avaient attaqués par surprise devaient être redoutables.

Pour l'heure, le jeune homme attendait calmement les explications du rôdeur tout en cherchant un éventuel indice dans le coin...


hrp.gif Corvo fouille les environs à la recherche d'indices

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 15 Janvier 2015 à 19h42
Les oreilles de l’aasimar entendirent le chariot se mettre en branle. Instinctivement, le paladin tourna sa tête pour voir avec surprise, que l’orque se trouvait juste devant l’attelage. Pour le bras armé de Heaum n’en croyait pas ses yeux. Les flancs et les arrières du chariot étaient laissés sans surveillance, et donc sans défense. C’était impensable que quelqu’un qui se revendiquait être un homme expérimenté, puisse passer à côté d’une évidence pareille. Soit Kurto avait réellement une très grande confiance en lui et ne craignait pas l’ennemi. Soit, il était réellement incompétent ou inconscient.

¤ Par Heaum, qu’est-ce donc que cette tactique ?… ¤

Pour le chevalier des Yeux Vigilants, il y avait une évidence qui se faisait jour peu à peu. Kurto était peut-être un bon combattant, mais un piètre meneur d’homme. Se retournant vers l’avant, Elion d’Alusaire reporta toute son attention sur l’exercice de sa mission. Tournant sa tête de gauche à droite pour balayer l’horizon de son regard vide de vie et se concentrait sur ce qu’il pouvait entendre.

L’herbe haute était un piège. Qui savait qui pouvait se cacher en se couchant simplement pour surgir au moment adéquat et lancer une offensive surprise. Tout cela n’était sans doute qu’un excès de paranoïa, mais ça restait aussi d’une éventualité. Polby et Belgos avaient pour l’heure disparu, la menace était bien réelle. Restait à savoir si cette menace était actuelle ou à venir.


hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection et perception auditive.

écrit par: Glaurung Vendredi 16 Janvier 2015 à 21h31
Glaurung était au devant du chariot.
Peut être cela ne semblait pas une bonne stratégie au premier abord. Et d'ailleurs l'orque lui même s'en doutait, à seulement deux pour escorter un chariot. Ils ne pouvaient pas adopter de vrais formation avec les hautes herbes.

L'orque regardait défiler les hautes herbes verte. Il laissait la pointe de son javelot glisser sur les tête des herbes.

Son esprit vagabondait un peu. Il se souvenait des sortit montés dans les tréfonds de l'Outre-terre.
Il se revoyait dans sa chère nuit éternelle. Il parvenait presque a sentir l'odeur de l'humus des grottes.
Il revoyait les champignons géant qui passaient la-bas... Et la poussière jaune qu'ils expulsaient quand on les égratignaient...

Il grogna pour sortir de ses souvenirs. Il avait du travail. Voir peut être même une chance de de se voir élevé dans la garde de Gruumsh si Nishrek l'appelait.


-Nous courions, fracassant et brisant... tuons dans nos raids et conquérions nos gloires... quand une flèches en Nishrek m'appela. Glaurung chantonnait doucement. Continuant de faire avancer son chevale.

écrit par: Vëla Samedi 17 Janvier 2015 à 14h33
La surprise fut de taille, la jeune fille croyait entrevoir les deux recherché et au lieux de cela, un seul et avec une ecchymose au front. Véritablement un peu sonné et retrouvant à peine la raison, ce dernier cherchait un bateau qui avait prit le large du lac auparavant.

* Ils ne nous ont donc pas envoyé ici sans aucune raison.*

Se disait-elle cherchant dans sa mémoire des lieux potentiels qui pourrait servir à ces cultistes.

De suite elle rangeas son arc pour aller auprès de Belgos. Elle flattait l'encolure de Sherkan qui avait brillamment retrouvé son maitre. La jeune fille fut soulagé de voir Belgos, il prendrait les guides de la mission et ainsi éviterait beaucoup de désagréments parmi les membres de la compagnie.

Près de Belgos, elle prit soins de bien observé l'ecchymose et de regarder ailleurs sur le forestier pour y voir d'autre blessures mais celui-ci ne cessait de bouger alors n'attendant pas qu'il réponde au autres questions, elle y allait d'une autres...


-Belgos, avez vous besoin de soins!? -

Dans l'attente de la réponse, la Rashéminienne se creusait les méninges et tentait de recoudre encore une fois la trame qui leurs manquait pour saisir l'ampleur de la mission. Ce qu'elle regrettait était que seul Polby savait l'aboutissant. Il les avait laissé dans l'ignorance la plus total, il avait même engagé un malin parmi eux disant qu'il était nécessaire, ce qui avait mit en déroute les deux paladin bien sur et avec raison. Alors là ils se retrouvaient devant une grande impasse. La seul chose qu'ils étaient au courant était qu'il fallait aller porter Annael au bastion et le plus rapidement possible. Le reste de la mission, personne ne le savait.

Songeuse l'ex folle de Torm soupirait en voyant au large du lac un bateau, elle prit bien note de la direction de celui-ci puis tentait de se rappeler les lieux important qu'il y avait autour du Lac sombre.



Premier secours si Belgos en demande et Investigation.

écrit par: Kurto Dimanche 18 Janvier 2015 à 19h58
Alors que le paladin tourna son regard vide sur le chariot, Kurto comprit instinctivement le problème, la couverture de leur arrière. Grommelant sur le manque de jujotte de l'orc et sur la perspicacité de l'aasimar.
¤Non, je ne me ferais pas manipulé par ce fanatique. Mais bon, il faut reconnaitre qu'il n'a pas tore sur ce coup.¤
Tendant les rénes à l'ambassadeur
Je vais prendre place à l'arrière du chariot, nous n'avons personnes pour surveillé. je vais m'en occupé. Souffla-t il à l'émissaire.
Il s’étira les bras dans un bâillement à faire décorné les bœufs et repris à voix haute.

-C'est pas tous ça mais il est l'heure de ma sieste, à plus tard.
Sur ces mots, il se retourna, écarta les pans de la bâche et saisissant son épée pénétra dans le chariot. Lentement,il avança vers l'arrière et entrouvrit la tôle afin d'avoir une vue la plus grande possible tout en étant protéger.
¤ Là, aumoins je ne lui laisse pas le plaisir de me dicter ma conduite.¤
Sur de lui et du subterfuge qu'il venait d'inventer, le barbare s’installa le plus confortablement possible et observa l’arrière du convois avec attention.


hrp.gif Kurto utilise détection et perception auditive.

écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 18 Janvier 2015 à 21h53

Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 10°
Moment : vers 8h55





PARCHEMIN
Test de fouille de Corvo aux environs du rocher DD15 : 8(dé) + 6 = 13 Echec



Test de détection d’Elion DD15 : 16(dé) + 4(compétence) = 20 => Echec
Elion détecte l’approche d’un bâteau.

Test de perception auditive d’Elion DD10: 5(dé) + 4(compétence) = 9 => Echec



Test de détection de Kurto DD15 : 11(dé) - 1(compétence) = 10 => Echec

Test de perception auditive d’Elion DD10: 7(dé) - 1(compétence) = 6 => Echec






Narration tous :


Belgos dédia un regard quelque peu perdu à l’attention de Moira qui le questionnait. D’une voix d’abord hésitante qui s’affermit peu à peu, il lui répondit :

- Je me rappelle que je montais la garde en marchant autour du camp. Et soudain, plus rien. On a dû me frapper à la tête. Je me rappelle avoir repris conscience, là, juste au bord de l’eau, devant un bâteau. Un homme très grand portait Polby dedans. Un soldat. Un autre a vu que je regardais. Il est venu vers moi avec un gourdin, et m’a frappé à nouveau sur la tête. La dernière chose que je me rappelle, c’est étrange, c’est la voix de Polby qui répondait à une personne sur le bâteau qui parlait d’une voix très grâve. Il a dit, je crois : « oui, c’est moi ». Je me demande bien ce qu’il voulait dire.

Il tourna son regard vers Vëla qui venait de lui proposer de le soigner.

- Non, je crois que cela va. Pouvez-vous m’aider à me relever. Je voudrais bien me rafraichir avec l’eau du lac.

Deux bras solides de Moira et Vëla le mirent sur pied. A pas prudents, il franchit les quelques mètres le séparant de l’eau dans laquelle il marcha avant de s’arrêter pour s’asperger le visage.

Pendant que le sous-officier d’exprimait, Corvo fouillait les environs, espérant trouver un indice qui leur révélerait l’identité des ravisseurs de Polby. En vain.

Les autres qui ignoraient pour l’instant que Belgos venait d’être retrouvé, s’approchaient peu à peu. Elion toujours en tête du petit groupe, avançait tous ses sens en éveils. Pourtant son attention fut attirée par un mouvement sur l’eau. L’un des bâteau avait maintenant disparu, mais le second, indéniablement s’approchait. Il venait de virer de bord pour profiter d’un vent favorable, manœuvre qu’Elion avait repéré.

Derrrière lui, Glaurung progressait en chantonnant suvi du chariot dans lequel Kurto venait de se singularisé à nouveau, laissant les rênes à Annael qui fut bien forcé de s’en saisir.Il adressa un regard quelque peu interloqué à Kurto qui s’était glissé à l’arrière, prétextant vouloir faire une sièste. Mais l’ambassadeur pouffa vite en voyant que le barbare n’en avait pas du tout l’intention, mais comptait bien surveiller leurs arrières
.

Soudain, les yeux d’Annael s’agrandirent de surprise :

- Mais, c’est Belgos qui est avec Vëla et Moira ?

écrit par: Corvo Stern Mardi 20 Janvier 2015 à 17h37
La tentative de passer les environs au peigne fin dans l'espoir de trouver un indice quelconque fut vaine. Corvo, désormais pleinement attentif aux explications données par le rôdeur à quelque mettre lui en profita pour retirer sa capuche et procéder à quelques ablutions sommaire.

¤Rien de neuf jusque lठpensa le jeune homme.

Une chose cependant attira sa curiosité. Belgos avait mentionné un fait troublant en expliquant avoir entendu le Hin s'adresser à l'ennemi par un « oui c'est moi ». Sans compter le fait qu'on avait prit bien soin d’assommer le forestier en s’apercevant qu'il était conscient et qu'il assistait à la scène.


¤Ça aurait été tellement plus simple de le tuer... Pourquoi simplement l'assommer, quel intérêt ?¤

Cette dernière pensée acheva de mettre l'esprit de Corvo en ébullition. Les paladins n'avaient peut être pas totalement tort au final, le malin sévissait peut-être au sein de la petite troupe. A ceci prêt qu'il ne s'agissait peut-être pas de la personne que l'on attendait forcement. Micheletto... c'était trop facile. S’essuyant le visage et les cheveux à l'aide de son foulard, le Cormyrien prit la parole :


- C'est étrange en effet. Une réflexion me vient à l'esprit. Avez-vous pensé à l’éventualité que Polby n'est en réalité plus avec nous depuis plus longtemps qu'on ne le croit réellement ? Je veux dire, ça fait un paquet de jours maintenant où l'on peut constater les choix douteux de notre chef. Tout le monde a pu s'en apercevoir et surtout ses anciens compagnons d'armes comme Elion, Belgos et Vëla. D'après ce que j'ai pu comprendre ça leur paraissait surprenant de sa part non ? Après tout, comment peut-on devenir officier en étant si mauvais sur le terrain ? Peut-être ses choix n'avaient pas pour autre but que de nous mettre des bâtons dans les roues ? Depuis Asbravn, rien ne nous a été épargné ! Je ne veux pas dire par là que Polby est un traître ou quoi, mais vu les ressources et les moyens magiques de l'ennemi, il aurai facilement pu être éliminé ou kidnappé puis remplacé par quelqu'un. On a bien été approcher plusieurs fois sans qu'on ne s'en rende compte sur l'instant... Je n'y connais pas grand chose en magie mais il me semble que même un thaumaturge moyen est capable de prendre l'apparence et la voie de n'importe qui. Pas besoin non plus de mentionner le fait que le Culte du Dragon doit bien compter quelques changes-forme dans ses rangs. N'importe quelle organisation un tant soit peu secrète courtise ce genre de créatures, elle font d’excellent espions...

Le roublard laissa quelques instants à ses compagnons pour digérer son monologue puis termina:


- Je digresse un peu mais nous ne pouvons pas laisser la moindre hypothèse de côté et c'est une éventualité que personne n'a encore soulevé pour le moment. Il n'y a pas de raison valable à l’absence seule de Polby. Pourquoi se contenter d'un prisonnier quand on peu en avoir deux. Et si au contraire ils n'ont plus besoin de prisonnier, pourquoi ne pas avoir éliminer Belgos ou nous tous dans notre sommeil ? A moins que Polby n'ai essayé de nous épargner, de négocier nos vies, qu'il ait trahi ou qu'il soit contraint de callaborer avec eux ? Bref, réfléchissez y.

Attendant une éventuelle réaction de la part de ses compagnons, Corvo continua sa toilette spartiate tout en tournant le regard vers le large.


hrp.gif Détection/Perception

écrit par: Vëla Mardi 20 Janvier 2015 à 19h00
L'ex folle de Torm aida volontiers le forestier en continuant d'avoir toutes ses pensées pour une logique des évènements. Elle écoutait avec attention la scène que leur laissait entendre Belgos. Son investigation du moment fusait sur trois points et l'une d'elle fut verbalement annoncé par Corvo.

Les yeux pairs de la jeune fille regardait le mercenaire avec un tout nouveaux regard. Écoutant jusqu'au bout le monologue elle ajoutait à sa suite et profitant de l'arrivé du reste du groupe auprès d'eux...


-Le fait qu'il y ait un traitre parmi nous est pour moi, et ce, depuis pas mal de temps, une quasi réalité. Le fait que vous abordez un change forme Corvo, me fait réaliser qu'un change forme aurait effectivement put prendre la place de Polby mais connaissant bien Polby il me semble peu probable, car Polby avait certain tiques et manière propre à lui et ce, jusqu'à hier soir, donc je doute. Je soutient aussi qu'il avait un étrange comportement depuis le début du voyage et que cela à gâté à la rencontre de Micheletto.

Par contre le fait qu'il ait dit - Oui c'est moi.- Me fait penser qu'il couvrait Annael ce faisant passer pour lui, car qui est plus important ici qu'Annael!? Personne. Je pense donc que Polby s'est sacrifié pour la mission tout comme Belgos, Elion et moi même l'avons fait face aux mercenaires. J'espère juste que nous garderons cette couverture le plus longtemps possible et je suis persuadé que Polby y ait pensé et qu'il s'en sortira, il est piètre chef mais un excellents espion et à plus d'un tours dans son sac.

Le fait qu'ils nous aient laissé vivant peu être expliquer par le fait qu'il ne voulait pas nous réveiller par le bruit des armes et risquer d'échouer, comme ils ont déjà échoué en se frôlant à nous à leurs repaire. N'oublions pas qu'il croient que Polby est l'émissaire car depuis le début ils sont dans l'ignorance de l'identité de l'émissaire et c'est le pourquoi que je doute que Micheletto soit de la parti, car ils auraient été au courant de qui prendre.-

Prenant un instant, elle ajoutait...


Autre chose, ce maudit chariot nous fait remarquer beaucoup trop et sincèrement nous en avons vraiment plus besoin, nous passerions plus discrètement sans et je suggère de nous en débarrasser au plus vite soit en le vendant ou en l'offrant à une famille de fermier qui leur serait grandement utile.

Annael peut monter un cheval sans trop de problème, nous serions plus rapide et plus discret.

Voilà se que je pense, j'aimerais entendre les autres si possible.-

Instinctivement elle tourna le regard vers Moira, elle la connaissait peu mais depuis leur rencontre, la mercenaire avait eut des propos sensés. La jeune fille profitait du moment de silence pour enlever son foulard de cou pour ensuite l'humecter de l'eau du lac et se rafraichir le visage.





écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 20 Janvier 2015 à 19h31
La fraiche brise matinale était salvatrice et bienfaisante pour chasser les dernières brunes du sommeil. L’aasimar n’avait rien mangé depuis la veille et il devait bien le reconnaître, son estomac commençait à réclamer son dû. Ce qui était étonnant, c’était qu’habituellement, cette désagréable sensation se faisait ressentir bien plutôt. Elion d’Alusaire fit un effort pour chasser ce manque au fond de son esprit et rester concentré sur le présent et son environnement. Il n’y avait aucun danger visible, et les berges du lac étaient maintenant très proches. Le chevalier des Yeux Vigilants repéra aisément les éclaireurs et se dirigea vers eux.

En arrivant, il constata avec plaisir la présence de Belgos. Cette présence était forte de signification à plusieurs titres. Le premier s’était de savoir que son compagnon d’arme était encore parmi les vivants, c’était déjà une grande satisfaction en soi. La seconde s’était que le commandement du groupe lui reviendrait de plein droit et sa donnait une chance nouvelle à la mission de trouver une issue favorable. La troisième marquerait peut-être avec un peu de chance et la bénédiction de Heaum, la fin de cette tension intestine qui ruinait la moindre chance de réussite de cette mission.

Elion d’Alusaire continua à fouiller du regard les environs à la recherche du halfelin. Mais il eut beau regarder, il n’y avait aucune trace de Polby. Le paladin approcha ses montures auprès de l’eau afin qu’elles puissent y boire tout leur saoul. Puis il regarda la surface de l’eau et le ciel. Un peu plus loin, il y avait un navire qui visiblement s’approchait de la terre. Machinalement, l’aasimar chercha la présence éventuelle d’un possible port, ou au moins d’un embarcadère. Le paladin tenta d’estimer, sans y donner une importance capitale la vitesse du navire et le temps qu’il lui faudrait encore avant toucher terre.

Enfin, Elion s’approcha du demi-elfe pour venir visser son regard blanc dans les yeux du rôdeur. Son visage demeura fermer et inexpressif, comme d’habitude. Même si sa voix restait froide comme l’acier, ses mots se voulaient amical.


- Heureux de te voir en si bonne forme Belgos, que la Sentinelle Eternelle te bénisse. As-tu besoin de quelque chose ? Où est Polby ?

La réponse vint de Corvo qui tentait de trouver une logique à tout ceci. Ainsi donc Polby n’était plus là. Et Corvo exprimait clairement les doutes qu’ils pouvaient bien avoir envers son employeur. Le raisonnement du mercenaire aurait pu être plausible, mais il présentait des failles. La première était que Polby n’était pas une âme mauvaise. Ses choix, se prises de positions et ses erreurs ne faisait pas de lui un être mauvais. Un incompétent peut-être, mais pas un membre des forces du Mal. Quand au fait qu’il aurait pu être remplacé par un Cultiste pour infiltrer le groupe, ce ne tenait que difficilement debout. Aux explications de Vëla, le Chevalier des Yeux Vigilant su qu’elle-même n’y croyait guère. Par contre, son hyposthèse tenait la route. Ne sachant guère ce qui s’était dit au moment des retrouvailles, Elion ne pouvait se lancer dans de grandes expectatives.

- Je n’y crois guère, non plus, Corvo. Ou alors cela ne fait pas si longtemps que ça. Un changeforme peut changer son apparence, pas son âme. Alors pourquoi Polby serait-il venu nous rechercher hier, lorsque nous étions donnés pour mort ? Les deux seules personnes capables de démasquer absentes, il n’aurait eut aucun intérêt à faire ça. Par contre, notre ennemi doit assurément maîtriser la magie. D’abord ce saut dans l’espace, puis la disparition de Belgos et Polby, sans que Sherkan ne bouge ou que qui que soit ne soit réveillé.

Pour autant, il y avait encore une solution qui était plausible, bien qu’il fut étonnant que le loup ne réagisse pas. Le paladin posa son index et son majeur sur son front et fronça légèrement les sourcils avant de rouvrir ses yeux d’où émanait une lueur bleuté. Elion d’Alusaire regarda d’abord Belgos. S’il y avait eu un échange, peut-être que les deux chefs avaient bien été enlevé, et que se soit un autre qui se faisait passer pour Belgos. Si c’était un Cultiste, son âme noire le trahirait, si c’était un Malin alors il serait également dévoilé aux yeux du Vigilant. Faisant d’une pierre deux, coup il regarda un à un chacun des membres du groupe.

Elion ne connaissait pas grand-chose à la magie non plus, mais il savait quelle pouvait faire de grandes choses, soit dans le domaine du Bien ou du côté plus obscure. Si la magie cachait le Mal aux yeux de Heaum, elle serait révélée en temps que tel.

Arrivé après les premières explications de Belgos, le paladin ne savait pas l’importance que pouvait avoir le bateau qui approchait.


hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection du Mal
Elion d’Alusaire utilise détection de la magie.

écrit par: Moira Mardi 20 Janvier 2015 à 21h26
Moira rejeta les épaules en arrière, agacée par tout ces questions sans réponses. Lorsqu'elle vit Elion et les autres arriver un soupir lui échappa malgré elle.

*C'est pas croyable, on leur avait pourtant dit d'attendre!*

Si la reconnaissance les avaient mené au contact de l'ennemi, ces idiots leur auraient apporté l'ambassadeur sur un plateau! Elle serra les dents. Ce n'était pas le moment de perdre du temps à les houspiller, alors elle se contenta de les accueillir sans rien dire.

Après que chacun aie donné son avis : elle fit quelques pas sur la berge, essayant de s'imaginer la scène. La théorie selon Corvo que Polby aie pu être un infiltré était séduisante, mais le détecteur à âme mauvaise de deux paladins l'aurait grillé de suite.

-Je pense Velä est dans le vrai : Polby s'est sans doutes fait passé pour Annaël pour le protéger. Par contre ce n'est pas le Culte du Dragon. Eux n'auraient pas raté une occasion nous liquider dans notre sommeil, ne serait-ce que pour venger la mort de leurs camarades à la ferme.

Surtout après l'enrageante évasion, le Culte avait dû avoir un récit complet de la part de l'agent survivant, et savait désormais que les membres de la petite troupe étaient trop dangereux pour être laissés en vie.

-Quand vous l'avez remarqué, ces gens sont parvenus à se glisser derrière un rôdeur elfe, à l'assommer et à repartir en traînant deux corps avec eux. Même le loup n'a pas réagit. Ils ont peut-être utilisé la magie pour faire tout ça, mais peu importe au final : ne pas faire de bruit ne leur pose aucun problème, alors s'ils nous avaient voulu mort, nous le serions.

Et ils voyaient sûrement dans le noir, puisqu'ils ont fait tout ça par une nuit sans lune. Ces scrupules quand à leurs vie lui faisait songer qu'ils avaient peut-être affaire cette fois à une organisation moins maléfique que le Culte du Dragon, dont les membres auraient pu tromper les paladins sur leurs vertus. Mais il n'y avait pas encore d'éléments solides pour étayer cette hypothèse, alors Moira continua de marcher, les mains dans le dos, comme si elle pensait simplement à voix haute.


-Ce qui soulève immédiatement des tas d'autres questions, comme par exemple, comment ont-ils su où nous trouver alors que nous venions d'arriver? A moins qu'ils soient aussi responsable de notre transport et non le Culte, mais dans ce cas il aurait été plus simple pour eux de transporter leurs agents plutôt que nous...

La guerrière s'arrêta et fixa l'horizon par delà le lac. L'ennemi avait de l'avance, et un navire ne laisse pas de traces, aucune piste à flairer.

-...et surtout comment allons-nous les retrouver? Qui, habitant les environs, aurait pu voir un navire sur le lac dans la nuit noire d'hier?

Soudainement, elle pivota d'un bloc pour se retrouver face au chariot.

-Une idée de qui a fait le coup, monsieur l'ambassadeur? Par hasard, parmi les groupes ennemis à vos buts, y en a t-il un à qui ces méthodes ressemble?

C'était un hameçon lancé à l'aveugle, mais qui sait, l'information pourrait mordre, pour une fois.

écrit par: Kurto Mercredi 21 Janvier 2015 à 14h29
L'arret du chariot soulagea quelque peu le barbare. Certe il fallait surveiller leur arrière, mais là, sous la toile,entre les caisses, Kurto commançait à avoir des crampes et ce n'était pas la poutre coincé sous ses fesses qui arrangeait les choses. Seul son égo l'empécha de sauter de la charette. Il ne voullait pas montrer aux paladins que malgrés ses airs de fénéant et malautru, lui aussi se souciait de la securité d'Annaël.
Il ecouta donc à travers la bache les différent echanges entre ses compagnons et constata, d'aprés ce qu'il put comprendre, que Pobly avait été enlever en lieu et place de l'ambassadeur.
Par chance, Belgos était toujours présent et cela le soulagea plus qu'il ne l'aurait cru.

¤ Aumoins, je n'aurais plus à supporter les gérémiades de ces fanatiques pour savoir qui est le chef.¤
Le barbare se tortilla pour dégager la poutre, qui se révéla être un simple morceau d'allume feu. Il grommela et l'écarta.
Les réflexions et la question de Moira finirent de convaicre que si par malheur il devait arriver quelque chose au rôdeur ce serait elle qui aurait à prendre la tête du groupe.

¤Bon, de toute façon, c'est pas le probléme du moment.¤
Il se detendit un peu et s'installa plus confortablement.
¤ J'en ai pour un petit moment apparement.¤
il saisi son épée et de la pointe ecarta un peu plus la tôle.

hrp.gif Détection/Perception

écrit par: Corvo Stern Mercredi 21 Janvier 2015 à 16h41
La faiblesse des probabilités liées aux hypothèses de Corvo ne manqua pas de faire réagir les paladins et Moira. Les arguments qu'ils avançaient étaient parfaitement valables sans compter que les soldats de la Compagnie des Marches étaient les mieux placés pour évaluer tout comportement suspect du Hin ces derniers jours. Toujours est-il que le roublard avait encore quelques doutes sur le fait que Polby ai cherché à se faire passer pour l’émissaire.

¤Il va pas faire illusion plus de cinq minutes !¤

- Vous avez sûrement raison. Mais je pense quand même que c'est sous-estimer notre ennemi que de croire qu'il ne sait pas qui est qui dans notre groupe. Du moins s'il s'agit bien du Culte du Dragon... Polby n'a pas été très avare de détails sur le but de notre mission ni sur nos identités après notre dernière bataille. Aujourd'hui au moins un agent du culte connaît nos nom, nos visage et pour certains, nos fonctions...

Le Hin avait été trop peu regardant sur la discrétion. Sa proposition de raccompagner le diplomate chez lui plutôt que de poursuivre la mission, son énième recadrage des paladins et l’autorisation aux mercenaires de quitter la mission s'ils le désiraient ; tout cela n'aurait jamais du être débattu en présence d'un prisonnier qui, comme de bien entendu, s'était échappé par la suite...
S'accordant un instant de réflexion supplémentaire, le Chondathien en arriva à se dire que Moira avait probablement raison. Un ennemi différent du culte avait pu frapper cette nuit. Cela pouvait éventuellement expliquer le fait que le chef de phalange ai tenter de bluffer ses ravisseurs sur son identité.

Sa toilette de fortune terminée, Corvo préféra chasser toutes ses interrogations de son esprit pour revenir à des choses plus réalistes. A quoi bon trop cogiter quand cela ne faisait assurément pas avancer le navire? Un navire qui continuait de s'enfoncer un peu plus dans les abîmes d'une mission qui les dépassait tous...

Sans un mot, le roublard regagna le chariot et l'ambassadeur de l'Oeil qui était toujours escorté par Glaurung et Kurto. Ces deux là demeuraient d’ailleurs étrangement silencieux depuis leur arrivée. Kurto n'avait même pas jugé utile de sortir du chariot. Rapidement, Corvo sauta aux cotés d'Annael et l'informa de la situation. Il se mit à farfouiller un peu partout sachant qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de trouver ce qu'il voulait. Il savait à peut prêt où chercher même si tout le bric à brac amoncelé ici et là ne facilitait pas la chose...

écrit par: Annael Jeudi 22 Janvier 2015 à 00h22
L'œil hagard et les cheveux défaits, l'ambassadeur était moins charismatique qu'à son habitude. Il avait passé une nuit épouvantable et se sentait un début de fièvre des plus désagréables.
Pour autant la vie continuais son rythme. Il avait fait de son mieux pour suivre le rythme avec automatisme tout en se perdant dans les brumes humides de son crânes, mais malgré le flou de ses pensées, certaines informations alarmantes commençaient à se frayer un chemin vers sa conscience traversé de temps à autre par un éclat de lucidité.


¤Qu'est-ce que je fiche avec ce sac de pièce en main ?¤ fut l'un d'eux.

¤Est-ce qu'ils sont vraiment en train de se chamailler alors que Belgos et Polby ont disparu ?¤ en fut un autre.

¤C'est bien à moi que l'on parle ?¤ fut le troisième, qui se répéta à plusieurs reprises. Kurto avait l'air d'être un personnage au caractère bien trempé et qui allait à coup sûr contribuer à l'ambiance de leur petit groupe, pour le meilleur comme pour le pire. Son compagnon orque semblait par contre plus discret.

Il avait pris le temps du court trajet vers le lac pour rassembler ses forces et éclaircir ses idées suffisamment pour planquer le sac de pièce dans son sac à dos. Il le remettrait à Polby s'il était retrouvé un jour, ou à quiconque serait finalement élu successeur en temps utile. En attendant il s'estimait heureux d'avoir été perdu au milieu de nulle part, dans une ville c'était le meilleur moyen de s'attirer tous les coupes-bourses du coin.

Ils arrivèrent au beau milieu d'une conversation, aussi Annael ne suivit pas grand chose si ce n'était que Belgos était sain et sauf. Un soulagement que même l'absence de Polby à ses côtés et l'approche d'un des deux bateaux au loin ne parvinrent pas à éclipser. Il se concentra alors sur le résumé de Moira et grâce aux informations de Corvo il tenta de répondre de son mieux à la question justifiée de la mercenaire :


-Mes connaissances sont assez localisées, aussi sans savoir où nous nous trouvons c'est difficile de donner plus que des spéculations. J'ai connu des marchands d'esclaves qui agissaient un peu de la sorte : ils ne tuaient que rarement, plus habitués à capturer leurs proies vivantes. Si c'est le cas ils pourraient avoir enlevé le chef de l'expédition pour nous faire chanter par la suite. Je dis bien "pourraient" car opérer sur un lac est loin d'être une bonne option pour eux. A moins d'avoir un accès à la mer proche il y a trop peu de points de ravitaillements pour espérer échapper aux fouilles terrestres bien longtemps.

Il s'épongea le front un instant avant de reprendre :

-S'il s'agit d'un lac fermé, nos agresseurs ont de bonnes chances d'être des autochtones, ou en tous cas d'avoir un port d'attache dans les parages. Si ce bateau qui approche change d'avis et décident de nous laisser sur place nous pourrons toujours tenter notre chance en longeant la rive. Enfin, en dehors de nos bons amis du culte, je ne vois pas qui aurait pu savoir à la fois où nous trouver et qui chercher. Donc soit ça n'a rien à voir avec moi, soit il existe au minimum un échange d'information entre nos agresseurs et eux. C'est bien tout ce qui me vient en tête en ce moment, désolé.

écrit par: Kurto Jeudi 22 Janvier 2015 à 10h30
Kurto entendit les réponses de l'ambassadeur et commença à réellement se demander ce qui s'était passé avant son arrivée. Les choses étaient claires, il ne demanderait pas aux paladins. il ne supportait plus ces histoires de "malin " et autres " demons". Le temps passé en ombreterre l'avait quelque peu vacciné de ses préjugés concernant les ombres et le côté sombre de l'humanité. Contrairement aux fanatiques saints, il savait maintenant que tous n'étaient pas noir ou blanc.
L'ouverture de la toile à l'avant du chariot ramena le barbare instantanément à la réalité. Réagissant aussi vite que la promiscuité du chariot le permettait, il se tourna et se mit en position de combat.Le genou gauche à terre, la jambe droite plié avec le pied assuré au sol, bouclier au niveau des yeux et épée longue pointée vers l'opportun.La toile était retombé sur l'ouverture qu'il s'était aménagé pour l'observation et il fallut quelques secondes pour que les yeux du barbare s'accommodent à la luminosité.Sa vision revenu à u à la no, il vit Corvo commencer à fouiller entre les caisses. Quelque peu rassuré, il baissa sa lame et son bouclier mais jeta un regard noir à son vis-à-vis.

- Que cherches-tu ici? Ce chariot et ce qu'il contient sont la propriété de la compagne alors attention à ce que tu vas répondre. Dit-il au roublard à voix basse mais sur un ton qu'il voulait sans ambiguïté.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 22 Janvier 2015 à 19h44
L'accueil réservé par Kurto au roublard lorsque ce dernier pénétra dans le chariot fut légèrement plus frilleux que ce à quoi il s'attendait... L'Illuskien était sur la défensive et se permit même de sermonner Corvo d'une manière un peu trop zélée à son goût.

¤Le concours de bite avec Elion était un échec c'est ça ? On tente d'intimider le gringalet du groupe pour se soulager ?¤

Telle était la réponse interne du Chondathien. Mais celui-ci se contrôla pour rester muet et ignorer la remarque dans un soucis de diplomatie. Le barbare avait déjà fait preuve de son goût pour la querelle avec Elion plus tôt dans la journée et il ne servait à rien d'en remettre une couche... [/I]

- Un coup de main pour m'aider à trouver un remontant pour Belgos, ça serait pas de refus! Vous avez rangé le chariot comme si vous détaliez devant une horde de nains en pleine charge ou quoi ? D'ailleurs, vous deviez pas rester là bas ? Roooh ! Par Tymora, où sont les bouteilles de vin, les outres d'eau ?

Peut-être était-ce dû à la fatigue mais les "tocs" de Corvo concernant l'ordre en matière de rangement se faisaient bien plus sentir que d'ordinaire. Tout en cherchant les contenants, il s'activa avec une rapidité déconcertante à replacer tous les objets qu'il trouvait dans un ordre respectant les rapports de taille, de poids et de forme, à l'image de ce qu'il pouvait faire avec son havresac.

- Au fait, j'ai pas fais attention ce matin mais Annael ; il est comme ça depuis qu'on est levé ? Je veux dire, il a une sale tronche non ?

Joignant le geste à la parole, le roublard entrebâilla la bâche pas laquelle il était entré à l'avant du chariot. Il regardait le diplomate qui transpirait par dix degrés à peine...

écrit par: Glaurung Dimanche 25 Janvier 2015 à 18h44
Glaurung était resté perché sur son cheval.
Impassible tandis que le groupe venait de retrouver Belgos.


*Un type ou un groupe de guss a réussit à les attaqué, sans bruit. A les sécher en un instant...
Ils ont laissé Belgos la. Pour moi, c'est pas anodin. Ils savaient qu'on viendrait le chercher.
Serait ce ?*

L'orque commença a d'écrire un cercle autour de ses camarades. Il serrait encore plus fort son javelot.
Les autres discutaient encore... Foutu kwarksan. Ou il s'aglutinait sur le "blessé"
Il regardait le bateau qui approchait. Puis il refit le cercle.


-Ne vous relâchez pas ! Nous avons retrouvez Belgos trop facilement. Il était mit trop en évidence. Comme un bout de viande dans un piège à loup. C'est surement un piège.
Un seul s'occupe de Belgos, les autres surveillez les alentour.

Le grand orque n'était pas tranquille... La lumière du jour de la surface l'éblouissait en partit. Il n'y voyait pas assez bien. Les discutions des autre, le bruit des vague et du vent sur l'herbe le gênait, celà permetterait trop facilement à quelqu'un de les approcher.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 25 Janvier 2015 à 22h47
L’absence d’anomalie dans l’âme de Belgos ou des autres protagonistes permis à Elion de se détendre un peu. Belgos était bien Belgos et cela était une nouvelle excellente. Chacun vaquait à ses préoccupations personnelles dans un joyeux chaos. Le demi-elfe n’ayant pas besoin de soin, il était grand temps de revenir à un calme serein. Pour le Chevalier, il n’y avait pas mille et une manières d’y parvenir.

C’est alors que l’orque, dont le manège n’était pas passé inaperçu de vouloir donner de nouveaux ordres. Glaurund n’avait peut-être pas tord. Mais avec une étendue de plaine herbeuse sur des lieues et une étendue d’eau calme, il y avait fort peu de chance pour que l’on puisse les surprendre, sans que l’on ne puisse voir le danger venir. Certes, il restait la magie qui pouvait toujours changer les règles martiales. Mais pour l’heure, le paladin souhaitait surtout de reprendre un aspect moins négligé. Ce qui n’allait pas forcément à l’encontre de ses préconisations. En outre, le chef légitime était maintenant de nouveau dans la place, et il revenait à Belgos de diriger les hommes.

Elion d’Alusaire appela ses montures et commença à descendre le long de la berge pour s’éloigner du reste du groupe. Machinalement, il regarda à nouveau le petit navire qui continuait sa route vers la côte. Le serviteur de Heaum s’éloigna donc de près d’une centaine de mètres du groupe. Le brouhaha avait disparu. Il gardait un visuel sur ses compagnons, commença à nettoyer le sang séché et les miasmes de ses ennemis qui avaient péri sous le coup de ses armes. Lui-même aurait pu supporter son état, et surtout l’odeur qu’il commençait à dégager, mais cela n’était pas bon.

Il commença par retirer ses gantelets d’arme, puis à retirer son armure dont il posa chaque pièce sur la berge. Comme à son habitude, le paladin commença par s’occuper de son armure. Il prit le soin de bien nettoyer chacun des éléments qui la composait. Récitant la prière dédiée pour chacune d’elle et demandant à Heaum de les bénir. Il termina par son cimeterre. L’armure bien étalée sur le sol pour qu’elle puisse commencer à sécher. Elion d’Alusaire récupéra du savon et donna l’ordre à ses fidèles montures de garder ses possessions. Puis, il se plongea dans l’eau. Qu’elle douce sensation de sentir la fraîcheur du lac qui chassait ses lassitudes. Pour autant, il n’y resta pas plus que le stricte nécessaire.

Le paladin ressorti rapidement du lac, se sécha avec un linge et commença à revêtir son armure. Celle-ci était certes mal ajustée, il lui faudrait une nouvelle fois l’aide de Vëla pour que sa peau de métal prenne sa place. Elion d’Alusaire se posa à même le sol, et commença à grignoter une partie d’une de ses rations de nourriture. L’aasimar profita du calme, le bruit du clapotis de la lame de l’eau et sa surprise fut de voir le petit navire si proche maintenant.


¤Ô Seigneur, Sentinelle Vigilante que ta volonté sa faite, que ton nom brille dans la Maison de la Triade et guide moi, aide moi à trouver le juste chemin pour les protéger tous et que le Bien sorte vainqueur de ce chaos. ¤

écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 25 Janvier 2015 à 22h50
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 9h00





PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 5(dé) + 5(compétence) = 10 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 14(dé) + 5(compétence) = 19 Réussite
Corvo n’entend que les bruits de la nature



Elion : détection du mal sur les alentours:
Détection d’aucun aura mauvais

Elion : détection de la magie sur les alentours:
Détection d’aucune magie



Test de détection de Kurto DD15 : 10(dé) - 1(compétence) = 9 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 1(dé) -1(compétence) = 0 Echec






Narration tous :

Tandis que des personnes du groupe s’exprimaient autour de lui, Belgos ne dit mot. Il essayait de fouiller au fond de sa mémoire pour tenter d’en faire remonter des souvenirs qui y semblaient absent. En vain.

¤ Polby ! Un traître ! Impossible ! ¤

Cette possibilité semblait à l’opposé de ce pour quoi se battait Polby depuis tant d’années. Au contraire, l’hypothèse de Corvo soutenue par Moira retenait ses faveurs.

Il ne put l’exprimer, car avec l’arrivée du reste du groupe, tout le monde donnait son avis, et avec sa tête encore fébrile, doublée d’un mal de tête, il avait du mal à suivre.

D’une voix qu’il espérait ferme, Belgos prit la parole
:

- Comme certaines, j’ai émis quelques reproches à Polby sur la manière de mener cette mission. Mais bien que je ne me rappelle pas se qui s’est passé cette nuit avec certitude, je reste persuadé que Polby est loyal à la Compagnie des Marches, et il faut chercher un autre sens à ses dernières paroles. Je pencherais pour ceux qui ont émis l’idée que Polby s’est fait passer pour Annael. Il nous faut donc essayer d’aller dans la direction qu’a prit le bâteau. Je viens de me rafraichir dans l’eau, et elle n’est pas salée. Donc il s’agit d’un lac dont nous allons entreprendre de faire le tour.

Considérant le chariot de Polby, il poussa un soupir :

- Polby le reprochera peut-être d’avoir abandonné son chariot, mais nous devons nous déplacer rapidement. Dételer le chariot et essayer de prendre le maximum des choses qui sont dedans, la nourriture en priorité.

Puis le demi-elfe s’adressa à Annael :

- Je n’oublie pas votre protection qui reste notre priorité. Mais pour l’instant, nous ne savons toujours pas où nous sommes, et comment vous faire gagner Sundabar. Donc cherchons Polby et cela nous amènera à découvrir où nous sommes. Mais nous ne prendrons pas de risques inutiles. Et je ne pense pas que ceux qui l’ont enlevé sont si puissants. Sinon, ils nous auraiane tous maîtrisés ou tués, au lieu de l’enlever en douce.

écrit par: Moira Lundi 26 Janvier 2015 à 23h14
Moira secoua lentement la tête. La réponse d'Annael ne les avançait pas beaucoup. Pourquoi des esclavagistes seraient-ils venu spécialement pour lui? Et si c'était pour une rançon, ils auraient dû laissé un message. Non, ça ne pouvait pas venir de cet angle-là, retour à la case départ, malheureusement. Pendant ce temps, Belgos revenait en possessions de ses moyens, mais pas tellement pour mettre de l'ordre : Elion partait prendre son bain, tranquille. Corvo chapardait. L'orc s'apercevait, avec trois chevaux de retard, que la situation était grave. Elle préféra faire semblant de rien, et répondit au ranger :

-L'enlever en douce réclame justement plus de talent que de le prendre par la force. C'est ce qu'un ennemi stupide aurait fait.

La force brute laissait toujours des traces que l'on pouvait suivre. Autant de précautions pour ne rien laisser derrière était la marque de quelqu'un qui ne prenait pas de risques avec le hasard. La guerrière poursuivit :

-Néanmoins, les kidnappeurs vont, je pense, assez vite s'apercevoir de leur erreur. Ils vont donc revenir vers nous tôt ou tard, et il nous faudra être prêt cette fois.

Ne pas s'être assuré mieux que ça de l'identité de l'ambassadeur relevait d'ailleurs d'un amateurisme qui tranchait étonnamment avec la maestria de l'enlèvement lui-même. De là, on pouvait peut-être en déduire que les ordres ont été parfaitement exécutés, mais celui qui les avait donnés à complètement merdé. Intéressant.

-Que préférez-vous faire, économiser nos forces en conséquences, et ma foi prendre un bain, songea t-elle, ou devons presser le pas?

écrit par: Vëla Mardi 27 Janvier 2015 à 18h57
L'ex folle de Torm écoutait la suite des évènements en se nettoyant le visage et fut bien heureuse que Belgos reprenne vite de l'esprit pour prendre les guides de la petite compagnie.

Voyant Elion se dévêtir pour nettoyer son armure et son corps, le jeune fille ne put s'empêcher de l'imiter. Non par caprice mais bien pour enlever toute trace de ce sang impur qui collait à elle. De plus c'était le moment car par la suite, ils seraient tous sur une course folle pour retrouver Polby.

* Un esprit sain dans un corps sain.*

Se disait-elle machinalement pendant qu'elle aussi, déposa son armure pour la nettoyer et se nettoyer. Elle prit soin d'aller un peu en retrait pour emplir sa gourde et y faire boire comme il le fallait Abby puis ensuite plongeas dans cette eau froide et vivifiante. Cela lui rappelait les petits lacs de chez elle. La peau lui piquait tellement l'eau était froide mais comment ce moment lui redonna entrain, vigueur et moral. La paladin ne s'éternisait pas non plus, prenant strictement le temps nécessaire pour une toilette adéquate puis commença à se revêtir. La jeune fille n'avait aucune pudeur, elle n'avait pas caché son corps nu et ne cherchait pas à l'exposé non plus. Comme toute femme et homme Rashémie, rare était ceux qui avait de la pudeur. Elle était une femme du Nord.

Ce bain naturel lui avait redonné espoir et voyait la suite avec une nouvelle vision. Le bonheur soudain qu'elle vivait lui ravie l'esprit et emplissait son âme d'un bien être reposant. Elle voyait les aventures passé comme lointaines et plus présente en même temps, les idées plus clairs, son esprit vaguait plus promptement à réfléchir.

Elle n'était pas certaine de l'endroit où ils étaient mais d'après ses études à la tour des moines de l'Ordre du corbeau, elle avait vu sur une carte qu'il y avait un lac tellement profond en Amn qu'il était d'une couleur très foncé, tout comme celui dans lequel elle venait de baigné. Ils le sauraient tous rapidement si ils devaient faire le tour du lac à la recherche de Polby, tôt ou tard, dépendant du coté où ils partiraient ils arriveraient sur le bord de la mer.

Pendant qu'elle aida Elion à rehausser son armure elle fit part à ce dernier du lieux qu'elle croyait se trouver non par approbation mais simplement par déformation professionnel. La jeune fille avait épié le corps du paladin étudiant attentivement les balafres qu'il collectionnait sur lui. Rêveuse, Vëla se laissait aller en des lieux plus propice et doux tout en terminant son aide auprès du serviteur de Haum.



écrit par: Corvo Stern Jeudi 29 Janvier 2015 à 21h04
A genoux, tournant toujours le dos à Kurto, Corvo fixait encore quelques instants son regard sur l’émissaire par l’entrebâillement de la bâche à l'avant du chariot.

- Oooh faudrait pas qu'il nous claque dans les pattes à cause d'un rhume. Pas après avoir survécu à tout ça en tout cas...¤ lâcha t-il, cynique, alors qu'il se tournait vers le barbu qui pour l'instant ne lui avait pas répondu.

D'où ils étaient, le jeune homme et le barbare n'avaient pas à se forcer pour entendre les paroles de Belgos un peu plus loin. Le rôdeur avait pris la parole suite au conclusion de l'émissaire. Il reprenait rapidement du poil de la bête, distillant ça et là son opinion et ses ordres.


¤Enfin un peu de bon sens.¤ songeait Corvo à la mention de l'abandon du chariot.

- Bon, changement de programme. Va falloir prendre un peu plus que de la piquette et de l'eau. Je vais commencer à sortir la nourriture. Ça nous permettra de faire un inventaire rapide de ce qu'il nous reste et de ce qu'on peut répartir sur nos montures. Ah oui... et pas d'inquiétude, je sais que c'est la nourriture de la compagnie des marches donc c'est promis je m'goinfrerai pas en douce !

Le Cormyrien adressa un clin d’œil taquin à Kurto et se mit aussitôt à ouvrir les caisses, les coffres et les sacs dont le contenu n'était pas identifiable au premier coup d'oeil. Il rassembla ainsi toute la nourriture possible qu'il fourra soigneusement dans quelques sacs avec précaution. Sitôt les sacs remplit et l'inventaire fait, Corvo pivota, tournant de nouveau le dos à Kurto. Prêt à sortir du chariot, il s'arrêta un instant s'accroupi pose son fardeau à côté de la trappe derrière le siège du cocher et l'ouvrit.

- Rien là dedans. Je crois que j'ai tout. conclut-il.

Le Chondathien s'empara de nouveau de tous les sacs de vivres ainsi que d'un autre posé au fonds de la tappe. D'un bon au dessus du siège, il passa à travers la bâche pour se retrouver hors du chariot.


hrp.gif Corvo fait l'inventaire détaillé pour savoir ce qu'il reste de vivres et combient de jours le groupe peut tenir dessus

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 31 Janvier 2015 à 16h29
Les premières bouchées de nourriture redonnaient du baume au cœur de l’aasimar. On ne pouvait certes pas parler de grande cuisine, car il s’agissait plus viande séchée qui n’avait pas beaucoup de gout, mais l’apport en protéine permettrait au paladin de retrouver des forces. Pendant qu’il mastiquait tranquillement, le Bras armé de Heaum regardait l’eau calme et sombre. Il regarda vers le reste du groupe qui semblait vider le chariot de Polby. S’agissait-il d’une mise à sac en règle, ou s’agissait-il de répartir différemment le contenu ? Le chevalier s’imagina qu’avec Belgos, il ne pouvait être question de la première solution. De toute façon, le Chevalier n’en avait cure. Entre lui et le chariot, se trouvait Vëla qui ressortait du lac dans toute sa nudité. Un corps musclé aux courbes féminines, la jeune femme sous sa carapace d’acier ne manquait pas de d’atouts séduisant. Elion d’Alusaire n’était pas pudique, il considérait son corps comme une arme dédiée à la grandeur de son dieu. Pour autant, la convenance voulait qu’il ne regarde plus longtemps la jeune femme. Aussi détourna-t-il les yeux pour revenir à sa ration de survie. Toutefois, et sa grande surprise, après à peine quelques bouchées, Elion d’Alusaire se senti rassasier. Il rangea donc le reste pour plus tard.

Ce fut le moment où Vëla s’approcha. Elle ne demanda rien et resta silencieuse alors que d’elle-même elle l’aida à ajuster sa peau de métal. La jeune femme était probablement la seule à pouvoir comprendre l’aasimar. Lui-même était sans doute le seul du groupe à pouvoir appréhender la nature profonde de la jeune Rashémie. Heaum avait veillé à la mettre sur son chemin et le Chevalier des Yeux Vigilants en était heureux, il se sentait moins seul au sein de cet étrange groupe.

Avec l’aide bienvenue de la paladin de Torm, le harnois trouva parfaitement sa place libérant les mouvements de l’aasimar. Si Vëla avait la main sûre, elle avait également la main douce et les contacts de ces doigts avec sa peau devenaient étrangement agréables pour Elion. Etait-ce dû à la vision du corps nu de la dame, ou à sa prévenance habituelle ? Toujours était-il que le serviteur de la Sentinelle Eternelle appréciait, et c’était bien ce qui le perturbait. Ces débuts d’émotion étaient autant de pièges. Heaum avait-il décidé de le mettre à l’épreuve ? Une épreuve dont il avait été protégé jusqu’à présent. Il refusait de s’ouvrir à ces sentiments, on l’avait prévenu depuis qu’il était tout petit. S’il ne lui était pas interdit de goûter aux plaisirs de la chaire, l’amour lui était interdit. C’était une faiblesse. Une faiblesse qu’un ennemi pouvait rapidement tourner à son avantage en s’en servant pour faire levier sur la volonté d’un paladin. Vëla était, et devait rester à jamais une compagne d’arme. Une compagne d’arme et rien de plus, le paladin secoua la tête et se retourna vers la jeune femme. Son visage resterait dur et froid, fermé à toute émotion. Quand à ses yeux vides de vie, ils se posèrent froidement sur Vëla.




Le paladin laissa un silence passer pour réfléchir. Il leva les yeux un peu au-delà de Vëla en direction du lac. Il passa sa main ganté de fer dans ses cheveux courts, avant de reprendre tout en glissant son lourd cimeterre dans son fourreau dorsal. Pour lui, il fallait poursuivre la mission coûte que coûte. Tout le monde ne rentrerait peut-être pas au Bastion, mais l'important était que la mission soit accomplie. C'était pour ce genre de choix, qu'il refusait de se lier d'amitié, ou pire d'amour avec quelqu'un. La seule personne à qui il avait ouvert son cœur était Heaum. Il fallait faire en sorte que cela reste ainsi. Ça demandait beaucoup de discipline mentale, mais jusqu'à présent il était parvenu à suivre cette voie. Pour lui, la priorité n'était pas Polby, mais Annaël. Pour autant, il doutait que le reste de la Compagnie voyait les choses comme lui. Aussi préféra-t-il garder le silence sur ses propres motivations.



Puis, le paladin sans attendre de réponse contourna Vëla pour s’approcher de l’eau. Juste un peu plus loin, le navire qu’il avait vu arrivait à quelques encablures de la terre. Les marins avaient forcément les réponses qui leur manquait pour savoir où il se trouvait. Et avec un peu de chance, ils savaient où se rendait l’autre navire qui avait peu à peu disparu sur l’horizon.

- Ohé ! Ohé du bateau ! La bonne rencontre, approché un peu s’il vous plait. Cela va paraitre étrange, mais puis-je m’en quérir du lieu où nous nous trouvons ? Nous nous sommes quelque peu égarés. Il y avait un autre navire sur l’eau, pourriez-vous me dire où il se rendait. Nous avons un ami à bord, et nous souhaiterions le retrouver au plus vite.

Le bateau n’était pas tout proche, mais Elion d’Alusaire espérait que ces paroles ne seraient emportés par les vents et iraient jusqu’aux oreilles des navigateurs. La bonne fortune de Tymora voudrait-elle finir par sourire avec la bénédiction de Heaum ?

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 03 Février 2015 à 22h10
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 9h05





Narration tous :

Belgos fit un hochement de tête pour montrer à Moira qu’il était d’accord.

- Quand ils comprendront que Polby n’est pas Annael, ils reviendront peut-être, mais que feront-ils à Polby ? D’une part, je pense qu’il faudrait emmener Annael loin d’ici pour lui faire échapper à ce danger et remplir notre mission. D’autre part, je me résouds mal à laisser Polby courrir seul un risque face à nos ennemis. Mais qui sont-ils ? Et où sommes-nous ? Si nous pouvions déterminer cela, je saurais quoi décider.

Du regard, il chercha à savoir ce que pensaient ses compagnons d’aventure. De Vëla, il n’apprit rien, car celle-ci perdues dans ses pensées, ne disaient mots, plus occupée à se laver et à nettoyer son matériel qu’à participer à la conversation. Elle ne dit mot non plus à Elion qu’elle aida à laver. Celui-ci la remercia froidement, cachant ses émotions qu’il réussit à maîtriser. Et s’il exprima des idées sur la situation, il les exprima dans une autre langue et pour le seul profit de Vëla qui ne lui répondit point. Il faut dire que le guerrier la contourna et fit quelques pas sans lui en laisser la possibilité.

De Corvo, il n’obtint aucune car celui-ci était occupé à inventorier le contenu du chariot. Celui-ci trouva ainsi deux tonnelets de viande sèchée, un sac contenant des miches de pain. Il trouva également plusieurs sacs de toiles contenant des légumes et des fruits secs. Enfin, deux caisses contenaient quelques bouteilles de vins.

Kurto également n’apporta pas d’aide, plus occupé à ronchonner sur le fait qu’il fallait abandonner le chariot qu’à proposer des idées. Il quitta celui-ci et entreprit de seller son cheval qu’il avait mis à l’attache à l’arrière.

Tandis que Glaurung demeurait sur sa monture sans rien dire, Elion avait lancé un appel d’une voix puissante en direction du bâteau. Il n’en voyait pas l’équipage, mais espérait bien avoir été compris.

La réaction fut évidente, car personne n’avait vu le petite silouhette courbée à l’arrière sur la barre. L’homme qui la tenait se redressa, lançant un regard ni amical, ni hostile sur le groupe dont il ne s’était pas intéressé, plus préoccupé par sa route et le vent capricieux. Il s’agissait d’un homme d’âge mur aux cheveux blonds coupés courts couverts d’un large chapeau destiné à le protéger de la pluie ou du soleil comme en ce moment. Un corps sec et musclé, des mains caleuses, des vêtements de travail qui avaient connus des jours meilleurs mais que l’on avait raccomodés avec soin, tel était l’homme qui répondit d’une voix rocailleuse aussi forte que celle d’Elion
:

- Holà voyageurs ! Vous êtes au bord du lac d’Esmel. Votre ami est sur un bâteau de la famille Barutan, des marchands d’Esmeltaran. Je pense qu’ils l’emmènent là-bas, au nord-ouest du lac. Il y a tellement peu de vent aujourd’hui que vous pourriez peut-être les rattraper en longeant la côte par le sud si vous avez de bons chevaux. Bonne route !

L’homme se tut car déjà il s’éloignait, virant de bord pour profiter d’une petite brise.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 04 Février 2015 à 12h47
Sûr de rien, le paladin attendit une hypothétique réponse du ou des marins à bord du petit navire. Lorsqu’il perçu le mouvement de l’homme qui se trouvait à la barre, qui se redressa pour regarder en direction du petit groupe, il était certain qu’on l’avait bien entendu.

Les réponses du marin furent plus que satisfaisante, et pour tout dire, ça allait même au-delà de ses espérances. Dès lors, il savait où il se trouvait, bien que le nom en lui-même ne lui évoqua rien. Mais que cela, il savait avec qui Polby était monté à bord du second navire et même la destination probable de ce dernier. Il n’y avait donc plus un instant à perdre.


- Mille fois merci, que Heaum vous bénisse !

Elion d’Alusaire se retourna vers la Folle de Torm. Allez, en selle, je crois que les affaires vont reprendre. La Sentinelle Eternelle est avec nous assurément. Le Chevalier des Yeux Vigilant monta son destrier et l’éperonna pour se rapprocher du reste du groupe au galop.

Lorsqu’il arriva, il remarqua que le contenu chariot était en grande partie étalé sur le sol. Il faudrait un moment pour remettre tout ça dans le chariot, ou alors il faudrait sans doute en abandonner une grande partie ici. Sans s’y arrêter d’avantage, l’aasimar se dirigea vers Belgos.


- Nous sommes au bord du lac Esmel. Je ne sais pas où s’est, mais peut-être que ça vous parle ? L’homme à bord de ce bateau m’a dit que Polby devait être à bard d’un navire appartenant à la famille Barutan. Il s’agirait de marchands d’Esmeltaran qui se trouve au nord-est du lac. Il dit qu’au vu du vent, il est possible de les rattraper, mais il faut contourner le lac par le Sud. Et il faudra faire vite. Qu’est-ce que vous décidez Belgos ?

Même si le paladin se doutait de la réponse du forestier, il revenait à leur commandant de prendre la décision qui lui paraissait la moins mauvaise. Car pour Elion, il n’y avait pas de bonne décision dans le dilemme qui ne devait pas manquer de torturer le demi-elfe. Et pour l'aider à prendre sa décision, l'aasimar ne doutait que chacun irait de son point de vu, de son petit conseil pour ajouter un peu à la confusion du rôdeur. Tout ce allait se passer maintenant serait assez révélateur dans tous les cas d'espèce.

écrit par: Vëla Mercredi 04 Février 2015 à 18h52
Suite à son bain qu'elle avait béni et l'aide apporté à Elion, l'ex-folle de Torm avait écouté les paroles douces en céleste qu'il avait judicieusement choisi pour s'adresser à elle, ne ce rassasiant jamais de ce verbe divin, ceci lui permit une plus grande détente et une esprit vraiment éclairé. Elle ajouta simplement...

- Ce sera toujours un plaisir pour moi Elion de vous aidez. Belgos revient tranquillement à lui et je suis persuadé qu'il prendra une décision judicieuse pour la suite. Personnellement j'aurais opté pour se séparer, envoyer les mercenaires ainsi que Kurto et son ombre tenter de sortir Polby des griffes des ravisseurs tandis que Belgos et nous deux, aller directement au bastion avec Annael le plus rapidement possible. Il est vrai que le groupe aurait été affaibli mais les ravisseurs aurait eut deux chats à fouetter en même temps, nous aurions plus de chance en divisant la cible. De toute façon cela reviendrais pratiquement au même mais je soutiens qu'il serait prévoyant de se débarrasser du chariot et d'entrer au plus vite au bastion et si j'en crois à mes études et si nous sommes auprès du Lac Esmel nous pourrions prendre un navire vers l'Ouest et ce rendre plus vite vers chez nous en plus d'éliminer presqu'à coup sur la poursuite de nos cultistes mais il reste qu'il y à presque et que rien n'est véritable à part la lumière.-

La jeune fille allait ajouter à la suite des dires d'Elion mais vit qu'il fut promptement attiré par la rive, elle le suivit du regard et écouta avec attention le message du capitaine du petit bâtiment. Elle eut un sourire intérieur ayant la confirmation de leurs lieux, confirmation que ses études l'avait aidé et en même temps eut un sentiment de perte quand elle entendit qu'il fallait se diriger vers le Nord-Est, à l'inverse de ce qu'elle croyait pour ce rendre auprès de la mer. Heureuse du retournement, le moral de la Paladin était gonflé à bloc, décidément leurs Dieux étaient présents.

Quand Elion s'adressa à elle de nouveau la jeune fille ajouta...


-Nous somme bien où je croyait, nous somme donc en Amn au Sud-Ouest du lac Esmel. Nous sommes effectivement bénit Elion.-

Enfourchant Abby prestement, la Paladin prit la suite jusqu'au près du groupe et durant le cour trajet tenta de se souvenir parmi les études entreprit, de la Famille Barutan marchants d’Esmeltaran. Une fois sur place elle vit aussi que le chariot avait été débarrassé de ses charges et encore une fois, la jeune fille fut heureuse que Belgos prennent l'initiative de se débarrasser de ce dernier. Elle sauta en bas d'Abby pour aider à répartir les charges parmi les équidés présents et gagner ainsi un temps précieux que venait de leur offrir leurs Dieux.


Connaissance noblesse et royauté.




écrit par: Corvo Stern Jeudi 05 Février 2015 à 20h43
L'inventaire des vivres déjà fait, Corvo ne pu se retenir de procéder à nouveau à un comptage en règle après avoir poser les lourds sacs qui encombraient ses bras ainsi qu'après avoir fourré la bourse dans une de ses poches. Il lui fallait pourtant faire un autre voyage vers le chariot pour en extraire les deux tonnelets de viande et la caisse de vin qu'il avait faillit oublier.

¤ Mmmf, 'aurait pu m'filler un coup de main quand même...¤ pensa-il lorsqu'il vit le barbare sortir par l'arrière du chariot pour s'occuper de sa monture.

La désertion du véhicule par Kurto fut pourtant une bénédiction car elle laissait à Corvo l'occasion de se retrouver seul dedans. Une fois de nouveau à l'intérieur, il en profita donc pour inspecter rapidement le contenu de la bourse qu'il avait trouvée dans la trappe avant de s'occuper du reste des vivres. La sensation au touché et l'apparence bombée irrégulière lui laissait clairement présager qu'il s'agissait bien d'or. Restait à en faire le compte... Une fois fait, le jeune homme ne s'attarda pas et sortit rapidement les tonnelets et la caisse.

Sa besogne enfin terminée, Corvo rejoignit Belgos à qui il tendit son outre de peau. Après réflexion le vin aurait été mal approprié vue la beigne que le sous-officier avait ramassé sur la tronche. Le roublard rendit compte avec détail des vivres disponibles et confirma qu'ils étaient prêts à être chargés sur les montures suite à quoi, Moira, Annael, Belgos et lui furent rejoints par les deux paladins qui s'étaient éloignés un peu plus tôt.

Le rapport d'Elion sur sa conversation avec le marin eu le mérite d'apporter des informations utiles sur la destination de Polby et sur le lieu où tous se trouvaient. Mieux, on avait maintenant un nom, celui de la famille Barutan d'Esmeraltan...


- Polby ne court aucun risque pour le moment. Peu importe qui l'a enlevé, il n'y a que des exécutants sur ce navire et ils ne prendrons pas l'initiative de l'âbimer. Si il y avait eu des décideurs, ils se seraient déjà aperçus de leur erreur et comme l'a justement fait remarquer Moira, ils seraient vite revenus nous tomber sur le râble...
Voyageons tous ensemble vers cette citée d'Esmeltaran. Il sera temps de nous séparer une fois là-bas. Un groupe pourrait filler droits vers les quais. Avec l'aide de Tymora, on pourrait cueillir les ravisseurs de Polby à leur débarquement pendant que l'autre groupe chercherai le moyen le plus sûr d'emmener Annael vers le nord... A vous de voir Belgos.

Le Chondathien adressa un hochement de tête à Velä, la remerciant du coup de main pour le chargement des vivres. Il profita de ce répit pour détacher les poneys de l'attelage en vue d'un départ imminent.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 06 Février 2015 à 21h33
QUOTE
XP de septembre à janvier à jour

écrit par: Moira Mardi 10 Février 2015 à 21h18
Moira inspira calmement, mais elle commençait déjà à grincer des dents. A part répéter bêtement ce qu'ils venaient de dire, Belgos ne se pressait pas beaucoup pour prendre une décision concrète. Il semblait subitement frappé par les mêmes tergiversations que Polby avant lui : ce n'était pas en s'interrogeant tout haut qu'ils allaient subitement en savoir plus. Alors fallait-il vraiment tout faire, ici?

Heureusement, un nouvel évènement vint débloquer la situation : des marchands du nom de Barutan serait responsable de l'enlèvement, et ils se dirigeaient vers une ville tout proche. Cela leur donnait au moins une direction. Mais toujours pas l'origine de cette folie : qu'est ce que ces marchands pouvaient bien leurs vouloir? Si Esmeltaran était un temps soit peu comme Hlondeth, cela ne présageait rien de bon.


-On entre quand même dans l'antre du lion, fit-elle remarquer à la suite de Corvo. Ces marchands semblent avoir beaucoup de moyens pour monter une opération pareille. Peut-être contrôlent-ils toute la ville.

La mercenaire alla récupérer les rênes de son cheval, tout en continuant :

-Néanmoins, nous n'avons pas d'autre choix que d'y aller si vous voulez sauver votre ami : car soit ils tueront Polby pour couvrir leur méfait, soit au mieux ils chercheront à échanger sa vie contre le vrai Annaël.

Si ne l'ont pas déjà balancé dans le lac. Plusieurs heures s'était écoulées, les ravisseurs étaient probablement déjà en ville, peut-être même déjà au courant de leur erreur. Il fallait agir tant qu'il y avait encore de la confusion dans l'air.

-Nous pouvons prendre l'initiative, tant que nous avons encore un peu d'élément de surprise. Et comme le dit Corvo, que quelqu'un emmène l'ambassadeur le plus loin possible pendant ce temps-là n'est pas une mauvaise idée.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 11 Février 2015 à 21h56

Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 9h10







PARCHEMIN
Test de connaissance noblesse et royauté de Vëla DD10 : 9(dé) + 4(compétence) = 13 Réussite
Vëla sait que l’Amn, et surtout son économie, est dirigée par des guildes fortes, contrôlées par de puissantes familles de marchands, véritable aristocratie de l’Amn







Narration tous :

Si l’esprit de décision de Belgos avait pâti momentanément des coups reçus sur sa tête, son regard montra soudainement une forte détermination quand Elion eut terminé son compte-rendu de son échange de paroles avec le pêcheur.

¤ Il faut agir. Et sans tarder. ¤

Saisissant l’outre que Corvo lui tendait tout en lui faisant état de l’inventaire des vivres contenus dans le chariot, le demi-elfe but une bonne rasade avant de rendre l’outre au mercenaire.

- Corvo, je pense comme Moira, affirma-t-il après que la guerrière se fut exprimée à son tour, que Polby court un grand danger. Et il ne sera pas dit qu’un sous-officier de la Compagnie des Marches a laissé l’un des siens courir un danger, un chef de phalange comme un simple guerrier.

Belgos se tourna vers Annael demeuré silencieux jusqu’à cet instant. Celui-ci s’exprima sans hésitation :

- Belgos. Que ma présence ne vous arrête pas. Fonçons sauver Polby !

Et pour bien montrer son soutien, l’ambassadeur récupéra dans le chariot une selle que Polby conservait à cet effet, et entrepris de seller l’un des poneys. Certes cette monture serait un peu petite pour lui, mais il s’agissait d’un poney de bonne taille, et endurant comme il l’avait prouvé maintes fois.

Libéré de ce poids, Belgos dicta ses ordres d’une voix ferme
:

- Chacun met dans les fontes où sur les chevaux de bat ce qu’il peut transporter sans se surcharger. Nous partons dans cinq minutes.

Bientôt, avant d’un trot soutenu le long de la côte sud du lac Esmel, le groupe entreprit de rattraper le bâteau.

écrit par: Kurto Mercredi 11 Février 2015 à 22h30
le barbare regarda interloquer Vëla. Elle venait de prendre à son compte la localisation du groupe. Il renifla et entrepris de finir d'arnacher sa monture.

¤Bha, de toutes façons ça confirme que ses fanatiques ne pensent qu'à eux ou à leurs dieux.Et aprés ils veullent que je les suives. Pffff . Enfin bon, j'esperes juste qu'ils savent manier l'épée aussi bien que les mots.¤

L'ordre fut donner et Kurto en fut soulager. Aumoins, il n'aurait plus à entendre les divagations des deux paladins. Il jeta un coup d'oeil vers le chariot et constata avec plaisir que l'ambassadeur n'aurait pas à monter avec l'un des membres de la troupe. Sans un mot, il se dirigea vers le tas de nourriture et entreprit un enfournage de victuail dans son sac.

Le sac plein, le barbare se releva et soupesa son outre. Avec une grimace de dégoût, il en vida le contenu au sol et se dirigea vers le lac.
Passant à proximité de Vëla il ne put s'empécher de lui glisser à voix basse.

- Bravo sans toi on n'aurait jamais su ou on est.

Un sourire sarcastique sur les levres, il poursuivit son chemin pour remplir son outre avec l'eau fraiche et non croupi du lac.
Cela fait, il rebroussa chemin,pris son sac et l'attacha à sa monture. Satisfait de son noeud, il se mis en selle et attendit l'ordre de démarrage.

- je prend la queue du convoit.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 12 Février 2015 à 14h56
Ce que craignait le paladin était entrain de se concrétiser. Comme Elion s’y attendait, le demi-elfe décida, de se lancer dans le sauvetage de Polby. Le visage de l’aasimar resta fermé à toute émotion. L’intention était louable et la motivation compréhensible. Mais en choisissant cette option, Belgos exposait l’émissaire à des dangers qu’il aurait pu éviter. Toute sa vie durant, Elion d’Alusaire s’était astreint à une discipline de fer non seulement pour obtenir un corps fait pour la bataille, mais également forger son esprit. Hector l’avait éduqué pour en faire une machine de guerre au service de Heaum. Il avait subi un entraînement quotidien renforçant ses capacités physiques, améliorant son art du maniement des armes. Mais il avait également apprit à se passer des émotions communes à tout homme. Son mentor n’avait eu de cesse de lui enseigner que les sentiments comme l’amour étaient une bénédiction de Heaum pour le commun des mortels, que ces amours naissaient les sentiments les nobles et qu’ils étaient les garants d’une enfance heureuse pour le fruit de l’amour entre un homme et une femme. Mais que tout ceci n’était pas fait pour lui. Elion d’Alusaire était mort, s’il devait le fait respirer et d’arpenter ces terres, c’était uniquement par la volonté de Heaum. Le Chevalier des Yeux Vigilants lui était totalement dévoué, corps et âme. Non pas par une soumission due à la crainte, mais par la foi et par l’honneur de servir le Bien. L’amour d’une femme était une faiblesse qui le rendrait vulnérable, il en était de même pour l’amitié.

Les forces du Mal pouvaient utiliser ses nobles sentiments pour faire pression sur un paladin et obtenir de lui une reddition, ou tenter de le manipuler. Tout du moins parvenir à semer le trouble dans son esprit et le faire hésiter au plus mauvais moment. Ainsi, Elion d’Alusaire n’avait aucune amoureuse et aucun ami. Il ne faisait que son devoir envers le Vigilant et se battait pour le Bien. Il n’était que le bras armé de Heaum et n’avait pas vie propre. Il n’avait donc pas hésiter lorsqu’il s’était lancé seul contre cent ennemis, suivit de Vëla. Il n’avait pas non plus hésité à semer le désordre dans les rangs de l’ennemi, alors que là aussi le rapport de force avait été des plus défavorables. Aurait-il pu le faire, s’il avait craint pour sa vie ou celle de ses compagnons ? Probablement pas. Sa mission envers la Sentinelle Eternelle passait devant toute chose.

En l’occurrence, les ordres de départ avait été simples. Il avait été désigné était d’assurer la protection du groupe de la Compagnie des Marches et de veiller à la réussite de la mission. Pour le cas présent, veiller à ce qu’Annaël arrive saint et sauf au Bastion. En partant, le paladin se doutait que tous ne reviendrait peut-être pas de cette mission. Cela était devenu une quasi-certitude, lorsque leur ennemi se fut dévoilé.

Si Polby s’était réellement fait passé pour l’émissaire, c’était bien pour qu’Annaël ne soit pas inquiété. Son sacrifice était héroïque et par ce geste il rattrapait les erreurs passées qui entachait sa notoriété et son honneur. Elion en était tout à fait conscient, car il avait pensé la même chose, lorsqu’il avait accepté de se sacrifier pour permettre la fuite du reste du groupe, et plus tard, lorsqu’il avait tenté de détourner l’attention des gardes sur lui pour permettre à Belgos et Vëla de fuir. Il avait fulminé en voyant Polby et Annaël se jeter dans la bataille. Par chance, tout s’était bien terminé, mais l’émissaire avait été exposé au-delà du raisonnable. L’erreur se répétait.

Les ordres avaient été donnés, et le paladin savait que tenter de les discuter n’allait servir qu’à semer encore d’avantage de trouble dans le petit groupe. S’il ne pouvait tolérer la présence d’un être maléfique au sein du groupe, il pouvait se plier à des ordres illogiques mais qui n’allait nullement à l’encontre de ses propres préceptes. Sa mission ne changeait pas, et il veillerait sur Annaël pour assurer la réussite de la mission originelle. Ce n’était pas l’itinéraire le plus court et le plus sûr, mais il faudrait faire avec.

Son visage toujours aussi hermétique, le paladin se contenta d’un hochement de tête pour toute réponse à Belgos. Mais, il ne démonta pas de sa monture. Elion d’Alusaire avait pour habitude d’être autonome et il n’avait pas besoin de tout le fatras qui allait charger les montures. De toute façon, Dano portait déjà assez lourd et le mulet ne pourrait guère en porter d’avantage. Tandis que pour Athear, son destrier, avec sa barde d’écaille et les armes, il était déjà assez ralenti comme ça. Il se tourna donc vers Annaël qui préparait un poney en guise de monture et se dirigea vers lui pour lui prêter assistance.

Ce fut ce moment là que l’émissaire choisi pour lancer sa bravade. L’aasimar l’aida à serrer le sanglon qui allait maintenir la selle à sa place. A voix basse, et d’un calme froid, il ajouta simplement.




Les tensions dues à la présence de Micheletto n’avaient plus lieu d’être, d'autres avaient pris la place, mais elles étaient bien plus supportable aux yeux de l'aasimar. Aussi le temps des questions qu’avait posé l’attitude d’Annaël, allaient-elles peut-être trouver une explication. Car si cette mission continuait, c’était bien que l’orque n’était pas si indispensable qu’on avait bien voulu le laisser croire. Alors… pourquoi ?

écrit par: Corvo Stern Jeudi 12 Février 2015 à 17h16
Ainsi, la troupe allait se remettre en selle pour une nouvelle mission de sauvetage et Corvo avait accueillit l'ordre de chevaucher rapidement vers la citée avec un certain soulagement. La perspective de prendre la mer était enfin écartée... du moins jusqu'à Esmeltaran...

Le jeune homme venait de finir de détacher les poneys de l'attelage quand il laissa le soin à Annael de seller les deux bêtes puis, il s'en alla récupérer sa monture non loin de là. D'un bond agile, il se retrouva sur le dos de son cheval, remonta son foulard sur son nez et se couvrir la tête de sa cagoule. Les fontes de sa monture étaient pleines sans pour autant le surcharger, il était fin prêt pour le départ.


- Je chevaucherai en tête ! ajouta t-il en écho à Kurto qui avait signalé vouloir fermer la marche.

La morosité de la veille avait complètement disparue. La perspective de rejoindre une ville, même pour une opération de sauvetage, redonnait le moral au voleur, trop heureux de retrouver un environnement dans lequel il était à l'aise. C'était également sans compter sur le sac d'or enfoui au fond de sa sacoche de ceinture...
Le jeune homme avait commit l'erreur de ne pas demander d'avance à Polby avant sa disparition et s'en était mordu les doigts. Maintenant, il avait l'assurance d'une juste rétribution pour ses efforts quoi qu'il arrive. Une rétribution qui était maintenant bien au dessus de ce à quoi il aurait normalement du s'attendre en tant que mercenaire novice.

Le Marsembien n'était pas pour autant dénué de morale. Il était en vie aujourd'hui et cela, il le devait à un autre mercenaire... une autre pour être exact. Oh bien sur, il savait parfaitement que Moira n'avait agi que pour elle même et pour sa survie lors de la dernière bataille, mais ils étaient tous deux dans le même bateau, relégués au rang de chaire à baliste à bas prix.

Étrangement, ce statut de soldat de fortune n'était pas pour déplaire au jeune homme, car il permettait de mettre ses états d'âme entre parenthèse sans se soucier de détails futiles.

Le temps venu, Corvo comptait donc partager son butin. Une forme de preuve de solidarité ou de camaraderie professionnelle en somme...


hrp.gif Détection/Perception durant le voyage

écrit par: Vëla Jeudi 12 Février 2015 à 18h54
Aidant de son mieux à charger les chevaux comme il se devait, la néophyte de l'Ordre du Corbeau eut une réponse à sa question du moment et ne pouvait passer outre d'en parler à Belgos. Laissant le travaille de charge sur l'instant elle approcha de l'officier puis sans cacher se qu'elle lui disait, lançait sur un ton suspicieux qu'elle couvrait avec une douceur divine laissant apparaître son auréole de lumière poindre de son éclat et avec une diplomatie d'appoint...

-Belgos, l’Amn est dirigée par des guildes fortes, contrôlées par de puissantes familles de marchands, véritable aristocratie de l’Amn qui fondent leurs économies sur le pouvoir de l'or, je crains fort que nous y trouvions sur place des gens pleins de ressources. Ils sont organisé et surement bien armé avec des gardes très bien rémunéré. Est-ce bien sage de plonger Annaël dans une telle histoire, prendre le risque d'aller se jeter dans la gueule du loup, sachant très bien que la plupart des marchants sont mercantiles et avares!?-

Elle laissa un instant de réflexion puis ajouta...


- Vous, Elion et moi avons offert nos vie pour sauver Annaël et la réussite de la mission, nous avons volontairement donné nos existences et ce, sans nous poser la moindre question à savoir si cela en valait la peine, la mort nous à tout trois possédé pendant un temps et la grâce de nos dieux nous ont offert une seconde chance... Pourquoi perdre de nouveau cette chance en allant secourir Polby!?-

Son regard était doux et son auréole de lumière s'intensifia quand elle ajouta...


-Un chef de phalange n'a pas plus ni moins d'importance qu'un simple guerrier, les membres de la compagnie sont tous égales tout comme le commun des mortel et les Rois.-

Son auréole était à son plus intense quand elle ajouta...


Si telle est votre décision Belgos, j'irai sans peur pour ma vie mais sachez que je crains pour la mission et la vie d'Annaël. Je suspecte que votre décision soit hâtive et irréfléchie, les poids dans la balance cosmique ne sont pas juste, il y trop à perdre en allant sauver Polby.

La jeune fille resta devant le forestier attendant sa décision. L'éclat qu'elle dégageait assurait que les paroles qu'elle avait choisi avait été soigneusement choisi et surement accompagné de Torm. Ce dieu qui avait offert lui même son existence pour éradiquer le mal en place fut une époque.

Étrangement Vëla semblait de marbre, elle qui était connu pour ses sentiments et sa mélancolie.

En son fort intérieur se tramait présentement un grand changement, Torm ne faisait pas juste observer, il devenait tranquillement et de plus en plus présent en elle. La chaleur qu'elle ressentait était le feu céleste, cette flamme purificatrice qui faisait avancer l'humanité vers des jours meilleurs.



Diplomatie.


écrit par: Moira Vendredi 13 Février 2015 à 01h43
Jusque-là tout se passait bien, mais le demi-elfe ne prenait toujours que la moitié des décisions. Etait-ce le coup sur la tête qui lui avait ramolli le cerveau? Parce que Belgos n'avait pas l'air de comprendre situation. Même les paladins avaient vu le problème, c'était dire. Elion grognait dans sa langue natale, comme à chaque fois que quelque chose lui déplaisait sans qu'il puisse s'y opposer, mais Vëla formulait heureusement leur désaccord de façon plus intelligible pour tout le monde. Moira en profita pour rebondir dessus :

-J'allais le dire. Votre promptitude à secourir votre camarade est honorable, mais vous vous rendez compte que si quelque chose se passe mal, vous leur servez Annaël sur un plateau?

Il était de toute façon hors de question de foncer, quelque soit l'urgence de la situation. Et elle commençait à en avoir marre de secourir des gens capturés.

-Nous ne pouvons y aller tous ensemble, ce serait irresponsable. Quelques-uns d'entre nous doivent continuer le voyage avec l'ambassadeur le plus loin possible d'ici, pendant que les autres tentent de délivrer Polby. Nous pouvons par exemple se donner rendez-vous plus tard à la Porte de Baldur.

Une grande ville comme celle-là serait plus sûre que la rase-campagne, et avec des autorités locales moins inféodées aux puissances de l'argent. Et puis les paladins mourraient sûrement d'envie de se porter volontaire.

écrit par: Annael Dimanche 15 Février 2015 à 01h12
-Notre discussion n'a que trop tardée en effet chevalier. Je ne sais si nous aurons réellement le temps d'échanger à notre aise mais dans le cas contraire vous pourrez compter sur moi dès que nous serons sortit de cette crise.

Annael trouvait décidément les deux paladins bien détendus par rapport à la situation. Il saisissait leur point de vu mais espérait qu'ils n'en étaient pas arrivé à souhaiter la disparition de Polby.

Kurto et Corvo ne se posaient pas de questions, mais les trois autres membres du groupe avait désapprouvé clairement qu'il soit impliqué dans le sauvetage du Hin. L'émissaire hocha la tête devant l'opinion de la majorité. Une nouvelle fois cela lui en coûtait mais ils avaient raison : il devait tout faire pour parvenir en un seul morceau à Sundabar.
Néanmoins la situation était un brin différente de la dernière fois :


-Je comprend votre prudence et je m'y plierais. Néanmoins j'aimerais vous proposer une alternative. Il vous faut savoir que mes compétences urbaines sont bien plus développées que mes "talents" martiaux. Une fois en ville je serais bien plus en sécurité que sur les routes avec une escorte réduite. Avec un peu de temps devant moi je pourrais changer mon apparence de telle façon que même vous auriez du mal à me reconnaitre, alors des ravisseurs qui m'ont confondus avec un hin n'en parlons pas.

A cette pensée il sourit malgré lui un instant avant de reprendre :

-Se séparer en l'état actuel des choses est à peine moins risqué que de charger tous ensemble. Nous avons un besoin cruel d'informations, et j'aurais des facilités à me les procurer. De plus il me sera aussi relativement aisé, si les choses tournent mal pour vous, de faire passer un message à mes alliés pour qu'ils viennent me rapatrier.

¤Ou de tirer quelques fils pour vous venir en aide...¤ songea-t-il en réfléchissant aux moyens de le faire.

-Bref, séparons-nous seulement avant d'entrer en ville. Je resterais incognito à l'auberge la plus huppée en attendant que vous ayez récupéré Polby. J'y préparerais tranquillement un petit convoi vers la prochaine ville sur notre parcours et si Tymora le veut nous nous en servirons pour quitter la ville tous ensemble. Que certains d'entre vous reste avec moi, que nous identifions une personne de confiance à qui me confier une fois sur place, ou que nous trouvions un moyen quelconque de rester en contact... il y a de nombreuses possibilités pour assurer ma sécurité au moins autant qu'actuellement.

Il regarda le lac d'un air mi-triste mi-rieur, s'épongea le front et résuma :

-Pour une fois que je peux me rendre utile sans prendre de risque et en dormant dans un bon lit, ne m'ôtez pas ce plaisir.

Il redressa la tête, ses yeux s'allumèrent et malgré sa fièvre il sembla soudain bien plus convaincant. Leur laissant la décision finale, il obtempéra à la demande d'Elion et commença à ramasser quelques sacs parmi la pile qu'avait rassemblé Corvo.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 15 Février 2015 à 14h32
Pour faire suite aux dires de l’émissaire de l’œil, Elion inclina simplement la tête. Il savait se montrer patient, et il n’y avait pas d’urgence pour des explications qui viendraient en temps et en heure.

Les réactions aux ordres de Belgos avaient eu de quoi surprendre le paladin du Vigilant. Il s’était attendu à avoir un bel élan collectif des membres de la Compagnie des Marches pour foncer têtes baissées pour aller sauver Polby des mains de ses ravisseurs au détriment de la sécurité de l’émissaire. En fait, ceux qui s’étaient exprimés étaient beaucoup plus mitigés. Et le plus étonnant pour Elion fut l’intervention à propos de Vëla. Elle était membre de la guilde depuis bien plus longtemps que lui-même et pourtant elle gardait la tête froide. L’aasimar apprécia à sa juste valeur l’effort que cela dû couter à la paladin pour tenir ce discours. Il n’était pas si facile de faire abstraction de ses sentiments pour garder les idées claires et avoir une vision objective de la situation.

Les relations d’employés à employeur des mercenaires devait rendre les choses plus simples pour Moira. Mais en tout état de cause, elles rejoignaient ce qu’Elion pensait en silence. Il était impensable d’exposer Annael à un tel danger alors que l’on pouvait faire autrement. Pour Elion et contrairement à ce que craignait l’émissaire, il n’y avait aucune satisfaction à abandonner Polby à son sort. Le hin avait eu de décisions malheureuses et qui entachaient son honneur. Mais il était un membre de la Compagnie des Marches. S’il devait rendre des comptes devant les autorités du Bastion, il n’était pas question de le laisser mourir aux mains des ravisseurs en se satisfaisant de cette disparition. Polby était un membre éminent de la Compagnie des Marches, il était le chef de la phalange du Tigre, à ce titre il était un compagnon d’arme et bénéficiait de facto de la protection du paladin. Ce n’était donc pas de gaité de cœur que le serviteur de la Sentinelle Eternelle en arrivait à ces résolutions, et il devait très certainement en être de même pour Vëla.

Il y eu une autre donnée exposée par la Folle de Torm et qui renforçait l’impression qu’avait Elion sur le fait d’aller exposer l’émissaire du l’œil. Ainsi l’Amn était dirigée par le pouvoir de l’or. Ce n’était pas la seule cité qui répondait à cet ordre, mais ça allait compliquer davantage le sauvetage qui aurait pu paraître simple à la base. Aller chercher un prisonnier dans une famille de marchand, ne semblait pas si risqué que ça. Maintenant, si cette famille pouvait dépenser sans compter pour se payer les services de mercenaires et les équiper comme il le fallait. Ca rendait le sauvetage beaucoup moins aisé que ce qu’on aurait pu penser de prime abord.

Après cette réflexion, Elion d’Alusaire regarda tour à tour Moira et Corvo. Eux aussi, travaillaient pour l’argent. Ils avaient un contrat avec Polby. Mais Polby n’était plus là, en outre que se passerait-il si les marchands leur offraient d’avantage de monnaie sonnantes et trébuchantes ? A quel employeur irait leur loyauté à ce moment là ? L’appât du gain pouvait détourner plus d’un être à priori loyal et le corrompre pour la cause de l’argent. Annael parlait de déguisement, de se dissimuler dans la cité. Mais si l’un des mercenaires retournait sa veste, tous les subterfuges resteraient inefficaces face à une délation venant de l’intérieur. Après tous les moyens mis en œuvre pour s’emparer d’Annael, l’émissaire valait son pesant d’or pour savait le monnayer. Malgré toutes les bonnes volontés des demi-elfes, aller là-bas avec Annael n’était pas une bonne idée.

Revenant à Belgos, l’aasimar quitta le mutisme dont il avait fait preuve jusque là.


- Chef, je rejoins Vëla et Moira. Aller exposer Annael n’est pas une bonne idée. Je ne doute pas Annael que vous soyez plein de ressources et que pourriez très bien réaliser tout ce que vous dites. Mais il y a des variables que vous ne pouvez maîtriser et qui font que nous nous pouvons prendre un tel risque pour vous. Nous connaissions tous les risques que pouvait comporter cette mission, Polby bien plus que n’importe qui d’autre ici. Il les a acceptés, comme nous. Je prie Heaum de veiller sur lui, et j’espère sincèrement le revoir. Il y a des choses en suspends qui méritent d’être résolues. Mais nous ne pouvons risquer d’exposer des milliers d’âmes d’un péril mortel, pour en sauver une seule. Fut-ce-t-elle celle d’un membre de Compagnie des Marches. Je sais que Polby n’a pas hésité pour nous venir en aide, mais c’était une erreur qui aurait pu coûter cher. Il ne m’appartient pas de décider, mais il est de mon devoir de vous mettre en garde, comme je l’ai fais au par avant avec Polby. Si nous mettons les pieds dans le genre de ville que Vëla décrit, nous n’avons aucune idée de comment cela tournera. En outre, je suis également d’accord avec Annael, diviser nos forces nous rendra plus vulnérable. Cela ne m’enchante guère, mais comme le dis Vëla, si nous nous concentrons uniquement sur la réalisation de la mission pour sauver des milliers d’innocents vivant dans les Marches d’Argent, alors la sagesse s’impose à nous. Si l’ennemi voit que Polby ne pourra servir de monnaie d’échange, si nous ne laissons aucune prise à l’ennemi, il se peut, à la grâce de Heaum qu’ils finissent par relâcher Polby.

Tout ceci n’avait rien de réjouissant, mais c’était le fond de la pensée de l’aasimar.

- C’est à vous de voir et de prendre les décisions. Sachez que je vous suivrai.

écrit par: Annael Lundi 16 Février 2015 à 03h38
Le demi-elfe était touché que sa sécurité passe avant tout. Ça n'avait pas été le cas la dernière fois et il savait apprécier cette différence. Néanmoins il craignait qu'en se focalisant sur la position géographique de sa personne par rapport au danger, le groupe finisse en mauvaise posture. Il prit le temps de la réflexion et commença :

-Sir Elion, prenons un peu de recul... Savez-vous où se trouve Sundabar ? Ou ne serait-ce que la ville "sûre" la plus proche ?

L'émissaire était en train de remplir les fontes de son cheval et réfléchissait tout en rangeant les vivres de manière machinale.

-Combien de temps pensez-vous qu'il faudra pour une famille, qui pourrait être d'après Dame Vëla si influente dans la région, pour retrouver notre trace ? Et de notre côté qu'en est-il ?

Il commença à énumérer :

-Nous ne savons pas comment et pourquoi nous nous sommes retrouvés ici. Nous ne savons pas qui sont exactement nos opposants, ni comment ils nous ont retrouvé. La seule chose que nous connaissons sur eux est un nom, et la seule certitude sur leur but c'est que quelle que soit leur cible ils la voulaient vivante. Nous ignorons tout de leurs objectifs et de leurs moyens, de leurs informations et de la meilleure façon de leur échapper.

Il s'interrompit un instant dans son rangement et regarda ses camarades de galères.

-Tout comme vous je suivrais la décision retenue. Mais de mon point de vue s'enfuir ainsi à l'aveuglette ne nous fera aucun bien. Nous avons besoin de réponses et si nous pouvons aider Messire Polby en allant les chercher ce sera autant de gagné sur l'adversité.

Pour Annael, que ce soit se séparer, partir sans se retourner ou pénétrer en territoire ennemi, toutes les options incluaient une part de risque. La perspective de cesser enfin de subir les évènements influait sur son avis, et le sort du chef de leur petit groupe n'était pas non plus étranger à sa préférence. Aussi il était curieux de savoir ce qu'en pensait Belgos et le reste du groupe.
Il finit de boucler ses fontes et se tint prêt.

écrit par: Corvo Stern Lundi 16 Février 2015 à 17h23
Comme de coutume maintenant, les points de vue fusèrent dans toutes les directions dès qu'une décision importante était prise... Du haut de sa monture, Corvo écoutait donc patiemment ses compagnons. Il fallait bien l'avouer, chacun avait des arguments parfaitement valables.

- Bon, si nous pouvions être un minimum pragmatique ça ne serait pas du luxe. Les Barutans et cette ville d'Esmeltaran ne sont pas pires que n'importe quelle autre famille ou ville marchande du continent. Sinon, on en aurait tous déjà entendu parler. Mieux, en tant que famille marchande, ils ont des rivaux. J'aurai tendance à parier sur à peu prêt toutes les autres famille marchandes d'importance de la citée ! Comme le suggère Annael, trouvons une auberge en arrivant sur place. De là renseignons nous sur les Barutans et leurs rivaux. Les ennemis de nos ennemis sont nos amis comme dit le proverbe et peut être qu'une de ces familles pourrait nous fournir une aide précieuse pour rentrer au Bastion en entier. Nous avons un diplomate, alors qu'il use de diplomatie non ?!
Le temps qu'Annael accompagné d'une escorte se rapproche d'eux, un autre groupe pourrait aller à la pêches aux infos concernant Polby.

Corvo fit une pose en regardant chacun de ses camarades s'arrêtant finalement sur Belgos, puis il continua :

- Donnons nous un ou deux jours là bas, pas plus. Pansons nos blessures, réarmons nous si besoin, complétons nos provisions et si notre enquête ne donnent rien, reprenons notre route. Au moins on aura essayé et la conscience des membres de la Compagnie des Marche sera préservée. Et puis il faut être réaliste, nous n'atteindrons jamais les Marches d'Argents à ce rythme sans une vrai halte. Que nous nous arrêtions là-bas ou ailleurs dans la région, l'influence de notre ennemi ne s'arrêtera pas à la simple citée d'Esmeltaran et cela qu'il s'agisse du Culte du Dragon ou de la famille Barutan.

Le voleur s'arreta net, n'ayant plus rien à ajouter ou du moins, n'ayant pas envie de débattre d'avantage. Et puis qu'importe, il se sentait accompagné par la grâce de Tymora. Rien ne pouvait perturber son optimisme en ce début de journée pas même les quelques regards zélés ou accusateurs de certains de ses compagnons...

écrit par: Hannibal Caliban Lundi 16 Février 2015 à 21h51

Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 9h15






PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 8(dé) + 5(compétence) = 13 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Réussite
Corvo n’entend que les bruits de la nature


Test de diplomatie de Vëla sur Belgos DD15 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 => Réussite
Belgos se range à l’avis de Vëla









Narration tous :

Le groupe avançait à bonne allure, ce qui n’empêchait pas les discussions. Des discussions animées.

Sur un coup de tête, Belgos avait décidé de mener tout le groupe à la poursuite du bâteau, Annael compris. Avait-il bien réfléchi ? Pouvait-il réfléchir suite à son coup sur la tête ?

Tandis que Corvo prenait d’autorité la tête du groupe, Vëla fut la première à s’exprimer, et ses paroles firent mouche.

- Effectivement. Risquer la vie d’Annael n’est pas la meilleure idée.

Moira rajouta ses arguments, avant qu’Annael ne prennent la parole.

¤ Abandonner Polby pour protéger Annael ? Ou suivre le plan d’Annaël ? ¤

Elion interrompit les pensées du sous-officier, suivit d’une nouvelle prise de paroles d’Annael, sans compter Corvo qui développa ses idées.

- HALTE !

La voix de Belgos claqua, et tout le groupe s’arrêta.

- J’ai écouté les uns et les autres. Et vous avez tous raisons. Voici ma décision, dit-il d'une voix déterminée qui n'admettait aucune contestation. Je vais retourner au chariot avec Annael. Je jouerai le rôle du garde d’un marchand qui se rend pour affaire à Esmeltaran. S’il y a bien quelque chose qui est protégé dans l’Amn, c’est le commerce. Ici, il est roi. Vëla. Tu prends le commandement du groupe, et tu continues à la poursuite de Polby. Ainsi, tout sera tenté pour le sauver. Et cela aidera Annael. Car nos ennemis s’ils comprennent leur erreur en ayant enlevé Polby, le chercherons dans le groupe qui le protégeait. Pas en tant que marchand. Nous pourrons nous retrouver à l’auberge dont à parler Annael, la plus huppée de la ville. Du moins un simple contact avant de se retrouver hors de la ville et ne pas éveiller l’attention. Annael, donnez-moi le sac de pièces d’or de Polby.

L’ambassadeur s’exécuta. Le demi-elfe en retira la moitié du contenu puis tendit le sac à Vëla.

- Allez, ne tardez pas !

Sur ce, Belgos fit faire demi-tour à sa monture et son cheval de bas, indiquant à Annael de le suivre.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 20 Février 2015 à 11h40
Le petite troupe s'était mise en marche et chevauchait avec célérité depuis quelques minutes déjà. Corvo lui, entre deux échanges avec ses compagnons, cogitait toujours sur la meilleure approche pour venir en aide à Polby.

Lorsque l'ordre de Belgos claqua comme un coup de fouet dans l'air, le roublard en pleine réflexion ne pu s’empêcher de hausser les sourcils.


¤Halte ?! Pourquoi faire ? Il aurait pu se soulager avant de partir...¤

La compagnie se trouvait désormais dans une course contre la montre et chaque minute perdue faisait s'éloigner un peu plus la possibilité d’intercepter le navire à son arrivée à quai. Corvo en était persuadé, le succès du sauvetage du Hin reposait sur cet élément.
Cet état de fais reposait sur un constat élémentaire. Retrouver un navire arrivant sur les docks et se planquer sur le quai pour observer les mouvements de l'équipage et des marchandises (Polby en l’occurrence) était bien plus simple que de retrouver un Hin perdu dans une ville inconnue.

Devoir s'arrêter sans raison apparente malgré le caractère d'urgence de la situation n'avait pourtant pas été l’élément le plus surprenant au regard de l'annonce faite par Belgos un instant plus tard.

Ainsi, le rôdeur avait prit la décision de faire demi tour avec Annael et confier le reste du groupe à la Folle de Torm. Le roublard aimait l'idée et appréciait à sa juste valeur l'astuce de Belgos. Agissant ainsi, ce dernier maximisait les chances de passer inaperçue avec l’émissaire tout en évitant les incriminations et les traînements de savates des paladins quant au fait de devoir user de subterfuge et d'abandonner le diplomate un moment.
D'un autre côté, Corvo allait devoir conjuguer avec deux paladins au milieu d'une citée marchande qui, à l'image de bien d'autres, ne devait pas briller par sa vertu...


¤Par contre, dans le genre discrétion, c'est nous qui repasserons maintenant¤ déplora le roublard qui imaginait (jusqu'à l’intervention de Belgos) les paladins faisant office de gardes du corps d'Annael tandis que d'autres membres du groupe allaient secourir Polby...

D'un œil curieux, le voleur regarda le transfert de fonds entre Annael, Belgos et Vëla puis s'adressa à cette dernière :


- Vëla, arrivés à Esmeltaran, le mieux serait de nous rendre directement au port. Nous ne savons pas où Polby sera conduit à son arrivé à quai, pas plus que nous ne savons si les Barutan sont vraiment impliqués dans son enlèvement. L'utilisation de leur navire n'est peut-être qu'une coïncidence auquel cas, dès que Polby sera à terre, nous risquons de perdre définitivement sa trace.

écrit par: Vëla Vendredi 20 Février 2015 à 19h20
Depuis sa sortie du lac, l'ex-folle de Torm ressentait une chaleur confortable mais avant tout elle sentait sur elle une présence encore jamais connu. Elle avait beau cligner des yeux et même les fermer, elle avait toujours une lumière dans les ombres.

Écoutant attentivement les propos de chacun qu'elle trouvait d'ailleurs, fort intelligent mis à part Kurto et son ombre, la jeune fille restait stoïque et impassible quand Belgos lui intimait l'ordre de conduire la troupe pour aller libérer Polby des mains de ses ravisseurs.Non pas qu'elle fut surprise mais intérieurement elle changeait, du moins elle ressentait qu'une machination divine se produisait en elle. Son auréole de lumière était à son maximum et cette lumière lui semblait briller jusqu'au tréfonds des abysses. Elle était sereine, calme et étrangement sa sensibilité s'estompait.

Machinalement elle prit la besace qu'elle mit à l'intérieur de son ceinturons.

Elle prit un silence mesuré et lança sur un ton pragmatique vers les membres du groupe appuyé d'une diplomatie en règle pour monter le moral...


- Tous en selles mes frères, soyez hardis, soyez fort, soyez intransigeant sur la cause! Allons sortir Polby des griffes de ses ravisseurs et montrons leurs l'erreur qu'ils ont commit, tuer que si nécessaire.-

Elle allait ajouté une quelque chose divin mais se retint ne voulant pas offusquer les athées du groupe. Avant de monter sur Abby elle ressentit une immense chaleur et plus elle approchait de son destrier plus celui-ci semblait briller de mille feu tout comme elle. La paladin cligna des yeux pour s'assurer qu'elle ne perdait pas la raison mais Abby, cet étalon qui était avec elle depuis ses débuts avec l'Ordre du Corbeau, était bel et bien rayonnant d'une lumière cristalline. Les yeux de ce dernier semblait être fait d'opales tellement la lumière y chatoyait en leurs intérieur. Elle eut un sentiment loyal en le voyant ainsi puis en son fort intérieur elle entendit un message d'amour, une perception jusque là inconnu qui s'ajusta au même moment par un mouvement de tête de son destrier qui alla à la rencontre de son avancé vers lui. La caresse fut de courte durée mais tellement intense qu'une éternité parut passer pour la jeune fille. A cet instant Vëla de Torm eut une vision.

Elle vit Abby dans le royaume céleste arborant des ailes magnifique qui couvrait la splendeur qui se tramait derrière lui. Une lumière indescriptible lui donnait une prestance extraordinaire et le halo que lui donnait cette lumière se découvrit en laissant apparaitre Torm lui même qui rayonnait d'un feu doré au reflets de diamant. Vëla était sans mots, en voyant les magistrales colonnes qui semblaient être fait de perle, leurs nacre flamboyant les nuance doré de son dieu, son amant, Torm, se perdaient dans l'immensité des hauteurs céleste.

Soudain une voix qui lui semblait familière se faufilait dans sa pensée, elle chantait...

*











Ensuite une myriade de couleurs aussi lumineuses que dansantes allait de Torm, Abby et elle pour ensuite retourner vers son dieu puis et alors l'ensemble des chrestomathies lui parvint aussi limpide et clair que l'éclat que Torm fusait dans la présente.

Vëla absorbait cet ensemble comme une éponge et quand doucement elle se rendit compte que le temps lui était compté elle s'aperçut qu'une éternité c'était produite et elle eut du même temps peur d'avoir échoué sa mission et d'avoir quitté le monde dense sur lequel elle foulait pieds depuis sa naissance.

Les autre du groupe virent Vëla monter sur son destrier et avoir un instant de silence pour ensuite se tourner vers Elion sans mots dire.

Quand la paladin revint en présence du groupe, le regard d'Elion lui semblait moins de glace. Elle lui fit un léger sourire puis se ressaisit en jetant un regard au reste du groupe et quand elle vit que tous étaient en selle, elle lança haut et fort...


-Allons-y! En route mes frères!-

Comme si Abby savait où aller, le destrier de Vëla prit vers l'Ouest et parti au galop.

La jeune fille répondit à Corvo...


-Cela serait judicieux effectivement, pressons nous en espérant avoir un peu de temps pour en discourir une fois sur place.-[I]




Diplomatie sur le groupe.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 21 Février 2015 à 13h39
Malgré les avertissements des différents membres constituant le petit groupe, Belgos avait choisi de suivre son idée initiale. Il fallait dire qu’Annael avait particulièrement bien motivé ses intentions. C’était très honorable, mais visiblement aucun des deux n’avaient envisagé le danger de soumettre à la tentation d’un gain substantiel de richesse les mercenaires qui pouvaient à tout moment se retourner vers le plus offrant. Et ses riches familles marchandes devaient avoir des moyens contre lesquels l’or de la Compagnie ne pourrait luter. Mais les dés en étaient jetés, il n’y avait plus qu’à prier Heaum que Moira et Corvo sauraient fidèles à leurs engagements.

Elion d’Alusaire se mit en route en restant à côté de l’émissaire. Finalement peu de temps plus tard, Belgos fit stopper la colonne pour annoncer de nouvelles intentions. L’idée n’était pas mauvaise n soit, mais ils se privaient d’une escorte capable de les sortir d’une mauvaise rencontre sur la route. Après tout, deux marchands sans escorte devenaient une cible aisée pour des bandits de grand chemin. Il faudrait être particulièrement vigilant et ouvrir la route pour Belgos et Annael. Outre cette menace potentielle, ça ne changeait rien quand aux risques vis-à-vis des mercenaires.

La satisfaction vint de l’annonce du demi-elfe quant à celui qui devait prendre la tête du détachement. Ainsi Vëla avait maintenant toute la légitimité pour diriger noblement le petit groupe. Elle savait qu’elle aurait tout l’appui du Chevalier des Yeux Vigilants. Elle avait toutes les qualités requises et l’expérience aussi. Certes, Kurto et Glaurund rumineraient un moment cet état de fait, mais ils étaient des Compagnons des Marches et sauraient sans doute se plier aux ordres de Belgos. La seconde satisfaction fut que sans Annael a protéger, Elion d'Alusaire avait les coudées franche pour agir lorsque le moment serait venu.

L’aasimar n’avait pas grand-chose à ajouter, et les dernières paroles de Corvo résumaient assez bien les pensées propres du paladin. Il était certain, qu’une fois Polby perdu dans la cité, il serait bien plus difficile de pouvoir le localiser. Si par la grâce de Heaum le petit détachement arrivait à temps, restait encore à savoir comment gérer la suite. Mais il restait encore du temps pour y réfléchir.

Vëla avait semblé hésiter un instant avant de monter sur sa monture. Elion imagina qu’elle savait très bien l’ampleur et l’importance de la tâche que Belgos venait de lui confier. Il était loin de comprendre ce qui venait de se passer pour la Folle de Torm. Aussi, lorsqu’elle lui adressa un regard accompagné d’un sourire énigmatique. Le paladin de Heaum lui répondit simplement en posant son poing sur son cœur et en inclinant la tête en signe d’assentiment.

Lorsqu’elle donna l’ordre du départ, l’aasimar ponctua sa phrase et murmurant pour lui-même


- Force doit rester au Vigilant !! Hourra !

écrit par: Moira Dimanche 22 Février 2015 à 12h56
¤Halte? Oh, mais c'est quoi le problème encore...¤

Belgos venait de se rendre compte qu'il était peut-être important de s'occuper d'Annaël. Décidément, dans le genre lent à la détente, il était pas mal aussi. Moira faillit suggérer de prendre plus de monde avec lui, une escorte d'une seule personne étant quelque peu curieuse (et risquée). Mais elle en avait déjà assez de devoir rappeler les prudences les plus élémentaires, qu'ils se considèrent suffisamment prévenus.

La grande guerrière haussa les épaules, l'air maussade, comme toujours.


-Ce n'est pas qu'une question d'arriver les premiers, Corvo. Nous ne savons pas à quoi ressemble le navire, et le pêcheur s'est peut-être même trompé! J'ai le sentiment que nous ne sommes pas au bout de nos peines pour le retrouver.

Loin d'elle l'idée de vouloir gâcher ce bel élan d'optimisme, mais il fallait bien se préparer au pire. D'autant que le commandement venait d'être officiellement donné à Vëla, ce qui n'était pas franchement une bonne nouvelle. Malgré sa volonté de bien faire, la paladine avait souvent une manière bien peu subtile de gérer les choses. Moira avait encore en mémoire l'incident avec Micheletto à Iriaebor : non seulement ça aurait pu mal finir, mais en plus Vëla n'en avait pas vraiment tiré de leçons. D'ici à ce qu'il se retrouvent tous à devoir charger les portes du château des Baturans l'épée au clair...

-Edun na noc dara.

Elle glissa une main sous son col pour toucher son médaillon, et pressa l'allure.

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 24 Février 2015 à 21h14


Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 09h30






PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Elion DD15 : 16(dé) + 7(compétence) = 23 => Réussite
Elion suit Vëla prêt à l’épauler en toutes circonstances

Test de diplomatie de Vëla sur Kurto DD15 : 13(dé) + 7(compétence) = 20 => Réussite
Kurto se range à l’avis de Vëla

Test de diplomatie de Vëla sur Glaurung DD15 : 11(dé) + 7(compétence) = 18 => Réussite
Glaurung se range à l’avis de Vëla

Test de diplomatie de Vëla sur Moira DD15 : 13(dé) + 7(compétence) = 20 => Réussite
Moira suit Vëla prête à l’épauler en toutes circonstances

Test de diplomatie de Vëla sur Corvo DD15 : 16(dé) + 7(compétence) = 23 => Réussite
Corvo suit Vëla prêt à l’épauler en toutes circonstances






Narration tous :

Vëla s’était montré efficace en prenant le commandement du groupe confié par Belgos. En quelques paroles, elle obtint une réaction rapide, nul ne discutant à voix haute son ordre de départ.

Le groupe avançait à un trot rapide destiné à ne pas fatiguer leurs montures trop rapidement. Si de l’air rafraichissait agréablement leur visage, c’était le fait de leur déplacement, non d’un vent quelquonque. Car celui-ci, dans son absence, semblait être leur allié.

Au loin sur le lac, ils virent se dessiner une voile qui grossissait peu à peu. Ainsi, la possibilité de le rattraper se révélait peu à peu possible. Même si pouvoir l’aborder semblait illusoire car il se tenait loin du bord.

Mais la côte jouait avec le groupe en faisant des tours et des détours, quand ce n’était pas des zones rocheuses ou boisées qui les forçaient à parcourir un plus long chemin.

Au bout de deux heures, ils se trouvaient à la hauteur du navire. Mais la satisfaction ne dura guère. Car soudain, une large rivière se jetant dans le lac leur barra le chemin
.




écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 25 Février 2015 à 23h50
Par chance, le petit groupe de sauveteur n’avait pas décidé de partir au grand galop, sans quoi Elion d’Alusaire aurait grand peine à suivre le rythme. Athear recouvert de sa barde d’écaille et Dano couvert de toute la logistique nécessaire au paladin pour être parfaitement autonome n’aurait pas pu suivre malgré toute leur bonne volonté. Mais au trot, il pouvait suivre et rattraper le reste du groupe lorsque cela était nécessaire. Certes, ils ne caracolaient pas en tête, mais fermaient la marche sans se plaindre.

Heaum était avec eux, car en peu de temps le paladin pu reconnaître la voilure qui avait quittée les lieux lorsqu’ils étaient en approche de l’endroit où Belgos avait été découvert inconscient. Le peu de vent jouait en leur faveur et bientôt l’assimar se prit à croire qu’ils pourraient arriver au port avant le navire.

Mais le coquin de sort n’avait pas dit son dernier et un petit jeu agaçant du chat et de la sourie commença au gré des tours, détours et contours que la topographie du terrain leur imposait. Tantôt, ils prenaient de l’avance, puis il la perdait pour finir ils restaient globalement en vu du bateau qui lui semblait presque faire du sur place. Les deux montures du paladins acceptaient sans broncher les changement de terrain et continuaient d’aller bon train, malgré le peu de soin qu’elles avaient reçu depuis la veille.

Soudain la tête du groupe stoppa net sa progression. En l’espace d’un instant tous les sens du serviteur du Vigilant se mirent en alerte. Y avait-il une quelconque embuscade, un piège ou quel qu’autres dangers ? Elion d’Alusaire remonta la petite colonne pour voir de ses yeux sans vie le problème. Un problème qui prenait la forme banale d’une large rivière coulant pour se jeter dans le lac. Autant dire un mur de herses effilées d’une toise de hauteur pour le paladin et ses deux montures harnachées.

Traverser dans ces conditions, sans trouver de gué serait tout simplement suicidaire. D’instinct l’aasimar porta son regard en amont à la recherche d’un passage ou mieux, d’un pont enjambant le large bras d’eau. Puis, il regarda vers les cieux.


¤ Si seulement je pouvais voler ! ¤

Si certain mage avait la réputation de pouvoir le faire. Elion d’Alusaire était totalement dépourvu de ce pouvoir. Il posa à nouveau les yeux sur les voiles sous lesquels devait se trouver Polby.

- Beshaba ne va pas nous lâcher tout de suite dirait-on. C’est profond selon vous ?

Le paladin laissa ses montures s’approcher de l’eau pour les laisser boire. Elles l’avaient bien mérité. Quand à lui, il se permit de tirer quelques gorgées sur son outre.

écrit par: Vëla Jeudi 26 Février 2015 à 17h02
L'avancé se faisait au gré des complications du terrain et les méninges de l'ex folle de Torm ouvrageaient à mettre tout en place les derniers évènement dans l'ordre pour avoir un sentier qui se profilait au travers des méandres dernier.

Elle craignait que les marins du bateau puissent les apercevoir et changer de plan et en même temps espérait que Polby puisse les voir aller à son secours. L'important était que l'effectif reste souder et coopératif.

Lorsqu'ils arrivaient près de la large rivière Vëla prit soins de prendre un léger arrêt pour laisser boire Abby et y inspecter le courant et en amont pour y déceler une passe plus étroite pour pouvoir y traversé mais instinctivement lança vers Kurto...


-Kurto, Glaurung! Trouvez nous rapidement un passage sûr pour traverser cette rivière.-

Sans attendre plus longuement elle commençait de suite à aller vers l'amont pour tenter, elle aussi, de trouver un passage. De mémoire elle savait vaguement qu'il y avait une rivière même plus, mais vers l'Ouest il lui semblait en avoir vue deux sur la carte qu'elle avait étudié auparavant mais ne se souvenait plus si le chemin la traversait ou pas. Elle savait que la rivière Esmel allait du lac jusque dans la mer mais ne pouvait pas dire si c'était bel et bien celle-ci. Elle savait aussi qu'un chemin allait à la ville d'Esmeltaran. Elle prit à cet instant, compte de son départ de la tour de l'Ordre du Corbeau. Ceci lui paraissait une éternité, sa mémoire pouvait lui faire défaut et ne voulut pas tout miser sur celle-ci donc il devenait impératif de trouver rapidement une passe dans cette rivière.

Elle tenta du mieux de ses connaissances à estimer un endroit propice pour leurs traversé, un endroit ou le courant ne serait pas fort et que la profondeur serait moindre.



Détection, fouille.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 01 Mars 2015 à 11h53
Le groupe de sauvetage progressait de manière chaotique, subissant les caprices d'un relief qui amenait les compagnons à chevaucher aussi bien sur les rives du lac que plus loin dans les terres. Si le doute avait été permis au départ, la rapidité avec laquelle ils avaient rejoint le navire permettait maintenant de croire en la possibilité d'arriver à Esmeltaran avant l'ennemi.

Un nouvel obstacle, de taille cette fois, mit pourtant un terme à la progression des compagnons. La rivière qui leur barrait la route était large et équipés comme ils étaient, les aventuriers ne pouvaient certainement pas escompter la traverser avec leur montures. Restait seulement à en connaitre la profondeur pour en être sûr.


- Beshaba ? Pas d'inquiétude Elion, Tymora est avec nous et elle va se manifester d'une manière ou d'une autre j'en suis certain.

Corvo pria intérieurement pour que sa Déesse lui apporte une solution, une solution qui lui éviterait d'avoir à pénétrer dans l'eau si possible... Silencieusement il scruta les environs puis mit pied à terre. Le jeune homme sorti alors de son sac une corde au bout de laquelle il noua solidement une pierre assez lourde qu'il venait de ramasser par là. Assuré de la solidité du montage il entreprit de sonder plusieurs endroits de la rivière pour en déterminer la profondeur et la rapidité du courant.



hrp.gif Détection/Fouille de la zone proche à la recherche du moindre indice pouvant aider le groupe à franchir la rivière.
Corvo essaie de sonder la rivière pour déterminer la profondeur et les possibilités de traverser.

écrit par: Moira Mercredi 04 Mars 2015 à 20h09
Moira resta pensive devant la rivière. Elle avait espéré qu'ils finissent par tomber sur une route ou un chemin qui aurait facilité leur progression vers Esmeltaran, mais c'était peine perdue, et les voilà maintenant bêtement arrêté dans leur course par ce cours d'eau, qui allait exiger d'eux un détour car il ne semblait guère possible de traverser ici.

Elle nota les regards nerveux de certains en direction de la voile à l'horizon. La guerrière n'y voyait pas de raison de s'exciter ; ils ne savaient pas à quoi le navire ressemblait, ni l'avance qu'il pouvait avoir. Cet esquif là-bas pouvait être n'importe lequel. La guerrière s'interrogeait plus sur la façon dont les sbires qui avaient enlevé Polby avait pu les trouver au milieu de nulle part. Cette question avait été éludée très vite par Belgos, pourtant ils feraient bien de s'en soucier : avec de telles capacités, qui dit que leur ennemi ne saurait voir leur arrivée en ville? Ils courraient peut-être ainsi droit un piège.

Malgré tout, Moira conservait son air serein et peu soucieux, comme si tout ce qui comptait pour elle était d'apprécier cette belle matinée.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 06 Mars 2015 à 21h29

Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 11°
Moment : vers 10h15






PARCHEMIN
Test de détection de Vëla DD15 : 10(dé) + 2(compétence) = 12 Echec


Test de fouille de Vëla sur la rivière DD10 : 12(dé) + 2 = 14 Réussite
Vëla ne trouve aucun endroit propice à la traversée de la rivière




Test de détection de Corvo DD15 : 9(dé) + 5(compétence) = 14 Echec

Test de fouille de Corvo au bord de la rivière DD10 : 4(dé) + 6 = 10 Réussite
Corvo remarque le début d’un sentier qui se transforme rapidement en chemin prouvant que de nombreuses personnes passent là





Narration tous :

Le groupe finit par s’arrêter devant l’eau assez transparente de la rivière dont on pouvait voir le fond. Une cinquantaine de mètres les séparaient de l’autre rive, et le courant assez rapide ne présageait rien de bon pour une tentative si les chevaux perdaient pieds et devaient nager.

Vëla fixa l’eau d’un regard dubitatif, essayant de déterminer la profondeur. Impossible de déterminer où passer malgré son regard acéré.

Corvo s’éloigna un peu de groupe pour tenter un sondage. Il ne voulait pas asperger ses camarades au moyen de la pierre qu’il avait fixé au bout d’une corde. Ses essais lui apprirent que le fond de la rivière descendait très vite et atteignait déjà plus de deux mètres tout près du bord. Alors qu’il faisait revenir vivement la pierre sur la terre ferme, celle-ci tomba sur le début d’un sentier. Le mercenaire décida de le suivre jusqu’au sommet d’un repli de terrain et la rive lui apparut sur plusieurs kilomètres. Le sentier se transformait en chemin.

Au loin, il vit un bac rudimentaire, simple embarcation qu’un cordage permettait d’amener à l’autre rive. Il était à peine assez gros pour accueillir un chariot et deux chevaux. Et justement, plusieurs chariots se trouvaient sur la rive, ainsi que des cavaliers, et des voyageurs à pieds. En tout, une trentaine de personnes patientaient
.



écrit par: Corvo Stern Lundi 09 Mars 2015 à 17h07
Corvo s'éloignait petit à petit du reste du groupe tandis qu'il sondait les flots à la recherche d'un guet peu profond qui permettrait de traverser la rivière sans trop de risques.

La corde qu'il avait préalablement nouée en plusieurs endroits s’enfonçait inlassablement sur plusieurs mètres, entraînée par la pierre qu'il jetait ici et là. Ironiquement, le jeune homme souriait face à la situation, satisfait d'avoir l'assurance que toute tentative de traversée à la dure serait vaine. A dire vrai, il préférait être celui qui sondait la rivière plutôt que de laisser ce travail à un autre...

La vue des flots et de la pierre au bout de la corde lui rappelait de douloureux souvenirs. Toutes ces fois où ses « copains » d'enfance s'étaient amusés à le balancer dans les eaux saumâtres de Marsembre. La plupart du temps envoyé à la baille en étant « bousculé par erreur » dans le chahut général. D'autres fois, après une légère bastonnade en règle lors des parties de « Chasse-Dragon » ou de « Dragon-Pourpre et Gobelins », il s'était vu ligoté puis accroché à une corde avant de d'être jeté puis traîné dans l'eau manquant de se noyer...

Ce dernier souvenir fit presque disparaître le sourire de Corvo. Il se revoyait gigotant comme un vers au bout d'un hameçon, suppliant ses camarades de le remonter entre deux gorgées d'eau sale. Mais que pouvait bien faire un gamin de onze ans dont le physique lui en faisait paraître huit face à des brutes qui possédaient déjà leur corps d'homme ?

Le dernier lancé de pierre fut aussi peu fructueux que les autres si ce n'était à un détail prêt. Le roublard venait d’apercevoir le début d'un sentier qu'il s'empressa de suivre. Arrivé au sommet d'une petite butte qui masquait l'horizon, il fut agréablement surpris...
D'un geste Corvo détacha la pierre de la corde avant de remettre cette dernière dans son sac. A grandes foulées, il s'empressa de rejoindre ses compagnons pour leur faire part de sa découverte.


- Un... passage... là-bas ! lança t-il haletant lorsqu'il arriva à leur hauteur.

Le roublard s'accorda un instant pour remonter sur son cheval resté auprès du groupe tout en reprenant son souffle.


- Pas moyen de traverser à guet, mais un peu plus loin, y a comme un genre de radeau. Des cavaliers, des piétons et des chariots sont entrain de traverser. Peut-être une caravane marchande ? En tout une trentaine d'hommes. Si on les rattrape on pourrait même glaner deux trois renseignements utiles. Quand je disais que Tymora allait se manifester !

hrp.gif Détection/Perception pour avoir le maximum d'infos sur le bac et les hommes qui attendent sur la rive. Si j'ai plus de détails, j'en fait part au groupe.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 11 Mars 2015 à 12h54
Les yeux morts du paladin faisaient des allers et retours entre les cieux et le lit trop profond et trop large de cette rivière. Machinalement, il était descendu un peu en aval des flots pour voir s’il n’y avait pas plus loin un passage à gué possible. C’était sans réellement y croire. Il n’y avait plus qu’à espérer que l’optimisme de Corvo envers cette déesse capricieuse de la Dame Chance se montre payant car en l’état, les dieux seuls savaient le temps que leur prendrait de faire le détour pour pouvoir passer cet obstacle naturel.

Plus bas, il n’y avait rien de mieux aussi loin que ces yeux puissent regarder. Décision fut donc prise de revenir sur ses pas vers le groupe. Il lança un regard vers Vëla en secouant la tête de gauche à droite signifiant qu’il n’avait trouvé aucun échappatoire de ce côté si. Ce fut Corvo qui souffla un nouveau vent d’espoir avec son annonce. Le mercenaire avait été réellement efficace sur ce coup là.

L’humain récupérait de son sprint en remontant à cheval. Le chevalier des Yeux Vigilant se porta à sa hauteur et inclina la tête pour lui signifier ses félicitations par rapport à sa trouvaille.


- Bravo, c’est bien joué. Vous aviez raison Corvo, puisse Notre Dame Enjouée continuer de nous sourire encore un moment. Et Heaum de nous protéger sur ce chemin.

Le paladin éperonna légèrement Athear pour le faire avancer vers l’amont de la rivière doucement en attendant que le reste du groupe se mette en route, puis il força l’allure vers le bac. Effectivement il y avait beaucoup de monde, et il faudra peut-être attendre son tour, ce qui n’allait pas arranger les affaires du groupe. A moins, que les marchands, s’il s’agissait bien de marchands accepte de les laisser passer en justifiant cette transgression par l’urgence qui les obligeait à aller vite.

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 12 Mars 2015 à 21h08
PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD10 : 9(dé) + 5(compétence) = 14 Réussite
Corvo détecte 4 chariots, 10 cavaliers et 12 personnes à pieds


Test de perception auditive de Corvo DD10 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo entend des conversations de personnes se disputant pour passer en premier

écrit par: Vëla Dimanche 15 Mars 2015 à 23h03
Les recherches de l'ex folle de Torm fut vaine et ne servi en rien, à part s'apercevoir que ce n'était pas ceux qu'elle avait demandé de cherché qui cherchaient et qui s'emblait-il trouvait.

Heureuse de la situation et de se rendre compte que Corvo s'emblait depuis peu, nouvellement motivé à poursuivre la mission, elle qui crut un moment que ce dernier ainsi que Moira trouveraien meilleur parti en d'autres poches plus garnies. La jeune fille ne pouvait demander mieux que d'avoir auprès d'eux des gens près à servir pour autre chose que l'or, ce qui lui prouvait de la générosité des deux mercenaires.

Continuant de chercher sans trouver, Corvo fut le premier à revenir avec des infos utilent pour la quête, mieux encore il se hissa promptement sur le destrier de la compagnie puis alla vers l'amont d'une manière objective qui laissait croire à une bonne nouvelle. Sans attendre la paladin le suivit jusqu'au moment où elle vit l'assemblé auprès de la rivière, moment ou elle décidait d'aller en avertir le reste du groupe pour qu'ils puissent tous continuer leur périple et leurs course folle contre ce voilier qui retenait captif leur chef en premier. Ils pourait traverser et ainsi secourir Polby.

Revenant auprès du groupe elle ordonna clairement d'aller vers l'amont et mentionnait que Corvo venait de trouver un passage. Ell ene doutait pas que les autres aient put l'entendre lorsqu'il en avait fait mention mais la jeune fille ne voulut pas prendre de risque d'une mal entente et affirma les dires véritables du jeune homme.

Sans plus attendre elle rebroussa chemin pour rejoindre au plus vite l'assemblé qui se trouvait près de la rive pour eux aussi y traverser. En arrivant de nouveau auprès de lui la Rashémenienne demandait si il avait put en savoir d'avantage sur le rassemblement et si il y avait une longue attente pour la traversé.


écrit par: Moira Mardi 17 Mars 2015 à 18h51
La grande mercenaire était sur le point de descendre de cheval -quitte à attendre, autant s'asseoir- lorsque Corvo revint. Le cormyrien n'aurait peut-être pas dû s'éloigner comme ça, seul et sans prévenir, mais Moira n'avait pas envie de le fustiger pour avoir voulu faire avancer les choses. Il n'y avait pas grand chose à attendre du fleuve, cela elle aurait pu le dire au premier coup d'oeil, mais l'existence de ce bac leur épargnait l'embarras.

La réaction d'Elion l'amusa.


*Mais c'est qu'il lui ferait presque un compliment! Quelle journée hors du commun, décidément.*

Moira mena sons cheval à la suite de Vëla. Il y avait déjà pas mal de monde sur le point de traverser, cela ne devrait guère prendre de temps, et avec cette pause obligée, peut-être que les autres en profiteraient pour arrêter de ronger leurs freins. Par curiosité, elle scruta la foule assemblée, à la recherche d'un détail insolite, mais il n'y avait pas grand chose d'extraordinaire. Avec un tel trafic, on se demandait quand même pourquoi une cité marchande comme Esmeltaran n'avait pas encore financé la construction d'un pont pour faciliter le passage.

-Tâchons de rester discret, dit-elle a l'adresse des autres.

Cela pouvait paraître évident, mais la dernière choses dont ils avaient besoin était un paladin forçant le passage au nom d'une autorité morale ou religieuse.


écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 18 Mars 2015 à 11h03
En approchant de l’attroupement qui s’était constitué au niveau du bac, les espoirs de l’aasimar s’envolèrent. Il y avait beaucoup de monde et déjà on était au bord de l’émeute pour savoir qui allait passer en premier. S’était bien là le pire des sénario après celui de devoir faire des miles et des miles pour contourner la rivière jusqu’à trouver un passage.

Le paladin tenta d’évaluer ne nombre de rotation qu’il faudrait pour faire passer tout le monde avant que leur tour ne vienne. Mais il semblait dores et déjà évident qu’ils perdraient un temps rendu trop précieux par l’urgence représenté par les voiles qui poursuivaient leur route sans obstacle. Il y avait fort à parier que cette fois le navire arriverait à quai avant que le groupe ne franchisse les portes de la cité d’Esmeltaran. Si au départ de cette folle course contre le temps, il avait été envisagé que de toute façon il faudrait chercher Polby dans cette ville. Il n’était pas moins vrai que de pouvoir arriver avant le bateau représentait un avantage certain. Mais si les dieux en décidaient autrement, il faudrait faire avec.

Pour le Chevalier des yeux vigilant, la fatalité ne devait pas être subie. Il fallait l’accepter, comme une décision divine, mais il fallait également tout faire pour infléchir le cours de la destiné vers la réussite des projets entrepris. Mais dans le cas présent, que pouvait-il bien faire ?

Forcer le passage par la force, s’était hors de question. Elion d’Alusaire était un Chevalier des Yeux Vigilant. Il était le bras armé de Heaum et se battait au nom du Bien comme le protecteur des faibles et des opprimer. Il était donc hors de question de molester d’humbles marchands qui n’avaient rien fait de Mal. Restait la solution de payer un dédommagement pour le temps que le groupe gagnerait par rapport à ceux qui seraient obligé de rester sur la berge encore un moment. Mais avec des commerçants, cette solution pouvait être envisagée. Encore fallait-il que la bourse de la Compagnie des Marches le permette. Ou alors de patienter en espérant que les dieux sauraient récompenser la patience par un moyen ou un autre.

La phrase de Moira ne fut pas perçu comme elle l’entendait. Mais plutôt bien accueillie par le serviteur du Vigilant. Les mercenaires n’avaient pas envie d’un passage en force au fil de l’épée. Et s’était tant mieux sans quoi Elion d’Alusaire aurait été obligé de sortir la sienne pour protéger les marchands. Les paladins ne passeraient pas en force, les mercenaires à juste titre ne le ferait guère non plus, restait l’inquiétude de Kurto et Glaurund.

Elion d’Alusaire s’approcha de la Folle de Torm.


- Moira a raison, un passage en force est inenvisageable comme de simples marchands. En outre se serait le meilleurs moyen d’être clairement signalé des que les commerçants arriveront aux portes de la ville. Je ne vois que deux solutions, patienter ou payer notre passage avec des dédommagements pour les chefs de caravane. Mais je ne sais ce qu’il reste de disponible pour cela, outre le fait que cet argent pourrait bien nous manquer plus tard.

L’aasimar marqua une courte pause. Il y avait aussi une autre possibilité que l’aasimar avait tu. Il allait donner sa préférence, sans qu’il ne s’agisse réellement d’un conseil. Mais Vëla devait disposer de tout son libre arbitre pour prendre sa décision. Il se passa donc de donner son avis tant qu’on ne le lui demandait pas.

- La décision te revient Chef, quelle est la voie de ton cœur ?

hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection du Mal sur les personnes présentes.

écrit par: Vëla Mercredi 18 Mars 2015 à 12h05
La scène jeté, ne restait qu'à opérer avec intelligence, tact et diplomatie. La jeune fille regardait le comportement des passants pour en savoir d'avantage sur eux quand Moira lança sa réflexion sensé qui pour elle, s'adressait à Kurto et son ombre. La guerrière reçu un signe de tête en remerciement pour sa réflexion ainsi que d'une paire de yeux qui allait de Kurto et Glaurund pour qu'elle puisse les avoir à l'oeil. Il était évident qu'il ne fallait pas choisir la voie de l'agresseur en un moment aussi critique et urgent. La réflexion de l'ex folle de Torm allait dans le sens d'utiliser la diplomatie appuyé d'un peu d'or pour pouvoir passer de façon civilisé et plus rapidement, mais fallait-il l'utilisé à bon escient

Elion de sa lumière personnel vint judicieusement parlementé avec elle, se qu'elle appréciait énormément ainsi que de la façon qu'il utilisait. Un moment d'une courte réflexion puis doucement elle répondit...


-Vous deux avez raison, il serait judicieux de passer avec l'aide de la diplomatie avec laquelle je peut me débrouiller et un peut d'or qui effectivement risque de manquer plus tard mais il m'en reste sur moi, la compagnie me remboursera plus tard. Il faut le faire avec les bonnes personnes. Je tente à l'instant de faire le trie sur l'ensemble.-

Son regard se faisait sur ceux qui semblait vouloir passer devant et qui était en grippe avec d'autre passant puis passa sur l'ensemble. Il passa un cour instant puis elle ajouta auprès d'Elion et Corvo qui était près d'elle...


- Avez vous d'autre suggestion que la diplomatie et l'or!? Sinon je me lance.-

La paladin avait confiance et son auréole de lumière commençait déjà à resplendir de nouveau. Se préparant mentalement et formulant l'atout qui les aiderait à passer dans le bon ordre des choses la néophyte de l'ordre du corbeau se senti calme et accompagné de Torm. Restait maintenant à discuter avec le meilleur sujet qui aurait influence sur l'ensemble.




Psychologie pour repèrer le plus influant. Connaissance de la noblesse et royauté. Auréole de lumière. Détection du malin.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 18 Mars 2015 à 15h32
A mesure que le groupe se rapprochait du bac, Corvo pouvait aisément entendre les échanges musclés entre les voyageurs qui attendaient pour traverser la rivière. Certains d'entre eux se disputaient et remettaient en cause l’ordre de passage sur l'embarcation de fortune. Tout ça confirmait une chose ; la traverser allait prendre des plombes...

¤Je sens que ça va pas être simple.¤

Avec sagesse, Moira prônait la discrétion tandis qu'Elion et Velä dissertaient sur la possibilité de négocier un passage rapide moyennant diplomatie et pot de vin. Des deux autres membres de la compagnie des marches, pas un mot.

-Ayons au moins une ligne directrice en cas de questions. Notre groupe est plutôt atypique, c'est un fait qui saute aux yeux de n'importe qui. Pas question de dire qui nous sommes ni quel est notre but, les routes grouillent d'apprentis espions prêt à vendre la moindre information pour une piécette. Pas la peine non plus d'essayer de faire croire que nous sommes des marchands ni même de simple voyageurs et les aventuriers sont souvent mal vu et apportent des problèmes.
Donc si on nous demande, nous sommes convoqués par un prêtre local d'Esmeltaran pour le transport d'une relique. Nous n'en saurons plus que sur les docks, là où nous avons rendez-vous pour embarquer dès demain. Ça justifiera bien assez le mélange de paladins et de mercenaires sans pour autant nous faire rentrer dans les conflits d’intérêt des maison marchandes de la ville. On ne sait jamais pour qui travaillent ces gens qui attendent...

Velä prenait son rôle de diplomate à cœur et le roublard comptait mettre à profit le temps des négociations pour essayer d'obtenir quelques renseignements de son coté. Pour cela il fallait impérativement avoir une ligne de conduite afin que les membres de la compagnie n'aient pas de discours contradictoires.

La discrétion était une chose, mais le mutisme en était une autre. Il fallait pouvoir distiller des informations en cas de besoin pour en obtenir en retour sans que cela ne compromette pourtant le groupe. Car il ne faisait aucun doute que parmi tous ces gens, quelques un devaient posséder des informations utiles sur la ville d'Esmeltaran. Avec l'aide de Tymora, il se pouvait même qu'ils puissent dresser un portrait des familles marchandes de la place...

En tout état de cause, seul le mensonge permettrait d'obtenir des renseignements sans risque et Corvo priait intérieurement pour que les paladins acceptent d'entailler leur précieux code moral. Diplomate, le jeune homme avait essayé de faire passer la pilule en inventant cette histoire de prêtre et d'escorte pour que les paladins n'aient pas à cacher leur véritable nature.


- Un petit mensonge pour le bien de tous, vous vous en sentez capable ?

hrp.gif Diplomatie sur les paladins pour accepter de mentir.
Renseignement, diplomatie, bluff, psychologie ou tout ce qui peut être nécessaire pour obtenir des renseignements utiles sur la ville, les Barutans, les docks, le bateau... Et en toute discretion bien entendu wink.gif

écrit par: Moira Mercredi 18 Mars 2015 à 20h32
Moira se désintéressa de l'assemblée de colporteurs et de marchands, semblant être ailleurs pendant un moment. Pourtant, elle écoutait bel et bien Corvo, lorsqu'elle enchaîna presque immédiatement :

-Nous avons en face des gens qui connaissent sûrement bien Esmeltaran, et pas nous. On risque de nous demander qui est ce prêtre, nécessairement important pour organiser le transport d'une relique. Vous connaissez le nom d'un grand prêtre d'Esmeltaran, vous? Quelle relique, et de quelle religion, d'ailleurs? Une question en appelle d'autres, auxquelles nous ne saurions répondre.

La grande mercenaire s'étira légèrement, comme si elle était engourdie.

-Je ne dis pas que c'est une mauvaise idée. Mais mieux vaut prétendre que notre prêtre imaginaire nous attend à... mmh...

Il lui fallait le nom d'une localité plus au nord. Elle songea un moment à une grande cité militaire, connue pour ses exportations d'armes dans tout le Mitan.

-Eshpurta, c'est moins risqué. Nous ne faisons que passer par Esmeltaran. On s'intéresse toujours moins aux voyageurs qui ne font que passer. Et nous avons rendez-vous avec le clergé de Waukeen. Mmh, oui, la déesse de l'oseille... des marchands devraient comprendre ça.

Et si l'histoire ne paraissait pas assez importante, il restait toujours l'or.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 19 Mars 2015 à 10h54
Le chevalier des Yeux Vigilants posa son regard froid sur Corvo lorsque ce dernier évoqua le mensonge. Pour le paladin, il n’y avait de gros ou de petit mensonge. Le mensonge était la source sournoise du mal et il ne pouvait rien sortir de bien d’un mensonge fusse-t-il petit. Bien souvent, Moira avait raison, un mensonge en entraînait un autre qui serait un peu plus gros puis un autre et sans même s’en rendre compte on basculait du côté obscure de la tromperie et de la tricherie.

Jamais d’aussi loin qu’il s’en rappelle, l’aasimar n’avait jamais menti. Cela lui avait parfois couté cher, mais il avait toujours fait face à ce qu’il était et ses actes. De fait il pouvait se regarder lorsqu’il croisait son reflet et se tenir droit devant son dieu lorsque le jour sera venu de se présenter devant lui. En outre, Elion d’Alusaire avait prononcé ses vœux de chevalier une belle matinée devant le haut-prêtre de Heaum, Maurandyr, dans la forteresse d’Hluthvar après avoir affronté les épreuves divines qui l’avait fait rentré de plein pied au rang de paladin.


¤ Moi, Elion d’Aulsaire de Mulhorande, m’engage aujourd’hui à respecter les restrictions de cet héritage sacré et promet par ma foi d’être loyal à Heaum, maintenant ma dévotion envers et contre tout, sans tromperie ou arrière-pensées… ¤

Ses paroles résonnaient encore dans son esprit et il n’oublierait jamais ce jour où Hector l’avait quitté pour le laisser suivre sa propre destinée. Machinalement, il toucha la longue cicatrice qui barrait son visage. Un souvenir de ce jour et de son combat contre un autre paladin pour sa première épreuve divine. Un souvenir indélébile qui lui rappelait sans cesse ce qu’il était.

Le regard appuyé qu’il avait posé sur le roublard s’acheva sur ces mots. La voix était froide, comme d'habitude, ainsi il n'y avait nulle colère ou énervement, ni même de reproche dans le timbre. Et la voix se fit discrète pour qu'elle ne soit entendue que des protagonistes.


- Par Heaum et mon honneur de Chevalier, je ne mentirai pas. Et vous ne devriez pas mentir non plus, jamais. Moira vous aviez raison, le mensonge ne nous attirera rien de bon. Le Mal, le sournois, le traitre use du mensonge et de la sournoiserie, pas les hommes de bonne moralité. Donc, je serai honnête avec vous Corvo, non je ne me sens pas capable de renier mes vœux de Chevalier et mon devoir divin envers Heaum pour une tromperie aussi petite soit-elle. Il ne ressort jamais rien de bon du mensonge. Moira, vous voulez rendre ce mensonge plus crédible ? Cela n’en reste pas moins une tromperie. Vous voulez mentir, et vous cacher dernière la tromperie, faite-le et assumez de vivre avec cela. Mais ne comptez pas sur moi pour cela. Je ne remettrai pas votre honneur en cause face à ces gens, les dieux s’en chargeront. Mais ne me demandez pas de me déshonorer.

Le chevalier pouvait se taire et laisser agir Corvo en son âme et conscience. Pour autant, il espérait que le jeune homme aurait compris et qu’il se passerait de ce mensonge. Son avenir lui appartenait et seuls les dieux le jugeraient.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 19 Mars 2015 à 18h10
Le roublard n'avait pas terminé sa phrase qu'il regrettait déjà ses dernières paroles. Comment avait-il pu être aussi crédule ? Penser pouvoir faire mentir des fanatiques aussi rigides sur leurs principes qu'Elion et Velä...

Moira était intervenu avec justesse, contribuant à l'amélioration du mensonge élaboré par Corvo. Ce dernier n’eut que le temps de lui adresser un hochement de tête pour lui signifier qu'il était parfaitement d'accord avec ses rectifications qu'Elion exprimait déjà sa désapprobation.


- Bon, disons que le terme mensonge était mal employé. Préférerons lui « imagination »... Ce n'est pas mentir que d'avoir de l'imagination non ? Bref, si jamais le besoin devait se faire sentir, laisser à Moira ou moi même le soin d'exprimer tout le potentiel de la nôtre. Voyez comme nous sommes créatifs à nous deux. Je ne voulais pas vous offusquer ni vous forcer en quoi que ce soit. D’ailleurs personne ne peut vous obliger en rien si ce n'est Heaume en personne pas vrai !?

Le jeune homme s'était adressé au paladin avec ce large sourire qui ne quittait pas son visage depuis le petit matin. Sans arrogance ni jugement, il lui avait simplement signifié par là qu'il comprenait et respectait sa position. Ce qui était loin d'être le cas la plupart du temps...

D'un geste, il fit pivoter sa monture, vers un premier groupe de gens. L'heure était aux renseignements.

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 19 Mars 2015 à 21h48


Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h30





PARCHEMIN
Elion : détection du mal sur les personnes rassemblées devant le bac :
Elion détecte un aura mauvais parmi les cavaliers, un homme à l'armure rutilante




Test de psychologie de Vëla sur les peronnes rassemblées devant le bac DD15 : 17(dé) + 8(compétence) = 25 Réussite
Vëla détermine que le chef des cavaliers semble le plus influant des personnes qui attendent


Test de connaissance (noblesse et royauté) de Vëla sur les peronnes rassemblées devant le bac DD15 : 10(dé) + 4(compétence) = 4 Echec

Vëla : détection du mal sur les personnes rassemblées devant le bac :
Vëla détecte un aura mauvais parmi les cavaliers, un homme à l'armure rutilante qu'elle avait déterminé comme étant le chef



Test de diplomatie de Corvo sur Vëla DD20 : 11(dé) + 7(compétence) = 18 Echec

Test de diplomatie de Corvo sur Elion DD20 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 Echec

Test de psychologie de Corvo sur les peronnes rassemblées devant le bac DD15 : 14(dé) + 6(compétence) = 24 Réussite
Corvo détermine que le groupe de cavaliers escortent les chariots. Les voyageurs à pieds n’ont aucun lien avec ce groupe






Narration tous :

Le groupe avait du mal à se décider sur une stratégie à adopter vis-à-vis des personnes qui attendaient devant le bac. Ils finirent pas s’en approcher tellement qu’il n’était plus question de deviser à voix haute sans être entendu. Aussi s’arrêtèrent-ils à quelques mètres où ils pouvaient cependant échanger quelques murmures tout en restant discret.

A leur approche, le groupe de cavalier s’était visiblement tendu. Cela n’apparaissait pas de loin, mais Corvo fut le premier à le comprendre, les cavaliers assuraient la protection des chariots. Ils se disposèrent autour non sans lancer quelques regards d’avertissement en direction des nouveaux venus. Les voyageurs à pied qui ne semblaient pas avec le groupe, demeura indifférent à leur approche.

Elion et Vëla qui se tenaient côte à côte, tournèrent vite leur attention vers un homme à l’armure rutilante. Ce n’était pas celle-ci qui attira leur regard, mais le fait qu’un aura mauvais s’en dégageait indiscutablement. L’ex folle de Torm réalisa qu’il s’agissait du chef.

Moira et Corvo vinrent se placer à leur côtés tandis que Glaurung et Kurto restaient en arrière.

Mis à part les regards, le groupe ne provoqua pas d’autres réactions. Personne ne s’adressa à eux. Il était évident que la seule préoccupation de tous était de traverser au plus vite. Et justement, le bac entama un aller vers l’autre rive. Il était manœuvré par quatre colosse à la mine patibulaire, qui tiraient avec force sur des cordes permettant de guider le frêle navire. Pour cela, les deux cordes étaient fixées sur chaque rive à de gros poteaux. Elles passaient dans des anneaux disposées sur les bordages latéraux du bac, empêchant celui-ci de partir à la dérive.

Sur le bac, quatre cavaliers avaient pris place avec leur montures, ayant eu la précaution de mettre pied à terre. Il fallut cinq bonnes minutes pour que le bac atteigne l’autre rive, puis autant de temps pour revenir à vide. Là embarqua un chariot, et le petit navire reprit sa marche.

Le groupe calcula rapidement qu’il lui faudrait patienter près d’une heure avant que vienne son tour
.


écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 23 Mars 2015 à 09h40
Le chevalier de Heaum resta impassible devant la piètre tentative de Corvo pour justifier ses actes. Soit l’humain le prenait pour sinistre crétin, soit il se moquait de lui. Le plus probable était simplement qu’il foulait au pied les conseils du paladin, mais qu’il tentait de le faire avec une certaine dose de diplomatie. De fait, Elion d’Alusaire resta de marbre lorsque le roublard assura qu’à deux ils seraient de bien meilleurs menteurs. Si l’objectif semblait noble, les moyens utilisés étaient tout à fait détestables. Corvo prenait la responsabilité de ce qui s’en suivrait et c’était sans doute la meilleure façon d’apprendre.

L’aasimar en profita pour poser son attention sur le groupe d’hommes en arme, qui se massaient autour des chariots. Si les Compagnons des Marches tentaient de faire profil bas, il n’en était rien pour ces hommes là. Caracolant dans une armure digne des meilleures cérémonies de la haute bourgeoisie, celui qui semblait être le chef veillait à la manœuvre. Un frisson remonta l’échine du paladin jusqu’à sa nuque, lorsqu’il vit l’aura qui émanait de cet homme là. Une aura sombre et ténébreuse qui tranchait avec le gris de ses hommes. Si cet homme était le chef, il ne le devait pas à sa bonté d’âme ou sa prévenance envers autrui, et probablement encore moins envers ses propres hommes. C’était le genre de gaillard à faire plier ses subalternes sous les coups et les menaces, le genre à gouverner par la terreur et le sang. Le genre d’homme qui méritait le jugement de Heaum.

Le Chevalier se retint de dégainer immédiatement son arme et de charger le suppôt du Mal. Il lança un regard vers sa consœur. Cette journée avait pourtant bien commencée, elle s’achèverait plus tôt que prévu pour au moins l’un d’eux. Cette fois, il n’y aurait personne pour se lever entre le Mal et les forces du Bien. Il se pourrait même que l’attente soit bien moins longue que prévue.


- Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! Si vous voulez bien veiller sur mes arrières, le bras armé de Heaum a du travail.

Le jeune aasimar serra doucement les talons, pour faire avancer sa monture. Il ne montra aucun empressement et agit dans le calme en poussant Athear face au Mal. Une fois devant lui il serra un peu plus les jambes pour obliger son cheval à poursuivre son avancée alors qu’il y avait un homme sur son chemin. Elion d’Alusaire avait rivé son regard dans celui qui dirigeait les hommes d’arme. Un regard froid et dur, un regard aveugle du genre de celui que la mort elle-même pouvait jeter sur vous. L’homme serait obligé de bouger ou de réagir face à cette agression passive. Mais l’objectif était simplement de caler Athear entre le chef et ses hommes.

Là, Elion d’Alusaire mit pied à terre pour venir se placer devant la cible du jugement de la Sentinelle Eternelle. D’une voix d’un calme furieux, le paladin rompit le silence.


- L’heure du jugement des armes est venue. Je suis Elion d’Alusaire, Chevalier de l’ordre des Yeux Vigilants, bras armé de Heaum. Son regard s’est posé sur vous et vous êtes le Mal. Il est temps ! Temps de répondre de votre vilenie, temps de répondre de vos actes maléfiques devant les dieux, temps de mettre un terme à la souillure qui traîne dans votre sillage et de libérer le monde et vos hommes de votre malfaisance. Par Heaum vous ne les mènerez pas sur la voie obscure du Mal.

Le chevalier laissa le silence tomber sur la scène, car l’homme ne devait certainement s’attendre à croiser la route d’un paladin du Vigilant en cette belle journée. Mais la destiné divine en avait décidée ainsi, et le monde serait libéré d’un représentant du Mal ou d’un serviteur du Bien. La lutte séculaire qui les opposait depuis des millénaires se jouerait encore aujourd’hui. Toujours d’un mouvement maîtrisé, Elion d’Alusaire tira sa lourde lame courbée qui trônait dans son dos.

- Je vous offre un combat loyal, ce que vous n’avez sans doute jamais offert à vos victimes. Que les dieux s’expriment dans ce combat, si vous remportez la victoire vous pourrez poursuivre votre route sans être inquiété. Dans le cas contraire, il sera encore temps de vous repentir et de recommander votre âme au Bien devant Jergal le Seigneur de la fin de tout où de rejoindre votre dieu impie. Quand à moi, mon âme appartient à la Sentinelle Éternelle. Qui ai-je l’honneur de combattre ?

Le combat opposant les forces du Bien au forces du Mal, allait se dérouler ici et maintenant. Le chevalier se mit en garde et attendit que son opposant se prépare.


hrp.gif Elion d'alusaire lance protection contre le Mal
Dégaine son arme et se met en garde.

écrit par: Corvo Stern Lundi 23 Mars 2015 à 15h47
La méfiance dans le regard des cavaliers ne fit pas reculer le roublard pour autant et celui-ci se rapprocha de l'un d'eux. Il semblait évident que ceux-ci avaient pour mission de veiller sur les chariots...

Sur les dix, six hommes restaient désormais de ce coté de la rive, les autres avaient déjà traversé avec un chariot. Pour Corvo, il ne faisait aucun doute que ces types là étaient prioritaires dans l'ordre de passage.

Leurs trognes patibulaires laissait a penser qu'il s'agissait de mercenaires ou de gardes expérimentés. En tant que tels et si leur travail consistait bien à escorter une caravane, ils devaient donc avoir quelques informations sur Esmeltaran... Des informations probablement plus utiles que celles que pouvaient posséder les simples voyageurs qui attendaient non loin de là. A défaut de réponses des gardes , Corvo se rabattrai sur les piétons plus tard...


- Bonne rencontre voyageurs ! lança le voleur à l'un des cavaliers.

Le jeune homme allait enchaîner pour essayer d'entamer une conversation pleine de banalités quand il fut stoppé net dans son élan. Interdit, le regard médusé, le Chondathien ne pu que contempler l'énième coup d'éclat du paladin. Un coup d'éclat tout en finesse qui ressemblait fortement à celui de trop aux yeux du roublard.


¤Bordel de... mais... qu'est ce que ? Eh...merde !¤

La compagnie pouvait maintenant dire adieu à toute information ou aide de la part de ces hommes. Elion d'Alusaire le Sage venait de frapper une nouvelle fois. Avec toute la sagesse et la retenue qui le caractérisait, celui que Corvo considérait maintenant comme un psychopathe à part entière menaçait de mort un homme sur le simple fait que sa tronche ne lui inspirait pas confiance...

¤Qu'il se démerde tiens !¤

Le roublard préféra observer la réactions des hommes avant d'entamer toute nouvelle action. Jetant rapidement un regard en arrière à l'attention de ses autres compagnons. Si les choses venaient à mal tourner, Corvo espérait ne pas avoir à rentrer dans la danse. A dire vrai, il n'était pas sur d'être du coté du fidèle de Heaum...

hrp.gif Psychologie +6 sur le(s) cavalier(s) le(s) plus proche(s). Corvo cherche à savoir si l'action d'Elion va entrainer une réaction hostile des hommes. Sera t-il possible de continuer de parler avec l'un d'entre eux ?
Détection pour avoir plus de détail sur leur équipement.

écrit par: Moira Mardi 24 Mars 2015 à 21h25
Moira n'avait pas fait de commentaires. A la proposition de Corvo de bluffer l'entourage pour passer plus vite -un mensonge, certes, mais qui n'aurait pas lésé grand monde- Elion avait immédiatement glapit que cet acte insupportable entacherait son honneur, et autres idioties bigotes du même genre que la grande guerrière n'essaya même pas d'analyser. Tant pis pour tout le monde, s'ils retrouvaient Polby coupé en rondelles parce que le paladin était incapable de ravaler sa fierté quelques minutes, elle ne manquerait pas de le rappeler.

*On se demande dans quel camp il est, au bout d'un moment.*

Et dire que certains avait pu s'inquiéter que Polby ait pu travailler pour le compte du Culte! Pas besoin d'agent double pour vous mettre des bâtons dans les roues quand vous avez déjà Elion d'Alusaire dans l'équipe...

Et ce n'était que le début. Comme dans un cauchemar éveillé, Moira vit le paladin diriger son cheval en direction de l'espèce de chef d'unité qui protégeait un chariot marchand, dégainer son arme et le menacer de mort en proférant les inanités habituelles sur le bien et le mal. C'était de la folie. Au vu de son armure, le gaillard devait être un pro, et il avait encore cinq hommes avec lui, rien à voir avec des va-nu-pieds de cultistes.

Il n'y avait ni Annaël, ni Belgos pour calmer le jeu, et loin de l'arrêter, Vëla allait peut-être même le suivre dans son délire. Même si Elion gagnait ce combat par miracle, au mieux la nouvelle d'un fou furieux attaquant les gens sans raisons allait se propager comme un incendie à Esmeltaran, au pire il serait considéré comme un meurtrier par la loi locale. Quelque soit l'issue, ils allaient se faire des ennemis puissants; tout le monde allait y perdre. Moira rejoignit Corvo et lui tapa sur l'épaule, avant qu'il ne tente quoi que ce soit pour sauver les meubles, ce serait voué à l'échec de toute façon. Diplomatie et négociation étaient réduites à néant une fois qu'Elion avait tiré son épée.


-Viens, on va reculer un peu.

"On va reculer un peu" était une abréviation pour "Reculons, si ça tourne mal on pourra faire semblant de ne pas connaître ce type, et si ça tourne vraiment très mal, on pourra se tirer en vitesse", mais le cormyrien avait sûrement compris.

écrit par: Vëla Jeudi 26 Mars 2015 à 12h37
L'ex folle de Torm écoutait les divagations de Corvo avec retenu, non pas que l'idée d'avoir tous la même version n'était pas bonne mais de là à mentir pour se causer encore plus de problème n'était pas la meilleure des solutions. Elle s'avoua quand même que Corvo avait de la suite dans les idées, elles étaient avancé avec une bonne intention mais détourné par de mal intention, ce qui l'agaçait un brin.

* Si il pouvait avoir la même intelligence orienté sur la vérité il irait loin dans la lumière celui-là.*

Se dit-elle confiante que si il restait avec eux qu'il pourrait y arrivé.

La vision et son étude des cas présent lui apprit que le chef en question avait une aura des plus mauvaise, ce qui n'aiderait pas la diplomatie pour la jeune fille, car il était hors de question de le réprimander pour sa nature, la mission de sauvetage en était que trop importante. Il lui faudra oeuvré sur sa sagesse ainsi que sur sa diplomatie pour pouvoir y arriver du mieux de ses compétence. Dans sa réflexion du comment y parvenir elle eut un bref moment de divergence, ce qui lui coutera beaucoup pour la suite car elle entendit Elion demander de veiller sur ses arrières.

Revenant sur le moment présent la jeune fille le vit s'approcher du chef en question et redoutait le pire. Son doute fut clarifié quand le paladin communiqua en céleste au chef. Elle serra les dents puis s'avança avec abbé vers eux.

Elion, avait pour Vëla, une force de volonté hors de l'ordinaire et réalisait sur l'instant que si ils c'était rencontré dans son jeune âge elle aurait trépassé de la mains de celui qu'elle admirait car elle était né du coté noir, ainsi que son père. Tout deux ayant été sauvé par l'Ordre du Corbeau et leurs moines. Ils avaient réussi à trouver la lumière dans leurs noirceur d'âme et pour cela, la paladin de Torm croyait fortement que d'autres pouvaient le réaliser tout comme eux. Était-elle trop croyante ou bien niaise!?
Questions qu'elle c'était posé plusieurs fois mais en n'était-elle pas une preuve de la réalisation de la force de lumière en ce monde si dense, oui et son père aussi.

N'étant pas aussi drastique que son compatriote céleste Vëla devait pour deux raisons, intervenir avant que cela n'aille trop loin. Elle s'éclaircit la voix puis laissant son auréole de lumière s'intensifier puis avec toute la diplomatie qu'elle put lança sur un ton autoritaire et ferme…



-Il y a trois vérités qui sont absolues et qui ne peuvent jamais être perdues, bien qu'elles puissent demeurer inexprimées faute de langage.

Elles sont présentées ici dans ces simples mots :

L'âme de l'homme est immortelle, et les promesses de son avenir sont celles d'une chose dont le développement et la splendeur n'ont pas de limites.

Le principe qui donne la vie réside en nous comme en dehors de nous, il est hors d'atteinte de la mort, et éternellement bienfaisant ; on ne saurait l'entendre, ni le voir, ni en sentir le parfum, mais il peut être perçu par l'homme qui désire cette perception.

Chaque homme est à lui-même, d'une manière absolue, son propre législateur, le dispensateur de la gloire ou de l'obscurité qui lui revient, l'arbitre souverain de sa vie, de sa récompense et de son châtiment.

Ces vérités — aussi grandes que la vie elle-même — sont aussi simples que le mental humain le plus simple. Fais-en la nourriture des affamés -


La jeune fille y avait été de la façon déconcertante, autant pour le chef que pour Elion car ce qu'elle venait d'exprimer était pour les deux, restait à voir qui en saisirait le sens profond et réagirait à ses paroles. Le but étant simple, c'était que le combat puisse avoir lieux à l'instant et rapidement, ainsi ceux et celles qui devaient passer pourraient le faire sans le mécontentement du chef et Elion remporterait sans nul doute ce combat et alors ils pourraient ensuite passer ou bien que le combat puisse avoir lieu bien plus tard en un autre endroit plus propice et moins contraignant pour le sauvetage de Polby.

Elle ajouta sur le même ton…


- Je serai le témoin de ce duel en règle et si l'un de vous deux n'est pas loyal je devrai rectifier et sévir. Alors que décidez vous, le temps nous est compté!?-


*Tout ce temps perdu… Heaum fait que ton bras puisse régler cela rapidement et toi Torm que justice soit rendu.*

Se disait-elle intérieurement en faisant signe à ses arrière de se tenir prêt.


Diplomatie. Surveille le combat si il y à lieu et si oui surveille et intervient si les hommes du chef interviennent.

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 26 Mars 2015 à 22h15


Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h35








PARCHEMIN
Test de psychologie de Corvo sur les cavaliers DD15 : 8(dé) + 6(compétence) = 14 Echec

Test de détection de Corvo sur les cavaliers DD15 : 13(dé) + 5(compétence) = 18 Réussite
Corvo détecte le même équipement sur les cavaliers, épée longue, arbalète et écu de cavalier



Test de diplomatie de Vëla sur Elion DD5 : 10(dé) + 8(compétence) = 18 Réussite
Vëla obtient la coopération d’Elion pour un combat loyal

Test de diplomatie de Vëla sur le chef des cavaliers DD20 : 3(dé) + 8(compétence) = 11 Echec





Narration tous :

Par l’action d’Elion, la situation avait subitement changé. L’attention discrète des cavaliers vis-à-vis du groupe, et l’indifférence des charetiers et des voyageurs, venait subitement de virer à l’hostilité. Qui était ce fou qui menaçait le chef d’un groupe de cavaliers responsable de la sécurité d’un petit convoi de chariot ? pouvait-on lire dans les regards. Au pays d’Amn où le commerce était roi, il s’agissait là d’un crime de lère majesté.

Corvo ne savait plus où se placer après cette déclaration de guerre. Prudent, il n’avait pas bougé, restant non loin des cavaliers et des chariots, mais suffisamment tout de même pour ne pas être dans la mêlée.

Moira adopta une attitude identique. Elle incita même Corvo à reculer un peu, prête à partir si la situation tournait mal. Comment pourrait-elle finir autrement de toutes les manières ?

Vëla elle s’avança courageusement pour rejoindre Elion et le chef au milieu des cavaliers. Elle montra tout autant de courage en proposant d’arbitrer un combat qu’elle souhaitait loyal. Mais celui-ci s’avéra bientôt inutile
.

- Arbalètes ! lança le chef d’une voix calme sans se saisir d’une arme. Soyez prêts à le tuer ! ajouta-t-il en désignant Elion.

Les cavaliers obéirent en un temps très court. Ils furent seconder par les charetiers, qui à deux par chariots, pointèrent également une arblète vers Elion. C’était donc 13 de ces armes dont les carreaux pouvaient atteindre le guerrier de la Compagnie.

Le chef des cavaliers considéra Elion, puis Vëla d’un regard froid où nulle peur ne s’y trouvait
.

- Je ne sais pas qui vous êtes étrangers, et je ne veux pas le savoir. Mais il est visible que vous ne connaissez pas les usages du Pays de l’Amn. Je suis au service de la famille Arumat, et celle-ci n’a pas l’habitude de laisser entraver son commerce. Alors, ajouta-t-il cette fois les yeux rivés à ceux de Vëla, puisque vous semblez un peu plus sensé que votre compagnons, dites-lui de s’éloigner sinon il mourrera. Reculez à bonne distance et laissez-nous traverser tranquillement.

Impassible, l’homme attendit la réponse.





écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 27 Mars 2015 à 00h10
L’ordre donné par le chef ne surprit pas réellement le paladin de Heaum. Comme nombre de ces fourbes, il se cachait derrière ses hommes. Ces derniers n’étaient pas mauvais, mais la crainte de subir les foudres du Malin ne devait pas peser pour rien dans la balance. Il fallait leur montrer ce que le mot courage voulait dire. Il en fallait pour se dresser contre les tyrans, les manipulateurs et les êtres rongés par le Mal qui ne reculait devant aucun sacrifice des autres pour atteindre leurs objectifs.

Pour l’heure, Elion verrait sa dernière heure si les soldats qui protégeaient les chariots ne comprenaient pas son action. Mais le paladin avait fait ce choix, il y avait bien longtemps. Il n’avait pas failli à deux contre cent. Il n’avait pas non plus hésité, lorsqu’il était prisonnier. Il était en infériorité numérique, c’était certain. Mais il avait aussi la protection de Heaum. Eliminer les forces Maléfiques de cette terre avant qu’elles ne frappent des innocents, plutôt que d’attendre qu’elles ne le fassent pour alors seulement réparer le mal qui avait été fait. Voilà sa véritable mission divine, Heaum avait mis cette vermine malfaisante sur sa route. Il ferait son devoir, que cela lui coute la vie ou non. C’était à la Sentinelle Eternelle de décider du sort de son bras armé. Elion d’Alusaire l’acceptait. Pour ceux qui pouvaient le voir, l’aura de bravoure du paladin était à son apogée. Il ne ressentait aucune terreur aucune ne l’avait envahi malgré la menace qui planait sur sa tête.


- Vous savez exactement qui je suis. Je viens de vous le dire. Je suis un paladin de Heaum, un chevalier des Yeux Vigilants. Je suis le Bras armé de la Sentinelle Eternelle. Et sous les yeux du Vigilant, vous êtes de ceux qui accomplissent le Mal autour d’eux. Heaum ne se trompe jamais, et vous savez fort bien de quoi je parle. Je pense que vos hommes le savent eux aussi et nombre d’entre eux ont déjà dû subir de vos colères et de vos sévices. Vous savez qui je suis. En revanche je ne vous connais pas, mais Heaum lui sait de quel fer vous êtes forgé.

Elion d’Alusaire avait d’une voix calme, mais suffisamment forte pour les hommes qui l’avait en ligne de mire sachent à qui ils avaient à faire, car bientôt, ils auraient un choix à faire. Ce choix serait simple tuer un serviteur du dieu protecteur ou pas.

- En outre, vous vous méprenez sur mes intentions, ou vous tentez d’embrouiller l’esprit de vos hommes. Je n’ai absolument aucune intention sur le commerce de la famille Arumat. Et je n’ai aucune mauvaise intention concernant vos hommes. Je me dresse seul et contre vous seul. Heaum vous a jugé comme serviteur du Mal, je suis un véritable serviteur des forces du Bien. Cela ne va pas au-delà de cela. Si vous remportez ce duel loyal, alors vous serez en droit de penser que ce que j’avance est pure invention. Si je remporte ce duel, vous saurez que je suis un paladin, je ne peux me parjurer en mensonge ou fourberie. Quel que soit l’issu de ce duel, les hommes de la famille Armurat et leur convoi gagneront la cité d’Esmeltaran. Seul l’un d’entre-nous ne gagnera pas cette ville. S’il s’agit de vous, je m’engage à servir de protecteur pour le convoi jusqu’aux portes de la ville. Ainsi, votre chargement ne perdra aucune protection, mais ces hommes n’auront plus à obéir au Mal. Ainsi soit-il et que en sa toute puissance Heaum et les dieux de triade m’en soit témoin.

Le Chevalier des Yeux Vigilants ne pouvait donner plus de garantie pour que les soldats ne craignent pas pour le chargement du convoi. La seule chose qu’ils risquaient était de perdre un être qui devait les mépriser. Le jugement de Heaum allait maintenant se prononcer.

- Vous avez peut-être l'habitude que l'on tremble devant vous, que l'on se plie à vos volontés ou d'obtenir ce que vous désirez par la menace. Je ne suis pas de ceux là. Et je ne me plie que devant mon dieu. Il n’y aura aucune interférence avec le commerce de la Famille Arumat, je n’enfreins donc aucunes règles. Je vous offre un duel en bonne et due forme. Alors, ma réponse est: acceptez-vous le jugement du sang ?

Si l'homme était sur de lui, c'était uniquement parce qu'il était certain que les soldats tueraient le paladin avant qu'il n'ait le temps d'agir. Il y avait un moyen de compliquer la tâche des tireurs, sans s'en prendre à eux.



L'idée était d'ajuster le placement du destrier par rapport à lui. Cette fois, il venait de lui demander de s'approcher et d'offrir un abri par rapport aux tireurs

hrp.gif Elion lance bénédiction
Elion utilise dressage pour diriger Athéar

écrit par: Corvo Stern Vendredi 27 Mars 2015 à 13h06
D'un hochement de tête, Corvo fit comprendre à la Damarienne qu'il avait parfaitement comprit le sens de ses paroles... Il ordonna alors à sa monture de s’éloigner quelque peu du groupe de gardes.

La situation prenait une tournure tristement prévisible. D'un coté les paladins essayant de justifier les actes d'Elion avec des arguments que seuls leurs paires pourraient avaler tandis que de l'autre, le « malin » présumé allait tout simplement répondre à la menace du Heaumnite avec toute la logique qui s'imposait... A quoi bon risquer sa vie dans un duel quand on pouvait cribler de flèches son adversaire sans même avoir à sortir sa propre lame ?

La logique de l'efficacité n'était visiblement pas la même pour tout le monde. C'est pourquoi Corvo ne pu réprimer un petit rictus lorsqu'il vit les treize arbalètes se pointer en direction du paladin. Les histoires de duels à la loyal c'était bon pour choper des filles de bonnes familles, pour le reste...

Par dépit, le roublard hocha la tête face aux dires du paladin, résigné a ne plus intervenir. Les jours passés aux cotés de ce fanatique commençaient à laisser des traces... A quoi bon essayer d'intervenir, que ce soit en sa faveur ou non, le résultat serait le même ?

Corvo tourna la tête en direction de la guerrière et s'exprima d'une manière à ce qu'elle seule puisse l'entendre :


- Que dirais tu d'aller tranquillement attendre l'arrivée du bac ? Le temps qu'ils règlent leur affaire on pourra peut-être traverser ? Au pire, je pense avoir largement de quoi négocier un passage pour nous deux... Pour la suite, on verra ça à Esmeltaran...

écrit par: Vëla Vendredi 27 Mars 2015 à 13h24
* Décidément il ne comprend rien celui-la*

Se dit-elle quand le chef du convois s'adressa à elle.

Promptement elle ajoutait pendant qu'elle déplaçait Abby pour faire une protection à Elion et attirer la mire des hommes du convoi en dégainant son arc puis l'armant d'une flèche explosive en visant vers le chef. Sur un ton encore plus autoritaire elle ajouta...


-C'est quoi que vous ne comprenez pas dans " acceptez vous ou pas" ? Ceci est une demande de duel, vous acceptez ou mourez c'est simple non! Dite à vos homme de baisser leurs arbalètes et acceptez ce duel. Si vous êtes si courageux démontrez le à vos hommes, il n'est pas difficile d'y lire dans leurs regard qu'il ont la peur de vos représailles. Mon compagnons Elion est lui, un homme de parole et je soutient ses dires et veillerez à protéger ce convoi si vous tombez loyalement, il ne leur sera fait aucun mal, et votre employeur sera averti qu'ils ont bien oeuvré, car ici et maintenant ce n'est pas le convoi qui est visé mais bien que vous et votre égo démesuré.-

Après avoir dit cela avec diplomatie pour faire entendre raison au chef et à ses hommes elle ajouta un geste à la parole en étirant sa corde d'arc elle ajouta toujours avec diplomatie....


-Comme vous pouvez le voir, si un seul carreau est tiré de vos hommes je tire cette flèche explosive si je suis atteint d'un carreau ma flèche part en votre direction et vous mourez, vous tentez quoique ce soit pour éviter ce duel vous êtes mort, alors prenez votre chance que vous offre Heaum et son bras puis courageux, combattez. Sinon je vous tue au nom de Torm le justicier et nous passons la rivière car comme je vous l'ai dit auparavant, le temps nous est fortement compté. Pour le dédommagement des autres présents il y aura une pièce d'or pour chacun, si bien sur Monsieur veut bien accepter.-

Sa patience n'avait jamais été son fort mais travaillait fortement sur ce du mieux qu'elle le put.



Diplomatie pour faire entende raison aux hommes du chef qu'il y à deux représentant du bien devant eux et qu'ils ont un choix à prendre et encore une fois au chef pour qu'il accepte le duel. Diplomatie pour le reste des passant appuyé avec l'or pour qu'ils mettes un peu de pression sur le chef. Auréole de lumière.

écrit par: Moira Vendredi 27 Mars 2015 à 20h26
Les paladins vivaient vraiment dans un autre monde.

*Prête à tuer des gens innocents dans l'explosion de cette flèche, Vëla? Pour cette connerie? Ah, Torm sera fier de toi, et de ton sens de la justice aussi mesuré qu'un boulet de catapulte...*

Le type était visiblement un professionnel, avec l'assurance qu'une grande maison marchande le soutenait. Des ultimatums, il devait recevoir cinq par jour, venant de bandits ou de rivaux, alors il n'allait se laisser intimider par deux fanatiques religieux, ni à perdre son temps avec une histoire de duel. En le menaçant, Vëla n'avait fait qu'empirer les choses : maintenant, l'homme n'allait sûrement pas perdre la face devant ses troupes en cédant à ses réclamations, et n'allait pas non plus se battre à la loyale, surtout s'il était vraiment un "malin".

Face à la menace, ses hommes allaient simplement se repositionner, de façon à diminuer l'efficacité de la flèche. Quoi qu'il arrive, ils avaient l'avantage du nombre. Rien qu'en y réfléchissant quelques seconde, Moira voyait trois ou quatre manière de se débarrasser des paladins, si elle était à la place de ce leader.


-Ouais, glissa t-elle à Corvo. Prenons de l'avance. Quelque soit le résultat, je ne veux pas y être associée.

Même si Elion par miracle gagnait ce combat insensé, ce n'était pas en offrant de protéger le convois qu'il effacerait l'insulte faite à la maison Arumat. Lorsqu'ils apprendraient que le grand paladin Elion d'Alusaire avait occis au débotté un de leur estimé employé, l'espérance de vie de l'aasimar deviendra aussi courte que sa vision des choses. Et les marchands d'ici savaient mettre les moyens pour avoir ce qu'ils voulaient, il suffisait de voir l'équipe de cadors qui avaient enlevé Polby... Lui qui rêvait de gloire et de martyre, mourrait d'une dague dans la nuit. Ou pire, d'une accusation de meurtre en bonne et due forme. Comment survivrait son précieux honneur, une fois les bonnes ficelles tirées pour le faire proclamer dangereux renégat, et tombant sous les coups d'un autre justicier zélé de son genre? Oh, la douce ironie!

Moira jeta un bref coup d'oeil vers la fleuve. Pendant que tout le monde regardait le spectacle, ils trouveraient bien un moyen de prendre le bac.

écrit par: Glaurung Mercredi 01 Avril 2015 à 21h30
La lumière... L'air du dehors... La compagnie des kwarksan... Glaurung s'était enfermé en lui-même. Il préférait simplement observer les alentours. Retenir la route, ou même simplement ne rien penser.
Après tout, cette situation, lui semblait si absurde. Courir après un bateau pour sauver quelqu'un qui avait de toute évidence décidé de se sacrifier pour son groupe... C'était tout de même bien mal respecté son choix.

Glaurung avait tout de même voulut suivre, plus pour voir et être payé à la fin qu'autre chose.

Ils étaient donc arrivé à la rivière. En apercevant les groupe de kwarksan armés, l'orc avait choisit de rester en retrait pour ne pas attiré d'hostilité sur le groupe. Sa fidèle hache à la main.

Cela ne servit à rien... Le haumite avait, pour une raison échappant à l'orque, décidé d'aller se mettre sur la tronche avec le chef du groupe armé d'en face.


-Ha enfin un peu d'action ! Il commence à me plaire finalement ce range balais sur patte.

*Quoi que il sont quand même plus que nous... On a une mission éscor... Et merde !*
Les gardes de l'autre groupe venaient de sortir leurs arbalètes et de les pointé sur Elion.
L'orque évaluait la distance. Trop loin pour tenter quoi que ce soit. Il devait tenter quelque chose, pour lui permettre de se rapprocher.
Le paladin allait y rester a coup sur si le combat éclatait et leur groupe serait surement pris à partit.
Il fallait trouver un moyen de faire en sorte de le maitriser ou que les autres l'ignore.

Il lança sa monture en direction du paladin. En criant.


-Reviens ici, bougre de crétin échappé de l'asile ! Embête pas les braves gens qui travaillent ! Excusé le messieurs dames, il a pas toute sa tête.

Une part de l'ésprit de Glaurung espérait que les gardes-marchands gobe cette histoire et qu'il pourrait maitriser l'autre imbécile.
Mais dans une autre partie de l'esprit de l'orque, les tambours de guerre de ses ancêtres résonnait au rythme des battements de son cœur."La" bataille honorable lui ouvrant la voie vers Nishrek se trouvait elle devant lui ?



écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 05 Avril 2015 à 20h33
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h40





PARCHEMIN
Elion lance le sort bénédiction
Pour Elion et ses alliés dans un rayon de 15 m, bonus de moral de +1, tant aux jets d’attaque qu’aux jets de sauvegarde contre la terreur



Test de diplomatie de Vëla sur les cavaliers DD20 : 5(dé) + 8(compétence) = 13 Echec

Test de diplomatie de Vëla sur les charetiers DD20 : 16(dé) + 8(compétence) = 24 Réussite
Les charetiers deviennent inamicaux et hésitent à se positionner autour d’Elion, mais sans se ranger à la proposition de Vëla

Test de diplomatie de Vëla sur les voyageurs DD15 : 7(dé) + 8(compétence) = 15 Réussite
Les voyageurs prennent le parti de Vëla



Test de bluff de Glaurung sur le chef des cavaliers DD20 : 12(dé) + 1(compétence) = 13 Echec





Narration tous :

Le chef des gardes resta de marbre en écoutant les paroles d’Elion.

- Vous pouvez parler tant que vous le voulez, mais je ne changerai pas d’avis. Je ne vois pas pourquoi je me battrais avec vous, vous qui venez me défier pour des motifs qui me sont étrangers. Et vous ne comprenez pas qu’en m’attaquant, moi le chef d’un convoi commercial, vous vous attaquez au commerce. Et dans cette région, c’est un crime capital. Et donc mes hommes me protégeront, car ainsi ils protègent le convoi.

Pendant que les deux hommes se parlaient, après une rapide concertation, Corvo et Moira convinrent définitivement de ne pas se mêler à la situation, mais au contraire d’aller se positionner pour pouvoir prendre le bac le plus rapidement possible. Aussi contournèrent-ils les chariots.

Vëla poursuivit sa médiation, mais y mit le poids de la menace d’une flèche explosive. Cependant, elle n’en poursuivit pas moins ses efforts diplomatiques. Si ceux-ci ne rencontrèrent aucun écho favorable auprès des cavaliers, l’ex folle de Torm réussit à faire douter les charetiers qui marquèrent le pas. Les voyageurs également furent réceptifs à ses paroles, mais plus intéressés par la pièce d’or promise que par le fond du problème.

A l’écart, Kurto et Glaurung étaient demeurés sur place, sans une parole de critique ou de soutien. Mais l’orque sortit soudainement de son silence. Lançant son cheval au galop vers Elion et le chef des gardes, il tenta un coup de bluff. Mais le coup était si délirant, que le chef des gardes ne crus pas un instant les paroles de Glaurung. En revanche, de voir un orque foncer sur lui attira son attention.

Est-ce cette charge ? Est-ce l’attitude inflexible d’Elion ? Est-ce la flèche explosive de Vëla ? Est-ce le fait que les charetiers semblaient ébranlés ? Est-ce l’attitude des voyageurs ? Mais le chef des gardes se montra plus conciliant
:

- Ma mission est que les chariots arrivent à bon port, et non de vous combattre. Aussi je suis prêt à vous laisser utiliser le bac avant nous. Vous êtes pressés m’avez-vous dit ? Que pensez-vous de ma proposition ?

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 08 Avril 2015 à 19h44
Il y eu comme un moment de flottement, comme si le temps s’était suspendu. Mais le visage de marbre du Malin ne laissa aucune place à l’ambigüité sur ce qui allait suivre. Comme nombre de pleutre, il allait se cacher derrière ses hommes d’arme. Cela n’était guère une surprise pour le Chevalier des Yeux Vigilant. Ce gars était bien le genre d’homme à ne pas se salir les mains en impliquant ceux sur lesquels il devait exercer un pouvoir basé sur la peur et les représailles douloureuses et probablement sanglantes.

Les paroles attendues du Malin ne furent qu’une confirmation. Celui qui se prenait pour chef allait faire ce que l’on pouvait attendre d’un couard. Il tentait de noyer le poisson en proclamant que s’attaquer à lui s’était s’attaquer au convoi. C’était tout simplement stupide comme défense et peu glorieuse pour un chef. S’il pouvait amadouer et manipuler ses hommes, il n’en allait pas de même avec le paladin. Il était même étonnant qu’il ne tentait pas de monnayer sa vie sauve.

L’aasimar était sur le qui-vive, toute son attention était maintenant tournée sur le combat et sa vigilance guettait le départ de flèches qui n’allaient pas tarder à pleuvoir. C’est là qu’il entendit l’orque beugler des inepties insultantes en lançant sa monture au galop. Il paraissait évident qu’il allait tenter d’interférer dans la mission divine du paladin. Pour l’heure Elion d’Alusaire ne bougea pas d’un iota. Tout comme le Malin qui ne prêta aucune attention à l’orque qui courait probablement au devant de graves blessures. En fonçant droit sur le chef, le Compagnon des Marches allait certainement profiter de la volée de flèche.

Preuve que la Malin pensait que tout pouvait s’acheter, le marchandage finissait par arriver. Il ne s’agissait pas d’argent, mais Elion en était certain, s’il le lui avait proposé, le pleutre aurait certainement accepté de laisser quelques pièces d’or pour sa vie. Non sans frapper son opposant dans le dos dès qu’il en aurait l’occasion. De toute façon, dans quelques secondes, voir quelques minutes tout serait terminée.

Glaurung continuait à approcher au grand galop. Si le paladin ne faisait rien, l’orque prendrait toutes les flèches pour lui. Il n’en était pas question pour le serviteur de Heaum. Il ne laisserait pas un autre être blessé pour son combat contre mal. Finalement, l’action du guerrier précipitait les choses. Mais ce n’était pas pour attrister le paladin. La présence maléfique était comme une odeur nauséabonde, comme une verrue purulente sur la surface de Faerûn. Et par-dessus tout, c’était une menace pour les humbles et les hommes de bien.


- Je vous l’ai déjà dit je ne suis pas de ceux que vous pourrez corrompre ou manipuler. Je n’ai que faire de vos viles paroles. Défendez votre vie suppôt du Mal. La Loi du sang donnera raison à l’un ou l’autre. Force doit resté au Vigilant ! Hourra !!

Levant son arme au son de son cri de guerre, Elion d’alusaire fondit sur le Malin. Le lourd cimeterre décrivit une rapide ellipse descendante avant de percuter sa proie.

hrp.gif Elion d’Alusaire attaque chef avec cimeterre à deux mains.
Elion d’Alusaire est sous l’effet de protection contre le Mal
Elion d’Alusaire est sous l’effet de bénédiction.

écrit par: Corvo Stern Mardi 14 Avril 2015 à 11h46
Corvo, qui d’ordinaire savait se montrer patient lorsqu'il le fallait, ne pouvait pourtant cacher une certaine exaspération quand à la situation dans laquelle le groupe venait de se fourrer. Et tout ça avec la bénédiction de Heaum !

Toujours en selle, avachi en avant, le torse appuyé sur l'encolure de sa monture, il avait le regard rivé vers la rivière. Silencieusement, le jeune homme contemplait avec dépit la lenteur à laquelle le bac se rapprochait de la rive. D'un œil, sur sa droite, il ne pouvait apercevoir qu'une petite partie du spectacle orchestré par Elion... 
Bien que trop loin pour entendre la plupart des échanges, le roublard restait persuadé que cela se traduirait par la mort imminente du paladin. Un mal pour un bien ? Peut-être...

Soudain, comme si un éclair venait de le frapper, le Chondathien se redressa. Il regarda Moira sans ajouter un mot et haussa les épaule. Avec un air désabusé, il talonna les flancs de son cheval et se rapprocha légèrement du garde le plus proche.


- Ehehm ! Vous auriez un instant ? l'interpella Corvo. Vos collègues seront bien plus qu'assez pour maîtriser cet olibrius sans vous ! Ajouta t-il pour le persuader de coopérer. La famille Barutan à Esmeltaran... ça vous parle ? J'ai bien cinq pièces d'or trop à l'étroit dans ma bourse qui sont prêtes à s’échapper contre toute information utile...

A peine eut-il terminé sa phrase que le désormais routinier cri de guerre d'Elion retenti dans l'air. Ainsi, les négociations face au Chevalier Vigilant s'étaient une fois de plus révélées inutiles. Corvo se félicita intérieurement de ne pas avoir perdu son temps dans l'affaire.

Il restait maintenant à voir si le garde allait lui répondre ou s'il préférait rejoindre ses copains pour participer à la mise à mort du paladin ?


hrp.gif Déplacement en D24/25
Diplomatie/Renseignement sur le garde n°6
Psychologie sur le garde n°6 si il décide de me répondre (pour voir si il ment)

écrit par: Glaurung Mardi 14 Avril 2015 à 19h52
Glaurung était d'avis d’accepter le marché du chef des gardes. Traverser en premier et partir le plus vite possible à la poursuite de Polby.
Mais le sieur paladin en avait décidé autrement.
Il passa à l'attaque du garde en plein milieu du chemin.
Pour un range balais, il avait vraiment du crans. Ou peut êtres était il simplement complétement fou.

Glaurung eu un sourire amusé. Une grande bataille en vue, où lui et sa hache pourrait y récolter la gloire, en fauchant les kwarksan comme le blés.

Il vit alors les gardes kwarks armer leurs arbalètes pour viser Elion.
Cela faisait mal au géant vert de l'admettre. Mais Elion, faisait maintenant parti de son clan et le clan avait besoin de lui pour la mission...
Enfin ça n'empêchera pas de lui passer un savon après.

L'orque fit faire un pas à sa monture vers le kwarks en arme le plus proche de lui. Il semblait prier.


.annaisrwa, ppwa, -s gnwa, or rum'agr aum'Q .ornwa, én agr ornwa, d aniwa, rsna oragr arum'mrum'm nos aum'q sa agrbwa, réorim sora-c amon ,orahcnwa, grb orniwa, m oragr éifnoc wa, -m ium'q ios ,orum'hsrum'Y ! ado nos sioor orsrom orad snwa, hc agr aum'Q ! ariogrg wa, s à sioor swa, bmoc ac aum'q ,anrob arèp hormum'um'rG

-Vous avez voulu vous immiscer dans leur duel !? Alors mourrez !

Saisissant sa hache avec sa deuxième main, il la fit tournoyer au dessus de sa tête avant de l'abattre sur le premier Kwaks.

hrp.gif [COLOR=green]pat de placement vers capuche n°1 et attaque à la grande hache +6 / 1d12+7 critX3

écrit par: Moira Jeudi 16 Avril 2015 à 20h32
Moira se tassa sur sa selle, laissant transparaître une certaine lassitude pendant quelques instants.

*C'est ça, aller, tuez-le, qu'on en finisse!*

La mauvaise surprise c'était que l'orque Glaurung avait décidé de s'y mettre aussi. Qu'est-ce qui avait pu le prendre celui-là, l'excitation de la bataille, peut-être? Encore un qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son arme. Micheletto pouvait être une tête de mule quand il voulait, mais lui au moins aurait pu se contrôler.

*Bon, ça fera deux morts au lieu d'un. Et si par miracle ils survivent, c'est moi qui les achève, ces crétins!*

Le temps de tourner la tête, Corvo était de tenter un truc avec un des gardes.

-Corvo! C'est pas le moment, bon sang! siffla t-elle.

On pourrait croire qu'il faisait de la distraction et donc par la même occasion de la complicité, et ils n'avaient vraiment pas besoin de ça maintenant! Le Cormyrien aurait tout le loisir de poser ses questions après.

Le bac se déplaçait avec une lenteur affreuse, mais au moins ça laissait le temps d'apprécier le nombre de carreaux d'arbalètes que les deux zinzins allaient encaisser avant de mourir.

écrit par: Vëla Lundi 20 Avril 2015 à 01h48
La situation n'était pas des plus brillante mais le malin, soit par intelligence ou par ruse, avait choisi une option favorable à tous. De l'un, le duel pourrait se dérouler plus tard en d'autre endroit et leurs mission en serait que mieux portante. Heureuse de la réponse du chef et comme approbation à ses dires, la paladin débanda son arc et rapidement sa flèche explosive se retrouvait dans son carquois. Pour elle c'était clair, ils passaient la rivière et continuait la mission de sauvetage.

Malheureusement la jeune fille n'avait pas la rectitude d'Elion, ce qui la rendait faible face au malin mais qui lui donnait une plus grande marge de manoeuvre pour tenter de les convertir. Ce qu'elle ignorait, était que si cela avait fonctionné avec son père et elle, rare qu'un malin passait du coté éclairé. Sa plus grande satisfaction serait d'en convertir un, qu'un seul et elle aurait réussi à s'accomplir. Trop jeune et encore trop inexpérimenté, elle avait accepté l'offre du chef qu'elle trouva acceptable. La jeune fille allait affirmer l'offre quand soudain Glaurung se mit de la parti de tout faire échouer. Son attention fut porté sur lui et son évolution vers eux. Ses yeux se plissèrent et lui lança un regard de feu.

Au même moment elle entendit l'ode d'Elion. À ce moment, elle ne voulut en aucun cas regarder ce qui allait se passer, elle savait qu'il entrerait en combat avec le chef, restait à sauver le reste du groupe de la menace et la charge de Glaurung. Si seule Elion et le chef combattaient personne ne s'énerverait mais si une attaque était porté à l'un des hommes du chef cela pourrait dégénérer rapidement et le pire, cela viendrait contredire sa parole qu'elle venait de donner.

Sur un ton autoritaire elle lança en même temps qu'elle fit partir Abby en direction du géant vert...


-Glaurung je vous ordonne de vous calmer et d'arrêter cette charge!-

L'ordre donné elle ne cessa pas la progression d'Abby dans la direction de Glaurung pour tenter de l'empêcher de porter son attaque qui lui semblait évidente.



charge vers Glaurung pour l'empêcher d'attaquer.

écrit par: Hannibal Caliban Lundi 20 Avril 2015 à 21h54
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h42





PARCHEMIN
Elion attaque le chef des gardes :
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre à deux mains : 7(dé) + 9 + 1(bénédiction) = 17 vs Chef des gardes 16(CA) => Réussite
PV chef des gardes : 52 - 2 (dé) - 4(dé) - 7 = 39

Chef des gardes attaque Elion :
Jet au corps à corps du chef des gardes à l’épée longue : 9(dé) + 10 + = 19 vs Elion 21(CA) + 2(protection contre le mal) = 23 => Echec

Test de diplomatie de Corvo sur le charetier 6 DD20 : 10(dé) + 7(compétence) = 24 Echec

Test de renseignements de Corvo sur le charetier 6 DD10 : 7(dé) + 2(compétence) = 9 Echec

Glaurung attaque le cavalier 1 :
Jet au corps à corps de Glaurung à la grande hache : 10(dé) + 6 = 16 vs Cavalier 1 15(CA) => Réussite
PV cavalier 1 : 20 - 3 (dé) -7 = 10

Cavalier 1 attaque Glaurung :
Jet au corps à corps du cavalier 1 à l’épée longue : 9(dé) + 4 = 13 vs Glaurung 19(CA) => Echec

Cavalier 7 attaque Elion :
Jet à distance du cavalier 7 : 18(dé) + 6 = 22 vs Elion 21(CA) => Echec
PV Elion : 39 - 2 (dé) - 3 = 34




Narration tous :

Elion était donc entré en action. Il porta un coup sévère au chef des gardes dont il entailla profondément le flan gauche. Le cimeterre manié à deux mains fit merveille. Le guerrier de la Compagnie, fidèle à lui-même venait de lancer les hostilités.

Etait-ce la surprise ? Etait-ce la blessure ? Mais le chef des gardes avait discrètement mis une main sur le pomeau de son épée pendant qu’il parlait, rata son coup
.

- TIREZ !!! TIREZ !!! lança-t-il à l’adresse de ses hommes.

Glaurung joua les troubles-faits en attaquant l’un des cavaliers qu’il blessa à l’épaule au moyen de sa hache, malgré la tentative de Vëla pour l'en empêcher. La paladine arriva trop tard. Le cavalier n’eut d’autres choix que de lacher son arbalète pour répondre à l'attaque de l’orque au moyen d'une épée. Mais son regard s’arrêta sur le visage disgracieux de Glaurung et son coup manqua de conviction.

Pendant ce temps là, la plupart des cavaliers avaient tiré un carreau, certains s’étant déplacés pour contourner l’obstacle que représentait la monture d’Elion. Quelques charretiers qui se mouvaient plus doucement, réussirent également à tirer. Mais parmi tous, seul un cavalier réussit à toucher le paladin. Les autres carreaux volèrent au loint ou furent arrêtés par l’armure d’Elion.

Toujours en arrière, Kurto ne bougea pas de sa position, évaluant la situation.

De leur côté, Moira et Corvo se tenait maintenant à l’endroit d’où partait le bac. Celui-ci approchait doucement, mais il lui faudrait encore une à deux minutes pour accoster. Corvo en profita, sous un regard réprobateur de Moira, pour rejoindre un charretier et tenta vainement de lui parler afin de lui soutirer des renseignements
.


Jet d’initiative :
Chef des cavaliers : 17 + 3 = 20
Corvo : 11 + 8 = 19
Moira : 10 + 6 = 16
Charretier 6 : 16 + 3 = 19
Vëla : 16 + 2 = 18
Charretier 3 : 12 + 3 = 15
Cavalier 6 : 11 + 3 = 14
Cavalier 7 : 11 + 3 = 14
Charretier 1 : 11 + 3 = 14
Elion : 12 + 1 = 13
Charretier 4 : 10 + 3 = 13
Glaurung : 11 + 1 = 12
Cavalier 2 : 9 + 3 = 12
Cavalier 5 : 8 + 3 = 11
Cavalier 1 : 5 + 3 = 8
Cavalier 4 : 5 + 3 = 8
Charretier 2 : 5 + 3 = 8
Charretier 5 : 5 + 3 = 8
Cavalier 3 : 4 + 3 = 7

écrit par: Corvo Stern Mardi 21 Avril 2015 à 21h00
De manière somme toute assez logique, aucune réponse n'avait franchi les lèvres du charretier-garde-arbalétrier. Afin de susciter un peu plus d’intérêt à sa demande, le roublard s’apprêta donc à doubler son offre. Mais le "sifflement" réprobateur de Moira l’empêcha d'aller plus loin.

¤Oui bon, on peut bien essayer!¤ songea t-il.

Avec la mine, mi-rieuse, mi-boudeuse, d'un gamin prit la main dans un pot de miel avant d'avoir pu le vider, Corvo n'insista pas et se rapprocha donc de la guerrière.

- Apparemment, trouer la peau d'Elion a l'air bien plus attrayant que de gagner cinq pièces d'or. Faut dire qu'avec du recul, c'est peut-être pas un si mauvais choix...

Au même instant, l'ordre du chef à l'armure clinquante résonnait dans l'air suivi aussitôt des carreaux d’arbalète qui fusèrent vers le paladin. La bataille était engagée et nul ne pouvait rien y faire. Mais une chose était sure, il était toujours hors de question d'y prendre part.

Le Chondathien résista à l'envie de profiter de la diversion créée par le début de la bataille pour aller jeter un œil dans le chariot le plus proche... Les cavaliers qui avaient déjà traversés la rivière devaient maintenant avoir les yeux rivés sur eux. Prendre le risque d'attirer leur attention n'était pas permis.

Rongeant son frein, mais les sens en alerte en cas de menace direct sur lui ou Moira, Corvo marmonnait dans sa barbe, espérant que ce pitoyable spectacle prendrait fin rapidement.


- Et après quoi ? Quand bien même ce cingler parviendrait à s'en tirer ? Même si il les tue tous, les autres là bas n'auront qu'à couper les cordes quand il sera sur le bac. Ou si ils sont joueurs, ils s'entraineront au tir. Vu la lenteur du truc... Même pas besoin de réparer comme ça !

hrp.gif Preparation d'action: Corvo se tient prêt à dégainer et attaquer toute personne l'attaquant lui ou Moira

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 25 Avril 2015 à 18h57
Le premier sang était pour le paladin, preuve ne était s’il le fallait que Heaum voyait d’un œil ce combat du Bien contre le Mal. Le lourd cimeterre de l’aasimar avait réussi à percer la défense du chef de la garde. Le malin perdit de son assurance et de sa superbe après ce coup là. La contre attaque avait été rapide, mais pas suffisamment précise ou rapide pour surprendre le serviteur du Vigilant. Ce qui ne manqua pas de faire perdre le peu de contenance qui restait au misérable nuisible qui cette fois, était tombé sur quelqu’un qui était en mesure de lui tenir tête.

Voyant probablement que la partie n’était pas gagnée d’avance et qu’il n’y aurait qu’une seule issue possible à cet engagement martial. Le lâche en appela immédiatement à ces hommes en leur ordonnant de tirer. Ce n’était pas une surprise, comme le fait que les ordres soient suivis d’effets. Le paladin avait donné un sérieux coup, mais ce combat là. Leur chef ne l’avait pas encore perdu, loin de là. Si le Malin venait à terrasser le serviteur de la Sentinelle Eternelle, malheur à celui qui n’aurait pas obtempérer à ses ordres. Elion n’avait aucun doute sur ce que les réfractaires subiraient dans ce cas là. Aussi ne pouvait-il en vouloir à ces pauvre hères d’obéir aveuglément fusse au mépris de leur propre intérêt.
Elion était un inconnu et malgré la justesse de sa cause, il ne pouvait pas demander à des hommes simples, même servant les armes, de le croire sur parole. Il allait falloir plus que cela pour les faire douter de suivre encore un maître qui ne voulait aucun bien et qui ne servait que ses propres intérêts.

Ce fut alors une pluie de projectiles qui s’abattirent sur lui. Certains ne firent que siffler à ses oreilles, d’autres ricochèrent sur sa carapace d’acier ou s’écrasèrent sur son armure magique. Mais Heaum veillait sur son fidèle et dévoué serviteur et aucun ne le blessa. Si cela n’était pas une preuve flagrante, le Chevalier des Yeux Vigilant ne savait ce qu’il fallait de plus.

Il eut quelque chose pourtant qui n’était pas attendu et créa la surprise. Ce fut l’attaque stupide de l’orque. Ou encore l’attaque du stupide orque, c’était au bon vouloir. Toujours fut-il que le paladin fut tiraillé entre le devoir de terrasser le Malin et celui de porter secours à l’homme de garde à qui il avait promis protection. L’aasimar n’en revenait que l’on puisse trahir ainsi une parole donnée. Les deux paladins avaient mit leur honneur dans la balance et s’engageant à ce qu’il ne fut fait aucun mal aux hommes d’arme. Ils l’avaient tous les deux clamé haut et fort. Et voilà que Glaurung les parjurait sans même sourciller. Décidemment, le paladin n’avait rien contre les races et ajustait son propre jugement les actes. Ou sur le jugement de Heaum, ce qui était encore autre chose. Mais force était de constater qu’entre Micheletto et Glaurung, il y avait vraiement de quoi se poser des questions.

Par chance, Vëla veillait au grain, et s’engagea sur le champ pour s’interposer aux actes inconséquent de leur compagnon. Elion souhaita que l’orque puisse comprendre et qu’il baisse les armes. Sans quoi, il subirait les foudres des paladins, fut-il de la même guilde qu’eux. Elion d’Alusaire se devait de terrasser le Mal où qu’il se trouve. Il n’avait nullement l’intention de faire un massacre. Et s’il n’avait pas le choix, il mettrait lui-même l’orque hors d’état de nuire. Les hommes d’armes n’étaient pas mauvais, tout du moins, ils ne l’étaient pas plus que Glaurung. Ils ne méritaient guère que trépasser pour avoir suivi les ordres d’un pleutre qui se cachait derrière eux.


- Non ! Vëla ! stop le ! Pour l’amour du Bien et l’honneur des paladins.

C’était tout ce qu’il pouvait faire pour l’heure. Elion d’Alusaire était bien conscient qu’on l’encerclait, il devait en finir au plus vite avec le chef pour espérer voir ses hommes baisser les armes. L’espace d’un instant, il pensa foncer vers Glaurung pour s’interposer lui-aussi aux actes chaotiques de l’orque. Mais il s’imposa rapidement à lui, que s’il faisait cela, d’une part il n’était pas certain d’arriver jusque là-bas en vie en s’exposant. Il fallait absolument que sa consœur poursuivre son action. Même si cela signifiait de prendre les armes contre son propre camps. L’honneur de la parole donnée était à ce prix, et l’aasimar ne doutait pas que la Folle de Torm en était parfaitement consciente. Si l’orque poursuivait l’offensive, il serait probablement responsable d’un massacre inutile, auquel le paladin ne prendrait pas part.

Pour l’aasimar et en l’état, il n’y avait qu’une seule chose à faire. Poursuivre son combat pour le remporter au plus vite, ou le faire basculer suffisamment en sa faveur pour mettre le doute dans l’esprit des hommes d’arme et leur montrer la voie vers une vie sans tortionnaire.


- Pleutre, Tu fais couler inutilement le sang d’innocent, pour te protéger. Que Heaum te châtie pour cela.

Puisant dans la puissance divine que le Vigilant confiait à son serviteur zélé, Elion d’Alusaire poussa un nouvel assaut contre son ennemi. Avec la grâce de Heaum, celle-ci serait suffisamment dévastatrice pour lui donner un avantage sérieux et objectif sur l’issue de cette bataille. Le cimeterre du paladin fendit à nouveau les airs, Elion d’Alusaire lui donnant toute la vitesse possible pour passer une nouvelle fois les défenses du Malin.

hrp.gif Elion d’Alusaire lance châtiment du mal
Elion attaque le chef avec cimeterre à deux mains, tenu à deux mains
Elion d’alusaire est sous l’effet de protection contre le Mal
Elion est sous l’effet de bénédiction

écrit par: Moira Dimanche 26 Avril 2015 à 12h58

*Mais ils tirent comme des patates!*

Elion n'était peut-être finalement pas le seul à pêcher par orgueil, parce que les Amniens avaient l'air complètement pris au dépourvu; le paladin était quand même une cible... imposante. Et avec Vëla qui sautait sur Glaurung pour l'empêcher de s'en mêler, les choses étaient en train de virer au chaos général.


*Dommage que Vëla soit là. On aurait pu les aider à se débarrasser d'Elion, ça nous aurait fait gagner nos entrées en ville.*

Sans jamais l'avoir envisagé sérieusement, elle avait toutefois une telle antipathie pour ce type que ça ne l'aurait pas dérangée plus que ça.

-Dol na elniki kadoran.

N'ayant rien d'autre à faire, Moira plongea la main dans sa poche et en ressorti la petite sculpture de bois inachevée. Un couteau dans l'autre main, elle gratta quelques copeaux de plus avec la pointe; l'animal prenait bonne forme. Elle gardait quand même un oeil sur ce qu'il se passait aux alentours, des fois que quelqu'un autre aie la mauvaise idée de s'en mêler.

écrit par: Vëla Dimanche 26 Avril 2015 à 16h23
Sa charge contre le géant vert fut un échec lamentable et le pauvre idiot en profitait pour attaquer contre son ordre. Sortant Ô de son fourreau dorsale elle fit se placer Abby entre le récidiviste et le cavalier. De son regard courroucé vers Glaurung l'ex-folle de Torm relançait sur un ton plus qu'autoritaire...

-Glaurung vous cessez immédiatement ou vous retournez au bastion pour insubordination. Est-ce assez clair!-

Faisant dos au cavalier elle se doutait qu'elle pouvait se prendre un coup mais comptait sur la prestance de bonté qu'elle dégageait de son auréole de lumière pour que le cavalier voit en elle une allier et non un ennemi.

Se tenant dans une position qui en disait long sur la suite des évènements si Glaurung ne s'exécutait pas sur l'ordre, la paladin ne semblait pas revenir sur sa décision et portait un regard d'acier en tenant haut par dessus ses épaules, l'épée polie qui descendrait trancher si besoin était.

Les affronts répétés qu'il lui avait offert depuis son arrivé avait eut son lot de patience et la jeune fille remédierait sans tracas à ce manque d'étiquette et de confrérie. Si le malheureux ne connaissait pas les conséquences encourut pour une mortification de la sorte il en payerait cher son apprentissage. Ne pas connaitre les us et coutumes des paladin était une chose mais ne pas se soumettre à un ordre en était une autre.

Les évènements n'allaient pas en leurs faveurs depuis que ce maudit malin de Micheletto avait pénétré leurs rangs, Vëla l'avait sur le coeur et était véritablement déterminer à remédier à ce courant qui allait contre leurs avancé depuis. Elle n'était pas heureuse du choix d'Elion en ce moment tragique mais le respectait dans son choix et le ferait sans doute savoir après cette interludes tout en mettant au clair les priorités du futur.





Vëla dégaine Ô, place Abby entre Glaurung et le cavalier.

écrit par: Glaurung Dimanche 26 Avril 2015 à 21h29
La brume rouge du combat flottait dans l'air. Le souffle de Gruumsh commençait à prendre le géant vert.
Glaurung avait fait mouche. D'un coup de hache certes peu recherché, il avait grâce à sa force ouvert l'épaule du garde. L'orc trouvait d’ailleurs surprenant que le kwarks ne tourne pas de l’œil.

Quand le deuxième modèle de range balais sur patte vient chercher à bloquer l'orc en lui racontant des conneries.

Glaurung gonflé de la rage du combat lui répondit. Sur un tont sans équivoque.


-Insubordination à qui radasse ? J'ai pas souvenir qu'on t'ai choisi comme chef.
Tu viens me parler du bastion, ce même bastion dont ta balancé l'anneau ?!
Et l'autre crétin qui parle d'honneur, quel honneur ? Celui d'attaqué les gens sur la route comme un vulgaire bandit ?!
Tu crois que ça va donner une bonne réputation à la compagnie de s'en prendre à un capitaine d'une grande maison marchande ?!
Notre premier but c'est Polby et il avait besoin de nous tous. Et quand ton andouille de petit copain allait se faire trouer la peau, j'ai voulut lui sauver son sale cul blanc de Kwarks.
Mon aide vous intéresse plus ?! Et bah tans mieux !

Saisissant les reines de sa monture, l'orc lui fit faire demi tour. Tournant le dos à la paladine, il s'éloigna.
Allant jusqu'à Kurto, il s’approcha de lui et après s'être comme frotté les main, lui donna quelque chose.


-Tu donnera ça à Théodus, dit lui ce qui c'est passé et que si c'est des trucs comme eux la compagnie.Il désigna avec son pouce par dessus son épaule les deux ranges blaias. Qu'ils aillent aux diables.

écrit par: Horïn Lundi 27 Avril 2015 à 12h48
Quelque chose était en train de se passer.

Le Nain avait commencé à désespérer depuis plusieurs jours mais le temps de quelques rapides battements de cœur, il réalisa que les Dieux Nains ne l'avaient peut-être pas totalement oublié au final.

Il avait faim, soif, était crasseux et aucun doute qu'il devait puer autant que ses compagnons actuels mais il avait cependant fait tout son possible pendant le dernier mois pour conserver le maximum d'énergie, précisément pour ce moment.

Il poussa rudement de l'épaule les deux hommes à côté de lui pour les faire réagir mais aucun ne daigna lever le regard du sol. Un coup d’œil rapide lui suffit à déterminer qu'aucun autre ne serait davantage réactif.


¤ Ils ont été brisés. Autant tenter de faire réagir un caillou.¤

Il avala le peu de salive qui lui restait. Il avait déjà été dans ce genre de situations, il savait comment cela se déroulait. Attendre, espérer, et surtout voir et saisir l'occasion au bon moment. Il avait attendu un mois, fait profil bas, ne s'était pas fait remarquer. Le mois le plus long de son existence. Au moins cette fois-ci il n'avait pas craint de finir dévorer par un Yuan-Ti comme cela avait déjà failli être le cas, mais il savait que son futur éventuel n'était guère davantage plaisant.

¤ Est-ce le moment ? Et s'il n'y avait pas d'autres chances ? Marthammor, donne-moi la force. J'en ai assez. Au pire, sois témoin que je suis mort comme j'ai vécu.¤

Rien ne bougerait. Il entendait cependant une conversation, qu'il supposait proche, quelques mètres tout au plus, et plus loin le bruit d'un combat. Sûrement la cause du départ des deux conducteurs. Potentiellement une bonne diversion. Il ne voyait pas grand chose cependant, la vue étant voilée de tous côtés. Il regarda la bâche du côté arrière, en se demandant sur quoi il allait tomber s'il sortait. Une chaîne tinta. La réalité le rattrapa immédiatement. Il baissa les yeux sur ses mains et prit une profonde respiration.

¤ J'oubliais... Comment je me débarrasse de ces foutus chaînes qui me retiennent dans ce chariot d'esclavagistes ? ¤

Le Nain savait déjà la réponse à sa question : c'était impossible. Il avait eu le temps d'étudier la façon dont les neuf autres esclaves et lui-même avaient été enchaînés. De toute évidence, ce trafic d'esclaves n'était pas un coup d'essai mais une mécanique bien rodée : chaque prisonnier était enchainé aux poignets et aux chevilles. De plus, les chaînes de chacun était relié à des anneaux fixés aux chariots grâce à des chaines additionnelles. Et enfin de solides cadenas pour couronner le tout. De quoi tenir tranquille un troll.

Le Nain rassembla l'énergie qu'il avait conservé jusqu'à présent et essaya désespérément d'arracher l'anneau auquel était relié ses chaînes. Dans un cliquetis les chaînes se raidirent sous la tension, le Nain devint écarlate mais rien de plus. L'anneau ne bougea pas d'un millimètre. Du bel artisanat, rien à redire.

Horïn n'avait plus de cartes à abattre. Il restait bien une possibilité mais il avait une chance sur deux de récolter une bastonnade bien sentie s'il se trompait. Voire pire, bien pire. Les deux voix de la conversation étaient calmes, détachées, en contraste total avec la précipitation dont avaient fait preuve les deux conducteurs esclavagistes en quittant le chariot. Et si eux ne faisait pas partie du convoi ? Le Nain n'avait de toute façon plus rien à perdre. Il se racla la gorge et appela d'une voix forte :


- A l'aide ! On a besoin d'aide ! Vite ! ... Par pitié !

Horïn appelle à l'aide les deux personnes tenant la conversation, réitirant son appel de plus en plus fort si besoin, en tapant en plus des pieds et secouant les chaînes pour attirer leur attention.

écrit par: Corvo Stern Samedi 02 Mai 2015 à 00h34
Les deux mercenaires demeuraient là, toujours impassibles, prêts à sauter sur le bac pour s'éloigner le plus rapidement possible du coin.

Du coin de l'œil, Corvo regarda Moira. Parée de son flegme devenu si familier, celle-ci venait de sortir une lame et commença à tailler sa sculpture en bois dans un rituel devenu lui aussi assez familier. Au premier coup de couteau, un rictus amusé naquit sur le visage du jeune homme. Lors du deuxième, le rictus se transforma en un franc sourire. Quand la lame eut mordue le morceau de bois une troisième fois, Corvo éclata d'un rire sonore qu'il ne parvint à contrôler qu'à grande peine.

La situation revêtait un caractère tragi-comique qui frôlait le burlesque. Un fait qui s'accentua encore lorsqu'entre deux chariots, sans vraiment comprendre pourquoi, le voleur aperçu Glaurung rejoindre Kurto alors qu'il était apparemment engagé dans le combat quelques instants plus tôt.

Depuis l'enfance, Corvo se délectait de ces petits moments. Il aimait à contempler ces situations intenses, tantôt drôle, tantôt dramatique, lorsque la raison n'avait plus place et que le chaos apparaissait soudainement, balayant tout ordre établi, toute morale, toute logique, sur son passage avant de s'évanouir en un instant.

Pour le jeune homme, le chaos était l'expression de la nature ; pas uniquement au sens sylvestre du terme, mais plutôt dans sa globalité. Il s'agissait plutôt d'une sorte de sélection naturelle des êtres vivants, des groupes, des villes, des plantes... Et seuls les organismes capables de s'adapter pouvaient survivre dans le temps. Selon Corvo, le chaos poussait à l'adaptation, sinon à l'extinction, faisant de lui le moteur de l'évolution.

Soudain, une certaine réalité regagna l'esprit du roublard... De nouveau les yeux rivés sur le bac, il prit conscience qu'il allait devoir affronter sa phobie en grimpant sur le radeau. Et si il tombait à l'eau ? Si quelqu'un coupait les cordes ? Si sa monture s'emballait ? Si...

A cette dernière pensée, le Chondhatien démonta aussitôt. Pas question en effet de travers à dos de canasson. Sitôt le pieds à terre, une voix implorante, un appel à l'aide, résonna depuis l'intérieur d'un des chariots.


¤A l'aide ?! Des prisonniers ?¤

- Tu as entendu comme moi ?

Sur ces mots, le roublard se rapprocha discretement du chariot en question avant de s'engouffrer à l'intérieur, bien décidé à lever un doute naissant. Belgos avait-il pu se tromper en envoyer le groupe à la poursuite du navire ? Avec le coup qu'il avait ramassé sur la tête... Polby aurait-aussi bien pu être enlevé à pieds et refourgué à n'importe qui...


hrp.gif Discretion pour grimper dans le chariot

écrit par: Moira Samedi 02 Mai 2015 à 12h19
Moira leva les yeux de son ouvrage; elle avait entendu aussi. Elle avait d'abord cru que c'était un des blessés, mais après avoir scruté le champ de bataille, ça ne semblait pas être le cas; l'appel venait d'un endroit plus proche. Il y avait quelqu'un dans ce chariot, mais elle aurait quand même reconnu la voix de Polby. La guerrière remis la statuette dans sa poche, et étouffa un juron en voyant Corvo sur le point de monter à l'intérieur. Le Cormyrien était du genre curieux, et ça allait lui coûter cher un jour. Elle l'attrapa par le bras avant qu'il ne soit trop tard et le tira sèchement en arrière.

-Mais qu'est-ce qui te prend? souffla t-elle à voix basse.

Elle le lâcha, élevant la main comme pour s'excuser de l'avoir secoué.


-Je t'ai connu plus prudent...

Un appel à l'aide venant d'un coin sombre: le piège le plus bête du monde.

Moira jeta un regard au chariot, les lèvres serrées. Elle dégaina Scathach et fit signe à Corvo de prendre un peu de recul. Avec la pointe de son arme, elle écarta lentement la bâche.


-Qui est là? appela t-elle doucement.

Elle n'était pas sûre qu'il faille se mêler de ça, mais il fallait quand même vérifier que ce n'avait pas de liens avec leur mission: s'il y avait quelqu'un de retenu contre son gré à l'intérieur, cela pouvait être pour les même raisons que Polby. Et si c'était un traquenard, elle était prête à embrocher ce qui pouvait sortir.

écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 03 Mai 2015 à 21h11
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h43





PARCHEMIN

Chef des cavaliers attaque Elion :
Jet au corps à corps du chef des gardes à l’épée longue : 4(dé) + 10 + = 14 vs Elion 21(CA) + 2(protection contre le mal) = 23 => Echec


Elion attaque le chef des cavaliers :
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre à deux mains : 5(dé) + 9 + 1(bénédiction) + 3(châtiment du mal) = 19 vs Chef des cavaliers 16(CA) => Réussite
PV chef des cavaliers : 39 - 4 (dé) - 4(dé) - 7 – 3(châtiment du mal) = 21


Cavalier 4 attaque Elion :
Jet à distance du cavalier 7 : 19(dé) + 6 = 25 vs Elion 21(CA) + 2 = 23 => Réussite
PV Elion : 28 - 5 (dé) - 3 = 20


Cavalier 3 attaque Elion :
Jet à distance du cavalier 7 : 17(dé) + 6 = 23 vs Elion 21(CA) + 2 = 23 => Réussite
PV Elion : 34 - 3 (dé) - 3 = 28



Test de discrétion de Corvo : 8(dé) + 10(compétence= 18 vs Test de détection d'Horïn : 12(dé) + 1(Compétence) = 13 Réussite
Corvo réussit à se glisser dans le chariot sans être détecté par Horïn







Narration Elion, Glaurung et Vëla :

Malgré sa blessure et son premier échec, le chef des cavaliers ne se laissa pas abattre. Au contraire, tout en appelant à nouveau ses hommes à continuer de prendre pour cible le paladin, il attaqua à nouveau :

- ALLEZ ! Continuez à tirer sur lui. Il faut le tuer !

Lui même brandit son épée et tenta de toucher son adversaire. Mais Elion attendait cette attaque et la para aisément. Celui-ci ne laissa pas une seconde de répit au chef des gardes qu'il blessa à la base du cou. Son intention avait été d'en finir, mais dans un sursaut, le chef des gardes réussit à éviter le pire.

Elion n'était pourtant pas sûr de vaincre, car autour de lui, les cavaliers s'étaient maintenant tous mis en position ainsi que les charretiers. Heureusement, ceux-ci se révélèrent être de piètre tireurs, peu habitués à combattre car bien entourés de cavaliers près à les défendre. Ces derniers eurent plus de résultats. Deux d'entre eux réussirent à blesser Elion au moyen de deux carreaux, un dans une cuisse, l'autre dans un bras.

Proche d'eux venait de se dérouler une scène curieuse. Vëla s'était interposée entre un cavalier et Glaurung. Celui-ci avait blessé son adversaire. Mais la paladine s'était montrée intraitable, empêchant l'orque de poursuivre son combat. Glaurung s'éloigna avec fracas, non sans tancer ouvertement la chef du groupe
.




Narration Corvo, Horïn et Moira :

Horïn était un solide guerrier de la Compagnie des Marches qui comptait maintenant un grande expérience au sein de la guilde du nord. Il s'était ainsi vu confier une mission en solo à Eauprofonde. A son terme, le nain pensait pouvoir regagner le bastion rapidement. Mais il en fut tout autrement. Réduit au pire état, esclave, le guerrier n'avait pu s'échapper, et depuis un mois, ballotté en tous sens, il n'avait pu se délivrer des chaînes qui le liaient au chariot.

Mais Horïn n'avait pas perdu tout espoir, contrairement à ses compagnons d'infortune tombés dans une torpeur dont ils ne sortaient qu'au moment de la distribution des maigres repas. Aussi, dès qu'il vit les charretiers quitter leur siège et que des bruits de combat lui parvinrent, il tenta le tout pour le tout, appelant à l'aide, non sans essayer une nouvelle fois de se délivrer des chaînes.

Ses appels furent entendu par Corvo et Moira. Le premier n'écouta que son courage et monta sur le chariot sans attendre. Cependant, il y grimpa sans un bruit et sans faire trembler le véhicule. Il se coula à travers l'ouverture de la bâche sans que les prisonniers ne s'aperçoivent de sa présence. Les yeux encore éblouis par le soleil, n'eurent pas le temps de s'habituer à la pénombre qui régnait sous la bâche.

Avant que le roublard puisse discerner l'intérieur, il fut tiré vivement en arrière par Moira. La mercenaire craignait, à juste titre, qu'il s'agisse d'un piège. Précautionneusement, elle écarta un pan de la bâche avec la pointe de son arme, révélant cette fois les dix hommes enchaînés. A sa question, seul Horïn réagit
.





Jet d’initiative :
Corvo : 13 + 8 = 21
Cavalier 6 : 17 + 3 = 20
Charretier 6 : 16 + 3 = 19
Cavalier 3 : 16 + 3 = 19
Cavalier 7 : 15 + 3 = 18
Cavalier 5 : 15 + 3 = 18
Elion : 15 + 1 = 16
Charretier 3 :13 + 3 = 16
Cavalier 1 : 13 + 3 = 16
Moira : 8 + 6 = 14
Chef des cavaliers : 11 + 3 = 14
Charretier 4 : 10 + 3 = 13
Cavalier 2 : 10 + 3 = 13
Vëla : 10 + 2 = 12
Glaurung : 11 + 1 = 12
Charretier 5 : 9 + 3 = 12
Charretier 1 : 7 + 3 = 10
Cavalier 4 : 5 + 3 = 8
Charretier 2 : 4 + 3 = 7

écrit par: Horïn Lundi 04 Mai 2015 à 23h02
Le Nain regretta son appel en voyant le fil d'une lame écarter la bâche.

Par réflexe, dans un cliquetis de chaînes, il leva immédiatement les mains, paumes ouvertes vers l'ouverture, en signe de non-agression, mais aussi à cause du soleil.

Il fut le seul à réagir : ses compagnons d'infortune étaient-ils vraiment trop faibles pour faire le moindre geste ou bien préféraient-il faire profil bas au cas où l'initiative d'Horïn tournerait mal ?

Le propriétaire de la lame posa doucement une question, une voix de femme apparemment, donnant un étrange contraste avec la situation et surtout avec la lame présentée au préalable.

Au bout d'un court moment les yeux d'Horïn lui permirent de regarder vers l'extérieur sans être aveuglé : de l'autre côté de la bâche, la femme à la lame avait des cheveux noirs, encadrant un visage pâle, et un médaillon autour du cou que le Nain ne sut identifier.

De mémoire, le Nain pensait ne l'avoir jamais vue. Au moins, ce n'était donc pas un des esclavagistes qu'il connaissait, venu le faire taire de quelque manière que ce soit.

Horïn n'avait guère de choix : soit se taire, et retourner à la situation précédente - désespérée -, soit répondre et tout risquer. Il prit son ton le plus calme et le plus courtois pour ne pas vexer ou provoquer la femme, tout en gardant ses mains enchainées levées.


- J'implore votre aide ma Dame. Je me nomme Horïn Brisefer, je fais partie de la Compagnie des Marches, j'ai été attaqué sans raison alors que je voyageais et on m'a enchaîné dans ce chariot après m'avoir dépouillé. Depuis plusieurs semaines. Aidez-moi et ma guilde et moi saurons vous montrer notre reconnaissance. Un Nain n'a qu'une parole.

Le Nain ne voyait que dire de plus. Il n'avait aucun atout à faire valoir, rien à offrir, aucun moyen de convaincre davantage une parfaite inconnue.

Il ne pouvait qu'attendre la réponse de la femme, qu'elle vienne de son épée ou de sa bouche.

écrit par: Moira Mardi 05 Mai 2015 à 22h06
Seul un très léger froncement de sourcil traduisit son étonnement.

*Sur quoi je suis tombée encore?*

Au fond du chariot, une dizaine de pauvres hères, enchaînés et plongés dans une torpeur que même cette irruption subite ne parvenait pas à interrompre. Sauf un: un nain costaud à la barbe noire qui lui rappela brièvement Horthaïr, mais c'était là la seule similitude. En revanche ce que l'inconnu avait à dire ne manquait pas d'intérêt: un autre membre de la Compagnie des Marches, ici? Cela ouvrait de nouvelles perspectives; l'enlèvement de Polby ferait-il partie d'un plan d'action généralisée contre cette guilde du nord? Voilà qui n'augurait rien de bon...

A moins que ce soit un imposteur. Après tout, on avait déjà tenté de lui faire le coup. Mais la guerrière devait choisir rapidement si elle devait le croire ou non, elle et Corvo prenaient déjà des risques à fouiner dans ce chariot.


-Fait voir tes mains...

Si le nain n'avait plus sa chevalière, c'était un point contre lui, même s'il pouvait l'avoir perdue. Il avait l'air sincère, mais il y avait longtemps que la mercenaire ne croyait plus aux apparences.

Elle se pencha en arrière pour souffler à Corvo :


-Cela ne peut pas être une coïncidence... Tu crois que tu trouverait un moyen de le détacher?

Il fallait agir vite, tout le monde ne resterait pas distrait par la bagarre encore longtemps. Cela pouvait valoir la chandelle d'essayer de le soustraire à sa prison, même s'il n'était au final pas un vrai Compagnons des Marches, il avait l'air de savoir quelque chose à ce sujet. Avec de la chance, les gardes ne remarqueraient peut-être même pas sa disparition avant des heures.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 06 Mai 2015 à 17h26
Le roublard venait de grimper sur le chariot lorsqu'il sentit la main de Moira l'agripper fermement par le bras. Non sans raison, celle-ci lui reprocha son manque de prudence avant d’esquisser un geste qui ressemblait à une excuse.

Bien plus que la remarque de la guerrière, c'était ce dernier geste qui avait surpris Corvo. D'ordinaire, la jeune femme ne semblait pas s'encombrer d'autant d'égards avec ses compagnons lorsqu'elle avait un message à faire passer.

Pour toute réponse, le voleur lui adressa un sourire puis s'écarta pour la laisser inspecter le chariot. Lorsqu'elle souleva un pan de la bâche du bout de son épée, le jeune homme profita de la diversion crée par la brusque entrée de lumière pour s'engouffrer dans le véhicule et découvrir un bien triste spectacle...


¤Manquait plus que ça!¤

A peine les mercenaires étaient ils rentrés dans le chariot, qu'un nain à la mine fatiguée implorait la guerrière de lui venir en aide. Bien qu’enchaîné comme une dizaine d'autres captifs, le Vigoureux est le seul à ne pas avoir cet air résigné si caractéristique de ceux qui avaient abandonné tout espoir.

A la mention de l'appartenance du nain à la Compagnie des Marches, Corvo refoula son étonnement, ne souhaitant pas montrer tout de suite qu'il connaissait cet organisation. Une précaution inutile au demeurant puisque le prisonnier semblait n'avoir pas encore remarqué sa présence. Pourtant, suite à l'intervention de Moira qui souhaitait avoir une preuve de ces dires surprenant, le voleur révela sa présence, essayant lui aussi d'apercevoir les doigts du captifs.


-Si y a un cadenas ou une serrure ça devrait aller... Si les chaînes sont directement rivetées par contre, ça va faire du bruit...

L'heure n'était pas aux questions et nul doute que cet Horïn leur apporterait quelques informations utiles en temps voulu.


hrp.gif Fouille pour trouver un cadenas/serrure ou tout autre moyen de libérer Horïn + Crochetage avec outils de combrioleur si possible

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 06 Mai 2015 à 21h32
Le lourd cimeterre toucha une nouvelle fois son adversaire, mais malgré l’assistance de son dieu, le coup ne fut pas mortel. Le bougre avait eu de la chance. L’arme du paladin unique héritage de son père allait devoir trouver une nouvelle fois la voie qui la conduirait vers les chaires du malin.

Les attaques du suppôt du Mal étaient relativement simples, certes sur un combattant moins aguerri qu’Elion elles auraient des conséquences dévastatrices. Il n’était pas vraiment étonnant que les hommes d’arme puissent craindre le retour de bâton si le serviteur de Heaum venait à trépasser. Et les attaques ne devaient pas échouer à chaque coup.

L’aasimar senti la morsure de l’acier des pointes de carreau se ficher en lui. La première se planta dans sa cuisse et le paladin failli fléchir sous la brutalité du choc. Lorsqu’une seconde se planta dans son bras, manquant de lui faire lâcher son cimeterre à la tête de faucon. Le paladin lâcha un cri rauque, mêlant douleur et colère.

Le chef avait eu raison de ne pas accepter le duel. Cela démontrait sa lâcheté, mais aussi qu’il savait jauger la qualité de ses adversaires. A un contre un, il aurait probablement eu du mal à venir à bout du Chevalier des yeux vigilants. Mais là, les forces en présence n’étaient pas en faveur du paladin. Pour autant, il avait promis de ne pas toucher aux autres membres du convoi. Ces derniers ne faisaient qu’obéir aux ordres, et il fallait bien leur reconnaître une certaine loyauté à leur chef. Même si cette loyauté était sans doute une preuve de soumission, plus que d’une forme de devoir.

Il ne fallait pas que le combat s’éternise sans quoi ces coups de sape risquaient bien d’avoir raison du bras armé de la Sentinelle éternelle. Elion d’alusaire serra les dents et fit un gros effort de concentration pour refouler la douleur au fond de son esprit et continuer le combat coute que coute. Le Vigilant n’en attendrait pas moins de son serviteur et Elion ne s’arrêterait pas jusque la mort de l’un ou de l’autre.

Armant une nouvelle ses bras, oubliant le carreau planté dedans, il fallait dire que l’adrénaline qui coulait dans ses veines l’aidait bien dans cet instant critique. Dès qu’il en eu l’occasion, le paladin déclencha son attaque, tel un serpent passant à l’attaque il se fendit pour fendre l’air et frapper son ennemi.


hrp.gif Elion attaque le chef avec cimeterre à deux mains, tenu à deux mains
Elion d’alusaire est sous l’effet de protection contre le Mal
Elion est sous l’effet de bénédiction

écrit par: Horïn Vendredi 08 Mai 2015 à 18h06
A la surprise d'Hörin un second personnage apparut. Cette fois il s'agissait d'un homme aux cheveux blancs, peut-être argentés, le Nain n'arrivait pas à dire à cause de la faible luminosité du chariot contrastant avec le soleil éblouissant du dehors.

¤ Le dehors... avec un peu de chance je vais enfin pouvoir quitter cette prison roulante...¤

[I]Cependant rien n'était encore fait et même si l'homme allait apparemment regarder comment libérer le Nain, cela ne voulait pas encore dire que lui et la femme le pourraient. Ni qu'ils le voudraient d'ailleurs.

Horïn réalisa alors que la femme fixait toujours le Nain en attendant qu'il obéisse à son injonction.


- Pardonnez-moi, je suis à bout de force, la fatigue m'égare.

De bon gré, le Nain montra ses mains. Elles étaient sales, crasseuses, et ses poignets étaient irrités, saignant même par endroits. Un mois de chaînes laissaient des traces, même si le Vigoureux avait la peau dure. Et ses dernières tentatives d'arracher ses chaînes n'avaient contribué qu'à rouvrir ses plaies.

Cependant, il pensa deviner ce ce que la femme voulait voir en réalité. Elle ne pouvait craindre qu'il ait une arme, étant donné la situation, cela ajouté au fait qu'il montrait déjà ses mains avant qu'elle demande.


¤ Est-ce qu'elle chercherait ma chevalière de la Compagnie ? Ce ne serait pas étonnant qu'elle soit au courant que tous les membres en ont une, ces deux-là n'ayant vraiment pas l'air de simples passants...¤

Juste avant son départ d'Eauprofonde - et sa capture -, sa chevalière lui avait déjà permis de sortir de prison après un malentendu. C'était le moyen le plus évident pour quelqu'un se réclamant de la Compagnie de légitimer son appartenance.

- Je n'ai aucun moyen de vous prouver mes dires, j'en suis conscient. Du moins tant que je suis enchaîné ici. Je ne peux que vous dire en plus que je fais partie de la Phalange de l'Aigle, sous le commandement de la Sœur-Aigle Shevarra Stayanoga, si jamais vous êtes familier de notre Guilde.

Le Nain se tourna alors vers l'homme pour répondre:

- Elles ne sont pas rivetées, ils ont utilisé des cadenas. De la bonne qualité. Il désigna du doigt le cadenas le plus proche de lui. Celui-là retient mes chaînes.

Dehors, les bruits de la bataille se faisaient apparemment toujours entendre. Pour combien de temps encore cependant ?

- Je ne veux pas être grossier, mais qui êtes-vous au fait ? Et qu'est-ce qu'il se passe dehors ?

écrit par: Corvo Stern Samedi 09 Mai 2015 à 10h51
Se faufilant entre les moribonds à demi conscient jonchant le chariot, Corvo s'était rapproché un peu plus du nain qui avait l'air plus épuisé qu'il n'y paraissait.

Horïn semblait lui aussi voir où voulait en venir Moira lorsqu'elle lui avait demandé de présenter ses mains, car après s'être exécuté et compte tenu de l'absence de sa chevalière, le fils de la pierre essaya de se justifier sur sa prétendue appartenance à la Compagnie des Marches.

D'une certaine manière, il paraissait logique que le prisonnier ne soit plus en possession du bijou. Le contraire aurait d'ailleurs éveillé les soupçons du roublard. Si il s'agissait réellement d'un piège, l'ennemi n'aurait-il pas eu tout intérêt à laisser sa chevalière au nain pour lui permettre de légitimer plus facilement son histoire ? Il fallait donc trouver un autre moyen de prouver les dires du nain.

Corvo n'était pas un membre de la Compagnie des Marche, ce qui n'aidait pas franchement éclaircir la situation. Pourtant, le jeune homme se souvenait de quelques détails échanger avec Belgos lors de la soirée passée à l'auberge la veille du départ d'Asbravn. Il connaissait le nom des différentes phalanges ainsi que la répartition de ses camarades dans celles-ci. La mention de l'appartenance du nain à la même phalange que Belgos arrivait donc à point nommé.


- Shevarra Stayanoga ? Je ne connais pas. Par contre j'ai vaguement connu un demi-elfe qui faisait partie de cette compagnie. Belgos Dalael ; un grand type aux cheveux noirs, toujours accompagné d'un lynx. C'est un sous-officier de la phalange du rat il me semble.

Le jeune homme avait lancé l'appât et il ne restait plus qu'à voir si Horïn allait mordre ou non. Il disait appartenir à la même phalange que Belgos et ce dernier était un vieux routard de la Compagnie des Marches. Le nain pouvait ne pas connaitre tous les membres de sa propre phalange mais il devait au moins connaitre ses cadres. Il devait donc connaitre Belgos, si ce n'était personnellement, au moins de nom, de vue ou de réputation... Si Horïn ne tiquait pas sur la fausse description de Belgos, Corvo se sentait prêt à prendre une décision radicale...

- Ah euh... Corvo Stern, marchand à Marsembre. Faite donc voir ce cadenas! Les autres là... des amis à vous ?


hrp.gif En plus du crochetage, psychologie sur Horïn pour voir si il est sincère

écrit par: Vëla Samedi 09 Mai 2015 à 15h34
L'énervé avait comprit le bon sens et c'était avec attitude, retourné auprès de Kurto en laissant voir quelques gestes impossible à l'ex-folle de Torm à déterminer leurs véritables fonction et d'entendre vaguement des dires étouffé par le langage rustre du vert. Peu importait sa réaction, il avait obéi et c'était le principal pour 'instant.

Les cris qu'elle entendit venant d'Elion la préoccupait beaucoup plus que des plaintes d'enfant gâté qui n'avait pas sa place en ces moments trouble. Elion avait besoin d'aide et ce sur l'instant. La paladin avait donné sa parole qu'elle n'interviendrait pas contre les hommes du malin et elle tiendrait sa paroles mais rien ne l'empêchait de venir en aide à celui qui défendait le bien de cette humanité et redonnait la splendeur à ce monde de plus en plus dense dans lequel ils évoluaient.

Un rapide coup d'oeil lui permit de s'apercevoir que les homme du malin avaient attaqué le paladin divin de Heaum ne lui laissant aucunement la chance de combattre en duel comme il l'avait demandé loyalement. La nature fougueuse de la jeune fille de la Rashémie ne prit qu'un iota de temps pour éperoner Abby pour qu'il puisse charger vers Elion au plus rapidement possible qu'il le pouvait.

Le but de la preux chevalier n'était pas d'attaquer mais simplement entraver les tirs des hommes obéissants du malin et d'aller faire une imposition des mains si la situation d'Elion empirait car de visu, elle voyait déjà des blessures causé par les carreaux tiré.



Vëla s'interpose entre les 1-2-3-7 pour protéger Elion des tirs et va se placer en G5. Imposition des mains sur Elion.

écrit par: Moira Lundi 11 Mai 2015 à 20h35
Moira aurait préféré que Corvo n'en fasse pas autant dans son désir de tester Horin. Des mensonges, même pour la bonne cause, pouvaient être dommageables sur le long terme. A ce stade il y avait de fortes chances pour que le nain dise vrai, et ils allaient avoir besoin de sa confiance plus tard, ce qui ne serait pas possible s'il ne savait pas quoi croire venant du Cormyrien.

La guerrière se contenta de hausser un sourcil, presque amusée.

*Et tu as vachement l'air d'un marchand...*

Gardant son épée à la main, elle jeta un oeil au déroulement de la bataille. La mêlée était confuse, mais de temps à autres, elle parvenait à entrevoir la situation; Elion n'avait pas encore succombé sous le nombre, et le chef de caravane semblait en difficulté.

*Mais c'est qu'il s'en sort bien, ce foutu animal!*

D'un côté, plus le paladin tenait longtemps, plus ça arrangeait leurs affaires, d'un autre, ça ne lui déplairait pas de le voir mordre la poussière pour de bon.


-Je ne voudrai pas te presser, Corvo, mais la petite fête ne va probablement pas durer encore longtemps là-bas, dit-elle sur le ton de la conversation.

écrit par: Glaurung Mardi 12 Mai 2015 à 21h43
Glaurung ruminait toujours. Une chose était sur pour lui, il en avait plus que soupé des paladins, de leur "code à la mord moi le nœud".
Quand il vit Vélä rejoindre Elion pour le soigner. Il n'y tenait plus, sa colère gonflait encore.

Il fit le tour des chariot par le sud, évitant de se mettre sur les lignes de tir des arbalètes.
Et quand il fut a portée de voix des deux paldins.

-Ils sont beau non paladin en duel. A deux contre un pour attaqué un capitaine de convois marchand comme deux vulgaires voleurs.

L'orc continua sa route, jusqu'au bac. Son plan était maintenant de rejoindre Belgos sur l'autre rive. De prendre son salaire pour le temps passer à supporter le groupe de kwarksan. Puis... d'aviser en suite.

Il arriva donc près des deux mercenaires. Du moins, la où ils avaient été.
Il s'approcha et les trouva, grimpé dans un chariot avec ce qui semblaient être leur nouveau Naurgr de compagnie.


-Je croyais que vous vouliez vous barrer ? Et je pense que je pense comme vous. Laissons ces deux crétins juste bon a se ranger des balais dans le fondement ce démerder.
Puis il désigna le Naugr. Percutant qu'il devait s'agir d'un esclave à vendre.
-C'est qui lui ? Vous le sortez d'où ? Si vous voulez l’acheter ? Bof volez le vue son état. J'ai eu une esclave naine autrefois à Brigthorm. J'ai jamais été déçu. Je peu même vous dire qu'elle m'a apprit des trucs. J'ai même été triste le jour ou les prêtres de Yurthus l'ont réclamé pour l'offrir au "Putride".

écrit par: Moira Mercredi 13 Mai 2015 à 00h11
Corvo avait les deux doigts dans le cadenas, quand elle vit débarquer l'éléphant dans la boutique.

*Il ne manquait plus que lui, tiens...*

Elle garda son calme, se contentant de le foudroyer du regard.

-On a l'air de prendre le thé, là? Evidemment qu'on le vole, andouille. Alors si tu pouvait être plus discret, ça m'arrangerait.

Des esclaves? Peut-être. L'esclavage était illégal en Amn, comme sur toute la Côte des Epées jusqu'au Calimshan, ce qui n'empêchait pas certains d'essayer de contourner la loi par divers astuces. Les esclaves devenaient des "emprisonnés pour dettes" et ce genre de choses. En l’occurrence, elle s'en foutait pas mal, mais Elion pourrait y voir la justification de son attaque; comme si ce timbré avait besoin de plus d'encouragements...

Ce n'était ni le temps ni le moment de lui expliquer, mais s'il voulait être de la partie ça pouvait se faire.


-Va nous attendre au bac, on t'expliquera quand on sera loin, mais ça va devenir intéressant, crois-moi.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 13 Mai 2015 à 21h23
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h43




PARCHEMIN
Corvo tente de crocheter un cadenas maintenant Horïn prisonnier :
Jet de Corvo DD20 : 14(dé) + 8 = 22 => Réussite
Le cadenas s'ouvre et Horïn peut se libérer de ses chaînes.

Corvo tente de savoir si Horïn dit la vérité :
Jet de Corvo DD20 : 9(dé) + 6 = 15 => Echec


Elion attaque le chef des cavaliers :
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre à deux mains : 8(dé) + 9 + 1(bénédiction) = 16 vs Chef des cavaliers 16(CA) => Réussite
PV chef des cavaliers : 21 - 2 (dé) - 1(dé) - 7 – 3(châtiment du mal) = 8


Chef des cavaliers attaque Elion :
Jet au corps à corps du chef des gardes à l’épée longue : 11(dé) + 10 + = 21 vs Elion 21(CA) + 2(protection contre le mal) = 23 => Echec


Vëla lance soins légers sur Elion :
Elion reprend 5(dé) + 4 = 9 PV
PV Elion : 28 + 9 = 37 




Narration tous :

Elion attaqua encore le chef des cavaliers et le blessa cette fois à la cuisse. Celui-ci hurla de douleur, le regard cette fois apeuré. Sa riposte se fit plus faible et échoua lamentablement. Il était clair qu'il ne pourrait plus combattre longtemps.

Etait-ce cette situation ? Etait-ce l'intervention de Vëla ? Mais les cavaliers et les charretiers échouèrent cette fois dans leurs tirs, les carreaux volants en tous sens sauf sur Elion. De plus, ce dernier se trouva ragaillardi par l'intervention de Vëla qui lui jeta un sort lui permettant de se soigner.

De son côté, Glaurung décida de rejoindre Moira et Corvo. L'attitude des paladins lui insupportait et il désirait emprunter le bac. Il pourrait d'ailleurs y embarquer. Les quatre hommes manœuvrant l'embarcation, lui firent accoster la rive, jetant des regards circonspects en direction de ceux qui se battaient.

Mais avant de s'embarquer, l'orque interpella Moira et Corvo. Le mercenaire était occupé dans le chariot. Le cadenas était rustique et de facture très simple. Aussi s'ouvrit-il rapidement, crocheté par le roublard. Tirant sur les chaînes, il délivra Horïn, ainsi que les prisonniers de la rangée, tous étant reliés entre eux.

S'engagea une conversation étrange, car si Horïn s'était présenté comme un membre de la Compagnie des Marches, ni Moira ni Corvo ne lui révélèrent qu'ils avaient été engagés par la guilde, et que des membres de celle-ci se trouvait à proximité. Le roublard alla jusqu'à inventer qu'il était un marchand. Glaurung arrivé trop tard ne put entendre leurs échanges
.







Jet d’initiative :
Elion : 17 + 1 = 18
Moira : 11 + 6 = 17
Cavalier 6 : 13 + 3 = 16
Corvo : 7 + 8 = 15
Cavalier 7 : 12 + 3 = 15
Cavalier 4 : 12 + 3 = 15
Cavalier 2 : 11 + 3 = 14
Charretier 2 : 11 + 3 = 14
Glaurung : 12 + 1 = 13
Charretier 1 : 10 + 3 = 13
Charretier 6 : 9 + 3 = 12
Cavalier 5 : 9 + 3 = 12
Cavalier 1 : 9 + 3 = 12
Cavalier 3 : 8 + 3 = 11
Charretier 4 : 8 + 3 = 11
Chef des cavaliers : 7 + 3 = 10
Charretier 5 : 7 + 3 = 10
Charretier 3 : 6 + 3 = 9
Vëla : 4 + 2 = 6

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 17 Mai 2015 à 20h53
Cette fois-ci, le combat contre le chef du convoi semblait clairement tourner en faveur du paladin. La cuisse du combattant s’était largement ouverte sous l’acier tranchant du serviteur du Vigilant. Si Elion était en parti handicapé par ses blessures, le chef du convoi bougerait lui aussi moins facilement. Ce coup là avait visiblement ébranlé le Malin qui cette fois, ne s’occupait plus du tout de ce qui l’entourait et se concentrait uniquement sur sa survie compromise. Aussi, il n’harangua point ses hommes d’arme pour lui venir en aide. La possibilité de la mort venait visiblement de frapper son esprit du suppôt du Mal. Heaum remporterait probablement son combat contre les forces du Mal. Mais rien n’était encore joué. A chaque fois, que le paladin arrivait à cet instant où la balance divine commençait à pencher de son côté, il se rappelait l’enseignement de son mentor.

¤ Un combat n’est jamais terminé avant le coup final. Tant que ton ennemi est en mesure de pouvoir se battre, rien n’est certain. ¤

Aussi, Elion ne fanfaronna pas devant la défaite annoncée de son maléfique ennemi. Outre le fait que cela n’aurait pas été honorable, Tout pouvait encore arriver, même si le paladin avait prit un sérieux avantage. Le chevalier n’était pas certain de pouvoir faire rendre les armes aux autres adversaires, même une fois leur chef tombé. Pour le moment, l’essentiel était bien d’éradiquer le Mal de la surface de cette terre, et s’était tout ce sur quoi le bras armé de Heaum devait se concentrer. Pour le reste, il serait bien temps de s’en préoccuper ulétrieurment.

La volée de flèche qui le frôla de toute part, mais qui cette fois n’était pas parvenue à franchir le rempart de son armure était de bon augure. Soit la Sentinelle Eternelle le protégeait et sa victoire ne faisait plus aucun doute. Soit les tireurs commençaient à voir l’issue du combat et ils mettaient un peu moins d’entrain à venir en aide à leur mauvais maître. Il fallait tenir, encore un peu et les soins divins de la Folle de Torm l’aiderait grandement dans ce but là. Le duel loyal avait été refusé et chaque camp jouait avec ses armes et sa conscience. Pour le moment, seul le Mal méritait de subir les coups du Chevalier des Yeux du Vigilant.

Quand aux paroles de l’orque, Elion d’Alusaire les avaient bien entendues. Elles l’auraient presque fait souri s’il n’était pas entrain de défendre sa vie. Soit l’orque ne savait pas compter, soit il était d’une intelligence qui frisait l’inexistence. Une chose était certaine, la fraternité qui était sensé unir les membres de la Compagnie des Marches était une chimère.



hrp.gif Elion attaque le chef avec cimeterre à deux mains, tenu à deux mains
Elion d’alusaire est sous l’effet de protection contre le Mal
Elion est sous l’effet de bénédiction

écrit par: Corvo Stern Mardi 19 Mai 2015 à 15h55
¤ Du matériel d'amateur... Étonnant vue la marchandise à garder.¤

Corvo, dont l’œil expert ne se trompait que rarement en la matière, n'eut pas besoin de plus qu'un simple regard pour déterminer la qualité du cadenas qu'il avait en main.

- Oui, bon, je me dépêche... répondit-il en surjouant volontairement. Nan mais c'est vrai quoi, on est toujours entrain de courir. Faut vraiment qu'on apprenne à prendre le temps. Profiter des petits moments de calme, se détendre, tout ça quoi !

Le temps de répondre à Moira avait suffit à Corvo pour mener à bien son office. Il s'était emparé de son nécessaire de crochetage, en avait sorti un petit rossignol cranté qu'il avait inséré avec dextérité dans la serrure du cadenas. Trois subtils mouvements plus tard, les prisonniers étaient libres.

¤ Ça peut servir.¤ pensa t-il en regardant le cadenas déverrouiller dans sa main. Aussi, il le fourra dans sa sacoche en même temps qu'il rangea ses outils.

A ce moment précis, le finesse incarnée sous la forme de Glaurung se présenta prêt du chariot tel un cheveux sur la soupe. L'orque ne se souciait visiblement pas le moins du monde du devenir de ses « Frères ». Décidément, cette grande fratrie qu'était la Compagnie des Marches avait du souci à se faire quand à la solidarité de ses membres... Pour autant, il était agréable de voir que le géant vert rejoignait à peu prêt le point de vue des mercenaires sur les paladins.

Le roublard dévisagea Horïn qui semblait ne pas réagir à ses précédentes questions. Le nain avait pourtant l'air d'être le seul ex-prisonnier encore sain de corps et d'esprit. Corvo n'insista pas malgré d'autres questions qui lui brûlaient les lèvres. Qu'en était-il des autres chariots ? Contenaient-ils d'autres prisonniers ou étaient-ils chargés de marchandises moins... exotiques ?

Dans le premier cas, comment le groupe pourrait-il s'assurer que Polby n'était pas au nombre des prisonniers des autres chariots ? La situation pouvait tourner au vinaigre d'une seconde à l'autre. Il fallait pourtant décamper au plus vite et improviser par la suite.

Jetant un œil à l’extérieure du chariot, le Chondathien pu s'apercevoir que le bac était effectivement arrivé.


- On ferait mieux d'y aller. Horïn, vous venez avec nous. Ce n'est pas négociable !

Sans plus d 'explications, le roublard sortit du chariot pour aller récupérer sa monture. Bien sur que le nain allait les suivre. Corvo savait intérieurement qu'en cas de refus, Moira saurait être persuasive...


hrp.gif Corvo empoche le cadenas (de facture très simple ?) et récupère son cheval

écrit par: Glaurung Samedi 23 Mai 2015 à 19h40
Glaurung Regarda les deux Kwarksan voler leur nouvel ésclave Naurgr. Certe l'orque savait parfaitement qu'il n'était pas discret et d’ailleurs il s'en cognait pas mal. En même temps avec ses deux mètres vingt de haut et ses presque cent cinquante kilo, c'est pas ce qu'on lui demandait. D'ailleurs,il n'avait pas parler plus fort que les deux kwarksan.

Corvo avait réussit à retirer les chaines du Naurgr.


-En temps normale, l'andouille t'aurais botté le cul jusqu'au sang kwarksette.Il souriait apparemment amusé par la petite phrase de Moira. Ou alors d'un sourire plus inquiétant. Glaurung n'avait pas beaucoup sourit depuis qu'il les avait rejoind. D'ailleurs sourire lui donnait un air malsain, ou pas s'était selon.
Mais on a pas le temps pour s'amuser.
Je vais réserver le bac, magnez vous. Emporte les chaines. Le métal c'est toujours utile et je pourrais peut être lui en forger de quoi être utile à votre "meuble parlant". Je voulais être dans la gargouille pas dans l'ours avec des crétins comme eux... bah.

L'orque fit tourner son cheval et s'approcha alors du baque et des quatre bateliers qui le manœuvraient.
Il fit monter son cheval sur le radeau.


-Bonjour, moi et mes copains, on doit traverser en vitesse. Des qu'ils seront monté vous serez gentil de nous amener de l'autre côté. Bien sur on vous payera.

Notre géant vert souriait de toute ses dents, ses longs crocs étincelants. Il voulait avoir l'air aimable. Mais n'oublions pas qu'il a toujours une hache en main et qu'il ne serait pas bon contrarié ainsi notre ami vert.
Décidément, les sourires de Glaurung sont toujours indéchiffrable.


hrp.gif intimidation +3

écrit par: Moira Dimanche 24 Mai 2015 à 23h16
Moira se contenta d'un haussement d'épaules et d'un regard froid. Cela valait mieux. Effectivement ce n'étais pas le moment pour les récriminations, mais que l'orque ne s'imaginait pas qu'il pouvait la ramener sans cesse et lui pisser sur les bottes sans conséquences. Elle n'était pas Polby, et s'il ne comprenait pas ça très vite, il allait bien avoir un bottage de cul, mais pas comme il se l'imaginait. Il découvrirait qu'il y avait pire que de se faire appeler 'andouille'. Elle en avait tué des plus fort, stupide et moche que lui.

Elle se tourna vers les autres, pendant que l'orque prenait de l'avance.


-Allons-y.

La grande mercenaire avait remis son épée au fourreau, mais gardait une main en permanence près de la garde. De l'autre, elle aida Horin à sortir du chariot et à monter sur le cheval derrière elle. Sans attendre plus longtemps, elle dirigea sa monture vers la berge. La priorité était maintenant de traverser, et si certains parmi les bateliers ne comprenaient pas cette urgence, elle allait faire passer le message.

écrit par: Horïn Mercredi 27 Mai 2015 à 14h15
Horïn se demandait de plus en plus dans quelle situation il s’était fourré.

Le dénommé Corvo Stern semblait bien loin de l’apparence habituelle d’un marchand , à part s’il était devenu coutume dans la profession de se promener avec un trousseau de crochetage et de savoir s’en servir avec une dextérité évidente.

Horïn était encore en train de réfléchir à l’affirmation de Corvo concernant Belgos quand un orque apparut soudain, offrant une belle diversion, le Vigoureux n'étant pas sûr de la réponse attendue par Corvo, surtout après son étrange présentation comme marchand.

Horïn avait déjà fait équipe avec des demi-orques, très récemment d’ailleurs et n’était pas davantage impressionné par la vue de l'orque. Cependant cela ajoutait encore une couche de mystère sur l’étrange équipée venue apparemment à son secours. De plus, l’attitude et les propos du Vert n'étaient guère sympathiques.

Horïn se massait les poignets endoloris par la longue torture des chaînes tout en étudiant la situation et en envisageant ses options lorsqu’il fut rappelé à l’ordre par ses « sauveteurs » qui l’invitèrent à quitter sa prison mobile pour aller prendre un bac.

Il jeta un coup d’œil aux autres prisonniers mais aucun ne semblait envisager l’éventualité de bouger, pas même ceux de sa rangée qui avaient été libérés en même temps qui lui. Les pauvres bougres étaient brisés et même en les secouant il n’obtiendrait sûrement rien d’eux. C’était au contraire prendre le risque d’une réaction inattendue avec par exemple un prisonnier appelant à l’aide ses geôliers. L’évasion aurait déjà pu être plus discrète sans l’intervention du demi-orque conversant comme au milieu d’un marché, alors autant ne pas en rajouter.

D’habitude réfléchi, Horïn raccourcit grandement sa réflexion de la façon suivante : s’il restait, il finirait esclave. S’il tentait de fausser compagnie à la femme et ses deux compagnons, il prenait le risque de se les mettre à dos ainsi que d’être en plus pourchassé par les esclavagistes. Et pour aller où ? Il n’avait que ses loques. Il ne lui restait au final qu'une seule possibilité.


- Je vous suis, allons-y.

Horïn se leva enfin, et roula des épaules pour les délier un peu. Il avait passé beaucoup trop de temps assis et son corps le lui rappela.

La femme ne l’avait pas attendu et était déjà sorti du chariot pour aller chercher un cheval au Nain. Horïn la remercia en grimpant sur la bête.

Il prit quelques secondes pour jeter un coup d’œil afin de jauger la situation extérieure.

Enfin, il talonna doucement sa monture à la suite des autres afin de rejoindre le bac…

écrit par: Vëla Mercredi 27 Mai 2015 à 15h39
Suite aux soins prodigué à Elion l'ex-folle de Torm ne pouvais que le protéger. Elle fit fait un tour d'horizon à Abby pour prendre le pouls de la situation et le mal de cœur lui prit aussitôt.

Restait seulement le nain belliqueux qui était dernièrement arrivé avec le vert qui lui semblait avoir disparut, seul et la bouche béa le nain semblait dépassé par les évènements. Elle était belle la compagnie des marches, elle qui fut un temps le flambeau de l'entraide pour la sauvegarde du Nord. Qu'était-il arrivé au membres!? Où avaient-ils mît leurs engagements, leurs paroles, leurs vie à la défense des autres!?

Ils étaient six et la seulement deux, trois si l'on comptait Kurto stoïque planté comme un marbre. L'orque avait déserté comme un lâche cherchant sûrement le dessous de la jupe a maman. Les mercenaires semblaient eux aussi disparut pour une poche plus emplit d'or.

Leurs positions étaient encore viable, si la jeune fille continuait de servir de bouclier pour Elion, ils auraient des chances d'éliminer le malin et de raisonner les hommes de mains par la suite, du moins c'était ce que voulait la fidèle servante de la justice.

Levant la voix à la limite de ses cordes vocal et aidé de son auréole de lumière la paladin lança a tout bon entendeurs...


-Vous hommes de mains du malin, voyez comment la main de Heaum et celle de Torm effaces toute trace des vilenies de ce monde. A leurs noms et celle de la compagnie des marches d'argents qui vois protège des ambitieux projets perfides de vos vils dirigeants qui abusent de votre confiance et vous aveugle de leurs fausse gloires, cessez vos attaques et soyez béni! L'avez votre âme de toute impureté et revenez dans le droit chemin, vous en serez récompensé et soulagerez votre esprit en vous permettant une vie meilleur, a vous et votre cher famille. Pensez à vos enfants, ne faite pas d'eux des esclaves du pouvoir noir, offrez leurs un avenir emplit de lumière et d''espoir, soyez leurs sauveurs!-

Vëla est sur la défensive avec Abby, le but étant de protègera Elion des attaques des hommes de mains du malin. Diplomatie sur les hommes de mains pour qu'ils cessent leurs attaques.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 27 Mai 2015 à 21h09



Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 12°
Moment : vers 10h44





FIN DU COMBAT



PARCHEMIN
COLOR=Blue]Elion attaque le chef des cavaliers :[/COLOR]
Jet au corps à corps d’Elion au Cimeterre à deux mains : 14(dé) + 9 + 1(bénédiction) = 24 vs Chef des cavaliers 16(CA) => Réussite
PV chef des cavaliers : 8 - 4 (dé) - 2(dé) - 7 – 3(châtiment du mal) = - 8
Le chef des cavaliers est mourant


COLOR=Blue]Glaurung tente d'intimider les bateliers :[/COLOR]
Jet d'intimidation de Glaurung : 15(dé) + 4(compétences) = 19 vs Batelier 1 13 + 4 = 17(CA) => Réussite
Batelier 1 est intimidé
Jet d'intimidation de Glaurung : 15(dé) + 4(compétences) = 19 vs Batelier 2 8 + 4 = 12(CA) => Réussite
Batelier 2 est intimidé
Jet d'intimidation de Glaurung : 15(dé) + 4(compétences) = 19 vs Batelier 3 14 + 4 = 18(CA) => Réussite
Batelier 3 est intimidé
Jet d'intimidation de Glaurung : 15(dé) + 4(compétences) = 19 vs Batelier 4 13 + 4 = 17(CA) => Réussite
Batelier 4 est intimidé
Durée d'intimidation : 9(dé) x 10 mn = 90 mn





Narration tous :


Dans un dernier effort, Elion allongea les bras en dirigeant son cimeterre vers la poitrine de son adversaire. La pointe de l'arme transperça l'armure du chef des gardes, transperçant par la même occasion le cœur qui cessa de battre immédiatement. Sans un cri, l'homme s'affaissa sur lui-même. Elion retira le cimeterre. Son geste entraîna la chute du corps à terre dans un fracas métallique. Sa monture sursauta violemment et partit au galop.

Pétrifiés, les gardes et les charretiers cessèrent le combat. Ils baissèrent les arbalètes qui un instant auparavant étaient pointées vers Elion, montrant par là qu'ils ne désiraient plus combattre. Ou ne le pouvaient plus ? Leur chef était mort, et ses ordres avaient disparu avec lui.

Elion et Vëla n'avaient plus de raison de rester entre les membres du convoi. Ils se dirigèrent vers le bac sous les regards appuyés de ceux qui les combattaient quelques secondes auparavant. Personne ne protesta de les voir s'arroger le droit de passer la rivière avant eux. Même les voyageurs. Personne n'avait envie de tâter du cimeterre du paladin.
Sans un mot, Kurto leur emboîta le pas.

Les trois membres de la Compagnie des Marches, dont les insignes étaient bien visibles. Arrivèrent au moment où Glaurung, ayant intimidé les bateliers pour qu'ils le laissent embarquer, était suivi de Moira, Corvo et Horïn.

Le trio ne fut pas seul à découvrir l'évasion du nain. Les deux charretiers qui en avaient la garde étaient revenus prestement à leur chariot. Découvrant leur prisonnier aux mains du groupe, ils n'osèrent pas protester. La peur se lisait même sur leurs visages. L'un d'eux interpella Horïn :


- Hé toi. On a tes affaires. Tu veux les récupérer ?

Joignant le geste à la parole, il ouvrit un coffre latéral et en sortit différents objets.





écrit par: Vëla Mercredi 27 Mai 2015 à 23h29
Le malin n'était plus. Ils pouvaient donc passer à leur mission d'importance mais avant tout Vëla avait fait une promesse qu'elle tiendrait et avant de s'approcher des bacs elle allait donner une pièce d'or à chaque personnes qui n'avait pas combattu.

Elle accompagnait le geste d'un remerciement humble invitant les présents de suivre la voix de Heaum et de Torm. Les paroles qu'elles avait lancé auparavant semblait n'avoir eut aucun écho mais la jeune fille ne se désespérait pas pour autant.

Une fois fait elle allait rejoindre le reste du groupe ou elle entendit l'un des charretier demander à un nain qui véhiculait avec les mercenaires, si il voulait ses effets personnel. La paladin ne comprenait pas comment était arrivé ce nain auprès d'eux et si il faisait parti des charretier ou pas. Sur le moment elle cru que c'était un charretier qui avait comprit et choisi une nouvelle voix mais ses doutes ne lui plaisait pas donc sur un ton neutre elle demandait prestement...


-Hola messire nain, veuillez vous présenter et expliquer votre présence auprès de notre groupe!?-

L'auréole de lumière qui faisait son office depuis un certain temps commençait à légèrement baisser mais laissait quand même l'éclat faire son oeuvre. La néophyte de l'ordre du Corbeau ayant été choisi par Belgos pour mener cette mission ne voulait quand même pas faire échouer celle-ci en acceptant un ancien charretier qui pouvait à tout moment tourné sa veste et les trahir au mauvais moment.

Sa position droite ainsi que la posture d'Abby ajoutait à l'étiquette. Le visage de l'ex-folle de Torm était d'un calme neutre laissant que ses yeux pairs qui fouillait du regard l'état du nain. Il ne lui fallut pas longtemps avant de s'apercevoir des blessures aux poignets de ce dernier. Une suspicions se laissait voir de ses sourcils cambrés.

Elle attendait la réponse patiente avant d'avancer plus en avant.


Détection du mal sur Horin et psychologie.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 29 Mai 2015 à 15h40
Après quelques enjambées, le voleur put récupérer sa monture. La saisissant pas les rênes, il rejoignit à pieds la zone d'embarquement située à quelque mètres de lui. Là, Glaurung n'avait pas perdu de temps et avait déjà "réservé" le bac. Au passage, l'orque avait flanqué une trouille bleue aux bateliers présents avec ce qui ressemblait vaguement à un sourire.

¤Ça s'est calmé là bas.¤

Effectivement, les bruits métalliques et les quelques cris qui provenaient du combat faisaient maintenant place à un silence de mort. Et pour cause, Corvo pouvait apercevoir les deux paladins nouvellement rejoint par Kurto. Derrière eux gisaient le corps sans vie du chef de caravane. Assez étrangement, la fidèle de Torm distribuait des pièces d'or à certains des gardes qui avaient contemplé le spectacle. Les trois membres de la Compagnie des Marches rejoignirent à leur tour le bac sans être inquiété plus que ça par les autres gardes.

Le roublard ne porta pas plus d'attention au trio car déjà un des charretiers proposa au nain de lui rendre ses effets. Les caravaniers survivants devaient maintenant se faire dessus et chacun allait essayer d'arrondir les angles au maximum. Après tout, leur chef venait de se faire trucider par un fanatique hurlant à la justice divine, prêt à se battre seul contre une dizaine de gus armés. Et le fanatique en question n'avait pas encore connaissance de la nature des marchandises transportées dans les chariots.

Arrivée prêt du bac, Velä harangua aussitôt le nain sur les raisons de sa présence aux cotés des mercenaires et du géant vert.

Comment allaient réagir les paladins quand Horïn allait leur apprendre que les chariots étaient plein d'esclaves? Si on suivait leur logique, il allait falloir occire tous les autres sbires, de dignes complices et acteurs de cet abject commerce. Des sbires qui en plus, avaient été remerciés pécuniairement quelques instants auparavant par la paladin.

Patiemment, Corvo attendait la suite. Le caractère d'urgence et l'opportunité de fausser compagnie aux paladins étant passés. Pourtant, le fait de ne plus être dans l'action pour fuir de la zone n'était pas forcément une bonne chose pour lui. De manière imperceptible à l'œil nu, les jambes du roublard se mirent à trembler, comme si elles n'arrivaient plus à supporter son poids plume... La boule au ventre et le front humide, il scruta la rivière. Il allait bientôt falloir traverser toute cette eau...

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 29 Mai 2015 à 20h52
Le coup d'estoc fut le bon et le maléfique allait maintenant traverser les Landes Grises pour répondre de son engagement devant sa, non moins maléfique, divinité. Qui savait comment cette dernière allait accueillir un adorateur qui avait trépassé sous l'arme d'un serviteur de Heaum ? Le Chevalier des Yeux Vigilants lui avait offert une issue honorable, il lui avait même offert de recommander son âme à un dieu de son choix qui allait peut-être pouvoir lui éviter les affres et les tourments qui l'attendaient par de là la mort. Mais cet homme avait tout refusé en bloc. Il était resté maître de son destin et ne jouirait plus jamais de celui des autres pour son bon plaisir ou pour simplement servir ses propres intérêts.

Dès que le corps du Malin toucha terre, Elion s'était mis en position défensive. Il avait espéré qu'une fois libérer du joug de leur chef, ses hommes allaient pouvoir reprendre le cours de leur vie et avec un peu de chance pouvoir servir des intérêts plus nobles. Mais, rien n'était certain et jusqu'au bout, ils avaient fait montre d'une certaine loyauté. Aussi, s'attendait-il à subir les attaques des convoyeurs. Il n'en fut rien. En silence, le serviteur de Heaum serra les dents, il savait que ses souffrances n'étaient pas encore terminées. Il avait encore des carreaux qui lui perçaient le corps et il lui fallait les retirer avant de profiter des soins de son dieu.

La souffrance faisait partie de la vie de l'aasimar et ce depuis qu'il avait croisé la route d'Hector. Son mentor l'avait transformé en une machine de guerre divine. Ce genre de souffrance, il l'avait déjà vécue et savait très bien, ce par quoi il allait passer. Stoïque, il ôta son gant d'acier et posa sa main sur la hampe du premier carreau. Il prit deux grandes inspirations et tira un coup sec étouffant un cri de douleur. Jetant le projectile au sol, il passa au suivant. Une fois libérée, il adressa une prière à Heaum et la douleur s'en alla par la magie de son dieu.

La menace ayant disparu, Elion d’Alusaire mit rapidement un genou à terre, le souffle court et annonça la victoire acquise au nom de la Sentinelle Eternelle. Puis il se releva, tandis que Vëla répondait à sa promesse. Lui aussi avait fait une promesse.


- La paladin de Torm vous l'a dit, votre calvaire est maintenant terminé, homme-franc. Remerciez-en le grand Heaum, car c’est en son nom que son bras armé se bat. La Triade lute ensemble à la victoire du Bien contre le Mal. Cette fois, elle se solde par une victoire de la Lumière. Votre avenir vous appartient, faites-en bon usage. Vos mauvaises actions dictées par celui qui gît ici devraient être équilibré par autant de bonnes actions que pourrez. A commencer par offrir une sépulture descente à cet homme. Il s’est fait aveuglé par le Mal, mais son âme aussi noire soit-elle est maintenant loin d’ici. Que son corps repose en paix.

Le Compagnon des Marches avait maintenant, une promesse à tenir. Certes, il avait une mission de protection envers Polby, mais il avait aussi sa parole. Son regard vide de vie et d’émotion se porta vers le bac, déjà le reste du groupe s’y pressait et le jeune aasimar n’avait qu’une envie, celle de les rejoindre pour reprendre le cours de sa mission initiale. Mais, même si c’était pour une juste cause, il avait privé les convoyeurs d’un chef en les exposant de fait aux bandits de grand chemin qui pouvaient se trouver entre ici et leur destination.

- Je vous ai fait une promesse, celle de protéger votre convoi jusqu’à la ville. Ma question sera alors la suivante… Avez-vous besoin de cette protection ?

En attendant la réponse, Elion d'Alusaire flatta l'encolure d'Athéar. Son fidèle destrier avait tenu sa place et le paladin s'assurait qu'il n'était pas blessé. Une fois rassuré à ce sujet, il monta dessus.

Elion ne s'était jamais posé la question de la nature du chargement des chariots. Il n'avait aucune raison de penser à mal. Aucun des hommes qui avaient subi le regard de Heaum n'était habité par le Mal. Aucun d'eux n'avait à périr sous les coups divins du Vigilant.

La réponse à la question du paladin avait été négative, aussi Elion d'Alusaire était dès à présent libéré de sa promesse et avait rejoint le bac en compagnie de Vëla. La Folle de Torm avait été fidèle à ses engagements et à sa parole donnée. Comme quoi, il y avait du Bon dans cette Compagnie des Marches. Pour le reste, s'était moins certains Kurto s'était plongé dans un mutisme difficile à déchiffrer. Quant à Glaurung, l'orque se montrait tout sauf fraternel, il pouvait même se montrer carrément hostile. Le paladin avait fait appel au regard de Heaum, et le Vigilant ne lui avait permis de déceler de mauvais dans l'âme du peau verte. Si les manières de Glaurung étaient loin d'être fraternelles, ça n'en faisait pas un mauvais gars. Le paladin m'était tout ça, sur le caractère du compagnon des marches. Aussi avait-il décidé de passer sous silence les propos criés, il y avait peu. Le jeune aasmiar était à cent mille lieues d'imaginer les machinations des mercenaires et de l'orque.

D’autant que la surprise vint de la présence d’un nain en piteux état qui s’apprêtait à prendre le bac avec eux. Elion d’Alusaire s’était retourné pour poser ses yeux nacrés sur l’un des charretiers qui hélait l’inconnu. Le paladin était satisfait de voir que les bonnes actions commençaient. Il était très loin d’imaginer qu’il y avait encore peu, le nain était esclave et qu’il y en avait encore beaucoup d’autres dans les chariots. Vëla avait posé les questions, lui garderait le silence. Mais l’instinct le poussa à soumettre le nain au regard de Heaum. La perfidie et la tromperie chez les adorateurs du Mal n’avait aucune limite.



hrp.gif Elion d’Alusaire fait imposition des mains sur lui-même et récupère 2 PVs
Elion d’Alusaire utilise détection du Mal sur Horïn.

écrit par: Moira Samedi 30 Mai 2015 à 00h06
L'issue de la bataille était presque une déception. L'incompétence hilarante des gardes avait permis à Elion de triompher. Pour sûr que maintenant, ils n'avaient pas fini de l'entendre pérorer sur le "bien" et la "justice", ou du moins la conception particulière qu'il en avait. Les deux paladins n'avaient pas perdu de temps pour venir se raccrocher à leurs basques, sommant Horin de s'expliquer sur sa présence et le scrutant comme s'ils étaient en quête d'une nouvelle victime. Rien ne leurs ferait plus plaisir que de dégainer de nouveau.

Moira eu juste le temps de marmonner:
"Et merde..." en voyant Vëla approcher.

-C'est moi qui aie invité Horin, répondit-elle un peu sèchement. Il dit être membre de votre sympathique compagnie. Je ne sais pas encore si c'est vrai, mais même si ça ne l'est pas, il semble savoir beaucoup de choses...

Elle soupira, essayant de rester calme.


-Vous êtes content, j'espère? Vous venez de tuer le représentant d'une importante maison marchande d'Esmeltaran. Cela va vite se savoir, et nous compliquer une tâche qui n'était déjà pas simple, tout ça parce que l'épée vous démangeait.

La guerrière regarda un peu aux alentours, voir la réactions des gens. Nul doute que tous étaient impatients de raconter l'incident à la prochaine taverne. Avec la tronche d'Elion impossible à confondre, ils allaient être célèbres avant même de passer les portes de la ville. Adieu la discrétion. Ils allaient avoir de sérieuses emmerdes avec non seulement la maison Barutan, mais avec la Loi locale.

-Et de grâce, gardez vos sermons sur le "mal" à occire. Oui, c'était sûrement un sale type, mais maintenant c'est votre chef et ami qui risque de mourir parce que vous êtes infoutus de gérer vos priorités.

C'était le bon sens le plus élémentaire, mais encore une fois, Vëla l'avait déçue en encourageant Elion dans sa folie meurtrière. Comment espérait-elle diriger ce groupe, si elle n'avait aucun contrôle sur ses membres? Au lieu d'être un élément modérateur, elle ne faisait qu'aggraver la situation.

Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal que Polby meure. Pour Moira ça ne changeait rien, et aux autres cela permettrait de rappeler que les actions avaient des conséquences.

écrit par: Horïn Lundi 01 Juin 2015 à 08h54
Beaucoup de choses étaient en train de se passer autour d'Horïn et jusqu'à présent il avait été attentif à chacune, même s'il n'était pas sûr de saisir la portée de toutes.

Le combat qui avait eu lieu et avait constitué une bonne diversion pour que Corvo et la femme viennent lui porter secours s'était achevé avec la mort d'un des cavaliers. Les deux autres qui l'affrontaient étaient alors arrivés tranquillement, en distribuant des pièces d'or à la volée. Le Nain était perplexe mais de ce qu'il entendait, ces deux-là sonnaient comme des fanatiques religieux, en particulier l'homme qui apparemment parlait de lui à la troisième personne.

Horïn ne sut donc s'il devait être soulagé ou irrité de voir que ces deux-là arborer ostensiblement les insignes de la Compagnie. Cependant cette découverte allait sûrement assurer son salut.

Le Nain n'eut guère le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit qu'il fut assailli de regards scrutateurs et qu'on lui demanda une nouvelle de justifier sa présence. La femme du chariot le présenta et continua étrangement en faisant des reproches aux nouveaux arrivants.

En bref, le dialogue virait étrangement.

Cependant Horïn ne retint qu'une seule question, qui focalisa toute son attention : celle du charretier qui tentait de toute évidence de se faire bien voir en demandant hypocritement au Nain s'il voulait récupérer son matériel, tout en ouvrant un coffre contenant celles-ci. Tentative pour sortir vivant de toute cette pagaille ?

Il était temps de faire lumière sur toute cette histoire.

Laissant en suspens tout le reste, le Nain descendit de sa monture et d'un pas menaçant alla directement vers le coffre, ne comptant pas détourner son chemin pour le charretier.


- Pousse toi. Le ton était ferme et sans équivoque.

Le Vigoureux avait réussit à retenir son impulsion initiale qui consistait à attraper l'homme par le col et à le menacer en lui hurlant dessus à trois centimètres du visage. L'envie ne manquait pas mais cela n'aurait qu'envenimé la situation en la rendant plus confuse encore.

Il plongea les mains dans le coffre, cherchant une seule chose : sa chevalière.

La retrouvant, il se retourna pour que tous le voient la passer à son doigt. Puis il s'adressa aux deux cavaliers de la Compagnie


- Je suis Horïn Brisefer, je suis membre de la Phalange de l'Aigle de Compagnie des Marches, comme ma chevalière me permet enfin de le prouver. Ce qui fait donc de nous des Frères d'armes. J'ai été fait prisonnier sans raison par ce convoi d'esclaves, sans raison et pendant un mois... jusqu'à ce que vos deux compagnons me libèrent.

Cela étant clarifié, il s'adressa aux deux charretiers.

- Et maintenant, si vous libériez vos autres esclaves avant que je retrouve mon marteau de guerre dans ce coffre ?

hrp.gif Lors des interactions avec les charretiers : intimidation

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 01 Juin 2015 à 16h06
La scrutation par l'oeil de Heaum ne révéla aucun mal dans l'âme du fils de la pierre. Elion d'Alusaire cessa donc d'user de son pouvoir divin pour écouter les explications fournies par le nain. Mais ce fut la diatribe de Moira qui sonna aux oreilles du Chevalier des Yeux du Vigilant. Et la jeune femme n'avait pas sa langue dans sa poche. La mercenaire n'avait de cesse de se plaindre et de geindre comme une péronnelle à qui l'on venait de froisser sa jupe. Depuis le départ, Elion d'Alusaire avait dit qu'engager des mercenaires était une erreur et jusqu'à présent il n'avait eu aucune raison de changer d'avis. Ce n'était pas l'intervention de Moira qui allait améliorer les choses. Il ne pouvait pas en vouloir à la jeune femme de ne pas comprendre ses motivations. Peu en ce bas monde pouvait percevoir la notion d'un devoir divin. Moira comme la plupart des gens étaient bien de trop centrer sur ses propres intérêts tournant autour de leur monde mesquin. Que pouvait bien lui faire tout le mal que le défunt chef avait bien pu faire, ou aurait fait aux autres ? Cela ne lui arrivait pas à elle et elle n'avait aucune raison de s'y intéresser. L'argent restait surement son unique objectif. Et la poursuite de Polby ne dérogeait pas à cette règle du gain ou de la promesse de gain. Si cela pouvait être le plus facile possible, c'était une bonne chose pour la jeune femme. Elion d'Alusaire ne voyait pas les choses comme ça. Dans sa vie, rien n'avait été facile et ce n'était pas la possibilité de compliquer les choses qui allaient le dévier de sa tâche.

Le paladin était resté de marbre pendant toute la durée du pamphlet. Son regard mort et vide ne se détacha pas de celui de la source des reproches qui semblaient ne plus s'arrêter. Le flot de remontrance n'eut d'autre effet qu'une vague tempétueuse venant s'écraser sur un roc. Restant de marbre, le paladin s'intéressa d'avantage au fils de la pierre.
Ce qui étonna le Chevalier des Yeux du Vigilant fut la réaction du nain, lorsque le charretier lui proposa de récupérer ses affaires. Cela semblait partir d'une bonne intention, le nain s'apprêtant à partir sans ses effets personnels, on lui rappelait de ne pas les oublier. La suite donna toutes les explications. Horïn était un membre de la Compagnie des Marches de la Phalange de l'Aigle. Il avait raison sur une chose, il était effectivement un frère d'arme. C'était bien la première rencontre que l'aasimar faisait avec un membre de la Compagnie qui revendiquait son appartenance et faisait valoir la notion de fraternité des membres de cette guilde.


¤ Par Heaum, il y a des êtres d’honneur à la Compagnie des Marches ! ¤

C'était appréciable et Horïn s'attira les bonnes intentions du paladin. La suite fut une révélation qui claqua comme un coup de tonnerre. Horïn avait été fait prisonnier... ou plutôt réduit à l'état d'esclave. Et le plus grave était qu'il indiquait qu'il n'était pas le seul dans ce cas-là. Ainsi donc, ce convoi était un convoi d'esclave. Ce n'était donc pas étonnant que les charretiers et autres hommes d'arme n'étaient pas pressés de voir un serviteur de la Sentinelle Eternelle prendre la tête du détachement. La terreur que les hommes d'armes devaient avoir de leur chef devait être terrible pour agir de la sorte sans que le Mal n'habite leur coeur. La dernière phrase du nain clôtura ce que le paladin pouvait penser des mercenaires.

L’aasimar se tourna vers le charretier et d’une voix puissante, il donna ses ordres.


- Le Vigilant vous a jugé et le Mal n'est pas en vous. Vous avez donc une chance de faire votre première bonne action. Faites ce que mon frère d'arme demande. Libérez tous vos détenus, maintenant et vous leur rendez l'intégralité de leur bien. Ils mériteraient de vous rendre tout le bien que vous leur aviez fait. Mais je suis conscient que vous agissiez sous la contrainte. Rendez-leur la liberté et vous serez libre également. Refusez et je serai leur protecteur jusqu'à mon dernier souffle. Le choix est votre, mais dépêchez-vous de le faire. Savoir que des êtres innocents sont enchaînés dans vos chariots m'insupporte au plus haut point.

Certain, que les convoyeurs allaient obtempérer sans conditions, Elion d’Alusaire posa à nouveau son regard sur la mercenaire et son co-auteur. Cette fois encore le bras armé de Heaum restait de marbre, calme et froid comme la pierre. Il prit la parole et il s’efforça de garder un ton neutre.

- Vous le saviez ? Vous le saviez et vous n'avez rien fait ! Toutes vos paroles égoïstes ne sont que du vent, mercenaires. C'est pitoyable ! Laissez ce trafic immonde se produire, alors que vous êtes informés, c'est tout simplement vous rendre complice de cette ignominie. Je laisse la justice à Torm et si cela ne tenait qu'à moi, vous seriez congédiés sur-le-champ. Pourquoi avoir libéré celui-ci plutôt que tous les autres ? Un intérêt quelconque pour vous faire valoir auprès de la Compagnie des Marches qui vous paie ? Sachez que peu me chaut de compliquer les choses, le chemin le plus facile n'est certes pas le mien. Oui, il est si facile de fermer les yeux aux malheurs du monde et de poursuivre sa route égoïstement. Que serait devenu ces malheureux, si je n'étais pas intervenu ? Croyez-vous sincèrement que Polby serait heureux de savoir que l'on aurait sauvé sa vie en sacrifiant toutes celles-ci, y compris celle de notre frère d'arme ? Vous connaissez mal la Compagnie des Marches. Par Heaum, ouvrez vos yeux et regardez ce qui se passe. Je ne suis pas « content » d'avoir occis cet homme, je vous l'ai déjà dit, je ne trouve aucun plaisir dans le fait de tuer. Mais je suis fier d'avoir répondu à mes devoirs et par là-même mis un terme aux agissements maléfiques, libérer ces gens du joug de l'esclavagisme et dénoncer la famille Arumat aux autorités d'Esmeltaran. Car je n'ai pas connaissance que le trafic d'esclave soit autorisé de ce côté-ci du monde. Voilà où mes foutus priorités nous mène. Et vous ? Où se trouve la fierté de vos priorités ? Elion posa alors son regard sur Glaurung. Quant à vous, Frère-Ours, vous répondrez de vos agissements devant Kurtik Jundeth et les instances du Bastion. Vous aussi comptiez prendre la tangente en laissant ces malheureux à leur triste sort ? Si l'on ne peut attendre mieux de mercenaires se battant pour de l'argent, je pense que la Compagnie des Marches attend mieux que ça de ses membres.

Elion d’Alusaire n’attendait aucune réponse et il n’avait aucune envie de poursuivre des bavardages stériles qui allaient se traduire par des excuses trouvant tous les motifs du monde expliquant, à moins qu’il ne s’agisse simplement de rejeter leurs propres fautes sur les épaules de celui qui venait de les mettre face à leur responsabilité. Il s’éloigna un peu pour se rapprocher de Vëla.



Le serviteur de la Sentinelle Eternelle embrassa l’ensemble du convoi du regard en s’attendant à voir la libération de tous les détenus.

écrit par: Moira Lundi 01 Juin 2015 à 19h14
L'envie de lui faire répondre de ses paroles l'arme à la main devenait de plus en plus irrépressible. Mais on pouvait encore trouver moyen de lui reprocher de porter le premier coup.

-Non, je ne le savais pas, espèce d'imbécile, je l'ai appris au même moment! Mais est-ce que la réponse vous importe, puisque vous vous faites vos convictions d'avance? Vous avez beau jeu de vous gargarisez avec le devoir accompli comme si vous le saviez, vous, que c'était un convois d'esclave. C'est même un miracle que vous ne vous soyez pas planté de cible.

Elle descendit de son cheval, et pendant un moment, on ne su si elle allait tirer l'épée. Mais elle ne le laisserait pas avoir le meilleur d'elle-même juste avec des mots. Elle avait juste besoin d'avoir les deux pieds au sol, elle n'aimait toujours pas rester trop longtemps à cheval quand ce n'était pas nécessaire.

Egoïste, elle? Sûrement, qui ne l'était pas ces jours-ci? Moira s'en était toujours sortie toute seule, ce n'était d'ailleurs même pas par choix. Il y a quelques temps, des salauds de Luskan avaient bien essayé de la mettre sous les chaînes de l'esclavage tout pareil; elle n'avait pas attendu qu'on vienne la délivrer. Elle avait attrapé son geôlier à la première distraction et lui avait tordu le cou. Se battre ou mourir, c'était la seule règle valable en ce bas monde, et elle l'avait apprise à la dure. Sinon il y aurait bien longtemps qu'elle serait morte au fond d'un trou, à attendre un sauveur qui ne serait jamais venu. Mais tout le monde ne pouvait par être un survivant, certains mourrait bien avant même d'atteindre le royaume de Kelemvor, leur volonté de vivre brisée par des épreuves trop grandes. Les autres... les autres continuaient leur chemin, pondérant sur ce qui leur avait permis de s'en sortir: la foi, la rage, le courage, l'absence de remord... Survivre ne faisait pas forcément de vous quelqu'un de meilleur. Cela pouvait créer de nouveaux type de monstres, comme la Fossoyeuse, ou bien encore des types comme Elion.


-Oui, je suis une égoïste, c'est comme ça que j'ai survécu. Je suis aussi pragmatique, c'est pour ça qu'on me paye. Et vous vous foutez le doigt dans l'oeil bien profond à croire qu'il n'y a que l'or qui m'intéresse.

J'ai juste bêtement pensé que cette mission était importante. Plus importante que le reste...

L'avenir du Nord, tout ça... c'était du vent aussi? Pour une fois, elle avait un peu d'amertume dans la voix. Elle jeta un oeil a Horin qui récupérait ses affaires. Elle avait envie de lui dire qu'une bague comme ça, elle en avait ramassé une par terre il n'y a pas si longtemps...

écrit par: Glaurung Lundi 01 Juin 2015 à 21h31
Marre, le géant vert en avait à présent plus que marre des deux paladins.
Lui aussi sauta au bas de sa monture. Mais il n'était pas certain qu'il soit aussi pacifique que Moira. D'ailleurs, il l'aimait bien finalement cette kwarksette.


-Ho je vois, monsieur le grand paladin de haume était à ce point omniscient. Qu'il savait que ces chariots transportaient des esclaves...
Si t'en sais autant, t'as qu'a nous dire où est Polby au moins ce serait utiles. Non, tu peux pas ?

Alors arrête de nous déblatérer des conneries tu veux ? T'as attaqué ce type parce que t'en avais plus envie que d'aller sauver Polby. Qui est, sur le bateau d'une autre famille marchande, je te rappel.
Vient pas me parler de combat honorable entre ta magie et la magie de ta copine, l'autre avait pas une chance.
Je pense pas que tes chères autorités vont être heureuses et nous aider après tout ce bordel.


Puis Glaurung désigna le nain du pouce.

-Et franchement qu'est ce que j'en ai à secouer qu'ils vendent des esclaves ?
Je sais pas ce que vous avez avec ça. Les forts et les chanceux écrasent les faibles et ceux qui n'ont pas de bol, ou les réduisent en esclavage.
C'est comme ça depuis la nuit des temps. C'est la loi de Gruumsh.
Que veux tu y faire ?

Moi même j'ai eu des esclaves dans ma ville natale, comme tout le monde, comme chaque orcs et chaqueIl prononce un mots grutural hum "libre" que ça doit être en commun.Et alors quoi j'en suis un enfoiré pour ça ?
T'façon m'en tape de ton avis kwarks.
J'ai moi même échappé de peu à l’esclavage par des drows. C'est la fatalité, ou le bol qui fait la différence.

Alors c'est que : c'est interdit l’esclavage, dans les villes kwarks ? Mais vue qu'a Athkatla même, on peut acheté tout ce qu'on veut, même les trucs les plus noire, ça m'étonnerais. Je connais aussi Eshpurta la cité des mines et de la forge. Je crois pas qu'il crache sur les esclaves. J'ai de gros doute.

Il montra les mercenaires et mit une claque amicale dans le dos de Moira.
Moi, j'ai même crut qu'ils volaient le Naurgr a ses marchands et ils avaient bien raisons, vue que c'était le seul a encore vouloir bouger.
C'est que c'étaient de mauvais marchands et de mauvais maîtres pour laisser leur marchandise dans cette état.
Maintenant que je sais qu'il fait partit du clan de la compagnie des marches, je trouve qu'ils avaient encore plus raisons.

Glaurung retira alors son gantelet droit. Puis il montra sa paume blanche aux paladins, signe du cadeau que Yurthus lui avait fait. Mais c'était autre chose qu'il voulait leur montrer. Il tourna alors la main, pour leur en montrer le dos et referma tout les doigts sauf le majeur.
A ce doigt se trouvait avant sa chevalière, mais à présent, il n'y en avait plus trace.


-Kurtik Jundeth, je sais pas qui c'est, à par Théodus et Grom, j'ai pas causé à d'autre chef. Et franchement, je m'en cogne.
La compagnie des marches fonctionne sur le volontariat. J'ai franchement pas la volonté de faire partie de la compagnie avec des gusses comme vous.
Vous voulez vous battre contre des types, sans bonnes raisons, au milieu de la route et en pissant sur l'aide de quelqu'un qui veut vous empêché de crevé et de faire foiré la récupération de Polby... Honte à vous.

Je préfère faire ma route avec ces mercenaires que vous dénigrer. Au moins eux, ils auraient une vraie place dans la compagnie des marches.

écrit par: Corvo Stern Mardi 02 Juin 2015 à 20h45
Le regard perdu sur l'étendue d'eau devant lui, son corps encore tremblant, Corvo était comme pétrifié. Mais personne ne remarqua son état. Des flashs de son enfance voilaient ses yeux. Cette époque où les autres gamins appelaient ça 'jouer"...

D'abord on l'attachait, une simple partie de "Magicien et Dragon" disaient-ils... Mais les liens étaient serrés, trop serrés. Puis là, on le tirait à travers les rues de Marsembre jusque sur l'île de Baerouth, le pire cloaque des bas quartiers de la ville. Lui, le gringalet toujours à la traine, n'avait d'autres choix que d'essayer de suivre sous peine de tomber et d'être trainé à même le sol sur des centaines de mètres dans ces ruelles étroites, puant la moisissure, les déjections et le poisson pourrit. C'était là où le jeu commençait vraiment. C'était là, quand il était essoufflé, épuisé et en pleurs, là qu'on le balançait dans ces eaux saumâtres et putrides.
Toutes ces longues secondes passées à asphyxier, la poitrine en en feu et la tête au bord de l'explosion... Et quand on le remontait du bout de la corde, les fois où il n'était pas tombé dans l'inconscience, les poumons rempli de cette eau immonde, on lui disait que c'était pour rire, qu'il ne fallait pas le prendre mal. Et tout le monde rentrait chez soi. C'était pour jouer...

Le cœur du roublard martelait si fort, que cela lui fit reprendre conscience. Il avait toutefois pu entendre les échanges houleux de ses compagnons... Sa peur s'était envolée et laissait maintenant place à une rage sourde, enfouie au plus profond de lui même. A la suite de quoi il attendit que tous aient fini leur argumentaire avant de sa rapprocher des deux paladins.


- Sir Elion d'Alusaire, Vaillante Sentinelle du Vigilant, reprochez nous ce que vous voulez tout mercenaires ou peau verte indigne de votre compagnie que nous sommes, mais entendez ceci. Lorsque vous aurez à ôter ma tête blanche de mon corps d'épouvantail dans quelques jours, sachez que ce sera de votre faute. Car c'est bien ce qui arrivera tôt ou tard. Un matin, en levant de camps, je ne répondrai plus à vos critères et je serai passé de l'autre côté. Je serai devenu votre nouveau Micheletto, votre nouveau chef de caravane. Après moi si ce n'est déjà fait, ce sera Moira, puis votre Frère des Marches, Glaurung... Sachez que vous avez instillé en moi le germe du doute. La bonté? A quoi bon ?! Si c'est pour suivre votre exemple! Vous, le champion du bien, quel acte de bonté avez vous effectué depuis que nous nous sommes rencontré ? Vous n'avez fait qu'accorder ou ôter la vie aux gens que nous avons croisés depuis notre départ. Nombre de tyrans, de despotes et de criminels se font raccourcir pour bien moins que ça tous les jours. Vôtre collègue Velä, elle, possède au moins le mérite d'essayer de faire voir la lumière aux êtres possédant une âme sombre. Or, c'est bien votre contact qui assombri mon cœur depuis quelques jours. Vous souhaitez éradiquer le mal par tout les moyens, mais c'est vous qui créez le mal chez les gens ordinaires.

Corvo s'était exprimé sur un ton monocorde avec un regard qui à la différence de celui de l'Aasimar, contenait de la vie. Un regard où justement on pouvait voir toute sorte de sentiments s'exprimer à la foi. Colère, dégoût, lassitude mais aussi détermination et malgré tout, sang froid.

Le roublard avait parfaitement conscience de pisser dans un violon en s'adressant à Elion, mais il ne supportait plus d'entendre ses diatribes. Le Haumnite si charismatique qu'il était, n'était plus rien à ses yeux qu'un de ces monstres que l'on rencontre parfois dans les cimetières ou les repère de nécromanciens. C'était un zombi, bien plus mort que vivant et seul quelqu'un de vivant avait le droit de juger les vivants...

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 03 Juin 2015 à 20h58
Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche lac Esmel, Amn.
Temps : Temps ensoleillé, 13°
Moment : vers 10h50






PARCHEMIN
Vëla : détection du mal sur Horïn:
Détection d’aucun aura mauvais





Narration tous :

Tandis que Corvo demeurait dans une attitude prudente de spectateur, Elion harangua les gardes et charretiers, leur proposant sa protection. Tous le regardèrent avec des yeux où se mêlaient l'étonnement, la peur et la répulsion. Qui était cet homme qui tuait leur chef puis leur proposait de les protéger, en leur tenant des propos sur le bien et le mal ? Personne ne lui répondit et la plupart détournèrent le regard pour signifier qu'ils n'acceptaient pas une telle proposition.

Moira indiqua à Elion qu'elle pensait de même. Et elle le fit sans mâcher ses mots, indiquant notamment l'erreur de s'attaquer à un représentant d'une maison marchande importante.

Horïn intervint à ce moment là, révélant son appartenance à la Compagnie des marches. Le charretier qui lui avait indiqué où trouver ses affaires, s'était reculé prudemment, voyant que sa tentative pour amadouer son ancien prisonnier, venait d'échouer. Et comprenant que la menace d'utiliser son marteau de guerre était bien réelle, il sauta sur son chariot et entreprit de libérer de leur chaîne les autres prisonniers tandis que résonnait dans ses oreilles la menace d'Elion qui le poussait à s'exécuter des plus rapidement.

Mais la sortie des prisonniers quelque peu hagard et ne croyant pas encore à leur libération, passa presque inaperçu en raison des imprécations d'Elion envers les mercenaires et Glaurung. Il se laissa aller à une envolée verbale qui résonna loin.

La réponse de Moira fut sèche, et celle de Glaurung tout aussi forte et imagée que l'attaque verbale qu'il venait de subir. Corvo intervint à son tour. La situation se compliquait
.

Soudain, une voix étonnée s'éleva :

- Mais que se passe-t-il ici ?

Personne n'avait vu s'approcher un chariot. Et c'est Belgos qui depuis le siège, fixait tout le monde.

- Vëla ! Résume-moi la situation.

La paladine s'exécuta. Le visage du demi-elfe se ferma un peu plus au fur et à mesure qu'il écoutait le compte-rendu
.

- Horïn. Content de vous rencontrer. Quel coup heureux du sort. Je suis Belgos Dalel, sous-officier de la Compagnie, adjoint au chef de la phalange de l'Aigle. Belgos secoua la tête. Bon ! Moira, Corvo et Glaurung, prenez ce bac au plus vite et filez pour essayer de rattraper Polby. Elion, Vëla, Horïn et Kurto, vous resterez avec moi.

Déjà, les deux mercenaires et l'orque embarquaient à nouveau sur le bac. Les bateliers se mirent à la tâche et l'embarcation entreprit la traversée. Au deuxième voyage, réussissant à se serrer, auprès du chariot, embarquèrent Elion, Vëla et Horïn. Quand ils parvinrent de l'autre côtés, Moira, Corvo et Glaurung étaient déjà partis. Deux cavaliers, qui avaient traversés avant le combat, les regardèrent débarquer sans un mot. Mais où se trouvaient leurs deux compagnons ?

Tandis que le bac retournait chercher Kurto, le demi-elfe en profita pour expliquer à voix basse à Horïn qu'un ambassadeur d'une guilde se trouvait caché dans le chariot. Car Annaël ne s'était pas montré jusqu'alors.

Kurto embarqua à son tour avec quelques voyageurs. Le bac s'ébranla, mais alors qu'il n'avait parcouru quelques dizaines de mètres, le cheval de Kurto paniqua et sauta dans l'eau. Tant bien que mal, le nain sauta à son tour et suivit sa monture qui était retourné à terre.

- Ne m'attendez pas ! Hurla l'humain à l'attention des membres de la Compagnie. Je vous rattraperai.

Nul ne sut pourquoi, mais Kurto ne se montra pas les jours suivants.

écrit par: Corvo Stern Lundi 08 Juin 2015 à 16h46
Le temps de réaction de Corvo avait été anormalement long lorsqu'avait retentit la voix de Belgos et il lui avait fallu quelques instants supplémentaires avant de réaliser que le groupe venait d'être rejoint par le rôdeur et l’émissaire.

Le sous-officier de la Compagnie des Marches était un pisteur chevronné, cela devait expliquer en partie pourquoi le groupe s'était vu rattraper si rapidement malgré la lenteur du chariot... Belgos avait du trouver un chemin bien plus court ce qui lui avait certainement permit d'éviter les longs détours des éclaireurs...

Il ne faisait aucun doute que le demi-elfe avait entendu les frictions qui avaient achevées de diviser les compagnons. Avec une certaine logique, il prit la décision de séparer le groupe en deux...

Sans vraiment porter plus d'attention que cela à son ordre, le roublard se rendit immédiatement sur le bac. Pour dire vrai, peu lui importait l'intervention de Belgos car dans tous les cas, Corvo souhaitait mettre le plus de distance possible entre lui et les paladins...

La traversée de la rivière fut évidement un supplice pour le jeune-homme qui ne déssera pas les mâchoires avant d'avoir retrouvé la terre ferme. Ce n'est que longtemps après avoir perdu de vue la rivière qu'il s'adressa à ses deux compagnons.


- Vos avis pour la suite ? Un peu de démocratie va nous faire un peu d'air ! A nous trois, je pense qu'on devrait réussir à s'entendre sur la marche à suivre.

écrit par: Moira Mardi 09 Juin 2015 à 18h56
Moira n'avait pas pensé déclencher une nouvelle vague de contestation, mais cela montrait encore une fois à quel point l'attitude méprisante du paladin prenait tout le monde à rebrousse-poil. Chacun avait ses griefs propres, qui dépassaient ceux de la guerrière, et tous tomberaient dans l'oreille d'un sourd, comme d'habitude. Sauf peut-être ceux de Glaurung... L'arrivée de Belgos ne changerait rien: l'elfe se contenterait, à l'instar de Polby, de lui reprocher mollement son action, ce qui ne ferait que conforter le heaumnite dans ses intentions de continuer à dispenser sa "justice".

Maintenant, les voilà de l'autre côté de la rivière, envoyé à l'avant-garde. Pourquoi Belgos avait encore changé d'avis à ce sujet, mystère. Bien que ça ne lui déplaisait pas de s'éloigner avant que sa patience ne soit définitivement usée, elle devait admettre qu'elle ne savait plus trop quoi faire.

* "Filez pour essayer de rattraper Polby", il en de bonnes, lui.*

-J'avais espéré tirer quelques renseignements de Horin...

Elle n'acheva pas sa phrase. Il était clair qu'il ne fallait plus compter dessus, Belgos les avait privé de cette carte. A dessein? On pouvait commencer à se poser des questions.

-Je suppose que l'on peut commencer par trouver quel bateau des Barutans est arrivé tôt ce matin, et espérer que quelqu'un aie vu quelque chose. Suffisamment pour nous confirmer qu'ils ont bien fait le coup.

Tout en faisant avancer son cheval à bonne allure, elle réfléchi à la suite, qui ne lui plaisait guère. Trois étrangers posant des questions sur l'activité nocturne d'une grande maison n'allait pas passer inaperçu. Les officiels du port étaient probablement corrompus, comme le reste des autorités, vu qu'une maison pouvait se permettre de faire du trafic d'esclave en les dissimulant à peine dans un chariot ordinaire.


écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 10 Juin 2015 à 08h33
La décision de Belgos ne ravissait pas le dévot de Heaum. Laisser la vie entre les mains des mercenaires ou un renégat de la Compagnie des Marches, sans garde-fou n'était pas forcément une bonne chose. Qui savait ce qui se passerait là-bas ? Quel serait le comportement des mercenaires face à des propositions rémunératrices plus fortes que celle proposée par la guilde ? Les dieux répondraient sans doute bientôt à toutes ces questions, mais l'inquiétude gagnait peu à peu le paladin. Resté, sur ordre de Belgos, auprès du chariot, l'aasimar regardait les esclaves sortirent hagard de leur chariot pour goûter à une liberté retrouvé. Qu'allaient-ils devenir maintenant ? Probablement que certains étaient bien loin de chez eux et le chemin du retour ne serait peut-être pas si simple. Mais ils étaient maintenant tous riches. Riche d'un bien aussi légitime qu'essentiel : la liberté. Le spectacle était de toute beauté pour le paladin de la Sentinelle Eternelle. Voir tous ces hommes récupérer leurs biens et commencer à s'organiser pour reprendre en main le cours de leur vie.

Le bac revenait déjà et il était maintenant temps de monter à bord pour traverser ce bras d'eau. Un temps de calme que le paladin mit à profit pour revenir sur ces insultes et vertes critiques qui sonnaient encore à ses oreilles. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Elion d'Alusaire n'était pas sourd. Il avait pris chacune des claques verbales dans le visage sans broncher. Répondre à l'instant présent n'aurait servi à rien. Aucun de ceux qui venaient d'être pris la main dans le sac ne reconnaîtrait qu'ils auraient pu agir autrement. Mais tout cela tournait dans sa tête en une vague tempête, même si de l'extérieur on ne pouvait réellement s'en douter.

Le défoulement des mercenaires contre le serviteur du Vigilant était attendu par le Chevalier des Yeux Vigilants. La surprise aurait été qu’au moins un d’entre eux reconnaisse qu’il aurait dû au moins informer la chef du groupe de l’existence de prisonniers esclaves dans les chariots. On lui reprochait entre autre chose d’avoir usé d’une chance insolente qui aboutissait à la libération des prisonniers.

Les mots de Corvo lui revenaient en tête. Les insultes du jeune homme avaient été difficiles à avaler. L'aasimar aurait pu lui répondre du tac au tac, mais cela n'aurait servi à rien. Le voleur lui reprochait de ne pas être capable de bonté. C'était oublier qu'en deux jours, Elion s'était exposé tout seul contre une bonne dizaine de membre du Culte du Dragon. Au méprit de sa propre vie pour offrir une échappatoire pour Belgos et Vëla. Il avait protégé l'émissaire de la Compagnie des Marches lors de l'attaque des orques. Que fallait-il de plus au voleur ? A moins, que la seule notion de bien qu'il pusse comprendre était celle qui était dirigée en vers sa propre petite personne. Auquel cas, l'homme oubliait la séquence où le paladin avait offert sa vie lorsque, prit en embuscade entre deux éboulis de roches, il s'était dressé seul contre une centaine de mercenaires, montrant le chemin à suivre à la paladin de Torm qui l'avait appuyé. Les soldats des dieux de la Triade avaient combattu pour laisser le temps au reste du groupe de fuir et se mettre en sécurité. La bonté dont parlait Corvo valait d'être défendue et Elion d'Alusaire faisait parti de ce rempart qui veillait à sa protection, pour que d'autres n'aient pas à se salir les mains ou mettre leur vie dans la balance et puissent profiter d'offrir leur bonté sans risque. Cette fois encore, il avait combattu seul contre un être maléfique et des archers qui faisaient pleuvoir des carreaux de toutes parts. Il aurait pu tenter d'engager tous ceux qui étaient présents, mercenaires, compagnons des Marches, les hommes d'arme et les charretiers. Au lieu de cela, il s'était dressé seul au péril de sa vie pour préserver les autres vies. N'était-ce pas-là une action de bonté honorable ?


¤ Qu’est-ce que tu as fait de bien toi pendant ce temps là ? ¤

Mais ce que le serviteur de Heaum retenait, c'était que Corvo avait peur. Peur de basculer du côté sombre, peur d'en payer les conséquences et peur de la mort. Pour le paladin ce n'était pas une mauvaise chose. Avant de choisir ce chemin-là, Corvo y réfléchirait à deux fois. Elion d'Alusaire ne créait pas le Mal, il était juste un rempart. Mais on ne basculait pas dans le mal en un battement de cil, ni en une nuit. Contrairement à ce qui attendait le paladin, ce n'était pas un acte maléfique isolé qui marquerait l'âme du roublard du seau des ténèbres. Non, ceux à qui le paladin faisait la guerre étaient réellement maléfiques. Contrairement à ce que pensait le jeune humain, Heaum ne choisissait pas les cibles de son paladin au hasard. L'œil du Vigilant ne lui faisait voir que ceux qui étaient réellement mauvais jusqu'au plus profond de leur être. C'était le cas de Micheletto, qui était le prêtre d'un dieu impie. C'était le cas du chef du convoi d'esclave. Il n'y avait aucune improvisation dans le choix des cibles qui s'imposaient au Bras armé de Heaum. Corvo devait cesser d'avoir peur pour éclaircir son cœur et choisir la bonne voie. Pour le moment, il avait beaucoup plus à craindre Vëla et la justice de Torm que le Chevalier des Yeux du Vigilant. Voler son employeur ne serait sans doute pas bien vu par le Juste. Alors que pour Heaum, ça ne faisait pas du voleur une cible.

Puis ce fut la voix de la jeune femme qui revint aux oreilles de l'aasimar. La guerrière était une menteuse manipulatrice, Corvo s'en rendrait peut-être compte à temps. Elle qui était entrée dans ce chariot rempli de captifs. Pourtant, elle continuait d'argumenter qu'elle n'avait rien vu. Elion d'Alusaire avait appris son combat, alors qui revenait vers le groupe pour faire la connaissance d'Horïn qu'il y avait des prisonniers esclaves dans les chariots. Moira le savait depuis qu'elle avait regardé à l'intérieur du chariot où se trouvait Horïn. Dès lors, elle aurait pu tenter de les libérer tous, ou pour le moins donner le renseignement aux paladins. Elle avait sciemment décidé de se taire jusqu'à ce que l'intervention d'Horïn ne révèle la vérité. Il y avait quelque chose de malsain chez cette femme qui ne suivait que ses propres intérêts. Pas suffisant pour en faire quelqu'un de réellement mauvais. Mais elle ne reculerait devant rien pour atteindre ses propres objectifs. Le fait qu'elle n'eut d'intérêt que pour un membre de la Compagnie des Marches pouvait être révélateur et le choix de Belgos avait en cela quelque chose de bénéfique. Tentant de retourner la situation en sa faveur, Moira voulait remettre sa faute sur les épaules du paladin. Certes l'aasimar n'avait eu aucun moyen de savoir ce que pouvait bien contenir les chariots. Ignorant la présence des esclaves, il ne s'était pas battu pour libérer les opprimés, mais pour éliminer le Mal. Contrairement à ce qu'aboyait la guerrière à qui voulait bien la croire, la Cible n'avait pas été choisie au hasard. C'était Heaum qui la lui avait désigné, il n'y avait aucun miracle là-dedans, ni aucune interaction de la chance.

Enfin, ce fut la voix caverneuse de l'orque qui frappa l'esprit du paladin. L'être était étrange, pour le moins. Reprenant en cœur les arguments de Moira, qui une fois encore réussissait à profiter de la situation pour manipuler ceux qui voulaient bien l'écouter. Mais l'orque avait quelque chose de plus franc. Il y avait une véritable barrière entre les mots et les actes de l'orque. Glaurung devait être un impulsif, agissant, parlant sur le moment pour ne réfléchir qu'après coup. Il reprenait l'argument fallacieux de Moira. Elion ne pouvait pas lui en vouloir, comment un orque pouvait-il comprendre la notion de devoir divin des paladins. Vu de l'extérieur et de façon primaire, il était possible qu'Elion pu donner l'impression de faire ce qui lui plaisait. Il n'en était rien et ce depuis qu'il était « mort ». L'orque lui reprochait que son combat n'avait pas été honorable ? Le Chevalier avait proposé ce genre de duel, mais c'était le Malin qui avait refusé de se battre à la loyal. A bien y repenser, c'était surtout le fait que Vëla l'eut empêché de plonger la scène dans un bain de sang en s'en prenant aux hommes d'arme qui chagrinait et avait sans doute vexé le peau verte. Quand au paladin ce qui le chagrinait, s'était que Glaurung semblait avoir une conception bien particulière entre ce qui était bien et ce qui était mal. Bien entendu le fait d'avoir des esclaves, de glorifier le nom de Gruumsh et de la Main Blanche faisait de lui un enfoiré. Le simple fait qu'il se posa la question était révélateur. Dans ces conditions, Glaurung ne pourrait jamais comprendre les actions du paladin. Peu du commun des mortels le pouvait d'ailleurs, alors pour un être comme Glaurung…

Arrivé de l’autre côté, le paladin revint au présent. Il fallait maintenant aller de l’avant et prendre les consignes du chef.


- Chef, vous avez fait vite. C’est un soulagement de vous revoir tous les deux. Vous pensez réellement qu’il est sage de laisser les mercenaires seuls poursuivre cette mission ? J’ai du mal à faire complètement confiance en des êtres qui ne s’émeuvent nullement du sort de dizaines d’êtres vivants prit au piège de l’esclavage. C’est votre choix et je le respecte. D’autant que la mission initiale était bien de convoyer Anaël en sécurité jusqu’au Bastion. Quels sont vos desseins et vos ordres ?

écrit par: Vëla Mercredi 10 Juin 2015 à 15h32
Vëla était sans mots, venait-elle juste de distribué les pièces promissent pour les laissé passé qu'elle entendit une multitudes d'inepties venant des mercenaires ainsi que du du disgracieux vert à l'égard d'Elion. Ce vert venait d'ailleurs de lui prouver que la compagnie devait être bien mal en point pour l'avoir engagé au sein d'une fraternité de frères d'armes.

Ceci lui apparut sur le moment, clair comme une eau de roche; elle appartenait pas à cette compagnie, elle s'y était engagé dans le but d'aider les villages opprimés par les malins et non pour diriger une bande d'enfants trop gâtés et égoïstes. Elle ne portait plus sa chevalière de la compagnie et en était que plus heureuse, de par cela elle restait loyal en son engagement auprès de ses employés en désignant ainsi son mécontentement mais surtout restait le bras armé de Torm, sa seule et véritable voie.

En apprenant que Horin faisait parti de la compagnie elle fut perplexe sur le coup puis ressentit un un vent d'espoir mais rapidement eut le pot de la fleur que la vie venait de lui offrir: Il avait été fait esclaves ainsi que le reste des habitants des charriots. Ses yeux s'ouvrirent grand en apprenant cette malheureuse vérité et pire encore, la voix de Belgos se fit entendre. Si il était là c'est qu'ils avaient perdu un précieux temps pour sauver Polby, encore pire, elle avait faillit à sa mission. Ambivalente entre le fait d'aider les ex-esclaves, sermonner les charretiers et de répondre à la simple question de Belgos, elle y allait de son rapport bien étoffé, ne manquant pas de mettre un accent sur le comportement de Glaurung et de l'absence mental de Kurto durant le conflit entre la main du vigilant et celle du malin trépassé. Elle fini par s'excuser de ne pas avoir été à la hauteur de la situation en perdant le contrôle du sauvetage. Elle y allait même d'une recommandation que les esclaves puissent garder les chevaux ainsi que les charriots et de mener les hommes du feu malin devant un tribunal en dehors Esmeltaran. Elle les aurait accompagné sans difficulté mais comprit que leurs missions n'était pas terminé, très loin d'être terminé puis devint aussi fermé qu'une huitre, comme si elle se sentait coupable de ne pas aider ses hommes qui revenaient libre.

Elle aussi restait surprise quand elle entendit l'ordre de Belgos mais intérieurement elle avait confiance au bon jugement de Moira, celle-ci savait qu'ils venaient de s'en prendre à une maison marchande importante et ils seraient les trois seuls à le savoir en arrivant à Esmeltaran, restait qu'à eux de ne pas dévoiler le fait et d'oeuvrer en vitesse en prônant la discrétion et l'intelligence. Le bateau était encore sur les flots et avec un peu de chance ils arriveraient ensemble. Corvo suivrait à la lettre la jeune guerrière et le vert mangerait sans nul doute dans la main de la mercenaire. Tout ce qu'elle espérait était que les mercenaires ne soient pas tenté pas l'appât de l'or que pourrait leur offrir la fameuse maison marchande d'esclaves. Décidément la gravité des décision de Polby les suivaient encore et continueraient sans doute jusqu'à la fin de la mission. La jeûne fille en apprenait beaucoup sur la manière de diriger et les erreurs à ne pas commettre. Surtout à la suite que Kurto revint vers son cheval et que Belgos décidait de poursuivre leur chemin.

La paladin avait eut beau ne pas trouver les ordres de Polby sensées et les commentaires de Kurto imbéciles n'en restait pas moins qu'ils faisaient parti de la compagnie des marches et qu'il ne faudrait jamais laisser un membres s'égarer même pas le vert qui semblait être déjà perdu d'avance mais encore là, intérieurement la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau avait apprit qu'il était sorti d'ombre terre, qu'il adorait un dieu impie comme il l'avait mentionné et qu'il était pour l'esclavage comme toute autres imbécilité qui sortait de sa gueule mais il pouvait, si il le voulait, emprunter la véritable voie éclairé et devenir un être de lumière comme sa famille avait sut le faire.

Elle soupira un soir sans lune, en fixant le feu danser, se souvenant d'une discussion qu'elle avait déjà eu sur les possibilité de voir un être emprunter le chemin éclairé, les chance était très faible, les faits étaient encore plus pessimistes mais le coeur de l'ex-folle de Torm restait trempé dans l'espoir et elle savait que le chemin pour y arriver était long et parsemé de méandres.

écrit par: Glaurung Mercredi 10 Juin 2015 à 21h42
Le géant vert ne se fit pas dire deux fois de partir devant et d'enfin mettre assez d’espace et d'air fraie entre lui et les deux cul-bénies.
Il savait très bien que les deux autres raconterais leur histoires de fanatique à dormir debout à Belgos. Mais il lui faisait assez confiance pour se faire une vraie idée et demander la version des deux camps.
Ou alors comme le dise les préceptes de Gruumsh, c'est qu'il est bête à manger de la hache.

Tout courageux qu'il est, notre ami vert n'en mena pourtant pas large, le temps que le bac traverse.

*De l'eau mouillée, bon sang, c'est de l'eau mouillée ! Ne pas tomber, ne pas tomber !*

Il fut le premier à descendre du bac si tôt que celui-ci toucha la berge. Il s'étira un peu, puis remonta en selle. Il fit avancer sa monture au même rythme que celles de Moira et de Corvo.

Celui-ci leur demanda leurs avis pour la suite et de faire de la démocratie ?


-Je sais pas ce que c'est la démocratie, mais je veux bien en faire tant que ça n'implique pas d'enfant ni d’animaux.

Après je suis d'accord, il faut trouvé le bateau des Barutans. Mais d'abord, il faut entré dans Esméran et sans lever trop de soupçon. On pourrait tenter de vous faire passer pour des marchands et moi votre garde du corps, mais vous en avez pas vraiment la dégaine... Ou alors on y va au culot, on annonce qu'on est un groupe de mercenaire envoyé pour discuter affaire, ou récupéré un truc dans la cargaison pour une autre maison de marchand.

écrit par: Horïn Vendredi 12 Juin 2015 à 11h04
Après qu'Horïn ait "négocié" la libération des autres esclaves, les évènements s'étaient accélérés et le Nain n'avaient pu qu'observer en essayant de comprendre.

Une violente dispute avait éclaté et il avait fallu l'intervention de Belgos, dont il avait déjà entendu parler au Bastion, et apparemment chef de ce groupe pour y mettre fin et rétablir un peu d'ordre.

Horïn salua son supérieur avec le respect qui lui est dû mais n'eut pas le temps d'en dire davantage que Belgos donna ses ordres.

Si ce groupe avait été soudé à un moment donné, ce n'était apparemment plus d'actualité. Belgos avait aussi du percevoir cela et décida de le scinder en deux.

Le Nain profita du trajet sur le bac pour se passer un peu d'eau sur le visage. Il vérifia le contenu de ses affaires, qu'il avait embarqué à la hâte et fut soulagé de constater que rien ne semblait manquer, pas même l'or qu'il avait mis de côté dans son sac. Il remit un peu d'ordre et s'équipa pour la suite du voyage.

Le fait de revêtir son armure, son bouclier et d'avoir ses armes sur lui lui redonnèrent un peu d'allure et son assurance habituelle. Un bain serait quand même accueilli avec plaisir et nécessité si l'occasion venait à se présenter.

Belgos lui expliqua discrètement la raison de la présence de la Compagnie, en l’occurrence l'escorte secrète d'un notable. Horïn opina, acceptant implicitement cette nouvelle mission.

Les trois membres du groupe avait déjà disparus lorsqu'ils finirent la traversée. Horïn aurait voulu pouvoir les remercier pour leur aide, mais de toute évidence il n'en aurait pas l'occasion. Cependant il ne pleura pas pour autant l'absence du vert.

Horïn comprit par la suite grâce au dénommé Elion que leur destination finale était le Bastion. Horïn s'en réjouit car ce serait l'occasion de souffler un peu, de mettre un peu de distance avec tous ces évènements avant de répartir pour une nouvelle mission de la Compagnie.


- Où sommes-nous au fait ? Quelle distance nous reste-t-il à parcourir pour atteindre le Bastion ?

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 13 Juin 2015 à 21h34


Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
12 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 10h55





Narration Corvo, Glaurung et Moira :


Les deux mercenaires et l'orque n'avaient pas ménagé leurs montures. Cependant, la voile du bateau de Polby n'était plus qu'un petit point à l'horizon quand ils retrouvèrent le bord du lac. Puis ils ne virent plus rien.

La côte s'avéra assez facile à suivre car une piste la longeait. Quand ils virent en fin de journée une grande rivière au loin se jetant ou prenant sa source dans le lac, ils s'attendèrent à rencontrer le même problème que pour la traversée antérieure. Finalement, un pont enjambant la rivière se profila. En s'approchant, ils découvrirent qu'une route passait là. Questionnant un marchand ambulant portant un gros sacs dans son dos, ils apprirent que la route menait à Esmeltaran, destination supposée du bateau à bord duquel se trouvait Polby.

Le temps avait changé au cours de la journée, et le ciel bleu avait fait place à des nuages qui bougeaient vite dans le ciel en raison d'un vent froid assez fort. Ils purent profiter de l'hospitalité d'une taverne située en bord de route. Et s'ils leur étaient venus à l'idée de poursuivre leur progression durant la nuit, l'état de leurs chevaux les en dissuadèrent. Après une bonne nuit, ils reprirent la route.

S'étant éloigné de la route pour faire boire leurs montures à un petit ruisseau, ils ne purent voir une troupe de soldats à cheval qui passa en sens inverse. A la tête se trouvaient les deux cavaliers qui avaient disparu de la rive de la rivière.

En fin d'après-midi, Esmeltaran se révéla être une ville où régnait une grande fébrilité commerciale. Le contrôle à l'une de porte se révéla minutieux, mais ils purent passer sans peine. Si les gardes considérèrent leurs armes d'un œil suspicieux, ils jugèrent sûrement que trois personnes ne pouvaient se révéler une menace pour la ville et son commerce. Les marchands retenaient d'ailleurs plus l'attention des gardes qui devaient également percevoir une taxe d'entrée et de sortie. Celle-ci s'avérait être modique, mais vu l'importance du trafic, elle devait rapporter beaucoup à la ville.

Le trio trouva sans difficulté le port. Outre une cinquantaine de petites embarcations de pêches, trois bateaux seulement ressemblaient à celui qu'ils avaient vu au loin. Sur le lac, nul navire de ce genre.
Des hommes se trouvaient à bord du plus proche, vaquant à différentes occupations. Sur le port, il y avait également de nombreux pêcheurs, certains sur leurs bateaux amarré, d'autres reprisant des filets sur le quai. Pour finir, une capitainerie trônait au centre du quai. Par sa porte principale ouverte, il était possible de voir un homme assis à un bureau
.





Narration Annanël, Elion, Horïn et Vëla :

Laissant sur l'autre rive Kurto qui pourraient les rattraper plus tard, Belgos lança son attelage dans un trot rapide. Ils ne pourraient rivaliser avec le trio, mais ils avançaient tout de même d'un bon pas.

Le demi-elfe n'émit aucune critique sur le fait qu'Elion avait mené un combat qui aurait pu être éviter alors qu'il lui avait demandé expressément de tenter de rattraper le navire sur lequel Polby se trouvait. Mais ses yeux en dirent long.

De même, le sous-officier de la Compagnie ne dit rien à Vëla qu'il avait chargé de diriger le groupe et qui n'avait pu empêcher ou tenter d'empêcher cette situation. Mais son silence en disant long.

Belgos préféra donc s'entretenir avec Horïn. Après lui avoir indiqué qu'ils se trouvaient dans l'Amn, à côté du lac Esmel, et se rendait à Esmeltaran, une ville côtière, il le questionna longuement sur sa capture, ses conditions de détention. Puis il orienta la conversation sur la mission précédente du nain.

Après une nuit sur un campement sommaire, la seconde journée s'étira longuement. Mais soudain, la poussière qui s'éleva en face d'eux leur apprit qu'une troupe de cavaliers venait à leur rencontre. Prudemment, Belgos plaça son chariot sur le côté et stoppa, laissant la voie libre. Ses compagnons en firent de même.

La troupe se trouvait à une cinquantaine de mètres quand ils surent qu'il s'agissait d'une force constituée de soldats en uniforme, sauf deux en tête. Les premiers chevaux étaient presque à leur hauteur lorsque l'un des deux hommes leva une main pour indiquer qu'il fallait s'arrêter. Passant du trot à un pas lent, il vint face à Elion qu'il désigna.


- C'est lui. Désignant Vëla, il ajouta. Elle, elle a empêché un orque qui attaquait un cavalier. Les autres, je les ai pas vu.

Rapidement, les soldats, une trentaine, entourèrent le groupe. Aucun d'eux ne se saisit d'une arme, mais il était visible qu'ils se tenaient sur leurs gardes.Un cavalier vint se planter à côté d'Elion. Son uniforme et ses galons indiquaient que l'on avait affaire à un officier.

- Etranger, vous allez nous suivre. Vous avez commis un meurtre sur la personne d'un chef de convoi de la maison d'Arumat à laquelle j'appartiens. Nous vous emmenons à Esmeltaran où vous devrez répondre de vos actes. Ne tentez pas de résister, c'est inutile.

écrit par: Horïn Lundi 15 Juin 2015 à 09h25
Sur la demande de Belgos, Horïn avait fait son rapport oral.

Il avait ainsi fait un récit complet sur sa dernière mission, si on pouvait vraiment utiliser ce terme pour caractériser les précédents évènements.

Il raconta comment le groupe composé de membres de la Compagnie et de Gardiens Sylvestre avait été constitué et leur entretien avec l'armateur qui aurait dû leur permettre de rejoindre leur contact désigné sur l'île de Moonshae.

Il s'attarda particulièrement sur l'enlèvement de l'une des leurs, Gunlann, qui avait empêché leur départ comme prévu, ainsi que de leurs efforts pour venir à son secours avant de tomber dans le piège d'un assassin.

Puis il narra la suite d'évènements qui les avaient menés en prison, accusés à tort de meurtres par les officiers du Guet grâce aux mensonges d'un apprenti bandit mais très bon comédien.

Il raconta ensuite comment la mission avait été avortée à leur sortie de prison, leur contact ayant entre temps été assassiné par la secte « Le culte du dragon », une organisation très bien organisée sur laquelle il serait sûrement utile de recueillir davantage d'informations dès que possible.

Enfin, il termina son récit avec son départ d'Eauprofonde pour aller se rendre disponible au Bastion de la Compagnie et comment sur le chemin il avait fini par se retrouver brutalement rabaissé au rang d'esclave.

Un long récit qui, ajouté aux évènements de sa libération et à la chevauchée, mobilisa ses dernières ressources. Il accueilli la halte du soir avec soulagement et dormit d'un sommeil lourd et sans rêves. Sa meilleure nuit depuis bien longtemps.

Il fut réveillé à l'aube, et il lui fallut quelques secondes pour se souvenir qu'il était normal qu'il soit couché par terre sur sa paillasse et non enchaîné dans un chariot sale et puant. Il avait encore l'habitude d'être réveillé par le sordide tintement des chaînes de ses compagnons d'infortune ou par une toux rauque dû à l'enfermement en espace confiné.

La petite compagnie reprit ensuite la route et Horïn, se sentant bien mieux, profita de la journée pour faire le tri dans ses pensées et pour juste profiter du fait d'être libre et parmi ses frères d'armes.

Cependant la fin de journée devait apparemment se dérouler de manière moins monotone...

Le Nain avait déjà été surpris de voir une troupe de cavaliers aussi conséquente, mais le fut davantage quand il comprit le but de celle-ci. Comme ses compagnons, il se retrouva cerné de plusieurs des soldats.

Les demandes, ou plutôt les injonctions de l'officier étaient claires comme du cristal.

Horïn reprit inconsciemment ses vieux réflexes de guerriers et évalua la situation. Combattre était exclu, la troupe leur étant bien trop supérieure en nombre, même s'il ne doutait pas de sa vaillance ou de celle des autres Compagnons des Marches. Fuir ne semblait pas plus envisageable, pas avec le chariot dissimulant leur "colis".

Il ne restait donc que le choix entre négocier ou d'obtempérer.

Le Nain ne savait pas ce qu'il s'était passé avant qu'il sorte du chariot où il avait été enchaîné. Il savait effectivement qu'Elion avait passé au fil de l'épée un cavalier, mais il réalisa qu'il ne savait ni pourquoi ni comment ils en étaient arrivés à cette extrémité. De fait, il ne voyait comment prendre la défense de son compagnon. Il attendit donc que celui-ci s'exprime pour plaider sa propre cause.

Cependant, le Nain se tint prêt à toute éventualité. Il assura sa position sur sa selle et posa calmement la paume de sa main sur le manche du marteau de guerre à sa ceinture.

Se faisant, il fixa chacun des soldats les plus proches de lui, leur faisant comprendre que le premier qui l'approcherait sans son autorisation ne goûtera pas ce soir au plaisir simple d'une bonne bière dans la salle commune de la caserne.


écrit par: Vëla Mardi 16 Juin 2015 à 16h57
Le silence de Belgos résonnait dans l'âme de l'ex-folle de Torm. La jeune fille n'avait jamais aimé être imbu de ses actes, cela venait de son ancienne vie ou elle était égoïste, vantarde et sur d'elle, le temps ou la lumière ne l'avait pas encore gracié de sa pureté. Elle avait encore failli à son devoir et plus que jamais la mélancolie lui ouvrageait le visage lui donnant son air connu depuis sa naissance.

Chemin faisant elle ne cessa de psalmodier ses mantras les uns après les autres. Ce traitement de faveur que lui offrait cette douche de conscience lui permit de reprendre confiance en elle et de faire un nettoyage des mauvaises pensées qu'elle avait eut au cours des dernières journées. Voyant Horin auprès d'eux elle senti en elle un air de renouveau envers la compagnie puis en regardant l'ensembles des présents formé un groupe qu'elle senti plus solide et noué son coeur se réjouit de l'instant béni qu'ils n'avaient pas eut depuis bien trop longtemps.

Puis au loin un nuage qui apporta son lot de froideur moral et de chaleur au coeur. Quant l'un des innocents arrivant vint la pointer en disant " C'est lui..." tout l'intérieur de Vëla ressentit une chaleur distinctive de son tempérament bouillant. Ses yeux se plissèrent et retint ses mains de prendre Ô et de nettoyer l'affront qu'elle venait de subir. Par chance le malheureux s'ensuivit d'un " elle".

La suite fut stupéfiante et le déroulement allait dans un sens heureux pour leurs missions. Ils allaient entré dans la ville sans à avoir à mentir.

De suite elle s'approchait d'Elion avec Abby et ce, avec prestance et lumière, son aura de bien fut appuyé de son auréole qu'elle laissa prendre de l'ampleur. Son accoutumé lui demandait de faire un tour d'horizon sur les nouveaux présents pour savoir si il y avait du malin parmi eux et d'ensuite vérifier les gallons de l'officier qui demandait à Elion de les suivre sans résister.

Sa première réflexion fut de se demander la réelle autorité que cet officié avait sur eux. Si il travaillait pour une famille marchande cela ne faisait pas de lui un officier reconnu auprès de la loi local et si oui elle en était fort intrigué et commençait à travailler sur ce, tissant mentalement les possibilités.

Elle attendit le résultat de sa vision de pureté que Torm lui offrait pour prendre la parole et avoir réponses à ses nombreuses questions qu'elle avait pour cet officier.



Don: Auréole de lumière,. Compétences, connaissance (royauté et noblesse), investigation. Détection du mal.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 17 Juin 2015 à 18h17
Le trio se mit rapidement d'accord sur la marche à suivre lorsqu'il arriverait à Esmeltaran tout en continuant de chevaucher à un rythme soutenu. Le voyage dura ainsi jusqu'à la fin de journée et se termina avec la bénédiction de Tymora. Une bénédiction qui se matérialisa sous la forme d'un pont et d'une agréable taverne où passer la nuit...

Corvo, plus lourd de quelques pièces d'or depuis sa trouvaille dans le chariot de Polby, entendait bien pouvoir jouir d'un confort devenu trop rare à son goût. Il s'arrangea donc avec le propriétaire des lieux pour obtenir des chambres confortables pour ses compagnons et lui même. Il demanda également à ce qu'un nécessaire de toilette y soit préparé. Après ces dernière semaines, ce n'était pas du luxe...

Après la rencontre avec le marchand ambulant sur la route plus tôt dans la journée, les compagnons avaient pu apprendre qu'ils ne leur restait guère plus d'une demi-journée de voyage avant d'arriver à Esmeltaran. Non content de simplement pouvoir se détendre et se reposer, ils avaient besoin d'estomper les traces des nombreux jours passés à bivouaquer... Si d'aventure le trio devait improviser et se faire passer pour un groupe de mercenaires en quête de travail ou autre, mieux valait ne pas faire pitié à de potentiels recruteurs.

Le lendemain, Corvo régla l'ensemble des dépenses pour lui même ainsi que pour Moira et Glaurung. Il en profita pour leur expliquer qu'il serait à même de graisser quelques pattes si nécessaire sans plus rentrer dans les détails.

Plus tard dans la journée alors même que le trio franchissait sans encombre les porte de la ville, le roublard s'adressa à l'orque dans sa langue natale afin d'éviter au maximum les oreilles indiscrètes.


-.orum'ororad xum'ay oragr raorop sum'ap ium'q oriwa, mwa, j siwa, or an nO ? snamom num' aingwa, pmoC wa, gr ad arèigrwa, vahc wa, s rarisar um's oriwa, rrum'op arsê-sum'ap ,orwa, p anèg as an wa, grac ior

Corvo, Glaurung et Moira arrivèrent rapidement face à la capitainerie du port. Les docks, bien que très différents de ceux de Marsembre, donnaient la sensation au voleur d'être dans sa ville natale. A dire vrai, peu importait l'architecture des lieux, l'ambiance d'un port marchand était la même aux quatre coins de féerun.

- Ici on devrait bien pouvoir trouver un gratte papier qui s'occupe des registres ? Du genre de ce gugusse là. termina Corvo en désignant de la tête un homme assis à un bureau et qui était visible depuis l'extérieur du bâtiment.

écrit par: Glaurung Jeudi 18 Juin 2015 à 20h04
Glaurung ne se fit pas prier, pour accepter que Corvo payasse les chambres et la nourriture. Le géant vert s'en mit une bonne portion derrière la cravate, généreusement arrosé de vin.

L'orque se laissa même offrir le lux d'un bon bain chaud. Car de l'eau mouillée chaude qui lave, ça se refuse pas !
Glaurung était content. Il ne s'était pas trompé sur le fait de mieux s'entendre avec les deux mercenaires qu'avec les deux paladins.

Sur la deuxième partit de la route le guerrier vert ouvrit deux grands yeux quand Corvos lui parla dans sa langue. Ou du moins dans un des dialectes orques de la surface. Il mit quelque instant à comprendre ce qu'il lui disait.

De nouveau l'orque retira ses gantelets pour montrer ses mains.


.orum'doéhs à um'o oroggraB à annod wa, gr gri-um'q rum'op ,osrum'K à énnod iwa, -gr aJ .arèigrwa, vahc wa, m orum'grp iwa, -J .raih "orinéb-grum'c" nwa, orkrwa, wK xum'ad xum'wa, oriwa, um'qigrpxa’j aum'q ac sora-C-

Il arrivèrent enfin à Esmeltaran. Glaurung ne s'offusqua pas plus que nécessaire des regards suspicieux des gardes de la ville. Ni d'ailleurs d'être moins considéré que les marchands qui passaient les portes sous un contrôle plus poussé.
D'ailleurs l'orque nota dans un coin de sa tête que taxer ainsi le commerce serait une bonne idée le jour ou il aurait sa propre cité.

Une foie sur le port, en compagnie de Corvo et de Moira. Le géant vert ne perdait pas une miette de tout ce qu'il pouvait voire. En effet, si les bateau était quelque chose qu'il connaissait. Il n'en avait jamais vue autant réunit. Il en remarqua surtout trois bien plus gros que les autres et comme pour beaucoup de choses, il se dit que la taille devait avoir son importance, surtout pour transporter des marchandises et des "Polby kidnappés".


-On peut aller voir le gratte papier comme tu dis Corvos.Oui, vous ne rêvez pas il ne l'a pas appelé Kwarks. Ou alors on fait directement le tour des trois gros bateau la-bas. C'est les seuls qui ressemblent à celui qu'on a aperçut. T'en pense quoi Moira ? Non, vous ne rêvez toujours pas.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 18 Juin 2015 à 21h19
Perdu dans ces pensées, l’aasimar se posait beaucoup de questions, trop sans doute. Mais le serviteur de Heaum ne parvenait à comprendre pourquoi le fait d’avoir délivré des dizaines d’êtres prisonniers et voués à devenir des esclaves semblait assombrir Belgos. Plus que tout autre, le demi-elfe si attaché à sa liberté et à son libre arbitre aurait dû être satisfait de cette situation. D’autant, qu’il n’y avait eu aucune perte de temps. Le bac pour passer devait son aller et retour, et le temps du combat n’avait pas duré plus longtemps que cela. Le temps nécessaire pour entre autre pour tirer Horïn et ses malheureux camarades de chaîne. En outre, le paladin s’était opposé seul, ne compromettant nullement la mission, s’il avait dû être ce lui qui trépassasse.

Heaum lui avait une fois de plus montré la voie à suivre, et son bras armé avait fait son devoir. Qu’importe ce que pouvait bien en penser untel ou untel. Il était un Chevalier des Yeux du Vigilant et combattait le Mal en l’éliminant avant qu’il ne frappe. Cette fois-ci, le Mal avait déjà frappé privant nombre d’homme libre de leur liberté et de leur dignité. Mais même si le paladin ne pouvait pas toujours percevoir les voies impénétrables du Vigilant. Mais ce dernier ne l’avait jamais mit sur une mauvaise piste. Cette fois-ci encore, même si le paladin ne le savait pas au moment du combat, Heaum l’avait guidé sur le sentier lumineux du Bien.

Le soir, Elion d’Alusaire adressa une longue prière à son dieu pour le remercier de l’avoir soutenu dans ce combat et de lui permettre par là même de pouvoir continuer à le servir une journée de plus. S’il avait faim, l’aasimar fut étrangement assez vite rassasié. De même qu’une courte nuit lui avait permis de récupérer entièrement des affres de la journée de la veille. Il profita de cette matinée pour s’entraîner enchaînant les mouvements qui lui permettait de garder une condition physique optimale. Puis il resta longuement assis dans le silence bercé par le léger clapotis de l’eau à la lame du lac d’Esmel.

Mêlant prière de dévotion et méditation l’aasimar se demandait s’il avait réellement choisi la bonne voie en s’engageant dans la Compagnie des Marches. Machinalement, il faisait tourner sa chevalière autour de son annulaire. Il repensait à ses années de formation où malgré les privations, les entraînements presque inhumains, les blessures, la faim, la soif, le froid et le chaud, il suivait sans se poser de question son mentor Hector. Aujourd’hui, il l’enviait presque car ce serviteur de Heaum était libre. Libre de choisir ses combats et de les livrer sans avoir à se justifier devant des mortels qui ne comprenaient rien à ce devoir. Il avait dû laisser filer Micheletto, et maintenant on tentait de lui faire comprendre qu’il aurait dû laisser l’esclavagiste agir à sa guise usant et abusant des plus faibles, des humbles et des innocents. Non, c’était au-dessus de ce que pouvait admettre Elion d’Alusaire. Il ne pouvait se résoudre à devenir un spectateur du Mal. C’était cheviller à son âme, il devait servir être la rempart qui s’opposait contre le Mal l’éradiquant de cette basse terre pour d’autres n’eurent pas à subir ses affres.

En s’engageant auprès de la Compagnie des Marches, Elion d’Alusaire avait cru qu’avec cette guilde, il gagnerait du temps en profitant du réseau de renseignement pour lui débusquer des Malins. Au-lieu de ça, on l’avait obligé à côtoyer le Mal, aujourd’hui on lui reprochait d’avoir éliminé le chef du convoi d’esclave. La Compagnie des Marches était soit disant un corps s’élevant contre le Mal et protégeant les peuples des Marches d’Argent. Il était bien loin des Marches, mais que se soit là-bas ou ici, son combat restait le même. Mais la guilde ne semblait pas être à la hauteur de sa réputation. On préférait laisser agir le Mal, lui offrant une protection contre des paladins de la Triade, sans même reconnaître son erreur lorsqu’il fut évident que Malin s’était joué d’eux. On préférait laisser des dizaines d’esclaves croupir dans leur malheur, plutôt que de se dresser contre leur tortionnaire au prétexte de perdre du temps pour sauver un seul homme ou par peur d’une famille de marchand richissime sous prétexte que cela allait « compliquer les choses » comme on le lui avait reproché vertement. Elion d’Alusaire n’avait pas à rougir de ce qu’il avait fait, loin de là. Même si c’était la dernière chose que l’aasimar faisait sur cette terre, il avait accompli son devoir divin et ne regrettait absolument rien. Quand à son avenir… seul Heaum le savait.

Lorsque tout le monde fut debout, le petit convoi reprit sa route dans le même silence pesant que la veille. Jusqu’à ce qu’un groupe de cavaliers ne viennent à lors rencontre. Ils étaient nombreux, mais ce n’était pas cela qui allait inquiéter le serviteur de la Sentinelle Eternelle. Ca commençait même à devenir une habitude, considérant que sa vie ne l’appartenait déjà plus depuis bien longtemps, le paladin ne craignait pas la mort tant qu’il mourait en servant Heaum. Ce fut donc sans hésitation, qu’il posa son index et son majeur sur son front en plissant les yeux. Une prière silencieuse adressée à son dieu, et Elion d’Alusaire passait en revu la pureté des âmes présentes. Ce faisant, il pouvait quand même répondre à celui qui lui donnait des ordres.

Quand il eut fait le tour en prenant le temps d’identifier les âmes maléfiques et l’intensité de leur aura, l’aasimar répondit. Il était d’un calme qui aurait presque pu faire pâlir les eaux du lac Esmel. Sa voix était sure, neutre et constante. Son regard blanc aux lueurs azuréen était comme celui d’un aveugle ne pouvant laisser exprimer la moindre émotion.


- Je suis Sir Elion d’Alusaire, paladin du tout puissant Heaum, membre de l’ordre des Chevaliers des Yeux du Vigilants. Le regard de la Sentinelle Eternelle se pose sur vous. Puis-je savoir maintenant qui s’adresse à moi ? Vous dites que vous appartenez à la maison Arumat, tout comme l’homme que j’ai tué hier. Vous êtes donc juge et parti dans cette affaire. Qui commande ce détachement ? Est-il sous l’autorité d’Esmeltaran ou sous celui de la maison Arumat ? Dans le premier cas, je vous suis. Dans le second, ce sera vous qui me suivrez car, de toute les manières, c’est à Esmelaran que Heaum guide mes pas. Avec ou sans vous. Estimez cela comme de la résistance, ou pas. Je ne me plie que devant le Vigilant, mon dieu et mon guide. Puisse sa bénédiction s’élever au firmament.


hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection du Mal sur trois rounds (18 secondes)

écrit par: Moira Vendredi 19 Juin 2015 à 19h39
Moira était restée silencieuse la plupart du temps, comme à son habitude. Le soir à l'étape, elle grattait de la pointe du couteau la statuette de bois inachevée tout en méditant sur les jours passés. La mercenaire était mécontente de s'être emportée face à Elion l'autre jour. Elle n'aurait pas du chercher à répondre, ou alors pas comme ça. Les esclaves dans le chariot étaient déjà mort à ses yeux: aucun d'eux n'a réagi quand Horin avait appelé à l'aide, ni même quand Corvo à ouvert leurs chaînes. Elle ne voyait pas pourquoi elle aurait dû se préoccuper de ces ombres humaines. Un argument rationnel évident, pourtant ce n'était pas ce qui lui était venu en premier au lèvres. Pourquoi? Parce qu'elle avait cédé à l'orgueil. Certains avanceraient qu'il n'y a pas de mal à avoir un peu de fierté de temps en temps, ou que les rodomontades du paladin mettraient n'importe qui sur les nerfs, mais elle devait absolument être au-dessus de ça. L'orgueil était dangereux pour son travail.

*Froide et logique. On te paye pour être froide et logique, rien d'autre.*

Une poupée de porcelaine: vide à l'intérieur. Parfois, elle tressaillait à cette image, que cela pouvait être vrai, qu'elle ne vaille rien d'autre que l'acier froid qu'elle portait.

*Je garde mes sentiments pour le jour où ça aura de l'importance. Et si ce jour ne vient jamais et bien...*

Elle s'arrêta là. Pas la peine de chercher la réponse, elle la connaissait déjà: on ne fait pas trop de plans sur le long terme quand on est mercenaire. Et puis elle n'avait de comptes à rendre à personne sur ce sujet.

L'arrivée à Esmeltaran se fit sans anicroches. Elle aurait pu le deviner: les gardes ne s'embarrassèrent d'aucune question. Et c'était bien normal, si tout visiteur d'une ville aussi fréquentée se voyait questionné minutieusement, ça prendrait des jours pour passer les portes. Seul Luskan se payait ce luxe, car si vous voulez un exemple de stupidité il n'y avait pas meilleurs endroit que cette ville. A son grand soulagement, le port n'était pas bien grand, et le nombre de navire suspects déjà réduit.

Ses deux compères se tâtaient d'aller inspecter la capitainerie.


-Oui, c'est une idée, mais après réflexion, je ne crois pas que les registres nous aident beaucoup. C'était une virée nocturne dans le but de commettre un acte criminel; les responsables se sont sûrement débrouillé pour que cela n'apparaisse nulle part. Le scribouillard est sûrement dans leur poche.

Elle croisa les bras, comme indécise.


-Par contre...

Elle se rapprocha un peu d'eux, comme sur le ton de la confidence.

-On pourrait simplement demander à la capitainerie à qui appartiennent les trois gros bateaux sous prétexte de négocier une traversée avec les proprio. Une fois qu'on a repéré le bon, on se débrouille pour isoler un matelot dans un coin et avoir une petite discussion...


écrit par: Corvo Stern Dimanche 21 Juin 2015 à 09h52
Corvo hocha la tête puis pris la tête du petit groupe. Après avoir franchi l'entrée déjà grande ouverte de la capitainerie, il se dirigea directement vers le bureau derrière lequel l'homme était toujours assis.

Pour l'instant, rien n'était plus naturel que des voyageurs cherchant quelques informations. Et quand bien même le roublard et les guerriers étaient armés jusqu'au dents, ce n'étaient pas les premiers ni les derniers mercenaires qui rôdaient sur des docks en quête d'une traversée ou d'un travail, voir les deux à la fois. Dans les villes portuaires, la marine marchande restait l'un des pourvoyeur de mercenaires les plus important. C'était le cas au Cormyr et rien ne permettait de douter du contraire pour ce qui était des usages Amniens.

Le jeune homme, armé d'un sourire de circonstance s'adressa à l'homme lorsqu'il était certain de capter son attention:


-Bonne rencontre Messire ! Mes compagnons et moi même somme arrivés en ville depuis peu et malgré l'hospitalité d'Esmeltaran, nous souhaiterions repartir au plus vite. Avant de reprendre la route, nous avons songé à faire un petit détour par le port afin de voir si nous ne pouvions pas tenter un embarquement de dernière minute. Peut être pourriez-vous nous indiquer le ou lesquelles des trois navires visibles à quai seraient susceptibles de lever l'ancre le plus rapidement et pour quelle destination ? Si Tymora et Shaundakul le veulent bien, nous pourrons rattraper le retard accumulé durant notre voyage. Oh, si vous pouviez également nous dire à qui nous adresser sur ces navires ou en ville afin de négocier une traversée, je vous en serais également reconnaissant ?

Le roublard avait volontairement mis l'accent sur le fait que le trio cherchait à quitter la ville au plus vite, cela afin de brouiller les pistes si l'homme en question était lié de quelque manière avec les Barutan. Si c'était bien la famille marchande qui était derrière l'enlèvement de Polby, elle devait plutôt s'attendre à voir arriver d'éventuels fouineurs plutôt que de les voir partir...


hrp.gif
Diplomatie +7
Psychologie + 6 (pour essayer de détecter un mensonge ou signe de méfiance et voir si le type est lié à la famille)

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 25 Juin 2015 à 20h59




Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 16h35







PARCHEMIN
Vëla utilise le don auréole de lumière.
Le chef du détachement de cavalier sait que Vëla est d'alignement bon.

Test de connaissance royauté et nobless de Vëla DD15 : 5(dé) + 4(compétence) = 9 => Echec

Vëla : détection du mal sur les cavaliers :
Détection d’aucun aura mauvais


Elion : détection du mal sur les cavaliers :
Détection d’aucun aura mauvais





Narration Corvo, Glaurung et Moira :

Sur le port, Corvo avait proposé de parler à l'homme de la capitainerie.

Glaurung lui avait soumis l'idée d'enquêter directement sur les trois bateaux susceptibles d'avoir transporté Polby.

Moira pensait qu'il fallait être plus directe en questionnant l'homme de la capitainerie sur les propriétaire des trois bateaux.

Finalement Corvo prit les devants en questionnant l'homme. Mais au lieu de poser une question directe, il inventa une histoire destiner à faire parler l'homme.

Et celui-ci tomba dans le piège du roublard
 :

- Bonjour étrangers. Ces bateaux appartiennent à des grandes familles marchandes. Pas certains qu'on puisse les louer. Essayez le deuxième et le dernier. Peut-être qu'avec une bonne bourse et la chance qu'ils aillent bientôt au même endroit que vous, et vous pourrez peut-être embarquer. Le premier, pas la peine de demander. C'est celui de la famille Barutan, et il a accosté il y a une heure à peine.

Le trio reconnut le nom prononcé par le pêcheur du lac.





Narration Elion, Horïn et Vëla :

Le face à face se poursuivait, mais Horïn n'y prit pas part. Cependant, il se tenait prêt à intervenir.

Vëla choisit elle, un moyen d'apaiser le conflit tout en montrant leurs bonnes intentions. Utilisant un don, elle se retrouva auréolée d'une lumière blanche. « Nous sommes des êtres bons ». Tel était le message. Le chef des cavaliers lui dédia un regard, puis un hochement de tête, indiquant qu'il avait compris les intentions de la paladine.

Mais le regard de l'homme revint sur Elion. Celui-ci se présenta, puis questionna l'homme
.

- Je suis messire Morand Arumat, membre de la famille Arumat, et chef de cette délégation. Nous ne sommes pas sous l'autorité d'Esmeltaran, car l'autorité de la ville ne dépasse pas l'agglomération et ses abords immédiats. En dehors, ce sont les familles marchandes qui maintiennent l'ordre. Comme vous le voyez, nos épées sont dans leurs fourreaux. Je n'ai pas l'intention de vous emmener par la force, surtout si vous êtes prêts à venir avec nous. Sommes nous d'accord ?

L'homme fixa un à un les trois soldats, ignorant Belgos qui sur le siège du chariot, devait lui sembler quantité négligeable. Il faut dire que le demi-elfe avait enlevé ses armes qui se trouvait juste derrière lui, prêtes à être utilisées. Mais pour l'instant, tel qu'il le souhaitait, il ressemblait plus à un marchand qu'un sous-officier de la Compagnie des Marches. Son stratagème fonctionnait vis à vis d'Annaël qui ne s'était pas montré.

écrit par: Annael Vendredi 26 Juin 2015 à 00h09
De la souplesse. Quand on voulait travailler avec la Compagnie des Marches, il fallait savoir se montrer souple. Lui qui rêvait de discrétion se retrouvait doté d'une escorte qui avait fait parlé d'elle. Les plans se faisaient et se défaisaient au gré des évènements. Pour autant l'émissaire n'avait pas de raisons de se plaindre. Étant arrivé sur les lieux tardivement, il avait découvert une libération d'esclaves et une guerre intestine redondante.
Libérer des "marchandises" en territoire commercial était osé, et s'il admirait le fait accompli, il se demandait avec inquiétude s'il en aurait eu le courage. L'intransigeance avait aussi du bon en elle semblait-il.
Quand aux conflits du groupe, il avait décidé que tout bien intentionné qu'il soit, il ne pourrait rien y changer. Le problème appartenait à la compagnie, c'était à elle de le résoudre et pas à un étranger fraichement débarqué. Sa mission à lui consistait à s'entendre au mieux avec les différents éléments, et à finir le trajet vivant. Éventuellement aussi à éviter tout massacre intempestif, mais au point où ils en étaient ce serait du bonus.

Survivre donc, ce qui se traduisait actuellement par se faire oublier. Il aurait aimé exhiber son magnifique déguisement réalisé avec les moyens du bord, mais ça ne semblait pas être le lieux ni le moment. Pour l'heure, il était un sac au fond du chariot. Un chariot bien entouré mais passons. Il était un sac, et les sacs ne parlaient pas. Donc il se taisait.

Et quand on se tait, on écoute mieux. Aussi le demi-elfe ne perdit pas une miette du récit du courageux Horïn. Surtout le passage qui parlait d'un certain culte. Une piste de plus, des informations à transmettre. Le sujet méritait d'être creusé, et il faudrait également en discuter à leur retour au bastion.


¤Finalement la décision d'aller sauver Polby était la bonne, regardez comme nous en sommes récompensés.¤

Un guerrier de plus dans le groupe, un membre perdu de la compagnie des marches secouru, des esclaves libérés, et même des informations sur le mal incarné du moment. Que demander de plus ?

La réponse ne tarda pas sous la forme d'une foule de cavalier. On venait les inviter en ville ! Avec une escorte ! D'une autre faction commerciale que celle qui avait enlevée Polby !
Bon, ça demandait un gros morceau d'optimisme, mais prise sous le bon angle la situation n'aura pas pu être meilleure ! Il suffisait juste de s'en convaincre. Et d'en convaincre les autres.

En restant à l'abri de la toile du chariot, le jeune homme pointa du doigt un à un les membre de la compagnie, puis il chuchota, le message étant transmis magiquement à chacun des destinataires :


-S'ils ne sont pas mal intentionné, les accompagner serait une bonne façon d'obtenir de précieuses informations. Si Vëla accepte de reprendre la tête du convoi devant ces hommes, elle pourrait négocier le droit à un jugement équitable, celui de garder nos armes et même que ceux d'entre nous qui ne sont pas concerné soit libre de commencer le ravitaillement. Bien sûr l'objectif principal reste le sauvetage de Polby. Mais si la loi de la ville est juste, je ne penses pas que nous ayons quoique ce soit à nous reprocher et en ce cas autant nous laver de tout soupçon.

Car le commerce d'esclave était-il légal dans les environs ? Et si non à quel point les membres dirigeants de la famille Arumat étaient-ils au courant ? S'ils étaient innocents tout se réglerait dans la bonne humeur. S'ils étaient trempés dans l'affaire c'était l'occasion de dénoncer le trafic à la ville toute entière. Si le commerce d'esclave était légal, l'affaire serait plus délicate, ce serait surprenant mais Annael n'avait pas de certitudes sur le sujet. C'était un pari un peu risqué, mais ils avaient tout le voyage jusqu'à la ville pour obtenir les renseignements qui leur manquaient auprès de leurs nouveaux amis.

-Après ce n'est que mon opinion...

Conclut-il sa communication.

Utilise le sort Message.

écrit par: Corvo Stern Lundi 29 Juin 2015 à 16h29
Le roublard avait fait mouche en obtenant des réponses sans avoir éveillé de soupçons de la part du fonctionnaire.

Certes, il aurait été aisé de lui reprocher l'utilisation de formes un peu trop alambiquées pour poser une simple question, tout comme l'utilisation d'une pseudo couverture, mais l'excès de prudence n'avait jamais tué personne... A l'inverse, être trop peu précautionneux n'était jamais une bonne chose pour les gens de sa condition...

Sa faiblesse physique associée à son manque de compétences martiales avait logiquement conduit le voleur à devenir un manipulateur hors-paire. Aussi, avait-il tendance à toujours tout compliquer afin d'éloigner le plus possible le spectre d'un affrontement direct. Une logique pas toujours logique mais qui avait fait ses preuves jusque là.

Pourtant, Corvo refréna son envie de poser d'autres questions à l'homme, conscient qu'il ne pouvait pas agir seul comme il en avait l'habitude depuis des années. Ses compagnons étaient certainement moins patients que lui et devaient trépigner d'impatience d'aller directement au but, soit, comme l'avait proposé Moira, trouver un matelot et l'intéroger de manière plus directe...


- Merci pour ces renseignements, conclua t-il en saluant l'homme d'un hochement de tête.

¤Bon, comme on dit ; y-a-plus qu'à !¤

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 29 Juin 2015 à 18h44
Le regard mort du paladin auréolé d’une lueur bleuté n’avait détecté aucun être maléfique dans le détachement qui était venu jusqu’ici. Il n’y avait donc aucune raison de ne pas croire le sieur Morand Arumat. Mais ce qu’Elion d’Alusaire entendit était à peine croyable pour lui. L’autorité d’Esmeltaran ne s’exerçait qu’à l’intérieur de la ville. D’après les dires du jeune marchand, à l’extérieur c’était les familles marchandes qui faisaient la loi. Autant dire, qu’il n’y avait aucune loi en dehors des murs de la cité. Ou, il y avait autant de lois que de familles marchandes, ce qui n’était pas peu dire.

Le chevalier des Yeux Vigilant marqua une pause, car s’il ne s’était pas retenu, il aurait bien balancé ses vérités à la face du représentant de la famille qui commerçait les esclaves comme de vulgaires marchandises. Mais il était préférable d’attendre d’être sous l’autorité d’Esmeltaran avant de dévoiler les faits au grand jour. Mais, si le jeune Arumat s’était donné la peine de venir jusqu’ici, ce n’était peut-être pas pour rien. Et le fait qu’ils soient en nombre n’était peut-être pas non plus dû au hasard. Il était possible qu’il ne soit réellement prévu que les voyageurs arrivent jusqu’à la cité. Si la famille était pleinement au courant du commerce d’esclave, alors elle n’avait aucun intérêt à ce que les libérateurs puissent aller raconter ce qu’ils savaient sur les faits. Ayant à faire à deux paladins, il était inutile de tenter de marchander un silence. Dans ce cas précis, seuls les morts ne parlaient pas. Il n’y avait pas besoin d’être maléfique pour tenter de protéger ses intérêts et le fait qu’il n’y point de Malin caché dans ce groupe, n’était pas une garantie d’un voyage en toute quiétude.

C’est alors qu’une voix vint chatouiller son esprit. Au départ, Elion aurait pu croire qu’il s’agissait de Heaum, mais rapidement il sut qu’il n’en était rien. Heaum n’aurait pas été confiant, voir si naïf. Car, il n’était aucunement envisageable que le chevalier ne se sépare de sa lame. En outre, le Vigilant n’avait guère pour réputation de négocier quoi que ce soit. Par contre Annaël avait raison sur ce point, ils n’avaient rien à se reprocher.


- La bonne rencontre messire Morand Arumat de la famille Arumat. Que nos armes restent au fourreau alors et que Heaum veille sur nous. Nous sommes donc d’accord, et je vous suis jusqu’à Esmeltaran.

Le paladin de Heaum se tourna vers Vëla et lui souffla en langue céleste cet avertissement.



Bientôt Vëla, la Folle de Torm aurait la destiné du serviteur de la Sentinelle Eternelle entre ses mains, car Elion avait bien l’intention de la demander comme avocate de la justice. Mais d’ici là, il leur fallait déjà arriver en vie jusqu’à la cité marchande.

écrit par: Glaurung Vendredi 03 Juillet 2015 à 11h36
Glaurung attendait tranquillement dehors. Il laissait le soin de parlementer à Corvo. Les kwarksan de bureau sont les pire vaec qi discuter selon l'orc. Aussi il était bien content de rester dehor.

Il regarda un moment le ciel. Certe celà faisait un moment qu'il n'était plus en outreterre, mais le géant vert était toujours étonné de ne pas être avalé par le ciel. Surtout quand celui-ci semblait formé une bouche avant que n'éclate une tempête. Enfin il y avait bien d'utre chose pouvant chercher à le bouffer sur la terre ferme avant de penser au ciel.

Il rebaissa la tête pour observé de nouveau autour de lui.
Il remarqua des gens l'observer à la dérobé. Ils ne devaient surement jamais avoir vue d'orc de si près. Il leur répondit par de simple signe de tête.

Quand Corvo eu fini de parlementer. Ils apprirent quel était le navire des Barutans.
Glaurung commença donc à leur emboiter le pas.


- Autant aller voir de plus près ce qu'il nous attend. Qui sait, peut être qu'ils n'ont pas encore déchargé leur cargaison.

écrit par: Vëla Vendredi 03 Juillet 2015 à 21h39
À ce que l'ex-folle de Torm comprenait était que la famille Arumat devait suivre l'autorité de la ville dans ces mur et était maitre d'elle même en dehors des mur de l'enceinte de la ville.

* Alors pourquoi pas régler cela ici en dehors de la ville!?*

Se questionnait-elle encore une fois.

Pas de malin dans leurs rangs, ils ne devait pas être au courant du marché des esclaves sinon ils cachaient bien leurs jeu.

Les murmures mentales d'Annaêl ne la surprit pas, il était arrivé plusieurs fois avec les moines de l'Ordre du Corbeau qu'ils communiques de cette façon. Elle écoutait avec attention les propos censé du diplomate et resta de marbre auprès d'Elion.

Suite aux paroles douces et chantantes du paladin la jeune fille lui fit un signe affirmatif de la tête puis salua Morand Arumat, lui aussi d'un signe de la tête et ajoutait sur un ton neutre mais courtois...


-Messire Morand Arumat de la famille Arumat, je me présente, Vëla de Torm, paladin de la phalange de l'Ours de la compagnie des marches d'argent et prendrai la tête avec vous jusqu'à la ville, nous pourrons ainsi discuté d'avantage sur la suite des évènements. Présentement le présumé accusé Elion d'Alusaire est le seul du groupe auquel vous demandez de suivre mais sachez que je le seconderai dans cette épreuve tandis que mes autre compagnons pourront vaquer à leurs occupations une fois passé l'enceinte des murs de la ville. Puissions-nous nous entendre pour des parlementaire en bonne et dû forme.

Elle resta droite comme sa posture lui demandait d'être et préparait Abby à reprendre la route.



Diplomatie avec Moran.

écrit par: Moira Samedi 04 Juillet 2015 à 18h02
Moira réprima un sourire en entendant l'information qu'ils cherchaient. Heureusement leur adversaire n'avait pas fait preuve de beaucoup de discrétion, une attitude qui témoignait d'un certain sentiment d'impunité.

-Avec de la chance, il est toujours à bord du navire...

Après tout, les ravisseurs n'avait pas forcément besoin de trainer Polby à travers la ville pour l'interroger. Si c'était bien pour cela qu'il l'avait enlevé: les intentions véritables des Barutans dans cette affaire restaient encore pour le moins obscures, d'autant qu'ils avaient confondu leur cible initiale avec un autre.

Au loin sur le quai, elle identifia le navire incriminé. En s'approchant un peu -mais pas trop- elle commença par compter les marins présents. Il pouvait se passer un moment avant que l'un d'eux ne s'éloigne suffisamment pour être pris à part. Ce n'était donc pas une mauvaise idée de préparer in plan de rechange dès maintenant.

Comment monter à bord? Prétexter une entrevue avec le capitaine? Celui-ci n'était nullement tenu de les recevoir. Furtivement? En plein jour ça allait être difficile. D'ailleurs pouvaient-ils se permettre d'attendre? L'espérance de vie de Polby allait fondre rapidement une fois sa vraie identité découverte.


hrp.gif Détection pour repérer des éléments intéressants.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 05 Juillet 2015 à 22h43
Les trois compagnons observaient le navire avec attention, cherchant le meilleur moyen de grimper à bord sans pour autant se faire repérer. Pourtant, ils leur restait à déterminer le mode opératoire pour la suite des événements...

Le bureaucrate avait bien précisé que le bateau était à quai depuis une heure seulement. Aussi, Corvo, à l'instar de Moira, pensait fortement que Polby pouvait encore se trouver à son bord.

L'arrivé d'un navire dans un port laissait toujours place à une longue période de paperasserie administrative. Dans le cas de marchandises classiques - autrement dit, licites - il fallait attendre l'autorisation de chargement ou de déchargement, ce qui pouvait bien souvent prendre des heures. Dans le cas de transactions douteuses, même dissimulée parmis une cargaison légale, le bon sens poussait à un minimum de discrétion ce qui se traduisait bien souvent par des opérations nocturnes.


- On n'a qu'à y aller au bluff ? On se présente au premier marin qui nous accueil, l'air de rien... pour venir chercher le "colis". Pour le reste on improvise. Je peux m'occuper du blabla si y faut.

Le spectre d'une confrontation prochaine commençait à germer dans l'esprit du roublard. Ses compagnons le savaient probablement mieux que lui. Foutu pour foutu, autant y aller tant que Tymora les accompagnait...

écrit par: Horïn Lundi 06 Juillet 2015 à 12h05
Horïn eut la désagréable surprise de soudain entendre une voix chuchoter dans sa tête. Il tourna rapidement la tête autour de lui, ne comprenant pas l’origine de celle-ci mais ne vit rien. La voix continua de parler, donnant des conseils au Nain sur la situation, sur un ton amical, proposant de suivre la délégation pour demander un jugement équitable.

Horïn regarda les personnes rassemblées : de toute évidence leurs opposants n’entendaient pas la voix, les propos ne leur étant de toute façon pas destinés. Par contre si les autres membres de la Compagnie l’entendaient comme le Nain, ils n’en laissaient rien paraître. L’un d’entre eux était-il à l’origine de cela ? Pas Vëla car la voix en parlait, mais Elion ou Belgos ? Ou bien alors le fameux Annael dont on lui avait parlé et qui était caché dans le chariot ? Cela expliquerait qu’il ne reconnaisse pas la voix.

Celle-ci s’arrêta enfin, au grand soulagement du Vigoureux. Il avait en horreur la magie et toutes autres bizarreries du genre.

Il en était encore à réfléchir sur que faire des indications et directives reçues de cette étrange façon, et sur leur fiabilité, quand Elion et Vëla acceptèrent de suivre le chef de la délégation sans opposer de résistance. Vëla ajouta cependant quelques conditions, comme l’avait suggéré la voix : le droit de garder leurs armes et la liberté pour ceux non concernés par les accusations.

Clairement ils avaient donc aussi entendu la voix et avaient suffisamment confiance en elle pour l’écouter. Le Nain se promit d’en toucher deux mots à Belgos à l’occasion pour clarifier ce qui venait de se passer et préciser que concernant le Nain, il était hors de question qu’il soit la cible de « magie » sans son accord.

Elion prononça quelques « phrases » à Vëla que le Nain ne put évidemment comprendre, ce qui ne l’aidait pas à clarifier la situation.

Cependant, cette décision de suivre l’escorte n’était sûrement pas la plus mauvaise. Au moins éviteraient-il de finir prisonniers, sans armes et trainés de force dans la ville. Du moins pour le moment.

Il avait pourtant de gros doutes sur la possibilité d’un jugement équitable vu que le chef de la délégation accusait Elion d’avoir assassiné un chef de convoi de sa famille… Cependant si le jugement était tenu par les autorités de la ville et non par cette famille, les chances pourraient s’accroitre grandement. Si besoin, Horïn pourrait témoigner concernant les « activités commerciales » du chef de convoi. Cependant, pour le combat avec Elion et sa mort, on n’avait toujours pas expliqué au Nain les origines du conflit et il ne pouvait donc attester du bon droit d’Elion.

Au final, le Nain décida de suivre la décision de ses compagnons et de l’appuyer. Il enleva la main du pommeau de son marteau en signe d’apaisement et se tint prêt à reprendre la route. Tout avait été dit pour le moment et Vëla semblait déterminer à prendre les choses en main en tentant de négocier avec le chef opposé lors du trajet jusqu’à la ville. Il pria cependant Moradin en espérant qu’ils ne soient pas en train de se jeter tête la première dans un piège.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 10 Juillet 2015 à 20h55



Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 16h40






PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Morand DD15 : 3(dé) + 7(compétence) = 10 => Echec


Test de détection de Moira DD15 : 7(dé) + 6(compétence) = 13 Echec






Narration Corvo, Glaurung et Moira :

Elion était prêt à suivre la troupe jusqu'à la ville. La tension qui était palpable un instant plus tôt s'effaça de part et d'autres, même si les cavaliers restaient visiblement sur leurs garde.

Vëla expliqua au messire Arumatsa position, et l'aide qu'il comptait apporter à Elion une fois parvenus à Esmeltaran. Mais le chef des cavaliers lui dédia un regard indifférent.

- La justice n'est pas mon domaine. Vous pourrez communiquer vos doléances au Sénéchal.

A nouveau, Horïn demeura silencieux. Mais sa main qui quitta le pommeau de son marteau montra à tous qu'il se pliait à la décision d'Elion et Vëla qu'il suivrait.

Tout proche, Belgos demeura lui aussi dans une prudente réserve. Même lorsque Annaël s'était exprimé à voix basse à travers la toile du chariot, le demi-elfe était resté de marbre. Il tenait absolument à cacher la présence de son passager.

Sur un ordre de Morand, les cavalier se scindèrent en deux groupes. L'un prit la tête de cet étranger « convoi », avec Morand, et l'autre, plus nombreux, se plaça derrière les membres de la Compagnie des Marches. Au rythme du chariot, ils prirent le chemin d'Esmeltaran
.




Narration Elion, Horïn et Vëla :

Le trio s'avança vers le bateau qui avait transporté Polby. Malgré leur envie de passer inaperçu, la plupart des regards des marins occupés sur le quai, comme ceux des marins du bateau, se braquèrent sur eux.

Est-ce dû à la présence de Glaurung. Il est vrai que l'orque se faisait remarquer du fait de sa race. Mais ses deux compagnons également. Le port n'était guère fréquenté par des hommes et femmes en armes.

Aussi, les efforts de Moira pour trouver des infos intéressantes, se butèrent à la curiosité des marins.
Sur le bateau, l'un d'eux, peut-être le capitaine, vint se planter contre le bastingage, toisant le trio qui marchait dans sa direction sur le quai.

Que restait-il à faire ? Y aller au bluff comme le proposait Corvo ?




écrit par: Moira Mardi 14 Juillet 2015 à 21h57
Moira se frotta pensivement le menton. Il n'y avait pas beaucoup de possibilités. Corvo suggéra d'y aller au culot, chose qu'elle avait brièvement envisagé mais mis de côté en attendant de trouver plus prudent... sauf qu'il fallait admettre qu'elle ne trouvait pas de meilleure solution. Et l'urgence les pressait, elle était de plus en plus convaincue que c'était trop risqué d'attendre. Essayer de prendre en embuscade les sous-fifres des Barutans envoyé récupérer Polby était trop hasardeux: ils pouvaient être trop nombreux, ou les perdre dans une ville qu'ils ne connaissaient pas.

-D'accord, glissa t-elle au Cormyrien. Faites-moi signe si vous voulez qu'on grogne méchamment pour souligner vos propos.

Si le capitaine appelait leur bluff, il ne restait que l'intimidation pour le convaincre de leur remettre Polby sans faire d'histoire. Et sinon? Moira envisageait toujours le pire. De ce qu'elle voyait, aucun des marins n'avaient vraiment l'air dangereux, mais il devait quand même toujours avoir à bord les gens qui ont pris Belgos de court la nuit dernière. De toute manière, passer en force aller laisser des traces, surtout quand le guet local s'en mêlerait...

Il n'y avait qu'a espérer que la Chance soit d'humeur à sourire aux audacieux.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 16 Juillet 2015 à 11h07
Ce qui était devenu un petit convoi sévèrement gardé s’ébranla et reprit sa route vers Esmeltaran. L’aasimar n’ajouta rien et dans un silence de cathédrale, il suivait paisiblement le chariot. Pour autant, la vigilance du chevalier des Yeux Vigilants restait en alerte ne relâchant aucunement sa vigilance. Si les deux parties avaient conclu un accord, il n’en demeurait pas moins qu’aucune des deux ne faisait réellement confiance à l’autre. Elion d’Alusaire s’attendait à une attaque dans son dos, tandis que la garde d’Arumat semblait attendre que le paladin ne tente de prendre la tangente. L’aasimar avait donné sa parole de suivre le groupe jusqu’à la cité marchande, il n’avait pas l’intention de la renier par une quelconque fouberie indigne. En outre, Polby se trouvait dans cette ville et c’était donc la destination qui avait été décidé par Belgos.

Chemin faisant, le dévot de Heaum eut une pensée positive. Avec une telle escorte, ils pouvaient être tranquilles, le Culte du dragon ne tenterait rien à leur encontre. C’était déjà ça de gagner. Pour le reste, c’était bien la première fois qu’Elion d’Alusaire allait être confronté directement à la justice des hommes. S’il pouvait se fier à celle des dieux, il était plus septique concernant celle des mortels, où une part de corruption était toujours possible. Pour ce volet là, le chevalier allait s’en remettre totalement à Vëla. Etant une paladin de Torm, c’était bien son domaine de prédilection. Il n’y avait plus qu’à espérer un jugement impartiale.

Elion d’Alusaire ne doutait pas qu’Esmeltaran devait posséder un temple dédié à Heaum. Si le commun des mortels ignorait les capacités et la mission divine des Chevalier des Yeux Vigilants, les prêtres de Heaum eux étaient parfaitement informé. Peut-être qu’il serait bon, que quelques représentant de son ordre soit également présent au jugement.


¤ Il faudra que j’en parle à Vëla. Que Heaum guide mes pas et que sa volonté soit faite. ¤

Puis ses pensées dérivèrent doucement vers les trois mercenaires. Les deux mercenaires et Glaurung qui avait démissionné de la Compagnie des Marches. Ce n’était pas le premier à montrer un doute sur la guilde et ses buts réels. Belgos et Vëla avant lui avaient suivi cette voie. Elion d’Alusaire s’était posé la question, mais son code d’honneur lui interdisait de renier un tel engagement en plein milieu d’une mission. De son côté, l’affaire avait été rapidement entendue. Pour autant, le paladin se demandait ce qu’il advenait d’eux. Poursuivaient-ils toujours l’objectif qui leur avait été donné ? Avait-il déjà cherché un moyen de tenter de s’enrichirent d’avantage ? Etaient-ils à l’origine de cette escouade qui les encadrait ? Autant de questions qui de toute les manières resteraient sans réponse. Alors les derniers reproches qu’ils lui avaient adressés revinrent dans son esprit. Certain d’avoir agit dans le strict dogme des Chevalier des Yeux du Vigilant, il les chassa d’un revers de manche. Il n’était pas temps de douter. Le doute allait vers l’inaction et l’inaction glissait sereinement vers l’indifférence. Elion était un homme d’arme, le Bras armé de la Sentinelle Eternelle et son devoir était d’agir contre le Mal et de l’anéantir plutôt que d’en réparer les dégâts.

Mais pour l’heure, il n’y avait pas grand-chose à faire de plus que d’avancer vers la destinée.

écrit par: Glaurung Vendredi 17 Juillet 2015 à 21h21
Les pensées de l'orc se bousculaient dans sa tête. Le rythme de ses pas l'aidait à mettre ses pensées en ordre.
*Bon, c'est le bateau des Barutants. S'ils marchent avec ceux qui ont attaqué les autre, ils doivent avoir les moyen d'assurer leur sécurité. Des armes cachées ou de la magie peut être ? Une attaque en arme est donc a éviter...*

Les propositions de ses camarades se recoupèrent avec ses idées. Mais malheureusement Glaurung vu qu'ils étaient surveillés. Presque tout les marins les suivaient du regard. Leurs armes et équipement devait attirer l’œil, de même que le fait de se promené avec un orc de plus de deux mettres.
Il ne pouvait donc pas leur faire par de ses idées à haute voix. D'ailleurs à voix basse non plus, après tout, on était jamais à l’abri de tomber sur quelqu'un sachant lire sur les lèvres.


.agrbic ad épmors siwa, sé-or gri-um'q asium'or ad sum'os um'or snaiwa, rum'wa, orgri um'o xum'a cavwa, arsê orwa, p siod asgrum'c um'd rainnoorirp agr

.orsrom orcro orarsum'wa, oragr ragnav rum'op ragrrwa, p wa, raf agr ium'q ium'grac orium'or aj aum'q amêm rioV.arprum'op na orcam orad srwa, p wa, gr ad origroc num' rahcrahc snaiv no-um'q ium'gr oriD
? non orcro orad cavwa, éigrgrwa, snaiwa, sé orgri sa sagroiv na siwa, sé gri ,noigra-d adrwa, g wa, gr orum'oor siwa, sé ium'q apys agr .xum'a cavwa, ahcrwa, m no-um'q ariorc rum'agr ornooriwa, F .aboz wa, gr à ragrgrwa, gri sum'wa, f gri-um'q iororum'wa, aornap aJ -


écrit par: Corvo Stern Dimanche 19 Juillet 2015 à 00h15
Face aux dizaines de paires d'yeux qui les dévisageaient depuis le quai et les navires, une seule solution demeurait envisageable pour le groupe, le bluff.

Car si les regards interrogateurs des badauds et des dockers des environs étaient plus intrigués par l'allure générale de la petite compagnie, ceux des hommes présents sur le navire des Barutans étaient clairement plus suspicieux. Du moins c'était ce que pensait Corvo sur l'instant.

Le trio ne pouvait plus faire marche arrière puisque Corvo, Glaurung et Moira étaient maintenant identifiés et donc repérables pour toute tentative d'approche ultérieure. Il fallait donc y aller tête baissée pour ne pas manquer ce qui était probablement l'unique occasion de retrouver la trace de Polby.


- Merci du conseil Glaurung, on verra au moment venu.

Même si l'aide de l'orque pour monter un mensonge valable partait sur de bonnes bases, il était encore prématuré de relier ouvertement les Barutans avec le Culte du Dragon. Et quand bien même existait-il un tel lien, il était probable que seuls quelques hommes travaillant pour la famille en soit informés.

- Au fait, souvenez-vous de ce qu'a dit Belgos quand ont l'a retrouvé inconscient. Le soldat qui à porté Polby jusque sur le bateau était très grand. Il a aussi mentionné celui qui posait des questions, un type avec une voix très grave.

Corvo pris donc la tête du groupe en direction du navire marchand et de la passerelle qui permettait de grimper à son bord. A plusieurs reprises il répétât mentalement différentes phrases qu'il pourrait servir en fonction de la façon dont le trio allait être stoppé.

¤... On doit rapporter notre cargaison, celle qui est plutôt fragile et qui fraiche de la veille. Ce s'rait mieux d'en parler à l'intérieur, trop d'oreilles indiscrètes¤


hrp.gif Corvo se déplace jusque sur le bateau si possible, dès que le groupe est interpelé par un homme il le bluff pour entrer dans le bateau et/ou pour voir un responsable.

Détection/perception pour essayer de repérer le moindre indice, la présence de Polby, le grand soldat et l'homme à la voix grave.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 24 Juillet 2015 à 20h55
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 16h45







PARCHEMIN
Test de bluff de Corvo sur le chef des cavaliers : 9(dé) + 7(compétence) = 16 vs Test de psychologie du marin qui se tient contre le bastingage : 13 + 5(compétence) = 18 => Echec

Test de détection de Corvo DD 10 : 8(dé) + 5(compétence) = 7 => Réussite
Corvo remarque la casquette de Polby abandonnée sur le pont

Test de perception auditive de Corvo DD10: 2(dé) + 5(compétence) = 7 => Echec







Narration Corvo, Glaurung et Moira :

Ayant convenu d'y aller au bluff, les trois compagnons marchèrent en direction du bateau indiqué par le capitaine du port où Polby avait indiscutablement était embarqué de force et transporté jusqu'à Esmeltaran.

Si la plupart des marins vaquaient à leurs occupations sans s'occuper du trio qui s'apporchait, il n'en était pas de même d'un homme assis sur le bastingage qui fumait une pipe en surveillant les marins à l'ouvrage. Ses vêtements en meilleur état que ceux des marins, indiquaient qu'il s'agissait du capitaine. Lui aussi repéra les trois compagnons et il se leva pour leur faire face quand il arrivèrent sur le quai, tournant vers eux un visage tanné par les vents où brillait un regard brillant d'intelligence. Le bateau n'était pas très haut, si bien que l'homme se trouvait au niveau du trio qui pouvaient observer le pont
.

- Oh là étrangers ! Que voulez-vous ? S'enquit le capitaine d'un ton amène, mais dont le regard exprimait une certaine réserve.

Corvo qui s'apprétait à débiter son boniment, compris qu'il pourrait difficilement bluffer cet homme. Mais tandis qu'il approchait, son regard détailla le bateau, notamment le pont. Soudain, son cœur fit un bond en apercevant ce qui était sans doute possible la casquette de Polby, abandonnée sur le pont. Etait-ce le fruit du hasard ou un message de Polby ?







Narration Elion, Horïn et Vëla :


Morand Arumat leva une main alors que les remparts d'Esmeltaran se profilaient à l'horizon, commandant à l'ensemble du groupe de s'arrêter.

Une fois immobile, il fit faire demi-tour à sa monture afin de se retrouver face aux membres de la Compagnie des Marches. Les gardes à ses côtés se tournèrent eux aussi
.

- Messieurs, je vais vous demander de nous remettre vos armes. Je peux difficilement vous laisser vos armes alors que vous pénétrer dans la ville sous notre garde. Nous pourrons vous les restituer dès que vous aurez vu le Sénéchal si celui-ci l'autorise. Je vous donne ma parole qu'il en sera ainsi.

Tous les regards des gardes étaient focalisés sur le groupe, et particulièrement sur Elion.



écrit par: Vëla Lundi 27 Juillet 2015 à 23h37
L'ex folle de Torm avait tenté de discuter mais Morand Arumat semblait totalement fermé à toute discussion. Restant quand même auprès de lui tout au long de leurs parcours elle n'avait cessé d'observer le faciès de ce dernier tentant d'y déceler un trait de caractère qui aurait put l'inciter à reprendre la parole mais il semblait aussi fermé qu'une huitre.

Lorsqu'ils arrivèrent auprès des murs de la ville et que Morand prit paroles, Vëla ne se senti en aucun point interpeller. Pour commencer Morand avait dit Messieurs et pour elle il était clair qu'elle défendrait les droits d'Elion. Pour elle il était strictement impossible de remettre ses armes car elle n'était pas accusé en rien ni même Belgos et Horin.

Sinon on l'accusait au même titre que le Paladin du vigilant et cela se règlerait avant même d'entrer dans l'enceinte de la ville.

La jeune fille avait réfléchit sur la défense d'Elion et elle aurait quelque questions à poser une fois dans la ville pour tenter de trouver des membres de son Ordre ou celle d'Elion ainsi que de s'informer des lois local. Le temps pressait en plus de la missions de sauvetage de Polby qui lui grignotait une part de ses pensées.

Une question lui trottait depuis bien longtemps et saisi le présent moment pour la posé, avant même qu'Elion puisse s'affirmer sur la missive lancé par Morand.

De sa posture droite et de son air amical elle dit sur une teinte douce interrogatrice...


-Messire Morand Arumat, connaissez vous bien la famille Barutans!?-

Restant stoïque elle attendit patiemment la réponse révélatrice. Elle était certaine qu'elle obtiendrait un indice quelconque sur la relation de ces deux familles d'importance avaient entre elles.




écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 28 Juillet 2015 à 17h37
Les remparts protégeant la cité balnéaire d’Esmeltaran s’étaient dessinés sur l’horizon. Mais il y avait encore du chemin avant d’entrer dans la ville. Plus ils se rapprochaient et moins la possibilité d’un coup monté était plausible. Pour autant, le paladin de Heaum ne relâchait pas sa vigilance. Et le moment attendu arriva, mais pas vraiment sous la forme attendue d’une attaque dans le dos. Le chef de la bande armée, se présenta face aux membres du groupe et notamment face au chevalier des Yeux du Vigilant. Sa déclaration lassa Elion d’Alusaire sans voix pendant un instant.

Le serviteur de la Sentinelle Eternelle resta de marbre. Son regard mort se planta dans celui du jeune homme. Si cette déclaration avait eu lieu à l’entrée dans la cité, Elion d’Alusaire aurait été moins retissant. Mais à une telle distance de toute protection neutre, c’était tout bonnement inenvisageable. Pour le bras armé de Heaum, il était hors de question de remettre son héritage familiale au premier venu. Gardant le silence, il tourna son regard vers Vëla. Les us et coutumes de la justice des hommes était son domaine. L’aasimar y chercha donc un conseil. Et ce conseil se fit sous la forme d’une question franche et directe. La Folle de Torm mettait le doigt là où il fallait. La réponse de marchand serait intéressante. Bien qu’elle serait de toute manière soumise à la suspicion du mensonge.

Pour le paladin, sans chercher à se dérober à sa promesse de suivre l’escouade jusqu’à la ville pour répondre aux accusations de meurtre. Il n’avait jamais été question de se soumettre de la sorte. Il était chevalier de l’ordre des paladins de Heaum et ne serait pas traîner en ville comme le dernier des malfrats.


- Messir Morand Arumat, au-delà de votre réponse. Je vous fais savoir que je ne remettrai mes armes qu’à ceux de mon ordre. La cité d’Esmeltaran est encore bien lointaine pour tous nous désarmer. Vous pouvez faire quérir les prêtres Helmites de votre cité et je me rendrai à eux. Ainsi je m’assure de pouvoir avoir un jugement en bonne et due forme. Soit nous les attendons ici même, soit nous les rejoignons aux portes de la ville. Je vous ai donné ma parole, je suis un paladin de Heaum membre de l’ordre de la chevalerie des Yeux Vigilants. Je ne trahirais point ma parole. Mais, je ne vous remets pas mes armes. Prenez-le comme vous le voulez. Sachez toutefois, qu’aucun de ceux que j’accompagne non été mêlé de près ou de loin au combat qui a vu la mort d’un Malin. Ils n’ont aucune raison de vous remettre leurs armes, car ils ne sont guère impliqués. J’ai combattus seul l’ensemble du détachement de convoyeur. Et seul l’être maléfique qui était à leur tête n’a eu à subir le courroux de Heaum, il ne fera plus aucun mal à personne.

Le paladin laissa ses mains sur le pommeau de sa scelle. Mais il était prêt à toute éventualité. Sa seule inquiétude était d’entraîner avec lui ses compagnons. C’était pourquoi, il cherchait à les sortir d’une quelconque implication dans cette affaire. Ils devaient pouvoir poursuivre la libération de Polby et surtout la mission visant à remettre Annaël au Bastion.

- Je suis celui que vous cherchiez, je n’en fais pas secret. Aucun de mes compagnons ne devraient avoir à vous obéir en quoi que ce soit, car ils sont tous innocents de vos accusations. Nul n’a sorti ses armes, si ce n’est pour protéger les hommes qui se trouvaient sous le joug de leur chef. Et comme je vous l’ai dis, je ne rendrai qu’aux membres de mon ordre. Mais s’il vous plait, je leur remettrai mes armes avant d’entrer en ville sous leur protection. Alors que faisons-nous ?

écrit par: Corvo Stern Jeudi 30 Juillet 2015 à 23h15
En une fraction de seconde, après avoir dévisagé celui qui devait être aux commandes du navire, Corvo réajusta mentalement son discours. Le capitaine ne semblait pas commode et à cette difficulté s'ajoutait le fait que les trois compagnons ne possédaient pas la moindre information permettant d'aider leur prise de contact pour le moins culotée.

Lorsqu'il aperçu la casquette de Polby gisant sur le pont, Corvo feignit de ne rien voir. Le roublard allait la jouer osée, bien plus que ce à quoi il s'attendait quelques instants auparavant. Pour cela il comptait sur l'effet de surprise de ses compagnons et leur réaction menaçante lorsqu'il leur montrerait sa trouvaille...

Son plan bien en tête, il daigna alors s'adresser à l'homme qui attendait toujours une réponses. Le ton du secret était de mise et Corvo veilla à ce que personne hormis le capitaine, Glaurung et Moira ne puisse l'entendre.


- Capitaine je présume ? Nous sommes envoyés par nos employeurs pour vous alerter. Nous travaillons pour une organisation en affaire avec la famille Barutan. Bien entendu le manque de discrétion des lieux ne nous permet pas de la nommer mais de par votre position, j'imagine que vous avez une idée. Toujours est-il que l'affaire en question est liée au "passager" que vous avez embarqué hier, un Hin ou un gnome on ne m'a pas précisé... Evidement, vous savez de quoi je parle.

Corvo marqua une légère pause comme pour laisser le temps de répliquer au capitaine, mais repris avant qu'il n'ai eu le temps de répondre:

- Bref, il y a certaines complications dans nos plans. Sachez que, depuis ce matin, la rumeur enfle en ville. Un groupe de voyageurs arrivant de l'est vient d'apporter des nouvelles disons... préoccupantes. Les hommes de votre "passager" sont à sa recherche. Ils se dirigeraient vers la ville. Ils auraient liquidés une caravane de la famille Arumat au passage. Autant dire qu'ils sont sur les dents... Un marchand témoin aurait même avancé qu'il cherchaient à identifier un navire...

Le voleur stoppa une seconde fois pour reprendre son souffle avant de continuer son monologue sur un ton encore plus discret:

- On vient donc vous prévenir qu'ils risquent de débarquer ici dès ce soir ou demain pour vous poser quelques questions... Comme je viens de vous le dire, ils ont des méthodes brutales et directes... Nous avons donc quelques indications concernant la marche à suivre par vous et vos ho...

Corvo stoppa net sont discours alors qu'il faisait mine de sortir son gros sac d'or afin de sous entendre qu'une rétribution allait avoir lieu. En un instant, son visage amicale vira au rouge et son ton se fit beaucoup plus autoritaire alors qu'il pointait le couvre chef du doigt:

- Ne me dite pas que c'est ce que je crois ?! Ca m'étonnerait que ce truc soit ajusté à votre tête où à celle de vos hommes... claqua t-il la face du capitaine. Glaurung peux-tu ramasser cette preuve là bas ? Par les neuf enfer, on vient pour vous dire de faire gaffe et... Baaaaah Capitaine, pourrions-nous finir cette conversation dans un lieu plus discret?

Les dès étaient jetés et le Cormyrien adressa une prière silencieuse à sa déesse. Il espérait intérieurement que la rumeur de l'attaque d'Elion se soit déjà répandue en ville. Cela n'aurait qu'ajouté un peu plus de crédibilité à son mensonge... Mais pour l'heure, il ne restait plus qu'à voir si le capitaine avait gobé son histoire ou non et si il acceptait de conduire le trio dans sa cabine ou dans un autre lieu plus propice à un interrogatoire en règle... Là, le jeune-homme savait pertinemment que Moira et Glaurung prendraient le relai avec maestria.

hrp.gif Bluff bien entendu wink.gif

écrit par: Horïn Vendredi 31 Juillet 2015 à 18h17
Une nouvelle fois la situation se tendait de manière dangereuse. Apparemment le Nain n'était pas le seul à être sceptique concernant la demande de Morand Arumat.

Horïn non plus ne souhaitait absolument pas se délester de ses armes. Ils étaient encore loin de la ville et de toute façon il n'était en soi pas du tout concerné par la demande étant donné qu'il n'avait même pas été "réellement" présent lorsque Elion avait abattu le chef de la caravane.

De plus, bien que forcément inquiet pour le futur de son frère d'armes, sa mission était de protéger le chariot et surtout son occupant secret.

Hors de question donc de déposer les armes et encore plus de s'éloigner de sa mission.

Cependant il était difficile d'exprimer cela aussi directement à Morand Arumat bien que l'envie soit forte. Et impossible bien sûr de parler des raisons pour lesquelles le Horïn devait rester avec le chariot.


- Sire, si jusque là j'ai suivi vos directives par solidarité avec mon compagnon accusé, je tiens désormais à protester.

"Je n'étais pas présent lors de l'incident dont il est question, pas plus que le conducteur de notre chariot. Votre soldat lui-même a bien dit ne pas nous avoir vus."

"De fait, bien que solidaire de mon frère d'armes, j'ai à faire dans la cité et exige de pouvoir aller où bon me semble, avec mes armes, notre chariot et son conducteur."

écrit par: Moira Vendredi 31 Juillet 2015 à 20h46
Il suffit parfois de pas grand chose pour tromper son monde, tout les escrocs le savent: ayez l'air de savoir parfaitement ce que vous faite et personne ne questionnera votre légitimité. Corvo avait suffisamment d'aplomb pour tenter ce genre de bluff. Ne pas laisser le temps à l'autre de réfléchir, jouer l'urgence et le danger imminent, c'était plutôt bien pensé.

Ne prenant pas le risque de parler, Moira se contenta de fléchir les muscles et de froncer les sourcils de temps à autre, façon "tss tss c'est pas sérieux, les gars" quand l'équipage se vit reprocher sa nonchalance et désordre. Un coup de bol que cette casquette traînait là, c'était la cerise sur le gâteau fourré au pipeau que le Cormyrien leur servait. Elle garda quand même la main pas loin de son arme au cas où quelque chose dérapait.


¤Si pour une fois tout pouvait se passer comme prévu...¤

Ressortir tranquillement avec Polby sous le bras: c'était sur le point de devenir une réalité. Après quoi, il valait mieux ne pas traîner: les vrais représentant des Barutans pouvaient arriver n'importe quand! La grande mercenaire jeta un regard peu amène au capitaine du navire pour lui faire comprendre qu'ils étaient pressés, genre "on a pas que ça à faire".

¤Allez, on y croit.¤

Il n’empêchait, s'il fallait se tailler un chemin à bord à la force des bras, ça n'allait pas être de la tarte.

écrit par: Glaurung Mardi 04 Août 2015 à 20h40
Glaurung avait tout ses sens aux aguets, près a tirer sa hache pour vendre chèrement sa peau face à cette bande de kwarksan des mers. S'il devait se rendre à Nishrek se serait dans la gloire et la furie de la bataille.

Il prit donc son air de mercenaire orc au service d'un obscure groupe de mage noire le plus convaincant.

L'orc avait convenu de suivre Corvo sur ce coup. Lui aussi avait aperçut le couvre chef de leur ami "pacifique".
Grommelant et grognant, le géant vert s'avança vert le chapeau. Une véritable rage était lisible sur son visage. Il enrageait de savoir Polby bel et bien la et surement en grand besoin d'aide. Mais il ferait passer ça pour la colère dut à un oubli capitale.

Il ramassa la casquette de sa main gauche et dans un grognement tira sa hache et frappa le pont avec le manche..


-Une tel bêtise mériterais la mort. que celui qui a commit cette impaire soit châtié. Vous avez de la chance que nous soyons pressé par l'arrivé des autres !

L'orc d'outreterre retourna avec ses comparses. Il se rappela une histoire que sa mère lui avait apprit autrefois, celle d'un terrible dragon noir. Qui avait choisit la non vie pour passer outre l'appel de Yurthus. Comment s'appelait il déjà...
- Par Shargrailar le sombre. Il faudrait s'activer, ou des tête tomberont et je ne fais pas juste référence à ma propre hache.
hrp.gif un jet d'intimidation, pour donner un bonus à Corvos

écrit par: Hannibal Caliban Lundi 10 Août 2015 à 20h03

Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 16h50





PARCHEMIN
Test de bluff de Corvo sur le capitaine : 16(dé) + 7(compétence) = 23 vs Test de psychologie du capitaine : 18 + 5(compétence) = 23 => Réussite


Test de bluff de Glaurung sur le capitaine : 14(dé) + 4(compétence) = 18 vs Test du capitaine : 5 + 8(dés de vie) + 2(sagesse) + 2(peur) = 17 => Réussite







Narration Corvo, Glaurung et Moira :

Le bluff de Corvo fonctionna à merveille. Le capitaine, qui ne pouvait placer un mot, écouta de plus en plus inquiet, son visage se décomposant peu à peu. Déjà, il jetait des regards craintifs sur les quais, cherchant du regard une éventuelle menace sans réaliser qu'elle se tenait juste devant lui.

Au contraire, il posait des yeux amicaux sur Moira qui se tenait en silence aux côtés de Corvo, guerrière dont il pouvait espérer la protection. De même, il n'éprouvait aucune crainte vis à vis de Glaurung, un orque ! Cependant, il ne put réprimer un pas en arrière quand Glaurung jouant la colère après avoir ramassé la casquette de Polby sur le pont du navire, frappait celui-ci du manche de sa hache.

Les paroles de Glaurung
enjoingant de s'éloigner au plus vite achevèrent ses dernières résistances.

- Vous avez raison. Il faut partir d'ici au plus vite. Allons à la maison Barutan. Nous y serons en sécurité et nous pourrons prévenir la famille Barutan que le hin est recherché.

L'homme donna quelques ordres aux marins puis sauta prestement à terre.

- Venez ! Suivez-moi ! dit-il en partant d'un pas pressé.





Narration Elion, Horïn et Vëla :

La tension monta d'un cran lorsque Elion refusa de remettre ses armes. Arumat sembla peser le pour et le contre des arguments développés par le soldat de la Compagnie. Il se tourna vers Horïn quand celui-ci prit la parole pour protester. Quand le nain se tut, Arumat fit un geste d'appaisement à ses cavaliers.

- Je ne sais si votre ordre est représenté à Esmeltaran, Elion. Gagnons la ville et nous aviserons avant d'y entrer.

Puis, à voix basse, il s'entretint avec un cavalier qui éperonna sa monture pour la lancer au galop en direction d'Esmeltaran.

Arumat n'avait pas répondu à Vëla. Il profita des quelques instants avant le nouveau départ pour lui parler
 :

- En effet, je connais la famille Barutan. Il s'agit d'une famille influente, tout comme celle que je sers.
Pourquoi cette question ?

Le soldat fit démarrer sa monture, invitant Vëla du regard à chevaucher à ses côtés.




écrit par: Corvo Stern Mercredi 12 Août 2015 à 22h08
La réaction du capitaine ne laissait pas de place au doute et Corvo constata avec satisfaction l'efficacité de son mensonge. Un mensonge fortement appuyé par la tentative d'intimidation de Glaurung. La peur de voir débarquer un groupe de guerriers sanguinaires prêt à en découdre se voyait sans peine dans le regard du marin. Il ne faisait d'ailleurs aucun doute qu'il escomptait profiter de la protection du trio jusqu'à être en lieu sûr.

En réalité, le coup de bluff avait peut-être même un peu trop bien marché. Le capitaine était déjà sur le départ et proposait au trio de l'accompagner au domaine des Barutans. Une occasion rêvée mais qui soulevait toutefois plusieurs problèmes...

Les mercenaires et l'orque ne s'étaient pas franchement préparés à "aborder" le navire quelques instant plus tôt, s'en remettant à l'improvisation et à leur bonne fortune. Toutefois, s'infiltrer au cœur même de la maison Barutan sans préparation véritable était une autre paire de manches... Sans compter que le marin n'avait pas précisé si Polby avait déjà quitté le navire ou si il se trouvait toujours à son bord...

Sentant le capitaine en confiance, Corvo fit mine de le suivre sur quelque mètre avant de se stopper et de s'adresser une nouvelle fois à lui. Il fallait être sur de l'endroit ou se trouvait Polby, car il était inutile de s'engouffrer dans la gueule du loup si le Hin n'y était pas...


- Un instant ! Vous avez raison, nous allons vous suivre Capitaine, mais pouvez-vous nous assurer que personne ne trouvera d'autres preuves si d'aventure quelqu'un fouinait sur votre navire durant notre absence ? Le voleur montra du menton la casquette ramassée par le Géant Vert pour appuyer son propos. Le prisonnier a du laisser tomber ça lorsque vos hommes l'ont emmenés ? Car j'espère qu'il n'est plus à votre bord ? Connaissez-vous l'itinéraire emprunté par les hommes qui l'ont escorté ? L'idéal serait de le suivre pour nous rendre chez les Barutan puisque, visiblement, le prisonnier sème des traces partout derrière lui. Comprenez qu'il serait plus prudent de les effacer au passage...

Par là, le Cormyrien entendait obtenir des précisions sur le lieu de détention du Chef de Phalange...

Corvo fixa tour à tour Moira et Glaurung comme pour chercher à les convaincre de suivre le marin. Après tout, le "plan" de départ, aussi sommaire fut-il, se déroulait sans accroc... Moira, avait exprimé l'idée d'attirer un marin à l'écart pour le faire parler et, dans le cas présent, le trio n'avait qu'à suivre le capitaine en personne jusqu'au domaine des Barutans... Libre à eux de le questionner chemin faisant tant qu'aucun soupçon ne pesait sur eux. Le cas échéant, il suffisait de le questionner de manière plus insistante, le genre de discussion à trois contre un, confortablement installé dans une ruelle glauque et discrète de la ville...


écrit par: Moira Samedi 15 Août 2015 à 14h49
Un peu étrangement, l'homme sembla oublier la raison de leur visite pour vouloir les entraîner chez les Barutans! Est-ce que cela impliquait que Polby n'était déjà plus à bord? Si c'était le cas, leur plus grand espoir d'une résolution facile s'envolait, et il leur restait de moins en moins de temps pour agir. Ils étaient à deux doigts de réussir, il fallait insister un peu plus... Moira fit un pas en avant pour intervenir et maintenir la pression sur le capitaine du navire et faire semblant de rappeler les priorités à tout le monde.

-Nous n'avons pas le temps de faire des allez-retour! Où est le colis? S'il est encore là, il est mieux que nous l'emmenions en lieu sûr, nos adversaires sont peut-être déjà en ville. Je vous préviens, s'il se passe quoi que ce soit, vous en serez tenu responsable par vous-savez-qui.

Elle ménagea son petit effet; un pan de manteau légèrement écarté, la main posée sur la hanche près de la garde incrustée de son arme, comme celle qui s'attend à voir débarquer l'ennemi à tout moment. "Nordique ombrageux" était le seul rôle qu'elle savait se donner. Pas très dur: il suffisait de froncer les sourcils et le physique faisait le reste.

La mercenaire se demanda où en était Vëla et les autres. Elle avait vu sur la route un groupe de soldat mené par deux hommes qui faisaient partie de l'escorte des Arumats, ce qui signifiait que les ennuis n'avaient pas attendu pour rattraper les paladins. Le témoignage d'Horin allait probablement leur éviter le pire, mais au détriment de la discrétion.

écrit par: Vëla Lundi 17 Août 2015 à 15h35
Vëla de Thorm écoutait avec attention l'ensembles des dires et ne pouvait rien dire contre le comportement d'Arumat à part qu'il se gardait très réservé et ce, était tout en son honneur.

Le geste que ce dernier fit, suivit des parole d'Elion, était un geste raisonnable et empreint de sagesse; il faisait quérir un coursier pour préparer leurs arrivé à la ville et prévoyait ainsi les désagréments engendré par l'évènement. Aussi, la réponse que ce dernier lui offrit démontrait qu'il ne voulait en rien s'engager personnellement mais restait ouvert à en discuter d'avantage. L'ex-folle de Torm prit la route à ses coté suite à l'invitation qui respirait la politesse et l'étiquette.

La Paladin en fut touché et répondit avec une voie douce, sereine et emplit de reconnaissance...


-Premièrement messire d'Arumat, je ne voudrait pas vous offenser ni même offenser votre famille si vous avez des liens plus personnel avec la famille Barutan. Voyez vous la famille Barutan est à la base de nos problème et directement lié au fait que nous ayons croisé votre engagé malin qui déambulait avec un convois d'esclaves qui malheureusement nous met dans une situation bien désagréable. Si la famille Barutan n'avait pas côtoyé et accepté une offre d'une organisation extrêmement dangereuse pour l'avenir proche et future nous en serions pas là présentement. Nous sommes en mission et devons entrer au plus tôt aux Marches d'Argents délivrer ce que nous avons apprit sur le grand danger qui plane sur l'ensemble de ce monde pour prendre les moyens d'urgences nécessaire pour éviter le pire et la descente au enfer des grands marchés économiques.-

Elle prit une pause en observant attentivement les réactions de son interlocuteur tout au long de la discussion et s'ensuivit...


-C'est le pourquoi que vous comprendrez, qu'il est nécessaire que le reste du groupe puisse continuer leurs avancé dans notre mission première et en espérant grandement que la comparution de messire Elion ne s'éternisera pas trop longuement car la réussite de notre mission est impératif au bien être de l'Ordre qui est menacé par cette maudite secte qui sévit partout en ce monde.-

La jeune fille avait toujours son air mélancolique et attendit patiemment la suite. Le but était d'ouvrir une interrogation et un intérêt auprès de son interlocuteur, sachant très bien qu'une famille marchande n'aimerait sans doute pas savoir que le marcher peut s'effondrer à cause d'une organisation maléfique.




écrit par: Glaurung Lundi 17 Août 2015 à 16h48
Glaurung riait intérieurement devant les réactions du capitaine. Décidément, tout les kwarksan étaient les mêmes, des qu'on leur mettait un peu de pression, ils fuyaient tête la première, pour trouver les jupes de leurs mère.

Mais Glaurung ne montrait rien de sa satisfaction, il conservait son masque de fureur envers l'incompétence des marins.
Le regard de Corvo n'était pas nécessaire, l'orc était de toute façon près à emboiter le pas du capitaine. Voir même a emboité le kwarks sur sa hache dans une rue sombre si besoin était.

D'ailleurs filer directement chez les marchands Barutan, permettrais, si Polby s'y trouvait, de pouvoir réduire les force du culte de ce cotés de faerun, tout simplement, en réduisant le nombre de Barutant.

Le géant vert profita tout de même des demandes de ses compagnons, pour observé les quais de nouveau.
Qui sait si quelqu'un pouvant les reconnaitre n'était pas en train d’approcher ou si de vrais messager ne viendraient pas derrière eux.


hrp.gif détection et perception auditive

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 22 Août 2015 à 20h24
Impassible, le paladin de Heaum en avait tous les signes extérieurs. Mais intérieurement, il se préparait au combat. La possibilité qu’Arumat ne joua la comédie que pour noyer le poisson et faire baisser la garde en attendant le moment propice pour passer à l’action. Le chevalier des Yeux Vigilant évaluait les premières passes d’arme, l’emplacement des gardes les plus menaçant, l’abri le plus proche, la position où il diminuerait au maximum la possibilité pour l’escouade d’utiliser au mieux leur supériorité numérique.

Lorsque Arumat se décida à rompre le silence, l’aasimar relâcha la tension qu’il avait volontairement fait monter pour être le plus vif possible. Le commerçant venait d’accéder à la demande du paladin. S’il jouait un rôle, il maîtrisait parfaitement l’art du bluff. Aussi, Elion d’Alusaire dû admettre qu’il devait commencer à envisager la bonne fois du jeune homme. Ce qui pouvait être une chose bénéfique pour le jugement qui s’annonçait.

Lorsque le cavalier s’élança au grand galop vers la cité d’Esmeltran, le paladin imagina qu’il venait de recevoir l’ordre d’aller quérir les instances Helmite. Il pouvait aussi préparer autre chose, mais il ne servait à rien de s’en inquiéter maintenant. Crier avant d’avoir mal ne servait à rien, il fallait que son esprit reste disponible pour pouvoir réagir aux situations plutôt que de tenter d’échafauder tout un tas de stratagèmes qui risquait de le bloquer dans des schémas inadaptés.

Elion d’Alusaire ne montra aucune émotion. Il se contenta d’un simple hochement de tête et reprit sa route derrière le chariot. Le serviteur de Heaum se lança dans de longues prières pleines de dévotion à son dieu. Le chevalier était loin d’imaginer que Vëla entrait dans les négociations en délivrant les renseignements visant à la défense de son frère d’arme.

écrit par: Horïn Lundi 24 Août 2015 à 10h44
Le Nain pestait dans sa barbe. Ses camarades semblaient s'être contentés des actions et paroles d'Arumat mais, pour sa part, il avait été purement et simplement ignoré.

Horïn se surprit à se demander si une javeline plantée dans le dos inciterait le hautain Arumat à lui prêter attention. Le Nain se dit que le mois passé en captivité avait dû entamer son habituelle patience et qu'il ferait bien de se surveiller.

Le groupe avait entre temps repris la route, à la suite du messager dépêché en avant. Le Nain avait suivi de mauvaise grâce. Le choix n'était de toute façon qu'apparent, tout comme les bonnes manières du chef de la troupe qui les tenait implicitement prisonniers.

Alors que le Nain était clairement enfermé dans une attitude de captif contraint - ce qui semblait également être le choix fait par Elion - Vëla avait adopté le comportement opposé.

Elle engagea librement la conversation avec Arumat, cracha allégrement dans le dos de la famille Barutan - alors qu'elle ignorait les liens unissant les différentes familles - et discourut d'économie et de sectes. Le Nain ne savait dire s'il s'agissait d'un discours savamment réfléchi avec un but ou bien si la Paladin ne faisait que bavasser sans se rendre compte des informations qu'elle livrait et des risques associés.

Dans tous les cas, il préféra ne pas se mêler à cette conversion. Sans mot dire, il réfléchit dans son coin à des arguments ou menaces qui lui permettraient si nécessaire de pouvoir recouvrer sa liberté pour se recentrer sur la mission.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 26 Août 2015 à 21h10
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 16h55



PARCHEMIN

Test de détection de Glaurung DD 10 : 10(dé) – 2 (compétence) = 8 => Echec


Test de perception auditive de Glaurung DD10: 7(dé) - 2(compétence) = 5 => Echec






Narration Corvo, Glaurung et Moira :

Le capitaine qui se précipitait déjà en direction de la maison Barutan s'arrêta lorsque Corvo lui posa une série de question. Regardant vers son navire, il secoua la tête et la secoua plus vivement encore quand Moira s'exprima à son tour :

- Des preuves ? Je vois pas ce que ce minus aurait pu laisser d'autres. Il lui restait juste ses vêtements. Et qui dit que sa casquette est pas juste tombée et qu'il a pas pu la ramasser. Je sais pas qui c'est mais messire Toru était pressé de l'emmener à la maison Barutan. Par où ils sont passés ? Je sais pas, mais je connaît le chemin le plus court.

L'homme coula un regard vers Glaurung qui ne disait mot, mais dont le regard pesait sur lui, sans compter le visage furieux qui le remplissait de crainte.

- Alors ne perdons plus de temps. Suivez-moi.

Pour la seconde fois, le capitaine partit d'un bon pas vers la ville.

Glaurung regardait dans toutes les directions, surveillant les alentours. Mais les nombreuses personnes se déplaçant sur le port, sans compter le brouhaha de la ville, gênèrent considérablement ses observations
.





Narration Elion, Horïn et Vëla :

Le groupe entourés des cavaliers progressaient toujours vers Esmeltaran dont les remparts grossissaient.

Aramut dédia un regard perplexe à Vëla
 :

- Je ne sais pas ce que vous insinuez concernant la maison Barutan. Je la connais car c'est une maison influente, concurrente de la maison que je sers. J'en connais quelques membres. Là s'arrête mes liens avec cette maison. Moi, je sers la maison Arumat. Ne croyez pas que j'en sois l'un des dirigeant. Je suis un lointain cousin qui a gravit les échelons peu à peu. Vous jugez certaines activités de ma maison. Moi pas. L'Amn est une région dure où le commerce est roi. Je ne peux pas la changer à moi tout seul. Quant à votre mission, vous serez libre de la poursuivre dès notre arrivée à Esmeltaran. Mais vous comprendrez qu'Elion ne pourra vous suivre immédiatement.

Tous parvinrent finalement à une entrée où le cavalier parti en avant les attendaient aux côtés des gardes de la porte. Ils firent halte devant le rempart.

Un homme porteur d'un heaume surmonté d'un plumeau, d'une armure décorée d'un œil, d'un harnois rehaussé d'or et d'une cape rouge, franchit bientôt la porte, escorté de deux hommes arborant les couleurs de la famille Arumat. Le cavalier lui parla et désigna Elion. L'homme s'avança vers ce dernier. Il leva un visage exempt de toute expression vers le guerrier de la Compagnie des Marches
.

- Es-tu l'homme qui m'a demandé ? Je me nomme Esmle, et suis prêtre d'Heaum dont je fais briller la lumière sur cette cité. On m'a dit que tu as tué froidement un membre de la famille Arumat, et que tu dois en répondre. Souhaites-tu me confier tes armes ? Et souhaites-tu que je participe à ta défense ?

Tous les regards convergèrent vers Elion.

écrit par: Vëla Mercredi 26 Août 2015 à 21h56
La jeune fille fut soulagé d'entendre les propos d'Arumat. Comme elle se l'imaginait, plusieurs maison marchandes dans une même cité ne doivent pas nécessairement s'entendre entre elles et Arumat venait de confirmer ce qu'elle croyait. Un atout de plus dans leur jeu si cela en était nécessaire lors de la parution d'Elion. La paladin préparait la défense de son compatriote mentalement mettant en ordre les causes à faire entendre au moment opportun.

La preux chevalier avait tenté de dire la vérité sans trop aller dans les détails pour avoir de l'information utile et éclaircir ses doutes puis cela avait porté ses fruits et elle en était bien heureuse. Elle avait répondu sagement à Arumat qu'elle était loin de juger de sa famille et que bien désolé si elle avait laissé l'ombre d'une telles chose se profiler dans ses paroles. Arumat était censé et méritait la vérité de sa part.

Chemin faisant l'ex folle de Torm observait les murs approché et contemplait l'architecture local jusqu'au moment ou ils arrivèrent tous auprès de la porte où des gardes se tenaient puis vint l'arrivé de ce qu'elle espérait, un représentant d'Heaum apportait son soutient à Elion.

Lorsque tous portèrent le regard sur le paladin accusé Vëla s'approcha d'Horin et de Belgos puis doucement leurs dit...


-Messire Arumat m'a confirmé que vous serez libre dans la ville. Pour m'a part je vais accompagner Elion dans cette épreuve et nous pourrons s'unir à nouveau par la suite.-

Elle laissait un temps puis ajoutait presque silencieusement...


-Vous nous contacterez de la même manière que vous l'avez fait auparavant pour nous indiquer le lieux de rencontre. Que Torm vous protège d'ici là.-

Elle fit faire un demi tour à Abby attendit de savoir si Belgos, Horin ou Annael avait quelque chose à ajouter et suite elle allait auprès d'Elion.


écrit par: Horïn Lundi 31 Août 2015 à 08h22
Horïn acquiesça aux propos de Vëla. Il avait bien des questions à poser mais la situation ne s'y prêtait guère, surtout vu le nombre d'oreilles indiscrètes alentours.

Notamment il n'avait aucune idée de ce qu'était la manière évoquée à utiliser pour recontacter Vëla et Elion. Une chose de plus à demander à Belgos une fois qu'ils seront débarrassés de cette pesante escorte.

Le Nain porta son regard sur le prêtre de Heaum. De mémoire c'était la première fois qu'il en voyait un. Il grimaça légèrement en voyant l'attirail flamboyant arboré par celui-ci : de l'or sur le harnois, une cape rouge et surtout un plumeau.

Le Nain avait appris d'expérience qu'une telle armure ne servait qu'à se désigner comme cible vivante et à faciliter la visée d'éventuels archers ou arbalétriers. Hörin espéra pour le prêtre qu'il s'agissait uniquement d'une armure d'apparat et que ce n'était pas l'équipement standard des membres de cet ordre.

Dans son clan, et c'était également le point de vue d'Horïn, on privilégiait la qualité à l'esthétique en termes d'armure. Le Nain sourit intérieurement : un plumeau, on aura tout vu.

Comme l'ensemble des personnes présentes, le Vigoureux reporta ensuite son attention sur Elion. Allait-il effectivement se comporter comme promis ou bien aurait-il un doute ou une peur de dernier instant ?

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 31 Août 2015 à 11h06
Le moment était donc venu et au pied du mur d’enceinte de cette cité marchande, devant une large porte le petit fit halte alors que le paladin reconnu au premier coup d’œil le prélat de la Sentinelle Eternelle qui s’approcha de lui dès que le sieur Aramut désigna Elion d’Alusaire.

Tout comme lui, le prêtre portait le harnois traditionnel des serviteurs de Heaum. Mais là s’arrêtait la comparaison. Alors que celui du prêtre était clinquant de milles feux, celui de l’Aasimar était sobre et austère. Parfaitement entretenu bien que maculé du sang de l’esclavagiste et de son propre sang, l’armure du paladin restait des plus fonctionnelles. Le tabar gris métallique qui la recouvrait ne laissait aucun doute sur l’obédience de son porteur puisque le symbole porté ostensiblement par le paladin désignait l’œil qui ne se ferme jamais sur un gantelet d’armure. Elion avait fait fit du plumeau et de la cape rouge qu’il ne sortait que pour les grandes occasions de cérémonie. L’aasimar s’était toujours méfié vis-à-vis de l’église qui en son temps avait été sclérosée par la corruption. Il fallait dire qu’Hector son mentor avait prit bien soin de lui inculquer cette méfiance.

Aussi, lorsqu’Esmle finit sa présentation Elion d’Alusaire resta un moment muré dans le silence. Aujourd’hui, il n’avait plus le choix et il serait bien obligé de faire confiance au prélat de Heaum. Bien que dans une cité marchande aux multiples richesses et dont la loi était visiblement dicté par ceux qui détenait la puissance de l’argent, le paladin pouvait légitiment se demander si la corruption d’antan était belle et bien éradiquée de partout.
Enfin, l’aasimar démonta de son cheval et s’avança pour se porter devant le prêtre. De sa main gantée d’acier, il se frappa le torse.


- La bénédiction de Heaum soit sur vous. Je suis Elion d’Alusaire, paladin de la Sentinelle Eternelle, Chevalier de l’ordre des Yeux Vigilants adoubé par Maurandyr, le haut-prêtre de la forteresse de Hluthvar en personne. Je suis le bras armé de Heaum et ne vit que par sa lumière. Puisse son nom briller au firmament de la Triade. Je n’ai qu’une seule parole et je consens donc à vous remettre toutes mes armes, bien que je garde pour moi la puissante de toute qui est ma foi et que nul ne saurait m’enlever.

Joignant le geste à la parole, Elion d’Alusaire retira sa Morgenstern, il donna également son carquois et ses flèches et son arc, puis sa dague. Enfin, il dégaina lentement son lourd cimeterre à deux mains. Posant un genou à terre, il le tendit à plat une main sous la garde et une autre sous la lame courbe. Puis, il se releva.

- Par Heaum, je me place donc sous votre protection et vous demande asile jusqu’à mon procès. Je suis votre obligé et j’accepte votre proposition concernant ma défense. Je vous présente également la paladin Vëla, fille de Torm le Juste et qui assurera également ma défense. Elle a été présente et a pu voir tout le combat. Elle pourra confirmer que je n’ai points manquer à mon honneur, ni aux règles régissant la Chevalerie des Yeux Vigilants. Je demande également à ce que Horïn, ici présent puisse témoigner de ce qu’il sait. Heaum nous guide et veille sur nous.

Enfin, le paladin se tourna vers le représentant d’Arumat. Désarmé, il n’était plus une très grande menace. Toutefois, le paladin ne s’approcha pas de ce dernier. Il se contenta de le remercier.

- Vous avez tenu parole, et j’ai tenu la mienne. Soyez-en remercié… Hourra !!

Elion d’alusaire posa une dernière fois son regard vide de vie qui luisait d’une lueur bleuté sur ses compagnons d’arme. Ils étaient maintenant libre de leur geste et pourrait poursuivre leur mission et peut-être retrouver les mercenaires, si ces derniers étaient restés fidèles à la parole donnée. Le paladin pria pour qu’il en soit ainsi et que Polby puisse recouvrer sa liberté. Mais surtout que le petit groupe puisse rapidement reprendre la route vers le Bastion.

écrit par: Glaurung Lundi 31 Août 2015 à 19h21
Des kxarksan qui allaient et venaient sur le quais, beaucoup, beaucoup trop de karksan. Il était impossible pour le géant vert d'en dissocier l'un de l'autre, alors y déceler une menace, il ne fallait pas y compter.

L'orc ne laissa rien voir devant le capitaine et les autres.


-T'as raison kwarks, nous perdons trop de temps. Il pourraient nous tomber dessus, avec tout ce monde autour pour les cacher. On devrait prendre par des chemin plus calme, plus discret, plus facile à contrôler.

Le guerrier vert commença donc à emboiter le pas du capitaine. Il espérait que ses compagnons avaient comprit l'alusion à une ruelle sombre, pour faire parler plus avant le capitaine.
Pour appuyer encore plus les dires de Corvo sur un jeu de "piste", il ajouta :


-On dit que plus ils sont petits, plus ils sont malins et visselard. Y a qu'a voir les gobelins. J'chuis sur qu'il l'a fait exprès, pour que ses copains sache quel bateau l'a prit.
Un jour j'ai vue un ces foutu rakkash faire le coup à un groupe de mercenaires. Ils leur sont tombé dessus de nuit, c'était pas beau à voir au matin quand on m'a envoyé récupérer les restes.
Toru, devra aussi répondre des bévues. Vouloir aller vite c'est bien mais laisser un tel indice est grave.

L'orc continuait de jouer son rôle de grand-mêchant-éxécuteur-du-Culte tout en marchant. Grognant quand un passant venait à s'aventurer trop près d'eux, il assurait à la foi sont rôle de garde du corps, ainsi que sa propre sécurité.

écrit par: Horïn Mardi 01 Septembre 2015 à 13h28
Horïn intervint pour confirmer les dires d'Elion et lui affirmer son support.

- Je souhaite raconter ce que je sais concernant le convoi. Je pense être en possession d'éléments indispensables au jugement de mon compagnon.

"Quand Elion sera-t-il jugé ? Dites-moi où faire parvenir le nom de l'auberge que mes compagnons et moi-même auront choisie afin que l'on me puisse me convoquer le moment venu."

Même s'il tenait à témoigner sur la réalité du convoi commandé par la victime du Paladin, Horïn ne souhaitait pas pour autant accompagner Elion à travers l'ensemble de la procédure. Vëla s'était proposé pour ce rôle et il était nécessaire que certains d'entre eux reprennent la mission au plus tôt.

Il aurait aimé pouvoir expliquer cela au Paladin et espérait que ce dernier partageait cette vision.

écrit par: Corvo Stern Mardi 01 Septembre 2015 à 16h05
La pression que ressentait le capitaine était palpable. L'homme était victime de l’efficacité étonnante des mercenaires et de l'orc

Tout d'abord, Corvo noyait l'homme sous un flot de questions tout en faisant attention de conserver un semblant de bienveillance dans la voix pour ne pas braquer l'homme. Puis c'était au tours de Moira, qui enfonçait le clou en recentrant les questions de manière plus directe et brutale. Une bonne manière de houspiller le gaillard en somme. Enfin, Glaurung, finissait d’insuffler la peur chez le marin, l’incitant implicitement à passer à table. La seule présence de sa trogne suffisait à affoler les passant ici et là...


¤ Il est prêt à souiller ses chausses ! ¤ jubila intérieurement le roublard lorsque le marin confirma que Polby avait bien été emmené au domaine des Barutans.

Le capitaine révéla également au groupe le nom de l'homme – Toru - qui s'était présenté pour escorter Polby... Un renseignement fort utile si ce n'était vital pour la suite des opérations.

Puis à juste titre, Glaurung pris la parole et alla dans le sens du marin. Effectivement, le trio n'avait plus rien à faire sur les docks puisque le Hin était déjà loin de là. Il ne restait donc plus qu'à se faire sagement conduire chez les Barutans.

Au passage, Corvo n'eut aucun mal à saisir le sous entendu du Géant Vert qui faisait référence au plan initial de Moira. Coincer le type dans une ruelle pourrait permettre d'obtenir des informations utiles. Si tant est que le gus ait d'autres informations à fournir...

Sans rien ajouter de plus qu'un hochement de tête, signe de sa volontés de poursuivre le chemin, le voleur se concentra sur l'observation de son environnement. En fin connaisseur de l'âme humaine, il restait sur ses gardes. Au grand jeu du bluff, on pouvait toujours trouver plus fort que soit et rien n'indiquait pour le moment que le marin ne les menât pas dans un piège.


hrp.gif Détection/perception tout le long du chemin pour repérer d'éventuels ennemis/pièges et aussi pour trouver un coin sombre où mes camarades pourrons avoiner le gus en toute quiétude biggrin.gif

écrit par: Moira Mardi 01 Septembre 2015 à 20h29
Moira ferma les yeux deux secondes pour jurer intérieurement. C'était trop facile, bien sûr, la ruse marchait trop bien. L'autre imbécile leur aurait servi Polby sur un plateau en les remerciant s'il avait pu, mais le halfelin avait déjà été emmené ailleurs. Maintenant, c'était le début des complications: ils se dirigeaient d'un pas alerte vers un endroit sûrement bien protégé, où leur bluff ne fera pas illusion longtemps. Clairement, Corvo n'avait pas prévu de suite, à part se débarrasser de l'autre benêt à la première occasion. Ce n'était qu'un sous-fifre et ne savait probablement pas grand chose de ce qu'il se passait à l'intérieur du domaine des Barutans, ce serait vraiment surprenant qu'il connaisse l'emplacement une porte dérobée ou autre information utile.

Rien que de le tuer, en plein jour et en pleine rue, n'allait pas être facile s'il n'avait pas l'idée de prendre un raccourci par une ruelle déserte. Sans parler du fait que quand on le retrouvera les tripes à l'air, c'est en compagnie des trois mercenaires qu'il aura été vu en public pour la dernière fois. Et l'assommer risque de pas durer assez longtemps. La guerrière avait un mauvais pressentiment qui lui faisait chercher le manche de son arme de manière presque instinctive...

Improviser, encore et toujours. Il fallait lui donner un prétexte pour le renvoyer à son bateau sans qu'il ne se doute de rien. Une fois hors du chemin, ils pouvaient envisager un plan d'assaut en fonction de ce qu'ils allaient trouver sur place: probablement rien de moins qu'un palace fortifié avec une garde privée si la chance avait décidé qu'elle avaient été suffisamment généreuse aujourd'hui.

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 01 Septembre 2015 à 21h40


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 17h00





PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD 15 : 12(dé) + 5(compétence) = 17 => Réussite
Corvo ne remarque rien de suspect parmi les personnes présentes sur le quai et dans les rues

Test de perception auditive de Corvo DD15: 6(dé) + 5(compétence) = 11 => Echec
Le bruit des nombreuses personnes empêchent Corvo d'entendre des conversations





Narration Corvo, Glaurung et Moira :


Le capitaine acquiesça aux paroles de Glaurung :

- Oui, Toru n'a pas fait attention. Il fonce tout le temps sans réfléchir.

Les deux compagnons de l'orque demeurant silencieux, le capitaine désigna la ville.

- Allez, il faut pas tarder.

L'homme reprit la marche interrompue et cette fois, le trio ne l'arrêta point. Ils suivirent ainsi quelques rues animées, devant souvent faire des écarts pour éviter des chariots, sans compter les nombreuses étales qui débordaient sur la chaussée.

Leurs pas les amena à porte par laquelle les membres de la Compagnies des Marches étaient entrés dans la ville. Le capitaine allait passer devant sans y prêter particulièrement attention lorsqu'il entendit une agitation inahabituelle
.





Narration Elion, Horïn et Vëla :

- Elion d'Alusaire, je suis honoré de faire votre connaissance même si les circonstances sont peu réjouissantes. Confiez-moi vos armes.

Le prêtre de Heaum récupéra les armes qu'Elion lui tendit.

- Je vais les conserver personnellement.

Se tournant vers les compagnons du guerrier, le prêtre secoua négativement la tête :

- Vous ne pourrez l'accompagner. Il va être emprisonné à la Tour. C'est la prison de la ville. Vous pourrez le voir demain matin au Grand tribunal. Malgré son nom, il n'y en a qu'un à Esmeltaran. Demandez votre chemin. On vous l'indiquera. Et comme vous le proposiez, je pourrai vous faire citer pour témoigner en sa faveur. Je l'espère, car la justice est assez expéditive dans cette ville. Il y a une taverne confortable dans cette rue, désignant d'un doigt une rue qui partait sur la droite, le Marchand pressé. Je pourrai vous y retrouver au bar ce soir pour parler de sa défense.

Arumat montrait des signes d'impatience.

- Prêtre, il faut y aller. En avant !

Le chef des gardes indiqua à ceux-ci d'entourer le prisonnier de près. La troupe s'ébranla et traversa la porte, obligeant tout le monde à s'écarter.

Le groupe de la Compagnie leur emboîta le pas
.





Narration tous :

Le capitaine fut obligé de s'arrêter pour laisser passer les cavaliers. Il jeta un regard curieux sur l'homme qu'ils escortaient ainsi. Il ne put reprendre sa progression, en raison du groupe de la Compagnie qui suivaient de près, sans compter le chariot que Belgos menait d'une main ferme dans cette agitation.

Les regards du groupe et du trio se croisèrent.




écrit par: Corvo Stern Mercredi 02 Septembre 2015 à 16h38
En dépit de l'encombrement et de l'agitation omniprésente dans les rues qu'il traversait, le quatuor demeurait silencieux. Le Cormyrien, probablement à l'instar de Moira et Glaurung, cogitait sur la meilleur marche à suivre lorsque le groupe arriverait au domaine Barutan.

¤ Trop de monde pour une escapade discrète de toute façon... ¤ s'était t-il résigné en constatant qu'il allait être compliqué de "finir" le marin dans un coin avec tout ce monde aux alentours.

C'est au détour d'une rue, aux abords d'une des portes de la ville que la providence arriva. Le roublard ne parvenait pourtant pas encore à définir si il s'agissait d'un présent de Tymora ou de Beshaba... Comme ses compagnons, il n'avait pas manqué l'entrée tonitruante d'une escorte d'hommes en armes guidé par un type arborant le symbole de Heaum reconnaissable entre mille...

La surprise de cette rencontre résidait principalement dans le fait que cette bande de cavaliers encadrait précautionneusement un Elion d'Alusaire maculé du sang et dépouillé de ses armes... Plus étrangement encore, derrière cette escorte, suivait tranquillement Belgos menant le chariot de Polby, ainsi que Velä et Horin...

Le roublard, comme tous ceux qui avaient eu la chance - ou malchance, c'était selon - de côtoyer et le paladin pendant quelques temps, avait eu l'occasion de cerner son caractère et son code de conduite aussi rigide qu'une pucelle durant le soir de ses noces.

Car si le fanatique était critiquable en bien des points, nul ne pouvait contester sa fidélité envers son code morale. Ce même code qui l'obligeait à mourir plutôt que de déposer les armes contre son gré. Un fait qu'il avait mainte fois prouvé ces derniers temps...

La vision du Chevalier Vigilant dépouillé de ses armes laissait donc comprendre qu'il s'était constitué prisonnier. Mais Elion s'était-il simplement contenté du meurtre du chef de caravane ou avait-il cédé à une folie plus destructrice encore ?

Le Chondathien ne perdit pas plus de temps en conjectures car l'instant était critique. Horin, Vëla, Belgos ou Elion ne devaient pas s'exprimer les premiers sous peine de ruiner les efforts des mercenaires et de Glaurung. Un seul mot d'eux et le capitaine pouvait comprendre la supercherie et tenter de s'enfuir pour prévenir les Barutans. Il devenait urgent de se séparer coûte que coûte de l'encombrant marin.

Corvo joua donc le tout pour le tout, saisissant le capitaine par le bras pour capter son attention avant de s'adresser à lui. Sa voie était autoritaire et sans appel :


- La description... cet homme... là ! C'est un de ceux qui recherche le nabot ! Retournez au bateau, ne laissez pas vos hommes seuls et restez là bas. Moira et moi allons le suivre. Glaurung ira prévenir les Barutans pour vous envoyer des gardes ! Vite !

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 03 Septembre 2015 à 10h48
Sous bonne escorte Elion d’Alusaire suivait son guide. Droit comme un « I » et drapé dans sa fierté, le paladin désarmé avançait sous le regard inquisiteur des badauds qui voyait leurs occupations un tantinet dérangés de façon très temporaire par le passage de l’escorte.

L’avenir était bien incertaine et ce n’était pas pour plaire au paladin qui vivait dans un monde régit par l’ordre et la discipline. Il allait être emprisonné comme un vulgaire voleur et suivant les dires du Helmite, il n’y avait aucune certitude sur le fait que le procès du lendemain serait juste et équitable. Car, outre le fait que le terme « justice expéditive » ne mentionna la rapidité de la tenue des assises, il laissait aussi craindre que les juges n’aillent peut-être pas chercher le fin mot de cette mascarade en se contentant de la parole de l’accusation et négligeant celle de la défense. Certes Vëla ferait ce qu’elle pourrait pour défendre la Justice et qu’elle soit appliquée. Mais seule face à des enjeux qui dépendaient certainement plus de la politique que de la justice sa voix pèserait peut-être moins lourd que ce que l’on était en droit d’attendre d’une servante zélée de Torm. La seule perspective heureuse à cette heure était qu’il allait se retrouver seul avec Heaum pour unique soutien.

C’est alors que du haut de son destrier, le paladin aperçu les mercenaires et Glaurung au détour d’une intersection. Il fallait dire que dans la cité et avec l’attroupement l’orque qui dépassait la foule d’une bonne tête et demie ne passait pas inaperçu. Le Chevalier des Yeux Vigilants ne focalisa pas son regard sur le groupe qui était censé être appliqué dans le sauvetage de Polby. Tout juste vit-il Corvo glisser un mot à l’oreille d’un homme qui visiblement était un marin. Ainsi donc, ce qu’il avait craint était peut-être devenu réalité. Le paladin ne put s’empêcher de penser que si l’escouade des Arumat l’avait retrouvé aussi vite, ce n’était peut-être pas dû au hasard. L’appât de gains aisés avait probablement eut raison de la mission pour laquelle les mercenaires n’étaient que trop rémunéré eut égard aux richesses qui se montrait de façon ostentatoire dans cette cité. Le chuchotement de Corvo à l’oreille de l’homme de la mer pouvait très bien le terme d’une tractation visant à éliminer d’un coup le paladin avait qui il avait eu des maux et empocher par la même une récompense substantielle pour l’arrestation.

Elion d’Alusaire ferma les yeux un instant et poussa un profond soupir pour chasser ses sombres pensées. Tout cela n’était peut-être que le fruit de son imagination et les apparences pouvaient se révéler parfois trompeuse. Comme à chaque incertitude, le paladin s’en remettait à son dieu en lui adressant une longue prière silencieuse qui durerait jusqu’à son arrivée à sa prochaine destination la prison d’Eslmetaran.

écrit par: Vëla Samedi 05 Septembre 2015 à 17h56
La jeune Rashémienne ne vit pas d'un bon oeil la suite des évènements quand le prêtre de Heaum confirmait qu'ils ne pourraient accompagnée Elion. Vëla trouvait d'appoint la recommandation de Horin de pouvoir être témoin de l'incident et le trouvait courageux d'ainsi témoigner pour la sauvegarde d'une personne qu'il ne connaissait pas. Il avait beau être de la compagnie mais rien l'obligeait. La jeune fille fut heureuse et ceci lui mit un baume au coeur.

Elle allait fortement contrecarrer la suite voulant impérativement accompagner Elion mais un souffle la retint dans son élan maladroite du moment. Il en était mieux ainsi car ceci leur donneraient les soins nécessaire pour faire leur enquête d'ici les procédures judiciaires.

Du haut d'Abby, la Paladin ne manquait pas l'apparition soudaine du groupuscule de mercenaire accompagné de l'orque, elle n'en fut qu'à moitié surprise et faillit aller vers eux. Au dernier moment elle retenu ses genoux d'envoyer Abby vers eux ne voulant en aucun cas les mêler à leurs incident du moment. La preux chevalier eux certainement plusieurs questions qui lui vint sur le coup mais chassait très vite toutes celles qui envenimais la situation et souhaitait grandement qu'ils avaient réussi à avoir des informations importantes au sujet de Polby. De toute façon il y avait Glaurung avec eux, ils ne devaient surement pas avoir déserté la mission. Même si le vert n'apportait pas confiance à la représentante de la phalange de l'ours depuis leurs rencontre, il restait qu'il faisait parti de la compagnie des marches et elle espérait fortement qu'il puisse rester assidu à sa tâche.

De suite Vëla se tournait vers Belgos et lança sur un ton autoritaire...


- Si je puis me permettre, allons au Marchand pressé pour s'y reposer et attendre messire Esmle se soir.-

Sans le doute elle souhaitait que les mercenaires aient comprit où ils se trouveraient, bien sur ne sachant pas les machinations obscures de Corvo.

écrit par: Glaurung Lundi 07 Septembre 2015 à 20h38
*snamom-gr orwa, p sora-c adram oH*Fut la première pensé de l'orc d'outreterre, quand il se retrouva nez à nez avec le reste du groupe.
Il ne fit pas un signe pour montrer qu'il les connaissait. Bien au contraire.

Glaurung analysa la situation. L'idée de Corvo ne lui semblait pas mal du était ce la moins mauvaise au vue de la situation. Même si pour le coup celà allait exposer l'orc au danger.
Le plan l'envoyait seul face aux gardes tant de la maison marchande, que des membres du culte. Mais au moins Polby aurait quelqu'un à ses côtés, pour empêcher qu'il lui arrive quelque chose le temps que les autre arrive.
Un guerrier contre toute une maison, une tache pour un vrai fils de Gruumsh.

En d'autre lieux et s'il avait été moins pressé, Glaurung aurait bien prit le temps de savourer sa vision d'Elion sous bonne garde. Mais la il y avait urgence et il ne fallait pas laisser le capitaine retomber en pression.

Toujours dans son rôle, l'orc s’adressa à capitaine de sorte à n'être entendu que de son groupe. Il désigna Elion d'un léger coup de tête.


-Les autres membres de son groupe doivent pas être loin. Capitaine, il faut que tu aille prévenir tes gars qu'ils risquent d'avoir de la visite ! Mais avant donne moi un truc, laissez passer, bague, quelque chose, que je puisse donner à Toru, pour l'envoyer t'aider avec un maximum de gars. On a pas de temps à perdre.
Si on peut cueillir ses copains rapidement et les balancer dans le lac. Nos chefs seraient surement près à oublier la casquette.
La maison, a partir d'ici elle est où ?

écrit par: Horïn Mardi 08 Septembre 2015 à 17h03
Le Nain aurait préféré pouvoir choisir son auberge lui-même, ou du moins que cette décision soit prise par le groupe.

Non pas pour des raisons égoïstes telles que choisir l'auberge avec la meilleure bière ou le matelas le plus moelleux. Tout simplement, il n'aimait pas que l'on lui impose une adresse qui avait peut-être été déterminée à l'avance. Qui sait si l'aubergiste n'est pas un informateur, que les lieux n'ont pas été repérés auparavant pour un traquenard, ou autre ?

Cependant, le Nain ne dit rien malgré ses doutes car la "suggestion" venait du prêtre de Heaum, supposé être de leur côté, et non d'Arumat. De plus, même si la situation semblait compliqué et le jugement sûrement aussi peu équitable et dans les règles que prédit par le prête de Heaum, ça ne semblait pas être une situation dangereuse au point de se faire trancher la gorge durant son sommeil. Du moins s'il n'avait affaire qu'à la maison d'Arumat et que leurs relations restaient en l'état.

Horïn relança donc sa monture à la suite du convoi, et se mit à observer la ville et ses habitants.

C'est alors qu'il remarque le trio, avec un homme inconnu. Difficile de les rater avec le Vert en plein milieu. Cependant, aucun des deux groupes ne se porta à la rencontre de l'autre ou même ne fit de signe quelconque.

Dans le fond, Horïn avait une dette envers les deux mercenaires mais ne les connaissait guère. En temps normal il ne serait pas allé de lui-même les rejoindre. Ici, clairement ni Vëla ni Elion ne semblait vouloir leur adresser ne serait-ce qu'un signe de reconnaissance. Cela devait donc faire partie de la mission ? La situation avait été tendue entre les Paladins et le reste du groupe avant le passage du gué, mais pas au point de ne plus se connaître, du moins semblait-il à Horïn.

Il ne savait toujours pas grand chose concernant la façon d'opérer du groupe avant qu'il le rejoigne mais il lui semblait qu'en temps normal ils salueraient au moins Belgos. Ne pas le faire revenait à signaler une anomalie. Ne sachant de quoi il retournait exactement, il préféra donc suivre le mouvement et ignora à son tour le trio retrouvé.

Il dirigea donc son attention vers Vëla qui conversait avec Belgos. Son idée d'aller dès à présent à l'auberge semblait la chose la plus évidente et il se rangea à son idée.


- Bonne idée. Belgos, besoin d'un coup de main pour laisser le chariot aux écuries ?

Le Nain souhaitait se rendre utile. Plutôt que de suivre bêtement, il se proposa à Belgos au cas où celui-ci aurait besoin d'aide concernant leur chargement caché : lui apporter des vivres, monter la garde, ou toute autre tâche dont le Nain pourrait s'acquitter.

écrit par: Moira Mardi 08 Septembre 2015 à 20h45
Le marin lambinait un peu trop au goût de Moira; drôle de détour que de les faire repasser par l'entrée, encore un peu, elle aurait soupçonné un piège, mais l'homme avait l'air un peu trop neuneu pour ce genre d'initiative. L'autre surprise fût de voir les autres membres de la compagnie arriver déjà. C'était donc bien pour eux que les cavaliers avait été envoyé. A part Elion, ils avaient l'air libre de leurs mouvements, et pas particulièrement inquiet. Pourtant, les Arumats pouvaient leur nuire de bien des façons, et pas seulement par des moyens légaux, il ne fallait donc pas à se réjouir trop vite. Ils eurent le bon goût également de ne pas attirer l'attention sur eux, ce qui aurait pu faire méchamment foirer l'affaire.

C'est à ce moment là que Corvo choisit d'envoyer le capitaine sur une fausse piste, et s'en débarrasser sans avoir à le tuer. Plutôt bien joué. Sauf quand Glaurung l'ouvrit pour sortir une énorme boulette.

L'orc pensait sûrement bien faire. Sauf qu'il venait d'avouer qu'ils ne connaissait pas l'endroit d'où ils étaient sensé venir, et que ce Toru ne les connaissait pas non plus!

La guerrière se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas jurer, ou simplement lui foutre une baffe. Il ne restait qu'à espérer que dans le feu de l'action, et avec l'esprit préoccupé, le marin ne se rende pas compte de la contradiction. Ou alors Corvo devra tenter de rattraper le coup, une fois encore. La mercenaire s'arrêta et se tint juste derrière l'homme, au cas où, dans le pire des scénarios, il essaie de s'enfuir.



écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 11 Septembre 2015 à 19h57
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 8°
Moment : vers 17h05




Narration tous :

Toujours entouré des cavaliers, et accompagné du prêtre de Heaum, Elion ne dit plus un mot et se laissa entraîner à travers la ville. Vers quelles conditions d'emprisonnement partait-il ? Vers quel procès ? Il le saurait vite.

Belgos regarda un instant le guerrier s'éloigner. Puis il fit bifurquer son chariot vers la rue indiquée par le prêtre, et la taverne où ils pourraient le retrouver le soir.


- Allons à la taverne du Marchand pressé, ordonna-t-il en à Vëla. Mais toi Horïn, suit à distance Elion et les cavaliers. Je veux savoir précisément où se trouve la prison. Cela pourra nous être utile. Puis rejoints-nous à la taverne.

Passant à proximité du trio, le demi-elfe leur adressa un signe. Aucun doute possible, il leur demandait de les suivre. Mais pour que cela puisse être possible, il leur fallait se débarrasser du capitaine, ce qu'ils avaient déjà entrepris.

Ce qui s'avéra facile. Cela fit croire au trio que l'homme était vraiment impressionnable. En fait, l'homme n'aimait pas les difficultés. Il n'aimait surtout guère se trouver à terre, et préférait naviguer sur les eaux tranquilles du lac. Aussi, il accepta sans difficulté de retourner à son navire. Et malgré la crainte de Moira, le capitaine ne releva aucune erreur dans les paroles de Glaurung à qui il indiqua
:

- Continuez dans cette rue. Vous trouverez la maison Barutan sur la droite. Vous ne pouvez pas la manquer. C'est un gros bâtiment sur la façade duquel pendent des drapeaux, avec des gardes devant. Demandez messire Toru, et dites simplement que vous venez de la part du capitaine Torch.

Sans plus attendre, l'homme s'éloigna en direction du port.

Le trio put alors rattraper Vëla et Belgos qui arrêta son chariot pour leur parler.

- Content de vous revoir. Avez-vous glané des informations sur Polby ?




Narration Elion et Horïn :

Elion et sont escorte arrivèrent rapidement à une tour carrée, qui dépassait largement les bâtiments alentours du centre de la ville. Si le rez-de chaussé ne présentait aucune fenêtre, dès ce qui devait être le premier étage, apparaissait des fenêtres équipées de solides barreaux. Il y avait cinq étages surmontés d'un chemin de ronde et de créneaux. L'ensemble donnait l'impression d'un lieu froid, lugubre et parfaitement en concordance avec sa fonction de prison.

Les formalités d'incarcération se déroulèrent en quelques minutes, et Elion se retrouva bientôt dans une petite cellule de trois mètres sur trois dont l'unique fenêtre sans carreau, dotée de barreaux, donnait sur la rue qu'il venait d'emprunter. Aucun mobilier n'équipait les lieux. Seule de la paille couvrait le sol de pierre dur et humide. Une solide porte en bois se referma en un claquement sinistre.

Au même instant, Horïn qui avait fait le tour du bâtiment pour l'observer sous toutes les faces, repassa sous sa fenêtre
.

écrit par: Horïn Mercredi 16 Septembre 2015 à 16h26
Horïn ne se sentait pas vraiment l'âme d'un pisteur, surtout qu'il était relativement voyant : un Nain à cheval passant dans un cliquetis d'armes, il y a plus discret.

Cependant l'escorte d'Elion n'avait apparemment que faire d'être suivie. Ils étaient suffisamment nombreux pour parer à tout incident et à moins d'être plus nombreux et parfaitement préparés, tenter quoi que ce soit contre eux dans leur propre ville serait folie. De fait aucun d'eux ne semblait surveiller les alentours en quête d'une éventuelle menace.

De toute façon, il n'y avait pas de secret sur la destination de l'escorte et son captif. Le bâtiment qu'ils avait rejoint était tellement massif qu'il était difficile de l'ignorer. La tour surplombait les autres bâtiments, comme une menace ou un rappel constant destiné à la population. Le Nain se dit que si nécessaire elle pourrait également constituer un point stratégique facilement défendable avec son chemin ronde, ses créneaux et ses fenêtres barrées.

Le tout était brut et simpliste mais remplissait son office. Cela ferait évidemment pâle figure face à une réalisation naine mais c'était assez correct pour du travail d'humains. Il se demanda si la tour comportait des sous-sols et des passages pour ressortir à d'autres endroits de la ville.

Le Nain fit faire à sa monture le tour du bâtiment, cependant la même logique avait été suivie sur toutes les faces et il n'y avait donc rien de très remarquable.

Avant d'avoir complètement fait le tour, il arrêta sa monture juste au pied de la tour pour anticiper le cas où il serait nécessaire de faire sortir Elion de manière non conventionnelle.
Les barreaux étaient trop haut mais il essaya d'estimer leur solidité. De la même manière, il posa la main sur la pierre en se demandant quelle épaisseur pouvait bien faire les murs. Il secoua la tête en se disant qu'il vaudrait mieux pour eux que le procès d'Elion se passe bien car une évasion de la prison ne serait pas simple du tout.

Scrutant le bâtiment, il entreprit de bourrer sa pipe, afin de fumer sur le chemin du retour. C'était sa première pipe depuis bien longtemps il ne put retenir un sourire en exhalant la première bouffée.

Il se perdit un peu dans ses pensées, comme souvent lorsque rien ne pressait. Il décida alors de savourer quelques bouffées avant de rejoindre l'auberge.

Peut-être qu'auparavant il repasserait devant l'entrée de la tour pour estimer le nombre de gardes à l'entrée.


Test de connaissance architecture et ingénierie

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 17 Septembre 2015 à 08h32
Si la prison pouvait avoir quelque chose d’austère et d’impressionnante, pour un serviteur de Heaum, cette prison ressemblait beaucoup aux bastions de la Sentinelle Eternelle. Solide, facilement défendable, offrant un repart de protection même si dans le cas présent, il s’agissait surtout de protéger l’extérieur de ceux qui se trouvaient à l’intérieur et non l’inverse. Pour le paladin, cette « forteresse » avait presque quelque chose de connue et donc rassurant.

Le Chevalier des Yeux Vigilants avait donné sa parole de suivre sans rien tenter pour s’évader. Aussi fut-il fidèle à sa parole. Il s’était attendu à se rentrer dans une cellule du temple de Heaum où il aurait été probablement plus aisé pour les Helmites d’assurer sa protection. Il s’était placé sous leur protection en leur remettant ses armes. Alors la prison où la corruption était toujours possible était un choix assez étonnant, mais il avait confiance dans les serviteurs du Vigilant. Aussi ne demanda-t-il rien. Il suivit donc sans mot dire son escorte jusqu’à ce que l'on mette dans sa geôle.

L’endroit était austère, mais cela ne gênait en rien le paladin. Après avoir prit connaissance son environnement, ce qui fut rapide. Le paladin s’assit en tailleur pour méditer et commencer une prière qui durerait jusqu’à ce l’on vienne le chercher pour son jugement. Au premier passage d’un gardien, Elion d’Alusaire l’interpella au travers de la porte.


- Gardien, puis-je avoir de quoi me laver et nettoyer mon armure ?

Le paladin ne s’attendait pas vraiment à avoir une réponse positive. Un peu d’eau et des chiffons ne l’aiderait pas à s’évader aussi avait-il tenté cette requête. Sitôt fait, il retourna à sa prière. Elion d'Alusaire avait déjà vécu bien pire au niveau des souffrances et des privations que son mentor n'avait eu de cesse de lui imposer. Le fait d'être sale et couvert du sang de son ennemi ne l’indisposait pas, mais il avait à cœur à tenir son matériel toujours en état. Il ne pourrait pas s'occuper de ses armes, mais il avait l'intention d'entretenir son armure comme le dogme de Heaum le lui imposait. En outre, le paladin savait qu'il serait mieux de se présenter à son jugement dans une tenue convenable.

Immobile comme une statue, le paladin tourna son esprit vers son dieu.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 17 Septembre 2015 à 19h41
Le roublard avait déjà commencé à glisser la main dans sa sacoche de ceinture, prêt à y saisir le sac et dilapider un peu de l'or de Polby afin d'aider le marin à prendre la bonne décision... Par chance, rien de tout cela ne fut nécessaire et Corvo écouta avec attention les indications du capitaine qui s'éloigna rapidement.

Corvo capta le signe de Belgos et rejoignit le chariot et le reste de la compagnie dès qu'il eut été certain que le capitaine n'était plus en vue. Du coin de l'oeil, le jeune homme regarda s'éloigner Elion, son escorte et Horin...


- Content de vous revoir aussi, répondit-il poliment à Belgos. Vous tombez à pic, nous allions justement le chercher. Ca c'passe par là-bas, au fond à droite. Mais faudrait pas trop qu'on traine parce qu'on risque de s'organiser et peut-être même de finir par trouver un plan... Faudrait pas nous prendre pour des gens efficaces !

Les sarcasmes de Corvo reflétaient réellement le fond de sa pensée. L'épisode de la rivière et du massacre du chef de caravane était encore trop présent en lui. Il n'était plus question de perdre du temps dans autre chose que l'accomplissement de la mission. Aussi, il préféra se désintéresser du sort d'Elion et ne pas poser de questions à son sujet. La patience et la bonne volonté du roublard avaient leurs limites, tout comme sa fidélité...

Le jeune homme laissa le soin à Glaurung et Moira d'expliquer les détails si leur cœur leur en disait. Les souvenirs de toutes les embuches et les mystères des ces derniers jours lui revenaient en tête. Il était intimement persuadé qu'Esmeltaran et plus précisément la demeure de la famille Barutan serait le point finale de cette aventure.

écrit par: Glaurung Samedi 19 Septembre 2015 à 20h45
Glaurung avait fait mine d'avancer dans la rue, comme indiqué par le capitaine. Puis après avoir vue Corvo s'être assuré du départ du marin, il retourna au près de Belgos. En ne prenant même pas le temps de s'intéresser à Elion et son sort.
L'orc ne comptais pas y aller par quatre chemin.


- Ouai, comme dit Corvos, on a pas trop de temps à perdre. On sait où est notre copain "pacifiste".
Voila le plan, je vais y aller. Demander un certain Toru de la part du capitaine Torch. Je devrais pouvoir lui faire envoyer des hommes sur les quais, pour soutenir Torch d'une possible invasion. Je lui demanderais aussi de me conduire au prisonnier. Soit j'arriverais à l’extraire. Soit, quand vous verrez les hommes Barutan passer, bah vous venez nous chercher.

Pourquoi c'est moi qui m'y colle, car quand les gardes Barutans rejoindrons les marins. Bah il leurs dirons surement que c'est un orc qui les à prévenue. Comme le capitaine est au courant, rien leur semblera suspect et donc on aura plus de temps devant nous.

L'orc n'attendait plus maintenant le feu vert de Belgos, il ne fallait plus perdre de temps.

écrit par: Moira Lundi 21 Septembre 2015 à 21h15
Belgos ne trouva rien de mieux que les aborder en pleine rue, après tout le mal donné pour faire semblant de ne pas se connaître. Il suffirait que l'autre marin revienne sur ses pas pour voir une drôle de scène! Quoique, cet imbécile n'avait rien remarqué la première fois... N'empèche, Belgos se montrait imprudent en agissant comme il le faisait.

*Toujours d'une grande discrétion, je vois.*


-Cela ne va pas être simple. Notre meilleur espoir c'était que Polby soit toujours sur le bateau, malheureusement ils n'ont pas perdu de temps pour le débarquer.

Elle avait espéré qu'ils ne prendraient pas de risques à se faire repérer en ville avec quelqu'un qu'ils venaient de kidnapper, mais visiblement, les Barutans se pensaient réellement intouchables. La maison restaient à voir, mais il n'y avait pas de raisons qu'elle ne soit pas bien gardée. La mercenaire haussa les épaules avec une petite moue de dégoût: c’en était fini du rêve de boucler l'affaire vite et bien.

Que l'idée de bluffer les gardes vienne de Glaurung avait de quoi surprendre: lui pour qui les dialogues se résolvaient généralement par "parle à ma hache".


-Fait attention, ce Toru ne sera probablement pas aussi facile à berner que l'autre guignol. Il a l'air d'être en charge des opérations, il va poser des questions... Ensuite si tu dis que tu viens chercher de l'aide et que tu ne viens pas avec eux, ça va avoir l'aire louche aussi. Il faudra que tu trouve une excuse pour repartir.

Elle le laissa réfléchir là-dessus et leva un peu les yeux, guettant du mouvement au devant.

-Vous savez quoi? Allons voir déjà comment le périmètre est foutu, ça aidera à prendre une décision.

Il y avait sûrement plus d'une entrée. Toru n'était d'ailleurs probablement pas passé par la grande porte avec Polby sous le bras. Les Barutans pouvaient être sûr d'eux, mais pas stupides à ce point.

écrit par: Vëla Samedi 26 Septembre 2015 à 12h59
L'ex-folle de Torm regardait Elion s'éloigner avec une vieille rage au coeur, ambivalente entre le fait qu'il risquait de ne pas avoir le bon traitement et le fait qu'il devait avoir justice. Pour elle et Torm il y avait eut justice et le malin en avait payé de sa faute mais la justice des hommes d'ici était bien différente de celle des Dieux. Soupirant elle gardait son regard sur le paladin jusqu'au moment ou Corvo prit la parole.

Son regard se fit de braise au sarcasme du jeune homme puis après un iota de temps le propos la fit sourire la faisant se détendre du moment. Respirant profondément la jeune fille se repassait quelques mantras en écoutant le reste presque absurde du vert qui lança son plan haut et fort en pleine rue, un autre soupire cette fois se fit entendre et la paladin continuait de respirer par le nez tentant de baisser son caractère bouillant d'un cran.

Moira y allait, comme à son habitude, de recommendation éclairé. Se qui fit de suite, baisser de plusieurs cran, le sale caractère de la néophyte de l'Ordre du Corbeau. Son regard se posait prestement dans celui de Belgos espérant qu'il aurait l'obligeance de laisser aller un ou deux groupe faire une reconnaissance du dit lieu.

Intérieurement, la jeune fille sentait une force nouvelle Torm prenait place de plus en plus, éclairant en elle les moindres recoins sombre de son esprit, sa volonté d'une justice divine s'ancrait profondément ne laissant place au mauvais caractère racial qu'elle transportait depuis que trop longtemps.

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 03 Octobre 2015 à 21h22
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h20






PARCHEMIN
Test de connaissance architecture ingéniérie de Horïn DD 15 : 5(dé) + 0(compétence) = 5 => Echec






Narration Horïn et Elion:


Horïn se trouvait toujours à proximité de la prison qu'il scrutait d'un œil aiguisé. Mais ses connaissances en architecture militaire était fort limité. Aussi ne put-il estimer l'épaisseur des murs de pierre. Quant à la porte principale, deux solides battants de bois, il était difficile de savoir le nombre de gardes qui se trouvaient derrière. Car elle ne s'ouvrait que lorsque cela été nécessaire. Et devant, deux gardes armés à la mine revêche, montaient une garde silencieuse.

Près du nain d'écu, mais à l'intérieur de la forteresse, Elion avait demandé de quoi se laver et nettoyer son armure. A l'écoute de ces requêtes, un garde éclata de rire
.

- Tu te crois dans une taverne ? Ah ! Ah ! Ah ! Si tu veux te laver, attends qu'il pleuve et tend la main dehors. Ah ! Ah ! Ah !

Le silence retomba dans le couloir quand les pas du garde s'éloignèrent. Une petite voix s'éleva alors. Elle était faible et éraillée et semblait celle d'un vieillard. En levant les yeux sur l'un des murs, Elion remarqua une petite ouverture dans chacun des murs qui permettait à l'air de circuler.

- Hé, reprit la voix. Qui t'es l'ami ? Et pourquoi t'es là ?



Narration Corvo, Glaurung, Moira et Vëla :

Belgos leva un sourcil surpris à l'écoute de Corvo :

- Polby au fond à gauche ? Ne pas vous prendre pour des gens efficaces? Mais que veux-tu dire ? Vous savez où est Polby ou non ?

Corvo n'eut pas le temps de répondre car Glaurung s'exprima à son tour, et à nouveau, les sourcils de Belgos s'arquèrent :

- Donc, vous savez où est Polby, mais où ? Dites-le moi. Et qui sont Toru et le capitaine Torch ? Et je ne comprends rien à votre plan.

L'orque n'eut pas non plus le temps de répondre et n'en avait guère l'intention, pressé de passer à l'action. Cette fois, ce fut Moira qui prit la parole, mais cela n'avança guère Belgos.

- Donc Polby n'est plus sur la bateau, comprit le demi-elfe, mais où est-il ? Questionna-t-il à nouveau, toujours dans le flou. Bon !

Il se tourna vers Vëla qui demeurait silencieuse.

- Autant ne pas attirer l'attention. Va avec eux. Mais n'essayez pas une action trop risquée. Il ne faut pas gâcher nos chances. Moi je vais à la taverne où Horïn me retrouvera. Mais dites-moi vite où vous allez.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 07 Octobre 2015 à 14h48
Incontestablement, Belgos ne goûtait guère aux sarcasmes du roublard. Certes, tous le monde n'était pas doté de cette magnifique et subtile forme d'humour mais quand même... Même Vëla avait esquissé un sourire à l'attention de Corvo, preuve qu'elle comprenait cet humour. Preuve aussi qu'elle avait tout simplement de l'humour, ce dont le jeune-homme doutait encore parfois.

Belgos avait du mal à lire entre les ligne et son esprit de déduction ne semblait pas franchement affûté, ce qui était étonnant quand ont apprenait à le connaître un minimum.


¤Son coup à la tête a sûrement laissé des traces !¤

A la décharge du rôdeur, l’intervention de Glaurung avait de quoi semer la zizanie si bien que le semi-elfe avait de quoi ramer pour recoller les morceaux. Toru par ci, Torch par là...

Rendant son sourire à Vëla, le voleur se résigna à résumer rapidement la situation avant de décamper :


- Nous sommes arrivés plus tôt dans la journée et on a filé directement à la capitainerie. De là, on a trouvé le navire qu'on cherchait. On y a fait la rencontre du capitaine Torch qui était au courant du kidnapping. Glaurung a d’ailleurs trouvé la casquette de Polby sur le pont du bateau. Comme Torch était facilement malléable, on s'est fait passer pour des membres du Culte du Dragon. Le capitaine n'a même pas tiqué, donc je pense que l’enlèvement de Polby est bien lié à notre affaire avec cette secte de cinglés. Bref, à l'instant, quand vous nous avez croisé, c'est Torch qui était avec nous. Il nous conduisait chez les Barutans, une maison juste au bout de cette rue là bas, il y a des gardes et des drapeaux sur la façade. Un certain Toru vient d'y conduire Polby.

Corvo stoppa son résumé un instant, essayant d'imaginer comment les choses se seraient passées si la petite compagnie avait été au complet lorsqu'ils avaient retrouvé le navire ? Torch était complice du kidnapping, ce qui en faisait probablement un « malin » aux yeux des paladins. Aucun doute qu'Elion lui aurait offert une petite coupe de cheveux, bien dégagée sur les épaules et la nuque... Adieu aussi les mensonges et fourberie... Chassant ses pensées négatives, le roublard ajouta :

- Torch et ses marins ne nous ont pas reconnu, c'est une chose. Mais le ou les types qui sont venus jusqu'à notre campement pour kidnapper Polby ont largement eut le loisir de nous dévisager quand nous dormions... Toru est peut-être de ceux-ci. Il faudra s'en souvenir quand on sera dans la place...

Corvo préféra passer sous silence le fait qu'il avait désigné Elion comme ennemi à Torch quelques instants plus tôt...

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 08 Octobre 2015 à 18h34
Devant la porte, l’aasimar accusa le coup de la réponse du garde. Ce qui ne manqua de lui rappeler où il se trouvait actuellement. Au milieu des tire-laines, des coupe-gorges, et autres malfrat qui méritaient très probablement d’être là. Dans ces conditions, il ne pouvait pas en vouloir à un homme qui devait vivre au beau milieu d’autant de scélérats.
Il devait bien se l’admettre, il n’avait pas imaginé qu’un prêtre de Heaum, laisse un des chevaliers ayant reçu la grâce et l’Illumination du Vigilant, un paladin membre de l’ordre des Yeux du Vigilant, bras armé de la Sentinelle Eternelle se faire jeter dans un cul-de-basse-fausse comme un vulgaire vaurien.

Poussant un profond soupir, Elion d’Alusaire retourna s’assoir au milieu de sa cellule. Le guerrier divin repensa forcément aux mises en garde d’Hector lors de sa formation. Il l’avait prévenu de corruption qui pouvait régner au sein de l’église. Mais delà à traiter un paladin bénit de sa propre divinité de la sorte, c’était pour l’aasimar inconcevable. Certes, il ne s’était pas attendu à pouvoir garder sa pleine liberté sur sa simple parole. Encore que cela aurait dû être suffisant. Mais il s’attendait à se retrouver cantonné dans le temple dédié à Heaum et pas au fond d’une prison.

Pour autant, lui n’avait pas fait défaut. Ni à sa promesse, ni à sa parole et ancore moins à sa foi. Si c’était le prix à payer pour libérer des dizaines d’êtres du joug de l’esclavagisme et du Mal, alors le paladin accepterait cette humiliation éprouvante sans coup faillir. Le serviteur du Vigilant ferma ses yeux à la luminescence topaze et posa ses mains gantés de métal sur ses genoux pour commencer à méditer dans une profonde prière.

C’est alors qu’une voix ténue et chevrotante qui ne pouvait visiblement n’appartenir qu’à un vieil homme l’interpela. L’aasimar failli répondre à cet appel, mais se rappela l’endroit où il était. Aussi, avait-il de grande chance à commencer un dialogue avec un être rongé par le Mal. Même sans son don, il pouvait presque le sentir tout autour de lui. Pour le paladin c’était un peu comme baigner dans une fosse putride et nauséabonde. S’il se sentait sale, ce n’était aucunement à cause du sang de son ennemi séché sur son armure.


¤ Ô Heaum tout puissant, que ton nom brille sur la Triade et que ta vigilance divine garde ce monde. Je suis son dévoué et humble serviteur. ¤

Posant son index et son majeur sur son front, il en appela aux yeux de Heaum pour lui faire voir ce qui ne peut être vu. L’aasimar senti un léger picotement derrière ses paupières lorsqu’il ouvrit les yeux, la lueur topaze avait pris un éclat un peu plus vif. Le paladin se concentra en direction du point d’origine de la voix qui venait de s’adresser à lui. De ce qu’il pourrait voir dépendrait ce qu’il ferait. Certes si c’était un Malin, il ne pourrait guère l’éliminer derrière ses murs, mais il saurait à quoi s’en tenir. Et de toute façon, là au fond d’une cellule qui était probablement identique à la sienne le Mal ne pouvait plus faire de tord à grand monde. Maintenant, dans une cité comme celle-ci, il pouvait également y avoir beaucoup d’âmes qui ne méritait pas d’être là et qu’il pourrait soutenir.



hrp.gif Elion d'Alusaire utilise détection du Mal.

écrit par: Vëla Lundi 12 Octobre 2015 à 04h46
La jeune fille de l’Ordre du Corbeau semblait absente tellement son faciès était de marbre et distant du drame qui se jouait d’eux. Restant droite sur Abby elle écoutait la suite impassible et toujours avec son air mélancolique.

Même si elle n’était pas d’accord avec la façon trompeuse d’opérer du jeune Corvo, elle ne pouvait réfuter que le mensonge avait eut le loisir de leur donner des informations utiles mais en même temps pouvait être l’autre tranchant du couteau des fourbes.

Lorsque Belgos lui ordonnait d’aller avec le groupe, la paladin eut un signe distinctif d’acceptation. Pour elle c’était simplement une tourné de reconnaissance des lieux et non une tentative de libération de Polby. Il était clair qu’elle ne tenterait rien avant qu’Elion soit auprès d’eux et même cette reconnaissance devait se faire dans la plus grande discrétion possible et il était évidant qu’elle jurait avec le reste du groupe que formait Moira, Corvo et Glaurung, de plus elle risquait de faire échouer le reste de cette mission si elle restait trop près d’eux. Les accompagner ne voulait pas nécessairement dire auprès d’eux. Laissant un instant elle ajoutait sur un ton neutre et bas...


-Je vous suivrez à distance et tenterai de ne pas attirer l’attention sur vous, même si je suis persuadé que nous somme déjà repérer, cette ville doit avoir son lot d’oreilles et de yeux dans ces murs.-

Puis fit tourner Abby en direction de l’endroit désigné plus tôt dans l’attente que le groupe prenne la route. Son attention passa de suite sur l’environnement rurale des lieux et instinctivement la vision de Torm lui fit savoir à qui elle avait affaire ou aurait a faire dans l’avenir approché.





Connaissance (noblesse et royauté) pour savoir si il y a des membres des deux familles visible. Détection du mal.

écrit par: Horïn Mardi 13 Octobre 2015 à 14h25
Le Nain n'avait pas appris grand-chose mais suffisamment à son goût.

Il n’avait pas pu entrevoir l’intérieur de la tour mais il avait observé avec intérêt la solide porte en bois et surtout les deux gardes.

Ceux-là faisaient bien leur boulot, montant la garde de manière sérieuse. Généralement, dans le cas d’une prison, il fallait surtout empêcher les détenus de sortir, peu voulant au contraire y entrer de force. On constatait alors un relâchement dans les forces chargées de la garde des entrées.
Cependant ici les deux gardes étaient bien loin de roupiller et ouvraient l’œil.

Horïn jeta un dernier coup d’œil à la tour. Clairement, l’autorité était bien représentée dans cette ville.

Le Nain prit finalement le chemin de la taverne. Toute cette histoire commençait à l’inquiéter.

Non seulement ils n’avaient toujours pas mis la main sur le Polby recherché avant même que Horïn rejoigne le groupe, mais désormais l’un des leurs était prisonnier sous bonne garde, avec un procès à l’issue plus qu’incertaine.

Il poussa sa monture au petit trot pour rejoindre au plus vite la taverne. Il souhaitait retrouver Belgos afin d’envisager la suite des évènements.


écrit par: Moira Mardi 13 Octobre 2015 à 18h48
Moira faillit demander sèchement à Belgos s'il était devenu sourd ou stupide. Mais Corvo fût un peu plus rapide et moins cassant qu'elle ne l'aurait été, heureusement.Néanmoins, le rôdeur l'agaçait de plus en plus depuis qu'il était devenu le commandant par défaut de l'expédition; encore un peu et elle en regretterait presque l'époque de Polby.

-On peut y aller maintenant? ne pu t-elle s'empêcher de marmonner.

Elle reprit sa mine grave habituelle pour évaluer la situation.


-Que les Barutans n'hésitent pas à garder une victime de kidnapping sous leur toit révèle l'impunité qu'ils ont vis à vis de la loi. Nous n'aurons aucune aide ici, et notre départ sera forcément précipité... Si nous parvenons à sortir Polby de là, nous vous attendrons en dehors de la ville pendant que vous réglez vos propres... problèmes... avec Elion.

Cela ne faisait plus aucun doutes que le paladin avait été mis aux arrêts. On ne pouvait pas dire que personne ne l'avait vu venir... Le connaissant, le heaumnite exigeait probablement déjà le droit d’exécuter les autres pensionnaires de sa geôle au nom de son Dieu.

Vëla proposait de les attendre plus loin: très bonne idée, elle n'allait sûrement pas aimer ce qui aller se passer ensuite. Tôt ou tard, la mascarade prendra fin, des gens allaient mourir, et tous ne l'auront pas demandé: des gardes somme toute honnêtes, ou un serviteur passant par là au mauvais moment... Encore des morts inutiles, car les Barutans, comme tout les puissants de ce monde, avaient commencé cette guerre sans se soucier de qui allait en payer le prix. Moira n'y pensait pas vraiment. Elle n'y pensait plus, en fait. Elle avait compris depuis longtemps la seule vérité qui tienne: à la fin, tout le monde meurt.



écrit par: Glaurung Mercredi 14 Octobre 2015 à 17h50
Glaurung écoutait d'une oreille relativement attentive, les débats des autres. Surtout après qu'il eu noté la surprise dans les yeux de ses compagnons, pour son plan qui ne consistait pas à écraser tout le monde sous sa hache. Le géant vert en était amusé.

Ils semblaient inquiet que Toru, puisse être au courant de leur apparence, voire même de leur visages. L'orc leur répondit donc :


-Si on vous avait coller un autre orc à coté de moi, lorsque j'ai rejoins le groupe,vous nous auriez différencié ? Non, je crois pas, tout comme pour moi tout les kwarksan se ressemble, bon sauf vous, mais je vous ai tout les jours sous le nez. Bah, tout les orc se ressemble pour un kwarks et ce Toru doit pas être différent.

L'orc avait haussé les épaules en parlant, comme pour soulever une évidence.
-Ça fait une autre raison pour que je m'y colle.Il posa la main sur la tête de sa grande hache à son coté. Et puis admettons qu'il me reconnaisse, bah, pour vous faire plaisir, la j'en aplatirais quelques un sous ma hache. Quoi, genre vous vous attendiez pas à ce que je finisse par vous le sortir ?
Par contre, je vais pas y aller avec vous, mais devant vous. Je suis bien trop voyant, servez vous en pour vous fondre dans la foule, pendant qu'on m'observe.

Sur ce l'orc commença a remonter la route. Il allait vers la maison Barutant, vers Polby et peut être vers une entré digne et fracassante en Nyshrek.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 14 Octobre 2015 à 21h04

Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h20




PARCHEMIN
Elion : détection du mal :
Détection d’aucun aura mauvais



Test de connaissance (noblesse et royauté) de Vëla DD10 : 7(dé) + 4(compétence) = 11 Réussite
Vëla remarque des hommes en armes portant les mêmes couleurs que les cavaliers de la famille Arumat. D'autres dont l'uniforme mêlait le rouge, le noir et le doré avec un B stylisé sur le thorax, attirent son attention.

Vëla : détection du mal :
Détection d’aucun aura mauvais




Narration Elion :

La voix reprit :

- Alors l'ami, tu n'es guère causant. Aie pitié d'un vieil homme qui est enfermé ici depuis bien longtemps. Parler avec les autres détenus et bien ma seule distraction.




Narration Corvo, Glaurung, Horïn, Moira et Vëla :

Sans plus perdre un instant, maintenant qu'ils avaient l'autorisation de Belgos, les mercenaires prirent le chemin de la maison Barutan suivit d'un Vëla attentive à ce qui les entourait, et prête à empêcher que le trio n'attire l'attention sur eux.

Repassant devant la porte de la ville, ils rencontrèrent Horïn qui revenait de la prison. Celui-ci leur emboîta le pas sans savoir où ils se rendaient et pourquoi. Mais il en eut rapidement l'explication.

Comme le capitaine du bâteau l'avait annoncé, la maison Barutan n'était guère éloignée. Le bâtiment était impressionnant, s'élevant sur plusieurs étages. Si l'on considérait que l'entrée située en haut d'une volée de marche, et les fenêtres qui la surplombaient, on aurait pu croire qu'il s'agissait de l'entrée d'un palais. Et les bannières flottants dans le vent renforçaient cette impression. Mais le reste du bâtiment était bien plus fonctionnel. Deux grandes portes à lourds battants de bois, permettaient de pénétrer dans le bâtiment.

Comme elles étaient ouvertes, le groupe put entrapercevoir derrière la première une grande cours où régnait une activité fébrile. De nombreux chariots étaient en cours de déchargement ou de chargement.
D'ailleurs cinq chariots franchissaient le porche et s'engagaient dans la rue. De la seconde porte jaillit une escorte à cheval, telle celle que le groupe avait rencontré au bord de la rivière. Il s'avérait donc évident que le second porche donnait sur les écuries de cette grande bâtisse vouée au commerce.

Vëla qui avait observé les soldats se déplaçant dans les rues, avait remarqué nombre d'entre eux portant un B stylé sur le thorax de leurs uniformes mêlant le rouge, le noir et le doré. Elle vit que la dizaine de gardes en faction devant l'édifice, étaient vêtus de la sorte
.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 19 Octobre 2015 à 12h05
La résonna une nouvelle fois dans la cellule du Chevalier des Yeux Vigilant. Le paladin n’avait repéré aucun aura Malin, une discussion civilisée pouvait donc s’établir. Pour autant, la discussion n’était pas le fort du serviteur de la Sentinelle Eternelle. Il dû se faire violence pour décrocher quelques mots. Car outre son côté taciturne et austère, Elion d’Alusaire n’avait aucune envie de parler à ce moment précis. Qu’allait-il bien pouvoir raconter à ce vieil homme qu’il ne connaissait pas ? D’autant qu’il ne parlerait pas directement, mais il allait s’adresser à un mur, et un mur de prison de surcroit sans savoir qui se trouvait derrière. Prenant sur lui-même, le guerrier divin poussa un profond soupir avant d’ouvrir la bouche.

- Je suis Sir Elion d’Alusaire, Chevalier de l’ordre des Yeux Vigilants, paladin du grand Heaum, son nom soit bénit et sa vigilance éternelle me garde. Et bien… j’attends un jugement, celui des hommes. Mon dieu ayant déjà fait le sien.

Pour l’aasimar s’était amplement suffisant et la conversation aurait pu s’arrêter ici que cela ne l’aurait guère dérangé. Pour autant, il était chevalier et se devait de respecter une certaine forme d’étiquette. Aussi, cru-t-il utile de rendre la politesse à cet inconnu.

- Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur de parler ?

Le vieil homme pouvait lui répondre ce qu’il voulait, ou rien du tout. Dans l’état d’esprit où se trouvait le paladin, c’était du pareil au même. L’inconnu pouvait bien lui dire ce qu’il voulait mensonge ou vérité ou même sans doute un peu des deux. Si ça faisait si longtemps que ça qu’il était enfermé, il s’était peut-être bien créer une histoire de toute pièce à laquelle il croyait probablement plus qu’à sa triste réalité. Hector avait raconté que l’esprit enfermé cherchait toujours à s’enfuir, à s’évader. Cela pouvait être salutaire dans certains cas, mais un paladin ne pouvait trouver la rédemption de son âme que dans son dieu. Il devait rester conscient et vigilant, peu importait le temps que cela durait. Heaum gardait la Triade depuis des millénaires et jamais il n’avait failli. Ses paladins devaient s’inspirer de lui et s’ils se retrouvaient enfermer, il devait puiser leur liberté spirituelle dans la méditation en attendant le moment que le Vigilant leur offrirait. Il devait donc rester alerte, attentif et prêt à combattre. S’ils vivaient, même dans la détention, c’était parce qu’il n’avait fini de servir. Sans quoi Heaum les auraient rappelé à lui pour qu’ils puissent avoir l’honneur de servir son armée céleste à ses côtés. Tout le monde ne pouvait détenir la force de caractère nécessaire, ni bénéficier de l’appui de Heaum.

Elion d’Alusaire ferma les yeux pour mieux se concentrer sur les sons et les bruits qui l’entouraient. Il devait se tenir prêt à toute éventualité, y compris une hypothétique réponse de la part du vieil homme.

écrit par: Corvo Stern Lundi 19 Octobre 2015 à 18h19
Lorsque les compagnons passèrent devant l'impressionnant bâtiment, Corvo eut une sensation familière. La bâtisse lui rappelait les grandes maisons marchandes de Marsembre. Ces luxueuses demeures étaient bien plus que de simples résidences car il s'agissait de véritables centres d'affaires. Des endroits où l'avenir économique de cités voir de royaumes entier se décidait selon les stratégies et l’ambition des marchands les plus riches et influents. Dans la plupart des cas, ces maisons étaient également de puissants bastions protégés par des milices privées.

Depuis qu'il avait hérité de l'affaire familiale et étoffé son offre de services, le roublard avait eut maintes occasions de s'infiltrer dans de tels édifices. Dans la majorité des cas, il avait accompli ses missions avec succès grâce à une méticuleuse préparation.
Repérer et mémoriser le visage des gardes, des domestiques et des maîtres. Analyser leurs routines, leurs allées et venues, se renseigner sur leur habitudes et leurs vices. Trouver la faille pour déterminer le mode d'infiltration adapté. Discrétion, bluff, déguisement et autres fourberies, des domaines dans lesquels le voleur excellait.

Il n'allait toutefois pas être aisé de pénétrer dans le domaine des Barutans. Le manque de temps et le fait de devoir composer avec des compagnons qui n'étaient pas franchement versés dans l'art de l'infiltration n'allait pas simplifier la tâche. C'était également sans compter la dizaine de gardes plantés devant la maison.

Comment le groupe allait-il procéder pour pénétrer les lieux et sauver Polby ? Au fond de lui, Corvo priait Tymora de faire apparaître une solution qui permettrait autre chose qu'un assaut direct et un bain de sang. A la vue de l'escorte de cavaliers qui venaient de surgir d'une des deux enormes portes, le roublard essaya de positiver.


¤ Ça en fait toujours un peu moins à l’intérieur... ¤

D'un œil expert, le jeune homme scruta le bâtiment et la cour intérieure qui était visible par l'autre grande porte encore ouverte, celle-là même par laquelle plusieurs chariots s'étaient échappés quelques instants auparavant. Il cherchait à repérer le moindre indice qui pourrait lui permettre de s'infiltrer dans la place. La maison Barutan était visiblement en pleine activité. Les allées et venues de chariots et de gardes en étaient la preuve. Peut-être était-ce là la faille.

¤Si on pouvait se planquer dans un de ces chariots avant qu’il ne rentre dans la cour...¤

Corvo jeta un regard à Velä en se demandant si la Folle de Torm serait capable d’assumer une telle supercherie… L’esprit bouillonnant, il patienta le temps d’être à bonne distance des lieux avant d’échanger avec ses compagnons.

hrp.gif Détection (+7) sur le batiment et la cour pour essayer de repérer le moindre indice utile (fenêtre ouverte, zone où se cacher, mur facile à escalader etc...). Détection aussi sur les gardes pour voir si l'un d'eux possède des clés ou autres trucs qui peuvent être utiles à subtiliser.

Psychologie (+6) sur les gardes et les conducteurs de chariots pour voir tout comportement suspect pouvant être exploité à notre avantage.

écrit par: Moira Jeudi 22 Octobre 2015 à 19h50
Le regard impassible, Moira resta quelques pas derrière Corvo pour ne pas le gêner. Opérer à l'aveuglette dans une telle situation ne lui plaisait pas du tout vu ce qu'il y avait en jeu, et ses dents se serrèrent un peu plus en voyant de nombreux gardes entrer et sortir.

¤Merde, mais combien ils sont? Il y en a toute une armée ou quoi?¤

Visiblement un autre convois se préparait et occupait une bonne partie de la maisonnée. Mais il ne fallait pas être dupe; le gros des forces devait toujours se trouver à l'intérieur. Elle comptait sur le fait que les Barutans étaient trop sûr d'eux et ne s'attendraient pas à être attaqué chez eux. L'effet de surprise avait leur meilleurs allié jusque là. Mais si l'arrogance des Barutans était grande, il en allait de même de la taille de leurs coffrets, qui leur permettait d'employer du personnel plus qu'il n'en faut. Encore fallait-il distinguer le vrai soldat compétent du simple gros bras; mais même des bon à rien, en grand nombre, leur feraient un barrage efficace.

Et si Polby était à bord d'un de ces chariots, se demanda t-elle subitement. En route pour se débarrasser de lui, ou le livrer à d'autres complices, comme le culte du Dragon? La guerrière hésita à interrompre Corvo pour le lui faire remarquer. Il devait bien l'avoir vu aussi.

Non, c'était encore trop tôt. Il n'y avait pas plus de chances qu'il soit dans ce chariot qu'ailleurs. La guerrière soupira et se reconcentra: de son point de vue ils avaient plus de chances de trouver une entrée de service moins gardée, où ils pourraient peut-être encore se faire ouvrir la porte au culot, en embrouillant un planton ou un serviteur peu au fait. Ou en lui foutant un coup sur la carafe avec moins de risque de provoquer une alerte générale.


Detection +6 pour trouver une faiblesse dans le dispositif de sécurité

écrit par: Glaurung Dimanche 25 Octobre 2015 à 10h47
Glaurung marchait donc devant le reste du groupe, grognant, quand un kwarks avait la mauvaise idée de le fixer trop longtemps.
Quand il arriva devant la "maison" barutant, l'orc se dit :
*.griœ’gr à apwa, s ior orcum'rs orad arium'rsornoc rum'op raornapmoc wa, aorohc aum'qgraum'q riovwa, ,orniwa, n oragr ammoc arsê snaviod orgri ,nwa, orkrwa, wK um'sum'oF*

L'orc analysa ce qu'il voyait les grandes marches blanches et surtout, les chariots que l'on chargeait, se ferait une cache idéale pour charger Polby, que ce soit par Toru, ou par eux, pour fuir. Il suffirait que ses compagnons s'en par de l'une d'elles, ou se cache à l'intérieur et que plus loin, ils en prenne le contrôle.

D'un pas impérieux, l'orc pénétra dans la cour de la maison, il savait que déjà sa peau verte attirerait les gardes, peut être assez pour laisser une ouverture pour les autres ?
Dans le doute, il en rajouterait un peu plus en se mettant à beugler de sa voix rocailleuse :


- Hola kwarksan, je dois voir Toru, sir Toru, si vous y tenez. C'est urgent !

Tout en criant, Glaurung se décalait sur le côtés, pour ouvrir un chemin, si par exemple un infiltrateur furtif ou deux vouliaent passer.

écrit par: Vëla Lundi 26 Octobre 2015 à 02h46
Son étude fut concluante et représentatif des forces en mouvements dans cette ville, les Barutan semblaient être une famille puissante avec beaucoup de membres actifs. Lorsque le groupe passait devant la grande cour, son coeur se serrait d’effrois. Cinq chariots sortaient déjà pour une destination inconnu et Polby pouvait fortement y être. Ne cherchant pas à avoir trop d’attention elle continuait son chemin après avoir prit bien note du nombre de gardes. Son intention présente n’étant pas de combattre mais bien d’inspecté, elle décidait donc de tenter de faire le tour de la bâtisse y cherchant une ruelle ou un passage qui le permettrait.

Son intérieur était d’un calme presque déconcertant, malgré le drame qui se jouait, son coeur battait tranquillement et ses respirations était tout aussi calme. Son esprit était en étude de la situation laissant place à toute éventualité prochaine. Même si plusieurs faits étaient à régler, la jeune fille ne se laissait pas emporté par ses émotions. Sa rage d’antan semblait s’estomper et la lumière intérieur semblait ne laisser place à aucune ombre.

Son regard se portait sur l’ensemble des bâtisses qui voisinait celle des Barutans, cherchant un moyen possible pour pouvoir y entrer sans y être vu. Il était pour elle, hors de question qu’elle pénètre sournoisement mais vu la situation il n’était pas impossible que leurs groupe puisse avoir besoin d’une aide discrète.

Elle repensait aux paroles que Moira avait dite avant leur départ pour cette observation et leurs intention semblait porté pour une délivrance de Polby presque éminente et ce, même avec l’avertissement de Belgos de ne rien oser de risqué. Quelque part elle trouvait la position des mercenaires avantageuse, même si ils avaient dû usé de fourberie pour arriver à leurs fin, quoi qu’il en était, ce n’était pas à la paladin de faire le jugement de leurs actes, plus maintenant.

Ses pensées allaient de l’observation à la mission et à Elion. Ils avaient tellement divergé de leurs mission de départ qu’elle entrevoyait leurs arrivé au bastion comme dans un autre temps.

* Torm puis-je te servir à ta juste valeur, donne moi la volonté de corriger mes défaut et mes tares.*


Détection

écrit par: Horïn Mardi 27 Octobre 2015 à 09h12
Le Nain rejoignit le groupe in extremis alors que celui-ci prenait la direction de la Maison Barumat, où était supposé se trouver Polby.

Il les informa rapidement qu'Elion avait effectivement été conduit à la prison et qu'il y avait très peu de chances qu'il en sorte sans que ce ne soit autorisé par les autorités compétentes. En retour on lui expliqua où ils allaient, et surtout qu'il avait ordre de Belgos de ne pas se lancer dans une action risquée.

Vëla entreprit de faire le tour du bâtiment, à la recherche d'un autre accès, tout comme Horïn avait procédé avec la tour pénitentiaire.

Moira et Corvo, pour leur part, semblaient mentalement passer au peigne fin l'ensemble de la scène et du bâtiment à la recherche d'une idée ou d'une opportunité.

Et Glaurung sembla décider de provoquer une diversion en continuant avec le bluff qu'ils avaient opéré sur le capitaine du bateau, du moins d'après ce qu'on lui avait raconté.
Le Nain n'était pas bien sûr des possibilités que cela allait offrir et n'était pas du tout sûr d'être en mesure de l'exploiter si besoin. Il était bien conscient de ne pas posséder les talents des mercenaires pour s'infiltrer et surtout se fondre dans le décor.

S'il avait bien compris, le gros du plan était de toute façon que les mercenaires extraient Polby et que les autres assurent en parallèle la libération d'Elion par des voies "plus légales".

Le Nain se tenait cependant prèt à intervenir en cas de grabuge. Il se sentit par contre idiot - même dangereusement suspect - à rester au milieu de la voie, monté sur son cheval.

Et surtout l'animation ambiante avec les chariots sortants, les cavaliers, l'agitation dans la cour, tout cela l'intriguait. Il mit pied à terre et décida de recueillir des informations. Guidant sa monture au pas, il chercha du regard un ou plusieurs personnes à interroger innocemment sur l'origine de cette agitation. Il décida de questionner deux personnes afin de confronter leurs réponses, de préférence des vieillards, toujours prêts à tailler un bout de causette sur les évènements. Le genre à s'asseoir devant chez eux toute la journée pour regarder le monde tourner.


Horïn essaie de récupérer des informations sur l'agitation de la Maison Barumat, pour savoir si c'est habituel ou non, et surtout la cause de tant d'activité. Jet de compétence Psychologie pour éviter les bluffs.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 30 Octobre 2015 à 21h32


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h30





PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 13(dé) + 7(compétence) = 20 Réussite
Corvo voit que la façade est très lisse et qu'il n'y a rien sur le mur pour aider à grimper sauf les bannières qui semblent solides. Mais elles sont à quatre mètres du sol. Des fenêtres sont ouvertes, mais seules les fenêtres du deux et troisième étages n'ont pas de barreaux. Il ne voit aucune clef sur les gardes.

Test de psychologie de Corvo sur le comportement des gardes et des charetiers DD15 : 5(dé) + 6(compétence) = 11 Echec


Test de détection de Moira DD15 : 6(dé) + 7(compétence) = 13 Echec


Test de psychologie d'Horïn sur deux personnes de la rue : 15(dé) + 2(compétence) = 17 vs Jet de bluff d'un couple de vieilles personnes 6(dé) + 3(compétences) = 9 => Réussite
Horïn interroge un couple de vieilles personnes assis sur un banc devant une maison proche. Il apprend ainsi que l'agitation est toujours la même chaque jour, des chariots partants ou venant des quatres coins de l'Amn.


Test de détection de Vëla DD15 : 16(dé) + 2(compétence) = 18 Réussite
Cherchant quelque chose d'interressant sur la façade, il voit Polby à une fenêtre du troisième étage.





Narration Elion :

- Bonjour, Elion d'Elusaire, répondit la voix. Je ne vais pas dire que je suis enchanté de te connaître, car cela reviendrait à dire que je suis content de te savoir là. D'un certains point de vue, c'est vrai. Car je suis content d'avoir quelqu'un à qui parler. Mais cela fait au dépend de toi.

La voix fit une pause avant de reprendre :

- Mon ami, je m'appelle Rolin Kalura. Je suis d'Esmeltaran. Ou bien j'étais. Car je suis depuis tellement d'années dans cette prison...






Narration Corvo, Glaurung, Horïn, Moira et Vëla :

Le groupe s'était arrêté à une certaine distance de la maison marchande.

Horïn comme les autres s'interrogeait sur l'activité qui semblait fébrile. Quelques questions à un couple de vieilles personnes, après avoir vaincu une certaine réserve qui aurait pu déboucher sur des réponses évasives, lui apprit que ce n'était pas une journée exceptionnelle, mais une journée comme toutes les autres.

Corvo lui évalua le bâtiment, cherchant sur la façade des indices intéressants pour pouvoir y pénétrer. Il scruta aussi les gardes. Il garda pour lui l'idée de se cacher dans des chariots pour pénétrer sans être vu dans le bâtiment.

Moira elle aussi évalua les lieux, cherchant une faille dans la sécurité, en vain. Les gardes semblaient vigilants, et le bâtiment peu accessible.

Soudain, Glaurung ne put rester en place. Il lui fallait passer à l'action. Aussi, son déplacement subit prit de cours les membres du groupe, comme les gardes. L'un d'eux s'écarta même pour laisser passer l'orque, trop impressionné pour s'interposer. La demande de l'orque, par une voix puissante, se répercuta dans la cour. Quelqu'un avait-il compris ?

Les gardes, revenus de leur surprise, se précipitèrent dans la cour en lançant des cris. Dégainant des épées, ils firent cercle autour de l'orque. Mais prudemment, ils lui laissèrent un passage vers la rue, espérant sûrement qu'il reparte comme il était venu
.

- Que, que veux-tu ? Dit l'un des gardes.

L'agitation dans la rue avait attiré un visage à l'une des fenêtres ouvertes au troisième étage. Vëla qui cherchait un moyen de profiter de la rue sans garde, reconnut Polby qui lui faisait des signes
.


écrit par: Vëla Dimanche 01 Novembre 2015 à 17h59
À peine fini de sa piété pour Torm qu’une réponse apparut. Le coeur de la jeune fille se tordait soudain à l’apparition réel de Polby à l’une des fenêtre du bâtiment des Barutans. Son émotion était ambivalente, entre le fait d’être heureuse de savoir que Polby n’était pas dans l’un de ces chariots et celle qu’il était fait prisonnier. Le savoir en vie la réconfortait énormément et fit grimpé son moral a son presque maximum. Même si l’ex-folle de Torm n’aimait pas la façon que Polby avait géré les dernier jours restait quille était un membres de la compagnie et que ce dernier était un frère d’arme qui oeuvrait lui aussi pour la sauvegarde des autres.

Sans s’emporter, la paladin fit un signe discret de son pouce à Polby pour que ce dernier puisse savoir qu’il avait été entrevu. Ceci ne le sauvait pas mais lui donnerait espoir et courage dans l’attente de son sauvetage.

Vola jonglait depuis un bon moment au moyens d’extirper Polby des mains des Barutans, elle avait entrevu la possibilité de le faire de façon civilisé avec diplomatie et or mais si les Barutans avait accepté de rendre ce service aux membres des cultistes, ils ne voudraient probablement pas marchander une libération, même monétaire. Les marchants sont des marchants, leurs cupidités légendaire ne changerait pas mais l’avenir d’une richesse possible en s’alliant avec des cultistes pouvaient leurs donner des raisons valable de rester fidèle à leurs engagement. De toute façon, le groupe de la compagnies des marches n’avait présentement pas l’or nécessaire pour une transaction aussi honéreuse.

De cette découverte il fallait que les autres en soit informé le plus rapidement possible et c’est le pourquoi qu’elle décidait de faire demi tour pour aller rejoindre le groupe. Dans son avancé vers eux elle entendit déjà les voix s’élever dans le cour intérieur qui haussait d’un ton vers le Glaurung.

Cherchant les autres, elle entrevit Moira, Corvo et Horïn de l’autre coté de la rue parlant à des locaux.
Passant auprès de Moira elle divulgua sa découverte à celle-ci en ne cherchant pas à rester auprès d’elle mais en passant son chemin comme tout autre passant l’aurait fait pour ensuite se diriger auprès d’Horin pour l’avertir de la nouvelle. Ne connaissant aucunement avec qui il discutait, elle n’osait pas lancer sa découverte haut et fort et attendit patiemment que ce dernier puisse s’intéresser à sa présence pour en retrait lui divulguer la trouvaille dernière.



Discrétion. (pour ne pas attirer l'attention lorsqu'elle s'approche de Moira)

écrit par: Glaurung Mercredi 04 Novembre 2015 à 15h58
Le guerrier orc avait donc avancer plus que tranquillement dans la propriété Barutan après avoir fait son annonce. Les gardes ne semblaient pas avoir envie de réagir.
* C'est quoi ces gardes ? Ils sont fous ces kwarksan !*

Puis tout à coup le géant vert eu l'impression que les garde réagissait à ce qu'il se passait. Un peu dans le style, je rêvasse, je rêvasse, ho un cheval, au un arbre, ho le soleil, ho un orc, ho une charrette... attend minute, un orc ?!

Le géant vert amusé, se vit alors entouré par la garde Kwarksan beuglant, gémissant, il les sentait terrifié, d'ailleurs à raison, le fils de Grumsh était sur de pouvoir ouvrir la moitié d'entre à coup de hache avant d'être trop amoché.
Les kwarksan avaient laissé un passage derrière lui, dans l’espoir sans doute qu'il parte.

Jusqu’à ce que l'un des "barugardes" lui redemande ce qu'il voulait, l'orc gronda.
* Donc en plus d'être incompétent et révasseur, ils sont sourd et bah ça promet.*

-Bon je vais répéter doucement ce coup la kwarks. Menez moi au sir Toru, je viens de la part du capitaine Torch, c'est urgent.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 06 Novembre 2015 à 15h44
Le passage en revue du bâtiment laissa un goût amer dans la bouche du roublard... Il s'agissait d'une véritable forteresse et le nombre de gardes présents dans la rue évanouissait un peu plus l'espoir d'y pénétrer de manière directe.

Il y avait bien ces tentures qui pendaient du toit et qui auraient permit à un homme agile d'atteindre les fenêtres ouverte des derniers étages. Encore fallait-il pouvoir grimper jusque là. Or, si le chondathien avait une qualité, c'était de connaître ses capacités et leurs limites... En l'espèce, Corvo n'était pas un grimpeur, son corps frêle ne lui permettant pas d'exceller dans des tâches nécessitant une certaine force et de l'endurance. Quoi de plus difficile et exténuant qu'escalader une façade ?

Grimaçant, en imaginant déjà ses jambes percluses de crampes et ses bras tétanisés sous l'effort, Corvo oublia déjà l'éventualité d'une grimpette. A ce moment précis, il aperçu Glaurung faire irruption dans la cours intérieure... L'orque y allait au culot, une solution qu'approuvait grandement le roublard.


¤ C'est peut-être le moment !¤ pensa Corvo, en voyant les gardes dans la rue s'éclipser à la poursuite du géant vert.

Que cela ai été prémédité ou non, c'était bien joué. L'orque venait de créer la diversion parfaite et une occasion comme celle-ci ne devait pas être gâchée. D'ailleurs, elle ne se reproduirait probablement pas une seconde fois. Tymora accompagnait donc encore la petite compagnie... Le voleur se rapprocha prestement de Vëla, Moira et Horin, conscient qu'il fallait agir vite. Il tenta de convaincre la Folle de Torm.

- C'est le moment ou jamais, pas le temps de retourner à la taverne prévenir Belgos. On grimpe jusqu'à une de ces fenêtres ouvertes et on improvise. Qui s'y colle ?

Joignant le geste à la parole, Corvo fouilla dans son sac pour faire sortir un minuscule bout de sa fine corde en soie afin de sous entendre qu'un seul d'entre eux avait besoin d'escalader la façade. Le voleur espérait qu'un de ses compagnons possède des compétences de grimpeur et se dévoue, mais avec toute la ferraille qu'ils trimballaient, il y avait des chances pour que le roublard soit obligé de s'y coller...

écrit par: Vëla Samedi 07 Novembre 2015 à 15h09


De part une chance inconnu à l’ex folle de Torm, Corvo le fourbe vint auprès d’elle lui divulguer son plan téméraire. Soupirant intérieurement des manières du jeune homme, lasse, la jeune fille faillit partir vers les logements où l’attendait Belgos mais sa patrie toute Rashéminienne prit surface à ses objections de piété et sans savoir pourquoi elle offrit son bras gauche à Corvo pour qu’il puisse se hisser sur Abby aisément.


* Allez Corvo ne perdez pas cette chance unique. J’ai confiance en vous.*

Elle avait beau faire le tour de sa conscience elle y voyait dans cette acte que le bon sens et la justice des faits présents. La mine refrogné la paladin s’assurait que le jeune homme puisse se hisser sur ses épaules adéquatement et sans heurt une fois arrivé auprès de la bannière la plus proche de la fenêtre de Polby. Elle aiderait de son mieux le frêle homme allant même jusqu’à se lever debout sur Abby si il le fallait.

Elle était bien consciente qu'ils faisaient tous cela en plein jours et ce, devant le peuple et qu'elle mettait sérieusement leurs chance de sauver Elion par la suite mais il était clair qu'ils ne faisaient que reprendre de plein droit Polby qui avait été enlevé. À voir la façon qu'il opérait dans cette ville auprès des maisons marchandes, la loi était celle des marchant et non celle des Dieux. Elle savait aussi qu'il faudrait donner de l'or aux curieux qui auraient la chance des voir ainsi, espérant qu'ils garde leurs langue le temps qu'ils puisse sauver Elion.



Équitation pour tenir stable Abby.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 07 Novembre 2015 à 16h55
Le dialogue voulait s’installer entre le vieil homme et le paladin de Heaum. Pour autant, cet homme qui disait vouloir parler ne semblait guère bavard. Il venait de se présenter et confirmer qu’il était enfermé ici depuis plusieurs années. En outre, le dénommé Rolin déclarait qu’il était originaire de cette cité. Pour Elion qui n’était qu’un étranger, c’était peut-être le moment d’en apprendre d’avantage sur cette ville décidément bien étrange et qui lui semblait des plus mal saine.

Le Chevalier des Yeux Vigilants ne craignait pas la mort, car pour lui c’était la seule issue possible de son existence mortelle et cela le conduirait auprès de son dieu pour servir à la protection de la Triade. Par contre l’idée de pourrir à petit feu dans cette cellule ne lui était guère réjouissant. L’homme qui lui parlait n’avait rien de maléfique, alors qu’avait-il bien pu faire pour mériter un tel traitement ?


- La bonne rencontre Rolin Kalura d’Esmeltaran. Comme je vous l’ai dis, je suis un paladin de la Sentinelle Eternelle. Heaum me permet de reconnaître le Mal lorsque je le vois. Hors, il n’y a apparemment rien de maléfique en vous. Est-ce que vous seriez disposé de me parler de votre cité telle que vous la connaissez. Et par la-même ce qui vous a conduit en ce lieu ? Il semblerait bien que nous ayons du temps devant nous. Je ne passerai pas en procès avant demain et de ce que vous me dites, vous ne sortirez pas d’ici tout de suite.

L’aasimar marqua une petite pause avant de reprendre la parole. Le guerrier divin n’avait pas l’habitude des longues conversations et il se sentait un peu mal adroit dans cet exercice.

- Les seules choses que je sais de cette cité, c’est qu’il s’agit d’une cité marchande. Visiblement les plus riches sont aussi les plus influents et apparemment peu ici osent se dresser contre leurs méfaits. J’ai entendu parler de famille comme les Barutant et j’ai fais la connaissance du dénommé Aramut. J’ai entendu parlé de la famille Arumat. Enfin, je sais qu’il existe un temple dédié à Heaum dans cette cité et je m’étais placé sous la protection du prêtre Esmle. Visiblement les membres du clergé ont une curieuse façon de traiter les chevaliers de leur ordre. Mais je ne sais rien d’autre sur cette ville. Alors, je vous serai reconnaissant de pouvoir éclairer ma lanterne.

Elion d’Alusaire se tut pour laisser la parole à Rolin Kalura en espérant en apprendre un peu plus sur Esmeltaran et sur son interlocuteur.

écrit par: Moira Dimanche 08 Novembre 2015 à 15h30
Le retour de Horin l'avait un peu surprise. Etait-ce Belgos qui lui avait demandé de revenir là? La question ne se posait pas de toute façon: il n'y avait plus le temps. Glaurung persévérait dans dans son idée de bluffer son entrée dans la maison, et de façon prévisible, il n'était pas reçu à bras ouverts. Etant grande gueule, en poussant un peu le scandale, ça pourrait attirer l'attention suffisamment longtemps pour leur permettre de trouver une autre issue.

En parlant d'issue, la seule solution trouvée était de passer par la fenêtre du premier étage: pas ce qu'il y a de plus commode, d'autant que personne n'avait de corde... Si Corvo ne leur trouvait pas d'issue à ouvrir de l'intérieur, il ne restait à espérer qu'il trouve Polby très vite; pas gagné d'avance dans cette grande maison.

Vëla se proposait de lui faire la courte échelle. Moira ne pouvait pas faire grand chose de son côté, une inaction qui l'agaçait pas mal. Mais tenter de grimper s'avérait risqué: cette bannière pourrait ne pas supporter son poids. Ensuite il lui faudrait marcher à pas de loup à l'intérieur, pas le mieux avec tout son matériel.


-Je continue de surveiller la rue. Si vous pouvez nous ouvrir, tant mieux, sinon... bonne chance.

Glaurung allait peut-être avoir besoin d'aide à son tour si ça se passait mal avec les gardes de l'entrée.

hrp.gif Detection +6 pour faire le guet

écrit par: Corvo Stern Mardi 10 Novembre 2015 à 01h23
Ainsi donc il allait devoir se charger de la tentative d'escalader le bâtiment... Le roublard hocha la tête à l'attention de Vëla qui se mis en place sans un seul mot. La paladin venait de placer sa monture toute proche de la façade. Son destrier, une fois maintenu en place allait permettre à Corvo de gagner quelque mètre dans son ascension.

Avant d'entamer sa grimpette, le jeune homme régula sa respiration comme pour chasser une pointe de stress qui montait en lui. Durant une seconde, il se revit enfant à Marsembre. Comme la plupart de ses souvenirs de cette époque, cela n'augurait rien de bon. Il se remémorait les parties de "Croque et Tombe" qu'appréciaient particulièrement ses camarades. Bien sûr comme dans la plupart des jeux, il fallait un souffre douleur et souvent - tout le temps - Corvo avait l'honneur d'être le lauréat... Pour rire qu'ils disaient...

Croque ou Tombe était un jeux assez simpliste pratiqué à l'aide du chien du fils d'un boulanger du coin. Il consistait essentiellement à déambuler de bonne humeur dans les ruelles étroites de le citée lacustre comme si de rien n'était. Lorsque le groupe croisait une impasse, la victime était poussée à l'intérieur de celle-ci puis on lui criait "croque et tombe". Le chien était ensuite lancé à la poursuite du pauvre hère qui n'avait pas d'autres solutions que de courir s'accrocher à un mur quelque part dans l'impasse dans l'espoir d'échapper à la mâchoire du molosse. Tout l'intérêt était de parier sur le fait de savoir si le "candidat" aurait la capacité d’échapper au chien au non? Pour cela, Corvo était un client idéal. Gamin de quinze an au physique d'un enfant de huit, bien que la plupart du temps il parvenait à échapper au chien, ses bras malingres ne lui permettaient pas de rester - les trois minutes réglementaires - accroché aux diverses parois et autre perchoirs de fortune dans l'attente du rappel du chien...

De grosses goûtes de sueur commençaient à perler sur le front et les tempes du voleur. Chassant ses mauvaises pensées il se délesta de sa besace qui l'alourdissait trop pour être assez efficace. De celle-ci il en sorti sa fine corde en soie qu'il fourra dans l'intérieur de sa veste. Loin d'être pratique, cela ne le gênait pas dans ses mouvements pour autant.

Le destrier de Vëla semblait parfaitement maîtrisé par cette dernière, aussi, sans un mot, Corvo se permis de placer son sac dans les fontes sur les flancs de la bête. Il grimpa à son tour sur l'animal avant d'entamer l'escalade de la façade.


¤ Bordel de merde mais qu'est-ce que je fais... Tymora viens moi en aide !¤

Dans les situations exigeant une certaine concentration, Corvo avait pris l'habitude de se réciter une chanson qu'il avait composé lui même en l'honneur de sa déesse. Le rythme lent et lancinant de la balade l'aidait à gérer son souffle et son stress tout en lui permettant de conserver sa concentration. N'importe qui l'observant pouvait voir ses lèvres bouger sans qu'aucun son n'en sort pour autant...

¤ Depuis toujours, tu me protèges
Dans le silence tu m'accompagnes
Pour rien au monde, ma Belle Compagne
Je n'abandonnerai, ton doux cortège

Bien plus qu'une armure, un sortilège
Un bouclier ou une lame
Pour rien au monde ma Douce Dame
Je ne commettrai, ce sacrilège

Pour me garder, de tous les pièges
A tout jamais tienne est mon âme
Pour rien au monde, ma Fougueuse Flamme
Je ne renierai ce privilège

Ainsi tu vas, ainsi tu viens
Tantôt ici, Tantôt là-bas
Jamais visible, mais toujours là
Ainsi tu viens, ainsi tu vas

Et si un jour, ta bienveillance
Semble se tarir, comme dans la brume
Pour rien au monde, ma Mystique Rune
Je ne douterai de mon allégeance

Car à mon doigt, brille une alliance
qui me gardera de toute rancune
Pour rien au monde, ma Pierre de Lune
Je ne céderai à l'arrogance

Sans jamais nier mon attirance
ni ma ferveur en abondance
Pour rien au monde, ma Dame Fortune
Je ne cesserai d'aimer la Chance

Ainsi tu vas, ainsi tu viens
Tantôt ici, Tantôt là-bas
Jamais visible, mais toujours là
Ainsi tu viens, ainsi tu vas ¤


hrp.gif Corvo tente l’ascension de la façade avec l'aide de Vëla si cela peut me faire gagner quelques mètres ?

Degré de compétence en escalade = 0 biggrin.gif
Mais je vais utiliser mon bonus (+1d4) lié au Trait de Tymora (gagné en concours de création de personnage) pour le jet d'escalade.

Je cherche à atteindre les tentures pour réduire la difficulté de l'escalade (ça devient un genre de corde non ?).
J'essaye d'atteindre la fenêtre de Polby pour voir ce qu'il se passe dans la pièce et si dans l'idéal il peut m'ouvrir. Sinon j'essaye d’atteindre une fenêtre ouverte.

Ah euh et pi si je tombe je fais un test d'acrobatie (+10) pour réduire les dégats

écrit par: Horïn Jeudi 12 Novembre 2015 à 12h57
Les choses se mettaient rapidement en mouvement. Avant que le Nain ait le temps de se manifester Corvo entamait déjà une escalade périlleuse après avoir grimpé sur la selle de la monture de Vëla.

Dans une situation moins pressée, le Nain se serait également proposé pour l'ascension. C'était un concours relativement courant entre jeunes Nains et Horïn ne se débrouillait pas trop mal pour grimper tout à la force des bras. Cependant dans le cas présent il serait grandement handicapé par son matériel. Difficile d'escalader de manière sûre et discrète avec une armure et un écu.

Le Nain ne put donc qu'observer Corvo se lancer seul dans l'infiltration du bâtiment. Du côté de Glaurung, apparemment l'orque n'allait pas se faire trucider immédiatement. Peut-être arriverait-il même à rencontrer effectivement le Sir Toru. Cependant difficile d'aller lui prêter main forte, il serait plus que louche d'arriver soudainement pour l'appuyer. Cela ne ferait sans doute que renforcer la méfiance des gardes, déjà suffisamment sur le qui-vive.

Ne voyant que faire d'autre dans l'intervalle, Horïn adopta la même attitude que Moira et surveilla les alentours, prêt à intervenir, en particulier si Glaurung avait soudainement besoin d'aide.


Détection +1

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 13 Novembre 2015 à 21h58


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h31





PARCHEMIN
Test de discrétion de Vëla DD10 : 12(dé) + 2(compétence) = 14 Réussite
Vëla réussit à transmettre son information à Moira sans être remarqué de quiquonque dans la rue.

Test d'équitation de Vëla DD5 : 4(dé) + 8(compétence) = 12 Réussite
Vëla réussit à tenir Abby stable.

Test de détection de Moira DD10 : 5(dé) + 6(compétence) = 11 Réussite
Moira voit que les gardes dans la cour ne prêtent aucune attention à ce qui se passe dans la rue. Elle voit que les passants à l'inverse ont tous les regards tournés vers l'intérieur de la cour où retentit la forte voix de Glaurung.

Test d'escalde de Corvo DD15 : 5(dé) + 0(compétence) = 5 Echec
Moira voit que les gardes dans la cour ne prêtent aucune attention à ce qui se passe dans la rue. Elle voit que les passants à l'inverse ont tous les regards tournés vers l'intérieur de la cour où retentit la forte voix de Glaurung. Mais certains jettent des regards curieux sur Vëla.

Test d'escalde de Corvo DD15 : 15(dé) + 10(compétence) = 25 Réussite
Lachant la bannière, Corvo réussit à retomber en souplesse sur la croupe du cheval de Vëla qui ne bouge pas, et à finir à califourchon, derrière Vëla.

Test de détection d'Horïn DD10 : 14(dé) + 1(compétence) = 15 Réussite
Horïn remarque des soldats aux loins sans pouvoir déterminer leur maison.






Narration Elion :

Le silence s'était fait de l'autre côté du mur pendant qu'Elion s'exprimait. Mais la voix reprit dès qu'il se tut.

- Etes-vous ici à cause de la maison Barutant ? C'est mon cas également. C'est une famille puissante. N'espérez pas trop après l'aide du temple de Heaum. Je connais peu ce culte. Mais dans cette ville et la région de l'Amn, le véritable dieu est celui du commerce. Et celui qui l'entrave en pait les conséquences. C'est mon cas. Je ne vous raconterez pas ce qui m'est arrivé mais je peux vous dire que mon procès n'a pas duré longtemps. Et si je n'étais pas le fils d'un homme influent, ma vie se serait arrêté à ce moment-là. Mais des fois, je me dis que serait mieux que de croupir ici...






Narration Corvo, Glaurung, Horïn, Moira et Vëla :

Dans la rue devant la maison marchande, la situation se précipita. Vëla était à l'origine d'une tentative audacieuse. Maîtrisant de main de maître sa monture, elle vint se placer sous une bannière et enjoignit Corvo de venir tenter une escalade audacieuse.

Celui-ci ne put se défiler. Le créneau était court et il fallait en profiter. Le choix de Vëla s'avérait logique car on voyait mal la silhouette massive d'Horïn grimper sur la bannière. De même, la haute stature de Moira aurait semblée incongue. Vëla avait-elle penser à tout cela où était-ce le hasard ?

Horïn et Moira retèrent donc spectateur de ce qui allait se passer, non sans assurer une surveillance des alentours. Pour l'instant, rien ne semblait les menacer, mais tout pouvait basculer rapidement.

En tout état de cause, le mercenaire se retrouva bientôt debout sur la croupe d'Abby et d'un joli saut, attrapa à pleine main la bannière. Cependant, tout le monde comprit immédiatement que l'escalade n'était pas un talend de Corvo. De plus, la large bande de tissu s'avéra difficile à saisir. Comble de tout, le bruit d'une déchirure se fit entendre.

Corvo réagit pretement. Il lacha la bannière et retomba en souplesse sur Abby qui ne réagit pas, bien tenue par Vëla. Le mercenaire se retrouva la seconde suivante à terre, levant les yeux vers la bannière abimée mais qui demeurait accrochée au bâtiment.


- Hé ! Ne bouge pas !

Le cri venait du haut et les quatres membres du groupe tournèrent leur regard vers leur chef. Debout sur l'appui de fenêtre, Polby allongeait un bras jusqu'à la bannière qu'il réussit à saisir. Le poids plume de l'halfelin joua ensuite en sa faveur lorsqu'il sauta et saisit de son autre main la bannière dont il se servit comme une corde en se laisant glisser. Parvenu au bas du tissu, il se laissa tomber et se retrouva assis derrière Vëla.

- Merci ! Je crois qu'il ne faut pas rester ici.

Aussitôt, Vëla enjoignit à sa monture d'avancer.

Dans la cour, personne n'avait rien vu des événements de la rue. Soudain, une voix forte s'élèva. Un homme preque aussi grand et large que l'orque venait de franchir une porte. Tout en lui le désignait comme un soldat professionnel, son armure et ses armes. Il vint se planter face à Glaurung :


- Qui es-tu et pourquoi tu me demandes ? Je te connais pas. Je suis Toru.

Un mouvement attira le regard de Glaurung de l'autre côté du porche. Ainsi vit-il Vëla à cheval quand elle passa rapidement. La frêle silhouette de Polby ne lui échappa point, ni le geste que celui-ci lui adressa pour lui dire de quitter les lieux au plus vite.





écrit par: Vëla Mercredi 18 Novembre 2015 à 01h38
Le temps se figeas soudainement quand lorsque Corvo se hissa sur la bannière murale et que le son d’un déchirement s’entendit. Retenant son souffle et Abby, la jeune fille ne put aider dans sa chute le jeune homme qui venait de mettre pied au sol. Croyant au pire la paladin restait stoïque attendant comme une nouvelle tentative du grimpeur quand soudain une voix bien connu se fit entendre.

Levant les yeux, sa stupeur resta sans mots. elle allait faire une prière silencieuse quand Polby empoignait la bannière et d’un tour de mains agile se mit à descendre le long du tissus salvateur. N’y croyant pas sur le coup elle dû se ressaisir lorsque le poids plume prit place en arrière d’elle et l’avertissait de ne pas rester sur place.

À ce moment, une crainte la saisit mais rapidement se détendit et de ses genoux ordonnait à Abby d’avancer tranquillement puis tout au long du trajet qu’il restait à faire d’ici la taverne du rendez-vous elle fit prendre le mouvement nécessaire à sa monture pour presser le pas quelque peu.

La jeune fille curieuse de nature avait mille et une questions qu’elle voulait poser à Polby mais la seule chose qui sorti fut un simple, cour et émotionnel rapport…


-Polby, je suis soulagé de votre présence parmi nous et vous me voyez mal à l’aise de vous informer qu’Elion est fait prisonnier pour avoir occis un malin d’une maison marchande de cette maudite ville. Nous joignons Belgos sur ce pas qui vous expliquera plus adéquatement les dernières mésaventures.-

Son attention se portait sur les passant et surtout sur les membres de la maison Barutan possible de rencontrer d’ici le lieux de rencontrer. La Rashémenienne n’hésitait en aucun point pour couvrir Polby de sa cape en peau d’ours qui tenait sur ses épaules.

Sa pensée cherchait le moyen de quitter cette ville au plus tôt mais fallait sauver Elion et s’affranchir de cette impasse possible qu’il soit retenu beaucoup plus longtemps que prévu. La paladin était presque immunisé à la peur, restait qu’en elle, une chose nouvelle muait d’un feu nouveau qui lui faisait ressentir des sentiments inconnus qu’elle n’arrivait pas à percé sur le moment.

* Torm, merci de cette justice rendu, puisse tu garder l'oeil sur nos sujets pour la suite.*

Priait elle d'une piété plus ardente que jamais.


Discrétion, pour se rendre à la taverne du rendez vous.

écrit par: Glaurung Mercredi 18 Novembre 2015 à 22h13
L'orc plisa les yeux en voyant arriver le fameux Toru. Le kwarks faisait presque la taille de l'orc et semblait rompu au combat, en tout cas, bien plus que les autres rigolos. Le guerrier vert se dit aussi que se ne serait surement plus aussi facile de sortir hache à la main de cette court. Ho le garde ne lui faisait pas vraiment peur mais le nombre additionné à celui-ci serait plus problématique.
Il reprit son air colère et s'avança vers le dit Toru.A vrais dire, l'orc se demandait s'il ne faisait pas lui même vraiment partit du culte du dragon.

Se fut alors qu'il remarqua Polby sur le cheval de la paladine. Une bonne chose de faite selon l'orc, sa diversion avait donc été utile. Mais à présent, Glaurung savait qu'il ne pouvait plus reculer sans avoir l'air suspect.
Il devait donc continuer son numéro pour déjà, et ce n'était pas négligeable sauver sa peau. D'autre part cela lui offrirait une ouverture pour envoyer une partit de ce petit monde sur une fausse piste.


- Tu peux m'appeler Hellmargattson, kwarks. L'orc s'avança encore de sorte à pouvoir parler a voix plus basse avec Toru.
-Les porteurs de pourpre s'assemblent...L'orc laissa sa phrase arriver au neurones de l'humain.
Ceci est une urgence. Le capitaine Torch m'envois pour vous dire d'aller tout de suite, avec autant d'homme que possible lui prêter mains forte. Les copains du "collit" que vous avez fait décharger sont en ville, nous les avons vue. Ils vont surement attaqué le bateau, c'est l'occasion d'atrapper tout ce petit monde. Un bonus pour vous savez qui.
Et peut être qu'ainsi je ne parlerais pas à qui de droit de votre négligence.

L'orc brandit la casquette de Polby sous le nez du Kwarks.
- Vous l'avez laissez semer ses affaires. Cela aurait pu mal, très mal tourné.
Avoir un groupe "d'aventurier, de mercenaire, de Bref... c'est une chose, mais leur donner une preuve utilisable contre nous avec tout les ennui que ça implique, en est une autre.

Glaurung fit une pause puis planta son regard encore d'avantage dans celui du Kwarks.

- Alors sir Toru, va tu aller aider Torch ou vais-je devoir retourner le voir et lui dire que nous allons devoir les prévenir ?

hrp.gif Intimidation +6 + 1d4 bonus du concours de perso

écrit par: Corvo Stern Jeudi 19 Novembre 2015 à 22h12
Tymora avait certainement fort à faire avec d'autres fidèles dans le besoin car les prière de Corvo ne lui étaient pas parvenues aux oreilles. Manquant de chance, le roublard qui s'était tant bien que mal débrouillé pour escalader la façade le plus dignement possible chuta lamentablement.

¤ Eeeeh meeeeerde ! ¤

Tout se passa en une fraction de seconde. A peine avait-il entamé son ascension en s'agrippant à l'une des tentures que le tissu d'apparence robuste céda sous son poids. Le jeune-homme ne dut son salut qu'à ses incroyables réflexes ainsi qu'à son agilité. Afin d'atténuer le choc de sa dégringolade, Corvo utilisa le destrier de Vëla comme tampon afin d'amortir sa chute... Au sol, sain et sauf, le premier réflexe du roublard fut de regarder aux alentour afin de savoir si son entreprise avait été vue par des gens aux alentours. Il n'en était rien, ce qui se confirmait par le mutisme des ses compagnons qui n'avaient pas donnée d'alerte.

Probablement encore un peu sonnée par la soudaine décharge d'adrénaline générée lors de sa chute, le Chondathien ne fit pas attention ni ne vit la sortie rocambolesque de Polby. Il ne réalisa ce qui s'était passé que lorsqu'il constata que le Hin se trouvait en selle avec Vëla.


¤ Tymora n'est peut-être pas si loin finalement. ¤

Happant d'un geste vif son sac dans les fontes du cheval de la Folle de Torm, Corvo prit la décision de s'éloigner le plus rapidement du Hin et de la guerrière sans faire de commentaire afin de ne pas attirer l'attention sur eux. Il était temps de retourner à l'auberge, ramasser Belgos et décamper le plus rapidement possible de cette ville. Un sentiment étrange planait toutefois dans l'esprit du voleur, une sorte d'intuition teintée d'un doute lui disait qu'il ne serait probablement pas si aisé de sortir Polby des murs de la citée. Que fallait-il faire, quitter Esmeltaran au plus vite ou se planquer en attendant que l'orage passe ?

Incontestablement, les Barutans allaient déployer de nombreuses ressources humaines et financières afin d'essayer de récupérer leur prisonnier. Un fait qui était d'autant plus vrai si la famille était en affaire avec le Culte du Dragon, organisation persuasive et peu amène face à l'échec... Toutes les maisons marchandes un tant soit peu influentes soudoyaient des gardes ou possédaient des espions aux portes de leur ville rendant toute entrée ou sortie visibles à leurs yeux. Les Barutans ne dérogeaient probablement pas à la règle... La dernière chose à souhaiter était de se retrouver en rase campagne avec une milice privée aux trousses. D'un autre côté, se terrer dans une planque en ville était peut-être plus souhaitable, mais les murs citadins étaient réputer pour avoir des oreilles et quelques piécettes pouvaient en plus leur faire naître une bouche traîtresse...

Après un furtif regard à Moira et Horïn, Le voleur prit la direction de la taverne d'un pas légers, prenant l'air d'être tout sauf pressé. Au passage il pu remarquer que Glaurung était affairé avec un homme et une multitude des gardes dans la cours du domaine. Ne sachant pas ce qu'il avait bien pu raconter ni même si il avait comprit que le sauvetage était terminé, le jeune-homme ne chercha pas pour autant à lui venir en aide.


¤ Tire toi de là mon gars ! ¤

écrit par: Horïn Samedi 21 Novembre 2015 à 18h40
Pour une fois, les choses allèrent dans leur sens. De façon imprévue certes, mais seul le résultat comptait.

Horïn avait craint le pire après l'ascension ratée de Corvo. En même temps, difficile de le lui reprocher étant données les conditions de l'ascension et surtout la précipitation dans laquelle le plan avait été mis sur pied.

Heureusement pour eux, c'est Polby qui vint à leur rencontre, assez magistralement, le Nain devait le reconnaître. Alors qu'ils s'échinaient à vouloir entrer, il s'avéra apparemment plus simple pour Polby de sortir. L'halfelin ne devait pas faire l'objet d'une surveillance très stricte. Les gardes n'avaient pas dû imaginer qu'il aurait une aide extérieure et qu'il oserait effectuer une telle descente.

Cependant, malgré la récupération de Polby, l'étau semblait se resserrer autour d'eux. En effet, Glaurung n'était toujours pas ressorti de la cour. Qui savait ce qui était en train de s'y passer ? Le Nain ne percevait rien qui laissait penser que l'orque en était venu aux mains mais ce n'était guère rassurant pour autant. Comment tirer l'orque de là ?

De plus, bien que distrait par l'arrivée acrobatique de Polby, Horïn avait remarqué au loin un groupe de soldats non identifiés. Mieux valait ne pas traîner, il ne souhaitait pas en savoir plus.

Il n'eut pas le temps d'exprimer ses pensées car Polby donna ses ordres : ils quittaient les lieux immédiatement.

Le Nain remonta en selle et lança tranquillement sa monture au pas à la suite de celle de Vëla. A sa question de comment tirer Glaurung de la cour, il eut sa réponse avec Polby indiquant discrètement à celui-ci de partir, sans s'arrêter pour autant. En substance : "pars, mais débrouille-toi tout seul". L'orque n'avait pas l'air dans le besoin pour le moment mais un humain imposant lui faisait face, du genre pas marrant.

Du coup le Nain ne savait que penser de l'ordre de Polby, comprenant l'urgence mais étant tout de même sceptique sur le manque de soutien apporté à leur frère d'armes.

Le Nain connaissait le chemin de l'auberge. De plus, s'il valait mieux que Vëla et Polby soient prudents dans le cas où la disparition de ce dernier serait rapidement signalée, ce n'était pas le cas du Nain.


- Je vous rejoins à l'auberge. Il y a un groupe de soldats pas loin, attention.

Le Nain fit une quinzaine de mètres avec eux puis s'arrêta, comme pour vérifier le contenu de ses fontes, comme n'importe quel voyageur de passage. Il ne regarda pas dans la direction de la cour mais tendit l'oreille.

Si Glaurung sort sans encombre, Horïn retournera à l'auberge sans attendre l'orque, afin de ne pas éveiller les soupçons. Dans le cas contraire, il avisera...


Jet de discrétion pour ne pas sembler louche et jet de perception auditive

écrit par: Moira Mercredi 25 Novembre 2015 à 01h15
Appuyée contre le mur, Moira percevait les bribe de discussions venant de la court intérieure, parfois ponctuée d'éclat de voix plus forts qui attirait les badauds. Et vas-y que ça braille et que ça s'insurge, il fallait au moins reconnaître une chose, il fallait au moins reconnaître une chose, c'était que l'orc ne faisait pas les choses à moitié. Enfin, il ne fallait pas trop qu'il mette trop de coeur à l'ouvrage non plus, pour son propre bien... Une bagarre était vite arrivée avec ces gens-là.

Le bruit de la chute lui fit fermer les yeux une seconde, craignant le pire. Heureusement, au vu de l'absence de cri, Corvo ne s'était pas pété la jambe. En revanche un deuxième bruit de chute la fit se retourner: Polby!


*Et bien ça a été vite!*

Et ce visiblement sans alerter personne, on était pas loin du miracle. Mais avant de s'en réjouir, il fallait sortir du bois. La petite comédie pour embrouiller les Barutans ne tiendrait pas longtemps. La guerrière n'était pas très ravie de laisser Glaurung se débrouiller, mais le mouvement était amorcé. De plus, il n'y avait pas grand chose à faire de plus, tenter d'intervenir pour le sortir de là risquait de seulement aggraver les choses.

Et puis il y avait le cas d'Elion, que Vëla s'était empressée de mentionner. Moira ne connaissait pas exactement sa situation, mais elle s'en doutait un peu. Peu importe quelle genre de procédure était engagée contre le paladin, il de fortes chances que les charges ne soit pas abandonnée en cinq minutes. Quelle pouvait être la meilleure issue possible? Exposer que les Arumats se livrait à du trafic d'esclaves, les obligeant à abandonner les poursuites? Un arrangement à l'amiable? Non, le heaumnite était imbu de lui-même qu'il refuserait tout compromis. Sans parler du fait que la voie officielle le ferait perdre rapidement tout anonymat en ville.

Alors qu'ils retournaient vers l'auberge, Polby n'avait pas répondu ça, mais le halfelin allait vite se retrouver avec une sacrée pelote à démêler. Le genre de situation où il n'avait jamais brillé jusqu'à présent, fallait-il le rappeler...

écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 26 Novembre 2015 à 21h37
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h35





PARCHEMIN
Test de discrétion de Vëla DD10 : 15(dé) + 2(compétence) = 17 Réussite
Vëla réussit à passer inaperçu dans la rue.



Test d'intimidation de Glaurung : 10(dé) + 6(compétence) = 16 vs 5(dé) + 4(niveau) + 0(Sagesse+ 2(modificateur peur) = 11 Réussite
Toru est intimidé.
Durée de l'indimidation : 6(dé) x 10 mn = 60 mn.



Test de discrétion d'Horïn DD10 : 10(dé) - 9(compétence) = 1 Echec


Test perception auditive d'Horïn DD10 : 10(dé) + 1(compétence) = 11 Réussite
Horïn entend que le couple qu'il a interrogé peu de temps auparavant, parle de Polby qu'ils ont vu descendre le long de la bannière et partir à cheval avec Vëla.






Narration Corvo, Moira et Vëla :

Vëla s'éloignait de la maison marchande des Barutan avec Polby derrière elle qui laissa exploser un petit rire. L'évasion si inespérée le tirait d'un bien mauvais pas. La mercenaire faisait avancer sa monture ni trop vite, ni trop lentement, allant du pas d'une personne affairée mais qui n'attirait pas l'attention. Elle réussit ainsi à passer inaperçu au travers des nombreuses personnes qui cheminaient dans un sens ou dans l'autre.

Derrière elle, Moira et Corvo suivaient à pied. Ils ne pouvaient aller aussi vite que Abby. Aussi furent-ils vite distancés, mais tous savaient où se retrouver. Quand ils arrivèrent à la Taverne du marchand pressé, les deux mercenaires retrouvèrent Vëla et Polby qui venait des écuries où ils avaient laissé Abby.

Ils pénétrèrent donc groupé dans la salle commune où Belgos était attablé seul à boire une bouteille de vin. Le demi-elfe réussit presque à cacher sa surprise de voir Polby. Il les invita tous d'un geste à venir trinquer, versant du vin dans des verres qu'il avait demandé sans savoir s'ils serviraient.


- Comment vas-tu Belgos ? questionna gaiement à mi-voix Polby qui se saisit du verre qu'on lui tendait obligemment, ses bras étant tout juste assez long pour atteindre le bord de la table. Moi j'ai peu de choses à vous dire à part qu'il ne fait pas bon se faire passer pour notre ami que nous accompagnions, dit-il sans citer le nom ni la qualité de l'ambassadeur. Tout ce que je sais, j'ai surpris une conversation quand je faisais semblant de dormir, est qu'on me vendrait un bon prix. A qui, je ne sais même si je soupçonne ceux auxquels nous sommes confrontés depuis un moment.

Dédiant un regard au trio qui l'avait récupéré, il ajouta mi-rire :

- Racontez-lui comment vous m'avez sauvé. Puis racontez moi surtout ce qui s'est passé depuis que nous avons été séparés. Je n'ai pas vu Elion au fait. Il va bien ?



Narration Glaurunget Horïn :

Horïn lui avait choisi de rester en arrière, surveillant d'un œil l'évolution de la situation dans la cour, et surveillant de l'autre la rue. Ainsi surprit-il une conversation entre les deux vieilles personnes toujours assises devant chez elles, qui échangeaient des paroles vives.

- Mais si je te dis, il est descendu le long de la bannière, disait l'homme.

- Pourquoi il a fait ça ? Faudrait lui demander, ajouta la femme en montrant Horïn du doigt. J'ai l'impression qu'il était avec les autres.

Horïn n'eut pas le temps de se préoccuper plus du couple, car les quatre soldats aperçus au loin arrivèrent se s'arrêtèrent à son niveau. Le nain reconnut les uniformes de la maison Arumat. L'un d'eux lui adressa un sourire :

- Hé bien l'ami, que fais-tu ici ?

Horïn reconnut avec retard un des cavaliers qui l'avaient escorté jusqu'en ville.

Dans la cour, les cris cessèrent. L'aplomb, la détermination sans compter la carrure de Glaurung, impressionnèrent Toru. La casquette exhibée acheva de le convaincre.


- Je ne sais pas d'où tu viens, mais tu sembles bien renseigné. Une menace contre le bateau ? Il faut y parer au plus vite. Toi, toi, toi et toi, dit-il en désignant quatre gardes. Avec moi. Les autres, reprenez votre position devant le bâtiment et demandez un renfort. Tu viens avec nous au bateau ? demanda Toru à Glaurung.

écrit par: Vëla Samedi 28 Novembre 2015 à 21h44
Un soulagement minime se propageas dans l’esprit de la jeune fille puis comme un marteau sur l’enclume la réalité reprit rapidement surface. Depuis peu la Rashémenienne ressentait un changement en elle et en Abby, elle savait que Torm lui avait apporté des forces en plus et ceci n’était pas pour faire joujou dans la taverne et rire des dernier évènement, trop de vie dépendait de la réussite de leur mission.

Sèchement, lorsque Polby eut terminé de parler avec Belgos et de demander histoire à contée, la Paladin ne laissait pas le temps au représentant du beau peuple de lui réponde qu’elle dit sur un ton sérieux et presque inaudible auprès d’eux…


-Sérieusement, il serait fortement judicieux que Polby et vous savez qui quitte cette ville sur le champs. Si vous voulez je peut rester pour Elion. Les autres auront les Barutant sur le cul et ils chercherons à tout prix à reprendre ce qu’ils ont perdu lorsqu’ils s’en rendront compte. Cela ne prendra pas bien des sabliers avant que la nouvelle fasse le tour de cette ville et plus loin vous serez, mieux vaudra. Faut rapidement fausser les pistes, les mercenaires ont parfaitement travaillé sur ce coup et Glaurung s’est montré brave et… Intelligent. Ne faut pas perdre l’avantage que nous avons

Suite à cette recommandation elle reprit une posture militaire attendant l’ordre à venir.

La preux chevalier ne laisserait pas tomber Elion, les marches d’argents avait besoin de lui plus que jamais et il n’était pas question que l’injustice puisse penser vaincre.



Diplomatie sur Polby et discrétion pour la façon de passer le message.

écrit par: Glaurung Jeudi 03 Décembre 2015 à 20h31
Glaurung savourait intérieurement sa réussite sur l'humain. Malgré le nombre, malgré la pression, il avait réussit à faire pâlir l'humain, a l'ébranler complétement.
Mais l'orc devait rester prudent à la demande de Toru de l'accompagné. S'il le faisait, certes le marin pourrait en parti appuyer d'avantage ses dire, mais si l'absence de Polby était découverte trop tot, il perdrait l’intérêt de sa manœuvre. Qui plus ai, Glaurung savais qu'il n'était pas à l’abri d'une question embarrassante ou de l'arrivé de véritable renfort du culte. Il devait donc leur fausser compagnie.

Il lui répondit quelque chose qui d’ailleurs était en partit vrais.


- Je viendrais plus tard avec vous. Je vais aller retrouver les éclaireurs que nous avons envoyez avec Torch, pour qu'il me fasse leur rapport. Je ne devrait pas être long.

Lo'rc commencerait donc a quitter la cour si personne ne s'y opposait. Puis il ferait un détour le temps de s'assurer de ne pas être suivit. Avant d'enfin rejoindre ses camarades à la taverne, pour quitter la ville.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 03 Décembre 2015 à 23h56
La mine réjouie, Corvo regarda Vëla et son passager s'éloigner... Peut-importe la manière, le travail était fait. C'est donc sans vraiment se presser qu'il regagna la taverne peut-être avec l'espoir d'être rejoint par ses compagnons restés en retrait. Abstraction faite de son épée accrochée dans le dos et du holster garnit de son arbalète de poing sanglé sur le haut de sa cuisse, on aurait pu le prendre pour un simple touriste...

A bonne distance de la maison des Barutans, il se rapprocha de Moira sans pour autant lui adresser la parole. Pourtant, les mercenaires n'avaient pas à cacher le fait qu'ils se connaissaient puisqu'ils s'étaient affichés à la vue de tous dans la ville depuis le matin. Ils retrouvèrent rapidement la Folle de Torm et le Hin devant la taverne avant de surprendre Belgos qui noyait son ennui dans la vinasse.

Le roublard resta quelque peu en retrait lors des retrouvailles entre Polby et Belgos. Il se contenta de prendre un siège et de s’asseoir sans un mot n'oubliant pas au passage de s'emparer d'un verre de vin sur la table... Le chef de phalange était réellement heureux d'être libre et ne pouvait masquer sa bonne humeur. Qui aurait pu lui en vouloir ? De son coté l'halfelin n'apportait pas grand chose de neuf en matière d'informations, mais ses questions à Belgos allaient apporter des précisions sur les événements de la veille... Corvo tendait l'oreille impatient de connaitre les détails de ce qui était arrivé à Elion.

Velä se chargea pourtant de doucher la chaleur des retrouvailles en houspillant son monde. Sur le fond, elle n'avait pas tort, agir rapidement était peut-être la seule chance de salut du groupe. Mais il ne fallait pas non plus agir avec précipitation. Le Cormyrien qui voulait toutefois des réponses se risqua à une remarque à l'attention de Belgos et Velä.


- La non présence d'Elion avec vous est-elle due à ses prouesses de la veille ? Si c'est bien ce que je pense, c'est mérité vous ne trouvez pas ? Corvo regarda alors Polby et ajouta : Belgos ou Velä vous raconterons ça mieux que nous. Avec Moira et Glaurung, plutôt que de massacrer des caravaniers, nous avons préféré retrouver votre trace. Bref, Velä a raison, nous devons agir vite mais je crains que nous aillons toujours une longueur de retard sur nos ennemis. La région leur appartient et ils ont des ressources qui dépassent les nôtres, peut-être que... non... rien.

Corvo s'arrêta net, effrayé par l'idée qui venait de germer dans son esprit. Effectivement, quelque soit la direction qu'elle prendrait pour rejoindre les Marches d'Argent, la compagnie risquerait d'être rattrapée par un ennemi bien supérieur en nombre... Mais une solution existait, une solution qui terrorisait le Marsembien au plus haut point. Le seul moyen de semer les Barutans et le Culte sans crainte était peut-être de trouver un navire neutre qui appareillerait vers le nord et la Côte des Épées... Là-bas, le groupe serait en terrain neutre et beaucoup plus proche du Bastion de la Compagnie des Marches. Un voyage bien plus sûr et rapide... Le voleur préféra taire son idée, par peur qu'elle puisse être acceptée. Sa phobie des fonds marins prenait le pas sur la raison.

- Au fait Polby, au cas où vous ne le sauriez pas, nous sommes à Esmeltaran en Amn, lança-t-il pour changer de sujet...

écrit par: Moira Dimanche 06 Décembre 2015 à 16h27
Moira tâcha de ne pas trop regarder par dessus son épaule alors qu'ils s'éloignaient de la demeure des Barutan, pas la peine de se donner l'air plus suspect qu'ils n'en avait l'air. Glaurung était parvenu à les envoyer sur une fausse piste, mais la diversion ne durerait pas. Ils parvinrent à rejoindre l'auberge sans encombres, et la salle pleine leur offrit un refuge temporaire: les gros bras des Barutan n'oseraient probablement pas les attaquer devant autant de témoins, leur impunité face à la loi n'allant pas jusque-là. Du moins pouvait-on l'espérer... La grande mercenaire garda néanmoins un oeil sur l'entrée depuis sa place.

Polby leur raconta le peu qu'il savait de son enlèvement. Les Barutans comptaient visiblement le vendre au Culte du Dragon. Ce qui était inquiétant: cela signifiait que les Cultistes avaient fait savoir qu'ils voulait l'ambassadeur à tout prix auprès de divers groupes criminels, donc d'autre tentatives de ce genre était à craindre.


-J'aurai aimé savoir comment ils nous ont trouvé au milieu de nulle part cette nuit là, dit-elle à mi-voix.

Elle laissa clairement sous entendre que s'ils ont réussi une fois, ils pouvaient recommencer. Moira changea de sujet:


-Pour vous expliquer rapidement comment ça s'est passé, nous avons pris de l'avance, moi Corvo et Glaurung, et retrouvé le navire qui vous avait embarqué amarré au port. Avec un peu de comédie, nous nous somme fait passer pour d'autres hommes de main de vos ravisseurs pour soutirer à l'équipage votre localisation exacte. A partir de là, comme vous le savez, Glaurung a fait diversion pendant qu'on vous sortait de là. Une chance qu'on vous ait vu à la fenêtre...

Je rejoins Vëla sur un fait: nous devons partir sur l'heure. Votre disparition sera rapidement découverte, et notre description est connue de l'équipage du navire. Il ne leur faudra pas longtemps pour additionner deux et deux.

Elle n'aborda pas le sujet d'Elion, ni pour l'enfoncer, ni pour suggérer le tirer de là. Toutefois, elle pouvait s'empêcher de penser que si le sauvetage s'était si bien déroulé, c'était parce que le heaumnite n'était pas avec eux... mais par professionnalisme, elle ne devait pas se laisser aller à influencer Polby au nom d'une rancoeur personnelle.

hrp.gif Jet de détection (+6) pour surveiller l'entrée.

écrit par: Horïn Mardi 08 Décembre 2015 à 10h40
Finalement les acrobaties de Corvo et de Polby n'étaient pas passées inaperçues. Les vieux qu'il avait questionnés plus tôt semblaient avoir été témoins de la scène, même s'ils ne semblaient pas s'accorder sur le déroulement précis. Ils pointèrent même le Nain du doigt comme pour venir lui demander des comptes.

Horïn n'eut pas le temps de réfléchir à s'il devait simplement ignorer le couple ou tenter d'étouffer ce début de rumeur car les cavaliers aperçus de loin se dirigèrent droit sur lui pour le saluer. Plus sûrement ils venaient s'assurer que le Nain ne causait pas de trouble, ce qui, hélas, était le cas. En effet il s'agissait des soldats qui les avaient escortés en ville, que le Nain n'avait pas reconnus jusqu'à présent.

Il se trouvait ainsi coincé entre les soldats et le couple de vieux qui risquait de témoigner, même sans le vouloir, qu'il trainait dans une affaire louche. Enfin il y avait le risque que la disparition de Polby soit encore plus vite dévoilée.

Le Nain n'avait jamais été un menteur chevronné mais dans cette situation il ne voyait pas de solution autre que de déformer la réalité. Dans tous les cas il ne pouvait rester sur place et devait essayer de filer sans provoquer de vagues.

Le Nain maudissait sa malchance. Il essaya d'être le plus naturel possible.


- Je profite de mon temps libre pour faire le tour de la ville, acheter quelques fournitures. Ce bâtiment et son agitation m'ont interpellé alors je me suis arrêté pour demander de quoi il s'agissait à ces deux sympathiques personnes. Le Nain se tourna vers le couple et fit un signe de la main accompagné d'un sourire. Il espérait que cela sèmerait un peu le trouble chez les deux vieux et leur ferait tenir leur langue le temps que la conversation soit finie et que le Nain ait mis les voiles.

Le Nain croisa les doigts pour que son baratin prenne. Il n'avait pas très envie de rejoindre Elion dans une cellule. C'est alors qu'il aperçut Glaurung sortant de la cour. Il décida qu'il était temps de mettre fin à la conversation.

- Et sinon vous avez un coin à me conseiller ? Où est-ce qu'on trouve la meilleure bière notamment ?

Il reprit les rênes en main et tout en parlant, commença à faire tourner sa monture sur elle-même, invitant implicitement les soldats soit à faire court, soit à l'accompagner. Dans tous les cas il lui semblait impératif de s'éloigner des deux vieux.

Jet de bluff

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 11 Décembre 2015 à 21h38
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 17h45




PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Polby DD10 : 4(dé) + 8(compétence) = 12 => Réussite
[/b]Polby se range à l'avis de Vëla sur la conduite de la suite des opérations

[b]Test de discrétion de Vëla DD15 : 2(dé) + 2(compétence) = 4 =>
Echec
Malgré ses efforts, la taverne étant bien remplie en clients proches pour certains, Vëla ne sait pas si quelqu'un a entendu ses paroles.


Test de détection de Moira vers la porte de la taverne DD15 : 11(dé) + 6(compétence) = 17 => Réussite
Moira ne voit personne de suspect. Elle est la première à repérer l'entrée du prêtre de Heaum


Test de Bluff de Horïn : 18(dé) + 0(compétence) = 18
[SIZE=1][color=green]vs Test de psychologie du soldat 1 : 11 + 2(compétence) = 13=>
Réussite
vs Test de psychologie du soldat 2 : 15 + 2(compétence) = 17=> Réussite
vs Test de psychologie du soldat 3 : 4 + 2(compétence) = 6=> Réussite
vs Test de psychologie du soldat 4 : 6 + 2(compétence) = 8=> Réussite
Face à l'applomb de Horïn, les soldats ne mettent pas en doute ses paroles.





Narration Corvo, Moira et Vëla :

Polby se rangea à l'avis de Vëla, mais la corrigea sur un point :

- Effectivement, il faudrait mieux que je quitte la ville au plus vite, mais pas avant demain. Car les portes de la ville doivent être fermée pour la nuit. En revanche, ne pense pas Vëla que les Barutants vont retourner la ville pour me retrouver. Ils vont me chercher, mais sans alerter personne. Car si les autres maison apprennent que les Barutants enlèvent des voyageurs dans l'Amn, elles lui feront payer cher cette entrave à la liberté de circuler, car c'est une entrave au commerce. Et le commerce est roi. Donc ils me chercheront, et essaieront peut-être de m'enlever. Mais en toute discrétion. Aussi demain je compte leur facilité la tâche en me montrant, mais justement en étant tellement visibile qu'ils ne pourront m'enlever. Je leur ferai croire que je compte rester ici, à les narguer. Puis je quitterai la ville en cachette et ils mettront un moment à comprendre que je ne suis plus là.

Corvo prit la parole à son tour, et son explication enigmatique laissa Polby perplexe. Si Moira expliqua ensuite les circonstances de leur arrivée devant la maison Barutan qui avait permis son évasion, l'halfelin ne savait toujours pas ce qui s'était passé auparavant. Aussi il dédia un regard interrogateur à Belgos qui se chargea de raconter les événements du bord de la rivière, et ses conséquences sur Elion.

- Un procès ? Dans une ville comme celle-ci. Je me demande quelle sorte de justice il existe ici ? interrogea Polby pensivement.

- Elle est expéditive, croyez-moi, fit une voix toute proche.

Moira qui surveillait la porte donnant sur la rue, n'avait pas manqué l'entrée dans la Taverne du prêtre de Heaum. Celui-ci avait saisit les dernières paroles de Polby auxquelles il s'était permis de répondre. L'homme prit place en bout de table et Belgos fit les présentations. Il refusa poliement le verre de vin qui lui était proposé.

Le prêtre ne cacha pas son sentiment sur le procès d'Elion. Il dépeignit la justice d'Esmeltaran, en général expéditive sauf si l'on avait de beaucoup d'argent et des appuis
.

- Je vais apporter tout mon soutien et ma connaissance de la ville et de ses habitants, assura-t-il d'une voix qui portait. Mais je ne suis guère optimiste sur les résultats.

Il demeura quelques minutes à échanger des propos. Puis il se leva :

- Nous nous reverrons demain après-midi au tribunal.

Saluant Polby, il se pencha vers l'halfelin et lui murmura rapidement :

- Il y a trop d'oreilles ici. Je viendrai dans votre chambre ce soir.





Narration Glaurung et Horïn :

- Entendu, acquiesça Toru. On se retrouva plus tard.

Glaurung ne perdit pas de temps et quitta la cour. Dans celle-ci, Toru s'entretenait avec un homme qui s'était approché une fois la situation pacifiée. L'orque put entrendre que Toru rendait compte de la situation. Mais déjà celui-ci s'empressait de rejoindre la rue les quatre gardes sur les talons. A grandes enjambées, il dépassa Glaurung auquel il adressa un regard décidé.

L'orque se rappella les paroles du capitaine Torch disant que Toru fonçait tout le temps sans réfléchir. Il en avait la preuve sous les yeux.

Son regard tomba sur Horïn occupé à discuter avec des soldats d'une autre maison.

Ceux-ci avaient tourné leurs regards en direction de la maison Barutan, Horïn ayant évoqué les troubles qui s'y déroulaient. Mais le calme étant revenu, ils fixaient à nouveau le nain d'un regard amical et ne virent pas Glaurung sortir du bâtiment
.

- La meilleure bière ? Tu la trouveras à la taverne du Gros tonneau.

- Non, intervint un autre. C'est à la taverne du Marchand.

Tous donnèrent un avis contradictoire, ce qui permit à Glaurung de s'éloigner tranquillement, et empêcha le couple d'interpeler Horïn.

Enfin les gardes poursuivirent leur chemin après des saluts sympathique, laissant le nain libre de ses mouvements
.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 12 Décembre 2015 à 18h08
Les paroles de l’ancien n’avaient rien de rassurant, mais elles n’avaient rien non plus de surprenant. Visiblement dans cette cité la seule véritable valeur était le commerce. D’après ce qu’en avait saisi le paladin, les différentes familles qui composaient le gratin d’Esmeltaran se jaugeaient en fonction de leur richesse respective qui grandissait part leur aptitude à conclure de bonnes affaires commerciales. C’était sans aucun doute un bon angle d’attaque pour assurer sa défense. Si la compétence et donc l’influence des différentes familles devaient se jouer à la régulière sur leur capacité à faire du commerce. Il y avait de grandes chances pour que les familles rivales des Barutan ne voient pas d’un très bon œil un rival qui pipait les dés en gagnant du prestige autrement qu’en faisant du commerce.

Il restait encore une inconnue de taille et dont dépendait principalement l’efficacité d’une telle défense. Il s’agissait de la place de l’esclavagisme. Evidemment, si la cité considérait que la traite des êtres vivants était une source de revenue comme autre, Elion d’Alusaire n’avait que peu de chance de se tirer de cette sale affaire. Heaum le soutenait dans son action contre le mal, cela ne faisait aucun doute. Et dans le cas, où les autorités d’Esmeltaran considéraient l’esclavage comme légal, le chevalier des Yeux Vigilants ne pourrait s’en remettre qu’à une intervention divine. Dans le cas contraire, les Barutans devraient s’expliquer sur cette forfaiture et sur leur tricherie vis-à-vis de leurs adversaires commerciaux. Nul doute que ces derniers se sentiraient probablement floué et que les avantages indûment perçus devraient être révisés.

Pour autant, le paladin n’avait pas une confiance aveugle envers cet « ancien » dont il ne pouvait voir le visage. Le bougre avait déclaré être en mal de conversation, mais au final, il semblait plus vouloir tirer les vers du nez de l’aasimar que réellement parler. Sa réponse avait été rapide et pour tout dire plutôt succincte eu égard à l’ouverture tout azimut de la question du paladin. Elion d’alusaire ne voulait pas perdre le seul atout éventuel qu’il pouvait avoir en dévoilant à un inconnu, peut-être à la solde des Barutans pour une diminution de peine, voir une amnistie en contre partie de renseignements glanés qui pourraient leur permettre de nuire encore plus gravement aux intérêts du serviteur de la Sentinelle Eternelle. Le meurtre pur et simple d’un élément gênant pour leurs affaires illicites n’étant pas à exclure, il fallait la jouer plutôt fine pour en savoir d’avantage sans s’exposer outre mesure. Il était trop facile de faire passer un meurtre d’un prisonnier sur une tentative d’évasion échouée.


- A ce que je peux voir d’après vos dires, la justice n’a pour valeur probante que la taille de la bourse et l’influence de ceux à qui elle s’adresse. A ce sujet, sur quoi se base l’influence d’une famille ? Si je comprends bien, cela dépend de sa réussite dans le commerce et donc de sa richesse. C’est bien cela ? Par ce qui s’est ça, tous les coups sont-ils permit pour s’enrichir coût que coût ?

Le paladin attendait la réponse que lui ferait l’homme. Il savait très bien, qu’il ne pouvait pas la prendre pour argent comptant, mais peut-être pourrait-il en ressortir quelque chose d’intéressant.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 16 Décembre 2015 à 17h42
Ecoutant silencieusement la narration de Moira, le roublard haussa un sourcil lorsque le prêtre de Heaum s’immisça dans la conversation et s'installa tranquillement à la table de la compagnie... Curieux, Corvo tendit l'oreille tout en sirotant son verre de vin.

L'indiscret avait le mérite d’apporter quelques précisions sur la situation d'Elion. Ainsi le paladin allait subir un procès en bonne et due forme... Enfin presque en bonne et due forme car le prêtre avouait sans détour ses réserves quant à la droiture du système judiciaire local.

Cet état de fait semblait tout a fait logique pour Corvo qui était né et avait grandi dans une métropole d'importance. Même dans une ville cosmopolite comme Marsembre – deuxième citée du Cormyr et sise dans un royaume réputé juste et prospère – la justice était rendue a différentes vitesses..
.

¤ Que Beshaba me frappe si cela choque quelqu'un !¤

La brève conversation entre le Heaumite et le Hin ne laissait aucun doute sur les intentions de ce dernier. Polby allait chercher à sauver son homme coûte que coûte malgré le fait que tous les compagnons avaient conscience qu'il fallait décamper le plus rapidement possible pour le bien de la mission.

Corvo se garda bien d'émettre tout avis. Au regard des exactions passées du paladin, le sort d'Elion lui importait peu. Quelques minutes auparavant, le voleur n'aurait même jamais eu l'idée de lui venir en aide...

Pourtant, l'humeur changeante du roublard, venait une fois de plus de modifier son état d'esprit. Non pas que le sort d'Elion lui importait plus désormais, mais à la réflexion, Corvo n'avait pas franchement envie de courir la campagne tout de suite. La perspective de rester en ville quelques jours de plus était donc tentante.

Qui aurait pu lui en vouloir après tout ? Il était un citadin, pas un de ces forestiers friands de cavalcades en forêt et de nuits à la belle étoile... Non, une nuit ou deux dans cette taverne avait de quoi séduire. Sur ces réflexions il vida son gobelet, attendant la réaction de ses compagnons.

écrit par: Horïn Dimanche 20 Décembre 2015 à 18h39
Horïn l'avait échappé belle, son baratin avait pris sur les quatre soldats. Sûrement un coup de chance, vu le peu d'entraînement et de talent du Nain concernant le mensonge, ou du moins l'habileté à déformer la réalité.

Il regarda les soldats s'éloigner tranquillement après avoir chacun conseillé une taverne différente. Le Nain n'avait nullement l'intention de se rendre dans l'une d'entre elles et tant mieux vu qu'il n'aurait guère été plus avancé avec des recommandations si éparses.

Il se retourna et fixa les deux vieux après avoir balayé la rue de son regard. Beaucoup de monde passait dans cette rue et était susceptible d'avoir également assisté à l'évasion de Polby mais personne d'autre que ces deux vieux ne semblait avoir accordé grande importance à l'évènement, du moins d'après ce que pouvait voir le Nain.

Il craignait que le couple créé du grabuge, d'une façon ou d'une autre. En plus de l'évènement, déjà étrange, ils avaient pu clairement entendre Horïn édulcorer la vérité auprès de soldats, de quoi soulever davantage de questions et les pousser à en parler à quelqu'un. Même si ce n'était pas les Barutans ou les autorités, le bouche à oreille pourrait vite répandre une rumeur.

Même si c'était risquer de jeter de l'huile sur le feu, le Nain décida de tenter d'étouffer les éventuels actions du couple dès à présent. Ayant attendu que les soldats soient loin et après s'être assuré que personne n'était à portée d'oreille, il ramena sa monture à hauteur du couple et les toisa de haut, l'air inquiétant. Puis, se penchant, il prit la parole d'une voix basse et caverneuse.


- Dans l'intérêt de tout le monde, oubliez tout ce que vous avez vu, ça vaudra mieux pour tout le monde. Ne risquez pas le peu de temps qu'il vous reste.

Fouillant sa bourse, il sortit une pièce de platine qu'il leur lança.

"Pour votre aide. Et votre silence."

Lançant un dernier regard, le Nain tourna enfin la bride et lança sa monture au trot afin de rejoindre ses compagnons à l'auberge. Il espéra que son intimidation et son investissement assureraient la discrétion du couple et éviteraient davantage de trouble.

Jet de détection pour s'assurer que personne d'autre que le couple ne puisse entendre ses propos puis jet d'intimidation (+5) sur le couple de vieux

écrit par: Vëla Dimanche 20 Décembre 2015 à 23h23
Dans sa pose militaire, la jeune fille serrait les dents aux propos de Polby. Non pas qu’elle croyait qu’il eut tors pour l’entrave au commerce mais pourquoi s’obstinait-il à vouloir se pavaner dans la ville pour fronder les Barutans quand leurs mission était d’une importance capital. Elle ne répondit pas laissant son air neutre parler de lui même. Il était clair que la décision de Polby, encore une fois, ne faisait pas l’affaire de la Paladin.

Elle allait quitter pour rejoindre Annael dans la chambre mais s’aperçut qu’elle ne savait pas dans quelle chambre il était. La Rashémenienne allait le demander à Belgos quand une voix connu vint apposer un couvert de nimbus au dessus de son espoir.

Un soupir sorti librement des lèvres charnues de la jeune fille qui gardait la pose rigide. Le supplice durerait encore et ce, jusqu’au lendemain après-midi. Une pensée toute pieuse se formulait mentalement en elle et entouré de lumière l’envoyait en direction d’Elion. La paladin s’ennuyait de lui, de la prestance qu’il dégageait et de la droiture qu’il représentait. Elle était si loin de la rigueur qu’il trempait dans sa volonté qu’elle se voyait à des lieux lumière de sa cheville. En fait, la jeune fille vénérait se qu’il dégageait, en silence et presque jalousement.

Dans ses questions multiples l’une d’elles était le pourquoi qu’elle n’avait pas la fibre aussi sensé qu’il l’avait. Surement à cause de sa nature, de la mort qu’il avait connu de sa non appartenance à ce monde qui se densifiait de plus en plus. À ce moment elle se remémorait les leçons du moine chef de l’Ordre du Corbeau… ‘’ Du Chaos est né la lumière et de cette sublime transformation naîtra les noirceurs: Seul la foi résistera à ce manteau opaque et au centre du mal, demeure l’Amour qui vaincra. ‘’

En ce moment ils devaient êtres à la naissance de la noirceur et seul sa propre foi éliminerait ses doutes constants. Une larme céleste coulait en elle lui redonnant l’espoir, l’amour et la foi qu’elle avait besoin pour ne pas laisser sa rage natal faire surface. C’est donc paisible et calme qu’elle transmit à Polby, la réticence qu’elle avait face au fait que ce dernier se donne en spectacle aux Barutans le lendemain, surtout que la journée de demain serait crucial pour la suite de leurs mission. Ensuite elle demandait subtilement où était les appartements d’Annaël pour qu’elle puisse lui assurer la protection nécessaire que leurs présence en cette ville demandait.



écrit par: Moira Samedi 26 Décembre 2015 à 18h15
Moira se renfonça dans son coin. Plutôt que d'essayer d'éviter les ennuis Polby s'était mis en tête d'en demander une deuxième tournée. Quelque part, ce comportement n'avait rien de surprenant. Le hafelin n'avait simplement pas attendu pour prendre des décisions à l'encontre du bon sens. Il faisait encore jour, partir immédiatement ne poserait aucun problèmes... Tout le monde serrait les dents, sans vraiment lui dire qu'il se plantait, alors:

-Votre raisonnement est foireux, Polby. Les Maisons ne feront rien payer du tout au Barutans: elles font toutes disparaître des ennemis et des concurrents tout le temps, cela n'a rien a voir avec la libre circulation des voyageurs en général... c'est même un art dans lequel elles sont passées maîtresses. Et vous croyez que vous afficher en public vous protègera?

Elle baissa la voix en voyant un type pas spécialement discret se rapprocher de la table. Il s'avéra être un prêtre, cherchant Belgos pour l'affaire concernant Elion. Clairement, le procès contre le paladin ne serait pas gagné à la loyale.

*Comment ça va tourner cette histoire?*

Une fois le heaumnite reparti, la mercenaire ajouta.


-Allez jouer les appâts si ça vous chante; une partie d'entre nous devrait évacuer notre paquet hors de la ville dès que possible, avant qu'ils ne se rendent compte de la méprise...

Il n'y avait rien d'autre à faire pour aider Elion de toute façon.

écrit par: Glaurung Lundi 28 Décembre 2015 à 16h22
Glaurung voyait donc Toru et les hommes de Barutant tomber dans son piège et ce tête la première, en courant au port.*...orpmasgnogr ior oriv na rasorar snaororium'p orgri-um'q riovacnoc à orwa, p ornivrwa, p an aj orsoidi noor nwa, orkrwa, wk orac aum'Q *

Le géant vert devait donc se dépêcher de retrouver les autre à la taverne. Il ne prit tout de foi pas le risque de courir et marcha simplement vite et à grande enjambé.
Il arriva donc à la taverne et y entra. Cherchant du regard son groupe, il les trouva attablé, en compagnie d'un drôle de kwarks gris, que l'orc ne connaissait pas.
Il alla donc les rejoindre quand le "gris" s'en alla. Il ne comptait pas y aller par quatre chemin. Mais parla assez bas pour que juste eux l'entende.


-Une heure, on a une heure grand maximum. Je les ai envoyé au port sa va les occuper un moment. Il faut que l'on parte avant que les portes ne soient fermés.
Ils connaissent nos tête à Corvo, Moira et moi, la tienne aussi Polby.
Nous devons partir pour pouvoir accomplir notre mission. C'est la priorité. Au pire Véla et Horin n'ont qu'a rester pour Elion. Même s'il mérite bien ce qu'il lui arrive.
En réfléchissant bien au réaction du capitaine du bateau et à celles de Toru. Je pense qu'ils attendent vraiment un membre du culte. Vue leurs peurs, je ne pense pas que ce soit un amateur. Souvenez vous la téléportation de zone. Il faut mettre les voiles.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 06 Janvier 2016 à 21h51


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 18h00






PARCHEMIN
Test de détection de Horïn DD10 : 3(dé) + 1(compétence) = 4 => Echec

Test de Bluff de Horïn : 12(dé) + 5(compétence) = 17
[SIZE=1][color=green]vs Test de niveau du vieil homme  : 7 + 2(dé de vie) + 2(SAG) + 3(peur) = 14=>
Réussite
vs Test de niveau de la vieille dame  : 12 + 2(dé de vie) + 2(SAG) + 3(peur) = 19=> Echec





Narration Elion :

Elion ne reçut pas de réponse immédiate. Sa question intéressait pourtant l'homme de l'autre côté du mur qui poussait quelques soupirs de satisfaction. Les distractions étaient rares et il savourait cet instant qui rompait la routine immuable de la prison.

- Hé bien, finit-il par dire, l'argent régit toute la vie dans l'Amn. Plus on en a, et plus on est puissant. Et plus on est puissant, plus on peut accumuler d'argent. C'est un cercle infernal qui pousse les familles marchandes à toutes les extrémités, même si un certains ordre règne dans les villes car c'est le lieu de vie des familles. Et il s'y noue des alliances plus ou moins longues, des mariages. Aussi tu comprendras que ton procès risque d'être rapide si tu n'as aucun soutien, et que la sentence risque d'être des plus déplaisante si les charges contre toi sont importante. On te reproche quoi exactement ? Et tu sais quand ton procès aura lieu ?






Narration Corvo, Horïn, Glaurung, Moira et Vëla :


Si Corvo et Vëla ne réagirent pas aux paroles de Polby, Moira exprima sans détour son opposition au plan de Polby.

- Tu as peut-être raison Moira, lui dit l'halfelin. Mais je continue à penser qu'il faut mieux faire croire à la maison Barutan que je suis toujours dans la ville. Alors que s'ils ne me revoient pas, ils enverrons des hommes sur toutes les routes à notre poursuite. S'ils ne changent pas leurs habitudes, ce n'est que demain matin très tôt qu'ils verront que je me suis échappé au moment où ils m'amèneront à manger pour la journée. Donc demain ajouta-t-il à voix basse, forçant tout le monde à se pencher pour pouvoir entendre, je me montrerai un peu partout dans la ville. Puis je retrouverai Belgos en ville et me glisserai discrètement dans le chariot. Et ainsi que je quitterai la ville sans être vu et la maison Barutan continuera à me chercher en ville.

Glaurung précéda Horïn de peu. Dès qu'il fut auprès du groupe, le demi orque indiqua qu'il fallait quitter la ville au plus vite.

- Nous ne pouvons partir maintenant justement à cause d'Elion. Même s'il s'est jeté lui même dans ce pétrin, je ne peux le laisser ainsi. Assieds-toi. Toi aussi Horïn. Mangeons !

Une heure plus tard, ils étaient réunis dans une grande chambre pouvant accueillir six personnes. Seul manquait Annaël qui se trouvait dans la chambre contigue.

- Comme je vous l'ai dit en bas, nous ne pouvons partir sans Elion. Je sais que certains ne le porte pas dans leur cœur, et Elion a provoqué ce problème. Mais je ne peux laisser un membre de la Compagnie des Marches au main de cette ville qui n'en fera qu'une bouchée. Sans compter que si nous le laissons là, il y a de forte chances pour qu'il soit remis ou vendu au Culte du Dragon. Et ça, c'est inacceptable.

L'halfelin jaugea un par un les membres du groupe
.

- Je n'oublie pas notre mission, et notre protégé quittera dès demain matin la ville sous la garde de Belgos. Je serai avec eux car les barutans...

Il s'interrompit car des coups avaient été frappé à la porte que Glaurung ouvrit, laissant passer le prêtre de Heaum.

- Comme promis, me voici.

Celui-ci tira un parchemin d'un vêtement et le déplia.

- Vous avez compris que les chances d'Elion de remporter son procès sont nuls. Aussi je préconise que vous le délivriez des mains du mal. La prison est trop bien défendue et il traversera la ville sous bonne garde. Mais avant le procès, il sera là, affirma-t-il en pointant le doigt sur le parchemin. C'est le sous-sol du tribunal. Il n'y a que quelques gardes. Et une fois l'escorte d'Elion repartie, en faisant preuve d'audace, vous pourrez y accéder. Je ne sais pas pourquoi, mais le tribunal est un lieu respecté par toutes les familles. Aussi vous seriez les premiers à tenter ce coup. Qu'en dites-vous ? demanda-t-il en regardant l'ensemble du groupe.

écrit par: Moira Jeudi 07 Janvier 2016 à 22h07
*Sous la garde de Belgos? Le mec qui s'est fait tomber dessus comme un bleu il y a deux nuits? Je ne crois pas, Polby.*

Il faudra beau voir. Moira se retint de soupirer devant ce nouveau plan scabreux. Cela paraissait étonnant qu'il y ait une telle faille de sécurité dans le tribunal, elle commençait aussi à s'intéresser aux motivations de ce mystérieux prêtre de Heaum si prompt à les aider.


-Si c'est le seul lieu respecté par toutes les familles, elles condamneront donc toutes fermement ceux qui s’apprêtent à le bafouer. Devenir ennemi public numéro un: réjouissant n'est-ce pas? Mais ce qui m'inquiète le plus....

Elle posa les mains à plat sur la table, le regard un instant perdu sur croquis au milieu.

-Que faisons-nous, si cette tête de mule refuse de venir? C'est d'Elion dont on parle. L'homme pour qui ne serait-ce qu'un mensonge de convenance est un déshonneur irréparable. Il serait même capable d'appeler la garde.

Et qu'ils n'osaient pas dire qu'elle exagérait! Soit ce tribunal représentait toujours une justice légitime aux yeux du paladin, soit il considèrerait que s'évader reviendrait à reculer face au mal. Dans les deux cas, le heaumnite serait obstacle à son propre sauvetage. Polby et les autres feraient bien de songer dès maintenant à cette éventualité.

écrit par: Vëla Vendredi 08 Janvier 2016 à 13h01
L’ex-folle de Torm était dans un monde autre que celui qui l’entourait. Probablement dû aux élucubrations qui sortaient des pensées et de la bouche de Polby. Ce pauvre, semblait oublier que leurs chariot était très remarquable, de plus, n’était pas tiré par des chevaux comme à l’accoutumé et qu’il était le même qu’ils avaient gardé depuis la présence des cultistes, conduit par Belgos celui-la même que les Barattants avaient prit pour Annaël. Tout cela tenait à un fils fin, trop fin.

Le prêtre ajoutait une autre extravagance au tableau et celle-ci ne plaisait pas du tout à la jeune fille, car ceci prouvait hors de tout doute que cette ville devait être rayé de la carte car si l’injustice y était aussi flagrante et que la corruption y menait son lots de bonheur aux détriment de ses citoyens, elle devenait un lieux de malins et il n’était pas question de laisser cette maudite ville continuer ainsi. Sur le coup elle trouvait l’idée du prêtre pur divagation mais par la suite ceci lui donnait une nouvelle fougue.

* Va falloir que les marches d’argents et d’autres viennent nettoyer cette vil ville plus tard.*

Se disait-elle dans son manteaux opaque du renfermement.

Lorsque Moira prit parole, la paladin sorti de son mutisme, surement dû au fait qu’il y avait beaucoup de sens à son propos, d’ailleurs le fait qu’ils deviennent tous ennemi de cette ignoble ville ne l’inquiétait pas trop mais il était véritable qu’Elion ne verrait pas son évasion comme une libération mais comme un manquement à son devoir de rester ferme devant le malin.

Elle ne put se retenir plus longuement et sur une teinte calme…


- Moira est pleine de sens, contrairement à certain. Je m’aperçois que cette ville est contaminé par les maisons marchande qui n’ont, comme d’autres cultes qu’un seul dieu, le dieu de l’or, de richesse et autres bassesses. Je ne suis vraiment pas pour le fait que l’on doit faire évader Elion dû au fait que la justice local est déficiente et corrompue. Je suis presque bouche béa à savoir qu’un heaumnite puisse même proposer une telle chose, cela nous en dit long sur la pression que son culte doit subir en cette ville… Bref nous ne sommes pas ici pour faire le procès des représentants de Heaum mais bien de tenter de réussir notre mission première. Je doit avouer que depuis peu, mon code d’honneur à été fort mit à l’épreuve, mes convictions tombes comme les feuilles en automne…-

Une pause calculé fit comme un tampon pour la suite et…

-Je suis pour l’évasion d’Elion à une seul condition, celle que nous ne mettrons pas tout nos oeufs dans le même panier. D’un coté notre colis doit impérativement partir avant même la délivrance d’Elion et pour ce dernier, une équipe rapide, discrète et forte devrait faire l’affaire.-

Une autre pause permit un regard direct dans celui de Polby et …


- Maintenant Polby, la décision vous revient mais avant je suis persuadé qu’il serait judicieux d’écouter les autres, il ne faut pas risquer notre mission première, nous avons trop souvent prit des risques inutiles, il est impératif que ceci cesse.-

Elle reprit une pose rigide attendant les propositions à venir. Sa pensé allait d’une conviction à l’autre, elle qui était un être de justice se condamnerait-elle pour une tel action!? Surement pas dans une ville aussi gangrené par le mal, un lieu d’injustice ou seul l’or était maître.

écrit par: Corvo Stern Mardi 12 Janvier 2016 à 12h28
A la différence de certains de ses compagnons, Corvo n'était finalement pas contre l'idée qu'avait Polby de s'afficher publiquement en ville. Cette stratégie était un véritable coup de poker et avait le mérite de mettre l'ennemi en confiance. Certes, les Barutans étaient sur leur propre terrain, mais il y avait effectivement une chance pour qu'ils ne portent pas leurs regards au delà des murs de la ville.

Alors que la compagnie avait rejoint la chambre réservée par Belgos, Corvo se vautra sur le premier lit venu. Bras derrière la tête et jambes croisées, il attendait l'arrivée de l'énigmatique prêtre de Heaum tandis que Polby ré-expliquait sa volonté de secourir Elion.


¤ Mouaip... ¤

Le prête ne tarda pas à se présenter à la porte et n'y alla pas par quatre chemins... Autant dire que pour un religieux, son idée de faire évader le paladin directement au tribunal était pour le moins surprenante... A juste titre Vëla ne cacha pas son étonnement et le fit remarquer.

Corvo avait écouta le prêtre et les réactions de ses compagnons avant de prendre la parole. Pour être parfaitement honnête, était séduit par l'idée d'organiser un coup de main que personne n'avait tenté jusqu'alors, mais il s'agissait de secourir Elion... Aussi alléchant que le principe d'organiser une évasion audacieuse puisse être, quelque chose le chagrinait.


- Je suis d'accord avec Moira ! Tout porte à croire qu'Elion n'acceptera pas notre aide. C'est peut-être idiot, mais fuir pour survivre n'est pas un concept envisageable pour lui. Même si nous débarquions en plein tribunal et massacrions tous les gardes, il serait capable de rester planter là à attendre la justice divine de son dieu. Ça pourrait même coûter cher aux membres du commando...

D'un bon agile, le roublard se retrouva sur ses jambes et se rapprocha de ses compagnons.

- Si nous pouvions trouver... ou fabriquer... une preuve de la corruption des juges, ça pourrait peut-être aider... Je veux dire, si jamais Elion fait de la résistance pour nous suivre. On sait tous que c'est loin d'être impossible comme type de réaction venant de sa part. En lui montrant ces preuves, ça pourrait l'inciter à nous suivre. Sinon, on pourrait aussi essayer de discréditer les juges et orienter le procès en sa faveur ?

Tout en s'expliquant, Corvo commençait à entrevoir les failles de son idée... Montrer des preuves de la corruption des juges pouvait également pousser le paladin à rester à Esmeltaran afin d’éradiquer ce fléau...

- Bon concrètement, pour l'évasion je pourrait en être. Mais il va falloir rapidement discuter honoraires !

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 16 Janvier 2016 à 19h01
Le vieil homme dépeignait visiblement une société rongé par la cupidité et la corruption. Elion s’était rendu sans se battre, car il pensait avoir le droit à un jugement équitable qui permettrait dans le même temps de faire valoir son bon droit d’avoir occis un esclavagiste pourri par le Mal, et en outre de faire jaillir au grand jour la pratique écœurante qu’était celle du trafic d’humain. Visiblement, la Justice en ces lieux n’avait cure de ce genre de concept du Bien et du Mal. Ici régnait la loi de l’or et du trafic d’influence, du mensonge et de la perfidie. Le paladin commençait à se demander s’il n’avait pas manqué de sagesse dans sa décision. Mais qu’aurait-il pû bien faire d’autre ?

Ce n’était pas l’escouade envoyé pour le cueillir qui l’avait freiné. L’aasimar le savait, il mourrait probablement les armes à la main dans un combat contre le Malin. Alors, ce n’était pas le nombre des gardes qui l’avait arrêté. Mais plutôt le fait, qu’aucun d’entre eux n’était rongé par l’obscurité des tréfonds maléfiques. Qu’aurait-il pu faire d’autre ? Peut-être que s’il avait su la nature réelle de cette cité, il aurait simplement refusé de se rendre. On l’aurait probablement forcé, on en se serait venu aux armes et il aurait défendu chèrement sa vie. Au lieu de cela, il était tombé dans le piège perfide qu’on lui avait tendu.

Le Chevalier des Yeux Vigilant avait écouté avec attention, la réponse du détenu. Mais, cela ne répondait pas exactement à sa question. Certes cela confirmait la déchéance de la cité face au pouvoir de l’or, en y ajoutant le trafic d’influence qui pouvait s’y jouer mêlant sans aucun son lot de mensonges, de sournoiseries, de trahisons et d’ententes intéressées. Des concepts qui étaient à cent milles lieues de la moral du serviteur zélé de Heaum.

Mais, l’homme avait laissé en suspend une question importante pour le paladin. Aussi allait-il insister pour obtenir un semblant de réponse.


- Ce que l’on me reproche ? Exactement, je n’en sais rien. Je suis un serviteur de Heaum, un de ses fidèles paladins et membre de l’ordre d’une chevalerie. J’étais condamné à une mort certaine et le Vigilant m’a appelé à lui pour je le serve. Je suis un défenseur du Bien pourfendeur du Malin et Bras armé de Heaum. Je suis le Protecteur, je suis le nettoyeur du Mal et seul tremble devant ma lame les êtres maléfiques. Je ne réponds pas à la justice des hommes, mais à celle de mon dieu. S’il décide que j’ai suffisant servi, alors il me rappellera à lui. S’il estime que j’ai mal agit, il me prive de ses dons et je fais pénitence. Mais, il n’y a rien de tout cela. Mon dieu est toujours avec moi. Je n’ai pas mal agit, pas il ne m’a pas puni. Je le sens aussi présent que la pierre froide de cette geôle. Quand à mon procès, il aura lieu demain. Et je ne crains pas la sentence des hommes, car Heaum veille sur moi et il me guidera.

Elion d’Alusaire fit une courte pause.

¤ Gloire à toi Ô Sentinelle Eternelle. ¤

Puis, il reprit la parole pour poser plus clairement sa question qui avait été en partie éludée.

- Je comprends ce que vous me dites. Un cycle de dépravation morale pousse les familles à ce que vous appelez les pires extrémités. Et parlant d’extrémité, y’a-t-il des limites à ce que la société de cette cité peut tolérer ? Ou est-ce qu’il n’y a aucune loi, règlements qui protège la morale ? Je ne sais pas, le meurtre, le meurtre d’enfant, le viol, l’assassinat, le trafic de chair d’être vivant, la pactisassions avec les enfers … ou que sais-je encore. Il n’y a aucune limite imposée par la loi pour la protection des familles elles-mêmes ? Cela serait étonnant, car il ne semble pas régner ici de chaos infernal ou de dictât démoniaque. Et s’il y a des limites à ne pas franchir… alors quelles sont-elles ?

Cette fois-ci, le paladin avait été direct et il ne pensait pas pouvoir être plus clair. Si l’homme ne lui répondait pas, alors c’est qu’il n’avait sans doute pas envie de le faire. Resterait à en connaître la raison. Mais là était un autre combat, et celui-ci se mènerait à priori sans lui.

écrit par: Horïn Dimanche 17 Janvier 2016 à 16h38
Horïn avait rejoint le groupe à la taverne juste après Glaurung. Dans le fond, le Nain était soulagé de voir que ce compagnon d'armes n'avait apparemment pas rencontré de problèmes sur le chemin du retour. Il arriva au moment où Glaurung faisait part de son avis de quitter la ville au plus tôt.

L'ambiance était tendue mais Horïn n'en sut pas plus sur le moment, Polby intimant à tous de manger. Le Nain ne se fit pas prier. Ils l'avaient sans doute déjà tous oublié mais Horïn avait passé plus d'un mois captif, pendant lequel la quantité et la qualité de la nourriture n'avait pas vraiment été la première préoccupation de ses géoliers.

Le Nain savoura silencieusement le plaisir de se retrouver à table, avec dans son assiette de quoi se rassasier. Le repas n'était sûrement pas le meilleur qu'il ait eu mais sur le moment il le dévora comme tel. Sur le moment il rit de lui-même en se disant qu'il devait être la parfaite incarnation de tous les clichés sur le Peuple Vigoureux mais n'en avait que faire : il reprit deux fois de la viande et commanda une grande pinte de bière forte pour arroser le tout.

C'est le ventre plein qu'il était assis sur une chaise dans un coin de la chambre commune, jouant distraitement avec une clé en cuivre dont l'anneau représente un sablier, qu'il avait retrouvée dans son barda. Elle datait d'une de ses précédentes missions, où il était accompagné du défunt Ank. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle était supposée ouvrir, et jamais il ne le découvrirait. Tout en la faisant tourner entre ses doigts, il écoutait attentivement les avis de chacun avant et après l'arrivée du prêtre.

Certains propos entendus par une oreille indiscrète auraient largement de quoi les faire tous enfermer dans une cellule voisine de celle d'Elion. Le prêtre parlait de mettre sur pied une évasion dans un tribunal, Corvo de falsifier des preuves... Le Nain en vint à se demander s'ils pouvaient ainsi engager la réputation de la Compagnie des Marches. En plus de se retrouver avec la Garde de la ville et l'armée personnelle d'une ou plusieurs familles sur le dos.

Il n'était pas le seul à penser ainsi et ne pouvait que remarquer que Polby était en train d'essayer une volée de critiques, malgré son statut d'officier supérieur.

S'adressant à Polby :

- Dans tous les cas, je suis aussi d'avis que vous quittiez la ville avec "le colis" le plus rapidement possible. Je n'ai pas eu l'occasion d'en parler avant mais les acrobaties en pleine rue de tout à l'heure ne sont pas passées inaperçues : au moins plusieurs personnes en ont été témoins et en discutaient. Si ça se trouve nos opposants sont déjà au courant de votre disparition. Ils pourraient très bien être en train de faire le tour des auberges et tavernes, pour ce qu'on en sait. Il faut avant tout assurer la sécurité de la mission principale.

"Ensuite, aller causer du grabuge dans un tribunal ? Pas vraiment le type de mission qu'on m'a fait miroiter quand j'ai signé dans la Compagnie... Est-ce qu'en plus du risque pour nos vies ce n'est pas non plus un risque sérieux pour la réputation et la stabilité de la Compagnie ? On parle quand même d'attaquer une autorité légitime d'une ville souveraine, même si elle est corrompue jusqu'à la moelle ! Et si on veut réellement faire ça, on a intérêt à se prévoir une sortie de qualité, car ça va nous tomber dessus vite et fort ! Si l'ordre est donné j'en serai mais pas sans précautions."

écrit par: Glaurung Jeudi 21 Janvier 2016 à 22h26
L'orc n'avait vraiment pas apprécié l'entêtement de Polby, à qui il jetait un regard noire. Le "pacifique" voulait absolument aller sauver le cul bénit d'Elion, se torchant presque avec les risques que Corvo, Moiara et lui avaient prit pour aller le délivrer.
Les Barutant et le culte, Toru et Torche allait ou d'ailleurs devait mettre déjà s'être rendu compte qu'ils avaient été berné et chercheraient à se venger.

L'orc ne faisait que picorer à table, signe que quelque chose n'allait vraiment pas. Polby lui demandait pour ainsi dire d'être près à sacrifier sa vie et sa vision d'un monde meilleur pour son peuple, ni plus ni moins. Si celà avait été pour un quelconque combat glorieux, qui lui aurait ouvert en grand les portes de la forteresse de fer, Glaurung l'aurait fait avoir joie. Mais il lui demandait cela pour Elion... l'incarnation même de ce que l'orc ne pouvait supporter.

Le géant vert hésitait à ce levé et a défié l'Ils, selon les lois de Gruumsh, pour prendre la tête de leur groupe et fiche le camp.

*.niwa, mad rum'op orèrpwa, arcniwa, vnoc agr ad raywa, orora snwa, sum'wa, .sium'n assac rum'op um'sum'of sora-c ,oraémraf àjéd snoor orasrop oragr sa .oraum'or oragr ornwa, d ornosâb orad snamarum'or siwa, rssam orum'on aum'qirésoryh agrgramaf arsum'wa, -gr àjéD .snamom agr orwa, p sora-c nwa, N*

Ils regagnèrent donc leur chambre commune. Glaurung allait retenter de résonner Polby quand on frappa à la porte. Le géant se fit donc portier.
C'était le prêtre de Haume, le grand type en gris qu'il avait vue partir de la table plus tôt.
Il l'écouta donc exposer son plan, ainsi que les observation des autre membres du groupe.
Puis il se plaça de sorte à bloquer la porte pour répondre.


- Pour moi Elion est un crétin fou furieux qui mérite son sort. Que le gars soit un méchant et encore... Pour moi, c'était pas marqué sur sa tronche. Il avait pas à le tuer. Il l'a pas provoqué, il lui a rien demandé, il faisait son boulot simplement. Nous ne sommes pas des pillards ou des tueurs à gages. Il n'avait pas à le tuer.

Bon admettons que vous trouviez un moyen de me convaincre de venir le sauver et rêver pas, c'est pas gagné. Le Elion, pour le ramener, il faudra me trouver un genre de matraque ou un casse-tête pour lui en foutre un coup sur la tronche et l’assommer.

Mais surtout, je suis surprit que le prêtre de Heaume viennent nous proposer un plan pareil. Le peu de heaumite que je connais sont des gens qui pousse la vénération de la loi à l’extrême.
Oui, vous êtes des gens loyaux. Mais je me demande à qui va ta loyauté prêtre ? Peut être toi et ton temple, êtes vous lié à une des familles marchandes ou à notre ennemis. Ce plan me semble bien trop facile, pour ne pas être un piège.

écrit par: Hannibal Caliban Mercredi 27 Janvier 2016 à 21h55


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h00








Narration Elion :

L'interlocuteur d'Elion fit à nouveau une nouvelle pause avant de s'exprimer :

- Les viols, les assassinats, les vols, tous ces actes sont réprimés comme dans les autres villes. Sauf si vous touchez au commerce. Là, c'est le crime ! Celui qu'il ne faut pas faire. Vous voyez ce que je veux dire ?



Narration Corvo, Horïn, Glaurung, Moira et Vëla :

Polby voyait les nuages s'accumuler au dessus d'eux.

Polby s'interrogea sur les paroles prononcées par Moira, puis Corvo. Elion refuserait-il la libération que pourrait lui procurer le groupe ? Il s'était parfois montré si obstiné que l'halfelin n'était sûr de rien, même si une telle attitude lui semblait inconcevable.

Puis Horïn évoqua les difficultés qui suivraient la délivrance sûrement mouvementée d'Elion. Il fallait y penser.

Enfin Vëla tout comme Glaurung ne cachèrent pas l'étonnement que les propos du prêtre de Heaume faisait naître en eux.

Malgré cela, Polby conserva un visage aimable et intéressé envers le prêtre de Heaume, acquiesçant à chacune des propositions avec enthousiasme
.

- N'écoutez pas mes compagnons, lui dit-il avec conviction, je trouve votre plan audacieux et j'en soutiens l'idée. Nous ferons comme vous proposez. Revenez ici dès demain matin afin que nous puissions mettre la dernière main à ce plan.

Satisfait, le prêtre remercia et quitta la chambre. Aussitôt, le visage de Polby se contracta.

- Corvo ! Moira! Suivez cet homme discrètement pour savoir où il va. Vite !

A l'extérieur, le duo vit le prêtre qui s'éloignait à grandes enjambées sans un regard en arrière.
Dans la chambre, Polby donnait d'autres instructions
.

- Glaurung, Horïn, Vëla, il faudrait que vous enquêtiez sur le moyen de libérer Elion. Allez à la prison, puis faite le trajet jusqu'au tribunal. J'ai l'impression qu'il n'y a aucune chance au tribunal et même qu'un piège nous y attend.





écrit par: Glaurung Samedi 30 Janvier 2016 à 21h05
le géant vert, bien qu'étonné de la réaction de Polby, s'écarta de la porte pour laisser passer le prêtre suspect.

L'orc plissa les yeux quand l'Il leur annonça son plan. On dirait que Polby avait enfin compris que la ville où ils étaient ne valait pas mieu qu'un nid de serpents.


- On dirait qu'Ilneval et Shargaas ont enfin bénit ton esprit Polby. Mais on aurait pu gagner du temps.L'orc lui fit un sourire carnassié.
Tu me le laissais vingt minutes et je lui faisais dire tout ce qu'on voulait savoir...
L'orc commença à ramasser son barda. Il en aurait bien profité pour entretenir son armure, mais il pensait aussi qu'aller voir ce qui les attendait était le plus important.
Il se souvint alors que le naurgr était alléaller voir la prison.


Dis, Horin, tu as été voir l’endroit où ils retiennent Elion ? Tu sauras nous y guider de nuit . Tu peux nous décrire ce que tu y as vu .

Quand on aura du temps devant nous, je m'occuperais de retaper vos armes et vos armures.


écrit par: Vëla Dimanche 31 Janvier 2016 à 12h31
Stoïque la paladin écoutait avec attention les propos de ses confrères et autres. Sa surprise, encore une fois, venait de Polby lorsque ce dernier prit parole vers le prêtre de Heaum. Sans laisser paraitre quoique ce soit dans son visage, la jeune fille resta suspicieuse et fut bien heureuse qu’il leurs soit alloué une nuit complète avant ce plan pour le moins audacieux.

La suite fut surprenant, Polby semblait prit d’une conscience nouvelle empreinte de bon sens. Un sourire intérieur réconfortait tout l’être de l’ex-folle sachant qu’il demandait que l’on suivre le prêtre. Par-contre le fait qu’il demande par la suite que Glaurung doivent aller enquêter sur le moyen de libérer Elion ne lui semblait pas une bonne idée, lui qui avait fait tout un branle bas dans l’après midi auprès des Barutans mais ce dernier semblait bien ouvert à un tel risque et la jeune fille pouvait qu’accepter.

De toute façon elle aurait eut beaucoup de difficulté à dormir donc pourquoi pas aller prendre l’air pour aller étudier les moyens possible à faire évader Elion, elle n’était pas au bout de ses surprises. Elle regardait Horin puis Glaurung d’un air neutre avant d’ajouter…


- Qu’il en soit ainsi alors. Allons chercher les moyens possibles de faire évader Elion et ce, dans la plus grande discrétion.-

Son ironie la détendait soudainement, elle jetait un regard rapide à Corvo et se demandait si se dernier déteignait sur elle depuis peu. Plaçant son attirail et ajustant Ô dans son fourreau dorsale ainsi que son arc et son carquois, la jeune Rashéménienne fit les pas nécéssaires pour se rendre auprès de la porte où elle attendit ses confrères.

Même si elle n’était pas chaude à l’idée de laisser Annaël seul avec Polby, la preux chevalier dû se résilier à suivre les ordres de son supérieur.

*Torm soit juste et que mon bras son tranchant.*

Pensait-elle secrètement dans l’attente de la préparation.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 05 Février 2016 à 13h54
Sur l'instant, Corvo manqua de s'étouffer et pensait réellement que Polby était devenu fou... Discréditer ainsi l'avis de ses hommes devant un étranger... Des hommes qui avaient depuis longtemps dépassé la limite du supportable en terme d'exécution d'ordres farfelus et de mission suicide... Puis il comprit où le Hin voulait en venir. Il n'avait pas plus confiance en ce "prêtre" que le reste de la petite compagnie...

¤ Ouf, bien joué ! ¤

Sitôt le Heaumnite sorti de la pièce, le chef de phalange donna ses instructions. L'ordre de prendre le religieux en filature avait de quoi faire plaisir au roublard. Rien ne l'excitait plus que de faire preuve de ses talents pour la discrétion. Et parmi ses nombreux talent, la discrétion était la spécialité du roublard... Bien loin de l'escale de façade en pleine rue... Envolée donc toutes les questions et réticences pour l'instant, il y aurait d'autre occasion de négocier une prime plus tard...

- Je vous confie mon sac... A tout à l'heure.

Corvo préférait "voyager" léger. Il préféra donc abandonner son havresac pour le moment. Il ne servait à rien de s'encombrer de ses rations et de son nécessaire de campement. Son or et son matériel le plus précieux restaient bien en place dans sa sacoche de ceinture et sa bandoulière.

Le roublard adressa un regard à la grande guerrière et lui fit un sourire. Il était content de faire une nouvelle fois équipe avec elle. Bien que beaucoup plus imprévisible qu'elle, ils avaient la même façon de travailler et leur duo fonctionnait bien. De surcroît, Corvo se sentait entièrement en sécurité avec elle et Moira maniait la lame comme personne.

En quelques secondes le cormyrien se retrouva en pleine rue avec sa compagne, leur cible s'éloignait déjà et ne semblait pas s'inquiéter le moins du monde d'être suivie. Passant devant Moira, Corvo releva sa capuche de manière à masquer ses cheveux blancs et entama sa traque furtive...


hrp.gif Corvo reste à 18 m de la cible et fait un test de discrétion (+12 ) pour la filature
Si échec au jet, Corvo fait un test de bluff (+8 ) pour faire croire qu'il ne prend pas le type en filature. Genre je roule une pelle à une passante quoi biggrin.gif

écrit par: Horïn Dimanche 07 Février 2016 à 14h00
Comme ses compagnons, Horïn fut satisfait du subterfuge mis en place par Polby ainsi que les ordres qui suivirent. Le semi-homme était bien plus roublard qu'il ne l'avait laissé paraître jusqu'à présent et il monta dans l'estime du Nain.

La répartition des tâches lui sembla parfaite. Il jeta un coup d'oeil scrutateur sur les deux mercenaires, capables une nouvelle fois de s'adapter en un instant et sans aucune difficulté à une mission sensible, de son point de vue. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Corvo et Moira s'étaient préparés et s'étaient lancés à la poursuite du prêtre.

Suivant leur exemple, Horïn décida d'entamer ses préparatifs. Il tapa sa pipe sur un des barreaux de la chaise pour la vider avant de se lever pour éteindre le reste du foyer ardent de son talon. Laissant son sac par terre à côté de la chaise, il déposa également son casque puis il vérifia et réajusta le reste de son équipement pour être prêt à toutes les situations tout en restant discret : dague tranchante dans la botte, marteau de guerre Nain à la ceinture, javeline et bouclier sanglés dans le dos, il s'enveloppa de sa cape qu'il referma par devant pour masquer les mailles de son armure.

Se faisant il prêta l'oreille à Glaurung et acquiesça :


- On y va, je vous décrirai la prison en chemin. Je propose de laisser les chevaux à l'écurie, on sera moins voyants et la nuit est encore jeune. On aura aussi plus de facilité à disparaître dans les ruelles si besoin.

"Et sur le retour je propose de jeter un œil à d'autres sorties de la ville que la grande porte : c'est le premier endroit qu'ils bloqueront en cas d'alerte. Autant trouver d'autres options..."

Horïn passa devant Vëla et sortit d'un pas vif de l'auberge. Une fois passé le pas de la porte, il rabattit la capuche de sa cape. Il avait déjà été reconnu plus tôt et il ne tenait pas à retenter un mensonge, ayant sans aucun doute épuisé sa chance de la journée. Ayant attendu que ses compagnons l'aient rejoint, il prit la direction de la prison et leur raconta brièvement.

- Bon, pour la prison en elle-même, aucune chance d'y pénétrer : murs épais avec barreaux aux fenêtres, une seule entrée bien gardée, avec une porte solide et surtout trop exposée. Aucune chance d'entreprendre quoi que ce soit à mon avis. On va y aller, que vous vous fassiez votre idée, et après on fera le trajet jusqu'au tribunal pour voir si le chemin offre une opportunité quelconque... Gardez l'oeil ouvert, si vous voyez des gardes, soldats ou des personnes susceptibles de nous reconnaître, on change rapidement et discrètement de chemin, pas envie de devoir raconter des bobards ou de risquer du grabuge.

Jet de détection pour repérer la moindre menace et le cas échéant jet de discrétion si besoin

écrit par: Moira Lundi 08 Février 2016 à 21h31
Il avait fallu quand même insister pour que Polby additionne deux et deux et se rende compte que ça ne faisait pas quatre: ce prêtre sorti de nulle part avec une solution toute trouvée bien trop pratique, ne pouvait être le fruit de la chance. Pourtant, Moira n'avait guère envie de se jeter sur sa piste: cela ne lui paraissait pas être la priorité, avec les Barutans en émois depuis l'évasion qui devaient ratisser la ville, trouver pour qui travaillait cet imposteur s'avèrerait dangereux.

Les filatures, c'était pas trop son truc, alors la guerrière resta bien dix mètres derrière Corvo, gardant un oeil sur les arrières du Cormyrien pendant que lui-même épiait l'autre faux-jeton. Ainsi, elle risquait moins d'attirer l'attention sur lui. Du bout des doigts, elle toucha son médaillon de bois.

*Edun na noc dara.*

Une main sur la garde ornementée de Scathach, dissimulée sous son manteau de voyage, Moira évita la foule et avança en rasant le mur. Il fallait faire contre mauvaise charrue, bon coeur: en étant occupée ici, elle n'aurait pas à participer à un plan désespéré pour sauver le soldat Elion contre son gré... elle l'imaginait d'ici, houspillant les autres pour avoir avoir employé des moyens 'déshonorables' pour venir à son secours: "Il n'y a que les paladins qui sont au-dessus des lois, m'enfin voyons!".


hrp.gif Je suit Corvo, à une dizaine de pas environs pour ne pas le gêner. Jet de détection (+6) pour surveiller ses arrières.

écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 14 Février 2016 à 21h52


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h15





PARCHEMIN
Test de discrétion de Corvo : 11(dé) + 12(compétence) = 23 vs Test détection du prêtre de Heaume 10(dé) + 6 (compétence) = 16 => Réussite
Corvo suit le le prêtre sans être repéré.


Test de détection de Moira DD15 : 12(dé) + 6(compétence) = 18 => Réussite
Moira ne détecte aucune personne suspecte.


Test de discrétion de Horïn DD15 : 7(dé) + 1(compétence) = 23 Echec





Narration Corvo et Moira :

Dans la rue, le prêtre de Heaume continuait à avancer d'un grand pas sans un regard en arrière, apparemment sûr de lui.

Corvo, qui prenait des précautions pour suivre l'homme sans être vu, ne se trouva donc pas inquiété. A une dizaine de pas derrière lui, Moira se concentrait plus sur les personnes qui les entouraient, cherchant une présence suspecte. Elle n'en découvrit pas.

Les deux mercenaires ne tardèrent pas à comprendre où les menaient le prêtre. En fait, ils reconnaissaient parfaitement le chemin puisqu'il venait de le faire en sens inverse à peine quelques heures auparavant.

Bientôt, ils virent le prêtre franchir le porche de la maison Barutan d'où Polby s'était évadé il y a peu
.






Narration Elion, Glaurung, Horïn et Vëla :


Glaurung, Horïn et Vëla avaient donc pris le chemin de la prison. Horïn cherchait autour d'eux une menace éventuelle, mais les nombreuses personnes qui arpentaient encore la rue en ce début de nuit, l'empêchèrent de repèrer quoique ce soit. Ils ne mirent pas longtemps à rejoindre le sinistre bâtiment.

Au même instant, Elion venait de se placer à la fenêtre uniquement fermée par deux barreaux croisés. Ce n'était pas dans le but d'éprouver la solidité des barreaux qu'il s'appuya dessus, mais juste pour regarder le ciel. Soudain, il dut se rattraper au mur car le barreau qu'il tenait dans sa main droite s'était littéralement cassé en deux, rongé par la rouille. Les deux morceaux disparurent à sa vue et tombèrent sur le sol.

Le trio entendit de loin les morceaux tomber sur le sol sans en comprendre la signification. Tout comme Horïn l'avait fait, ils décidèrent de faire le tour du bâtiment. Elion qui s'était redressé, put passer la tête à travers la fenêtre. Le second barreau empêchait toujours son corps de franchir l'ouverture, mais il put pour regarder le sol un étage plus bas. C'est ainsi qu'il croisa les regards du trio occupés à détailler la façade
.


écrit par: Corvo Stern Mercredi 17 Février 2016 à 17h11
Une nouvelle fois, leur duo fonctionnait à merveille. Corvo était concentré sur sa filature, focalisé sur les moindres fait et gestes du prêtre tandis que Moira veillait sur leurs arrières un peu plus en retrait.

Bien que le Heaumnite ne montrait aucun signe apparent de méfiance, il se pouvait fort bien qu'il ne s'agisse que d'une façade. Cette technique était la base et Corvo le savait. Si une grande partie du métier du roublard consistait à prendre en filature et à traquer ses cibles, il était également coutumier du fait d'être lui même suivi... Or dans ce cas là, la meilleur des stratégies était de feindre l’inconscience d'avoir un type collé à ses basques afin de l’emmener à l’extrême opposé de là ou on se rendait...

Au bout d’à peine quelques minutes de marche, le jeune homme commençait à craindre le pire alors que la cible marchait dans la rue empruntée par les mercenaires quelques heures plus tôt...

Tout en voyant le prêtre s’engouffrer dans la demeure des Barutans, Corvo attendit que Moira arrive à sa porter pour lui glisser quelques mots à l'oreille.


- Qu'est-ce que tu en penses ? Pour moi on est déjà grillés... On devrait prévenir Polby, lui dire de changer de planque. Un de nous deux continu de faire le guet pendant que l'autre y va et revient ici. Le temps d'y aller et de revenir le prêtre ne sera sûrement pas ressorti. On verra pour la suite... Si un cortège de gardes déboule en direction de la taverne, on s’éclipse et on saura que le prêtre est un pourri. Si il ressort de la maison et que c'est le calme plat, on reprend notre filoche...

Détection (+7) du moindre signe suspect chez les Barutans.

écrit par: Vëla Jeudi 18 Février 2016 à 01h52
La jeune fille de la Rashémie écoutait Horin faire ses prémisses puis d’un air neutre fit simplement un signe d’affirmation avant de prendre la suite du duo qui la devançait. Une fois à l’extérieur elle se détendit à l’air frais qui lui donnait un coup de vigueur renouvelé.

Chemin faisant le trio fut muet à part Horin qui donnait les dernières consignes avant qu’ils puissent tous, sans encombre, parvenir auprès de la dite prison qui enfermait leur guerrier divin de Heaum.

Vola avait été au aguets mais sans devenir paranoïaque, simplement en regardant à quelque occasion leurs arrière pour voir si ils ‘étaient pas suivit par quelques malfrats de soirée aux intentions malveillante. À la vu de la prison la paladin resta stoïque étudiant l’endroit dans l’ensemble que pouvait lui permettre la vision amoindri de par la noirceur local. Elle allait ouvrir la bouche pour demander à Horin une question quand soudain un bruit métallique étouffé par la terre qui la reçu, vint briser le silence des lieux dans son fracas terreux.

Les yeux bridés se plissèrent tentant d’y apercevoir la source de ce bruit et ensuite surveiller si ils avaient été les seuls à entendre cette soudaine surprise. ne voyant en gros presque rien de valable son attention se portait vers les hauteurs de la tour sombre ou honnêtement ne s’attendait pas à y voir quelque chose de surprenant, croyant en fait qu’une parti de la tour devait avoir cédé de par son âge avancé.

Ce ne fut guère long avant qu’elle regarde Glaurung cherchant à y apercevoir dans son regard un signe qui lui mentionnerait qu’il avait aperçut de sa vision nocturne un quelconque renseignement utile à leur téméraire dernière mission.

Tendant l’oreille pour permettre son sens le plus utile dans ce moment de noirceur de percevoir des pas ou autre inquiétante malvenu, la preux chevalier prit une pose plus hostile prêt à dégainer au besoin. Un petit sourire intérieur la détendit subitement quand elle décidait de rire d’elle même de cette dernière action qui démontrait tout le contraire de ce qu’elle voulait faire. Comment un simple bruit qui en d’autre occasion ne l’aurait jamais alerté, pouvait devenir tout un émois de sens juste par ce simple fait qu’ils étaient en repérage.



Détection, discrétion.

écrit par: Glaurung Mardi 23 Février 2016 à 22h40
Glaurung avait traversé la ville en compagnie d'Horin et de Vëla. Si les deux autres se méfiait, ce n'était pas le cas de l'orc. Quel fou pourrait vouloir s'en prendre à un membre de sa race ? Et encore plus, un orc accompagné.

C'est donc serein, que le géant vert arriva à la prison. Il commença par observer l’endroit. De loin, sa lui semblait être une petite forteresse, mais peut être que de plus près, il trouverait peut être quelque chose.

Quand quelque chose, justement, mais quelque chose de métallique se manifeste par un bruit de chute sur le sol. Un bruit que le forgeron orc connaissait, celui du métal en chute. L'orc leva donc la tête.
*Seul l'imbécile cherche la flèche, le sage cherche l'archer.*Ou en d'autre terme d'où pouvait venir ce truc ? Plus que que qu'est ce c'est que ce truc ?
L'orc regardait donc la tour de la prison en quêtes de quelque chose qui aurait pu faire tomber du métal.

C'est la qu'il le vit, les yeux rond, les regardant : Elion. Il appela donc ses comparse a voix basse.

-Kwarksette, je vois ton fiancé, au première étage, la.
Il montra la fenêtre du doigt.
-Si un de vous à du parchemin, on pourrait lui lancer un mot, pour qu'il sache ce qu'il se passe et qu'il a pas intérêt à nous en empêcher et à se laisser faire.
On lui enverrait avec une flèche ou un javelot.

écrit par: Moira Dimanche 28 Février 2016 à 21h17
En retrait derrière l'angle d'un mur, Moira observa le faux prêtre entrer chez les Barutans, sans vraiment manifester de surprise. A dire vrai, elle s'était attendue à un coup du genre, et l'évasion de Polby avait peut-être même fait parti de leurs plan depuis le début. Corvo était chaud pour continuer à filer, mais la guerrière ne voyait pas trop ce qu'ils pouvaient apprendre de plus.

-Jusque-là, ils cherchent à nous inciter à attaquer le tribunal. Pourquoi enverrait-ils des gardes maintenant?

Elle détourna le regard de la maison des Barutans.


-Moi ce qui me gêne, c'est qu'ils ont su encore immédiatement où nous trouver.

Cela faisait quand même deux fois que ça arrivait, et la désagréable impression de toujours avoir un temps de retard sur ces gens devenait pour le coup vraiment inquiétante: cela voulait aussi dire que changer de planque n'aiderait pas.


-Plus ça va, plus j'ai l'impression que cette histoire n'a rien à voir avec le culte du dragon; mais qu'on essaie plutôt de nous utiliser comme pion dans je ne sais quelle de leur magouilles...

En enlevant quelqu'un d'important à leurs yeux, les Barutans espéraient peut-être forcer des étrangers sans liens avec eux dans leur jeu. Contre les Aurumats, contre l'autorité de la ville, contre les dieux savent qui encore... Ils n'avaient probablement pas prévu l'arrestation d'Elion, ni l'évasion de Polby, cela ne les empêchaient pas d'avoir adapté leur plan en vitesse en envoyant ce soit-disant prêtre.

écrit par: Horïn Mardi 01 Mars 2016 à 11h34
Horïn était persuadé que refaire le tour de la prison ne leur apporterait rien de plus par rapport à ce qu'il avait déjà constaté.

C'était sans compter sur le hasard des choses qui fit qu'ils aperçurent Elion au premier étage de la tour. Glaurung eut immédiatement l'idée de lui envoyer un message pour l'avertir du plan du lendemain.

Ce n'était pas une mauvaise idée, car cela permettrait effectivement de mettre Elion au courant tout en évitant d'avertir tout le voisinage en même temps. Il prit la parole à voix basse.


- ça semble une bonne idée... Mais je n'ai pas de quoi écrire. Vëla ? Et on va faire plus simple pour le lancer... et surtout moins voyant.

Horïn jugea l'idée du lancer de javelot un peu dangereux et bruyant. Il ramassa une pierre de taille moyenne.

- On va enrouler la feuille de papier autour de cette pierre et la lancer. Si on rate le bruit sera moins repérable.

Sur ces mots, Horïn défit le cordon de sa bourse pour l'utiliser afin de lier la papier sur la pierre.


écrit par: Hannibal Caliban Jeudi 03 Mars 2016 à 22h00

Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h35





PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD15 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 Réussite
Corvo ne détecte aucun signe suspect parmi les Barutans.


Test de détection de Vëla DD15 : 9(dé) + 2(compétence) = 11 Echec

Test de discrétion de Vëla : 12(dé) + 2(compétence) = 14 vs Test détection du prêtre de Heaume 10(dé) + 6 (compétence) = 16 => Echec




Narration Corvo et Moira :

Corvo pensait qu'il y avait un fort risque de voir surgir des gardes de la maison Barutans pressés d'aller faire prisonnier le groupe à l'auberge, fort des renseignements délivrés par le prêtre, s'il en était un d'ailleurs.

Moira envisageait plutôt que le plan du prêtre les poussant à tenter de libérer Elion au tribunal, devait plutôt être le plan où les Barutans souhaitaient les voir tomber.

Ainsi ils n'avaient pas encore décidé que faire, puisque Moira n'avait pas répondu par l'affirmative à la proposition de Corvo que l'un d'eux aille prévenir Polby de la situation tandis que l'autre monterait la garde devant la maison Barutan.

Soudain, une voix s'éleva derrière eux
 :

- Il ne faut pas que vous restiez là.

Les deux mercenaires se retournèrent et reconnurent, bien qu'ils ne l'aie vu que peu de temps, le chef des cavaliers de la maison Arumat qui avaient escorté le reste du groupe.

- J'ai entendu ce que vous venez de dire, révéla ce dernier à Moira. Vous avez raison. Vous êtes engagés bien malgré vous dans un conflit entre deux maisons, Barutans et Arumat. Emmenez-moi auprès de votre chef. J'ai un moyen de vous sortir de ce piège. Si vous voulez me faire confiance, bien évidemment.






Narration Elion, Glaurung, Horïn et Vëla :

La prison était surtout environnée de hangard fermés à cette heure. Ce qui expliquait pourquoi il y avait peu de passage dans la rue qui entourait la prison. Glaurung, Horïn et Vëla purent ainsi rester sous la fenêtre d'où la tête d'Elion émergeait.

Vëla put ainsi observer les alentours, mais échoua a trouver une quelquonque menace. Demeurant silencieuse, il ne proposa pas à ses compagnons quelle attitude adopter par rapport à Elion.

Glaurung qui ne souhaitait pas apparemment parler directement à Elion, peut-être par crainte d'être entendu, proposa lui d'envoyer un parchemin au prisonnier pour lui expliquer la solution.

Horïn adopta cette idée, mais ne possédant pas de parchemin, il ramassa une pierre qui permettrait de propulser le message si l'un de ses compagnons avait un parchemin sur lequel écrire.

Elion qui les avait regardé un instant rentra la tête. Saisissant à deux mains le second barreau, il le secoua et réussit à le faire bouger, mais sans le déceller. Il remarqua que la rouille le rongeait également, mais pas suffisamment pour qu'il le casse comme l'autre. Repassant la tête par l'ouverture, il héla ses compagnons d'aventures
 :

- Hé ! Le deuxième bareau pourrait casser. Envoyez-moi une barre de métal. Ou bien une corde tirée par une cheval pourrait le briser !



écrit par: Vëla Dimanche 13 Mars 2016 à 16h28
Vëla de Thorn ne pouvais savoir si ils avaient été ou pas entendu ni même savoir si ils avaient été repéré ou pas. Dans son ignorance la jeune fille restait des plus inutile qui soit à part rester en alerte sur l’environnement présent. Lorsque lui proposait d’envoyer un parchemin à Elion pour lui expliquer qu’ils tenteraient l’impossible, la paladin eut un seul et unique mouvement de la tête comme négation. Non pas qu’elle ne trouvait pas l’idée bonne mais simplement qu’elle n’avait pas de parchemin et encore moins de quoi écrire.

Sa pensé fut simple et pratique; la seule chose qu’elle pouvait réellement se permettre c’était d’attacher un bout de corde au bout d’une flèche et de tenter de viser juste dans cette noirceur local pour pouvoir atteindre la cible qui se trouvait à être la seul et unique fenêtre des geôles d’EIlion.

Machinalement elle sorti de son carquois une flèche de guerre, plus pesante, puis demandait non chaland…

-Vous avez une cordes les amies!? Je n’ai ni parchemin ni de quoi écrire et encore moins de corde.-
Elle restait stoïque dans l’attente de la réponse de l’un de ses compagnons d’armes du moment quand Elion se fit entendre du haut de la tour. Un sourire apparut sur le visage mélancolique de la Rashéminienne qui devint automatiquement beaucoup plus à l’aise et calme. Ne restait plus à savoir si l’un d’eux avait une corde, sinon il faudrait retourner chercher Abby ainsi qu’une corde à l’auberge.

écrit par: Corvo Stern Lundi 14 Mars 2016 à 13h18
Surpris ! Il avait été surpris. Lui dont le métier consistait justement à ne jamais être surpris... Si l'homme avait eu des intentions plus hostiles, Corvo serait probablement mort, une lame délicatement logée au creux de ses omoplates...

A peine le son de la voix de l'inconnu était-il arrivé aux oreilles du roublard que ce dernier se retourna en un éclair pour lui faire face la main déjà posée sur le pommeau de son épée. Le jeune homme farfouilla rapidement dans sa mémoire pour tenter de retrouver où diable il avait bien pu voir ce type ?

- Vous êtes un des types qui escortaient le paladin tout à l'heure je me trompe ? La question était rhétorique car Corvo se souvenait maintenant parfaitement avoir vu l'homme chevauchant aux cotés du gros de la compagnie lors de son entrée en ville...

Las d'avoir le sentiment d'être un marionnette - sentiment qui était maintenant confirmé par les dires du cavalier - mais surtout agacé, frustré et énervé par le fait d'avoir été surpris comme un bleu, Corvo émit un sorte de grognement. Regardant ses pieds plutôt que son interlocuteur il donnait l'air de quelqu'un qui était entrain de prendre une décision déterminant et forte de conséquences.

En réalité, le jeune-homme était entrain de lutter pour ne pas dégainer son arme et trancher la gorge de l'homme. La seule chose le retenant était le fait qu'il s'agissait d'un meurtre de sang froid et que l'inconnu n'était pas hostile... du moins pour le moment. Refoulant sa colère et tentant de se calmer, il s'adressa de nouveau au cavalier sans pourtant parvenir à être diplomate tout en resserrant la main sur la garde de son épée. L'intimidation n'était pourtant pas son fort mais c'en était trop.


- Vous voulez notre confiance... Voir notre chef... Nous aider à sortir de ce merdier... C'est marrant comme les gens de cette ville sont serviables hein ! Et vous, vous êtes dans quel camp ? Pantin ou marionnettiste ? Dites nous ce que vous avez à dire... maintenant... et vite !

hrp.gif Intimidation (+4) sur le cavalier

écrit par: Horïn Lundi 21 Mars 2016 à 12h55
Evidemment que le Nain avait une corde ! Il avait toujours ça à portée de main, dans son sac. Lequel était resté à l'auberge. Le Nain pesta dans sa barbe à de multiples reprises. Qui aurait pu prévoir qu'une telle opportunité se présenterait alors qu'ils venaient seulement en repérage ? Coup de malchance, c'était sûr, mais le Nain ne s'en voulait pas moins pour autant.

De toute façon, le plan était sans aucun doute à revoir. En effet, s'ils prévoyaient de faire évader Elion dès ce soir, autant quitter la ville dans la foulée.


- On ferait mieux d'aller chercher les chevaux, une corde et de faire un point rapide avec les autres... Si on peut, quittons la ville dès ce soir.

Le Nain observait Elion à travers l'ouverture. Il avait fait le tour de la tour plus tôt et n'avait pas remarqué qu'il manquait un barreau. Il fit le rapprochement avec le bruit métallique de plus tôt : le barreau venait-il de lâcher ? Si c'était le cas, il serait en leur faveur que les gardes ne s'en aperçoivent pas tout de suite, ce qui pourraient également les amener à vérifier le second.

Horïn inspecta rapidement le sol à la recherche du barreau. Si la garde faisait des rondes, marcher sur ce barreau pourrait également éveiller les soupçons.

Il eut alors l'idée de renvoyer le barreau à Elion. Celui-ci pourrait le remettre de son mieux afin de faire illusion, le temps que ses camarades s'organisent.

écrit par: Glaurung Lundi 21 Mars 2016 à 20h51
Glaurung se figea en entendant Elion les héler.Et S'il les avait fait découvrir ? Il n'y avait plus de temps pour les réflexions. Soit ils étaient découvert et c'était fini. Soit il s'agissait d'un autre piège et une paire de bras de plus leur serait utile. Soit rien ne se passait et le lendemain matin, tout indiquait, qu'ils seraient tous trahit et passé par les armes. Tout devait être fait sur le champ.

L'orcs sortit de son sac sa corde. Il eut un petit rire en se souvenant, que c'était un autre paladin de Torm qui lui avait donné, Murdok. Les nœuds du destins avaient quoi amuser l'orcs.
-Surveillez les environs. Si cette idiot nous a fait repérer, je ne donne pas chère de nous.

Le guerrier vert, attacherait sa corde à la pierre d'Horin, puis il la lancerait à Elion. L'orcs y voyait parfaitement dans le noire et avait suivit un bon entrainement, quand à l'usage d'armes de jets.
- Attrape ! Dépêche toi de l'attacher ! On a pas de cheval, on a bien mieu. On a nos bras.

écrit par: Moira Lundi 21 Mars 2016 à 23h49
Un éclat de colère noire dans les yeux, Moira fit un pas de côté pour piéger l'intrus entre elle et Corvo, la main refermée sur Scathach dont elle avait déjà dégagé la lame d'un bon pouce. De sa main libre, la grande guerrière empoigna l'homme et le tira fermement dans la ruelle la plus proche avant qu'il ne proteste: car il n'était pas question qu'on les espionne une deuxième fois.

Gonflé, le bonhomme, avec son "menez-moi à votre chef". Il croyait avoir affaire à qui? Des sans-grades? La mercenaire allait vite le faire changer d'avis.


-Avec cette attitude, le seul endroit où on t'emmènera, c'est le cimetière. Je ne suis pas à un meurtre près, alors vide ton sac, et vite.

Il y avait comme un écho métallique dans sa voix, une sonorité froide et dure différente de son habituel accent traînant et inidentifiable. Ses yeux avait perdu leur petit reflet mélancolique pour ne laisser qu'une noirceur hostile. C'était le regard de la Fossoyeuse, une meurtrière de sang froid. Elle laissa apparaître Scathach un pouce de plus hors de son fourreau: l'acier bleu gravé de spirales inquiétantes sembla frémir sous ses doigts, les anciens enchantement éveillés par la violence toute proche.

Moira n'était pas de nature impulsive, et n'aimait pas plus qu'un autre les morts inutiles. Mais bien malin qui aurait pu dire à ce moment-là si, avec la frustration accumulée, elle n'allait pas faire une exception à la règle.


hrp.gif Intimidation +9 (en plus de Corvo?)

écrit par: Horïn Mercredi 23 Mars 2016 à 18h31
Le Nain se figea en voyant Glaurung sortir une corde de son sac. Son plan était improvisé, bancal, mais pouvait marcher. Le Vert avait raison, rien que lui et le Vigoureux valait bien la force d'un cheval. C'était bancal, très bancal, mais gonflé, le Nain devait le reconnaître.

- Par l'Enclume ! Fais voir la corde ! Faites le guet !

Le Nain en oubliait ses manières en se lançant dans un plan qui, si on les surprenait, les enverrait directement rejoindre Elion dans la paille de sa cellule.

L'idée de la pierre était bonne pour un papier, mais la corde serait sûrement trop lourde. Il y avait plus de chances avec une flèche mais le Nain pensait que sa javeline conviendrait mieux grâce à son poids.

Il détacha celle-ci de son dos et y attacha la corde. Il ne prit pas la peine de prévenir Elion, se doutant que celui-ci n'allait pas rester devant comme un idiot en voyant le Nain faire.

Horïn prit une inspiration, étudia la cible puis lança sa javeline.


Jet d'attaque avec la javeline : 1D20+6

écrit par: Hannibal Caliban Lundi 11 Avril 2016 à 17h58

Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h40





PARCHEMIN
Test d'intimidation de Corvo : 13(dé) + 4(compétence) = 17 vs Test de niveau d'Arumat 9(dé) + 5(dé de vie) + 0(SAG) + 2(peur) = 16 Réussite

Test d'intimidation de Moira : 13(dé) + 9(compétence) = 22 vs Test de niveau d'Arumat 9(dé) + 5(dé de vie) + 0(SAG) + 2(peur) = 16 Réussite

COLOR=Blue]Horïn lance sa javeline à travers la petite fenêtre de la cellule d'Elion DD 15 :[/COLOR]
Jet d'attaque à distance d'Horïn à la javeline : 14(dé) + 5 = 19 => Réussite
La javeline traverse la fenêtre





Narration Corvo et Moira :

Arumat affichait une grande confiance quand il s'était adressé à Corvo et Moira. Il pensait sincèrement ce qu'il disait et espérait une réaction tout autre. Mais la réaction agressive de Corvo lui fit faire un pas involontaire en arrière.

Aussi ne put-il s'opposer à Moira quand celle-ci le saisit et l'entraîna dans une ruelle toute proche. Lorsque la mercenaire lui demanda « de vider son sac », il s'empressa de s'exécuter :


- En arrivant en ville avec vos compagnons, j'ai eu un gros doute en voyant ce prêtre. Il m'a semblé le reconnaître. J'ai fait ma petite enquête et j'ai vite découvert qu'il était un espion à la solde des Barutans. J'allais en prévenir les chefs de ma maison quand j'y ai surpris une conversation. Un de nos espions recevait comme mission de vous surveiller à la taverne du Marchand pressé. Je l'ai suivi et je me suis mêlé aux clients de la Taverne tout comme lui. Il était tellement occupé à vous surveiller tandis que vous mangiez, qu'il ne m'a pas vu. A l'heure qu'il est, il a dû rendre compte que vous avez revu le faux prêtre. Ce dernier vous a proposé un plan pour libérer Elion ? N'est-ce pas ? C'est un piège. Je suis un soldat et toutes ces manœuvres abjectes me dégoûtent. Et si je peux les faire échouer. J'en serais heureux car au final, ce sont des soldats comme moi qui vont mourir pour des miettes de pouvoir de maison déjà trop puissantes. Même si je porte le nom de ma maison, je n'en suis pas un rouage important, et je ne suis pas d'accord avec cette manière de faire. Je vous ai suivi ici pour pouvoir vous parler sans être vu. Comme je vous le disais, j'ai une proposition à vous faire.





Narration Elion, Glaurung, Horïn et Vëla :

Au pied de la prison, le trio s'organisait rapidement. Si Vëla avait eu l'idée d'envoyer une flèche de guerre au bout d'une corde qu'elle n'avait pas, Horïn pensa lui à quelque chose de plus lourd, mais sans avoir de corde.

Heureusement, Glaurung avait une corde, mais pensa lui à utiliser une pierre. Quant à l'idée d'aller chercher un cheval, le demi-orque la rejeta, assurant que ses bras feraient l'affaire.

Enfin Horïn, de manière presque autoritaire, eut lui l'idée d'utiliser sa javeline. Il y fixa la corde à la javeline et sans consulter ses compagnons, s'apprêta immédiatement à tirer. La tête d'Elion disparut brusquement et celui-ci se poussa sur le côté. Quelques secondes plus tard, la javeline surgit dans la cellule et vint percuter le mur dans un bruit retentissant
.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Son voisin de cellule s'alertait mais déjà le guerrier, sans répondre à la question, détachait la corde et la fixait solidement au barreau restant. Il jeta dans le vide la corde afin que les trio puisse en attraper l'autre bout.


écrit par: Moira Lundi 11 Avril 2016 à 20h14
Moira laissa glisser lentement la lame dans son fourreau mais ne desserra pas la main de la garde pour autant. Elle lança un coup d'oeil rapide à Corvo.

-T'entend ça, le monsieur dit que c'est un piège...

Puis se retournant vers le troufion de la maison Arumat:

-En même temps, c'était pas vraiment subtil.

Elle marqua une courte pause pour analyser l'histoire, voir si tout se tenait. Car tout cela pourrait encore être une ruse. Elle avait un peu de mal à croire au couplet du soldat intègre écoeuré par la politique de ses chefs. Elle-même n'aimait pas ce genre de milieu, et en temps normal, cette réaction lui aurait été sympathique. Sauf que quelqu'un avec cette éthique n'aurait probablement pas tenu longtemps au service des Maisons, donc les raisons avancées par cet homme lui paraissait sujettes à caution. L'autre information apparue était qu'il y avait bien encore quelqu'un qui les surveillaient à la taverne.

*Il faut vraiment qu'on dégage de cette foutue ville.*

Il fallait maintenant décider quoi faire. L'homme ne se contentait pas de les prévenir, chose qu'il aurait pu faire via un message anonyme, il proposait carrément un plan. C'était beaucoup s'investir pour sauver des étrangers, alors qu'il n'y gagnait rien, ou presque.


-Tu prend beaucoup de risques pour nous aider, champion. J'imagine que les Maisons ne sont pas choucardes avec les traîtres, et tu va peut-être t'en mettre deux à dos si ça se sait. Ou plutôt 'quand' ça va se savoir, vu que tout le monde espionne tout le monde ici.

La mercenaire pris un peu de recul.


-Alors c'est quoi ton plan?

écrit par: Corvo Stern Vendredi 15 Avril 2016 à 10h22
Corvo tentait de refréner son agacement et ses envies d'homicide tandis que l'homme commençait à se mettre à table. Ses explications semblaient relativement cohérentes et le bougre paraissait sincère. Pourtant, le roublard ne pu s'empêcher de grimacer lorsque le soldat évoqua son dégoût des pratiques des maisons marchandes...

De son expérience personnelle, Corvo savait pertinemment qu'on ne pouvait pas lutter efficacement et encore moins gagner contre un consortium ou une maison marchande. Le propre père du roublard en avait fait les frais dans sa jeunesse en s'attirant les foudres du Trône de Fer. En reprenant la boutique de son père après sa mort, Corvo avait lui même hérité des pressions du consortium... Même si il avait réussi à se « débarrasser » de cette pression en usant de roublardise, le jeune homme savait au fond de lui qu'il n'avait fait que gagner du temps... Tôt au tard, il serait rattrapé par l'organisation...


- Si tu pense que tu peux changer quelque chose à tout ça tu es bien crédule !

Moira quand à elle semblait encore plus que méfiante vis à vis des dires de l'homme. A juste titre, elle appliquait une des règles que Corvo respectait souvent lorsqu'il se retrouvait dans une ville ou un pays à la réputation aussi pourrie qu'Esmeltaran. Règle numéro un : être méfiant. Règle numéro deux : être encore plus méfiant. Règle numéro trois : si tu est encore vivant c'est que tu es assez méfiant...

La guerrière pressait un peu plus le gaillard à présenter ses plans, aussi Corvo s'écarta un peu pour la laisser continuer l'interrogatoire avant d'ajouter en guise de conclusion et sur un ton sarcastique dont seul lui avait le secret:


- C'est gentil de vouloir nous aider vraiment... Mais sans te vexer et malgré tes bonnes intentions, t'as pas franchement une allure de philanthrope. Donc tu noteras au passage qu'on est pas des agents du trésor et donc qu'on ne se trimbalent pas avec des tonnes d'or dans les poches... Pour être franc c'est même plutôt l'inverse... Penses-y avant de nous balancer des revendications irréalistes. Parce que tu dois en avoir des revendications si tu nous propose un plan ? Hein !?

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 15 Avril 2016 à 18h25
Dans le fond de ce cul-de-basse-fosse, le paladin avait fini par ce rendre à l’évidence. Esmeltaran était pourrie par la corruption, la soif de pouvoir et de richesse, ce qui dans cette cité revenait à la même chose. Il n’y aurait aucune justice ici et le serviteur de Heaum s’était laissé enfermé de bonne foi, sauf qu’il était bien le seul à avoir cette qualité. Le prêtre de Heaum l’avait laissé croupir de cette prison alors, que le paladin avait demandé asile à son ordre en attendant le procès. C’était une honte pour les religieux de ne point prendre garde des Chevalier de l’ordre des Yeux Vigilants. En d’autres termes, il était fait comme rat. Mais si telle était la volonté du Vigilant, s’il avait manqué à son devoir, alors il acceptait son funeste destin.

Coupant court, à toute nouvelle discussion avec son voisin de geôle, Elion d’Alusaire tenta de trouver un peu de réconfort dans la prière. Après de longues et pieuses minutes, il avait finalement rejoint ce trou clos par des barreaux en acier scellés dans le mur qui servait de fenêtre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il prit appui dessus de sentir l’acier céder comme une brindille de paille. Ouvrant de grands yeux, l’aasimar n’avait pu retenir l’expression de sa surprise. Et de surprise, il n’en était pas encore au bout. Car en se penchant par le trou béant, il vit des silhouettes qui s’agitaient en contre bas. Pas un cri, il ne pouvait donc pas s’agir de la garde. Ses yeux d’un blanc topaze perçaient la nuit comme en plein jour et il put sans peine reconnaître l’orque, le nain et Vëla.

Cela faisait beaucoup de coïncidences pour ne pas y voir la main de Heaum. La Sentinelle Eternelle avait donc décidé de ne pas laisser son fidèle et zélé serviteur périr sous la loi de mortels corrompus jusqu’à la moelle. Qui d’autre qu’un dieu pouvait ainsi réunir tant d’éléments favorables ?


- Ô Heaum, que ton nom soit loué mille fois.

Le Vigilant lui avait montré la voie, mais comme le paladin pouvait s’y attendre sa divinité n’allait pas lui mâcher tout le travail. Sans perdre plus de temps, il passa ses instructions pour avoir le moyen de faire céder le second barreau. Cette fois, la cohésion de ses frères d’armes de la Compagnie des Marches se mit en action sans coup férir. Même Glaurung sembla vouloir aider. Ce fut une nouvelle surprise pour le paladin qui n’avait jamais entretenu de bonnes relations avec le peau verte. Un instant plus tard, la javeline du nain traversa la fenêtre pour percuter la pierre. Le bruit ne laissa pas son voisin de geôle sans réaction. Le soulagement fut qu’il fut le seul à réagir. S’il y avait un garde devant la porte, il devait dormir à poing fermé. A ce moment, de deux choses l’une, soit l’ancien avait été placé là uniquement pour tirer des vers du nez et il donnerait l’alerte. S’il était réellement un détenu, il se tairait. De toute façon, il ne fallait pas traîner. Rapidement, le paladin noua fermement la corde au second barreau, passa la tête par la fenêtre et fit signe que tout était prêt.

Mettant toute son énergie, il commença par ancrer solidement ses pieds au sol en cherchant les interstices entre les pavés. Puis, il banda tous ses muscles pour pousser de toutes ses forces sur le barreau pour le faire céder à son tour.

écrit par: Vëla Samedi 16 Avril 2016 à 12h30
Personne ne lui répondit mais les actions fusèrent du coté de Glaurung suivit de Horin qui l’ignorait simplement. La jeune fille demeurait alors bien alerte si par mégarde, leurs présence se faisait voir ou entendre. Arc en main et flèche, la Rashéménienne se tenait prêt à toute éventualité malencontreuse.

Sa pensée présentement oscillait sur plusieurs points, pour certaines elles allaient dans le sens de la compagnie, d’autres sur leurs mission, d’autres sur ce qui se tramait en cette ville corrompu puis les dernières allaient sur la suite. Pensive mais très alerte la Paladin, au mieux de ses compétences, faisait le guet sur des tours complet sur elle même.

Suite au lancé exécuté par Horin qui fit mouche un bruit retentit de l’intérieur de la cellule. La mâchoire lui serrait un iota de temps puis se détendit de nouveau quand elle vit la corde se raidir qui donnait le moment d’agir.

Elle remit sa flèche dans le carquois puis son arc en place et s’approchait du duo de la compagnie pour saisir un bout de corde, tout trois à tirer serait une force non négligeable pour extirper le barreau récalcitrant de la fenêtre de la cellule d’Elion.

Naturellement elle se plaçait entre Glaurung qui serait le premier vers la tour et Horin qui tirerait derrière elle, l’ordre de grandeur prévoyait sur la politesse et ainsi ils grandiraient leurs chance de réussite. Bien posté elle attendait un signal commun de tirer.

écrit par: Glaurung Lundi 18 Avril 2016 à 20h11
Glaurung regarda le lancer du nain. Il nota avec amusement, que sa téchnique de lancer était semblable à la sienne, tout en puissance. Suivant le javelot des yeux, il le vit filé droit dans... la cellule.
-Tu l'a même pas touché. C'est pas marrant naurgr.

Ni une ni deux l'orc attrapa la corde des qu'elle retomba à sa portée. La tenant le plus solidement possible avec les deux mains. Il attendit que les deux autre soient en positions, puis il tira.
Il remarqua qu'Elion de son coté poussait sur son barreau. Le plan d'urgence de l'orc semblait donc avoir toutes ses chances. Car à moins d'un coup de mal chance et que la corde ne casse. Le barreau ne pourrait résister ainsi à la force des quartes guerriers.


écrit par: Horïn Jeudi 21 Avril 2016 à 21h43
Mouche ! La javeline du Nain avait filé droit et suivit l'exacte trajectoire que le Nain voulait. Horïn n'était pas peu fier de son lancer mais ce n'était ni le lieu ni le moment de s'extasier. La Garde pouvait encore faire son apparition, les gardiens de la prison être alertés par le bruit ou encore tout autre élément qui enverrait les trois compagnons rejoindre Elion.

Suivant le même mouvement que ses compagnons, le Nain attrapa la corde. Glaurung semblait le plus pressé, car à peine Vëla et le Nain eurent-ils la corde en main, celui-ci se mit à tirer. Trois à tirer d'un côté, le paladin poussant de l'autre, le Nain sourit en se disant qu'il y avait sûrement assez de muscles pour écarteler un bœuf. Pour sa part le Nain était un habitué de l'exercice, ayant maintes fois contribué à l'arrachage d'un bloc de pierre ou autre tâche requérant un bon vieux tir à la corde.

Horïn inspira un grand coup puis - comme ses compagnons - mit toutes ses forces dans l'effort.

Une pensée furtive lui fit espérer que le paladin aurait l'amabilité de penser à récupérer la javeline du Nain, si le plan fonctionnait.

écrit par: Hannibal Caliban Dimanche 24 Avril 2016 à 21h47



Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h40




PARCHEMIN
Test de saut (3 m)vers le bas d'Elion DD15: 14(dé) + 4(compétence) = 18 => Réussite
Elion ne subit aucun dégâts.




Narration Corvo et Moira :

Arumat ne pouvait plus reculer. Il prit une longue inspiration et se lança :

- Je peux faire sortir Elion de la prison. C'est moi qui l'ai amené, alors que je peux le récupérer tant que le procès n'a pas eu lieu. Et je peux vous faire quitter la ville cette nuit même. Une porte est gardée par ma maison et je pourrai la faire ouvrir. Vous pourrez être loin avant que l'on s'aperçoive de ce qui s'est passé. Nous pourrons être loin. Car ce sera ma seule exigence. Je veux partir avec vous et quitter cette ville rongée par les luttes intestines.





Narration Elion, Glaurung, Horïn et Vëla :

Les efforts conjugués de Glaurung, Horïn et Vëla donnèrent immédiatement l'effet espéré : le second barreau se plia avant de se casser en deux. Le trio faillit tomber à terre sous l'effet du manque soudain de résistance. Tandis que la corde retombait à terre, Elion était déjà en train de finir de désceller les deux morceaux qu'il déposa sur le sol de sa cellule. Sans perdre un instant, il se glissa les pieds les premiers à travers l'ouverture. Après s'être pendu au rebord, il se laissa tomber et se réceptionna avec souplesse sur les pavés. Sans se concerter, tous s'éloignèrent rapidement en direction de la taverne où les attendaient Polby.




écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 30 Avril 2016 à 11h46
Les pieds de l’aasimar touchant le sol, le paladin de Heaum remercia la Sentinelle Eternelle de veiller sur lui de la sorte. De la hauteur d’où Elion avait sauté, il aurait pu se faire mal s’il avait maqué sa réception. Mais avec la main du Vigilant, il n’en fut rien et le chevalier pu quitter les lieux. Chose qu’il fit sans demander son reste.

Le visage fermé le serviteur de Heaum marcha quelques minutes dans un silence religieux. Puis, sans se retourner, il s’adressa au trio qui venait de l’aider à échapper à l’injustice d’Esmeltaran.


- Heaum soit béni de vous avoir guidé jusqu’à moi. Je vous remercie solennellement de m’avoir sorti de là. J’ai maintenant une dette envers-vous, et sur mon honneur de Chevalier, je la payerai. Cette cité est rongée jusqu’à la moelle par la corruption, la cupidité et la trahison. Avez-vous des nouvelles de Polby ? Et qui garde notre « colis » ?

Cela devait faire bien longtemps que le paladin n’avait sorti de tirade aussi longue. Il avait maintenant une dette envers chacun des protagonistes de sa libération des griffes du Malin. C’était une chose qu’Elion vivait assez mal, car il n’avait guère pour habitude de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais, il faisait contre mauvaise fortune bon cœur et s’attèlerait à rembourser chacune de ses dettes d’honneur.

Elion d’Alusaire tourna ses yeux vides de vie vers la paladin de Torm. Si Vëla était là avec les autres, c’était bien qu’il n’y avait aucune espèce de justice à attendre de cette vile cité pourrie.


[Céleste]- Toute cette cité baigne dans les miasmes gluants du Malin. Elle mériterait un sacré nettoyage inquisiteur. A commencer par les prêtres pervertis du temple de Heaum. Je leur ai remis mes armes en toute confiance, conformément à ma parole donnée. L’heure est venue pour moi d’aller les récupérer et cette fois-ci, il ne sera guère question de reddition. Heum a validé nos actions, d’abord en nous donnant la victoire sur les esclavagistes, maintenant en me montrant la voix de liberté. Son chevalier ne laissera pas son église pervertie salir le nom du Vigilant s’en tirer à si bon compte. Je vais récupérer ma lame bénite, mon héritage et malheur à celui qui se dressera entre moi et l’arme consacrée par mon dieu. Ensuite, il sera temps de mettre tout le monde à l’abri, et de prévenir les Chevaliers des Yeux du Vigilant pour venir rétablir l’ordre ici. Par Heaum, Force doit rester au Vigilant !!

Tout ceci regardait Heaum, mais le paladin avait une dette envers la Folle de Torm. Et pour elle, il avait déjà une idée de comment la rembourser.



Elion d’Alusaire était particulièrement sérieux. Tout son être était révolté contre la pourriture qui semblait vouloir recouvrir les moindres recoins d’Esmeltaran. Mais avant tous ces grands projets, il lui fallait retrouver son cimeterre lourd magique et si possible le reste de ses armes. Le paladin de Heaum était certain que l'arme à la tête d'aigle dont les yeux symbolisaient le regard vigilant de Heaum. Ce qu'il ignorait était que cette arme était surtout bénite et dédiée à Anhur, une divinité de la Mulhorande. Un jour peut-être ces deux dieux se battraient pour l'âme d'Elion. Mais pour l'heure le jeune aasimar ne devait pas représenter un bien grand enjeu pour les dieux.

écrit par: Horïn Lundi 02 Mai 2016 à 16h07
Le Nain devait se retenir de ne pas jeter des regards méfiants de tous les côtés. Il avait du mal à croire que cela ait pu aussi bien se passer. Le barreau ne leur avait guère opposé de résistance, Elion avait réussi à s'extirper de la prison... et surtout personne ne semblait les suivre. Horïn trouvait presque cela trop beau pour être vrai.

Ainsi, toute son attention était concentrée sur les alentours. Le Nain avait une tendance à la méfiance -presque à la paranoïa- et une telle réussite suite à un plan aussi improvisée lui apparaissait presque suspect. Une ruse pour faire un coup de filet sur tout le groupe en les accusant de l'évasion de leur compagnon ?

Il avait hâte de déguerpir de cette ville, même s'il se demandait bien comment cela allait pouvoir se faire concrètement. En attendant il fallait planquer Elion et débattre des mesures à prendre avec le reste du groupe.


- Polby a été récupéré, le colis est également sous contrôle... Par contre il faut qu'on décide de ce que l'on fait avant d'arriver à l'auberge. Désolé Elion mais je ne pense pas que tu puisses y entrer avec nous, trop risqué. Peut-être vaudrait-il mieux temporairement te mettre à l'abri avec "le colis", le temps que des décisions soient prises, et de manière discrète si possible. Qu'en dites-vous ?

Jet de détection pour s'assurer qu'ils ne sont pas suivis

écrit par: Glaurung Mardi 03 Mai 2016 à 15h29
Glaurug se retenait de hurler de joie. Non pas pour le retour d'Elion, mais pour la réussite de son plan. Mais après tout, c'était parfaitement normale, les stratégie orc sont infaillible. Le géant vert, s'imaginait presque avec un cigare au coin des lèvres, anoncant "qu'il aime quand un plan se déroule sans accro".

Mais la joie de l'orc serait de courte duré, à peine libéré, le kwarks commençait déjà a comploter avec la kwarksette. A chaque foi, l'orc savait que cela avait fini par dégénérer et attirer des problème au groupe. Il écouta tout de même l'avis d'Horin.


-De tout façon, on l'a déjà dans l'os Horin, tu me retirera pas de la tête que le prêtre est un vendu. Il a même surement vendu à ses chefs qu'on a récupéré Polby.
Et vous les deux lampe sur patte, arrêter vos arrangement en langue bizarre. Si vous voulez planifier le massacre et la destruction sur cette ville, grand bien vous fasse et je serais même ravie d'envoyer quelque âme à Yurthus. Mais ce n'est pas le moment. Polby nous attend. Enfin non d'ailleurs, on était juste censé faire du repérage... Mais vue la situation, il faut aller lui rendre compte. Nous devons regagner la chambre, la fortifier pour la nuit et foutre le camp des l'aube avec le colli. La oui, on pourra tailler en pièce toute personne se mettant en travers du chemin.


écrit par: Moira Jeudi 05 Mai 2016 à 19h10
Moira l'écouta patiemment les bras croisés. L'histoire lui paraissait toujours plutôt bizarrement tournée. Le type prétendait pouvoir leur faire ouvrir des portes d'un claquement de doigts, ce qui paraissait invraisemblable pour quelqu'un qui disait être 'juste un soldat'. D'un ton un peu incrédule, elle répondit:

-Ils vont faire tout ça sur ton ordre sans discuter? Huh...

Le gars pouvait être simplement incroyablement naïf, mettant sa tête sur le billot pour que deux étrangers l'accompagnent hors d'ici. Il n'avait même pas l'air de se poser la question s'il pouvait leur faire confiance, à eux, Moira et Corvo, pour ne pas l'abandonner dans le fossé un fois passé les portes de la ville.

Ou alors il cherchait à les infiltrer. Si les Barutans voulaient mettre la main sur l'ambassadeur par tout les moyens, pourquoi pas les Arumats aussi? Et quel meilleur plan pour gagner leur confiance que de libérer leur camarade sans efforts...


-Mouais. Dans ce cas, on va aller à la prison, et va nous le chercher pendant qu'on attend, puisque tu dis que c'est si simple. Si tu réussi, ça devrait suffire à convaincre notre chef de te laisser nous accompagner...

Elle échangea un hochement de tête avec Corvo. Autant jouer le jeu pour le moment, et bénéficier au moins de la libération d'Elion et du passe-droit à la porte. Il sera toujours temps de le cuisiner en détail plus tard.

Surtout s'il faisait bondir le détecteur à "Malin" des deux paladins.

écrit par: Vëla Vendredi 06 Mai 2016 à 02h09
Pour une des rares fois, tout allait dans le bon sens signe que les dieux ne les avaient pas abandonné et que leurs bras avaient du boulot à terminer pour eux. Quand elle vit les deux pieds d'EIlion fouler le sol sa foi fit à son comble jusqu'au moment ou le chevalier divin lui mentionnait qu'il voulait aller récupérer son arme saisi plutôt dans la journée.

La jeune fille écoutait avec attention en réfléchissait au fur et à mesure, son inquiétude commençait à se lire dans son visage qui n'avait plus l'apparence habituelle qu'Horin y allait d'une recommandation suivi d'une prestation toute Glaurung. Comme un coup de fouet il avait saisi le discours du Paladin.

* Nous aurait-il caché qu'il pouvait comprendre le céleste!?*

Se demandait subitement l'ex folle de Torm en gardant un oeil au bras du vigilant pour y déceler une réaction. Ne laissant pas le temps à quiconque d'aller plus loin dans les dires elle ajoutait sur une teinte presque étouffé...


-Il est certain qu'il nous faut arrêter d'oeuvrer sans en avertir Polby, je trouve sage que l'on puisse aller l'avertir de ta... Libération avant de faire quoi que ce soit Elion, soit assuré que j'ai les mêmes pensées que toi sur cette ville et qu'elle doit être nettoyé de toute impuretés mais nous avons amplement divergé de notre mission première, ainsi serait-il judicieux de nous concentrer sur notre sortie de cette ville avec le colis pour mieux revenir plus tard, vivant et mieux préparé.-

Elle laissait un temps avant d'ajouter...


-Si les suspicions de Glaurung devait être vrai, nous sommes encore plus prit au piège qu'auparavant . Allons en discuter tous ensembles et ensuite après réflexions sage, tentons d'y trouver une solution adhéquate.-

Tout comme Horin la paladin devint presque paranoïaque et ne cessait de regarder leurs arrière durant le trajet vers l'auberge.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 06 Mai 2016 à 11h05
Moira souhaitait mettre le soldat à l'épreuve non sans raison. D'après lui, sa simple personne suffirait à faire sortir Elion de son cul de basse fosse au même titre que l'ensemble de la compagnie hors de cette ville... Pas forcément convainquant de prime abord.

Quoi de mieux donc que de vérifier les dires du membre de la famille Arumat en l'emmenant directement à la prison voir si sa trogne avait bien l'effet escompté. Le roublard rendit alors son hochement de tête à la guerrière afin de lui signifier qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.


- On va aller à la prison ouaip. Mais avant, je vais te fouiller, juste au cas ou et pour satisfaire ma paranoïa. C'est quoi ton nom déjà ?

Il ne fallait rien laisser au hasard et après tout, le bougre était peut être en possession d'un laissez-passer ou de quelques autres documents lui donnant certains pouvoirs. Si Moira et Corvo parvenaient à trouver des documents importants, ils n'auraient peut-être pas à se coltiner trop longtemps ce type plein de bons sentiments...

Procéder à une fouille en règle avait aussi le mérite de faire savoir aux mercenaire si l'homme était enfouraillé ou non. Derrière ses aires de soldat repenti ingénu se cachait peut-être un espion doublé d'un assassin ? Dans bien des cas, une dague planquée au creux du dos pouvait être bien plus fourbe et efficace qu'une épée clairement visible qui battait à la hanche.

Le roublard entama alors une palpation minutieuse avant que le trio ne se mette en route pour la prison.


hrp.gif Fouille (+6) minutieuse du type pour trouver armes/documents/or/objets magiques...

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 10 Mai 2016 à 20h26


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h50



PARCHEMIN
Test de détection de Horïn DD10 : 16(dé) + 1(compétence) = 17 => Réussite
Dans les rues qui se vident, Horïn ne remarque personne qui les suit.


Test de fouille de Corvo DD5 : 3(dé) + 6(compétence) = 9 => Réussite
Corvo ne trouve aucune arme dissimulée en plus de l'épée longue accrochée à la ceinture. Il trouve une bourse, un briquet.




Narration Corvo et Moira :

- Entendu, allons-y. Ne perdons pas un instant.

A la proposition de Moira d'aller délivrer Elion sur le champs, Arumat n'avait pas hésité une seconde, visiblement satisfait d'avoir convaincu les deux mercenaires de le suivre, même s'il comprenait qu'il s'agissait d'un test qu'il ne devait pas rater.

Corvo approuva l'idée mais retint le soldat et entreprit de le fouiller. Ce dernier ne broncha pas, montrant ainsi qu'il n'avait rien à cacher. Ce qui se révéla exacte, car mit à part son épée accrochée à sa ceinture, Corvo ne trouva pas d'armes dissimulées, et seulement dans ses poches une bourse et un briquet qu'il rendit à son propriétaire
.

- On y va ? Demanda Arumat, qui obtenant l'assentiment des deux mercenaires, reprit le chemin de la taverne.

Il ne comptait pas aller jusque là, prévoyant de bifurquer devant la porte de la ville, pour reprendre l'itinéraire qu'il avait suivi le matin avec Elion sous sa garde.



Narration Elion, Glaurung, Horïn et Vëla :

Marchant rapidement en direction de la taverne, la bonne entente au sein du quatuor suite à l'évasion réussie d'Elion, ne dura guère en raison des paroles que celui-ci prononça dans une autre langue à seule destination de Vëla. Si Horïn ne releva pas le fait, Glaurung s'abstint également de d'y faire allusion mais fulmina en lui.

Ils arrivèrent bientôt devant la porte à peu de distance de la taverne
.



Narration tous :

Le quatuor tomba alors sur le trio.

- Vous ici ! S'étonna Arumat en croisant le regard d'Elion. Mais comment ?

écrit par: Moira Vendredi 13 Mai 2016 à 18h25
Moira plissa les yeux, sans vraiment montrer de surprise. Les autres étaient parvenu à libérer Elion plus tôt que prévu, et ce sans alarmes, à en juger par leur allure tranquille. Peut-être avaient-ils réussi par la voie diplomatique, ou s'étaient fait ouvrir les portes par une autre subtilité, sans que les paladins ne crient au scandale, un petit miracle en soit. Mais l'explication attendrait, il y avait plus urgent.

-Le "comment" n'est pas vraiment important. En revanche, ton utilité vient de diminuer de moitié, l'ami... j'espère pour toi que tu peux toujours nous faire sortir de la ville.

Cela ne sonnait pas comme un menace, et pourtant il y avait une accentuation un peu inquiétante dans la voix de la mercenaire. Elle s'adressa aux autres:

-Le prêtre est un faux, on l'a vu rentrer chez les Barutans. Et la taverne est un nid d'espions, vous ne pouvez pas retourner là-bas avec Elion, ou sa sortie de prison va se savoir.

Il faut qu'on parte au plus vite, peu importe ce que pense Polby.

écrit par: Vëla Dimanche 15 Mai 2016 à 12h04
chemin faisant la jeune fille roulait les derniers évènements cherchant à mettre de l'ordre dans tout ce fouillis quand soudain ils arrivèrent devant Moira, Corvo et.... Arumat. Par chance ce dernier semblait plus surpris qu'elle et ce fait ne lui permit pas de sortir Ô de son fourreau dorsale. Restant de coté et prêt à n'importe quel changement d'attitude la paladin attendit la suite avec méfiance.

Moira fidèle à elle même, étalait un compte rendu efficace et réel remettant la jeune fille de la Rashémie en état d'alerte. Tout cela se comprenait mais restait le fait d'Arumat... Pourquoi était-il avec eux et pourquoi ne voulait-il pas reprendre le prisonnier Elion!?

Suspicions par dessus suspicions, faisait du moment l'instant à l'action.


-Moira à raison, trouvons un endroit moins voyant et que quelqu'un ailles avertir Polby pour notre départ, cette ville commence à me donner le tournis.-

Sa réaction démontrait une impatience qui était pour elle une tare abjecte qu'elle ne pouvait ce permettre. Un mantra se psalmodiait silencieusement pendant qu'elle inspectait les alentours au moindres mouvement suspicieux. L'ex-folle de Torm se sentait comme dans une souricière et les chats avaient tout honneurs de les cueillir ouvertement.

*Mais comment en sommes nous arrivé là!? Ha oui, ce maudit malin que Polby à engagé!*

Pestait-elle outrageusement laissant dans son inspiration toute la lumière possible pour rester calme et bien consciente. Il était grand temps qu'elle aille chercher Abby car leurs départ était sonné. L'écurie étant la porte à coté de l'auberge elle s'y rendit prestement se préparant à préparer le chariot et les poneys. Elle espérait que le palefrenier ne résisterait pas, elle userait volontiers de toute sa diplomatie pour arriver à ses fin, sinon l'or ferait état de compréhension.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 16 Mai 2016 à 17h33
Un frisson parcouru le dos du paladin lorsque l’orque évoqua le nom de Yurthus. Ce dieu impie avide de la mort. Le paladin lança un regard froid à Glaurung et crachat par terre.

- Des sacrifices au Putrescent, hors de question. Cette cité mérite d’être purifiée et lavée de toute la corruption et de l’avidité des plus riches qui la souille. Mais elle est aussi pleine d’innocents payant un lourd tribut à leur condition d’humble. Pas question de l’exposer aux affres d’une maladie aveugle frappant aussi bien le puissant que le faible. Et il y a fort à parier que seuls les plus riches trouveraient un remède et qu’une fois de plus les plus faibles périraient dans le silence et l’indifférence des plus riches. Mais vous avez raison en un point : le moment n’est pas encore venu.

Puis, le chevalier des Yeux Vigilant retrouva le silence. Jusqu’à ce qu’un autre groupe constitué par Moira, Corvo et un homme qu’Elion reconnu de suite. La surprise pu se lire sur le visage de l’homme. Tandis que le paladin resta impassible. Ce fut Moira qui prit la parole en première. Et ce qu’elle annonça fit l’effet d’une gifle à la face du serviteur de Heaum. Comment aurait-pu, ne serait-ce qu’imaginer, que l’on puisse se faire passer pour prêtre de la Sentinelle Eternelle ? Elion n’avait même pas tenté de regarder l’âme de cet imposteur. Il lui avait alors remit ses armes en toute confiance. La perfidie en ce lieu n’avait donc aucune limite ? Mais maintenant, tout s’expliquait. Il avait la réonse qui n’avait cessé de le tarauder dans son cul-de-basse-fausse : Pourquoi les prêtres de Heaum avaient-ils laissé un chevalier paladin du Vigilant croupir en prison plutôt que de lui offrir l’hospitalité due aux paladins errant ?

Le paladin s’en voulait d’avoir baissé sa garde en croyant être sous la garde des serviteurs de la Sentinelle Eternelle. Il avait été trompé et s’en trouvait humilié. Il poussa en profond soupir silencieux pour maintenir une certaine constance. Son regard acérée ne se détacha pas de celui d’Arumat. On pu entendre le son irritant de l’acier crissant contre l’acier des gants du paladin crisser lorsqu’il serra les points tellement fort que la jointure de ses phalanges blanchirent sur le métal. Calmement, l’aasimar s’avança vers celui qui avait manqué à sa parole. Le toisant de son regard topaze aux yeux mort où l’on ne pouvait rien lire, le paladin garda un timbre de voix aussi froid que la mort elle-même.


- Vous avez manqué à votre parole et vous m’avez menti. Je vous avais promis de remettre mes armes à un prêtre de Heaum. J’ai tenu parole. Mais vous… vous m’avez menti en présentant un faux prêtre du Vigilant. Vous pensiez vraiment que la Sentinelle Eternelle allait laisser un de ces paladins croupir dans le fond d’une prison en attendant sagement sa mise à mort sous le couvert d’un pseudo jugement dont l’issue était scellée avant même que les auditions ne débutent ? Oui, j’ai tué dans un combat singulier l’esclavagiste qui travaillait pour votre famille. Et si votre famille trafic et s’enrichie en commercialisant la vie d’êtres vivants, alors tôt ou tard elle aura à répondre de ses crimes. Quand à vous, vous allez devoir répondre présentement de vos mensonges et de votre perfidie. Maintenant, suivez la paladin de Tyr, elle sera garante que justice sera faite.

Elion emboiterait à Vëla et Arumat. Il ne s’agissait pas de tuer le bougre, car lui était déjà passé sous l’œil de Heaum et n’avait point de mal en lui. Pourtant, l’homme devait d’une part s’expliquer et d’autres part Elion espérait bien apprendre où se trouvait ses armes pour aller les récupérer avant de quitter cette ville de malheur.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 18 Mai 2016 à 15h47
Rassuré suite à sa fouille minutieuse, c'est empli d'une curiosité nouvelle que Corvo marchait aux côtés de Moira et de Rossignol... N'ayant pas voulu répondre au roublard lorsque celui-ci lui avait demandé sont nom et, face à ses prétentions d'être capable de « raffler » Elion, Corvo lui avait donc attribué ce sobriquet.

La curiosité du Cormyrien ne dura pas longtemps et s'évapora comme neige au soleil lorsque les deux parties de la petite compagnie se rencontrèrent par la grâce de Tymora... avec Elion...

Moira alla en toute logique droit à l'essentiel tout comme Vëla. Elion, lui, restait Elion... Sa captivité, aussi courte fut-elle, n'avait pas terni sa verve inquisitrice. Un présentiment étrange s'empara alors de Corvo.


¤ 'Va pas lâcher l'affaire sans ses armes...¤

Il était pourtant réellement temps de fuir cette ville puante. Le garde Arumat pouvait - soit disant – les faire sortir mais, Elion libéré, sa fiabilité ne pouvais plus être testée à la prison...

- Bon, ont est tous d'accord pour dire qu'Elion en poche, on doit maintenant se tirer d'ici. Notre ami Rossignol ici présent pouvait soit disant faire sortir Elion de prison et nous faire franchir les portes de la ville sans problème... Il faudrait juste qu'il prouve qu'il en est capable. Donc voilà, vous, vous allez chercher nos montures, Polby et tout le toutim, moi, j’emmène Rossignole faire ses preuves. Il va gentiment nous récupérer les armes d'Elion... On se retrouve devant la porte de la ville dans vingt minutes. Si d'ici là je ne suis pas au rendez-vous, c'est que Rossignol est en fait une buse. Vous partirez sans moi et je pense qu'on ne se recroisera plus. Sauf pour me payer mes dettes un jour peut-être. Si on est à l'heure, ben c'est qu'on est à l'heure et Elion m'en devra une...

Corvo invita alors Rossignol à passer devant sans plus attendre acompagné d'un « Bouge toi !» des plus souriants...

écrit par: Horïn Lundi 23 Mai 2016 à 14h57
Horïn connaissait peu Elion, mais désormais suffisamment pour ne pas être surpris de sa réaction face à Arumat ainsi que de son exposé qui s'ensuivit, entremêlé de discours sur la droiture, son dieu (d'après ce que le Nain avait compris) et de la future justice qui allait être rendue, etc.

Bien que plus modérée, Horïn sentait bien que Vëla partageait au moins en partie la même approche et attitude religieuse qu'Elion. Pour le coup, le Nain se sentait plus d'affinités avec les mercenaires et leur côté terre-à-terre et pragmatique. Le Nain avait aussi ses propres croyances mais ne voyait pas l'intérêt d'en abreuver la galerie à tout va. Il n'avait jamais fait équipe avec des paladins. A leurs côtés, il avait parfois l'impression de faire partie d'un groupe de templiers et non d'une compagnie de soldats.

Personnellement, sa première réaction à la vue d'Arumat fut une grande tension. En effet ce personnage n'avait apparemment aucune raison d'être de leur côté et aurait dû en toute logique, vues ses fonctions et les évènements de la journée, sonner l'alerte de l'évasion du paladin.

A la grande surprise du Nain, il n'en fut rien, Arumat étant "seulement" surpris, mais n'ayant pas eu d'autre remarque ou action. Il semblait plus ou moins répondre aux ordres de Corvo et Moira, même si le Nain n'avait aucune idée du pourquoi, et pas plus du comment de leur rencontre. Les deux mercenaires avaient l'air de savoir ce qu'ils faisaient et Horïn considéra que vue la situation il valait mieux éviter les conversations non essentielles.


- Je vais prévenir Polby et Belgos. On se retrouve devant l'écurie.

Le Nain ne tenait vraiment pas à rester dans le coin, il comptait bien expliquer brièvement la situation, rassembler les affaires et décamper.

écrit par: Glaurung Mardi 24 Mai 2016 à 14h46
Le géant vert grommela en entendant la réfléxion du kawarks aux yeux morts sur son dieu.
-Le seigneur aux mains blanches n'a que faire des riches et de pauvres. Yurthus est la mort sous toutes ses formes. Il se peut en effet qu'il accepte d'épargné des individus. S'ils lui offrent assez de sacrifices, assez de sang.

Le guerrier vert tira alors sa hache de son baudrier. Il ne voulait pas laisser le temps à une "mauvaise rencontre de s'en prendre à eux ou de fuir pour prévenir des copains.
Quand leut petit groupe arrive devant un spectacle fort étonnant. Corvo et Moira avec un des gardes qu'il avait vue escorter leur fil-de-l'air. L'orc était quelque peut suspicieux, était-ce une trahison, leur plan avait il été percé à jour ou quelque chose de plus sombre ?
En écoutant les échange l'oc fut rassuré quelque peut. Il analysa la situation avant de donner son avis.


-Nan, Corvo. On reste tous ensemble. On a prit assez de risques pour une nuit. En plus, je ne pense pas que tout haut placé dans la garde qu'il puisse être ce kwarks puisse nous aider pour récupérer des objets dans un temple.
On rentre, on met Elion et ton nouvel ami au même endroit que notre "colis" comme ça ils se surveilleront les uns les autre. Nous on avise avec Polby et on verra pour un plan a se moment.
Mais pour moi. La perte de ton matériel, c'est un chatiment minime pour tuer quelqu'un au milieu de la route. Surtout en mettant comme ça la mission en danger... Ainsi que la compagnie.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 29 Mai 2016 à 17h51
Aux déclarations de l’orque, le paladin ne tourna même pas la tête pour répondre au mercenaire. Le flot d’inepties qui venait de sortir de la bouche de Glaurung n’avait réussi qu’à irriter un peu plus l’aasimar qui avait déjà les nerfs à fleur de peau. Il répondit en regardant droit devant lui, mais son regard portait en fait bien au-delà.

- Un châtiment ? Il n’y a aucun châtiment pour ce que j’ai fais. Quelqu’un, ce que j’ai tué n’est pas « quelqu’un ». Cette vermine malfaisante ne mérite pas cette appellation. C’est un suppôt des neufs enfers, sans honneur, sans courage et sans foi ni loi. Le genre d’étron qui colle aux bottes et qui pourri la vie de ceux qui ont la malchance de marcher dedans. Qui était-il pour considérer Horïn et les pauvres hères qui l’accompagnaient comme du bétail. Qui les a privées de toute humanité pour les vendre comme des objets ? Non, je ne regrette rien et je suis fier d’avoir exhaussé la volonté de Heaum en éliminant le Mal de cette terre. Cette ordure malfaisante à fait du mal aux autres autour de lui, j’ai réparé celui qu’il était entrain de faire et il ne pourra plus jamais en refaire. C’est pour cela que je me suis engagé auprès la Compagnie des Marches pour pourfendre les sources du malin, libérer les terres du Mal et protéger les plus faibles. Si Heaum estimait que je mérite un châtiment, je ne serai pas ici avec vous mais a croupir au fond de ma cellule en attendant la mort.

Le flot de parole du paladin commençait à s’accélérer, aussi marqua-t-il une courte pause pour ne pas perdre le contrôle. Le sujet était brûlant pour lui et c’était tout son idéal qui se basait sur le dogme de son dieu. Le remettre en cause était ni plus ni moins qu’un blasphème.

- Le Bras armé de Heaum lui a offert une mort qu’il ne méritait même pas. Ce lâche a refusé le duel que je lui ai proposé en se cachant derrière ses hommes, qui soit dit en passant ne l’on pas pleuré, ni défendu outre mesure lorsque la justice des dieux l’a frappé. J’aurai très pu être à sa place et retrouvé Veille-Eternelle, je ne pas pris en traitre, je ne lui ai pas préparé de guet-apens, j’ai été loyal dans mon combat en ne touchant aucun de ses hommes qui m’ont touché de leurs traits et je n’ai exposé aucun de vous dans ce combat. Que ceux de la Compagnie qui craignent le danger reste à l’abri au Bastion. Pour ma part, je suis et je reste prêt pour risquer ma vie et défendre l’idéal de cette guilde. Quant à mon arme, je ne suis pas attiré par les possessions matérielles, mais cette lame est bénie par Heaum. Elle m’a été confiée et je ne la laisserais pas tomber pas entre de mauvaises mains. Je ne partirai pas sans elle. Pour autant, je peux attendre que vous soyez tous à l’abri en-dehors des murs de cité de malheur avant de récupérer ce bien précieux. Ainsi soit-il !

La décision du paladin était prise et elle serait irrévocable. C’était son héritage, sa responsabilité aussi. C’était tout du moins ce que le paladin croyait et ce dont il était persuadé. Le Chevalier des Yeux Vigilants n’avait aucune raison de penser qu’en fait, cette arme était sous l’égide du dieu Mulhorandi Anhur, le Faucon de la Guerre.

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 31 Mai 2016 à 21h03
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h55




Narration tous :

La rencontre des deux petits groupes avaient vite tourné en une discussion houleuse. Certains donnaient leur avis. Certains prenaient des décisions. D'autres prenaient des décisions contraires. Finalement, rien ne sortait de concret et le groupe restait au milieu du carrefour, indécis sur une conduite à tenir.

Arumat restait en dehors des discussions, regardant tour à tour ceux qui prenaient la parole, écoutant sans rien dire
.

Mais les dernières paroles d'Elion le décidèrent à intervenir :

- Elion, je peux vous rendre vos armes, et surtout cette épée qui semble si importante pour vous. Dès que je vous ai laissé à la prison, j'ai tout récupéré auprès du prêtre car je n'avais guère confiance en lui. Il n'a pas du tout résisté et m'a tout remis ce qui a nourri mes soupçon. J'ai dit à mes hommes que c'était un butin qui me revenait de droit, et personne n'a osé me contredire. Je l'ai ramené à ma maison. Nous pouvons y passer pour les récupérer.

Puis il s'adressa à ceux qu'il venait de rencontrer, les fixant tour à tour :

- J'ai proposé à vos deux compagnons, dit-il en désignant Corvo et Moira, de vous faire tous sortir de la ville. Une porte est gardée par les gens de ma maison et je peux ordonner qu'on l'ouvre pour vous laisser passer. Non, pour nous laisser passer. Car je souhaite quitter la ville et intégrer votre groupe si vous l'accepter. Je n'en puis plus de cette ville.

écrit par: Vëla Samedi 04 Juin 2016 à 00h38
Une fois dans les écuries, l'ex folle de Torm réalisait qu'il n'y avait personne, nul n'avait répondu à son appel et décidait simplement de préparer elle même les destriers. Prenant un soin particulier à Abby la jeune fille s'aperçut que son fidèle compagnons avait un quelque chose de différent, il semblait plus propre, plus costaux, plus rayonnant. Bien heureuse que son destrier soit en forme elle le fit sortir en même temps que les poneys et chariot et le reste des montures du groupe, lesquels d'ailleurs qu'elle profitait pour encore une fois leurs montrer le sifflement de ralliement.

La Paladin approchait tranquillement du regroupement pour s'apercevoir que Polby et leur colis n'étaient pas encore présent. Croyant à une autres malchance elle devint plus présente et prudente dans la rue, profitant du moment pour observer les alentours proches.

Restant muette la Rashémienne attachait les montures et laissait Abby auprès d'eux en lui dictant un GARDE à ce dernier puis décidait d'aller quérir Polby et le colis. Elle ne passait par la porte centrale mais bien celle d'arrière qui rejoignait les chambres supérieurs pour se rendre jusqu'à la chambre désiré.

Trois coups sec se firent avec son gant droit accompagné d'un...


-C'est Vëla, ouvrez!-

Stoïque et impatiente sa posture militaire se détendit à peine quand elle entendit des pas sur le planché de bois dur et crasseux de l'établissement. Ce n'était peut être pas les pas de Polby ou d'Annaël et ceux d'une chambre voisine mais ce doute la rendit une fois de plus plus suspicieuse.


écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 06 Juin 2016 à 21h40
L’espoir du Chevalier des Yeux Vigilant se poindre après les paroles du nobliau. Il fallait bien avouer qu’après autant de tourment, un rayon de soleil perçant la croute crasse de cette nébuleuse cité ferait bien à tout le monde. Mais, si la facilité aurait été de croire rubis sur ongle Arumat, le paladin savait que le chemin de la facilité était souvent un doux leurre.

Ainsi donc, ses armes n’étaient pas au temple, cela aurait d’ailleurs été étonnant vu que le prêtre n’en était pas un. La bonne nouvelle c’est quelles étaient, à priori, accessibles. Il ne restait plus qu’à aller les chercher. Mais le plus important pour l’aasimar était de ne pas compromettre la mission pour ses intérêts personnels.

Le paladin chercha donc le moindre indice, un regard fuyant, des mains crispées, une gestuelle qui pourrait lui permettre de savoir si l’homme qu’il avait en face de lui cherchait à le duper une fois de plus. Pour ce faire, il fallait d’une part le mettre à l’épreuve, en cela Moira avait complètement raison. Puis, le tenter et là c’était à lui de prendre ses responsabilités.


- Vous allez d’abord faire sortir mes compagnons. Une fois qu’ils seront hors de cette cité, alors j’irai avec vous pour récupérer mes biens. Il ne nous restera plus qu’à sortir à notre tour.

Dans cet ordre là, le paladin s’assurait de la protection du groupe jusqu’à ce qu’il soit hors des murs d’Esmeltaran. La suite le mettrait en danger lui et lui seul. Il n’était pas question pour l’aasimar qu’un autre risque sa vie pour lui ramener sa lame courbe. Au pire, il retournerait moisir dans sa cellule. Au mieux l’homme ne mentait pas et ils rejoindraient alors bientôt le reste du groupe. Arumat aurait pu se racheter une virginité aux yeux du Chevalier et lui-même serait prêt à poursuivre la route et assurer la protection d’Annaël l’émissaire.



hrp.gif Elion utilise diplomatie sur Arumat pour savoir s'il y a quelque chose qui cloche.

écrit par: Moira Mardi 07 Juin 2016 à 22h10
*Oh, il a gardé toutes les armes de son côté, comme c'est pratique...*

Trop pratique, même. Trop facile. Le gaillard, en voulant se faire passer pour une aide providentielle, en avait trop fait. Comme elle le supposait, il avait été envoyé par les Arumats pour les infiltrer et déterminer qui dans le groupe était Annaël, et ainsi doubler les Barutans. Mais pourquoi tout le monde en avait après cet émissaire? Clairement sa tête valait de l'or pour quelqu'un. Et peut-être cet Arumat savait qui.

*Attend qu'on soit en dehors de la ville, je vais te faire chanter comme un canari, moi...*

Malheureusement, Elion tenait à être le dernier à sortir de la ville. Pour se l'interroger personnellement, peut-être? La perspective de se retrouver coincé avec un zélote dément suffirait-elle à faire craquer Arumat? Pas sûr, le gaillard semblait mentalement solide, et ses supérieurs l'auront choisi pour ses capacités à bluffer et supporter la pression.

De plus, Elion était très reconnaissable, n'importe quel garde l'ayant vu même de loin ne le raterait pas dans la rue. Et s'il se faisait reprendre, Vëla insisterait pour retourner le chercher!

Néanmoins, Moira garda le silence, attendant de voir ce qui allait se passer. Après quoi, il sera temps de passer à l'écurie reprendre les chevaux.


écrit par: Corvo Stern Jeudi 09 Juin 2016 à 21h24
Tout au long de sa jeune vie, Corvo avait cherché à s'affranchir de toute empathie, de tout élan d'altruisme un peu trop prononcé et désintéressé. Sa trop grande bonté d'âme ne lui avait attiré qu'ennuis et souffrance lorsqu'il était enfant, aussi s'était-il jurer de ne pas succomber trop souvent à ce travers en grandissant.

C'était donc l'un des ces rares élans d'altruisme que venaient de lui rejeter à la face Glaurung et Elion sans vraiment s'en rendre compte. Lui qui s'était proposé pour tester la fiabilité de Rossignol afin de garantir une certaine sécurité à ses camarades au mépris de la sienne. Par la même occasion, il aurait également pu récupérer les armes du paladin... Mais non, cela ne convenait pas visiblement.

Une fois de plus donc, l'humeur changeante de Corvo fit des miracles... ou pas. Souriant quelques instants auparavant, il retrouva de nouveau l'humeur massacrante qui l'avait gagnée lorsque Rossignol l'avait surpris en pleine filature avec Moira.

- Bien. Demerdez-vous avec Rossignol alors. Personnellement, je ne suis pas une cible ambulante recherché par une armée privé à la solde de la maison la plus puissante de la ville. A ce titre, je n'ai pas franchement besoin de son aide pour sortir. Je vais à l'écurie où Glaurung, Moira et moi avons laissés nos chevaux. J'attendrai hors de la ville un moment histoire de demander ma solde à Polby hors de ce panier de crabe. Si je ne vous vois pas rapidement, ne comptez pas sur moi pour venir vous chercher.

Joignant la parole aux actes, le voleur tourna les talons en direction de l'écurie. Le Cormyrien en était certain, si les membres de la Compagnie des Marches étaient fidèles à eux même, les mauvaises décisions allaient être prises.

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 18 Juin 2016 à 21h34
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 20h55




PARCHEMIN
Test de diplomatie d'Elion sur Arumat DD15 : 14(dé) + 6(compétence) = 20 Réussite
Arumat l'assure de sa bonne foie




Narration tous :

Vëla avait précédé tous ses compagnons à la taverne. Et déjà, ayant préparé Abby, les autres chevaux et le chariot pour un départ rapide, elle était montée à l'étage pour parler à Polby et Belgos. Ceux-ci lui ouvrit la porte dès qu'elle se fut identifiée. L'ex-folle de Torm leur résuma la situation en quelques phrases précises, l'évasion d'Elion, la rencontre avec Arumat et sa proposition.

- Je suis d'avis que nous tentions ce que propose Arumat. Il faut absolument quitter la ville cette nuit, sinon nous serons fait demain matin, dès que l'évasion d'Elion aura été constatée. Allez ! Ne perdons plus un instant !

Comme toujours lorsqu'il pouvait être vu, Annaël revêtit une cape avec une large capuche qui dissimulait presque tout son visage. Il suivit Polby qui ouvrait la voie, tandis que Vëla et Belgos les suivait de près, porteur de toutes les affaires du groupe.

A l'extérieur, auprès des montures qui les attendaient tranquillement, ils retrouvèrent Corvo qui avait quitté les autres
.

- On part, lui apprit Polby.

Tout le monde s'activa. Annaël monta rapidement à l'arrière du chariot dont Polby déjà sur le siège, prit les rênes. Chevauchant en tête, Belgos fit un signe pressant à Vëla :

- Montre nous où sont les autres.

Ainsi retrouvèrent-ils Arumat en discussion avec Elion, sous les regards conjugués de Glaurung, Horïn et Moira. Arumat tentait de persuader Elion qu'il fallait d'abord passer par son domicile tout proche, l'assurant de sa bonne foie. Horïn restait silencieux. Celui-ci désirait quitter la ville au plus vite, mais il se méfiait du soldat d'Esmeltaran. Moira également. Mais celle-ci était plutôt d'avis qu'il fallait quitter la ville avec lui. Il serait alors temps de lui faire cracher la vérité. Glaurung quant à lui ne faisait confiance à personne, ni à Arumat, ni à Elion. Il avait bien envie d'assommer ce dernier pour que cette conversation en finisse et qu'ils puissent bouger.

- Ma maison est toute proche, insistait Aumat, je pourrai vous donner votre épée. Vous pourrez voir qu'il n'y a aucun piège. Je n'ai qu'une vieille bonne à mon service, et ce n'est pas elle qui va vous faire des difficultées. Et nous pourrons alors tous quitter la ville. Alors que si nous...

- Nous n'avons plus de temps à perdre, coupa Polby. Arumat, prêtez votre épée à Elion pour montrer votre bonne foie. Elion et Glaurung, allez vite chez lui. A la moindre chose suspect, tuez-le. Au moins, s'il a menti pour sa maison, nous saurons qu'il l'a aussi fait pour la porte et nous pourrons chercher un autre moyen pour quitter la ville. En avant !

Elion et Glaurung n'eurent d'autres choix que de s'exécuter. Attrapant chacun Arumat par un bras, ils s'éloignèrent rapidement.

- C'est ici, annonça Arumat après avoir parcouru quatre cent mètres, et tourné dans une rue qui les cachait aux regards du reste du groupe.

Il désignait une maison de ville à un étage. Derrière les fenêtres, nulle lumière.

écrit par: Corvo Stern Lundi 27 Juin 2016 à 14h18
Après avoir quitté ses compagnons en étant pour le moins agacé, le roublard se calma néanmoins en préparant sa monture. Au passage, il sella également les chevaux de Glaurung et Moira histoire de faire gagner du temps au groupe. Plus vite on était prêt à partir, plus vite on serait hors de la ville...

Menant par la bride les chevaux des deux guerriers, il rencontra Polby, Annael et Vëla sortant de la taverne. Corvo apprit au passage que Polby venait de décider qu'il fallait quitter la ville au plus vite. Le roublard décida donc de tout de même à rester avec le groupe pour sortir d'Esmeltaran.


¤ Sage décision...¤

Au bout de quelques mètres, le jeune-homme retrouva Moira et Glaurung toujours spectateurs des discutions entre Elion et le soldat Arumat. Il rendit alors les montures à leurs propriétaires, puis suivit le reste du groupe jusqu'au lieu où était supposé se trouver la maison du soldat.

Voyant le géant vert et le paladin s'éclipser avec le garde jusqu'à les perdre de vue, le roublard ne pouvait s’empêcher de penser qu'il s'agissait peut-être d'un traquenard. Annael et Polby étaient maintenant sortis de leur tanière et c'était peut-être là l'ultime objectif du membre de la famille marchande.

Aux aguets et du haut de sa monture, Corvo scrutait chaque recoins de la rue dans laquelle une partie de la compagnie attendait impatiemment.


- Tenez-vous sur vos gardes et ne vous souciez pas de Glaurung et Elion... Si quelque chose arrive, c'est sur nous que ça va tomber !

hrp.gifDétection(+7)/perception(+5)

écrit par: Glaurung Mercredi 29 Juin 2016 à 17h16
*Trop simple. Trop facile, il aurait les armes d'Elion...*
La réfléxion du géant vert fut ininterrompue par l'arrivé de Polby et du reste de la petite troupe. Avait il enfin comprit l'urgence ?
L'orc allait remonter sur son cheval, que Corvo lui avait ramené. Quand le pacifique lui dit d'aller chez Arumate... avec Elion.
Si ça c'était pas un plan de génie.
* Quoi que, si c'est un piège, il sait que je pourrais m'occuper de quelque kwarksan. Et que si on est vraiment dans la mouwise, je les laisserais pas prendre Elion vivant, d'ailleurs moi non plus.*

Il rendit donc ses reines à "cheveux blanc" et lui glissa.
.snwa, viv oriors orum'on ad num'cum'wa, snannarp orgri-um'q rum'op oriwa, ragrgrium'orbéd am aJ .orum'ov zarrwa, B .risroor na-or orwa, p sum'ap no-um'q sa agèip num' sora-c ior

L'orc se plaça derrière le capitaine et le fit avancer le poussant avec le manche de sa hache. Scrutant tout les coins sombres et les fenêtres autour, chacun des quatre cents mettre lui paru une éternité. Jusqu'à la porte.
Ils ne voyait plus les autre et ce devait être pareil pour eux.

-Passe devant kwarks, ta bonne aurait peur de moi. Pas de blague par contre, ou je jure que Yurthus aura de quoi manger ce soir.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 02 Juillet 2016 à 16h17
Les yeux étaient les fenêtres aux travers desquelles on pouvait accéder à l’âme, disait-on.

L’aasimar avait donc planté son regard topaze dépourvu d’iris qui leur donnait un air vide et mort dans ceux d’Arumat. Pour la plus part des gens, c’était un regard difficile à supporter ou pour le moins dérangeant. Pour autant, l’humain n’avait pas cillé une seconde. Pour le serviteur de Heaum, la signification de cela était simple. Arumat n’avait aucune intention de tenter une fourberie contre ce groupe.

L’arrivée de Polby mit un terme aux tergiversations entre les différents protagonistes. Le gnome donna ses ordres, qui pour une fois, allaient parfaitement au paladin, jusqu’au moment où il fut question de mettre à mort un homme désarmé. Un homme, qui plus est, n’était pas pourri par le mal. Pour autant, le paladin ne répliqua rien supposant qu’il s’agissait d’un coup de bluff pour rendre Arumat plus… docile. Elion d’Alusaire se contenta donc de tendre la main pour accueillir l’arme que l’humain lui remit.


- Vëla, je te confie Athear et Dano. Si on ne revient pas, fait les sortir de cette maudite cité. Que Torm et Heaum te gardent.

Glaurung l’avait devancé dans la remise de sa monture à Corvo et l’aasimar l’entendit dire quelque chose dans cette langue rauque et brutale à laquelle il ne comprenait rien. Le paladin laissa simplement traîner un peu son regard sur l’orque qui prit place derrière le capitaine. Alors, le paladin fit pivoter l’arme dans sa main de telle façon que la lame de l’épée se tienne le long de son bras reposant sur son épaule, camouflant quelque peu cette dernière tout en la gardant prête à l’emploi. Puis il vint se placer à la gauche de l’humain donnant ainsi l’impression de discuter simplement avec lui.

Le trio n’eut guère à marcher longtemps. Si c’était bien là qu’Arumat habitait, il n’avait pas menti. Cela confortait quelque peu le paladin sur le fait que le capitaine était sincère dans ses déclarations. Glaurung ajouta à pression que Polby avait déjà placée sur celui qui leur avait proposé de les faire sortir de la ville. Si l’orque jouait un rôle, alors il le jouait à la perfection. Dans le cas contraire, cela allait poser un vrai problème, car pour le serviteur de la Sentinelle Eternelle il était hors de question de liquider froidement le sieur Arumat. Certes il n’avait pas été honnête vis-à-vis de lui ce qui avait eu pour conséquence de laisser moisir quelques heures dans le cul-de-basse-fosse d’Ermeltaran. Mais pour l’heure et jusqu’à preuve du contraire le capitaine avait été lui aussi victime de fourberie. Il restait donc encore la possibilité qu’il eut remis Elion en toute bonne foi à celui qu’il pensait réellement être un prêtre de Heaum. Si tel était le cas, il ne méritait pas la mort. Du reste, tout devrait bien se passer.
Dans le cas contraire, le fourbe aurait à répondre de ses actes. Mais dans une mise à mort qui augurait plus du meurtre que de la justice divine. Non, il aurait l’occasion de se défendre et les dieux jugeraient. Et même dans ce cas là, l’homme ne méritait pas de mourir.

Elion espérait bien ne pas avoir à s’opposer à Glaurung en plein milieu de la rue dans cette ville pourrie où sa tête était mise à prix. Parce que dans cette hypothèse, et même s’il parvenait à sauver la vie du capitaine d’une mort immérité, il perdrait certainement la sienne. C’était là tout le paradoxe de la situation et de respect du Code du paladin. Il ne pouvait que donner un dernier conseil à Arumat avant qu’ils ne pénètrent à la l’intérieur de sa maison.


- Par Heaum, je ne peux que vous conseiller de respecter votre parole donnée Capitaine.

Puis le serviteur de Heaum s’adressa à l’orque.

- Comme vous l’avez mentionné, on me recherche dans cette cité. Du moins, il est raisonnable de le penser. Aussi, je pense qu’il est préférable que je rentre avec lui et éviter de trainer dehors. Je voudrai te suggérer de rester dehors. Ca évitera de faire peur à la bonne, et en outre si c’est un piège vous serez en mesure de donner l’alerte plutôt que l’on se fasse cueillir comme des fruits mûrs en sortant sans avoir surveillé nos arrières ?

¤ Et si notre « Capitaine » tentait quelque chose de stupide, j’aurai au moins une chance de le raisonner. ¤

Cette pensée en entraîna une autre. Glaurung et le reste du groupe n’avait eu de cesse de reprocher au paladin d’avoir, dans un combat à la loyal devant les dieux, occis un esclavagiste rongé par le Mal. Un suppôt des Neuf Enfers qui régnait par la terreur qu’il opposait à ses propres hommes, sans parler de ses victimes et des familles de ces derniers. Par contre, cela ne semblait poser aucun problème à l’orque ou au reste du groupe d’exécuter un homme qui n’avait probablement qu’eu le tord d’obéir à des ordres et qui plus est était probablement autant victime que le paladin lui-même. Tout ceci aurait pu être cocasse, s’il n’avait agi de la vie d’un être vivant qui n’avait rien de maléfique.

Elion d’Alusaire fit de nouveau pivoter l’épée qu’il tenait sa main pour qu’elle soit prête à l’emploi en cas de piège. Car si on l’attaquait, il défendrait sa vie.


- Allez-y Capitaine !! Que Heaum vous guide sur le droit chemin.

hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection lorsqu’il entre dans la maison
Elion d’Alusaire utilise perception auditive en entrant dans la maison.

écrit par: Vëla Dimanche 03 Juillet 2016 à 20h02
Lorsque Polby lui apprit qu’il désirait quitter cette ville, l’ex folle de Torm n’en revenait simplement pas.

*Enfin*

Se dit-elle bien heureuse du retournement. Elle n’était pas dupe et savait très bien qu’ils ne devaient pas crier gagné, il restait encore beaucoup de route a faire et ils étaient bien loin de leurs destination final.

Stupéfait encore une fois des dires de Polby quand il s’adressait à Arumat, le ton y était et la gouverne nouvelle de son chef immédiat redonnait confiance à la jeune fille qui avait eut son lot de mécontentement depuis un certain temps. Il devait y avoir eut une discussion avec Annael et ceci en était que plus profitable pour l’ensemble et la mission.

La Rashémenienne n’hésitait pas à monter sur Abby et faire le guet auprès d’Annael qui prenait place dans le chariot. Quand Elion lui confiait ses montures la jeune fille acceptait avec plaisir en laissant un regard heureux quand elle entendit sa deuxième phrase. Comment pouvait il s’imaginer qu’elle le laisserait dans cette cité, ils partiraient tous ensemble ou mourraient tous ici.

La paladin reprenait du gallon, sa posture encore plus droite qu’auparavant la mettait aise. Le comportement de Polby aidant la cause. Si la jeune fille avait eut une certaine dose de zèle ses dernier temps c’était au seul fait qu’elle avait perdu confiance en leur chef qui se la jouait faible mais ce dernier semblait avoir reprit sur lui et réconfortait grandement la preux chevalier.

Son regard se portait sur les allé et venu des passants en prenant un soin particulier à tenter de détecter la moindre chose suspecte jusqu’au moment ou Corvo leur adressait une missive d’occasion. Elle redoublait de vigilance sur sa garde et s’assurait que Ô était bien mise en son fourreau dorsale prête à servir si besoin était.


Détection.

écrit par: Moira Dimanche 03 Juillet 2016 à 23h34
Moira récupéra son cheval tout en cachant son ennui. Il fallait maintenant attendre que les autres reviennent.

*Attendre, je passe mon temps à attendre...*

Cela n'arrivait pas très souvent, mais l'apathie guettait. Parfois sans raison apparente, l'envie de tout envoyer valser et partir loin la prenait, une sorte de frustration imprévisible et incompréhensible pour son entourage, qui naissait de rien de visible: juste d'une accumulation de petite choses, et une lente réalisation que sa patience s'était finalement érodée. Par le passé, cela l'avait conduite à radicalement changer de vie, notamment de passer du fait d'enterrer des cadavres à celui de les produire, pour ainsi dire.

*Qu'est ce que je suis en train de faire, au final? Pourquoi je m'emmerde encore avec ça: Miriel ne me paye pas assez pour ces conneries.*

Elle serra les dents, le regard scrutant vainement les pavés irréguliers de la rue comme si une réponse s'y trouvait. Moira avait passé sa maigre vie à faire le sale boulot des autres, peut-être qu'il était temps qu'elle travaille pour elle-même.

*C'était quand, la dernière fois que j'ai été satisfaite de mon sort?*

Elle chercha longtemps. Elle n'était pas sûre que ce soit déjà arrivé.


écrit par: Horïn Lundi 11 Juillet 2016 à 14h12
Horïn, comme la moitié du groupe, ne pouvait qu’attendre le retour de Glaurung, Elion et le suspect Arumat.

Le Nain n’avait aucune confiance en cet homme, et même si Polby avait pris des précautions en l’obligeant à remettre son arme à Elion, peut-être venait-il tout juste de les envoyer dans un piège. Impossible cependant de le savoir tant que les trois n’étaient pas revenus.

Pendant ce temps, le reste du groupe n’avait pas grand-chose à faire à part se tenir sur ses gardes et se préparer au départ, dans le cas où tout se passerait bien.

Imitant ses frères d’armes, le Nain monta en selle après avoir récupéré ses affaires que Vëla avait ramenées de l’auberge avec celles du reste du groupe.

Vëla et Corvo s’était déjà lancé la détection de la moindre menace pour le groupe. En regardant autour de lui, le Nain se dit qu’il devait être difficile de ne pas remarquer leur groupe, entre ceux armés à cheval et le chariot. Ils auraient été plus discrets en se s'espaçant un peu, en vaquant chacun dans leur coin pour se retrouver ultérieurement. Le Nain avait l'impression d'être une cible vivante attendant de sentir l'impact d'une flèche en plein coeur.


- Polby, est-ce qu’on ne devrait pas déjà chercher un autre moyen de quitter la ville au cas où l’autre nous fasse faux bond ? Si c’est le cas, on aura l’air malin. Je suis volontaire pour faire un repérage rapide des principales portes de la ville.

[I]Horïn ne tenait pas à se retrouver bloqué dans la ville avec une armée de soldats corrompus cherchant à les coincer dans un coin. Il proposa ainsi de prendre l'initiative et de leur assurer un plan de secours, en espérant ne pas avoir à y recourir.

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 16 Juillet 2016 à 21h02
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 21h00



PARCHEMIN

Test de détection de Corvo DD10 : 8(dé) + 7(compétence) = 15 Réussite
Corvo ne détecte rien de suspect.

Test de perception auditive de Corvo DD10 : 12(dé) + 5(compétence) = 17 Réussite
Corvo n'entend rien de particulier.



Test de détection de Elion DD15 : 14(dé) + 4(compétence) = 18 Réussite
Elion détecte une personne qui bouge.

Test de perception auditive d'Elion DD10 : 7(dé) + 4(compétence) = 11 Réussite
Elion entend une personne se déplacer.



Test de détection de Vëla DD10 : 14(dé) + 2(compétence) = 18 Réussite
Vëla ne détecte rien de suspect.





Narration Elion et Glaurung :

Devant la maison, Glaurung n'accepta pas la proposition d'Elion de rester dans la rue tandis que celui-ci entrerait seul avec Arumat.

- On va tous les deux.

Poussant le soldat devant lui, il pénétra dans la maison, suivi de près par Elion, tous les sens en éveil. Ils se trouvaient dans une entrée non éclairée, tout comme l'escalier montant vers l'étage, et les trois portes ouvertes vers des pièces sombres. Elion détecta tout de suite une présence en haut de l'escalier, puis des pas. La première marche craqua sous le poids d'une personne. Elion abaissa son épée, car voyant dans le noir, il savait déjà qui se trouvait là. En revanche, Glaurung tenait bien haut sa hache, prêt à faire face à cette menace.

Lorsqu'une petite voix s'éleva :

- Maître, c'est vous ?

- Oui, n'est pas peur. Je suis accompagné.

Tirant un briquet à amadou d'une poche, il alluma la bougie d'un chandelier posé sur un meuble bas, faisant brusquement apparaître les hautes et menaçantes silhouettes de Glaurung et Elion. La vieille bonne poussa un petit cri mais ne dit rien. Tirée semble-t-il du sommeil, ses cheveux étaient décoiffés et une vilaine robe de chambre la faisaient apparaître plus vieille encore.

- C'est dans cette pièce, indiqua Arumat qui tenant le chandelier pénétra dans la pièce de droite.

Au fond de ce qui paraissait être un bureau, se trouvait un placard fermé à clef. Il tira celle-ci d'une poche et l'ouvrit. Dans la faible lumière dispensée par la bougie, Elion put voir, posés sur une étagère, sa Morgenstern, son cimeterre, son carquois et ses flèches, ainsi que son arc et sa dague.

- Voilà, dit Arumat tandis que le guerrier de la Compagnie retrouvait ses possessions non sans plaisir.

Arumat saisit un sac.

- Je prévoyais de partir depuis un moment. Ce sont des affaires pour voyager, affirma-t-il en présentant le sac ouvert afin que Glurung et Elion puisse vérifier ses dires. Je vais juste rajouter quelques objets personnels.

Il fit quelques pas dans la pièce jusqu'à un bureau dont il ouvrit un tiroir. Il en sortit une dague, une bourse et un anneau de feuille morte qu'il mit dans son sac.

- Je suis paré. Nous pouvons rejoindre les autres.

Du haut de l'escalier, la vieille bonne attendait, portant cette fois un chandelier.

- Recouches-toi, lui dit Arumat. Je vais m'absenter plusieurs jours.

Une fois à l'extérieur, l'homme ajouta pour ses deux compagnons :

- Elle a des instructions si je ne reviens pas d'une mission. Je ne la laisse pas sans rien. Elle aura de quoi assurer ses vieux jours.



Narration tous :

Tandis qu'Elion, Glaurung et Arumat s'étaient éloigné, Corvo s'était immédiatement posté, tous ses sens en éveil pour découvrir une éventuelle menace. Mais à part de rares passants pressés de rejoindre leur destination, il ne trouva personne qui semblait s'intéresser à eux.

Vëla et Moira observaient également les alentours, sans découvrir eux non plus une éventuelle menace, chacun perdu dans ses pensées plus positive chez Vëla qui était contente de quitter la ville, plus noire pour Moira qui pour qui la situation n'augurait rien de bon.

Horïn montait lui aussi une garde attentive, mais finalement, n'ayant aucune confiance en Arumat, questionna Polby
.

- Non, reste ici. Il ne faut pas nous disperser. Moi aussi, je suis réticent par rapport à Arumat. Mai nous n'avons guère le choix. Je ne vois pas comment quitter rapidement la ville sans son aide. Aussi nous devons prendre ce risque.

Il venait juste de finir de parler lorsque le trio revint.

- Elion, redonne-lui son épée. Arumat, nous vous suivons.

- Par ici, indiqua immédiatement le soldat qui partit d'un pas déterminé.

En silence, le groupe s'ébranla à sa suite. Ils progressèrent ainsi sur le pourtour de la citée et arrivèrent bientôt à une porte illuminée par plusieurs torches. Quatre soldats se tenaient en hauteur sur les remparts. Tous portaient l'uniforme de la maison Arumat.

Arumat vint se placer bien en vue et immédiatement deux des gardes le rejoignirent
.

- Messire ? Demanda l'un d'eux.

- Je suis chargé d'accompagner ces étrangers hors de la ville. Ouvrez les portes.

Les deux gardes échangèrent un regard embarrassé.

- Messire, nous nous pouvons ouvrir les portes qu'en cas d'urgence, dit le même garde d'un petite voix.

écrit par: Glaurung Lundi 18 Juillet 2016 à 19h10
Ainsi donc l'Arumate avait été honnête. Glaurung grommela d'amusement ou peut être de déception, tandis qu'il rangeait sa hache dans son baudrier.
L'orc jeta un œil dans le sac qui l'homme voulait emporter, bien qu'il s'en moquait.
Ils retournèrent avec les autres. Le guerrier profita de la distance pour faire part de son étonnement sur le sort de la vieille.


- Vous êtes étrange vous les kwarksan. Chez nous les esclaves, à la mort de leur maître, soit ils sont sacrifier soit ils gagnent leur liberté.M'enfin...

Glaurung monta sur son cheval et se plaça au côtés de Corvos. Il resta silencieux, jusqu'à la porte et en écoutant les gardes. Il eut une idée et glissa à son compagnons.

.éum'qwa, sswa, snov orgri ,snamadipwa, r orrohad orwa, p orium'or aj ior aum'q sa agrgrimwa, f wa, or cavwa, ariwa, ffwa, na sora no aum'q ,cro-d apum'org num'-d fahc agr orium'or aj aum'q rum'agr oriD

écrit par: Corvo Stern Mardi 19 Juillet 2016 à 10h54
Finalement, tout s'était bien déroulé et le soldat Arumat semblait relativement fiable. Du moins, le passage chez lui ne s'était pas transformé en traquenard ce qui était plutôt bon signe... Bien entendu, cela ne prouvait pas encore sa parfaite honnêteté mais Corvo essayait de positiver.

Le groupe au complet arrivait maintenant aux abords de la porte de la ville gardée par la famille marchande. L'heure de vérité allait sonner. En effet, les plantons de faction commençaient déjà à faire du zèle et une nouvelle fois la fiabilité de "Rossignol" allait être mise à l'épreuve...

Si Corvo avait dans l'idée d'attendre la réaction de leur guide, l'intervention de Glaurung piqua toutefois son intérêt. L'orque voulais prendre les devants et sollicitait les compétences du roublard en matière de négociation et de mensonge.

D'un signe de la tête, le roublard signifia à Glaurung qu'il allait mettre à exécution son plan. Il s'adressa alors aux gardes de la porte.


- Messieurs, je doute que vos maîtres vous tiennent au courant de toutes les tractations qu'ils passent avec des personnalités extérieures à votre cité... Sachez que notre délégation peut apporter beaucoup à votre famille. Toutefois, si certain d'entre nous se font un plaisir de commercer avec les Arumats, il n'en est pas de même pour d'autres... Voyez ce chef de guerre Orque là... Nous négocions depuis ce matin pour le convaincre de travailler de concert avec nous autres. C'est chose faite grâce à l'habilité de vos maîtres. Toutefois, nous avons pris du retard et il devrait déjà être de retour dans son clan, clan qui avait pour consigne d'attaquer la cité si jamais il ne revenais pas... Bref, je pense que ceci et une urgence et il m'étonnerait que vous ayez envie d'être responsable de l'attaque de la ville en plus de l’échec des négociation de vos maîtres...

Afin d'apporter un peu plus de crédit à sa tentative de persuasion, Corvo s'adressa cette fois-ci à Glaurung dans sa langue natale de manière à ce que seul l'orque ne puisse vraiment entendre, faisant croire aux garde notamment qu'il effectuait une sorte de traduction.

- .orum'grp non rasêrrwa, ariwa, f as ornwa, or orum'grp um'ap num' radimisni oragr ioum'q aD .pors orwa, p oriwa, m évrané oragr aum'oj ,num'mmoc na orwa, p agrrwa, p aN


hrp.gif

Tests pour convaincre les gardes de nous laisser passer sans broncher:
Social = + 9 (ex diplomatie)
+
Tromperie = + 9 (ex bluff)

écrit par: Vëla Mercredi 20 Juillet 2016 à 12h05
La jeune fille de la Rashémie était sur ses gardes, jetant un oeil de tout coté et à sa grande satisfaction rien d'inquiétant a l'horizon. Ses pensées était sur Arumat; pourquoi un tel revirement de sa par? Était-ce une ruse pour infiltrer le groupe? avait-il l'intention de les suivre jusqu'au bastion?

Peut importait, il serait dans la mire de l'ex folle de Torm. Le retour du trio se fit au même moment et la marche vers les portes se confirmait. Restant bien posté sur Abby et sur le coté gauche du chariot, la preux chevalier se tenait prêt à un revirement de situation une fois devant les portes.

Quand l'un des gardes répondit à Arumat la jeune fille vint pour répondre avec tact et assurance mais Glaurung vint parler dans sa langue guttural à Corvo puis se dernier se lançait dans une ineptie de mensonges grotesques et ce, d'une façon très habile. Il confirmait les doutes de la paladin, il faisait longtemps que la jeune fille le suspectait de fourberie mais dans l'instant elle en avait la confirmation. Pour la cause et pour le moment elle ne dit rien et n'affichait aucunement son mécontentement. Intérieurement elle bouillait puis se tempérait doucement en récitant quelques mantra.

Le pire était que l'un des leurs, Glaurung semblait de mèche avec lui. Un jeu qu'elle n'appréciait guère mais qui aidait la cause. Il était certain qu'il y aurait discussion entre eux au prochain repas.

Restant fidèle à elle même, sa posture se faisait toute militaire et d'une droiture impeccable. Maintenant fallait souhaiter que les fourberies ignobles et dégradantes de Corvo puisse fonctionner car ils ne pourraient pas passer les portes si d'avenue l'un des gardes suspectait les dires du menteur.

Elle se tournait vers Elion puis en céleste et presque silencieusement lui dit...


-Prions pour que les fourberies verbales de Corvo puisse fonctionné avec les gardes. je le suspectait depuis un certain temps mais là, il confirme mes doutes. Il va nous falloir le surveiller de près celui-la avant qu'il nous vole ou nous vende au plus offrant.-

Laissant le temps faire son travail une prière à Torm vint solidifier sa piété devant cette acte reprochante.

écrit par: Glaurung Samedi 23 Juillet 2016 à 17h56
L'orque était satisfait de la réaction de Corvo. Le kwarks était habille, il mélangeait avec virtuosité le mensonge avec quelque pointe de vérité. Après tout, Glaurung était bien un chef de clan, un clan en dehors des murs, certes son clan était dispersé et le pensait surement mort dans sa quette de vengeance. Mais s'ils savaient qu'il était en vie, cette pensé amusa l'orc, ils auraient voulut raider cette ville.

Glaurung s'avança donc vers les gardes, il les regardait de toute sa hauteur. De toute façon il convenait à un vrais fils de Gruumsh de regarder tout humain comme un rebut.
Il s'adressa donc dans sa langue aux gardes.


! niswa, m um'wa, oranium'r orad aum'q orum'grp wa, raor an agum'ob arsov sa ! orum'grp snais an droccwa, -gr um'O ! asrop assac iom zarvum'O ! orasiwa, rs ad orum'ov zairaor ! naihc ad adnwa, B

Étrangement l'orque sentait une sorte de rage glacé monter en lui, lui brulant les veines. Il se sentait à peine capable de résisté à cette étrange rage en lui.
Il désigna alors la porte, au cas ou les gardes n'ai pas comprit. Il fit signe d'ouvrir, puis il désigna sa hache. Le message était claire : ouvre la porte ou tu sera ouvert.


hrp.gif intimidation +6

écrit par: Moira Samedi 23 Juillet 2016 à 19h37
Moira suivit machinalement le groupe. Tout se passait pas trop mal pour le moment, mais les gardes de la porte n'ouvrirent pas immédiatement la voie en la simple présence d'Arumat. La mercenaire attendit que celui-ci insiste, ou du moins use de son autorité.

*Allez, on va pas y passer la nuit.*

Heureusement aucun d'entre eux n'avait reconnu Elion. Néanmoins, elle garda la main sur son arme, au cas où. Non pas que ce soit très utile, vu que les quatre types étaient en hauteur, hors d'atteinte... Le bonhomme Arumat se tint coi, comme s'il n'avait pas prévu de devoir se justifier. Ou bien il avait surestimé son influence. Finalement, Corvo pris les rênes avec une histoire de chef orc à raccompagner: plutôt malin, sauf si on y réfléchissait un peu et qu'on se demandait quel genre de chef orc se rendait seul dans une cité humaine. Mais comme pour interroger les marins ce matin, toute l'astuce était de créer le sentiment d'urgence et ne pas leur laisser le temps de réfléchir.

Moira se détendit un peu et laissa le charme opérer.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 25 Juillet 2016 à 13h51
Replaçant son équipement sur lui, le Chevalier des Yeux Vigilants ne se sentait plus aussi nu. Il retrouvait ses armes et par la même sa capacité d’action. Elion d’Alusaire regarda un moment sa lame courbe avant de la remettre à sa place dans son dos. L’arme était l’unique héritage qu’il avait conservé de son passé. Bénit par Heaum, du moins le pensait-il, le cimeterre à deux mains à la tête de faucon était le symbole de l’engagement du paladin. La lame courbe, en sa partie coupante représentait sa lutte contre le mal, alors que la partie courbe est la symbolique de la protection du petit peuple. La poignée de l’arme est dorée et représente une tête de faucon. Pour Elion, cela signifie la vigilance, un regard perçant et une préhension à fondre sur ses ennemis. Mais à l’origine cette arme était un héritage laissé par son père un prêtre de Anhur. Le dieu Faucon de la Guerre Mulhorandi semblait ne pas s’opposer à Heaum. Mais au-delà des semblances, qui se battait exactement pour l’âme d’Elion ? L’arme était belle et bien bénie par un dieu. Mais lequel apportait réellement son soutien à l’aasimar ? Elion ne sachant rien de ce qui pouvait se jouer avait suivi les enseignements de Hector, son mentor. Dès lors, il ne s’était jamais posé de question, et il ne faisait aucun doute pour lui que Heaum était son seul dieu.

Mais Elion d’Alusaire était un aasimar, ces êtres particuliers héritiers d’une entité céleste ou même d’une divinité. S’il en fallait pour preuve, il suffisait de regarder les plumes blanches qui recouvraient ses épaules, ou le regard topaze lumineux qui lui donnait un cet air si particulier d’un regard vide de vie. Mais alors s’il était un héritier divin, qui était réellement le dieu qui avait fait de lui ce qu’il était… Heaum ou Anhur ?

La vérité exploserait peut-être un jour. S’il avait du sang divin dans les veines, il viendrait un jour où son « père » viendrait réclamer son dû. Mais pour l’heure, Elion d’Alusaire terminait d’adressée la prière rituelle dédiée à son arme fétiche et la replaçait à l’intérieur de son fourreau dans son dos. Il repensa alors à son serment fait au cœur de la forteresse d’Hluthvar devant le Haut-prêtre de Heaum Maurandyr.


¤ Je fais ce serment librement, sans coercition ou attente de récompense, scellé par ma main sur cette arme ainsi que toute celle que je prendrai en main pour la sainte croisade et la sainte mémoire de tous ceux qui ont péri pour cette noble cause. ¤

Mais il était déjà grand temps de rejoindre les autres qui devaient s’inquiéter. Il était inutile de faire durer le plaisir, et le paladin prit la suite d’Arumat et de Glaurung. Sans plus de cérémonie, il remit son arme au Soldat lorsque Polbi le lui ordonna.

- Tenez votre arme. Je vous remercie d’avoir tenu votre parole et de m’avoir rendu mes biens. Je suis maintenant enclin à vous croire à votre parole. Ne vous trahissez pas, tout le monde ici n’est pas forcément de cet avis.

Puis ce fut avec plaisir que le paladin remonta sur Athear son destrier pour prendre la route qui allait mener le groupe devant les portes de cette ville maudite. Le mulet Dano portant les effets du serviteur de Heaum reprit naturellement sa place derrière le cheval léger du guerrier divin. Chevauchant en silence à côté de Vëla, l’aasimar ne fut guère surpris lorsque le groupe se trouva arrêté devant les portes closes de la ville.

C’était là le moment vérité, Arumat aurait-il suffisamment de poids pour faire ouvrir les portes ? Dans le cas contraire, que se passerait-il ? Il fallait patienter pour le savoir. Mais ce fut Corvo et Glaurung qui prirent les devants. Et ce fut à nouveau mensonges et fourberies qui sortirent de la bouche de l’humain. Et pourtant, cela sentait tellement la vérité dans la bouche de Corvo. C’en était presque traumatisant de voir comment cet homme là arrivait a mentir avec un tel aplomb. Pour le Paladin, chacun des mots prononcés par le duo étaient autant de dagues plantées dans ses tympans. Et le prélat du Vigilant n’était pas le seul à faire le bilan des comportements du roublard.

Vëla fit part de ces inquiétudes, mais ce n’était pas tant Corvo qui inquiétait le paladin de la Sentinelle Eternelle.




Glaurung n’avait pas été le dernier à jeter l’opprobre sur le paladin lorsqu’il avait occis l’esclavagiste rongé par un Mal important, alors que le chevalier des Yeux Vigilants avait offert un combat à la loyale au Malin. Il avait même subi les coups de la soldatesque qui ne faisaient qu’obéir aux ordres du chef mauvais, sans répliquer et sans tuer d’autres individus qui n’étaient pas gagné par le Mal. Lui avait été près à tuer sans sourciller, un homme désarmé qui n’avait rien de mauvais en lui. Le paladin n’osait penser à ce qu’il adviendrait si les gardes n’obtempéraient pas à la demande d’Arumat… ou plutôt à celle de Corvo puisqu’il avait prit le pas sur celui qui était censé faire ouvrir les portes sans problème. De fait Arumat passait en second plan, voir en troisième plan.

¤ Par Heaum, pourquoi ne pas lui laisser le bénéfice du doute ? Pourquoi l’avoir fait venir jusqu’ici, si c’est pour ne pas le laisser traiter avec ses hommes ? Fourberie, mensonge et malhonnêteté… voyons maintenant où cela va nous mener. ¤

Elion d’Alusaire aurait bien invoqué son dieu pour qu’il interagisse en leur faveur dans cette nouvelle épreuve. Mais le fait que ce passage ne soit maintenant placé sous le seau du mensonge, il n’osait le faire. Restait à tenter d’anticiper si cela devait tourner au pugilat.

hrp.gif Elion d’Alusaire tente de comprendre comment ouvrir la porte.

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 06 Août 2016 à 21h37



Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 7°
Moment : vers 21h10







PARCHEMIN
Test de diplomatie de Corvo sur Garde 1 DD15 : 10(dé) + 9(compétence) = 19 Réussite
Le garde 1 semble croire au mensonge de Corvo.

Test de diplomatie de Corvo sur Garde 2 DD15 : 5(dé) + 9(compétence) = 14 Echec


Jet d'intimidation de Glaurung : 9(dé) + 6(compétences) = 15 vs Garde 1 7 + 9 + 2 = 18(CA) => Echec

Jet d'intimidation de Glaurung : 15(dé) + 6(compétences) = 15 vs Garde 2 5 + 7 + 2 = 14(CA) => Réussite
Garde 2 est intimidé





Narration tous :

Les deux gardes n'étaient visiblement pas très rassurés par la présence de Glaurung. Aussi le mensonge de Corvo par rapport à l'orque trouva un écho favorable chez l'un des gardes. Cependant l'autre ne semblait pas vouloir se laisser persuader aussi facilement. Aussi jetait-il des regards soupçonneux vers l'orque et vers Arumat.

Vëla trouva les mensonges de Corvo tellement bons qu'elle en éprouvait des soupçons qu'elle partagea avec Elion, tout en espérant que les gardes soient abusés. Il leur fallait quitter la ville.

Moira ne bougeait pas à ce moment-là, appréciant la ruse tout en remarquant l'impossibilité qu'un chef orque soit seul dans une ville humaine. A ses côtés, Horïn se tenait prêt à intervenir.

Elion quand à lui étudiait la porte. Il vit que le système de fermeture était des plus simples. Quatre lourds madriers maintenaient fermés les deux ventaux.

C'est à cet instant que Glaurung tenta le tout pour le tout en tentant d'intimider les deux gardes, allant jusqu'à montrer qu'il était prêt à utiliser sa hache. Si le premier garde ne se laissa pas impressionner, le second recula d'un pas, le visage marqué par la crainte
.

- C'est bon, c'est bon, dit-il précipitamment. On vous ouvre Messire. Et emmenez cet orque hors de la ville. C'est un danger. Allez ! Pressa-t-il l'autre garde, vient m'aider.

Le second garde obtempéra et tout deux entreprirent d'enlever les madriers. Bientôt, ils tiraient les lourds ventaux. Le groupe put alors traverser la porte et s'enfoncer dans la nuit.


écrit par: Glaurung Mercredi 17 Août 2016 à 13h32
Souriant et tout crocs dehors "le chef de guerre orque" poussa un grognement de satisfaction, quand les deux gardes kwarksan se décidèrent à ouvrir.
Le duo orque-roublard avait de nouveau montré son éfficassité. L'orque nota d'ailleurs cela dans son esprit, quand il reprendra possession de son clan. Avoir un contingent de personnes maniant aussi bien leur langue et capable de se faire discret serait indispensable.

Droit sur sa selle, Glaurung talonna son chevale et ouvrit la marche. L'orque en avait soupé de cette ville et voulait en sortir le plus vite possible.
Il n'avait nul besoin de torche pour y voir. La nuit, sur cette étrange monde sans plafond le rassurait. Déjà il n'y avait pas ce fichu soleil pour l’éblouir. Mais surtout le monde lui apparaissait de nouveau, comme une vaste caverne au plafond constellé, les étoiles ayant juste remplacer les champignons phosphorescent.
Néanmoins, l'orque ne pouvait s'empêcher d'être méfiant. En effet, rien ne leur garantissait de ne pas être attendu plus loin par une force hostile. Il restait donc près à se saisir de sa hache à tout moment.
Quand il furent assez loin pour ne plus être vue des mures, il demanda à Polby.

-Et maintenant, par où allons nous ? Nous n'avons pas de temps à perdre. Il faut qu'on mette le plus de distance entre nous et cette ville, avant qu'on ce rende compte de l'évasion de l'autre la de prison.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 21 Août 2016 à 16h38
Les mensonges éhontés proféré par les mercenaires avaient finalement eu gain de cause et les portes s’étaient finalement ouvertes sans qu’il fusse nécessaire de lutter. Un état de fait qui ne surpris guère le paladin de Heaum. Dans une ville ou la corruption, la perfidie et la soif de pouvoir était roi, le mensonge devait être comme une seconde nature pour ceux qui avaient le malheur de vivre en ces lieux.

Pour l’aasimar, il avait déjà eu l’occasion de vivre ce genre d’expérience. Et il devait bien l’avouer, Corvo et Glaurung étaient de véritables artistes en ce qui concernait la manipulation d’autrui pour servir leurs propres intérêts et de tourner la réalité à leur avantage. Cela devait même être tellement naturel pour eux, qu’ils ne devaient même pas s’en rendre compte. Ainsi, il avait été absolument scandaleux qu’un serviteur de Heaum donne la mort à un esclavagiste lors d’un combat singulier, alors qu’il était tout à fait naturel de tuer de sang froid un innocent désarmé. L’un méritait le gibet, alors que l’autre méritait toute la reconnaissance due à cet acte héroïque. Pour le Chevalier des Yeux Vigilant, c’était à vomir.

Ce fut donc tout fier d’avoir, une fois plus manipulé de pauvres hères par un fieffé mensonge qui avait mené à l’ouverture de la porte. Ouverture que les malheureux allaient probablement payer de leur vie, que l’orque fanfaronna en ne manquant pas d’insulter une nouvelle fois celui qui avait sauvé la vie du nain d’une existence dégradante sous les coups de fouet de ses futurs maîtres. Suivant son code l’honneur, le paladin se garda de se faire justice lui-même et ne releva pas l’insulte. En outre, il était tout à fait conscient qu’il devait une fière chandelle au peau verte. Plus que le colifichet lancé par Glaurung, c’était cette situation qui mettait mal à l’aise le paladin. Il adressa silencieusement une prière au Vigilant pour qu’il lui offre la possibilité de rembourser au plus vite cette dette.

Pour le reste, Elion d’Alusaire était assez d’accord pour mettre le plus distance entre cette maudite cité et lui. Un jour viendrait ou les mécréants paieraient tous les affronts fait au Bien. En tous les cas, l’aasimar ferait savoir en haut lieu ce qu’il en était d’Elsmer.

Le Bras armé de Heaum resta silencieux et naturellement son regard se porta vers Polby pour connaître ses intentions.

écrit par: Vëla Lundi 22 Août 2016 à 18h41
L'ex folle de Torm restait stoïque lors de la sorti de la ville. Intérieurement une multitudes de questions se trébuchaient sur ses convictions, sa droiture et sa piété. Le malstrom idéologique qui travaillait présentement en elle lui donnait presque envie de vomir. La pression, la fatigue, les évènements faisaient oeuvres sur sa personne la laissant presque dans le doute mais, Torm veillait bien et Abby venait la réconforter de sa nouvelle présence lumineuse.

* Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges.*

Pensait-elle continuant d'avancé dans la nouvelle nuit, laissant cette maudite ville emplie d'ombres et de noirceurs.

Elle fini par conclure que le fourbe Corvo accompagné du mal élevé Glaurung avaient tout deux, en fait, commis un mensonge pieux. Ils l'avaient fait adroitement, ce qui la mettait mal à l'aise, pour le bien d'autrui. De toute façon elle avait apprit très tôt que la sincérité est une ouverture de coeur. On la trouve en fort peu de gens, et celle que l'on voit d'ordinaire n'est qu'une fine dissimulation, pour attirer la confiance des autres. Faisait-elle parti de ces gens d'ordinaire ou était-elle parmi les rarissimes et véritables âmes de lumières?

*Les grandes âmes ont de la volonté. Les faibles n’ont que des souhaits.* Disait l'un des moines de l'Ordre du Corbeau. Vëla avait, elle, de la volonté, de cela elle n'en doutait en aucun point.

La tristesse aurait put se lire dans son visage mélancolique mais depuis fort peu, la jeune fille de Rashémie avait reçu de son dieu, une force nouvelle, une force étincelante qui lui donnait la félicité de sa véritable nature. La plupart des gens portent en eux des choses merveilleuses qu'ils n'extériorisent jamais. Cela reste au fond d'eux. Ce trésor que l'individu cache au fond de son âme fait partie de lui-même, mais apparaît rarement au grand jour, maintenant elle faisait parti de ce groupe d'élitistes qui comme Elion ne laissait plus rien transparaitre, mit à part la mélancolie qui lui donnait son air particulier et le silence qui l'entourait.

Sa position avait resté la même attendant que Polby donne les ordres de marche. Ses yeux commençaient à ce faire à cette noirceur qui les entourait, son âme éclairant les moindres plis de son esprit, la laissant dans une plénitude intouchable ou elle mettait tout les doutes dans un fossé qu'elle laissait derrière elle. Son nouveau sentier était fait par elle même, elle avait un chef, un patron, un dieu mais maintenant elle allait de son propre chef, en avant de toute avenues. La paladin avait choisi, elle serait le maitre et non plus l'élève.

* On ne paie jamais trop cher le privilège d’être son propre maître.* Entendait-elle rieuse, cette voix qui l'encourageait.

Puis revoyant les chemins passés de ces dernières semaines et leurs lot d'erreurs commises par l'un, l'autre et elle même, la phoenix de Torm conclut qu'il n’y a pas d’erreurs, seulement des détours.

Abby henni doucement semblant reconnaitre la dernière pensée de sa cavalière, laissant au moment un renouveau et une ouverture aux nouvelles péripéties du groupe qu'ils étaient.


écrit par: Moira Lundi 22 Août 2016 à 19h42
Après une ultime hésitation, ils mirent enfin la ville derrière eux, sans cris ni alarmes. Mais pour combien de temps? Dans le meilleur cas de figure, la disparition d'Elion ne serait pas découverte avant le lendemain. Et que se passerait-il ensuite? La dernière fois, les autorités n'avaient pas trainé à envoyer la troupe à leur poursuite. Mais, si comme elle le pensait, cela faisait partie du plan Arumats, ils ne presseront pas l'affaire.

Il était trop tôt pour célébrer la victoire, car il y avait bien d'autre menaces tapies dans la nuit. Le Culte du Dragon, par exemple qu'il ne fallait pas oublier, les agents des Barutans, la maison rivale qui avait su si bien les trouver la première fois, et quoi d'autre encore? Le manque de contrôle sur la situation devenait frustrant, et donnait le sentiment de recevoir des coups sans pouvoir riposter. Ils n'allaient pas toujours s'en sortir aussi bien...

La mercenaire s'abstint de tout commentaire pour rester concentrée, mais il devenait urgent de faire le point, ne serait-ce que pour décider d'une nouvelle route à suivre: ils étaient toujours en pays inconnu, loin de leur itinéraire initial. Circonspecte, Moira caressait du pouce la garde de Scathach: la sinistre lame semblait avoir changé ces derniers temps, mais de façon indéfinissable. Elle paraissait plus légère, plus rapide dans la main, ou bien était-ce juste une illusion? Quoi d'autre après tout, le métal restait du métal, même provenant d'une autre dimension. Mais Moira avait vu des choses bien plus étranges, dans un certain caveau sous le Saphir Noir, et l'antique épée conservait l'essentiel de ses secrets.

*Tant qu'elle ne se met pas à me parler en rêve, tout va bien.*

Depuis le début de ce voyage tourmenté, la mercenaire n'avait pu compter que sur bien peu de certitudes, mais s'il ne devait en restait qu'une, Scathach serait celle-là. Elle effleura son médaillon du bout des doigts.

*Edun na noc dara.*

écrit par: Corvo Stern Mardi 06 Septembre 2016 à 10h39
Sans un sourire ni même un nouveau regard pour les gardes qui avaient finalement accepté d'ouvrir les portes, le roublard éperonna sa monture, pas mécontent de sortir enfin de ce nid de vipères...

Si Corvo n'avait eu aucune difficulté à conserver son sang froid en bluffant les hommes des Barutans et d'autres depuis le matin, il fallait avouer qu'il ne se sentait pas à l'aise concernant la réaction à venir des paladins.

Ces deux là lui faisaient froid dans le dos et bizarrement, le jeune homme se sentait presque plus en danger en leur compagnie alors que le groupe était désormais seul en pleine nature plutôt qu'en ville entouré de gardes... Sans aucun doute, Elion et Velä devaient une fois de plus considérer ses compétences comme blasphématoires et répugnantes et Corvo redoutait que l'envie ne leur prennent à nouveau de rendre la justice divine expéditive qu'ils affectionnaient tant aussi bien en paroles qu'en actes...

Un élan d'hypocrisie enrobé d'une bonne dose de foutaises sur le Bien et le Mal allait-il une nouvelle fois retentir dans la Compagnie ?

Corvo essaya de chasser ses sombres pensées par d'autre pensées bien plus sombres encore en se rappelant que l'ennemi, le vrai, était probablement tapis là quelque part, attendant le moment le plus opportun pour frapper une nouvelle fois.

Le roublard préféra se mettre quelque peu à l'écart du groupe, préférant ne pas se mêler des décisions qui allaient être prises. Remontant la colonne, il se plaça à l'avant garde, bien décidé à scruter les ténèbres pour prévenir de tous danger. Par précaution, il arma son arbalète de poing qu'il cala entre ses cuisses et se saisi d'un carreau avec lequel il commença à se curer les dents. La nuit allait être longue, pensait-il et il fallait être prêt.


hrp.gif Perception (+8 ou +10 contre Gobelinoïdes) pour entendre ou voir l'ennemi.

écrit par: Horïn Mercredi 07 Septembre 2016 à 15h48
Après l'évasion chaotique mais réussie d'Elion, un autre plan totalement improvisé avait fonctionné à merveille. A croire que ce groupe se débrouillait mieux sans plan du tout.

Le Nain avait pesté dans sa barbe lorsque l'accès leur avait été tout d'abord refusé. Il voyait déjà le groupe dans une nouvelle situation inconfortable, pouvant aller de la simple impossibilité de sortir de la ville à la confrontation directe.

Corvo et Glaurung avaient joué un coup de maître, alors que pour sa part le Nain n'était pas sûr de comment manœuvrer. Le plus logique aurait été d'utiliser la carte "Arumat" mais finalement les deux compères avaient pris l'initiative et réussi à faire sortir tout le monde comme si de rien n'était. Belle utilisation de la présence d'un Vert dans le groupe !

Horïn sentit un peu de tension dans le groupe suite à cette sortie, notamment de la part des deux paladins. Ils semblaient au final presque mitigés d'avoir pu quitter la ville, du moins de cette façon. Pour sa part le Nain était satisfait de quitter ce trou, surtout sans effusion. Décidément, il avait parfois du mal à les comprendre. En même c'était les premiers paladins qu'il côtoyait. Il en vint cependant à se questionner sur le bien-fondé de mélanger les aspects militaire et religieux, se demandant si leurs convictions ne créaient finalement pas des freins et des risques à la mission.
Pour sa part le Nain, même si cela ne faisait pas partie de ses pratiques et compétences, se félicitait de ce tour de passe-passe.

Il attendit que le groupe se soit éloigné suffisamment des portes pour être sûr d'être hors de portée d'oreille des gardes.


- Par ma barbe, c'était culotté ! Culotté mais bien joué ! Par contre je suis d'accord avec Glaurung, j'ai pas trop envie de voir la réaction quand ils s'apercevront de l'absence d'Elion et de la supercherie... On ferait bien de mettre rapidement quelques lieues entre eux et nous et de quitter la route non ? Sinon on risque d'avoir droit à une troupe de cavaliers comme la dernière fois.

S'adressant à Arumat :

- Il en pense quoi ? On peut s'attendre à une poursuite ?

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 09 Septembre 2016 à 20h28
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : A nord d'Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 5°
Moment : vers 22h10





PARCHEMIN
Test de perception auditive de Corvo DD10 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Réussite
Corvo entend un sifflement dû au déplacement rapide d'un objet dans l'air.




Narration tous :

Les conversations cessèrent peu à peu au sein du groupe au fur et à mesure que le chariot entourés des cavaliers s'enfonçait dans la nuit. Ils progressaient depuis plus d'une heure quand Arumat vint auprès de Polby.

- Comme l'ont dit l'orque et le nain, nous devons mettre le plus possible de distance entre la ville et nous. Mais si nous restons sur cette route, nous risquons d'être rattrapé à cause du chariot. Je propose de prendre un chemin sur la droite qui va lui aussi vers le nord, mais qui est moins connu. Nous risquons moins d'être suivi par là, ou bien en moins grand nombre.


- Entendu. Nous te faisons confiance, assura Polby.

Ils continuèrent à avancer jusqu'à ce qu'Arumat qui avait pris la tête du groupe, leur indique le début du chemin. Dans la nuit, seul un initié aurait pu le trouver.

- Il est plutôt chaotique durant un moment, car à moitié abandonné. Mais ensuite, il est très bien en raison du beau travail de ceux qui l'ont empierré.

Et effectivement, après quelques centaines de mètres, le chemin envahit par les herbes heureusement sec en cette nuit, faisait place à une belle route empierrée. Corvo vint se placer aux côtés d'Arumat, tout comme Horïn. La route était assez large pour que trois chevaux cheminent de front. Ils parvinrent ainsi à un passage encaissé entre deux collines.

Soudain, Corvo qui tendait l'oreille à l'écoute de tout bruit suspect, perçut un sifflement. Quelque chose se déplaçait rapidement dans les airs. Il eu à peine le temps de lancer un cri d'avertissement qu'Arumat subissait un choc terrible qui le projeta au bas de sa monture. Celle d'Horïn affolée se cabra, et le nain se retrouva par terre, à côté de ce qui avait été Arumat, mais n'était déjà plus qu'un cadavre avec une javeline plantée en plein cœur.

Autour du groupe, pas un bruit.

écrit par: Vëla Dimanche 11 Septembre 2016 à 17h22
C'est en plein mantra qu'Arumat vint proposer son plan d'un changement de route à Polby, la jeune fille n'y voyait rien d'alarmant quoiqu'elle soupçonnait toujours la véritable intention de celui qui avait tourné rapidement les talons de clan. La paladin avait tenté de percevoir une fourberie dans ses dires mais n'y voyant rien et n'ayant que le timbre de la voix elle n'y avait pas décelé une ruse. Même si intérieurement elle n'aimait pas la trop hâtive confiance que leur chef accordait à Arumat elle se retint d'une missive vers lui.

C'est avec méfiance qu'elle empruntait la nouvelle route proposé. La noirceur des lieux ne leurs donnait aucune chance de voir où ils allaient ni de percevoir les danger potentiels ce qui eut le potentiel de mettre en garde la preux chevalier et d'augmenter sa vigilance.

Abby restait calme et tout deux se comblaient de cette quiétude temporaire quand soudain un avertissement de Corvo vint briser le silence présent suivit d'un hennissement d'une monture et de deux lourd fracas de corps qui tombèrent au sol.

La noirceur leurs interdisait de savoir ce qui se tramait et encore moins de voir si cela était un accident ou bien l'oeuvre du malin, pour la dernière Vëla ne tardait de faire une demande à Torm de lui donner la vison du malin si il en avait dans les alentours. C'est alors qu'elle entreprit un tour d'horizon de sa vision divine pour y percevoir du malin rodant.

Par le fait même elle dégainait Ô de son fourreau dorsal et fit faire un tour complet à Abby tout en restant auprès du chariot pour protéger leurs colis de toute éventualité d'attaque sournoise.

Elle ressentait une paix intérieur, en de tels moments, de coutume, la jeune fille avait toujours eut une certaine peur, mais présentement son tempérament était calculateur, étudiant les faits avec calme et sérénité.




Dérection +4 (Abby), vision nocturne +4 (Abby). Détection du Mal. (Vëla).

écrit par: Moira Lundi 12 Septembre 2016 à 21h41
*Ah, ça n'a pas traîné.*

Moira sauta immédiatement au bas de sa monture: si bagarre il devait y avoir, elle était bien meilleure au sol. Scathach dans une main, elle agrippa Horin de l'autre pour l'aider à se relever. Le nain n'avait rien de cassé, mais pour Arumat il n'y avait plus rien à faire. Pauvre bougre, quelque fût ses réelles intentions; il les avait emporté avec lui dans la tombe.


-Mala keva!

Une javeline! Avec un arc ou une arbalète c’eût déjà été un exploit, mais une javeline, dans la pénombre et d'aussi loin... ce qui veut dire qu'ils les suivaient depuis tout ce temps! A quel genre d’ennemis avaient-ils affaire? La même bande qui les avaient surpris lors de la nuit au bord du lac?

-Horin... vous voyez quelque chose? Glaurung?

Seul les gens comme lui pouvait espérer discerner les choses dans l'obscurité, et le plus tôt serait le mieux car l'adversaire n'allait pas se contenter de tuer Arumat. Mais la grande mercenaire était prête: cela faisait deux fois qu'ils se faisaient surprendre ainsi, hors de question de ne pas en finir maintenant.

*J'ai un compte à régler avec ces mecs.*


Perception +8

écrit par: Corvo Stern Mercredi 14 Septembre 2016 à 23h02
Au grand soulagement du jeune-homme, la sentence qu'il s'attendait a subir ne vînt jamais... Les paladins, comme le reste de la troupe demeuraient muets, chevauchant en silence depuis plus d'une heure à la suite de leur nouveau guide.

A quoi était dû ce mutisme ambiant ? Au professionnalisme de chacun, veillant à monter la garde le plus efficacement possible ? Etait-il plutôt lié à la fatigue qui devait commencer à gagner les compagnons ? A la peur de tomber de nouveau dans une embuscade ? Ou bien était-ce le fruit d'un certaine lassitude ?

Pour sa part, le silence de Corvo était un savant mélange de tout cela... Il avait rencontré Polby et ses hommes le vingt-six tarsakh et dès le lendemain ils avaient pris la route ensemble. Dix neuf jour plus tard, le jeune homme avait la sensation que cela durait depuis des lustres. Depuis le premier jour en effet, les compagnons n'avaient cessé de chevaucher, de se battre et de fuir un ennemi finalement invisible... De quoi user et frustrer tout le monde...

La compagnie n'avait jamais vraiment réussie à trouver une cohésion globale. De fait, ses membres ne pouvaient totalement se reposer les uns sur les autres ni compter sur eux les yeux fermer. En cela, c'était épuisant.
Par chance, la survie du groupe n'était due qu'aux initiatives et aux compétences individuelles de chacun. La frustration elle, venait de la sensation que la mission, bien qu'encore en cours, avait échappé depuis bien longtemps au groupe. Depuis le départ, l'ennemi traquait et espionnait les aventuriers en prenant soin de conserver une longueur d'avance sur eux...

Sur ces pensées, Corvo adressa une prière silencieuse à Tymora et commença à chanter intérieurement le poème qu'il avait écrit en l'honneur de sa déesse:


¤ Depuis toujours, tu me protèges. Dans le silence tu m'accompagnes. Pour rien au mon...¤

Un sifflement sinistre et non naturel arracha le roublard à sa déclamation mentale...

- A COUVERT !!!

Tout se passa en une fraction de seconde et déjà, feu-Arumat gisait au sol, le corps transpercé par une javeline. Une fois de plus donc, ils allaient devoir lutter pour leur survie. Quelque chose au fond de lui même disait à Corvo que tout allait se régler ici et maintenant, pour le meilleur ou pour le pire...

Le roublard imita Moira et sauta à terre, utilisant sa monture comme rempart entre lui et la direction d'où le projectile avait été lancé. D'un geste vif, il vérifia son arbalète de poing qu'il gardait dans la main gauche. De la droite, il s'empara de son épée courte.


hrp.gif Perception (+8 )

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 18 Septembre 2016 à 18h48
La nuit avait ceci de plaisant c’est qu’un calme relatif rendait les sons plus audibles. C’est une bonne chose car cela permettait aux aventuriers de pouvoir entendre la charge d’une hypothétique escouade se lançant à la poursuite du petit groupe qui s’était vu renforcé par Arumat. Un Arumat qui donnait même des conseils pour échapper plus facilement à une traque qui n’attendrait peut-être pas le lever du jour. Personnellement, le paladin de Heaum aurait hésité à suivre ces conseils là. Au vu de l’état de corruption qui régnait au sein d’Elsmetaran, il n’y avait rien d’impossible à ce que le natif de cette maudite cité ait troqué son allégeance à sa famille, contre des espèces sonnantes et trébuchantes venant de leur réel ennemi, le Culte du Dragon. Car dans ce cas là, il y avait une raison valable pour que noblions les aides à sortir de la cité pour se jeter dans la gueule des pourpres. Mais Polby trancha rapidement et sa décision emmenait le groupe exactement là où le désirait Arumat.

Elion d’Alusaire se garda de remettre en cause, une fois de plus, les ordres de leur chef. Et ce fut donc dans un silence feutré que l’attelage et son escorte pris le petit chemin herbeux, jusqu’à parvenir sur une route empierrée. Au premier bruit de sabot et de roues claquant sur les pierres, le chevalier esquiva une grimace. C’en était finit de toute discrétion, et si l’on venait à les charger par l’arrière, il y avait très peu de chance qu’on puisse entendre quoi que ce soit avec tout ce bruit. Pour autant, il n’était pas question de faire demi-tour et les dés en étaient jetés, il fallait poursuivre sur cette voie de pierre.

Il en fut ainsi, jusqu’au cri perçant la nuit venant de Corvo. D’instinct, Elion dégaina son arme. Et tenta de percevoir d’où venait le danger. La route passant entre deux collines rappela de sombres souvenirs au paladin. Il était hors de question de prendre la fuite par l’avant et tomber dans un nouveau guet-apens. Il y avait déjà un mort, et c’était un de trop. A rester trop exposé, il risquait d’en avoir d’autres et Corvo avait eu le bon réflexe en criant de se mettre à couvert. Malheureusement, le réflexe fut de s’abriter derrière les montures. Les hommes risquaient moins de se faire tuer, mais sans montures. Ils allaient perdre une large autonomie pour la suite du voyage. Car, à aucun moment le chevalier des yeux du vigilant n’envisageaient la défaite. Profitant de sa vision de planaire, il tenta tant bien que mal de voir l’ennemi.


- On ne reste pas planté là !! On bouge… allez, allez allez !!!

Joignant le geste à la parole Elion d’Alusaire mena Athear à l’abri des regards. Certes, le chariot n’allait pas réellement les protéger. Mais il serait bien moins évident pour l’ennemi d’attaquer à distance, s’il ne voyait pas leur cible. Ils pouvaient toujours tenter d’y aller à l’aveuglette, mais ils pouvaient dire adieu à la précision des tirs. Une fois derrière, Elion d’Alusaire sauta dans le chariot et récupérant son bouclier et se plaça en protection de l’émissaire de l’Œil. Il restait la priorité et était celui qui devait être protégé. Faisant rempart de son corps et du bouclier, il donna ses ordres à Annael et par la même occasion à Polby.

- Allez, prenez le bouclier et protégez-vous. Polby, avec Annael, que Heaum nous protège !

La protection était somme toute sommaire et tout autant aveugle que les attaques. Elion attrapa le gnome par l’épaule et prit sa place sur le banc du chariot. Il fit claquer les rênes pour faire faire demi-tour au chariot. D’abord pour protéger les montures, sans quoi le véhicule resterait bloqué là ! Et dans le même temps mettre de la distance entre le lieu de l’attaque et les précieux qui se trouvaient initialement dans le chariot. Ensuite, une fois sorti du guêpier, il serait temps de préparer et organiser la contre-offensive. Mais pour l’heure, le plus important était de mettre Annael et Polby à l’abri.

écrit par: Horïn Jeudi 22 Septembre 2016 à 10h37
Le souffle coupé après la chute, le Nain mit une grosse seconde à comprendre ce qui s’était passé. Il se souvenait de l'avertissement de Corvo, puis de sa monture se cabrant et du ciel et du sol s'inversant. L'image d'une sorte d'éclair argenté aperçu du coup de l'oeil avant ces évènements lui revint en mémoire.

Pendant quelques secondes encore les sons lui parurent déformés. Il entendit plusieurs personnes crier mais sans comprendre vraiment le sens des mots. Il avait du se taper la tête lors de la chute, malgré son casque.

Un main l’agrippa, et sur son impulsion le Nain se remit debout. Il secoua la tête pour finir de reprendre ses esprits. Moira était à côté de lui, lame à la main.

Regardant autour pour comprendre ce qui était en train de se passer, il vit Elion abriter sa monture derrière le chariot, Corvo utiliser sa monture comme bouclier et Vëla faire tourner son destrier sur lui-même en quête de quelque chose. Tous avaient les armes dégainées.

Le regard du Nain se posa alors sur la monture d'Arumat, privée de son cavalier. Un second coup d’œil lui apprit ce qu'il était arrivé à celui-ci. Une embuscade ! Horïn attrapa rapidement son bouclier dont il s'équipa. Il allait se saisir de son marteau lorsqu'il reconnut le projectile plantée dans Arumat. Il s'agissait de la javeline perdue à la prison ! Sans hésitation, il tendit la main et arracha d'un coup sec l'arme, qu'il garda en main. Arumat n'était plus en position d'y voir un inconvénient.

Le Nain aurait souhaité avoir le temps de réfléchir à la signification de la présence de sa javeline : était-ce les gardes de la prison qui l'avaient récupérée ou bien un autre groupe tel que le Culte du Dragon ? En tous cas il s'agissait sans nul doute d'un message, ce n'était pas un hasard si Arumat avait été précisément tué avec l'arme du Nain. On avait voulu faire payer le traître. Ou alors le faire taire. Ne sachant cependant pas si le ou les attaquants allaient s'arrêter là, le Nain adopta lui aussi la position défensive de ces compagnons.

Elion avait prit les rênes, au sens strict du terme et tentait déjà de fuir avec le chariot. L'idée n'était pas mauvaise mais rebrousser chemin pouvait signifier tomber droit dans les bras d'une troupe lancée à leur poursuite.

Le Nain était partagé. Vëla et Glaurung n'avaient pas encore fait leur choix mais les deux mercenaires semblaient décider à rester sur place pour le moment, peut-être pour couvrir la fuite du chariot.

Pour sa part Horïn ne préféra pas remonter immédiatement sur sa monture. Il ferait une cible facile si les attaquants étaient toujours là.

Se protégeant avec son bouclier, Horïn s'accroupit afin de diminuer les chances de recevoir un projectile.

Puis il scruta avec le plus d'attention possible les alentours, en particulier le point d'origine présumé du lancer afin de mieux appréhender la situation avant de faire un choix d'action.


hrp.gif Jet de perception.

écrit par: Glaurung Jeudi 22 Septembre 2016 à 22h07
Glaurung cherchait à rester calme, à observer ce qu'il venait de ce passer.
Arumat venait de ce faire embrocher par un javelot. Un seul coup, assez puissant pour passer l'armure et assez précis pour toucher le cœur en pleine nuit...
Malgré ses yeux habitué à l'obscurité, il n'avait rien vu venir.

*Il n'y a que quelque possibilités :
-Soit notre agresseur ce trouve hors de notre champ de vision c'est donc un sacré athlète...
-Soit il est tout proche et invisible...
-Ou encore, il utilise un sort pour tirer comme ça.*

Il se mit donc à beugler comme Elion.
-Minute ! C'est un coup à foncer droit dans un piège ! Que quelqu'un qui peut détecter la magie le face ! Assez de fuir ! Assez de se faire envouter ! Il est temps de rendre les coups ! Il est temps de répandre leur sang !

L'orc balayait les alentours du regards cherchant un indice vers leur agresseurs et donc sa proie. Peut être que l'angle d'impacte du javelot pourvait aider ? Il regardait aussi le ciel, après tout, un mage volant n'était pas impossible dans ce monde de surface.

hrp.gif Perception aussi

écrit par: Hannibal Caliban Mardi 27 Septembre 2016 à 20h38


Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : A nord d'Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 5°
Moment : vers 23h15




Narration tous :


Face à l'attaque, les réactions des aventuriers différèrent grandement.

Vëla resta sur place, essayant de voir dans l'obscurité, mais comptant surtout sur Abby pour cela.

Moira sauta à terre. Ne pouvant pénétrer l'obscurité du regard, elle compta pour cela sur Horïn et Glaurung qu'elle interpella en ce sens.

Corvo sauta également à terre mais se servit de sa monture comme d'une protection.

Elion lui ne se voyait pas rester sur place à la merci d'un ennemi invisible. Aussi il prit le parti de mettre le chariot à l'abri en lui faisant faire demi tour avec l'intention de l'éloigner le plus vite possible et le plus loin possible des lieux de l'attaque.

Horïn s'interrogea rapidement pour sa part sur la manière dont sa javeline avait pu revenir à lui. Mais il n'avait guère le temps pour cela, et il fut bientôt debout, derrière l'abri peu sûr de sa monture. Malgré son regard qui lui permettait de percer les ténèbres, il ne vit rien du lieu présumer d'où la javeline avait été envoyée.

Glaurung quant à lui n'avait rien vu avant l'attaque, et ne voyait toujours rien. Il interpella Elion qui s'était déjà éloigné de quelques mètres, lui demandant de ne pas fuir.

Qu'allaient décider de faire tous les membres du groupe ?





écrit par: Vëla Mardi 04 Octobre 2016 à 01h04
Rien, elle ne voyait aucun malin et Abby ne semblait pas nerveux, même plutôt calme ce qui fit douter quelque peu la paladin de Torm sur une fausse alarme ou bien le malin étaient fort bien dissimulé. Quoi qu'il en était la jeune fille ne savait même pas si il y avait eut attaque ou pas, qu'une missive de Corvo le menteur; était-ce un piège une arnaque de sa part? Elle ne pouvait dire et ne pouvait pas sauter sur une conclusion sans vraiment en savoir plus. Jusqu'à présent il avait été honnête avec eux, voir même loyal.

C'est Elion qui la remit rapidement au présent. Le paladin partait pour faire demi tour tandis que Glaurung voulait en débattre avec, elle ne savait pas quoi. Le fait de séparer le groupe en deux ne lui disait rien de bon et de plus elle suspectait qu'il pouvait y avoir des blessés, elle avait bien entendu deux cavaliers tomber et l'un deux, sinon les deux avaient peut être besoin de soin immédiat et de l'autre coté le colis devait rester en sécurité mais si le groupe se coupait en deux les opposants auraient plus de chance d'éliminé les deux cellules séparés.

A son tour elle devait savoir les faits exactes et prit l'initiative de prendre la parole à son tour. Sur une voix autoritaire et toute militaire elle lançait...


-Est-ce qu'il y a des blessé? Sinon il faut protéger le colis coute que coute, Elion fait demi-tours avec Polby et le colis. RASSEMBLEMENT!-

Elle attendit que l'un d'entre eux puisse l'informer mais craignait le pire si la situation ne changeait pas rapidement. N'y voyant rien elle ne voulait pas perdre Elion et le chariot ni les autres membre du groupe puis soudainement une idée lui vint, plutôt un sentiment nouveau vis-à-vis Abby. Machinalement, comme si elle avait toujours fait ceci elle demandait à Abby si il voyait des blessés en avant d'eux. En fait elle ne le demandait pas en formulant des mots mais bien plus en
sentiment. Abby qui avait fait beaucoup de route avec la Rashéminienne avait eut, trop de fois, l'occasion de voir sa cavalière soigner les blessés. Espérait-elle une réponse ou tout simplement un mouvement de son destrier, elle n'en savait pas plus encore une fois.



Abby; vision nocturne, Diplomatie (pour ordre donné de rassemblement), lien télépathique avec Abby.

écrit par: Horïn Mercredi 05 Octobre 2016 à 12h56
A l'appel de Vëla, Horïn se rendit compte que la situation était encore complétement incompréhensible pour l'ensemble du groupe.

Horïn n'avait pas réussi à localiser l'agresseur, pas plus que les autres membres du groupe, et n'avait pas encore réussi à faire le tri dans ses pensées concernant l'assassinat d'Arumat avec sa javeline. Cependant, il fallait prendre une décision rapide. Il se rangea du côté de Vëla et prit la parole d'une voix forte.


- "Arumat est mort ! On se calme et on se rassemble ! C'est encore plus dangereux de rebrousser chemin, on risque de se jeter droit dans une colonne de cavaliers envoyée à cause de l'évasion d'Elion."

Il se tourna vers Moira. Il avait eu plusieurs fois l'impression que la mercenaire, sous son air taciturne, était bien plus maline qu'elle ne laissait paraître et décida de lui soumettre le casse-tête de la javeline.

- L'arme qui a tué Arumat est ma javeline, perdue à la prison lors de l'évasion. Rien depuis la chute d'Arumat, personne en vue... On a voulu nous faire passer un message ? Nous dissuader de continuer sur cette route ? Ou bien faire payer le traître ?

Le Nain décida de ne toujours pas remonter sur sa monture pour le moment. Il garda également le bouclier haut, au cas où.

Jet de perception, défense totale.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 05 Octobre 2016 à 15h00
Le paladin s’il entendit les cris lancés à son encontre les laissa pour lettre morte. L’assimar n’était probablement pas le plus intelligent du groupe, ni même peut-être le plus sage. Mais il avait l’esprit pratique et un sens aigüe des batailles. Il poursuivit donc son action pour mettre un peu de distance entre le chariot et le lieu de l’embuscade.

Il ne s’agissait nullement de fuir le danger. Certes pas, cela n’était pas le genre du Bras armé de Heaum. Il n’avait plus à prouver son courage, à la suite au même style d’embuscade qui s’était produit quelques jours plus tôt et où il avait affronté seul avec Vëla un ennemi bien supérieur en nombre jusqu’à la mort pour permettre au reste du groupe de mettre Polby et Annaël à l’abri. Car tel était bien là la mission première qui lui avait été confié. Tout mettre en œuvre pour l’émissaire de l’œil puisse atteindre le bastion en vie.

Non contrairement à ce que pouvait penser cet idiot d’orque à la sagesse moins développé qu’un troll, Elion ne fuyait la bataille. Rester planté là, à la portée d’attaque à distance de javeline, c’était accepté d’être les cibles d’un tir au pigeon. Plus de la moitié du groupe était pour ainsi dire aveugle en cette pleine nuit. Nul ne savait d’où était venue l’attaque et pourtant ils voulaient rester sous le feu certain de l’ennemi plutôt que de risquer d’affronter une hypothétique chasse de cavalerie qu’ils pourraient voir et combattre. C’était vraiment un plan des plus foireux que l’aasimar eut à entendre de sa vie.

Il suffisait pourtant de rebrousser chemin sur quelques mètres pour se mettre hors de porté de tir. Une fois dans une zone saine, cela obligerait l’ennemi à bouger, et peut-être même à sortir du couvert qui leur servait de camouflage. Lorsque l’on monte ce genre d’embuscade, on déclenche l’attaque lorsque la cible se trouve exactement là où l’on veut. Rester dans cette zone qui avait due être choisie avec soin par l’ennemi, qui qu’il fut, c’était du suicide. Quelque jours plutôt, lors de la précédente embuscade, l’ennemi avait préparé de quoi faire deux éboulis de roche. Ils étaient restés cachés, jusqu’à ce que le chariot se trouve exactement entre ces deux pièges. Par chance, Polby avait eu la présence d’esprit de faire un repli stratégique et échapper au piège. S’il était resté planté dans cette zone de danger, l’aventure se serait probablement arrêtée là et la mission aurait été un cuisant échec mettant en danger tout le Nord.

Le repli stratégique consistant à ce mettre à l’abri, hors de porté de tir n’était pas une fuite. C’était un moyen de pouvoir conserver ou récupérer un avantage perdu. Un moyen de pouvoir prendre le temps d’établir un plan d’attaque, de se réarticulé pour passer à l’offensive dans les termes que le groupe aurait choisi et ceux qu’on lui imposait par l’effet de surprise. Et s’il devait y avoir une chasse de cavalier lancé contre eux, Elion d’Alusaire voyait deux possibilités. La première, ils les prenaient à revers. Adieu la réorganisation pour une contre offensive. Mais au moins, ils ne seraient pris entre deux feux. Ils combattraient un ennemi visible et à découvert. Seconde solutions, ils avaient le temps de s’organiser et de lancer la contre offensive. L’ennemi fixé, le chariot pourrait toujours fuir vers l’avant et passer pendant que les auteurs de cette lâche embuscade en découdraient avec l’équipe fer de lance passée à la contre-attaque. Ensuite, le chariot passé il serait temps de poursuivre les poursuivants. Mais au moins, tout ce beau monde serait à découvert.

Rester planté là, comme des bleus, c’était le plus sûr moyen de trépasser sans même avoir vu leurs assaillants. Vëla l’avait visiblement bien compris et son ordre était de poursuivre l’action entreprise pour se mettre hors de portée de tir. Elion n’irait pas bien loin de toute façon. Juste quelques mètres en arrière, où il ferait à nouveau faire demi-tour à l’attelage pour être prêt, si la cavalerie arrivait par l’arrière.

Le paladin siffla deux fois.


- Athear, Dano, vient !

Puis l’aasimar se retourna vers les passagers du charoit.

- Par Heaum! Polby, s’ils restent là-bas, nous risquons d’avoir des pertes importantes. Vous comprenez ? Ils ne m’écouteront pas, mais vous oui !

Elion continue à se replier sur 50 mètres et fait faire demi-tour à l’attelage avant de stopper.

écrit par: Corvo Stern Mercredi 05 Octobre 2016 à 22h45
Etrangement, la surprise et le choc de la mise à mort du soldat Arumat ne céda pas la place aux "houras" et autres beuglements caractéristiques précédant une embuscade classique. Les ténèbres ne révélèrent que des ténèbres et aucuns sons, hormis les invectives des compagnons de Corvo et le bruit du chariot détalant dans leur dos, n'étaient perceptibles...

L'ennemi jouait avec les nerf de la petite troupe... Cela rappelait à Corvo la période pendant laquelle il avait servi son pays lors de la Reconquête. Durant le Guerre des Gobelins qui avait éclatée dans le Nord du Cormyr quelques années auparavant, le jeune homme et quelques camarade avaient formé une troupe réduite qui avait pour but de harceler et traquer sans cesse des groupes de gobelins et d'orques... La technique était simple; tout d'abord, ne pas se montrer pour que l'ennemi n'ai pas le temps de comprendre qu'il était en supériorité numérique. Ensuite, effectuer des embuscades et des retraites éclaires après avoir passablement clairsemé les rangs adverses à distance... Enfin, répéter le tout fréquemment pour achever de miner les forces et le moral de l'opposant... Une stratégie diablement efficace et peu coûteuse...

Cette fois si, Corvo était dans le camp des traqués... Il y avait deux solutions pour faire face à cette situation...

Pour le jeune homme, la plus efficace était de fuir et foncer en avant tête baissée en espérant laisser le moins de plumes possibles dans la bataille... Avec un peu de chance le groupe parviendrait même à semer ses assaillants. Mais de nuit, avec un chariot plus lent qu'un condamné à mort posant sa tête sur le billot, doté d'une méconnaissance du terrain et face à un ennemi invisible et maîtrisant probablement la magie, il fallait bien avouer que foncer était pour le moins suicidaire. Sans compter que beaucoup dans la compagnie, dont Corvo, n'étaient pas des adeptes acharnés de l'équitation, détail que les paladins devaient omettre en cet instant de prise au dépourvu. Alors de là à galoper de nuit ou à combattre sur sa monture...

Toutefois, l'autre solution envisageable, celle de tourner brides, n'était pas celle qu'aurait adopté Corvo de prime abord. Exposer son dos n'était jamais une bonne chose et qui pouvait prétendre connaitre le plan retors qu'avait mis en place l'adversaire ? Un repli stratégique ? Oui mais encore fallait-il avoir une stratégique... Hors la compagnie n'en avait jamais eu jusqu'à présent... Le roublard ne préféra pas donner son avis et ignora les invectives d'Elion, Glaurung et Vëla... A quoi bon chercher à convaincre les uns et les autres quand depuis le début, tout le monde y allait de son initiative personnelle ? La compagnie du Joyeux Bordel était au sommet de son art et Corvo entendait bien ajouter sa pierre à l'édifice...

Courbant l'échine, le voleur fit un bond vers la droite telle une ombre dans les ombres, abandonnant ainsi la protection précaire de sa monture pour s'enfoncer dans la végétation sans un bruit ni le moindre mot envers ses compagnons... Il se mit discrètement en quête d'un abris pouvant le camoufler du mieux possible tout en lui donnant un meilleur aperçu des environs. Dans tous les cas, le roublard allait faire en sorte de se retrouver sur les flancs ou derrière les lignes ennemis. Si ennemi il y avait encore...


hrp.gif Furtivité (+13) pour pénétrer sans bruits dans la végétation sur la droite de la route. Corvo se met à couvert. Perception (+8 ou +10 contre gobs) pour voir et entendre l'ennemi...

écrit par: Moira Jeudi 06 Octobre 2016 à 19h12
Pour une fois, les paladins avaient décidé subitement de se soucier d'Annael plutôt que d'attaquer tout ce qui bouge comme à leur habitude. Mal leur en pris, faire rouler le chariot à tombeau ouvert dans l'obscurité n'était vraiment pas une bonne idée, et c'était peut-être même l'effet espéré par un agresseur dont la force principale attendait derrière eux ou plus loin: les faire sortir du bois en ordre dispersé, comme des lapins, droit dans un piège...

Elion et Vëla claironnaient en choeur et en canon, évidemment, mais il ne se passait de toute façon pas grand chose. Moira jeta un oeil par dessus son bouclier, qu'elle tenait côte à côte avec Horïn, intriguée par l'absence de réaction: aucun projectile, aucune attaque, rien. Horïn eut même le temps de reconnaître l'arme qui avait abattu l'infortuné déserteur: c'était donc les Arumats, et non les Barutans qui les avaient suivit cette fois. Pour punir le traître, ou les menacer eux? Elle répondit calmement au nain:


-J'ai envie de dire: probablement un peu tout ça à la fois, mon cher Horïn. Mais peut-être aussi pour étudier comment nous réagissons...

Faire taire le déserteur pour de bon, et voir quels étaient les point faibles de la compagnie en vue de préparer la véritable attaque, c'était peu-être juste cela. Pour le moment, ils n'offraient pas un bel exemple de coordination, malheureusement.

Défense totale, perception (+8)

écrit par: Glaurung Lundi 10 Octobre 2016 à 18h32
Rien ne venait, rien de rien...
- Bordel mais qu'est ce qu'ils foutent ! Si vous voulez nous vaporisez par magie, c'est maintenant ! Foutu Kwarksan, même pas foutu de vous tuer correctement. Bah...

L'orc était déçu de la situation. La mésentente dans le groupe était certes affligeante, les paladins en tête. Après avoir mis leur "paquet" en danger en jouant aux justicier des routes, voila qu'ils allaient soit le mettre dans un piège, soit dans les pattes de poursuivant en venue...*Tant pis pour heu, j'en ai ras le fondement de leur conneries. Qu'ils se démerdent.*
Non ce qui finissait d’exaspérer l'orque c'était que leurs ennemis n'agissent pas.
Le guerrier vert remarqua la tentative de Corvo de passer par les fourrés, sans doute pour prendre leurs agresseurs par surprise.
L'orc fit donc de même mais de l'autre coté, sans forcément chercher à être discret.
Il s'enfonça dans les fourrés, écartant les branche s'il le fallait à coup de hache.

écrit par: Hannibal Caliban Vendredi 11 Novembre 2016 à 21h40

Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : A nord d'Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 5°
Moment : vers 23h15





Narration tous :

Il régnait une grande confusion dans le groupe. Si Elion avait réussi a éloigné un peu le chariot en retournant légèrement sur leurs arrières, la situation semblait inextricable. La menace était certaine et tous les membres du groupe ou presque donnait des ordres à voix forte.

Soudain, par où ils étaient arrivés, donc face au chariot, un bruit se fit entendre. D'abord ténus, il se fit plus fort. Il était évident qu'une troupe approchait à cheval.

Etait-ce une troupe venue d'Esmeltaran ? Ou bien les ennemi tapis dans les alentours, ceux qui venaient de tuer l'un des membres du groupe pour les arrêter, arrivaient-ils pour terminer le travail ?

Tous se tenaient sur leur garde, prêt au combat. Mais il apparaissait évident que les forces en présence risquaient d'être en leur défaveur.

Les cavaliers apparurent, porteurs de torches, une trentaine au moins. Ils ne faisaient rien pour se cacher. La lumière des torches permettaient de voir qu'il s'agissait sans erreur de soldats. Les deux personnes de tête se trouvaient à trente mètres du groupe quand l'un d'eux les vit.


- HO LA LES AMIS !!! NOUS SOMMES DE LA COMPAGNIE DES MARCHES !!!

La tête de Polby sortit du chariot :

- KURTIK, C'EST TOI ???

Bientôt la troupe à cheval ralentit et s'arrêta. Pour ceux qui le connaissait, il reconnurent Kurtik Jundeth, Commandant Frère-Ours. Le nain était un officier de la Compagnie des Marches.

- Hé bien les amis, il semble qu'on vous a retrouvé !

S'adressant au sous-officier à ses côtés, il lui désigna le chemin qui se poursuivait.

- Mais toi devant avec la moitié des hommes.

Tandis que les cavaliers désignés s'empressaient de prendre position en avant, Kurtik s'approcha de Polby.

- Comment va notre hôte ? Et comment allez-vous ? demanda-t-il en fixant un à un les différents membres du groupe.


écrit par: Vëla Lundi 14 Novembre 2016 à 19h05
L'ex-folle de Torm trouvait malheureux la désorganisation présente, encore une fois, trop de chef et pas assez de soldats. Sa stupeur fut lorsqu'elle entendit et vit des mouvements au devant d'eux, vers le dernier chemin emprunté. Certaine qu'une attaque venait à eux, au moins ils avaient la confirmation ce qui n'était pas le cas les grains de sable avant. là au moins ils voyaient l'ennemi.

Ne tenant plus les brides d'Abby, la preux chevalier était prêt pour le combat, peu importait le nombre, le combat aurait lieux et elle utiliserait toute ses forces pour passer au travers de cette charge qui serait meurtrière. Ô tenu au dessus de sa tête et ses genoux paré pour diriger son destrier la paladin allait une fois de plus offrir sa vie pour protéger le colis.

Sa stupéfaction eut un effet incomparable lorsqu'elle entendit la voix de son commandant de phalange, Kurtik. L'émotion lui prit le corps sans crier gare. Elle qui auparavant c'était fermé comme une huitre sur les émotions, se voyait présentement en état second. Il ne pouvait y avoir meilleur baume à son coeur que présentement. Un soulagement de plusieurs kilos sur ses épaules venait de faire effet. Sa mélancolie ne laissait voir sa véritable émotion mais une larme coulait sur sa joue gauche pendant que Ô reprit le chemin de son fourreau dorsale tout en laissant Abby faire le chemin qui restait à faire pour rejoindre le chariot.

À la question de Kurtik la jeune fille répondit franchement et sur une teinte emplit d'émotion...


-Bien et je doit vous avouez qu'il ne ma jamais fait autant plaisir de vous voir Kurtik.-

Son regard se posait ensuite sur Polby, comme si elle en était débarrassé et c'est à se moment qu'elle comprit l'impensable. À l'intérieur de son esprit une compréhension des évènements derniers se mettaient en place, comme si il lui manquait depuis le début une pièce du puzzle. tout ce qui c'était passé lui paraissait comme l'infini absolument indifférencié... Rien.

Une grande transformation se produisait en cette instant présent, la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau prit conscience qu'après le vide, l'incréé et un commencement saturé de potentialités s'ensuivait une étape primordial. L'incréé se retire en partie, relativise son absolu, pour que la création puisse prendre place. Le voile de l'existence venait ainsi d'être franchi.

Torm regardait la scène et se délectait de l'esprit de sa folle.

L'insufflation permanente d'existence, la création , gagnait sa capacité à être en cette instant même, la jeune fille de la Rashémie devenait mère. Une force manifeste et active produisait chez la guerrière divine un mariage du principe fécondant et celle du principe féminin pour donner naissance à l'être manifesté. Elle devenait cette force qu'elle vénérait. Cette force individualisée était sa destinée ou l'inspiration visionnaire qui lui donnait un sens et une identité profonde à toute une existence. À ce stade, la création l'avait dotée d'un destin individualisé et divin.

Venait-elle d'atteindre le troisième voile, se demandait-elle rapidement perdant une parti de la scène qui se déroulait devant elle. Son extase mystique venait de se réaliser, là, devant son commandant de phalange.

Son souffle régulier lui démontrait qu'elle venait d'atteindre une étape importante de sa vie, la voie philosophique et mystique, qui commence par la dévotion et s'achève dans la contemplation.

Sans s'en rendre compte son auréole de lumière s'intensifiait, le souffle rieur de Torm insufflait en sa folle la magnificence de l'oeuvre au clair, le diadème royal, encore loin, était sur le chemin. Il n'y avait plus aucun doute, Vëla avait atteint une étape crucial, celle-là même que son paternel avait atteint avant elle.

Son visage mélancolique resplendissait le renouveau lui donnant un air serein et enjoué.

écrit par: Glaurung Mercredi 16 Novembre 2016 à 22h23
Glaurung s'avançait dans le sous-bois, près à déchainer toute sa rage contre leurs agresseurs. Quand de derrière eux retentir de puissant bruits de cavalerie. De très nombreux cavaliers arrivaient. Ils étaient coincés !
L'orc retourna donc au pas de charge la où était rester les autres. Quitte à y passer autant serrer les rangs et en emporter le plus possible en enfer.
Les cavalier étaient visibles portant des torches. Quand soudain l'un deux cria :

- HO LA LES AMIS !!! NOUS SOMMES DE LA COMPAGNIE DES MARCHES !!!
Il s'en suivit un étrange échange qui semblait surréaliste en ces lieux pour l'orc. Polby confirma le dire de l'homme est qu'il s'agissait de Kurtik. L'orc ne lavait encore jamais vue. Il savait vaguement qu'il s'agissait du commandant de la phalange de l'ours.*Encor un kwakrs, par les bourses de Gruumsh, ça n'aurait pas pu être Grom ?*
Quand le regard de Kurtik se posa sur Glaurung. IL lui répondit :
-Ma hache me démange. On doit avoir un groupe d'hostile dans le coin. Ils ont réussit à trucidé le kwarks la par terre.Puis il lui montra sa main ou se trouvait autrefois la bague de la compagnie. Il va falloir qu'on discute cinq minute quand on sera plus tranquille des vraies motivation de la compagnie. Parce que si c'est pour trucider des marchands ou leur gardes. Je serais aller dans un autre clan orc, on sait très bien faire ça par nous même.

écrit par: Horïn Mercredi 23 Novembre 2016 à 16h41
Pour une fois, des renforts arrivèrent alors que l'on avait bien besoin d'eux.

Le groupe était en train de s'engluer dans cette situation où chacun n'en faisait qu'à sa tête. Corvo avait disparu et Elion avait pris la fuite avec le chariot tandis que les autres restaient en place, impuissants.

Le Nain lâcha un soupir de soulagement lorsque les nouveaux arrivants se furent présentés et que leur identité fut confirmée par Polby. Comme d'habitude pour Horïn, il s'agissait de membres de la Compagnie qu'il ne connaissait pas. Même le Nain lui était inconnu alors qu'il semblait au moins être le commandant de ce détachement.

Alors que Glaurung semblait vouloir débattre sur place des engagements et rôles de la Compagnie, le Nain avait pour sa part des points à soulever qui lui semblaient plus immédiats :


- Salutations, Horïn Brisefer, pour vous servir, vous et votre clan. Désolé pour le reste du protocole mais il faudrait immédiatement établir un périmètre de sécurité et surveiller l'arrière garde : nous venons de perdre un membre à cause d'un ennemi embusqué et une poursuite de la garde Esmeltaran est également une probabilité que nous redoutons.

"Et si on pouvait éviter de s'éterniser et palabrer plus tard, ce serait encore mieux."

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 27 Novembre 2016 à 16h08
Le chariot finissait de faire son demi-tour pour être prêt à repartir si une escouade de la milice d’Esmeltaran venait les prendre par l’arrière. Le paladin n’entendit pas vraiment la troupe arriver, mais les lueurs des torches ne laissaient aucune place au doute. Une troupe d’homme approchait à grande vitesse. Lançant une prière silencieuse à son dieu, Elion d’Alusaire fit claquer les rênes pour activer la manœuvre. Mais l’aasimar avait beau faire de son mieux, ça serait très juste. C’est alors qu’ils allaient être à porté de tir d’arc, qu’une voix se fit entendre.

Mais ce qu’il se dit alors était à des lieues de ce que le paladin s’attendait à entendre. Pour autant, le chevalier reconnu la voix de son chef direct. Kurtik, le chef de la Phalange de l’ours en personne était là. C’était incroyable, et pour tout dire, ça semblait bien de trop beau pour être vrai. Mais Polby dissipa rapidement le doute.

Cette fois-ci, Elion souffla un grand coup. Cette fois, le rapport de force venait de changer de camp. Et ça changeait toute la donne. Mais ça n’était pas terminé pour autant. Là, quelque part, il y avait au moins un tueur qui avait lancé le projectile qui avait pris la vie à Arumat. Un crime qui ne resterait pas impuni. Qui savait quel mal avait bien pu faire cet homme ? Mais, si un jour il avait été aussi pourri que le reste de cette maudite cité, il avait fait rédemption et il n’y avait pas de Mal dans son cœur.

Elion d’Alusaire aurait bien saluer son chef, mais déjà tous les autres membres lui sautait dessus. Aussi, le chevalier se contenta-t-il d’opiner du chef en venant frapper son cœur avec son poing droit. Puis récupéra Athear, son destrier, l’enfourcha et dégaina son cimeterre. En passant devant Kurtik, il entendit l’orque tenir des propos qui aurait pu le faire rire… ou pleurer tant c’était affligeant. Mais ce n’était ni le moment, ni le lieu pour résoudre toute cette affaire. Une chose était certaine, Glaurung avait bien plus sa place au milieu des siens que dans la Compagnie des Marches dont il ne faisait pas parti du reste. Les mercenaires allaient pouvoir être remercié au grand soulagement du paladin. Une fois rentré au Bastion, il y aurait beaucoup de choses à débriefer et des décisions à prendre. Le paladin n’était probablement pas fait pour servir au sein de la Phalange de l’Ours, il faudrait faire les bons choix s’il voulait poursuivre son partenariat avec la guilde.

En attendant, le chevalier des Yeux Vigilants pouvait maintenant abandonner son rôle de protection rapprocher pour passer au combat. Il posa deux doigts sur son front et en appela à la vision divine pour détecter le Mal. Dans la nuit, l’aura d’un malin éclairerait comme un brasier sur une tour de garde. Arme à la main, il dirigea son cheval vers la zone d’où pouvait provenir la javeline. Le paladin chercha une trace ou un indice pouvant l'orienter vers sa cible.


Elion utilise détection du Mal.

écrit par: Corvo Stern Mardi 29 Novembre 2016 à 20h44
Embusqué et invisible dans la végétation, Corvo tentait toujours de percer l’obscurité environnante à la recherche de l'assassin du garde Arumat. Ses sens en alerte, il entendit le chariot ralentir. Surpris, le roublard regarda alors en arrière pour s'apercevoir que, ceux qui avaient opté pour une repli stratégique quelques instants plus tôt étaient désormais à l'arrêt.

Le Cormyrien cru d'abord que ses craintes quand à la possibilité d'une attaque par derrière ne se soient réalisées. Le bruit de nombreux cavaliers ne laissant aucun doute sur l'arrivée d'une troupe de bonne taille. Pourtant, aucun cri de guerre, aucun bruit de combat ne se faisaient entendre. Pourtant, il n'y avait aucune raison logique pour qu'Elion si déterminé à battre en retraite ne prennent la décision de s'arrêter aussi prêt du lieu de l'attaque...

Intrigué, le Cormyrien décida de se rapprocher pour savoir de quoi il en retournait. Au même instant, il aperçu Glaurung rejoindre le groupe au pas de cours tandis qu'une voie forte retentissait dans l'air...


¤ La Compagnie des Marches ? Ici ? Ben voyons...¤

Une grand nombre de questions se bousculaient dans la tête encagoulée du voleur. Toutefois, il était hors de question de courir en avant de ce groupe à la manière de l'orque. Aussi silencieusement que la mort, il progressa vers le chariot et à bonne distance du chemin, toujours sous le couvert de l'obscurité et de la végétation. Ainsi, il comptait bien surgir sur le flanc des prétendus amis du chef de Phalange et ses fidèles paladins...

Ce approche furtive était motivé par une question toute simple mais potentiellement vitale... Les mercenaires avaient été recrutés pour palier a un manque de personnel pour la mission de Polby mais, maintenant que le Hin et ses subalternes venaient d'être rejoints par bon nombre des membres de leur guilde, qu'allaient-il advenir des mercenaires ?

Bien entendu, Corvo ne craignait pas de devoir se séparer de groupe, au contraire, mais il était plutôt question de "sécurité"... Toujours échaudé par les paladins, le jeune-homme savait que ces derniers le jugeaient sévèrement sur bon nombre de ses actes qui - à leurs yeux - devaient probablement être totalement dépourvus de morale et hautement répréhensibles...


¤ Pourvu que leurs potes soient pas une bande de fanatiques comme Elion et Vëla... Polby est d'jà pas capable de les museler tous les deux... Suffit d'un ou deux de plus comme eux et je pourrai finir sur le bucher avant l'aube... Jugé et condamné pour mensonge et morale douteuse... et parce que quand il me regarde je clignote pas de la bonne couleur ! ¤

Une fois de plus, Corvo Stern souri à ses propres pensés... Qu'à cela ne tienne, Tymora était avec lui !

hrp.gif Furtivité (+13) pour me rapprocher du groupe et arriver sans me faire voir ni entendre par le flanc ou par derrière

écrit par: Moira Mercredi 30 Novembre 2016 à 00h37
Il ne manquait plus qu'une fanfare. C'était du moins l'impression que la situation lui faisait. D'où diable venait la Compagnie des Marches? N'étaient-ils pas sensé être loin au Nord? Cet escadron entier attendait-il depuis tout ce temps à Esmeltaran?

*Et ça veut dire aussi qu'il n'auront plus besoin de nous. Tant mieux, je n'ai plus besoin d'eux.*

Oubliée, la menace latente qui pesait sur eux, envolé, l'assaillant mystérieux dans les bois... Ne restait que le corps ensanglanté encore tiède du triste sire Arumat pour témoigner de ce qui venait de se passer, corps dont tout le monde semblait se ficher comme d'une guigne désormais. Pauvre type, quel était même son prénom? Moira laissa son regard sur le sang accumulé dans la poussière de la route. Ainsi mourraient bon nombre de guerriers: au moment où ils s'y attendaient le moins. Non pas l'arme à la main et fasse à l'ennemi, mais d'un coup sorti de nulle part alors qu'ils se croyaient en sécurité. Ce corps, ce n'était pas un avertissement, mais une prophétie.

*Moi aussi un jour, je mourrais bêtement d'une flèche perdue.*

Moira s'était détachée depuis longtemps de son propre sort, grande habituée qu'elle était de voir la Mort à l'oeuvre. Mais l'ironie ne lui échappait pas. Rengainant doucement Scathach, elle mis un genoux a terre et tendit la main pour recouvrir le visage de l'homme.

*Kelemvor, gardien des Morts et juge des Damnés, guide cette âme, montre-lui le destin qu'il mérite, dans la vertu comme dans le vice.*

Une courte prière, pour celui qui allait finir au mieux dans une tombe non marquée. Arumat eut-il vécu, elle aurait peut-être eu à le tuer de ses mains, mais cela n'aurait ultimement rien changé à cette petite marque de respect. Une fois mort, l'ennemi cessait d'en être un.

La guerrière se releva, et attendit patiemment.

écrit par: Hannibal Caliban Samedi 10 Décembre 2016 à 21h33
Quatorzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
14 mirtul 1373 (CV)

Lieu : A nord d'Esmeltaran, Amn.
Temps : Temps couvert, 5°
Moment : vers 23h20





Narration tous :

- Moi aussi Vëla, je suis très content de vous retrouver. Nous envoyer si loin avec aussi peu d'informations, nous n'étions sûrs de rien. Mais quand on a rencontré des cavaliers qui vous cherchaient, qui venaient d'Esmeltaran, je leur ai dit que nous vous avions croisé. Ils ont donc filé dans la mauvaise direction. Nous sommes revenus en arrière dès qu'ils ont été assez loin, et nous avons vu le début de ce chemin.

Kurtik fixa Glaurung, impressionné par le guerrier qui lui parla de personnes prêts à les attaquer. Puis il écouta Horïn qui lui aussi évoqua cette menace.

- Glaurung, fier guerrier de la Compagnie. Content de vous voir. Bonjour Horïn. Je pense que nous avons tué ceux dont vous parlez. Ils avaient préparé une embuscade, avec un arbre abattu en travers du chemin. J'ai l'impression qu'ils pensaient vous voir débouler et en profiter pour vous tuer au passage. Ils ont cherché à vous faire faire demi-tour, non ? Mais nous sommes tombés sur leurs arrières et c'est nous qui les avons taillés en pièce. Ils étaient du culte du Dragon. Il n'y avait aucun doute.

Le regard de Kurtik tomba sur Elion.

- Ah, encore un solide membre de la Compagnie ! Content de te revoir Elion.

Il décocha un coup de tête en guise de salut à Corvo et Moira, se demandant qui ils étaient, et s'étonnant d'une troupe aussi disparate.

- Bon, Polby, si tu es d'accord, nous repartons tout de suite en continuant à suivre ce chemin. Je ne sais ce que vous avez fait aux habitants d'Esmeltaran, mais ils voulaient vraiment vous retrouver. Alors si nous pouvions mettre le maximum de distance entre nous et eux avant qu'ils comprennent leur erreur, ce serait bien. Il y a encore beaucoup de chemin jusqu'aux Marches d'Argent.

- Oui, partons, accepta Polby quelque peu soulagé de bénéficier maintenant d'une si belle protection.

C'est ainsi que le groupe put terminer sa mission sans plus être inquiété. L'ambassadeur put rejoindre la Compagnie des Marches sans une égratignure. Si les membres de la Compagnie qui faisaient partie du groupe, rejoignirent le bastion pour un repos bien mérité, les mercenaires choisirent un à un au long du chemin, de quitter la petite troupe pour d'autres aventures.