L'appel des embruns : 5-Les roches bleues

Leur vol était une bénédiction de Sylvanus et comment Yvhann prenait de plus en plus de plaisir utile à se transformer ainsi en plusieurs espèces animales. Il se délectait des nouvelles sensations, des capacités, des compétences que lui procurait la chance d’une telle transformation. Son inspection des intrus qui allaient vers eux était en fin de compte beaucoup plus dangereuse qu’il ne l’aurait cru, de plus il se refit le scénario qu’il c’était fait auparavant pour les combattre, à quelques points il en aurait changé la stratégie et de sort bien certainement, mais cette possibilité d’étudier les hypothèses lui plaisait bien. Pour le mieux, la décision du noble les avait sauvés d’un combat difficile qui leur aurait couté cher en moyens et qui aurait sans nul doute mis la mission en danger.

Yvahnn était au paroxysme, là, volant aisément avec une vision extraordinaire. Lorsqu’il constatait qu’ils ne pourraient pas atteindre l’objectif avant la nuit, de quelques regards avec Ylinya, ils conçurent de prendre du repos plus bas en sécurité auprès d’une rivière. Dès ce moment Yvhann décidait de mettre à contribution les talents de l’aigle royal et de leur trouver de quoi manger le soir venu. Il se mit à la recherche de proie potentielle, telle que lièvre, dinde sauvage, perdrix, truite et autre poisson comestible de la rivière. Il ne cherchait pas à prendre le dessus de l’aigle, mais bien d’agir comme lui, d’utiliser au maximum les compétences de l’être ailé qu’il avait pris forme. En même temps il cherchait un animal qui pourrait devenir un allié pour eux, Yvhann, naturellement, cherchait un lion des montagnes, le cougar était chose courante dans ce type d’environnement et très habile en montagne. Alors alliant chasse et trouvaille il volait agréablement au-dessus de la nature.

Dans sa chasse, il aperçut l’ours qui sortait de son hivernation, un moment pour eux de féliciter. L’état des ours qui sorte de leur tanière pendant l’hivernation est un moment de pur délice pour eux, il redécouvre la nature et ils ont un tempérament plus doux par contre lorsqu’ils ont vraiment faim les mâles deviennent très agressif, moins pour les femelles qui sont souvent proche ou ont déjà mis bas, elles sont plus prudentes pour nourrir les petits. Dans ce cas-ci, il semblerait que c’était un mâle assoiffé et peut être bien avait-il possiblement faim. Une idée germait dans l’esprit du forestier, mais avant tout devait-il trouver de quoi se nourrir et nourrir cet ours qui pourrait peut-être les aider, du moins les informer de la nature environnante.

Le grugach n’avait pas demandé à Sylvanus de quoi communiquer avec les animaux pour la journée qui viendrait, mais il avait le moyen de percevoir la nature et c’est ce qu’il fit vers cet ours en plus d’utiliser son empathie sauvage envers lui. Son but était simple, savoir de quoi il avait besoin et tenter de le rassasier et de s’en faire un allié potentiel. Le sylvestre hésitait, car en hivernation les ours ne cherchent pas vraiment à se mouvoir pour rien, ils ont généralement faim, donc il devrait le nourrir amplement pour qu’il reste avec eux, ce n’était pas vraiment l’animal recherché pour eux pour la suite des évènements, mais pourrait-il au moins les renseigner sur l’environnement ou simplement ne pas les attaquer.



Chasse. Sort détection de la nature sur 16,50m plus précisément sur l'ours et les alentours en vols durant la durée du sort(2h13). Ensuite utilise empathie sauvage avec lui pour donner une chance à Ylinya de pouvoir communiquer avec lui.

La première sensation de l'envol fut le soulagement de voir le nuage de guêpes géantes se désintéresser des trois gardiens. Le Seigneur de Mythdaë l'avait espéré, Corellon Larethian y avait veillé. Soulagement également de sentir ce mal des montagnes disparaître au fur et à mesure qu'il planait vers la vallée. Alors, le vol délivra à nouveau cette grisante sensation de liberté en s'affranchissant de la gravité. Libre de ne tenir aucun compte de la difficulté du terrain en contre bas et de pouvoir progresser sans gène. Sans cette neige rendant pénible la marche, sans pierres basculantes, roulantes. Il y avait juste le plaisir de se laisser glisser en prenant les courants d'air porteur.

Malgré la beauté majestueuse de ce paysage vu d'en-haut, Aël'Telàwërith était un peu triste. Triste, non pas vraiment, il ressentait plutôt une certaine forme de jalousie vis-à-vis des Avariels qui s'étaient vu doté naturellement de cette magnifique paire d'aile. Se pouvait-il que cette race fut d'avantage bénie par le Père des Elfes que les Ar'Tel'Quess eux-même ? Le prêtre sentait bien qu'en suivant cette logique il était au bord du blasphème. Il chassa cette idée de son esprit en se concentrant sur la magnificence du vol de ses compagnons druides. Il commença également à penser à la suite et à cette notion d'urgence qui émanait d'Isorion. Cette magie de communication était bien pratique. Elle s'affranchissait de l'éloignement, mais elle était en même tempss très limitative. Le Théurge-mystique manquait cruellement d'élément pour avoir une vision complète de la problématique. Et s'il y avait bien une chose qu'il détestait, c'était bien d'être dans l'ignorance.

Puis vint le moment ou son sortilège arrivait à son terme. Poursuivre plus loin, s'était prendre le risque de perdre sa forme en plein vol. La chute serait terrible. Il était donc plus sage de se poser dans ce petit coin qui offrait un lieu dégagé, et de l'eau. Parfait pour installer un campement de fortune. Lorsque le bruit de l'air flattant ses longues oreilles se tut au moment où il posa les pieds sur la terre ferme. Aël'Telàwërith profita d'un silence apaisant, seul le clapotis de la rivière qui s'écoulait en contre bas venait chatouiller agréablement ses longues oreilles. Le prêtre-mage profita de cet instant de quiétude pour faire le point. Il posa son noble postérieur à même le sol et se laissa tomber sur le dos. Son regard lavande se perdait dans l'immensité du ciel azur.

La priorité était de prendre un peu de repos. Si à une altitude normale, cette demie journée de marche n'aurait posé aucune difficulté. Là s'était assez différent. L'épuisement guettait, le Seigneur de Mythdaë décida qu'il était temps de s'installer pour la fin de cette journée. Sa réflexion le poussa à espérer que le temps allait peut-être les aider à s'acclimater un peu à l'altitude. Après tout, les humains y étaient bien parvenu, car aucun ne les avaient, à aucun moment, mis en garde contre ce mal. Probablement qu'aucun d'entre eux ne le ressentait. Aël'Telàwërith se surprit à sourire à cette pensée.

¤ Des oreilles rondes capables de s'adapter mieux que des elfes... qu'elle idée ! ¤

Le théurge-mystique se releva en laissant son barda au sol. Il marcha un peu pour trouver le meilleur endroit où installer sa maison. Lorsqu'un sourd grognement se fit entendre. Il ne fallu pas longtemps pour connaître le propriétaire de ce grognement. Un gros ours sortait nonchalamment du couvert des bois pour aller à la rivière. Premier réflexe, passer en revu un sort qui ferait l'affaire si l'ours attaquait. Second réflexe, la prise de conscience de son état de Gardien Sylvestre, protecteur de la nature. L'elfe doré patienta donc de voir ce qu'il adviendrait. Voyant Yvhann toujours sous sa forme animal prit les devant et alla faire connaissance avec ursidé.

Cette faculté à comprendre la nature et à ne faire qu'un avec elle était stupéfiante pour le mage-prêtre. Lui qui se basait sur la magie pour répondre aux difficultés qui ne manquaient pas de dresser sur son chemin, trouvait le pouvoir des druides bien mystérieux. Cette capacité à ne faire qu'un avec leur environnement, cette compréhension des choses naturelles complétait à merveille celle que lui-même avait concernant les choses mystiques ou divines. Se reposant entièrement sur le savoir faire d'Yvhann, l'elfe du soleil décida de rester en retrait pour ne pas interférer avec les efforts déployé par le druide. Néant moins, il se tenait prêt à lancer une batterie de projectiles magiques sur l'ours dans le cas, où ce dernier passerait à l'attaque. Non pas qu'il douta que son ami serait tout à fait capable de faire face. Mais il ne resterait pas simple spectateur si l'on s'en prenait à Yvhann ou à Ylinya. En outre, c'était le genre de sort qui ferait regretter le choix offensif de l'animal par la douleur qu'il ressentirait. Mais ce sort ne serait pas suffisant pour abattre un tel bestiaux. Et c'était bien là l'idée. Faire fuir l'ursidé et non pas de le tuer. Les étrangers dans cette nature intacte, c'était bien aux et non l'ours.

Il fallait croire que si Aël'Telàwërith avait eu un impacte bénéfique sur certaines choses concernant son ami. Yvhann en avait indéniablement un, sur le noble en ce qui concernait la façon d'aborder la nature. Pour un novice chez les gardiens sylvestres, il avait là le meilleur des professeur. Ylinya avait-elle aussi son rôle à jouer dans l'évolution du Seigneur de Mythdae, mais cela était dans un tout autre registre.

bandonner le problème de cet essaim de guêpes, même provisoirement, était tout de même difficile moralement. Elle savait bien que se sacrifier inutilement n’aurait certainement aidé personne mais il allait falloir qu’ils trouvent un moyen d’adresser le problème par la suite. Ils ne pouvaient décemment pas laisser ces nuisibles polluer indéfiniment la région. La jeune femme ajouta l’essaim à la pile de problèmes à régler… Ils se devaient d’en adresser un à la fois et, pour l’instant, ce dernier n’était pas forcément le plus haut sur leur échelle des priorités. D’autant plus qu’il ne chercha pas à les suivre ou les attaquer lorsqu’ils prirent leur envol pour s’éloigner prudemment.

Difficile de pleinement profiter de la sensation de vol alors que la druide restait inquiète qu’ils soient suivis par les guêpes… Mais cela avait au moins le mérite de la réveiller quelque peu après la fatigue qui lui était tombée dessus suite à leur première tentative d’ascension. Elle fit pleinement confiance à Yvhann pour les guider et sélectionner le meilleur point de chute. Ils ne devaient pas trop perdre l’avancée qu’ils avaient douloureusement faite ce matin et ne pas rester trop à proximité de la route que risquait de prendre l’essaim…

Le bord de la rivière qu’il repéra se révéla tout à fait adéquat, même si le voisinage pouvait se révéler problématique. Les ours sortant d’hibernation étaient toujours des sujets délicats de la Nature… Elle pouvait difficilement leur en vouloir. Même si elle n’avait encore jamais essayé l’hibernation, elle n’avait aucun mal à imaginer dans quel état on pouvait se réveiller d’un si long sommeil. Grincheux et affamé… La druide était donc soulagée de constater que le plantigrade ne semblait pas les considérer comme des menaces.

La jeune femme comprit rapidement la stratégie que venait d’adopter son confrère… Amadouer l’ours en lui offrant de la nourriture était encore la meilleure façon de faire… Elle aurait pu se transformer à son tour en ours mais elle avait peur que la soudaine présence d’une femelle ne fasse qu’exacerber un potentiel sens territorial et qu’il ne se sente plus en pleine compétition pour obtenir de la nourriture qu’autre chose. Sans compter que les femelles étaient réputées plus agressives et affamées car souvent en train de défendre des petits sortant tout juste de leur tanière…

Ylinya laissa encore quelques minutes de chasse à Yvhan, en profitant pour observer au mieux l’ursidé et ainsi adapter sa façon de faire. Une fois qu’elle estima qu’elle pouvait s’approcher sans provoquer une catastrophe, la jeune druide lança le sort de communication avec les animaux pour pouvoir parler avec le plantigrade. Si elle s’avança en signalant suffisamment sa présence pour pas qu’il ne se sente attaqué, elle fit aussi en sorte de ne pas donner l’impression qu’elle s’apprêtait à lui voler sa pitance…

-[Ours]Salutations noble ursidé…

La jeune femme espérait juste qu’il serait d’humeur à lui répondre et qu’il ne serait pas trop grognon… De là, elle comptait bien lui demander s’il était sorti de lui-même de son hibernation ou si quelque chose d’autre l’avait réveillé. De même, elle était curieuse de savoir s’il avait remarqué quelque chose d’anormal pour lui dans les environs… Et ses compagnons voulaient lui communiquer quelque chose de particulier, elle se ferait un plaisir de servir d’interprète...




Survie, empathie animale
Lance communication avec les animaux pour parler ursidé

Vingt cinquième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

25 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Shanzong (province de Tabot)
Moment : fin d'après-midi
Météo et températures : 8°C et léger vent, quelques nuages
MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

(Yvhann bénéficie de +4 contre le froid (don endurance), Aël est "immunisé" au froid grâce à son sort d'endurance aux énergies destructives pendant 24h, quant à Ylinya, elle utilise survie et résistance aux énergies destructives)

Yvhann:
détection de la nature -> réussite
empathie sauvage -> 1d20(16)+12 = 28 -> ours devient amical

Aël:
(temps d'apprentissage du sort = 4+10+8+6 +8 =35 heures)

Ylinya:
Survie -> réussite
empathie animale -> 1d20( +10 = 18 -> ours reste amical
communication avec les animaux pour parler ursidé -> réussite

es deux druides voyant dans l'ours un futur allié possible, tentèrent de l'amadouer. Le seigneur de Mythdaë conscient de sa faiblesse dans cet art à faire corps avec Dame Nature, préféra se mettre en retrait. Avant qu'Yvhann ne redevienne l'elfe sauvage, il profita de quelques coups d'ailes pour visualiser les alentours, cherchant un quelconque danger ou pour bien s'assurer de la tranquillité des lieux.

La nature bien que sauvage à cet endroit ne révélait rien de bien mauvais. En cette saison froide, peu d'animaux sortaient de leur abris. Un rouge-gorge se tenait non loin du plantigrade, émettant un "tic" répété à un rythme de plus en plus rapide, signifiant au visiteur qu'il entrait sur son territoire. Mais l'ours ne s'en préoccupait pas, préférant se concentrer sur ce qui l'avait extirpé de son sommeil, la soif. Plus loin, le grugach sentait la présence d'un rongeur, sortit de son terrier pour s'alimenter de vers , escargots ou quelques graines d'arbres et dans la rivière, une truite de belle taille tapie au fond de son lit. Après cette reconnaissance aérienne, le sauvageon s'attarda sur le mammifère. Leurs regards se croisèrent et pendant un très bref moment qui parut une éternité pour les deux protagonistes, leurs âmes entrèrent en fusion. Un lien invisible à l'œil nu s'opéra entre eux deux. L'ours pencha légèrement la tête faisant comprendre au visiteur qu'il le respecterait et qu'il n'avait aucune crainte à avoir.

C'est à ce moment là qu'intervint la bleuté. Elle aussi fit comprendre à l'ours son intention de le respecter et qu'elle était comme ses amis, des protecteurs des enfants de Dame Nature. En plus du lien qu'elle tissa elle aussi, elle appela la Toile pour quelque chose que de rares personnes pouvaient observer : communiquer avec un animal. Des bruits gutturaux s'échappèrent de sa gorge et vinrent réveiller l'esprit de l'ours. D'abord étonné de comprendre les mots venant d'un animal se tenant seulement sur ses deux pattes, il secoua la tête comme pour s'extirper d'un rêve, puis répondit à la demande de la fille de Sashelas d'un doux grognement que seule la bleutée put traduire.

- Bienvenue étranger.

Le grugach fut heureux que l’ours soit amical et encore plus, lorsque Ylinya pu communiquer avec lui. Durant ce temps, les laissant à leur conversation animale et toujours en aigle, il allait quérir la belle truite qu’il avait aperçue un bref instant auparavant, ce ne serait pas beaucoup pour les trois M’ethar, mais si Ylinya et lui gardaient leur forme le temps de manger, cela suffirait. La taille de l’estomac des aigles étant plus petit, ils auraient besoin de moins de nourriture chacun, le reste étant pour Aël. Sinon, la portion irait à l’ours et le sylvestre prendrait les trois baies qui lui restait pour se les distribuer à eux trois. Ils étaient présentement dans un endroit propice à la chasse et pourtant il y avait peu à se mettre sous la dent, il fallait y remédier pendant qu’il faisait encore clair.

Yvhann, non loin, était à quérir leur pitance en mode survie. Il prit le temps aussi pour tenter de déterminer les conditions climatiques de ce qui les attendrait le lendemain tout en observant et apprenant de cette belle région qui lui était inconnu jusqu’à lors. Le monde était d’une beauté simple, avec beaucoup de similitudes, mais avec des différences tellement marqué pour chaque région et c’était ces différences qu’il fallait remarquer. Bientôt Yvhann devenu Yvae, serait sans doute un cartographe. Il avait toujours apprécié les cartes, mais avant tout fallait-il découvrir le terrain pour pouvoir bien reconstituer l’environnement et de pouvoir le décrire adéquatement sur du papier.

Dans son vol à basse altitude et de ses nombreux arrêts pour bien inspecter les alentours en recherche de nourriture, autant végétale qu’animale, le druide-rôdeur s’imprégnait des lieux, observant le passage des nuages, ressentant le vent, humant l’air frais qui descendait des montagnes, appréciant chaque instant comme si c’était le dernier.

Sa chasse cueilleur terminé il reprendrait sa forme initiale pour pouvoir transporter les vivres trouvés, ou il garderait sa forme d’aigle s’il ne trouvait rien et reviendrait au campement pour y ramasser du bois et préparer le campement pour la nuit.



Survie: pour trouver de quoi se nourrir. Survie: pour le climat de la soirée, nuit et lendemain. P.S. Utilise le pouvoir de l'armure pour avoir un +4 en survie. S'il le faut et qu'il doit utiliser son arc pour prendre un gibier(il devra alors se transformé avant) Il utilisera ''grâce du chasseur et ou, Tir assisté si besoin est.

Attentif aux mouvements du plantigrade, le Seigneur de Mythdaë se détendit lorsqu'il fut certain que l'animal ne serait pas belliqueux. Ce fut même visiblement tout le contraire. Loin de marquer une quelconque agressivité, l'ours fit montre d'une forme de bienveillance vis à vis des druides. Un spectacle rare pour le théurge-mystique. Il en avait vu des sortilèges puissants et majestueux provocant des effets spectaculaires. Mais ce qui était entrain de se passer le laissa sans mots. Il n'y avait qu'à s’asseoir et profiter du moment présent. Et ce fut très exactement ce qui fit le noble evereskan. Doucement il prit place à côté de son sac, et se délecta de symbiose des druides de Thüldae avec cette nature sauvage.

Il commença par s'attarder sur Ylinya. Visiblement en grande discussion avec le plantigrade. Les sons qu'elle émettait semblait sortir du plus profond de gorge pourtant si fine. C'était à peine croyable qu'une A'Alu'Tel'Quess puisse faire naître des grognements aussi sourds. Le plus incroyable fut lorsque l'ours lui répondit, comme si cela était tout à fait naturel. La magie des druides étaient tout bonnement fascinante. Lui qui avait passé sa vie à apprendre à manipuler la Toile qu'elle soit profane ou divine restait subjuguer par le phénomène. Quelque part, il en était presque jaloux. La magie druidique lui serait probablement à jamais interdite, et ces derniers gardaient jalousement leur secret, tout comme leur étrange langage que même la magie ne pouvait percer. C'était de bonne guerre, car entre de mauvaises mains ou avec des personnes mal intentionnées, ils pouvaient faire basculer l'équilibre précaire de mère nature. Spectateur averti, l 'elfe d'or profita en silence de cette scène improbable d'une demie-elfe aquatique discourant avec un ours qui devait faire pas loin de trois fois sa taille.

Puis son regard se porta sur Yvhann sous sa forme d'aigle. Lui avait perdu ses ailes pour redevenir le terrien qu'il était. Mais le noble Sy'Tel'Quess profitait de sa forme animale. Le vol était tellement naturel, que jamais il n'aurait pu penser qu'il se s'agissait pas d'un véritable aigle. Cette capacité à se fondre dans le corps d'une autre créature était confondante de réalité. Certes il savait pertinemment que cela était réalisable, mais comment percer à jour un tel déguisement ? Lui qui avait la charge considérable de veiller au secret de la gigantesque bibliothèque que la Cité Blanche cachait dans ses entrailles eut un frisson qui lui remonta le long de l'échine. N'importe quel druide doté de cette fabuleuse faculté pouvait se transformer en souris et épier son monde sans que quiconque ne le sache.

Une pensée qui le ramena au présent. Comment faire pour déjouer ce genre de menace ? Telle était la question qui allait le tarauder jusqu'à ce qu'il puisse trouver une solution à ce problème. Certains sorts pourraient probablement y remédier, comme la vision lucide. Mais il ne connaissait pas suffisamment ce sort pour en être certain. Alors peut-être que quelque chose de simple...

¤ Essayons pour voir ! ¤

Puisant sans effort dans la toile, il lança une détection de la magie pour savoir si cela serait suffisant pour percer à jour un individu qui utiliserait cette capacité. Quoi qu'il en soit il hésitait à bouger d'avantage de crainte de briser la magie qui s'était établie entre Ylinya et l'ours. Il patienterait jusqu'à la fin de leur entretient pour lancer le sort qui leur donnerait un logis sûr pour cette nuit à venir.

Aël'Telàwërith lance détection de la magie pour savoir si Yvhann présente une aura magique sous sa forme d'aigle.

Vingt sixième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

26 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Shanzong (province de Tabot)
Moment : milieu de journée
Météo et températures : 5°C, soleil

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

(Yvhann bénéficie de +4 contre le froid (don endurance), Aël est "immunisé" au froid grâce à son sort d'endurance aux énergies destructives pendant 24h, quant à Ylinya, elle utilise survie et résistance aux énergies destructives)

Yvhann:
Survie: pour trouver de quoi se nourrir. Survie: pour le climat de la soirée, nuit et lendemain. P.S. Utilise le pouvoir de l'armure pour avoir un +4 en survie. S'il le faut et qu'il doit utiliser son arc pour prendre un gibier(il devra alors se transformé avant) Il utilisera ''grâce du chasseur et ou, Tir assisté si besoin est.
Survie -> réussite

Aël:
Aël'Telàwërith lance détection de la magie pour savoir si Yvhann présente une aura magique sous sa forme d'aigle
Détection magie ->??
(temps d'apprentissage du sort =terminé)

Ylinya:

'endroit était propice à flâner et les trois émissaires elfiques décidèrent d'un commun accord de s'accorder un temps plus important de repos. Pendant les premières heures, Yvhann mû en aigle mit à profit ses ailes pour repérer les alentours et faire le plein de nourriture. Poissons et baies de saison furent ses principales trouvailles. Grâce à ses talents, il informa ses camarades que les heures de la nuit ne leur apporteraient aucune froideur susceptible de les blesser. Ce qui n'empêcha pas le seigneur de Mythdaë de faire appel à la toile pour la construction d'un abri les protégeant et du froid, et d'invités surprises pouvant survenir pendant le temps où Séluné apporterait sa faible lumière. Le noble profita aussi de ce temps mort pour terminer son apprentissage et ainsi comprendre le fonctionnement du sort appelé "armure du mage suprême". Mais avant cela il mit ses connaissances arcaniques à la compréhension d'un pouvoir que ses deux autres compagnons avaient et dont l'utilisation pouvait s'avérer extrêmement utile. Il étudia donc Yvhann l'aigle sous toutes les coutures et n'arrivait à aucune conclusion satisfaisante. Bien des mystères restaient encore à découvrir et Aël resterait sur sa faim. Bien sûr, il perçut que cette transformation ne pouvait se faire sans une source magique et pourtant aucune magie ne semblait avoir d'emprise sur elle. Un peu déçu ne n'avoir pu comprendre entièrement ce don, il se tourna vers la bleutée.

Là aussi, ses compétences allaient être mises à rudes épreuves. Non seulement les druides pouvaient prendre l'apparence d'un animal mais ils avaient les connaissances pour les rendre amicaux et communiquer avec eux. Car Ylinya depuis leur atterrissage n'avait cessé de se lier avec le plantigrade. Le premier contact passé, la fille de Sashalas semblait être dans un autre monde. Assise en tailleur près de l'ours, ses yeux ne quittait plus l'animal et entre eux deux, des bruits sourds s'échangeaient à un rythme effréné. Ce n'est qu'à la tombée de la nuit qu'elle se releva et vint près de ses deux autres compagnons pour leur annoncer l'arrivée d'un quatrième membre à leur équipée. Le maître de ces lieux proposait ses services et offrait ses connaissances du terrain pour les guider vers leur lieur de destination. Il avait entre autre évoqué qu'un être ailé dont il ne connaissait l'origine s'était emparé de la grotte comme refuge.

Une fois repu du festin apporté par le Grugach, les trois gardiens sylvestres se réfugièrent dans l'abri tandis que leur nouveau compagnon se dégotta un coin abrité près d'un arbre pour passer la nuit.

Le soleil du matin apporta lumière et une douce chaleur inhabituelle à cette saison. Les trois émissaires après un petit déjeuner copieux, durent attendre un peu avant que l'ours daigne se lever. En cette période, son sommeil était plus pesant. Une fois prêt, le plantigrade prit la tête du groupe pour les guider vers la grotte. Pendant les premières heures de la matinée, ils marchèrent dans une forêt assez dense tout en longeant le cours d'eau et force était de constater que le plantigrade connaissait les lieux comme sa poche. Une fois la forêt passée, il obliqua plein Nord, et emmena ses invités vers des pentes plus raides. Quelques marmottes détalèrent en apercevant ce drôle d'équipage et alertaient leurs congénères de cette visite inattendue.

C'est un peu après midi, qu'ils rencontrèrent le manteau blanc et avant de s'engager dessus, ils décidèrent de faire une petite halte. D'après ce qu'avait dit l'ours à Ylinya, une fois la neige rencontrée, la grotte se trouvait à deux heures de marche, enfin c'est ce qu'avait déduit la bleutée car le plantigrade n'avait pas spécialement la notion de temps humain ou elfique. Mais cela semblait coller avec le croquis que détenait Aël.

Àprès la cueillette, le grugach mit de côté quelques baies fraiche pour les investir des le matin d’une magie curative et nourrissante pour les jours prochains. Le refuge d’Aël fut encore une bénédiction et le confort d’un tel lieu commençait à plaire au sauvageon. Profitant du repos mérité, Yvhann en profitait pour parfaire son équipement et ses armes, prenant un soin particulier à ce que tout soit conformément bien ajusté, affuté et paré à l’emplois.

La nuit venue il méditait profondément, revoyant l’ensemble de son parcours depuis sa fuite de son village après l’attaque des drows et des garous. Il sentait en lui une force nouvelle poindre, il approchait d’une étape de sa vie qui le changerait à tout jamais le rendant un être différent, mais plus évolué. Son rêve l’apportait aux confins d’un boisé merveilleux ou une réunion de druide s’y tenait et parmi eux un seul dégageait une aura particulière, c’était une elfe de lune arborant un panache de cervidé au front, la blancheur de sa peau faisait ressortir ses yeux particulièrement foncé, sa bouche peinte d’un noir jais s’entrouvrit pour laisser des paroles s’infusées dans l’esprit du sauvageon. Elle était membre du coven de la Sylver Wheel et lui dévoilait une chose incroyable presque inimaginable. En plus de lui avouer qu’il devait approcher la Sylver Wheel d’ici peu, elle lui avouait qu’il était père d’un fils du nom de Xale, possible dû à son union avec une humaine ensorceleuse qui l’avait ensorcelé lors de sa marche pour retrouver le grand Saule. Celle-ci aurait ensuite effacé sa mémoire et parti avant qu’il se lève. Yvhann n’avait aucune mémoire de cette rencontre, mais grâce au rêve il entrevit l’humaine du nom de Smylla et de la nuit qu’ils avaient passé et il entrevit même son fils Xale. Très rapidement une série d’images le parcourait lui laissant voir que Smylla avait été enlevé par des drows suite à une chasse et Xale avait été, vendu à des druergars et élevé en esclave puis il le vit libre pour finir de le voir enfermé derrière des portes infernal.

Le sortie de sa rêverie fut brusque et plus tôt. Il sortie de l’abrie au moment que l’aube allait se pointé, il allait près de la rivière s’étendant face au sol les deux bras dans l’eau et commençait sa bénédiction et son partage à Sylvanus. Il se laissait imprégner du lieu écoutant la nature se réveiller et communiait avec celle-ci pour la prochaine journée qui commençait avec un nouvel horizon.

Quand il revint auprès de ses amies, ils purent constaté qu’il c’était passé quelque chose et ils savaient aussi pour avoir côtoyé le sauvageon qu’il valait mieux attendre avant de lui poser des questions. Le dernier des Yossmar n’était plus, il y avait maintenant de la descendance des Starym qui rôdait quelque part dans les enfers, son fils bâtard, mais son fils, son unique fils. Yvae se jurait de le retrouver et d’en prendre soin. * Un jours Xale Starym, nous serons ensemble.* Se dit il intérieurement faisant de ce moment solennel une prochaine quête.

L’ours que Ylinya venait de dressé leurs serait sans aucun doute d’une aide précieuse, juste à pensé qu’une fois dans la neige celui-ci ouvrirait le chemin leurs rendant la marche beaucoup moins exténuante. Bien sur l’ours les retarderaient, car si le grugach avait penser utiliser encore une fois leur ailes pour ce rendre il en serait autrement pour cette fois, mais si la nature en voulait ainsi c’est qu’elle avait une raison et Yvhann si pliait pour étudier encore plus la nature présente et profitait de ce décors merveilleux.

Lorsqu’ils rencontrèrent la neige, ils décidèrent de prendre un temps de repos puis de discuter de la suite à suivre. Le sylvestre restait debout faisant le guet des alentours pendant le temps d’arrêt et il prit la parole en premier, chose rare encore une fois, démontrant ainsi que son changement s’opérait doucement et assidûment. Son mutisme du matin prenait fin.


-Il serait temps de discuter de la stratégie que nous allons prendre une fois à la grotte et même avant d’y arrivée. Si le résident de la grotte voit trois individus et un ours approché il se méfiera, s’il voit un ours seul il croira qu’il cherche un endroit pour s’abriter, nous nous pourrions prendre une apparence ailé ce qui sera moins fatiguant et moins suspect. Ou nous y allons directement, après tout la discrétion est-elle de mise ?-


Disait-il arc en main en surveillant autant dans les airs que les alentours, le visage dur au regard acéré.



Sort au petit matn de Baies nourricières.

La tranquillité des lieux était propice à l’apaisement de l'esprit et au relâchement du corps. Un bien fait rare lorsque les gardiens sylvestres étaient en mission. Et l'elfe doré profita pleinement de ce moment. Lorsque le refuge magique fut levé, il en profita pour se faire aider par Fae, son serviteur invisible pour ôter son armure. Il ordonna à ce dernier de la nettoyer et de préparer son couchage. Le théurge mystique en profita pour partager son repas avec ses compagnons gouta avec délice la nourriture naturelle récoltées et chassées par Yvhann. Puis il rentra à l'intérieur de la maisonnette mettre un point final à l'apprentissage de son sortilège de protection. Après quelques heures, ce fut avec une satisfaction non vaine qu'il finit par refermer son grimoire. La nuit était déjà bien pleine et la lune ne devait pas être loin d'atteindre son apogée. Il était grand temps d'adresser ses prières à Corellon Larethian et d'obtenir ses pouvoirs pour la journée qui allait venir.

Aël'Telàwërith en appela à nouveau à Faer lui qu'il lui prodigue et massage de son cou et de ses épaule. Les bienfaits produits par le serviteur invisible mit le mage-prêtre dans les meilleures dispositions pour passer une bonne rêverie. Les songes le ramenèrent à Mythdaë, la Cité Blanche lui manquait, ou plutôt il s’inquiétait pour ceux qu'il appelait « son peuple ». Non pas qu'il manqua de confiance dans les capacités d'Athiel et Isiel, d'autant que sa tante la Guetnorn veillait secrètement sur la cité. Mais Mythdaë était encore tellement fragile, et avec ce portail défaillant il ne fallait pas trop compter sur les renforts de Thüldae. Il y avait aussi cet échec à trouver une solution à la menace druidique. Non pas qu'un coven quel qu'il soit menaçait de s'en prendre à sa cité. Mais cette forme de magie qui lui échappait le dérangeait, bien qu'il goutait de tous les bienfaits de celle qui émanait de ses Ethari. Venait s'ajouter à ses tracasseries du moment sa dernière « discussion » avec Isorion.

¤ Le temps presse... ¤

Mais qu'est-ce que le Protecteur avait voulu dire par là ? Ce fut sur cette inquiétude qu'il revint en prise avec le temps présent. Chassant ses doutes et ses questionnements pour plus tard, il prit le temps nécessaire pour tourner son esprit vers sa divinité et la prier comme il se devait. Il s'empara alors de son grimoire pour mémoriser les sorts qui allaient lui être probablement utiles pour arriver au bout de cette journée qui s'annonçait décisive. A sa perception de la nature du cri qu'ils avaient entendu la veille lorsqu'ils étaient au village N'Tel'Quess, s'ajoutait les dires de l'ours. Du moins ceux que lui rapporter Ylinya. Il faudrait être extrêmement vigilant, car le groupe s'apprêtait à aller à la rencontre d'un des êtres les plus puissants de Faerûn.

Avant de partir, il en profita pour se doter d'une résistance lui permettant de lutter contre les énergies destructives. Sachant fort bien qu'ils allaient à nouveau gagner de l'altitude et qu'ils retrouveraient bientôt le froid et la neige et anticipait et son sort couvrirait toute cette journée. Il aurait bien tester son nouveau sort de protection magique. Mais d'une part, ce dernier ne le protégerait pas toute la journée et en outre il était encore trop tôt pour abandonner sa chemise de maille en mythral. Le théurge-mystique maîtrisait aussi bien la magie divine que profane, il était donc très bien placé pour savoir qu'un sort de dissipation réussi et il se retrouverait aussi nu qu'un vers. Certes il aurait pu le lancer plusieurs fois, mais cela obérerait sérieusement sa capacité offensive. Et contre un dragon, il fallait mieux ne pas se priver de quoi que ce soit. Un jour peut-être il aurait assez d'alternatives pour pouvoir baser toute sa protection sur la magie, mais là il était encore un peu jeune.

A l'heure du départ, il constata un nouvel élément qui le renfrogna quelque peu. Yvhann avait sa mine des mauvais jours. Le Seigneur de Mythdaë ne savait pas ce qui pouvait bien tracasser son ami, mais il le connaissait suffisamment maintenant pour savoir que le sauvgeon n'avait guère envie d'en parler pour l'heure. Ne souhaitant pas semer la discorde et respectant le libre arbitre du noble Starim, il garda le silence. Pour autant, un regard lourd de sens pesa sur le Ly'Aegisir. Il avait le droit à son jardin secret, mais le le descendant de la maison Aëryndra de Cormathyr avait besoin que le Gardien Errant soit pleinement à sa tâche aujourd'hui. Beaucoup de chose allaient probablement se jouer, et notamment leur propre survie.

Jetant son Bardas sur ses épaules, Aël'Telàwërith prit la marche derrière Yvhann qui suivait lui-même l'ours. Comme il en était de coutume maintenant Ylinya ferma la marche. D'un geste de la main, il fit disparaître le refuge laissant l'endroit retrouver tout son naturel. La forêt fut passée sans encombre et bientôt les prémices de la neige se laissèrent observer. La veille la marche y avait été pénible et épuisante. Aujourd'hui, le noble avait prévu le coup et la progression serait bien plus aisée.

Le soleil arrivait bientôt au zénith de sa course lorsque l'Armathor de Thüldae marqua le temps de faire une pause. Autant pour prendre le temps de s'hydrater à son outre et grignoter un petit quelque chose, que pour reposer ses jambes. Ce fut à ce moment qu'Yvhann sorti de son mutsime. Une bonne nouvelle pour le noble Evereskan qui aurait presque sourit à cette brèche que lui offrait le descendant Starym.

[elfique]- En effet, Ian'Yvhae Starym ! Il serait grand temps de discuter et pas seulement de stratégie. Mais, nous n'avons guère le temps pour cela. Alors concentrons-nous sur l'aspect stratégique. Si j'additionne un et un j'arrive bien à deux. Je veux dire que le cri que nous avons tous perçu avant-hier avait bien des sonorités draconiques. Si je me fie à ce que notre sœur nous rapporte, l'ours a vu un être ailé dont il ne connaît pas l'origine. Je dirai qu'il y a fortes probabilités pour notre grotte serve de refuge à un dragon. A en juger par les températures qui règnent ici, j'opterai pour le meilleur des cas pour un dragon d'argent, et dans le pire un dragon blanc. Quoi qu'il en soit, il va falloir que nous soyons extrêmement prudent et tous concentré à notre tâche. Si nous nous laissons distraire, nous ne verrons peut-être pas ce qui occuperait nos esprits au pire moment. Je n'ai pas besoin de vous rappeler les dangers que représente un dragon, aussi jeune soit-il.

Les dernières paroles s'adressaient clairement à Yvhann, mais le Seigneur de Mytdaë s'était bien gardé d'appuyer son regard plus sur lui que sur Ylinya. Il n'en avait pas besoin, car il s'avait qu'Yvhae était loin d'être un imbécile et qu'il saisirait là où voulait en venir son ami. En outre, il n'y avait aucun reproche dans le timbre de sa voix. Il poursuivit donc sur le même ton.

- Voilà ce que je vous propose. Yvhann prend ton envol, éclaire notre progression. Mission pour toi, faire un repérage des alentours de la grotte. Si un dragon s'y trouve, il aura sûrement laissé des traces. Si c'est autre chose, essaie d'identifier de quoi il s'agit. La seconde partie de ta mission, mon ami, serait de trouver une autre issue que l'entrée principale, s'il y en a une. Si on peut éviter de passer par là où on nous attendra le plus, ça ne sera que bénéfique. Sois prudent M'Ethar et n'engage pas le combat. C'est une mission d'infiltration toute en souplesse et en discrétion. Des questions ?

Puis, il se retourna vers Ylinya.

- M'Ethara, mission pour toi demander à ton ami de nous conduire jusqu'aux abords de la grotte. Mais je veux que l'on s’arrête bien avant cette dernière. Une progression en discrétion est forcément de mise. Tu prends la tête du détachement avec l'ours. Yvhann lorsque tu nous aperçois, vient nous faire ton rapport. On avisera plus avant en fonction de ce que tu auras trouvé. Mais avant tout ça...

Le théurge-mystique lança un sortilège qui allait grandement aider la progression des terriens, il y inclue Yvhann qui retrouverait cette capacité lorsqu'il regagnerait le plancher des vaches.



Aël'Telàwërith lance endurance aux énergies destructives
Aël'Telàwërith lance raquette de groupe.

Le grugach écoutait les recommandations toujours avisé de son m’ethar et fit qu’un signe de tête subtile pour son approbation puis ensuite écoutait ceux prodigué à sa compatriote. Après les bénédictions d’Aël le sauvageon se concentrait sur la puissance de Sylvanus et de la nature puis se transformait en aigle royal prenant de suite son envol vers le lieu recherché.

De nouveau il sentit en lui toute la puissance de cette nature qui les avait vu naitre et qui les verrait partir, prenant toujours plus d’altitude pour avoir un meilleur compte rendu de la position. Une fois en vue il s’approcherait tout comme un oiseau de proie qui cherche sa nourriture en faisant des ronds en inspectant minutieusement les abords de l’entré de la grotte pour y percevoir des traces. Ensuite il tenterait de pénétrer, toujours en forme d’aigle, la grotte et dépendant de se qu’il y trouverait il changerait possiblement de forme, mais avant tout fallait-il s’y rendre pour pouvoir poursuivre plus avant.

L’endroit était merveilleux et dans son vol il ne manquait pas de toujours faire un regard d’horizon dans tout les sens, car en vol ce n’était pas ce qui était sous vous qui était menaçant, mais ce qui vole au dessus de vous et à l’arrière. La vision de l’aigle lui donnait un autre aspect de la nature l’investissant ainsi d’une autre corde à son arc.





forme animal aigle. Perception.