Version imprimable du sujet
Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original
La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Terres hostiles pour la Compagnie des Marches [Lac Esmel] > Terres hostiles pour la Compagnie des Marches


écrit par: Théodus Jeudi 03 Octobre 2013 à 20h53
Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 16h30



Narration MJ :

--Resize_Images_Alt_Text--olby Tertrenoir poussa un soupir de soulagement à la vue des remparts entourant la cité d’Asbravn. D’un claquement de langue, il encouragea les deux solides poneys qui tiraient le petit chariot bâché sur le siège duquel il était assis, à accélérer l’allure sur le dernier kilomètre qui restait à couvrir. Le visage de l’halfelin pied léger, orné d’un bouc coupé court, se fendit d’un sourire. Son petit corps protégé par une longue cape verte, se redressa tandis que s’échappait la tension accumulée depuis des jours.
Chef de la phalange du Tigre, chargé de l’espionnage dans les Marches d’Argent, il s’était vu confier une mission bien différente de ses attributions habituelles, et bien loin du territoire qu’il affectionnait. Ainsi, Hanibal Caliban, chef suprême de la Compagnie des Marches, lui avait demandé en personne d’escorter secrètement une personne jusqu’à la Côte des Dragons. Lui seul connaissait l’identité du mystérieux passager de son chariot, et lui seul connaissait avec exactitude leur destination. Les trois soldats qui l’accompagnaient, savaient donc la région vers laquelle ils cheminaient depuis deux mois, mais rien de plus.

Polby dédia un regard satisfait à son adjoint Belgos Dalaèl, demi-elfe membre de la Compagnie des Marches depuis de nombreuses années. Sous-officier expérimenté, adjoint au chef de la phalange de l’Aigle, responsable de la protection des personnes influentes et du commerce, il ne faisait pas partie initialement de cette mission. Mais l’halfelin, ayant connu quelques frayeurs sur la route de Sundabar à Eauprofonde, avait cru à un don du ciel en tombant nez à nez avec Belgos, qu’il avait intégré séance tenante dans son groupe. Le demi-elfe avait donc enchaîné cette seconde mission sans un jour de répit.

Initialement, Polby avait opté pour la discrétion. Ainsi, il s’était déguisé en marchand modeste et avait demandé aux deux soldats qui l’accompagnaient de faire de même.

Elion d’Alusaire, fier guerrier de grande taille et à la silhouette massive, avait écarquillé des yeux étonnés à la vue des vêtements modestes qu’il avait dû revêtir. C’était la première mission qu’il remplissait pour le compte de la Compagnie des Marches. Récemment intégré au sein d’une phalange guerrière, celle de l’Ours, il n’avait pas encore été mis à contribution. Lui qui s’attendait à remplir des missions physiques et à maintenir par la force si nécessaire la paix des Marches d’Argent, pensait porter haut les couleurs de la Compagnie en toutes circonstances. L’ordre de dissimuler ses armes, lui avait confirmé qu’il allait participer à une mission hors norme.

Le deuxième soldat qui avait été placé sous les ordres de Polby, était Vëla De Torm, une humaine solide, paladine de son état. Engagée au sein de la Compagnie des Marches depuis des années, celle-ci n’avait pas été troublée par cette mission secrète nécessitant de cacher son état de soldat. Bien qu’intégrée dans une phalange de Combat, celle de l’Ours comme Elion, ses capacités d’adaptation lui avaient permis de passer pour une commerçante. Mais à chaque fois que les circonstances l’avaient exigées, elle avait réagi en une fraction de seconde et engagé immédiatement le combat. Cela la changeait agréablement de sa précédente mission qui se déroulait dans des galeries souterraines.

Empruntant des routes fréquentées entre Sundabar et Eauprofonde, à la vue de tous, Polby espérait passer inaperçu et ainsi diminuer les risques qu’ils auraient encourus sur une piste déserte. Mais ce subterfuge avait rapidement montré ses limites. Et plusieurs fois, les deux soldats avaient dû engager un combat avec des bandits qui pensaient s’attaquer à une proie facile.

Aussi, à la vue de Belgos qui s’apprêtait à reprendre le chemin de Sundabar, sa mission précédente étant terminé, Polby lui avait ordonné de se joindre à eux. Il avait même fait plus. Car il était déterminé à changer de stratégie. Dès lors, le groupe voyagerait en montrant ses attributs de la Compagnie des Marches. Et les soldats exhiberaient leurs armes et leurs armures pour dissuader toute attaque, au grand plaisir d’Elion, tout comme de quitter les défroques de commerçant. Aussi, la présence d’un troisième soldat de la Compagnie semblait essentiel au chef de phalange. Du fait de son ancienneté, il avait pris le demi-elfe en tant adjoint.

Et son choix s’était avéré payant, car aucune attaque n’avait été à déplorer depuis Eauprofonde. Seul les routes parfois boueuses en cette fin d’hivers humide et froid, les avaient parfois gênés. Mais comme chaque fois qu’ils arrivaient à une cité, le moral de Polby revenait au beau fixe.


- Belgos !

L’halfelin avait appelé le demi-elfe auquel il souhaitait communiquer une décision importante. Belgos chevauchait alors en tête, son loup avançant à ses côtés. Il se laissa dépasser par Vëla, puis rattraper par Polby auquel il dédia un regard interrogateur.

- Belgos. Nous approchons de notre but. Cependant je sents peser sur nous des menaces plus grandes qu’avant. Cela est lié à notre mission. Je m’excuse une fois encore de ne pouvoir vous dire qui est dans mon chariot, et où nous menons cette personne. Mes ordres ont été très clairs. Mais plus nous approchons de la fin de notre parcours, plus les risques sont grands. Aussi, j’ai décidé de recruter plusieurs mercenaires dans cette ville si nous pouvons les trouver. Ce qui m’amène à une deuxième décision. Si je reste le chef de cette mission, tu en seras dès à présent le chef militaire. A toi de diriger Vëla, Elion et les mercenaires que nous recruterons. Ah ! Nous serons bientôt à l’abri. Et un bon lit ! soupira-t-il d’aise. De nombreux caravaniers s’arrêtent ici. Il doit bien y avoir une ou plusieurs tavernes de qualité.

La petite troupe arriva bientôt à l’une des portes principales de la cité d’Asbravn solidement gardée par la milice de la ville, les Capes Rouges, reconnaissables au vêtement du même nom. Bien que loin de sa zone d’action habituelle, la Compagnie des Marches était connue dans cette région, favorablement. Aussi le groupe peut-il pénétrer sans difficulté dans la cité qui subissait régulièrement des raids Zenths.

Polpy ni aucun des trois soldats qui l’accompagnaient ne firent attention à une jeune humaine le dos appuyé négligemment à côté de la porte d’une taverne qui faisait mine de ne pas les regarder, et pourtant qui les épiait avec attention. Moira Sombrelune n’était pas là par hasard. C’est une mission de la guilde d’Oblivion qui l’avait amené dans la région, une chasse au trésor dans la zone de la mare aux Dragons pour être exact. Mais Oblivion, grâce à son réseau d’informateur bien implanté dans ce coin de Faerûn, avait appris la présence d’un groupe de la Compagnie des Marches se déplaçant vers Asbravn. Mais impossible pour les espions de savoir qui était le passager du chariot bâché, et jusqu’où il était escorté.
Aussi Moira s’était vu ordonner de quitter la chasse au trésor, et de se rendre au plus vite dans la cité. A charge pour elle de percer ce mystère et d’en rendre compte.

Un milicien avait renseigné Polby sur une bonne adresse où passer la nuit. Aussi l’halfelin dirigeait-il le chariot dans une rue animée, non sans jeter des coups d’œil intéressé autour de lui sur les fermes prospères qui constituaient principalement cette ville au cœur de la riche vallée agricole de la Vallée du Couchant. Il n’y avait guère de bâtiment très ancien dans cette citée. Pourtant le chef de phalange savait que sous ses pieds, se trouvait des catacombes, héritage de peuples cavaliers semi-nomades qui occupaient la région auparavant. Mais Polby revint à l’instant présent en trouvant ce qu’il cherchait, l’imposant marché couvert en face duquel le bâtiment de la taverne du Voyageur invitait à un repos bien gagné.

Soudain, l’halfelin tira sur les rênes avec force, obligeant les deux poneys à s’arrêter d’un coup, car un individu au visage caché par une capuche avait bien failli traverser la rue devant l’attelage. Corvo Stern sursauta au bruit des sabots battant le pavé et fixa Polby qui lui rendit son regard non sans lancer :


- Alors l’ami ! Tu veux rejoindre les dieux plus vite que la nature ne l’a décidé ? demanda-t-il.

Corvo voyait mal ce qui l’entourait en raison de sa capuche, et n’avait donc pas vu l’attelage arriver. Sans un mot, il s’éloigna rapidement, pestant de s’être fait remarquer. Pourtant passer inaperçu était sa plus grande préoccupation. Mais depuis peu sa vie avait basculée, depuis qu’il avait fait remporté une belle somme grâce à une mission risquée mais enthousiasmante faite aux côtés d’un associé. Et c’était de là que tout était allé de mal en pis. Celui-ci l’avait informé d’un nouveau contrat possible auprès d’un client à Iriaebor. Parvenu dans cette ville, il n’avait que trouvé le malheur. Pour commencer, le client reposait dans une mare de sang. Et pour finir, les tueurs étaient encore là. Qui étaient-ils ? Corvo l’ignorait. Et c’est par miracle qu’il leur avait échappé non sans perdre son précieux sac où se trouvait son pactole. Pourchassé dans la cité, il avait réussi à semer ses poursuivants et à quitter la ville, puis à gagner Asbravn. Qu’allait-il faire maintenant ? Il ne le savait pas. Etait-il en sécurité ? Il ne le savait pas non plus.

Tandis que Belgos, accompagné d’Elion et de Vëla se rendaient aux écuries avec leurs chevaux et le chariot, Polby poussa la porte de la salle commune avec un large sourire, enthousiasmé par la perspective d’un bon repas. Derrière lui, encapuchonné de manière à dissimuler son visage, un humain le suivait comme son ombre. Mais le sourire du chef de phalange disparu lorsqu’une voix puissante lui rugit aux oreilles :


- FRERE INDIGNE !!! hurlait Micheletto, un demi-orque, aux oreilles d’un congénère visiblement ivre assis devant plusieurs bouteilles vides. Pourquoi as-tu pu dépensé tout mon argent ?

Micheletto avait grandi dans un orphelinat et pensait être sans famille. Aussi quelle n’avait pas été sa stupéfaction en passant un jour dans cet établissement, d’apprendre que l’on avait cherché à le joindre. Un homme avait déposé une lettre indiquant que son père était mort, ainsi qu’un carnet ayant appartenu à celui-ci. Il s’agissait de ses récits de voyage. Outre la disparition de son père, la lettre l’informait également qu’il avait un frère. Celui-ci, vivant à Asbravn, avait sa part d’héritage, dont le montant n’était pas indiqué. Heureux de se découvrir un frère, et de savoir qu’une somme d’argent l’attendait, il avait pris la route sans attendre. Mais ce que la lettre ne disait pas et qu’il découvrit dès qu’il mit un pied dans Asbravn, était qu’il avait un frère alcoolique. Et d’héritage, plus une pièce, comme il venait de le découvrir à l’instant où Polby pénétrait dans la taverne. L’inutilité de sa colère calma Micheletto. Car son frère ne lui avait même pas jeté un coup d’œil, l’esprit trop imprégné par l’alcool pour comprendre ce qu’on lui disait. Le demi-orque s’assit et s’arrogeant le dernier verre plein, entreprit de le vider par petites gorgées.

Polby retrouva son sourire. Mis à part le demi-orque, l’endroit lui plaisait. Les longues tables de bois entourées de bancs, pouvaient accueillir de nombreux convives. Un long bar permettait également de boire debout. Mais ce qui ravit le regard et l’odorat de l’halfelin, était le mouton qu’un enfant faisait lentement tourner au-dessus d’un lit de braises rougeoyantes. La décoration des lieux était simple. Seules quelques tentures ornaient les murs de pierre. Polby marcha jusqu’au bar où une serveuse lui délivra rapidement les clefs de deux chambres. Le chef de phalange partagerait la première avec son passager, et les trois soldats la seconde. Il monta sans perdre un instant à l’étage, mais revint seul quelques minutes plus tard. Au bar, il demanda qu’on monte un repas, et en commanda quatre de plus à servir dans la salle. Il fit également servir deux bouteilles de bon vin. Ses soldats les méritaient.

L’halfelin prit place en bout d’une table d’où il serait visible depuis la porte d’entrée. Une serveuse apporta bientôt les deux bouteilles, une marmite de bonne taille d’où s’échappait des effluves de légumes, un plat de viande qu’on venait de couper sur le mouton embroché, et enfin une belle miche de pain. Bien qu’affamé, Polby attendit les trois soldats, jetant des regards aimables autour de lui.

écrit par: Moira Dimanche 06 Octobre 2013 à 23h06
Asbravn, ville ennuyeuse de taille moyenne. Si Moira devait donner une description, cette seule phrase serait tout ce qui lui viendrait à l'esprit. Heureusement, elle n'était pas là pour se promener : Miriel l'avait appelée ici en catastrophe pour un travail important. La Rose de Fer avait reçu un rapport de son réseau d'informateur concernant un détachement de la Compagnie des Marches faisant route plein sud. Comme son nom l'indiquait, la Compagnie des Marches opéraient dans les Marches d'Argent, loin au Nord, et ne s'en éloignait guère car ces gens s'étaient auto-proclamés protecteurs de cette région, rien que ça. Ainsi, les voir si loin de chez eux avait quelque chose de surprenant. D'après les informateurs de Miriel, ils escortaient incognito un passager tout aussi mystérieux, et cela visiblement inquiétait la leader d'Oblivion. Ordre donc : essayer de savoir ce qu'il se passe, et plus si possible.

Moira était arrivée avec quelques jours d'avance. Asbravn était une étape marchande importante, des tas de voyageurs plus ou moins armés passaient par cette ville tout les jours, mais on lui avait dit quoi guetter. Un seul chariot, conduit par un halfelin. Deux soldats humains en escorte, d'apparence aguerrie qui essaieraient de dissimuler leur armement. Et enfin, détail peu commun : un demi-elfe, genre pisteur, qui allait partout avec un loup apprivoisé.

La guerrière ne faisait pas tache dans ce décor, et pour le moment personne n'était venu la déranger en lui demandant ce qu'elle pouvait bien attendre. Elle commençait même à se sentir à l'aise, sur un banc pas trop mal placé, à tailler tranquillement un bout de bois à la pointe de la dague. Elle n'avait pas encore le niveau d'Horthaïr pour la sculpture, mais un animal qui ressemblait vaguement à un âne prenait lentement forme lorsque sa patience fût enfin récompensée. Un halfelin confiant, cape verte au vent, debout sur un chariot bâché, l'escorte armée, le loup, et le reste, comme dans la chanson. Moira les suivit du coin de l'oeil. Elle les avait vu à la porte, demander direction au garde, sûrement pour une auberge. Pas de besoin d'entendre la réponse, elle savait depuis le temps que les gardes donnaient généralement la même : la plus proche, la plus accessible, le meilleur rapport qualité/prix, taverne du Voyageur plus bas dans la rue, après le marché.


¤ Prenez votre temps, les gars. Prenez votre temps.¤

Moira se leva sans se presser et mis son âne à moitié fini dans la poche de son grand manteau couleur anthracite. A pas lents, elle se dirigea vers sa prochaine destination. La taverne du Voyageur n'était pas un mauvais bouge en soi, pas le trou à rat de Luskan, mais sans atteindre les boiseries précieuses du Saphir Noir à Arrabar, il était un compromis fort acceptable. La grande guerrière poussa la porte, et balaya la salle de son regard glacé pendant quelques secondes. Le halfelin était bien là, déjà attablé, avec deux bouteilles en plus ; il devait attendre les autres. Moira se dirigea ensuite vers le comptoir pour y commander une bière. D'ici, elle pouvait garder un oeil sur le reste de la salle sans trop en avoir l'air. N'étant pas une espionne, il ne lui servait à rien d'essayer de se cacher et de se faire toute petite. Autant rester ce qu'elle était ; une mercenaire comme les autres de passage, c'était encore le meilleur moyen de ne pas se faire remarquer. La chope dans une main, l'autre caressant pensivement la garde délicatement ouvragée de Scathach, l'épée meurtrière, elle regardait de temps en temps en direction du halfelin, sans trop insister toutefois. Elle compensait en prêtant un peu attention aux autres clients. Sauf que mis à part peut-être un jeune demi-orc furibard, ceux-là n'avaient malheureusement rien de notable. Se faisant, elle repensa à Norim, quand elle et le nain guettaient des têtes mises à prix dans les bas-fonds de Luskan. Avant d'être séparés, il avait reconnu être membre d'une "guilde de protecteurs du nord". Ce pourrait-il qu'il parlait en fait de la Compagnie des Marches?

¤J'espère quand même qu'il s'est sorti de ce merdier.¤

écrit par: Belgos Dalaèl Lundi 07 Octobre 2013 à 05h13
Décidément, Tymora était dans de bonnes disposition envers Belgos Dalaèl, cela le changeait agréablement. Après une mission avortée, non pas de son fait, et son retour envisagé à Sundabar, tomber sur ce détachement de la Compagnie était une vraie aubaine. il était agréable de se retrouver au milieu de compagnons qui servaient sous la même bannière. Il rejoignit le petit groupe avec joie. En espérant que cette fois, il serait pas une nouvelle fois déçue...

Jusqu'ici, le voyage en lui même s'était déroulé sans incident notoire, en ces temps difficiles, c'était merveilleux ! Et Belgos n'était pas mécontent d'arriver dans ce gros bourg marchand, il jeta un regard derrière lui et adressa un signe de tête amicale à Elion et Vëla. Le premier, il ne le connaissait que depuis le début de ce périple. Difficile de décrire cet Elion d’Alusaire, serviteur du Vigilant qui à l'instar de la Folle de Torm, cette chère Vëla, avait eu la bonne idée de devenir un soldat de leur déité,tout pour réjouir Belgos qui se méfiait instinctivement du fanatisme en tout genre. Le guerrier de Heaum possédait un regard froid, sans vie et sans émotion visible et était doté d'un physique impressionnant, taillé pour le combat rapproché. Pourrait-il se fier à cet homme et à Vëla en cas de grabuge? il ne s'agissait nullement de remettre en cause des compétences martiales, mais ne disait-on pas que les paladin étaient parfois sourds et aveugles, imperméables au bon sens? Après tout, la dernière fois qu'il s'était battu aux côté d'un paladin, il avait faillit y laisser la vie. Le paladin lui était mort...

Il ne fallait pas présumer de rien, tous les trois portaient les couleurs de la Compagnie et servir le Bastion était un acte de foi, Belgos ne pouvait laisser d'éventuels préjugés assombrir ses responsabilité que le sémillant Polby lui avait confié. Ce n'était pas raisonnable...

Le sous-officier des Marches mit pied à terre aux écuries laissant sa monture aux bons soins des palefrenier avec les recommandations d'usages attendant ses deux compagnons. Sherkan assis à ses côtés, l'Aiglon s'étira. Quand ils arrivèrent à sa hauteur, Belgos esquissa un sourire franc.


- Venez, ne laissons pas notre cher frère Tigre seul, l'environnement urbain ne sied pas trop à Polby Tertrenoir, je n'aimerai pas qu'il se fasse remarquer. Venez, allons manger un bout et boire quelques chose, j'ai le gosier à sec et il me tarde de savoir ce que qu'on attend réellement de nous maintenant que nous sommes arrivés à destinations. Restons vigilants mes amis, qui sait qui Polby cherchera à recruter pour poursuivre cette mission.Il n'avait pas dit cela sur un ton critique, Belgos aurait aimé que cette mission, dont il connaissait vraiment peu de chose, à part escorter un inconnu auquel l'halfelin donnait à manger et à boire dont ils n’avaient aperçu que la fugitive silhouette que rapidement, reste dans le giron de la Compagnie et soit gérée uniquement par ses membres. ils allaient devoir faire confiance à des inconnus avec tout ce que cela impliquait..." Nous jugerons sur pièce de toute manière. Allez."

Ils entrèrent dans l'établissement tous les trois et rapidement le rôdeur avisa Polby qu'ils rejoignirent, Belgos fut le premier à prendre place aux côtés de l'halfelin, on avait passé commande pour la petit troupe

- Voilà qui met en appétit. Sherkan devait être rassasié, le rôdeur avait prit les devants quelques heures plus tôt et laisser son loup aller chasser seul, dans la nature. Son compagnon animal les avait rejoint juste avant l'entrée dans la cité, tout se déroulait pour le moment au mieux. Tandis qu'il se versait un gobelet de vin, il s'adressa à Polby avec un semblant de détachement"Alors chef ? Quelle est la suite des opérations?"

écrit par: Vëla Lundi 07 Octobre 2013 à 19h39
Tout lui ravivait l'esprit. Depuis son retour au bastion, la folle de Torm vivait son temps comme des vacances. Radieuse et enjoué, son air mélancolique avait fait place à quelque sourires contagieux et camaraderies inoffensive. Quelques rixes ici et la durant le parcourt l'avait sorti gaiement de son rôle de marchande improvisé.

C'est sur la route d'Asbravn que la Paladin sentit le sérieux de la mission, non pas qu'elle ne prenait pas cela au sérieux auparavant mais un quelque chose d'insaisissable lui redonnait son air mélancolique. Ce devait être le fait qu'elle avait rehaussé l'habit des Marche d'Argent, riait-elle intérieurement.

Abby se portait bien tout comme la preux chevalier, tout deux aimaient sans relâche faire de la route, rien ne valait le déplacement pour vivre intensément et c'est dernier temps ils avaient leur lots de plaisir. Elle repensait souvent à la dernière quête qu'elle avait essuyé, se repassant ses bons coups mais surtout ses mauvais, car sans eux elle n'aurait pas évolué autant et ne ce serait pas amélioré.

Sa rencontre avec les Pourpres l'avait laissé un peu froide, réalisant qu'elle avait encore beaucoup de chemin à fouler avant d'en faire parti. Après mûres réflexions la jeune fille s'était trouvé bien heureuse auprès des membres des Marches d'Argents, lieux ou elle avait trouvé une famille et qui lui donnait amplement de travail en service. Ils ne remplaçait les moines de l'Ordres du Corbeau, loin de là, mais il y avait parmi eux une franche complicité non négligeable.

Faire la disette avec Polby n'était pas chose rare et il fallait qu'elle se retienne pour ne pas être un moulin à parole avec ce dernier. Avec Belgos la conversation était surtout voué sur les stratégies à prendre et les ordres à suivre et avec Elion c'était presque de la prose, quand elle parlait en céleste avec lui, le monde cessait d'exister, l'emportant vers des contrées divines emplies de lumières vivifiante. Elion était pour elle, une réussite, une icône serait trop, une envie, malsain et de l'admiration serait passable, quoi qu'il en soit il ne la laissait pas indifférante et se trouvait honoré d'être à ses coté. La jeune fille semblait avoir des ailes auprès de lui mais il était strictement interdit de le démontrer; non mais!!!

Un soulagement suivit d'une crainte lui prit quand ils arrivèrent dans cette ville d'Asbravn. Elle s'était opposé au fait qu'il leurs fallait prendre des inconnus avec eux pour la suite, mais avait laissé les décision à qui de droit. Pour elle c'était assuré qu'ils allaient devant les ennuis, mais un ordre est un ordre. Alors c'est avec une mine un peu renfrognée qu'elle laissait Abby avec les autres chevaux au écurie et bien sur avec toute les recommandations valable pour les bon soins de son fidèle destrier, allant même jusqu'à offrir un pourboire au palefrenier.

La Paladin répondit d'un sourire de mécontentement à Belgos et prenait place au bout de la table, ou elle avait vu sur l'entrée et le bar. Extrémiste comme à son habitude, elle aurait fait une détection du malin dans la pièce, mais ne voulant pas partir une rixe trop rapidement, la jeune fille se surprit à n'en faire rien.Se contentant d'inspecter les lieux au meilleurs de ses connaissances. Le " restons vigilant " de Belgos lui restait en tête.


Détection.

écrit par: Corvo Stern Lundi 07 Octobre 2013 à 22h41
C'était avec l'esprit entièrement plongé dans ses pensées que Corvo arpentait les rues de la citée d'Asbravn. Arrivé depuis deux jours dans cette triste bourgade, il n'avait eu de cesse de ressasser les souvenirs des ces derniers mois...

Tout avait débuté par cette enquête qu'un noble de Suzail avait confié au Diamant Noir. Comme d'habitude, c'est Corvo qui se chargeait des demandes spéciales tandis que son associé restait au magasin. Cette fois, la tâche était encore plus excitante que d'habitude et pour ne rien gâcher, c'était un des plus gros contrats qu'ils aient eu jusqu'à présent. Cette mission l'avait conduit de Suzail à Daerlune en Sembie puis à Port Ponant sur la Côte des Dragons. Ce fut long, ce fut difficile mais il l'avait retrouvé ce collier... De retour chez son noble commanditaire, il avait empoché bien plus que ce qui fut négocié. Celui-ci lui remis également une lettre. Il n'avait même pas eu le temps de faire la route qui l'aurait remmené chez lui que Loren, son associé, avait expédié un message chez le client à son attention lui demandant d'aller immédiatement à Iriaébor. La mission était simple: y aller, retrouver le contact à son domicile, récupérer un livre, le ramener à la boutique pour qu'il soit restitué au donneur d'ordre et empoché dix fois plus que pour une simple mission de ce genre...

Le claquement des sabots qui retentit et le hennissement des deux poneys qui manquèrent de renverser le roublard suffirent tout juste à le sortir de sa rêverie. L'halfelin aux commandes de l'attelage lui lança une raillerie qu'il n'entendit qu'à moitié.*Corvo Stern, l'homme qui mourut écrasé par un poney, elle est pas mal celle-là... Foutu manteau, depuis le temps que je dis que la capuche est trop grande...* C'est en le regardant que Corvo recouvra tous ses sens et sa capacité d'observation. Le semi-homme paraissait déterminé, sur de lui. Mais ce qui intrigua surtout le cormyrien, c'était l'escorte faite au chariot. Un colosse au regard à vous faire verdir un orc, une guerrière possédant cette même assurance qu'ont les gens connaissant leur véritable valeur et un demi-elfe auprès duquel se trimbalait un loup...

La vision de ces trois là suffit à lui donner des frissons. Ils lui rappelaient les trois tueurs qu'il avait réussit à semer avec tant de mal ces dernier jour. Après la découvert du corps de son contact à Iriaébor, il avait du prendre la fuite face à ces trois molosses sans une explication, sans même pouvoir récupérer le reste de son équipement à l'auberge où il séjournait. Pire; c'est la plupart de son or qu'il avait laissé là bas... Sans parler de son cheval qu'il avait du abandonner pour brouiller les pistes et faire croire qu'il partait vers Proskur à l'est...

Corvo s'engouffra dans la taverne et s'installa seul à une table dans un coin de la salle commune, et se découvrit la tête de la capuche de son manteau laissant apparaître ses cheveux blanc neige avant de retirer l’encombrant vêtement. Dos au mur il avait une bonne vu sur l'ensemble de la pièces et ses occupants. La décoration était classique, sans fioritures et à l'image de la décoration les clients semblaient tout aussi classiques.... Peu de temps après son arrivée, ce fut au tour de l'halfelin de faire son entrée alors que dans un coin de la pièce un demi orc explosa de colère avant de se rendre compte de la léthargie quasi totale de son interlocuteur... Escorté d'un individus dont l'accoutrement ne laissait en rien présumé de sa race, de son sexe ni quoi que ce soit de visible, le demi homme s'éclipsa rapidement à l'étage pour en revenir seul et prendre place à une table où les plats commencèrent à être servit. D'abord enragé à l'idée de se retrouver dans le même endroit que la seule personne ayant réellement pu noter sa présence dans la ville, Corvo se mit à sourire en repensant à la scène dans la rue. Ce fut lorsque les trois gardes du chariot entrèrent à leur tour dans l'auberge qu'une idée apparue dans l'esprit du roublard. Peut être ces bougres là allaient-ils pouvoir lui être utiles...

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 07 Octobre 2013 à 22h51
Les écuries de cette ville que l’on nommait Asbravn étaient bien satisfaisantes pour Athear le cheval puissant qui menait depuis de longues journées son paladin de cavalier. Il renâcla de soulagement lorsqu’Elion lui ôta sa sellerie et sa barde d’écaille. Le jeune chevalier des Yeux Vigilants déposa avec soin le tout au bout du box et revint flatter l’encolure de son destrier en lui soufflant des mots apaisants, mais également l’ordre de garder les biens qui leur appartenait. Puis l’aasimar répéta la manœuvre avec Dano un beau mulet au pied sûr et à la loyauté sans faille. Lui aussi se retrouva allégé de son fardeau et l’animal reçu le même ordre de maître. Ce n’était nullement une surprise, car il en était de même à chaque fin de journée. Chaque fois, le paladin commençait par prendre soin de ses montures avant de s’occuper de lui-même. Et chaque fois, il responsabilisait Dano et Athear sur la surveillance des biens qu’ils transportaient. Plus d’un palefrenier, n’ayant pas respecté les instructions du paladin avaient déjà pu gouter aux sabots ou à la dentition des équidés. La différence cette fois, fut qu’Elion devrait remettre à plus tard le brossage des animaux. Il le faisait lui-même chaque jour que Heaum lui octroyait sur cette terre à son service. Mais en cette journée, cela devrait attendre, sa mission n’était pas achevée et le paladin était mal à l’aise d’avoir dû abandonner quelques temps Polby et sa précieuse compagnie.

La mission avait été on ne pouvait plus claire, il fallait protéger coute que coute le mystérieux passager qui avait prit place dans le chariot du Hin. Et ce genre de mission n’était nullement pris à la légère par dévot du Vigilant. Aussi avait-il abrégé autant que faire se pouvait le temps nécessaire à débarrasser les montures de leur fardeau, mais comme lui, elles devraient attendre pour le confort d’un brossage en bonne et due forme. Déjà, Belgos qui avait prit la responsabilité du commandement et Velä la Folle de Torm l’attendait. L’aasimar se porta à la hauteur du palefrenier qui se trouvait là et lui donna ses ordres.


- De l’eau et de la nourriture, pour ces deux là, je reviendrai pour m’en occuper par moi-même. Prenez-garde de ne pas vouloir le faire par vous-même.

La mise en garde était plus une sécurité pour le palefrenier qui voulant faire son travail consciencieusement s’exposerait à des blessures que le paladin ne souhaitait pas. S’il avait prit le temps de dresser les deux équidés, il était trop délicat que faire toucher du doigt, ou du sabot la différence entre garçon d’écurie qui faisait son travail et un voleur patenté qui tenterait de dérober quelque bien ne lui appartenant pas. Ceci fait, le colosse en harnois complet retrouva ses deux compagnons pour regagner l’auberge.

Depuis le début de cette mission de protection, Elion d’Alusaire avait fait connaissance avec Velä une paladine de Torm. L’aura de cette dernière était aussi claire que la sienne et se fut donc sur une base de confiance que s’installa leur relation. Elle était la joie mêlée à un sens du devoir sans faille. Il y avait comme une dualité en elle, une joie de vivre et de servir Le Juste, mais aussi quelque chose plus sombre de plus profond. Elion n’était pas du genre loquace, trouvant qu’une conversation était une source de distraction mettant mal sa vigilance. Mais l’étiquette voulait que l’on réponde à une dame, fusse-t-elle paladine. En outre, la proximité de leur divinité tutélaire et le plaisir de parler en céleste ouvrait souvent sur des discutions des plus intéressantes pour ne pas dire passionnantes.

L’une d’elle avait porté sur le fait de devoir cacher ses armes et notamment son appartenance à Heaum qu’il arborait avec ostentation. S’il finit par s’y résoudre, se fut notamment grâce à elle. Velä avait su trouver des arguments acceptables pour que finalement l’Helmite capitule de bonne grâce, recouvrant tant bien que mal son harnois et son bouclier frappé aux armes de la Sentinelle Eternelle avec une lourde cape qui volait dès que les armes furent nécessaires à la protection du passager inconnu. Une condition sans laquelle, il lui aurait été impossible d’accepter le stratagème du Hin en cachant sa véritable nature. Le mensonge ne faisait pas parti des vœux qu’il avait prononcé, loin de là et le simple fait de devoir porter cette cape était déjà fort dérangeant pour lui. Velä ne devait sans doute pas être loin de penser la même chose que lui, mais elle avait réussi le tour de force de l’amener à voir cela sous un angle différent. Toutefois, le résultat escompté par Polby ne s’appliqua jamais vraiment à Elion. Si la Folle de Torm pouvait se faire passer pour une commerçante, impossible pour l’Aasimar au visage blafard et balafré et au regard mort et luisant de passer pour autre chose qu’un garde du corps… au mieux.

Ensuite, ce fut Belgos Dalaèl qui rejoint le groupe pour en prendre le commandement. Un vétéran de la Compagnie des Marches et dont on disait le plus grand bien. Evidemment, le demi-elfe passa sous le regard inquisiteur du paladin, une seconde nature et presque un réflexe pour quiconque approchait le petit convoi. Aucun doute sur la bonté de cet individu, dès lors lui aussi passa sous la protection du Helmite. Et cela d’autant plus que l’arrivée du demi-elfe coïncida avec l’abandon de l’obligation de porter cette cape de dissimulation. Une chose que l’aasimar, peut-être à tord attribua à ce nouveau venu. Dès lors, il pu à nouveau arborer fièrement le tabar gris portant le symbole de la Sentinel. Elion n’avait que peu échangé avec Belgos, mais il était un Compagnon des Marches lumineux et en outre, il avait quelque chose d’indéfinissable qui poussait l’aasimar à le voir sous de bons hospices.

Le chevalier rejoignit donc ses deux compagnons. Belgos donna le signal pour regagner l’auberge. Une chose qui n’allait certes pas à l’encontre du désire brûlant du paladin, même si les raisons étaient probablement plus éloignées que celles de Belgos. Oui, manger et se désaltérer ne seraient pas de refus, mais il tardait surtout au Helmite de rejoindre Polby et surtout ce précieux voyageur. Il avait reçu l’ordre de se rendre aux écuries, mais au fond de lui il trouvait qu’il avait été bien imprudent de laisser le hin et son « ami » sans protection. Aussi, ne rajouta-t-il rien aux dires de Belogos, si ce n’était une petite rectification concernant les mercenaires.

Sourire n’était pas dans les habitudes de l’aasimar, ni rire, pleurer ou quelle qu’autre émotion d’ailleurs. Depuis son plus jeune âge, il avait appris à s’en méfier et à les cacher au plus profonde lui. Il plongea donc son regard vide dans celui de Belgos et d’une voix tout aussi neutre, il ajouta simplement.


- Le Vigilant les jugera sur pièce, et malheur à celui qui tenterait de tromper sa Vigilance divine.

Il était toujours très difficile de savoir à quoi s’en tenir avec le chevalier des yeux vigilants, tant il respirait presque toujours une parfaite neutralité émotionnelle. Une mise en garde, un défi, une plaisanterie, bien qu’improbable connaissant le garçon ? Difficile de le dire pour le demi-elfe, mais la chose clairement sous entendu s’était que les mercenaires choisis auraient plutôt intérêt à ne pas faillir sous le regard de Heaum, d’autant que ce dernier serait probablement soutenu par celui tout aussi perçant de la paladine de Torm.

Laissant Belgos et Velä prendre les devants, Elion se plaça dans leur sillage. Si tout le monde semblait afficher une certaine détente du fait d’être arrivée en ville, il n’en était pas de même pour l’aasimar qui était toujours aussi Vigilant, peut-être plus dans cette ville, où justement le danger pouvait surgir de partout, alors que dans les grands espaces, il s’annonçait généralement laissant le temps de se préparer. Ainsi, il avait par pur réflexe porté sa main sur sa Morgenstern, lorsqu’un homme encapuchonné avait failli se faire renverser par l’attelage de Poby. Car pour le paladin de Heaum, sa plus grande crainte était de faillir. Que l’on trompe sa vigilance et que par sa faute la mission soit mise à mal.

Aussi, l’aasimar se senti mal à l’aise lorsqu’il ne vit que Polby attablé lorsqu’il entra à la suite de Velä et Belgos. Sir d’Alusaire prit un moment pour embrasser la salle d’un regard scrutateur, tout comme une certaine guerrière accoudé au comptoir, l’avait fait quelques minutes plutôt. Lourdement armé et en harnoi battant les armoiries de Heaum, Elion d’Alusaire n’était probablement pas passé inaperçu, et de toute façon il n’en avait pas l’intention. Il s’avança jusqu’à la table, mais resta debout. Il se pencha vers Polby pour ne pas à avoir à parler fort.


- Où est l’homme et qui le garde ?

A vrai dire, Elion ne savait pas vraiment s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme et cela ne lui importait que peu, si ce n'était que son statu de chevalier l'obligeait à plus de précaution avec une dame. Tant que ce dont il avait la garde n'était pas maléfique, il assumerait son rôle de garde dut-il se passer de manger, de boire et même de dormir.

Elion utilise détection sur la salle

écrit par: Micheletto Mardi 08 Octobre 2013 à 13h57
La journée de Micheletto avait commencé sous les meilleurs auspices. Il avait enfin fini par atteindre Asbravn, sans se perdre et en évitant les Montagnes du couchant. Les gardes ne lui avaient pas fait d’histoire à l’entrée de la ville et lui avaient même indiqué où il pouvait trouver son frère. Magnus Dirona, le géniteur du jeune prêtre était, malgré ses longues absences, resté assez populaire dans sa ville natale. S’il n’était pas rare dans ces régions de voir un jeune homme partir à l’aventure, il était déjà moins fréquent de le voir revenir en un seul morceau. Magnus le borgne lui avait poussé l’extravagance jusqu’à mourir dans son lit, de sa belle mort. C’était assez pour que son nom reste dans les esprits pour quelques générations. En revanche, quant à savoir ce qu’il avait bien pu faire et où il avait pu se rendre, le mystère restait entier. Tout ce que le vieux soudard avait ramené de ses voyages c’était de l’or et un jeune demi-orque dont l’origine était jusqu’alors demeurée obscure. A dire vrai, le clerc avec le carnet de voyage qu’il avait reçu à Airspur, disposait de la seule clef susceptible d’ouvrir les portes de son passé. Les quelques pages qu’il avait déjà eu le temps de lire retraçaient au jour le jour les pérégrinations paternelles près du Lac de vapeur.

C’est donc confiant dans l’avenir que Micheletto pénétra dans la taverne du Voyageur. Il ne lui fallu pas plus de quelques instants d’inspection pour apercevoir un demi-orque accoudé au bar. Le prêtre s’approcha de lui et le héla doucement.
« Vilo ? ». Les regards des deux agnats se croisèrent. A la stupeur du Chessentan les traits de l’individu qui lui faisait face étaient en tous points semblables aux siens. Sa surprise crût encore lorsqu’il vit celui que tout désigné comme étant son frère, reporter immédiatement son attention sur le verre qui se trouvait devant lui ; comme si la découverte de leur gémellité l’indifférait au plus haut point. Une telle attitude laissa Micheletto un instant interdit.

¤ Allons bon, est-ce qu’on est tant que ça à se balader avec la même tête à Asbravn ? ¤

Il lui posa la main sur l’épaule pour obtenir à nouveau son attention. Si son double n’était pas spécialement emballé par les retrouvailles familiales c’était son affaire, mais le jeune clerc était là pour une raison bien plus terre à terre et autrement plus importante à ses yeux que les liens du sang. Il ajouta donc d’une voix calme et autoritaire : « Vilo, je suis venu récupérer ma part d’héritage. Donne la moi et nous ne nous reverrons plus ». Pas la moindre réaction. Le demi-orque restait vissé sur son tabouret, atone. Son air hagard le faisait ressembler à ces grands herbivores de la jungle du Chult qui, indifférents aux problèmes du monde, ingurgitent, régurgitent et mâchonnent à longueur de journée. C’est le moment que choisi le barman pour prendre la parole.

- Ne te fatigue pas va, il vient de mettre ses dernières pièces dans cette bouteille. Micheletto le regarda avec des yeux ronds comme des ballons. Si tu ne me crois pas demande à n’importe qui ici, tout le monde est au courant.

A cette annonce le sang du prêtre ne fit qu’un tour. Il attrapa Vilo par le col de sa chemise et lui hurla dessus : « FRERE INDIGNE !!! Comment as-tu pu dépenser tout mon argent ? ». Il cherchait dans les yeux de son congénère le début d’une explication, mais il n’y trouva qu’une profonde tristesse. Le clerc ne comprenait que trop bien son origine. Les déboires qu’avait dû connaître son frère à la mort de leur père étaient les mêmes pour tous ceux de leur race. Avec lui il avait perdu son protecteur et surement son unique confident. Il se retrouvait à présent seul dans cette petite ville minable, en butte au mépris de la populace. Jamais on ne l’embaucherait, jamais on ne lui ferait l’aumône. Comme un jouet irrémédiablement brisé, son destin ne faisait aucun doute. Il n’avait plus qu’à se coucher dans un coin et s’y laisser mourir.

Micheletto poussa un long soupire. Il tira la chaise qui se trouvait devant lui et pris place face au bar. D’un signe de la main il demanda au barman un verre vide, ce qui lui fut accordé. Il le rempli avec ce qu’il restait de la bouteille de whisky de son frère. Son regard se posa alors sur une jeune fille qui venait de s’installer au comptoir. La bougresse était enfouraillée jusqu’aux oreilles. Son air martiale rappela au Chessentan pourquoi il avait quitté les pics Akana. Il était chez les humains pour apprendre leurs techniques de combat. Il ne pouvait davantage se détourner de son objectif principal sans déplaire à son Dieu. Le prêtre contempla un instant encore le liquide cuivré au fond de son verre. Un léger sourire se dessina sur son visage. Après tout il l’avait eu sa part d’héritage.

écrit par: Théodus Mercredi 09 Octobre 2013 à 20h38
Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 17h30, crépuscule



Narration MJ :


PARCHEMIN
Test de détection de Vëla : 19(dé) + 2(compétence) = 21 vs Test de discrétion de Moira 12(dé) + 2(compétence) = 14 => Réussite
Test de détection d’Elion: 8(dé) + 4(compétence) = 12 vs Test de discrétion de Corvo 10(dé) + 10(compétence) + 2(don) => Echec



--Resize_Images_Alt_Text--u comptoir, Moira continuait à vider sa choppe lentement, jetant de temps en temps des coups d’œil vers les quatre membres de la Compagnie des Marches attablés. Bien que d’une grande discrétion, elle croisa le regard de l’unique femme du petit groupe. Jouant l’indifférence, elle détourna les yeux, comme si son regard s’était posé par hasard sur la paladin.

Depuis un coin de la salle commune, Corvo essayait également de passer le plus inaperçu possible, notamment par rapport aux quatre voyageurs qu’il épiait discrètement. Son attitude paya, car même le regard inquisiteur du grand guerrier qui se posa un instant sur lui, n’éveilla semble-t-il aucun soupçon.

Micheletto apprécia son verre d’alcool non sans se tourner quelques fois vers son frère qui trop saoul, ignorait toujours sa présence. Qu’allait-il faire maintenant ?

Polby pour sa part appréciait ce moment à sa juste valeur. Des missions d’espionnage périlleuses, il en avait connu un bon nombre. Aussi savait-il se reposer quand il en avait l’occasion. Il fit honneur au repas, et au vin, toutefois sans abuser de ce breuvage. Il lui fallait conserver les idées claires en toutes circonstances. Il était le chef de cette mission et se devait de montrer l’exemple.


- Excuse-moi Belgos si je n’ai pas répondu à ta question. (L’halfelin s’était contenté d’un geste de la main pour indiquer qu’il avait entendu et ne souhaitait pas s’exprimer). Mais j’aime savourer un bon repas sans prononcer un mot, en ne pensant qu’au plaisir simple de manger. Donc, la suite des opérations : en premier essayer de trouver quelques mercenaires dignes d’intérêts qui pourraient nous être utile pour la dernière partie du voyage. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, et je le répète à vous deux, dit-il en tournant son regard tour à tour vers Vëla et Elion, la fin du voyage approche et les risques vont s’aggraver. Encore une fois, veuillez m’excuser de ne pouvoir vous dire le fond de cette mission, mais mes ordres ont été très clairs. Je vais donc faire un appel aux volontaires ici même d’ici quelques instants. Je souhaite que vous regardiez les candidats, et n’hésitez pas à leur poser des questions. Je vous demanderai ensuite votre avis et déciderez qui nous prendront.

Polby fixa alors Elion :

- Tu voulais savoir où se trouve notre passager. Il est au premier étage, dans la première chambre sur la droite. Je dormirai avec lui, et vous (L’halfelin tira une clef de sa poche et la posa sur la table), vous avez la suivante. Ainsi, vous pourrez venir nous protéger en quelques secondes si je tape contre le mur qui sépare nos deux chambres. Je vois que tu regardes un peu partout si quelqu’un pourrait se révéler menaçant envers nous. Toi aussi Vëla, dit-il à la paladin. Et j’ai remarqué tout comme toi la guerrière qui boit une choppe au bar, et qui nous lance des regards réguliers. Il y a aussi le jeune homme dans le coin au fond à droite qui nous regarde souvent. C’est lui que j’ai failli écraser tout à l’heure. Mais le fait qu’ils nous regarde ne veut pas dire qu’ils nous veulent du mal. Après tout, ils ont dû reconnaître en nous des membres de la Compagnie des Marches, et doivent se demander ce que nous faisons là. Allez ! Je vais faire mon appel.

Le chef de phalange se leva et gagna le comptoir. Il échangea quelques mots avec la serveuse, et, ayant obtenu son assentiment d’un hochement de tête, grimpa lestement sur le bar en passant par un tabouret.

- S’IL VOUS PLAIT ! lança Polby à plusieurs reprises de la voix la plus forte qu’il pouvait.

Sa voix ne couvrit pas au début le brouhaha des conversations, mais les plus proches s’étant tourné vers lui et ne parlant plus, l’halfelin réussit finalement à se faire entendre jusqu’au fond de la pièce.

- Bien le bonsoir. Je suis à la recherches d’hommes et de femmes pour une mission de protection. J’accompagne une personne pour quelques jours encore, et j’aimerais voyager en sécurité. J’offre un salaire correct, et la nourriture gratuite. Si des personnes valeureuses sont intéressés, qu’ils viennent me voir. Merci de votre attention.

Polby sauta sur le tabouret, puis à terre, et retourna s’asseoir à sa table. Là, il se servit quelques gouttes de vin qui décidément, lui chatouillait agréablement le palais.

- Voyons qui va se présenter, dit-il à voix basse à l’attention de ses compagnons. Vous misez sur qui ?

écrit par: Moira Mercredi 09 Octobre 2013 à 22h15
Comme prédit, les trois membres de l'escorte arrivèrent peu de temps après le chef, ce qui était l'occasion de les voir de plus près. Le premier était le demi-elfe, grand et efflanqué. Plutôt bel homme, il fallait l'admettre, et peut-être le plus sympathique de l'équipage, avec des manières qui traduisaient une certaine aisance en ce milieu. Clairement, il était l'éclaireur, et probablement très expérimenté, comme en témoignait le loup qui le suivait comme son ombre. Moira savait que certains pisteurs chevronnés parvenaient à apprivoiser des animaux sauvages, mais pas par le dressage classique, il s'agissait là parait-il de secrets druidiques que peu connaissaient. Après lui entra une femme humaine à la mine plus soucieuse. Elle avait quelque chose de familier, mais Moira n'aurait su dire quoi. Peut-être parce qu'elles se ressemblaient un peu? Toutes deux brunes, livides, au port militaire et dont les yeux avaient vu l'immensité des terres sauvages. Elles auraient pu être soeurs, dans une autre vie.

Avec le dernier arrivant, Moira se redressa légèrement. Il était aussi grand qu'elle, et ce n'était pas tout les jours que la guerrière n'avait pas besoin de baisser la tête pour regarder quelqu'un en face. Une épaisse armure ternie par le combat, frappée du symbole de Heaum, le morgenstern battant les flancs et le regard austère, durci par des années d'endoctrinement : c'était un moine-soldat, un croisé, moins homme qu'extension vivante de son dieu. A ses yeux couleur de désert stérile, elle opposa l'abysse marin des siens. Tout deux avaient le contrôle absolu de leurs émotions. Mais là où le visage de cet homme était figé en une expression de courroux et de sévérité comme celui d'une statue de temple, celui de Moira était un masque de tranquillité glaciale comme une nuit d'hiver.


¤Pour une fois, je ne serai pas celle qui fait le plus peur.¤

L'équipage de la Compagnie des Marches se trouvait trop loin pour entendre ne serait-ce qu'un mot de temps en temps. La guerrière ne pouvait se fier qu'à leur langage corporel. Fait intéressant, leur protégé n'était pas là. Très peu de chances qu'il soit resté seul dans le chariot, le halfelin avait dû le faire entrer par la porte de derrière, puis monter à l'étage. Etait-il si célèbre, que l'on craignait qu'il soit reconnu ici, si loin des Marches?

Elle mangea sur le pouce, en réfléchissant à son approche. Elle ne pouvait pas rester indéfiniment là, les bras croisés. Ils allaient finir par la remarquer, ces gens n'étaient pas des débutants. Moira envisagea de monter elle aussi sous un prétexte quelconque, pendant qu'ils étaient tous en bas. Mais c'était risquer de se compromettre définitivement. Mais encore une fois, l'attente la récompensa d'un tour inattendu : le halfelin se leva et clama haut et fort, devant toute la salle, qu'il cherchait de l'aide. Cela souleva une foule de questions, dont la première était : n'était-ce pas là contraire à une mission secrète? Ceci dit, Miriel aussi avait fâcheuse tendance à recruter n'importe qui à tout bout de champ, mais là... Seraient-ils en fait dans une situation plus désespérée qu'ils n'en donnaient l'impression? Néanmoins, cela procurait une occasion en or de se rapprocher un peu plus. Et si c'était en fait l'effet voulu? Appâter d’éventuels agents ennemis en les invitant dans la bande, afin de mieux les piéger... Malin. "Garde tes amis près de toi, tes ennemis encore plus près" comme disait le proverbe.


¤Mais, je ne suis pas une agent ennemie, n'est-ce pas? Pas encore, du moins.¤

Non. Oblivion venait juste d'entrer en jeu. S'ils avaient des poursuivants, c'était quelqu'un d'autre. Quelqu'un déjà dans cette salle? Moira termina sa bière, alors que le halfelin regagnait sa place, et lui emboîta le pas. Faute de meilleur plan, elle devait saisir la balle au bond. De plus, une telle annonce allait sûrement vite ameuter une foule de fier à bras et d'aventuriers à la petite semaine, ce qui pourrait noyer ses chances de les approcher.

Elle l'avait presque rattrapé, et se tenait devant lui alors que les dernières gouttes passaient de la bouteille à son verre.


-C'était subtil, fit-elle sans préambule de sa voix basse, teintée d'un accent traînant et indéfinissable. Impossible de dire si c'était un sarcasme ou un commentaire sincère. Nous parlons de quel salaire, exactement?

C'était ainsi que l'on distinguait mercenaires amateurs et professionnels. Les premiers perdaient leurs temps en salamalecs et vantardises pour essayer d'impressionner leur interlocuteur. Les seconds parlaient en premier lieu du prix, pour savoir si chacun pouvait économiser sa salive ou non.

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 10 Octobre 2013 à 05h31
Belgos en aurait eu le souffle coupé s'il n'était pas habitué depuis un certain temps aux facéties de certains des chefs de phalanges de la Compagnie. Nulle moquerie non non, à peine un chouilla de consternation devant la réponse de Polby et à son annonce tonitruante. Genre discrétion on pouvait faire mieux, c'était certain, Belgos ferma les yeux et soupira une fraction de seconde. Il n'avait même pas besoin de regarder ses deux compagnons paladins pour savoir qu'en ce moment même ces deux là devaient ressentir le même trouble que lui. Frère Tigre terminait à peine son discours et le rôdeur lâcha immédiatement une phrase à l'adresse d'Elion et Vëla un ordre tandis que son regard captait un premier mouvement, celui d'une jeune femme vers eux.

- Elion, Vëla, pas d'esclandre même si vous détectez quelque chose sauf si danger imminent. Soyez des observateurs avisés.

Belgos se cala dans son siège tandis que la femme arrivait et entra dans le vif du sujet. Une silhouette agréable à regarder, grande, elle devait dépasser le demi-elfe d'une bonne dizaine de centimètres et une approche très directe qui n'était pas sans lui rappeler l'aurilite Jereicia. Pourquoi à ce moment précis pensait-il à la défunte Soeur des Marches en observant cette inconnue? Jereicia était une prêtresse, une combattante aguerrie mais disparue trop tôt en forêt de Cormanthor au cours d'une mission menée de concert avec les Gardiens Sylvestres,franche et directe, elle ne perdait guère de temps en discussions inutiles. C'était exactement à elle que lui faisait penser cette femme, en tout cas, de prime abord et ce n'était qu'une première impression, une première candidature sérieuse. Restait à savoir si Polby serait du même avis et qu'il saurait retenir son attention

¤ Voyons qui va suivre....¤

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 10 Octobre 2013 à 18h45
Dès que Polby fini de répondre à ses questions, le paladin s’apprêtait à prendre congé pour aller se placer devant la porte décrite par le halfelin. Il espérait être suffisamment dissuasif si un danger se présentait dans le couloir et suffisamment près si cela arrivait par l’extérieur. Ce que le chevalier des yeux vigilants n’avait pas prévu c’était ce qu’allait ensuite faire leur chef.

L’idée même de se fier à des individus qui s’offraient au plus offrant n’emballait guère le chevalier. Mais ouvrir les postes à la volée sans même avoir fait le tri au par-avant, au risque d’avoir le premier venu ou parvenu qui se présenterait, c’était un peu fort. Tous les fiers à bras sans vergogne n’allaient probablement pas tarder à se présenter. Belgos leur avait bien dit qu’il comptait sur les paladins pour l’aider à faire le tri. Un tri qui suivant le cas risquait fort d’être brutal.

Dès le début de l’annonce, Elion qui prenait sur lui, pour rien laisser transparaître devait faire appel à toute sa maîtrise pour garder se qu’il ressentait à ce moment pour lui. Pour autant, il laissa échapper un souffle…


- Par Heaum, mais qu’est-ce qu’il est entrain de faire ?

La voix était sourde et froide, comme à son habitude. Le prélat du Vigilant Eternel posa son regard vide sur Vëla, puis sur Belgos juste au moment où se dernier rouvrait les yeux. Elion d’Alusaire cru il lire de l’exaspération. Et l’Aasimar le comprenait.

¤ Tous ces mois à se cacher à faire semblant d’être autre chose, pour finalement en arriver là !! ¤

Le mulhorandi repensa aux tracasseries que lui avait coutées le port de la cape dissimulant sa nature Helmite pour la sécurité du voyageur mystérieux. Et voilà que maintenant, on l’annonçait presque en place publique. Belgos eu la sagesse de donner ses instructions dès que la première femme attirée par la promesse d’or et de nourriture s’approcha.

Pour seule réponse le demi-elfe obtint un :


- Reçu chef, je vous laisse la proximité pour avoir une vue plus globale de ce qui se passe.

Il fallait bien avouer que l’intervention de Polby suivit par le déplacement de cette jeune femme tout en arme et qui devait être bien aussi grande que lui-même. Elle ressemblait un peu Vëla, une cuirasse sur les épaules et une lame longue qui pendait à sa ceinture. Suivant les critères humains, la damoiselle était plutôt jolie. Entre elle et Polby, ils avaient attiré la quasi-totalité des attentions des personnes dans l’auberge.

¤ Si je voulais approcher de ma cible, je le ferai maintenant. ¤

Et par cible, le Helmite pensait bien entendu au voyageur. Aussi, Elion laissa-t-il Belgos et Vëla assurer la protection directe de Polby, tandis que lui allait se placer sur la troisième marche de l’escalier qui menait à l’étage supérieur. Personne ne pourrait profiter du probable mouvement de foule entraîné par l’annonce pour percer sa vigilance. En outre, en s’étant retiré un peu, il avait une bien meilleure vision des lieux. D’ailleurs, le fait que la jeune femme qui avait été remarqué par Polby fut la première à s’approcher était déjà en soit un mauvais point pour elle. Qu’elle soit intéressée par l’annonce était une chose, mais là, elle avait fait preuve d’un intérêt n’ayant pas échappé au Hin avant même que l’annonce ne soit faite. Ce qui amena le paladin à reporter son regard mort sur l’homme qui avait failli se faire renverser par le chariot et que le Frère Tigre n’avait pas manqué d’identifier. Bien que ces deux individus avaient réussi à ne pas attirer l’attention d’Elion. Peut-être s’étaient-ils plus méfié de lui que du halfelin : une bien grave erreur de jugement de leur part, si tel était bien le cas. Et par la même occasion, le paladin pouvait jeter un œil à la porte de sortie pour voir qui allait quitter la pièce juste après l’annonce.

Elion d’Alusaire était aux abois. Toute son attention était centrée sur ce qui passait dans la salle. Et comme le lui avait demandé Belgos, il se tenait près à agir au moindre danger.


¤ Des mercenaires… pfff ¤

écrit par: Vëla Jeudi 10 Octobre 2013 à 19h25
La nourriture et le petit vers de vin qu'elle s'autorisait fit un grand bien à Vëla. Une légère détente dans le silence tout comme Polby mais elle mangeait rapidement et directement ne voulant pas perdre de l'oeil les clients de la taverne.

De sa position la Paladin scrutait les possibles dangers, fourbes et autres escrocs pouvant ce trouver sur place. Seul la guerrière au bar retenait son attention, non pas qu'elle la trouvait louche, au contraire, tout ce qu'elle voyait lui confirmait que si il avait quelqu'un à qui ils pourraient faire la demande d'aide, était-elle. L'erreur de la jeune fille de la Rashémie, fut de ne pas s'attarder sur les autres présents.

Elle n'avait pas manqué la question d'Elion à l'égard de Polby car elle aussi trouvait très étrange et surtout peu sécuritaire de le laisser seul; avoir fait tant de route pour le protéger et rendu presque au bout de leur mission ce donner la malchance de voir la mission avorté par manque de vigilance, lui fit sortir un rot étouffé suivit d'une excuse et d'un léger malaise de manque d'étiquette. La réponse ne lui convenait pas plus, elle n'aimait pas les tournures qui ce tramait, mais devait suivre les ordres et de cela écoutait d'avantage sur la suite des dires de Polby.

La néophyte de l'Ordre du Corbeau n'avait pas remarqué le jeune homme que leur supérieur avait faillit renverser. Certains tuaient pour moins que cela. Pour elle, seul la guerrière ferait l'affaire.

Quand Belgos demanda de rester calme, la preux chevalière se fit simplement craquer les poings avec une moue presque désapprobateur et répondit...


-L'oeil avisé pour sur, la détente, je tenterai.-

La suite des évènements la laissait sans voix.La folle de Torm n'en revenait pas, il était impossible qu'une mascarade de la sorte puisse sortir de Polby. Faire une telle demande dans une mission aussi pointu. Des questions de toute sorte vinrent la paralyser un iota de temps.Ses méninges travaillait fort, son coté inspecteur refaisait tout le chemin qu'ils avaient fait pour tenter de trouver le pourquoi de cette scène presque burlesque. La pensé qui lui vint, fut qu'il devait y avoir un plan derrière cela. Le chef de la Phalange du tigre ne pouvait oeuvrer de cette façon sans avoir un plan précis.

* Nous allons vers de véritable problème*

Se disait-elle intérieurement, tout en se levant pour prendre une position détendu mais alerte.

Lorsque la guerrière s'approchait, aucun des mouvements de cette dernière passa inaperçus. La preux chevalier ayant été élevé avec des moines aguerris, son étude lui prouvait que c'était une prospecte de choix mais elle ne se laisserait pas berner aussi facilement. Elle étudiait le visage de la guerrière, ses yeux, ses tiques, sa voix, elle usait de sa psychologie. La Paladin eut un sourire à la réponse de cette dernière; il était évident qu'elle était une mercenaire et qui disait mercenaire disait surveillance: Ils vont toujours au plus offrant et peuvent changer de camps pour une poignée d'or, mais certains avaient de l'honneur. Celle-ci était-elle de cette trempe? Se questionnait la soupçonneuse.

La folle de Torm attendrait patiemment que l'ensemble des intéressés ce soit présenté avant des passer à l'oeil avisé de son Amant les prétendant à la demande.



Compétence Psychologie sur Moira.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 10 Octobre 2013 à 19h50
L'intervention du hin surpris Corvo au moins autant qu'elle l'amusait. Pourquoi ce diable de semi homme devait il mentionner dans son annonce qu'il escortait quelqu'un? * Celui-là doit être complètement fou, ou extrêmement confiant des capacités de son petit groupe. Dans tous les cas niveau discrétion c'est raté...* Quand bien même l'halfelin à cape verte aurait voulu être discret, c'était sans compter sur les autres membres du groupe.

Le roublard avait eu tout le loisir d'observer le quatuor autour de la table lorsque le trio de mercenaires avait rejoint celui qui semblait être leur chef et tous ne manquaient pas de se faire remarquer.

Le premier qui attira le regard de Corvo fut le colosse au regard sans expression. Rapidement Corvo eu un début de réponse expliquant l'habitude rigide et suspicieuse qui ne l'avait pas quitté depuis son arrivée dans ces lieux. Le tabar gris du mercenaire était flanqué du symbole du Vigilant traduisant son appartenance au clergé de Heaum. L'imposante armure que le tissu recouvrait laissait penser au voleur que ce type là était beaucoup plus versé dans l'art de la guerre que dans les simples prières pacifiques...

La seul femme du groupe faisait partie de celles qui auraient fait réfléchir le plus vicelard des loups de mer avant toute tentative d'approche... Elle possédait aussi cette rigidité martiale que montrent les soldats expérimentés. Pas besoin de long discourt, il n'y avait aucuns doutes sur le fait qu'elle avait dépassé le stade du mercenaire plein de vantardise n'ayant jamais dégainé son épée.

Le plus discret du lot fut sans contester le demi-elfe à la peau pâle si tant est qu'il n'était pas flanqué d'un loup comme lorsqu'il escortait le convoi dans la rue. D'où il était, Corvo ne pouvait entendre les échanges de la compagnie à l'autre bout de la pièces mais il lui semblait que le sang-mêlé donnait également des ordres aux deux autres, ou du moins parlait-il en leur nom.

L'effet de l'annonce du halfelin se fit rapidement sentir et une femme dont l'allure n'avait rien à envier à celle de la guerrière du groupe se présenta à eux. Corvo nota la facture exceptionnelle de l'arme qu'elle portait à la hanche. Encombré par le lourd manteau à capuche qu'il avait retiré, Corvo plia soigneusement le vêtement et le fourra dans sa besace préférant ainsi garder la liberté de mouvement que lui laissait sa courte veste et son armure de cuir. Il remis en place sa cagoule bleue sur ses cheveux et se dirigea vers le bar à quelques mètre de la table du petit groupe.


- Un verre de rhum ma Dame! Demanda-t-il à une serveuse en s'adressant le plus respectueusement du monde. Attendant d'être servi il songea à ce qu'il allait faire. Sortir tout simplement de l'auberge ou allez à la rencontre de ces quatre larrons? Le choix se fit assez rapidement dans l'esprit du roublard. Pour lui, la discrétion n'était pas uniquement affaire d'ombres ou d'invisibilité mais dans bien des cas, le meilleur moyen de dissimuler quelque chose était de le rendre visible aux yeux de tous. C'est en cela qu'il comprenait où avait voulu en venir l'halfelin et son annonce tapageuse... * Mais dans ce cas là c'est moi la chose à cacher.... Quoi de mieux que de se planquer parmi des gens qui protègent déjà quelqu'un?* Le simple fait de voyager avec ces gens là aurait dissuadé ses poursuivants de toute approche avant même d'avoir suspecter qu'il faisait parti de l'équipage, le temps de quitter la région et d'être en sécurité...
Son verre de rhum à la main, Corvo entrepris de rejoindre le groupe. Réduisant les quelques mètres qui les séparaient, il sentait déjà peser sur lui les regards inquisiteurs dont le Heaumite allait copieusement l'arroser...

* Dans le genre fanatique, celui-ci m'a l'air bien au dessus du lot... Bah tant que ce n'est pas sur moi qu'il tape... Sait-on jamais...*

- Bien le bonjour! Corvo Stern l'homme qui faillit mourir écrasé sous les sabots de vos poneys. Aucun doute que je serai celui-ci frappera le moins fort de votre groupe, je sauterai le moins loin et porterai le moins lourd. Nul doute encore que vous ne trouverez personne avec autant de qualités dans cette humble taverne!

Aux vues de l'aspect démesurément martial de la compagnie, Corvo devait annoncer la couleur. Au comble de la rigidité, les deux soldats parvenait à peine à cacher leur détresse morale. * Vu l'exubérance de ces deux là, on va être plus proche du tournoi en cinq manches que de la tournée générale...* Au moins le roublard espérait-il éviter tout ce qu'il détestait le plus au monde, le bombage de cuirasse et la discipline mal placée...

écrit par: Polby Tertrenoir Jeudi 10 Octobre 2013 à 21h09
Narration Moira et Corvo :


Polby ne fut pas étonné plus que cela en voyant s’approcher Moira . Il apprécia la haute silhouette, obligé de lever son regard plus que d’ordinaire pour croiser les yeux de l’humaine. Il avait face à lui une guerrière aguerrie. Il n’y avait aucun doute.

En réponse à la question sans fioriture et presque mal élevée de la guerrière, l’halfelin lui sourit malgré tout
:

- Bonjour. Avez-vous déjà rempli une telle mission ? Avez-vous une expérience, des qualités qui nous intéresseraient ? Le salaire est de 2 pièces d’argent par jour. Je vais écouter vos réponses. Et si vous êtes intéressée, rendez-vous demain matin à 7h devant la taverne. Je vous dirai alors si vous êtes engagée.

Il attendit et écouta la réponse de la jeune femme avec intérêt.

Puis il vit arriver Corvo devant la table. Les sourcils de l’halfelin se arquèrent en écoutant la manière si peu habituelle de se vendre
.

- Bonjour Corvo. Hé bien apparemment, la force n’est pas votre qualité première, ni de traverser les rues. Alors quelles sont vos qualités qui pourraient nous intéresser pour l’escorte d’une personne ?

Tout comme à Moira, il lui indiqua le salaire proposé, ainsi que le lieu et l’heure du rendez-vous avant de l’écouter.

écrit par: Moira Jeudi 10 Octobre 2013 à 22h22
Moira ne bougea pas d'un pouce. Elle vit les différents gardes du corps s'agiter, et pour certain plutôt décontenancés. Le Heaumnite se leva carrément pour aller se poster au pied de l'escalier. Ce qui confirma une chose, l'individu mystère se trouvait bien là haut, et il venait de se rendre compte qu'ils laissaient une faille béante depuis près d'une heure. Ils n'étaient peut-être pas si doué que ça en fin de compte. Ou plutôt, ils n'avaient pas l'habitude de ce genre d'assignement, ce en quoi Moira pouvait compatir. Tous gardaient le silence : le chef parlait. Mais cela ne voulait pas dire qu'ils approuvaient.

Les questions du halfelin étaient plutôt maladroites : n'importe quel hurluberlu pouvait répondre oui et se venter d'exploits imaginaires. Comment allait-il le vérifier? Ensuite il proposait le strict minimum : deux pièces d'argent plus la ration. Vu son expérience, Moira était en droit d'en réclamer au moins trois, voir quatre. Mais peut-être s'attendait-il à devoir marchander? Sa franchise naturelle repris le dessus.

-De quoi ai-je l'air, à votre avis? Courte pause. Bon, très bien. Mon nom est Moira, je sais évidemment me servir de ceci...

Elle écarta légèrement le pan de son manteau pour poser la main sur la garde de Scathach. C'était le maximum qu'elle pouvait faire. Elle avait une politique d'actes et non de paroles, se vanter n'était vraiment pas dans ses gênes.

-...Et si vous voulez savoir si j'ai déjà rempli une telle mission, selon vos mots, il va falloir quand même préciser un peu de quoi on parle.

Un autre jeune gaillard s'approcha à ce moment-là. La guerrière se souvint l'avoir vu traîner au fond de la salle tout à l'heure. Lui, jouait la carte de l'humour et l'auto-dérision. Il fallait dire qu'il n'avait pas vraiment le physique d'un premier de ligne. Plutôt le genre petit malin : "j'ai pas muscles, mais j'ai des idées". Restait à voir si ça suffisait à convaincre.

écrit par: Micheletto Vendredi 11 Octobre 2013 à 01h09
Micheletto avala sa dernière goulée de whisky. Ça faisait déjà quelques instants que l’annonce de recrutement avait retenti dans la taverne mais il n’y avait pas encore donné suite. Il mettait un point d’honneur à finir son verre avant d’éventuellement fixer son esprit sur d’autres considérations. Une affaire à la fois. Son héritage liquidé, il pivotât sur son tabouret et appuyant son dos sur le bar il embrassa du regard le large hall dans lequel il avait pénétré quelques minutes auparavant. C’est d’une des tables du fond qu’avait été poussé l’appel à vendre sa peau. Visiblement l’encan de la mort avait déjà trouvé deux volontaires. L’affaire tombait à point nommé pour le demi-orque qui cherchait justement la compagnie d’hommes d’armes. Il ne pouvait pas néanmoins s’empêcher d’avoir un léger regret quant à la façon dont les choses étaient entrain de s’arranger. Pour sa première fois il aurait aimé un peu plus… de solennité. Se faire recruter comme ça, dans une taverne, et qui plus est à la criée ! Non décidément c’était fort de café.

¤ Oh et puis s’ils tiennent tant que ça à me prendre à la soudard… Je ne serai pas la « première » à regretter son dépucelage ¤

Pensa-t-il en ricanant. L’humour n’était pas du meilleur goût mais il n’y avait bien que les blagues grasses qui le faisait encore rire. Le jeune prêtre se leva doucement. Nonchalamment il épousseta son pantalon pourtant propre et commença à s’avancer vers la dite table. Tout en marchant il laissa glisser son regard sur chacun des protagonistes de cette étrange scène. Debout, au premier rang se trouvaient les deux pourvoyeurs de cadavres ; un humain gringalet, visiblement albinos, qui pour ajouter au ridicule de son physique de victime en puissance, venait de se lancer dans une longue justification qui n’avait l’air de convaincre que lui. A ses cotés se tenait une femme qu’il avait déjà remarquée un peu auparavant. Armée comme elle l’était, il ne pouvait s’agir que d’une guerrière. D’ailleurs une autre dans le même genre était attablée. Cette découverte agaça quelque peu Micheletto. En effet, rares étaient les femmes qui l’horripilaient autant que ces garçons manqués cherchant systématiquement à masquer leur complexe d’infériorité par une agressivité et un zèle insupportable.

¤ Aussi promptes à sortir leur lame que le vrai soldat à sortir son dard ¤

Cette réflexion laissa le demi-orque un instant songeur. Puis son attention revint à nouveau à la table. En sus de l’hommasse s’y trouvait un elfe, lui aussi visiblement albinos, et un halfelin. C’est ce dernier qui semblait en charge de la petite troupe. Le clerc vit dans cet état des choses une illustration parfaite des bizarreries propres au monde des hommes. Jamais un orque ne prêterait ne serait-ce qu’une seconde, attention aux injonctions d’un être aussi chétif. Comment pouvait-il en conscience prétendre être le meilleur de la bande ? Et surtout, comment des combattants expérimentés pouvaient le suivre dans pareil délire ? Décidément cela dépassait l’entendement.

¤ Bon, des bonnes femmes, des avortons et c’est tout ? ¤

Son regard se porta enfin sur le grand gaillard qui s’était posté au milieu de l’escalier comme pour en interdire l’emprunt.

¤ Mais... c’est l’alcool de cette taverne qui fait blanchir les cheveux ? ¤

Le sang-mêlé pensa un instant à s’arracher des cheveux pour vérifier s’ils n’avaient pas eux aussi commencé à grisonner. Il se ravisa finalement tant l’idée lui sembla, après réflexion, absurde. Quoi qu’il en soit, le rapide coup d’œil qu’il avait jeté au troisième albinos l’avait passablement rassuré quant à la constitution du groupe qu’il s’apprêtait à intégrer. En plus d’être bien bâti, le bougre avait une tête d’échappé du bagne qui ne laissait pas de l’impressionner.

¤ Je ne serai pas étonné qu’il soit promis à la potence dans une ou deux bourgades celui-là ¤

Enfin Micheletto arriva près de la table. Sans mot dire, il se glissa entre les deux « caves » qui l’avaient précédé. La main gauche sur la poignée de son épée il inclina légèrement la tête devant Polby. Le hin étant visiblement en pleine discussion, il attendrait patiemment son tour avant de prendre la parole. Pendant ce temps il se réservait le loisir d'écouter chacun faire son petit numéro. Celui de la jeune femme lui sembla étonnement agressif. A peine eut-elle fini sa dernière phrase que toute son attention se porta sur elle. Etait-elle donc si redoutable que ça ?


Compétence psychologie sur Moira

écrit par: Corvo Stern Vendredi 11 Octobre 2013 à 13h59
Il est vrai que se présenter comme il l'avait fait était pour le moins atypique... Mais la présentation du roublard ne se voulait pas uniquement humoristique car chaque action que ce dernier entreprenait était le fruit d'une certaine réflexion. Dans ce cas précis, beaucoup l'auraient tout simplement jugé au premier regard et plus encore l'auraient renvoyé boire son verre au fond de la pièce sans même lui demander plus d'informations. Au moins l’attitude de l'halfelin n'était pas fermée, celui-ci conservait même un sourire de circonstance. Comme à son habitude, le voleur cherchait toujours à voir le coté positif de la situation... * Bon, l'humour n'est visiblement pas leur fort, mais au moins ils n'ont pas encore dégainé leurs armes.*

- Eh bien, ce n'est effectivement pas mon physique qui me permettra de tenir face à une charge naine mais j'ai connu l'épreuve du champ de bataille si c'est ce que vous voulez savoir. J'ai participé à l'appel de la Dame Seigneuriale d'Arabel lors de la reconquête... Corvo se doutait que c'était sur ce type de détails que les autres membres du groupe allait être les plus critiques. Même si la décision de l'engager revenait probablement au seul halfelin, il espérait en tout point ne pas se mettre à dos ces solides guerriers. Apparemment la jeune guerrière qui venait de se présenter avant lui avait été beaucoup plus avare de paroles que lui. * Et après on dit que c'est les types comme moi qui ne sont pas franc du collier...*

- Certes je n'était pas en première ligne mais il se trouve que j'ai quelques qualités pour passer inaperçu lorsque je le désire ou pour trouver ce qui doit être trouvé... Je servais de messager et d'éclaireur. Il cherchait à s'adresser autant hin qu'au reste du groupe et en particulier au demi-elfe qui semblait également plus ouvert que les autres. Ce dernier possédait une allure figurant à Corvo qu'ils partageaient tous deux son penchant pour les actions réfléchies et discrète. Il possédait surement les qualités martiales au moins équivalente à celle de ses deux autres compagnons. S'il devait en convaincre un, ce devait-être celui-là...

- Pour ce qui est d'avoir déjà rempli des missions de ce type, il faudra expliciter un peu Monseigneur. Si vous parlez de protéger la personne que vous avez laissé seul à l'étage dès votre arrivée... Bref, afin de terminer et laisser la parole à ce brave et valeureux demi-orc que nous voilà, je me soumettrai volontiers aux questions de vos hommes ici présent. J'ai d’ailleurs entendu dire que certains parangons à l'image de ce noble chevalier dans l'escalier possédaient la faculté de connaitre l'intention des gens. Libre à lui de me tester...

Corvo avait voulu jouer cartes sur table. Son intention était clairement de détendre l'atmosphère et qui plus est, il se rendait compte qu'il faisait face à un parti qui ne lui laisserait pas une seconde chance s'il venait à leur mentir et qu'il était découvert... Il ne comptait pas laisser passer cette unique occasion de sortir de ce trou à rats... Il s'était adresser à eux avec le plus grand respect et fit un pas sur le côté pour laisser le nouveau venu prendre la parole. Affichant son plus beau sourire, il attendait déjà les remarques acides des membres du groupe.

écrit par: Théodus Samedi 12 Octobre 2013 à 21h09

Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 18h15



Narration MJ :





PARCHEMIN
Test de psychologie de Vëla sur Moira DD20 : 7(dé) + 7(compétence) = 14 => Echec
Test de psychologie de Micheletto sur Moira DD20 : 19(dé) + 3(compétence) = 22 => Réussite







--Resize_Images_Alt_Text--olby dédia un regard à Elion qui montait la garde dans l’escalier. Il ne laissa pas transparaître qu’il était un peu déçu par l’attitude du prêtre qui venait de lui désobéir. Il comprenait ses craintes, mais une simple surveillance de l’escalier aurait suffit. Ainsi, il aurait pu écouter ce que les volontaires avaient à dire, afin de pouvoir l’aider dans son choix. Cependant, il espéra que le soldat n’avait pas compris ce qu’il pensait. Car c’était un élément valeureux sur lequel il pouvait compter, et il savait qu’au moindre signe de sa part, Elion entrerait en action.

Polby se concentra à nouveau sur la sélection des candidats. Il avait écouté Moira, et se retint de lâcher un petit rire. Cependant, il ne put s’empêcher de lui dire
:

- Si vous êtes aussi aguerrie que vous parlez peu, alors vous devez être très forte. Je vous questionnais sur vos expériences afin de pouvoir cerner qui vous êtes. Bien évidemment, vous pourriez inventer des expériences, mais si je vous engage, vos mensonges se révéleront vite. La mission ? Vous n’en saurez pas plus. Juste que nous escortons une personne. Si cela ne vous convient pas, n’insistez pas. Mais si vous êtes intéressée, donnez-moi votre nom et rendez-vous demain matin. Merci.

L’halfelin dédia un regard à Belgos, puis à Vëla. Celle-ci essaya d’aller au de-là de l’armure de guerrière, de percer l’attitude de Moira si réservée, mais si imperméable qu’elle ne put être sûr de ses impressions.

Polby avait ensuite écouté Corvo Stern
.

- Corvo. Je prends en compte ce que vous avez dit. Bien évidemment, je suis à la recherche de guerriers solides. Mais comme vous le voyez, je ne suis pas grand. Aussi je saurai mettre à profit toutes les compétences. Vous proposez d’être testé. Pas la peine. Nous verrons rapidement sur la route ce dont vous êtes capable. Si vous avez menti, vous ne vivrez pas longtemps. Donc, rendez-vous demain pour savoir si je retiens votre candidature.

Les yeux de Polby se portèrent sur Micheletto demeuré silencieux jusqu’alors. Ce dernier était d’ailleurs plus intéressé par Moira que par le trio assis. Il n’avait jamais rencontré la jeune femme auparavant. Et pourtant, il comprit à qui il avait affaire, une guerrière expérimentée malgré son âge. Il n’y avait pas de doute.

La voix de Polby tira le demi-orque de ses pensées
:

- … nous dire si vous avez une expérience par rapport à l’escorte ? Le salaire est de 2 pièces d’argent par jour. Vous avez dû entendre ce que je disais à la grande guerrière, à savoir que je n’en dirai pas plus sur la mission. Je vous écoute ! Et si vous êtes intéressée par ma proposition, rendez-vous demain matin à 7h devant la taverne. Je vous dirai alors si vous êtes engagé.

écrit par: Vëla Samedi 12 Octobre 2013 à 23h24
La folle de Torm qui tentait de percer la guerrière ne pu en savoir plus que ce qu'elle croyait savoir sur elle, ce qui se traduisait qu'elle était une guerrière avec une expérience certaine et qui avait un visage de marbre tout comme Elion. Lorsque cette dernière dégagea son pan pour montrer sa lame, la jeune fille de la Rashémie eut un léger sourire presque malicieux; Vëla revenait encore à sa première idée, si ils devaient prendre escorte, c'était cette femme et rien de plus.

Son regard se portait par la suite dans celui du frêle et jeune homme du nom de Corvo.

*Tient, un dérivé du Corbeau!*

Pensait-elle sur l'instant tout en se laissant un léger instant de mémoire pour ses frères moine du même Ordre. Elle n'allait pas quand même fondre sur lui parce que son nom coordonnait avec l'Orde qu'elle faisait parti, mais bien plus pour l'intéressante information qu'il désirait bien leur laisser aux propos de l'appel de la Dame Seigneuriale d'Arabel lors de la reconquête. Si ce jeune homme disait vrai, il devait soit cacher un jeu ou bien il oeuvrait pour une certaine organisation aux desseins lucratif. Au moins il cherchait à gagner de l'or honnêtement au lieux de le dérober, ce qui lui donnait des points, bref la Paladin décidait de continuer à l'écouter.

* Trop de parole Corvo, trop... Tu parle beaucoup trop, pas bon ça, si cela ce trouve tu dévoilera nos plans..*

Pensait-elle en faillant bailler du flot incessant de paroles qui sortait de lui puis vint un tournant qui déplut a la preux chevalier. Il venait de dévoiler haut et fort que leurs protégé était seul et qui plus est le fit d'un façon presque condescendante. Les yeux paires de Vêla fondirent sur lui et ne manquait d'expiré d'impatience. Moment qui ne devait pas avoir passé inaperçu à Belgos et Polby près d'elle. Ses pensées d'investigatrice commençaient déjà à croire à une manigance... Leurs protégé était-il encore en sécurité seul en haut, ou bien se faisait-il enlever en ce moment même. Il était clair pour les présents que la folle de Torm était sur le bord de sa courte patience de cette mascarade qui lui déplaisait au plus haut point..

Il n'en fallut pas plus pour que l'exalté du dieu de Justice s'éclaire des yeux de son Amant sur le trio qui ce trouvait devant-elle. Sans attendre que le sang mêlé puisse prendre parole, sa vision divine commençait par la guerrière, Corvo, le sans mêlé et le reste de la taverne.

Même si elle restait calme et décontracté son visage était devenu sévère et scrutateur. Elle avait laissé Ô dans son dos mais dégager de tout encombrement. Même si Belgos lui avait intimé l'ordre de rester calme on ne pouvait demander à un sang chaud de Rashéminiens de ne pas répondre à son appel naturel, le sang qui coulait dans leurs veines était explosif et c'était grâce à celui-ci qu'ils avaient vaincu les Tuigans; hommes, femmes et enfants avaient défendus leurs liberté et leurs terre des intrus, ce sang bouillant leurs avaient donné droit à la liberté, il avait donné à ce peuple une raison de vivre et de ce battre jusqu'au dernier souffle. Il n'était pas aisé de contrôler cette fougue. Son souffle profond lui donnait l'oxygène nécessaire à un contrôle de soi, elle exécutait le savoir millénaire du souffle que les moines de l'Ordre du Corbeau lui avait apprit depuis sa toute petite enfance. La néophyte expirait et inspirait de façon ordonné contrôlant sa nature explosive, faisant ainsi un vide bénéfique pour une bonne compréhension des évènements qui suivraient.



Détection du mal sur le trio et dans l'ensemble de la taverne.

écrit par: Moira Dimanche 13 Octobre 2013 à 02h41
Moira fronça légèrement les sourcils, une réaction anodine qui traduisait en réalité chez elle une certaine frustration.

¤Quoi? Comment ça, je n'en saurai pas plus? Mais il est incroyable, ce mec. Il s'imagine que les gens vont plonger dans l'inconnu comme ça pour deux pièces d'argent?¤

Son trouble ne dura pas. Elle en déduisit que le halfelin en face d'elle n'avait aucune idée de comment fonctionnait le monde des mercenaires professionnels, ou alors agissait irrationnellement à dessein pour perturber les candidats et ne garder que ceux prêt à prendre un maximum de risques. D'ailleurs, les autres membres de la compagnie autour de la table semblaient maîtriser leurs réactions, comme s'ils n'avaient pas leur mot à dire dans l'affaire. Néanmoins, Moira cru déceler une marque d'intérêt chez l'autre femme du groupe. Faute de pouvoir l'interpeller directement, la guerrière se contenta de lui répondre silencieusement d'un discret mouvement de tête. Rendez-vous demain à sept heure, donc.

Juste à côté, le jeune homme énergique qui s'était présenté sous le nom de Corvo Stern fit étalage de ses talents pour la discrétion. Il officiait ainsi dans la même catégorie qu'Eldrad, ce qui était plutôt un avantage ; par expérience elle savait que ce genre d'individu savait se rendre utile d'une manière ou d'une autre. Et puis il était plutôt sympathique, même si ce n'était pour le moment qu'une impression superficielle.

Finalement, elle s'écarta légèrement pour laisser passer le demi-orc en queue derrière elle. La guerrière le reconnu comme étant le gaillard à l'air fortement contrarié qu'elle avait repéré en entrant dans cette taverne. Il semblait solide, et Moira n'était pas du genre à juger les gens sur leur origine, donc elle estima qu'il avait ses chances. Toutefois, ce qui l'intéressait à ce moment là, c'était ce que venait de dire Corvo. Alors qu'ils laissaient le demi-orc s'exprimer face au jury, elle lui glissa en toute discrétion :


-La faculté de connaître l'intention des gens? Qu'est-ce que c'est que cette affaire-là?

Cela lui paraissait à peine croyable.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 13 Octobre 2013 à 15h21
La scène qui se jouait sous les yeux du paladin n’avait rien pour l’enchanter. Pas plus que la situation actuelle, Elion se sentait tiraillé entre son devoir d’assurer la protection du « Voyageur » et celle de répondre à la demande de Poby concernant la sélection des mercenaires. Pour autant, sa position actuelle lui permettait de remplir, au moins en partie, les deux faces de la pièce de ses missions.

Calé sur la troisième marche de l’escalier menant à l’étage et du haut de sa taille, il avait une vue plongeante sur la salle de taverne et se qui s’y déroulait. D’une part, il assurait la protection du Voyageur bloquant toute tentative de monter discrètement à la faveur du mouvement de foule et à l’éventuelle tentation de laisser sa vigilance se concentrer sur les postulants. Nul n’avait tenté de monter et nul ne pourrait passer sans que le chevalier des yeux vigilants ne le sache. Aussi, pu-t-il s’intéresser d’avantage à la seconde partie de sa mission. Le regard que Polby posa sur lui pouvait dire deux choses, la première était de s’assurer de sa présence et la seconde, lui rappelait qu’il avait aussi un rôle à jouer. Il était loin de se douter, qu’il s’agissait en fait d’une déception du halfeline par rapport à sa prise de position actuelle. Aussi, lui avait-il adresser un simple hochement de tête pour le rassurer de sa présence et de sa vigilance sans faille.

Maintenant que le plus gros des mouvements dus à l’annonce qui venait d’être faite avait été réalisés, il devenait évident que trois individus postulaient pour un enrôlement. Il y eu beaucoup trop de mains posées sur les poignées d’épées de ceux qui se trouvaient à proximité de Polby, Belgos et Velä au gout de l’aasimar. Il résista à au désir de faire reculer tout ce beau monde et de leur faire retirer les mains de leurs armes. Pour autant, et étant donné que l’on cherchait des hommes d’armes pour assurer la sécurité du Voyageur, il n’était pas étonnant que l’on exhiba ses muscles et ses armes. Mais pour le paladin aucune de ces qualités n’était suffisante. A quoi bon, muscles et armements lourds sans une âme trempée et un idéal à défendre ?

De là, où il se trouvait, sir Elion ne pouvait entendre ce qui se disait. Certes, mais cela lui laissait toute latitude d’observer les attitudes sans être parasité par de belles paroles qui n’engageaient que celui qui les écoutait.

La guerrière était sûre d’elle, du moins elle le laissait transparaitre. Son attitude était martiale, sans aucun doute son équipement n’était pas d’emprunt et elle devait savoir s’en servir. Sans entendre ce qu’elle disait, l’aasmiar remarqua le peu de mot qu’elle utilisait. Tout comme lui, elle devait avoir plus foi en les actes qu’en les mots. Aussi quand elle posa sa main sur l’épée longue qui battait son flanc, Elion se raidi. Qu’elle esquissa le moindre geste supplémentaire dans la gestuelle de dégainer et le paladin sortirait le lourd cimeterre qui trônait dans son dos pour sauter en bas de l’escalier et faire barrage entre la guerrière et ses compagnons. Il n’en eut pas la nécessité de le faire. Mais il était tendu comme la corde d’une arbalète.

Le second individu était presque chétif, il se déplaçait avec l’aisance d’un serpent se faufilant entre les corps des clients de taverne pour arriver jusque devant Polby sans avoir eu à se frotter à quiconque. Contrairement à la jeune femme avare en mot et en geste, il était le contraire et devait arroser soigneusement ses interlocuteurs de mots mielleux pour mieux les amadouer. Une attitude qui ne plaisait guère au serviteur de Heaum. Tout comme il ne devait plaire à ce gars là, à la vue des œillades qu’il lui adressait. Non décidemment, celui-là avait tout du sournois et il ne servirait probablement pas à grand-chose dans une équipe de protection.

Quand au troisième, il eut de la chance que le paladin eut à connaître Gorm au bastion sans il n’aurait probablement jamais pu approcher de la table sans avoir eu à montrer patte blanche avant. Il était solide comme ceux de sa race, mais il savait faire preuve de patience et probablement de savoir vivre, puisqu’il attendit qu’on lui adressât la parole. Si les deux autres avaient dû se vendre, Polby dû juger que cela était inutile dans le cas du métisse.

Belgos était resté de marbre, quand à Velä et avait cet air concentré qu’il lui connaissait bien pour avoir déjà eut l’occasion de la voir user du regard divin de Torm. Et jusqu’à présent elle avait toujours su parfaitement user de ce don. Elle saurait si l’un d’eux n’avait ne serait-ce qu’une once d’aura sombre. Elion d’Alusaire allait donc se concentrer sur autre chose.

Il ferma un instant les yeux et posa l’index et le majeur de sa gauche gantée sur sa tempe. Cela ne prit qu’un instant avant que le picotement caractéristique lui indiquant que les yeux du Vigilants regardaient par les siens. Il ouvrit à nouveau les yeux qui luisaient d’avantage d’une aura topaze plus marquée que d’habitude. Il soutient sa concentration suffisamment longtemps pour identifier chacun des postulants et connaître avec précision l’intensité du chaos régnant en chacun d’eux.


¤ Ô divin Vigilant, par tes yeux montre à ton humble chevalier la teneur du chaos qui règne dans le cœur des êtres. Que nul ne puisse troubler la vigilance de ton paladin pour la gloire de ton nom. Montre-moi ô divine Sentinelle Éternelle. ¤

Concernant des mercenaires, Elion n’avait guère de doute concernant ce qu’il allait voir et probablement qu’aucun de ceux qui s’étaient présentés ne seraient digne de confiance. Mais l’aasimar se gardait des préjugés et préférait juger sur pièce. Et cela n’allait prendre que quelques secondes. S’il en avait le temps, viendrait ensuite la détection d’une quelconque source de magie susceptible de brouiller les cartes. Cela ne serait qu’une indication, car non versé dans l’art de la magie, le paladin aurait été bien ne peine d’en dire. Toutefois, cela pouvait être un renseignement utile à fournir à Belgos et Polby lors de son compte-rendu pour les aider à faire leur choix, si choix il devait y avoir.


Elion d’Alusaire utilise le don « détection du Chaos » dans le cadre d’une détection complète de 3 rounds et « détection de la magie » s’il a le temps nécessaire.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 13 Octobre 2013 à 22h42
La réponse du petit homme avait produit un certain nombre d'effets parmi les différents protagonistes de la scène. Dans un premier temps il s'était adressé à la guerrière qui, tout comme le roublard, cherchait à  obtenir le sésame pour intégrer ce petit groupe élitiste. Il avait été plus que limpide quand à  sa volonté de ne pas donner plus d'informations sur le fond et la forme de leur mission.

Cette réponse valait autant pour la jeune femme que pour le Cormyrien et tous ceux qui se présenteraient par la suite... Ce dernier repéra le léger froncement de sourcil de celle qui s'était présentée sous le nom de Moira. Il ne parvint pas à comprendre la signification de cette réaction. Peut-être était-elle de ceux qui avaient besoin d'un maximum d'informations avant de prendre la moindre décision ou au contraire, était-ce seulement sa manière de signifier son indifférence? * Bah... Peut-être qu'elle s'en moque en fait. Si elle est aussi aguerrie que ce qu'elle semble vouloir prétendre, elle doit avoir l'habitude...*

Pour Corvo en tout cas, ne pas connaitre les tenants et aboutissant de la mission lui convenait. Après tout, il ne serait fixé sur son intégration à la compagnie que le lendemain et pour le moment son objectif principale était de fuir Asbravn, cette région et tous les détraqués qui la composaient... Mais comme à chaque fois qu'il rencontrait de nouvelles personnes, le voleur était également poussé par une certaine curiosité. Celle-ci ne se traduisait pas forcement par une montagne de questions comme il en avait l'habitude lors de ses enquêtes mais plutôt par la recherche d'expériences nouvelles... Or, l'occasion de voyager avec des hommes d'armes d'expérience ne lui était encore jamais réellement arrivée depuis la reconquête d'Arabel et l'idée d'une mission secrète ajoutait encore plus à l'excitation de la chose.
* Et puis pour ce qui est de l'identité du cagoulé et du but de la mission, vue leur discrétion d'aujourd'hui, on ne tardera pas à en savoir plus. Ils sont peut-être doués pour le combat mais pour le reste...*

La mercenaire avare de paroles ne rétorqua pas un mot à l'halfelin. Bizarrement, celle-ci avait l'air intriguée lorsque Corvo mentionna les pouvoirs divins que certaines personnes pouvaient posséder. * Curieux qu'elle n'en ai pas entendu parler... Elle a pourtant du fréquenter ce genre de personnes bien plus souvent que moi après tout.*

- Eh bien ma Dame, sachez que certains membres d'ordres religieux peuvent effectivement connaitre les intentions profondes des gens parait-il. Non que je soit un connaisseur de ces pratiques, mais j'y fut soumis une fois dans un cadre professionnel. Lorsque Corvo avait mentionné ce genre de rites c'était essentiellement en réaction au regard froid comme l'acier que le géant métallique dardait sur lui depuis les escaliers. Il était bien loin de se douter qu'au moment même ou il répondait et posait le regard sur la postulante, la guerrière taciturne était déjà entrain de sonder le fond de leur âme...

- Je pense avoir passablement usé de mon temps de parole ma Dame, aussi... Il regarda de nouveau vers le hin. La tension était toujours palpable, le visage de l'imposante guerrière était devenu légèrement plus crispé©, elle semblait le regarder lui et les deux autres recrues potentielles avec une intensité© surnaturelle:...dans tous les cas messire, que Tymora vous accompagnent vous et vos hommes dans vôtre quête.

Corvo inclina légèrement la tête en guise de salutation, réajusta la sangle de sa besace et fini son verre de rhum cul-sec. Un feu bienfaisant lui envahi la gorge, puis la poitrine, pour enfin finir par enflammer sa langue. C'était le genre de sensation qui le faisait se sentir vivant, ce genre de petits plaisirs dont il aimait profiter dès qu'il le pouvait. Tournant les talons et se dirigeant vers la sortie, il mis la main à la hanche gauche afin de contenir le battement de la fine épée courte qui battait son flanc. Sans son manteau, la dague qu'il portait horizontalement à la ceinture dans le creux du dos était également visible.

*Si vous avez menti vous vivrez pas longtemps qu'il dit... C'est bien la première fois que je suis aussi honnête et jamais on ne m'a autant soupçonné de mentir. M'enfin, il aurait au moins pu avoir la politesse de nous donner son nom en retour...*

écrit par: Belgos Dalaèl Lundi 14 Octobre 2013 à 08h04
Il fallait donc choisir des candidats. Quel choix ferait Polby? C'était une bonne question. Des trois premiers candidats, Belgos ne retint comme candidate sérieuse que la jeune femme. Peut-être le jeune homme malgré une verve généreuse mais quelque peu irritante malgrè un premier abord sympathique..Le troisième, un demi-orque, qui imposa sa présence et...le dénommé Corvo qui s'en alla. Le vétéran de la compagnie aurait pu à ce moment là éclater de rire devant ce départ presque théâtrale mais une mission d'escorte ne nécessitait pas forcément les talents que cet homme pouvait avoir, enfin la question ne se posait plus maintenant.


Au niveau de la rémunération, les deux pièces d'argent évoqués par le hin contrariait Belgos, un membre de la compagnie était payé trois pièces d'argent par jour, une misère quand on y pensait, pour preuve, en trois mois Belgos avait gagné dix-huit pièces d'or., là aussi une misère. et cela commençait à grogner au sein du Bastion, Belgos s'en était déjà ouvert à Shevarra, il le ferait avec Polby le moment venu. Si les maîtres du Bastion ne procédaient à une réévaluation des salaires ou de meilleures rétributions, les meilleurs éléments de la Compagnie ne tarderaient pas à trouver d'autres compensations financières voir d'autres allégeances.


Le demi-elfe, toujours de marbre regarda les deux autres candidats toujours présent, il laissait Polby gérer la situation à son niveau, il interviendrait le moment venu.

écrit par: Micheletto Mardi 15 Octobre 2013 à 12h42
Micheletto avait les yeux rivés sur la guerrière depuis déjà quelques instants lorsque le hin s’adressa à lui. Ce bref intermède lui avait suffit à confirmer sa première impression. Le caractère ombrageux de cette drôle de bonne femme n’était que la partie immergée de la grande confiance qu’elle avait dans ses capacités. Le jeune prêtre, bien que novice dans le monde des mercenaires, avait déjà eu l’occasion de constater que seul deux types de combattants se permettaient d’avoir de l’orgueil : ceux qui n’avaient encore jamais tiré leur lame, généralement la première escarmouche un peu accrochée avait raison de leurs certitudes (si ce n’est de leur vie) ; et ceux qui ayant vu maintes fois la mort en face, avaient su lui imposer leur style ! Le demi-orque se senti encore conforté dans son analyse lorsqu’il vit que cette Moira arborait à son flan une épée de toute première facture.

¤ Celle-là c’est pas la queue d’une cerise. J’arriverais surement à apprendre un tas de choses utiles à son contact ¤

Le clerc se serait bien vu revenant dans les pics Akana avec une semblable épée à la ceinture. Chez les orques, créatures superficielles s’il en est, la sensibilité pour l’apparat viril est telle qu’une telle lame suffirait sans doute à l’élever dans la hiérarchie… et à lui faire quelques ennemis supplémentaires. C’est de ces considérations aussi sérieuses qu’hypothétiques, qu’il fut finalement tiré par le phrasé énergique de Polby. Les yeux du prêtre se braquèrent instantanément sur le visage du petit être qui lui faisait face.

¤ Pourquoi ces nabots ont besoin de faire autant de phrases ? Entre lui et l’autre Corfo… ¤

Micheletto chassa ces pensées négatives de son esprit. Si le style des deux aventuriers ne l’emballait pas, la situation méritait quand même son attention. La proposition était donc de deux pièces d’argent par jour, repas compris. Ce n’était pas la fortune mais ça lui semblait plus qu’honnête. A dire vrai il aurait été capable de faire encore meilleur marché de son sang pour suivre la guerrière. Cette dernière venait d’ailleurs de quitter la taverne, suivie par le deuxième mercenaire. Le demi-orque faisait donc maintenant face, seul, à la petite compagnie dont les membres avaient les yeux fixés sur lui avec ce qui lui semblait être de l’impatience. Dans le fond il n’avait pas desserré les dents depuis qu’il s’était présenté à eux.

- Micheletto pour vous servir. Il inclina légèrement la tête avant de poursuivre. J’ai en effet de l’expérience en matière d’escorte et vos conditions me satisfont. Je vous dit donc à demain sept heure.

Voilà qui était fait. Sans attendre davantage il se dirigea vers la sortie, de peur que le hin ne l’assomme à nouveau de paroles. Avant de pousser la porte il lança un dernier regard vers son frère qui n’avait toujours pas bougé une oreille.

¤ On dirait que papa a misé sur le mauvais cheval ¤

Et il sortit.

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 15 Octobre 2013 à 13h14
Et voilà que le trio des candidats s’éparpilla. Seul un des trois avait confirmé sa venue le lendemain, Belgos se redressa en voyant le demi-roque s’éloigner à son tour. Le sang mélé devait avoir une vingtaine d’année à tout casser, ses traits gobelinoïde restaient moins affirmé que la plupart des hybrides que lui connaissaient, à l’image de Gorm. Un combattant ? Pas certain. De là où il venait, de Shilmista en passant par le Cormyr et le smarches d’argent , il avait eu l’occasion de côtoyer certains de ces sang mêlés, quant aux orques, ses flèches et son épée avaient tâté de leurs cuirs avec délectation. Restait à savoir s’il avait été éduqué du bon côté. Certes, cela pouvait être simpliste mais tellement réaliste. Tandis qu’ils se retrouvaient seuls, entre gens de la Compagnie, le sous-officier des Marches prit la parole.

- D’évidence, un joli succès votre annonce de recrutement Polby, pensez-vous que cela soit satisfaisant ? Ou pensez-vous rattraper la femme et l’homme pour qu’ils intègrent notre petite troupe car l'annonce ne semble pas emballer les foulesBelgos repoussa sa chaise et se leva Nous avons trop attiré l'intention sur nous Polby, je vais faire un tour dehors, m’assurer que nos montures vont bien et m'assurer de quelque chose par la même occasion.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 16 Octobre 2013 à 20h55
Les trois postulants venaient de quitter les lieux et la taverne restait calme. Il était grand temps de revenir faire son rapport à ses chefs. Elion d’Alusaire quitta les marches sans pour autant baisser sa garde et au moindre client qui montait, il le suivrait jusque dans le couloir.

Le paladin posa ses mains gantées de métal sur la table pour faire face à Belgos qui s’apprêtait à partir et se trouver à coté de Polby et Vëla. Il se pencha en avant pour ne pas avoir à élever trop la voix et se faire entendre de ces compagnons.


- Par le Vigilant, j’ai vu. Vëla j’espère que Torm t’a donné les yeux pour savoir s’il y avait des âmes sombres parmi eux. Sinon, je m’en occuperai demain matin pour ceux qui viendront. Pour ma part, si l’on peut se fier, au moins en partie à la femme et au demi-orque, le jeune homme est bien moins fiable. Je crains que l’on ait à faire à un opportuniste qui ne suivra que ses propres règles. Passer un contrat avec ce gars là, c’est comme parier sur le parcoure d’une goute d’eau sur le dos de la main. Trop de chaos en lui pour en faire un homme digne de confiance.

Mais il avait vu autre chose qui pouvait fausser la donne, car sur la magie était de la partie.

- Je dois émettre une réserve sur la femme porteuse magie. La source semble être son épée, mais je ne saurai vous dire si cette magie est capable ou non de fausser la vision de la Sentinelle Eternelle. Si elle vient avec nous, il faudra qu’elle s’en sépare le temps que Heaum la voit.

Elion tourna son visage balaffré vers le hin, puis vers Belgos pour savoir si l’un d’eux avait d’autres questions. Puis il planta son regard vide dans celui de la paladin.

- Et toi Vëla ? Des choses à dire ?

De la réponse de Vëla allait dépendre la suite des événements soit le paladin avait une cible, soit il pourrait si la paladin voulait prendre le premier tour de garde, accompagner Belgos jusqu’au écuries.

écrit par: Vëla Mercredi 16 Octobre 2013 à 22h54
La folle de Torm stoïque et sans mots se concentrait sur la vision divine que lui offrait son Amant. Elle resta surprise et en même temps fut déçu du résultat. Elle qui avait oeuvré auprès de demi-orc et qui avait par dessus tout ferrailler avec eux, voyait le véritable dessein de celui qui ce nommait Micheletto.

Contrairement à ce qu'elle s'attendait, son calme restait vigilant, la jeune fille gardait sa respiration contrôlé ce qui lui permit de ne laisser rien transparaître de ses émotions. Micheletto fut le seul à confirmer sa présence pour le lendemain; Vêla grommelait pour elle même.

À la suite elle écoutait les dires de Belgos vers Polby et ne voulut pas s'en mêler d'avantage laissant les deux discuter. Son regard suivit les pas de Belgos qui s'apprêtait à aller à l'extérieur. La preux chevalier voulut lui demander de vérifier si il y avait une fenêtre à la chambre de notre inconnu protégé mais encore une fois retint ses mots.

L'arrivé d'Elion ne la surprenait pas et avait bien hâte de savoir si ce dernier avait détecté quelque chose qui lui aurait échappé. La jeune fille écoutait avec attention les prémisses que le bras du vigilant donnait aux propos des prétendants à la sécurité avant de parler à voix basse elle aussi...


- Torm ne m'a pas abandonné et m'a montré que le Micheletto à du malin en lui, rien qui vaille pour moi sur ce dernier. Les deux autres ont une aura plutôt clair et rien d'autre dans la salle.-

Elle prit un léger moment de répit pour ajouter auprès de Polby et Elion...


-Le jeune homme à quand même travailler à l'appel de la Dame Seigneuriale d'Arabel , cela en fait pas un prospect de choix, mais au moins il est honnête de vouloir travailler au lieux de voler, si bien sur sa volonté est de vouloir travailler ou bien en apprendre d'avantage sur notre colis et nous faire faux bon plus tard. Sincèrement je trouve que la seule personne que nous devrions prendre avec nous est cette guerrière au nom de Moira et de grâce Polby, donnez lui un peu plus de pièce pour cette mission, sinon je me chargerai moi même de la dédommager comme il se doit. Déjà que nous somme sous rémunérer au marches d'argents, ne faut-il pas faire partir les prospects qui ont le gabarit de nous aider adéquatement; nous ça va nous oeuvrons par désintéressement, mais pour cette mercenaire, il est certain que si nous lui donnons un bon montant nous ne risquons pas de la voir changer de camp au prochain venu qui lui donnera une rétribution acceptable.-

Prenant une pause réfléchi elle ajoutait d'un air sévère...


-Bref vous avez mon opinion, à vous de voir Polby, mais soyez assurer que je suis pas loin de vous demandez des compte sur l'étrange que nous protégeons, il me semble que vous avez de drôle de façon de laisser cela secret. n'avez pas remarqué que le jeune homme savait déjà que nous étions une escorte et que notre protégé était seul dans sa chambre!-

Laissant un iota de temps silencieux elle ajoutait...


-Si vous avez un plan Polby, il est temps de me faire signe, car présentement je doute et sachez que pour une Rashéminienne, quand il y a un doute, il y en à pas!-

Regardant Elion droit dans les yeux et comme si elle savait ses intentions, elle lui dit sur une tinte calme...


-Elion, s.v.p. j'apprécierais que vous jetiez un oeil sur Abby au écurie, moi je monte pour la première garde. Étant donné que le mot va faire le tour de la ville ce soir, il ce pourrait que nous ayons une rude nuit.-

Elle regardait Polby avant de monter, a savoir si ce dernier avait des ordres ou bien de quoi lui dire avant la nuit. Elle hésitait à reprendre un verre de vin, mais désirait se désaltérer d'un peu d'eau, elle voulait garder toute sa tête pour la nuit.



écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 18 Octobre 2013 à 19h38
La révélation de la paladin hérissa les cheveux sur la nuque du chevalier. Il avait eu un être maléfique devant lui et n’avait pas bougé. Mais il ne l’avait pas identifié en temps que tel, alors que Vëla si. Comment avait-elle pu le laisser filer ? Oui, il y avait bien eu l’ordre de ne pas faire d’esclandre. Mais là, il ne s’agissait pas de passer incognito. De toutes les façons, avec l’annonce de Polby, la discrétion avait fondu comme la neige sous la chaleur de l’astre solaire. Alors ? Et comment pouvait-elle rester là et lui demander de s’occuper de son destrier, alors que le mal courrait dans les rues de cette ville tranquille.

¤ Ce demi-orque a pu tromper la vigilance des capes rouges, mais pas nous. Qui sait ce qu’il est capable de faire ? Heaum guide moi sur ses pas pour l’empêcher de nuire. ¤

Le mal avait tenté de rentrer dans le groupe, mais il ni était pas encore parvenu. Une chose était certaine, ce n’était pas bon pour la sécurité du Voyageur qui se trouvait seul à l’étage. Si le métis avait vu Polby et l’inconnu entrer pour monter, il savait maintenant où le Voyageur se trouvait. Autant pour la sécurité du Voyageur que pour celle des habitants innocents d’Asbravn, cette menace ténébreuse devait être éliminée au plus avant qu’il ne frappe.

L’étiquette lui interdisait de remettre en question le choix de la paladin de l’avoir laissé s’enfuir. Mais il ne pouvait pas décemment rester là, en attendant que le mal frappe des innocents.


- Je suis d’accord avec toi, la chose va se savoir. Je m’occupe d’Abby dès que j’aurai éliminé cette vermine, si je la retrouve. Cette ville ne s’en portera que mieux. Les capes rouges devraient en être informés. Les ténèbres sont sorties de l’ombre et la lumière va les faire disparaître. Force doit resté au Vigilant, houra !!

Le ton était froid et déterminé mêlé d’une détermination sans faille. Jusqu’à présent, les menaces contre le convoi avaient été franches et directe. Là, le mal tentait une approche plus subtile. Il allait se heurté au roc du bien par le bras armé de Heaum.

- Gardez notre protéger, je reviens dès que la menace aura été traitée.

Lançant un dernier regard à ses compagnons, Elion s’apprêtait à faire ce pourquoi il vivait : éliminer le mal. Il s’était déjà passé du temps depuis que Micheletto avait quitté les lieux. Et l’aasimar espérait qu’il pourrait vite le retrouver. Heaum le mettrait-il sur la bonne voie ?

écrit par: Vëla Samedi 19 Octobre 2013 à 13h53
Mal lui en prit quand Elion lui fit savoir qu'il s'occuperait d'Abby une fois le Micheletto éliminé. Loin d'elle l'idée que l'Assimar doivent obéir a ses caprices. La jeune fille devint rouge de honte et sans plus attendre reprit en se laissant le loisir de déposer sa main droite sur le bras droit d'Elion en lui disant sur une tinte calme et posé avant que celui-ci tente de partir...

-Elion, je m'excuse pour ma requête, vous n'êtes pas obligé d'accepter mes petits caprices pour Abby et pour Micheletto, le demi-orc, il a confirmé qu'il reviendrait ici demain, d'ailleurs c'est le seul qui semble intéressé à nous escorté, ce qui ne fait pas mon bonheur. Je vous préfère ici avec nous au cas ou que la nouvelle ferait le tour de la ville et qu'ils tentent l'impensable cette nuit. Restons groupé au lieux de se dispersé. Demain nous aurons tout loisir de l'expulser quand il se présentera.-

Ses yeux paires au regard acier se faisait doux et en même temps Elion pouvait y voir une certaine rage. Il était certain que la folle de Torm n'était pas complice avec Polby et n'était pas aussi chaude à l'idée d'aller au devant des problèmes avec cette nouvelle escorte imposé.

Elle savait très bien qu'elle ne pouvait en rien décider pour le bras du vigilant, mais elle espérait de tout coeur que ce dernier n'irait pas à la poursuite du demi-orc dans la ville, ne souhaitant pas son départ. En même temps si l'Assimar sortait elle souhaitait qu'il réussisse sans bavure; ne faudrait pas que la compagnie des marches devienne la proie des malins et qui plus est, soit la risée des cape rouge. Leur mission n'était pas celle qu'elle avait habitude d'accomplir, éliminer le malin dans un village pour en protéger les villageois était somme toute simple, mais là, le malin semblait vouloir les infiltrer. La Paladin était en grand questionnement sur le bien fondé de la stratégie de Polby.

* Il doit y avoir un secret fort d'impact pour vouloir une telle tournure de mission? Mais en quoi cela nous aiderais? Où veut-il en venir? *

Tant de question que la preux chevalier se posait sans y avoir réponse. Son visage reflétait ses pensées et maugréait d'avance de ces malaises. Vëla lâcha le bras droit d'Elion en soupirant. Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire.

écrit par: Moira Samedi 19 Octobre 2013 à 14h16

Moira était retournée dans son coin. Corvo n'avait guère éclairé sa lanterne : "connaître les intentions des gens", cela sonnait comme de la télépathie, au mieux, quelque chose plutôt du ressort d'un magicien. Elle n'était pas sûres qu'ils se soient bien compris, en fait, et puis le gaillard s'était brusquement esquivé, comme si quelque chose lui avait fait peur. Peut-être que ses intentions à lui n'étaient pas honorables, et avait craint que cela se sache? Personnellement, la guerrière avait du mal à croire en de tels pouvoirs. Les gens exagéraient facilement ce genre de choses, à commencer par ceux-là même qui les maniaient.

La soirée n'en était encore qu'à son début. Le demi-orque était parti sans traîner, mais Corvo devait encore être dans le coin. Moira pris sur elle de réserver une chambre auprès du tenancier, commanda une autre bière, et poursuivit ses observations de loin, sans craintes de paraître suspicieuse cette fois. Les choses bougeaient à la table de la Compagnie des Marches, et le grand Heaumnite avait l'air le plus agité de tous. Bien qu'avec son masque perpétuellement renfrogné, il était difficile de déterminer s'il était mécontent de la situation ou discutait simplement de la qualité du vin. En revanche, les gestes des uns et des autres étaient équivoques. Elle avait un mauvais pressentiment avec ce type. Moira était quelqu'un de pragmatique en général, mais cela ne l'empêchait pas d'écouter régulièrement son intuition. De toutes façons, elle saurait bien assez tôt de quel bois il était fait.

La grande guerrière laissa son esprit se détendre. Inutile de s'encombrer l'esprit en suppositions et élaborations pour le moment. Demain apportera son lot de nouveautés.

écrit par: Théodus Samedi 19 Octobre 2013 à 21h39
Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 19h10



Narration MJ :


Polby écouta ses trois soldats exprimer leurs doutes sur les postulants. A plusieurs reprises, il hocha de la tête pour montrer son assentiment. Mais la réaction d’Elion le prit au dépourvu.

- Elion !

Le chef de phalange n’avait pas crié, mais c’est d’une voix sèche qu’il appela le chevalier. Celui-ci qui s’était arrêter pour écouter Vëla, s’apprêtait visiblement à quitter la pièce. Avec une mauvaise volonté évidente, il revint vers ses trois compagnons.

- Il n’est pas question pour toi de partir à la recherche de ce demi-orque et de le tuer, lui dit Polby. Nous sommes dans une ville qui applique des règles strictes. Et tuer, même un demi-orque, sur le prétexte que c’est un être mauvais, te fera jeter en prison. Les Capes Rouges dont tu as critiqué l’action aux entrées de la ville, n’ont fait que leur devoir : laisser entrer toutes personnes qui respectent les us et coutumes de la ville. Et je te rappelle que la mission qui nous a fait venir ici se trouve au premier étage, en l’occurrence la personne que nous escortons. Et j’ai une idée par rapport à ce demi-orque.

S’adressant à tous, il croisa les doigts, un air concentré plaqué sur son visage.

- Comme l’a fait remarquer Belgos, mon appel n’a pas attiré les foules, dit-il à voix basse afin que seuls ses compagnons puisse l’entendre. Nous semblons tous d’accord que la guerrière Moira est une recrue intéressante, même si son épée t’interpelle Elion. Corvo, a des airs de jeune fou si bien qu’on a du mal à voir s’il est fiable. Il a lui-même avoué ne pas être un guerrier, mais peut-être a-t-il d’autres talents. Pour finir, nous avons ce demi-orque Micheletto qui pose problème. Est-il mauvais de nature du fait qu’il est un demi-orque ? Ou a-t-il des affinités avec une divinité maléfique ? Je ne pense pas qu’il va nous le dire. De toutes façons, nous ne le reverrons peut-être plus jamais. Mais s’il vient demain au rendez-vous que je lui ai fixé, je pense que j’accepterai sa candidature. Vous connaissez tous Gorm. Il ressemblait beaucoup à Micheletto quand il a postulé pour la Compagnie, je devrais dire quand on lui a donné sa chance. Car il a dû faire ses preuves avant d’être pleinement accepté. Aussi je pense que ce demi-orque mérite une chance que sa vie ne lui a peut-être jamais donné. Mais comme je ne peux me confier totalement à des mercenaires, je compte leur donner comme mission de nous protéger en avant. Ainsi, nous pourrons, nous, assurer la protection rapprochée, sans les avoir sur notre dos. Et, (il se tourna vers Elion), si ce demi-orque devait vouloir nous jouer un sale tour, je sais pouvoir compter sur toi Elion.

L’halfelin sauta du banc, étouffant un bâillement.

- Je vais rejoindre la personne que nous escortons dans la chambre. Et Vëla, désolé, mais je ne peux rien vous dire à moins d’y être forcé par des événements qui pour l’instant ne se sont pas produits. Mais à la moindre menace, je vous renseignerez afin que vous ne soyez pas pris au dépourvu. S’il te plaît, avant de prendre un tour de garde, tout en surveillant l’escalier, j’aimerais que tu ailles parler avec la guerrière qui est toujours dans cette salle. Peut-être en apprendras-tu plus sur elle en ayant une conversation seule à seule. Belgos, va dans les écuries voir nos montures comme tu le proposais. Elion peut t’accompagner pour s’occuper d’Abby. Sur ce, bonne nuit.

Le chef de phalange monta l’escalier et disparut dans le couloir qui partait sur la droite.

Elion suivit Belgos, plus intéressé par le fait de pouvoir s’assurer que le demi-orque n’était pas resté dans les parages, que de s’occuper de la monture de Vëla. Mais c’est Corvo sur lequel ils tombèrent, l’humain hésitant à retourner dans la taverne et à se retrouver face au quatuor, ou à chercher une autre taverne où passer la nuit
.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 20 Octobre 2013 à 15h45
Cela faisait déjà un certain temps que le roublard avait quitté la taverne du Voyageur. La fraicheur bienfaitrice qu'offrait ce début de soirée après l'atmosphère lourde et bruyante du modeste établissement lui fit le plus grand bien. Longeant les bâtiments avec souplesse et discrétion, il était absorbé par ses pensées et se remémorait les événements qui s'étaient déroulés ces dernières heures. Corvo n'avait pas confirmé sa présence du lendemain mais fut déterminé à se présenter au groupe malgré la sensation d'avoir laissé une bien mauvaise impression aux mercenaires.

En réalité il était en proie à des sentiments contradictoires. Il avait là le moyen de fuir la région et d'échapper à ses poursuivants afin de rentrer au Cormyr. La force du nombre et l'aspect largement dissuasif du groupe de guerriers suffisait à lui procurer un certain sentiment de sécurité. D'un autre coté, il savait pertinemment qu'intégrer ce groupe le confronterait à bien d'autres dangers. Le roublard avait aussi conscience qu'il avait semé ses poursuivants depuis de nombreux jours et que la probabilité de les recroiser était quasiment nulle.
* Pourquoi me risquer à devenir mercenaire et me retrouver en première ligne? Le Hin n'a même pas donné de détails précis sur la nature, la destination finale et les risques de la mission...*

Le roublard passa prêt des écuries et réalisa qu'il fallait qu'il trouve un endroit où passer la nuit. Même si il comptait rejoindre le groupe au petit matin, c'était hors de question pour lui de passer la nuit dans le même lieu qu'eux. *Pffff... Eh dire que c'est moi qui suis rentré le premier dans cette taverne...* Ne trouvant aucun lieu susceptible de lui fournir un toit pour la nuit, il tourna les talons et pris la direction d'où il était venu. C'est alors qu'il aperçu deux des membre du groupe. Ne sachant pas si ces derniers l'avait vu, tous les sens de Corvo se mirent en alerte.
Le demi-elfe au cheveux blanc marchait d'un pas décidé et était accompagné de son colossale compagnon. Ce dernier, malgré l'inexpression chronique de son visage et son regard dur laissait cependant paraître quelque chose d'autre. Son comportement entier, sa démarche, ses gestes traduisaient une détermination sans faille... Un frisson glacial parcouru le roublard qui chercha immédiatement à se cacher dans un coin sombre de la rue.
* Par les Neuf Enfers ! Ils me suivent? J'ai bien vu que le molosse semblait ne pas m'apprécier mais de là à vouloir me choper. Bon j'aurais peut-être pas du parler tant...*

L'adrénaline qui battait les tempes du roublard redescendit d'un cran. * Nan, pas de raisons qu'ils m'en veuillent pour si peu quand même... T'es un peu paranoïaque ces temps-ci...* Comme pour beaucoup de ses décisions, la curiosité l'emporta sur la raison et celle que venait de prendre le roublard était pour le moins risquée. Plutôt que de se cacher et attendre, il choisi d'aller les rejoindre afin de connaitre avec certitude leurs intentions. Réduisant l'écart qui les séparaient le plus discrètement possible, il marqua un temps de pause pour détecter si d'autres personnes étaient avec eux et voir si un danger se présageait. Corvo prit l'attitude la plus pacifique possible tout en veillant bien à ce que ses mains soient parfaitement visibles aux yeux des deux guerriers dans le cas ou ceux-ci serait surpris de son apparition.


Test détection pour voir si il y a danger
Test de discrétion pour me rapprocher le plus possible d'eux sans être découvert avant de me montrer

écrit par: Vëla Dimanche 20 Octobre 2013 à 18h59
La folle de Torm avait réussi à mettre une ambiance plutôt calme auprès d'Elion, du moins envers elle aussi, croyait-elle. Tout disparut pour la jeune fille du moment que Polby se mit à parler. Vëla ne pouvait croire à ce qu'elle entendait. Pour ce qu'il approchait envers Elion, cela allait, elle n'avait rien à redire mais le reste de la conversation vint insulter son intelligence mais surtout Torm.

Son visage devint rouge et ses yeux prirent un regard fougueux tendit que par déformation professionnel son aura devint d'un blanc lumineux au allure céleste. Son regard contrastait avec l'éclat qu'elle laissait resplendir.

Sur un ton désapprobateur elle fixa droit dans les yeux Polby et s'élançait dans une explication clair et précise comme aime tant les Rashémies et avec toute la diplomatie qu'elle put employer...


-Polby! Par la grâce de Tyr et de Torm son lieutenant ainsi que moi leur bras armé, êtes vous à me reprocher et m'indigner sur la compétence que Torm m'a offert de voir la véritable nature d'un être!? Quand je vous dit que le Micheletto a du malin en lui c'est qu'il a du malin en lui. Qu'il soit demi-orc tout comme gorm n'a rien à voir, vous mélanger ciel et enfer Polby. Et il est clair que si vous engager ce Micheletto j'en ferai un rapport en haut lieu une fois de retour au bastion.-

Les deux mains sur les hanches son aura reprit doucement de son éclat tamisé pour ensuite s'éteindre et répondu au dernières recommandation de Polby par un regard froid mais obéissant puis avant que Polby puisse répondre quoi que ce soit, elle alla d'un pas ferme vers Moira.

Une fois à la hauteur de cette dernière elle la regarda d'un air simple et lui demanda gentiment et à voix basse...


-Moira, si je puis me permettre et user de ma transparence, je doit vous confirmez que mon choix est fait, vous êtes selon moi, la seul de confiance qui peut nous aidez; il est évident que l'on peut compter que sur les femmes. Sachez aussi que je trouve le montant offert par Polby, peu.-

La Paladin prit un instant calculé puis continuait avec diplomatie et psychologie ...


-Ce salaire je peut moi même l'augmenter, si vous voulez bien faire plus attention aux autres qui seront choisi par Polby. Vous me suivez!? -

Ajoutait-elle avec un regard soutenu à la guerrière et s'ensuivit avec autant d'intérêt...


-Bien sur cela restera entre vous et moi et surtout n'y voyez pas une trahison envers mon supérieur immédiat Polby, voyez juste que je suspecte les futures prétendants à l'emplois, surtout le demi-orc qui à du malin en lui et que je me questionne sur le bon vouloir de Polby. Voulant être assurer que notre mission verra sa fin avec succès, j'aime mieux mettre toute les chances de notre coté. Vous me semblez aussi intelligente que talentueuse et soyez assuré que si vous acceptez mon offre, j'en serai reconnaissante le moment venu.-

Elle ne lâchait pas d'un iota de temps le regard de la guerrière et cette dernière pouvait y lire la véracité des dires que la Paladin venait de lui faire part. Le tient basané et olivâtre de la jeune fille contrastait avec ses yeux paires aussi clair qu'une eau limpide de vérité puis de sa main droite déposa une pièce de platine sur le comptoir et ajoutait avec calme...


-Ceci est une avance et si vous la prenez, j'aimerais savoir de quel nature fut votre dernier contrat, le Dieu que vous vénérez et si je peut avoir confiance en votre loyauté envers notre petit secret de contrat.-

La néophyte de l'Ordre du Corbeau attendait avec confiance les réponses de Moira avec un calme serein empreint d'une certaine confiance. À l'intérieure d'elle même, elle souhaitait que Moira accepte son offre et qu'ils puissent réussi cette mission avec succès et ce, dans le bon ordre des choses.



Diplomatie et psychologie sur Moira.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 20 Octobre 2013 à 21h52
La réaction de Vëla, n’avait pas réellement surpris le chevalier des Yeux Vigilants. Lui-même aurait probablement dit la même chose à leur chef si ce dernier avait remit en cause la vision divine des êtres que lui offrait Heaum. L’éclatante aura de la paladin avait été de toute beauté, rare était ceux qui pouvaient se targuer d’avoir une aura aussi pure. Pour le Helmiste, Polby se fourvoyait en croyant pouvoir faire changer la nature profonde des gens.

L’espace d’un instant il remonta dans le temps, en ce jour maudit et bénit à la fois de l’année des vierges. Ce jour où il avait vu le mal s’abattre sur sa famille. Alors qu’une voix divine emplissait sa tête, devant ses yeux à des milliers de lieux de là, le corps d’un homme, qui avait été son père, criblé de flèches et de sa tête gisant à quelques mètres de là, puis celui d’une femme nue couchée sur un billot et empalée sur le manche d’une fourche, le regard de sa mère figée à jamais dans l’horreur qu’elle venait se vivre. Et cette voix qui ne ressemblait à aucune autre et qui lui répétait : « Tu n’oublieras jamais ce jour. J’ai veillé à ce que tu vives, et tu vivras pour me servir. Tu seras toujours vigilant pour que cela ne se reproduise plus. Tu lutteras pour moi et tu protègeras les faibles en mon nom. »

Et jamais, il n’avait oublié. Le petit garçon qu’il avait été était mort ce jour, Elion d’Alusaire le bras armé de Heaum, lui était né ce même jour. Devait-il attendre que le demi-orque fasse la même chose à une autre famille pour agir contre le mal qu’il représentait ? Heaum le lui avait interdit, en ce jour. Comment Polby pouvait-il s’imaginer un instant qu’il se placerait au-dessus du Vigilant ?

La tempête vëla venait de se calmer et elle avait tournée les talons. Elle avait su, une fois de plus trouver les mots qui résonneraient justes dans l’esprit étriqué du fanatique de la Sentinelle Eternelle. Il devait d’abord protéger l’objet de leur mission, puisqu’il ne pouvait le faire lui-même. La paladin de Torm avait demandé le soutien du Helmite… et elle l’aurait. Si le métis maléfique profitait du fait que serviteur du Vigilant soit en chasse pour attaquer, Elion s’en voudrait car, il aurait manqué de vigilance et il aurait placé son attention exactement là, où le mal voulait l’attirer. Un simple signe de tête avant que Vëla ne quitte la table avait suffit pour lui faire comprendre qu’il serait là, à ses coté pour lutter.

De son coté, Polby avait été pragmatique. Effectivement, s’il éliminait le mal au sein de la ville, il faudrait accepter d’être enfermé pour qu’on le disculpe à l’issue d’un procès qui ferait ressortir la vérité. Et pendant ce temps là, il ne pourrait plus être d’aucune aide pour le reste des Compagnons des Marches. Il fallait être juste et reconnaître, qu’il fallait aussi savoir être patient pour attendre d’être en dehors de cette ville pour le nettoyage. Car, il n’en doutait pas, il faudrait forcément, tôt ou tard passer par là. D’une voix calme et posé, le paladin dit un dernier mot à son chef avant de suivre Belgos pour les écuries.


- Polby, Gorm est une d’exception, sans doute pas unique, je vous l’accorde. Je ne juge personne sur sa race, son rang ou ses titres, mais sur la bonté et la malfaisance qu’il a en son cœur. Faire ses preuves lorsque l’on a la lumière en soit est une chose, mais tout le monde ne mérite pas d’avoir une chance de pouvoir mettre au grand jour ce qu’il est. Ne vous perdez pas, frère tigre.

La porte passée, Elion d’Alusaire ne pout s’empêcher de regarder à gauche et à droite pour s’assurer que le demi-orque ne se trouvait pas à proximité. Il marcha silencieusement à coté du demi-elfe. Puis, il engagea la conversation avec lui. Il était le responsable stratégique du petit groupe et à ce titre, l’aasimar se demandait ce qu’il en pensait.

- Vous savez ce que je pense de tout cela, Belgos. Qu’en pensez-vous ? Polby semble plus à l’aise dans les voies tortueuses que sur le chemin lumineux. Tu le connais bien non ? J’avoue que j’ai du mal à voir où il veut en venir en agissant de la sorte. Je pense que l’on prend de bien grands risques avec ces mercenaires. Je n’ai pas sondé moi-même l’esprit du demi-orque, mais j’ai toute confiance en Vëla et je rejoins ce qu’elle a dit. Toi qui doit être celui qui connait Polby mieux que nous. Mieux que moi, en tout cas. Est-que tu peux m’éclairer sur ses intentions. Je ne remets pas en cause ma confiance en lui, mais je ne le comprends pas. Notre vision des choses doit être... disons différente. Et il est plus facile de suivre un chef que l’on comprend. Peux-tu m'aider à y parvenir ?

Arrivé aux écuries, Elion commença par s’occuper d’Abby. Visiblement, les palefreniers connaissaient leur affaire, et la jument avait été bien traité. Il pu passer à Athear et commença à le brosser. Un renâclement plus tard, Elion su que lui et Belgos n’était plus seul. Abandonnant la brosse, pour ce libérer les mains, l’aasimar s’approcha un peu de l’homme qui s’était porté volontaire. Il resta cependant suffisamment loin pour le voir dans son ensemble. Puis le chevalier averti son supérieur hiérarchique, avant de se présenter comme le voulait l’étiquette.

- Belgos, nous avons de la visite. Sir Elion d’Alusaire de la Compagnie des Marches, pouvons nous faire quelque chose pour vous ?

L’attitude de l’homme se voulait manifestement pacifique, trop peut-être. Que pouvait-il bien vouloir ?

écrit par: Moira Dimanche 20 Octobre 2013 à 22h06
Des éclats de voix lui parvenaient de temps en temps, mais Moira n'avait besoin que de ses yeux pour voir. Des index furent levés, des regards courroucés furent échangés, et le ton de la conversation tout juste gardé sous contrôle pour ne pas attirer trop d'attention. Le chef avait recadré tout le monde, y compris le grand Heaumnite, puis avait dû distribuer des tâches car juste après tout ce petit monde s'égailla dans des directions différentes : le halfelin monta à l'étage, le heaumnite et le pisteur sortirent dehors. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que l'unique femme du groupe lui rende visite. Par affinité peut-être? Mais ce qu'elle avait à dire était encore plus surprenant...

Moira l'écouta en silence, le regard fixe, mais derrière son esprit bûchait ferme pour assembler les pièces de l'histoire. Cette femme venait lui offir de l'or parce qu'elle n'avait pas confiance en les autres prospects. La seule raison évidente à cela était que le halfelin, Polby comptait les engager contre son avis. Surtout le demi-orc, qui avait "du malin en lui" ; une formulation bien étrange mais que la guerrière mis sur le compte de l'accent exotique de son interlocutrice. Quand elle vit la pièce de platine, Moira faillit bien en rire. Elle posa sa main par-dessus celle de Vëla, et la repoussa doucement en lui rendant son regard franc.


-Si votre supérieur est un pingre et un nigaud, ce n'est pas à vous d'y remédier.

D'autres auraient pris la somme en se gaussant intérieurement de cette approche un peu maladroite, mais Moira était du genre trop honnête pour ça.

-Mais si vous me dites que ces gaillards sont de la mauvaise graine, soyez rassurée, je garderai l'oeil ouvert sur eux. Pas besoin de me payer pour ça.

Cela en disait beaucoup sur la dynamique de petit groupe. S'ils n'avaient pas confiance en ce Polby pour prendre les bonnes décisions, c'étaient qu'ils ne devaient même pas se connaître depuis longtemps. Ou alors il était vraiment nul comme chef. Elle inspira lentement et pris une gorgée de bière, réfléchissant à la suite.


-Le Seigneur des Morts veille sur moi. Elle pointa son médaillon du doigt. Même si je ne vois pas trop en quoi cela vous importe... Quand à mon dernier contrat, il impliquait de retrouver un homme qui ne payait pas ses dettes, et je n'en dirais pas plus. La discrétion est aussi un prérequis du métier, et ce n'est pas parce qu'une affaire est finie qu'un bavardage indélicat n'aura pas de conséquences.

Mais, et vous même? Vous me posez des questions plutôt personnelles, mais je ne sais même pas à qui j'ai affaire...

écrit par: Belgos Dalaèl Lundi 21 Octobre 2013 à 08h40
Belgos se garda de répliquer sèchement au chef de la phalange du Tigre mais il ne dit rien. Les remontrances et la distribution des tâches à la manière d'un maître à ses laquais aurait pu l'irriter sans aucun doute mais le demi-elfe resta stoïque. Polby était le chef de leur petite troupe, afficher une nouvelle fois un manque de cohésion du groupe pouvait leur nuire surtout si d'éventuels ennemis se trouvaient dans cette salle et ils s'étaient tous déjà fait assez remarquer. Après un hochement affirmatif à l'attention du hin, il fit volte face et c'est en compagnie de Serkhan qu'il sortit de l'auberge d'un pas assuré, Elion sur les talons. Il n'était pas compliquer de deviner quel était l'état d'esprit du Helmite et il le comprenait.

- Que dire Elion...je seconde Polby, à ce titre je dois suivre ses ordres, notre estimé Frère tigre doit savoir ce qu'il fait bien que j'aurai aimé que nous attirions un peu moins l'attention sur nous et que Polby fasse preuve de confiance envers nous sur cette mission. Sherkan avançait devant le duo, le demi-elfe poursuivit.Nous sommes quatre membres de la Compagnie, loin des Marches d'Argent, ce qui ne manquera pas de suscité la curiosité d'éventuels ennemis, si ce n'est déjà fait! Nous devons donc faire preuve de cohésion et de faire attention à ne pas nous diviser et cela sera encore plus vrai quand des mercenaires rejoindront notre groupe. Nous ne connaîtrons aucun d'entre eux, il se peut que nous laissions entrer une vipère en notre sein. Il faudra rester sur nos gardes et surtout que nous conservions tous les trois une excellente cohésion. Ensemble nous pouvons tout, ensemble nous pourrons faire face aux menaces même si celles-ci surgissent dans notre groupe

L'Aiglon leva un regard entendu vers le colosse et prit soin de choisir avec attention ses mots.

- Ce Micheletto...toi et Vëla pouvez déceler la nature des gens, c'est un don précieux que vous accorde vos divinités mais aussi lourd à porter. Il n'est pas étonnant que tu puisses te perdre en conjoncture face aux décisions de Polby, il est...pragmatique, sa position à la tête de la phalange du tigre n'est pas anodine et il excelle dans sa professionBelgos se garda de dire à Elion ce que lui avait un jour dit un de leur frère Tigre qui disait que l'espionnage serait peut-être tolérable s'il pouvait être exercé par d'honnêtes gens...Toutefois je ne puis rien te dire de ses intentions, il est si imprévisible et énigmatique que cela peut-être décourageant. Même à moi il ne m'a pas révélé le fin fond de ses dessins, ni le véritable objet de notre mission et pour te dire je n'aime pas ça, car tant de mystère n'est pas bon. Et le recrutement de mercenaires laisse à penser que nous allons au devant de quelques surprises. Bien que nous ignorons là encore quelles menaces peuvent peser sur notre groupe, ce qui me pousse à rester vigilant sur tout ce qui nous entoure... aussi nous verrons. Polby finalisera son recrutement demain. Il te faudra accepter ses choix et laisser à chacun de ces mercenaires, le bénéfice du doute sans pour autant te perdre.

Cette fois, le ton de Belgos se fit plus ferme.

- Mais quoi qu'en dise Polby, je suis tout aussi aussi pragmatique. Si un de ces mercenaires recruté par ses soins fait peser la moindre menace sur notre groupe, il n'y aura qu'une seule chose à faire Elion, et tu auras toute latitude pour rendre la justice de ton Dieu si cela soit être. Je me ferais un plaisir d'en faire autant. Quant à t'aider pour t'aider à mieux cerner Polby et ses intentions, sois sûr que tu pourras compter sur moi frère des Marches. Entre autre!

Ils arrivèrent à l'écurie. Syrvÿl, une belle jument à la robe grise cendrée, qui lui avait fournie la Compagnie lors de son voyage jusqu'à Port-Enigme, patientait tranquillement. Elle était bien traitée. Satisfait, le forestier alla lui flatta l’encolure au moment ou les mots prononcés par Elion le fit se détourner, Sherkan était lui aussi aux aguets. Il reconnut presque la silhouette qui se présenta à eux, c'était le jeune homme de tout à l'heure, Corvo...Il s'avança près d'Elion. D'évidence, l'homme était apparemment seul mais sa présence ici n'était pas anodine. Belgos afficha un air courtois

- Nous nous sommes vu tout à l'heure je crois non?dit-il innocemment.

écrit par: Vëla Lundi 21 Octobre 2013 à 15h12
La folle de Torm fut heureuse du comportement de Moira. Vëla aimait par dessus tout ce type de personne, tout comme Elion ils avait des visage de marbre, très difficile d'y lire quoique ce soit, par contre ils devaient compenser par d'autre type de langage et c'étaient pour eux dans les dires, dans le comportement et les actions qu'ils parlaient le plus.

Moira n'avait pas, depuis le début, démontré que le travail l'intéressait mais là elle venait de confirmer en repoussant adroitement la somme que Vëla lui avait offerte et dans la courte affirmation qui s'ensuivit. Elle n'avait pas dit oui mais avait confirmé qu'elle garderai l'oeil ouvert sur les mauvaises graines

La guerrière ne prit pas de détour pour fait savoir que ce n'était pas à la Paladin de juger leur chef, ce qui prouvait que cette dernière était le style à suivre les ordres aussi, peut importe l'ordre, donc doué d'une intelligence et d'une force de caractère, de jugement neutre et surtout pour le dire puis de le démontrer de cette façon, l'honnêteté faisait parti de ses principes. La jeune fille de la Rashéménie restait stoïque en écoutant le reste et fut d'avantage satisfaite de la suite.

Donc cette guerrière vénérait Kelemvor Un Dieu Loyal neutre, ce qui ne déplaisait pas à la folle de Torm, au contraire. Vint sa confirmation que le groupe pourrait avoir confiance en elle quand cette dernière lui mentionnait son dernier contrat mais avec une discrétion du professionnel ce qui lui donnait une note de loyauté dans son travail sans parler de sa précision de l'indélicatesse d'un bavardage de trop.

Décidément la Paladin n'était peu fier de cette guerrière. Intérieurement elle fut comblé de l'ensemble de ce que Moira démontrait, restait maintenant à savoir avec le temps si elle ne jouait pas un rôle mais la preux chevalier en était convaincu que non, du moins l'espérait-elle. Avec un nouveau plaisir, Vëla répondit à Moira avec douceur et aussi franchement que cette dernière l'avait fait...


- Pour commencer, il me fait un plaisir véritable de vous connaitre Moira, des personnes de votre trempe qui avec franchise, vérité et honnêteté répondent sans détour aux questions qu'on leur posent, sont pour moi de véritable trésor.
Je me nomme Vëla, Vëla de Torm, Torm étant le Dieu que je sert qui lui sert à son tour Tyr. Pour la question sur votre Dieu c'est tout simplement que je m'intéresse beaucoup aux associations entre les Dieux et leurs représentants, intérêt d'ordre personnel.-

Un court instant et elle poursuivit...


- J'ai quitté ma Rashéménie natal il y a peut de temps pour retrouver mon paternelle, Paladin de Tyr renommé qui aurait disparut au Lac des Vapeurs. D'ici là mes différentes missions m'approche tranquillement du but. -

Elle prit un moment et dans ses yeux reluisait des pensées d'amour qui lui laissait un voile diaphane de mélancolie. Elle se racla la gorge puis continuait avec une légère émotion...


-Moi et Abby nous nous sommes engagé aux marches d'argent et qui plus est dans la phalange de l'Ours, pour servir de façon désintéressé et venir en aide à éliminer le malin des villages dans le besoins. Quoi que présentement nous servons à une tout autre mission, bien loin des marches d'argents, vous direz.-

Elle prit une pause et n'avait pas depuis le début, manquer de regarder les marches qui menait à l'étage pour y détecter qui que ce soit qui monterait ou en descendrait et continuait toujours sur une tinte douce...


-Vous comprendrez que je m'oppose pas aux décision de mon chef mais je ne peut m'empêcher de me poser des questions et d'avoir certaines réserves sur notre sécurité et celle de notre escorte et c'est le pourquoi que je vous avait offert un deuxième contrat, d'ailleurs j'apprécie énormément le fait que vous garderez un oeil sur les gaillards de mauvaises graines et ce, en ayant refusé mon offre monétaire, ce qui est tout en votre honneur Moira et soyez assuré que je vous en serez reconnaissante le moment venu; si il viendrait que vous soyez blessé je m'en occuperai personnellement.-

Tout comme la guerrière, elle avait été franche, direct, précise et respectueuse. La soirée avançait et il serait maintenant temps qu'elle prenne son tour de garde à l'étage, elle attendit de savoir si la guerrière voulait d'avantage discuter puis montait à sa garde après avoir gentiment remercié la guerrière de ce temps de disette qui lui avait fait grand bien.

écrit par: Moira Lundi 21 Octobre 2013 à 19h39
Les mains jointes, Moira écouta attentivement et observa, en essayant de ne pas sourire sous le barrage de compliments. Elles allaient bien s'entendre. Malgré une apparence extérieure plutôt austère, Vëla se montrait capable d'une gentillesse sincère et d'une grande prévenance, ses yeux pers bouillonnants d'une bienveillance lumineuse. Etait-ce dû à sa ferveur religieuse? Qu'elle descendait d'un paladin? Ce n'était pas tout le monde qui abandonnait son nom pour celui de son dieu. Mais par dessus tout, Vëla était de celles qui avaient un destin, et un espoir de l'accomplir fermement enraciné.

-J'espère que vous retrouverez votre père, Vëla. C'est important de... savoir d'où l'on vient.

Moira ferma les yeux un bref instant. Une odeur de sang et de cendre, c'était tout ce que ses propres origines lui évoquaient. Le reste se perdait dans une nuit d'encre. A jamais? Qui pourrait le dire. Malgré le vide qu'elle ressentait parfois, la grande guerrière avait appris à ne pas laisser cette absence la troubler. Les morts reposaient en paix, la vie continuait après tout. Pourtant, en cet instant très précis, elle eu l'étrange sentiment qu'il aurait fallu peu pour qu'elle devienne quelqu'un comme Vëla, portée par la passion et la grâce, au lieu d'être Moira la Fossoyeuse, la guerrière implacable aux yeux de glace et à la tranquillité lunaire.

Elle secoua légèrement la tête pour revenir au présent.


-En parlant de disparu, si je puis me permettre... vous avez dit la phalange de l'Ours? Est-ce que par hasard, le nom de Norim Fièrehache vous évoque quelque chose?

Ours, ou un autre animal du même genre, elle n'était pas entièrement sûre. Pourquoi se priver de demander? La curiosité s'en allait souvent insatisfaite ces derniers temps.

écrit par: Théodus Lundi 21 Octobre 2013 à 20h43
PARCHEMIN

Test de diplomatie de Vëla sur Moira DD15 : 19(dé) + 3(compétence) = 22 => Réussite
Moira devient amicale
Test de psychologie de Vëla sur Moira DD20 : 14(dé) + 7(compétence) = 21 => Réussite

Test de détection de Corvo : 5(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite
Corvo ne détecte aucune présence à part Belgos et Elion
Test de discrétion de Corvo: 3(dé) + 7(compétence) = 10 vs Test de détection de Belgos 9(dé) + 11(compétence)= 20 => Echec
Test de discrétion de Corvo: 20(dé) + 7(compétence) = 27 vs Test de détection d’Elion 2(dé) + 4(compétence)= 6 => Réussite

écrit par: Corvo Stern Lundi 21 Octobre 2013 à 21h27
Un rapide et expert coup d'œil aux alentours suffit à faire retomber quelque peu la pression. Assuré qu'il n'allait pas tomber dans un piège, le voleur fini de se rapprocher des deux compagnons. Aucune épée ne fut tirée et pas un mouvement brusque de leur part, ce qui suffisait à Corvo pour comprendre que leurs intentions n'étaient pas belliqueuses... La réaction des deux hommes permit au jeune roublard de se détendre encore un peu plus tandis qu'il adressait au duo un signe de tête en guise de salut.

Le fidèle de Heaum ne fut pas le premier à se rendre compte de sa présence mais fut le premier à s'adresser à lui. Bizarrement, le demi-elfe qui devait l'avoir entendu arriver depuis un moment n'en fit aucun cas et laissa le géant le prévenir. Il parla de manière courtoise et directe, ce qui surpris quelque peut Corvo qui avait senti peser sont regard lourd de suspicions plus tôt dans la taverne. D'entre tous, c'était le seul qui avait la politesse de se présenter par son nom et en cela Corvo lui fut reconnaissant. Sir d'Alusaire venait qui plus est de fournir une information précieuse au Cormyrien; son appartenance et peut-être celui de tous à la Compagnie des Marches...

- Enchanté Messire d'Alusaire et merci de me permettre de mettre enfin un nom sur un visage. C'est chose rare ces temps-ci. Il répondit au paladin en adoptant un ton des plus courtois. Puis il s'adressa au forestier auprès duquel se tenait un loup plutôt intimidant:Effectivement Messire, c'est bien moi qui me suis présenté à l'appel disons... pour le moins cocasse de votre petit compagnon... Bien que la remarque sur la manière dont s'était déroulé le recrutement pu paraitre moqueuse de prime abord, la mine qu'affichait Corvo était incontestablement des plus sérieuses.

Le voleur marqua une courte pause durant laquelle il jeta par réflexe un regard scrutateur aux alentours puis reprit humblement à l'attention des deux hommes:
Pour ne rien vous cacher, j'ai eu l'espace d'une seconde la crainte de vous avoir courroucés tout à l'heure. Aussi j'admets que le fait d'avoir mentionné la présence de votre... protégé, était plutôt déplacé. Je me suis également rendu compte avoir manqué de politesse en omettant de vous confirmer ma présence demain matin. Si vous pouviez faire part de ma présence à notre ami halfelin je vous en serait reconnaissant.Corvo fut sur le point de leur adresser un nouveau signe de tête et de continuer son chemin mais l'atmosphère moins pesante que dans la taverne et le fait qu'il n'avait pas eu de vrai conversation depuis une bonne dizaine lui donnait l'envie de discuter.

- Messire d'Alusaire... Un voile de nostalgie passa sur le visage du roublard à l'évocation du nom du guerrier homonyme de la Régente de Fer du Cormyr. Savez vous que certain preux chevaliers des Dragons Pourpres de ma chère patrie se déclarent les champions de notre bien aimée souveraine et prennent un nom similaire au vôtre? Mais, je doute que cela soit votre cas puisque votre cœur semble déjà pris... Il accentua ses paroles en portant ses yeux couleur émeraude sur le symbole du vigilant qu'arborait le paladin. Pourriez-vous m'éclairer quand à cette Compagnie des Marches à laquelle vous appartenez?

Corvo ne s'attendait pas à une réelle réponse de la part du paladin. Il se doutait qu'au moment même ou il avait prononcé ces mots, la suspicion à son égard allait reprendre de plus belle. Après tout quoi de plus normal... Il fixa à présent le demi-elfe taciturne en esquissant un léger sourire qui se voulait amicale.

* Celui-là est vraiment doué, je suis sur qu'il m'a repéré depuis bien longtemps...*

- Et vous Messire, être vous également membre de cette compagnie? Je dois avouer ne pas en connaitre l'existence. Le pisteur conservait une attitude courtoise , peut-être consentirait-il à répondre à sa question après tout... Il émanait de lui quelque chose qui suscitait une sorte d'admiration de la part du voleur...

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 22 Octobre 2013 à 04h29
Belgos laissa l'aventurier s'exprimer à sa guise, l'observant encore un peu plus plus. Ses gestes étaient fluides, il devait être bon dans sa partie même s'il aurait pu sans passer inaperçu si le demi-elfe n'avait pas deviner son approche avant même qu'Elion ne réagisse. La stature du Helmite et la machine de guerre qu'il représentait suffisait à dissuader normalement toute menace physique ce qui avait permit à Belgos de rester parfaitement serein. L'homme se montra tout aussi directe, le ton de sa voix et son apparence se voulaient amicales. Il n'y avait aucune raison pour que le demi-elfe ne le soit pas.

- Mon nom est Belgos Dalaèl et effectivement tout comme mon compagnon et ceux qui se trouvent à l'auberge, j'appartiens à la Compagnie des Marches.Il coula un regard vers le colosse. Evoquer la Compagnie? Il 'y avait rien de secret là-dedans..." A coup sûr,si nous étions en ce moment même dans les Marches d'Argent, sans nul doute auriez-vous entendu parler de cette noble compagnie, certes jeunes, mais plein d'allant. Que dire sinon que nous sommes avant tout une compagnie non pas de mercenaires comme il en existe tant, mais de défenseurs d'une région sauvage constamment sous la menace de nombreux périls. Nos buts sont nombreux et variés mais notre cause est unique, celle aider les populations du nord à survivre face à l’hostilité de la région. Voilà en résumé ce qu'est la Compagnie des Marches messire Corvo. "

La cause...En regardant l'aventurier devant eux, il imagina au même ce même Corvo, installé tranquillement dans le bureau de Théodus pour se faire recruter. Le hin lui aurait alors déclaré que la compagnie ne cherchait pas seulement un éventuel roublard comme il en existe tant dans les rues, non, mais un malicieux compagnon aux sens affûtés qui fera sien cette cause. Ni plus ni moins.

- Vous venez du Royaume de la Forêt, une bien belle terre.Belgos ne révéla pas qu'il était à moitié Cormyrien par sa mère, cette information était inutile mais le fait de mentionner un pays qu'il avait déjà parcourut, oui. Cela il le pouvait"Même si celle-ci est mise à rude épreuve ces dernières années...Elion? En avons nous terminer ici? Il est encore tôt et nous ne nous sommes pas encore restaurés. Nous pourrions poursuivre cette discussion de manière plus conviviale et plus chaleureuse que dans une écurie? A moins bien entendu messire Corvo vous ne préfériez nous retrouver demain matin?"


écrit par: Polby Tertrenoir Mardi 22 Octobre 2013 à 21h25
Narration Micheletto:

Quand Polby se fut assuré que ses soldats occupaient bien la chambre d’à côté, il s’adressa à son compagnon de chambrée à voix basse :

- Je m’absente un moment.

Ni une, ni deux, le frêle hin enjamba la fenêtre ouverte, et s’agrippant ici et là, fut bientôt en bas dans une rue arrière.

Il se mit alors en quête d’une personne, en l’occurrence Micheletto. L’opposition fondée de son groupe pour accepter la candidature du demi-orque, avait une réserve de sa part. L’un de ses soldats avait-il remarqué par l’échancrure d’un vêtement, que Micheletto portait une griffe de dragon cassée, retenue au cou par un lien en cuir ? Et même s’ils l’avaient vu, cela n’aurait rien changé pour eux. Mais pas pour Polby.

Le chef de phalange marcha au hasard, mais visita toutes les tavernes devant lesquelles il passa. Dans la salle commune de la troisième, il trouva le demi-orque attablé face à une assiette débordante
.

- Puis-je m’asseoir ? demanda Polby qui s’assit sans attendre une réponse.

Le demi-orque s’était assis dans un coin, à l’écart des autres clients. Le hin pouvait donc parler sans être entendu, mais bénéficiait de la protection de la présence de ces gens
.

- Je vais aller droit au but. Un de mes soldats à vu le mal en vous. Et logiquement, je devrais refuser votre candidature si vous venez demain. Car les valeurs que je défends sont opposées aux vôtres. Mais j’ai remarqué que vous portez au cou une griffe de dragon cassé. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ? Et pouvez-vous me dire ce que vous pensez du Culte du Dragon ? Bien sûr, si vous ne voulez pas venir demain, dites le moi, et je repartirai à l’instant.

écrit par: Elion d'Alusaire Mercredi 23 Octobre 2013 à 10h52
Belgos avait prit les devants, et il avait fait les présentations de la Compagnie des Marches. Ce en quoi Elion lui était gré, car il se voyait mal embarqué à l'heure présente d'expliquer quoi que se soit, tant il était lui-même dans l’expectative. L'aasimar avait voulu tester la défense sur laquelle Polby comptait. Depuis Eauprofonde, il avait compté sur la renommée de ma Compagnie des Marches pour faire fuir les ennemis potentiels. Force était de constater que si cela avait pu avoir une incidence sur les terres du Nord, ici visiblement la Compagnie n'avait pas la renommée suffisante pour faire fuir qui que ce soit. Cet homme là, qui venait de les accoster n'en avait même jamais entendu parlé. On était loin, des ménestrels... Il valait s'en doute mieux, compter sur l’exhibition de l'acier pour refroidir les hardeurs belliqueuses potentielles.

Dano n’avait pas encore profité des soins bien mérité après ce long voyage. Aussi, Elion laissa-t-il son chef et le postulant au poste de mercenaire se diriger vers la taverne sans lui.


- J’ai encore à faire ici, mais commandez moi de quoi manger. Je vous rejoins sous peu.

Elion n’avait pas menti, il ne le pouvait pas. Mais il laissé passer sous silence le fait qu’il avait besoin de repenser à tout cela, seul face à lui-même et à Heaum. Alors qu’il était entrain de brosser son mulet, le chevalier des yeux vigilants repensait à ce que venait de lui dire Belgos. Lui non plus n’était pas à l’aise à l’idée de faire rentrer le demi-orque dans leur groupe, car à n’en pas douter, la vipère c’était forcément lui.

Elion d’alusaire n’avait estimé que de voir la nature profonde des gens ou des choses qui l’entourait comme une chose lourde à porter. Pour lui et jusqu’à présent l’équation était plus que simple, il détectait le mal, il éliminait le mal. C’était aussi simple que cela et il n’avait jamais eu de doute, puisqu’il suivait le sentier lumineux du bien, tracé par la Sentinelle Eternelle. Avec la Compagnie des Marches tout ce compliquait. Le paladin comprenait maintenant pourquoi, Hector, son mentor, avait fini par quitter les Dragons Pourpres et ne jamais regagner les rangs de l’église. Il gardait ainsi son libre arbitre et sa liberté de penser et d’agir. A ce titre, le jeune aasimar se demandait s’il avait bien fait de ne pas suivre les conseils de son mentor et de se joindre à cette organisation. Ca faisait deux fois, qu’on lui disait que si l’orque jouait un sale tour, on comptait sur lui pour faire appliquer la justice de Heaum. Mais il n’y avait point de justice là-dedans. La justice était faite pour les gens qui commettaient des erreurs, pas pour les suppôts du mal qui n’en méritaient pas. C’était ça, qui était le plus difficilement acceptable pour le paladin de Heaum, attendre que le mal frappe pour agir. Une chose était certaine, si le mal frappait, il l’éliminerait, mais alors ceux qui l’avaient empêché d’agir avant en répondraient devant la justice qui leur était si chère.


¤ Hector, une fois plus vous aviez sans doute raison. Mais je me suis engagé à protéger cet inconnu, maintenant. Par Heaum je me dois d’être loyal à ma parole donnée. Quant à l’avenir… que le Vigilant me guide. ¤

Qu’il était simple le temps, ou il suffisait de suivre Hector. Certes, il en avait souffert car l’homme l’avait façonné en une machine de guerre sans émotion portant à son paroxysme son potentiel physique et mental. Mais, malgré cela, Elion n’était pas loin de penser que ces années là, étaient finalement pas si loin du bonheur que cela. Toutes ses intrigues de Polby avaient une fâcheuse tendance à lui mettre les nerfs à rude épreuve. Le paladin était habitué à la droiture, la franchise et l’honnêteté, c’était bien loin des méthodes imposées par l’espion du bastion.

- Bien, vous êtes brossés, vous avez à manger et boire. C’est à mon tour maintenant. Il flatta l’encolure d’Abby, repose toi ma belle, repose toi bien. Puis il passa faire de même avec Dano et Athear, bien que le discours fut quelque peu différent. Gardez nos biens, et protégez-vous !

L’aasimar poussa un profond soupir en fermant les yeux, ce qui lui fit le plus grand bien. Il passa sa main dans ses cheveux de neige, réajusta son cimeterre et se dirigea à son tour vers l’auberge pour rejoindre Belgos et le jeune humain.

écrit par: Micheletto Vendredi 25 Octobre 2013 à 17h37
Micheletto mangeait tranquillement une assiette de gruau accompagnée d’un morceau de lard, quand l’énergique petit Polby pris place vis-à-vis de lui. Avec une assurance égale à celle dont il avait fait montre durant leur précédent entretien, il s’était adressé à lui avec une franchise qui le surprit. En le voyant agiter ses petits bras au dessus de la table, le demi-orque ne pouvait s’empêcher de se demander s’il oserait lui-même parler de la sorte s’il se trouvait face à un géant des glaces avec un caractère aussi ombrageux que le sien. Le halfelin avait du cran, il devait bien lui reconnaître cette qualité. Etait-ce dans ce trait de caractère que résidait le secret de son autorité sur la petite troupe de coupe-jarrets qu’il avait aperçu à l’auberge ? Le jeune prêtre avait bien du mal à se satisfaire d’une telle explication. Il devait y avoir derrière cette situation quelque fortune ou pouvoir cachés.

« Un de mes soldats a vu le mal en vous ». La formulation fit sourire le clerc. Pendant tout le petit discours du chef de la phalange du Tigre, il avait continué à manger le plus naturellement du monde. Sa décontraction tranchait singulièrement avec le sérieux de son interlocuteur, qui après tout s’était invité à sa table sans son assentiment. C’est donc entre une bouchée de pain aillé et une goulée de vin morillon qu’il apprit l’amusante nouvelle. Il était « méchant ». Le pauvre Polby semblait vraiment prendre la circonstance avec gravité.

¤ Décidément, hommes ou demi-hommes, ils sont tous plus fous les uns que les autres ¤

Si Micheletto prenait la nouvelle avec tant de légèreté c’est qu’il s’était depuis bien longtemps affranchi des critères moraux qu’on s’était appliqué à lui apprendre à grand coup de savates à l’orphelinat. Sa courte expérience du monde lui avait largement permis de se rendre compte qu’il s’agissait là de notions taillées par les humains, pour les humains et qui ne se retournaient jamais contre leurs intérêts. Au contraire elles grugeaient les résistances à l’avancée de leur implacable machine civilisationnelle. Changeant le viril guerrier, fier de sa race et de sa culture, en un vil objecteur de conscience appelant de ses vœux l’avènement de l’ordre juste des hommes sur son peuple. L’humanité seule se trouvait renforcée par cette idéologie mortifère, car eux seuls poussaient le vice jusqu’à déshumaniser leurs adversaires. « Le mal doit périr ». C’est à ce cri que des légions entières de fanatiques pouvaient détruire des peuplades millénaires, égorger femmes et enfants, avec la bénédiction de toutes les bonnes âmes des contrées dites civilisées. Tout ça parce que leur référent moral avait le malheur de diverger DU référent moral objectif, le seul valable en tout lieu et en tout temps ; celui des hommes. La chanson, il ne la connaissait que trop bien. Elle commençait par un agréable « il est bon de faire le bien », puis qui se muait doucement en « il est bon de faire du mal au mal », pour finir dans l’infernal barnum du « il est humain d’être inhumain envers les non-humains ».

¤ Effectivement, nous n’avons pas les mêmes valeurs ¤

Le prêtre posa ses couverts dans son assiette encore pleine. De sa main droite il tira de l’ouverture de sa chemise une griffe de dragon montée en pendentif.

- Ça ? dit le demi-orque. Elle appartenait à mon père.

Il l’avait récupérée un peu plus tôt dans la journée, juste avant de rencontrer les membres de la Compagnie des Marches. Il avait en effet d’abord entendu retrouver son frère dans sa demeure. Ce n’est qu’après avoir constaté que la mansarde de feu Magnus Dirona était vide qu’il avait entrepris d’écumer les tavernes de la ville. Avant de ce faire, il s’était néanmoins lancé dans une fouille en règle de la maison, à tout hasard. A sa grande surprise il n’y trouva pas la moindre pièce de cuivre. Juste une enveloppe cachetée à son nom dans le tiroir d’un meuble de chevet à l’étage, près de ce qui avait dû être le lit de mort du vieux Magnus. Sans plus de cérémonie il quitta la chambre et décacheta la lettre dans l’escalier. Celle-ci était formulée comme suit :

PARCHEMIN
Mon cher fils,
Si tu lis cette lettre c’est que je suis déjà mort. Au vu de l’avancée de la maladie qui me ronge, cela ne saurait tarder. J’ai vu la mort en face bien des fois et son visage ne m’effraie plus guère. Je me livre à elle sans peur mais avec un regret, celui de ne pas avoir rempli mes devoirs de père envers toi. J’espère que le carnet que je t’ai fait parvenir t’éclairera sur les raisons de ma défaillance. Quoique l’on te dise sur mon compte, sache que je n’ai jamais suivi que ma conscience et les contraintes que m’imposaient les nécessités de l’existence. Pourtant, quelques dures que furent les circonstances, je n’ai jamais cessé de te garder une place dans mon cœur. Pour preuve de mon attachement, voici la griffe d’Agyraphilax. Elle me fut jadis remise par un noble paladin que j’ai eu l’honneur de compter parmi mes amis. Puisse t’elle te porter bonheur et te rappeler à chaque instant que tu poursuis le chemin que d’autres ont commencé avant toi. D’où ils sont, ils te regardent d’un œil sévère mais bienveillant. Ne l’oublie jamais.
Magnus Dirona


Quand il eut fini sa lecture Micheletto se trouvait déjà dans les rues d’Asbravn, bien loin de la demeure qu’il venait de quitter. Sans s’arrêter, il réduisit la feuille et son enveloppe en une boulle de papier qu’il abandonna sur le trottoir. Il poursuivi son chemin sur quelques mètres en maugréant. Puis se ravisant, il revint sur ses pas. Il tira de ce qui fut l’expression des dernières volontés de son géniteur, le collier orné de la griffe de dragon.

¤ Après tout, je suis aussi à moitié humain…¤

Cette partie de son identité qu’il avait tant de fois essayé d’effacer pendant son adolescence, elle lui avait été invariablement rappelé par ses frères orques de la tribu des milles flèches. Maintenant qu’il y voyait plus clair sur ses origines, il était temps pour lui d’accepter et même d’embrasser cette part d’héritage. Celle qui lui donnait vocation à être un jour un chef pour les siens. Comme le symbole sacré d’Ilneval lui rappelait constamment qu’il était un orque au milieu des hommes, le collier de son père lui rappellerait qu’il n’était guère plus qu’un homme parmi des orques.

Et face à un halfelin ? Voilà à présent que celui-ci lui demandait son avis sur le Culte du Dragon. A dire vrai, leur jeune clerc n’avait en tête que des banalités sur le sujet. Ils avaient pour eux qu’au moins ils ne s’embarrassaient pas de fausse morale pour dissimuler leurs intentions. Mais leur cause lui semblait quelque peu baroque. L’heure de gloire des dragons était passée depuis longtemps ; c’était à présent au tour des races nouvelles de présider aux destinés du monde.


¤ Mouai, il doit bien s’en carrer de mon avis sur les sectateurs de la liche écailleuse ¤

Il n’était guère difficile au demi-orque de voir où Polby voulait en venir.

- Le Culte du Dragon ? Et bien j’en dis que c’est des gens auxquels il vaut mieux éviter de se frotter sans raison. Après si vous m’embauchez j’imagine que les valeurs que je défendrai seront opposées aux leurs.

Il adressa un regard entendu à son interlocuteur avant de se replonger dans son assiette. Tout en portant sa cuillère à sa bouche il ajouta :

- Il va sans dire que plus les risques sont importants, plus le salaire est élevé. Je ne vous fais pas de dessin.

écrit par: Théodus Vendredi 25 Octobre 2013 à 21h36
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 3°
Moment : vers 6h15



Narration MJ :

Au matin, Polby descendit dans la salle commune, talonné par l’être qu’il escortait dont l’ample capuche dissimulait toujours le visage. Ils retrouvèrent Elion au bas de l’escalier qui s’était assuré qu’aucune menace ne pesait sur eux. La salle était presque déserte à cette heure matinale. Vëla et Belgos fermaient la marche.

L’être alla se s’asseoir dans un coin, le dos tourné à la salle. Polby commanda pour lui une assiette de charcuterie accompagnée de pommes de terre. Il se fit servir la même chose à la table voisine, laissant à ses soldats le soin de commander ce qui leur plaisait. A l’instar de la veille, il termina son repas avant de leur parler
:

- Je vais vous révéler un aspect de notre mission. Car je souhaite que vous connaissiez le danger qui nous guette. Ainsi, vous pourrez lutter plus efficacement. Le Culte du Dragon. Vous connaissez ? (Il poursuivit sans attendre une réponse.) Les adeptes de ce culte vénèrent les dragons morts-vivants. Notre mission va à l’encontre de leurs intérêts. Aussi, nous risquons de les trouver sur notre chemin. Inutile de vous préciser que cette organisation sert les intérêts du mal. Voilà pourquoi je souhaite avoir des renforts. Nous verrons si ceux qui se sont montrés intéressés hier soir, nous rejoindrons, la guerrière, le jeune fou, et le demi-orque y compris.

Le chef de phalange repensa à son entretien de la veille avec Micheletto. Celui-ci s’était montré laconique pour lui répondre. Mais Polby avait appris l’essentiel, estimant que l’intéressé n’avait pas de raison de lui mentir. Il servait ses propres intérêts, contre le mal si nécessaire, mais pas sans une bonne rémunération. Il avait espéré être tombé sur un ennemi juré du Culte du Dragon. Ce n’était pas le cas, et il devrait se contenter d’un être mauvais prêt à tout.

- Oui, je sais, s’empressa de dire le hin en levant une main pour demander à ne pas être interrompu. C’est un être mauvais. Mais cela va servir nos intérêts. Si ce demi-orque nous rejoint, Quelle confiance pouvons-nous avoir en lui ? Limitée, c’est certains, et je vous demanderai de toujours l’avoir à l’œil. Mais contrairement à certains qui pourraient tourner bride au premier danger, je pense que celui-ci restera, et se battra. Car il a une motivation, l’argent ! Vous devez donc vous demander quelle est la mienne pour le recruter. Hé bien je compte le placer en tête, suffisamment loin pour qu’il ne soit pas à notre contact direct, suffisamment près pour que nous puissions le voir et communiquer avec lui si nécessaire. Le mal, il connaît. Il saura le reconnaître. Et inversement. Car c’est là que réside mon idée. Les servants du mal se montreront soit impitoyable avec lui, et ainsi se dévoileront. Ou bien ils entreront en contact avec lui, et ainsi se dévoileront également. Ainsi, nous aurons une longueur d’avance pour réagir.

Polby se tut et vida un verre de vin.

Peu après, une dizaine de minutes avant l’heure du rendez-vous qu’il avait fixé, Polby sortit de l’écurie derrière Belgos, menant son petit attelage aux poneys requinqués par une nuit paisible à l’abri du froid. Elion et Vëla les suivait de près. Il leva les yeux un court instant vers le ciel encore sombre. Mais l’aube ne tarderait plus, et ils pourraient bientôt quitter la ville.

Le chef de phalange arrêta son chariot devant la taverne, curieux de voir qui allaient les rejoindre
.

écrit par: Moira Samedi 26 Octobre 2013 à 12h42
Moira était partie de bonne heure. La nuit lui avait laissé le temps de la réflexion : les choses se présentaient plutôt bien, et le faible nombre de personnes intéressées par l'annonce du halfelin lui assurait une place dans le convois. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander s'il ne le faisait pas exprès, que ce salaire médiocre et ces questions ridicules n'étaient qu'un écran de fumée pour repérer ceux qui chercheraient absolument à les approcher. Mais, s'il ne fallait pas sous-estimer ses adversaires, il était tout aussi important de ne pas les sur-estimer non plus : ce Polby était peut-être juste un incapable.

*Edun na noc dara...*

Elle sangla Scàthach à son côté, et admira encore une fois brièvement la lame à la précision inhumaine. Le destin lui avait décidément fait un cadeau inestimable. La guerrière repassa ensuite son manteau de voyage, et le sac sur l'épaule, descendit à son rendez-vous, ses lourdes bottes claquant dans l'escalier. Il faisait froid là dehors, à deux doigts du givre. Moira repéra le chariot et compta silencieusement les membres de l'expédition avant de se rapprocher. Elle salua Vëla d'un signe de tête, les autres d'un hochement moins prononcé, avant de reporter son attention sur Polby, avec un regard nettement plus détaché.

-Monsieur...

Pas besoin de baratin. Ils la connaissaient tous, même si elle ne savait pas encore leurs noms, et Polby attendrait l'ultime moment pour faire son choix. La guerrière se savait aussi en avance. Un coup d'oeil sur le cadran solaire de la tour voisine le lui confirma. En attendant, Moira posa son sac, et plongea la main dans l'une des grandes poches de son manteau. Elle retira l'âne de bois à moitié fini, et en silence racla encore quelques copeaux avec son couteau. Pas distraite pour autant, elle levait les yeux régulièrement de son oeuvre pour observer les alentours. Et l'attitude des autres, par la même occasion, à la lumière de ce qu'elle avait appris jusque-là.

écrit par: Vëla Samedi 26 Octobre 2013 à 15h46
Dans la tête de la folle de Torm, durant la nuit, bien des choses c'était entremêlé et bien des énigmes c'étaient résolut et bien d'autres restaient en suspends. Son tours de garde fut tranquille mais mieux était ainsi, elle s'en était fait pour rien par apport aux possibles attaques qui auraient put arriver durant la nuit.

Le matin venu en s'asseyant à la tablé et sans mots dire, elle prit un repas fort copieux, sachant le chemin qu'ils aurait à faire en cette journée qui s'annonçait forte en émotion de toute sorte. Les oreilles bien ouverte aux dires de Polby tout en mangeant, ses pensées étaient au fixe en l'écoutant jusqu'au moment ou il nommait le " Culte du dragon ". Nul doute possible que pour les présents, la réaction de Vëla laissait voir qu'elle en savait ou qu'elle en connaissait un bout sur eux ou bien que cela lui rappelait des mémoires qui semblaient venir la chercher aux tripes. Elle vint pour dire quelque chose mais le doigt levé de Polby lui en interdisait.

La suite fit en sorte que la jeune fille au tempérament de feu fut stoppé net dans son repas. Elle ne pouvait croire se qu'elle entendait.

* Il va avoir le culot de l'engagé quand même. Mais il se moque carrément de notre nous! " Le mal, il connaît. Il saura le reconnaître." Non mais! Et nous on ne le sait pas peut être! ... Pfff... *

Maugréait-elle en elle même avec une moue d'insatisfaction. Ses méninges tentait d'y voir plus clair pour ne pas sauter directement sur Polby en lui raclant une volé de coups poing pour le réveiller bien comme il le faut pour commencer sur le bon pied en cette journée qui venait d'y recevoir un vinaigre de mauvais goût.

Seul un fort coup de poing fut porté sur la table qui fit lever les ustensiles, assiettes et verres de celle-ci puis la Paladin se levait prestement prit le reste de son repas et allait directement à l'écurie pour y apprêter Abby au voyage et calmer rapidement son caractère explosif. Préférant se calmer seul en présence de son fidèle destrier. Tout au long de la préparation elle se remémorait les dires que son paternel lui avait dit sur le culte du dragon et leur dragons liches. Il avait lui même combattu contre eux et en avait apporté des souvenirs; des cicatrices et une griffe qu'il portait au cou comme un talisman. Vëla se souvenait des moindres détail de cette griffe, elle était unique et l'avait toujours trouvé énigmatique. Tout ceci la calmait et put revenir auprès du groupe dans un autre état qu'à l'entrée dans l'écurie.

Abby fut ravis de partir tôt, comme à l'accoutumé et se tenait près au départ quand Moira fit son apparition. Intérieurement la Paladin fut ravi. Elle aussi se signait auprès de la guerrière et soutenue d'un sourire franc. Un rapide regard sur Polby, Belgos et Elion pour voir leurs réactions, mais en fait, elle ne s'attendait pas vraiment à voir quelque chose en particulier sinon une certaine approbation.

Dans l'attente du départ la preux chevalier approchait de Moira et lui dit doucement pour faire suite à la veille ou elle avait eut la désobligeance de ne pas répondre à la question posé de son interlocutrice et combler le temps d'attente...


- Norim est un fier combattant que j'ai eu loisir d'affronté à la lance d'arçon durant un tournoi amicale. Il est vaillant, combatif, entêter et fait parti des marches d'argents, je n'ai pas plus connu ce dernier que cela: Et vous Moira, comment lavez vous connu?-

écrit par: Moira Samedi 26 Octobre 2013 à 18h41
De la pointe du couteau, Moira grattait patiemment le ventre de son âne de bois. Elle leva ses yeux énigmatiques à l'approche de Vëla.

-C'était à Luskan, il y a des mois de cela. Nous cherchions ensemble un criminel dont la tête était à prix. Malheureusement, les événements nous ont séparés sans nous laisser le temps de nous dire au revoir. Une embuscade...

La guerrière haussa les épaules avec lassitude.

-J'aurai aimé savoir si au moins il s'en était sorti sain et sauf.

Elle revoyait les ruines de l'ancien quartier général des pirates, sensé être désert, voir hanté selon certains marins adeptes de la bouteille. En réalité, le danger s'avéra être bien vivant! Ce n'était même pas Booney le rouge, leur cible, juste une bande d'esclavagistes en quêtes de proies faciles. Les imbéciles en avaient eu pour leur argent : ni une, ni deux, dès que la grande guerrière eut recouvré ses sens, elle eut vite fait de tordre le cou à son gardien. Trop tard pour Norim, emporté nul ne sait où par une équipe différente, tandis qu'elle était échouée loin au sud par la magie des portails de Port au Crâne.


Norim était un nain à tête dure comme il en existe plein, très capable de survivre à ce genre de situation. En revanche, l'imaginer jouter à cheval dans un tournois avait quelques chose de très exotique.


-Il fait donc bien partie de cette Compagnie des Marches? C'était ce qu'il m'avais semblé comprendre.

écrit par: Micheletto Mardi 29 Octobre 2013 à 00h15
Micheletto passa la nuit dans la taverne où il s’était entretenu avec Polby. Les propositions du halfelin lui avaient pleinement donné satisfaction, aussi avait-il décidé de ne pas dépenser davantage d’énergie dans des pérégrinations hasardeuses. Il se lançait dans une expédition potentiellement dangereuse et peut-être n’aurait-il plus l’occasion de dormir dans un lit avant un bon moment. Il comptait bien profiter des quelques heures qui le séparaient du départ pour rassembler ses forces physiques et mentales. Il pria une bonne partie de l’après midi puis entama une longue méditation. Un à un il examina les événements qui s’étaient enchaînés à une cadence folle depuis son arrivée à Asbravn. Si nombre de questions restaient en suspend, au moins espérait-il en avoir fini avec ses problèmes familiaux. D’étranges sentiments l’animaient à ce sujet. Il pouvait tirer une croix sur son héritage, la chose était certaine et pourtant il gardait comme un goût d’inachevé. Comme si une circonstance qui jusqu’alors lui avait échappé, devait à brève échéance déclencher une tempête dont il n’était pas sur de pouvoir se sortir indemne. C’est donc dans un état d’agitation tout à fait inattendu que le demi-orque émergea de son recueillement. Pour oublier son angoisse il entreprit de nettoyer ses armes et son armure. Il s’alluma ensuite une pipe, relava son équipement mais rien y faisait, son esprit demeurait fixé sur cette oppressante sensation de danger. Il résolu finalement de s’attaquer au carnet de son père. La nuit était déjà tombée mais il n’avait guère besoin de lumière pour lire.

¤ Je serai curieux de savoir combien d’orques utilisent leur capacité à voir dans le noir pour bouquiner la nuit ¤

Surement fort peu. Le jeune prêtre chercha en feuilletant au hasard, la trace de la griffe qu’il avait récupérée quelques heures plus tôt, sans succès. Il ne trouva que des références à son premier propriétaire (ou deuxième si l'on comptait le dragon qui l’avait jadis eu au bout de la patte), le fameux paladin dont parlait la lettre. Bref, rien de bien passionnant. Cette lecture eut du moins le mérité de l’assommer complètement. Il eut à peine le temps d’enlever ses bottes avant de s’écrouler sur son lit, jusqu’au lendemain.

Le réveil du clerc fut quant à lui plus paisible. Il se lava le visage dans une petite bassine d’eau froide qu’il avait faite monter la veille, enfila son équipement et descendit dans le hall de l’établissement pour petit déjeuner. Une michette et un pichet de lait de chèvre firent l’affaire. Il était maintenant près à affronter la froideur des premières heures de la journée. A peine eut-il passé le pas de la porte d’entrée de l’auberge qui donnait directement sur la rue, que son visage fut balayé par une rafale de vent frais. La morsure du froid au sortir du lit acheva de le réveiller. C’est donc au pas de gymnastique qu’il remonta les quelques rues qui le séparaient du lieu de rendez-vous. Le demi-orque ne s’attendait pas à y recevoir un accueil chaleureux. Maintenant qu'ils avaient découvert sa vraie nature, tous devaient le voir un espèce de pestiféré.


¤ Bof, ils me trouveront toujours assez bon pour prendre les coups d’épées à leur place ¤

Micheletto arrivait en vue de la petite compagnie. Cette fois-ci il était harnaché de pied en cape ; casque, bouclier et surtout une belle cuirasse brune aux reflets de bronze. Finement ouvragée, elle faisait honneur au torse musclé du jeune prêtre dont elle reproduisait parfaitement les contours. Le seul détail trahissant la sobriété de ce chef d’œuvre d’artisanat était une figure de gorgone, argentée, fixée au niveau du sternum et dont la chevelure serpentine se répandait sur les pectoraux du sang-mêlé. Son visage de femme était battu à chacun des pas de son propriétaire par la griffe de dragon qu’il portait aujourd’hui encore en pendentif. Fort de cet attirail et convaincu que si l’habit ne fait pas le moine, il suffit à leurrer les simples d’esprit, il salua d’un hochement de tête Polby, puis chacun des membres du convoi. Ce faisant il remarqua le symbole sur l’armure du grand gaillard balafré. Cette découverte le laissa un instant interdit. Comment ce « détail » avait-il pu lui échapper lors de leur première rencontre ? C’était le signe de Heaume, le dieu le plus butté et le plus bête de la création. Pour porter un tel signe ce drôle devait être ou un prêtre ou un paladin. En tout cas un serviteur du Vigilant.

¤ Par Ilneval, il ne manquait plus que ça ¤

Il devinait déjà les regards accusateurs qu’allait lui infliger son nouveau « compagnon ». Des regards lourds de menaces… Il secoua la tête à cette pensée. Après tout peut-être se faisait-t-il un peu trop hâtif dans son jugement. S’il existait des poissons volants, pourquoi pas des suivants de Heaume intelligents ? Une idée lui vint. Il alla se placer derrière Polby, à la hauteur d’Elion et se retourna de façon à faire face au dos du hin. Il se trouvait à présent sur la même ligne que l’aasimar et tourné dans la même direction. Il verrait bien si ce dernier pouvait résister plus de quinze secondes à l’envie de le dévisager. Ça n’était pas grand-chose, mais s’il y arrivait c’était déjà bon signe, pour un helmite…

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 29 Octobre 2013 à 07h33
C'est en compagnie de Corvo et Elion que Belgos passa la soirée, un pichet de bière bien frais, et quelques alcools fort pour le roublard avaient suffit à détendre l'atmosphère entre les trois compagnons. En attendant le paladin, Belgos avait répondu de manière la plus simple possible aux questions de Corvo au sujet de la Compagnie et de son fonctionnement sans pour autant entrer dans les détails. A voir l'air intéressé du jeune homme, il se pouvait que ce dernier soit une recrue potentielle, et c'est avec un certain plaisir qu'il évoqua Théodus l'halfelin.

- Et pour finir la Compagnie ne serait rien sans Maître Théodus, le très très compétent intendant du Bastion qui adore recevoir les candidats pour les assaillir de questions. Il faut dire que ce hin est très curieux, il aurait pu exceller dans la phalange de notre camarade Polby soit dit-en passant.Prenant cette fois l'air sérieux et tandis que cette fois le paladin prenait place à leurs côtés. Il imita le hin et imagina Corvo en face de luiCorvo, si nous questionnons autant nos postulants c'est que nous sommes sélectifs sur une chose: nous ne voulons pas de n'importe qui. Point de question de brutes sans cervelle ni d'âme sans coeur chez nous. Tu ne trouveras pas ici de quoi t'enrichir plus que de raison car cela n'en est pas le but. Si nous nous battons c'est dans de plus nobles buts messire Corvo. Si ta motivation est maintenant toujours aussi forte qu'avant, tu vas pouvoir t'engager et rejoindre une nouvelle famille de frères et soeurs d'armes.Belgos éclata de rire, sans doute plus pour lui même et adressa un clin d'oeil à Corvo"Et plus sérieusement Corvo, si la Compagnie t’intéresse autant que cela, il se peut qu'au terme de cette aventure je t'invite à venir avec nous pour découvrir par toi même ce qu'est la Compagnie des Marches."

La proposition du demi-elfe était sincère, le jeune homme en face de lui semblait être un bon garçon, compétent sans aucun doute et la compagnie était toujours à la recherche de tels éléments, mais entre une première impression et la réalité il y avait parfois un monde, l'aventure qui se dessinait pour eux serait peut-être le moyen de confirmer ce que pensait le forestier. Il détailla à son interlocuteur la composition de leur équipe, les deux paladins appartenaient à la phalange de l'Ours, une unité qui avait d'ordinaire plus la fonction de veiller sur les jeunes bourgs des Marches en voie de développement et qui sont incapables de pouvoir se fournir en défenses appropriées. Polby appartenait à la phalange du Tigre, plus axé dans la reconnaissance des grands espaces,et lui Belgos, il résuma la phalange de l'Aigle dont les missions était d'ordinaire plus centrée sur la protection individuelle, ils étaient quatre membres de la Compagnie, bien loin de chez eux...

La soirée se termina bien et chacun alla dormir dans son coin. Le lendemain matin, il ne faisait pas encore jour que Belgos quitta la taverne en compagnie de Sherkan, il ressera le spans de sa cape elfique, présent de la Confrérie des Gardiens Sylvestres,puis alla marcher une petite heure avant de retrouver ses compagnons à la table du petit-déjeuner. Il resta silencieux tout au long du repas, laissant Polby présidé ce moment, il devina l’irritation grandissante de Vëla et sa façon de sortir de table le lui confirma puis le silence d'Elion.


- Merci pour ces informations Polby, nous redoublerons de vigilance sois en certain. Quant à ce demi-orque ou qui que soit d'autre qui menace cette mission et nos vies.Cette fois il darda un regard intense sur le Frère Tigre."Il paiera le prix du sang."

Il allait ajouter que tu sois d'accord ou pas mais il stoppa à temps.En tant que sous-officier des Marches et second de Polby, il devait obeïr et être le relais de son chef, mais la stupidité ne faisait pas partis de ses traits de caractère. Il termina son verre de lait et attrapa une miche de pain qu'il fourra dans son sac ainsi qu'un morceau de lard. puis sortit à la suite de ses compagnons et retrouva avec sa plaisir sa monture qu'il guida à l'extérieur de l'écurie par la bride.

Ils étaient tous là, les trois candidats. Il adressa un hochement de tête amical en direction de Corvo et puis se dirigea vers la guerrière, son loup à ses côtés.


- Nous n'avons guère eu l'occasion de nous présenter hier, Velä m'a dit qu'elle et vous avez un peu parlé hier soir, à mon tour donc de me présenter. Belgos Dalaèl, membre de la Compagnie des Marches et second de Poly, voici Sherkan, un fidèle compagnon. Nous aurons sans doute l'occasion de bavarder un peu plus tard et de lier connaissance en cours de route car soyez en certaine, vous faîtes désormais partie de notre équipée.Et là il vit du coin de l'oeil le manège du demi-orque qui vint se placer sur ses deux jambes aux côté d'Elion juché sur son destrier, une sorte de défi? Grostesque en tout cas car le demi-orque ressemblait vraiment à rien aux côté d'Elion et de son cheval.Si ce Micheletto était un joueur, il risquait d'en payer un prix exorbitant. La peau tannée des orques faisait merveille en guise de carpette lui avait révélé un sy'tel'quess... Et de sire à Moira"Mais dite-moi Moira, avez vous une monture? Car d'évidence moi et mes compagnons sommes à cheval et je ne vois pas d'autres montures..."

belgos avait laissé Polby s'occuper de la logistique sans vraiment chercher à en savoir plus mais d'évidence, les trois compagnons à étaient à pieds. Sans aucun doute Polby avait fait le nécessaire, ce n'était pas possible autrement.

écrit par: Corvo Stern Mardi 29 Octobre 2013 à 09h44
Fidèle à ses habitudes, Corvo se rendit aux environs du point de rencontre bien avant l'heure du rendez-vous. D'un coin de rue adjacente, il pu ainsi voir la petite troupe de vétérans de la Compagnie des Marches sortir de la taverne du Voyageur et se diriger vers les écuries pour enfin revenir attendre la venue des candidats à l'aventure pour lesquels la nuit n'aura pas été dissuasive.

Ils étaient tous là, escortant leur petit chef qui siégeait aux commandes de l'attelage qui avait faillit le renverser la veille. Le regard du voleur passa sur chacun d'entre eux et s'arrêta sur le demi-elfe qui semblait préoccupé. C'était ce dernier qui lui avait courtoisement proposer de partager le repas de la veille au soir à la taverne. Sans en apprendre plus sur la mission qui motivait la troupe, Corvo avait cependant apprit le nom des mercenaires qu'il allait peut être accompagner et plus intéressant que tout, il avait découvert l'organisation à laquelle tous appartenaient.

La présentation de la Compagnie des Marches que lui avait fait Belgos fut une excellente surprise pour le jeune homme. L'opportunité de collaborer avec une organisation qui lui était inconnue jusqu'alors et surtout, celle de développer de nouveaux contacts dans une région qu'il ne connaissait pas aurait suffit à le faire postuler. La région des Marches d'Argent faisait partie des contrées dont son défunt père ainsi que Loren, son maître, avaient souvent parlés. Plus jeune, Corvo s'était alors fait la promesse de se rendre un jour à Lunargent, le joyau du nord, que les deux qualifiaient sans cesse de rivale d'Eauprofonde.


* Ils font donc tous partie de cette compagnie. Et ça ressemble fort à une mission officielle... Pour être si loin des Marches d'Argent, ça doit être vraiment important.*

A cette pensée, le voleur se surpris à redouter de ne pas être accepté par Polby tant il était excité à l'idée de partir avec eux. Quand bien même son intégration au groupe serait remise en question, le Cormyrien avait bien l'intention de partir le jour même d'Asbravn. Ce qui le préoccupait plus que tout c'était que depuis son arrivée dans la citée, il n'avait pas trouvé de moyens pour transmettre la moindre information à Loren. Sa mission avait échoué, c'était les risques du métier et lui comme son associé en avaient pleinement conscience. Peut-être que les événements de ces dernières semaines n'étaient qu'un concours de circonstances malheureuses ayant amené Corvo au mauvais endroit au mauvais moment, ce qui en réalité était loin d'être la première fois. Mais à l'inverse, si c'était Corvo et son maître qui étaient directement visés il fallait impérativement prévenir ce dernier. Après avoir quitté Belgos et Elion, la veille, il s'était mis en quête de trouver quelqu'un, marchand voyageur ou autre dont la destination était le Cormyr afin de transmettre un message pour informer l'elfe de la situation. Écumant toutes les tavernes de la ville, il n'avait pas ménagé sa peine en vain...

* Si seulement j'avais pu récupérer mon anneau avant de m'enfuir d'Iriaébor...*De tous l'équipement qu'il avait du abandonner en fuyant la ville, c'est l'anneau qui lui permettait de communiquer brièvement avec son maître qui lui manquait le plus. Tout l'or qu'il avait également perdu là-bas n'aurait d'ailleurs pas suffit à couvrir sa perte.

Le roublard s'assura une dernière fois que tout son équipement était en place. La faible température de ce début de journée l'avait poussée à se couvrir de son manteau noir. Il rajusta la bretelle du sac qui lui barrait la poitrine ainsi que l'épée courte qu'il portait dans son dos. Son arbalète de poing était solidement attacher à une boucle du sac sur son flanc gauche. A l'instant ou il resserra le carquois de carreaux sur le haut de sa cuisse droite, il vit la guerrière qui l'avait précédée la veille à la suite de l'appel du Hin. Visiblement peu généreuse en paroles, ce qui semblai décidément être son habitude, elle se plaça rapidement dans un coin.
Il allait être sept heure précise quand Corvo se décida à rejoindre l'équipée. Quittant son point d'observation, il remonta la rue de manière preste mais décontractée. Arrivant à mi-hauteur du groupe, il salua les mercenaires tandis que le demi-orc venait de les rejoindre:


- Dame Vela ; Messire Tertrenoir ; Sir d'Alusaire ; Sir Dalaèl ; Sir Micheletto ; Dame Moria ; fini t-il par conclure en s'adressant à la candidate qui s'était présenté sous ce nom lors de son arrivé à la table de Polby la veille. Le roublard avait marqué une pause entre chacun des noms pour les saluer individuellement tandis qu'il parcourait les derniers mètres qui le séparait de la compagnie en ordre de marche. Il s'était adressé à chacun d'entre eux d'un ton amical en les gratifiant d'un sourire bienveillant. C'était lors de leur dîner à la taverne que le demi-elfe lui avait donné le nom des membres de petit groupe et des personnes qui allaient peut être se faire engager aujourd’hui. Pour lui, les saluer chacun leur tour était autant une marque de politesse qu'un moyen de mémoriser une bonne fois pour toute qui ils étaient.

- J'espère que la nuit vous fut bénéfique à tous autant qu'elle le fut pour moi, car que nous fassions la route ensemble ou non je ne doute pas qu'elle sera longue et pleine de surprises dont seule Tymora sait nous régaler !

écrit par: Moira Mardi 29 Octobre 2013 à 10h46
Du coin de l'oeil, Moira vit le demi-orque arriver, et personne ne lui adressa un mot. Le mépris à son égard était presque palpable, laissant dans l'air une sensation lourde et poisseuse. Nombreux étaient les gens qui haïssaient les sang-mêlés, souvent sans réelle raison autre que l'atavisme. S'il était compréhensible de se méfier d'un inconnu, surtout en ces temps troublés, ce genre d'attitude inutilement hautaine de la part de personnes qui se disaient ouvertes et tolérantes atteignait des sommets de ridicule. Cette Compagnie des Marches avait encore beaucoup de chemin à faire, si ses membres étaient incapables de faire la part des choses. Par ailleurs, elle admira, non sans une certaine pointe d'envie, le magnifique plastron ornée du visage effrayant et délicat de la gorgone Méduse. Il avait peut-être du "malin" en lui, mais au moins il ne manquait pas de goût. La grande guerrière songea à sa propre cuirasse, totalement dépourvue de décorations en plus d'être déjà bien raclée et ternie par l'usage. Si un jour elle devait s'acheter une armure neuve, voilà une idée à retenir, car après tout, la fonctionnalité n'interdisait pas une certaine forme d'esthétisme.

Quand le dénommé Belgos s'approcha, Moira remis le bout de bois dans sa poche. Le pisteur était plutôt grand, il devait tenir ça de son côté humain. Il était aussi commandant en second, et même s'il n'avait pipé mot hier soir, il lui assura, comme Vëla, que son choix était fait. Décidément, les deux autres candidats devaient vraiment avoir fait une impression terrible. Ensuite il lui parla de chevaux, comme si c'était quelque chose de naturel. Ce à quoi la grande guerrière répondit laconiquement :


-D'évidence, je n'en ai pas.

Posséder son propre cheval était un luxe qui lui était encore inaccessible. Une bonne monture se négociait dans les deux cents brillantes, voir plus s'il était de lignée. Elle n'avait aucun problème à se contenter de s'asseoir au bord du chariot, c'était même son mode de transport habituel. Elle ajouta d'une voix plus basse, presque douce :

-De toute façon, je suis une femme d'infanterie.

Elle détourna brièvement le regard lorsque Corvo Stern fit son entrée. Voilà l'optimiste du groupe, à n'en pas douter. Quoi qui ai pu le faire partir précipitamment hier ne l'avait pas empêché de revenir aujourd'hui. Moira contempla la litanie des salamalecs d'un oeil froid, cela lui rappelait tout ces jeunes gens zélés et pressés de bien faire qui arrivaient régulièrement au Saphir Noir par brouettes entières. Il allait vite devoir apprendre que la dernière chose à espérer dans ce genre d'expédition, c'était les surprises.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 29 Octobre 2013 à 12h58
Le début de soirée avait été agréable, comme à son habitude Elion ne toucha pas une goutte d’alcool, mais la conversation entre Belgos et Corvo était également instructive pour lui-même. Il était rare de voir le demi-elfe d’aussi bonne humeur, et il ne faisait pas beaucoup de doute que le jeune homme avait fait bonne impression auprès du chef stratégique du groupe de la Compagnie.

Puis vint le temps de s’occuper de son équipement et de son âme avant de prendre du repos pour relever Vëla de sa garde. Au petit matin, Polby réunit toute la petite troupe. Le discours du halfelin fit hérisser les cheveux de la nuque de l’aasimar. L’insulte était à peine voilée et le peu d’honneur qu’il y avait dans cette stratégie était quasiment insupportable. Vëla laissa exploser sa colère. Une colère que l’aasimar ne contenu qu’avec beaucoup de mal. Il resta un moment interdit, fermant les yeux se forçant à respirer lentement en soufflant longuement. Mais quant Belgos rajouta qu’ils allaient redoubler de vigilance, cela en fut trop.

Elion se leva de toute sa hauteur, il braqua son regard mort dans celui de Polby. Si d’accoutumé Elion avait un visage peu amène, cette fois, il était carrément fermé, ses traits crispés de se retenir d’exploser. Sa vois fut froide, et monocorde, bien que qui le connaissait suffisamment put entendre les relents de ce qui bouillait dans son cœur.


- Vous demandez ?!? Non, je n’ai pas été engagé pour garder à l’œil un suppôt des Fosses Démoniaque. Je suis là pour protéger notre inconnu. Charge à vous de veiller sur votre protégé, s’il a toute fois la stupidité de se présenter devant deux paladins. Grâce à Heaume, je n’ai aucun besoin de lui pour découvrir le mal. Quant à le mettre en avant, pour qu’il serve de d’attrape foudre, je trouve votre procédé des plus malsains. Il n’y a aucun honneur, aucune vertu, là-dedans. Ne comptez pas sur moi, pour vous suivre dans vos méandres tortueux entre l’ombre et la lumière. Je resterai sur la voie lumineuse ouverte par Heaume. Je me suis engagé à veiller et protéger cette personne, c’est très exactement ce que je ferai. Tenez le malin loin de moi et de cette personne qui se trouve maintenant sous la Garde Vigilante de Heaume. Toute tentative d’approche de l’orque sera considérée comme une atteinte à la sécurité de l’objet de notre escorte et sera traitée comme telle. Vous prenez le risque de parier sur le mal pour mener à bien votre mission, nous vous l’avons déconseillé. Sachez que si le mal que vous cachez en notre sein frappe, vous répondrez de vos actes et décision devant le Bastion, la justice des hommes et celle des dieux. Sur ce, excusez-moi, je vais me préparer.

Le paladin n’avait attendu aucune réponse de Polby. Il avait donné ses conditions, Elion lui avait donné les siennes. Il retrouva Vëla et Belgos dans l’écurie, mais n’engagea pas la conversation avec eux. Elion connaissait le fond des pensées de la Folle de Torm, elle était suffisamment expressive pour cela. Quant à Belgos, le paladin ressentait bien, qu’il se retrouvait entre le marteau et l’enclume tentant de garder un semblant de cohésion dans ce groupe qui visiblement se désolidarisait de son chef. Polby avait de la chance d’être accompagné d’êtres d’honneur qui iraient au bout de leur engagement.

Harnachant ses montures, Elion trouva comme souvent un sanctuaire de calme dans la longue prière qu’il adressa à son dieu. Le groupe ne pourrait plus avoir confiance envers son éclaireur, exception faite de Sherka, le loup de Belgos. Dès lors, il faudrait réagir à ce qui allait leur tomber dessus.


La première sur les lieux, fut la guerrière dont Vëla avait fait l’éloge. La paladin n’était pas entrée dans le détail de leurs conversations, mais la jeune femme lui avait fait le meilleur effet. Elion avait suffisamment confiance envers la servante de Torm pour ne pas demander à Moira de se laisser sonder sans son épée. Après tout, on acceptait bien le malin découvert dans le groupe alors, à quoi bon. Le Helmite salua la guerrière et se présenta comme il l’avait fait la veille pour Corvo.

Ensuite, ce fut l’orque qui se présenta. Elion poussa un profond soupir. Ce qu’il craignait était entrain de se réaliser. Cette fois-ci, on y était le mal entrait au sein du groupe.


¤ Heaume veille sur nous, et garde moi sur la voie lumineuse. ¤

Le métis salua de tête chacun des membres du convoi, il allait de soit que le paladin ne répondit nullement à cette salutation dardant son regard vide dont l’éclat de lueur prouvait qu’il était entrain de sonder la profondeur de la noirceur de son âme. Ce qu’il vit dépassa l’obscurité qu’il pouvait régner dans le cœur du commun des mortels. Non seulement, cet être était mauvais, mais à un point où il n’y avait point de place pour le gris.

¤ Par Heaume, Polby es-tu fou à ce point ? ¤

Entre temps le jeune Corvo venait d’arriver également, une arrivée qui fut complètement ignorée par le paladin, non pas par manque de politesse, ou parce qu’il ne voulait pas saluer le Cormyrien. Certes non, mais Michelletto faisait mouvement pour venir à la rencontre du chevalier. Entendre les mots Sir et Micheletto posé l’un à côté de l’autre était une insulte. Elion Alusaire avait traversé dix années d’épreuves au nom de son dieu, il avait relevé le défi divin de Heaume avant de se faire adouber par Sir Maurandyr, Haut-Prêtre de Heaum et maître de la fortresse d’Hluthvar pour entrer dans l’ordre de chevalerie des Yeux du Vigilant et voir son nom Elion Alusaire changer pour Sir Elion d’Alusaire. Alors donner du Sir à un être comme Micheletto… Mais pour l’heure, l’aasimar avait d’autres préoccupations plus immédiates.

Si tout être normalement constitué de l’engeance de celle de Micheletto se serait tenu assez loin d’un paladin qu’il soit de Heaume ou de Torm. Le demi-orque, lui, était entrain de se porter à la hauteur du Chevalier des Yeux Vigilants. Le défi était trop flagrant pour passer inaperçu. Du haut de sa monture, le demi-orque put entendre les gants d’acier crisser lorsqu’Elion ferma les poings. Il ne fallu pas quinze secondes pour assister à une réaction de la part de l’aasimar. Et ce ne fut pas tout à fait celle à laquelle s’attendait le serviteur d’Ilevar. Cette présence au plus près de lui, était tout bonnement insupportable, cela allait au-delà de la raison. Comme une flamme ne pouvait exister sans percer les ténèbres, Elion ne pouvait supporter de se trouver aussi près d’une source du mal.

En fraction de seconde, il dégaina son lourd cimeterre pour le faire descendre vers la gorge de l’orque. Il fallu toute sa force de caractère pour la stopper avant que l’acier ne morde les chaires de sa cible. Tous les muscles du paladin s’étaient crispés pour ne pas tuer sur le champ le ténébreux demi-orque. Il s'adressa à lui d'une voix morne et d'un calme froid dardant sur lui son regard vide vie. Une chose était alors certaine, ôter la vie du métis ne lui poserait aucune difficulté morale.


- Ne me poussez pas à bout bâtard de Nishrek, je n’ai aucune envie de jouer à ça avec vous. Tenez-vous loin de moi et de ce chariot et peut-être que vous pourrez vivre. Ne me défiez pas, vermine du mal… ne.. me.. défiez.. pas, si vous n'y êtes pas prêt !
…egtorp ona raeht

Micheletto avait tout intérêt à prendre au sérieux ce que l'aasimar venait de lui dire. Rien ne pouvait laisser présager que le paladin, lui n'était pas prêt à sacrifier sa vie pour éliminer le mal. Mais pour l'heure, Micheletto n'avait pas été prévenu de ne pas l'approcher lui ou le chariot, et l'orque n'avait directement attaquer l’inconnu dans le chariot ou lui-même. La lame courbe n'irait donc pas plus loin, tant que cela n'était nécessaire. Cela coûtait au paladin, mais il s'y était engagé.


Elion utilise dressage sur Athear et Dano pour faire bouger Micheletto et l’éloigner sans lui faire de mal.

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 29 Octobre 2013 à 15h08
Ce qui devait arriver arriva. Polby avait-il simplement envisagé ce cas de figure et le dilemme qui s'imposait aux deux paladins. En d'autres lieux, la mort aurait déjà frappé. Comment tout cela allait se terminer. Il n'y avait qu'une seule chose à faire

- Elion! sur le flanc droit du chariot, Vëla à l'arrière. J'irai à l'avant !ordonna Belgos soucieux de ne pas laisser les choses s’envenimer. Il était hors de question pour lui de recadrer Elion, il respectait le paladin tout comme Vëla, la force de la Compagnie résidait dans la force de son collectif, Polby avait déjà mis à mal cela. Et cela n'avait pas manqué de sauter aux yeux de l'ensemble des troupes ici présente, qu'ils portent la chevalière de la Compagnie ou non. Il sauta en selle et ramena sa jument à hauteur de l'attelage" Elion et Vëla sont prêts, moi aussi. Polby puis-je te suggérer de mettre Corvo à tes côtés ou encore la jeune femme, Moira, dans ce cas, je prendrais bien Corvo avec moi à l'avant. Le dernier suivra à pieds...et dans un murmure"à moins que nos finances nous permettent de nous procurer des montures pour les deux autres ou que tu choisisses à dessein qu'ils soient de la piétaille et que nous perdions encore un peu plus de temps...."

Belgos ne doutait pas que son supérieur avait fait son choix et que les trois mercenaires seraint tous de l'aventure, mais le forestier restait septique sur ce qui allait suivre car Polby avait délibérément mis en danger la cohésion du groupe et il semblait sans manquer éperdumment, ce qui était grave. il ne pouvait ignorer les conseils des deux chevaliers de la foi tels que Vëla et Elion. Ils étaient soeur et frère des Marches, en agissant ainsi, il mettait en danger sa propre capacité à commander et ouvrait une brèche dangereuse que seul pour le moment Belgos pouvait colmater si son supérieur ne faisait pas le nécessaire. Jamais Shevarra, qui dirigeait la phalange d l'Aigle ne l'aurait fait, elle aurait écouté attentivement les siens, Ashyn était d'ailleurs l'un de ceux qui ne se privait pas de donner avis et conseils, à la pensée du roublard,Belgos songea que ses amis lui manquaient, Kébur le nain, Shevarra, son amante, sans oublier Ashyn, à la vivacité d'esprit qui aurait fait pâlir Théodus lui-même mais aussi les molosses Mirtzar ou encore Rak de Delzoun. Mais l'heure n'était pas à se référer au passé, l'heure était à l'action et au départ, et vite. D'autant que la réponse du demi-orque ne tarderait pas à arriver, et au souvenir des paroles d'Elion dans la taverne quelques minutes plus tôt, cela pourrait vite dégénérer. Que ferait Polby? Dire à Elion de remballer ses affaires et rentrer au Bastion au mépris des avertissements et mises en garde que chacun des membres de la Compagnie avait dit. C'était la goutte qui ferait déborder le vase, Belgos ne pourrait s'y résoudre et lui aussi prendrait la décision qui s'imposerait. Que disait Frolamin à ce sujet? Une décision dont on a compris et approuvé les raisons sera appliquée avec le maximum de conscience et d'efficacité. Une décision acceptée à contrecoeur sera sabotée, volontairement ou non. Polby en avait seulement-il conscience?

¤ Polby as-tu seulement conscience que tu es en train de perdre la confiance et le dévouement de tes zélés hommes des marches.¤

Belgos devait-il aussi intervenir? Poby avait été clair, il était le chef et décidait seul. Enfin presque seul. Mais le demi-elfe ne se suiciderait pas pour faire plaisir au hin. D'autant que tout comme Polby, il avait la charge de la cohésion du groupe de la Compagnie, il s'y était engagé. Il savait faire aussi des choix, drastiques.

- Polby, à toi de parler !

écrit par: Vëla Mardi 29 Octobre 2013 à 17h19
La folle de Torm allait répondre à Moira quand arrivait derrière elle, Corvo avec les salutations digne d'un seigneur. Ce qui plaisait beaucoup à la jeune fille de la Rashéménie. Elle lui fit un salut digne de celui qu'elle venait de recevoir et l'accompagnait d'un signe de tête simple. La preux chevalier allait revenir à Moira mais son regard se portait légèrement plus loin, vers l'engeance du mal qui approchait. Une chose retint son attention et ce fut la griffe qui lui pendait au cou.

* Ce n'est pas possible, ce ne peut être elle!? *

Pensait-elle en tentant de reprendre toute son attention sur le moment présent.

Les yeux de la Paladin suivait les moindres mouvements du Micheletto mais surtout ceux d'Elion. Micheletto venait de faire ce qu'il ne fallait pas faire; jouer avec la patience d'un Paladin était souvent mortelle, mais jouer avec celle de deux Paladin était du suicide. La provocation du demi-orque parlait d'elle même. Il était clair qu'il était là pour brouiller les pistes et fracturer le groupe.

De suite Vëla sur Abby fit faire volte face à son destrier et plaçait Micheletto en tenaille avec Elion et elle. Quand Elion dégaina son arme, sur le coup, Vëla retint son souffle et mit elle même sa main droite sur le pommeau d'Ô mais sans la dégainer voyant que le fil de la lame courbe arrêtait net au cou. Elion aurait décapité le malin et la folle de Torm en aurait fait sa plaisance mais en n'était pas là, la situation.

L'avertissement et la missive d'Elion fut placé et elle espérait que Micheletto l'écouterait attentivement et surtout ferait en conséquence pour qu'il garde sa tête jusqu'à la fin du contrat; après cela ne dépendrait plus des marches d'argents ni des ordres reçus. Les paroles en célestes avait été un baume à ses oreilles .

Belgos démontrait tout le talent de meneur qu'il possédait. Rapidement il ordonnait de prendre position pour le départ et ce, sur un ton autoritaire, comme il ce devait. La Paladin allait prendre position en queue de groupe en maugréant le mauvais jugement de Polby. Elle ne pouvait croire que ce dernier n'avait pas un plan derrière la tête pour agir ainsi. Elle avait confiance en lui mais se posait beaucoup de questions qui restait sans réponses.

écrit par: Corvo Stern Mardi 29 Octobre 2013 à 23h35
L'impressionnant cimeterre du paladin décrivit un arc de cercle à une vitesse assez impressionnante compte tenu de sa taille et de son poids apparent. Nul doute que le servant du vigilant devait le manier depuis tellement de temps que l'arme était devenue une extension de son bras. Plutôt amusé par cette démonstration de force, Corvo n'en montrait rien. Le cœur et l'esprit d'Elion, habituellement si peu expressif semblaient entièrement habités par une rage, voir une haine que le jeune homme ne parvenait pas à expliquer.

* Vermine du mal... Je sais pas ce qu'il lui a fait mais ça promet d'être mouvementé.*

Un malaise palpable planait sur le groupe depuis l'arrivé du roublard mais la tension n'était pas seulement liée au conflit entre le paladin et le demi-orc. Après tout, qui n'était pas en conflit avec des êtres aussi étroit d'esprit que ces soldats divin? Le simple fait d'être différent de leurs idéaux étriqués suffisait à s'attirer leurs foudres, alors être à moitié Orc... Vëla plus modéré dans ses actes et ses propos semblait tout aussi courroucée que son confrère par la présence de Micheletto.
Alors qu'Elion invectivait le sang-mêlé dans un langage incompréhensible, Corvo pausa son regard sur le Hin qui n'avait pas esquissé la moindre réaction jusque là.


* A croire que la situation l'amuse. Mais comment il fait pour maintenir une cohésion avec une troupe de caractériels comme eux?* Même Belgos qui paraissait toujours maître de ses émotions laissait présager d'une certaine irritation, non pas par la présence du jeune homme à peau verte, du moins sur ce point rien ne permettait de présager de son opinion, mais plutôt par l'inaction de Polby. Il avait habilement désamorcé la situation seulement, comme pour forcer l'halfelin à réagir, il lui demanda de trancher sur l'instant.

Un sentiment de compassion véritable envahie le cœur du voleur lorsqu'il regarda Micheletto contraint par les deux destriers. Cette compassion teintée d'une certaine douleur lui rappelait toutes les brimades et les sévices, les bastonnades et les tortures infligés lors de son enfance. Lui aussi avait été la cible de la haine et de la stupidité de l'être humain. Oui c'était des gamins, mais sur le simple fait qu'il était plus petit, plus faible, plus gentil que ceux de son âge, il était devenu le souffre douleur parfait. Certes Corbeau (comme l'avait affectueusement nommé son maître), s'était vengé de ses bourreaux mais ceux-ci n'étaient-ils pas voués à devenir chevaliers dans le prestigieux ordre des Dragons Pourpres, de respectables héritiers de familles marchandes ou même pour certains, les héritiers de valeureuses familles de nobles?


* Pfff, tous les mêmes! Ils se cachent derrière de nobles intentions, derrière des codes moraux ou d'autres foutaises du genre mais le résultat est le même... Tu rentres pas dans la case donc tu n'as pas ta place...* Le visage de Corvo qui était encore si souriant une seconde auparavant s'était complètement fermé à la pensée de ces douloureux souvenirs. Il n'avait rien contre ces deux paladins en particulier mais il savait qu'à l'heure où l'un d'eux le placerait dans le camp des nuisibles s'en était fini de lui.

Pour l'heure, le frêle jeune homme du Royaume Forestier restait fidèle à lui même en positivant sur la situation. * Au moins c'est pas moi leur cible et c'est tout ce qui compte.* Il alla se placer non loin du groupe et s'adossa à une des poutres du porche de la taverne, bras croisés, il gardait cet aire grave qu'aucun de ses compagnons de l'instant ne lui connaissait encore. Il se contenta d'observer la scène tandis qu'il faisait tourner la chevalière au sceau à tête de corneille autour de son annulaire gauche.

écrit par: Moira Mercredi 30 Octobre 2013 à 11h18
Elion d'Alusaire, c'était comme ça qu'il s'appelait, ce heaumnite au visage de marbre. Vu de près, il avait encore plus l'air d'un golem de fer, massif et carapaçonné. Moira ne lui prêta qu'un bref moment d'attention, mais l'altercation qui allait suivre confirma ses craintes sur le bonhomme. D'un geste du poignet, la grande guerrière dégagea Scàthach et du pouce la fit sortir d'un centimètre par mesure de prudence, le temps d'évaluer la situation. Le paladin invectivait Micheletto qui avait eu l'audace de s'approcher un peu trop près de lui, brandissant un grand cimeterre dans le style mulhorandi. Vëla réagit également, mais Moira fut assez déçue de voir la servante de Torm ajouter de l'huile sur le feu plutôt que d'essayer de raisonner son camarade. Comme si elle se sentait obligée de le soutenir aveuglément, même dans l'erreur, par une sorte de solidarité mal placée. Ils étaient maintenant à deux, perchés sur leurs destriers, pour faire face à la terrible menace que représentait un seul demi-orque à pied... Seul Belgos tenta de ramener tout ce petit monde à la réalité en leur ordonnant de retourner chacun dans son coin, avec un succès mitigé, alors que Polby ne faisait toujours pas grand chose pour empêcher ses subordonnés se donner en spectacle.

*Lamentable.*

Moira ne croyait pas qu'un individu puisse être entièrement bon ou mauvais. Toute créature dotée de libre arbitre était par nature même un mélange des deux. Les gens sont capable du meilleurs comme du pire, ce n'était souvent qu'une question de circonstance, comme la vie de soldat le lui avait appris. Vëla céda finalement à l'injonction du pisteur et commandant en second. Mais l'incident n'était pas clôt pour autant, et risquait toujours de tourner au vinaigre, si le demi-orque continuait de se montrer défiant. S'il le faisait, Moira ne pouvait lui donner tort, à sa place, elle ne se laisserait pas non plus intimider de la sorte par un parangon auto-proclamé de la vertu qui s'arrogeait le droit d'être juge et parti. Elle le regarderait droit dans les yeux et lui dirait calmement de garder ses menaces pour qui les écouteraient. Au risque que le sang coule... Micheletto pouvait aussi être de ceux qui préfèrent battre en retraite pour mieux revenir se venger plus tard. Ainsi, Elion aura créé lui-même l'ennemi intérieur qu'il redoutait tant.

La grande guerrière soupira discrètement et regarda autours d'elle, des fois que le guet de la ville débarquerait. Dans son coin Corvo était le seul autre visiblement atterré par tant de folie.

écrit par: Théodus Mercredi 30 Octobre 2013 à 23h02

Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 3°
Moment : vers 7h00



Narration MJ :


Polby vit arriver Moira la première avec une satisfaction non dissimulée. Après les courts entretiens de la veille, la guerrière apparaissait solide. Une personne sur laquelle on pouvait compter. Et la meilleure des trois candidats. Le chef de phalange lui dédia un hochement sec de la tête en guise de salut, mais accompagné d’un sourire sympathique.

Vint ensuite Micheletto. Le chef de phalange ne put que le détailler d’un air approbateur malgré la crispation qu’il sentit autour de lui. Le demi-orque semblait un guerrier particulièrement puissant avec cuirasse rutilante, son bouclier et son casque. Une pensée traversa cependant l’esprit de l’halfelin :
¤ Est-ce que je fais entrer le loup dans la bergerie ? Non. ¤ convint-il en lui-même, persuadé que la motivation pécuniaire et un ennemi désigné sauraient tenir ce demi-orque. Avec d’autres congénères de son tempérament, il se révélerait particulièrement dangereux. Mais seul, et conscient de l’intérêt qu’il avait à joindre le groupe, Polby demeurait persuadé qu’il réalisait une bonne opération en l’acceptant et il le salua du même de hochement de tête.

Enfin Corvo arriva à son tour. L’humain présentait des aptitudes plus faibles. Mais bon. Tout aide pouvait se révéler utile, se disait Polby. Celui-ci espérait qu’il compenserait ses faiblesses grâce à son esprit vif. Le chef de phalange le salua de la même manière.

Plongé dans ses pensées, le hin réalisa trop tard l’action brutale d’Elion. Pourtant, après la tirade de la veille, il aurait dû se méfier. Le chevalier n’avait pas hésité à montrer ouvertement son opposition totale à l’entrée de Micheletto dans le groupe, et avait purement et simplement refusé de le surveiller comme il le lui avait été demandé.

Avant que le chef de phalange ait pu réagir, Belgos avait réglé le problème par quelques ordres secs et précis. Mais le problème n’était réglé que provisoirement, compris Polby qui ne dit rien pour ne pas en rajouter. Il espérait que le dispositif de progression qu’il allait mettre en place dès la sortie de la ville, permettrait de limiter les tensions. Il l’espérait qu’elle diminueraient avec le temps . Sinon, si la situation deviendrait vite intenable, et il ne pourrait que se séparer du demi-orque.


- Vëla ! appela-t-il. Tu vas emmener ces trois personnes dans la rue là-bas, juste à droite. (Il désigna une large rue qui partait de la place.) Tu trouveras une écurie où tu pourras acheter des chevaux. (Il lui tendit une bourse rebondie). Achète leur des montures solides. Et met y le prix. Nous les revendrons une fois la mission terminée. Belgos, Elion, vous venez avec moi.

D’un claquement de langue, il mit en mouvement ses poneys.

- Et retrouvez-nous à la porte sud, lança-t-il à l’adresse de Vëla.

Quand les trois mercenaires furent éloignés avec la Folle de Torm, Polby s’adressa à Belgos
.

- Merci pour tout à l’heure. Tu as admirablement réagi. Elion. Je n’ai rien dis car Belgos a fait ce qui était nécessaire. Mais je ne veux plus jamais revoir ce qui s’est passé. Tant que Micheletto se comporte dans l’intérêt du groupe, donc de la mission que nous remplissons, tu dois le laisser tranquille. Je comprends que sa présence t’indispose, mais au moins, laisse le tranquille. Notre mission est importante. Ait cela à l’esprit.


écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 31 Octobre 2013 à 05h44
* C'est le bordel mon capitaine !!!!!¤ songea fugitivement Belgos en entendant Polby réprimander le paladin d'un air paternaliste. Il commençait par être un brin irriter par ce qu'il voyait et était obliger d'accepter. L'incompétence notamment avait la fâcheuse tendance à l'énerver...Il regarda Elion, l'invitant à se taire tant que lui et Polby n'avaient par terminé il était l'heure pour lui aussi de mettre les points sur les I maintenant qu'ils étaient seuls.

- Polby....je tente d'assumer ma fonction de la meilleure façon qui soit. Et soit dit en passant et avec tout le respect que je te dois, tu nous fais passer pour de fieffés imbéciles et amateurs! Il suffit d'avoir capter à l'instant le regard de la femme pour en être persuadé. Persuades moi que tu sais vraiment ce que tu fais Polby car en tant que chef de phalange, tu as nos quatre vies entre tes mains en plus de la personne que nous protégeons! qui te dit que l'ennemi que tu redoutes ne se trouves pas chez les trois mercenaires que tu viens de recruter il n'y a pas un voir deux ennemis. Je ne te comprends pas, je ne comprends pas cette missions, tu distilles des informations au compte goutte, même à moi qui suis censé être ton second. On ne joue pas Polby! Maintenant et avant qu'on fasse un pas de plus, je veux des réponses! Où va-t-on et pourquoi y-va-t-on, quel danger nous menace vraiment et en quoi la Compagnie est concernée réellement.

Belgos voulait simplement de la franchise et que leur chef leur fasse seulement confiance, ni plus ni moins. Ils avaient tous prétés serment à la Compagnie des Marches et Belgos était un homme d'honneur mais il avait aujourd'hui l'impression folle que Polby ne mesurait pas ce qui se produisait. il devenait en quelque sorte une propre menace pour leur mission...si mission il y avait....Le changement c'est maintenant murmura pour lui même le demi-elfe même si en son for intérieur il songeait plus à une vaste fumisterie. Si Polby ne répondait pas de manière convaincante, il irait lui même vérifier qui se trouvait à l'intérieur de ce charriot. C'était son droit légitime car il mettait sa vie en jeu...

écrit par: Vëla Jeudi 31 Octobre 2013 à 17h13
Une fois en place en queue de groupe, Polby lui lançait un ordre précis d'aller avec le trio arrivant, d'aller chercher trois chevaux pour qu'ils puissent les suivre. Il était enfin temps que l'ambiance change un peu et le fait que la Paladin ait une autre petite mission lui détendit les nerfs qui commençait à lui chauffé le tempérament.

Prestement la preux chevalier quittait son poste pour passer à la hauteur du trio et lançait sur un ton autoritaire mais neutre...


-Micheletto, Corvo et Moira, veuillez me suivre S.V.P.-

Regardant directement dans les yeux Polby quand elle prit la bourse, ce dernier pouvait voir dans son regard qu'ils auraient tout deux une conversation à un certain moment. Elle soupesait la bourse puis prit la direction donné.

Chemin faisant, la jeune fille de la Rashéménie fit marcher Abby au coté du trio puis intervint avec douceur...


- Parmi vous, est-ce qu'il en a qui n'on jamais ou peu monté avec un destrier!?-

Dit-elle voulant s'assurer de choisir les bons chevaux pour chacun, même pour Micheletto.

Ce dernier pouvait sans peine se rendre compte que le regard acier de la guerrière divine ne le lâchait pas d'un poil et qui plus est, le regard était porté sur le pendentif qu'il arborait au cou, la griffe. Vëla étant trop loin pour vraiment l'observer était tenté de lui demander à la voir de plus près, mais ne trouvait pas que le moment était approprié. Peut être ne voulait-elle pas en avoir la vérité de suite, car si cette griffe était bien celle de son paternel et sachant très bien qu'il ne s'en serait jamais séparé, car Vallord lui avait promit cette griffe, la folle de Torm se demandait comment Micheletto aurait put avoir celle-ci.

* À moins qu'il lui ait volé ou bien tuer mon père!? Mais non sotte, Vallord en aurait fait qu'une bouché de lui... Réfléchit Vëla, réfléchit et observe.*

Se disait-elle intérieurement. Mais elle ne pouvait regarder ailleurs, retenant sa demande au grand damne de sa curiosité. Sa bouche s'ouvrit et un début de mot voulut commencer la demande puis comme si Torm lui même avait dévier les pensées de sa Folle, elle dit hésitante...


- Micheletto... Je, je... Je n'ai pas de conseil à vous donner, mais une suggestion qui sera, je le sais, très bonne pour la suite de notre parcours à tous.-

La Paladin prit un moment pour placer ses nouvelles pensées puis avec diplomatie et psychologie s'ensuivit avec délicatesse en laissant son auréole de lumière s'intensifier...


-Je vous suggère de ne plus jamais chercher à intimider notre ami Elion, ni qui que ce soit au sein de notre groupe. Elion à vue en vous, le mal qui y réside et moi de même et en d'autre occasion Elion vous aurait éliminé et moi, plus polie ou sotte, je vous aurais traquer jusqu'au moment ou vous auriez osez une bévue qui aurait mit en danger la sécurité des citoyens.-

Elle soutenait son regard acier sans reproche ni d'accusation et poursuivit sur la même lancé...


-De plus je vous invite fortement à rester fidèle à votre engagement qui est de protéger notre groupe entier et ce, aux périls de votre vie. Si vous me donnez votre parole Micheletto soyez assuré que que vous ne me verrez pas en travers de votre chemin mais si vous osez dévier un soit peu de votre engagement, vous me verrez dans l'obligation de vous arrêtez dans votre lancé.-

Vëla regardait chacun des présent et continuait...


-Je ne suis pas votre chef en premier, mais je suis les yeux et les bras armé de Torm et la demande que je fait à Micheletto va pour vous aussi Corvo et Moira. Me donnez vous tous votre parole de rester fidèle à votre engagement et ce, sans arrière pensées!?-

Son auréole de lumière était à son maximum d'éclat. Il était certain pour le trio que la guerrière divine avait une parole et la tiendrait, tenait maintenant qu'à eux de prouver qu'ils en avaient une en acceptant la demande.

Le regard de Vëla allait dans celui de chacun des présents les sondant à tour de rôle avec toute ses capacités. De sa loyauté exemplaire, la folle de Torm ferrait tout ce qui est en son pouvoir pour que le groupe puisse se souder et qu'ils puissent ensemble, réussir à bien, la mission qu'ils avaient à entreprendre.

La cavalière avait sur le coup ralenti le pas d'Abby pour attendre la réponse de chacun et si par malheur l'un d'eux n'acceptait pas il serait certain que leurs marche se terminerait ici. Vëla avait beau être engagé par les marches d'argents, mais elle était aussi engager à voir à la sécurité du groupe de départ et si elle savait que ce groupe était en danger, elle n'hésiterait pas à pourfendre le ou les responsables. C'était son devoir et ne dévierait en aucun point.



Diplomatie et psychologie.

écrit par: Moira Jeudi 31 Octobre 2013 à 18h28
Moira haussa un sourcil en voyant la bourse bien rebondie quitter les mains de Polby. Prêt à acheter à grand frais trois chevaux, mais trop pingre pour payer plus de deux pièces d'argent par jour... Décidément, il ne comprenait vraiment rien celui-là. La grande guerrière secoua légèrement la tête en désapprobation. Mais le meilleur restait encore à venir.

D'abord, Micheletto se fit sermonner avec une condescendance incroyable. Le demi-orque n'avait rien dit jusque-là, mais réflexion faite, il devait avoir l'habitude. Pour avoir fréquenté quelques sangs mêlés par le passé, Moira se souvenait avoir entendu des menaces et des ultimatums formulés à leurs encontre dix ou vingt fois par jour. Entre les gardes zélés, les apprentis justicier et les paladins en goguette... S'il était un tieffelin, on pourrait encore comprendre, mais ce n'était qu'un demi-orque, et le traiter comme un démon échappé des Abysses relevait d'un manque de sens des proportions impressionnant.
Cela révélait en fait que pour avoir une échelle de valeurs aussi étriquée, la plupart des gens n'avaient de leurs vies jamais été confronté à des créatures réellement dangereuses ou maléfiques. Croisez le fer contre un groupe de goules affamées, et même le plus rustaud des demi-orques aura l'air de votre futur meilleur ami.

La servante de Torm en arriva à son point final. Moira s'arrêta et leva le regard vers la cavalière.

-Vraiment, Vëla? Je pensais que vous auriez plus de tact que votre camarade Elion.

La guerrière se raidit légèrement et déclara :

-Votre exigence n'est pas seulement ridicule, elle aussi profondément offensante.

Je suis une mercenaire, mon métier c'est de faire la guerre, et je fais bien mon métier. Vous demanderiez à un artisan de promettre de vous faire du bon travail? Ce serait sous-entendre qu'il fait de la merde en temps normal. Demander des grands serments de loyautés, c'est remettre en cause mon intégrité professionnelle, vous m'insultez.

Sa franchise naturelle venait de parler une fois encore, elle ne pouvait s'en empêcher. Pourtant, il n'y avait pas une seule trace de colère dans sa voix. Seulement cet accent étrange, un peu traînant, presque doux. Comme une brise d'automne.

-Si quelqu'un ici à l'intention de vous trahir, ce n'est pas ça qui l'arrêtera, et vous n'aurez pas besoin de cette excuse pour le tuer, n'est-ce pas? Alors de grâce, épargnons-nous cette comédie, nous avons perdu assez de temps.

La guerrière tendit le bras pour l'inviter à aller de l'avant, tout en la regardant de ses yeux glacés comme des lacs de montagne.

écrit par: Théodus Jeudi 31 Octobre 2013 à 22h17
PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Moira DD15 : 8(dé) + 3(compétence) = 11 => Echec
Moira reste indifférente
Test de psychologie de Vëla sur Moira DD20 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 => Echec

Test de diplomatie de Vëla sur Micheletto DD15 : 19(dé) + 3(compétence) = 22 => Réussite
Micheletto devient amical
Test de psychologie de Vëla sur Moira DD20 : 9(dé) + 7(compétence) = 16 => Echec

Test de diplomatie de Vëla sur Corvo DD15 : 16(dé) + 3(compétence) = 19 => Réussite
Corvo devient amical
Test de psychologie de Vëla sur Corvo DD20 : 20(dé) + 7(compétence) = 27 => Réussite

écrit par: Corvo Stern Vendredi 01 Novembre 2013 à 10h58
* Cette débauche de moyens... C'est surement sa façon à lui de nous dire qu'il valide notre engagement.*

Toujours adossé au porche de la taverne, le roublard avait suivit d'un œil attentif les ordres et la transaction entre le chef de groupe et la championne de Torm. Après leur avoir demandé de la suivre d'une manière un peu trop autoritaire au goût du jeune homme, les trois recrues furent rapidement en chemin vers l'écurie, la guerrière sainte chevauchant sur son destrier à leur côté. Lorsqu'elle leur demanda si il étaient de bons cavaliers, cette dernière s'adressa en revanche à eux avec une douceur qui surpris fort agréablement le voleur. Toujours affligé par la débauche de discrimination envers Micheletto alors que celui-ci n'avait toujours pas dit un mot depuis son arrivée un peu plus tôt, Corvo répondit d'une manière laconique:

- Si vous voulez savoir si je combat à cheval, la réponse et non. Pour le reste, pas de problèmes.

Il n'était pas sûr que sa réponse fut entendue par le Folle de Torm, car celle-ci s'était lancée dans une litanie de morale, de mises en garde et de conseils. S'adressant d'abord au demi-orque puis à tous, elle eu l'audace de leur demander ni plus ni moins que de prêter serment de fidélité.

Moira fut la plus prompte à répondre et ne cachait pas son exaspération. Corvo n'était pas sans partager son opinion bien au contraire, mais une sorte de sympathie à l'égard de la paladin l'empêcha d'être aussi cassant.
* Elle fait de son mieux après tout, elle arrive presque à s'adresser normalement à notre amis métisse.*Vëla essayait visiblement de "mettre les formes" à la grande différence de son homologue au regard vide. En cela Corvo trouvait qu'il s'agissait d'une prouesse de la part d'un être aussi fanatique.

- Vëla, j'apprécie vos conseils à leur juste valeur et vous en remercie. Notre conception du monde et nos valeurs sont de loin très différentes et je respecte votre position et vos croyances. En revanche la seule promesse que je puise vous faire et que je ne cherche en rien à nuire à votre groupe et que j'agirait pour le bien de la compagnie durant tout le temps que je serai à vos cotés. Il est rare que je fasse des promesses donc prenez mes mots comme un engagement à votre cause et soyez assurez de ma bonne foi. Pour le roublard, toute les promesses, les vœux d'engagement ou autre n'engageaient réellement que ceux qui étaient assez crédule pour y croire. Combien d'hommes et de femmes avait-il vu s'engouffrer dans les méandres de serments pour revenir sur leur parole. Envie, jalousie, peur, danger de toutes sortes et plus que toutes autres choses, la foi ; tout ceci n'était qu'une partie des raisons qui pouvait amener quelqu'un a revenir sur une parole donnée. Seuls quelque êtres, à l'image des deux paladins qui allaient partager sa route étaient assez disciplinés et droit pour tenir leur parole jusqu'à la mort, et encore...

Corvo se remémora une scène qu'il avait vécu durant la Guerre des Gobelins. Après une mission de reconnaissance et la capture d'un prêtre de Gruumsh, ses supérieurs avaient donné ordre au roublard d'assister à une de leurs séances de torture durant laquelle il devait faire la traduction. Rapidement, après des supplices horribles, l'orque fanatique était prêt à abjurer sa foi et révéler certaines informations. La promesse lui fut faite de l'emprisonner et de stopper la mise à la question une fois tout révélé, mais il fut simplement exécuté. D'un côté le fanatique avait tout de même abandonné son Dieu, de l'autre ses bourreaux n'avaient pas tenu leur parole. Dans le cas ou ces derniers l'auraient tenue, l'orque aurait très certainement chercher à s'évader et à retourner parmi les siens et vénérer ses Dieux impies.


* C'est une boucle sans fin, un jeu auquel les plus loyaux perdent tout le temps...* Il éprouvait de l'empathie pour la paladin et se surpris à l'envier d'une certaine manière. *Pour elle tout est simple, jamais de doutes, jamais de déception, tout et blanc ou tout est noir.*

écrit par: Vëla Vendredi 01 Novembre 2013 à 15h49
Les Yeux de la folle de Torm se plissèrent en écoutant la guerrière.

* Me serais-je trompé sur elle? *

Se demandait-elle avant de prendre un temps réfléchit pour poursuivre avec douceur mais avec rectitude...

- Premièrement savez vous monter à cheval? Moira c'est pour tant simple, je demande seulement que vous donniez votre parole et le fait que vous refusiez me fait croire que vous vous êtes engagé de mauvaise foi. Votre présence ce matin, fait office d'acceptation à votre embauche il va de soit mais la véritable signature du contrat est votre parole et rien d'autre. Cela me chagrine si je vous ai offusqué mais sachez que je n'ai pas la science infuse sur les us et coutumes des mercenaires.
Si vous refusez Moira, j'accepterai votre choix mais votre chemin avec moi se terminera ici.
Depuis ma tendre enfance j'ai été élevé par les moines de l'Ordre du Corbeau et ils m'ont apprit que la seul chose de véritable et véridique que possède un humain c'est ces actes, pour un être humain se sont leurs paroles. -

Elle prit un temps pour évaluer la situation et reprit vers Corvo avec amabilité...


-Qu'il en soit ainsi Corvo et au nom des autres membres du groupe je vous remercie de votre bonne foi. Que notre voyage soit des plus agréable possible et que notre chemin nous soit à tous, profitable.
N'ayez point crainte pour la monture, je vous choisirai un cheval plus doux; le but est de se déplacer plus rapidement.-

Sont regard revint vers Moira et lui dit simplement...


-Alors Moira vous prenez votre décision!? Le temps nous est compté.-

Durant ce temps elle avait fait arrêter Abby pour que le trio comprenne bien que pour ceux qui refuseraient de donner leurs paroles que le chemin finissait là.
La Paladin aurait juré que Moira aurait accepté sans problème et à l'inverse s'attendait à ce que Micheletto refuse catégoriquement, mais la vie étant ce qu'elle est, elle lui reflétait encore une fois les méandres de la psychologie humaine.

* Une autre grande leçon de vie Vëla, comme quoi il faut continuellement rester vigilant. *

Entendit-elle intérieurement, était-ce Torm ou bien elle qui se plaisait à se poser encore des questions fondamental.
Elle était peiné d'avoir déçu la guerrière mais elle était habitué, les Paladin étaient les plus critiqué sur leurs façon de faire, sur leurs manières pointu des codes d'éthiques et de leurs fâcheuse manie de vouloir à tout prit rendre le monde Vertueux. Le trio ne connaissait pas encore Vëla, il ne savait pas qu'elle préférait de loin un être malin qui se prenait en main pour tenter de chasser les démons qu'il avait en lui que d'une personne qui se disait neutre ou bonne et se laissait aller à ces démons.

écrit par: Moira Vendredi 01 Novembre 2013 à 18h22
De bien belles considérations philosophiques, mais hors de toute réalité. Une promesse se donne, on ne la demande pas, et elle ne devrait être engagée que dans les situation les plus importantes, car invoquée à tout va, elle perd vite de sa valeur. Dans quel monde vivaient ces gens-là pour croire que c'était simple et anodin? Quelle vienne d'un monastère où tout n'était qu'ordre et bienveillance n'avait finalement rien d'une révélation surprenante. Moira lui répondit d'une voix presque désolée :

-J'avais bien compris que vous connaissez pas les us des mercenaires. Mais de grâce, prenez-y garde à l'avenir, voulez-vous? Un malentendu dans ce monde-là peut-être vite désastreux.

Par ailleurs, n'oubliez pas que votre supérieur refuse de dire où nous allons et ce qui nous attends, alors comprenez ma réticence à prêter serment à l'aveugle...

Moira ferma brièvement les yeux et inspira. Ce qu'elle allait faire était quelque chose qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Elle tira Scàthach de son fourreau, et la terrible lame meurtrière aux reflets d'azur sembla prendre vie dans l'air froid du petit matin. La guerrière tint l'épée à la verticale devant elle, le regard dans le vague, et prononça ces mots durs et solennels, comme destinés à être gravés sur une pierre tombale :

-Sha na oban edes, nakke na it akelun.

Elle remis lentement l'épée au fourreau.

-Kelemvor m'est témoin, je jure de vous aider en tout point dans votre tâche, Vëla de Torm, ainsi soit-il.

Les dés étaient jeté. Elle était une femme d'honneur, et en conséquence, Moira n'aimait pas faire des promesses à la légère, car qui savait comment les choses pouvaient tourner? Le destin était souvent cruel, trouvant milles façons de dénaturer une parole, ou d'empêcher sa réalisation. La grande guerrière venait pourtant d'engager ce qu'elle tenait de plus précieux, et mieux valait que Polby Tertrenoir et sa Compagnie des Marches ne le lui fasse pas regretter.


-Et je ne sais pas monter à cheval.

En fait, elle savait faire quand même un peu, mais avait les canassons en horreur.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 02 Novembre 2013 à 12h11
Ce que l’aasimar venait d’entendre était à peine croyable pour lui. Ainsi, Polby prenait la défense du demi-orque, et ça laissait le paladin à la fois perplexe et interrogatif. Le chef désigné par la Compagnie des Marches était entrain de choisir son camp et son choix avait de quoi étonner. Le halfelin avait eu peur que le Mulhornadi abime son protégé. Soit et tant mieux, ainsi prendrait-il un peu plus au sérieux ce que le Helmite lui avait déjà dit le matin même et qu’il allait donc lui répéter maintenant.

Maintenant, en fait non, le regard appuyé de Belgos retint les mots de l’aasimar dans le fond de sa gorge. La suite… cette suite était inévitable pour serviteur de la Sentinelle Eternelle. Ce qu’il avait ressenti, depuis un certain temps, chef le demi-elfe sorti des profondeurs tumultueuses de son cœur. Et malgré toute la loyauté du paladin, à cette heure là, il aurait suivi plus volontiers le rodeur que l’espion. Il devenait de plus en plus difficile au chevalier des Yeux Vigilants de comprendre Polby, qui visiblement prenait un malin plaisir à brouiller les cartes. Aux yeux de l’aasimar, Polby était une piste tortueuse serpentant au sein d’une forêt profonde dont les méandres faisaient des tours et des détours dans la pénombre, tantôt dans un soleil vif, tantôt dans l’ombre. Comparé à lui Belgos était une route droite pavé de bonnes intentions qui allait droit au but en une voie lumineuse.

Dans ce qui était pour le paladin un tumulte des sentiments qu’il ressentait, il ne se raccrochait qu’à une seule et unique chose : Heaum. Il s’en rappelait les préceptes et dogmes qui régentaient sa vie.


¤ Protège les pauvres, les faibles, les blessés et les enfants. N’accepte jamais de les sacrifier pour toi ou pour les autres. Ne trahis jamais la confiance que l’on te porte. Anticipe les attaques et soit constamment prêt. Obéis toujours aux ordres, du moment que ces ordres obéissent aux principes de Heaum. Démontre l’excellence et la pureté de ta loyauté et de ta dévotion au rôle de gardien et de protecteur… A la grâce de Heaum, ainsi soit-il. ¤

Oui dans ce maelström d’ambigüité, le paladin ne pouvait se raccrocher qu’à sa mission première. La seule et unique dont l’ordre correspondait avec les principes de Heaum : la protection de l’inconnu. Pour le reste, il patienterait, attendrait et resterait d’une vigilance observatrice de chaque instant envers la menaces qu’il avait identifié.

L’aasimar attendrait que Polby et Belgos en aient terminé. Puis il lui réexpliquerait ce qu’il avait dit le matin même.


- Polby, notre mission est importante ? Je veux bien vous croire, ne connaissant rien de Votre mission, sachez que je prends ma mission divine très au sérieux. Vous m’avez chargé d’assurer la protection de notre inconnu et c’est exactement ce que je fais. Aucun mal ne l’approchera tant que serait en vie et capacité de me battre. Vous m’avez bien entendu… aucun mal. Je vous l’ai déjà dit ce matin, par la grâce de Heaum, je veille sur notre inconnu. Alors veillez sur votre nouveau protégé. Expliquez lui prestement qu’il se tienne loin du chariot et donc de moi, s’il veut garder sa tête là où elle se trouve. S’il l’a conservée ce matin, c’est uniquement parce que vous n’avez pas encore eu le temps de l’informer. Qu’il s’avise encore une fois de me défier, comme il l’a fait tout à l’heure et croyez moi, sur ma foi et mon honneur ma lame ne s’arrêtera pas cette fois là.

Le tout serait dit avec un grand calme, une maitrise parfaite de ses émotions et d’une voix neutre. Il ne s’agissait pas de colère, ou de vengeance, de racisme primaire basé sur le fait que Micheletto était un demi-orque. Ce n’était même pas une menace, juste l’application stricto sensu des préceptes de sa foi et de ce qu’Hector avait fait de lui : un bras armé de Heaum efficace, froid, sans faille et dédié à élimination du mal.

- Vous ne voulez plus revoir cela ? Soit, donnez-lui vos ordres, et tant qu’il les respectera et qu’il ne remettra pas en cause notre sécurité, vous n’aurez pas de raison de revoir ça. Heaum m’en soit témoin et puisse-t-il bénir ces mots.

Les choses étaient clairement définies et le chevalier des yeux vigilants s’y tiendrait, bien qu'il lui coûta grandement de devoir attendre que Micheletto laisse parler sa véritable nature, car tôt ou tard, il le ferait. Dans l'intermède, le paladin tiendrait parole autant pour ce qui était de ne pas chercher querelle à Micheletto que pour ce qui était de le pourfendre si ce dernier devait à nouveau le défier ou remettre en cause la sécurité de l’inconnu dans le chariot.

écrit par: Vëla Samedi 02 Novembre 2013 à 13h38
La folle de Torm attendait patiemment la suite qui par chance ne tardait pas longtemps. Moira fut bref en expliquant à la Paladin de faire attention pour les prochaine fois. Chose que Vëla retint avec attention car la guerrière disait vrai et Vëla réalisait qu'elle aurait put mettre de l'animosité au lieux de l'harmonie.

La jeune fille d ela Rashéménie regardait s'exécuté avec délicatesse Moira et sans aucun doute cette dernière avait auparavant donné sa parole à d'autre personne, sinon de nature elle connaissait au moins la base. Le fait que Moira sorte sa lame et la tienne à la vertical pointe en bas, démontrait le savoir faire, cela était tout en son honneur. Les premier mots restèrent inconnu à la preux chevalier, ce qu'elle aimait moins mais la suite fut acceptable.

Son regard redevint doux puis sans tarder elle ajoutait tout en droiture...


-Qu'il en soit ainsi Moira et au nom des autres membres du groupe je vous remercie de votre bonne foi. Que notre voyage soit des plus agréable possible et que notre chemin nous soit à tous, profitable.-

Elle prit une courte pose et avec un léger sourire continuait ...


-Je vous choisirai un cheval docile, le but n'étant pas de faire des prouesses mais bien de ce déplacé plus rapidement, soyez sans crainte Moira.-

Sans perdre de temps Abby fut déplacé face à Micheletto qui ne s'était en rien activé depuis le début et avec toute la sagesse qui lui fallait, la folle de Torm lui dit...


-Micheletto est-ce que vous ferez attention à ce que je vous ai suggéré et donnerez vous votre parole sur ce que j'ai demandé ou bien refuserez vous!?-

L'auréole de lumière toujours à son maximum et le corp aussi droit qu'une épée planté au sol la Paladin regardait directement dans les yeux le demi-orque et attendait avec patience la suite. Elle luttait pour ne pas déposer son regard sur la griffe qui lui pendait au coup. Abby était sur ses garde et restait aussi stoïque que sa cavalière. Ne restait qu'a Micheletto d'accepter ou non.

écrit par: Micheletto Samedi 02 Novembre 2013 à 17h47
Micheletto sentit une bouffée de chaleur envahir son corps. La réaction d’Elion l’avait complètement pris au dépourvu. Pourtant il savait les paladins vindicatifs envers les individus de son genre ; mais de là à l’attaquer à vue… Ils se trouvaient quand même dans une ville, qui plus est sous la juridiction des capes rouges. Tout demi-orque qu’il était, on ne pouvait pas l’égorger en pleine rue impunément. Et les choses n’allaient pas en s’arrangeant. A peine avait-il eu le temps de porter la main à la poignée de son arme qu’un hennissement se fit entendre dans son dos. Un regard par-dessus son épaule lui permis d’apprécier toute la précarité de sa situation. Coincé entre deux cavaliers, ses chances de s’en tirer tombaient sous la virgule. Comment avait-il pu se méprendre à ce point ?

¤ Par tous les dieux, mon compte est bon ¤

Le jeune prêtre n’eut pas le temps d’apprécier toute la portée de son assertion. L’aasimar se mit à beugler comme une vache ayant perdu son veau, d’abord en commun puis dans un charabia intelligible que de lui. Ses yeux semblés prêts à gicler de leurs orbites et le bout de sa lame tremblait comme un convulsionnaire. Puis ce fut au tour de l’elfe de brailler. Il renvoya les deux paladins à l’escorte du chariot, sans se préoccuper un seul instant du clerc. Etrangement, la chose s’était faite assez naturellement, comme s’il avait surpris ses hommes entrain de se tripoter pendant le service. Ca n’était pas la première fois que Micheletto observait ce genre de comportement. Ces dernières années à vivre parmi les orques l’avaient lui-même rendu largement indifférent à ce genre d’accrochages violents. Après tout, mourir de ça ou de la petite vérole, le principe restait le même. La seule chose qui le surprenait, c’était de retrouver de telles mœurs chez les humains.

¤ Finalement on est peut-être pas si différent que ça ¤

Si l’idée méritait d’être approfondie, l’heure n’était pas à philosopher. Il rassembla ses esprits pour faire le point sur la situation. Tout bien réfléchi, son petit test avait porté ses fruits au de-là de toute espérance. Il n’avait pas eu à beaucoup titiller le paladin de Heaume pour que ce dernier sorte du bois. Et ses dispositions à l’égard du demi-orque ne souffraient pas le moindre doute. Durant toute la durée du voyage il allait devoir composer avec un ennemi inexpugnable, au sein même de son équipe. Voilà qui n’arrangeait pas ses affaires.

¤ Il faut que je me débarrasse de ce chien enragé avant qu’il ne morde ¤

Dite comme ça, la chose semblait simple, mais la mettre en œuvre c’était une autre paire de manches. Cette petite esclandre avait révélée un rapport de force clairement en sa défaveur. Hormis Elion et sa copine qui n’attendaient qu’une occasion pour le pousser dans la tombe, il ne pouvait ni compter sur le demi-elfe dont le mépris à son égard était à peine dissimulé, ni sur Polby qui à aucun moment n’avait jugé bon de s’interposer. Il ne lui restait plus qu’à faire profil bas en espérant que la situation finisse par s’inverser. Au moins se consolait-il, quand lui passerait à l’action, ça serait sans sommation. Le sang-mêlé laissa échapper un soupir d’agacement. Les choses auraient été plus simples si la situation s’était présentée dans la tribu des mille flêches. L’aasimar et lui auraient pu s’étriper tranquillement, sans risquer d’avoir sur le dos toute une coterie peu disposée à accepter un dénouement en sa faveur.

¤ Mauvais joueurs… ¤

Enfin son employeur entrait en jeu. Micheletto n’en revenait toujours pas qu’il ait pu le laisser seul dans ce mauvais pas. Et le bougre ne semblait pas disposé à changer d’attitude. Voilà maintenant qu’il lui collait dans les pattes celle qui quelques instants auparavant, menaçait de le planter dans le dos. Le halfelin devait éprouver une jouissance sadique à jouer avec lui comme un chat avec une souris. Mais le clerc saurait se montrer patient. Pour l’instant il fallait faire le dos rond pour se faire oublier. Finalement il n’eut pas à attendre longtemps pour voir une éclaircie se dessiner. La guerrière, ou plutôt le paladin à en croire ses dires, venait de se décider à desserrer les dents. Si sur le fond ses paroles étaient toujours aussi dures et discriminantes à son endroit, dans la forme elle semblait rechercher une certaine… pondération. Cette circonstance surprit agréablement le jeune prêtre. L’orgueilleuse figure du bien, imperméable à toute raison, semblait enfin se radoucir. Il pouvait capitaliser là-dessus c’était certain, d’autant plus que ses deux compagnons d’infortune se comportaient comme des enfants devant une assiette d’épinards. Vëla essayait de faire un pas vers eux, la dernière chose à faire était de se cabrer comme la guerrière, qui d’ailleurs c’était vite couchée. D’un œil amusé le demi-orque la regarda faire ses salamalecs. Tout prêtre qu’il était, il ne pouvait s’empêcher de trouver toutes ces paladineries d’un ridicule achevé. Son dieu, Ilneval, était avant tout un chef de guerre. A ce titre il attendait de ses disciples qu’ils aillent droit au but, sans se perdre en décorum inutile. Du moins c’est comme ça que son suivant le percevait. A dire vrai, ses prières s’apparentaient plus à des requêtes directes qu’à d’interminables litanies de louanges.

C’est à présent vers lui qu’étaient tournés les regards. Il était temps qu’il prenne la parole.


- Des promesses, des serments, tout cela est bien bon mais est-ce que ça empêchera l’autre là de faire danser son cimeterre sous mon nez si l’envie lui prend ? Moi je veux bien m’engager mais il n’y a pas de raison que nous soyons les seuls. Toi aussi tu t’engages à nous traiter tous les trois comme vos égaux. Puisqu’on doit mettre notre peau sur la table, que l’on nous applique les mêmes règles qu'aux autres. Et que si l’un des tiens s’en prend à nous sans raison, tu sois prête à prendre notre défense comme nous prendrons la tienne quand nous serons au feu.

Doucement il retira le gantelet couvrant sa main droite et la tendit vers la jeune femme.

- Si tout ça te convient alors tu as ma parole.

Il laissa un instant s’écouler avant d’ajouter :

- Et pour le canasson, je ne suis pas un spécialiste mais je sais ce qui me convient. Laisse-moi choisir et ça ira.

Mieux valait être assis sur un coursier rapide si malgré tous ses efforts les choses venaient à mal tourner.

écrit par: Vëla Samedi 02 Novembre 2013 à 23h18
Le regard acier toujours sur Micheletto n'oscillait pas. La folle de Torm attendit l'ensemble des dires de ce dernier puis enlevait son gantelet de métal droit et tendit la main en disant sur un ton prononcé...

-Qu'il en soit-ainsi Micheletto. Il est primordial que vous soyez traitez comme les autres, mais n'oublie pas ma suggestion envers Elion, il n'a pas la rédemption aussi facile que moi, pour ne pas dire qu'il en à aucune. Alors Micheletto tient toi loin du chariot et de notre protéger et tout ira pour le mieux pour le bien être de tous.-

Remettant son gantelet elle ajoutait avec détermination...


- Ce n'est pas à toi que l'on à demandé de choisir les montures, ceci repose sur mon choix, alors tu prendra ce que je veut bien t'offrir.-

Sur ce, la Paladin fit faire un demi cercle à Abby et poursuivit son chemin jusqu'au écurie, à l'endroit même que Polby lui avait décrit et ce, sans mots dires. Une fois sur place elle débarquait de son destrier fit un noeud de voleur des brides d'Abby, donnait l'ordre de Garde à ce dernier, prit une petite poche d'avoine puis en se tournant vers le trio dit sur une teinte posé...


- Attendez moi ici S.V.P. je viendrai avec les montures dans peu de temps.-

En entrant elle usa de sa diplomatie et de psychologie pour approcher le palefrenier vendeur en chef, avoir un bon prix et pour choisir les montures. Son choix était clair et précis, elle voulait trois chevaux en santé, doux et obéissant ce qu'elle vérifiait sur le champ. Quelques tentatives de dressages aidé avec la délicieuse avoine sucré judicieusement apporté avec elle fut fait avec les trois chevaux qu'elle désirait. Elle s'assurait qu'ils obéissait l'un avec un siffle précis, l'autre avec un mots précis et le dernier avec un double siffle précis les trois pas trop fougueux.

Il était clair que chacun des chevaux choisi devait répondre et obéir aux appels. Elle choisi de bonne selles et accessoires de bases et conclut le meilleur prix pour les trois. Une fois l'achat fait elle sortit de l'écurie et distribuait le premier à Moira, le second à Corvo et le dernier à Micheletto. Elle ajoutait d'une façon clair et franche...


- Ils ne vous appartienne pas, Elion et moi même verrons à leurs entretient, alors soyez doux avec eux et il le serons. Maintenant alons rejoindre le groupe.-

Elle prit soin de les regarder monter pour évaluer leurs capacité puis une fois tout le monde en selles, la jeune fille de la Rashéménie revint vers le groupe en restant en arrière, encore une fois pour s'assuré que chacun d'eux n'allait pas devant un danger à monter de nouveaux destrier.



Diplomatie et psycologie avec le palfrenier et dressage sur les trois montures.

écrit par: Théodus Dimanche 03 Novembre 2013 à 22h29
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 3°
Moment : vers 7h35




PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur le palefrenier DD15 : 12(dé) + 3(compétence) = 15 => Réussite
Le palefrenier devient amical

Test de psychologie de Vëla sur Moira DD20 : 15(dé) + 7(compétence) = 22 => Réussite
Le palefrenier fait un prix intéressant pour les trois chevaux

Test de dressage de Vëla sur cheval 1 DD10 : 7(dé) + 5(compétence) = 12 => Réussite

Test de dressage de Vëla sur cheval 2 DD10 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 => Réussite

Test de dressage de Vëla sur cheval 3 DD10 : 16(dé) + 5(compétence) = 21 => Réussite







Narration MJ :

Le visage de Polby se ferma suite aux paroles de Belgos qui demandait des explications sur la mission.

¤ Il a entièrement raison. Les ordres que j’ai reçu semblaient judicieux au bastion. Mais là, dans la réalité du terrain, ce n’est plus tenable. Ces hommes et ces femmes risquent leur vie, sans savoir pourquoi et ne peuvent donner tout leur potentiel. Du coup, ils ont l’impression qu’on ne leur fait pas confiance. Et ils ont l’impression de ne pas tout savoir, donc d’être à la merci de dangers insoupçonnés. ¤

Le hin fixa son adjoint droit dans les yeux et lui déclara d’une voix sérieuse :

- Je mesure ton irritation, et je la juge tout à fait sensée. Aussi, j’ai décidé de tout vous dire. Quand je dis vous, c’est toi Belgos, toi Elion et Vëla. Mais pas ici. Il y a trop d’oreilles autour de nous. Je vous relèverai l’objet de notre mission en dehors de la ville.

A son tour, Elion s’était fait pressant, mais pour une toute autre raison : Micheletto. Déterminé à pouvoir conserver dans ses rangs le demi-orque sur lequel il comptait pour d’éventuels combats, Polby se fit conciliant, conscient de l’effort que faisait le chevalier :

- Entendu. Je tiendrai le demi-orque à distance du chariot, et de toi. Comme je l’avais dis, il ouvrira la marche du groupe. Je sais que cette situation est difficile pour toi, et je te remercie de prendre sur toi en acceptant cette présence dans ton entourage.

Tout en parlant, le trio était arrivé à proximité de la porte sud. Polby tira les rênes et arrêta son attelage. Ils patientèrent près d’un quart d’heure avant que Vëla apparaissent au détour d’une rue, suivi des trois mercenaires à cheval. Dès qu’ils furent à portée de voix, l’halefin lança d’un ton impératif :

- Micheletto, Moira, passez devant. Vous ouvrirez la marche. Je veux que vous soyez toujours à une trentaine de mètres devant nous. Belgos, Vëla, vous resterez juste devant l’attelage. Elion, Corvo, vous fermerez la marche juste derrière le chariot. En avant ! Commanda-t-il. Vëla ! Cela a été pour les chevaux. Tu as dû débourser beaucoup ?

Le groupe franchit la porte, ouvrage solide de pierre qui protégeait la ville de toute attaque, tout comme les deux lourds batants de bois. D’un hochement sec de la tête, Polby salua le chef des Capes Rouges de garde qui lui répondit en levant une main amicale.

Deux routes partaient vers le sud. D’un geste du bras, le chef de phalange désigna celle de gauche en direction d’Iriaebor. Ses yeux se portèrent sur le ciel d’un gris uniforme. Une pluie fine se mit alors à tomber et le hin, non sans maugréer, releva la capuche de sa cape et serra celle-ci autour de son corps. Après une dizaine de minutes, alors qu'ils avançaient seuls sur la route, Polby se pencha, la tête tournée vers l'arrière
.

- Corvo, je dois m’entretenir avec mes soldats. Laissez-vous décrocher d’une dizaine de mètres pour quelques instants.

L’homme obéit sans discuter. Polby vérifia sa position, ainsi que celle des deux mercenaires devant. Rassuré sur le fait de pouvoir s’exprimer tranquillement, il fit signe à ses trois soldats de venir auprès du chariot.

- Voilà, commença-t-il d’une voix qui ne portait pas. Comme je l'ai promis à Belgos tout à l'heure, voici l'obejt de notre mission. Derrière moi se trouve Délun Maric de la phalange du Cerf, que vous connaissez sûrement. Il sera notre ambassadeur auprès l’œil du Dragon. En retour, cette guilde nous confira un de ses membres comme ambassadeur que nous ramènerons à Sundabar. Il faut voir là un acte très important, le début d’une alliance contre le Culte du Dragon. Car cette organisation malfaisante menace les Marches d’Argent. L’ambassadeur de l’œil pourra nous conseiller et nous aider dans la lutte qui se prépare. Et Maric, grâce à un anneau-murmure, restera en contact avec le bastion, et pourra donc nous renseigner utilement. Bon ! Vous savez tout. Sachez que je vous ai toujours fait confiance, mais j’exécutais mes ordres. Bien sûr, ne dites rien aux mercenaires. Avez-vous des questions ? Sinon, regagnez vos positions.


QUOTE

XP à jour

écrit par: Moira Lundi 04 Novembre 2013 à 16h29
Moira se laissait porter par le cheval plus qu'elle ne le guidait. Elle se sentait terriblement gauche, juchée sur cet animal. Certes, un observateur extérieur aurait eu du mal à discerner son malaise, car étrangement, elle maîtrisait instinctivement les bases de l'équitation comment quelqu'un qui savait déjà monter, malgré le fait que toute sa mémoire lui disait le contraire. Un autre de ses réflexes oubliés qui se réveillait à point nommé.

Ils prenaient à présent la route d'Iriaebor, et continuaient vers le sud. Elle ne disait plus rien, même pas oui ou non, pourtant il y en aurait des choses à dire. Pourquoi ce n'était pas le demi-elfe qui prenait l'avant-garde? Ou même simplement les bons cavaliers, car en cas d'attaque, il fallait laisser le temps aux autres de descendre. Polby avait envoyé Micheletto loin devant, pour éviter visiblement que l'autre paladin ne se paye une nouvelle crise d'apoplexie si le demi-orc restait dans son champ de vision trop longtemps. Mais ils allaient tous devoir resserrer les rangs et travailler ensemble tôt ou tard, alors pourquoi l'avoir engagé, si c'était pour créer des tensions dans le groupe qui n'existaient pas auparavant, et dont tout le monde se serait bien passé? Cela lui rappela la chienlit récente à Hlondeth, où tout le monde envoyait n'importe qui faire n'importe quoi, cet art délicat de se mettre soi-même des bâtons dans les roues merveilleusement pratiqué par Gramloth et consorts. Elle pensait qu'il y avait des problèmes de gestions du personnel au Saphir Noir, mais visiblement, c'était encore pire à la Compagnie des Marches.

En parlant du demi-orc, Moira avait eu un peu le temps de le voir de plus près, sans pour autant se faire une idée définitive du bonhomme. Jusque-là il parlait peu, mais à bon escient. En fait, il se débrouillait pour parler le dernier, ce qui était une attitude plutôt judicieuse dans sa situation. Méritait-il vraiment toutes ces menaces de foudres de divines? Si on lui avait demandé son avis, la guerrière dirait qu'il ne semblait ni pire ni meilleurs que la moyenne des gagne-soldes qu'elle avait pu rencontrer, y compris elle-même. En effet, elle avait au cours de sa vie tué des tas de types pour des tas de raisons différentes, un certain nombre n'avaient probablement pas volé leur sort, alors que d'autres s'étaient juste retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment. Et toutes ces morts avaient été sans exceptions très violentes, parfois en plus assorties d'agonies lentes et sordides. Techniquement, cela faisait d'elle une meurtrière froide et endurcie, et pourtant, rien de tout cela n'avait affolé le flair des paladins. Moira n'avait que rarement rencontré de paladins, ou de figure religieuse similaire, jusqu'à aujourd'hui. Mais elle avait quand même remarqué une certaine différence d'attitudes entre les ordres de paladins "à demeure" dans une ville, suppléant souvent en bonne entente aux autorités civiles locales, et les individus "errants" avec une conception parfois très particulière de leur sacerdoce. De là à penser que ces derniers étaient des membres un peu déviants dont on essayait de se débarrasser en les envoyant dans une croisade vague et lointaine, il n'y avait qu'un pas...

Peut-être que Vëla pourrait répondre à cette question. A condition de bien la poser, bien sûr : "Vëla, qu'en est-il des paladins hérétiques?" voilà qui était plutôt cavalier. Enfin bon, les débats théosophiques sur jusqu'où un paladin peut aller trop loin n'avaient rien d'urgents pour le moment.

Moira jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, comme elle le faisait régulièrement, et nota du mouvement.


*De nouveaux ordres on dirait, mais pas pour nous...*

Une telle messe basse en tenant les autres à l'écart ne pouvait signifier qu'une chose, ils parlaient de leur passager mystère. La grande guerrière reporta son attention sur la route. Elle n'aimait pas trop être l'avant-garde, ce n'était pas là qu'elle était le plus performante...


Détection / perception auditive sur l'environnement, au cas où

écrit par: Vëla Lundi 04 Novembre 2013 à 18h59
Aux ordres données par Polby, la folle de Torm dit simplement au deux cavalier de tête avant de les quitter...

-Soyez vigilants e bonne route Moira et Micheletto.-

Elle avançait par la suite auprès de Polby et du chariot lors que ce dernier lui lançait un ordre et une question. Avant de ce placer en position elle approchait du chariot et sortant la besace de son sac et avec un regard amusé dit sur un ton posé et amusé...

- Moins qu'il en aurait couté en temps normal et ce sont de bonne monture en santé mais surtout obéissante.-

Ne voulant pas en ajouter plus elle lui lançait la besace et fit le tour du chariot. Passant auprès d'Elion elle murmurait en langue lumineuse...


-[B]noil neib etro unev spmet el iaretnom et e truoc selffis xued tsec ottelehci ed iulec te etselc ne tneiv stom el tsec ovro ruop truoc elffis nu tsec ario ruo ednammoc enu suot tno sli ecneuqsnoc ne risiohc sel ed nios tirp iaj te xuavehc sruel ed snorepucco suon suo toirahc ud niol rinet es ed euq isna retivt ed ottelehci itreva ia eiv sruel iaretcepser ej icellec tcepser sli is tnemegagned elorap ruel rennod suot tno sli noil-

Elle prit ensuite position, fit route puis écoutait avec attention le message de Polby.
* Il se décide donc à en parler. Bien Polby.*
Pensait-elle intérieurement. Puis comme prit d'une foudre elle se dressait prestement en attendant le culte du dragon. La Paladin ne pouvait y croire. De suite l'image de la griffe que portait Micheletto ne sortait plus de sa pensée. elle reprit route sans dire mots mais avait très hâte de demander des explications plus poussé à Polby. Et certainement qu'elle en aurait le coeur net avec la griffe que portait le demi-orque.

écrit par: Théodus Lundi 04 Novembre 2013 à 22h01
PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD20 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Echec
Moira ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Moira DD15 : 15(dé) + 1(compétence) = 16 Réussite
Moira n’entend personne dans les alentours

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 05 Novembre 2013 à 13h14
A chaque mot que Polby prononça, Belgos sentit son irritation s'accentuer, son côté humain sans aucun doute. Ils protégeaient donc depuis toutes ces décades un homme de la Compagnie ! Et il leur était défendu depuis de ne pas le cotoyer alors que lui même Belgos connaissait Délun Maric de la phalange du Cerf, il l'avait rencontré par deux fois, toujours en compagnie de Narvarth, le hin sagespectre que Belgos estimait énormément. Beaucoup de fruit et d'agitation pour rien ! Et surtout un manque flagrant de confiance qui se confirma. Et pourquoi en prime attirer l'attention sur eux par ces grands conciliabules devant des mercenaires que Polby excluait de fait et qui ne manqueraient pas de se poser un tas d question. Mais bien sûr ! Belgos Dalaèl était un simple sous-officier quant à Elion et Vëla n'en parlons pas! Il ne fallait pas qu'ils poussent leurs réflexions trop loin au risque de se surmener, d'ailleurs le demi-elfe en connaissait un qui devait bel et bien en était d'agitation cérébrale un peu trop appuyée.

Le natif de la Forêt des ombres inspira profondément, cela lui rappelait un peu trop une de ces dernières missions à Hlondeth en compagnie de Kébur, sa rencontre avec la régente de cette ville grouillant de Yuan-ti et d'hybrides avait été mémorable. Mais il n'aurait pas pour le moins du monde sous-estimer son interlocutrice mais là...c'était tout autre chose. Il conserva néanmoins son calme. Là c'était son côté elfe qui ressortait.


- Ces explications auraient pu avoir lieu en comité plus restreint et de manière plus efficaces Polby, enfin c'est déjà ça. J'avoue m'y perdre en conjoncture et de l'efficacité de cacher l'un des nôtres...ce qui à mon sens exacerbe l'attention sur nous, je n'aime pas cela, il aurait été plus simple de...Il allait nommer leur compagnon du Cerf et se retint au dernier rmoment." Il aurait été plus simple que nous fassions la chose de façon plus discrète et de manière un peu plus rapide. Cette carriole et son escorte sont autant de lanterne rouge qui disent: Coucou nous sommes là!! Venez venez les petits amis!!!.

Il se tourna vers Elion et Velä avant que celle-ci ne prenne position à ses côtés.

- Ce dont parle Polby m'est connu, je veux dire le fait que le Bastion tisse des liens avec d'autres...groupes. C'est le cas aujourd'hui avec la Confrérie des Gardiens Sylvestres à mon instigation je dois dire et avec laquelle plusieurs de nos agents oeuvrent de concert. Mais je ne connais pas l'Oeil. Cette fois il reporta son attention sur le hin." il existe bon nombre d'organisations dans les marches ou voisines des marches avec lesquels nous pouvons être alliées. Cet Oeil me parait bien éloigné des terres du Bastion, enfin cela devrait être éclaircit plus tard surtout quand tu parles d'une lutte qui se prépare! J'aimerai que nous puissions évoquer cela plus longuement Polby.Plus tard. J'aurai aimé aussi sque nous nous fassions moins remarquer, j'espère que tu sais ce que tu fais ami. Vraiment. en attendant, prenons positions...

il claqua sa langue contre son palais et guida sa monture aux côtés de la paladin.

- Tu tires une de ces têtes Velä, un problème de digestion ma chère?

écrit par: Vëla Mardi 05 Novembre 2013 à 18h29
La folle de Torm fut sortie de ses pensées par la voix interrogatrice de Belgos. Presque stupéfait, elle commençait par regarder Belgos puis doucement prit parole de façon posé mais teinté d'une certaine mélancolie entremêlé de nervosité...

-Heuuu... Non, non... Juste que d'entendre prononcer le culte du dragon, m'a fait revenir loin dans mes souvenirs, au temps ou mon père était avec moi. Il a lui même combattu le culte du dragon et en avait apporté un souvenir de l'un de ces combat contre un dragon liche, une griffe.-

Elle prit un temps mort de courte duré puis continuait...


-Une griffe très semblable à celle que porte au cou Micheletto, je n'ai put vérifier de plus près mais... Il me semble être une griffe de dragon liche, la texture, la couleur, la grosseur et la forme particulière ne ment pas mais... Ce n'est pas possible de toute façon, Père me l'avait promit.-

Son regard était perdu dans l'histoire que lui avait conté son paternel. La jeune fille se souvenait qu'il lui avait mentionné qu'il se devait d'y retourner pour ensuite aller au lac de vapeur pour y trouver un manuscrit mystique. Ce souvenir lui fit mal, un mal indescriptible, un mal qui lui vrillait les tripes, car elle avait quitté le monastère pour partir à sa recherche et s'était laissé aller par le chemin et avait aboutie aux marches d'argents pour ensuite devenir un membre de la phalange de l'ours. Elle voulait prendre de l'expérience avant d'aller au lac de vapeur, connaissant les grand danger et mystères qui y avaient. sortant de sa torpeur enfantine et tournant la tête vers Belgos elle dit simplement...


-Vous savez vous Belgos le pourquoi de Polby de nous confier cela ici et de cette façon!? Et si ce Micheletto faisait justement parti du culte du dragon!? Vous croyez que nous pourrions être déjà découvert!? Je doute Belgos et le doute n'existe pas pour moi. Je n'aime vraiment pas cela j'ai un mauvais sentiment depuis hier, c'est le pourquoi que j'ai prit soins de faire donner leurs paroles au trio et de voir à ce qu'ils nous fausse pas facilement compagnie.-

Vëla se secouait la tête comme pour se brasser les idées puis reprit sa droiture exemplaire en continuant la route avec ses sens au aguets. La Paladin ne s'attendait pas vraiment de réponse de leur officier en second. D'ailleurs la jeune fille de la Rashéménie se rendait compte qu'elle venait d'avoir la plus grande discussion avec Belgos depuis leurs départ du Bastion. Elle sourit de façon niaise puis reprit toute son attention que demandait leurs mission.

écrit par: Corvo Stern Mardi 05 Novembre 2013 à 19h37
La fine pluie qui s'était abattue sur la petite compagnie n'était pas pour améliorer l'humeur du roublard. Depuis que Vëla lui avait remis son cheval il n'avait pas desserré les dents et s'est vouté sur sa monture qu'il chevauchait au côté de ses nouveaux compagnons. Le chef de phalange avait désigné la route d'Iriaebor, celle-là même que Corvo avait pris moins d'une dizaine plus tôt pour le mener à Asbravn, et la perspective de faire une mauvaise rencontre le rendait légèrement nerveux. Le secteur était réputé pour subir les attaques du Zhentarim qui tentait de s'implanter dans la région.

* Les coupe-jarrets qui voulaient ma peau étaient surement des Zhentilars... Je devrait peut-être mettre en garde Polby.*

Les ordres qui retentirent avaient coupé le Marsembien dans sa réflexion. A lui donc de fermer la marche du convoi en compagnie du Géant de Heaum. La position lui convenait au moins autant que le rassurait la présence d'Elion à ses cotés. La seul chose qu'il redoutait en réalité, c'était de passer un nombre inconnu de jours à chevaucher en compagnie du paladin sans que celui-ci ne sorte de son mutisme chronique.

* Tymora soit avec moi ! Que Sir d'Alusaire se déride un peu !* Il doutait fort que Dame Chance entende sa prière et même si la Déesse était réputée faire des farces et plaisanteries à Heaum et Tyr en personne, lui à son niveau n'irait pas jusque là avec le Heaumnite. Le sens de l'humour du paladin se trouvait visiblement dans son dos, faisait presque la taille du roublard et devait peser dans les cinq kilos... Penser à sa déesse aurait pu lui redonner quelque peu le sourire si ce n'était le nouvel ordre que le Hin lui adressa...

Visiblement ce n'était pas la confiance qui régnait entre les membres de la Compagnie des Marches et les trois recrues. Bien sur, cette confiance devait être gagnée par les actes et il était trop tôt pour prétendre à une telle chose, mais pour l'heure Corvo avait la désagréable sensation d'avoir été recruté pour n'être ni plus ni moins que de la chaire à baliste. Le roublard n'était pas un stratège militaire, il n'avait jamais eu l'habitude de combattre de manière conventionnelle or, il ne parvenait pas à comprendre pourquoi l'halfelin avait envoyé ses compagnons d'engagement à l'avant garde alors que le plus apte à envoyer en éclaireur et le plus expérimenté en matière de pistage était sans aucun doute le rôdeur. Et maintenant le semi-homme souhaitait s'entretenir avec ses hommes et lui demandait de se laisser distancer pour ne pas entendre ce qu'il avait à dire. Si se dernier avait voulu piquer la curiosité du voleur il n'aurait pu s'y prendre mieux. Tenir sa langue sans poser de questions (ce qu'il s'était efforcé de faire jusque là) n'était pas dans ses habitudes. Tôt ou tard, le Cormyrien comptait bien avoir des réponses à ses questions...

Corvo tira sur les rênes afin de faire ralentir sa monture. Le cheval émit un léger hennissement tout en s'ébrouant alors qu'il s'exécutât sans problème. Corvo adressa un bref signe de tête pour toute réponse au chef de groupe. Bien qu'à dix mètres du chariot, le roublard tendit l'oreille plus par habitude que par réel espoir de capter la conversation des quatre vétérans. Lorsqu'il reviendrait auprès de l'attelage, il échangerait quelques mots avec Polby. Il avait en tête les mots de Micheletto à l'égard de Vëla lorsque celle-ci leur avait demandé de jurer de leur engagement pour le groupe. Et effectivement cela allait dans les deux sens car chacune des parties de ce contrat tacite avait des obligations. Si le demi-orque l'avait rappelé à la fidèle de Torm, Corvo le rappellerait à leur chef car après tout, comme tout marchand professionnel, il se devait d’éclaircir toutes les clauses avant signature.


Détection sur l'environnement
Perception auditive sur le groupe

écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 06 Novembre 2013 à 10h18
Les mercenaires devaient bien rire en leur fort intérieur devant la comédie qui se déroulait devant leurs yeux, les faisant passer sans doute pour une bande d'incapable et d’incompétents notoire. Cela tombait bien Polby ne devait pas avoir d'égo surdimensionné, voir pas d'égo du tout. Il semblait surtout complètement dépassé par la situation...ce qui n'étaoit pas pour rassurer le forestier.

- J'avoue Vëla que je suis dubitatif sur la façon de procéder de notre chef, il doit avoir ses raisons et quant à savoir si nous sommes déjà découvert...hum...comment dire...je n'en sais fichtrement rien mais il y des dégats inévitablement, restons sur nos gardes et évitons d enous enliser encore plus.lâcha le demi-elfe en tournant la tête vers la paladine. La façon de s'exprimer de la Rashémie était étrange. "Attendez le bon moment vëla et aller poser directement la question à ce Micheletto, cela vous permettra au moins de dissiper votre doute et répondre à certaines de vos questions. Qui sait?"

La décision de Polby de positionner Belgos n'était guère judicieux...et n'étonnait pourtant guère Belgos, dire que Polby dirigeait une phalange spécialisée dans la reconnaissance, il offrait là son expertise en la matière pour le plus grand déplaisir du rôdeur. Il aurait aimé être à l'avant avec Corvo, une place légitime. Moira avec Elion et le demi-orque avec Vëla aurait à la rigueur parfaitement convenu. Le route allait être longue, très longuuuuuuuuuuuuuuuuuuue...




écrit par: Théodus Mercredi 06 Novembre 2013 à 22h09
PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD20 : 19(dé) + 5(compétence) = 24 Réussite
Corvo ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Corvo sur le groupe en train de parler DD15+3(distance) : 17(dé) + 5(compétence) = 22 Réussite
Corvo entend les chuchotements mais ne comprends pas la conversation

écrit par: Micheletto Mercredi 06 Novembre 2013 à 23h53
Micheletto s’était plié de bonne grâce aux consignes de Polby. Même s’il se retrouvait aux avant-postes, la position lui semblait toujours préférable à la proximité de ses compagnons. Il n’en revenait décidément pas d’avoir été passé par deux fois sur le gril en moins d’un quart d’heure. La balourdise des paladins était décidément insondable. Au moins celle de Vëla ne lui avait pas été entièrement défavorable. Après tout, il avait quand même réussi à l’engager à protéger ses fesses si son copain heaumite venait à repiquer sa crise. Son code de l’honneur l’obligeait à tenir parole, mais avait-elle seulement compris la portée de sa promesse ?

¤ J’ai peut-être été un peu trop subtile. Il ne faut pas que j’oublie qu’on m’a casé avec le bas du panier ¤

Le demi-orque en était absolument convaincu. Pour qu’un être vivant prétende faire profession de son épée au nom du « bien », il devait être au mieux un crétin, au pire un fieffé hypocrite. Comme si oppresser les pauvres bougres dans son espèce allait régler les problèmes du monde. Est-ce que c’était lui qui maintenait les paysans dans la misère à coup de taxes ? Lui qui envoyait les mineurs risquer leur vie pour une obole ? Tout ce qu’il voulait c’était gagner sa vie lâchement, tout comme eux. Sans avoir à assumer jour après jour le poids du labeur. Parce qu’en plus d’être constamment tondus, ces moutons vivaient écrasés par les responsabilités. Leur famille, l’Eglise, les nobles, les soldats, les bourgeois… C’est la société toute entière qui reposait sur leurs épaules, les pliants chaque jour un peu plus vers la tombe.

¤ Quoi qu’on dise, sous le soleil il n’y a que deux catégories d’hommes ; ceux là, les innocents et les autres, tous assassins. Alors avant de me tuer au nom du bien il faudra me montrer son pédigrée. Assassin ? Passes ton chemin, tu ne vaux pas mieux que moi ¤

Le prêtre pouffa d’agacement. Ces réflexions il se les était faites une centaine de fois et pourtant jamais elles n’avaient atténué l’amertume que suscitait le mépris qu’on lui portait. Son regard se porta sur sa voisine. Elle semblait aussi imperturbable que le temps qui passe. Autour d'elle la campagne mitanaise, plongée sous une fine bruine matinale, prenait des airs de cimetière. Micheletto aimait les cimetières. Si le soir ils devenaient lugubres, le matin du moins leur calme en faisait des lieux propres au recueillement. Cette atmosphère le rasséréna. Dans le fond, ses petits problèmes d’intégration n’étaient que bien peu de chose à l’échelle du monde.

¤ Et si je lui causais pour voir ¤

L’envie l’avait pris comme la colique et ce malgré son naturel laconique ; mais après tout, elle aussi il allait bien devoir la situer sur son grand échiquier. Qui sait, peut-être se révèlerait-elle être une alliée de poids. Le jeune clerc avait l’intime conviction que quelqu’un avec une si belle arme ne pouvait pas être totalement stupide... Ou alors elle ne la garderait pas longtemps.

- Dis-moi Moira, toi qui a l’air d’en avoir vu de belles, qu’est-ce que tu penses de ces oiseaux là ? Du pouce il désigna le convoi qui les suivait.

écrit par: Moira Jeudi 07 Novembre 2013 à 11h33
La grande guerrière leva légèrement le menton, mais ne répondit pas immédiatement, comme si elle répugnait à rompre le silence. Devait-elle vraiment dire tout ce qu'elle pensait, en bien et en mal, de chacun des protagonistes? Moira n'aimait pas juger les gens, mais si on lui demandait son avis, elle tâchait d'être la plus impartiale possible. Dans le cas présent, cela lui paraissait assez prématuré, vu que la seule avec qui elle avait eu une interaction significative était Vëla. Pour le reste, elle avait des yeux et des oreilles, et son expérience lui permettait de pouvoir décrypter certains types de personnalités. C'était régulièrement une nécessité dans son métier de savoir très vite à qui on avait affaire. Les différentes réactions de chacun à l'incident de tout à l'heure furent effectivement très instructives, mais cela restait insuffisant pour se faire un véritable avis, elle resta donc très prudente sur ses conclusions.

-De ce que je peux en dire pour le moment? Je suis sûre qu'ils sont tous compétents dans leurs domaines respectifs, ce qui fait que ce ne sera pas la débandade en cas de grabuge, mais ils n'ont visiblement jamais travaillé ensemble. Ils ne savent clairement pas ce qu'ils doivent faire, et la faute principale en revient au chef, Polby Tertrenoir, qui gère ça n'importe comment. Mais ça, tu as dû le remarquer.

Elle haussa les épaules. Entre son autorité contestée et ses choix douteux, ce n'était pas se montrer trop subjectif sur ce coup-là que de dire que le halfelin était simplement nul. En tant que chef, du moins. Mais le problème, c'était qu'un mauvais chef entraînait tout les autres avec lui droit dans le mur. Bien sûr, on pouvait essayer de se persuader que tout ceci faisait partie d'une stratégie de diversion finement étudiée, mais Moira savait depuis longtemps que la médiocrité dans le commandement était en réalité malheureusement fort répandue.

-J'ai vu pire en la matière, toutefois.

Gramloth et ses amis révolutionnaires, pour prendre l'exemple le plus récent. Le temps dirait rapidement si la Compagnie des Marches relevait du même tonneau, particulièrement s'ils continuaient à se faire remarquer à tout bout de champ.

Moira s'étira légèrement. Tout en gardant son air imperturbable, elle poursuivit :


-Je dirais qu'Elion sera la principale cause de conflit, ce qui est plutôt ironique quand on y pense. Heureusement, ses réactions sont assez prévisibles. Vëla est sincère et de bonne volonté, mais son idéalisme lui jouera des tours un jour ou l'autre. Belgos a la tête sur les épaules, et probablement mieux capable de diriger que Tertrenoir. Corvo est le genre qui essaie de positiver, mais croit de moins en moins au message à chaque fois.

La guerrière avait conscience que son avis en valait un autre, ce n'était que ce qu'elle avait déduit par observation. Elle fit une courte pause, comme si elle était fatiguée de parler.

-Et toi, Micheletto, selon nos amis paladins, il y a le Mal en toi, rien de moins. Qu'as-tu donc fais de si terrible pour mériter cette condamnation sans appel? Pisser sur une statue de Heaum?

écrit par: Micheletto Jeudi 07 Novembre 2013 à 17h29
La plaisanterie de Moira reçut l’hilarité de Micheletto. C’était la première fois depuis son engagement qu’il laissait apercevoir cette inquiétante dentition qui rappelait tant ses ascendances carnassières. Le calme et la décontraction de sa partenaire avaient achevé de le mettre à l'aise.

- Ne dis pas ça devant le paladin ; le bougre nous en ferait une descente d’organes !

Et il repartit de plus belle. Imaginer la tête d’Elion devant un tel sacrilège le faisait rire jusqu’aux larmes. Il n’y avait pas à dire la « petite » avait de l’humour. Et encore, gras et méchant, juste comme il l’aimait. Au premier abord il avait craint de tomber sur une sainte nitouche acariâtre et prompte à s’offusquer de la première boutade un peu scabreuse. Finalement la gouaille insolente de la guerrière l’avait détrompé, et ce pour son plus grand plaisir. Malheureusement, si l’agrément était à son goût, sur le point principal il n’avait rien à espérer. La retenue de la jeune femme dans son jugement sur les autres membres du groupe était on ne peut plus claire ; jamais elle ne se mouillerait pour défendre le scalpe du demi-orque. Si la circonstance ne faisait pas ses affaires, le clerc ne lui en voulait pas pour autant. A sa place il aurait surement agi de même. Après tout, en ce bas monde où chacun croule sous les difficultés, avoir le temps de s’occuper des problèmes des autres était déjà un luxe en soi.

- Tu vois, à moins d'avoir passer sa vie dans un monastère, un homme avec deux doigts d'instinct se rend vite compte qu'il y a une distinction plus importante que celle entre les mauvais et les bons ; celle entre les vivants et les morts. J’ai fait ce que j’avais à faire pour rester en vie, sans plaisir mais sans remords non plus.

Ce n’était pas la peine d’en dire plus. Tout comme les prisonniers, les mercenaires rechignaient à trop s’étaler sur leur passé. Trop souvent sa simple évocation suffisait à réveiller de vieux démons que l’on aurait préférés ne jamais revoir. De toute façon, dans leur profession les pleurnichards faisaient long feu. Quand on fait la guerre aux autres hommes, seul compte le présent, riche en dangers et le futur, plein de promesses. Face à l’adversité, s’arrêter de progresser c’était régresser. D’ailleurs faute de lui offrir son soutien direct, peut-être Moira se montrerait-elle plus disposée à lui montrer quelques unes de ses techniques de combat. Le prêtre pensa un instant lui en faire la demande, mais il se ravisa vite. Rien ne servait de forcer les choses. Pour l’heure la discussion en était à des considérations générales, s’ils devaient y venir, ils y viendraient.

- Et toi alors, qu’est-ce qui pousse une jeune fille bien faite sur les routes ? Je peux te dire que si j’avais eu une paire de seins et un joli minois, j’aurai fait putain, comme ma mère. Faire le pare-flèches pour deux pièces d’argent par jour, c’est pas une vie.

écrit par: Moira Jeudi 07 Novembre 2013 à 21h20
Moira haussa les épaules une fois de plus, sans avoir l'air d'y toucher. Est-ce que le compliment était gratuit? Elle se savait pas désagréable à l'oeil, mais aussi intimidante. La plupart des hommes ont peur des femmes plus grandes qu'eux. Et tout comme la solde d'un mercenaire n'avait rien à voir avec celle d'un garde royal ou autre corps d'armée d'élite, il n'y avait guère que les pouliche de luxe, celle qui font payer un mois de solde juste pour laisser entrevoir leurs fesses, qui voyaient vraiment une amélioration de l'ordinaire par rapport aux autres catins.

La guerrière tira un peu sur le col de son manteau, les yeux toujours sur l'horizon. Comme elle s'y attendait, le demi-orc et elle n'étaient guère différents. Soldats sans bannières, sans idéaux, et sans complexes. Pas toujours glorieux ou gratifiant, mais c'est ainsi, quoi qu'il arrive, le monde aura toujours besoin de gens comme eux : des chiens de guerres prêt à faire le sale boulot à la place des autres, tout ces nobles et puissants qui ne veulent pas abîmer leur bel uniforme dans le sang et la boue, ou même daigner baisser les yeux sur le merdier qu'ils ont contribué à créer.

Comme à chaque fois qu'on lui posait la question de ses origines, elle se sentait embarrassée, car elle n'avait pas vraiment de réponse à donner. Plus elle essayait de se souvenir, plus la mémoire s'effilochait, c'était comme essayer d'attraper des lambeaux de brumes.


-Oh, mon histoire n'a rien d'intéressant. C'était la guerre, mon village a été détruit, tout ceux que je connaissais sont morts. Je suis partie. Il y avait des bandes de pillards partout, il fallait bien que je me défende, alors j’ai fait ce que j’avais à faire pour rester en vie...

Ses sourcils se haussèrent avec indifférence alors qu'elle reprenait la formulation du demi-orc qui était on ne peut plus à propos. La version abrégée de l'histoire, la meilleure qu'elle connaissait. Elle n'avait pas vraiment envie d'étayer, et après tout, elle ne voyait pas qui ça intéresserait, le récit de la femme à moitié folle revenue d'entre les morts. Alors pour tout le monde, elle était Moira la Fossoyeuse, celle qui tue et enterre, et pas nécessairement dans cet ordre.


-Hum, si je peux me permettre, de quel animal vient cette énorme griffe?

Cela pourrait presque venir d'un dragon. Il lui avait semblé que les autres tout à l'heure lorgnaient sur le pendentif de Micheletto, qu'est-ce qu'ils avaient bien pu y voir?

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 10 Novembre 2013 à 12h20
Lorsque la pluie s’était mise à tomber, Elion d’Alusaire avait levé les yeux au ciel, puis il avait récupéré cette cape honnie qu’on l’avait obligé à porter pour camoufler ses armoiries divines pour s’enrouler dedans. Cette fois, il ne s’agissait pas de se cacher, mais de se protéger de cette bruine qui s’insinuait partout avec son lot de froid qui l’accompagnait.
Pour autant, cette bruine qui allait tremper, tout en légèreté, l’ensemble du convoi était à l’image de l’état d’esprit de l’aasimar.

Cette fois ça y était le mal voyageait en sa compagnie et ça le faisait bouillir. Il lui faudrait donc faire preuve de patience puisqu’il avait prit un engagement vis-à-vis de Théodus. Outre le fait qu’il était un homme de parole, sa foi l’obligeait également à s’y tenir. Elion d’Alusaire allait devoir faire preuve de patience. C’était une qualité qu’il que peu ou prou utilisé dans le cas d’une rencontre avec le mal. Mais lui-même donnait ces préceptes à ses fidèles. Pour autant, malgré lui le demi-orque monopolisait une grande partie de son attention. Une partie importante qui faisait baiser sa vigilance vis-à-vis du reste de son environnement.


¤ Je ne suis pas un dieu pour garder une vigilance omnisciente. Diantre, le mal est là sous mes yeux, et il m’aveugle. Bon sang Chevalier, il faut te reprendre pour l’heure l’important n’est pas ce que tu vois, mais bien ce qui reste tapis dans les ténèbres. Heaum, Sentinelle Eternelle à l’indéfectible vigilance, aide moi à ouvrir les yeux sur ce qui nous menace et que je ne vois point. ¤

Corvo Stern voyagerait donc à ses cotés, la veille au soir le Chevalier de Heaum avait pu apprécier le jeune homme. Certes, il était loin d’être aussi immaculé que la neige fraîchement tombée, mais il n’était pas marqué du seau du malin. Ce qui pour l’heure en faisait un compagnon de route tout à fait acceptable. Si ce n’était ce sentiment de ne pas être totalement à sa mission, qui assombrissait le caractère de l’aasimar, il aurait même pu entamer la conversation avec Corvo. Pour autant, Elion d’Asimar n’était pas de ceux qui bavardait pour ne rien dire, surtout lorsque son tour de garde. En outre, il ne se serait pas permis de déranger le jeune homme, ce qui au bout du compte faisait que ces deux là allaient probablement faire un bon bout de chemin sans décoincer un seul mot.

Finalement ce fut Théodus qui rompit le silence qui s’imposait. Aux injonctions du chef, Elion se tourna vers Corvo Stern et il lui adressa un léger hochement de tête.


- Veuillez m’excuser, je vous laisse la garde quelques instants. Heaum veille sur vous.

Puis il poussa sa monture en avant. Alors que Vëla lui confia quelques mots dans cette langue qui pour une raison inconnue sonnait si agréablement à ses oreilles. Pour autant les premiers mots furent comme un avertissement.

xuenimul nimehc ud eiov al rus tnedrag suon mro te muae eu eton ennob sdnerp ej te sdnetne’t e rerovd sel xueim ruop sfu sel reraps ne essissur li’uq ec ’uqsuj din el snad tnemedifrep tnaunisni’s tnemesionruos essilg iuq tnepres el emmoc tse l strtni serporp ses euq tres en te emmiul ne’uq iof a’n lam el rac iof retrp y snovuop en suo ecnatsisnoc enucua a’n erbmo’l ed elorap a tnedrag suon xueid son eu

Les précautions prises par la paladin pouvaient bien être double tranchant, si le Chevalier n’avait guère de doute en la parole donné de la guerrière Moira, il ne serait pas aussi enclin à faire confiance aveugle en Corvo, dont la part de chaos qui régnait en son âme le rendait peu fiable. Quand à Micheletto, il n’avait aucune confiance en lui, certain que sa parole donnée n’avait que peu de poids et se trouvait très probablement chuinté par une autre parole ou un autre serment passé ou à avenir. Le demi-orque n’était pas chaotique, mais il ne servirait que ses propres intérêts. C’était du moins ce que pensait clairement le serviteur de Heaum.

Elion d’Alusaire n’aurait eu que quelques secondes pour s’arrêter à ce que venait de lui déclarer Vëla. Car ce fut au tour de Polby de se confier au reste du groupe initiale. Ce que le Hin leur confia à ce moment là, ne fut pas une grande révélation. Car en fait pour le paladin tout ceci ne voulait pas dire grand-chose. Pas assez ancien de la Compagnie pour connaître Délun Maric, il ne connaissait également rien de ce fameux Œil du Dragon, ni rien de plus concernant le Culte du Dragon. Donc pour le bras armé de Heaum, ça ne changeait rien à sa mission initiale. Qui que soit Délun, il devait le défendre au péril de sa propre vie, pour qu’il puisse remplir sa mission diplomatique envers une organisation qui devait devenir un allié de la Compagnie des Marches pour lutter contre une menace, probablement à l’encontre des Terres du Nord, dont on ne connaissait rien. Ou pour être plus exact, dont on ne désirait pas les informer. Donc pour l’heure, ça ne changeait rien pour le paladin : Toute menace tentant de s’en prendre à l’ambassadeur serait clairement éliminée ou mise hors de combat.

Il y avait plus préoccupant, notamment les réflexions que Belgos exprima à juste titre. Il ne s’agissait de savoir que la Compagnie des Marches tisse des liens avec d’autres organisations, mais plutôt sur le fait que ces révélations avaient un impacte sur Vëla. Et le demi-elfe avait vu juste. Et ce n’était pas les révélations de la Folle de Torm qui allait améliorer les choses entre Micheletto et eux.

Tout comme Belgos, le premier réflexe d’Elion avait été de se saisir de son cimeterre et d’aller poser directement la question au demi-orque. Mais au final à quoi bon, puisque le métis aurait très probablement menti pour se cacher ou se disculper d’un méfait auquel Elion n’osait pas imaginer qu’il fut coupable. L’espace d’un instant, il se retrouva une nouvelle fois devant les corps de son père et de sa mère dans le brasier de sa ferme en flamme. Si Micheletto était d’une manière ou d’une autre rattaché au décès du père de Vëla… ses jours étaient plus que comptés.


- Poser des questions à cette vermine sans qu’il ne craigne pour sa survie ne servira à rien. Pour autant, le pousser un peu dans ses retranchements peut être intéressant. Fait moi signe Vëla lorsque tu iras lui tirer les vers du nez, je ne serai pas loin de toi. Pour le reste, Belgos lorsque vous aurez un moment, il faudra me mettre au parfum, car je n’ai jamais entendu parler de ce Culte du Dragon, ni de l’œil ou des Gardiens Sylvestres. Cela ne fait que peu de temps que je suis dans la région et quelques informations sur nos ennemis ou nos amis seraient les biens venus.

S’il ne pouvait pas demander de but en blanc des informations sur les autres organisations à Corvo, il pouvait déjà lui demander s’il avait déjà entendu parler de ces Gardiens Sylvestres dès qu’il aurait regagné l’arrière du convoi.

écrit par: Micheletto Dimanche 10 Novembre 2013 à 21h44
"C’était la guerre". Ces trois mots magiques firent « tilt » dans l’esprit de Micheletto. Pour un prêtre d’Ilneval une telle affirmation n’avait rien d’étonnant. La guerre était source de régénération pour les peuples sur lesquelles elle s’abattait. Elle les purgeait de leur mauvais sang, vieillards, éclopés et autres parasites étaient balayés par les premières privations ; et changeait en profondeur les mentalités de ceux qui lui survivaient. Même les humanistes les plus idéalistes se retrouvaient confrontés à la réalité dans ce qu’elle avait de plus froid et de plus dur. Tuer ou être tuer, ici il n’y a pas de places pour les bons sentiments, seule compte la force. La compréhension de cette simple vérité pouvait suffire à changer un homme du tout au tout. Moira était à ce titre un exemple des plus parlant. Sans la guerre la jeune femme ne serait restée qu’une banale paysanne, un peu longue sur jambes certes mais rien de plus. A l’heure qu’il est elle serait sans doute mariée à un paysan tout aussi banal et faible qu’elle. Et comment réagirait-elle face au premier brigand venu ? Sans doute en fuyant, en en appelant à sa pitié pour qu’il ne la viole pas ou qu’il ne brule pas sa grange. Quel contraste avec la fière combattante qu’il avait face à lui. Cette maitresse sourcilleuse de son destin, tout ce qu’il y avait d’estimable chez elle, elle le devait à la guerre. En avait-elle seulement conscience ?

¤ Si elle suit Kelemvor c’est qu’elle n’a rien compris. C’est la guerre qui rend plus fort, la mort rend juste... mort ¤

Cette conviction était au cœur de la pensée du clerc, de sa philosophie de vie. Plus que la race, pour lui c’était l’adversité qu’avaient continuellement eu à affronter les orques qui les avait préservés de la décadence. Pour s’en convaincre il n’y avait qu’à regarder les nations du sud. Pouvait-on imaginer des créatures plus viles que les quelques marchands calishites qu’il avait eu l’occasion de rencontrer à Airspur ? Mollassons, efféminés et voluptueux ; tels étaient les tares qu’avaient fait naître chez eux des siècles de stabilité. Ces gros loukoums sodomites ne connaissaient de l’affrontement que les soupçons de perfidie femelle qu’autorisait leur civilité servile. A coté de tels êtres Moira aurait l’air du derniers des soudards de Port-Ponant. Cette inversion des rôles propre au monde des humains perturbait le demi-orc. Voir une femme porter l’armure et l’épée avec une telle ostentation forçait ses catégories mentales.

¤ Est-ce que moi j’aurai l’idée de me balader en nuisette ? ¤

Et pourtant il devait bien reconnaître qu’elle avait quelque chose de… fascinant. Doucement il ôta son collier et le lança à sa camarade.

- C’est une griffe de dragon. Elle appartenait à mon père, Magnus Dirona. Il était assez connu à Asbravn, t’as du entendre parler de lui. D’ailleurs je ne savais pas qu’il y avait eu une guerre dans la région. C’était quand ?

écrit par: Moira Lundi 11 Novembre 2013 à 00h05
C'était bien une griffe de dragon, rien que ça. Elle éleva le bout d'ivoire craquelé par le temps pour l'examiner à la lumière. Difficile d'imaginer que ce petit bout a été un jour attaché à un grand mastodonte. Elle effleura instinctivement son médaillon. La Faucheuse est belle et bien la grande égalisatrice : riche ou pauvre, fort ou faible, aucune différence, la mort vient pour tous. Ce dragon se croyait sûrement intouchable, mais tout ce qu'il restait de la fière et puissante créature aujourd'hui tenait dans la main. Une belle leçon d'humilité.

De son côté, la guerrière avait accepté la mort depuis longtemps, elle s'en riait et dansait avec elle. Et quand on a plus peur de mourir, on a plus peur de rien. Moira s'arracha à la contemplation.


-Je ne suis pas de la région. Mais ça pourrait être les guerres de succession du Zentharim, il y a quinze ou vingt ans. Ils possèdent une forteresse au nord d'ici, Sombregarde, qui a été impliquée.

Un morceau d'histoire générale glanée un jour d'ennuis dans le salon du Saphir Noir. Il y avait une guerre tout les vingt ans dans ce coin de Faerune, ce qui voulait dire que la prochaine était normalement pour bientôt. Elle retourna le trophée au demi-orc, et essaya de se souvenir si un vieux grigou à Arrabar avait déjà mentionné le nom de Magnus Dirona. Mais cela devait déjà être trop au sud de ses exploits pour que quelqu'un l'eut connu.

-Et alors comme ça, il chassait le grand reptile sur son temps libre?

Un sport risqué que de venir chatouiller ces bêtes là. Mais il suffisait qu'il y ai un chanceux de temps en temps pour faire rêver des centaines d'autres qui au final ne connaîtront des dragons que leurs estomacs.

écrit par: Théodus Lundi 11 Novembre 2013 à 21h58


Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, pluie fine, 3°
Moment : vers 7h40



Narration MJ :





Polby leva des sourcils étonnés, comprenant que personne ne semblait connaître précisément le Culte du Dragon, ni l’Oeil du Dragon, mais surtout qu’au lieu de poser des questions, tous s’éloignaient de lui et retournaient aux positions qu’il leur avait assigné dans le convoi. Le hin sut comment interpréter cette atitude.

¤ Ils voulaient tous savoirs ce qu’il en était de cette mission, et dès que je les renseigne, ils semblent s’en désintéresser. Je leur ai pourtant demander de poser des questions s’ils en avaient. Bon, je suppose que leur curiosité est étanchée. Maintenant, seule l’exécution de la mission doit les intéresser. ¤

Le chef de phalange chassa cette pensée de son esprit, et observa les différents membres de son groupe. Il vit ainsi que Micheletto et Moira discutaient à l’avant du petit convoi, ce qui le rassura. Obtenir une cohésion dans le groupe était important à ses yeux, et en acceptant la candidature du demi-orque, il avait mis à mal celle-ci.

Alors qu’une rafale de vent lui envoyait de la pluie en plein visage, Polby tira sur sa capuche pour mieux se protéger. Juste devant lui, ses poneys aux poils humides ne semblaient guère apprécier le temps
.

- Allez mes beaux ! les encouragea-t-il.

Le convoi chemina ainsi jusqu’en milieu de matinée, et tous apprécièrent de voir les nuages soudainement se déchirer tandis que le soleil faisait son apparition. Autour d’eux, les arbres se mirent à fumer tandis que les rayons faisaient s’évaporer l’eau qui perlait sur les branches nues. Car le groupe depuis plusieurs kilomètres, s’étaient engagé dans une forêt qui succédait aux champs entourant Asbravn.

En tête de convoi, les chevaux de Moira et Micheletto montrèrent soudainement des signes de nervosité. Les deux mercenaires n’eurent guère le temps de se demander pourquoi leurs montures, qui jusqu’à maintenant s’étaient montrées placides, venaient brusquement de changer d’attitude. Car en même temps, leurs yeux découvrirent une tache de couleur grise au bord de la route, à une centaine de mètres. Si Micheletto se concentra uniquement sur cette apparition, Moira se tourna sur sa selle et leva une main en direction de ceux qui la suivait afin de les avertir d’un événement. Elle regretta vite son geste, car le cheval, peut rassuré, interpréta mal le fait que la mercenaire se tourne sur la selle, et pensa qu’elle souhaitait faire demi-tour. Elle batailla donc quelques instant pour remettre sa monture dans le droit chemin, ayant perdu quelques longueurs sur le demi-orque.

Micheletto comprit bientôt que la tâche de couleur était en fait des vêtements, et qu’ils ceignaient un corps. Parvenu à une vingtaine de mètres, il préféra mettre pied à terre, accrocher les rênes de sa monture à un jeune tronc et faire les quelques mètres qui restaient d’une allure prudente, tous ses sens en éveils.

L’humain, car il s’agissait bien de cela, était mort. Aucun doute là-dessus ! Il baignait dans une marre de sang, le visage défiguré, et le corps tailladé d’horrible façon sur le torse et les bras, de telle manière que les chaires apparaissaient. Le manteau de fourrure ne donnaient guère d’indice sur son propriétaire. Cependant un détail attira le regard du demi-orque : une cordelette retenait quelques chose autour du coup du mort. Se penchant, le mercenaire tira dessus et mit au jour un étui couleur pourpre sur lequel était peint artistiquement une dracoliche, ou dragon mort-vivant
.

écrit par: Corvo Stern Lundi 11 Novembre 2013 à 22h49
Le conciliabule secret entre le Hin et ses hommes n'avait pas duré très longtemps et n'avait pas amené à beaucoups de commentaires. Corvo estima rapidement qu'il pouvait rejoindre son poste tandis qu'il se prit à penser que la tension palpable présente depuis ce début de journée était quelque peu redescendue... Alors qu'il avait réduit l'écart qui le séparait de l'arrière du cortège, il se signala à Polby pour l'informer qu'il avait rejoint sa position, juste au cas ou...

Chevauchant côte à côte, les deux "arrière-garde" restèrent totalement silencieux et tout absorbés à leur mission de protection durant une bonne partie de la matinée. Alors que la compagnie quittait les champs pour s'enfoncer dans la forêt, le voleur qui avait patiemment attendu avant d'importuner le chef de phalange ne tenait plus.


- Polby, pourrais-je vous dire un mot. Le roublard n'attendit pas la réponse de l'halfelin et enchaîna directement. Je me doute bien que vous avez vos secrets et un plan quand à votre... Il marqua volontairement une pause puis rectifia en appuyant. ...notre mission. Aussi, je dois vous faire part de mon interrogation. Vous nous engagez d'une manière disons... peu conventionnelle. Vous nous proposez une rémunération. Mieux, vous investissez à grand frais dans trois montures pour des mercenaires que vous ne connaissiez pas la veille. Or, maintenant vous semblez nous mettre à l'écart, ce qui ne correspond pas avec tous ce dont je viens d'énumérer. La moindre des choses à l'égard de personnes acceptant de risquer leur vie pour vous serait de leur indiquer quelle est leur destination et qui est leur ennemie car ne nous voilons pas la face, il y a toujours un ennemie... Je présume que nos deux valeureux compagnons seront de mon avis sur ce point. Il pointa son menton pour désigner les deux mercenaires à l'avant garde. Nous avons fait la promesse de notre engagement envers vous à Vëla après tout. Aux vues des châtiments qu'elle et Elion semblent pouvoir nous faire subir en cas de parjure de notre part, vous serez d'accord pour nous accorder le bénéfice du doute.

Corvo marqua une courte pause pour laisser le temps à son interlocuteur principal de digérer sa longue tirade. Il adressa un sourire franc à Elion qui puis ajouta pour toute conclusion:

- Je me dois de vous informer d'une chose, vous n'êtes peut être pas sans ignorer que le Zentharim est relativement présent dans cette région. J'ai de bonnes raisons de suspecter qu'au moins trois de ses membres peuvent rôder dans les environs de citée d'Iriaebor. Peut-être ne sont-il pas des Zhents mais une chose est certaine, ce sont des individus qui n'ont rien à envier à vos hommes en terme de compétence et de détermination. Les chances de les croisés sont peut être infimes mais il faut rester vigilant. Alors qu'il insistait sur la dernière phrase, il accorda un clin d'œil malicieux au Heaumnite toujours à portée de voix...


Pour toute réponse, Corvo ne reçu que le hennissement des chevaux qui réagissaient au mors que tiraient leur cavalier. L'ordre avait été donné de stopper par Moira à l'avant garde et Michelleto avait démonté pour partir en éclaireur

- Que se passe t-il ? Il s'adressa à Elion qui semblait déjà prêt à en découdre. Il ne s'attendait pas vraiment à une réponse car à cette distance ni lui ni le paladin ne pouvait voir ce qui se passait en avant de la colonne.

écrit par: Moira Mardi 12 Novembre 2013 à 11h51
Bien que d'un naturel solitaire, Moira savait apprécier un brin de conversation informelle de temps à autres. Le genre de vie qu'elle menait incitait à ne pas former trop de liens avec ses camarades d'armes du moment. Outre le taux de décès assez élevé, une fois l'engagement finit chacun repartait généralement vers des horizons différents. Les hasards de la vie faisaient parfois qu'on se revoyait, mais pas toujours comme on le voudrait : retrouver un vieux copain dans le camps opposé au cours d'une bataille était plutôt embarrassant... Bien sûr, les mercenaires qui s'organisaient en compagnie avaient moins ce problème, mais la notoriété qui allait avec l'appartenance à un groupe identifié pouvait parfois devenir encombrante : selon le client et l'issue de la guerre, on pouvait se retrouver persona non grata dans un certains nombre de territoires pendant des années, voir des décennies.

Sur le bord de la route, un objet inhabituel se détacha du paysage monotone. Un corps ensanglanté dans le fossé. Moira serra les dents pour ne pas laisser échapper un juron alors que le cheval s'agitait.


*Tiens-toi tranquille, foutu quadrupède. Allons bon, voilà autre chose...*

Elle faillit dire au demi-orc de ne pas s'approcher de trop près, mais le temps qu'elle maîtrise son maudit cheval, c'était trop tard. Faute de mieux, la guerrière mit pied à terre à son tour ; définitivement, on était jamais mieux que sur ses deux jambes. Par précaution, elle réitéra son geste en direction du chariot pour qu'ils attendent à une distance raisonnable, et se préparent à toute éventualité, même la pire, car il n'était pas exclus que ce soit une diversion.

Le cadavre n'était pas beau à voir, un peu comme s'il avait servi de cible d'entraînement pour un régiment de hallebardiers. Mais surtout, il était encore frais, ce qui voulait dire que celui qui avait fait ça n'était pas allé bien loin. Elle s'approcha lentement, l'épée à la main pour couvrir le demi-orc, scrutant les environs du regard. Micheletto venait de récupérer un étuis curieusement orné d'un dragon, le genre qu'on utilise pour les messages. Encore des dragons, quelle coïncidence. Alors qu'elle surveillait les alentours, Moira lança par dessus son épaule à son attention :


-Qu'est-ce que ça dit?


Détection / perception aux alentours

écrit par: Vëla Mardi 12 Novembre 2013 à 13h51
La folle de Torm était dans ses pensées lointaine à la suite du message en céleste d'Elion. Le fait de discuter en céleste l'élevait toujours un peu plus vers la rose qui fécondait en son coeur, en ce lieu béni, la lumière nourrissait la Paladin qui elle nourrissait son extérieur d'Amour. Son visage en plénitude rayonnait la splendeur et donnait à cette petite brise la chaleur d'éloigner les nuage et de laisser passer le soleil.

La Rashémie n'avait pas posé de questions à Polby, préfèrent se pencher elle même sur la ou les questions avant de s'entretenir avec leur chef. Sa déformation d'investigatrice lui interdisait d'aller trop vite dans les questionnements, fallait toujours trouver l'indice, aussi minime qui soit avant de bâtir une certaine possibilité de fait.

La Paladin se baladait dans les dires anciens que son paternel avait bien voulu lui révéler au sujet du culte du dragon; Sammaster avait été le premier à dire [...] Et rien ne restera que des trônes fracassés, dressés sur les Royaumes. Morts, les dragons domineront le monde entiers [...] puis ses disciples pour la plupart des porteurs de pourpre ou vêtue pourpre maudits, qui avaient fait suite en suivant les consignes d'un certain Algashon qui lui, avait trouver le processus de lichéfaction des dragons maléfiques grâce au livre mystérieux " Le livre des dragons" continueraient les prophéties hérétiques de leurs maudits maître.

Des éclaircissements sur les dires paternel prenaient forme, le livre mystérieux que son père lui avait parlé et qu'il disait vouloir retrouver au lac de vapeur, n'était-il pas le fameux Livre des dragons!? Elle qui avait crut depuis le début que son père cherchait le fameux manuscrit de Torm... Son paternel lui avait confirmé que le culte prenait racine surtout dans le Nord dans les terres froides et la Sembie. La jeune fille naturellement avait prit la route du Nord avant de retrouver son père...

* Et si il avait tout simplement faussé la destination pour me sauvegarder du danger!?*

Se posait-elle comme question sur le coup. Puis ses pensées se mirent à danser pour construire une autre possibilité quand soudain, une lumière vive vint l'éclairé de l'intérieur et une voix douce, masculine et mielleuse vint lui chuchoter ...

*- Vëla, ma douce, écoute la voie et suit le sentier éclairé de l'Amour et souvint toi que l'Amour ce trouve au coeur du Mal, libère ce qui t'anime et n'oublie jamais qu'au long des siècles peut mourir même la mort.-*

Stupéfait la folle de Torm était certaine que son Amant venait de lui parler, rare il le faisait et à chaque fois ceci lui avait permit d'élucider bien des mystères et de pourfendre les malins en place.

* Un signe!*

Se dit-elle et comme si Abby avait entendu lui aussi, ce dernier henni pour ramener sa cavalière au temps présent.

Effectivement au loin, elle vit Moira avoir quelques problèmes avec sa monture. * Pas trop fort les brides, pas trop fort...* Se disait-elle ou lui disait-elle.

Suite à ceci, Micheletto débarquait de son destrier et se présentait près du boisé. Les yeux de la preux chevalier se plissèrent pour y voir mieux mais la distance lui empêchait toute possibilité d'y voir clair. Son tempérament l'aurait fait s'approcher, mais elle n'était pas seul et était surtout sous la gouverne de Polby et de Belgos. Rapidement elle tournait le regard vers son acolyte et ...

-Belgos, les sentinelles ont observé quelque chose.-

Voyant le signe judicieux de Moira, la Paladin stoppait net l'avancer d'Abby, ne laissant pas le choix au charriot de Polby d'arrêter. Il ne fut guère long que son arc cours fut en mains et qu'une flèche vienne s'y installer. Elle se savait trop loin pour un tir si malheur arrivait au duo de tête mais au moins si la menace venait vers eux ceci pourrait ralentir un iota de temps l'agresseur.



Détection.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 12 Novembre 2013 à 19h05
Pour l’heure le paladin resterait avec ses interrogations, en temps voulu il s’en ouvrirait à Belgos et Vëla. Quant à son acolyte de voyage, le jeune homme mourrait d’impatience de s’entretenir avec Polby. Aussi le paladin se décala pour rester en visuel avec Corvo qui ne cacha rien de ce qu’il avait à dire au hin.

Ces demandes étaient justifiées et il avait même mit les formes pour exposer sa pensée. Vu la difficulté avec laquelle Polby s’était confié à ses propres hommes, le chevalier des yeux vigilants doutait que le mercenaire obtienne une réponse. D’ailleurs, un contre temps allait sauver le chef du groupe.

Loin devant eux, les deux mercenaires de tête s’étaient arrêtés et avaient même démonté. Manifestement, il y avait quelque chose sur le bas côté de la chaussée qui avait attiré leur attention. De là où il se trouvait Elion aurait été bien en peine de pouvoir voir ce que cela pouvait bien être. Pour autant, tous ses sens s’étaient mis en alerte. Il commença par attacher son mulet à l’arrière du chariot et y laisser sa cape.


- Dano ! Protège.

Puis, il fit faire volte face à son destrier. Il récupéra son heaume qu’il sangla sur sa tête pour enfin s’équiper de son bouclier aux armoirie de la Sentinelle Eternelle et de sa morgenstern. Son devoir était d’assurer les arrières du convoi et c’est bien ce qu’il ferait. S’il s’agissait d’un guet-apens, les instigateurs de cette ruse grossière sortiraient de partout à la fois. Et ils attaqueraient probablement de loin. C’est pourquoi, il plaça son bouclier devant lui en protection. Il y avait beaucoup de monde sur l’avant, moins sur l’arrière et par habitude le paladin regarda là où l’on n’attirait point son regard.

- Corvo ! avec moi, ouvre l’œil… et évite de passer derrière mon mulet. On couvre les arrières.

Pour le moment, les arrières étaient tranquilles en apparence. Elion d’Alusaire laissait ceux de l’avant gérer ce qui avait fait stopper le convoi. Mais que pouvait bien cacher les zones d’ombres de cette forêt détrempée. Comme il ne voyait rien pour l’heure, il rendit compte sa voix claqua froide et calme.

- Arrière claire !

Elion utilise dressage sur Dano, s’équipe bouclier et morgenstern.

écrit par: Théodus Mardi 12 Novembre 2013 à 22h23
PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD20 : 8(dé) + 5(compétence) = 15 Echec
Moira ne détecte aucune présence

Test de perception auditive de Moira DD15 : 14(dé) + 1(compétence) = 15 Réussite
Moira perçoit le bruit d’une branche cassée venant de l'arrière d’une petit éminence sur la droite de la route



Test de détection de Vëla DD20 : 4(dé) + 2(compétence) = 6 Echec
Vëla ne détecte aucune présence



Test de dressage d’Elion sur Dano DD10 : 4(dé) + 8(compétence) = 12 Réussite

écrit par: Corvo Stern Mercredi 13 Novembre 2013 à 00h04
Effectivement, le fidèle de Heaume, s'était déjà mis en action. Tous les automatismes que possédait cette machine de guerre s'étaient mis en branle. Il s'était harnaché en un clin d’œil comme si il s'attendait à recevoir la première vague d'une charge d'Orques.

* Jamais j'aurai pensé que les emmerdes arriveraient si vite... En même temps l'endroit est idéal...*

Le Cormyrien n'était certes pas le meilleur des combattants mais il savait reconnaître quand une situation pouvait rapidement dégénérer. Or, à cet instant précis, ce pouvait facilement être le cas. Pour ce qui était du combat, Corvo s'en remettait volontiers aux ordres du Heaumnite.
A la vue du paladin qui lui intimait l'ordre de le suivre, le roublard lui adressa un hochement de tête affirmatif alors qu'il démontait de son cheval. Il attacha ce dernier au chariot à l'opposé de la mule qui possédait visiblement un caractère aussi aimable que son propriétaire.


- Merci du conseil... Le visage de Corvo laissait paraître une léger sourire malicieux qui était dû moins au conseil d'Elion d'éviter la bête qu'à la pensée du roublard envers sa déesse. * Hier, j'ai failli mourir écrasé par des poneys et aujourd'hui ma Douce Tymora, vous m'évitez d'en découdre avec une bourrique tueuse. Je vous sais de mon côté pour ce jour.* Si le paladin l'avait regardé à ce moment là, il l'aurait certainement pris pour un fou ou un bleu inconscient du danger.

Alors qu'il contournait le mulet pour rejoindre son compagnon, le roublard saisi et arma son arbalète de poing tout en scrutant les horizons. C'est à ce moment précis qu'Elion informa le groupe que la situation à l'arrière était visiblement sous contrôle pour l'instant.

- Qu'est-ce qui se passe devant ?! Le jeune homme parla d'un voix sereine et assez forte pour se faire entendre de la plupart des membres du groupe sans pour autant crier. Puis il reprit plus bas:

- Elion, je vous couvre si quelque chose arrive !


Détection / Perception sur l'environnement
S'équipe de son arbalète de poing

écrit par: Moira Mercredi 13 Novembre 2013 à 10h35
Le bois qui craque, presque imperceptible dans le bruissement de la pluie, confirma sont intuition première. Moira prépara son bouclier et attira silencieusement l'attention de Micheletto sur l'origine du bruit, derrière une espèce de monticule à droite de la route. Mais y avait-il un adversaire, ou plusieurs? Mieux valait ne pas perdre de vue que quelque chose pouvait tout aussi bien jaillir par le côté opposé. Il fallait prendre une initiative et ne pas rester inutilement exposé, alors la guerrière fit quelque pas latéraux pour s'éloigner du centre de la route et se rapprocher du bord droit, à l'affût du moindre mouvement. Si rien ne se passait, elle continuerait jusqu'à voir ce qui se trouvait de l'autre côté de la butte.

Cela pouvait tout aussi bien être un bête chevreuil que quelque chose de beaucoup plus sinistre, et pas nécessairement un animal. D'ailleurs, le corps semblait lacéré et non dévoré, mais l'analyse poussée attendrait. Dans le doute, autant prévoir le pire.

écrit par: Micheletto Mercredi 13 Novembre 2013 à 12h00
La vision du corps horriblement mutilé, abandonné au milieu de la route, ne laissait pas de rendre Micheletto songeur. Le pauvre bougre avait du en baver un moment avant de finir par trahir la vie. Ce qui n’était plus qu’un amas de chaire informe ne semblait pourtant pas avoir été mangé. Non, ce déchaînement de violence n’avait répondu à aucune nécessité. Une telle conscience dans le travail impressionnait le demi-orque.

¤ Notre bande de mijaurées devrait en prendre de la graine. C’est comme ça qu’on tue son ennemi ¤

Si le piège ici tendu était des plus grossiers, l’esprit du jeune prêtre était accaparé par des considérations biens différentes. Comme souvent c’était l’avidité qui achevait de le détourner de ses devoirs les plus élémentaires. A dire vrai, sa sécurité comme celle du convoi lui étaient bien égales du moment qu’il pouvait fouiller son promeneur malchanceux. Au premier coup d’œil il trouva un étui. Le symbole qu’il arborait rappelait étrangement les histoires de Polby sur le Culte du Dragon. S’il s’agissait d’un membre de la secte et bien il avait du tomber sur un prédateur bien plus pressant qu’un squelette de lézard, tout géant qu’il fut.

¤ Ehéhéh on a beau donner des ordres à des dragon-liches, mieux vaut éviter d’aller cueillir des champignons seuls dans les bois ¤

La voix de Moira se fit entendre par-dessus son épaule. Ce petit imprévu avait presque fait oublier au clerc la présence de la guerrière. Il ne s’était plus guère occupé d’elle depuis que le comportement de sa monture l’avait arraché à leur discussion.

- A mon avis plutôt chasseur de chasseurs de dragons.

Il avait du répondre quelque chose dans le genre, à l’époque où la présence de la jeune femme lui était encore agréable. A présent, l’avoir dans les pattes ne faisait plus guère ses affaires. Il allait surement devoir se résoudre à partager ses éventuelles découvertes avec elle. Cette perspective l'agaçait prodigieusement, même s'il devait bien admettre que ça valait toujours mieux que d’avoir à tout se répartir avec le reste de l’équipe. Alors que Micheletto rangeait l’étui dans sa sacoche à ceinture, Moira lui fit signe qu’elle avait entendu un bruit suspect. Les dieux étaient avec lui. Il tira son épée et signala à sa compagne d’un signe de tête appuyé qu’il était sur le coup. A peine s’engagea-t-elle dans le bois que sans perdre une seconde il s’attaqua de sa main gauche à la fouille du cadavre, ignorant totalement le sang dont il se barbouiller jusqu’à la targe.

Dégaine son épée et fouille le cadavre.

écrit par: Polby Tertrenoir Mercredi 13 Novembre 2013 à 22h54
PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD20 : 17(dé) + 5(compétence) - 4 (distance)= 17 Echec
Corvo ne détecte rien

Test de perception auditive de Corvo DD15 + 4(distance) : 18(dé) + 5(compétence) = 23 Réussite
Corvo entend un être assez lourd se déplacer l’éminence




Test de fouille de Micheletto sur le cadravre DD10 : 16(dé) Réussite
Micheletto trouve sur le cadavre une blague à tabac, une bourse avec 2 PC, un morceau de craie





Test de détection de Belgos DD20 : 14(dé) + 5(compétence) - 3 (malus de distance) = 16 Echec
Belgos ne détecte pas de présence

Test de perception auditive de Belgos DD15 + 3(distance) : 7(dé) + 5(compétence) = 12 Echec
Belgos n’entend rien





Narration Belgos :


Dès qu'il vit Micheletto mette pied à terre, Belgos préssentit les ennuis. En un clin d'oeil, il encocha deux flèches, prêt à tirer sur la première menace visible.

- On ne s'arrête pas ! lança-t-il d'une voix forte à l'adresse de Polby qui encourgea ses poneys à ne pas ralentir. On ne s'arrête pas, hurla-t-il à nouveau cherchant du regard Elion et Corvo. Vëla, reste avec moi. Il ne faut pas s'arrêter. Ce n'est qu'un cadavre et ceux qui l'ont tué sont peut-être autour de nous à attendre qu'on s'arrête là. Sherkan ! Protection ! ordonna-t-il à son loup.

Le demi-elfe arriva à hauteur de Micheletto et Moira. Il vit la guerrière les sens aux aguets, tournées vers une petite éminence du côté du cadavre.

Soudainement, un bruit de plusieurs branches cassées retentit sinistrement, et... un cheval sans cavalier déboula entre deux buissons aux feuilles persistantes qui l'avaient caché à la vue du convoi. Le cheval hénnit, apparemment heureux de voir plusieurs de ses congénères. Il ralentit et vint s'arrêter auprès du cheval attaché de Micheletto. La selle vide semblait indiquer que le mort y était assis peu de temps auparavant.



écrit par: Moira Jeudi 14 Novembre 2013 à 00h13
Moira jeta un oeil derrière elle pour voir si Micheletto suivait, et eu le déplaisir de trouver le demi-orc toujours accroupi à fouiller le macchabée. Incroyable, ils allaient peut-être se faire tomber dessus par les dieux savaient quoi, et lui sa seule priorité était de grappiller les quelques pièces qui devaient traîner dans les poches du mort.

*Fils d'une putain et d'un chef de guerre, on se demande de qui il tient le plus.*

Des gens obnubilés par l'argent, près à se jeter de tout leur corps sur la moindre piécette aperçue par terre, elle en avait connu plusieurs. En général, ils ne faisaient pas de vieux os à cause de leur incapacité à comprendre les bonnes priorités. Par exemple dans le cas présent, si Micheletto se prenait une flèche dans la couenne pour avoir tardé à dégager de là, il ne fallait pas qu'il s'étonne.

La guerrière n'allait de toute façon pas atteindre son objectif. Quelqu'un beugla, c'était le demi-elfe, qui faisait avancer tout le bazar au pas de charge dans leur direction. Ceux-là aussi, qu'est-ce qu'ils n'avaient pas compris? On leur fait signe qu'il y a peut-être un problème, et ils ne trouvaient rien de mieux à faire que de foncer droit dedans.

Le délais accumulé permis à la menace de révéler qu'elle n'en était pas une. Et ce fut un autre mangeur d'herbe qui émergea d'entre les arbres, un canasson qui devait appartenir au mort. Moira soupira, c'était dans ces moment-là que son grand calme était son meilleurs atout. Cela ne consistait pas seulement à garder son sang-froid pendant la bataille, mais aussi à maîtriser la colère et la frustration, pour éviter qu'elles n'enveniment une situation, par exemple en se défoulant sur les autres. Néanmoins, le manque de soutient du demi-orc avait été dûment noté. Avec cette fausse alerte, il s'en tirait à bon compte cette fois, une chance d'authentique fils de putain. Mais au prix de s'aliéner la seule personne plus ou moins capable de le piffer dans cette joyeuse équipée, en avait-il conscience? Moira comprenait et acceptait le principe du "chacun pour sa gueule" mais quand l'orage menace, on serre les coudes, c'est le minimum demandé.


Un visage serein pour des pensées meurtrières.

Arrivant près de Belgos, elle commenta :


-Quelqu'un s'est bien acharné sur ce pauvre type... puis elle montra le cheval surnuméraire ...et visiblement pas pour le voler.

L'animal était ce qui avait le plus de valeur, et des bandits lui auraient pris jusqu'à ses bottes. Il restait quand même l'étui à parchemin.

-C'est très récent. Il n'y a même pas encore d'insectes.

Les mouches étaient les meilleures indicatrice de la fraîcheur d'un cadavre. La pluie légère avait pu retarder leur venue, mais il restait le sang qui n'avait pas encore caillé. Moira n'était pas tout à fait convaincue que tout danger était écarté, aussi, elle resta vigilante.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 14 Novembre 2013 à 17h46
Tous les sens du Corbeau étaient en alerte. Portant son regard de part et d'autre de la route, il cherchait à distinguer le moindre signe de présence étrangère ou toute information pouvant l'aider à anticiper ce qui pouvait se passer. Homme ou bête, bandit ou voyageur, n'importe quoi pouvait surgir de ces bois et le groupe devait être prêt à agir en conséquence.

* Tout est une question de renseignement...* songeait le roublard tandis qu'il sondait les profondeurs de la forêt à l'arrière du convoi.

Le moindre bruissement de feuille, chaque craquement de bois ou mouvement de buisson suspect qu'il pouvait capter pouvait lui permettre de donner l'alerte et ainsi faire gagner au groupe de précieuses secondes. Pour le Cormyrien la nécessité d'avoir une longueur d'avance, qui se traduisait en cet instant dans le fait de voir avant d'être vu, était la plus importante toutes les autres règles. Au plus profond de lui même il était persuadé que la connaissance sous toutes ses formes prévalait sur le reste.
Combien de riches marchands méprisant avaient chuté par excès de confiance en leur renommée sans avoir vu venir de petits concurrents mieux informés et plus réactifs qu'eux. Combien d'armées avaient été défaites, prises au dépourvue et par manque de connaissances sur leurs ennemis et leurs intentions ? Combien de villageois avaient été chassés de leur foyer en n'ayant pas pu retenir une rumeur calomnieuse, répandue comme la Magepeste dans leur village par un habitant malveillant ? Le pouvoir de l'information et de la connaissance n'avait de limite que la compétence des individus à le maîtriser. Après tout, pourquoi les mages étaient ils si craint à travers tout Faerûn alors que la grande majorités était loin d'être Elminster ?

N'ayant pas eu de réponse lorsqu'il avait demandé ce qui se passait à l'avant, le voleur jeta un coup d’œil vers la tête du convoi. Visiblement le demi-orc était entrain de fouiller quelque chose sur le sol alors que Moira s'approchait de la lisière droite du chemin. C'est à ce moment précis que Corvo capta un bruit...


- Avez-vous entendu ce bruit ? Un pas lourd, là-bas ! Il pointa son index gauche sur la zone vers laquelle la guerrière se dirigeait pour indiquer l'endroit à son binôme de l'arrière.

Au même instant Belgos distanca Vëla et donna l'ordre de na pas rester à l'arrêt. Le rôdeur rejoignait l'avant garde sur le pieds de guerre et l'attelage s'était péniblement remis en marche. Corvo ne voulu pas se remettre en selle et choisi de suivre le chariot à pieds jusqu'à ce qu'il ai rejoint les autres. Il préférait ne pas être surélevé sur sa monture pour ne pas faire une cible trop visible et pouvoir se mettre à couvert si besoin. Tandis qu'il se rapprochait un peu il pu distinguer le cadavre qu'était entrain de piller Micheletto...


*Un vrais fossoyeur celui-là ! Et pas malin en plus. Normalement les vautours se pointent quand ya plus de danger...*

Corvo ne se laissa guère distraire par le détrousseur de cadavre. Il continuait de se rapprocher en suivant le rythme du chariot tout en fixant son regard sur la zone attirant la suspicions du groupe. La vue de l’équidé surgissant des buissons n'était pas pour le soulager...

- Belgos à raison, nous devrions décamper. Si le type là bas avait été attaqué par des bandits, il devrait être dépouillé jusqu'à l'os, nu et criblé de flèches et si cette monture est à lui c'est la première chose qu'ils auraient pris. Quand à une créature sauvage, elle aurait tuer cavalier et monture. C'est un piège ou un meurtre. Décampons d'ici!

écrit par: Vëla Jeudi 14 Novembre 2013 à 18h25
Si la folle de Torm aurait put jurer elle l'aurait fait auprès de Belgos qui leurs donnait l'ordre de continuer d'avancer vers le duo mais surtout vers le danger. Laissant son arc et sa flèche encocher, la preux chevalier fit avancer Abby jusqu'à la hauteur de Moira et Micheletto puis voyant leurs regard vers le petit monticule mirait sa flèche à cette endroit précis quand soudain, y sorti de la, un cheval.

* Surement la monture du pauvre mort près de la route. *

Se dit-elle continuant d'observer les alentours jusqu'au moment ou elle décidait d'aller jeter un regard sur le cadavre n'écoutant en rien la prémisse de Corvo.

Descendant de la selle d'Abby et gardant en main son arc et sa flèche elle s'approchait du corps. Voyant l'état de ce dernier et voulant en savoir plus la guerrière divine rangeait son arc pour avoir les mains libre.

Le corps était dans un état lamentable et surtout frais à première vu. Ce qui la surprit fut ce qui restait de ses vêtements, ils avaient la couleur pourpre...
* Un signe Vëla, un signe! *

Se dit-elle trouvant la circonstance agréable, mais il ne fallait pas conclure trop vite, il n'y avait pas que les membres du culte du dragon qui s'habillaient de pourpre, pour avoir été visiter les guerrier pourpre dernièrement, d'ailleurs pour en savoir plus sur eux, elle décidait de poser des questions. La paladin portait un regard sur Moira puis sur Micheletto et y vit des traces de sang sur les mains de ce dernier, La Paladin n'avait pas vu Micheletto dépouiller le cadavre étant trop préoccupé à avoir le regard dans les bois mais voyant ses mains imbibées de sang elle décidait donc de lui poser question sur un ton neutre...


-Micheletto, voulez vous bien me dire pourquoi vous lui avez touché!? Et avait-il quelques choses sur lui qui pourrait nous aidez à l'identifier!?

La guerrière divine suspectait qu'il avait trouvé quelques chose mais laissait ce dernier vouloir répondre ou non, elle ne le jugeait pas, pas pour l'instant préférant voir si ce dernier avouerait ou pas. Et sans attendre sa réponse la jeune fille commençait sa propre inspection du corps durant que le demi-orc lui répondait.

Avec quelle et combien d'armes les lacération avaient-elles été effectué, depuis quand le corps pouvait être morts était-ce un homme ou une femme et quel âge approximativement grâce à la dentition. Bien sur elle utilisait toute ses compétence en premier soins pour déterminer tout cela et ce, avec un petit bout de bois pour vérifier les dents pour ne pas s'infecter. On ne savait jamais, les blessures auraient put être fait par une arme empoisonné. Elle cherchait de possible tatouages qui aurait put facilement révéler l'appartenance à un groupe, culte ou monastère. Elle s'attardait aussi sur les mains du cadavre, pour savoir si elle était frêle, propre et soignées ou bien puissantes, équarrit et meurtries, est-ce qu'il y avait trace qu'une bague ou anneaux pouvait toujours laissé sur la peau des doigts ou pas. En gros l'examen qu'elle fit était pour en savoir le plus possible sur le cadavre et tenter de savoir pourquoi était-il mort.

Se relevant suite à son examen, son regard se portait toujours sur Micheletto et cherchait du regard la griffe que ce dernier portait au coup auparavant. Stupéfaite, de ne pas la voir sur lui, des souvenirs de la griffe que son père lui avait promit lui revint encore plus clairement; elle y voyait les moindres détailles de celle-ci puis soudainement revint à l'instant présent pour pouvoir faire son compte rendu à l'ensemble des compagnons.

* La monture aussi, elle peut nous révéler bien des choses.*

Pensait-elle aussi.


Premiers secours pour tenter d'en savoir sur la source des blessures, le temps de la morts, l'âge, le sexe de l'individu et si il(elle) portait un anneaux. Profession (investigation)pour les détails qui pourraient lui échapper sur l'événement.

écrit par: Micheletto Vendredi 15 Novembre 2013 à 01h14
Micheletto pesta à la vue de son maigre butin. C’était bien la peine d’aller se foutre du sang jusqu’au coude pour si peu. On avait beau dire, le gros du ménage avait du être fait. Culte du Dragon ou paladin de mes deux dieux, on ne prenait pas la route sans une bourse bien pleine, ne serait ce que pour avoir une chance de pénétrer dans la ville suivante. Dépité, le jeune prêtre se rabattit sur le manteau du mort pour essuyer le sang qui dégoulinait affreusement le long de son bras.

¤ Après tout, tu les a peut-être cherché pour qu’ils te dérouillent comme ça. Emmerdant comme tu es refroidi, ça devait être quelque chose quand tu tenais encore sur tes jambes ¤

C’est le moment que choisit le cheval pour faire son apparition. L’animal s’avança vers eux en dodelinant comme s’il rentrait tout juste d’une saillie. Une attitude aussi inattendue en pareil circonstance, redonna au demi-orc sa bonne humeur.

- Et bien, il a pas l’air troublé par l’état de son maître. Il doit sacrément…

Il fut coupé dans son élan par les ridicules suppliques de Covo. Un cadavre et un cheval qui sort du bois, il n’en fallait pas plus pour que le petit fasse sous lui. Finalement c’était lui la femme de l’équipe. Décamper au pas de course, tout ça parce que le fossoyeur n’était pas passé ce matin ? La bonne blague ! Ils avaient à eux tous assez de ferraille pour monter leur petite armée.

¤ C’est ni des bandits ni des créatures sauvages ? C’est quoi alors, le chat de Baphomet qui avait envi de se faire les griffes ? ¤

Rengainant sa lame, il s’approcha du cheval du défunt. Doucement il lui caressa le chanfrein. Malgré les braillements du roublard il n’avait pas bougé d’un pouce. Décidément l’équidé était un authentique philosophe. S’il n’y entendait pas grand-chose en matière de chevaux, la bestiole avait dans son attitude un flegme qui lui était tout à fait sympathique. Alors qu’il commençait à peine à lui gratter l’arrière de l’oreille, Vëla vint à nouveau l’importuner avec ses éternelles questions. Se tournant vers elle, il s’aperçut avec surprise qu’elle était entrain de farfouiller dans le cadavre.

¤ C’est plutôt à toi de me dire pourquoi tu le touches… ¤

Les bricoles qu’il avait récupérer pendant sa palpation étaient toujours dans sa main gauche. Il la tendit vers le paladin.

- Tiens, il n’y a pas grand-chose. Quelqu’un a du passer avant.

Le clerc n’avait aucune envie de partager sa découverte avec la jeune femme. Il se doutait bien que personne ne lui donnerait la moindre information sur la nature de leur mission et s’il s’en fichait, il tenait néanmoins à garder un coup d’avance, ne serait-ce que pour assurer ses arrières. Et qui sait, peut-être aurait-il récupérer un peu d’argent au passage… Mais pour ça il ne devait pas jouer ses cartes trop vite. Avant toute chose il lirait la missive que contenait l’étui ; il allait bien devoir se résoudre à laisser Moira y jeter un coup d’œil puisqu’elle l’avait aperçue mais ce n’est qu’une fois cela fait qu’il irait la remettre à Polby. Les autres pouvaient bien aller se faire occulter les parties intimes, il ne leur lâcherait rien.

¤ Qui veut voyager loin ménage sa monture ¤

Lançant un regard goguenard sur le macchabé, il ajouta intérieurement :

¤ Enfin, pas trop quand même ¤

écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 15 Novembre 2013 à 10h54
Vëla n'en faisait qu'à sa tête, seuls Corvo et Eloin restaient en position et l'avaient écouté. C'était au moins ça. Quelque chose clochait dans le comportement du demi-orque comme s'il dissimulait quelque chose. Une trouvaille sur le corps? Possible. Mais pourquoi donc alors? il fallait en avoir le coeur net. Forçé d'oronner un arrêt, le rôdeur sauta à terre, son arc dans la main. Au besoin, deux flèches partiraient le temps d'une inspiration. Il jeta un regard courroucé à Vëla qui avait fi de ses ordre et lui ordonna de cesser de s'occuper du corps pour aller voir de plus près le cheval, histoire de se rendre vraiment plus utile et ainsi lui permettre d'assouvir ses pulsions de fouille. Et pendant qu'elle y était si elle pouvait redoubler un chouilla de vigilance en n'oubliant pas sa mission première, ce qui serait un luxe appréciable. On n'était à l'abri de rien après-tout surtout quand on se trouvait sur les bras un cadavre mutilé, en pleine campagne et qui avait forcé le convoi à s'arrêter.

La guerrière fit rapidement le résumé de la situation, sobre et concis, c'était parfait. Une professionnelle comme il les aimait. Et en prime elle se tenait sur ses gardes, en cas de surprise désagréable


- Vous avez raison Moira. C'est du tout récent. Nous ne pouvons plus y faire grand chose. Je n'aimerai pas m'attarder plus que nécessaire, des suggestions Moira? Lorgnant sur le demi-orque qui tendait des babioles de sa main gauche." C'est tout ce que vous avez découvert sur ce cadavre?"

La question était purement théorique, le prendre pour un lapin de six semaines était sans doute la dernière chose à faire de la part du demi-orque. Le chacun pour soit n'était pas franchement à l'ordre du jour au sein d'une équipée qui serait amené à compter sur chacun de ses membres quel qu'il soit.

Je m'équipe de mon arc et de deux flèches de guerre encochées. Détection / Perception autour de moi.

écrit par: Moira Vendredi 15 Novembre 2013 à 11h37
Même s'il avait plus de bon sens de Polby, le demi-elfe avait quand même du mal à tenir ses troupes. Comme l'a guerrière l'avait supposé, ces gens ne savaient pas, ou n'avaient pas l'habitude d'agir en groupe. Le pisteur ne voulait pas s'attarder, mais il était fort probable que les paladins insistent pour enterrer proprement le mort.

-Si quelqu'un avait voulu nous attaquer, ce serait déjà fait, dit-elle pour rassurer les plus anxieux.

A priori, tout semblait indiquer que l'incident n'avait aucun rapport avec leur mission. Ce type s'était fait régler son compte en pleine rase-campagne pour une raison qu'elle n'était pas payée pour élucider. Quoique pas difficile à comprendre : il n'avait aucun bagage et était sûrement parti très tôt ce matin, il était en fuite. Par réflexe, Moira songea qu'il devait peut-être beaucoup d'argent à quelqu'un à Iriaebor, ce qui lui avait valu de se faire amocher de la sorte. D'ailleurs, il n'y a encore pas si longtemps, c'était elle qu'on envoyait faire ce genre de travail. Lentement, elle posa le plat de Scathach sur son épaule.


-Et j'aurai du mal à faire des suggestions, vu que vous ne voulez rien nous dire sur la mission.

Cela ne sonnait pas vraiment comme un reproche, elle se doutait que Belgos n'avait pas choisi cette politique. En revanche, fait intéressant, Micheletto se voyait demander des comptes. Moira garda le silence pour le moment, attendant de voir s'il allait mentir sur l'étui qu'il avait trouvé. Ce fameux étui était le seul élément bizarre de cet incident, le dragon squelettique qui l'ornait lui rappelait vaguement quelque chose, mais quoi?

écrit par: Théodus Vendredi 15 Novembre 2013 à 21h54
PARCHEMIN
Jet de premier secours de Vëla sur le mort DD15 : 6(dé) + 8(compétence) = 14 => Echec
Vëla ne peut rien pour le mort dont la chair est si en bouillie qu’il ne peut pas comprendre quels organes ont été touchés, ni déterminer l’âge

Test de profession (investigation) de Vëla sur le mort DD10 : 16(dé) + 3(compétence) = 19 => Réussite
Vëla découvre qu’il s‘agit d’un homme




Test de détection de Belgos : 13(dé) + 5(compétence) = 18 vs test de discrétion 13(dé) => Réussite
Belgos détecte une présence

Test de perception auditive de Belgos : 7(dé) + 5(compétence) = 11 vs test de déplacement silencieux 15(dé) => Echec
Belgos n’entend rien


écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 16 Novembre 2013 à 00h27
Le temps semblait s’être arrêté en même temps que le convoi. Si le paladin avait prit soin de rendre compte sur ce qui se passait derrière, il était à regretter que ceux de l’avant n’eussent pas fait de même. De fait, le chevalier des yeux vigilants étaient aveugle sur ce qui passait devant. Mais savoir le chariot à l’arrêt disponible pour que le piège se referme sur lui comme la mâchoire mécanique sur la patte d’un loup, n’avait rien de satisfaisant.
Par chance, Belgos donna les ordres qui allaient bien pour se sortir de ce guêpier.

Elion d’Alusaire obtempéra sans discuter, il suivit le chariot tout en assurant les arrières du convoi. A ce petit jeu, Corvo et lui se complétait bien. Ils assurèrent leur rôle surveillant tour à tour le relai de telle façon à ce qu’à aucun moment la vigilance sur le secteur qui leur était attribué ne cessa.

Malheureusement le chariot stoppa net là où il n’aurait pas dû. Ça faisait un très gros papillon de nuit en plus à tourner autour de cette funeste flamme. Toujours tourné vers l’arrière, Elion d’Alusaire ne relâcha sa vigilance. Lorsqu’il entendit Vëla prononcer le nom de : Micheletto. Le fidèle du Vigilant risqua un coup d’œil sur ce qui se passait devant vu que le renseignement ne venait pas. Il vit la paladin commencer ses investigations, cela risquait de prendre un moment. Un moment bien de trop long au gout de l’aasimar.

Même si Corvo avait déclaré qu’il fallait, selon lui, quitter les lieux au plus vite. Si cela pouvait se concevoir pour le chariot afin de mettre à l’abri Délun Maric. Il en était autrement pour ce qui était de laisser agir à leur guise ceux qui avaient commis ce crime marqué par le seau du sadisme et de la cruauté. Le malheureux étendu là, n’avait guère eu de chance. Probablement que les prochains à passer par la route d’Iriaebor, qui ne disposeraient pas de la même puissance de frappe que la Compagnie, paieraient le même prix que le défunt. Et cette pensée était tout simplement insupportable pour le paladin.

Le rôdeur de la Compagnie donna ses instructions, et la réflexion de Moira était assez juste, si on avait voulu les attaquer, cela aurait probablement déjà eu lieu.


- Belgos, permission de faire un tour d’horizon pour sécuriser la zone ?

Tout le monde s’était agglutiné autour du macchabé et s’ils se trouvaient encore sur les lieux, c’était exactement ce que devait vouloir ceux qui avaient fait ça. Un rapide tour du secteur permettrait soit de les débusquer, soit de s’assurer que l’on ne craignait rien. Par la même occasion, trouver un endroit propice pouvant servir de sépulture pour la dépouille du malheureux, sans être obliger de creuser trop longtemps.
Bien évidemment Elion d’Alusaire était volontaire pour le faire, seul ou accompagné. Encore fallait-il qu’on lui en donne l’ordre. Sans quoi, il n’abandonnerait pas son poste et veillerait là où il était.


Elion utilise détection.

écrit par: Corvo Stern Samedi 16 Novembre 2013 à 18h19
Décidément Corvo ne comprenait rien à la stratégie guerrière. Moira semblait une mercenaire de grande valeur et n'avait pas l'air née de la dernière pluie. Elle qui avait gardée ce caractère si taciturne depuis le début de la mission avait bien tentée de rassurer le groupe en disant qu'ils auraient déjà du être attaqués, or le roublard n'était pas franchement d'accord sur ce point et cette réflexion de sa part le surprit un peu...

- Si vous étiez notre ennemie, préféreriez vous charger alors que nous sommes sur nos gardes en ordre de marche ou attendre que nous relâchions notre attention? Il s'adressa à la guerrière qui restait cependant sur ses gardes elle aussi. Il pointa du regard le demi-orque fanfaron et la paladin qui venait de terminer d'examiner le cadavre comme pour montrer à Moira qu'ils étaient maintenant plus que jamais vulnérables. La fidèle de Torm n'avait pas repris ses armes depuis la fin de son autopsie improvisée et invitait Micheletto à montrer ce qu'il avait déniché sur le corps. Le rapace à peau verte avait-il tout juste fini de faire les poches au macchabé qu'il avait déjà rengainé sa lame et exhibait ses trouvailles.

* Et après c'est moi qu'on traitera de voleur ou de bon à rien.* Se dit-il en regardant le clerc montrer son maigre butin.

Restant sur sa position derrière le chariot, le roublard cessa d’observer l'échange entre les membres du groupe et reporta son attention sur leur environnement. Le Géant de Heaum restait à ses côtés, fidèle à sa discipline coutumière mais souhaitait inspecter les environs. Si ce dernier s'aventurait dans les bois, le Cormyrien le suivrai sans mot dire bien que cela ne lui plaise guère.

*Si les deux paladins s'y mettent, ils vont vouloir à tout prix trouver qui a fait ça... Ça risque d'être long, trop long.* Le roublard s'était fait une raison, les deux paladins du groupe étaient sans aucun doute deux piliers de valeur sur qui la compagnie pouvait compter les yeux fermer. En revanche, face à un ennemie bien informé, ils pouvaient aussi devenir une faiblesse...* Mettez leur trois ou quatre meurtres atroce sur leur chemin et ils seront tiraillés entre l'accomplissement de leur mission et la traque des coupables. De quoi faire perdre un temps précieux.* Mais pour l'heure Corvo s'en moquait car il n'avait aucune idée du temps qu'ils avaient devant eux, ni qui étaient leurs ennemies. A sa grande satisfaction, Moira venait de le remettre subtilement sur le tapis lorsqu'elle avait rendru compte de la situation au Rôdeur...


Détection / Perception sur l'environnement

écrit par: Théodus Samedi 16 Novembre 2013 à 21h18
PARCHEMIN
Test de détection d’Elion : 15(dé) + 4(compétence) = 19 vs test de discrétion 13(dé) => Réussite
Corvo détecte une présence derrière l’éminence




Test de détection de Corvo : 8(dé) + 5(compétence) = 13 vs test de discrétion 1(dé) => Réussite
Corvo détecte une présence derrière l’éminence

Test de perception auditive de Corvo : 12(dé) + 5(compétence) = 17 vs test de discrétion 2(dé) => Réussite
Corvo entend un être se déplacer derrière l’éminence

écrit par: Vëla Dimanche 17 Novembre 2013 à 17h52
Son examen utile sur le cadavre n'apportait rien de bien concluant au groupe, voire mieux, il avait mit en péril la sécurité de la mission et ce, c'était sans parler que par sa faute le groupe semblait se fragmenter. Bien malheureuse de ce constat, la folle de Torm restait muette et obéit de suite au regard courroucé de Belgos et sans attendre de prendre connaissance des trouvailles que Micheletto lui montrait, allait auprès de la monture potentiel du défunt.

Les marches d'argents avait engagé Vëla car elle était un être de valeurs, de vertus, de foi et avait une spécialité d'investigatrice. Cette dernière avait aidé plusieurs fois, mais c'était en d'autre occasion, lorsqu'elle était envoyé seul dans un village pour en résoudre une énigme meurtrière ou trouver la source d'un mal et l'éliminer. Là dans cette mission, c'était bien différent, son coté utile à son habitude devenait ici et maintenant un poids dangereux. Son constat soudain de la situation lui vrillait l'intérieur mais sa sagesse vint panser d'un baume lumineux son moral.

Comme Belgos la voyait plus utile à s'occuper du nouveau cheval, la jeune fille allait auprès de celui-ci pour tenter de le calmer et y voir, peut être, un indice sur ce dernier qui pourrait éclairer sa curiosité presque maladive et associer le cadavre à ce dernier.

Sans attendre la Paladin montait sur Abby et apportait le nouveau cheval à l'arrière du chariot pour l'attacher à celui-ci. Ensuite, comme elle aurait dû faire depuis le début, allait reprendre son poste à l'avant du chariot armé de son arc et d'une flèche en prenant position pour pouvoir tirer sur ce qui pouvait se débusquer à tout moment. Puis lançait sur un ton neutre...


-Vëla au poste.-

Dressage. Détection.

écrit par: Théodus Lundi 18 Novembre 2013 à 22h23
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h05




PARCHEMIN
Test de détection de Vëla : 18(dé) + 2(compétence) = 20 vs test de discrétion 5(dé) Réussite
Vëla détecte une présence derrière l’éminence

Test de dressage de Vëla DD10 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Réussite



ROUND 0



Narration MJ :


Quelque chose se tramait. Cela devenait évident.

Après Belgos, ce fut au tour d’Elion, puis de Corvo de détecter une présence derrière l’éminence couverte d’arbres au feuillage épais, qui empêchaient de voir ce qu’il y avait de l’autre côté.

Y avait-il un simple animal qui avait effrayé le cheval de la victime ? Ou bien une menace plus conséquente se tapissait-elle là-bas ? Pour l’instant, le groupe où régnait une certaine confusion ne le savait pas.

Et alors que Belgos avait voulu entraîner le chariot loin de cet endroit, celui-ci se trouvait immobilisé. Sur le siège, Polby s’agitait nerveusement, ne sachant s’il fallait lancer les deux poneys au triple galop, ou bien demeurer près du groupe malgré la menace qui semblait toute proche
.

- Belgos ! Que fait-on ? Demanda-t-il d’un ton pressant.

Son adjoint n’eut pas le temps de répondre qu’un cri puissant retentit en provenance du fouillis végétal de l’éminence, dans une langue que seule Micheletto connaissait.

! euqatta’l wa,

écrit par: Micheletto Mardi 19 Novembre 2013 à 02h51
Micheletto regarda avec amusement Vela retourner à son poste, embarquant à sa suite le cheval fraichement sorti du bois. La récréation semblait belle et bien être terminée.

¤ Dommage, j’aurai été curieux de voir jusqu’où elle comptait aller dans le tripatouillage de cadavre ¤

L'idée fit ricaner le demi-orc. Ricanement qui s’éteint bien vite devant les mauvaises manières de Belgos. C’était maintenant au tour du rodeur de venir l’importuner. « Jamais deux sans trois » comme dit l’adage. Pourtant quelques instants auparavant il s’était montré tout à fait complaisant envers Moira, frôlant même la flagornerie. Pourquoi venait-il à présent l’agresser en lui posant une question si lourde d’insinuation ?

¤ Il veut surement se la tirer. Le bougre n’a pas aimé que je lui parle tout à l’heure ¤

Cette explication rassura passablement le prêtre. Après tout, à une telle distance il était impossible que le demi-elfe l’ait vu dérober l’étui. Il n’en demeurait pas moins que l’interrogatoire était des plus gênants. Jusque là il avait pu s’en tirer simplement en gardant le silence mais s’il en arrivait à devoir mentir ouvertement, la guerrière risquait bien de le dénoncer. Par bonheur, la conversation fut interrompue par un cri qui déchira le ciel. Instantanément le visage du jeune clerc se ferma. Ces deux mots prononcés dans sa langue maternelle lui avaient fait passer l’envie de rire.

- Des orques ! Nous sommes attaqués !

D’un coup d’œil au dessus de son épaule, il apprécia la situation de leur petite troupe. Elle n’était guère brillante… S’ils avaient une aile gauche et une aile droite, leur front n’avait pour ainsi dire pas de centre. Les orques qui allaient bientôt surgirent de la forêt auraient le champ libre pour s’en prendre au chariot et à ses occupants. Micheletto était bien embêté d’avoir à mettre sa peau sur la table pour des gens qui n’avaient de cesse de le mépriser. Finalement Vëla avait été bien inspiré en le faisant prêter serment.

¤ Le diable m’emporte, j’aurai dû retenir ma langue et ma main ¤

Sans plus attendre le prêtre laissa choire les objets qu’il avait en main et commença doucement en prononçant des paroles intelligibles de lui seul. Il ne lui avait guère fallu plus d’un instant pour mettre au point un plan mais encore fallait-il que ce dernier marche. Si l’expérimentation de nouvelles stratégies était la principale raison de sa présence parmi les humains, il ne s’était pas attendu à devoir commencer sans filet. Lorsque les derniers mots de l’incantation s’échappèrent de sa bouche, une épaisse volute de brume s’éleva autour de lui. Voilà qui risquait de gêner considérablement l’offensive de ses congénères. Tout en dégainant son épée le clerc s’adressa à ses compagnons à gorge déployée.

- Moira, Belgos, Polby partez sur la gauche hors du nuage. Les cavaliers ne bougeaient pas. Attendez tous mon signal pour charger, on va les prendre en tenaille.

Le plan était pour le moins audacieux mais il ne pouvait fonctionner qu’à la condition qu’un des aventuriers reste en première ligne pour avertir les autres au moment où les orques trouveraient à découvert. C’était donc à lui qu’allait incomber cette tache pour le moins périeuse.

¤ Si après ça ils viennent encore me chercher des noises… ¤

Le prètre avait beau faire le dur, au fond il n’en menait pas large. Que penserait son dieu s’il avait le mauvais goût de mourir en défendant des humains contre des orques ?

Jette sort Brume de dissimulation et dégaine épée.

écrit par: Moira Mardi 19 Novembre 2013 à 10h23
Polby s'était vite débarrassé de ses responsabilités, se contentant de rester assis sur ses fesses à demander quoi faire d'un air déconfit. L'indécision des chefs venait de payer. Déjà, peut-être que la prochaine fois qu'on leur ferait signe d'arrêter le chariot, ils ne l'amèneront pas jusqu'au lieu supposé d'un piège... A leur décharge, ils avaient affaire à des attaquants incroyablement stupides, qui avaient attendu que tout le monde soit sur le qui vive pour passer à l'offensive. Mais il n'y avait quand même pas de quoi se réjouir, car à présent, ce maudit chariot et tout les chevaux se retrouvaient au milieu, ce qui ne manquerait pas de créer la pagaille quand les animaux se mettraient à paniquer. Au moins, le cri sauvage ne fût pas accompagné d'une volée de projectiles, c'était déjà ça. La brume, en revanche, ce n'était pas prévu.

-Mais qu'est-ce qu'il fout, maugréa la guerrière.

Micheletto avait eu du bol une fois encore, et si son plan était à priori pas mauvais en soi, son initiative pouvait s'avérer vite désastreuse. D'abord parce qu'elle prenait tout le monde de court, ensuite parce qu'elle impliquait de gueuler ses instructions à tout le monde : un peu idiot quand l'ennemi est tout proche. Bien que, si la bonne veine du demi-orc continuait, il n'y en aurait aucun pour piger le commun.

Par ailleurs, Belgos et les paladins n'allaient sûrement pas apprécier qu'il outrepasse son rôle, et honnêtement Moira aurait préféré aussi qu'il reste dans le rang. Le milieu d'une bataille était le dernier moment à choisir pour prendre les rênes, si tout le monde se mettait à lancer le plan qu'il pensait le meilleur, en s'imaginant que les autres allaient comprendre et suivre sur le champ, autant faire comme les orcs et beugler en chargeant droit devant, le résultat serait le même.



Se déplace sur la gauche (4 cases) jusqu'à sortir du banc de brume.

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 19 Novembre 2013 à 16h40
Rien, il n’y avait rien sur l’arrière du convoi, c’est pourquoi le paladin étendit ses recherches visuelles sur le coté droit du chariot, ce qui lui permit également d’avoir une vision d’ensemble du groupe. Force était de constater que tout le monde était encore agglutiné autour de la lumière que représentait ce mort. Elion poussa son regard jusqu’à Belgos. Le paladin attendait toujours son ordre de faire mouvement pour sécuriser la zone. Un ordre qui ne viendrait pas, tout du moins pas à temps.

Un mouvement léger dévoila une autre présence, là un peu plus profond dans les bois sur un monticule. Elion allait crier qu’il avait un contact, mais l’orque fut rapide que lui et hurla dans un dialecte inconnu, mais dont les sons étaient bien connus de l’aasimar. Une intuition confirmé par le semi-orque.

D’instinct le bras armé de Heaum chercha le mal, évidemment l’aura de Micheletto ressortirait, mais ce n’était pas celle-là qu’il l’intéressait. Tout en cherchant le mal du regard, il fit avancer son cheval pour venir couvrir le flanc droit, celui d’où venait le cri. Ca le rapprocherait du demi-orque, mais s’il voulait protéger le chariot le paladin n’avait guère le choix.

C’est alors qu’une brume venue de nulle part, se leva en l’espace d’un instant. Ca ne pouvait avoir qu’une seule signification. La magie était à l’œuvre. Impossible de savoir d’où elle venait. Ce fut la voix rauque de Micheletto qui donnait des ordres. Evidemment, il était absolument impensable que le paladin obtempère à des ordres venant d'un être aussi maléfique.


¤ Par le Vigilant, le mécréant couvre ses arrières ! ¤

Car dans l’esprit du paladin le fait que le demi-orque ait fait le forcing pour entrer et rester dans le groupe après l’accueil que l’aasimar lui avait réservé. Etait déjà suspicieux. On ajoute une attaque surprise non loin de la ville et que pouvait-on en déduire. Il était fort probable que le semi-orque était de mèche avec les autres qui les attaquaient, d’ailleurs il ne serait pas vraiment étonnant que cette brume permettrait de cacher ce qui allait se passer et probablement que Micheletto ferait parti des survivant.

Mais pour l’heure, il y avait plus important : mettre le chariot et son passager à l’abri avant de revenir pour finir l’élimination du mal. Quant au semi-orque, Polby devrait en tirer les conséquences qui s’imposeraient.


- Belgos, Polby le chariot ne doit pas rester là, il faut avancer ! Allez allez, par Heaum ne restez pas ici ! Il faut bouger et viteee !

Se déplace de 10 cases en avant pour se retrouver à la hauteur de Polby

écrit par: Vëla Mardi 19 Novembre 2013 à 21h27
Comme quoi l'expérience fini toujours par payer. La folle de Torm ne pouvait croire et ce depuis leurs départ qu'il pouvait y avoir une embuscade; la naïveté de la jeune fille l'avait emporté sur les très petites chances que la troupe puisse avoir été repéré. Elle avait douté la veille à l'auberge suite à la demande publique de Polby mais depuis leurs départ le doute prit de l'ombre. Même le cadavre au bord du chemin ne lui avait pas donné l'indice d'une telle tournure. Il lui manquait décidément d'expérience et cela la navrait énormément.

Les évènements allaient vites, très vite même. Venait-elle tout justement de terminer d'attacher la monture et de tenter de prendre place sur le coté droit du chariot et d'être attiré par un déplacement qu'un horrible son sortie du couvert des arbres, un son qu'elle avait déjà entendu dans le faubourg de Boislune lors d'une attaque et ce ne pouvait être autre chose que des orques. Chose confirmé prestement par Micheletto.

Le regard de la Paladin allait vers ce dernier pour le voir psalmodier pour ensuite disparaître dans une brume magique. *Petit démon, si il faut que cette attaque vienne de toi!*

Maugréait-elle intérieurement.

Le comble par la suite, fut les ordres donner par celui-la même qui venait de disparaître. Il avait le culot de donner des ordres lui qui venait à peine de les rejoindre. En d'autre occasion et venant d'un autre individu la preux chevalier aurait comprit qu'il devait de faire ses preuves, mais la circonstance actuel ne lui donnait pas beaucoup crédit. L'étrange hasard d'une attaque d'orques à la sortie du village au lendemain de l'annonce d'une demande d'escorte coordonnait trop bien avec Micheletto. Ne voulant pas se brouiller l'esprit de telles supposition, elle reprit son flegme naturel pour être toute à son maximum d'efficacité.

Vëla savait qu'elle avait mal comprit l'ordre de Belgos et les avaient tous mit dans une mauvaise posture et comprenait maintenant qu'il n'aurait pas fallut arrêter au présent lieux. L'attaque aurait lieux et savait qu'elle en était responsable. Il fallait juste ne pas tomber dans la défaite avant la fin et de faire tout ce qui était possible pour minimiser les dégâts.

Calmement elle allait prendre position sur le coté droit du chariot pour garder ce poste quand elle entendit la proposition d'Elion qui allait dans la même pensée que la Paladin. Elle se gardait donc apte a seconder un instant le chariot jusqu'au moment ou celui-ci serait sans danger pour ensuite revenir à la charge vers les attaquants dont elle ignorait le nombres exacte. Quoi qu'il en était elle attendrait l'ordre de Belgos avant de faire une autre bourde, sinon si Polby écoutait Elion elle suivrait le chariot.



Se tient prêt à tirer sur le premier orque visible.Équitation.

écrit par: Corvo Stern Mardi 19 Novembre 2013 à 22h45
La compagnie allait enfin pouvoir reprendre son chemin. Bien que les ordres de Belgos avaient fait long feu, l'avant garde commençait à se remmettre en ordre de marche. La fière guerrière de Torm s'était laissée emporter dans ses investigations. Elle compris sans doute aidée du regard du demi-elfe que l'inspection des effets qu'avait dépouillé Micheletto pouvait être remis à plus tard, en un lieu plus propice à la discutions... Elle ne prit même pas le temps d'inspecter le butin que lui présentait le clerc et alla soigneusement attacher la monture du défunt à l'arrière du chariot comme pour s'assurer que sa pièce à conviction ne s'échapperait pas avant une future inspection.
Corvo la voyant arriver avait détaché sa propre monture afin de lui laisser la place. Il s'apprêtait à remonter sur sa monture lorsqu'il se rendit compte que le groupe n'était pas seul.


* Ce coup-ci c'est pas un cheval...* Se dit-il cynique, tandis qu'il cherchait du regard ses compagnons. Heureusement une bonne partie de ceux-ci était sur ses gardes, et visiblement le sous-officier et le paladin avaient également captés cette présence. Au moins ce dernier n'avait plus à attendre l'ordre de fouiller les environs car la présence ennemie se confirma bien rapidement...

Les orques donnaient l'assault ! Le cri de celui-qui était probablement leur commandant se fit puissant et cela glaça le sang du Cormyrien l'espace d'un instant. A l'effroi succédait ce sentiment incomparable de peur mêlée d'excitation que seul le combat pouvait procurer. Le sang tapait fort dans les tempes de Corvo alors qu'au même instant, leur compagnon aux dents pointues avait déjà jeté un sort de son cru. Ce dernier lança quelques ordres à l'attention de la petite troupe et leur exposa brièvement son plan.


* Il en a une sacrée paire celui-là, il est prêt à prendre en tenaille un ennemi dont il ne connait même pas le nombre...* A cette pensée il ne pu s'empêcher de porter son regard sur le fidèle de Heaum qu'il imaginait sans peine profiter de la confusion de la bataille pour finir de régler ses comptes avec le jeune prêtre.

Du sol, le voleur tira les rênes de sa monture vers la gauche de la route et administra une légère tape sur l'arrière train du cheval pour le faire s'écarter de quelques pas. Cela permettait d'éviter tous risques de blessures à la bête sans pour autant trop l'éloigner en cas de fuite... Il vérifia que le carreau de son arbalète était toujours en en place et entreprit de trouver un endroit sur le flanc droit où il pourrait se dissimuler.


Déplacement silencieux / Discrétion (4 cases vers le nord et 2 vers l'ouest - 9m)
Tir à l'arbalète (attaque sournoise) dès l'entrée d'un ennemi à portée (9m)


écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 22 Novembre 2013 à 14h48
Une embuscade? quel imbécile il faisait! Incapable de déceler plus tôt cette maudite engeance qu'il avait en horreur et qu'il avait prit aimer à exterminer depuis qu'il était enfant. N'avait-il pas apprit à traquer ces vermines depuis qu'il était en âge de le faire. Pister, traquer et détruire! Les orques étaient les ennemis juré du frère des Marches, il fallait agir vite et bien, car tant que ces gobelinoïdes se sentiraient en supériorité numérique, ils se montreraient acharnés au combat d'où la nécéssité de réduire rapidement le nombre de combattant chez ces peaux vertes.

- Que faire? Dégage ! Tire toi de là Polby! Nous allons faire au mieux. Elion! tu restes avec lui.


Sans monture, Belgos n'avait pas le temps matériel d'opérer un repli stratégique surtout pas tandis que ses compagnons prenaient les initiatives pour rester en vie...Les deux pieds bien rivé au sol, il n'avait pas le choix. il attendrait que le premier ennemi soit visible et il entrerait en scène. il fallait maintenant savoir si il était aussi bon qu'il l'estimait.

Utilise Tir rapide sur ennemi juré Orque dès que c'est possible. (flèche de guerre)bonus de +2 sur les jets de dégâts d’armes contre ces créatures.

écrit par: Théodus Vendredi 22 Novembre 2013 à 22h39
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h06



ROUND 1


PARCHEMIN
Micheletto jette sort de brume
Des volutes de brume s’élèvent autour de Micheletto dans un rayon de 6 m



Test de déplacement silencieux de Corvo : 2(dé) + 10(compétence) = 12 vs test de perception auditive orque 1 : 6(dé) + 1(compétence) = 7 => Réussite
Corvo se déplace sans que l‘orque l’entente

Test de discrétion de Corvo : 8(dé) + 10(compétence) = 18 vs test de détection de l’orque 1 : 1(dé) + 1(compétence) = 2 => Réussite
Corvo se déplace sans être détecté par l’orque 1








Narration MJ :


Michelotto fut le premier à réagir. Il jeta prestement un sort de brume, et disparut à la vue de tous. En effet, les volutes étaient si épaisses qu’on avait du mal de voir à l’intérieur. Alors de l’extérieur, cette masse qu’un vent léger commença à déformer, formait une barrière infranchissable aux regards. C’est de l’intérieur que le demi-orque lança des ordres comme s’il était le chef du groupe. Son initiative ne manquait ni d’idée, ni d’audace, mais personne ne le suivit. Soudain à travers les volutes, il discerna le visage d’un orque qui suspendit le coup de cimeterre qu’il allait porter, surpris de découvrir un sang mêlé face à lui.

Moira était la plus proche de Micheletto. Elle se déplaça de quelques mètres pour ne pas être absorbée par la brume. Dans un bruit d’enfer en raison de la charge intensive que menaient leurs ennemis, elle vit apparaître deux jeunes orques à peine adulte qui sourirent de joie en la découvrant, s’apprêtant à la taillader avec leurs cimeterre.

Elion fit avancer vivement sa monture pour venir protéger le chariot, non sans lancer à Belgos son intention de voir rapidement le chariot décamper. Belgos réagit dans son sens, et avant d’être pris dans la brume, vit Polby fouetter des rênes les croupes de ses deux poneys.

Toute proche, imperturbable, Vëla ne bougea pas, prête à accueillir leurs assaillant tandis que Corvo commença à s’avancer au devant d’eux d’un pas décidé.

Tous entendirent une à deux secondes plus tard un bruit de bois brisé. Gêné par la brume, Polby qui avait fait démarrer son chariot en trombe, n’avait pas vu un trou profond. La roue avant droite du chariot s’y était enfoncée, et … brisée. Le chariot s’arrêta net, manquant de projeter le hin à terre entre les deux poneys.




Jet d’initiative :

Elion : 17 + 1 = 18
Micheletto : 14 + 2 = 16
Orque 3 : 15
Corvo : 10 + 4 = 14
Moira :7 + 6 =13
Orque 9 : 13
Sherkan: 11 + 2 = 13
Orque 1 : 12
Vëla : 8 + 2 = 10
Orque 7 : 10
Orque 2 : 9
Orque 4 : 9
Orque 6 : 7
Belgos : 2 + 3 = 5
Orque 5 : 3
Orque 8 : 1

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 23 Novembre 2013 à 18h45
La destinée faisait payer cher les manques de diligence des aventuriers de la Compagnie des Marches et de ses mercenaires. Elion avait bien perçu les ordres de Belgos, certes il lui démangeait d’en découdre avec les forces du mal, mais il était en ce moment précis le protecteur dévoué à la cause de la Compagnie. Il devait protéger le chariot, il le protègerait au péril de sa vie.

- Reçu fort et clair Belgos, on y va ! Allez Polby, on fonce.

Le chariot s’ébranlait dans un claquement de fouet et de brides de cuir. Mais le sourd craquement qui suivit et l’affaissement d’un coté du chariot ne pouvait avoir que p)eu d’explication plausibles. Soit une roue venait de céder, soit elle venait de tomber dans un trou. Mais dans les deux cas, le chariot n’irait pas plus loin. Dès lors, les choses ne se dérouleraient pas comme prévues, il fallait improviser.

¤ Par les neufs enfers ! ¤

La première chose était de rendre compte au chef de groupe, de la situation. Certes, les orques en seraient informés par la même occasion. Mais il était important pour le régisseur de cette bataille d’être tenu informé de la situation pour prendre les meilleures décisions.

- Belgos, le chariot est HS ! Je pars avec Roland chercher du secours.

Oui, le paladin allait bien quitter les lieux avec l’ambassadeur, quoi qu’il arrive, il n’allait pas le laisser risquer de prendre une flèche ou pire. Avec cette maudite brume, il était impossible d’évaluer clairement les forces en présence. Aussi bien tout le groupe allait tomber dans l’assaut des orques. Il serait alors le seul à escorter Délun Maric jusqu’à l’ordre de l’œil du dragon. Même s’il n’avait pas la moindre idée de là où ça se trouvait. Il connaissait déjà la première étape, pour la suite le Vigilant veillerait à lui montrer la voie à suivre.

Dans le renseignement donné, il avait deux choses qui était juste. Le chariot était bien hors service et il allait bien quitter la zone de combat. Par contre, il n’y avait point de secours à aller chercher. Mais le paladin avait son plan, et comme il était maintenant seul a devoir veiller directement sur l’ambassadeur, il n’allait pas perdre de temps à l’expliquer.

Juste avant que la brume magique ne tombe, il y avait une monture à la droite du paladin. Il entra donc dans cette brume pour prendre possession du cheval. Puis, il retourna à l’arrière du chariot Pour ouvrir les tentures.


- Vous savez monter à cheval, alors montez sur celui-ci. Je vous mets à l’abri, faite vite, on a très peu de temps devant et pas assez pour discuter ! Soit vous montez seul, soit je vous aide ! Exécution.

Il va sans dire que le visage exprif comme la mort du paladin et le regard vide qu'il braqua sur le voyageur n’insistait pas à moindre protestation de ce dernier. Qu'il s'y avise et le paladin prendrait les devants pour le faire monter avec perte et fracas sur ce cheval.

Dans le même temps, il décrocha Dano du chariot. S’ils devaient se retrouver seuls, ils auraient besoin de ce que mulet transportait. Elion d’alusaire ne voyait rien de ce qui se passait, mais se doutait d’une chose, toutes les forces ennemies en présence devaient converger vers eux. Il aurait peut-être d’un appui pour la suite de son plan et au pire, elle pourrait toujours être la force vive et lumineuse qui allait défaire l’organisation bien huilée des orques.


Elion se déplace de 2 cases en S-8 récupère le cheval et retourne de 6 cases en Q-4 décroche Dano et dit à Délun Maric de monter sur le cheval prit en Q-4

écrit par: Belgos Dalaèl Dimanche 24 Novembre 2013 à 05h47
¤ Maudite soit tu Beshaba !¤ pesta intérieurement Belgos tandis que les événements s'accéléraient et que tout semblait se liguer contre la petite troupe. Elion prenait l'initiative, fidèle à son habitude d'efficacité tandis que lui franchement handicapé par la présence de cette saleté de brume magique ne disposait pas du tout, mais alors pas du tout du champ de vision idéal pour pouvoir faire usage de son arc. Un comble!

De mémoire, Vëla se trouvait aux côtés d'Elion, pas trop loin, les deux paladins pouvaient faire la différence mais ne leur avait-on pas dit que l'objet de toute leur attention devait être la sécurité de leur voyageur, cela coulait de source. Rester en position et attendre l'ennemi leur tomber dessus ? Il y avait de forte chance pour que cela arrive avant même qu'il ne puisse faire le moindre geste. Préférant faire confiance aux membres de la phalange de l'Ours pour s'assurer de la bonne santé du colis, il fallait qu'il tente le tout pour le tout pour aussi veiller sur Polby. Le hin demeurait leur chef présentement, il pouvait très vite déchanter face à un orque ern furie.


- Sherkan avec moi !

Belgos pivota et se mit en mouvement en direction du chariot, une fuite éperdue restait improbable, il fallait espérer que le vent allait tourner de façon favorable et cela rapidement. Et de toute manière le demi-elfe était bien meilleur combattant à distance qu'au corps à corps

Belgos se déplace en I5 -> Action de mouvement et utilise Tir rapide sur ennemi juré Orque dès que c'est possible. (flèche de guerre)bonus de +2 sur les jets de dégâts d’armes contre ces créatures. Ne pas oublier de faire jouer Sherkan.

écrit par: Moira Dimanche 24 Novembre 2013 à 12h48
Un peu difficile de tenir compte de tout ce qu'il se passait en ce moment, mais au vu des cris et des bruits, c'était un peu la chienlit. L'important toutefois, c'était que Moira se retrouvait seule sur le côté gauche après que Belgos eut été avalé par la brume. La guerrière soupira, les choses ne se présentaient pas exactement sous de bons hospices. Mais pas le temps de réfléchir, deux orcs délurés firent leur apparitions à l'extrémité gauche des fourrés. Deux clients sur combien au total, impossible à dire avec cette fichue brume, et pour le moment il n'y avait qu'elle pour s'en occuper.

*Kelemvor.*

Sans un mot, elle s'élança à leur rencontre, Scathach en main, et advienne que pourra. Faire du deux contre un, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour un échauffement, mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. De sa vie, Moira n'avait que peu souvent combattu les enfants de Gruumsh, et ne leur vouait aucune haine particulière. Elle ne voyait pas pourquoi les orcs mériteraient plus de mépris que les humains, les elfes ou les nains. Dès qu'il s'agit de faire la guerre, toutes les races rivalisent de cruauté et de fourberie, peu importe le vernis de civilisation qu'elles prétendent avoir.




Se déplace en G10 pour attaquer l'orc 9 (jet d'attaque +9). Bonus d'esquive de +1 à la CA contre celui-ci.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 24 Novembre 2013 à 20h44
Rien, il ne distinguait absolument rien dans le brouillard épais qu'avait lancé Micheletto. La plupart de ses compagnons avaient disparu dans le nuage et Corvo n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait à l'intérieur ni de l'autre côté...

* Doivent commencer à croiser le fer là-bas.* Le voleur n'avait pas vraiment idée de la situation dans laquelle se trouvaient l'avant garde et tentait de localiser ses camarades grâces à leurs éclats de voix. Pourtant il n'entendait encore pas le tintement caractéristiques des lames qui s'entrechoquent.

Corvo se tenait légèrement en retrait sur la droite et cherchait à se rapprocher au maximum du nuage pour y trouver l'ennemie. Il comptait bien profiter de la surprise et envoyer deux ou trois carreaux sur les peaux vertes avant de décamper. Alors qu'il allait se rapprocher de quelques mètres, Elion réagissait le premier aux ordres de Belgos. Le Hin et le paladin allaient les quitter pour mettre leur protégé en lieu sur mais Tymora jugea la décision trop simple. Heureusement le fidèle de Heaum improvisa promptement...


* Si il se tire, ça va être limite de notre côté.* La gorge du roublard se noua légèrement lorsqu'il réalisa que les valeureux membres de la compagnie des marches étaient prêt à décamper si vite. Il réalisa à cet instant dans quelle aventure il s'était embarqué. Il était à la fois effrayé et excité à l'idée de savoir ce qui se passerait après tout cela. Silencieusement il se déplaça vers la brume.

*Doit vraiment être important celui-là. Aller Tymora ; dansons encore une fois!*


Déplacement discret de 6 cases en S10
Attaque sournoise à distance (arbalète de poing - portée 9m) sur ennemi qui n'est pas encore en combat

écrit par: Vëla Lundi 25 Novembre 2013 à 01h11
* Foutu brume!*

Se disait la folle de Torm voyant que cette dernière leur cachait l'arriver de l'ennemis sur eux. Sachant intérieurement que toute cette scène n'aurait pas eu lieu si elle n'avait pas été aussi curieuse du cadavre et sa manie de toujours vouloir tout élucider.

L'ordre de Belgos était clair, même si celui-ci n'était plus visible engouffré par la brume, Polby quittait les lieux et Elion se devait de rester avec le colis. Vëla décidait alors de se déplacer pour tenter de voir l'ennemis en dehors de la brume, donc de se rendre auprès de Moira en suivant de près le chariot.

La poisse semblait vouloir faire parti de l'évènement, comme si ce n'était pas suffisant, dans la lancé de Polby le chariot vint à manquer par un bris de l'une des roues; ce devait être cela car la gite que ce dernier avait ne laissait pas de doute.

Son premier réflexe fut de vouloir protéger le chariot en se faisant bouclier de celui-ci puis Elion se mit à se démener pour apporter une monture vers le transport en panne. Ne cherchant pas à vouloir comprendre le pourquoi elle assurait alors la sécurité du Paladin en cherchant du regard un ennemi à percer de sa flèche.

Elle avait bien entendu l'ordre que Belgos avait lancé à Polby et Elion, mais tout venait de changer, le chariot ne pouvant plus avancer il faudrait batailler sur place. Par chance l'ennemi n'avait aucune connaissance du colis que la troupe transportait, il fallait juste les empêcher d'approcher.

Entendant Elion lancer à Belgos qu'il partait avec " Roland " Il devint clair que le Paladin quitterait le groupe avec le colis pour qu'il puisse le protéger de l'attaque,, mais dans leurs fuite l'ennemi tentera de les empêcher. Toute l'attention de la preux chevalier fut la protection de cette fuite, coute que coute, il fallait qu'ils puissent fuir en toute sécurité. Si la sécurité du colis prévoyait, restait que Vëla avait donner paroles qu'elle ferait tout en son pouvoir pour sécuriser le trio nouvellement venu.

Corvo avait disparut dans les branchages, Micheletto s'était entourer de cette maudite brume et restait Moira; cette dernière se dessinait à la limite sortante de la brume. Elle venait de faire un mouvement d'attaque, mais de l'angle que la Paladin était, elle pouvait difficilement voir mieux qu'auparavant. Restait que pour l'instant il n'était pas question d'aller porter aide avant que le colis avec Elion soit en toute sécurité, une fois ceci réalisé, la jeune fille de la Rashéménie viendrait en aide au reste du groupe.


Garde le chariot et la fuite d'Elion avec le colis. Si pendant ceci un ennemi est visible, je tire une flèche pour ensuite placer une autre flèche.
Me déplace en Q5.

écrit par: Micheletto Jeudi 28 Novembre 2013 à 11h53
Si son regard restait parfaitement stoïque, Micheletto ne pouvait contenir les tremblements qui parcourraient son corps. L’orque qui lui faisait face avait surgi des brumes comme l’hideuses figure de proue d’un vaisseau fantôme. Il vit avec anxiété ces puissants bras verts se crisper sur le manche d’un immense cimeterre qui menaçait de s’abattre lui ; sonnant ainsi le glas de sa trop courte existence. L’espace d’un instant le temps lui sembla se suspendre, comme pour mieux lui faire apprécier toute la précarité de sa situation. En lançant son sort il avait caressé le fol espoir d’arriver à passer entre les goûtes de la première vague d’assaut. La lame du destin qui menaçait à présent de le fendre en deux, l’avait bien cruellement détrompé. D’ailleurs que faisait-elle cette lame ? Non, il ne s’agissait pas d’une impression, elle s’était belle et bien arrêtée. Le clerc regarda son vis-à-vis avec étonnement. Ce dernier semblait se trouver dans le même état de surprise que lui.

¤ Morbleu, mais… c’est parce que je suis un orque ! ¤

A cette affirmation le jeune prêtre ressenti un léger pincement au cœur. Instinctivement son opposent avait reconnu en lui un frère de race. Plus touchant encore, il voyait dans cette circonstance seule, une raison suffisante pour ne pas le débiter en quartiers. Jamais un humain n’aurait retenu ses coups pour une moitié de patrimoine génétique en commun. Un instant il fut tenté de tout plaquer pour passer à l’ennemi avec armes et bagages. Au diable le culte du Dragon, au diable les deux pièces d’argents et surtout au diable les foutus promesses. Mais qu’est ce que la petite bande de peaux vertes avait de plus à lui offrir qu’une courte et sanglante épopée romantique ? Vu leur nombre, ils arriveraient peut-être à monter un ou deux coups avant de finir au bout d’une corde, à moisir devant les remparts d’une ville quelconque. On était bien loin des ambitions qu’il avait pour lui en quittant les Pics Akana. Un jour ce n’est pas une troupe mais toute une armée d’orques qu’il mènerait à la victoire et pour en arriver là, il aurait à enjamber les cadavres de ceux qui se trouvaient devant lui aujourd’hui.

¤ Pff, quel gâchis ¤

Reprenant sa contenance habituelle, il dégagea de sous sa cuirasse le symbole d’Ilneval qu’il avait gardé autour du cou. Depuis son départ le fétiche ne l’avait jamais quitté. Astucieusement il avait mis la griffe de dragon en évidence pour que personne ne remarque la seconde lanière de cuire qui venait cercler l’arrière de son cou. Cela fait, il s’adressa à ses congénères dans la langue avec laquelle il demeurait décidément le plus alaise.

.egrog erdner eriaf sel av no edia ertov cevwa, .sniamuh’d sneihc sec à erutan eiarv am rehcac à issuér ia’J .lavenlI’d ruetivres nu sius ej ,erèrF -

Il pointa son épée longue en direction du chariot que l’épaisse brume empêchait de distinguer.

! ro’d silpmer serffoc sruel snoregatrap suon suoN .sengil sruel snoçnofne te serton sel etuemar ,erèrf nom sneiV .etterrahc ruel tnaved ,ici sépuorger tnos es slI -

Sur ce, et sans attendre que l’orque qu’il avait face à lui ne se décide entre le suivre ou l’étriper, il se dirigea en direction de la charrette.

¤ J’espère que Polby et son pote sont partis comme je le leur ai dit, sinon ils ne vont tarder à sentir la chaleur ¤

Arrivé en vue ue véhicule et hors de porté de celle de ses congénères il lança à pleine gorges « ! àl raP » pour essayer d’en ameuter le plus possible. S’il arrivait à en entraîner la totalité dans cet « entonnoir » improvisé, c’en était fini de leur petite bande. Ils se retrouveraient pris entre le convoi et ses compagnons. Le tout à présent était de s’en sortir avec son scalpe. Une fois hors de vue du grand gaillard qui jouait du cimeterre (encore un !), il se plaça devant la charrette. Il attendait les orques qui devaient venir à sa suite avec anxiété.

¤ Cette fois-ci si je me loupe je suis bon pour la tombe ¤

Bluff sur Orque 1 et déplacement en M5.

écrit par: Théodus Vendredi 29 Novembre 2013 à 22h56
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h07



ROUND 2





PARCHEMIN
Test d’équitation de Délun Maric DD20 : 14(dé) + 6(compétence) = 20 => Réussite
Délun Maric réussit à sauter en selle sur le cheval amené par Elion

Test d’équitation de Polby DD20 : 18(dé) + 6(compétence) = 24 => Réussite
Polby réussit à sauter en selle sur le cheval de l’homme mort

Jet de bluff de Micheletto DD10 : 18(dé) - 1(compétence) = 17 vs Test psychologie de l’orque 1 6 - 2 = 4 => Réussite
L’orque 1 croit Micheletto et le suit

Orque 3 attaque Elion :
Jet d’attaque à distance d’Orque 3 à la javeline : 2(dé) + 1 = 3 vs Elion 20(CA) => Echec

Test de discrétion de Corvo : 11(dé) + 10(compétence) = 21 vs test de détection de l’orque 1 : 8(dé) + 1(compétence) = 9 => Réussite
Corvo se déplace sans être détecté par l’orque 5

Corvo attaque Orque 5 :
Jet d’attaque à distance de Corvo à l’arbalète de poing : 19(dé) + 5 = 24 vs Orque 5 13(CA) => Réussite
PV Orque 5 : 5 - (1 (dé) +1) - 4(attaque sournoise) = -1
Orque 5 est mourrant.

Moira attaque Orque 9 :
Jet au corps à corps de Moira au Scathach : 6(dé) + 9 = 15 vs Orque 5 13(CA) => Réussite
PV Orque 5 : 5 - (8 (dé) +7) = 10
Orque 9 est mort.

Test d’équitation de Vëla DD5 : 5(dé) + 8(compétence) = 25 => Réussite
Vëla réussit à diriger son cheval avec ses genoux pour avoir les mains pour combattreMalic

Vëla attaque Orque 3 :
Jet d’attaque à distance de Vëla à l’arc court : 19(dé) + 5 = 24 vs Orque 3 13(CA) => Réussite
PV Orque 3 : 5 - 5 (dé) - 1 = -1
Orque 3 est mourrant

Orque 7 attaque Belgos :
Jet d’attaque à distance d’Orque 7 à la javeline : 7(dé) + 1 = 8 vs Belgos 16(CA) => Echec

Orque 4 attaque Vëla :
Jet d’attaque à distance d’Orque 4 à la javeline : 19(dé) + 1 = 22 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 28 - 4 (dé) - 3 = 21

Orque 6 attaque Belgos :
Jet d’attaque à distance d’Orque 6 à la javeline : 8(dé) + 1 = 9 vs Belgos 16(CA) => Echec

Belgos attaque Orque 6 :
Jet d’Attaque à distance Belgos : 15 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) = 21 vs Orque 6 13(CA) => Réussite
PV Orque 6 : 5 - 7 - 2(bonus flèche de guerre) -2 (bonus ennemi jurés)= -4
Orque 6 est mourrant.
Jet d’Attaque à distance Belgos : 10 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) = 16 vs Orque 6 13(CA) => Réussite
PV Orque 6 : - 2 - 1 - 2(bonus flèche de guerre) -2 (bonus ennemi jurés)= -74
Orque 6 est mourrant.

Orque 8 attaque Moira :
Jet d’attaque au corps à corps d’Orque 8 au cimeterre à deux mains : 17(dé) + 4 = 21 vs Moira 19(CA) => Réussite
PV Moira : 47 - 2 (dé) - 2 (dé) - 4 = 39









Narration MJ :

Une rafale de vent assez puissante continua de déformer la brume, puis, la dissipa, révélant à tous leurs positions, que ce soient les orques qui avaient foncé tête baissée dans les volutes, aussi bien que le groupe positionné à la limite.

Polby eut à peine le temps de lancer un juron contre sa mauvaise fortune, qu’Elion réagissait en un éclair. Menant sa monture d’une manière précise, il alla détacher un cheval, et en un instant, se trouva à l’arrière du chariot où il intima à Délun Maric de monter à cheval dans le but de le mettre à l’abri, ce que s’empressa de faire l’ambassadeur. Sautant directement depuis l’arrière du plateau, il se retrouva en selle. Derrière lui jaillit littéralement Polby qui en quelques enjambées avait traversé le chariot. S’agrippant à l’encolure du cheval accroché quelques instants auparavant par Vëla, le hin réussit à se rétablir en selle. C’est l’instant que choisit un orque pour lancer une javeline. Mais le jeune guerrier emporté par son enthousiasme, rata Elion.

Vëla s’interposa alors, dirigeant sa monture de ses genoux. S’arrêtant juste à côté d’Elion, elle barrait ainsi la route aux velléités des orques s’approchant. Et, pointant son arc sur l’assaillant qui venait de lancer une javeline, elle décocha une flèche au moyen de son arc qui se ficha dans le cou de l’orque avec un bruit désagréable. Touché à mort, celui-ci s’écroula sans un hurlement. Mais la vue du corps à terre galvanisa un de ses compagnons qui lança une javeline en direction de Vëla. En selle, celle-ci ne put éviter l’arme qui l’atteignit à l’épaule gauche
.

- Elion, je m'éloigne un peu avec notre passager ! lança Polby, ayant à l’esprit malgré les circonstances de ne pas prononcer son nom. Barre la route à celui qui tenterait de nous suivre. Mais à pied, je ne pense pas qu’ils essaieront.

Au même instant, Micheletto réussit une entourloupe osée : faire croire à deux orques qu’il était de leur côté, et leur promettre un butin alléchant. En quelques paroles précises, l’orque ayant hésité à le frapper, baissa son arme et intima à son compagnon d’en faire autant. Sans prononcer une parole, mais avec un sourire de carnassier, les deux orques suivirent Micheletto jusqu’au chariot.

Côté Est du combat, Corvo réussit un déplacement furtif, profitant des dernières volutes de brume pour avancer au devant d’un orque qui ne le vit qu’au dernier moment, trop tard pour lui. Un carreau jaillit de l’arbalète de poing pointé sur le visage de l’orque qui lui, hurla à mort, un œil et le cerveau transpercé.

Côté Ouest, Moira eut tout autant d’habileté au combat. Ayant marché sans peur au devant de deux orques, qui la fixaient de leurs yeux satisfaits de voir une proie s’avancer, elle attaqua l’un d’eux d’un coup imparable de scathach. Décapité proprement, le corps s’affala. Hurlant de rage de voir son ami mourir en une fraction de seconde, le second orque leva son arme. Emportée par son geste, Moira ne put éviter un coup de cimeterre qui lui occasionna une blessure profonde au bras droit.

En arrière de la guerrière, le loup de Belgos gronda à la vue de deux orques débouchant de la brume qui se dissipait. Ceux-ci stoppèrent net et en l’espace d’une seconde, lancèrent tous deux une javeline, bien maladroitement. Sans broncher sous l’attaque, le demi-elfe décocha coup sur coup deux flèches en direction de l’orque de gauche. La deuxième de servit à rien. La première s’était fichée en plein cœur
.






Jet d’initiative :
Sherkan : 19 + 2 = 21
Corvo : 16 + 4 = 20
Belgos : 16 + 3 = 19
Elion : 15 + 1 = 16
Orque 4 : 15
Micheletto : 12 + 2 = 14
Orque 8 : 14
Moira : 7 + 6 =13
Orque 7 : 11
Orque 2 : 9
Vëla : 5 + 2 = 7
Orque 1 : 6

écrit par: Corvo Stern Samedi 30 Novembre 2013 à 01h28
Tout s'était passé en une fraction de seconde et les reflexes aiguisés de Corvo lui sauvèrent une fois de plus la vie. Un guerrier à peau verte venait de surgir du nuage magique et fonçait dans sa direction mais un carreau d'arbalète habilement placé l'avait stoppé net dans sa course. La soudaineté de l'attaque avait due surprendre l'orque qui ne s'était même pas rendu compte de la présence du jeune homme avant de rendre son dernier souffle. Le craquement sourd et le bruit visqueux que fit l'impact du trait lorsqu'il réduisit le système nerveux de l'assaillant à l'état de bouillie était tout ce qu'il y avait de plus sinistre.

* Celui-ci ne parlera pas en tout cas...*

Le Cormyrien ne cherchait pas systématiquement à tuer sur le coup ses ennemies lorsqu'il combattait, d'une part parce qu'il n'éprouvait pas de satisfaction particulière à ôter une vie comme à la différence de beaucoup de mercenaire qui en avaient fait profession et d'autre part parce qu'un ennemi simplement hors de combat pouvait se révéler une source d'informations bien plus utiles qu'un macchabé. Bien souvent en revanche, les reflexes de survie élémentaire associés à l'adrénaline du combat poussaient les combattants à chercher la quintessence de leurs coups et l'efficacité et donc à frapper pour tuer.
Sitôt sa cible à terre, le roublard jeta un rapide regard aux alentours afin d'évaluer la situation. Il pu alors constater que beaucoup de ses compagnons avaient également fait mouche. Pour le moment aucun des membres de la compagnie n'était tombé ce qui le rassura quelque peu mais il ne prit pas le temps de regarder précisément ce qui se passait du côté de l'avant garde. La brume artificielle de Micheletto qui continuait son entourloupe à côté du chariot aurait pu largement jouer en leur défaveur mais Tymora semblait de leur côté pour le moment...

S'apprêtant à recharger son arbalète alors que le brouillard avait fini de se dissiper, Corvo aperçu avec effroi un orque à moins de quatre mètres de lui lancer un javelot en direction de la Folle de Torm qui fit rempart de son corps pour permettre à Elion et Polby d'opérer leur manœuvre de fuite. La robuste paladin était touchée mais il lui en faudrait plus pour passer l'arme à gauche. Ne sachant si l'orque à la javeline l'avait repéré puisqu'il semblait prendre pour cible Vëla, Corvo décida qu'il valait mieux pour lui de battre en retraite avant d'attaquer à son tour.


* Dame Chance, on va tenter l'autre œil avec celui-là ! Pour les prisonniers on verra bien après...*


Action de mouvement: Déplacement silencieux retraite en V8
Action simple: Rechargement arbalète de poing

écrit par: Moira Samedi 30 Novembre 2013 à 12h12
Quand on lui avait appris ce mouvement-là, on lui avait dit que ça s'appelait le coup de l'hirondelle. Par contre, de qui tenait-elle cela, elle ne se souvenait plus du tout. Scathàch fit des miracles une fois encore : la lame de l'Achéron décolla la tête de l'orc presque sans résistance, la surprise encore figée sur le visage. Moira vit arriver son second adversaire immédiatement sur sa gauche, elle leva son bouclier, mais le cimeterre long passa par-dessus. Il n'y avait pas que des avantages à être aussi grande... la guerrière grimaça à peine : la blessure somme toute aurait pu être bien plus grave vu la taille de l'arme, et elle était particulièrement dure au mal.

Un coup d'oeil par dessus son épaule lui rapporta une situation plutôt inattendue. La bonne nouvelle s'était que la brume se dispersait. Par contre, le chariot n'avait pas bougé de beaucoup, et penchait légèrement. Il s'était peut-être embourbé, impossible à dire. Les paladins se pressaient autour comme des abeilles affolées, et deux orcs couraient après Micheletto... ou avec lui? Il n'avait quand même pas tourné casaque et donné raison à Elion, si?

Mais elle s'occuperait ça plus tard, ce n'était pas le moment de se laisser distraire! Elle avait un autre client à gérer d'abord...



Fait face à l'orc 8 (bonus d'esquive) et attaque (+9)

écrit par: Vëla Dimanche 01 Décembre 2013 à 18h29
La brume se dispersait en même temps que les attaques débutaient et que les corps tombait. La folle de Torm n'aurait jamais pensé qu'il y avait autant d'engeances dans les bois avoisinant. Sans aucun doute les multiples blessure du cadavre avait été réalisé avec leurs cimeterres.

Voyant des troupes sortir prestement de leurs cachette improvisé, la preux chevalier qui c'était judicieusement placé entre elles et Elion qui prenait une fuite stratégique avec le colis, décidait d,en finir avec l'un d'eux. Sa flèche parti droite et directement dans la gorge de cette répugnante race. Armant sa seconde flèche, la cavalière fut distraite qu'un iota de temps, mais ce fut assez pour qu'elle baisse sa garde et levant les yeux pour viser l'orque qui suivait de près son premier défunt, celui la même venait de lancer une javeline vers Elion et le colis. La rapidité du mouvement fut-elle qu'elle ne put vraiment savoir si c'était elle ou bien Abby qui c'était déplacer pour dévier la javeline qui avec vigueur, vint frapper la Paladin à l'épaule.

Une grimace de dégoût et de douleur vint la dévisager puis d'un regard d'acier levait sa flèche vers le tireur et laissait aller celle-ci suivre son vol meurtrier. Habituer à combattre en groupe, la jeune fille fit rapidement un tour d'horizon pour y voir l'évolution de leur combat. Une chose attirait maintenant son regard et ce fut les deux orques auprès de Micheletto. Ceux-ci semblaient être un avec ce dernier.

* Damnation! *

Se dit-elle rageusement en laissant tomber son arc pour prendre en main son épée à deux mains Ô. Restant pour l'instant au même endroit pour continuer de protéger Elion et le colis, son attention était porté sur eux mais gardait un oeil vif sur le demi-orque.

Elle ne pouvait croire à ce qu'elle voyait, il devait y avoir une explication, il avait donné sa parole et elle la sienne...

* Mais que vaut la parole d'un malin? Rien, sinon de la trahir au premier instant venu. *

Se disait-elle dégouté. Intérieurement elle souhaitait qu'il y ait une explication. Vëla avait été toujours un peu trop naïve; voulant toujours sauver les malins pour qu'ils puissent voir la lumière qui leurs tend les bras et ainsi sauver leurs âmes, mais depuis son départ du monastère de l'Ordre du Corbeau, jamais elle avait put constater qu'un malin avait emprunté la voie lumineuse des vertus mais à son grand désarrois elle avait que trop souvent vu le contraire.

*Elion n'a pas tord, il faut sans remord éliminer le mal du moment que nous l'avons à porter d'épée.*

Pensait-elle intérieurement.

Si son regard aurait été un arc armé de flèches, Micheletto et les deux orques seraient déjà morts.




Attaque orque 4 avec flèche puis ensuite sort Ô de son fourreau dorsale.

écrit par: Elion d'Alusaire Dimanche 01 Décembre 2013 à 21h11
Le soulagement de voir l’ambassadeur sortir de son chariot pour sauter sur la monture qui lui avait été réservé était réel pour le serviteur de la Sentinelle Eternelle. A partir de là, il pourrait enfin mettre à l’abri son protéger. La surprise fut de voir Polby traverser l’intérieur du chariot à toute jambe pour sauter sur un autre cheval.

Tout deux pourraient se mettre à l’abri et Elion comptait bien leur ouvrir un chemin le plus sûre possible. Vëla était là aussi, couvrant la manœuvre audacieuse, les deux non combattants étaient aussi en sécurité qu’il était possible de l’être compte tenu de la situation. Le paladin avait déjà fait pivoter son fidèle destrier pour s’éloigner du combat. Le temps que les autres fassent de même, Elion perçu une javeline qui volait vers eux, il leva son bouclier s’attendant à un impact. Mais s’il y eut bien le bruit d’un contact, ce ne fut pas avec son bouclier. Baissant sa protection, il vit la Folle de Torm qui avait rempart de son corps. Sa bravoure était tout à son honneur et sa volonté était l’égale de la sienne.

Ce fut à ce moment là, que la stratégie du paladin changea, car les ordres reçus de Polby venaient eux aussi de changer. Jusque lors, il fallait protéger le colis, mais visiblement le chef de la petite troupe estimait que maintenant qu’ils allaient pouvoir se soustraire à la bataille, le rôle du bras armé de Heaum était bien d’entrer dans la danse de l’acier. D’un mouvement rotatif lent de la tête, le paladin estima la situation qui devenait plus clair maintenant que la brume venait de se dissiper. Pour l’heure Polby et Délun étaient encore des cibles potentielles pour au moins 3 orques. Il fallait absolument couvrir leur fuite en faisant barrage aux possibles projectiles.

L’aasimar se déplaça donc pour assurer la retraite de son chef et du colis, il se plaça juste derrière sa consœur. C’est alors que son champ de vision s’élargie. Il y avait bien cet orque qui se trouvait à la sortie des bois et ceux qui étaient arrivés jusqu’au chariot. Heureusement que l’ambassadeur ne s’y trouvait plus, mais eux aussi pouvait encore les atteindre avec de armes de jet. Mais ces deux là, ne semblaient pas prêter attention à ce qui se passait à l’arrière. Non ils s’en étaient pris à Micheletto qu’ils étaient entrain de poursuivre. Le demi-orque allait se retrouver coincé entre le chariot et les deux peaux vertes. Mais impossible d’aller l’aider, sa place était de servir de bouclier vivant à celui qu’il devait protéger. En outre, la perte de Micheletto ne ferait pas pleurer le paladin. Pour autant, ça faisait tomber à plat le possible complot du demi-orque avec ses congénères.

Corvo aurait peut-être besoin de secours, si l’orque qui se trouvait à quelques pas de lui le prenait pour cible, plus loin Moira était déjà aux prises avec un orque et Belgos serait lui aussi au contact d’ici quelques secondes. Autant de cibles potentielles que le chevalier devrait ranger dans un ordre prioritaire pour entrer en action, dès que ses protéger seraient à l’abri.


Elion se déplace en S-5 et se met en défense pour protéger Polby et Délun

écrit par: Théodus Lundi 02 Décembre 2013 à 22h29
QUOTE
XP MIS A JOUR

écrit par: Micheletto Lundi 02 Décembre 2013 à 23h13
Micheletto eut du mal à cacher sa satisfaction en voyant les regards entendus que lui adressaient ses nouveaux compagnons à peau verte. Ce qui devait être la partie la plus délicate de son plan c’était finalement déroulé exactement selon ses prévisions. Il avait dirigé les orques comme à la parade.

¤ C’est que je pourrai même les faire défiler ! ¤

Se dit-il en ricanant. Sa joie fut néanmoins de courte durée. En se retournant vers ses dupes, il s’aperçut à son grand étonnement, que sa brume avait presque entièrement disparu. Voilà qui venait passablement contrarier ses projets. Mal lui en avait pris de crier victoire trop vite. Au travers des quelques volutes encore en suspension, il put embrasser le champ de bataille qui était en pleine activité. Comme il l’avait espéré, son sort avait tout à fait désorganisé l’assaut ennemi. Incapables de concentrer leurs forces en un point précis, ils se retrouvaient à présent culbutés en tous points. La messe était dite et pourtant ce n’était pas faute d’avoir fait des erreurs. Le nombre d’hommes qu’ils avaient gardé inutilisés à l’arrière de la charrette était tout bonnement aberrent. Il ne faisait aucun doute dans l’esprit du prêtre que s’ils s’étaient retrouvés face à un adversaire de valeur égale, une telle erreur leur aurait été fatale. Finalement ces redresseurs de tords étaient loin d’être de fins stratèges.

¤ Commee on dit, quand on n’a pas la tête il faut avoir les jambes ¤

Et il devait bien avouer qu’en termes de valeur individuelle, ils avaient des arguments à faire valoir. S’il ne voulait pas être en reste, le jeune clerc allait devoir faire ses preuves au corps à corps. Déjà l’orque qu’il avait interpellé plus tôt commençait à montrer des signes de nervosité. Micheletto serra des deux mains la poignée de son épée, à s’en faire blanchir les articulations. Il fit un instant le vide en lui pour mieux se connecter à son dieu. L’heure de vérité était arrivée et il n’allait pas louper cette occasion de frapper les esprits.

- ...trap am ed hsmuurG sareulas us .ici etêrra’s eiv at siam erèrf nom éloséD

Arme de prédilection prise à deux mains (épée longue) + attaque et châtiment sur orque 1

écrit par: Belgos Dalaèl Mercredi 04 Décembre 2013 à 12h22
Belgos Dalaèl n’avait nul besoin de se faire le moindre sang pour Elion ou encore Vëla, au corps à corps, ils étaient dès plus redoutables, ils sauraient faire face même si pour l’éclaireur tout ne s’était pas exactement passé comme il le voulait. Le choix qui s’offrait à lui était cornélien…enfin non, pas vraiment. Débarrassé de cette maudite brume, il avait opté pour un repli stratégique clairement assumé. Il excellait au combat à distance tandis que pour le corps à corps, le sang mêlé ne se débrouillait pas aussi bien. Enfant, puis adolescent, on lui avait enseigné à manier l’arc de telle manière à ce qu’il devienne une simple extension de lui-même, que son bras ne puisse faiblir face à des maraudeurs orques dont des dizaines avaient connus la morsure de ses flèches et de celles de ses frères et sœurs de la Forêt des Ombres.

Face à lui, un orque, Sherkan se précipitait déjà sur lui, il appartenait au demi-elfe de lui apporter toute l’aide voulue. Il attendrait juste le temps nécessaire et parfaitement maitrisé de l’attaque de son compagnon animal, ensuite seulement partirait une première flèche puis un second trait, il hésita une fraction de seconde, devait-il aider la femme mercenaire qui combattait avec brio ou soutenir le demi-orque dont l’arrogance était palpable. Oui ce choix était cornélien. Des images de de corps de femmes et d’enfants de son peuple, violentés de manière insoutenable par des gobelinoïdes passèrent fugitivement dans son esprit. …

Le demi-elfe fit usage de son arc. Il était parfaitement maître de lui.


Belgos laisse Sherkan passe à l’action sur l’Orque 7 ,Tir rapide et ennemi juré. Si l’action de Sherkan est indécise, j’utilise ma première flèche de guerre en direction de l’orque 7. Si l’action de Sherkan est couronnée de succès, Théodus, je te laisse choisir qui Belgos va embrocher…

écrit par: Théodus Mercredi 04 Décembre 2013 à 22h52
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h08





FIN DU COMBAT


PARCHEMIN
Sherkan attaque Orque 7 :
Jet d’attaque au corps à corps de Sherkan par morsure : 8(dé) + 3 = 11 vs Orque 7 13(CA) => Echec

Test de déplacement silencieux de Corvo : 15(dé) + 10(compétence) = 25 vs test de perception auditive de l’orque 4 : 13(dé) + 1(compétence) = 14 => Réussite
Corvo se replie sans que l’orque le plus proche l’entende

Belgos attaque Orque 7 :
Jet d’Attaque à distance Belgos : 2 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) = 8 vs Orque 7 13(CA) => Echec
Jet d’Attaque à distance Belgos : 19 (dé) + 8 - 2(malus tir rapide) = 25 vs Orque 7 13(CA) => Réussite
PV Orque 6 : 5 - 3 - 1 - 2(bonus flèche de guerre) -2 (bonus ennemi jurés)= -4
Orque 7 est mourrant.

Orque 4 attaque Vëla :
Jet d’attaque au corps à corps d’Orque 4 à la javeline : 19(dé) + 1 = 20 vs Vëla 17(CA) => Réussite
PV Vëla : 21 -2 - 3= 16

Micheletto attaque Orque 1 :
Jet d’attaque au corps à corps de Micheletto à l’épée longue : 5(dé) + 5 + 4(châtiment) = 14 vs Orque 1 13(CA) => Réussite
PV Orque 1 : 5 - 2 -1(attaques à deux mains) - 4 = -2
Orque 1 est mourrant.

Orque 8 attaque Moira :
Jet d’attaque au corps à corps d’Orque 8 au cimeterre à deux mains : 14(dé) + 4 = 18 vs Moira 19(CA) => Echec

Moira attaque Orque 8 :
Jet au corps à corps de Moira au Scathach : 7(dé) + 9 = 16 vs Orque 5 13(CA) => Réussite
PV Orque 8 : 5 - (2 (dé) +7) = -1
Orque 8 est mourrant.

Vëla attaque Orque 4 :
Jet d’attaque à distance de Vëla à l’arc court : 11(dé) + 5 = 16 vs Orque 3 13(CA) => Réussite
PV Orque 3 : 5 - 1 (dé) - 1 = 3
Orque 4 est mourrant






Narration MJ :

Le combat tournait de manière évidente à l’avantage du groupe. Si les orques montraient un grand enthousiasme à combattre, ils prenaient surtout beaucoup de risques, se protégeaient mal, et leurs coups ne portaient pas à chaque fois. Déjà quatre d’entre eux gisaient à terre.

C’est l’instant que choisit Sherkan pour se précipiter sur l’orque survivant qui lui faisait face, ainsi qu’à son maître. Son compagnon s’étant fait tuer sur place par des flèches, l’orque perdit quelques secondes à se demander quoi faire. Il réagit cependant à l’attaque du canidé, et se baissant au moment où Sherkan sautait avec l’intention de planter ses crocs dans sa gorge, il sentit les poils du ventre lui caresser le visage. Sa position, et Sherkan se trouvant derrière, lui évita la première flèche que lui décocha un Belgos. Mais la seconde ne le rata pas. Touché au ventre, l’orque s’écroula les mains serrés sur l’empennage rougissant.

Non loin de là, Moira fit preuve du même sang froid que quelques instants auparavant. Nullement déstabilisée par sa blessure, elle n’arrêta pas son attaque engagée contre le premier orque. Et le second connu un sort tout aussi… mortel. Une seconde plus tard, il se trouvait à terre, encore agité de soubresauts tandis que le sang coulait à flot d’une blessure à la poitrine.

Pendant ce temps, Corvo recula prudemment après avoir tué un orque, prêt à foncer à nouveau si une occasion se présentait. Elion, lui, obéit à Polby en se plaçant avec sa monture de manière à empêcher toute attaque. Le chef de phalange et son précieux passager en profitèrent pour s’éloigner quelque peu, ni trop près pour risquer un mauvais coup, ni trop loin pour pouvoir bénéficier rapidement de la protection du groupe.

Micheletto lui mit enfin la touche finale à sa stratégie. Et lorsque l’orque qui l’avait écouté, et suivit en toute confiance comprit d’après les paroles du demi-orque, que celui-ci l’avait joué. Il essaya d’interposer son cimeterre entre la lame de l’épée et lui. En vain. Dans un bruit d’os brisé, portée par un coup puissant de Micheletto, l’épée brisa net une clavicule et s’enfonça bien plus bas. L’orque lacha son cimeterre et hurla, tombant face contre terre. A ses côtés, le plus jeune des assaillants, considéra son ami mourrant, puis en une fraction de second le seul survivant. Il pivota alors brusquement sur lui-même, et avant que quiconque puisse réagir, prit ses jambes à son cou et disparu à travers les arbres en une course folle.

Le dernier orque encore sur ses jambes avait quelques instants auparavant poursuivit bravement le combat en blessant à nouveau Vëla au moyen d’une javeline bien ajustée. La cuisse entaillée, la folle de Torm n’en visa pas moins soigneusement. Et d’un tir tout aussi précis qu’à sa précédente attaque, transperça la gorge à travers la bouche grande ouverte de l’orque qui criait sa joie de l’avoir atteinte.

Ainsi se termina le combat alors qu’un silence subit se fit, à peine troublé par le pas lent des sabots des chevaux de Polby et Maric qui revenaient auprès du groupe.

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 05 Décembre 2013 à 06h03
Le combat était terminé, Belgos abaissa lentement son arc, la tension du moment était lui aussi en train de se dissiper, il relâcha les muscle de ses bras doucement tandis qu'il jetait un regard autour du champ de bataille. Le groupe s'était merveilleusement bien comporté. Il étaient tous vivant, c'était l'essentiel.


- Elion? des soins à Vëla maintenant ! Et qu'on regarde l'état du chariot!ordonna Belgos tandis qu'il marchait d'un pas rapide vers les cadavres orques qu'il avait frappé mortellement pour récupérer ses flèches. Moira et Corvo se trouvaient aux extrémité du groupe, et ils pouvaient compter sur leur sens qui devaient plus que rester en alerte, c'était le cas pour lui, on était jamais à l'abri de mauvaises surprises. a proximité des deux paladins, Polby et l'ambassadeur désormais à visage découvert et en pleine lumière pouvaient compter sur leurs gardes du corps divins. restait à savoir si ce chariot pouvait reprendre la route ou qu'il faudrait donc dételer l'ensemble et poursuivre à cheval. Cette dernière solution convenait parfaitement à Belgos car cela signifiait aussi gagner en rapidité, dans tous le sens du terme. C'était là l'option qu'il privilégiait.

Ses traits sanguinolents de nouveau à l'abri das son carquois, Sherkan à ses côté, l'Aiglon entreprit de fouiller les cadavres des deux orques qu'il avait occis.


Fouille sur cadavre 6 et 7 détection et perception auditive. Sherkan reste aux aguets.

écrit par: Moira Jeudi 05 Décembre 2013 à 10h54
Feinte, passe et touche, Moira transperça le dernier orc de part en part. Elle se retourna, mais il n'y avait déjà plus besoin de son aide : la plupart des adversaires avaient péri, moins nombreux au final qu'ils n'avaient semblé être. La guerrière n'était pas mécontente que cela se termine, vu les difficultés de l'équipage à s'organiser : les deux paladins s'étaient précipités pour s'assurer que leur précieux passager ne s'était pas cassé un ongle quand le chariot avait mis la roue dans l'ornière, au lieu de monter une ligne de défense. Ils avaient eu de la chance de n'avoir eu affaire qu'à une bande de jeunes cul-terreux, pas trop de quoi se réjouir. Elle essuya la lame de Scathach, songeuse en voyant Polby revenir avec l'homme en question. Alors c'était lui, le voyageur si important? Il avait l'air plutôt quelconque. Moira le dévisagea avec suspicion, avant de s'intéresser à sa blessure. Pas trop grave, la douleur était loin d'être insupportable, elle était en fait plus dérangée par le fait d'avoir abîmé son manteau. Heureusement au Saphir Noir, Merrilmerry possédait quelques produits miracles capables de détacher n'importe quoi.

Entendre Belgos s'enquérir de l'état du chariot la ramena au fait. Elle faillit rétorquer au demi-elfe, que la prochaine fois, ce serait bien de le laisser là où on leur disait de l'arrêter. Faute de quelqu'un pour s'en occuper, Moira alla jeter un oeil à l'état des essieux. Ce qui lui permettrait aussi de ne pas être trop loin de Micheletto, juste au cas où, un des paladins allait sûrement lui reprocher quelque chose...



Si besoin d'un jet : Artisanat(travail du bois) +4

écrit par: Vëla Jeudi 05 Décembre 2013 à 13h49
L'attaque prenait fin mais l'un des orque prenait la fuite, rien de bon pour la folle de Torm qui voyait cette fuite comme un échec pour eux.

Rapidement Belgos donnait les ordres, ce qui permit a la jeune fille de se reprendre de l'adrénaline du combat; en attendant le mots soins toute son attention fut pour les blessures des autres. Premièrement la cavalière remit Ô dans son fourreau dorsal puis descendit d'Abby pour y reprendre son arc qu'elle avait laisser tomber, une fois réalisé, elle tournait sur ses talons puis regardait Elion et lui pointait du regard, la direction de l'orque qui avait prit la fuite. La jeune fille faisait une moue de désaccord. Certain que si Belgos n'avait pas ordonné, la preux chevalier aurait sans hésité, poursuivit l'orque pour le prendre prisonnier et tenter d'en savoir plus sur leur attaque. Bref... Elle fit un signe d'attente vers Elion et un remerciement des yeux pour les soins.

Sa préoccupation première était l'état de santé des autres membres du groupe. D'un rapide coup d'oeil voyant Moira passer auprès du chariot elle y vit une blessure, qui semblait mineur mais qui demandait des soins. La Rashémie s'approchait doucement puis demandait à celle-ci...


-Moira, votre blessure, je peut la soignée si vous le voulez bien. Vous avez bien combattu face au deux orques, félicitation.-

La Paladin avait apprit avec le temps qu'il était toujours mieux de demander avant d'entreprendre, quelques expériences douloureuse par le passé lui avait donner une bonne leçon; à savoir que certaine personne n'aime pas qu'on leur prodigue des soins avant leur accord, d'ailleurs elle était l'une de ces personnes.

Dans l'attente son regard avait croisé celui de Micheletto et intérieurement elle était bien heureuse de s'avoir trompé sur son sujet. Il avait combattu avait brio et pourfendu l'orque sans hésitation, pourtant la façon qu'il était arrivé avec eux l'avait laissé songeuse. Cela pouvait être une ruse aussi, mais pour l'instant rien ne le prouvait, quoique l'un des orques auprès de lui avait eut loisir de prendre la fuite, il aurait put intervenir... Peut être pas non plus.

* Une autre leçon Vëla!*

Se dit-elle en regardant maintenant comment Moira était pour s'y prendre pour la roue du charriot. Pendant ce temps elle fit un rapide diagnostique de son propre état. Il était certain qu'elle se devait de faire les premier soins, du moins mais elle attendrait la réponse de Moira avant toute chose.



Premier soins sur Moira si elle le veut et sur moi même, par la suite, sur les deux blessures.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 05 Décembre 2013 à 19h43
Alors qu'il se mettait à l'écart de l'orque qui avait blessé la folle de Torm quelques secondes auparavant, le jeune roublard marqua un temps d'arrêt pour évaluer la situation. Sa crainte que la vermine le prenne pour cible était écartée. Il aurait sûrement pu éviter les javelines du guerrier mais si celui-ci avait voulu venir le taquiner avec son cimeterre la chanson aurait été bien différente...
Corvo regarda sa cible qui exultait, toute fière qu'elle était d'avoir expédié avec succès un nouveau projectile sur Velä. Il pointa son arbalète dans sa direction, prêt à tirer mais une flèches bien placé de la paladin venait d'emporter le vantard dans les abysses. C'est à ce moment précis que le voleur comprit que le combat était terminé.


* Vont pt'être nous faire confiance maintenant...* Corvo se doutait bien que ce n'était pas le plus dur des combats qu'ils allaient avoir à mener mais au moins chacun d'entre eux avait rempli sa tâche comme il le fallait. Plus important encore, le "colis" était désormais à la vue de tous et il était certain que les trois recrues allaient vouloir faire sa connaissance.

En dénombrant les cadavres au sol, il ne faisait aucun doute qu'un des attaquants avait réussit à s’enfuir. Micheletto avait attiré deux orques dans son sillage mais un seul gisait à ses pieds.


- On doit le rattraper! Polby, Belgos!? Envoyez un cavalier, il faut un prisonnier!

Le Cormyrien aurait volontiers pourchassé le fuyard lui même qu'importe les ordres de son chef mais il n'était pas le meilleur des cavaliers et son cheval s'était éloigné de l'autre côté de la route. Il comptait bien sur le Géant de Heaum pour se ruer à la poursuite de l'orque mais Elion était resté prêt du mystérieux personnage pour garantir sa sécurité et le roublard doutait qu'il allait se séparer de lui de sitôt.

* Je me demande si il souffre de cette situation ?* Corvo s’interrogeait sur les sentiments qui devaient se télescoper dans la tête du Heaumnite. Il avait fait la promesse de protéger de sa vie le passager mais avait également déclarer traquer le mal dès qu'il se présentait or, en cet instant précis il ne pouvait faire les deux... Fidèle à sa nature curieuse, il se fit la promesse d'essayer d'aborder la conversation avec le paladin quand ils en auraient le temps. Savoir comment aborder des personnes comme lui serait riche d'enseignement...

Alors qu'il attendait patiemment un ordre leur intimant la marche à suivre, le roublard se mis en quête d'éléments qui pourraient l’intéresser.


Corvo fouille les Orques 4 et 5

écrit par: Théodus Jeudi 05 Décembre 2013 à 22h22
PARCHEMIN
Test de fouille de Belgos sur l’orque 6 DD10 : 15(dé) + 10 = 25 Réussite
Belgos trouve une bouteille de vin, une blague à tabac, une bourse en cuir contenant 2 PA et 4 PC, une pipe, un briquet

Test de fouille de Belgos sur l’orque 6 DD10 : 2(dé) + 10 = 12 Réussite
Belgos trouve une ration, une bourse en cuir vide, un jeu de carte, un cor d’alarme

Test de détection de Belgos DD20: 9(dé) + 5(compétence) = 14 Echec

Test de perception auditive de Belgos DD15: 20(dé) + 5(compétence) = 25 Réussite
Belgos n’entend rien

Vëla lance soins légers sur Moira : 7(dé) + 4(niveau) = 11
[COLOR=red]PV Moira : 39 + 11 = 50

Moira retrouve ses 47 PV

Vëla lance soins légers sur elle même : 5(dé) + 4(niveau) = 9
[COLOR=red]PV Vëla : 16 + 9 = 25


Test de fouille de Corvo sur l’orque 4 DD10 : 8(dé) + 6 = 14 Réussite
Corvo trouve une , une blague à tabac, une bourse en cuir contenant 1 PA et 8 PC, une pipe, un briquet

Test de fouille de Corvo sur l’orque 5 DD10 : 11(dé) + 6 = 17 Réussite
Corvo trouve sur l’orque une carte de la région, dans un sac de cuir bouilli une couverture, une paillasse

écrit par: Micheletto Vendredi 06 Décembre 2013 à 13h19
Micheletto regardait le sang s’écouler doucement du corps de l’orque qui gisait devant lui. Son visage sans vie était figé dans un violent rictus de douleur. Les yeux exorbités, la bouche ouverte et la langue pendante, il avait l’air d’avoir quitté la vie sur une note des plus désagréables. Le jeune prêtre ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain remord à la vue de ce cadavre tordu et convulsé d’horreur. Il aurait au moins aimé le pousser dans la mort sur un air plus calme, plus apaisé ; mais au fond, il comprenait la terreur qu’avait dû ressentir son frère de race avant d’être emporté. Cette terreur c’était celle de l’injustice, car sa vie il n’avait pas eu le temps de la vivre. A peine entré dans l’existence, il en était déjà chassé avec perte et fracas. Qu’est ce que le monde avait encore à lui apporter, à lui apprendre ? Quelles capacités en germe avait-il encore à révéler ? Il ne le saurait jamais. Un an, peut-être deux, et son nom serait oublié, plus personne ne se souviendrait lui. Dans le fond, dans un siècle, après la succession des évènements et des hommes illustres, pourrait on dire avec certitude s’il avait seulement existé ?

¤ Plutôt lui que moi… ¤

Sur cette pensée qui sonnait comme une justification, il essuya le bout de sa lame maculée de sang sur les frusque sanguinolentes du malheureux. Ce faisant, il jeta un coup d’œil dans la direction où son second adversaire s’était enfui. Sa réaction n’avait peut-être pas été très chevaleresque mais ça restait la meilleure chose à faire. Si les orques manquaient parfois de jugeote, au niveau de l’instinct ça restait du solide. Pas du genre à aller au casse pipe pour la gloriole. On avait beau lui trouver les meilleurs raisons du monde, Micheletto n’arrivait pas à admettre qu’on puisse préférer la mort à la vie sans être un sacré tordu. Que ça soit dans la honte ou dans la gloire, quand on est mort on est mort, alors autant vivre. Oh bien sur, son petit fuyard ne s’en tirerait pas totalement indemne. Le souvenir de ce jour funeste allait le brûler pour un moment, mais avec un peu de chance il parviendrait à retrouver une compagnie et à se remettre sur pied. Les orques en maraude c’est pas ce qui manque, c’est un sang bon marché. En tout cas par cette petite démonstration de force, notre prêtre avait montré à tous que pour sa part, il ne comptait brader sa tête.

¤ Mon avenir, va falloir venir me le prendre ¤

Là-dessus, il rengaina son épée. A peine se fut-il détourné de son macchabée que Corvo se remis à chouiner. Les affaires reprenaient, même dans ce qu’elles avaient de plus agaçant. Le clerc ne prêta aucune attention aux exhortations du petit pousse au crime. S’il voulait l’orque, il n’avait qu’à aller le chercher lui-même. Ou peut-être craignait-il de ne pas pouvoir le prendre dans le dos et à distance ? De son côté Vëla jouait les martyrs. Décidément ces paladins ignoraient jusqu’au bon sens le plus élémentaire. Mais pour une fois, leurs dérèglements psychologiques faisaient ses affaires ; il n’aurait pas à gaspiller une de ses précieuses guérisons magiques. De toute façon, sans compter sa légère tendance à la pingrerie, il avait des affaires autrement plus importantes à régler que ces sottises. Car si la petite escarmouche avait semble-t-il passablement chamboulé les esprits de ses preux compagnons, au point d’en faire de vulgaires détrousseurs de cadavres ou des menuisiers des fortunes, il n’en oubliait pour autant sa combine.

¤ C’est visiblement pas le cas de tout le monde ¤

Se dit-il en regardant Moira s’afférer autour du chariot, comme si l’état de ce dernier allait changer quoi que ce soit pour la chaire à canon en première ligne. D’une légère tape sur l’épaule il attira son attention.

- T’as oublié, on n’a pas le droit de s’approcher du chariot. Le ton ironique de son assertion était des plus marqué. Il aurait même semblé exagéré à des gens de bonne compagnie. Heureusement pour lui, ce n’était ici pas le cas. Viens, on va voir s’il ne reste rien dans la forêt.

Et il prit la direction du bois avec la ferme résolution de ne pas l’attendre si elle tardait. Une occasion pareille ne se représenterait surement pas de si tôt, il ne comptait pas la gâcher pour une histoire de roue !

écrit par: Moira Vendredi 06 Décembre 2013 à 14h53
Contrairement aux apparences, Moira s'y connaissait en menuiserie. Fût une époque, elle fabriquait des cercueils, entre autre chose. D'ailleurs, le grand avantage, quand on était à la fois mercenaire et fossoyeuse, c'était qu'on s'auto-alimentait. Dans le cas présent, c'était bien plus grave que ce qu'elle avait pensé de loin : la roue était complètement hors d'usage, à moins de posséder des outils ou une rechange, ce qui était fort douteux. La guerrière se releva pour répondre à Vëla, lui dire qu'il était inutile de la féliciter pour avoir simplement fait son travail, mais avant d'avoir pu prononcer le moindre mot, elle senti l'onde du sort lui traverser les os et son visage se crispa brièvement. Pour l'immense majorité des gens, ces sorts de soins diffusaient une chaleur bienfaisante et un soulagement immédiat. Mais pour Moira, c'était l'inverse, elle subissait à chaque fois une douleur abominable et fulgurante, comme une brûlure. Elle serra simplement les dents pendant quelques secondes, gardant admirablement sa composition, et se massa l'épaule fraîchement guérie.

Elle n'eut pas l'envie de répondre tout de suite à Micheletto, qu'elle trouva bien fanfaron d'un coup. Quand le mal fût passé, elle s'adressa à Vëla dans un souffle :


-Merci, et restez prudente, Vëla.

Visiblement la paladine avait bien morflé aussi. C'était bien aimable à elle de se soucier des autres d'abord, mais charité bien ordonnée commence par soi-même. Même s'il y avait peu de chance que les orcs reviennent de si tôt.

Et maintenant il était temps d'aller voir ce que voulait le demi-orc. Probablement au sujet de l'étui à parchemin ; après avoir faillit se faire coincer avec, il avait intérêt à le lire et s'en débarrasser vite fait. Moira lui emboîta le pas, en surveillant ses arrières.

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 06 Décembre 2013 à 16h47
¤ Merci Heaum ! ¤

Le combat venait de cesser, les forces en présences n’étaient pas de taille, car on ne pouvait pas dire que le groupe avait fait preuve d’une organisation stratégique digne de son nom. Ils ne devaient la victoire qu’aux capacités individuelles qui s’étaient exprimé. Le paladin de Heaum avait rongé son frein, face à ses forces maléfiques, il lui avait fallu faire preuve de discipline pour ne pas se jeter dans la bataille en laissant Délun et Polby gérer leur défense. Mais avec la force de la Sentinelle Eternelle, il avait assuré son rôle de garde du corps, et il en tirait malgré tout une certaine satisfaction.

Pour autant, si calme revenait, tout était loin d’être terminé. Belgos avait donné ses ordres, et Elion d’Alusaire y avait dérogé sans discuter. Toujours à cheval, il s’était approché de Vëla et avait invoqué la puissance curative de Heaum. La paladin avait dû ressentir une douce chaleur bienfaisante qui ne la remettrait peut-être pas complètement sur pied, mais qui devrait le cas échéant soulager ses blessures. Il n’avait pas fallu longtemps, le chevalier des Yeux Vigilants avait déjà mainte fois l’occasion d’utiliser ce pouvoir sur lui-même ou pour d’autres. Certes Elion avait bien perçu, le regard de la Folle de Torm, mais il n'était pas question d'attendre et de laisser le mal fuir.

Aussi, dès que la fuite d’un orque fut confirmé par Corvo. L’aasimar éperonna Athéar pour se lancer à la poursuite du lâche qui fuyait sa destiné. Le paladin ne pouvait pas laisser le mal fuir. Cet orque était un assassin, qui plus est il n’était pas seul et venait de récidiver en attaquant le convoi. Il était hors de question de laisser s’en tirer à si bon compte. Tout d’abord, cet être malfaisant ne pouvait continuer à s’en prendre impunément aux voyageurs de passage, la seconde raison était que le paladin ne voulait pas non plus lui laisser le temps de prévenir le reste de sa tribu et leur laisser le loisir d’exercer la vengeance de la perte des leurs.


- Vu, j’y vais. Force doit rester au Vigilant, Houra !!

Sur son destrier, Elion s’élança à la poursuite du fuyard. Il ne s’en faisait pas pour Délun, il était sous bonne garde avec Belgos, son loup et Vëla. Il pouvait se concentrer totalement sur tâche si l’orque s’était caché non loin de là, son aura maléfique allait le perdre. Le chevalier prit donc la direction par laquelle le survivant s’était enfuit.


Elion utilise imposition des mains sur Vëla il redone 5PV (9PV -4 -> reste 4PVs)
Elion s’élance à la poursuite de l’orque.

écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 06 Décembre 2013 à 17h34
Belgos empocha ses trouvaille et leva les yeux à temps pour voir les deux mercenaires s’égayer à la poursuite du fuyard. Le demi-orque n'était as fiable, il en était désormais certain. Il leur cachait quelque chose. D'un geste de la main à son compagnon il lui indiqua la marche à suivre.

- Sherkan cherche le fuyard !

Un ordre simple, suffisant pour que le loup fasse le reste. Ellion s'élançait lui aussi à la poursuite du gobelinöde en fuite.

- Corvo ? Avec moi, Vëla tu restes avec nos camarades Polby et notre invité On va prendre les chevaux pour poursuivre notre route !intima Belgos tandis qu'il se joignait au sieur Micheletto et à Moira poru leur promenade forestière." Je viens avec vous, Sherkan pourrait se révéler d'une aide précieuse tout comme certaines de mes capacité à traquer les gobelinoïdes."

Le risque était réel mais si le demi peau verte n'était pas franchement fiable, l'humaine elle, c'était tout autre chose. Mais à trois, ils pourraient certainement faire merveille.

Utilisation de toutes les compétences nécessaires. Je reste avec les deuxc mercenaires.

écrit par: Théodus Vendredi 06 Décembre 2013 à 22h33
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h10







PARCHEMIN
Test de détection de Micheletto DD20: 2(dé) + 3(compétence) = 5 Echec

Test de perception auditive de Belgos DD15: 9(dé) + 3(compétence) = 12 Echec

Test de détection de Moira DD20: 13(dé) + 6(compétence) = 22 Echec

Test de perception auditive de Moira DD15: 20(dé) + 1(compétence) = 21 Réussite
Moira entend un cri faible

Test de détection d’Elion DD20: 12(dé) + 4(compétence) = 16 Echec

Test de perception auditive d’Elion DD15: 1(dé) + 4(compétence) = 5 Echec

Test de détection de Belgos DD20: 17(dé) + 5(compétence) = 22 Réussite
Belgos détecte une présence

Test de perception auditive de Belgos DD15: 8(dé) + 5(compétence) = 13 Echec







Narration MJ :



Polby avait vu le dernier orque vivant foncer comme un diable à travers les arbres. Pour lui, il ne représentait plus de menace, mais apparemment, il était peut-être le seul à le penser. Voyant tour à tour Micheletto, Moira, Elion et enfin Belgos partir à sa poursuite, il fit signe à ceux qui restaient de s’approcher du chariot. lui-même sauta à terre et accrocha les rênes de sa monture à l’arrière du chariot.

- Corvo, venez m’aider ! Il y a une roue de rechange dans le chariot. J’avais pensé qu’un tel problème pourrait se présenter. Vëla, surveillez les alentours et soyez prêts à éloigner notre ami si nécessaire.

Déjà, ayant grimpé dans le chariot par quelques acrobaties rapides, il approcha une roue au dessus de la ridelle arrière de manière que Corvo puisse l’attraper sous l’œil scrutateur de Délun Maric resté à cheval.

Quelques instants auparavant, Micheletto fonçait gaillardement sans vraiment chercher à repérer l’orque fuyard, persuadé que celui-ci continuait à tracer sa route tout droit. Il traversa ainsi la première rangée d’arbre derrière laquelle une s’étalait une petite clairière. Il poursuivit sa progression en direction du sous-bois qui se présentait face à lui.

Derrière, Moira qui avait accepté de le suivre, s’arrêta un instant dans la clairière pour écouter. Elle avait vu le demi-orque partir à toutes jambes, et pensait à juste titre qu’il devait faire du bruit dans le sous-bois. Elle perçut aucun déplacement. En revanche, elle entendit un cri faible largement en avant du demi-orque. La guerrière ne sut pourquoi, mais le ton du cri lui glaça le sang. Reprenant sa progression, elle se mit à courir à longue enjambées, espérant rattrapée Micheletto que ne voulut pas appeler pour ne pas attirer l’attention sur eux.

Elion tout comme Moira s’arrêta les premiers arbres franchit dans l’espoir de savoir où pouvait être parti l’orque survivant. Rien ne le lui indiqua. Aussi il décida de suivre ceux qui le précédaient, espérant qu’ils avaient pris le bon chemin.

Enfin Belgos arriva à son tour dans la clairière. Courrant à petites foulées, tous ses sens en éveil, il perçut soudain une présence sur sa droite, et allait bifurquer vers elle lorsque des exclamations lui parvinrent. Il comprit que les autres membres du groupe avaient trouvé quelque chose et il décida d’aller voir quoi avant de poursuivre ce qui n’était peut-être qu’une bête sauvage.

Dans le sous-bois, il trouva Micheletto, Moira et Elion arrêté devant le tronc d’un arbre centenaire si gros, que plusieurs personnes bras tendus auraient été nécessaires pour en faire le tour. Mais le demi-elfe ne s’extasia pas sur ce magnifique représentant de la flore, car un spectacle effroyable lui apparut. Il était habitué à la mort, mais là, il sentit son estomac se nouer.

En effet, le demi-orque après lequel tous étaient partis en chasse, n’étaient pas allé plus loin, ayant trouvé une mort horrible à cet endroit, littéralement crucifié au tronc par une épée qui lui traversait l’épaule droite. Mais celui qui l’avait tué, l’avait ensuite éventré, révélant les organes dont les intestins qui pendaient jusqu’au sol. Le visage de l’orque montrait clairement qu’il était encore vivant quand on lui avait fait cela.

Repensant à la présence qu’il avait détecté, Belgos ne demeura pas longtemps silencieux
:

- VITE ! Intima-t-il. J'ai senti quelque chose pas loin d’ici. Retournons au chariot.

écrit par: Elion d'Alusaire Samedi 07 Décembre 2013 à 12h28
La chasse ne dura pas très longtemps et s’était tant mieux. Mais ce que le chevalier de Heaum et ceux qui étaient parti en chasse après l’orque survivant découvrirent n’avait rien de rassurant. Une lame avait littéralement transpercé le peau verte, ce n’était pas dommage, mais celle ou celui qui avait fait ça avait poussé le vice jusqu’à l’ouvrir pour offrir les entrailles du monstre aux bêtes ou aux intempéries. Il ne s’agissait plus de la simple élimination du mal, mais d’un acte d’une extrême cruauté. Aussitôt les images de ses parents gisants dans leur propre sang s’imposèrent au jeune aasimar. Ses mains se crispèrent sur le manche de sa Morgenstern et sur la poignée de son bouclier à s’en faire blanchir les phalanges.

Belgos fit sortir le paladin de ses pensées. Le rodeur avait décelé une présence et Elion faisait totalement confiance aux capacités du demi-elfe. Il fallait revenir au chariot et vite, il avait raison sur ce point. Cette débauche de cruauté rappela ce qui avait été constaté quelques minutes plutôt sur le cadavre trouvé sur le bord de la route.


¤ Les orques n’étaient peu être pas responsables du massacre finalement, à moins qu’il ne s’agisse que d’une avant-garde. ¤

A cheval, le paladin n’était qu’à quelques secondes du convoi, aussi prit-il le temps de s’attarder un peu sur l’épée qui transperçait ce corps mutilé inutilement. Il s’agissait surtout de voir s’il s’agissait d’une arme orque ou si manifestement, c’était autre chose. Soit le porteur n’en avait plus besoin et ça pouvait très bien être celle de l’orque, soit il voulait faire passer un message. Car il était étonnant qu’un combattant quel qu’il soit laissa son arme derrière lui.

Cette observation rapide faite, le chevalier allait éperonner Athéar pour revenir au plus vite au près de ceux resté au chariot. Car le paladin était mal à l’aise avec ce qui se passait. Il y avait des choses qu’il ne comprenait pas et une menace inconnue qui rôdait dans le secteur. Elion se doutait de ce qui allait se passer. Certains voudraient quitter les lieux au plus vite, et c’était certainement le plus sage à faire pour mettre Délun à l’abri. D’autres comme lui, estimeraient sans doute qu’il n’était pas bon de laisser un être capable de tant de cruauté parcourir librement les abords d’une route fréquentée sans savoir de quoi ou de qui il s’agissait et d’en savoir plus sur ses intentions.


Elion fait une rapide observation pour savoir s'il peut s'agir de l'épée de l'orque ou pas.
Elion galope au chariot.

écrit par: Moira Samedi 07 Décembre 2013 à 13h06
Moira avait haussé les épaules de façon ostensible. Que le demi-elfe se joigne à eux avait été quelque peu agaçant, comme si on ne leur faisait pas confiance pour quoi que ce soit. Rapidement, elle eu envie d'interpeller Micheletto pour lui dire de revenir : puisqu'ils n'auraient pas la paix, autant remettre cette comédie à plus tard. Mais ce ne fut pas avant de tomber sur ce triste spectacle. Il y avait bien des manières de mourir, et certaines ne se méritaient en aucune façon. Le pauvre orc faisait presque pitié, même s'il y avait longtemps qu'elle avait mis son empathie au placard. Il avait été embroché et sauvagement éviscéré, et étonnamment, Elion n'en était pas responsable.

-Le prix de l'échec, commenta Moira.

C'était sa première réflexion, que cette bande de nuls avait agis pour le compte de quelqu'un. Leur première mission avait sans doute été de tuer le messager dont la découverte du corps avait déclenché tout ceci. A ce point, cette explication en valait une autre. La guerrière se tourna vers Belgos lorsqu'il intervint :

-Vous avez "senti" quelque chose?

Senti quoi, une perturbation dans la Force de l'univers? Elle n'était pas souvent sarcastique, mais la lassitude et la déclaration très vague du demi-elfe ne lui inspirait guère plus. Elion était déjà reparti au galop, il ne restait plus qu'à faire de même. Toutefois, elle n'avait pas le même sentiment d'urgence que ses camarades. Et si l'étui à parchemin avait quelque chose à voir avec toute cette affaire, elle savait très bien où il se trouvait.

écrit par: Belgos Dalaèl Samedi 07 Décembre 2013 à 13h50
Belgos était en train de faire machine arrière pour retourner auprès du chariot et de leur colis. ses sens ne le trompaient que rarement, la seul chose qu'il s'étonnait que Sherkan n'avait rien détecté, il semblait presque indifférent.

- Sherkan, viens !Il posa son regard sur le peau verte, ou demi peau verte crucifié. Tout avait dû se passer en quelques fractions de secondes et la chose responsable de cela n'était pas loin, mais pas loin du tout. Une punition? ou tout à fait autre chose,.il n'avait pas vraiment le temps de se poser la question. il entendit la remarque de la guerrière et le ton employé, il s'en moqua. Déja dans osn esprit il se demandait s'il devait se préparer à formuler le sort enchevêtrement. c'était vraiment en cas extrème car ce sortilège pouvait très vite se révéler à double tranchant. Il fallait l'utiliser à bon escient. Il le savait

- Oui quelque chose, je ne peux en dire plus, c'est encore un peu vague mais il a y quelque chose, c'est suffisant pour me dire de rester en vigilance!Belgos se repliait déjà sur leur position initiale. si ce quelque chose était la chose qui avait éliminé le fuyard, il fallait se préparer au pire. Deux flèches de guère et son arc étaient fin prêts en cas d'attaque. Il songea aussi à la roue de "secours" dans le chariot"; La changer était une perte de temps. Mieux valait-prendre les montures mais là ils se trouvaient dans l'expectative. Très rapidement il rejoignit Polby et l'ambassadeur au pas de course." Polby ! Je ne sais pas si ces orques étaient des amuses gueules mais il y a quelque chose qui traîne par là, quant à nous je suis d'avis pour qu'on ne traîne pas plus que nécessaire. Il faut abandonner le chariot."lâcha Belgos en direction de Polby et de Maric. Le premier restant tranquillement silencieux et pas vraiment volubile après ce qui s'était passé.

écrit par: Polby Tertrenoir Samedi 07 Décembre 2013 à 22h23
PARCHEMIN
Test de connaissance d’Elion DD15: 16(dé) + 1(compétence) = 17 Réussite
Elion reconnaît un cimeterre orque




Narration tous :


Corvo faisait des merveilles. En peu de temps, il avait réussi à déserrer le boulon maintenant la roue cassée au moyen d’une clef. Puis il avait maintenu l’essieu d’une main tandis qu’il avait réussi à placer sur l’axe la nouvelle roue. Il fallait dire que le chariot sans ses passagers, ne pesait guère lourd. Le hin avait veillé à obtenir un véhicule léger qui ne fatiguerait pas outre mesures ses deux poneys, et pouvait passer partout.

Belgos arriva à ce moment là, les prévenant d’un danger proche, et qu’il valait mieux abandonner le chariot. Le chef de phalange ouvrit de grands yeux
:

- Partir sans le chariot ! Impossible. Nous en aurons un grand besoin pour le retour. Et Corvo devrait avoir fixé la roue très vite. Allez mon ami. Il faut faire vite. Vous tous, mettez-vous en protection autour du chariot.

Se tournant vers le mercenaire, il le houspilla gentiment.

- Corvo, c’est bientôt fini ? Lui demanda-t-il en le regardant serrer le boulon aussi vite qu’il le pouvait.

écrit par: Vëla Lundi 09 Décembre 2013 à 13h50
L'orque disparut ne resterait pas longtemps seul. Presque l'ensemble des présents partirent à sa recherche, ci qui était bon en soi. Qui savait où allait se rendre cette engeance du mal pour en avertir d'autres et se faire prendre encore une fois par les malins.

Après la période des guérisons et son incompétence des mécaniques de rouage, la folle de Torm qui allait tenter d'aider de son mieux eut l'ordre de rester et de surveiller. De suite et sans attendre quoi que ce soit, elle enfourchait Abby puis prit place non loin du colis. Leur position n'avait rien de bien reluisant mais ils feraient avec.

Sortant Ô de son fourreau dorsale, la Paladin s'en servait présentement comme bouclier si jamais un projectile irait dans leur secteur. Elle savait bien qui ne restait qu'un seul orque et qu'ils étaient 5 à sa poursuite, loup inclus.

* Il aura peu de chance le malin et j'espère qu'ils le garderons en vie pour l'interroger.*

Se disait-elle non chaland imaginant bien qu'ils n'auraient pas grand réponse de lui, savait-on jamais, Micheletto pourrait intervenir en lui parlant son dialecte. Micheletto!!!!?

Encore une fois la jeune fille naïve revoyait la scène près du chariot; Micheletto qui semblait être suivit au lieux d'être poursuivit. Était-ce la une réalité ou une association de fait!? Peut importait pour l'instant, si ils réussissaient à prendre l'orque ils aurraient toute leurs réponses.

Chassant ses idées, elle reprit son rôle de bouclier vivant pour la protection de Délun. Sans arrêt son regard se portait de tout coté en faisant un tour complet et ce, continuellement. Ses yeux scrutait les moindres frissons de la nature environnante, à la recherche d'un mouvement quelconque et d'un son distinctif.

Dans son inspection du moment elle s'attendait que Délun prenne parole, mais voyant Corvo non loin elle comprit que ce dernier n'ouvrirait pas une discussion là. Cette seul pensée lui laissait imaginer toute la sagesse que cette homme pouvait avoir, car il en fallait pour garder aussi longuement le silence. Dans l'Ordre du Corbeau ou elle avait été élevé, elle avait apprit tôt, les bienfaits de la méditation et du receuillement. Des bienfaits qui lui avait souvent sauvé la mise. Accompagné cela avec des Mantras et c'était l'élévation spirituel instantané, la voie de la lumière et de l'exaltation.

Abby veillait lui aussi aux grains, la nature plus proche des éléments que la folle de Torm ce dernier avait toujours sut avertir sa cavalière de dangé éminent, fallait-il que le dangé ne soit pas magique au quel cas, le destrier ne faisait pas de miracle. Une mains flatteuse se faisait loisir de passer sur le pelage soyeux d'Abby.

* Fidèle ami et compagnons loyal. *

Lui disait-elle mentalement comme si ce dernier pouvait l'entendre.



Détection, Perception auditive.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 09 Décembre 2013 à 18h48
Au galop, le paladin de Heaum déboula au niveau du convoi et se porta droit sur Délun Maric qui était déjà bien gardé par Vëla. Une chose qui n’étonna pas le chevalier des Yeux Vigilants, la Folle de Torm était une alliée fiable sur laquelle on pouvait compter.

Tirant sur les rênes pour faire stopper Aethar et le faire pivoter sur lui-même, juste à côté du colis. Celui-ci se trouva dès lors encadrer sérieusement par les guerriers divins qui ne manqueraient pas de servir de bouclier pour assurer l’existence de l’ambassadeur. Sous son heaum, Elion réfléchissait à ce qu’il avait pu voir. Et la seule évidence, c’est qu’il y avait bien quelqu’un qui tirait les ficelles dans l’ombre. Les orques avaient échoué, et le seul survivant avait payé de sa vie sa couardise. Visiblement ce chef n’acceptait pas la défaite, un trait de caractère qui pouvait se comprendre chez des êtres aussi primitif que les orques. Celui-ci aura servi d’exemple pour les autres.

Restait à savoir si ces autres allaient passer à l’attaque de suite, ou s’ils allaient se réorganiser pour les prendre à parti ultérieurement ?


¤ Oh Heaum béni sois-tu, montre-moi ce qui se cache dans l’ombre, que ton serviteur perce les ténèbres grâce à ta divine vigilance. ¤

Si ces yeux ne pouvaient pas voir ce qui se cachait dans l’ombre, ceux de Heaum verrait les auras du mal fussent-elles dissimulées et tapis sous le couvert des végétaux.
Toujours son bouclier frappé aux armes de la Sentinelle Eternelle prêt à se mettre en travers du premier projectile en vu, non pas pour se protéger lui-même, mais bien pour la protection du colis. Toute l’attention du paladin était portée sur cette éventualité.


Elion utilise détection du mal.

écrit par: Corvo Stern Lundi 09 Décembre 2013 à 19h10
Corvo s'activait du mieux qu'il pouvait pour changer la roue du chariot. Un charron aurait probablement effectué la tâche que Polby lui avait confié en trois fois moins de temps mais il ne s'en sortait tout de même pas trop mal. Malgré la faible température son front luisait de sueur car maintenir l'essieu pour y insérer la roue avant de la refixer n'était pas la partie la plus simple pour quelqu'un de son gabarit, surtout lorsque l'on était seul pour le faire...

* S'il m'avait donné un coup de main, oui, ce serait fini. Sans parler du colis sur son cheval, plutôt que me regarder il aurait pu s'activer après tout. Appartement même ses douces mains doivent être protégées !* Alors qu'il terminait de donner le dernier tour de clé, le roublard se redressa en ôtant sa capuche bleu qui commençait à lui coller sur le front. Ses cheveux blanc hirsutes lui donnait un air mal réveillé qui collait parfaitement avec la situation et son humeur du moment.

- C'est bon Polby, ça devrait tenir jusqu'à la prochaine ville! Encore que je n'ai toujours pas la moindre idée de notre destination. Ne me blâmez pas si vous êtes ballotté pour le reste du voyage Le ton qu'il avait prit était dès plus courtois mais il appuya la remarque par un regard lourd de question vers l'inconnu comme pour rappeler à l'halfelin qu'il attendais toujours des réponses à ses questions...

- Vous n'avez pas pu l'avoir vivant ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Lança-t-il à l'attention du paladin qui était arrivé en trombe quelques instants auparavant. Tout en s’évertuant à réparer la roue, Corvo l'avait vaguement entendu dire qu'il fallait décamper sur le champ...

* A mon avis c'est mal parti pour avoir des informations....* Cette pensée raviva le souvenir de la trouvaille que le jeune homme avait fait en fouillant l'un des deux cadavres juste à la fin du combat... Il tâta sa sacoche de ceinture, écarta les quelques breloques qu'il avait trouvé et sortie la carte de la région légèrement tachée par le sang déjà brunissant de son ancien propriétaire. L’œil expert du faussaire examina chaque détails du document à la recherche du moindre indice susceptible d'apporter une aide à la petite troupe.

Decryptage sur la carte de la région

écrit par: Théodus Lundi 09 Décembre 2013 à 22h12
PARCHEMIN
Test de détection de Vëla DD 20: 7(dé) + 2(compétence) = 9 Echec

Test de perception auditive de Vëla DD 15 : 10(dé) + 2(compétence) = 12 vs test de discrétion 5(dé) Echec

Elion : détection du mal sur les alentours:
Détection d’aucun aura mauvais

Test de décryptage d’Elion DD10: 8(dé) + 2(compétence) = 10 Réussite
Corvo comprend qu’il s’agit d’une simple carte des Contrées du Mitan Occidentales en lisant les légendes en Orque

écrit par: Moira Mardi 10 Décembre 2013 à 15h03
Moira hocha la tête et regarda Belgos partir devant à toutes jambes. "Je ne peux vous en dire plus", décidément, cette phrase revenait assez souvent chez les membres de la Compagnie des Marches, ils devraient s'en faire un slogan. Elle voulait bien allonger le pas, mais elle n'avait pas l'intention de courir pour rien. Rester vigilant en toute circonstances, c'est une bonne chose, mais sonner le branle-bas le combat au moindre frisson dans la nuque c'est un peu contre-productif. La guerrière se tourna vers Micheletto :

-On y est. Si tu veux lire ce parchemin, c'est le moment.

Elle faillit ajouter "et bouge-toi", parce que le chariot n'était pas loin, et on allait pas les attendre très longtemps, mais ça allait de soi. Tout de même, il fallait quand même admettre que les chances d'apprendre quoi que ce soit d'intéressant étaient quand même très minces. Si le message n'était pas tout simplement codé, ça parlerait probablement de choses qui ne les concernaient absolument pas, comme une liste de course chez l'épicier d'Asbravn. La main posée sur la garde de Scathach, Moira attendit patiemment que le demi-orc se décide.


Détection (au cas où)

écrit par: Micheletto Mardi 10 Décembre 2013 à 21h56
L’assertion de Moira laissa un instant Micheletto songeur. Le prix de l’échec ? C’était vite dit. L’orque aurait tout aussi bien pu être encore entrain de courir pour sa vie. Il n’avait pas eu de chance voilà tout. Le talent ne protège en rien des caprices de la fortune et bien souvent les héros que le peuple essence, ne sont guère plus que de fieffés cocus ; mais ça la jeune guerrière aurait tôt fait de l’apprendre. Les routiers dans son genre ne faisaient pas de vieux os sans une solide baraka.

- Il a rencontré son destin sur la route qu’il avait prise pour l’éviter.

La phrase sonnait comme une épitaphe, déformation professionnelle… Doucement, il s’approcha du cadavre habilement ciselé. Décidément, c’était la journée des découvertes macabres pour le prêtre. Le pauvre bougre s’était fait équarrir en l’espace d’un instant. Quel genre de créature était capable d’une telle chose ? Une bien balaise et qui en sus devait sacrément lui en vouloir.

¤ Ou sacrément nous en vouloir ¤

Cette pensée le fit tressaillir. Et si l’attaque contre leur convoi ne devait rien au hasard pour le coup ? Si elle avait été prémédité par une force tapie dans l’ombre, qui par cette horrible assassinat avait voulu couvrir ses arrières ? Quoiqu’il en soit, le message était des plus inquiétants. Du bout des doigts il ferma les paupières de l’orque.

- .emra erporp at ceva éus Il secoua la tête d’un air désapprobateur, comme s’il se fut agi d’un enfant ayant fait une bêtise. .éitip ne ennerp et hsmuurG euQ

Et il repartit en direction du petit groupe qui était en pleine agitation. C’était encore le demi-elfe qui faisait des histoires. Décidément, celui-là ne supportait pas de ne pas être le centre d’attention pendant plus de trente secondes. A peine avaient-ils mis un pied dans la forêt qu’il s’était senti obligé de ramener son grain de sel, avec son loup. Aussi quand Moira lui fit une remarque un peu piquante, le demi-orque laissa échapper un léger ricanement roque.

¤ Ca lui fera les pieds. Non mais je te jure ces elfes, toujours à tortiller ¤

Là dessus, Elion et Belgos reprirent la direction du chariot. La jeune femme retourna alors son agacement contre lui, en l’enjoignant d’un ton brusque à sortir son parchemin.

¤ Tss, celle-là, je la fais croquer dans ma combine et c’est tout juste si c’est pas moi qui devrait lui dire merci ¤

Sans plus attendre, il passa devant la guerrière et se plaça de sorte à avoir la charrette dans le dos. Son large torse devrait suffire à cacher ses agissements.

- Dis moi s’ils se mettent à regarder dans notre direction.

D’un geste vif il sortit l’étui de sa besace et l’ouvrit. Le fils Dirona avait du mal à cacher son excitation. Enfin il allait connaître l’étendu de sa découverte !

écrit par: Théodus Mercredi 11 Décembre 2013 à 21h46
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 9°
Moment : vers 10h20







PARCHEMIN
Test de détection de Moira DD20: 17(dé) + 6(compétence) = 23 Réussite
Moira ne détecte aucune présence.






Narration MJ :



Le groupe s’était retrouvé au complet auprès du chariot tandis que Corvo s’activait à refixer la roue. Obéissant aux ordres de Polby, tous se tenaient sur leurs gardes, surveillant les alentours. Mais malgré tous ses sens en éveils, Elion ne perçut pas l’aura maléfique de l’être sanguinaire qui avait assassiné l’orque dans la forêt. Moira aussi ne perdait rien des alentours, essayant de repérer la présence perçue peu de temps auparavant par Belgos. En vain.

Le demi-elfe profita d’être à côté du chef de phalange pour lui glisser à mi-voix[/i] :

- J’ai envie de modifier le dispositif de marche. Je veux être devant avec Sherkan, et Corvo si tu veux bien. Elion et Moira pourraient se tenir en avant du chariot. Vëla et Micheletto pourraient fermer la marche.

Le hin réfléchit quelques instants et hocha de la tête.

- Parfait, approuva-t-il. Au fait, vous avez rattrapé l’orque ou bien il a filé ? Ou bien vous avez préféré revenir ici en sentant une présence ?

Vëla avait du mal à se concentrer sur les alentours. Si bien qu’observant tous les environs, elle ne se trouvait pas en mesure de détecter quoi que ce soit. L’attitude de Micheletto en était responsable. Car la folle de Torm voyait bien que le demi-orque, posté à l’arrière du chariot tout contre la ridelle, ne portait pas son regard vers les arbres alentours. Au contraire, il avait les yeux baissés. Mais vers quoi ? Elle ne pouvait le voir, et tenta pas d’approcher car Micheletto n’aurait pas manqué de la remarquer.

Celui-ci avait donc sorti le parchemin de l’étui, jubilant de à l’avance de sa découverte. Mais sa joie fut de courte durée. En effet les signes couvrant le parchemin étaient dans une langue qu’il ne pouvait pas lire.

Corvo termina à cet instant de fixer la roue. Il jeta la clef dans le chariot et adressa un signe de tête à Polby pour lui indiquer que tout était en ordre. Puis il rejoignit sa monture sur laquelle il monta. Juché sur la selle, il déplia la carte qu’il avait trouvé sur l’un des orques mourrant.

Délun Maric n’avait pas jugé utile de remettre sa capuche face aux membres du groupe. Mais il savait qu’il lui fallait continuer le voyage sans être vu. Aussi descendit-il de cheval qu'il attacha au chariot dans lequel il grimpa pour retourner se faire ballotter à l’arrière. Polby le regarda faire, puis monta le siège, se saisissant des rênes
:

- Éloignons-nous d’ici ! Commanda-t-il.

Belgos prit donc la tête du convoi accompagné de Corvo à qui il venait d’adresser un signe impératif de le rejoindre.

- Elion ! Moira ! Vous resterez devant le chariot, lança-t-il ! Vëla ! Micheletto ! Vous assurerez les arrières. En avant !

Le groupe reprit donc sa progression vers Iriaebor.

écrit par: Moira Mercredi 11 Décembre 2013 à 22h40
Moira faillit bien se laisser aller à un ricanement méchant en voyant le demi-orque passer de l’excitation à la frustration. Le message était bien évidemment un charabia incompréhensible, elle aurait pu le parier. A quoi s'attendait-il franchement, trouver une carte au trésor? Mais la grande guerrière ne dit rien, comme à son habitude, attrapant les rênes de son cheval alors que la fin de la récréation venait d'être définitivement sonnée par Belgos. On ne saura d'ailleurs finalement jamais quelle menace fantôme avait senti le demi-elfe pour susciter tant d'urgence. Mais néanmoins, il fût inspiré de changer l'ordre de marche pour quelque chose d'un peu plus sensé.

*Et si on mettait l'éclaireur devant? Bravo.*

Elle allait se retrouver à côté d'Elion d'Alusaire, la promesse d'une journée silencieuse, donc. Rester à voir si le paladin n'aller pas se taper une nouvelle crise de nerfs en sachant Micheletto de nouveau si près du chariot. Moira attendit quelques secondes que le demi-orc décide quoi faire de sa trouvaille avant de remonter en selle pour de bon. Elle n'était pas pressée, et qui plus est, l'idée de devoir remonter sur ce foutu mangeur d'herbe ne l'enchantait guère.

Son regard se porta encore une fois sur le bord de route désormais jonché de corps encore tièdes. Une vision familière, qui rappelait que la vie ne valait parfois pas grand chose, et qu'eux-mêmes feraient bien de ne pas s'endormir sur leurs lauriers. Elle effleura son médaillon du bout des doigts, avant de concentrer sur la route à venir. La destination restait inconnue, ce qui n'était pas franchement réconfortant : trois jours ou trois mois avec des zigotos pareils, ça n'allait pas demander la même patience.

écrit par: Vëla Jeudi 12 Décembre 2013 à 14h05
La folle de Torm attendait précieusement le retour des autres pour en savoir plus sur les évènements qui c'était produit plus loin, au grand damne de son savoir, personne glissait mots à qui que se soit, ni même Elion qui semblait avoir vu un démon. Stupéfaite, continuant d'observer son attitude protecteur, la jeune fille décidait donc d'attendre le bon moment pour en parler; elle le demanderait à Belgos une fois parti.

Une chose se produisit entre ça; la folle de Torm avait comme un sentiment d'être habité. Elle s'expliquait difficilement ce sentiments nouveau, se demandant si ce n'était pas la guérison d'Elion qui lui avait donné un plus car depuis cet acte, la jeune fille, en plus de recevoir la guérison avait ressentie une chaleur anormal, une chaleur bénie, comme si une couverture de velour d'un bleu électrique lui avait été déposé sur les épaules. Elle se sentait légère, plus heureuse, plus éclairé, avait une joie indescriptible, une nouvelle assurance. Tranquillement, se laissant revenir de cette jouissance Divine, la Paladin de Torm respirait maintenant un air nouveau, emplit de lumière céleste.

* Pas de doute, Elion m'a fait quelque chose de plus qu'une guérison, il à déposé une lumière nouvelle qui nourrit d'un feu nouveaux la rose qui se déploie en mon coeur.*

Puis comme si la réalité revenait plus sombre, son regard se posait non loin d'elle parmi l'horreur qui les entouraient.

Son attention était porté sur le comportement suspicieux de Micheletto, pauvre lui il aurait les yeux du vigilant et de Torm continuellement sur tout ses déplacements et agissement; quelque part il devait si attendre et semblait bien vivre avec ceci, du moins c'est ce qu'il laissait judicieusement paraitre. Sur le moment une chose en particulier semblait l'intéressé, de dos et pas assez près d'elle, la Paladin ne pouvait pas voir ni même entendre se qu'il mijotait. Ceci l'agaçait légèrement et en même temps trouvait ce petit rapport d'intrigue fort intéressant, fouillant encore plus à découvrir l'anguille sous roche.

Elle vint pour s'approcher de ce dernier quand Belgos ordonnait l'ordre de marche, plutôt le nouvel ordre de marche.

* Tient, des changements positifs... Quoi que!?*

Se disait-elle en se questionnant encore une fois.

Instantanément son regard se portait dans celui d'Elion et lui fit un signe d'apaisement, sachant très bien qu'Elion devait soupirer d'insatisfaction puis laissait entendre sur une tinte presque diaphane...


tuayo ecitsu ruom ediug em mro te iul rus tse ry ed lieo elorap as layold ertnom es iciulec is reirtruem ares sarb nom euq russa tios noil


Quand Micheletto approchait, la preux chevalier se posait avec Abby pour avoir le demi-orque à sa droite et un sourire niais apparut sur son visage continuellement mélancolique puis fit avancer Abby en gardant un bon espace entre eux et le chariot.

Laissant un peu de temps s'écouler durant le trajet elle se tournait vers Micheletto pour s'assurer que la griffe pendait encore à son coup, ne la voyant pas elle osait lui demander avec toute la diplomatie voulut et avec psychologie...

-Micheletto, j'ai plusieurs questions pour vous. Premièrement, avez vous perdu la griffe que vous portiez au coup?
Deuxièmement, avez vous trouvé le fuyard, si oui pourquoi ne l'avez vous pas interrogé, si non, qu'avez vous trouvez d'autre?
Troisièmement, que complotiez vous avec Moira, dos au chariot en revenant de cette courte chasse?-

Laissant amplement le temps de mettre en ordre les futures réponses de ce dernier, la Paladin observait chacun des traits faciaux ainsi que l'agissement corporel du demi-orque; le visage et le corps en disaient souvent toujours plus que la parole elle même. Ses études des comportements d'autrui lui avait souvent sauvé la mise et l'avait droitement orienté sur les véritables buts de ceux qu'elle étudiaient .



Diplomatie et psychologie avec Micheletto.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 12 Décembre 2013 à 15h28
¤ Rien, il n’y a rien qui nous guète dans l’ombre de cette forêt. Et tout ça ne me plait guère. ¤

L’aasimar hésitait entre se réjouir de l’absence de danger maléfique, ou son absence. Il ne pensait vraiment que tout ceci eut été organisé contre eux spécialement. Il n’y avait rien qui pouvait le laisser penser. A un moment dans le cœur de la bataille, il l’avait cru. Il fallait bien avouer que pour lui, la coïncidence semblait un peu forte qu’à peine quelques lieues après la sortie d’Asbravn ils soient attaquer par des orques. Mais rien dans le comportement qu’il avait pu observer chez le demi-orque ne lui avait concrètement permis d’en tirer des conclusions objectives sur une embuscade organisée. Ca ressemblait plus à un concours de circonstances. Il avait agit d’eux, mais cela aurait pu être tout aussi bien quelqu’un d’autre.

De fait, la seule conclusion valable était que le secteur ne serait pas sûr pour les voyageurs qui emprunteraient la route d’Iriaebor. Il ne pouvait rien y faire de plus sans abandonner sa mission et cela était tout bonnement impensable pour le chevalier. Il faudrait donc prévenir les autorités du prochain village traversé, qu’une patrouille sécurise les lieux.

Enfin le chariot allait pouvoir reprendre la route. Corvo s’était montré d’une aide précieuse et son dévouement l’avait fait remonter dans l’estime du paladin. Celui-ci tenait ses engagements au-delà même de ce pourquoi il était payé. Et grâce à lui, il allaient pouvoir reprendre la route et s’éloigner de cette aire macabre.

Mais la satisfaction fut de courte durée, car au moment même où le convoi allait s’ébranler de nouveau, des ordres fusaient. Des ordres qui ne convenaient pas du tout au jeune paladin de Heaum. Non seulement Micheletto marcherait dans son dos, près bien de trop près du chariot. Mais en plus, Belgos allait être aux avants poste. Et ça, ça n’était pas la place d’un chef de groupe. Certes ses aptitudes à suivre les pistes et à sentir le danger nécessitaient qu’il prenne cette place logique. Mais en cas de guet-apens, il serait aux premières loges pour recevoir une attaque surprise. Il aurait donc toutes les chances d’y laisser sa peau. Et prendrait le commandement alors ? Polby ! Il n’en avait guère l’étoffe pour ce qui était de mener des hommes au combat.

A l’annonce des ordres, il était resté de marbre. Comme à son habitude, tant et si bien qu’il était difficile de savoir ce que ces instructions avaient comme effet sur lui. Pour cela, il fallait le connaître, et après toutes ces journées passées depuis leur départ du Bastion, Vëla était bien placée pour deviner à quoi il pensait. L’attitude la preux paladin était un baume au cœur. Et ces mots, l’empêcha de s’opposer ouvertement aux ordres reçus. La Compagnie avait déjà trop preuve de chaos, il n’était pas nécessaire d’en rajouter plus que de besoin. Les mots en céleste surent rassurer un peu l’aasimar. Oui, il pouvait compter sur Vëla pour assurer les arrières, et pour avoir un œil aiguisé sur le demi-orque. Elle avait vu, tout comme lui, la noirceur de l’âme de Micheletto. Et elle ne se laisserait pas amadouer par le malin. D’une voix froide et contrôlée, le chevalier des Yeux Vigilants lui répondit.


mro ed al utsios tin elliav iuq tid em en ottelehci te ario ertne tnemehcorppar el siam erbmo’l snad emart es iuq ec sias en e lam ud tppus ec uaevuon ares ec xueil sel ttiuq tnorua suon euqsrol te erueh ettec tnenimmi sulp el regnad el rus aretrop noitnetta nom te niol sap sius en e ecnaligiv as etuot ennod et li’uq te iot rus elliev muae euq ecnaifnoc am etuot sa u al ednoces enu sap etuod ne’n e

Dès que l’ambassadeur fut installé de nouveau dans le chariot, Elion d’Alusaire prit son nouveau poste. Il put alors adresser la parole au halfelin pour lui faire un rapport succin.

- Le fuyard est mort. Mais il n’a pas été tué par nous. Il y a quelque chose de puissant qui s’en est occupé de façon cruelle et cela n’augure rien de bon. Cette chose ou cet individu ne voulait pas qu’on puisse interroger l’orque, ou que l’on ne remonte jusqu’à lui en le poursuivant. Ca a préféré le tuer avec sa propre arme plutôt que de courir le risque d’être débusqué. Je crois que qui que ce soit, ou quoi que se soit, ce n’est plus là. Mais je crains que nous n’ayons à nouveau à faire à lui, à moins que tout ceci ne soit qu’une coïncidence. Mais vengeance, ou organisation clairement contre nous, nous devrions redoubler de vigilance.

Le paladin lança un regard en direction de Moira. Elle n’avait pas été identifiée comme une menace noire, mais son rapprochement avec le demi-orque avait de quoi inquiéter. Sans la lâcher de ses yeux vides, il ajouta à voix haute.

- Il y a d’autres choses qui se trament, qui sont peut-être entrain de prendre naissance. Il ne s’agit que d’embryons de soupçons. Mais ils m’obligent à vous inviter à ouvrir vos yeux et vos sens. En outre, mon honnêteté m’oblige à vous faire part de mon inquiétude de savoir Belgos partir aux avants postes. Je sais pourquoi, mais ce n’est pas la place du chef. Et je ne suis pas plus à l’aise de savoir Michelletto aussi près du chariot et plus est dans mon dos. A bon entendeur, Polby.

Le Code d’Honneur du paladin l’obligeait à la franchise, en outre il n’avait jamais connu que ça. Hector, son mentor pendant tant d’années, ne lui avait jamais apprit autre chose, et il avait sévèrement puni tout manquement à cette droiture d’âme du jeune aasimar lors de sa formation. Les choses étant clairement exposées, Polby était informé. Le paladin ne pouvait pas faire grand-chose de plus.

écrit par: Théodus Jeudi 12 Décembre 2013 à 22h24
PARCHEMIN
Test de diplomatie de Vëla sur Micheletto DD15 : 18(dé) + 3(compétence) = 21 => Réussite
Micheletto devient amical

Test de psychologie de Vëla sur Miheletto DD20 : 16(dé) + 7(compétence) = 23 => Réussite
Vëla a le pressentiment que Micheletto ne cherche pas à la bluffer

écrit par: Corvo Stern Vendredi 13 Décembre 2013 à 00h47
L'examen de la carte ne révéla rien qui puisse se montrer intéressant pour la petite compagnie. A dire vrai, seule une personne familière des reliefs de cette partie des Contrées du Mitan pourrait y trouver une quelconque utilité.
Dans un geste plein de précautions, Corvo replia le bout de papier. Si l'un de ses compagnons l'avait regardé à ce moment là, il aurait pu apercevoir le regard contemplatif du jeune homme et la façon dont il avait de caresser le papier. Il traitait cette simple carte comme s'il s'agissait d'une espèce de relique ou un objet sacré. Ces petits rituels duraient depuis toujours et il s'en fallu de peu pour qu'il porte le bout de papier à son nez pour en humer l'odeur... Conscient que ses camarades ne manqueraient pas de lui faire des remarques et de se moquer de lui, il refréna son "toc" et glissa le document dans une des poches intérieures de sa veste.

Le roublard venait de se rendre compte qu'il avait passé plus de temps que se qu'il pensait à contempler la carte et tous les mercenaires s'étaient déjà regroupés autour du chariot. Il s'était laissé aller à la nostalgie en repensant à son enfance, son adolescence et tous ces moments passés à imiter le moindre papelard qui passait entre ses mains au magasin... Il se souvint également du pouvoir que pouvait détenir une simple lettre. Comment un bout de papier, un peu d'encre et un soupçon de cire lui avaient permis de prendre sa revanche...

C'est à ce moment qu'il capta la question de Belgos qui lui demandait de se poster à l'avant garde avec lui. Dans un hochement de tête pour toute réponse le Marsembien enfourcha son cheval l'éperonna et parti au trot quelques mètres devant le chariot. L'ordre de marche avait changé et le fait de se retrouver à l'avant de la colonne ramena pleinement Corvo à la réalité.


* Pas plus mal, on pourra faire un peu plus connaissance en chemin.* Il ne savait dire si la décision de changer les affectations de chacun relevait d'un choix stratégique ou non mais d'une certaine manière il était content de se retrouver avec le rôdeur. Le peu de trajet effectué au côté d'Elion ne lui avait pas déplu mais il fallait bien avouer que ce dernier était peu loquasse et aborder le moindre sujet de conversation avec lui laissait toujours le voleur mal à l'aise... La troupe s'était remise en marches depuis quelques minutes déjà et Corvo pu entendre s'amorcer les échanges des nouveaux duo dans son dos. D'abord se fut Vëla qui se mit à assaillir Micheletto de questions.

* Il a pas fini de devoir se justifier... En même temps s'il continu à être aussi discret ça va pas l'aider.* Cette réflexion faisait allusion au fait que le demi-orque semblait clairement cacher quelque chose. Moira semblait dans la confidence mais les deux n'étaient pas franchement décidés à partager avec leurs compagnons. Corvo commençait à penser qu'au petit jeux de l'arrogance, Micheletto semblait loin devant tous les autres et que la dernière choses qu'il souhaitait s'était être discret...

Ce fut au tour du Géant de Torm de prendre la parole. Il fit état de ce qui s'était passé lors de la traque du fuyard et le voleur fut surpris d'entendre la macabre description des évènements. Il s'adressa alors au semi-elfe qui chevauchait à ses côtés.


- Sincèrement, vous ne pensez pas qu'il puisse s'agir d'un simple concours de circonstances? Une attaque si proche d'Asbravn? On doit encore être dans le secteur de patrouille des Capes Rouges et même le plus limité des bandits aurait attendu que nous soyons plus loin dans les terres avant de nous attaquer. Corvo marqua une pause et scruta machinalement les environs. J'ai bien compris qu'il ne sert à rien de chercher à converser sur cette mission et ses composantes avec Polby qui semble bien être le seul à se complaire dans ce simulacre de discrétion... Il marqua une nouvelle pause Pardonnez moi, je digresse. Puis enchaîna de nouveau Peut être faudrait-il nous donner certaines consignes pour la prochaine attaque? Je n'entend pas par là nous révéler votre mission mais par exemple fixer un point de rencontre en cas de séparation du groupe. Il lui adressa un léger sourire. Il s'en ai fallu de peu pour que le groupe se scinde tout à l'heure. Qu'adviendrait-il de votre petite compagnie sans vos trois valeureuses recrues dans une situation similaire? Une attaque, Elion fuyant avec le colis couvert par Vëla et vous au côté de se vaillant Polby pour faire face à une dizaine d'orques? Je ne doute aucunement de vos compétences de guerrier mais l’arithmétique ne joue pas en votre faveur. Sachez que je ne suis pas un mercenaire, ne comptez donc pas sur moi pour mourir pour votre cause si je me retrouve seul. Votre compagnie m’intéresse plus que votre mission pour être franc. S'agissant de Micheletto et Moira, je ne connait pas leurs motivations. Mais laissez les seul trop longtemps et vous ne les reverrez probablement plus. Si Polby voulait des pantins pour faire écran c'est les cadavres derrière nous qu'il aurait du recruter...

C'est sans détour qu'il venait de s'exprimer comme pour se libérer d'une certaine rancœur qui grandissait en lui. Il ne parvenait pas à s'expliquer la raison de ce sentiment grandissant. Ou plutôt il voulait nier la réalité. La vue du cadavre mutilé sur la route et la description du funeste destin de l'orque en cavale le mettait face à son propre échec... Une dizaine auparavant dans cette ville d'Iriaebor où un rien s'en était fallu pour qu'il finisse lui même éviscérée...


Détection/perception

écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 13 Décembre 2013 à 06h33
Le Chaos, la jeune Compagnie des Marches était en proie au chaos. Sombre constat pour le demi-elfe. Polby Tertrenoir ne brillait pas par ses compétences de stratèges et de meneur d'hommes, on était loin du temps ou des chefs tels que Frolamin Dagarkin de la phalange des Molosses qui par l'évocation de son seul nom pouvait rassembler l'ensemble des hommes du Bastion derrière lui. Qu'en était-il des autres phalanges? Difficile à dire, cela faisait des mois que le demi-elfe n'était pas rentré à Sundabar, ses dernières missions ayant été des tragi-comédies quant à celle-ci, Belgos pouvait craindre le pire. Il ne pouvait compter que sur la cohésion que devait montrer Elion, Vëla et...Polby. Pour les deux premiers il n'avait aucun doute même s'il était vrai que l'Aiglon était plus habitué à oeuvrer seul, pour le dernier...ce serait à confirmer. S'ils revenaient à sundabar en vie, il faudrait qu'il s'entretienne avec Shevarra..

Il balaya ces sombres pensées de son esprit tandis qu'il rejoignait la tête de la petite troupe avec le dénommé Corvo, le jeune homme s'était parfaitement comporté lors du combat démontrant son courage et sa capacité d'initiative. Le groupe avait semble-t-il un excellent élément. Et le groupe pouvait repartir gaiement vers l'inconnu. Un inconnu qui ne plaisait pas d'évidence à son compagnon à l'entendre parler avec une certaine franchise. Belgos fit de même.


- Digressez Corvo, digressez...lâcha Belgos, après tout il ne s'agissait là que d'une vérité que chaque femme et homme de leur groupe avait conscience. il s'autorisa même à sourire et à digressez lui-même" Cette rencontre avec ces peau verte une simple coïncidence? Sans doute pas. Et nous sommes aussi voyant qu'une abeille autour d'un pot de miel avec ce maudit chariot et l'escorte qui la compose."

Il fallut ajouter qu'il était est plus facile de changer de chef que de faire changer le chef mais il préféra se taire.

- Dans le feu de l'action, l'ordre que j'ai donné à Elion et Vëla me paraissait le plus sensé surtout dans l'état actuel des choses ou notre propre commandement pêche quelque peu.observa avec franchise le rôdeur." Et de plus je suis aujourd’hui la seule personne qui assure la cohésion de mon groupe à défaut de Polby...à cela s'ajoute le fait que nous sommes loin des Marches, bien bien loin de chez nous pour pouvoir compter sur des renforts.

Au cours du combat, Belgos s'était sciemment rapprocher du chariot pour défendre Polby, le pensait-il incapable de se défendre par lui-même? Non, il avait déjà vu le hin à l'oeuvre dans les Marches mais qu'en était-il maintenant. Oui, Belgos avait craint pour la vie du hin, préférant se mettre en danger et laisser les deux paladins assurer la mise en sécurité de l'ambassadeur. Dans le chariot, que Polby avait désigné comme léger, l'homme présenté comme l'émissaire du Bastion aurait pu être fait comme un rat. Mais qu'arriverait-il si lui et Polby devaient mourir. Belgos avait évoqué ce cas de figure avec les deux paladins. Ils devaient alors prendre immédiatement le chemin du retour vers Sundabar. Et s'il devait arriver malheur à Polby seulement? Le demi-elfe n'éludait rien: Il annulerait la mission immédiatement et ordonnerait leur repli vers le Bastion. Que cela plaise ou non. Quant aux mercenaires, il ne se posait guère de question à leur sujet. Entre l'arrogance grasse d'un demi-orque qui allait devenir problématique et une guerrière affûtée qui devait ronger son frein devant l'incompétence affichée par Polby, il y avait de quoi faire. il devait parler au chef de phalange, c'était une évidence.

- Vous vous intéressez à la Compagnie? Vous pensez sérieusement ce que vous venez de dire Corvo? Même après avoir été le témoin d'un fonctionnement que vous jugez hasardeux?

Juché sur Syrvÿl, Sherkan non loin de lui, Belgos Dalaèl gardait un oeil autour de lui. Il se demandait encore ce qu'il avait pu sentir quelques minutes plus tôt, il aurait pu passer pour un fieffé affabulateur aux yeux de Moira. elle devait bien rire sous cap.

Détection/Perception pour Belgos, pour Sherkan aussi

écrit par: Théodus Vendredi 13 Décembre 2013 à 21h11
PARCHEMIN
Test de détection de Corvo DD20 : 13(dé) + 5(compétence) = 18 Echec

Test de perception auditive de Corvo DD15 : 10(dé) + 5(compétence) = 15 Réussite
Corvo n’entend rien dans les bois alentours

Test de détection de Belgos DD20 : 19(dé) + 5(compétence) = 24 Résussite
Belgos ne détecte pas de présence

Test de perception auditive de Belgos DD15 : 1(dé) + 5(compétence) = 6 Echec

Test de détection de Sherkan DD20 : 4(dé) + 3(compétence) = 17 Echec

Test de perception auditive de Sherkan DD15 : 15(dé) + 3(compétence) = 18 Réussite
Sherkan n’entend rien dans les bois alentours

écrit par: Micheletto Samedi 14 Décembre 2013 à 19h02
La découverte des étranges arabesques inscrites sur son parchemin, surprit Micheletto. Si dans un premier mouvement d’agacement il avait laissé ses mains se crisper sur le papier, manquant de peu de le déchirer en son milieu, ce sentiment avait vite cédé le pas à la curiosité. Il défroissa la feuille contre sa cuirasse et la regarda de nouveau. Le design des lettres était aussi travaillé que celui des langues courantes, il ne pouvait s’agir d’un simple code. Pourtant cet alphabet lui était totalement inconnu. Sans pour autant le parler, il aurait facilement reconnu de l’elfique ou du nain, mais là… De quoi pouvait-il bien s’agir ? Peut-être la langue des dragons, s’il en jugeait au dessin sur l’étui. Mais il y avait tant de dialectes dont il ne soupçonnait même pas l’existence, à commencer par l’étrange charabia dans lequel s’exprimaient Vëla et Elion. Il replia précautionneusement le parchemin dans son étui et le rangea dans sa sacoche. Il pensa un instant s’excuser auprès de Moira pour le dérangement mais son air le refroidit immédiatement. La jeune femme semblait presque satisfaite de cet échec. Finalement elle n’était pas si différente des autres qu’il l’avait pensé. Elle était prête à se réjouir de la perte d’une opportunité du moment qu’elle affectait aussi le demi-orque. Ne comprenait-elle donc pas que c’était en essayant de la sorte qu’il se donnait la chance d’un jour réussir un gros coup ?

¤ Et ce jour là souriras-tu encore petite Moira ? ¤

C’est donc amer que le sang-mêlé rejoint ses « camarades ». Cette fois-ci on l’envoyait à l’arrière. Pourquoi pas ? Il se remit donc tranquillement en selle. Devant lui, à l’arrière du chariot, il reconnu le cheval du mort. La brave bête avait perdu sa bonne humeur. Comme lui, elle avait dû être passablement douché par le comportement de ses nouveaux maîtres. Malgré les débuts d’abattement qui se lisaient dans ses yeux, elle restait fière dans son port. Toujours le même calme, le même flegme qui la rendait supérieure. Il n’y avait pas à dire, ce cheval était un sacré numéro. Micheletto fut tiré de sa contemplation par les questions de Vëla. La jeune femme ne doutait décidément de rien pour venir l’agresser comme s’il se fut agi de la chef de la milice urbaine d’une ville d’importance. Une vexation de plus pour le prêtre qui avait l’impression d’essuyer cracha sur cracha depuis le début de la matinée. Quand on ne lui mettait pas un cimeterre sous le nez, on l’accusait sans preuve ou on l’interrogeait comme si l’on avait déjà eu quelque chose à lui reprocher. Mais loin de le décourager, ces injustices répétées ne faisaient qu’affermir sa détermination. En temps normal jamais il ne se serait battu pied à pied pour des choses aussi futiles. Il aurait laissé aux autres l’expédition des affaires courantes pour se concentrer sur le combat et la stratégie. Il devait pourtant prendre garde à ne pas laisser ces hargneux qui ne savaient que l’attaquer par la bande, l’enfermer dans leurs petites luttes mesquines. Sa vocation à lui était d’un jour diriger, pas de défendre un petit près carré minable dans une compagnie. Il devait s’élever pour étendre ses ailes et pas gaspiller son énergie contre des gens qui de toute évidence n’avaient pas son envergure.

¤ Ces chiens le sentent ; ils doivent m’éliminer tant que je suis jeune et faible s’ils ne veulent pas me voir devenir un lion rugissant ¤

Son attention se reporta sur Vëla. Elle avait essayé de l’amadouer en posant ses questions mais le tout était d’une lourdeur... S’il avait encore était à Airspur avec ses gars de l’orphelinat, ils l’auraient surement violée à tour de rôle dans les latrines publiques pour lui apprendre à tenir sa langue ; mais ici, entre tous ces ennemis (car c’est bien comme ça qu’il fallait les appeler) il ne pouvait pas jouer les soudards de base. La force était du côté du paladin, il allait devoir composer, au moins pour l'instant.

- Vëla, saches que ce que je vais te dire là je te le dis en toute amitié. Si tu ne m’étais pas sympathique je ne me fatiguerai pas à mettre les formes. Il y a tout juste deux heures tu m’as fait prêter serment et maintenant tu agis comme si je n’étais pas digne de confiance. Certaines de tes questions par ce qu’elles insinuent, sont des insultes à mon honneur. Là d’où je viens on ne fait pas perdre la face aux gens comme ça. Aurais-tu oublié que tu as aussi prêté serment ? Tu penses qu’en me manquant ainsi de respect tu le respectes ? Est-ce que je te demande ce que tu racontes à ton copain paladin dans une langue que personne ne comprend ? Puis il leva la main en signe d’apaisement. Il ne s’agissait pas ici d’éconduire son interlocutrice. Ecoutes, je suis sur que tu ne pensais pas à mal en me posant ces questions et y en a certaines auxquelles je répondrai avec plaisir. Je te laisse reformuler tes paroles à la lumière de ce que je viens de te dire. Prends ton temps, rien ne presse mais j’aimerai qu’à l’avenir tu n’insinues plus des choses insultantes à mon endroit, si tu tiens à ce que nous continuions à nous parler.

Là-dessus le clerc avança son cheval en direction du chariot. Depuis son retour du bois il se demandait ce qu’il allait faire du parchemin. Depuis que Moira s’en était détournée, il n’avait plus à partager les gains que celui-ci pourrait éventuellement lui rapporter. Le mieux n’était-il donc pas de le remettre à Polby ? Son opinion sur ce dernier c’était considérablement affinée depuis leur départ. Finalement les humains n’étaient pas si différents des orques qu’il l’avait d’abord pensé. La petite taille du hin n’était pas sans influence sur ses rapports avec ses hommes. Ceux-ci semblaient chercher une force qu’ils ne trouvaient pas chez leur chef. Ainsi ses choix et même son autorité se trouvaient remis en cause. Pourtant sur un plan tactique, le halfelin ne manquait pas de finesse. Si ses options ne s’étaient pas révélées payantes c’était avant tout à cause de l’indiscipline des siens. Mais loin de se remettre en cause, ces derniers semblaient tout mettre sur le dos de son leadership. La situation devenait préoccupante au point où même Elion se permettait de critiquer ouvertement les ordres de son supérieur. Le simple fait qu’un demeuré notoire comme l’aasimar, qui chargeait après les batailles, ait l’impudence de donner un « avis » sur des questions de stratégie était édifiant.

¤ De toute façon, vu ce que tu fais de nos ennemis qu’est ce que ça change que je sois devant ou derrière toi ? ¤

En revanche, tous ces butors semblaient obéir au demi-elfe. A ce rythme celui-ci ne tarderait pas à avoir des prétentions au commandement, quand bien même il n’en avait absolument la compétence. Si ce dernier tenait les hommes et n’avait pas peur d’aller en première ligne, son comportement envers Micheletto qui ne lui avait pourtant jamais adressé la parole, montrait bien qu’il n’avait rien du chef fédérateur capable de faire marcher tout le monde dans le même sens. En outre, ses ordres pendant l’escarmouche avaient semblé au jeune prêtre plus que moyens. C’était un bon chien de guerre mais il n’avait que l’étoffe d’un second couteau. Le problème c’était qu’il était dans les faits à la tête de la principale force de frappe du groupe. D’ailleurs Corvo ne semblait pas s’y tromper. Celui qui lui avait semblé depuis le départ le plus femelle du groupe, s’était mis instinctivement sous le patronage du plus fort.

¤ Une parfaite compagne de bagne ¤

Mais tout ça est ce que Polby l’avait compris ? N’était ce pas la seule explication logique au fait qu’il l’ait recruté malgré l’opposition du groupe ? Lui et Moira dans une moindre mesure, lui permettaient d’avoir un contrepoids à opposer à la clique des paladins. En jouant tantôt les uns et tantôt les autres, il pourrait se maintenir à la tête de la petite compagnie comme arbitre. Le demi-orque eut un instant d’hésitation. Certes le halfelin était bien plus malin que ses hommes, mais de là à être capable d’un tel degré de finesse… Si c’était bien le cas, le clerc avait tout intérêt à jouer le jeu de son employeur. D’abord parce que ce dernier était la seule protection dont il disposait contre la conjuration des lourdauds, et ensuite parce que s’il voulait jouer l’équilibre, il serait obligé à un moment ou à un autre de faire monter le sang-mêlé. Il ne lui restait plus qu’à se montrer obéissant et discipliné, un comportement qui collait parfaitement avec son caractère, du moment qu’on ne le renvoyait pas à sa condition de sous-homme. Il fit donc avancer son cheval jusqu’à arriver à hauteur de Polby.

- Chef, je voulais m’excuser pour mon comportement pendant le combat. J’ai pris l’initiative de lever le brouillard parce que j’étais en mauvaise posture et j’ai pensé que cacher la charrette la protègerait. J’aurai du attendre vos instructions avant de prendre cette initiative et en ne le faisant pas j’ai manqué de professionnalisme.

Puis il approcha son cheval du chariot de façon à se retrouver le plus près possible du hin. Arrivé à portée de main, il décrocha sa sacoche de ceinture et la posa à coté de ce dernier. Le plus bas possible de sorte à n’être entendu que du halfelin, il ajouta :

- Dans cette sacoche il y a un étui à parchemin que j’ai trouvé sur l’humain mort tout à l’heure. J’ai cru comprendre lors de notre tête à tête d’hier qu’il y a certains aspects de cette mission que vous comptiez garder pour vous, aussi j’ai préféré attendre que vous soyez seul pour vous le donner.

Sur ce, il revint auprès de Vëla. Mieux valait éviter de s’attirer les foudres du aasimar fou en restant trop longtemps près du véhicule.

écrit par: Polby Tertrenoir Samedi 14 Décembre 2013 à 22h13

PARCHEMIN
Test de perception auditive de Corvo DD15 + 3(distance) : 6(dé) + 4(compétence) = 10 Echec

Test de perception auditive de Moira DD15 + 3(distance) : 20(dé) + 1(compétence) = 10 Réussite
Moira entend les paroles chuchotées par Micheletto

Test de perception auditive de Vëla DD15 + 3(distance) : 14(dé) + 2(compétence) = 16 Echec




Narration MJ :

Polby vit avec plaisir s’éloigner le lieu de l’attaque. Ils avaient eu chaud et la mission avait failli s’arrêter là. Après tous ces jours de voyage, le hin fulminait en son for intérieur contre l’adversité. Il ne croyait pas à un coup monté d’avance, mais plus à un mauvais concours de circonstances. Les orques venaient juste de tuer le voyageur quand le groupe s’était approché et ils avaient déserté les lieux avant de revenir à l’attaque.

¤ De la malchance, une pure malchance. ¤

Mais dans ce cas, qui avait tué le dernier orque ? Qui s’était caché dans la forêt ? Décidément, cet endroit était malsain et plein de mystère.

Le chef de phalange était plongé dans ses pensées lorsque Micheletto s’était approché
.

- Effectivement, répondit-il au demi-orque pour la première tirade prononcée à haute voix. Vos initiatives étaient pleine d’élan et de maladresse. La prochaine fois, attendez les ordres au lieu d’en donner.

Le ton de Polby était chargé de retenue. Le mercenaire était conscient de ses erreurs. Il ne recommencerait plus. Il fallait l’espérer.

Puis il tendit l’oreille pour saisir les chuchotements, et se saisit de la sacoche
.

¤ Un étui à parchemin ? ¤

- Merci, dit le hin à Micheletto qui retournait auprès de Vëla.

Il ne chercha pas à cacher la sacoche, car il n’en voyait pas la raison. Le demi-orque avait visiblement mal interprété son entretien de la veille. En tout cas à ce niveau.

Tenant les rênes d’un main, Polby plongea l’autre dans la sacoche et en retira l’étui dans lequel Micheletto avait remis le parchemin. Il réussit à sortir celui-ci, et son cœur manqua un battement. Il ne pouvait pas lire le texte, mais il en reconnut les caractères. Du draconien !




écrit par: Vëla Dimanche 15 Décembre 2013 à 18h30
L'étude de cas de Micheletto lui était un ravissement. Ce dernier venait lui faire une moral des plus risible qu'elle ait jamais entendu. Le laissant finir sa prose la folle de Torm se remémorait se qu'elle avait dit et en rien de ce qu'elle venait de demander trahissait sa parole. Il était clair comme une eau de roche de montagne que Micheletto cachait quelque chose et jouait au trouble fête. Pas compliqué de le reconnaitre, depuis qu'il était avec eux, la poisse les suivaits au pas.

Elle vint pour répondre mais le vilain poussait son audace de l'effronterie a aller jusqu'au près du chariot. Cela était de trop, il venait de franchir sa limite du supportable. En d'autre occasion, elle l'aurait transpercé de flèches puis l'aurait décapité pour ensuite brûler son corps mais Polby l'avait engagé et c'était malheureusement lui le chef de cette expédition. Laissant faire son manège au demi-orque, la preux chevalier attendit que celui-ci revienne pour lancer sur un ton froid...


- Sache Micheletto que ma parole vient de tomber au même moment que tu n'as pas respecter la tienne en ne te tenant pas tes distance du chariot tel que demandé. Ma parole était de te traiter comme les autres membres de ce groupe et je ne m'empêcherai jamais de dire et demander ce que je pense aux autres membres du groupe et surtout pas a Polby. Alors entre nous il est clair maintenant que nous nous devons rien. Pour moi tu est a éliminer et je le ferai le moment opportun, encore une fois tu me prouve que tout ce qui peut sortir de la bouche des gens de ton espèce n'est que mensonge et vomissure. Sache aussi que Polby n'est que le chef de cette expédition, il n'est nulement mon mentor et encore moins mon Dieu et je sert uniquement Torm, je répond qu'a la demande de celui-ci je suis son bras armé pour éliminer le mal sur cette terre et je le ferai.
Alors si je te pose problème tu me tues ou je te tue, il est certain qu'il y en a un de trop ici.-

Sans plus tarder elle passait auprès de lui pour aller voir Polby et sans ménagement lançait sur un ton tout aussi froid...


-Polby ne vois tu pas tout le chaos qui s'abat sur nous depuis que tu a décider de prendre un malin parmit nous?-

Le fait qu'elle emplois le tutoiement en disait beaucoup sur son état du moment. Elle poursuivit tout aussi froidement...


- Il vient tout juste de manquer a sa parole de ne pas approcher du chariot et effrontément le fait sans scrupule. Alors ayant donné ma parole moi aussi de le traiter comme les autres membres du groupe et le protèger, je tiens a te confirmer que ma parole ne tient plus et de plus tu as un choix a faire.-

Laissant un moment de silence, la Paladin revint froidement...


-Polby, c'est lui ou c'est moi. Je ne peut continuer cette mission dans ces conditions. Il m'est impératif de combattre le mal et non de l'appuyer dans sa déchéance et sa vilenie, il a déja réussi a semer le chaos parmi nous et qui sait si ce n'est pas lui le responsable de cette attaque. Ta mascarade a assé duré pour moi, alors tu le garde parmi nous et tu me dégage de ma responsabilité pour cette mission. Je deviendrai alors libre de rester et d'agir en toute liberté de foi avec lui et servirai avec honneur le code des marches d'argents qui est de pourfendre le mal.-

Son regard était d'acier et ne quittait pas celui de Polby. Il pouvait lire dans les yeux pair de la Paladin qu'elle ne reviendrait pas au bastion sans rapport en haut lieux. Il était inconcevable que l'importante mission qu'il menait soit avorté en laissant le mal s'introduire parmi eux.

Polby avait une décision a prendre et une importante car si il décidait de garder Micheletto parmi eux, la jeune fille ferait un rapport qui ammènerait Polby devant les tribunaux du bastion et si il libèrait Vela de la mission, elle resterait mais agirait selon son code de foi et éliminerait sans attendre Micheletto.

Polby ne s'en doutait peut être pas mais la preux chevalier trouvait son comportement très étrange depuis peu et des soupçons pesait sur lui. Elle savait que même parmi les plus hautes instances il y avait toujours des traitres et si Polby en était un, elle le découvrirait un jour.

Sa droiture ferme resterait ainsi jusqu'a sa mort.



hrp.gif désolé, je ne suis pas sur mon clavier et ne trouve pas certains accents. hrp.gif

écrit par: Polby Tertrenoir Dimanche 15 Décembre 2013 à 22h16
Narration MJ :


- Vëla, approche-toi !

Le ton de Polby était d'une sécheresse extrème, bas et impératif. La voix d'un chef étreint par une rage intense. D'un naturel enjoué, il ne se mettait que rarement en colère, ayant à coeur de régler les conflits dans la sérénité. Mais en cette seconde, son visage reflétait sans aucun doute les sentiments qui agitaient son esprit.

La folle de Torm n'eut d'autres choix que de s'exécuter et de venir au plus près du chef de phalange, qui lui parla d'une petite voix ferme destinée à n'être entendue que par elle
.

- A l'avenir, te te demande de garder tes ultimatums pour toi. Je te rappelle que le chef de cette mission, c'est moi. Et je crois qu'en t'engageant, tu as juré d'obéïr aux ordres. Et la prochaine fois qu'un de mes ordres te déplaît, je ne te demande pas d'y obéïr aveuglément à moins que les circonstances l'exigent, mais de venir m'en parler en tête à tête, sans me jeter à la figure tout ce que tu viens de dire. Concernant Micheletto, effectivement je sais qu'il n'est pas tout rose, et que le mal l'habite. Mais pour l'instant, ses intérêts sont les même que les nôtres, et sa présence peut nous servir. A côté des forces du mal vis à vis desquelles nous pourrions nous voir opposer, c'et un gentil. Je ne lui cherche pas d'excuse. Mais je maintiens que ma décision de l'engager pour quelques temps est la bonne. Et dès que je pourrai m'en défaire, je n'y manquerai pas. Tout de suite, s'il est venu jusqu'à moi, c'est pour me remettre ceci.

Polby montra l'étui, et le parchemin qu'il en avait tiré. Son ton se radoucit même si la colère l'étreignait encore :

- Il l'a trouvé sur le mort. Je sais ! Vous autres, vous me l'auriez remis immédiatement. Mais l'important est que je sois maintenant en possession de cet objet. Et vois-tu cette langue ? La connaîs-tu ? C'est du draconien. Ce qui me pousse à penser que l'homme que nous avons trouvé à terre, était un adèpte du Culte du Dragon, sûrement surpris et tué par la bande d'orque que nous avons combattu. Mais la présence détectée par Belgos, qui a sûrement tué le dernier orque, doit savoir que nous sommes en possession de cet objet. Je ne peux le lire, mais est-ce que c'est un objet important pour le culte ? Donc tu comprendras que les circonstances sont plus dangereuses encore qu'avant. Et ce que j'attends de toi, c'est de servir au mieux la Compagnie et les Marches d'Argent, sous mes ordres, pour le temps de cette mission. Maintenant, si tu as quelque chose à dire, dis-le maintenant ou bien retourne auprès de Micheletto et protège ce chariot du mieux que tu le peux.

Les yeux rivés à ceux de Vëla, Polby attendit sa réaction.

écrit par: Vëla Lundi 16 Décembre 2013 à 07h27
la folle de Torm ne se laissait jamais emporter par la colère, seul son tempérament fougueux de la Rashéminie ressortait les rares occasions que les circonstances pouvaient le permettre et présentement l'occasion se présentait. Abby habitué à ce tempérament, eut quand même un mouvement nerveux, il savait, étant l'extension de la Paladin qu'elle bouillait de l'intérieur.

Son regard toujours acier ne lâchait pas d'un battement de cils quand elle mit pieds à terre pour se rapprocher de Polby puis laissant à peine la longueur d'une main entre elle et leurs chef d'expédition elle laissait sortir les mots avec fermeté de façon direct, clair et clairement...


-Polby tu est le chef de cette expédition, oui mais j'obéirai toujours et avant tout à mon chef de la phalange de l'ours qui lui m'exige d'éliminer le mal là où il se trouve et sur ce, il m'a engagé pour cela et c'est pour cela que j'obéis car c'est le rôle qu'il m'a confié pour les marches d'argents. Mon véritable chef et mon unique maître est Torm et je ne te ferai pas un enseignement de ce qu'il me demande et si je ne lui obéi pas il ne m'accordera pas sa bénédiction...
Alors Polby tu as plusieurs choix: tu me libère de cette mission et j'élimine cette engeance du mal sur le champ et nous continuons la mission, soit tu congédie Micheletto et il va se retourner contre nous au prochain carrefour si ce n'est pas d'ailleurs déjà son plan, soit tu me donne à moi et à Elion toute l'autorité sur lui, il devra être sous nos ordres.-

Elle prit une courte pause et enfilait la suite tout aussi sèchement qu'il l'avait fait...


-Savait-il au moins lire ce parchemin? Si oui soit en certain que ce que tu tient n'aurait jamais été entre tes mains. Si tu avait côtoyé le mal aussi souvent comme ma famille et mon peuple, tu saurait qu'il ne faut jamais faire confiance à ces suppôt du mal, il envenime la situation de ses paroles emplit du venin du mensonge et manipule les consciences à les pervertir pour gangrener l'ordre établit par les Dieux de lumière, de justice et d'amour.
Soit sage sur ta décision Polby, la réussite de cette mission t'appartient, prend la bonne voix.-

Reprenant une pause de droiture elle éloignait son visage de Polby et restait impassible devant lui, attendant la décision que prendrait le chef de mission.

Vëla aurait pût utiliser sa diplomatie ainsi que son aura de lumière mais avait juger nécessaire d'user de vérité et de franchise devant un chef. Restait maintenant à lui de parler et de changer la suite des événements.

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 16 Décembre 2013 à 10h47
Son rapport fait, Elion attendait la réaction du halfelin. Mais il n’y en eu aucune. Il aurait uriné dans un luth que cela aurait eu le même effet. Le paladin n’attendait aucun remerciement, mais un simple signe de tête aurait permis de savoir que le compte rendu qui venait de lui être fait avait été entendu. Au lieu de cela, il fut acceuilli par le méprit le plus total. Pire seul Micheletto semblait pouvoir attirer l’attention de son protecteur. Dès qu’il approcha du chariot, les cheveux sur la nuque du paladin se hérissèrent. Il avait eu la bonne idée de s’y présenter du coté opposé à celui qu’occupait Elion. Un geste de trop et rien ne stopperait son bras cette fois. Malheureusement, il se retrouvait fort mal placé pour pouvoir agir. Il tourna la tête un instant pour croiser Vëla du regard, mais le chariot le lui interdit tout contact visuel.

¤ Vëla ! que fais-tu par Heaum ! ¤

Pour autant, le paladin n’avait pas tout perdu. Le Vigilant enseignait la patience et surtout d’en apprendre d’avantage sur les ennemis. Aussi, les plates excuses de Micheletto valaient leur pesant d’or. Non pas qu’il cru un instant à la bonne foi du métis. Mais il y avait un paramètre intéressant. Micheletto venait de confesser qu’il pratiquait la magie. Ça ne lui sauverait pas la mise, mais ça le rendait plus dangereux.

¤ Peste soit de la magie noire, et ses pratiquants. ¤

Une chose était certaine, Micheletto venait de transgresser encore fois les ordres qu’il avait reçus. Il aurait dû confier sa trouvaille à la paladin de Torm, plutôt que de s’approcher du chariot. Elion faisait de son mieux pour contrôler cette envie qu’il avait de stopper et d’affronter une bonne foi pour toute cette engeance du mal.

Mais s’était sans compter sur l’intervention de Vëla qui venait de se porter à son tour à la hauteur du chariot. Et ce qu’elle y dit était frappé du bon sens. Son discours n’était plus très éloigné de celui que le Heaumite avait tenu quelques temps plutôt. Micheletto venait de faire une nouvelle erreur. Il venait de perdre un appui important pour lui. Dès lors, ce n’était plus un mais deux paladins qui n’avaient qu’une envie : l’éliminer de la surface de cette terre. La question était maintenant de savoir quand cela arriverait car, cela arriverait c’était certain. Polby était une nouvelle fois, justement, rappelé à l’ordre. Il avait un choix à faire, et Elion attendait sa réponse.

Le paladin de Heaum fut surpris par l’attitude de Polby. Il donné son pardon au demi-orque de les avoir tous mis en péril avec sa brume maudite. Il avait même eut un ton paternaliste avec ce rejeton du mal. Là, la colère était perceptible, même s’il se contenait pour s’adresser à la paladin à voix basse. Elion ne pu entendre ce qui se disait entre eux, du reste il ne chercha à écouter ce qui ne lui était pas adressé. Mais le rythme et le ton était clair. Vëla se faisait remettre à sa place sans ménagement. Le Chevalier des yeux vigilants serra ses brides de cuir dans ses mains gantées de d’acier. Le métal crissa sous la pression exercé. Elion ne lâchait pas des yeux le hin qui était leur chef. Un chef qu’il devenait de plus en plus difficile de suivre dans son délire. L’aasimar attendit qu’il finisse de parler pour prendre à son tour la parole.

Mais là encore ce fut Vëla qui décida que le moment n’était pas venu. Elle démonta et grimpa dans le chariot pour placer son visage à l’épaisseur d’une main de celui de Polby. Là encore, il n’entendit pas ce que les deux protagonistes pouvaient bien se dire. Une chose était certaine, il y avait de l’orage entre eux. Elion d’Alusaire était en proie au doute. Fallait-il les laisser aller au bout de leur explication, où enrayer la montée de la colère réciproque. Il estima que le malin avait suffisamment fait de problème comme ça. Laisser aller les choses, s’était risquer une discorde qui ne pourrait plus jamais être comblé. Il fallait tenter de briser ce cycle, et pour cela il décida de prendre la parole. Il était d’accord avec la Folle de Torm, et il n’allait pas la laisser seul face à Polby. En outre, il fallait bien que celui-ci finisse par réaliser qu’il n’allait pas perdre un, mais deux paladins pour sa mission. Intérieurement, Elion se jura que si cela devait arriver, il partirait oui, mais pas avant d’avoir éliminé Micheletto.


- Vous ne voulez pas entendre raison Monsieur. Voyez où cela nous mène. Si vous n’êtes pas capable de reconnaître les prémices des actions du malin, croyez ceux qui le peuvent. Libre à vous de mettre sciemment et en toutes connaissances de cause cette mission et nos vies en périls. J’obéie à vos ordres tant que ceux-ci ne sont pas en contradiction avec mes Vœux et mon Code. Et je fais de mon mieux pour la réussite de la protection de notre hôte. Vous nous demandez d’obéir aux ordres, soit. Mais veillez dans ce cas à ce que tous ceux qui en ont reçus les respectent. Il me semblait que nous étions d’accord sur le fait que le bâtard de Grummsh ne devait pas approcher du chariot. Il l’a fait, et vous n’avez rien dit. Il aurait pu tout aussi bien, vous trancher le cou ou s’en prendre au contenu du chariot. J’ai également prit l’engagement de ne pas le pourfendre séance tenante sous la condition qu’il se tienne loin de moi et du chariot. Les engagements valent pour les deux parties qui les prennent. La prochaine incartade de la sorte et je considère qu’il n’aura pas tenue sa parole. Il est le mal. Je protège celui qui est dans ce chariot du mal qui pourrait lui arriver. Si le mal approche du chariot, je l’élime. C’est aussi simple que ça. Par Heaum, j’en fais la promesse. Monsieur, cet être maléfique est à l’origine de notre discorde, le mal est l’œuvre et le serpent fait son œuvre en séparant les œufs. Retiré le de l'équation, qu'est-ce qui reste ?Désuni, il va devenir très difficile de lutter contre les forces du mal qui sont devant nous et celle qui se tapis dans nos rangs.

Le regard mort de l’aasimar était braqué sur Polby, les traits du visage balafré étaient encore plus durs que d’habitude et le ton de la voix froide contrôlé ne disait rien qui vaille. Il n’attendait aucune réponse du halfelin. Cette discussion, ils l’avaient déjà eu, il s’agissait juste de rappeler que Polby avait prit des engagements lui aussi et qu’il devait tenir sa parole. A défaut, Elion d’Alusaire tiendrait la sienne.

Il fallait maintenant mettre en garde Vëla. Polby lui avait probablement déjà fait part de cette information capitale. Mais une piqûre de rappelle était de circonstance.


- Vëla, je suppose que Monsieur Tertrenoir t’as prévenu pour que tu sois sur tes gardes. Le malin pratique la magie. Il vient d’avouer qu’il était le responsable de cette brume qui à camoufler l’approche des orques. A n’en pas douter, cette magie doit être aussi noire que son âme. Prend garde à ses mains et à sa bouche, ça ne le rend que plus dangereux encore. Belgos et les autres devraient en être averti, bien qu’il est possible que Moira ne le sache déjà. Garde-le à l’œil. Je vais prévenir Belgos sur le champ.

Vu l’effet qu’avait les dires d’Elion sur Polby, l’aasimar n’attendit pas la moindre réaction du Frère-Tigre. Il n’en avait pas eu, lorsque le paladin lui avait son rapport. Il n’y avait aucune raison pour qu’il ne lui prête plus d’attention maintenant. Quelque chose venait de se casser entre le chef proclamé de cette mission et le dévoué serviteur de Heaum. Son Code d’honneur lui interdisait d’agir à l’encontre du chef, mais il ne le suivrait pas sur les chemins ténébreux qu’il semblait vouloir s’évertuer à emprunter.

¤ Micheletto, suppôt du mal, tu es entrain de gagner. Tu sèmes le chaos entre nous, et bientôt… la discorde. Je ne sais quels dessins tu poursuis, mais tu nous affaiblis vils serpent. ¤

écrit par: Vëla Lundi 16 Décembre 2013 à 15h17
Il fallu tout ses efforts pour ne pas exploser quand la folle de Torm entendit les mots d'Elion. Bien que Vëla se doutait fortement que Micheletto soit le responsable de la brume, le fait de l'apprendre d'Elion au lieux de Polby n'aidait en rien l'humeur de la Paladin.

De très gros soupsons pesait sur Polby et la néophyte de l'Ordre du Corbeau ne pouvait concevoir que ce dernier ne puisse pas comprendre qu'une fois face au véritable mal qu'il parlait, le culte du dragon, Micheletto se retournerait contre eux. Il était pourtant simple de comprendre que le mal engendre le mal. Quoi que très rarement le germe d'amour implanté au coeur du mal peut se voir éclairer et germer, comme il c'était produit pour ses parents et elle même et ce, grâce aux moines de l'Ordre du Corbeau. C'était d'ailleur pour cela que Vëla avait toujours espoir de voir un malin s'en sortir et percer le voile du mal qui l'entourait, le pourquoi aussi qu'elle arborait constament son air mélancolique; tant de fois tenté et tant de fois l'échec. Pourtant elle avait été témoin a la citadelle de l'Ordre, de plusieurs exorsismes qui avait fonctionné et tous avait réussi a percé la ténèbre qui les étouffaient mais elle même, n'avait jamais réussi a sauver une âme a part les tuer.

Alors Micheletto était soit un mage noir, soit un ensorceleur, ce qui la surprenait soit un prêtre et si c'était la dernière possibilité, il devait avoir un dieu et ce dieu devait nécessairement un dieu mauvais, ce qui venait appuyer sa demande. Restait maintenant a savoir quel dieu du mal le demi orque priait et pour cela soit qu'elle lui demanderait soit qu'elle attendrait que celui-ci soit en pleinne piété.

Elel leva les yeux vers Elion et sur une tinte éclairé laissait sortir ...


[B]tnaligiv etser te noil inb tio aretpecca liuq erpsej te ottelehci rus tirotual rennod suon ed yblo a dnamed ia puocuaeb eicremer net e alec ed lrap tnemenucua tiavam en yblo te nimehc nom rus tse ut ecrg al rap noil iot a icre

Elle attendait le verdict de leurs chef.


écrit par: Moira Lundi 16 Décembre 2013 à 17h29
Moira semblait aussi immobile qu'une statue sur son cheval, ce qui ne l'empêchait pas de prêter attention à tout ce qui se passait. Elle repéra le manège de Micheletto, qui vint remettre le parchemin inutilisable à Polby, probablement pour gagner des points auprès du chef d'expédition avant que sa situation ne devienne réellement intenable à cause de la pression des deux paladins. Après réflexion, l'attitude du demi-orque commençait d'ailleurs vraiment à l'agacer. D'abord, il pouvait se montrer aussi condescendant, méprisant, et faux-cul que les paladins, et ensuite jouer régulièrement au soudard vulgaire et bas du front masquait de moins en moins bien son ambition dévorante. La guerrière comprenait maintenant pourquoi au bout d'un moment tout le monde voulait lui taper dessus.

*Tu te crois plus malin que tout le monde, Micheletto, mais la réalité va vite te rattraper.*

Elle trouvait cette mission déjà suffisamment mal foutue comme ça, inutile que les choses se compliquent parce que le demi-orque se prenait pour un grand stratège. Sans pour autant donner raison aux idées radicales d'un Elion, il était peut-être temps que quelqu'un enseigne au 'général Dirona' une leçon de patience et d'humilité... Les voeux de la guerrière faillirent bien s'exaucer. Voir Micheletto s'approcher de nouveau du chariot suscita une réaction instantanée de Vëla, suivie de très près d'Elion. Les deux religieux assénèrent de nouveau et avec verve leurs reproches et leurs ultimatums envers Polby Tertrenoir, qui commençait enfin à s'énerver un peu. Combien de temps pouvait-il encore espérer convaincre ces têtes de bois de ne pas faire de vagues? Leur souffler dans les bronches, c'était ce que devait faire tout bon chef quand cela devenait nécessaire. Réflexion faite, un bon chef n'aurait pas assemblé une équipe aussi mal assortie. Néanmoins, Moira les trouvait tout les deux bien gonflés d'accuser autrui de complot et de dissimulation, alors qu'eux-même passaient leur temps à converser dans leur espèce de langue liturgique de paladin.

Moira se demanda si elle devait intervenir. Pour commencer, pendant qu'ils se chamaillaient, la surveillance des alentours en prenait un coup. Et puis, elle était en complet désaccord avec les arguments des paladins. Certes, Micheletto était clairement avide et égoïste. Certes, si ça tournait vinaigre, il ne pensera sûrement qu'à sauver sa peau. Il était évident qu'il ne fallait rien lui confier d'important. Mais entendre répéter à chaque fois qu'il était le mal incarné lui donnait envie de se mettre une grande claque sur le front, pour se convaincre qu'elle n'entendait pas ces âneries monstrueuses. Malheureusement elle n'aimait pas débattre, et même si elle avait été la plus grande oratrice du monde, elle aurait sûrement réussi à convaincre une rivière de remonter son cour bien avant de convaincre un type comme Elion d'Alusaire de revoir son jugement. Elle avait toutefois un peu de peine pour Vëla ; cette jeune femme était pleine de passion et d'humanité, la savoir piégée dans ce mode de raisonnement naïf était vraiment un grand gâchis au yeux de la froide mercenaire. Fautes de mots, Moira avait une épée, la redoutable Scathach. Devait-elle s'en servir pour défendre le demi-orque au cas où Elion mettrait sa menace à exécution? Quelques heures plus tôt, peut-être. Elle n'en avait plus très envie maintenant.

Devant, Belgos et Corvo cheminaient tranquillement : au moins quelqu'un assurait la vigie. Ah, la solitude lui manquait, dans ces moments-là...

écrit par: Micheletto Lundi 16 Décembre 2013 à 23h07
Micheletto commençait à sentir l’étau se resserrer autour de sa gorge. Il ne s’était pas attendu un instant à voir la situation dégénérer de la sorte. Il devenait pourtant de plus en plus évident que s'il ne faisait rien pour se reprendre, elle risquait fort de prendre une tournure funeste. Son cœur battait à tout rompre, couvrant de plus en plus les voix de ses compagnons, qui débattaient de son avenir avec une liberté déconcertante. Cette scène d’horreur lui glaça le sang. C’était juste comme s’il n’avait pas été là, à deux pas, entendant les terribles arrêts que les paladins prononçaient tour à tour contre lui. Il était à présent devenu évident qu’il ne pourrait jamais rien tirer de ce groupe. Ces êtres en apparence tout à fait équilibrés, semblaient tomber dans une espèce d’hystérie, de transe meurtrière à chaque fois que son nom était prononcé. A ce rythme là ils finiraient par avoir sa tête, c’était certain... mais pouvait-il pour autant se résoudre à se plier à leurs désidératas ? Non, ce que ces derniers lui demandaient ne se résumait pas à quelques compromis honorables. Ce qu’ils attendaient de lui ce n'était rien de moins qu'une totale soumission, un odieux esclavage. Cette idée le révoltait au plus profond de lui-même. Elle signifiait la fin de ce qu’il avait toujours été, un fier demi-orque qui refusait de courber l’échine devant qui que ce soit. Mieux valait finir au bout d’une corde !

Peu à peu le bruit des battements s’estompa, les tremblements cessèrent et la peur se mua en une colère froide. En deux heures, combien d’efforts n’avait-il pas fait pour se faire accepter de ce groupe ? Il avait baissé la tête devant les menaces et les crachas, s’était résigné à prêter un serment infamant et était même allé jusqu'à tuer un orque pour les besoins de la cause, mais rien n’y avait fait. Après lui avoir refusé le respect minimal auquel un homme peut légitimement prétendre, on lui dénié à présent le simple droit d’exister. Pourtant, malgré l’oppression dont il était la victime, il n’arrivait pas à en vouloir à ses tortionnaires. Oh, bien sûr, il les tuerait à la première occasion (après tout on ne lui en promettait pas moins), mais plus par principe que par plaisir. Sa colère, la vraie, c’est contre lui-même qu’il la dirigeait. Comment avait-il pu ne serait-ce que songer à se faire accepter des humains ? Comment avait-il pu se montrer sous son vrai visage ? Celui d’un demi-orque plein d’entrain, certes hautain et dominateur sur les bords, mais qui dans le fond ne cherchait qu’à se faire aimer…


¤ Chiens d’humains, vous me l’avez bien mise avec vos faux serments. Un compagnon comme les autres hin ? Depuis le début vous ne me voyez que comme une vermine à exterminer ¤

Les larmes commençaient à monter aux yeux du demi-orque. Son tempérament loyal le poussait naturellement à vouloir faire partie de la meute. Se voir rejeter au statut de chien galeux, de loup solitaire, lui perçait le cœur. Aussi comme un amoureux éconduit qui par dépit se retourne contre l’objet de son désir, il se mit à haïr le petit groupe. N’est ce pas ainsi que naissent les tragédies ?

Mu d’une énergie nouvelle, Micheletto comptait à présent se défendre pied à pied. Dut-il finir occis, il ne laisserait pas les paladins l’envoyer devant Kelemvor la conscience tranquille. S’ils voulaient son sang, ils allaient devoir en tacher leurs belles âmes immaculées. De l’arrière du convoi sa voix rauque se fit entendre, tonante comme une malédiction surgie d’entre les morts.


- Alors Vëla, ça y est ? On va enfin pouvoir le saigner ce sale demi-orque ? Tues moi si tu veux paladin mais gardes tes fausses justifications pour toi. Tu dis que le mensonge est l’apanage des « gens de mon espèce » ? Moi je dis que s’il y a un menteur ici, c’est toi. Jamais je n’ai prêté serment de ne pas approcher du chariot. Protéger notre groupe au péril de ma vie oui, je l’ai dit et je l’ai fait, mais ne pas approcher du chariot, tu n’as pas fait plus que me le suggérer. Si ma parole de sale orque ne vaut rien à vos yeux et bien demandez à Moira et Corvo, ils étaient là. D’ailleurs preuve que tu ne t’y es toi-même jamais trompée, tu leur as fait prêter le même serment qu'à moi et pourtant tu n’as rien dit à Moira quand elle s’est approchée du chariot pour réparer la roue ; au contraire tu l’as même soignée ! Dégages toi de ton engagement si ça te chante mais pas au prétexte que je n’aurai pas respecté le mien. Non, la vérité c’est que quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage, ni plus, ni moins. Mêler la justice à ça c’est insulter Tyr.

A présent les choses étaient dites. Quelque soit la façon dont évoluerait la situation, il restait jusqu’au bout un fier demi-orque qui refusait de courber l’échine devant qui que ce soit…

- Comme quoi, mon père se trompait. Tous les paladins ne sont pas comme Vallord...

écrit par: Elion d'Alusaire Mardi 17 Décembre 2013 à 04h38
Une voix forte et fière s’éleva dans les airs depuis l’arrière du chariot. Une voix qui irrita immédiatement les oreilles de l’aasimar. Le molose maléfique venait de se réveiller et il aboyait en vociférant insultes et portant atteinte à l’honneur de la Folle de Torm. Savait-il qu’il venait de signer son arrêt de mort ?

¤ Quel sot, tu fais ! Insulter un paladin et traîner son honneur dans la boue, tu es mort. ¤

Bizarrement, Micheletto ne s’en était pas prit au chevalier des Yeux Vigilants. Cela eut au-moins le mérite de le surprendre. Il venait de s’en prendre directement à la Folle de Torm. Cette dernière déjà passablement échauffé par les actions du demi-orque ne manquerait certainement pas de défier en duel à la loyal, celui qui venait de la traîner dans la boue. Elion lui l’aurait fait, en tout cas. Mais probablement qu’il avait été plus explicite avec cet être malfaisant que ne l’avait été Vëla. Il savait que le Heaumite n’aurait aucun état d’âme à lui donner une mort rapide. Vëla avait cru un instant que l’on pouvait changer le mal et le faire basculer du côté du bien. Pour le Bras Armé de Heaum, cela était de la faiblesse. On ne lui avait jamais apprit cela. Le mal ne pouvait être qu’éliminer. Chaque être mauvais était comme une goutte d’eau, qui lorsqu’ils réunissaient finissaient par former des marées qui écrasaient tout sur leur passage. Probablement que Micheletto avait, lui aussi prit cela pour de la faiblesse.

L’aasimar leva la tête en direction de la paladin de Torm. Le malin avait osé prononcer le nom de son dieu, comme un crachat qu’on lance à la figure. Il chercha à voir la réaction de cette dernière. Il ne la laisserait pas seule. Aussi, après un dernier regard sur Polby, car ce serait peut-être effectivement le dernier. Il fit faire demi-tour à sa monture. Tranquillement sans se presser. Et Il alla se poster à l’arrière du chariot, face au demi-orque. D’une voix froide et d’un ton calme et morbide, il s’adressa au bâtard de Grummsh.


- Vous n’avez rien compris. Soit vous le faite exprès, soit vous êtes complètement stupide. Les gens de votre espèce… ne sont pas des demi-orques. Les gens de votre espèce n’ont pas de race, pas de couleur, pas de rang. Ils peuvent être tout le monde et personne. Ils n’ont pas d’odeur, pas de saveur, ils s’en servent pour se cacher dans l’ombre de leur malfaisance. Ils se cachent pour accomplir leurs actes immoraux, vils et mauvais. Les gens de votre espèce sont ceux qui ont une âme aussi noire que la votre. Ils peuvent être aussi bien humain, nain, orques, drows ou halfelin. On ne peut les reconnaître à leurs traits ou leurs accents. Le commun des mortels les reconnaissent à leurs actes, et c’est alors trop tard. Nous autres paladins, nous les reconnaissons à leur âme ténébreuse. Et la votre l’est, assurément. Vous méritez la mort, non pas parce que vous êtes un demi-orque, mais parce que vous êtes une incarnation du Mal.

Comme à cet instant, il démangeait au Heaumite de dégainer son cimeterre et de lancer le duel qui à la grâce du Vigilant verrait le Bien triompher du Mal. Comme il était dur pour lui de se retenir de lui faire sauter la tête de ces épaules pour la gloire de la Sentinelle Eternelle et la protection du monde. Mais à priori, cet honneur ne lui reviendrait pas.

- Je ne vois qu’un seul menteur ici et maintenant, et c’est moi. Vëla ne vous a pas promis la mort, car elle espérait pouvoir réveiller en vous ce que l’on appel l’amour. Elle vous a fait confiance et vous avez trahi sa confiance. En retour, JE vous ai promis la mort, si vous vous approchiez encore de ce chariot ou de moi. Vous l’avez fait et vous êtes encore en vie, me semble-t-il ? Je ne suis pas du genre à faire des promesses en l’air. Monsieur Tertrenoire vous a donné l’ordre de ne pas approcher du chariot ou de moi. Vous l’avez fait, vous avez trahi sa confiance. J’ai promis à votre employeur de ne pas vous tuer, si vous restiez loin de chariot et de moi. J’ai tenu ma promesse, maintenant, et grâce à vous, j’en suis délivré. Peut-être même que je devrai vous en remercier. Mais ce n’était qu’une question de temps, et visiblement vous n’êtes ni patient, ni très fin.

Le visage balafré de l’aasimar restait de marbre, sa voix n’avait oscillé d’un iota et son regard aux yeux vide de toute émotion restait planté sur Micheletto. A ce moment précis, il était même détendu, c’était comme si on venait de lui enlever un poids de sur sa conscience.

- Pour autant, vous venez d’insulter et de porter atteinte à la probité de la paladin Vëla, Folle de Torm. Vous venez de la traiter de menteuse, hors un chevalier divin ne ment jamais. Vous avez crachez sur le nom de Torm. Il serait donc mal venu que je ne la prive du privilège qui lui revient de droit de pouvoir laver son honneur. Sachez paladin de Torm, qu’il me serait fait grand honneur de porter vos couleurs, s’il vous plaisait.

Pour Elion d’Alusaire la question n’était que purement rhétorique, car à n’en pas douter Vëla, la Folle de Torm laverait certainement elle-même son honneur dans le sang du mal. Dans le cas contraire, Elion d’Alusaire, Chevalier des Yeux Vigilants se ferait un devoir de défier en duel le malin. Laverait l’honneur de la Paladin et dans le même temps, il tiendrait la promesse qu’il avait faite à Micheletto.

Elion détache son bouclier et le range ainsi que sa morgenstern.

écrit par: Vëla Mercredi 18 Décembre 2013 à 17h01
Tout semblait vouloir dégénérer et très rapidement. Polby ne répondait pas restant muet comme une carpe. Dans l'attente que le chef puis prendre u e décision éclairé Vëla décidait de monter sur Abby quand soudain, venant de l'arrière du chariot, le malin Micheletto en ajoutait une couche, et une couche de trop.

* Toi tu vas goûter de ma lame maudit suppôt du mal!*

Se dit-elle en commençant son mantra et ajustant son armure. Les jeux de genoux sur Abby lui demandait de se préparer à une charge dévastatrice durant que la Paladin sorti Ô de son fourreau dorsal.

Les paroles du bâtard lui vrillait l'intérieur, comment pouvait-il être aussi arrogant et vomir de tels choses. Pour le commun de mortel, il aurait comprit sans vouloir faire de détour qu'en lui suggérant de ne pas approcher du chariot cela s'incluait dans son engagement et sa parole mais comme il était vil et sans reconnaissance alors il herchait comme toutes mauvaises graines du mal à détourner sa parole.

Pour la Paladin il était maintenant clair qu'il fallait en finir de suite, elle ne laisserait pas une rognure de malin venir l'insulter de la sorte et encore moins l'humilier devant son Dieu et la rabaisser devant Tyr. Son aura de lumière s'intensifiait de plus en plus et se tenant droit comme le pic solitaire des montagnes du Nord elle allait lui lancer de se tenir prêt au duel pour laver son honneur quand soudain ce maudit bâtard vint prononcer le nom de son paternel et le confirmait en mentionnant le mots paladin. Désarçonné et doublement plus pompé d'en finir avec lui la folle de Torm leva ô de sa main droite et quand elle vint pour donner l'ordre à Abby de charger, Elion vint s'en mêler.

La jeune fille était galvanisé par les paroles juste d'Elion et il était maintenant précis que si elle ne l'avait pas son honneur qu'Elion le ferait tout comme elle l'aurait fait pour lui mais car il y avait souvent des mais, l'équation venait de changer car pendant qu'Elion s'entretenait avec Micheletto Vëla qui de son côté investigateur plaçait les morceaux au bon endroit et tissait des liens entre ce qu'elle savait et ce qu'elle venait d'apprendre. Rapidement, le fait de lier son paternel au bâtard expliquait la griffe qu'il portait au coup, alors soit il lui avait volé soit... Le père de Micheletto connaissait son paternel Vallord.

Son auréole de lumière se dissipait puis vraiment désarçonné elle approchait de Micheletto tranquillement en levant la main vers Elion pour le retenir d'agir puis laissait sortir sur un ton triste mais emplit de tempérament ...


- Tu vient juste de retarder ta mort Micheletto, le duel attendra pour laver mon honneur mais avant toute chose tu va m'expliquer comment tu connait le nom de mon père et pourquoi tu porte alors sa griffe au coup!? Et ne t'avise pas de tenter de me berner ni même de me mentir. Mon père ne laissait jamais savoir son nom.-

Micheletto vit dans le regard de la jeune fille, non pas de la rage mais un volcan au point d'exploser, ses gants craquaient sur la poigne de son épée qu'elle tenait juste au dessus de son épaule droite, pour sur que si la réponse ne la satisfaisait pas qu'ô pourfend était l'air à la rencontre des chairs du demi-orque.

Plus loin en un espace qui n'est ni un lieux ni un temps, Torm regardait la scène et soufflait vers sa protégé... Pauvre sotte, il t'endors avec les sentiments, il t'éloigne du droit chemin en te manipulant avec l'affection que tu éprouve pour ton père. Soi plus forte Vëla, tu avance sur le sentier fragile de la bonne intention et n'oublie pas que les enfers son pavé de bonne intentions.

Sa mâchoire crisper la folle de Torm attendait les mots en elle mais tant de chose lui passait par la tête... Son père, sa mère, elle même étaient né avec le mal en eux, Tyr les avait sauver et Torm avait éclairé sa vie.

Je ne doit pas faiblir, écoute Torm Vëla, laisse les sentiments de coté pour l'instant, tue le mal en face de toi, la vérité tu la trouvera au cours de ton chemin, rien ne presse, pour l'instant, tue le mal.

Sa lame restait au même endroit pourtant son vouloir avait déjà décapité Micheletto. Ses yeux devinrent brillant de larmes mais aucune ne coulaient, le temps n'était pas encore venu.



psychologie sur Micheletto.

écrit par: Moira Mercredi 18 Décembre 2013 à 20h40
Moira pencha légèrement la tête sur le côté, pour mieux entendre. Le demi-orque n'était pas assez bon acteur pour simuler l'indignation : il était vraiment vexé. Il y avait de quoi, ceci dit, même s'il s'était un peu mis dans le pétrin tout seul sur ce coup-là. Elle se rendit compte également que plus elle écoutait, plus sa main se rapprochait de son épée. Pourtant, Moira n'avait pas envie de se mêler de cette histoire ; pour elle, les deux parties étaient de mauvaise foi. Micheletto s'était trompé : on ne leur avait jamais fait promettre de ne pas s'approcher du chariot, ni à elle ni à Corvo, la menace d'Elion n'avait été adressée qu'à lui en particulier. Une petite erreur factuelle, mais qui n'importait plus : de toute façon ils avaient tous vu le passager à visage découvert maintenant, alors cette précaution ridicule devenait parfaitement inutile. Qu'allait faire Vëla? Elle n'était pas aussi prompte à brandir les armes qu'Elion, elle était capable de comprendre, de raisonner, et même de pardonner le cas échéant, malgré sa vision manichéenne du monde, de cela, Moira en était presque sûre. Une vraie marque de noblesse qui en faisait une bien meilleure chevalière que le heaumnite. Mais malheureusement, elle pouvait aussi très bien se laisser convaincre par l'aasimar que son honneur devait bel et bien être lavé avec le sang du demi-orc et pas autrement, tant elle semblait vouer une admiration sans bornes à ce va t-en guerre qui confondait régulièrement honneur et orgueil. Ses doigts touchèrent Scathach et elle se redressa. La tension montait, et son instinct reconnaissait les signes avant-coureurs de l'affrontement. La guerrière se retourna et vit Vëla blanchir de colère, le mal était fait. Peste soit de l'ego délicat des paladins... Que dire à présent? Les laisser vider leur querelle? Ce serait peut-être l'occasion pour Micheletto de gagner un peu de respect en se défendant l'arme à la main. A moins qu'il n'aggrave encore son cas : "résistance à paladin", est-ce considéré comme un délit? Mais même en défaisant Vëla, il y avait derrière Elion prêt à rajouter une couche, le demi-orc était quand même mal barré.

Une phrase de trop lui sauva la couenne, comme quoi il pouvait toujours au moins compter sur sa chance. Ainsi, le père disparu de Vëla et celui de Micheletto était relié par cette griffe de dragon, et une coïncidence assez incroyable. Une griffe perdue, trouvée, donnée, volée? Micheletto en connaissait-il seulement l'histoire, ou allait-il devoir en inventer une très convaincante? Avant d'éventuellement intervenir, Moira devait savoir ce qu'il allait répondre. Elle avait le sentiment que ça allait valoir la chandelle.

écrit par: Corvo Stern Jeudi 19 Décembre 2013 à 16h34
Malgrés son sourire et l'honnêteté des paroles de Belgos, ses mots et son intonation lorsque celui-ci répondit au voleur traduisaient clairement le tiraillement qu'il subissait en cet instant. Du moins c'est ce que Corvo cru comprendre. Il semblait parfaitement conscient de la situation critique dans laquelle la petite compagnie se trouvait. Mais, en temps que sous officier, il ne pouvait pas décemment critiquer ouvertement son supérieur sans remettre les compétences de Polby en question. Le Cormyrien dirigeait son propre établissement et comprenait bien que la jeune organisation des Marches d'Argent se devait à tous prix de maintenir sa cohésion. La dissension entre ses membres présents sur le terrain impacterait fortement son image et jetterait l’opprobre sur sa réputation grandissante ainsi que celle de ses hommes. Ce risque était encore plus grand s'ils comptaient parmi les officiers et sous-officiers de la guilde...

-Effectivement la Compagnie des Marches m’intéresse. A la différence de l'attaque dont nous venons de faire l'objet, la discorde et la désorganisation de notre groupe me parait être un malheureux concours de circonstances... Je tiens d'ailleur à vous remercier pour vos efforts, car visiblement vous êtes un des rares qui semble y mettre du sien pour améliorer la situation. Au moment où il allait revenir sur l'explication plus profonde quand à ses motivations envers la guilde, le jeune homme jeta un regard en arrière pour vérifier que tout allait bien.

* Tymora joue avec les nerfs de nos compagnons.* Il y avait un peu d'agitation à l'arrière et le fait que Micheletto avait rejoint Polby juste à côté du chariot suffisait à exciter les paladins. Mais rien qui ne fut étonnant au regard du début de cette journée... Le roublard porta de nouveau son attention vers les environs afin de reprendre sa garde silencieuse. Sans poursuivre leur conversation, Belgos et lui chevauchèrent ainsi quelques minutes durant jusqu'à ce que Corvo jette un nouveau coup d'oeil vers l'arrière.

* Mais bordel ils sont pire que des gosses ! Pas capable de se retenir cinq minutes sans se taper dessus.* Il n'avait pas entendu la conversation entre les paladins et le demi-orque mais de l'avant garde on percevait sans se tromper le ton sec et agressif des échanges. La vue de la folle de Torm s’apprêtant à dégainer et sur le point de charger Micheletto fit réagir Corvo excédé...

- Aleeeeeeerte, tirons nous d'ici au galop !!! criat-il a l'ensemble du groupe. Il savait qu'il aurai à se justifier de cette fausse alerte. Mais pour le moment il fallait stopper la folie qui se propageait autour du chariot. Il serait toujours mieux pour le groupe de régler ses comptes dans une taverne de passage plutôt que de laver son linge sale à moins d'un kilomettre du lieu d'une ambuscade... Si Dame Chance était avec lui, certains membres du groupe comprendraient son action...

écrit par: Théodus Jeudi 19 Décembre 2013 à 22h28
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 10°
Moment : vers 10h20







PARCHEMIN
Test de psychologie de Vëla sur Micheletto DD20 : 14(dé) + 7(compétence) = 21 => Réussite
Vëla sent si Micheletto est prêt à accepter l'ordre de Polby






Narration MJ :




La voix de Polby s’éleva sur un ton conciliant :

- Moi aussi je serais très intéressé de savoir comment tu peux connaître le père de Vëla, Micheletto.

Le chef de phalange était demeuré sur une réserve prudente durant l’échange de propos, laissant sciemment ses subordonnés s’expliquer. Il ne pouvait régler cette situation qu’avec des ordres. Car une fois éloigné, rien ne les empêcheraient de reprendre leurs disputes pouvant tourner au drame. Aussi il avait espéré qu’eux tous trouveraient un terrain d’entente. Elion venait de se mettre en retrait, laissant l’initiative à Vëla de corriger Micheletto. Mais ce dernier venant de faire une révélation, le hin voyait bien que Vëla avait été touchée.

- Cependant pour l’instant, nous devons reprendre notre progression. Car nous sommes plus vulnérable en demeurant ici. Micheletto, pour la paix de ce groupe, il est nécessaire que tu en comprennes bien le fonctionnement. Je vois bien que tu n’as pas l’habitude d’évoluer au sein d’une telle structure. Aussi je décide de souscrire à la demande de Vëla, et de te placer sous son autorité. N’y voit pas une brimade, juste le fait qu’un soldat que tu as accepté d’être en intégrant provisoirement un groupe de la Compagnie des Marches, soit sous les ordres d’un soldat plus ancien et plus expérimenté. A charge pour elle de te guider, de d'apprendre les règles qui régissent notre petit groupe. Et ainsi, nous éviterons ces conflits qui nuisent à notre sécurité, et donc à notre mission.

Polby terminait juste sa tirade qu’un cri s’éleva de l’avant. Tous reconnurent la voix de Corvo qui signalait un danger sans en préciser la nature, et les incitaient à s’éloigner au triple galop. Le hin réagit immédiatement en faisant claquer les rênes, intimant aux deux poneys un démarrage rapide. Mais fort du désagrément subit au début du combat, Polby fit attention à l’état de la route, évitant d’une main sûre les trous qui se présentaient.

Tous les membres du groupe reprirent vivement leurs positions en avant et en arrière du chariot, les armes à la main. L’endroit où ils avaient fait halte s’éloigna rapidement sans qu’une attaque se fasse. Si tous avaient envie de questionner Corvo sur ce qui avait motivé ses cris, ils ne purent le faire, le jeune mercenaire se trouvant toujours bien en avant aux côtés de Belgos. Celui-ci leva bientôt une main en signe d’apaisement, et d’une allure rapide, fit revenir sa monture à un simple pas.

Le milieu de la journée se profila bientôt et l’endroit idéal se présenta au centre d’une vaste clairière. Devant une bâtisse fortifiée capable de résister aux bandits de grands chemins, sous de petits auvents au toit de chaume, se trouvaient quelques tables entourées des traditionnels bancs des tavernes. A proximité, au-dessus d’un lit de braises, tournait un mouton à la cuisson parfaite et fumait une marmite d’où s’échappait de bonnes odeurs de légumes bien assaisonnés. Auprès d’abreuvoirs alimentés par un petit ruisseau glougloutant à proximité, plusieurs chevaux se trouvaient à l’attache le long d’une barrière empêchant de rejoindre de petits champs cultivés à la belle saison. Une dizaine de chariots indiquaient qu’une grande partie des convives attablés, faisaient partie d’un convoi de marchands
.

- Ah ! Quel endroit agréable, lança Polby tout guilleret, ayant déjà l’eau à la bouche. On aura pas besoin de se restaurer avec de la viande séchée. Après le combat de ce matin, vous avez bien mérité que je vous paie un bon repas.

Sautant bientôt à terre, il commença à détacher l’un de ses poneys afin de l’attacher au chariot au moyen d’une corde permettant à l’animal de brouter quelques mètres carrés d’herbes tendres.

- Nous nous installerons à la première table. Vëla, Micheletto, mettez-vous au bout, demanda-t-il afin de faire respecter une bonne distance entre Elion et Délun Maric encapuchonné à qui il demanda de s’asseoir à l’autre bout.

Ayant attaché son deuxième poney de l’autre côté du chariot, il rejoignit la table vers laquelle se dirigeait le maître des lieux, un humain obèse au visage avenant fendu par un sourire aimable, et dont le ventre était entouré par un large tablier gris
.

- Salutations tavernier ! Deux bouteilles de vin s’il vous plaît, et servez-nous de bonnes assiettes.

Le chef de phalange s’assit au milieu de la table, face à Belgos.

- Alors mon ami, que penses-tu de ce que Micheletto à trouvé sur le cadavre, demanda-t-il en tendant au demi-elfe le parchemin qu’il venait de ressortir de l’étui. Regardez vous tous ! Dit-il au reste du groupe.

écrit par: Vëla Vendredi 20 Décembre 2013 à 15h41
La folle de Torm attendait une réponse de Micheletto mais ce fut Polby qui en décidait autrement il ajustait le tir en expliquant clairement les règles à suivre. Chose qui aurait dû être fait au début même de leurs périple en partant de l'auberge, bref ceci étant dit, la jeune fille allait pour demander au demi-orque comment il avait connu son père quand un cri retenti, son regard sévère et son air mécontent ne faisait que se signer de ce qui attendait Micheletto plus tard. Coute que coute il devrait répondre aux questions.

Prestement, la Paladin rangeait son épée pour sortir son arc et l'armait d'une flèche pour reprendre la route. Cherchant du regard l'ennemi qui étrangement ne se présentait pas.

* Mmmmm... Corvo, tu nous a bien roulé! Tu a sauvé la mise de Micheletto en alertant le groupe... Mais ce n'est que parti remise.*

Se dit-elle chemin faisant.

Une fois seulement rendu a la table, Vëla se tournait vers Micheletto et d'une voix plus calme, lançait à son voisin de route...


- Étant donné qu'il n'a pas de danger, tu peut toujours me dire maintenant comment ton père à connu le mien et la griffe, est-ce bien celle de mon père, Vallord!?-

Une certaine tristesse se laissait entendre dans la voix de la jeune fille car elle savait pertinemment que Vallord n'aurait jamais laisser la griffe à qui que ce soit, l'ayant promit à Vëla et jamais il n'aurait dit son prénom à qui que ce soit, alors elle prévoyait une réponse qui lui vrillerait le coeur. Prenant des respirations régulière et très profonde la Paladin attendait la suite avec courage, il ne fallait en rien que les émotions viennent détourner le travail qu'elle devait accomplir pour les marches d'argent.

Il était certain que la tristesse dans la voix de la Rashémie devait faire le bonheur de Micheletto, il devait se régaler de la scène qu'il voyait et prendrait surement un malin plaisir à étirer la souffrance de la jeune fille, mais elle s'y attendait. Les Moine de l'Ordre du Corbeau l'avait entrainé à la dur, ne la ménageant en aucun points, elle en avait bavé avec eux et elle leurs en était redevante car sans eux, elle n'aurait jamais atteint son niveau présent. Vëla était capable de voir et subir bien des atrocités, elle avait côtoyé des malins bien avant Micheletto, subissant leurs cruels jeux et manie de tordre le couteaux dans la plaie. Quelque part et consciemment elle avait apprit à aimer le malin, sans eux elle ne serait pas ce qu'elle était. Se gardant ce petit secret intérieurement, la folle de Torm se formait une armure qui un jour deviendrait si épaisse qu'elle en resterait prisonnière, elle le savait et avait choisi ce sentier de plein gré.

Regardant la stature d'Elion en avant d'elle et tout ce qu'il dégageait, elle ne pouvait comprendre le commun des mortels de ne pas voir en lui l'ordre établi, la félicité qu'il apportait et l'apaisante sécurité qui l'entourait. Et elle, comment la voyait-on? Laissant de coté ses pensées , elle se tournait encore une fois vers Micheletto et attendit la réponse.

écrit par: Micheletto Dimanche 22 Décembre 2013 à 23h33
Depuis que la petite troupe avait quitté la zone de l’embuscade, Micheletto voyait Vëla ronger son frein dans un silence qui ne laissait rien présager de bon. Aussi, il ne fut pas surpris de la voir lui faire des appels du pied une fois qu’ils furent à table. Le ton de la jeune femme s’était singulièrement adouci depuis leur dernière altercation. A dire vrai, c’est l’ensemble du groupe qui semblait s’être apaisé. La vague d’émotion qui avait été à deux doigts de les engloutir, commençait enfin à refluer. Cette crise d’hystérie collective n’avait d’ailleurs pas épargnée le demi-orc, à sa grande surprise. Sur la fin de l’échange, il se rappelait clairement avoir perdu tout contrôle sur lui-même, à un point tel que si Corvo n’était pas intervenu, il aurait sans doute fini par sauter au cou de la paladin. Et pourtant, un tel geste aurait probablement signé son arrêt de mort.

¤ Par les dieux, comment en est on arrivé là ? ¤

La question méritait d’être posée. Lui qui depuis son intronisation entant que prêtre d’Ilneval, avait toujours fait montre d’une confiance en lui inébranlable ; lui qui depuis le départ d’ Asbravn se faisait fort de mépriser chacun des membres de cette risible compagnie d’éclopés, avait cédé à la colère comme un gamin qui perd au talis. S’il lui en coutait de l’admettre, Micheletto devait pourtant bien se résoudre à l’évidence ; les mots de Vëla l’avaient blessé. Alors que c’est Elion qui montrait les pulsions homicides les plus prononcées à son endroit, c’était les paroles de la jeune femme qui avaient su percer ses défenses. Peut-être parce que si la haine de l’aasimar, irrationnelle et puérile, ne pouvait décemment trouver le moindre échos dans un esprit sain, la colère de la paladin, elle, s’appuyait sur des éléments objectifs. Le clerc avait beau la mépriser du plus profond de son être, son honnêteté intellectuelle (la seule dont il ait jamais été capable !) restait implacablement sensible à la vérité. Aussi têtue que les faits… Oui il avait endormi ce foutu parchemin pour son propre compte, oui il avait approché du chariot alors qu’on lui avait dit et répété de ne pas le faire.

¤ Mais c’est bon, il n’y a pas non plus de quoi me rejeter ¤

Les derniers mots du demi-orc le laissèrent songeur. Le « rejet », la réponse était là. Oh, il le savait bien, mais comment une âme fière comme la sienne aurait-elle pu accepter une vérité aussi infamante ? La crainte d’être rejeté par les hommes, ceux là même qu’il s’était juré de combattre. Non, la flétrissure était trop grande. D’un hochement de tête il renvoya cette pensée dans les profondeurs de son inconscient. Là où elle se terrerait, jusqu’à la prochaine crise. Le refoulé aussi est têtu, à sa manière…

Quoiqu’il en soit, son comportement pendant l’algarade, s’il avait obéi à des émotions inavouables, se révélait malgré tout a posteriori, comme le meilleur qu’il eut pu adopter. En tombant à son tour dans l’outrance, il avait permis à Polby de sauver sa tête, tout en passant pour un arbitre impartial et juste. Si Micheletto s’était montré plus conciliant, tous auraient eu l’impression que le hin se rangeait de son coté. Et puis la carte Vallord avait été sortie au moment parfait. Il avait vu à plusieurs reprise déjà Vëla lorgner sur sa griffe, mais de là à s’attendre à une telle issue ! Décidément, Tymora l’avait à la bonne. Une circonstance néanmoins, demeurait pour lui inexplicable ; l’intervention de Corvo. Avait-il menti pour lui sauver la peau ? L’idée semblait saugrenue mais force était de constater que personne n’avait reparlé de cette mystérieuse menace. Et s’il avait finalement un allié dans cette lutte inégale ? Mieux valait en avoir le cœur net.


¤ Quand on veut savoir ou se cache la reine, il n’y a pas 36 solutions. Il faut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière ¤

Aussi, il adressa ouvertement et à la vue de tous, un sourire appuyé à Corvo, l’air de dire « merci mon pote, à charge de revanche ». Si l’action n’avait rien à voir avec ses beaux yeux, le roublard ne manquerait pas de s’en justifier auprès de ses camarades les plus suspicieux. Dans la cas contraire il assumerait ou alors il rassurerait les bigots de la bande pour couvrir ses arrières puis viendrait s’ouvrir sur ses intentions auprès du sang-mêlé. Cette nouvelle petite combine lui redonna un peu d’entrain. Certes, la dernière avait bien failli lui coûter cher, mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas laisser les choses se faire sans venir y mettre son petit grain de sel. Et puisque orque échaudé ne craint toujours pas l’eau, le mieux restait de remonter en selle sans attendre.

La chose faite, il se tourna enfin vers Vëla. Polby lui avait pas fait un cadeau en le plaçant sous l’autorité de celle qui quelques minutes plus tôt avait manifesté des envies de décollation à son encontre. A chaque instant le jeune prêtre allait être sous la menace de cette épée de Damoclès aux yeux bleus. Il devait absolument trouver un moyen pour contenir les velléités justicières de la paladin. Pour ce faire, il n’avait qu’une carte en main, aussi la jouerait-il avec prudence, en ménageant au maximum la susceptibilité de sa nouvelle « instructrice ». Au bout de la table, juste en face, il devinait le regard menacent d’Elion posé sur lui.


¤ Le prix de l’échec comme dirait l’autre. Quelle sale gueule… J’espère que ça ne sera pas la dernière que je verrai avant de quitter ce monde ¤

Le clerc prit une voix douce et compréhensive. Après tout, l’état d’âme de Vëla ne lui était pas inconnu. Il ne comprenait que trop bien la peur, l’incertitude qu’elle devait ressentir. Lui aussi avait grandi sans père.

- Oui, cette griffe a bien appartenu à ton père. Je sais que c’était un homme bien et lui et mon père se sont bien connus. Puis plus bas. Ecoutes, tu veux des réponses et c’est normal, mais attends que nous soyons seuls. Les autres n’ont pas à savoir.

écrit par: Moira Lundi 23 Décembre 2013 à 00h44
Son visage était d'une neutralité absolue, mais en réalité, elle était un peu contrariée. Pile au moment où elle allait enfin apprendre quelque chose d'intéressant, Corvo beugla qu'il fallait fuir à bride abattue. Fuir quoi? Rien, ça elle s'en était vite aperçue. "Imbécile!" avait-elle alors bien faillit lui lancer, comme si l'atmosphère n'était pas assez tendue comme ça, il ne fallait pas en plus que quelqu'un vienne crier au loup à tout bout de champ! Est-ce qu'il avait bêtement paniqué lui aussi en entendant un bruit dans les buissons? Sûrement pas, il avait même plutôt la tête de celui qui vient de faire une bonne blague. Et voilà la confrontation entre Micheletto et les paladins encore remise à plus tard... pourtant, du point de vue de la guerrière, crever l’abcès devenait indispensable, quelle qu’en soit l'issue.

Néanmoins, Moira n'eut pas à attendre le soir pour espérer connaître le fin mot de l'histoire. Polby décréta une pause pour manger. Manger? Il ne devait même pas encore être onze heure, au vu du soleil! Pour la guerrière qui n'avait guère l'habitude de faire plus d'un repas par jour, cela paraissait être de la gourmandise, pour ne pas dire de la gloutonnerie. Elle suivit le reste du groupe à l'intérieur, sans un mot, mais le regard sombre. Elle avait également l'habitude de manger seule dans son coin, la voilà doublement contrariée maintenant. Elle repensa brièvement à Killydric et Jon, se gavant comme d'insupportables gorets dans cette taverne de Hlondeth. Moira n'était pas à cheval sur les manières à table, mais certains n'avaient définitivement aucune tenue, transformant un moment sensé être appréciable en séance de torture. Puisse Tymora lui épargner la présence d'un goinfre cette fois.

En arrivant à la table, Moira se plaça stratégiquement. En effet, elle voulait garder un oeil sur Micheletto et Vëla, au cas où les esprits s'échaufferaient encore, même si le risque était moindre, et que la paladine avait sûrement eut le temps de refroidir ses ardeurs vindicatives. Un coup d'oeil de l'autre côté de la table : le passager mystère était assis au bout, sa capuche rabattue lui donnant toujours l'air aussi ridicule, et tout sauf discret. Elion, juste à côté de lui, obnubilé par son rôle de garde du corps : au moins comme ça foutrait-il la paix aux autres.

Elle se coula vite dans une attitude contemplative qui devenait famillière : les yeux contemplant le mur, ou du moins faisaient-ils semblant, et les oreilles attentives. Ce relais semblait assez quelconque, mais avec beaucoup de passage aujourd'hui, et peut-être bien le dernier arrêt du messager trouvé mort plutôt sur la route. Qui savait si ses amis ou ennemis étaient encore là, et ce qu'il penseraient en voyant Polby en train de brandir fièrement le parchemin par-dessus la table...


*Est-ce que ce type sait faire quelque chose sans l'annoncer à tout le pays?*

écrit par: Corvo Stern Lundi 23 Décembre 2013 à 01h52
Corvo n'avait pas imaginé que son stratagème puisse fonctionner aussi bien. A peine avait-il sonné l'alerte que Polby avait lancé son attelage au triple galop et le groupe tout entier l'avait imité en se remettant en formation et plus que jamais sur le qui-vive. Il avait craint que ses compagnons se dispersent dans la forêt prêt à en découdre. Pire, Elion ou un autre aurait pu fuir avec le colis le mettant en danger inutilement... Si ça avait été le cas, même la meilleur explication du monde n'aurait pu épargner au jeune homme une terrible sanction. Mais par chance personne n'avait encore trouvé le temps de le questionner.

¤ Ma belle Tymora, m'accompagne une fois de plus ! ¤ pensa t-il alors que Belgos donnait le signal de réduire l'allure.

A la vue de celui-ci, Corvo se demanda si le rodeur avait comprit le but de son mensonge car il n'avait pas même esquissé un signe de protestation lorsqu'il avait donné l'alerte. Le forestier savait en outre parfaitement qu'il n'y avait eu aucune menace réelle puisqu'il était à ses côté à ce moment précis. Le groupe chevaucha jusqu'au milieu de la journée et Corvo ne sortait pas de son mutisme, tout absorbé qu'il était dans son rôle de garde. Pour parfaire sa chance la compagnie tomba sur une auberge fortifiée en pleine campagne et Polby cru sage de s'y arrêter le temps de casser la croûte.

L'endroit paru familier au jeune homme qui pourtant n'y avait jamais mis les pieds. En réalité Corvo avait fréquenté bon nombre de lieux similaires lors de livraisons chez des clients éloignés. Des tavernes et des auberges comme celle-ci, modestes ou miteuses, rarement luxueuses et perdues au milieu de nul part. Ces endroits qui servaient d'étape aux voyageurs fourbus, où l'on y passait bien souvent que quelques heures en prenant un repas chaud bienfaiteur, en vidant quelques chopines pour réchauffer son âme avant de tenter de trouver un sommeil réparateur que la vermine nichée dans les paillasses prenait plaisir à troubler.
Polby semblait d'excellente humeur et sans perdre de temps commanda à manger pour tous le monde. Un détail piqua la curiosité du cormyrien. Le chef de phalange pris soin d'indiquer la place que devaient occuper le Folle de Torm et Micheletto qui devaient s'éloigner le plus possible d'Elion et du type à capuche.
Le jeune homme s'installa de manière à ne pas troubler le plan de table du Hin qui décidément avait bien des manies et se retrouva face à Moira toujours avec son air contrarié. Micheletto lui adressa un large sourire dévoilant ses longs crocs témoignage de son ascendance orque. L'espace d'un instant Corvo cru qu'il s'agissait d'un de ces sourires condescendant dont seul le demi-orque avait le secret, mais dans ce cas précis, il comprit qu'il s'agissait plus d'un remerciement que d'une moquerie. Le roublard lui rendit la pareille par un sourire non dissimulé et un hochement de tête.


¤ Il sais que j'ai menti pour sauver sa peau et les autres aussi à mon avis. Pas grave, du chaos née la vraie nature des gens.¤

Cette pensée complétait le sentiment de Corvo qui sentait bien que la tension entre les compagnons était quelque peu redescendue. Peut-être que ses camarades ne l'accablaient pas par reconnaissance d'avoir évité l'explosion d'une partie du groupe? L'action du roublard n'avait pas été uniquement dictée par la sauvegarde de la précieuse vie de Micheletto. En fait, depuis la mort de son père tombé face aux orques pendant la reconquête, Corvo, généralement si ouvert d'esprit, devait prendre sur lui pour rester objectif et ne pas déverser une haine irrationnelle envers les originaires de cette race... S'agissant de Micheletto qui par son arrogance et sa suffisance était aisément haïssable, Corvo fit preuve d'empathie envers lui dès l'instant ou Elion et les Vëla le prirent en grippe. Bien qu'il n'ai pas l'intention de prendre le parti du sang-mêlé en qui il n'avait pas confiance, les valeurs de Corvo le poussaient à aller à l'encontre de la pensée générale. Cette pensée qui était en ce cas précis celle de décréter que le demi-orque était le mal incarné et qu'il devait répondre de crimes, de parjure et autres foutaises infondées de ce genre.

C'est alors que le demi-orque en question s'adressa à Vëla à propos de la griffe qui pendait à son coup...


¤ Ya pas deux jours ils se connaissaient pas et maintenant ils discutent famille! ¤ s’interrogea Corvo, intrigué, lorsque Micheletto fit mention du père de la fidèle de Torm.

A côté d'eux, l'halfelin sorti un parchemin dont l'écriture était inconnue du Cormyrien. C'était sans aucun doute aussi le cas pour le Hin puisque ce dernier demandait l'avis de toute l'assemblée. Le voleur pencha la tête sur le document posé au milieu de la table devant Belgos pour essayer de comprendre de quoi il s'agissait puis s'exclama.


- Soyons réaliste deux secondes, on a pas des têtes d'érudits. Sans vouloir offenser personne bien sur. Peut-être que notre prolixe compagnon saurait lire ça? lança t-il à Polby sans s'adresser directement à l'homme à capuche afin d'éviter toute réaction inconsidéré de ses fanatiques compagnons

¤ A moins qu'il n'ai perdu la vue en même temps que la parole...¤

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 23 Décembre 2013 à 09h34
La destinée alliée au coquin de sort pouvaient lorsqu’ils s’allaient produire des effets pour le moins étrange. Le paladin de Heaum se voyait déjà presque libéré du joug du mal, qui tenait ses nerfs à vif en la personne de Micheletto. Mais voilà que Vëla avait eut des révélations sur son père. Des révélations suffisamment importantes pour elle au point de retenir son bras et de supporter les affronts qui avaient été portés à son encontre. A la mention de son père, le paladin comprit en parti de quoi il en retournait. Le demi-orque détenait des informations qui lui avaient octroyé un sursis.

L’aasimar pouvait comprendre, mais pour lui, il s’agissait là d’une faiblesse. Une faille dans la cuirasse de la Folle Torm. Une prise à laquelle Micheletto allait s’accrocher car elle avait pour issue sa survie. L’amnésie partielle dont Elion était frappé, occultant toute sa jeunesse jusqu’au jour terrible de l’assassinat cruel de ses parents le préservait de ce genre de chose. Son mentor Hector l’avait forgé, il lui inculqué le fait de ne jamais céder à ces sentiments qui étaient autant de faiblesses. Elion n’avait pas d’ami, pas d’amour autre que celui envers son dieu. Dans sa jeunesse, il avait fait montre d’attachement envers des petits camarades de vie, comme des animaux de compagnie. Hector les lui avait laissés, juste le temps qu’il s’y attache pour les lui retirer aussi brutalement que possible. Rapidement le jeune aasimar comprit la souffrance qui pouvait naitre de ces relations. Et rapidement, il avait comprit que l’on pouvait manipuler ceux qui faisaient montre de sentiments de dépendance vis-à-vis de compagnons animaux, d’amis ou de l’amour. Il respectait ses sentiments nobles, mais qui n’étaient pas fait pour lui. Ses parents étaient morts, il n’avait aucune fratrie et le seul qui pouvait s’enorgueillir d’avoir une place qui pouvait s’y apparenter était Hector de Heaum. Mais jamais on ne pourrait s’en servir contre lui, car il savait fort bien que son mentor préfèrerait mourir que de détourner Elion de son devoir. Céder pour épargner sa vie, serait le pire affront que le chevalier d’Alusaire pourrait lui faire.


¤ Vëla, puisses-tu te rendre compte rapidement que le malin va se servir de toi en exploitant cette faille. Ô Heaum protège cette âme vaillante des affres de la souffrance qu’elle va connaître. ¤

Le temps qui s’était suspendu dans la forêt suite à ces révélations avait été suffisant pour que Corvo puisse faire diversion. Il avait crié au loup et cela avait fonctionné. Pour le paladin après qu’il fut évident qu’il n’y eut jamais de danger réel, la seconde évidence était que Corvo avait menti. Il avait usé de fourberie pour sauver la mise du mal. Une chose intolérable pour le paladin, mais l’humain pouvait se montrer faible face à la mort. Lorsque le temps vient de faire son devoir. Lui avait été formé, éduqué pour éliminer le mal sous toutes ses formes. Cela impliquait de donner une mort rapide aux suppôts du malin. Une chose qu’il faisait sans état d’âme et sans plaisir particulier. Il fallait le faire, et il le faisait bien. La seule satisfaction était qu’en éliminant le mal, on protégeait les plus faibles incapable de se défendre face aux ténèbres. Le temps venu, Elion d’Alusaire lui en parlerait, car le risque de prendre l’habitude du mensonge, était au bout d’un moment il n’y avait plus que le menteur qui se laissait prendre à ce petit jeu malsain.

Le temps du trajet, l’aasimar avait une décision à prendre. A un moment, il était à deux doigts, de faire demi-tour pour reprendre les choses là où elles avaient été laissées. Mais il était maintenant évident qu’agir de la sorte risquait de priver Vëla de la vérité qu’elle recherchait. C’est elle qui avait été insulté, elle et Torm. C’était à elle de réparer l’offense par le moyen qu’elle trouverait approprié. Elion d’Alusaire resterait vigilant pour que Micheletto ne se serve pas trop de l’emprise qu’il pouvait avoir sur elle. Il se retint donc d’agir. Mais si le bâtard de Grummsh était malin, il ne ferait pas cette erreur envers l’aasimar. La réponse ne se ferait pas attendre aussi longtemps.

Polby avait sonné l’heure d’une pause pour se restaurer. Le chevalier des yeux vigilants veilla à se que ses montures soient déjà bien traité, avant de s’occuper de lui-même. Il prit la place qui lui fut réservée au côté de l’ambassadeur. A l’autre bout de la table, Vëla et Micheletto. Le mal était sous le contrôle de la paladin, mais vu la situation on pouvait se demander qui contrôlait qui ? Le demi-orque avait beau e trouver loin du paladin de Heaum et hors de sa vue, il n’en restait pas moins que s’assoir à la même table qu’un ennemi était contre nature pour le serviteur zélé du Vigilant. Manger de bon cœur allait être difficile, d’autant qu’Elion avait des choses sur le cœur et que tant qu’il n’aurait pas vidé son sac à Corvo, l’appétit risquait bien de lui manquer.

Lorsque Polby sorti le parchemin, Elion y jeta un œil, mais force était de constater qu’il ne pourrait pas lire ce qui y était écrit. Il avait pourtant deux choses qu’il pouvait faire. S’était veiller à ce que le parchemin n’avait aucun sortilège magique qui le protégeait et qu’il ne fut pas marqué du sceau du mal. Sans quoi, Délun risquait de s’exposer s’il commençait à lire la feuille de parchemin, si tant est qu’il le puisse.


- S'il vous plait, laissez moi regarder d'abord cet objet avant que notre ami ne le regarde à son tour. Il est parfois des choses cachées, des choses que ne sont pas ce qu'elles disent être. Cette chose aux apparences inoffensives pourrait très bien mentir pour nous détourner de sa vrai nature pour que nous portions notre attention sur autre chose. N'est-ce pas Corvo, il faut mieux être prudent.

hrp.gif Elion d’Alusaire utilise détection de la magie sur le parchemin
Elion d’Alusaire utilise détection du mal sur le parchemin

écrit par: Vëla Lundi 23 Décembre 2013 à 15h06
Le sourire de Micheletto à Corvo confirmait ce que la folle de Torm pensait, le malin avait trouvé complice avec ce fourbe. L'avait-il été avant même la rencontre du groupe? Il en été fort possible mais ceci restait à confirmer, il fallait donc ne pas laisser savoir son doute puis continuer à observer et étudier la suite toujours plus. Son investigation la mènerait à la vérité un jour ou l'autre, d'ici là, ne fallait pas succomber à la naïveté de se laisser berner.

Polby posait la carte trouvé, dérobé ou bien judicieusement mit dans ces mains par Micheletto, sur la table et ce, devant tout les présents de cette halte.

Un soupir se laissait entendre à ce geste.

* Le fait-il de vouloir justifiable ou bien par innocence?*

Se questionnait-elle sur son chef d'expédition.

La réponse de Micheletto lui parvint mais sans l'effet escompté car la jeune fille savait pertinemment que le malin lui donnerait juste assez pour remettre encore une fois, à plus tard leurs entretient. La preuve ce dernier vint lui chuchoter qu'il voulait un entretient en privé avec elle: Pour mieux l'éliminer dans le secret et faire passer sa disparition comme un accident ou mieux encore, qu'elle aurait quitter le groupe la laissant disparaitre dans le déshonneur.

*Le combat entre nous Micheletto sera de longue haleine et il n'y aura aucun vainqueur.*

Se disait-elle en écoutant les paroles sensées d'Elion. Puis se retournant vers son voisin de table elle ajoutait sur un ton neutre...


- Micheletto, tu me donnera la réponse à mes questions devant tous, je n'ai rien à cacher, je n'ai pas honte de mon passé ni même de celui mon paternel et je l'assume entièrement, mais présentement, tentons ensemble, de découvrir ce que peut bien nous révéler ce parchemin que tu as remit à Polby.-

C'était un ordre et en même temps une leçon, car elle s'était trouvé désobligeante de demander encore une fois à Micheletto des réponses quand au même moment, Polby demandait de l'aider avec le parchemin. Il était ni le moment ni le lieux pour cela.

Le visage de la Paladin était sévère et triste en même temps, le tiraillement intérieur qu'elle vivait lui faisait un grand bien, contrairement à ce que certain pourrait croire, c'était pour elle un travail important pour pouvoir grandir et se parfaire sur son sentier. Elle s'attendait de retrouver son père vivant mais avait prévud'entendre l'inverse et se qu'elle venait d'entendre lui prouvait sa disparition de cette terre, son âme, surement, devait déjà être auprès de ses valeurs les plus hautes. Le fait qu'il soit mort, si il était, donnerait à la Paladin toute les forces qui lui manquait jusqu'à lors, elle serait, une fois pour toute débarrassé de tout scoris négatif qui la retardait pour devenir une véritable guerrière divine. Elle aurait bien sur encore des sentiments, mais n'aurait plus jamais à chercher à retrouver un père disparut, la libérant ainsi, le cadeau était que plus grandiose; il devait la regarder, peut être bien aussi la guider...

*Les voix!!! Serait-ce lui?*

Laissant de coté son être personnel elle revint au parchemin et osait lancer pour tous...


-Le corps mort trouvé, était habillé de pourpre, il me semble que les adeptes du culte du dragon se vêtissent de cette façon et dans mon inspection du corps je n'ai malheureusement pas trouvé d'anneau car certain pourpre se servent d'elle pour manipuler les dragons liches, alors soit il en avait pas, soit elle lui a été dérobé.-

Laissant, sans grand stratège, savoir que le corps avait été dépouillé, soit avant qu'ils arrive, soit après.



Connaissance Religion pour en savoir plus sur les écritures et le parchemin.

écrit par: Théodus Lundi 23 Décembre 2013 à 21h26
PARCHEMIN
Elion : détection du mal sur le parchemin :
Détection d’un aura mauvais puissant

Elion : détection de la magie sur le parchemin :
Détection d’un aura magique puissant

Test de connaissance en religion de Vëla sur le parchemin DD20 : 14(dé) + 4(compétence) = 18 => Echec

écrit par: Corvo Stern Mardi 24 Décembre 2013 à 14h57
Le sous-entendu d'Elion n'était pas de la plus grande finesse. Mais le roublard reconnu quand même un degré de subtilité qu'il n'avait jamais pu imaginer possible chez un être aussi ennuyeux qu'un paladin.

¤ Donc les dés sont jetés.¤ se dit-il lorsqu’il aperçu le regard de Vëla tentant tant bien que mal de dissimuler sa suspicion dans ce que le voleur aurait tendance à appeler un délire paranoïaque de cul bénit. ¤ Ca va être à mon tour de me faire accuser de haute trahison, d'inconscience et de tout le blabla.¤ Il aurait donc bien à se justifier et d'après lui, ça ne saurait tarder.

Le Chondathien n'avait pas envie de se lancer dans une joute verbale sachant que les guerriers divin feraient face ensemble comme ils en avaient l’habitude. Aucun doute non plus sur le fait qu’ils seraient imperméables à son argumentaire. Comment prouver à tous que bien qu’ayant menti il avait œuvré pour le bien de tous? Peut-être Polby ou Belgos interviendrait-il en sa faveur ? Alors que le Heaumnite se saisissait du parchemin, Corvo prit la parole de manière à crever l’abcès et pour désamorcer la situation qui risquait de vite s’envenimer.


- Si vous avez quelque chose à me reprocher allez-y ouvertement Elion. dit-il d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu Je n'en attends pas moins de vous. Toujours est-il que vous avez parfaitement raison, on n’est jamais trop prudent. Surtout lorsqu’on trouve un tel document sur le cadavre mutilé du membre d’une obscure organisation.

Vëla venait de faire mention du Culte de Dragon. Le nom de cette guilde était souvent mentionné au Cormyr et d’après les rumeurs de taverne et les informations officielles des Dragons Pourpres, ses membres étaient très actifs au Royaume Forestier et chez ses voisins. Si les dires de Vëla pouvaient être prouvés et que le groupe avait vraiment découvert un objet du Culte, la petite compagnie risquait fort d’aller au-devant de graves problèmes…

Le roublard senti un regain d’intérêt pour cette mission qu’il jugeait monotone bien qu’il ne connaissait rien de ses objectifs réels. Durant les longs moments de silences lors de sa chevauchée au côté d’Elion avant l’attaque le matin même, Corvo avait songé aux différentes possibilités de faire faux bon à la troupe. Son but premier lors de son engagement la veille au soir avait bel et bien été d’utiliser la force de la compagnie comme protection afin d’atteindre une ville d’importance en toute sécurité puis de s’éclipser pour rejoindre par d’autres moyens sa belle ville de Marsembre… Mais là, il avait peut-être l’occasion de toucher du doigt et découvrir une organisation secrète majeure en plus de la jeune Compagnie des Marches. Il pourrait ainsi comprendre et analyser l’organisation de deux guildes pour le prix d’une et commencer à élaborer la stratégie de développement de sa propre organisation… Il devait pousser le groupe à en savoir plus sur ce document.

C’est alors que le jeune homme remarqua ce qui pourrait être un infime changement sur le visage mort d’Elion. Une expression quasiment impalpable laissant entendre que celui-ci venait de découvrir une chose intéressante sur le parchemin. Tandis que le Heaumnite examinait toujours le bout de papier qui paraissait minuscule entre ses mains de géant. Corvo s’adressa à lui de nouveau.


- Vous semblez soucieux, vous comprenez quelque chose ?

écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 24 Décembre 2013 à 16h28
Tout le monde discutait sans vraiment se soucier de sa présence, le demi-elfe regarda tour à tour ses compagnons, il regarda Polby, tout le monde semblait s'agiter dans la plus stricte effervescence, et lui répondit.

- Ce que j'en pense?Il fit glisser sa chevalière de l'Aigle en direction du hin, le dévisageant pendant que tout ce petit monde virevoltait. Le message était explicite. '"Rien." concéda-t-il avant de se lever et sans quitter le regard" Il y a là assez de personnes d'importance qui sauront vous répondre Polby Tertrenoir"

Le demi-elfe se leva et quitta la table pour se rendre directement au comptoir, Sherkan sur ses pas comme d'habitude. le regard que l'animal pointa ver slui en didait suffisamment long. Il ne l'ignora pas.

- Je sais mon fidèle ami, je sais.

Il lui passa la main dans l'épaisse fourrure de son cou avant de prendre place au comptoir.

- Tavernier? Une pinte de votre meilleures bière et un verre de votre meilleur alcool.commanda le natif de la Forêt des Ombres. De quoi réchauffer le coeur et l'esprit, ce serait les seuls écarts qu'il s'autoriserait pour la soirée.

écrit par: Moira Mardi 24 Décembre 2013 à 16h45
Ils étaient installés là depuis cinq minutes, et déjà ça fusait! Malgré leurs travers régulièrement pénibles, il fallait admettre qu'on ne s'ennuyait pas avec cette bande de joyeux lurons. Moira se rendait lentement compte que le temps passé avec ce groupe allait être très différent de celui avec des régiments mercenaires ordinaires. Cela était dû, bien évidemment, aux caractères conflictuels et aux motivations radicalement différentes, qui n'auraient jamais pu être réunis autrement. Dans une bande mercenaire, tout le monde était là pour gagner son pain. Ici, on se retrouvait avec pêle-mêle des religieux zélés en croisade, des bons samaritains et des assassins (catégories qui n'étaient d'ailleurs pas mutuellement exclusives) Pourtant, passé l'agacement premier, Moira commençait à s'intéresser à ce petit spectacle fort différent de ce qu'elle connaissait, une sorte d'expérience nouvelle, une rencontre qu'elle n'aurait pas pu faire ailleurs. Il y avait toujours quelque chose à apprendre, même de gens que l'on désapprouvait totalement...

A sa droite, Vëla n'avait pas abandonné l'idée d'en savoir plus sur son père, mais sans faire de concessions : elle avait fustigé Micheletto qui voulait garder ça sous le tapis. Sur ce point, Moira l'approuva : il y avait déjà suffisamment de secrets et de messes basses dans ce groupe. Et quand bien même le passé du père de la paladine serait sulfureux, personne ici ne lui en tiendrait rigueur. Moira songea un instant à ce qu'elle ferait à sa place, et conclu que la question ne se posait pas. Elle avait effacé cette partie de sa vie de sa mémoire, qui était son père et ce qu'il avait pu faire lui était parfaitement égal, elle n'aurait même pas tenu à le savoir en premier lieu. On ne regrette pas ce qu'on a pas connu, ou dans son cas, ce qu'on a oublié, mais néanmoins, la grande guerrière comprenait que d'autres puissent y accorder de l'importance. Quand au demi-orc, qui n'avait pas hésité à clamer haut et fort tout à l'heure que sa mère était une catin, on se demandait bien pourquoi il s'embarrassait soudain de telles délicatesses.

A sa gauche, Elion s'était emparé du parchemin et le tenait serré dans son énorme paluche comme si c'était une lettre d'insulte. "Vous avez l'air soucieux" demanda Corvo. Soucieux, quel euphémisme. Il semblait à deux doigts de sauter à la gorge de quelqu'un, ce qui ne le changeait pas beaucoup de son attitude habituelle. Ainsi, le parchemin portait donc la marque du Culte du Dragon, que Vëla mentionna : la tête de Dracoliche, c'était bien ce nom-là que Moira essayait de retrouver tantôt. Miriel lui avait déjà parlé de cette bande d'allumés, présent à Hlondeth et le reste du Bief du Villon, où ils essayaient de convaincre les yuan-ti de les rejoindre, pensant sûrement que tout ce qui avait des écailles était susceptible d'être intéressé par leur délire autour des dragons mort-vivant. Comment pouvait-on être idiot à ce point? L'humanité est parfois vraiment formidable.


-Inutile de vous esquinter les yeux. Si c'est bien le culte du Dragon, ce message est probablement rédigé dans la langue des grands Vers.

Bon courage pour trouver quelqu'un qui sache le lire. Et sans poser de questions.

Belgos se leva soudain. Le demi-elfe semblait en avoir ras le bol, sans vraiment avoir les bons mots pour le dire, alors il pris congé et direction le comptoir. Moira se dit que s'était une excellente idée, et qu'elle aurait dû l'avoir plus tôt...

écrit par: Vëla Mercredi 25 Décembre 2013 à 16h45
La folle de Torm avait lancé son hypothèse et attendait la suite pour tenter d'en savoir d'avantage sur le parchemin. Elion l'examinait avec les yeux du vigilant, chose qu'elle aurait put faire mais qui lui avait manqué.

* Tient une autre leçon Vëla, ce parchemin pourrait très bien être le mal incarné, il n'y à pas que les êtres vivant qui puisse être dangereux.*

Le ton qu'employait Corvo vers Elion lui parut plein de remontrance et ceci agaçait légèrement la jeune fille, car si les yeux du vigilant l'avait quelque peu sermonné sur sa fausse alarme, c'est qu'il en avait raison: On ne cri jamais au loup quand il n'y à rien mais fallait l'admettre, il avait sauvé la peau de Micheletto ou bien, la sienne car de toute évidence la situation allait prendre une tournure dramatique pour le reste de la mission. La langue de la preux chevalier commençait à vouloir lancer une correction quand soudain Belgos répondit à Polby de façon sèche une question suivit d'un geste qui ne pouvait manquer aux yeux de la servante de la phalange de l'ours. Ce geste elle avait faillit le faire quelques heures auparavant... Mais pourquoi Belgos? Il n'avait pas de couteau tiré avec qui que ce soit, peut être bien avec Polby? Ou bien le fait que la folle de Torm n'est pas justement obéi aux ordre du second.

* Diantre, la situation empire à chaque heures.*

Se disait-elle en réfléchissant sur le pourquoi d'une telle réaction et sur la possibilité d'un tel changement quand Moira ajoutait un commentaire qui la sorti de son état.

* Et si c'était eux justement qui tiraient les ficelles depuis notre départ? Il est clair que Polby ne fait guère attention à la discrétion depuis un bout, étrange d'ailleurs, lui qui est dans une phalange spécialisé dans ce domaine. Pourquoi donc agit-il ainsi... Il sème le doute entre nous et il semble que Belgos en soit peut-être outré?*

Se questionnait-elle songeuse mais surtout inquiété de l'état de leur second. Il n'en fallait pas moins pour que la jeune fille se lève et puisse se rendre au coté de Belgos. S'appuyant sur le bar de son coude gauche elle le regardait puis doucement et elle laissait entendre...


-Belgos, je tiens à m'excuser de mon comportement indisciplinée et de mon manque d'étiquette, je sais que tout cela me vaudra un rapport une fois de retour au bastion, j'en suis consciente et l'assume entièrement, mais ce qui m'inquiète le plus c'est votre tête présentement. Vous me semblez préoccupé par un dérangement majeur... Pouvez vous m'en parler?-

Elle qui étudiait le fait qu'elle puisse un jour devenir une chef et diriger une petite armé divine, il lui fallait être bien à l'écoute et être d'une attention toute particulière aux comportements des chefs qui l'entourait et la réaction de Belgos l'intriguait encore plus que leurs missions, le culte du dragon et la suite de son père. Si elle pouvait, même si elle en avait pas le droit, de diverger de son poste, un chef ne pouvait pas se le permettre, il fallait qu'il donne l'exemple au reste du groupe.

Vëla restait là, arborant un visage doux et compréhensible dans l'attente que leur chef en second la réconforte sur la situation ou bien la sermonne sur sa fâcheuse manie de ne pas exécuter les ordres au doigt et à l'oeil.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 26 Décembre 2013 à 13h44
Les yeux de l’aasimar s’étaient mis à luire un peu plus que d’habitude. L’inspection du parchemin se révéla être une bonne chose. Cela avait pris un petit moment, car le paladin avait tenté d’évaluer en plus l’intensité de ce qu’il venait de détecter. Aussi, s’il avait parfaitement entendu Corvo, qui aurait pu avoir la délicatesse d’attendre la fin de l’inspection afin de ne pas briser la concentration d’Elion, ce fut plus le ton employé par le mercenaire.

Le chevalier releva la tête et plongea son regard dans celui du voleur. Sa voix resta calme et froide comme l’acier.


- Je viens de le faire Corvo Stern. Vous avez sciemment menti à l’ensemble du groupe en criant au danger. Car, il est manifeste qu’il n’y avait rien. Sans remettre en cause les raisons qui vous ont fait agir de la sorte et qui vous sont propres, sans parler de cette pente dangereuse qu’est le mensonge qui vous pousse toujours plus avant dans cette voie. Il est une chose qui est encore plus grave. Vous êtes au devant du convoi, vous êtes censé ouvrir la voie et assurer la sécurité de tous. Que ce passera-t-il la prochaine fois que vous crierez au loup ? Qui va vous croire maintenant ? Ce mensonge, comme tous les mensonges finissent par avoir des conséquences, et dans le cas présent des conséquences qui pourraient s’avérer dramatique à plusieurs titres. Si j’ai quelque chose à vous reprocher, c’est qu’en tant qu’éclaireur, il s’agit là d’une faute grave, car ce mensonge n’impacte pas uniquement votre personne, mais bien l’ensemble du groupe et la mission. Vous avez failli à votre devoir, réfléchissez-y.

Le paladin n’attendait pas de réponse de la part de Corvo. L’acte n’était pas défendable, il avait voulu de la franchise brute et franche, il l’avait eu. Il n’appartenait pas au chevalier des yeux vigilant de réprimander le choix de Corvo, mais bien de le mettre face à ses responsabilités.

Elion d’Alusaire tourna son visage vers Belgos. Il y avait quelque chose qui agaçait profondément le demi-elfe, c’était une évidence. Et à la lumière des discutions qu’ils avaient pu avoir la veille, il n’y avait rien d’étonnant là-dedans. Belgos devait certainement arriver à la limite de ce qu’il était capable de supporter. Si le second du groupe ne pouvait s’exprimer ouvertement devant les hommes, ils devraient crever l’abcès et s’expliquer comme Vëla l’avait fait quelques heures plutôt. Le paladin regarda la Folle de Torm se lever à son tour pour rejoindre leur chef stratégique. Une bonne chose, la cohésion du groupe était soumise à très rude épreuve, et Belgos devait se savoir soutenu. Si Vëla lui apportait son soutien, le rôdeur pouvait deviner qu’elle lui apportait également celui du Heaumite. Elion se devait de rester à proximité immédiate de Délun, et il ne faillirait pas à son devoir, même si son envie présente était de rejoindre ses compagnons.

Cette fois, le serviteur de la Sentinelle Eternelle reporta son attention sur le reste de la tablée. Il tourna son visage toujours aussi impassible vers Moira. Sa réflexion révélait une réalité, il fallait pallier son ignorance, car il était capital de connaître son ennemi pour l’affronter dans les meilleures conditions.


- Certes, je ne peux lire le parchemin. Mais là n’était pas mon intention. Polby, ce parchemin est protégé par une puissante magie noire. Il ne serait pas prudent que quelqu’un de non expérimenté ou versé dans l’Art se risque à tenter de le lire. Vous prendrez la décision qui s’impose, mais je ne peux que vous mettre en garde et vous déconseiller fortement de faire lire à notre ami, ici présent.

écrit par: Théodus Jeudi 26 Décembre 2013 à 22h23
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil, 11°
Moment : vers 11h50







Narration MJ :


Polby ne chercha pas à écouter Vëla et Micheletto s’expliquer. S’ils voulaient partager l’étrange histoire familiale qui les réunissait. Libre à eux d’en parler au groupe ou de ne pas ébruiter cet étonnant épisode.

Le chef de phalange se concentra sur le parchemin qu’il avait exhibé, curieux des réactions qu’il allait susciter.

Corvo s’exprima le premier pour affirmer que personne ne pourrait le lire.

Elion plus prudent demanda à examiner de près l’objet.

Vëla supposa qu’il fallait y voir la marque du Culte du Dragon en raison de l’habillement du mort.

Mais ce fut la réponse sur le parchemin de Belgos qui surpris le hin, ou plutôt son absence de réponse, et le fait qu’il quitta la table pour aller boire seul au bar. Cependant les paroles prononcées avant de se lever, firent comprendre au chef du groupe que le sous-officier souffrait de sa position mal affirmée.

La réplique de Moira l’empêcha de suivre le demi-elfe. Car elle affirmait elle aussi que le parchemin appartenait bien au culte du Dragon, bien que n’étant pas certaine de la langue écrite là. Tandis qu'il l'écoutait, le hin suivit du regard la folle de Torm qui rejoignait Belgos et lui parlait.

Elion détourna son regard. Car l’annonce qu’une puissante magie noire protégeait le parchemin, lui rappela la mission qu’il menait. Le culte du Dragon était donc bien présent dans la région comme prévu. Et s’il n’avait pas fait peser une menace directe sur le groupe, le parchemin leur rappelait qu’il fallait rester vigilant. Polby récupéra le parchemin et le remit dans l’étui.


¤ Nous verrons arrivé à l’Oeil ce que c’est exactement, et ce qu’il est préférable de faire. ¤

Le repas se termina dans un silence morne, tous les convives se trouvant plongés dans leurs pensées. Son assiette terminée, Polby alla payer le tavernier. Il invita d'un geste Belgos à le suivre, mais celui-ci l'ignora et resta au comptoir. Devant le chariaot, Polby se tourna vers le groupe.

- Faites-moi face, demanda-t-il aux autres tandis que Délun Maric grimpait dans le chariot. Depuis le départ d’Asbravn, le groupe n’a pas montré la cohésion que j’espérais voir se créer. Je sais qu’à part les membres de la Compagnie des Marches, nous avons recruté trois personnes aux origines et parcours très divers. Je sais que vous avez tous une forte personnalité, membres de la Compagnie compris. Mais je veux en cet instant vous rappeler que nous faisons partie d’une organisation militaire, et que vous devez obéir aux ordres, et surtout ne pas sortir du rang par des paroles et des attitudes déplacées, que cela vous plaisent ou non. Sinon, la sécurité du groupe, donc de la mission, s’en trouve compromise. Le combat de ce matin s’est bien terminé, mais dans une suite d’initiatives personnelles qui auraient pu nous mener au désastre. Et vous avez vu ensuite l’initiative qu’à pris Corvo pour nous forcer à repartir en raison d’une longue discussion qui n‘aurait pas dû avoir lieu, en tout cas pas à cet endroit là... Encore une initiative menée d'instinct. Je ne veux pas vous empêcher de réfléchir et de réagir si nécessaire, mais référés en à vos supérieurs. En cet instant, je souhaite vous rappeler que vous avez deux chefs ici, moi pour la mission en général, et surtout un sous-officier expérimenté qu’est Belgos pour les déplacements et les combats. J’attends de vous une conduite exemplaire jusqu’à la fin de cette mission, et de la discipline. Le parchemin que nous avons trouvé semble appartenir au Culte du Dragon, organisation maléfique que je redoutais de rencontrer. Alors ouvrez l’œil. En selle !

Bientôt, le groupe reprit son chemin dans le même dispositif qu’avant le repas, Belgos ouvrant la voie en compagnie de Corvo, Elion et Moira devant le chariot, et pour la protection arrière Vëla aux côtés de Micheletto.

écrit par: Moira Samedi 28 Décembre 2013 à 13h58
Moira mangea peu, tant elle n'avait pas faim, mais s'amusa du sermon d'Elion envers Corvo. Sur le fond, le Heaumnite avait parfaitement raison : ce qu'avait fait le cormyrien était stupide et dangereux, et il n'avait d'ailleurs toujours pas clairement expliqué les raisons de son alerte. De là à penser que c'était une diversion pour sauver la peau de Micheletto, c'était peut-être un peu trop. En revanche sur la forme, le paladin ne pouvait s'empêcher d'être assommant, tout comme lorsqu'il déclara qu'une puissante magie maléfique habitait le parchemin. Passé le côté dramatique de l'annonce, cela voulait dire que ce n'était pas un simple message, mais un sortilège destiné à l'usage par un magicien. Curieusement, ce nouveau développement ne sembla intéresser personne, et Polby ré-emballa le parchemin, sans même que les paladins ne préconisent sa destruction immédiate!

Le halfelin les gratifia ensuite d'un discours sensé réaffirmer son autorité. Peine perdue, au yeux de la guerrière. Il faudrait beaucoup plus que ça pour retrouver un peu de prestige.


*Quel baratin...*

Entre Polby qui s'exprimait comme il rédigeait une lettre de doléances et Belgos qui avait tout l'air de s'en battre les reins, superbe duo de chefs en effet. Néanmoins, les mots de la fin sur le culte du Dragon interpellèrent la mercenaire. Jusque-là, il n'y avait pas de raisons de penser que le parchemin qu'ils avaient trouvé était le fait autre que le pur hasard, mais si ce n'était pas le cas... Il fallait que quelqu'un pose la question, et c'était à son tour de s'y coller cette fois. Le culte du Dragon était une menace bien plus concrète qu'une poignée d'orcs pouilleux rôdant au bords des routes.

-Vous redoutiez de rencontrer le culte du Dragon? Pourquoi, auraient-ils des raisons de s'intéresser à ce que nous transportons?

Elle contempla un instant l'encolure de son cheval.


-Si nous devons affronter cette bande d'illuminés, c'est peut-être le moment d'être un peu plus clair là-dessus.

Salaire journalier médiocre, destination dans le noir, si en plus ils devaient se coltiner un adversaire dangereux, il était grand temps que le halfelin arrête ses simagrées.

écrit par: Corvo Stern Lundi 30 Décembre 2013 à 13h19
Alors que le voleur scrutait le regard d'Elion tout absorbé par la recherche d'un éventuel maléfice sur le parchemin, Belgos semblait plus qu'excédé et quitta prestement la table... Quoi de plus normal pour Corvo qui ressentait de plus en plus l'envi de s'isoler lui aussi. Peu habitué aux voyages en groupe, le roublard s'était fait une joie de pouvoir discuter avec ses compagnons de route. Mais les humeurs massacrantes des uns et des autres suffirent à lui rappeler pourquoi il préférait jouer en solo plutôt que de subir les caprices des autres.

¤ Si en plus on doit se frotter au Culte du Dragon, je suis loin d'être en sécurité avec eux...¤

Elion allait prendre la parole mais juste avant, Vëla quitta la table à son tour et cru judicieux d'aller emmerder Belgos qui souhaitait être seul...

¤ Pffff, ils ont vraiment honte de rien ! ¤

L'hatitude de "bon samaritain" de la Folle de Torm dérangea moins Corvo que la morale pathétique du Heaumnite qui n'eu pour seul effet que de faire monter la bile dans la gorge du roublard. Le dégout que ressentait Corvo n'était pas dû au fait d'être simplement la cible de la remontrance d'Elion mais plutôt de subir une mauvaise fois aussi grande que la fois du paladin envers son dieu rigide... Dans le fond, il savait que l'initiative qu'il avait prise tout à l'heure lui vaudrait un certain nombre de critiques mais venant de la part de celui qu'il commençait à considérer comme un caractériel borné, il ne l'acceptait pas. C'était bien Elion qui se comportait comme un gamin depuis le départ et sans sa morale à deux balles, beaucoup des tensions présentes dans le groupe n'existeraient même pas.

¤ Bref, passons! Qu'il garde son rôle de bonne sœur moralisatrice, il n'en sera que plus satisfait. ¤ se dit-il comme pour clore le débat dans son esprit.

Elion poursuivit sur un sujet bien plus intéressant. Le parchemin était visiblement sujet à la magie ou d'autres maléfices du genre. Et certains dans le groupe semblaient partager l'idée qu'il appartenait effectivement au Culte.

Corvo, termina son repas en silence et se contenta de vider son assiette lentement, conscient qu'il s'agissait peut être du dernier repas chaud qu'il prendrait avant quelques jours. La troupe se remit bientôt en ordre de marche et juste avant le signal de départ Polby s'adressa à eux... Son discourt se voulait fédérateur et consensuel. Rappeler à tous qu'il fallait obéir aux ordre n'était pas du luxe et peut-être cela servirait-il à améliorer la cohésion.
Le Hin mentionna les initiatives individuelles de la journée sans pour autant les critiquer. Il souhaitait effectivement un peu plus de communication et de respect hiérarchique. A la mention de la fausse alerte, Corvo cru comprendre que le chef de phalange ne lui en tenait pas rigueur, voir, qu'il comprenait pourquoi il avait agit de la sorte.


¤ La graine de la discorde et plantée mon bon Polby... Puisse Tymora faire en sorte qu'elle ne germe pas...¤ pensa Corvo alors peu certain de l'efficacité du discours.

C'est à cet instant que Moira, peu bavarde comme de coutume, relança Polby sur l'objet de la mission. Aucun doutes pour Corvo que le Hin allait devoir être un peu plus clair avec ses subalternes si il voulait conserver leur fidélité...

écrit par: Elion d'Alusaire Lundi 30 Décembre 2013 à 14h06
Tout était allé très vite, trop vite car une fois de plus il avait des choses qui n’étaient pas réglées et forcement ressortiraient à moment plus ou moins opportun. Corvo n’ajouta rien aux remontrances du paladin. Pour autant, l’aasimar se doutait que ça ne devait pas être facile pour l’humain de supporter de se faire remonter les bretelles de la sorte. Mais le roublard avait demandé de la franchise, il l’avait eu. Il suffisait de le regarder pour savoir que la pilule était dure à avaler. Elion d’Alusaire loin de s’en perturber, profita du repas qui leur était offert. Il était l’heure de faire le plein d’énergie pour la suite, qui savait quand est-ce qu’il pourrait se nourrir à nouveau.

Alors que le groupe d’escorte fut réunit, Polby prit la parole pour tenter de raccommoder ce qui pouvait l’être. Et ce qui primait à l’avis du paladin, c’était de retrouver le soutien de Belgos. Le Chevalier des Yeux Vigilants s’était demandé ce qui avait bien pu se dire entre Vëla et le demi-elfe. Pour sa part, l’aasimar ne senti pas réellement viser par les reproches à peine voilé de Polby concernant la bataille du matin. Elion avait réussi à faire passer sa mission avant son désir d’éliminer le mal, ce qui pour lui n’était pas un mince exploit. Quand à la réponse à la provocation de Micheletto, c’était le demi-orque qui avait choisi le temps et le lieu. Peut-être qu’il y attendait un soutien possible d’autres orques. Mais les lieux avaient été désertés par le mal, exception faite du métis.

Restait à savoir, si ce discours serait suffisant pour renouer le dialogue entre les deux chefs. Et le seul à pouvoir donner une réponse à cette question était bel et bien le sous-officier de la Compagnie. Pour sa part, Belgos gardait toute la confiance du paladin, et très probablement des deux paladins présents. Encore fallait-il souligner cet état de fait vis-à-vis du rôdeur.

Elion d’Alusaire monta en selle, puis il dégaina sa lame et tendit son bras vers les cieux, pour faire redescendre lentement son cimeterre vers Belgos. Un salut martial qui soulignait les paroles qui allaient suivre.


- Par Heaum, Je vous ai reconnu comme chef dès votre nomination à ce poste. S’il le faut je renouvelle solennellement cette reconnaissance. Belgos Dalaèl, frère-aigle de la Compagnie des Marches, vous pouvez compter sur ma lame et mon obéissance, tant que vos ordres ne sont pas contraires à mon Code, mes vœux et les dogmes de la Sentinelle Eternelle. Heaum m’en soit témoin ! Quand à vous Poby, vos choix m’ont mit dans une position délicate, je m’en suis ouvert à vous. Vous m’avez ordonné de veiller sur la sécurité immédiate de notre ami, par Heaum je fais de mon mieux pour m’acquitter de cette tâche. Des accords et compromis ont été passés, des accords et compromis ont été violés, ils n’ont plus lieu d’être. Rien ne détournera de ma mission de protection, j’éliminerai TOUTES les formes de menaces qui s’approcheront de l’objet de ma mission et cela au péril de ma vie. En cela, j’obéis à vos ordres initiaux tant qu’ils ne sont pas contraires à mon Code, mes vœux et les dogmes du Vigilant.

Elion inclina légèrement la tête en signe de respect vis-à-vis du demi-elfe, puis en direction du Hin. Tout ceci avait déjà eu lieux, il y avait déjà plusieurs jours. Mais visiblement, il fallait renouveler ce serment. Effectivement, il fallait bien le reconnaître la simple présence de Micheletto rendait tout cela extrêmement délicat et obligeait Elion a être sans arrêt sur la corde raide entre les ordres reçus et les devoirs qu’il avait envers Heaum. Le paladin se demandait même si cela effleurait même l’esprit de Polby. Le Hin savait-il ce qu’il exigeait d’un paladin en imposant un être maléfique dans leur groupe ?

¤ Heaum mille fois sois-tu loué ! Guide son serviteur, donne moi la sagesse et la clairvoyance de suivre la voie lumineuse qui est la tienne et la force de suivre mes devoirs. ¤

Dire que l’aasimar avait refusé de rejoindre l’église pour éviter toute corruption. Le voilà qu’il se retrouvait entrain de faire des compromis avec le mal. Cette simple pensée lui amena un haut le cœur. En cet instant précis, le chevalier évita soigneusement de croiser le regard de sa Némésis.

Lorsque Moira demanda des explications, elle ouvrit un sujet que souhaitait également aborder le paladin. Elion avait dans l’intermède rengainé son arme.


- Veuillez m’excuser, mais dans ce cadre de question. Je ne suis pas originaire de cette région, et cela fait en fait assez peu de temps que je suis dans ce secteur de Faerûn. Cette organisation que vous appelez le culte des Dragons et qui suivant vos dires est une organisation maléfique, c’est la première fois que j’en entends parler. Il est toujours bon, d’en savoir le plus possible sur ses ennemis. Auriez-vous l’amabilité de m’en apprendre d’avantage sur ce fameux culte ?

écrit par: Polby Tertrenoir Lundi 30 Décembre 2013 à 21h33
Narration tous :


Polby écouta Moira le questionner :

- Non, Moira. Je ne peux vous dire en quoi consiste exactement notre mission. Ceci est totalement confidentiel par rapport à des personnes qui n'appartiennent pas à la Compagnie des Marches. Vous comprendrez aisément que je ne peux vous divulguer une information capitale alors que je ne vous connais que depuis hier à peine. Mais sachez que le Culte du Dragon pourrait s'en prendre à nous, et cela doit être suffisant pour vous. Vous connaissez la menace maintenant.

Polby attendit une autre réaction, et c'est d'Elion qu'elle vint.

- Des informations sur le Culte du Dragon ? Bonne question. Voici des informations concrètes : le Culte du Dragon vénère les dragons mauvais, et surtout les dragons morts qu'ils réaniment et qui deviennent des dracoliches. Grâce aux adeptes du culte, les maîtres peuvent obtenir des information et s'enrichirent par exemple en attaquant de riches caravanes. Grâce aux dracoliches, ils espèrent conquérir Faërûn, et même Toril. Les plus anciens des membres du Culte du Dragon s'appellent les Gardiens de l'Amas Secret ou encore les Vêtus de Pourpre. Eux seuls possèdent le secret de la création des dracoliches. De plus, tous ont un Anneau des Dragons qu'ils peuvent utiliser pour se protéger des attaquants.

Polby fit une pause pour voir l'effet de ses paroles, puis reprit :

- Notre mission au final, portera préjudice à leur organisation. Car bien évidemment la Compagnie des Marches ne peut laisser une telle organisation se développer. Et le fait que nous soyons tombés par hasard sur l'un de leurs adeptes morts, qui au vu du parchemin devait être un messager de cette organisation, nous place dans une situation un peu plus précaire. Car s'ils découvrent que nous détenons cet objet, et ils feront tout pour le récupérer. Cependant, je ne peux me résoudre à l'abandonner et leur laisser la possibilité de le récupérer. Je ne peux non plus le détruire, car je compte le remettre à quelqu'un qui devrait pouvoir le déchiffrer et donc nous communiquer peut-être des informations très importantes. Voilà. Vous savez tout, tout du moins le maximum de ce que je peux vous dire, Moira.

écrit par: Moira Mardi 31 Décembre 2013 à 14h03
Un léger tremblement à la commissure des lèvres, le seule signe de d'une colère qu'elle était en train d'évacuer discrètement pendant que le halfelin faisait un exposé à Elion. Les types comme lui, incapable de répondre clairement sans faire de discours alambiqués, avaient définitivement le don de lui courir sur le haricot. Elle se demanda ce qu'elle ferait le jour où elle s'énerverait pour de bon. Peut-être qu'elle en attraperai un pour taper sur l'autre, en tout cas elle se promis qu'elle en ferait une journée mémorable.

-Vous ne pouvez pas m'en dire plus, mais finalement vous venez quand même de répondre. Peu importe, ce n'était pas difficile à deviner.

Il n'était pas très doué pour garder les apparences, tout ce qu'il avait dit ou fait au moment de repartir le confirmait.

-Je me fiche de savoir pourquoi vous faites la guerre au culte du Dragon, mais j'aime savoir contre qui je me bat. Or je constate que si nous n'étions pas tombé par hasard sur le cadavre de l'un des leurs, vous n'auriez rien dit, jusqu'à ce que cette bande de cinglés nous tombe dessus avec toutes la force nécessaire. Le culte n'est pas un vulgaire petit groupe de brigands, ils ont d'autres moyens.

Leur principal moyen d'enrichissement n'étant par exemple sûrement pas de braquer des caravanes, financer une cause pareille demande d'évoluer dans d'autres sphères que le simple banditisme. Quelque part, heureusement que cet aspect de la mission avait transpiré maintenant, Polby se montrait franchement irresponsable de leur cacher qu'un tel adversaire était à leur recherche.


-De plus, se faire un ennemi d'une organisation pareille n'est pas anodin, et je l'ai accepté pour seulement deux pièces d'argent par jour. Une belle erreur de ma part, avec le recul. Mais faites bien attention, Tertrenoir, si vous m'avez caché d'autres menaces de la même envergure, il vous faudra cette fois plus que des excuses et un sourire condescendant pour me le faire avaler, tenez-vous le pour dit.

Que le halfelin ne pense pas toujours s'en tirer en invoquant le secret. Secret qui était une belle plaisanterie soit dit en passant, incroyable qu'il soit le seul à ne pas s'en rendre compte. De plus, Polby et sa bande avaient leur Compagnie vers qui se tourner en cas de représailles du culte du Dragon, les mercenaires comme Moira n'avaient que leur bras. Bien sûr, la guerrière avait promis à Vëla de l'aider, et elle avait l'intention de s'y tenir, c'était en partie pour cela qu'elle était encore là. Mais ce genre de clause cachée était une raison légitime de remettre en cause l'accord, l'honnêteté entre les deux parties étant la condition sine qua none d'une promesse.

Moira ferma les yeux un court instant. Assez parlé pour aujourd'hui. Elle avait réussi à garder un ton neutre, quoiqu'assez froid, mais elle trouvait que ça devenait difficile ces derniers temps.

écrit par: Belgos Dalaèl Jeudi 02 Janvier 2014 à 10h22
La chevalière de la phalange de l'Aigle était là, délaissée sur la table sans que personnes et encore moins Polby ne prête la moindre attention à son geste, ni à sa signification. Cette chevalière allait elle jetée aux détritus quand on viendrait nettoyer la table? Excellent question que voilà.

Et voilà t-y pas que le rôdeur se retrouvait sermonné avec une leçon de chose qui aurait parfaitement convenu à un gosse de cinq ans, il venait de se faire taper sur les doigts. Polby était en pleine discussion avec le reste du groupe. Evidemment, le rôdeur n'avait pas suivit Polby et il ne s'était pas plaçé à ses côtés et continuait à déguster sa pinte de bière. Charmant n'est-ce-pas? Se montrer en spectacle n'était pas sa trop sa tasse de thé...Il sentait la moutarde lui monter au nez, sérieusement. Il avala sa dernière gorgée du liquide ambré, et but d'un trait son verre d'alcool, sentant ses entrailles s'enflammer. Il ferma les yeux un instant pour évacuer le stress qui s'accumulait dangereusement, appréciant la sensation. Rester ici à deviser et encore à deviser devenait dangereux pour le demi-elfe. Reposant son verre il remercia le tavernier et paya son dû, et retourna auprès de la table pour attraper la chevalière où son nom était gravé à l'interieur du métal, oui elle traînait comme un vulgaire déchet et attrapa la main de Polby pour la déposer avant de de refermer ses doigts dessus.


- Conservez ceci jusqu'à notre retour à Sundabar, je respecterais mon engagement jusqu'à cette date. Ensuite, nous verrons.

Sur ces mots, Belgos quitta la taverne pour retourner auprès de son cheval. il était le premier du groupe à quitter l'établissement pour se retrouver à l'air libre. Il vérifia l'harnachement de sa monture puis se hissa sur la selle. Son rôle actuel était d'assurer les devants du convoi, fort bien, c'était ce qu'il allait faire. Après tout, ils allaient avoir manière à s'occuper avec d'avenants et sympathiques cultistes. Qu'avait dit Polby, la Compagnie ne pouvait laisser une telle organisation se développer? voilà pourquoi la Compagnie comptait s'allier avec cet Oeil du Dragon, il espérait seulement que le chef de cette mystérieuse organisation ne soit pas un abruti fini, cela compléterait le tableau de manière dramatique.

Et d'un léger coup de talon, sa monture avança, Sherkan à ses côtés. Le sous-officier des marches comptait pleinement jouer son rôle d'éclaireur. Le dénommé Corvo aurait bien le temps de le retrouver.

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 02 Janvier 2014 à 13h57
¤ Par les neufs enfers, il faut être quand même sacrément déranger pour jouer avec des dragons, et qui plus est des dragons mort-vivants ! Heaum ait pitié de nous. ¤

Après les révélations de Polby, le paladin du Vigilant resta un interdit pendant un moment. Ces révélations faisaient de ce culte un tout autre ennemi et la petite troupe venait de se mettre dans un beau guêpier. Les moyens que devait être capable de déployer une organisation capable de créer des dracoliches devaient être presque sans limite. Il était difficile de faire pire dans la perversion et le mal que de jouer avec la mort.

Maintenant, ils ne devaient pas avoir qu’un seul ennemi. Et les perspectives venaient subitement de changer pour s’agrandir de façons exponentielles. L’attaque de ce matin revêtait tout d’un coup une autre dimension. Si l’on reprenait les choses dès le commencement, tout ceci n’était peut-être pas une coïncidence, un concours malheureux de circonstances. Si le défunt trouvé sur le bord de la route appartenait bien à ce culte. Et si le parchemin trouvé sur lui avait cette importance devinée eut égard aux protections placé dessus. Alors on avait en sorte de pouvoir se saisir du dit parchemin. Si le groupe de la Compagnie était tombé dessus par hasard, ce n’était probablement pas le cas de celui ou de ceux qui l’avait occis.

Pour le chevalier des yeux vigilant, la Compagnie des Marches sans le vouloir venait de mettre le pied dans une fourmilière. Peut importe la raison, car si on tentait de récupérer ce parchemin, on ne le laisserait probablement pas aux mains d’un petit groupe armé sans réagir.


¤ Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, oui mais… ¤

Cette devise avait ses propres limites, car un ennemi commun n’implique pas des buts communs. Toujours en partant du principe que le macchabé appartenait bien au Culte du Dragon, ceux qui avait organisé sa mort, une vraie boucherie, ne devait pas leur vouloir bien. Ce qui faisait un but commun avec eux. Mais alors dans quel but voulaient-ils le parchemin ? Qu’est-ce que ce dernier pouvait renfermer comme secret ? Jusqu’où ceux qui voulaient le récupéré étaient prêt à aller ?

Beaucoup d’interrogations sans réponses, il y avait une certitude pour le heaumite. Ils ne seraient plus les seuls sur cette route. Il allait falloir garder une vigilance accrue, car à un moment ou à un autre on allait chercher à récupérer le parchemin. L’attitude de Belgos devenait dès plus inquiétante, compte tenu des circonstances et de sa place à la tête du groupe. Et ce n’était pas le fait de le voir remettre sa chevalière à Polby ou de s’en aller seul sans donner ses ordres pour la marche du groupe. Il n’avait même pas adressé un signe de tête après sa déclaration de dévotion à son chef. Il allait falloir remédier à cela, où on courrait à la catastrophe.


- Ce que vous, vous venez de dire implique beaucoup de choses. Nous avons d’une part le mal absolu qui vient de perdre un bien qu’il cherchera à retrouver, c’est presque certain. Nous avons un laps de temps correspondant au temps qui séparait le messager de sa destination. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il avait encore une longue route à faire et qu’Asbravn n’était pas sa destination, sans quoi il ne sera pas difficile de remonter jusqu’à nous, vu notre sortie discrète de ce village. Par contre, si mort du messager était due à la récupération du parchemin, alors celui qui a raté son coup à cause de notre intervention accidentelle, voudra le reprendre. Reste à savoir pourquoi et pour qui, il le veut. Nous sommes aussi bien dans le même camp, comme nous pouvons avoir à faire à quelque chose d’aussi noir que le Culte, voir le Culte lui-même. Mais ce qui a tué l’orque rescapé sait que c’est nous qui avons le parchemin.

L’aasimar avait déjà beaucoup parlé, et ce n’était pas son habitude. C’était un peu comme s’il réfléchissait à haute voix. Désormais, ils avaient un nouvel ennemi : le temps.

- Il ne faut pas lui laisser le temps de s’organiser, ou au Culte du Dragon de s’apercevoir de l’absence de son messager. Pour la sécurité du convoi, Polby, je ne saurai trop vous suggérer de se mettre en route et de ne plus s’arrêter jusqu’à notre destination. Ou de s’arrêter le moins longtemps possible.

Le regard vide de l’aasimar s’arrêta un moment sur Vëla, puis il se porta sur Belgos et son loup qui s’éloignait seul. Elion d’Alusaire avait toujours vécu en autonomie complète avec son mentor Hector. Il ne savait quel comportement adopter face aux états d’âme du rôdeur. Il savait juste que ce groupe, qui n’en était pas un, avait besoin d’un chef de guerre. Seule l’unité face au danger permettrait peut-être d’arriver à bon port et encore, ce n’était pas gagné. Le paladin hésitait à donner un peu de moue à Belgos qui devait avoir besoin de se retrouver, et celui d’aller lui mettre une claque, même si elle n’était que verbale pour lui faire retrouver ses esprits. Visiblement, la tentative de Vëla s’était soldée par un échec. Elion estima que pour l’heure, le demi-elfe devait avoir surtout besoin de solitude. C’était respectable, d’autant que le paladin imaginait sans mal la lutte intérieure qui devait submerger le rôdeur, qui venait de rendre son signe d’appartenance à la Compagnie. Un geste lourd de conséquence et qui trahissait l’état dans lequel devait se trouver le rôdeur. Il n’y avait plus qu’à esprérer que cela n’allait pas durer, le guerrier divin de Heaum se doutait que dans peu de temps, ils auraient tous besoin de son expérience.

¤ Ô Heaum, ton nom soit mille fois loué. Guide Belgos et appuis le de ta vigilance éternelle. Montre lui la voie lumineuse qu’il suit. ¤

écrit par: Vëla Jeudi 02 Janvier 2014 à 15h42
Décidément, ce qu'elle craignait arrivait. Le mal était souvent là où on ne s'y attendait pas et pour le groupe, il s'était caché parmi eux depuis le départ pour en engager un autre par la suite et pour en avoir un plus gros sur les bras par la suite... Qu'est-ce qu'il y aurait pour la fin!?

Polby avait été cohérent jusqu'au moment que le groupe puisse atteindre, hier, la petite bourgade qu'ils avaient quitté au matin tôt; depuis leur arrivé, il avait eut un comportement fort intriguant et dangereux pour la mission en plus de faire éclater l'homogénéité du groupe de départ. Cela avait commencé avec Elion qui comme elle n'était vraiment pas chaud a voir un malin s'introduire à leurs groupe, ensuite se fut elle même qui fit des siennes devant le groupe et voilà que présentement Belgos remettait sa chevalière au chef d'expédition et avoir carrément ignoré la présence de la Paladin.

Bouche béa, Vëla comprit rapidement qu'elle aurait dû se la fermer, encore une fois elle avait trouvé le moyens de retourner la situation sur sa propre personne, comme si à toute les fois qu'une chose ce produisait, elle en était, de circonstance, le sujet principal.

* Cette fois-ci Vëla, tu as eut ta leçon, sept fois tu tournera ta langue avant de parler.*

Se disait-elle déçu d'elle même.

Polby fit son rapport ou sermonnait suivit de près par une question fort valable de Moira, qui se vit sans réponse, ou très évasive de la part de Polby, Corvo faisait son frustré de la réprimande d'Elion et ce dernier louait allégeance à Belgos, ce qui en disait long sur ses véritables pensées que la Paladin appuyait . Ensuite les questions aux propos du culte du dragon, Polby en fit une bonne présentation globale, c'est ce que son paternel lui avait en gros mentionné.

C'était au tour de Moira de faire savoir à Polby sa façon de pensée mais le comble fut le geste posé par Belgos, il en avait assez des comportements du Hin et ne manquait pas de le faire savoir par son judicieux geste ce que la folle de Torm approuvait entièrement.

Elion apportait son point de vu sur la situation, la jeune fille de la Rashéménie écoutait les mots et faisait la scène probable de ses dires. Son investigation intérieurement l'apportait aux même rapport sinon que le culte était déjà au courant que c'était eux qui avait le parchemin et qu'ils étaient déjà la proie du culte. La seule avantage que le groupe actuel puisse avoir, c'était qu'ils n'aurait pas le désavantage de la surprise, ils s'attendaient à une représailles. Alors oui, il fallait sans attendre partir et ne pas arrêter avant d'avoir atteint leurs but.

Le regard du représentant du vigilant croisait le sien, ce dernier put y lire un appui complet puis les yeux de la folle de Torm fixait Belgos et regardait de suite Elion; le visage de la Paladin confirmait l'isolement du chef de troupe.

Voyant que la troupe reprenait sa route, elle fit tourner Abby vers l'arrière du charriot et d'une voix autoritaire et franche lançait vers Micheletto...


-Soyons vigilant Micheletto, le mal pourrait fort bien nous prendre de revers.-

Sans aucun autre mot, elle prit place pour avoir Micheletto à sa droite et laissait un espace stratégique entre eux et le colis.



Détection durant le parcourt.

écrit par: Corvo Stern Vendredi 03 Janvier 2014 à 01h11
Les explications qu'avait fourni Polby à Moira furent comme à l'accoutumée fort évasives . Le roublard jugea de bonne guerre la justification de l'halfelin qui évoquait la top récente arrivée des "bleus" au sein du groupe pour être mis dans le secret. Le Hin confirma en revanche de manière presque claire que la compagnie et la mission était liée au Culte de Dragon. Ainsi donc il ne s'agissait pas d'une vulgaire mission d'escorte comme il y en avait des millier en Faerun en cet instant mais bien d'une mystérieuse quête d'une importance capitale. C'était du moins ce qu'en concluait Corvo...

Elion après un renouvellement d'allégeance des plus académiques venait de demander des précisions sur le Culte des Dragons ce qui confirmait que les membres de la Compagnie des Marches ne connaissaient pas tous cette organisation maléfique. Si l'on ajoutait à cela le fait qu'une guilde du nord des Royaumes concentrant principalement son activité dans les Marches d'Argents venait s'aventurer jusqu'aux abord de la Côte des Dragons dans le plus grand secret... En recoupant ces informations, Corvo comprit que cela devait résulter d'une forte activité de la secte malfaisante et commençait à envisager de poursuivre jusqu'à la fin de la quête dans laquelle il s'était lancé par pur opportunisme.


¤ Il va y avoir des informations de première qualité à glaner dans les jours qui viennent. Des informations qui seraient vitales pour le Cormyr...¤ Pour le Cormyrien peu de choses méritaient une totale fidélité mais parmi elles se trouvait sa patrie. Si fournir des informations de premier choix ses ennemis pouvaient aider les autorités dans la protection du Royaume Forestier cela justifiait bien quelques risques de sa part du jeune homme... N'avait-il pas risqué sa vie et son père n'était-il pas mort afin de préserver l'intégrité du Royaume du Dragon Pourpre? Et si en plus ces informations pouvaient lui rapporter quelque chose, il ne fallait plus hésiter une seule seconde...

Corvo épperona sa monture et parti rejoindre son compagnon à l'avant garde. Ne souhaitant pas en rajouter une couche il laissa passer de nombreuses minutes avant de lui adresser la parole d'une manière dès plus neutre possible afin de tester l'envi ou non de Belgos d'entamer ou non une conversation.


- Lors de notre repas à la Taverne hier soir vous n'aviez pas mentionné le fait que la Compagnie des Marches opérait contre de si grandes puissances... lança t-il à Belgos en faisant référence aux précisions que venait d'apporter Polby. Si jamais l'envie de parler d'autre chose vous chante je serait enchanté de vous entendre me compter ce que vous faisiez avant d'intégrer la Compagnie. Bien sur, si jamais vous souhaiter que nous chevauchions en silence dites le moi sans détour, je ne le prendrai pas mal. A dire vrai, c'est plutôt comme celà que j'aime habituellement voyager...

écrit par: Belgos Dalaèl Vendredi 03 Janvier 2014 à 06h03
Se retrouver au grand air, loin des palabres en tout genre qui ne faisaient que conforter le sentiment du rôdeur qu'ils allaient bien au devant de dangers difficilement mesurables mais infiniment dangereux, fit un bien fou au forestier. De nombreuses questions subsistaient dans l'esprit de l'A'Tel'Quess parmi elle, c'était de savoir pourquoi cet Oeil du Dragon n'avait tout bonnement pas envoyer un de ses émissaires au Bastion et éviter ainsi que le groupe de la Compagnie ne se retrouve loin des Marches, en terres quasis inconnues et surtout sans compter sur d'éventuels renforts amis. Dans les Marches, ils pouvaient compter sur de nombreux soutiens, et en particuliers sur les forces du Bastion, mais là rien de rien. Polby distillait au compte goutte ses informations, pire, il avait préféré tenir dans l'ignorance ceux qui avait jurés allégeance au Bastion, Belgos n'approuvait pas cela. La confiance était un minimum vital, un élément non négociable surtout quand lorsque des vies étaient en péril, et parmi elle, la sienne.

Quand on y pensait, l'une de ses dernières missions à Hlondeth était une véritable partie de plaisir au contraire de celle-là. Il faut dire qu'on ne se promenait pas sur les terres des Extaminos impunément et sans avoir vraiment conscience du danger.

Alors qu'il chevauchait tranquillement, son regard glissa sur sa main droite, une partie de sa peau était décolorée à l'endroit où il portait d'ordinaire sa chevalière. Il n'avait pas encore remit en cause son appartenance à la Compagnie, pas totalement. Jusqu'ici il avait servit fidèlement le Bastion, il avait versé son sang pour elle et contribuer à l'instar d'autres Frères et Soeurs des Marches de servie ses nobles desseins pour le bien de la Confédération et de son peuple. Le doute s'était emparé de lui depuis plusieurs décades, le Bastion et ses dirigeants perdaient eu fur et à mesure des décades leur légitimité aux yeux du forestier, le fiasco de Port Enigme l'avait ébranlé, fallait il être prêt à laisser sa vie uy nom d'une organisation incapable de respecter les siens. Pas si sur que ça.

Pourtant à Sundabar, Belgos Dalaèl avait trouvé une vraie famille. Des femmes et des hommes animés des mêmes valeurs que lui et qui partageaient les mêmes idéaux, qu'en restait-il aujourd'hui? Fallait-il qu'il remette totalement son engagement au sein du Bastion? Pour l'heure, la question était sans doute prématurée. Ne s'était-il pas engagé auprès de Polby? certes le chef de phalange n'était pas parfait comme tout à chacun,a cela s'joutait le fait que le hin avait sciemment placé sa confiance dans le demi-elfe, le prenant comme second. ET....Et ce fut tout. Les conversations intérieures de Belgos fut inhibées par l'arrivée à ses côté du sieur Corvo au langage sans détour. Sa façon de l'apostropher le fit sourire ouvertement, une première depuis le matin.


- Ma foi Corvo, pour être totalement franc avec vous, les ennemis de la confédération sont devenus tout naturellement les ennemis de la Compagnie des Marches, et en prime il aurait été fastidieux de vous les énumérer tous.dit le forestier avec un petit sourire. Le roublard se montrait volontairement ouvert et amical tout en lui laissant la liberté d'agir à sa convenance. Belgos en apprécia cette fois l'initiative." A dire vrai, c'est en silence moi aussi c'est la façon dont j'aime habituellement voyager, sans être pour autant réfractaire à toute forme de discussion. D'autant que nous sommes appelés à vivre en communauté quelques temps."Belgos coula un regard vers le roublard. " Vous êtes natif du Cormyr d'après ce que j'ai crut comprendre? Nous avons donc une chose en commun, enfin, en partie seulement puisque du sang cormyrien coule dans mes veines de par ma mère. J'ai un grand respect pour votre peuple que l'on dit extrêmement patriote"

écrit par: Corvo Stern Vendredi 03 Janvier 2014 à 22h48
Ce n'était pas grand chose mais dans le fond Corvo fut réellement heureux de voir son compagnon demi-elfe ouvert à la discussion. Belgos affichait en plus un réel sourire, chose que le roublard croyait être impossible compte tenu des événements ayant eu lieu lors de la halte à la taverne... Le jeune homme fut soulagé par cela et allait tenter d'éviter tout sujet de discussion remettant en cause la cohésion du groupe et pouvant remettre sur le tapis les tensions actuelles...

Alors que Belgos s'adressait à lui et mentionnait le fait que les hommes de la petite compagnie allaient devoir passer pas mal de temps ensemble, Corvo qui conservait toujours jusque là une expression très neutre acquiesça par un hochement de tête. Son visage s'ouvrit petit à petit lorsque le pisteur évoqua son ascendance Cormyrienne pour finir par un large sourire dévoilant toutes ses dents.


- En tout cas vous savez flatter les personnes avec qui vous conversez Belgos ! répondit le voleur empli de fierté à la mention du patriotisme de ses compatriotes. Effectivement Tymora soie louée, je suis bien natif du Royaume Forestier, quant à vous, que ce soit de moitié ou totalement vous n'en restez pas moins un fils du Cormyr. Vous marquez des points mon amis ! lança t-il au rôdeur en même temps qu'il lui adressa un clin d'œil pour appuyer sa boutade. D'une certaine manière la boutade en question servait à temoigner la confiance et l'engagement de Corvo envers le demi-elfe... Le roublard s'adressa ensuite à Belgos dans la langue de son père.

¤ Peut-être apréciera-t-il d'échanger quelques mots dans sa langue paternelle? Apparamment c'est l'effet que ça fait à Elion et Vëla quand ils baragouinnent leur langage sacré.¤





Les quelques secondes de silence qui suivirent permirent à Corvo de se rendre compte de son indiscretion ce qui le fit sourir. Il ne s'agissait là que d'une déformation professionelle de plus. Il s'en excusa auprès de Belgos cependant car si celui-ci n'avait pas plus dévoloppé le sujet c'était probablement volontaire...

écrit par: Théodus Samedi 04 Janvier 2014 à 22h53
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil couchant, 8°
Moment : vers 18h00




PARCHEMIN
Test de détection de Vëla DD 20: 8(dé) + 2(compétence) = 10 Echec




Narration MJ :


La nuit s’annonçait lorsque Belgos trouva enfin un endroit convenable où passer la nuit. En effet, la route poursuivait son cheminement au milieu des bois. Mais soudainement, le glouglou d’un ruisseau se fit entendre. Ils aperçurent le petit cours d’eau qui tombait d’un rocher jusque dans une étendue d’eau d’une dizaine de mètre de diamètre, d’où l’eau s’échappait pour poursuivre son chemin au travers d’une surface herbeuse suffisamment grande pour accueillir un grand convoi. Comme en attestait les nombreux feux éteints, l’endroit servait souvent au repos des voyageurs.

Polby laissa Belgos donner les ordres pour la sécurité du camp durant la nuit, notamment les tours de garde. Avec Délun Maric heureux de se dégourdir les jambes, ils rassemblèrent du bois mort abandonné par ceux qui avaient occupés précédemment l’endroit. Bientôt, un feu joyeux s’éleva, repoussant les ténèbres qui tombaient sur les bois environnant.

Du chariot, le chef de phalange sortit des miches de pain achetées au tavernier d’Asbravn, de la viande sèchée, des gâteaux d’où s’échappait un agréable parfum de miel, et des pommes. Il disposa le tout sur une couverture afin que chacun puisse venir se servir. Pour finir, il sortit une bouteille de vin qu’il déboucha promptement, remplissant plusieurs gobelets métalliques.

Mangeant en silence, le hin demeura perdu dans ses pensées. Tandis que l’ambassadeur remontait dans le chariot afin d’y passer la nuit, Polby s’approcha de Belgos
.

- Belgos, mon ami. J’ai quelques mots à vous dire, si vous voulez bien me suivre.

Ils s’éloignèrent quelque peu du groupe.

- Bien, dit le chef de phalange à voix basse. Belgos, je veux t’assurer que tu as toute ma confiance pour mener cette mission à mes côtés. Je voudrais te présenter mes excuses pour mon attitude qui n’a pas été parfaite ces derniers jours. Je dois avouer que cette mission n’est pas tout à fait dans mes cordes, et que je ne la mène pas avec la sérénité qui est la mienne d’ordinaire. J’ai remis avant de partir en début d’après-midi les choses au point avec le groupe qui fait preuve d’indiscipline depuis notre départ d’Asbravn. Je leur ai rappelé que si je suis le chef de cette mission, ils sont sous ton commandement pour les déplacements et les combats. J’aimerais avoir ton avis sur cette histoire de parchemin, et ses incidences sur notre mission par rapport au Culte du Dragon. Aussi j’espère que tu accepteras mes excuses et voir nos relations revenir à la normale. Tu es un sous-officier de valeur, et je suis très heureux de t’avoir auprès de moi pour cette mission.

Avec un sourire chargé de sympathie qu’illuminait le feux, Polby tendit sa main droite au creux de laquelle brilla la chevalière que Belgos lui avait abandonné.

écrit par: Moira Lundi 06 Janvier 2014 à 22h45
Il fallait l'admettre, la vie de camp avait quelque chose de rassurant, par sa routine et ses automatismes. Débarder le chariot, installer le foyer, les chevaux... mettre un peu d'agitation dans les cerveaux assoupis par l'inaction, que le long voyage à cheval n'arrangeait pas. Moira jeta ensuite un rapide coup d'oeil pour se familiariser avec alentours immédiats : l'endroit était de toute évidence très utilisé, ce qui voulait dire qu'il était aussi facile à trouver, des visiteurs impromptus, amis ou ennemis, pourraient donc bien survenir dans la nuit. Puis, une fois les tâches essentielles achevées, la grande guerrière retira ses gants et son manteau et alla s'asseoir contre un arbre, face au feu, et pour une fois montra quelques signes de détente. Elle chercha dans son sac du fil solide et une aiguille pour recoudre la déchirure faite par l'orc ce matin, activité qui ne l'occupa que quelques minutes tant elle y était rodée : malgré la taille des ses mains de paysanne, elle possédait une certaine minutie, utile pour bien des travaux, y compris les plus inattendus. Moira tira ensuite lentement son épée hors de son fourreau pour l'examiner, mais c'était inutile : cette lame damnée n'avait pas besoin d'affûtage, ni aujourd'hui ni jamais. Moira le savait depuis longtemps, mais les réflexes avaient la vie dure. Remettant son arme à sa place, elle plongea la main dans la poche et en ressorti le petit âne de bois. Il prenait forme ; mais les pattes et le cou demandaient encore de l'affinement, elle s'y attaqua avec la pointe d'un couteau, lentement, grattant copeau après copeau. Un geste simple et mesuré, presque discret, qui remettait sa patience en bonne marche.

Elle entendit Polby appeler à lui Belgos, et leva subrepticement un oeil intrigué. Le demi-elfe semblait fort contrarié par les récents évènements, et l'avait déjà fait savoir de façon passive ce midi. Au moins ne cherchait-il pas sans cesse le conflit ouvert, contrairement à d'autres... Il avait au passage refilé une bague qu'il portait au doigt au halfelin, quelle pouvait-être la portée exacte de ce geste? Probablement pas aussi anodine que ça en avait l'air, mais il fallait encore attendre pour connaître l'issue.

écrit par: Vëla Mardi 07 Janvier 2014 à 05h32
La route se fit sans danger aucun et sans qu'un mots se prononce. Le silence faisait un bien immense à la folle de Torm, la musique de la nature suffisait amplement au mantras de la chevalière solitaire. Quand la troupe s'approchait d'un petit havre de paix pour y passer la nuit, Vëla eut un léger recul mais se pliait aux décisions des chefs. Elle aurait de loin, préférer continuer le reste du chemin sans arrêt mais il semblait bien que cela en serait autrement.

Préparant un petit mijoté simple de pommes de terre, navets, carotte et un peu de viande séché dans son chaudron et au dessus du feu pour accompagner le pain de Polby, la jeune fille regardait tour à tour chacun des présents. Il était certain que les prises de becs de la journée pesait en ce moment sur l'ensemble et un partage était de mise.

Encore une fois le silence était d'or durant le bref premier repas du groupe. Une fois la croute cassé, une petite toilette était de mise après le combat de la mi-journée, c'est alors que la Rashémie décidait de faire bande à part pour se refaire une propreté et faire boire tranquillement les chevaux et en prendre soins.

Elle revint près du feu, il y manquait le colis, Polby ainsi que Belgos. Moira sculptait, Corvo semblait calme, Elion sur sa vigilance était comme un marbre céleste, elle debout décidait de prendre place à la droite de Micheletto et regardait les flammes du feu danser. Ô était dans sa mains gauche puis la déposait sur ses genoux pour lui redonner, avec sa pierre à aiguiser, le fil du tranchant comme elle l'aimait; le son de l'affutage était pour elle une musique.

La journée avait fait son lot d'émotion et la question qui lui pesait sur le bout des lèvres depuis l'après midi revint la chicoter. Elle tournait la tête vers son voisin puis sur une teinte douce dit...


- Micheletto, si l'envie vous vient de me dire comment votre père à connu le mien sentez vous bien libre. Les moment devant les feu arrange souvent bien des maux et soulage des coeurs e des peines.-

Elle n'avait pas ordonné et sa voix était douce, presque amical ce qui jurait avec la scène de l'avant midi mais elle n'était pas dupe, restant bien aux aguets la Paladin attendait la réponse avec psychologie pour en étudier le malin.

Si il ne voulait pas parler et il en aurait le droit elle discuterait des tours de gardes qu'ils devraient faire durant la nuit, car si l'endroit était presque rêveur, il était surtout bien exploité et des visiteurs de tout acabits pourraient sans doute faire apparition en tout moments.




écrit par: Belgos Dalaèl Mardi 07 Janvier 2014 à 11h17
La contrée d'origine de son père? Belgos répondit au roublard, en commun. Il employait que rarement l'espruar et chaque fois envers des personnes bien précises mais il ne s'offusquait en rien que Corvo puisse l’utiliser, certainement une manière affirmée de bonne volonté à son égard.

- Je suis né et été élevé à Shilmesta, une terre elfe qui se trouve en nation d'Amn. Et votre nation, je n'ai eu que ma mère pour me l'évoquer et sa disparition a été en quelque sorte une des raisons pour que je quitte ma terre natale et que je puisse voir par moi même de là ou elle venait.

cela faisait combien de temps maintenant que le rôdeur avait quitté les siens? L'année qui a suivit la fin de la Guerre de Shilmesta, soit un peu plus de dix ans, presque onze ans. Sa mère portée disparue, elle avait vainement tenté de retrouver sa trace mais que ce soit chez les infâmes pourceaux survivants qui avait servit les forces de l'ogrillon Ragnor ou jusqu'au Cormyr, il n'avait rien trouvé, pas la plus petite trace. il ne se faisait aucune illusion sur le funeste destin de celle qui lui avait donné le jour et qu'il aimait tendrement. Belgos n'évoquait que rarement son passé mais sans doute devrait-il un jour renouer avec lui et pousser un peu plus au sud pour retrouver la Forêt des ombres et son père...

La discussion, anodine, se poursuivit avec le roublard, à son tour Belgos lui demande de parler de lui, s'il le désirait. Puis vint le moment de faire un halte pour la nuit. Belgos sauta à terre et distribua ses ordres. Ils repartiraient aux premières lueurs de l'aube. Le premier tour de garde débuterait après le repas. Vëla et Micheletto, son nouvel ami assureraient le premier sur trois heures, les trois heures qui suivraient seraient assurée par Corvo et Elion, et pour les ultimes heures de gardes, Belgos et Moira officieraient.

Tandis que chacun semblaient perdu dans ses pensées, le demi-elfe avala quelques bouchées de pains et de viandes séchées, refusa le vin puis se leva pour aller faire un dernier tour du campement et vérifier les montures au repas, quand Polby l'interpella et lui demande à lui parler seul. L'Aiglon soupira, la journée avait été longue, très très longue, ne pouvait-il pas espérer qu'on le laisse tranquille? visiblement non. Ils se retrouvèrent un peu plus loin, près de Syrvÿl sa monture qui bénéficiait d'une compagnie de premier ordre avec Sherkan couché à ses pieds. Le loup et l'équidé avait contre toute attente sympathisé. Puis ce fut Polby qui entama la discussion, maladroitement en quelmque sorte mais le ton était sincère. Et le geste qui s'en suivit le fut tout autant.


- Polby...souffla le rôdeur avec lassitude."ton manque de discrétion, ta manière même de diriger cette mission fait en sorte que tu nous mets tous en danger. cela fait bien longtemps que tu aurais dû nous mettre Vëla et Elion et moi dans la confidence. Nous passons pour des fieffé imbéciles, des tâcherons stupides! Certains peuvent s'en amuser, pas moi.

A aucun moment, le demi-elfe élevait la voix, mais le regard que le rôdeur dardait sur le hin se passait de commentaire. *

- Je sers le Bastion depuis trois ans maintenant, j'ai versé mon sang pour la Compagnie, jusqu'à aujourd'hui j'ai toujours porté avec fierté cette chevalière, jusqu'à aujourd'hui seulement Polby Tertrenoir, aujourd’hui mon allégeance à été ébranlée. Les erreurs que tu as commise avec tant de désinvoltures et la manière dont tu sembles te moquer éperdument des vies des hommes et des femmes que tu as sous ton commandement. On parle des cultistes là, par une bande d'orque des montagne en maraude du côté des Montagnes Nétheres que la phalange du Molosse prendrait plaisir à étriper!

il regarda un instant du côté du campement ou chacun officiait à sa façon puis coula son regard sur le hin.

- Quant à ta mise au point avec le groupe...là encore je pense que tu as été maladroit. Elle n'avait pas besoin d'être, pas de cette manière Polby.

Cette fois, il laissa errer son regard sur la chevalière que lui tendait le hin. Il savait que Polby avait parlé avec son coeur, chaque mot prononcé avait été dit avec extrême franchise. Belgos mit un genoux à terre, referma les doigts du chef de phalange sur le bijou qui portait son nom.

- Polby, je t'ai demandé de conserver ceci jusqu'à notre retour à Sundabar et que jusqu'à ce jour là, je respecterais mes engagements de sous officier des Marches, je n'ai qu'une parole, tu le sais. Un vieil adage dit de ne jamais mentir ou dissimuler à quelqu'un en qui vous voulez avoir confiance et qui est surtout prêt à donner sa vie. Et à partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien du mal à le croire. tu n'as pas été honnête Polby, tu aurais dû l'être tout comme cet homme qui se trouve sous notre protection et qui poste la même chevalière que nous, ce signe qui est censé nous identifier comme étant une seule et même famille. c'est bien l'idée non? Vois-tu, avec ce qui vient de se produire, je ne peux décemment porter cette chevalière...

écrit par: Corvo Stern Mardi 07 Janvier 2014 à 19h48
Lorsqu'il eu fini de répondre à la question de Corvo sur ses origines elfiques, le demi-­elfe, plein de tact laissa planer un silence pour donner au roublard
l'occasion de se livrer à son tour. Corvo avait s'imaginait que le rôdeur n'avait probablement pas l'habitude ou l'envie d'approfondir son histoire.


¤ Qui pourrait l'en blâmer ? Après tout on ne se connaît que depuis deux jours...¤ se disait le jeune homme alors qu'il comprenait sans peine avoir remué un lourd passer dans les pensées du forestier. Ne souhaitant l'incommoder, le roublard saisi l'invitation de Belgos à se confier à son tout. Il ne rentra pas dans les détails...

- J'ai grandi dans une famille de marchands à Marsembre. A ma naissance mes parents y ont ouvert une boutique d'antiquités et d'objets de collection avec un amis de mon père. A la mort de mon père lors de la Reconquête d'Arabel, j'ai repris le magasin. Depuis j'essaye de le faire prospérer avec son ancien associé qui a en quelque sorte été mon précepteur... A la mention de Loren, la réalité rattrapa Corvo tel le coup de fouet destiné à rappeler à l'esclave un peu trop éprit de liberté où était sa vrai place.
Depuis sa fuite d'Iriaebor il y a une dizaine au moins, il n'avait toujours pas trouvé le moyen de contacter l'elfe pour l'informer de l'échec de sa mission et du possible danger qui leur pendait au nez. L'opportunité de sortir d'Asbravn en s'engageant dans la petite compagnie la veille au soir lui avait bien apporté une relative sécurité... encore que l'irruption du Culte du Dragon dans l'affaire contribuait largement à modifier l'équation, mais pour le moment aucun moyen de communiquer avec le Diamant Noir ne se présentait.[/I]

¤ Si l'on fait halte à Iriaebor j'aurai bien un où deux endroits à visiter...¤

La chevauchée dura ainsi jusqu'au soir et fut plutôt agréable à l'avant garde. Les deux éclaireurs de la compagnie entrecoupaient leurs différentes conversations de longue phase de silence. Ce rythme semblait convenir aux deux compagnons qui avaient échangés sur leurs habitudes. Le Chondathien commençait à percevoir certains points communs entre lui et Belgos.

L'ordre d'installer le bivouac fut donné et la compagnie s'anima dans une certaine cohésion. Tous se virent attribuer un tour de garde et en dehors de cette periode chacun jouissait d'une relative liberté. Corvo devait assurer le second tour au côté d'Elion ce qui lui laissait un peu de temps. En premier lieu il s'occupa de sa monture de prêt puis s'affaira aux différentes tâches incombant à l'installation du campement. Le roublard prit l'initiative de la corvée de bois pour le feu. Le repas avait été préparé par Polby et Vëla mais le jeune homme attendrai avant de se restaurer...
La clairière dans laquelle le groupe avait fait halte était incontestablement un lieu très fréquenté des voyageurs. Autrement dit, si la compagnie avait des ennemis et que ces ennemis étaient à leurs trousses ils étaient des proies parfaites dans ce lieu. Corvo n'attendit pas son tour de garde et fit lentement le tour du camp et de ses environs à la recherche de le moindre trace suspecte. Le soleil était déjà sur le déclin et il devait profiter des dernières lueurs du jour pour détecter le moindre piège...



Fouille + détection des pièges dans le campement et ses environs

écrit par: Théodus Mardi 07 Janvier 2014 à 22h26
PARCHEMIN
Test de fouille de Corvo du campement DD20 : 15(dé) + 6(compétence) = 21 Réussite
Corvo ne trouve aucun piège


Test de détection de Corvo DD20 : 5(dé) + 5(compétence) = 10 Echec

écrit par: Elion d'Alusaire Jeudi 09 Janvier 2014 à 18h22
Le silence était d’or, enfin les choses s’apaisaient et ce n’était pas pour déplaire à l’aasimar qui chevaucha sans un mot auprès de Moira qui ne chercha pas non plus à engager la conversation. La route se fit sans un accroc et lorsque le soleil descendit sur l’horizon, Poby ordonna une halte et d’établir le campement pour la nuit.

Il s’agissait d’un fréquenté où l’on pouvait décemment penser qu’ils pourraient bien avoir d’autres voyageurs à rejoindre ce point d’eau. Ce n’était pas le cas actuellement, et c’était très bien comme ça. Le paladin commença par faire un tour de ronde autour du camp afin de s’assurer de la tranquillité des lieux.

Si son corps serait bien aise de trouver un peu de repos, l’esprit du paladin ressentait comme à chaque jour, un certain malaise. Elion d’Alusaire exécrait ce moment de la journée, où il devait baisser sa garde. C’était un moment obligé, car comme tout à chacun l’aasimar se devait de dormir, et pour se faire, il devait se rendre volontairement vulnérable en abandonnant pendant un moment son armure et sa vigilance. Comme il aurait aimé pouvoir se passer de ce temps d’inaction ou pour le moins pouvoir dormir dans son armure. Mais il avait eut beau s’entraîner à cela, à chaque fois il se réveillait en étant loin d’être en pleine forme. Il avait dû abandonner l’idée de pouvoir un jour se passer de cette nécessité de dormir.

Sa ronde terminée, le paladin se plaça au beau milieu du campement qui était entrain de s’établir. Il allait garder Le feu était allumé, le paladin s’en serait bien placer, car dans la nuit, ils allaient signaler leur présence à des lieux à la ronde. Ils auraient fort bien pu avaler cette nourriture sans la faire cuir. Certes le gout s’en serait ressentit, mais le guerrier divin avait appris à manger sans notion de plaisir, juste pour alimenter son corps et que cette machine de guerre contre le mal puisse fonctionner à plein régime. Cela dit, il aimait quand même profiter du confort lorsque cela était possible.

Vëla s’était mise à la concoction du repas dont l’odeur les trahirait aussi. A ses côtés Micheletto qui semblait bien de trop calme pour le chevalier des yeux vigilants. Le demi-orque amenait toujours cette sensation désagréable dès que les yeux de l’aasimar se posaient sur lui. Corvo venait d’achever sa conversation avec Belgos et faisait lui aussi une ronde, tandis que les deux chefs s’étaient réuni. Pour Elion c’était une bonne chose que ces deux là parviennent à pouvoir échanger tranquillement sans oreilles pour les écouter.

L’agitation de l’installation s’achevait, la garde du paladin s’achevait. Il allait maintenant pouvoir s’occuper de ses montures et d’établir à son tour le coin où il allait dormir. Elion d’Alusaire commença par alléger Athéar, il lui retira toute sa sellerie et sa barde d’écaille, pour l’attacher au tronc d’un arbre. Ensuite, il passa au tour de son mulet. Il récupéra les sceaux, il en rempli un avec de l’avoine et alla puiser de l’eau dans le second. Commença alors un brossage en règle des deux bêtes.

Ensuite, il installa son petit campement, ramassa deux grosses branche et un troisième plus fine qu’il lia ensemble pour former un cadre sur lequel, il tendit une toile qui l’isolerait lui et son matériel de la rosée et des intempéries. Puis il commença à nettoyer ses armes et en assurer l’entretient, ainsi que de son bouclier frappé aux armes de Heaum. Pour chaque pièce, il murmurait une prière rituelle adressé à son dieu. Seulement après, il rejoignit le reste du groupe pour se nourrir.

écrit par: Théodus Jeudi 09 Janvier 2014 à 21h49
Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : quelques nuages éparses, soleil couchant, 8°
Moment : vers 19h30






Narration MJ :


Si Vëla escomptait enfin en apprendre plus sur son père en ce moment de tranquillité, le demi-orque refroidit espoirs :

- Quand on sera seuls.

Sur ce, plongé dans ses pensées, il s’abîma dans la contemplation des flammes sans plus se préoccuper ni de Vëla, ni des autres membres du groupe.

Polby eut un hochement de tête quand Belgos refusa de reprendre la chevalière
.

- Entendu, je la conserve. Mais s’il te plaît, pense au fait que je ne faisais qu’obéir aux ordres en vous dissimulant l’objet de cette mission. Et je les ai enfreint face aux besoins d’informations que vous manifestiez. Je risque une sanction en rentrant au bastion pour cela. Et j’espère que cette mission finira bien, et dans le secret, si bien que nos chefs ne m’en tiendront j’espère pas rigueur. Maintenant, je vais me coucher.

Le hin dédia un regard chargé de sympathie envers son adjoint, et monta dans le chariot d‘où s‘élevait un ronflement. La soirée ne s’étira guère pour tous. Belgos avait donné ses ordres précédemment et c'est Micheletto et Vëla qui prirent ainsi le premier tour de garde. Corvo et Elion suivrait, puis Belgos et Moira.

La nuit s’écoula tranquillement jusqu’au petite matin. Polby se réveilla de bonne humeur, bien reposé malgré l'inconfort du chariot. S’éloignant de quelques pas pour satisfaire un besoin naturel, il passa devant un endroit où l’herbe était couchée jusqu’à une dizaine de mètres du chariot. Son cerveau encore embrumé par le sommeil, il ne comprit qu’en revenant que l’herbe semblait avoir été couchée par le déplacement d’un être ayant rampé.

Dirigeant ses regards vers la lisière, il ne vit rien et retourna auprès du groupe à qui il narra sa découverte
.

écrit par: Vëla Vendredi 10 Janvier 2014 à 14h12
-Soit mais je ne voit pas quand nous serons seul.-

Répondit sèchement la folle de Torm à son voisin, continuant d'affûter sa lame Ô puis ordonnait à Micheletto de voir à ce que le feu ne s'éteigne pas et de l'entretenir comme il ce devait. Elle ferait le tour du campement pour la protection du premier tour de garde, tel qu'ordonné par Belgos.

Suite à celui-ci et ce, sans malencontreuse rencontre ou évènements, la Paladin allait doucement réveiller Elion...


-noil llievrus te rialc ertd snioseb tno sruecrion se -

Elle prit le temps de l'aider à ajuster son armure puis par la suite prit place pour y passer le reste de la nuit confortablement blottit dans sa peau d'ours. Sans rêve aucun, la jeune fille se repassait simplement les quelques évènements de la journée pour ensuite se laisser bercé par le sommeil. Une confiance aveugle envers Elion lui permettait de se détendre entièrement et de se laisser aller sans quiétude.

* Cherche dans le cœur la racine du mal, et extirpe-la. Elle vit, féconde, dans le cœur du disciple dévoué comme dans le cœur de l'homme de désir. Seuls les forts peuvent la tuer sans retour. Les faibles doivent attendre sa croissance, son épanouissement, sa mort. Et c'est une plante qui vit et se développe à travers les âges. Elle fleurit quand l'homme a accumulé sur lui-même d'innombrables existences. Celui qui veut entrer sur le sentier du pouvoir doit arracher cette chose de son cœur. C'est alors que le cœur saignera, et que la vie tout entière de l'homme semblera complètement dissoute. Cette épreuve doit être subie tôt ou tard; elle peut se présenter au premier degré de l'échelle périlleuse conduisant au sentier de la vie; elle peut aussi n'arriver qu'au dernier échelon. Mais, souviens-toi, ô disciple, qu'il te faudra l'endurer, et concentre toutes les énergies de ton âme sur cette tâche. Ne vis ni dans le présent ni dans l'avenir, mais dans l'éternel. Cette ivraie géante ne peut y fleurir, car cette souillure sur l'existence est effacée par l'atmosphère même de la pensée éternelle.*

Rêvait-elle puis au moment ou les lettre d'or s'imprimait en elle qu'une petite voix criarde vint la sortir de ce monde de félicité et d'Amour éternel. Ses yeux s'ouvrirent sur un nouveau monde, un monde plus obscurcit par les miasmes et scories négatifs qui les entouraient mais aussi sur un monde ou la lumière était encore plus forte qu'auparavant. Elle se sentait plus légère et plus sur d'elle même, comme si Torm durant la nuit l'avait enveloppé d'une sécurité céleste. Ses yeux se portait sur Elion, la jeune fille le regardait avec un amour inconditionnel, il avait semé en elle, la veille, une assurance différente. Il lui avait permit de s'affranchir de son manque, sa peine, sa tare qui la retenait prisonnière. La Paladin était maintenant libre et Torm la seconderait en tout temps.

Comprenant en se levant qu'une chose c'était produite dans la nuit la preux chevalier allait voir de plus près la dite découverte. Effectivement une tierce personne les avaient espionné durant la nuit et ce, à leurs issus. Ils étaient donc suivit et observé. Malheureusement elle n'avait pas les moyens de suivre la trace et encore moins la faculté d'en savoir plus sur le type de personnage qui les avaient épier. Elle laissait donc l'endroit sans en effacer les indices et laisser à d'autre la chance d'étudier la piste.

Elle en profitait par la suite pour faire bande à part et aller en amont du courant se dévêtir de ses sous vêtements et se purifier. Un peu d'eau pur sur le corps lui fit grand bien et elle profitait de se moment pour se recueillir auprès de Torm. Sa piété fut de courte duré mais intense, demandant à Torm de l'assister au besoin.

Revenant et s'habillant la Paladin prit le temps nécessaire pour remettre son armure et l'ajuster, ensuite s'assurait que tous avait mangé le contenu de son chaudrons et allait le laver pour le ranger sur Abby. La préparation de ce dernier réalisé la folle de Torm vint au rapport auprès de Belgos.


- Vëla au poste!-

Rien d'autre. Une froideur s'était installé, la jeune fille avait un visage serein mais les traits étaient de marbre, son coeur saignait...

écrit par: Elion d'Alusaire Vendredi 10 Janvier 2014 à 15h48
Son repas terminé, le paladin termina de s’occuper de son matériel. Il retira son armure et la nettoya demandant à Heaum de bénir chacune des pièces qui la composaient. Ce rituel, il le faisait chaque jour. Ses montures étaient brossées et nourries, son matériel remis au propre, son campement établi, il pouvait maintenant s’occuper de lui. Vêtu d’un simple pagne, il se dirigea vers la rivière pour se laver et purifier son corps. Hector lui avait enseigné que comme il prenait soin de son armure et de ses armes, il lui fallait prendre soin de cette machine qu’était devenu son corps. Une fois propre, il se dirigea vers sa paillasse pour s’y coucher et commencer à se refaire une santé.

Au beau milieu de la nuit, Vëla le réveilla en le secouant par le pied. C’était encore le moyen le plus sûr pour éviter de se retrouver avec un trou dans la poitrine ou le fond de sa gorge. Le paladin étira rapidement ses muscles pour se réveiller et revêtit son armure avec l’aide de la Folle de Torm. Une aide bienvenue, car il était quasiment impossible de pouvoir ajuster toute les pièces qui la composaient. Elion d’Alusaire remercia chaudement la Folle de Torm.


nidalap iot rus tse erimul a niamed ruop tnasiapa soper el redrocca’t mro essiu liemmos ertov rus iarelliev e al edutiuq etuot ne rimrodne’t xuep u

Il assura son tour de garde. Il n’y aucune parole échangée entre Moira et lui. Visiblement, il y avait à priori un certain malaise entre la jeune femme et l’aasimar. Elion en ignorait la source, mais il ne voulait pas s’imposer en obligeant Moira à lui répondre. En outre le silence de la nuit aidait à la surveillance du camp. Les bruits portaient plus la nuit. Mais il ne perçu rien de troublant. Ainsi, une fois son tour de garde terminé, il se dirigea vers le chariot pour y réveiller Polby. S’étant assuré que le hin avait bien ouvert complètement les yeux et qu’il était prêt, le paladin retourna se coucher.

Il retira à nouveau son armure en essayant de faire le moins de bruit possible. Jeta un dernier coup d’œil à ses montures pour s’assurer que tout allait bien et plongea à nouveau dans le sommeil.

Aux premières lueurs du jour, le chevalier de Heaum se réveilla. Comme tous les jours où il pouvait le faire, il commença par réveiller son corps enchaînant toute une série d’exercices physique. Il alla rependre un bain, cette fois avec la lumière du jour, ceux qui s’y intéressaient purent voir le corps sculpté aux muscles saillants du paladin, mais aussi les nombreuses cicatrices qui recouvraient son corps. Des traces tendant à prouver la rudesse des entraînements auxquels il avait été soumis tout au long de sa vie. Après son bain, il s’habilla à nouveau, revêtit son harnois et demanda à nouveau à Vëla de bien vouloir l’aider à l’ajuster. Après l’avoir remercié, il déploya son autel sacré et adressa une prière pleine de ferveur à la Sentinelle Eternelle. Il fallait maintenant revêtir Athéa de sa barde d’écaille et de sa sellerie, remballer son campement pour harnacher Dano, son mulet. Il leur apporta de l’eau fraîche et rempli l’autre seau d’avoine.

Enfin, il alla se restaurer à son tour. C’est là que Polby fit part au groupe de sa découverte. C’était bien ce que craignait le paladin. On les suivait à la trace, mais on ne les avait pas attaqués de front cette nuit. Cela pouvait avoir plusieurs raison, la plus plausible pour Elion c’était que ce qui les suivait ne se sentait pas de taille pour un affrontement en règle. Mais il pouvait en avoir bien d’autre, comme quelque chose qui s’organisait pour leur tomber dessus en force, ou encore que ce qui les suivait ne leur fût pas si hostile.

Soudain, un frisson parcouru l’échine du paladin de Heaum. Il n’avait pas encore vu Délun ce matin, aussi il se renseigna sur ce dernier. Il avait pourtant mit son campement non loin du chariot. Finalement, il faudrait peut-être partager le chariot avec l’objet de sa protection pour assurer convenablement sa sécurité.


- Polby, où est notre « ami » et avez-vous encore le parchemin ?

Le regard sans émotion de l’aasimar se tourna vers Belgos. Le rôdeur serait certainement le seul a pouvoir en apporter plus sur la nature des traces, et peut-être même les suivre. Tout reposait maintenant sur les épaules du demi-elfe ?

écrit par: Moira Vendredi 10 Janvier 2014 à 17h36

Moira avait hésité à retirer son armure pour la nuit. Non pas que ça la gênait ; elle avait l'habitude de porter cette cuirasse comme une chemise, et de dormir dans à peu près n'importe quelle position. Elle sommeilla la première partie de la nuit, avant de prendre son tour de garde, en état de quasi-méditation pour ouvrir ses sens, l'épée posée en travers des genoux. L'atmosphère avait été plutôt froide ce soir là, entre ceux qui étaient naturellement taiseux, et ceux qui faisaient simplement la gueule. Pourtant la guerrière avait quelques questions qui lui piquaient les lèvres, mais au final, le silence général l'en dissuada. Grand dieux, qu'elle n'était pas doué pour ces choses-là! Elle attendit, sans incidents, que vint la relève. Moira adressa une courte prière avant de s'abandonner au sommeil réparateur.

-Edun na noc dara. Seigneur des Morts et Juge des Damnés, garde-moi jusqu'au jour nouveau.

Allongée sur le dos, la respiration à peine visible, elle avait tout d'un gisant de cimetière...

Au réveil, elle s'agita sans tarder pour chasser toute lourdeur du sommeil passé, et croisa Vëla en allant à la rivière pour ses ablutions, sans un mot. La grande guerrière planta son épée dans la berge et se déshabilla, fixant l'eau qui devait être sacrément glacée, mais pas plus que les lacs de montagnes de son pays natal. Elle serra les dents, le temps que le froid anesthésie un peu, à genoux dans le lit de la rivière. Elle examina son épaule blessée la veille : ce n'était pas sa première cicatrice, loin s'en fallait, son corps en présentait déjà beaucoup malgré son jeune âge : des lignes pâles s'entrecroisant, dont certaines en des endroits où on n'aurait pas crû la survie possible. Et pourtant elle était toujours là, tant que Kelemvor le voulait. Mais le jour où elle mourra, ce sera les bottes aux pieds, pour sûr. Les gens comme elle ne vieillissent pas paisiblement devant une cheminée. Elle repensa à ce pauvre diable d'Othmann : lui pensait sûrement y avoir échappé, il ne réussi qu'à avoir une fin encore plus misérable.

Plutôt mourir que crever, comme disait l'autre.

Moira se frictionna rapidement, chassant de mauvaises pensées, et sorti de l'eau ragaillardie. Elle repassa ses vêtements de lin rugueux, boucla sa cuirasse fatiguée, et fit faire un ample mouvements à Scathach. De retour au camp, c'était l'incompréhension : apparemment, quelqu'un était parvenu à s'approcher très près cette nuit sans se faire repérer. Un voleur potentiel? Ils étaient pourtant loin de toute zone habitée. Un agent du Culte? S'il était aussi doué que ça : pourquoi n'était-il pas passé à l'action? Pourtant facile : la cible s'obstinait à dormir à l'écart, dans le chariot. Il ne manquait plus qu'un panneau pour l'indiquer...

Cela faisait déjà beaucoup d'interrogations alors que le soleil était à peine levé, et Moira ne voyait pas grand chose à ajouter, si ce n'était que si rien d'anormal n'était découvert dans les minutes qui allaient suivre, autant se remettre en route sans perdre de temps. Si l'inconnu était venu aussi près sans problèmes, il était sûrement reparti sans laisser de piste remontant jusqu'à lui.

écrit par: Théodus Vendredi 10 Janvier 2014 à 22h02
QUOTE
XP du 3 décembre au 2 janvier à jour.

écrit par: Corvo Stern Dimanche 12 Janvier 2014 à 12h54
L'inspection du campement ne dura pas longtemps et ne révéla rien de suspect. Faire le tour des abords de la zone prit en revanche une bonne quinzaine de minutes au roublard pour révéler le même résultat. Corvo fouilla pourtant les environs avec la plus grande minutie à la recherche de la moindre trace qui pouvait indiquer la présence d'un piège. Dans un endroit comme celui-ci, en pleine nature et compte tenu de la popularité des lieux comme en attestait les vestiges récents d'autres bivouacs, il avait du être compliqué pour un ennemi d'élaborer un mécanisme complexe. Le voleur s'était donc concentré sur la recherche des systèmes qu'il considérait comme les plus basiques. Parmi ceux-ci figurait l'eternel fil déclencheur bien souvent tendu au raz du sol et supposé déclencher un stratagème mortel. Il sonda également le sol à l'aide d'un long morceau de bois qu'il avait ramassé lors de sa corvée de bois pour s'assurer qu'aucune "mauvaise surprise" n'avait été dissimulé sous le sol et recouverte de feuillage. Ce fut là aussi en vain...

Poussé par les sons gutturaux que commençait à émettre son estomac mais aussi par les effluves de nourriture qui flottaient dans l'air, le jeune homme du se résoudre à aller rejoindre ses compagnons pour manger un morceau.
Corvo avait devant lui trois heures avant de prendre son tour de garde aux cotés du paladin de Heaume. Cela lui laissa le temps de trouver un endroit où installer sa paillasse le plus confortablement. Cela fait, il retira son armure de cuir et entreprit d'inspecter chacune des pièces de son équipement avec une maniaquerie déconcertante. Son tour de garde réalisé, Corvo sombra dans un sommeil sans rêves pour ne se réveiller qu'au petit matin.

Le roublard commença par prendre un léger petit déjeuner essentiellement composé d'un morceau de pain de la veille. Mâchouillant sa pitance en silence il regardait Elion effectuer ses exercices matinaux. Le roublard alla se trouver un coin de berge puis procéda à sa toilette. Par chance l'eau était claire et peu profonde il ne céderait donc pas à la panique qui le saisissait chaque fois qu'il se retrouvait dans des eaux plus abondantes... La vue d'Elion quelques dizaines de mètres plus loin, dont le musculeux corps était lézardé de nombreuses cicatrices lui fit se rappeler les mauvaises périodes de son passé...
La plupart des hommes de guerre possédaient quantité de cicatrices ce qui n'était au final que le témoignage d'une plus ou moins longue vie de combat. Une sorte de témoignage indélébile de la vie d'un guerrier à la manière d'un tatouage ou d'un journal de bord relatant divers exploits. Dans de nombreuses cultures les balafres était synonyme de fierté pour leur propriétaire, voir, pour certains peuples, elles étaient même considérées comme une marque de beauté... Celles que possédait Corvo étaient bien moins glorieuses. Seulement quelques unes étaient visibles sur son corps, mais toutes resteraient gravées dans son esprit à tout jamais. Des blessures infligées à un enfant par des enfants n'étaient que rarement prises au sérieux...

La fraicheur de l'eau lui rougie la peau et les convulsions incontrôlées de son corps sortirent le jeune homme de sa torpeur. Ses mauvaises pensées disparurent laissant place à une certaine bonne humeur. Il se rhabilla en vitesse et tout ragaillardi revenait d'un pas rapide au campement. Il salua au passage chacun de ses compagnons en leur demandant si leur nuit avait été bonne. Son équipement soigneusement inventorié et rangé à sa place la veille, il ne lui restait plus qu'à remettre sa cuirasse de cuire en place et rouler sa paillasse dans son sac.
Corvo finissait de boucler la dernière sangle sur son flanc et fit quelques mouvements d'assouplissement autant pour se réchauffer après le bain frigorifique que pour assouplir le cuir de son armure raidit par la fraicheur de la nuit. C'est ce moment que Polby choisit pour avertir le groupe de la découverte de traces non loin du chariot.


¤ Par Tymora ! J'aurais vu ça hier si ça avait été là pendant mon inspection ! Quelqu'un qui s'approche aussi prêt sans nous attaquer, on cherche à nous espionner ou à nous voler. ¤ pensa-t-il lorsqu'Elion demanda si le parchemin était toujours en possession du chef de phalange.

- J'ai passé le campement au peigne fin à notre arrivé hier soir et j'aurai remarqué ces traces. C'est bien arrivé cette nuit. Je vous conseil de vérifier si rien ne manque dans vos affaires. Belgos quels sont les ordres on remonte la piste ou on décampe? lança-t-il d'un ton neutre tandis qu'il sondait l'endroit où les herbes étaient écrasées. Nous devrions inspecter l'état du chariot pour voir si nous n'avons pas été victime de sabotage?

¤ Sans lui le colis est à découvert et vulnérable...¤

Détection/Fouille dans la zone des herbes + recherche de pièges.
Si il n'y a rien idem pour le chariot
Corvo inspecte aussi son équipement en détail

écrit par: Théodus Jeudi 16 Janvier 2014 à 22h01
Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
28 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental
Temps : soleil levant, 6°
Moment : vers 07h00








PARCHEMIN
Test de détection de Corvo : 7(dé) + 5(compétence) = 12 vs Etre inconnu 19(dé) + 2 (compétence) = 21 Echec

Test de fouille de Corvo dans la zone des herbes DD20 : 20(dé) + 6(compétence) = 26 Réussite
Corvo ne trouve aucun piège

Test de fouille de Corvo du chariot DD10 : 8(dé) + 6(compétence) = 14 Réussite
Corvo ne trouve aucun sabotage

Test de fouille de Corvo de son équipement DD5 : 13(dé) + 6(compétence) = 19 Réussite
Corvo constate que son équipement est intact




Narration MJ :



Polby regardait alternativement tous ceux qui s’étaient approchés.

- Notre passager est dans le chariot, Elion. Il se repose encore. Et le parchemin est auprès de lui. Impossible de savoir si c’est le parchemin qui a attiré ce visiteur nocturne, ou bien s’il s’agit d’un simple voleur attiré par notre groupe. Vu que cet endroit sert souvent pour les caravanes, des voleurs réguliers y sévissent peut-être.

Tout en parlant, le chef de phalange regarda Corvo qui méthodiquement fouillait les alentours du chariot, puis celui-ci. Revenant vers eux, il secoua la tête :

- Pas de pièges, pas de sabotages, annonça-t-il.

- Partons d’ici rapidement, enjoignit Belgos.

Sur ces paroles, tous s’activèrent, et moins de dix minutes plus tard, le groupe reprenait la route
.




La suite ici :

https://www.royaumesoublies.com/couloirs/i...p?showforum=213