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> Les collines miroitantes, Introduction : Owéor
écrit le : Jeudi 09 Mai 2019 à 21h36 par Jolicoeur
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- Foutre de Troll, mais que fout fe nabot des abyffes? » éructa le balafré dans un murmure colérique.

L'archer était parti de son côté avec la ferme intention de mettre le feu aux écuries. Le guerrier n'avait pas eut le temps de lui dire tout le mal qu'il pensait de cette initiative. D'une part le groupe perdait son seul soutien si les sentinelles se retournaient, et d'autre part une retraite montée partait en fumée, au propre comme au figuré. De toute cette équipée, seul le soldat avait eu l'air de comprendre les risques auxquels ils s'exposaient. Et il ne réapparaissait toujours pas. Sans ce facteur le guerrier n'aurait jamais pris la décision de foncer en terrain découvert. Mais si Mathis s'était fait attraper, peut-être que des patrouilleurs avaient remarqué leur présence. Il fallait faire vite. Coupant court ces réflexions, Volan complimenta à sa manière "Face de Troll". Celui-ci ne répondit que par un de ses rictus habituel.

Puis, apparemment peu enclin à la discussion, Jolicoeur tança le demi-diable et hocha la tête déterminé. Puis, il sortit de la cahute délabrée et jeta un œil aux sentinelles. Elles guettaient toujours l'extérieur du manoir comme devaient être leurs instructions. Le guerrier fonça alors avec toute la discrétion dont il était capable vers le murier. Ses bottes de peau écrasèrent bien quelques brindilles, mais le jeune homme s'y entendait pour éviter un fracas qui éveillerait la vigilance des gardes. Il rejoignit l'arbre sans encombres.

Dos à l'écorce âpre de l'arbre le guerrier osait à peine lancer un coup d'œil à la dérobée vers la tourelle. La corde pendait juste à côté de lui, secours non négligeable à une ascension risquée. Malgré cela, le balafré ne grimpa pas. Il attendait le retour du petit homme dans l'espoir d'un soutien précaire aux flèches des gardes.


 
 
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écrit le : Samedi 11 Mai 2019 à 20h09 par Feezby Nookburry
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gile comme un singe, c'est nu pied qu'il entreprit l'escalade arboricole. Les tongues en bois, désormais dans son sac, n'offraient pas une aussi bonne prise que ses petits petons.
L’exercice lui rappela ses jeunes années insouciantes, il se retint de siffloter in extremis, se souvenant que la discrétion était de mise.

Une fois perché et à l'abri des regards, il attacha la corde à la va vite et la lança à ses compagnons au sol.
Puis le bruit de ronflement retint son attention.
Il se pencha pour prévenir ses collègues, toujours grâce à sa technique de mimie inimitable.
Il place un doigt devant les lèvre en signe de silence, puis désignant la fenêtre, il pencha la tête sur ses mains jointes à plat, les yeux fermés.
Nouveau geste, le gnome montre la corde qu'il a fixé puis place ses deux poings fermé en l'air comme si il la tenait puis la tirait d'un coup sec.
Après s’être assuré d'avoir été compris, il tente d'épier ce qu'il se passe à l'intérieur de la pièce.

Perception, discrétion


 
 
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écrit le : Lundi 13 Mai 2019 à 16h20 par Owéor
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Il était parti seul de son côté dans l'espoir d'offrir une diversion en mettant le feu à la paille qu'il supposait entreposée dans l'enclos, mais le chasseur se rendait compte de son erreur quand il s'imaginait cela facile. Déjà après ses déplacements, il se rendit compte qu'il n'y avait pas assez de stock de paille en vue pour enflammer le tout d'une flèche. Puis un autre soucis venait compliquer sa mission.

Il était parvenu aux abords de l'enclos sans encombre grâce à ses capacités de déplacements, mais s'en approcher plus, sans attirer le regard de toute cette troupe agglutiné à l'entrée du manoir serait un exploit d'un tout autre calibre.

A l'abri de son arbre, il se gratta la tête en réfléchissant, tout en jetant des coups d'oeil en arrière pour s'assurer de ne pas être pris à revers. Après un court temps de réflexion il se décida. Ce serait risqué, mais si tout marchait, il serait dans l'enclos sans danger immédiat.

Il observa les sentinelles à l'entrée et au moment qu'il jugea opportun, il se mit à mimer certains gestes, d'abord lentement puis plus vite. A la fin de son manège, une silhouette lumineuse apparût proche de la charrette, puis une seconde et une troisième. Assez proche les unes des autres pour bloquer la ligne de vue des gardes sur le puits. Puis il les fit se déplacer rapidement dans la direction des gardes pour qu'elles passent au travers du groupe, afin que le regarde des gardes partent dans l'autre sens. Tout en maintenant son illusion, il se déplaça discrètement derrière le puits.



Utilisation de Lumières dansantes ( dans le but d'attirer l'attention des gardes vers la lumière et non sur le déplacement d'Owéor. )
Discrétion jusqu'au puits



 
 
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écrit le : Lundi 27 Mai 2019 à 01h22 par Schninkel
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Jolicœur, Feezby Nookburry, Owéor & Volan

Feezby & Jolicœur
Un fois tout son courage réuni, le guerrier s’était élancé vers la cour du manoir à la suite du Gnome à la toison grise. A pas feutrés, il convergea pour s’adosser au dos du grand arbre qui dépassait la toiture du bâtiment. Il jeta quelques œillades nerveuses vers les sentinelles mais ces dernières se tinrent immobiles au sommet de la tour. Rien ne révéla l’intrusion des francs-tireurs. Ils échangèrent bien quelques gestes, certainement aussi des paroles, mais les deux archers restaient immobiles, dos aux événements.

Après avoir refait un nœud convenable, Feezby se mit à s’agiter en tentant une nouvelle fois de s’exprimer par de drôle s de mimiques gestuelles. Du haut de la branche, la corde de chanvre pendait et semblait solidement attachée à l’arbre. Jolicœur ne perdit pas de temps et se hissa à la force des bras jusqu’au premières branches, puis de plus en plus haut. Il s’arrêta un instant, le Gnome n’était pas très loin ; le sol, en revanche, l’était beaucoup plus. Il devait être à moins de dix mètre, peut-être plus. Lorsqu’il atteignit le niveau de la fenêtre du manoir, il étreignit une branche de large circonférence. Il restait pour tout deux à se déplacer sur quelques pas jusqu’à l’extrémité irrégulière et étroite s’ils voulaient pénétrer la demeure par la fenêtre entrouverte.

Depuis l’intérieur, on entendait toujourd d’étranges grognements, l’écho de ronflements irréguliers. Tout autour, quelques lointains éclats de voix des sentinelles parmi le piaillement des oiseaux du domaine. Les branches saillaient de tous côtés et s’entremêlaient à leur extrémité pour former un couvert efficace.


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***


Volan
Il avait laissé partir les deux Gnomes, puis le guerrier balafré, chacun à sa manière, semblant pressé de parvenir à sa perte. Volan était à présent seul à cogiter à l’abri de la cabane délabrée, aiguisant sa haine et attendant le moment le plus opportun pour frapper. Armé d’un trident et vêtu d’une encombrante armure, le disciple de la maitresse de la nuit avait peu de chance de parvenir à grimper le long de la façade du bâtiment. Ainsi, il prenait son mal en patience tout en observant évoluer la situation.

A présent, devant lui, Jolicœur et Feezby venaient de se hisser dans la frondaison de l’arbre adossé au manoir. On distinguait à peine leur présence dans les innombrables branches qui saillaient de tous côtés et s’entremêlaient à leur extrémité pour former un couvert efficace.


***


Owéor
Le petit rôdeur agita les doigts et invoqua une nuée de lumières qui apparurent et dansèrent en contrebas du terrain. Elles brillaient dans un endroit dépouillé, comme des vols de lucioles. Les gardes observèrent les flammèches éthérées flotter devant leurs yeux. Certains se relevèrent, d’autres échangèrent des signes, l’un d’eux resta pétrifié mais tous se tournèrent et échangèrent des échos tumultueux, stupéfaits par le phénomène surnaturel, et Owéor sut qu’il n’avait pas démérité.

- Hé Francis, t'as vu les lanternes là-bas ? questionna l’un d’eux. C’est marrant, ça bouge tout seul.

- Ooooh, mais qu'est-ce que c'est donc qu’ça, Roger ?

Aussitôt, Owéor s’élança prudemment vers l’enclos des chevaux, plongé dans le peu d’ombres qu’il trouvait sur son chemin. Il passa à côté d’un puits de pierre grise et poursuivit sur une dizaine de mètres à terrain découvert, profitant du mouvement des troupes pour progresser dans leurs dos.

Devant l’entrée du manoir, les soldats arpentaient l’esplanade, c’était une large parcelle de terrain plat qui menait à un passage entre les roches – à peine assez large pour une charrette – et qui formait l’entrée principale du domaine. L’étroit couloir de terre permettait l’accès jusqu’au haut plateau, surplombée par une seconde paire d’archers et offrait un perchoir aisément défendable, même par une poignée de malandrins comme ceux-ci. Il dénombrait au total, moins d’une dizaine de soldats, vêtus de cottes de mailles ou d’armures légères, d’épées et de lances. Il entendait des éclats de voix et de drôles accents gutturaux. Ces piquiers n’avaient rien de l’aspect rudimentaire des autres maraudeurs rencontrés plus tôt dans les bois.

A grandes enjambés, le Gnome à l’oreille cachée atteignit l’enclos et passa furtivement sous la barrière de bois. Son regard croisa celui d’un grand cheval isabelle à la robe couleur crème, aux reflets jaunâtres et à la crinière noire. Le type de spécimen élevé pour des raisons militaires plus qu’agricoles. L’animal renâcla bruyamment, sa grosse tête fièrement levée. La méfiance était facile à percevoir chez un cheval : il évitait de croiser le regard et ne regardait pas de face mais bien de côté, et semblait tenter de fuir mentalement en tournant la tête.

Owéor poursuivit en s’engouffrant dans l’ombre de la petite bâtisse tapissé de terre et de paille. Une troisième monture engouffrait paisiblement de grandes quantités de fourrage. Le Gnome constatait qu’il n’y a avait pas beaucoup d’éléments à sa disposition pour développer un incendie assez conséquent pour retenir les sentinelles. La paille était utilisée comme litière pour les chevaux. La structure elle-même était constituée de briques, de roche, de bois et de torchis : trois murs branlants qui mettaient la nourriture à l’abri de la pluie.

Soixante secondes s’étaient écoulées, et il aperçut les flammes dansantes s’estomper devant les gardes du manoir. La stupéfaction et la curiosité laissèrent rapidement place au doute et à la vigilance. Trop loin pour entendre clairement les conversations, il regarda l’un d’eux faire de grands gestes, vêtu de maille et de cuir bouilli, martelant sa pique sur le sol. Aussitôt, le groupe se scinda en groupes et deux silhouettes menaçantes se mirent à inspecter les environs tout en se saisissant de leurs armes. L’un s’éloigna vers le puits de pierre et l’autre se rapprochait de l’enclos.


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écrit le : Mardi 28 Mai 2019 à 19h42 par Feezby Nookburry
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Feezby ne quittais pas des yeux le balafré alors qu'il montait prestement à la corde. En, voilà un qui avait l'habitude de ce genre d'exercice. Un ancien soldat adepte du parcours du combattant? Ou bien comme sa première impression lui avait soufflé, un cambrioleur. Qu'on ne s'y méprenne pas, le petit moine ne jugeai en aucun cas son acolyte, mais essayait plutôt de comprendre qui il était. D'autant plus que ses aptitudes peu recommandables pourraient peut être sauver des otages innocents.

En parlant de compagnon, il espérait que Volan et Oweor trouveraient quoi faire, et surtout que la diversion n'allait pas réveiller trop tôt la personne de la pièce voisine.

Alors que le guerrier arrivait en haut, Feezby se décala sur une autre branche pour lui laisser de la place, et continua ses signes silencieux. Il se désigna puis agita son index et son majeur vers le bas pour imiter une course puis un saut vers la fenêtre. Et sans attendre de réponse il s'exécuta, s'élevant, sur sa branche, légèrement plus haut que sa destination pour faciliter le saut.
Il agrippa un autre morceau de bois au dessus de sa tête pour prendre un peu d'élan à la manière d'un athlète sur barres fixes et s'élança aussi silencieusement qu'il le pouvait.


Saut puis discrétion pour ne pas être repéré, puis essaye de savoir ou il se trouve et avec qui, puis se décale pour laisser la place à jolicoeur.



 
 
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écrit le : Mardi 04 Juin 2019 à 12h56 par Jolicoeur
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Le balafré avait grimpé sans encombre dans le murier. Si il avait failli chuter, heureusement la corde installée par Feezby lui avait permis de se rattraper in extremis et de parvenir sans encombre dans les cimes de l'arbre.

Il hocha la tête aux mimiques du gnome. Le guerrier était bien conscient, lui aussi que la pièce sur laquelle donnait la fenêtre n'était pas inoccupée. À son tour, il s'exprima par geste, craignant de se faire débusquer s'il ouvrait la bouche. Il pointa du doigt le moine, puis la fenêtre. Le message était passé car Feezby ne perdit pas de temps pour s'élancer à l'intérieur. Jolicoeur eut un bref regard vers le sol, désespérément loin. Une goutte de sueur anxieuse perla le long du nez fin, s'en détacha et termina sa course plusieurs mètres plus bas. Mais ce n'était pas le moment de prendre peur. Le guerrier s'obstina donc à regarder droit devant lui, surtout de ne pas détourner le regard vers la bas. Il rassembla tout son courage et mit de côté ses craintes de chuter, prêt à sauter à son tour au moindre bruit de combat ou au signal du gnome.


Lancers...


 
 
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écrit le : Jeudi 06 Juin 2019 à 17h59 par Owéor
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Après avoir traversé la cours, Owéor reprit son souffle, le front perlé de sueur. Il venait de prendre un gros risque, mais cela s'avérait payant, il était dans l'enclos. Il observa autour de lui, mais n'aperçut rien qui ne put être inflammable. Son action pour arriver ici et faire diversion se trouvait encore une fois complexifié.

Pendant qu'il réfléchissait à une solution, il observa plus sérieusement l'animal devant lui, un plan se mettait en action dans sa tête. Il observa derrière lui et remarqua que deux sentinelles s'était déplacé et commencer à patrouiller aux alentours du manoir. Exactement ce qu'il voulait éviter, il lui fallait agir vite.

Il se déplaça lentement pour se mettre dans la vision du cheval et se mit à faire de nombreux gestes, lentement, attrapa du foin, le jeta en l'air, puis l'approcha du visage du cheval, tout en maintenant un contact visuel avec celui-ci.


¤ Si j'arrive à le mettre en confiance, je pourrai mettre en exécution mon plan! ¤

Après avoir fait ses gestes, il retourna encore les yeux vers l'extérieur, voir si les sentinelles se rapprochait. Le temps se mettait à presser.
Il fouilla dans son sac et en sortir sa couverture, et fixa le cheval. Il fit deux pas dans sa direction, et tenta de passer la couverture autour de lui, comme ci cela était une selle.

Empathie Animal sur le cheval.
S'approche du cheval et lui attache sa couverture dessus.
( Si encore une action possible, met le feu à la couverture.)



 
 
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écrit le : Jeudi 13 Juin 2019 à 15h48 par Schninkel
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Jolicœur, Feezby Nookburry, Owéor & Volan

Feezby Nookburry
Du haut de son arbre, sans mot dire, sous l’œil attentif du guerrier balafré, le petit moine à la toison grise acheva de réunir tout son courage puis s’élança sur la branche et enchaîna un saut vers la fenêtre entrouverte du manoir. Il survola environ trois mètres de vide et disparu derrière l’encadrement.

Feezby retomba sur ses pieds en faisant preuve d’une extrême discrétion, les lattes du parquet ne grincèrent que légèrement. D’ici, il ne voyait plus son compagnon humain, mais une chaise permettait éventuellement de se hisser à la fenêtre. La pièce était petite, un parquet de chêne et une délicieuse clarté qui filtrait depuis l’extérieur. La porte de la salle était légèrement entrouverte. Son regard continua de parcourir la chambre : une autre chaise de bois, devant un bureau où des papiers et des flacons reposaient, une armoire garnie de livres, une étagère remplie de bibelots, un coffre cerclé de fer, un tapis de laine aux motifs losangés,…

L’endroit serait la sérénité même si un ronflement constant ne venait pas briser le silence. Soudain, laissant son regard fureter, le cœur de Feezby loupa un battement, tombant sur une vision horrifique et grotesque qui acheva de gâcher l’harmonie ambiante, prenant conscience de toute l’ampleur du locataire.
D’une stature imposante, le plus grand qu’il n’ait jamais observé chez les membres de son espèce, une bête colossale était avachie dans le lit. Autant qu’un ours eut-il même pensé. Sous un amas de couvertures qui s’élevaient et s’abaissaient à mesure régulière, c’était un homme musculeux, des bras comme des troncs d’arbres et la nuque d’un buffle. Ses ronflements caverneux emplissaient la pièce comme des grognements bestiaux. Le géant rendait proportionnellement le mobilier plus petit. Deux pieds velus dépassaient du cadran du lit. De l’autre côté, on apercevait à peine une tête chauve qui dépassait d’une épaisse barbe hirsute.

Du coin de l’œil, il observa une ombre rentrer dans la salle par la fenêtre. Son compagnon guerrier venait de pénétrer à son tour. Par chance, sans réveiller le géant assoupi.


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***


Jolicœur
Dans les branches du grand mûrier, le guerrier ramassa la corde dans un souci de discrétion puis observa disparaître le Gnome et attendit silencieusement quelques secondes. Un long ronflement émanait depuis la fenêtre. Il prenait son mal en patience, observa les deux archers qui contemplaient toujours le paysage du côté opposé au manoir.

Sa patience atteignit ses limites, et, ne voyant pas l’ombre d’un danger, il décida de poursuivre. D’une habilité exemplaire, il prit son élan et s’élança au-dessus du vide. Il plia les genoux et fit légèrement craquer le plancher sous ses pieds. La pièce était petite, un parquet de chêne et une délicieuse clarté qui filtrait depuis l’extérieur. La porte de la salle était légèrement entrouverte. Son regard continua de parcourir la chambre : une autre chaise de bois, devant un bureau où des papiers et des flacons reposaient, une armoire garnie de livres, une étagère remplie de bibelots, un coffre cerclé de fer, un tapis de laine aux motifs losangés,…

Son regard croisa celui de Feezby et dériva instinctivement vers le lit où provenaient les grognements bestiaux. Ses yeux s’écarquillèrent en découvrant un homme endormi d’une taille gigantesque – près de huit pieds de haut – et d’une certaine corpulence – devait peser plus de cent kilos. Seul un crâne chauve émergeait d’une épaisse barbe. Des épaules et des bras aussi massifs que des troncs d’arbres. Ses pieds dépassaient de l’armature du lit.


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***


Owéor
Le soleil avait atteint son zénith et le vent s’était soudain arrêté de souffler sur la cachette d’Owéor. Dans l’ombre du cabanon, dos à l’une des poutres en bois, le Gnome retenait sa respiration tout en observant le mouvement des deux hommes. L’un disparu lentement tout en s’éloignant en direction du puits et de l’atelier abandonné derrière le manoir. L’autre, devait avoir une trentaine d’années, la peau pâle, une figure de belette et des dents pourries. Sous des sourcils broussailleux ressemblant à deux chenilles au terme d’un printemps pluvieux, il fouinait aux alentours de l’enclos.

Naturellement, le soldat ne remarqua rien et disparu en continuant sa ronde. Ainsi, le petit rôdeur put s’atteler à exécuter son plan. Une diversion. Voilà la folle idée d’Owéor. Il hésita un instant, et finit par se résoudre à déclencher les hostilités.

La couverture sur le dos du cheval s’embrasa. La créature se cabra aussitôt de douleur en hennissant et en frappant le sol des quatre fers. Le vacarme était incroyable tandis que les flammes se reflétaient dans son œil brun. Soudain, l’une des pattes de l’animal vint lui heurter violemment le visage, l’envoyant promener dans la paille. Une vague de douleur se répandit dans sa tête comme un incendie dans un couloir de montagne. Owéor se massa la joue, passa la langue dans sa mâchoire pour constater qu’il ne lui manquait aucune dent. Quelques étoiles lui tournaient autour de la tête, étourdis par le choc.

A travers le vacarme, il entendit des voix s’élever autour de la cabane. Il ne lui restait plus qu’à ignorer la douleur et à s’enfuir à toute hâte.


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écrit le : Dimanche 16 Juin 2019 à 18h37 par Kerlomar
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Regardant Jolicoeur monter dans l'arbre et sachant parfaitement qu'il devait faire de même, Volan se prépara à l'ascencion. Il savait qu'avec son équipement, cela serait plus difficile mais il avait foi en ses capacités. Il n'était pas un petit maigrichon avec de la mousse dans les bras. Non, il était un fier et puissant guerrier aux origines diaboliques et si un avorton gnome pouvait réussir, il n'y avait aucune raison que lui ne puisse pas réussir.

Le prêtre guerrier vérifia donc les sangles de son armure, de son sac et passa son trident dans son dos grâce à sa lanière. Puis il s'avança vers la corde et une fois sur place, tira plusieurs fois dessus afin de s'assurer de la solidité de l'attache. Car après le passage du gnome et de Jolicoeur, il préférait être sûr de ne pas se retrouver sur une planche pourrie. Une chute à ce moment de leur infiltration n'était ni souhaitée, ni souhaitable. La seule chose que cela pourrait provoquer serait des blessures inutiles ainsi que donner l'alarme. Car Volan n'était pas un poids plume, surtout avec autant de métal sur le dos.

Une fois qu'il estima que le nœud était bon, il se frotta les mains et commença son ascencion, tout en regardant autour de lui si personne n'approchait.

Discrétion jusqu'à la corde, escalade.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

user posted image Réputation 5.5

Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Mardi 25 Juin 2019 à 10h36 par Jolicoeur
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Le guerrier était parvenu à pénétrer l'édifice en toute discrétion et sécurité. Il s'agissait déjà d'un petit exploit pour le coupe-jarret, d'ailleurs une brise d'autosatisfaction se dépeignit sur son visage fissuré. Mais bien vite, le balafré comprit qu'il ne s'agissait que d'une première étape. Le géant en pleins songes en était l'illustration. Jolicoeur dégaina sans tarder ses lames jumelles, prêt à bondir.

Il observa quelques instants la menace roupillant puis, son regard croisa celui du moine. Sans expression, le guerrier s'en détacha aussitôt pour se concentrer sur la porte. Épées aux poings, il avança à pas de loups vers l'ouverture entrouverte et s'enquit de vérifier discrètement la présence ou l'absence d'autres ennemis.



- Si le géant se réveille, Jolicoeur interrompt ses actions pour l'attaquer.
- Jolicoeur observe l'extérieur de la pièce par la porte entrouverte, si il ne détecte pas de menaces, il l'ouvre plus grand afin d'avoir un aperçu générale de la pièce extérieure sans toutefois y pénétrer. Si il ne détecte toujours pas de menaces, il reste dans la chambre et ferme la porte derrière lui.



 
 
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