Une pure formalité., Aël, Ylinya, Kerlomar, Lorindol, Moreta.

26 Mirtul 1373. Après l'aube auprès du lac des pierres dressées.
Vent fort avec rafale à plus de 100km, pluie très forte, éclairs et tonnerres. Rd 1.

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Sunniva - Jet de compétence : Perception mage drow: 19(d20) +12 = 31 vs DD25 ~ Réussite
Sunniva - Jet de compétence : Perception pseudo: 17(d20) +12 = 29 vs DD25 ~ Réussite
Sunniva - Jet de compétence : Perception MD : 7(d20) +12 = 19 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet de compétence : Perception Gr: 11(d20) +12 = 23 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet de compétence : Perception Gr: 10(d20) +12 = 22 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet de compétence : Perception Gr: 7(d20) +12 = 19 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet de compétence : Art de la magie mage drow: 5(d20) +16 = 21
Sunniva - Jet de réflexe Dr1: 11(d20) +12 = 23 vs DD20 ~ Réussite
Sunniva - Jet de réflexe Dr2: 6(d20) +12 = 18 vs DD20 ~ Echec
Sunniva - Jet de dégât Barrière de lame: [6+6+4+1+4+1+3+2+6+4+6+4](12d6) = 47/2=-24pv Dr1
Sunniva - Jet de dégât Barrière de lame: [1+1+5+1+2+3+3+3+5+4+4+6](12d6) = -38 Dr2.
Sunniva - Jet d'attaque au CaC DR sur Aël : 13(d20) +10 = 23 vs DD29 ~ Echec
Sunniva - Jet d'attaque au CaC DR sur Aël : 14(d20) +10 = 24 vs DD29 ~ Echec
Sunniva - Jet d'attaque au CaC DR sur Aël : 5(d20) +10 = 15 vs DD29 ~ Echec
Sunniva - Jet d'attaque au CaC DR sur Aël : 13(d20) +10 = 23 vs DD29 ~ Echec
Sunniva - Jet d'attaque à distance MD sur Lorindol: 3(d20) +15 = 18 vs DD16 ~ Réussite
Sunniva - Jet de dégât : 5(d6)+3(d4) pois. = -8 pv Lorindol
Lorindol - Jet de vigueur : 20(d20) +2(base) +2(CON) +2(familier rat) +2(gilet) = 28 vs DD16 ~ Réussite. Pas empoisonné.
Lorindol - Jet de compétence : Concentration : 18(d20) +12(deg) +2(Con) +4(magie de guerre, voir desc.) = 36
Sunniva - Jet de réflexe mage et pseudo : 9(d20) +8 = 17 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet de résistance magique : 20 = 20 vs DD25 ~ Echec
Ylinya - Jet de dégât : [10+1+1+4+2+4+3+4+4](9d10) = -33 pv Mage, MD et pseudo.
Sunniva - Jet de compétence : Concentration mage drow: 20(d20) +15 = 35 vs DD33 ~ Réussite
Sunniva - Jet de distance mage drow : [69+22+78+89+67+87+81+45](8d100) = 538
Lorindol - Jet de compétence : Art de la magie : 19(d20) +12(deg) +7(Int) = 38 vs DD15 ~ Réussite
Sunniva - Jet de réflexe : 19(d20) +12 = 31 vs DD20 ~ Réussite
Sunniva - Jet de réflexe : 19(d20) +12 = 31 vs DD20 ~ Réussite
Sunniva - Jet de dégât Barrière de lame: [5+5+3+1+3+3+2+2+4+6+2+5](12d6) = 41/2=-21pv Dr1
Sunniva - Jet de dégât Barrière de lame: [5+6+3+4+5+5+1+2+2+1+3+4](12d6) = 41/2=-21 pv Dr2
Aël’Telàwërith - Jet d'attaque au CaC : 17(d20) +6(bba) +3(For) = 26 vs DD25 ~ Réussite
Aël’Telàwërith - Jet de dégât sur Dr2: 8(d8)+4 = -12pv Dr2=MORT.
Aël’Telàwërith - Jet d'attaque au CaC : 9(d20) +6 = 15 vs DD25 ~ Echec
Sunniva - Jet d'attaque à distance araignée géante: 13(d20) +18 = 31 vs DD29 ~ Réussite
Aël’Telàwërith - Jet de réflexe : 3(d20) +4(base) +3(DEX) = 10 vs DD20 ~ Echec
Aël’Telàwërith - Jet de vigueur : 15(d20) +6(base) +2(CON) = 23 vs DD16 ~ Réussite.Pas empoisonné.
Aël’Telàwërith - Jet de compétence : Concentration : 16(d20) +15(deg) +2(Con) +5(tunique concentration) = 38 vs DD16 ~ Réussite
Sunniva - Jet d'attaque au CaC araignée sur Aël: 5(d20) +6 = 11 vs DD29 ~ Echec
Aël’Telàwërith - Jet de dégât barrière de lames : [5+1+3+5+3+5+1+4+3+3+4+3](12d6) = -40 araignée géante.

Le vent soufflait toujours aussi sévèrement, c’était à se demander si les dieux ne participaient pas à cette rencontre fortuite quoi qu’il en fût, les forces en présence ne lésinaient aucunement, chacun dans leur camp pour gagner cet affront.

Les deux dridders avaient beau vouloir assassiner l’effronté noble qui avait manqué de respect envers leur maitresse que la tempête qui sévissait leur interdisait une avance rapide comme ils l’espéraient, mais ils arrivèrent bien armés chacun de leurs flamberges maudite et paré à frapper. Plus ils avancèrent plus Aël s’apercevait qu’ils étaient larges et leur portée d’arme en ferait des combattants dangereux, car ils restèrent plus loin que le noble espérait, mais il fallait quand même qu’ils s’avancent pour frapper, ce qu’ils manquèrent les deux fois chaque qu’ils tentèrent. Lors de leurs attaques, ils prirent vite connaissance de la barrière de lame qui entourait celui qui allait servir de repas à l’araignée qui se présentait déjà à l’arrière.

Sans être vu Lorindol disparut pour réapparaitre derrière le groupuscule de drow , et ce, juste à la limite de l’enchevêtrement, sortant ainsi de la porte dimensionnelle ce qui ne laissait pas le mage dans l’ignorance de la nouvelle présence ni de celle de son familier qui tous deux se tournèrent vers le nouveau arrivé. Le mage gardien qui commençait déjà son prochain sort vit dans le regard du mage que ce dernier venait de comprendre le prochain sort qui allait s’abattre sur lui. Si le pseudo dragon ne fit rien, le mage lui avait déjà levé les mains commençant un sortilège et criait au maitre d’armes à côté de lui un ordre que le gardien ne put comprendre, mais ce ne fut guère long avant que ce dernier agisse. Rapidement en se tournant vers Lorindol,, le maitre d’armes passait sa main droite auprès de son torse en y empoignant l’un des trois dards qui se trouvaient dans un fourreau de poitrine puis le lançait ni plus ni moins. Ce dard perçait les défenses du gardien et vint se ficher dans l’une des cuisses qui aussitôt firent comprendre qu’un poison allait bientôt faire effet et que la proximité d’un maitre d’armes drow n’est pas à souhaiter. Le mage gardien vit très bien les traits sévères du maitre d’armes qui laissait savoir que ce n’était pas le dernier né et qu’heureusement qu’il était enchevêtré, car les deux fauchards qu’il avait sur lui auraient sans aucun doute, déjà tranché menu le dernier arrivé auprès d’eux. Heureusement l’entrainement du mage gardien l’empêchait de perdre sa concentration pour poursuivre son sort, le coup au but était fin prêt.

Plus haut dans un arbre bien à l’abri, Ylinya en appelait à la foudre, la tempête présente apportait son lot de soutient aux gardiens sylvestres ainsi que la poire qu’elle avait mangée peu de temps auparavant et lorsqu’elle en appelait à la force foudroyante, celle-ci la laissait stupéfaite. Car non pas une, mais bien trois éclaires sortirent des nuages zébrant dramatiquement le ciel pour venir s’abattre sur le mage et son pseudo dragon ainsi que sur le maitre d’armes à proximité. L’éclat fut contrairement à ce qu’elle aurait pu s’attendre, moins spectaculaire, comme si la foudre avait passé en eux sans en ressortir. Étrangement l’enchevêtrement semblait redoubler de puissance cherchant même à attirer les victimes du piège naturel dans le sol. Un fait surprenant était que le mage ne semblait pas avoir perdu sa concentration continuant de psalmodier puis le maitre d’armes auprès de lui vint apposer sa main gauche libre sur lui et en frappant les mains ensemble, le mage drow, le pseudo dragon ainsi que le maitre d’armes disparurent des lieux laissant savoir au gardien tout près qu’ils étaient dans un autre plan d’existence. Avait-il décidé d’aller rejoindre sa maitresse? Possiblement. Il restait alors que les guerriers drow d’enchevêtrés.

Le noble bardé de protections venait d’essuyer les quatre attaques successives des dridders et n’en resterait pas là devant l’engeance et l’affront d’une telle présence sur le territoire, d’un habille pas de placement il s’avançait vers la menace, laissant un instant d’incertitude aux deux menaces qui pensait à leurs supériorités. Si les deux dridders c’étaient fait avoir lors de leurs attaques auprès de l’effronté, lorsque le noble s’approchait et délivra son premier coup d’épée, l’un des deux s’étendit au sol laissant ses huit pattes se recroquevillé sur lui. L’autre voyant l’exécution de son voisin parait la seconde attaque et laissait la place à l’araignée géante.

Celle-ci projetait une toile empoisonnée vers le vaillant qui venait de mettre à bas une monstruosité. Son jet devait avoir été guidé par une divinité qu’il ne fallait pas nommer, car même après avoir été tranché de toute part par la barrière de lame meurtrière, des brides de cette hideuse toile vinrent asperger le prêtre-mage libérant un poison infect et venant l’immobiliser sur le champ de par les multiples bouts de toile qui était venue se coller à lui. L’araignée levait ses quatre pattes avant et se laissait tomber sur sa victime, faute à elle, la barrière opérait toujours faisant éclaté des bouts de chitines de ses pattes avant, la gueule affreusement garnie de croc s’ouvrait, laissant présager qu’a la prochaine attaque se piège vivant viendrait s’abattre sur le noble.

Babagwam allait pour intervenir, mais Meeteewagouweecnee lui interdit toute aide pour l’instant. La gardienne du cercle de pierre était aussi à repérer le démon qui c’était présenté, cherchant à lui interdire tout retour possible et dans son étude elle sentit que le mage drow et son familier, ainsi que le maitre d’armes, avaient changé de plan. Elle le suivait pour s’apercevoir qu’il était à 538 lieux dans le plan des enfers.

Soit les driders n’étaient pas nourris, soit ils avaient une sérieuse dent contre le noble. Ce qui, n’était pas pour lui déplaire puisqu’il les avaient provoqué en invectivant leur maîtresse qui devait couler des jours heureux avec le démon qui l’avait emporté. Elle ne serait d’ailleurs pas la seule à quitter la surface, puisqu’elle fut bientôt suivi par le mage et son maître d’arme. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il régnait une certaine débandade chez les drows.

Pour autant, le Seigneur de Mythdaë n’était pas à la noce. Il avait terrassé un premier drider et il avait esquiver convenablement leurs attaques. Alors quoi, était-il suicidaire pour ne pas lâcher l’affaire ? Si l’on se basait sur les fluides vitaux qui s’échappaient du corps de l’aberration, elle avait pu goûter à la morsure de la barrière de lame qui s’ avérait être une protection active des plus efficace. Mais le drider ne semblait pas prêt à lâcher l’affaire.

Ce fut l’attaque surprise de cette gigantesque araignée monstrueuse qui causa le plus de tracas au théurge mystique. Si Aël’Telàwërith réussi à résister au poison contenu dans la toile, il ne put éviter de se retrouver couvert de cette substance gluante qui l’empêchait presque de bouger. La créature de Lloth avait pourtant été sérieusement blessée par la barrière de lamme magique, là aussi rien ne semblait pouvoir entamer son enthousiasme à se repaître des restes de l’Armathor de Thüldae. Aël’Telàwërith en avait la certitude, la prochaine attaque d’envergure viendrait de ce monstre.

Immobilisé comme il était, il n’avait pas plusieurs solutions qui s’offraient à lui. Il pouvait, comme un papillon se débattre dans la toile au risque de s’empêtrer dedans encore d’avantage en y laissant toute son énergie. Il ne pouvait plus attaquer avec son arme, il lui serait très difficile de lancer le moindre sort. Mais il avait encore une force qui coulait en lui. Quelque chose qu’il avait développer au fil de sa pratique avec cette puissance de l’évocation. L’électricité qui couvait dans l’air tempétueux, courrait aussi dans son corps tout entier.

Il était certes encore une fois en mauvaise posture. Encore une fois, il se retrouvait privé de sa liberté de mouvement, mais au moins pour fois, il n’était pas totalement sans défense et vendrait très chèrement sa peau. L’électricité courra dans tous les pores de sa peau, dans chaque particule de son être, de petits crépitements d’énergie jaillir des mains crispées du théurge mystique pour être complètement aspirés dans son corps, avant de jaillir de ses yeux sous la forme d’un éclaire allant frapper directement son ennemi. Ça ne serait probablement suffisant pour la tuer, mais il devait avoir au moins créé un petit sentiment de surprise.

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Aël’Telàwërith utilise pouvoir surnaturel « Eclair » : 5d6 dégâts

Aussi longtemps que le personnage soit capable de lancer un sort du registre électricité du troisième niveau ou plus, il peut créer un éclair (Sur.) de 9 m au prix d’une action simple. Il inflige 1d6 dégâts d’électricité par niveau de ce sort en réserve.
De plus, le personnage gagne un bonus de compétence de +1 à son niveau de lanceur de sort quand il lance des sorts du registre électricité.

Pouvoirs surnaturels. Rien ne peut empêcher la créature possédant ces aptitudes de s’en servir (contrairement aux sorts) et elles n’entraînent généralement pas d’attaque d’opportunité, sauf indication contraire. La résistance à la magie ne protège pas contre les pouvoirs surnaturels, ils ne peuvent pas être contrés et même dissipation de la magie est inefficace. En revanche, ils ne fonctionnent pas dans les secteurs où la magie ne peut pas s’exprimer.

Lorindol ne se laissa pas distraire par la disparition subite du mage et de son redoutable maitre d'arme.Conscient d'avoir été bénie par corellon et d'avoir échappé au pire après le coup désagréable reçu. La situation avait finalement bien changée sans son principal objectif Lorindol porta naturellement son attention sur ses compagnons. Ael semblait confronté à une monstruosité retorse et sans hésitation le mage, toujours sous l'effet de son coup au but, laissa la magie profane s'exprimer.

Visant la bête, lorindol laissa le rayons d'énergie négative suivre sa trajectoire. Se sachant le plus vulnérable, il pris le risque de préparer à sa suite son sort d'immobilisation de monstre. Qui sait avec un peu de chance et la bénédiction de Corellon la créature pourrait devenir une jolie cible !

rayon d'energie neg sur la créature, et immobilisation de monstre pour la suite

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Sunniva - Jet d'attaque au CaC dridder contre Aël: 19(d20) +10 = 29 vs DD29 ~ Réussite
Sunniva - Jet de confirmation critique : 6(d20) +10 = 16 vs DD29 ~ Echec
Sunniva - Jet de dégât : 7(d10)+5 +3(d4) nég. = -15pv Aël (dont 3 en négatif -3 att.)
Aël’Telàwërith - Jet de dégât barrière de lame : [3+5+1+5+4+4+4+4+5+5+4+6](12d6) = -50 pv Dridder=Mort.
Aël’Telàwërith - Jet de compétence : Art de la magie : 11(d20) +14(deg) +5(Int) +2(conn. des sorts) = 32 vs DD20 ~ Réussite
Aël’Telàwërith - Jet de compétence : Connaissance (mystères) : 4(d20) +15(deg) +5(Int) +2(conn. des sorts) = 26 vs DD20 ~ Réussite
Lorindol - Jet de résistance araignée contre sort: 15(d20) +10 = 25 vs DD14 ~ Réussite
Lorindol - Jet de dégât : 4(d4) = -4 araignée (-4 en att.)
Ylinya - Jet de résistance araignée contre sort : 19(d20)+10 = 29 vs DD14 ~ Réussite
Ylinya - Jet de dégât : [2+5+8+1+10+7+10+1+10](9d10) = -54 araignée
Aël’Telàwërith - Jet de dégât : [2+1+2+4+5+5+1+3+1+2+3+2+4+2+5](15d6) = -42 araignée morte.

Le dridder restant eut un relent de vigueur en voyant son voisin succomber sous l’assaut de la barrière de lame et d’un audacieux coup il tentait le tout pour le tout. De sa flamberge maudite il réussit avec brio à percer la barrière de lame et d’aller perforer le flanc gauche du darthiir, la lame entrait dans les chairs faisant ainsi frissonner sa victime d’un mal insidieux. Le seigneur de Mythdaë sentit en lui un mal obscur s’introduire, la brèche qu’avait faite la flamberge maudite était sans nul doute la pire blessure qu’il avait pu subir depuis ses débuts. Le pire ne fut pas lorsque la lame entra, ce fut lorsqu’elle sortit, car une partie vitale de l’armathor de Thüldae disparut, la flamberge avait purement et simplement aspiré la force vitale du blessé laissant un venin malin à vouloir le posséder. Pour le noble il en était certain, l’arme possédait un démon à l’intérieur qui venait de lui aspirer une partie de lui et possiblement qu’il continuerait ainsi tant et aussi longtemps que le porteur restait en vie. Le visage de satisfaction du dridder était au paroxysme du contentement, son sourire narquois resterait possiblement marqué dans l’esprit du noble, mais pas autant que le rictus de souffrance que l’arachnide drow eut l’iota de temps par la suite, la barrière de lame en fit son repas. Les morceaux de cette hideuse dégénération, s’envolèrent ici et là, laissant la lame démon tomber au sol.

Rapide autant d’esprit que de corps, le mage gardien ne perdit rien de sa lancé et fit bifurquer son coup au but pour l’envoyer sur le monstre à huit pattes qui voulait se saisir du protecteur des elfes puis entreprit son rayon d’énergie négative. L’immense masse hideuse semblait absorber cette énergie comme un repas bien servit, mais le hérissement des poils de son abdomen ne mentait pas, le monstre souffrait.

Ylinya voyant que le temps de vie des guerriers drows était sonné, les voyants ensevelit par les racines fit changer de trajectoire son aide et fit apparaitre trois éclairs qui sortirent des nuages au-dessus d’eux, le choc fut d’une violence grandiose, le point d’impact fut tel que l’araignée fut submergée de spasme incontrôlé qu’elle ne put même pas se recroqueviller sur elle-même et comme si cela n’était pas assez une magie intérieur du prêtre-mage vint appeler d’autres éclairs qui vinrent frapper l’arachnide qui elle se laissant simplement tomber par-dessus Aël qui vit la lourde forme s’écraser sur lui. Lorsque l’énorme masse de chitine arrivait sur la barrière de lame, l’atrocité des sons et de la scène aurait donné un haut-le-cœur facilement aux esprits faibles.

Le vent continuait de souffler laissant entendre des os se faire broyer sous la surface de l’enchevêtrement. Il n’avait plus rien à combattre, mis à part la malédiction de la flamberge qui elle toujours au sol, s’était éteinte de sa lueur malsaine.

Telle la tempête qui faisait rage autour d’eux, la fureur du combat monta encore d’un cran et tout s’accéléra. Tout, sauf le théurge mystique qui restait figé par les morceaux de toile venus se coller à lui. Dans ces conditions, et malgré toutes ses défenses magique dont il s’était bardé. Le drider parvint à trouver la faille bien de trop grande pour être évité. L’inévitable ne put être évité et le sombre acier lui mordit cruellement les chaires. Des blessures, Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir en avait eu son lot. Des blessures naturelles ou magiques, il avait connu le feu, glace et même le son. Mais la douleur qu’il ressentit alors que la flamberge démoniaque s’enfonçait profondément en lui n’avait aucune commune mesure avec ce qu’il avait déjà subit.

Il n’y avait pas que l’acier. C’était certain, il y avait autre chose qui formait cette large et très longue lame au bout ondulant. Ça donnait la vague image d’une flamme ce qui avait donné son nom à cette arme déjà dévastatrice. Mais la sombre chose qui habitait l’arme impie avait faim. Elle voulait se repaître non pas de la douleur, de la mort, de la peur ou d’autre chose que l’essence vitale du serviteur de Corellon Larethain. C’est ce que compris Aël’Telàwërith lorsque l’arme sortit enfin de sa gangue de chaire. Si le Seigneur de Mythdaë avait étouffé sa douleur lorsqu’il fut frappé. Il poussa un hurlement indomptable de souffrance aiguë et violente. En quittant son corps, la lame démoniaque lui arracha une partie de sa vitalité. C’était très net pour lui.
Ça lui rappela les discussions qu’il avait pu avoir son père Aël’Ar apprès qu’il se soit battu contre deux goules sur les contreforts des Collines Gris Manteaux. Ce fut peu après que son fils eu fait sa déclaration de dévotion à Corellon Larethian et que ce dernier répondit favorablement en octroyant le pouvoir de guérison à son nouveau prêtre. A partir de ce jour là, Aël’Telàwwërith servit de son mieux pour la gloire de la Couronne d’Arvandor.
Aël’Ar raconta cette sensation qu’il avait lui-même ressentit alors que la goule aspirait son essence vitale menaçant par là même que le père du Seigneur de Mythdaë ne perde à jamais son âme. C’était la pire mort que pouvait envisager un Tel’Quessir. Que son âme disparaisse dans le grand néant coupant à jamais l’existence spirituelle des elfes. C’était un peu comme si l’elfe n’avait jamais existé. Il ne rejoindrait jamais le cycle de la nature et par dessus tout, son âme détruite ne pourrait jamais gagner les bois d’Arvandor.

Il porta son regard sur son tortionnaire et il vit. Le visage drow du drider respirait une satisfaction malsaine. De ses yeux couleur rubis on pouvait deviner toute la malveillance que la créature pouvait avoir en elle. Ce visage, l’elfe doré en ferait peut-être des cauchemars tant la peur s’empara de lui. Une peur panique de mourir dans de tels conditions. La mort, la vraie mort il l’avait accepté depuis son plus jeune âge. Elle faisait partie de la vie de famille puisque son père servait comme garde des nécropoles d’Eversaka. Il n’avait pas peur de mourir et de prendre une retraite dans les forêts d’Avandor auprès de son dieu. Mais disparaître, simplement comme ça, qu’il ne resta rien et d’être complètement anéanti, c’était au-dessus de ce que le mage-prêtre pouvait accepter.
Cette fois, il ne pouvait le nier. Il… eut… peur. Immobilisé par la toile de l’araignée qui venait de s’éparpiller dans les airs pour retomber dans une pluie devenue localement rouge sang. Mais lui était toujours incapable du moindre mouvement. Le drider allait frapper à nouveau avec sa flamberge démoniaque. Aël’Telàwërith allait être à nouveau dépossédé d’une partie de sa vitalité sans rien pouvoir y faire. Il était à la merci de son bourreau, qui il ne fallait pas en douter allait se régaler à faire durer le plaisir.

Dans cette peur qui le paralysait tout autant que les morceaux de toile arachnide, le Seigneur avait oublié une chose. Une chose à laquelle il n’avait pas été préparée dans sa jeunesse et qu’il avait réellement découverte lorsqu’il avait fait la rencontre d’Yvae et d’autres gardiens sylvestres. La fraternité et la fidélité que se soit dans la joie ou dans des épreuves telles que celle-ci, elles étaient intimement liées chez les gardiens. Elles ne formaient qu’une seule et même lumière qui restait un phare guidant chacun des frères et sœurs qui constituaient la Confrérie. Lorsque le rayon d’énergie négative frappa le drider, et que le coup fut immédiatement suivit par un déferlement de magie électrique, le noble sut. Il n’était pas seul. Ho que non, il n’était pas seul dans cette bataille et malgré le vide glacial qu’avait laissé la flamberge, cela lui réchauffa le cœur. Son esprit ragaillardi, dirigea finalement son éclair contre le drider qui termina son existence dans le même état que l’araignée.

Tournant la tête dans toutes les directions à la recherche d’un nouvel ennemi, Aël’Telàwërith relâcha ses épaules dans un souffle de soulagement roque et profond. Cette bataille venait de prendre fin. Appelant à lui son familier qui devait souffrir tout autant que lui ou presque, Aël’Telàwërith tenta de le rassurer. Rien ne pourrait tromper Ry, même les mensonges bienveillants ne sauraient masquer la douleur qui était la sienne.
Toujours immobilisé par la toile d’araignée, le théurge-mystique vidé, affaibli et blessé dans ses chaires et dans son âme, cessa de lutter vainement. Il ne pouvait lancer aucun sort profane, alors il en appela aux pouvoirs divins que lui octroyait le Père de tous les elfes. Les plaies se refermèrent et la douleur physique disparurent presque entièrement. Mais, il avait besoin de reprendre des forces pour se libérer de ses liens de soies résistants. Aussi se laissa-t-il simplement tomber sur le sol boueux et détrempé.

Dans un dernier effort, il parvint à se tourner sur le dos. Il regarda les lourds nuages noires qui déverssait leur colère, mais nourrissaient en même temps la terre et la forêt d’une eau précieuse. Il sentait les gouttent venir frapper son visage emportées qu’elles étaient par le vent puissant. Il les sentait, alors il était vivant… pour le moment. IL ferma ses yeux violet en amande et en profita pour remercier comme il se devait son dieu. Grâce à la miséricorde de Corellon, il pourrait le servir encore un peu.
Gisant dans la boue, le prêtre-mage tentait de reprendre des forces pour essayer de ce libérer de cette maudite toile.

Aël’Telàwërith utilise incantation spontanée et transforme « aliénation mentale » en « soins intensifs » sur lui-même. (4d8 + 12)

Lorindol était horrifié du dernier coup porté contre Ael, la maudite flamberge était clairement un objet diabolique, empli de malignité.

Le combat semblant avoir tourné à leur avantage, Lorindol chercha à rejoindre rapidement son compagnon blessé.

- Ylina, rejoignons vite Ael ! Portons notre compagnon au plus vite à Meeteewagouweecnee. Sollicitons là respectueusement une nouvelle fois de nous apporter son aide !-

Lorindol tout en se dirigeant vers Ael, profita de son sort de détection de la magie pour percevoir les objets en présence. Prenant soins de ramasser prudemment les objets les plus dangereux pour les placer sous la garde de la gardienne.

Le combat l'avait épargné pour cette fois, mais il était évident pour lui que seul la présence d'Ael focalisant la majorité des actions ennemis lui avait permis d'agir.

Les gardiens était partiellement vengé, Corellon y avait veillé. Il lui faudrait prendre le temps de leurs apporter une digne sépulture, le temps viendra.

lorindol glisse les flamberges dans son sac sans fond sans les toucher.

26 Mirtul 1373. Dans le dôme du cercle de pierres dressées. début de l'avant midi.
Température intérieur très chaleureuse.


L’état du noble n’était pas critique, mais la blessure maligne n’aidait pas à voir l’avenir joyeusement, il fallait agir vite et bien. Comme si la nature comprenait la situation, celle-ci ne baissait pas en intensité, tout au contraire, elle s’intensifiait. La druidesse après s’être assuré qu’il n’y avait plus aucun danger venant des guerriers drow, s’approchait rapidement du blessé, après que celui-ci fit cesser la barrière de lame et constatait la gravité de la blessure après un examen de la lame démoniaque. Elle ne dit mots ne voulant pas alertés Aël qui malheureusement, avait refermé la plait avant d’en extirper le poison. Au contraire elle le rassurait lui mentionnant qu’il était impératif de rejoindre le cercle de pierre dressé le plus rapidement possible et qu’il s’en sortirait sans problème, mais qu’il devait s’attendre qu’il y aurait une cicatrice bien visible à l’endroit de la blessure. Ce ne fut pas long que Babagwam approchait semblant calmer tout autour de lui les éléments naturels, était-ce sa taille imposante qui les protégeaient du vent violent ou autre magie, peut importait, sa présence réconfortait et facilitait le retour au cercle.

Lorindol en faisant son art de la magie prit compte qu’il se passait une chose étrange, la toile semblait distordue et la présence des deux épées non loin, n’était pas étrangère au phénomène. L’un des dridders avait sur lui deux bracelets de protection qui venait, sans doute de la surface, ils auraient appartenu à l’un des gardiens que cela ne l’aurait pas surpris et un anneau caméléon. L’autre avait sur lui une broche de défense et un sac à malice ocre, qui semblait lui aussi provenir de la surface, ainsi qu’un médaillon en forme de scarabée. Leurs armures de l’Outreterre étaient faites de chitine et semblaient endommagées. Le mage aidait à soutenir Aël sous le vent de Babagwa et le quatuor arrivait rapidement près du dôme protecteur du cercle quand soudain venant de derrière eux une voix exténuée appelait à l’aide dans la langue du beau peuple. En se retournant, ils virent le survivant des gardiens sylvestre qui s’était fait attaquer plus tôt. Il avait poursuivi les drows, même grandement blessés comme il l’était, mais voyant des confrères sa force semblait vouloir le quitter, il était visiblement à bout de force perdant son sang de multiples blessures. Il portait fièrement la broche du loup argenté qui pendait sur les restes de ce qui lui restait d’armure. Il était clair que le combat contre les drows, n’avait pas été de tout repos.

Une ouverture s’ouvrit dans le dôme qui laissait apparaitre Meeteewagouweecnee presque nue, ayant sur elle qu’un léger tissu fin et blanc. La chaleur réconfortante de l’endroit était un baume en soi, et la gardienne ne fit aucun geste et ne dit aucune parole à l’approche du nouveau arrivé et l’invitait d’un geste de la main à entrer.

La gardienne avait déjà préparé les bains purificateurs et invitait Lorindol et Ylinya à déposer Aël, après l’avoir déshabillé, dans l’un des bains naturels. Son visage resplendissant de bonté et un sourire accompagnaient son regard qu’elle portait sur le protecteur des elfes et elle dit sur une teinte douce…


-Vous avez fièrement respecté votre engagement, démontrant tous vos valeurs respectives à la protection de la nature et des lieux présents. Je vous accueille avec respect.-

Elle aidait le nouveau arriver à se déshabiller et le fit tremper dans l’autre bain à côté d’Aël. C’était pour les présents, visiblement un miracle que le gardien soit encore vivant tellement il avait des blessures grave. Le grugach perdit connaissance une fois dans le bain tellement il était épuisé. La gardienne revint auprès du groupe puis …

-Je sais où sont le mage et son maitre d’arme et aussi là où est la prêtresse, tous en enfers, mais sur différent palier. Je peux, si vous le souhaitez, vous permettre de les rejoindre, il vous faudra vous débrouiller pour revenir, car le passage que le démon à ouvert est à jamais fermé, le mage lui, à fait un sort. Le passage que je peux vous offrir est à sens unique, heureusement.-

Indéniablement, elle manquait de tact ou simplement que pour elle la vie était ainsi faite, après une chute, on se relevait, tout simplement et on continuait encore plus en avant renforcie de l’épreuve. Elle approchait de son amant de la veille puis …

-Tu as une sale blessure Asamaje’g ugpugugw sipu, et naïf comme tu es tu as refermé la plaie, sans moi tu es perdu, tu le sais? Aller ne fait pas cette tête, laisse-toi aller, l’eau de la vie t’extirpera cette vilaine chose en toi et ce soir nous serons encore unis. – Riait-elle de bon cœur puis en se tournant vers Lorindol elle dit…

-Gi’gwesu emtesgit, dépose les armes au centre du cercle tracé auprès du feu, nous disposerons d’elles plus tard, les dryades ont eu peur, elles s’ennuient déjà, tu tes montrés hardi et courageux, elles ont bien hâte de te retrouver aussi.-

Son rire coquin détendait le moment, et pour Ylinya elle trouvait étrange une si extrême situation. La druidesse ne manquait pas de lui poser des questions aux propos des êtres dans le lac et des puissances surnaturelles qui les avaient appuyés durent le combat. La gardienne y répondit sans cachoterie que les êtres du lac étaient des gardiens, même s’ils étaient connus pour être vilains, qu’ici ils respecteraient leurs engagements en échange de leur secret. Pour l’aide surnaturelle offerte elle expliquait que dans une circonférence du cercle de pierre, tous les sorts de druide ainsi que les sorts d’éléments étaient triplés voir encore plus puissant dépendamment le moment et des enlignements de la lune, soleil et autres astres.

Ils pouvaient maintenant discuter, les menaces étaient disparut et il fallait maintenant prendre des décisions. Qu'allaient-ils faire des épées, poursuivraient-ils la prêtresse ou le mage et son maitre d'arme ou les laisseraient-ils à leurs sorts en enfer, retourneraient-ils prestement faire leurs rapports au Saule avant de se relancer dans une autre aventure? Ceci leur appartenait.

Couché sur le dos dans l’herbe boueuse, son visage arrosé par les trombes d’eau que le ciel sombre déversait avec violence, Aël’Telàwërith était inquiet. Il ne perdait plus de sang et c’était déjà ça de gagné. Mais il ressentait parfaitement l’empreinte que la Mal avait laissé en lui. Une sensation des plus étrange, car il n’y avait pas de réelle douleur comme on pouvait communément l’entendre. Mais un malaise qui tentait de grandir, de prendre possession de lui et qui l’attirait avec des promesses de grandes puissances, de domination et le tout baignait dans une douceur accueillante mais ô combien malsaine.

Le Théurge mystique était secoué, certes. Il ne l’était pourtant pas assez pour répondre favorablement aux vaines tentatives du malin pour le faire basculé dans l’ombre du mal. Bien au contraire, il puisa dans sa force de conviction religieuse pour garder en respect les voix imaginaires tentatrices. Sa sauveuse fut Ylinya qui en venant lui parler, lui apporta un soutien qu’elle n’imaginait sans doute pas. La voix de la Bleuté couvrant celles qui murmuraient des insanités à son âme était comme un feu dans la nuit. Aël’Telàwërith s’y accrocha pour ne pas se perdre.

Les éléments semblèrent se calmer d’un seul coup. Illusion, c’était en fait ce brave Babagwam qui de son corps offrait un écran protecteur. Même Lorindol était venu à lui. Toutes ces attentions réchauffèrent le cœur du noble. La fraternité qui les unissaient tous allait bien au-delà du combat et Aël’Telàwërith se félicitait de sa décision d’unir ses efforts à ceux la confrérie. Soutenu par ses frères et sœurs, protégé par la créature magique, Aël’Telàwërith se releva et s’aperçut alors que les toiles qui le retenaient prisonnier avaient cesser leur office. Il était libre de ses mouvements et il ne se fit pas prier pour regagner au plus vite la protection du dôme du Cercle de Pierre.

Sur le pas du sanctuaire, la magnifique Meeteewagouweecnee l’attendait lui et ses compagnons. Après la férocité du combat, son corps nue parfait dans sa robe diaphane était comme un rêve irréel. Ce fut alors le coup de théâtre.
Émanant dans leur dos, des cris à peine audible percèrent le vent et la pluie. Tous firent volte-face, le théurge mystique avait déjà un sortilège dévastateur au bord des lèvres. Craignant qu’il ne s’agisse d’un drow ayant réussi, on ne sait par quel miracle à se sortir de l’étreinte de la nature. Il s’avéra qu’il n’en était rien. C’était toutefois un petit miracle de voir le dernier rescapé du détachement de Gardiens Sylvestres qui s’était élancé à la poursuite des drows. Aucun doute, qu’ils l’avaient fait pour les protéger, et ils méritaient tous le plus grand respect. Aël’Telàwërith n’eut guère besoin de plaider pour le nouveau venu. La Gardienne du Cercle l’accueillit avec bienveillance.
Le noble refusa toute aide et tout soin tant que le rescapé ne serait pas dans son bain. Le garde sylvestre était bien loin de son champ d’action habituel. Il avait vu périr tous ses compagnons et avait vaillamment combattu. Les stigmates de cette bataille restaient bien visibles et le pauvre avait été au bout de ses propres limites. Il avait tout même trouvé la force d’envoyer un messager à Lorindol pour les avertir du danger. En quelque sorte, il avait fait en sorte de favoriser la victoire. Il méritait le droit d’être le premier à bénéficier d’un bain qui lui serait salvateur.

Ce ne fut qu’après qu’Aël’Telàwërith accepta l’aide et le bain. Il ne se fit pas prier pour rejoindre le bac d’eau magique. Comme la veille, les biens faits se firent ressentir immédiatement. Et cette fois, alors qu’il n’y avait plus de menace en devenir, le théurge mystique put se laisser complètement aller. Il était en sécurité et ses compagnons aussi. Il se savait sous la bonne garde de la Gardienne. Il ne pourrait rien leur arriver dans l’immédiat.

Meeteewagouweecnee s’approcha de lui et il répondit favorablement à son sourire enjôleur. Cette dame de la nature était encore plus magnifique à ses yeux que la veille. Les renseignements qu’elle leur apporta ne firent que confirmer ce que le prêtre-mage pensait. La Gardienne avait elle aussi joué sont rôle important dans cette affaire. Et ce n’était que l’effort commun de tous qui avait permis la victoire.

- Qu’ils restent pourrir dans les enfers. Corellon Larethian a banni les suivants de Lloth dans les profondeurs de la terre. Il auraient pu aussi bien les tuer, mais dans sa grande miséricorde, il ne l’a pas fait. Qui serais-je pour en décider autrement ? Je combattrai jusqu’à mon dernier souffle tous ceux qui dérogeront aux édits de la Couronne d’Arvandor. Mais je n’irai pas les chercher en dehors de la surface. Ces elfes maudits ne méritent pas de fouler la surface, ça leur est interdit. Mais Corellon lui-même leur octroyé le droit à la vie. Qu’ils restent donc, où ils sont loin de la lumière du soleil. Je n’entraînerai aucun de mes valeureux compagnons dans un combat qui n’est pas le nôtre. Nous protégeons la nature, et pour la l’heure, elle est protégée. Ainsi soit-il !

Après que Lorindol eut déposé les armes maudites au centre du cercle de feu, comme le lui avait suggéré la Gardienne, Aël’Telàwërith profita de ce petit moment d’intimité relative dont il disposait.

- Al hond ebrath, uol tath shantar en tath lalala ol hond ebrath ! (Une véritable amie, à l'instar des arbres et de l'eau.) Merci, merci pour ce que tu as fait. Je ne suis pas dupe, et je doute que ce démon s’en soit retourné aussi vite tout seul. Et le passage ne s’est pas non plus refermé sans raison. Tout comme l’accueil que tu as réservé au Slaads nous a éviter un affrontement qui était loin d’être gagné. Si victoire il y a aujourd’hui, nous te la devons certainement. Avant que nous ne passions à des moments plus agréables, il nous faudra parler ; toi et moi. Pour l’heure, je tiens à te remercier. Il ne fait aucun doute que si nous sommes encore de ce monde c’est aussi en grande partie grâce à toi, Baeli Ath Arael Sy (Gardienne du Cœur Sauvage).

Cette appellation pouvait avoir de nombre significations. Le cœur sauvage pouvait tout aussi bien être le cercle de pierre enfouis dans son écrin sauvage, le cœur indompté du Noble ou celui de Meeteewagouweecnee, ou encore le petit cœur qui allait bientôt battre à l’unisson avec celui de la Gardienne.

Le Seigneur de Mythdaë sentit les bienfaits que lui apportait indéniablement l’eau de la vie. Ce bain ne lavait pas uniquement le corps, il purifiait l’esprit aussi. Peu à peu les voix aguicheuses s’éteignirent. Le démon qui avait laissé son empreinte devenait plus faible, il disparaissait peu à peu vaincu par le flux magique et naturel des eaux du bain. Aël’Telàwërith pu commencer à se détendre. Il se relaxa, adressa une longue prière silencieuse à son dieu pour avoir mis un être tel que Meeteewagouweecnee sur sa route. Et, bercé par les ronronnements de Ry, il finit par se laisser aller à une profonde méditation.

Lorsqu’il laissa à nouveau son esprit reprendre pied dans ce monde, la tempête faisait toujours rage en dehors du Cercle de pierre. A l’intérieur, c’était le calme absolu. On n’entendait pas le vent hurler. Les goûtes de pluies s’écrasaient sans bruit sur le dôme et il faisait très bon ici. Ouvrant ses yeux lavande, il pu constater que sa douce n’était pas très loin. Il se redressa un peu attirant inévitablement l’attention de la gardienne.
Aël’Telàwërith n’avait dû s’absenter que quelques minutes, tout au plus. Mais cela lui avait fait le plus grand bien. Il avait pu chasser toute l’agitation du combat et il ne ressentait plus du tout la présence démoniaque. Il pointa son menton en direction du rescapé et demanda simplement.

- Comment va-t-il ?

Puis il tendit la main vers la belle gardienne, alors que Ry sauta de la baignoire pour les laisser à leur intimité relative. Lorsqu’elle lui tendit la sienne, le théurge mystique la saisie avec délicatesse et il posa son autre main aux longs doigts fins dessus. Il sourit à Meeteewagouweecnee, retira sa main de sur la sienne comme une plume s’écartait soufflée par un léger courant d’air. Le Ar’Tel’Quess posa ses fines lèvres parfaitement dessinées sur la main chaude de sa mie. Puis il s’adossa à nouveau contre les bords de la baignoire, reposant sa tête qui pointait vers le ciel. Ses longs cheveux blond et mouillés pendaient dans le vide tel une cascade dorée.

- La Confrérie des Gardiens Sylvestres, par mon entremise a pris un engagement. Un engagement qui s’imposera à chaque Gardien Sylvestre et à chacun de ses alliés. J’ai pris sous ma responsabilité cet engagement et toute la Confrérie le respectera une fois qu’il sera connu de tous. Aujourd’hui, nous n’avons fait que de respecter notre parole et j’espère sincèrement avoir gagné ta confiance envers notre guilde. Quant à toi, tu as gagné la notre et la mienne en particulier. C’était une lourde responsabilité que d’engager l’ensemble de mes frères et sœurs. Je ne le regrette absolument pas. Baeli’Ath’Arael’Sy, je sais ce que tu as fait pour nous en ce jour et hier aussi. Tu es une grande et puissante alliée, cela ne fait aucun doute. En outre, il y a maintenant un lien particulier qui nous unis. Hier nous avons fait ce qu’il y a de plus beau dans le monde. Nous avons créé une nouvelle vie. C’est merveilleux quant y songe et nous en sommes la cause. Toi et moi, nous avons maintenant la responsabilité de cet acte et il est de notre devoir de veiller sur cette vie nouvelle. Bien entendu, elle n’est pas encore prête de naître, mais il est déjà de mon devoir de la protéger autant que mes moyens le permette et au péril de ma propre vie. Je ne peux pas rester avec vous, et je ne pense pas que ce soit ce que tu souhaites. Mais, je ferai de mon mieux pour être quand même un père pour elle. Malgré tout ça, il y a des choses que je ne pourrai jamais lui donner.

Aël’Telàwërith avait le regard triste à ce moment là. La responsabilité de sa lignée pesait une tonne sur ses épaules. Il avait un rang, un titre et une destinée à tenir. Il ne pouvait pas balayer ça d’un simple revers de manche. Sa tante elle-même était revenue d’entre les morts pour veiller sur sa descendance et pour que sa famille renaissance de ses cendres et qu’elle croît à nouveau. Il lui revenait de faire ce qu’il fallait pour que la famille Aëryndra trouve sa place dans le nouvel ordre elfique qui allait se créer. Les Ar’Tel’Quess pouvaient être tellement conservateur, jamais sa fille A’Tel’Quess ne serait acceptée à la cours. Le Seigneur de Mythdaë le savait, les elfes revenaient sur le continent. La Reine Amlaruil Fleur de Lune préparait ce retour en Cormanthor. Lui, Yvae et Ylinya avaient été mandaté, via la Confrérie par Eternelle-Rencontre pour préparer le terrain et trouver des alliés pour que le moment venu, les Tel’Quessir puissent régner à nouveau sur Cormanthor. Sa fille, une bâtarde, ne pourrait pas bénéficier du rang qui aurait dû être le sien. Et le noble se devait d’en informer celle avec qui il avait partagé la couche, mais avec qui il ne pourrait jamais s’unir par le mariage.

- Je suis Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir dernier descendant de la famille Aëryndra de Cormanthyr Seigneur de Mythdaë. Ma famille est issue d’une longue et illustre lignée. Suffisamment importante pour que mon arrière grande tante ait accepté de devenir la baelnorn de notre famille. Sa grand-mère était ni plus ni moins que la sœur de Tannivh Irithil cinquième Coronal de Cormanthyr. Elle s’est mariée avec un membre du clan Dahast. Bien que ce soit de manière éloignée, je suis affilié à l’ancienne famille royale. Notre histoire, que je pourrai te conter un jour si tu le souhaites, du moins la partie que je connais, car il reste encore nombre de zones d’ombre à éclaircir. Notre histoire donc c’est joué de tragédie en tragédie, mais je porte ce nom avec honneur, car nous n’avons jamais manqué à nos devoir envers les Tel’Quessir. Je porte, bien malgré moi, la responsabilité de la succession de cette famille.

Le Seigneur de Mythdaë se redressa un peu et posa son regard grave dans celui de Meeteewagouweecnee.

- Je serai le père de cet enfant à naître, mais elle ne pourra malheureusement jamais prétendre à ces titres de noblesse. En revanche, cet enfant pourra prétendre à tout mon amour et à sa qualité de fille. Et je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’elle sera amenée à avoir un grand destin et qu’elle n’aura nul besoin de titres pour s’imposer à ce monde avec une mère comme la sienne. Ainsi sont réellement les choses. J’ai des devoirs et je ne puis faire ce que je souhaite vraiment. Mais je suis sincère envers toi et tu auras toujours une place à part dans mon cœur. Je respecterai ma promesse de venir vous voir au moins une fois par an, mais je viendrai chaque fois que cela me sera possible. Et tu pourras m’appeler à toi quand tu l’estimeras nécessaire. La magie pourra nous y aider. Voilà, tu en sais un peu plus sur moi maintenant. Et si tu me parlais un peu de toi ? Qui es-tu réellement Gardienne du Cœur Sauvage ?

Ael semblait trouver le réconfort et Lorindol remercia chaudement Meeteewagouweecnee de son accueil salutaire.

Le mage acquiesça aux paroles de Ael, effectivement la Confrérie des Gardiens Sylvestres serait à jamais redevable du secours apporté. L'engagement serait tenu à n'en point douter.

Pour les fuyards, que les maitres des plans diaboliques s'en repaissent. Rien ne le poussait à faire la chasse à cette maudite engeance. La colère était mauvaise conseillère il le savait depuis longtemps. Dans ce lieu sécurisé, son esprit apaisé il se laissa aller à se détendre.

Les lames étaient bien entendues des objets dangereux et maudit. Il s'exécuta avec précaution et les plaça au centre du cercle tracé auprès du feu. Seule la gardienne pourrait les détruire ou les cachés il en était convaincu. Lui même n'ayant pas le savoir et les compétences pour le faire.

La mort des gardiens lui pesaient et Lorindol avait hâte de pouvoir parler avec le dernier survivant, lui même n'ayant besoin que de repos et d'un peu de méditation. Profitant du temps restant pour retrouver les dryades, il se laissa aller à leur délicate attention.

Journée du 26 Mirtul 1373, entre le début de la matinée au couché du soleil. Dans le dôme du cercle des pierres dressées.




Ce fut du 26 au 27 Mirtul 1373 que se fit un grand combat en d’autres lieux d’autre temps. L’anneau que Yar avait récupéré aidait grandement à établir une certaine neutralité, du moins les forces sombres n’eurent pas l’avantage et l’anneau ne fut pas entre des mains destructrices, sa disparition retarderait l’apparition du Nétheril à l’année prochaine. Sur Toril, même si des factions sombres réussirent à placer quelques pions sur le grand échiquier, d’autres pions, chevalier et fou du camp adverse balayèrent d’un cuisant revers de la main leurs intrusions en surface.

Il y avait une matriarche drow qui venait de perdre une fille et sa cadette venait de disparaitre quelque part en enfer, son meilleur mage accompagné de son maitre d’armes de la maison Faen Tlabbar avait, lui aussi, disparu en enfer. Les portes de l’enfer du fort étaient de nouveau scellées, les passages sortants des enfers étaient eux aussi scellés pour un certain temps. Le groupuscule des Arcanistes n’était plus de ce monde, le grand Slaan encore enfermé dans sa prison, ses adorateurs de Slaad n’ayant pas réussi à mettre la main sur l’anneau recherché, se faisant, empêchant toute sortie des troupes du Vrock qui avait machiné cette course à cet anneau. Sans le savoir, les gardiens sylvestres, répondants à aider un émissaire draconique, Floxxnarr, réussirent à changer le cours des évènements malchanceux qui s’apprêtait à survenir dans un avenir proche. Les choses étant ce qu’elles sont, d’autres machinations de malveillant se mirent en branle, mais pour la Haute Forêt, encore une fois, elle était pour quelque temps encore, à l’abri d’un mal qui continuerait de grandir dans un certain mystère.

Le cercle de pierre dressée, l’une des veines du dragon qui se fermerait à jamais sur Toril, avait trouvé une nouvelle gardienne qui sanctifiait de plus belle l’endroit bénit. D’ici peu, personne ne pourrait la voir, ni même l’entrevoir, mis à part quelques-uns des plus vaillants gardiens sylvestres. Le cercle ainsi que le lac des douleurs seraient dorénavant sous la protection assidue de Meeteewagouweecnee et du cervidé Babagwa. Les alentours proches seraient piégés magiquement et la nature n’y serait pas clémente pour les curieux avides de passages et les mercantiles à la recherche de trésors à jamais perdus cherchant avec de vils espoirs à ouvrir une tombe qui n’est jamais vraiment fermée.

Plus loin, là où tentait de s’établir en surface une matriarche drow, Maikan et sa meute firent des dégâts insoupçonnés. Les pertes en vie furent grandes, autant du côté adverse que de la meute, mais l’assaut avait mis en déroute cet essaim qui tentait de vouloir répandre les tentacules venimeux qu’ils avaient osé libérer.

Moins loin, seul dans sa chaumière improvisée, Xale, le fils bâtard d’Yvae Starym, pleurait la disparition de sa bien-aimée, mais au fond de lui il savait qu’elle avait participé à ce que le mal ne s’étende pas en surface, du moins pas pour l’instant. Comme son paternel lui avait demandé et qui devait rester dans le plus grand secret, Xale protégeait de son mieux une partie de la haute forêt, celle qui encerclait le cercle des pierres dressées, il en était les yeux et les oreilles jusqu’à tant que son père revienne le chercher. Ce dernier l’avait placé ici pour une raison bien évidente qui n’avait maintenant plus l’office d’importance, car la roue d’argent qui tourne sans fin n’existait plus sur Toril, elle existait ailleurs dans tous les autres mondes et plans, mais plus sur Toril. L’autre raison était d’avoir un œil sur son m’Ethar Aël. Les choses étant ce qu’elles étaient, le futur novice pour les gardiens sylvestres, le fils unique du Ly’ Aegisir des gardiens errants faisait, en silence, de son mieux. Depuis la veille des choses terribles s’étaient produites, ce n’était pas la température qui l’inquiétait, mais bien le passage d’être mal veillant qui venait de traverser le territoire. Des drows avaient osé fouler la terre de la Haute Forêt. Lorsqu’il voulut leur couper le chemin, le trop jeune novice seul et inexpérimenté fut laissé pour mort gisant non loin du sentier. Le seul survivant de la troupe d’aide des gardiens sylvestre l’avait bien aperçu plus loin, en suivant la piste des drows, mais lui-même fortement blessé et ne connaissant pas du tout le demi-humain défiguré, avait laissé une ration et une gourde d’eau lui faisant un bivouac improvisé, car étrangement, le jeune demi-humain possédait un pendentif de loup qui était fait en bois d’olivier, le coureur avait eu un sentiment de compassion puis en était parti pour avertir les véritables gardiens sylvestres qui avait demandé de l’aide, pour espérait-il, revenir plus tard. Celui-ci arrivait au cercle épuisé et sombrait dans l’inconscience tellement les efforts demandés avaient été grandioses laissant dans le silence sa découverte. Le demi-frère de Xale, Jehans fils lui aussi de Smylla était parti plus loin, son sentier le mènerait sur une île lointaine où il serait loin des incompréhensions de ce continent. Tous deux avaient joué un rôle important au fort des portes de l’enfer, il était temps pour lui d’accomplir encore plus grand.

L’avant-midi fut pour le repos mérité, et les soins, pour Lorindol, il avait loisir de se détendre dans le grand bassin accompagné de quelques dryades consentantes et toute aussi coquines. Ce dernier apprit aussi que les lames seraient profondément enfouies au centre du cercle et coulé dans la pierre, le cercle étant déjà protégé et quiconque voudrait violer le cercle aurait les rages des esprits, sans parler des protections de la gardiennes et des dryades qui s’évertueraient à décimer la menace. Il y avait chez elles un mystère à la fois inquiétant et rassurant. Lorindol ne doutait aucunement que si elles offraient des bons traitements, elles pourraient tout aussi êtres très doués à l’inverse.

Il ne fut pas aisé de guérir le noble, sa blessure était plus grave qu’elles ne le paraissaient, les bons soins apportés de Ylinya ainsi que de Meeteewagouweecnee firent en sorte que vers le zénith Aël sortit de sa fièvre démoniaque et sentie en lui les bienfaits des soins apportés. Le rescapé eut le même traitement et s’en remit non moins rapidement, il avait été lui aussi infecté par du poison drow. Lorsqu’ils sortirent des bains purificateurs, le rescapé prit la parole leur annonçant qu’il restait un demi-humain gravement blessé sur le sentier à quelques lieux seulement d’ici. Babagwa, après avoir jeté un œil à la gardienne sorti du cercle pour disparaitre dans la tempête qui avait quelque peu baisé en intensité, mais qui restait quand même assez forte.

La gardienne, à la dernière question de son amant, lui sourit et prenant un soin particulier à s’installer offrant boire et nourriture, elle commençait une longue histoire qui commençait avec Tabaldak, le grand créateur de toute chose, le serpent ailé celui qui est partout en même temps en tout moment, ensuite Gluskap le parent des siens, l’unique, après une période de vide hors du temps et que de la brume originelle, il fit naitre deux déesses aux inclinaisons opposées, son peuple l’appelait ji’nm e’pit , soit homme-femme ou androgyne. Elle racontait l’histoire et pour celle et ceux qui connaissait l’histoire du monde, c’était sensiblement la même qu’ils connaissaient, mais avec des noms différents et ils comprirent que Meeteewagouweecnee était la sagama’sqwag, soit la servante-gardienne de l’un des lieux purs de ce monde, les veines du dragon, simple fille d’un guérisseur et d’une mère aux pouvoirs magiques. La gardienne savait canaliser les énergies ainsi que les esprits et chez elle, elle était considérée d’Oracle. Babagwa était son frère, grand guerrier guérisseur qui parlait à la mère nourrisse, il préférait la forme animale depuis qu’il avait passé son huitième hiver à faire son sentier rouge réalisant ainsi son rite de passage. Ils venaient du nord d’Anchôromé là où le soleil se levait et que les montagnes se baignaient dans la mer, ils étaient un peuple de navigateur-pêcheur, la tribu Mamiic de Gespeg. Ils étaient la moitié de la séparation de Merrouroboros, les peux nombreux survivant d’une magie utilisé égoïstement il avait de cela 24000 CV pour créer un refuge elfique, l’Éternelle-Rencontre. Elle terminait en regardant Aël et se mit à rire puis dit pour conclure d’une voix si douce et un peu moqueuse…


-Asamaje’g ugpuguw sipu, ta race s’éteindra un jour, seule restera de ta longue et illustre lignée, ce que tu as semé en moi, elle portera ton sang sur des générations et des générations, aussi loin dans le temps que tu ne pourrais l’imaginer, elle sera reine des tient quand tout sera terminé. Elle portera ton sang royal qui tes si cher, elle peuplera un continent entier qui perdurera, ils seront les gardiens de la nourrisse, des esprits et du dernier souffle, oui, elle te rejoindra sans prétendre à une noblesse, elle sera fille de Gluskap avant tout, comme nous, tous les Mamiic… si tu savais Asamajeg’g ugpuguw sipu comme tu ne sais rien et cela est mieux ainsi, ta cause ne sera jamais perdu, juste dissipé.- Ses yeux devinrent d’une opale puis elle continuait comme épris de spasmes, tout autour dans le cercle et sous le dôme dansaient ici et là, visiblement des esprits…- D’ici peu, arrivera un grand chaos, l’une des sœurs sera assassinée des mains de celui que vous appelez Cyric et Shar, un siècle durera ou les deux s’entremêleront créant ainsi un nouveau ressuscité, le mal s’éveillera, un fléau des chanteurs de la nuit frappera, les dieux seront en ébullitions faisant monter les eaux des Étoiles déchues s’ensuivra une ville elfe perdue par une autre ville volante, la nourrisse tremblera et crachera ses entrailles, vous devrez comprendre que ce ne sera pas la fin, mais un renouveau semblable, mais a jamais changé. Ce que vous ne voulez pas arrivera, ce que vous craignez vaincra, le Châtiment viendra et les pleurs pendant 777 jours empliront les âmes du renouveau, les éléments vaincront, seuls eux quatre resteront. -

Meeteewagouweecnee s’évanouissait dans les bras supporteur de son amant, elle semblait dormir d’un doux sommeil tout blotti confortablement.

Longtemps après le zénith, le cervidé arrivait avec un jeune corps sur son dos qui semblait avoir été gravement blessé. Visiblement, lui aussi avait goûté au poison drow, mais ses blessures étaient guérites, restait à enlever le poison comme les deux autres. Voyant sa sœur endormie, Babagwa comprit qu’elle avait dévoilé l’interdit. Il se mit à genoux pour laisser glisser le corps dans l’un des bains et nul ne put manquer le pendentif du loup confectionné dans un bois d’olivier que portait le blessé. La sculpture était grossière, mais identique à la broche que portaient les gardiens en présence. Le plus spécifique pour le noble, n'était pas le bout d'oreille qui manquait au blessé qui venait d'une blessure antérieur, non c'était que se qui retenait le pendentif, c'était fait de cheveux finement tressés parmi des plumes, des herbages et coquillages, ses cheveux étaient blancs, ils venaient de drow, le tressage était identique à celui qu’Yvae confectionnait, c’était sans nul doute sa signature… Se pouvait-il? Et qui était ce demi-elfe?