L'appel des embruns : 4-Chez les cousins des mers, Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Le temps d’arrêt fut profitable pour tous. Même si Yvhann c’était autorisé que le minimum nécessaire pour son repos, l’abri que leurs avait fourni le noble avait été salvateur pour le groupuscule et le sylvain en avait profité. Une longue rêverie l’avait porté auprès de sylvanus lors d’un rite de passage, son premier en fait. Son dieu de nature humain lui avait montré toutes les possibilités qu’il pouvait obtenir de la nature et de celles-ci, le druide-rôdeur en avait gardé la mémoire. Dans sa rêverie il allait puiser dans la source mère la force qui leurs permettraient de garder un équilibre et de réussir leurs missions.

Le malstrom magique de la nature était complexe, il fallait trouver son sanctum céleste et ensuite faire l’office des tours gardiennes pour ensuite en appeler à l’esprit uns, venait ensuite la communion, le travail, le partage et la fête de fermeture. Par la suite il n’y avait rien d’acquis, il fallait se laisser immerger par la source puis inspirer la force forte de toute chose en appréhendant les besoins du moment. Non surprit de ce qui venait de se tramer dans sa rêverie, le sauvageon entrevit plusieurs dieux et déesses de nature qui formait qu’unes. Ensembles et unis pour former qu’une entité propre, Yvhann de Yössmar prit une grande inspiration et expulsait tous les scories négatives en lui. Il y avait plusieurs chemins qui menaient au même endroit, tous les ruisseaux et rivières se rendait à la source première et dans le déversement vers le centre apparut une grande roue à neuf rayons qui tournaient tranquillement d’un argent pur et scintillant, à ce moment il entrevit un être; mi- femme, mi- animal, mi- végétal au centre de la roue d’argent qui tournait sans fin puis un nom s’imprimait en lui *Hékkaty*. Le grugach comprit de suite qu’il venait d’avoir un contact privilégier qui lui apportait encore plus de savoir qu’auparavant et il venait de comprendre qu’il devenait Ivae Starym.

Quand il sortit de sa rêverie il restait encore quelque temps les yeux fermés pour en appeler aux forces de la nature qui lui était passé par le biais de Sylvanus, ce dieu de nature humain qui était son intermédiaire avec la force forte de toute chose. Ouvrant les yeux sur le gris du moment il prit une grande inspiration et en expirant il dit dans un silence presque parfait…


’

Une fois le groupuscule paré à partir suite à leurs repos et leurs repas frugal, le druide-rôdeur fit sa demande d’aide et en appelait à la nature pour les aider dans leurs mission par la suite il ajustait son attirail léger et commençait à avancer avec une précaution qu’il voulait sans faille.






Sorts; Intuition géographique, lien Tellurien. Utilise les compétences; Perception et furtivité appuyé de son armure hibou( l'armure lui confère un bonus de +8 à tous ses tests de Détection dans des conditions d'éclairage faible ainsi qu'un bonus de +4 aux tests de Déplacement silencieux et de Perception auditive.)

e repos avait été plus que nécessaire… Si elle n’en voulait absolument pas à ses camarades, personne n’était à l’abri d’une erreur après tout, elle s’en voulait personnellement pour s’être révélée le maillon le plus faible du groupe. Elle n’avait rien dit des tentatives d’Aël, suivant ses directives et tentatives, même si elles ne firent que la priver de la vision dans le noir dont il leur avait initialement donné. La jeune femme s’était juste contentée de le remercier sincèrement… Au final, le plus efficace avait été de s’arrêter complètement pour qu’il puisse renouveler son arsenal magique avec des sorts plus adaptés à leur mal…

Ayant toujours pleinement confiance en les capacités de ses compagnons, tant au niveau des pièges qu’au niveau des sorts, la druide avait dormi du sommeil lourd de l’exhaustion. Un sommeil fort heureusement sans rêve qui lui permit de s’échapper temporairement de cet environnement oppressant. Elle ne se sentait que marginalement mieux au réveil, la fatigue semblant toujours profondément ancrée jusque dans la moelle même de ses os… Fort heureusement le nouveau sort d’Aël lui redonna toute ses forces comme la première tête dans la Mer après de longues semaines sans avoir pu la voir. Elle ne manqua pas de lui exprimer toute sa gratitude car elle s’était elle aussi préparée à user de la toile pour se débarrasser de cette fatigue persistante...

Complètement revigorée, elle sentit aussi son moral monter en flèche. Elle avait toujours parfaitement conscience qu’ils étaient dans un endroit qui pouvait très facilement leur ôter la vie mais elle se sentait déjà nettement plus confiante pour la suite. Ils parviendraient à atteindre leurs buts… La jeune femme y avait d’ailleurs pensé lorsqu’elle avait adressé ses prières à Sashelas. Elle aussi avait essayé de revoir son éventail de sorts en espérant qu’il soit le mieux adapté à leur situation…

Sachant qu’Yvhann restait toujours le plus compétent de tous pour ouvrir la marche, elle lui emboîta le pas, restant aussi vigilante et discrète qu’il lui était possible… Toutefois, juste avant de partir de leur camp improvisé, elle eut une pensée pour le squelette qu’ils avaient croisé. Elle espérait qu’il avait trouvé le repos et se demandait s’ils n’étaient pas passé à côté d’un élément personnel qu’ils auraient pu ramener à sa famille pour leur permettre de faire pleinement leur deuil...




Comme d’habitude + discrétion

Cette journée s’annonçait sous des hospices un peu meilleurs qu'elle n'avait terminée.

¤ Journée ? A moins que l'on soit l'après-midi ou en plein milieux de la nuit ? Corellon, le soleil me manque. Je t'adresse mes prières, puisses-tu nous guider dans ces ténèbres permanents vers ta lumière. ¤

Dès qu'il eut terminé de mémoriser ses sorts et qu'il en termina de ses prières pour obtenir ses pouvoirs divins, Aël'Telàwërith commença à remettre ses amis sur pied. Cette fois-ci, cela fonctionna et la lourdeur qui les écrasait disparue comme on levait un voile de plomb de sur ses épaules. Son devoir accompli, le Seigneur de Mythdaë en appela à la magie afin de créer du lembas et de l'eau qu'il distribua à ses compagnons. Il s'autorisa une rapide collation pour reprendre des forces. La veille son esprit était trop embrouillé et son métabolisme trop perturbé pour trouver de l’appétit. Il avait donc trouvé un juste équilibre en concentrant son esprit sur la mémorisation de ce nouveau sortilège qui les aiderait à porter le minerai salutaire qui serait extraie. Encore fallait-il trouver la veine.

Une fois tout le monde remis en forme, il en profita pour redonner la vision dans les ténèbres qui les aideraient à percer les profondeurs obscures de l'outreterre.

Le Seigneur de Mythdaë profita d'un moment avec Yvhann alors qu'Ylinya se recueillait avec sa divinité. Non pas qu'il ait eu quelque chose de secret à lui dire, mais la réponse à la question qu'il se posait depuis qu'ils avaient franchi les lourdes portes de la cité Al'Alsim. Yvhan avait dessiné un blason sur le sol. Aël'Telàwërith ne connaissait pas toute héraldique tel'quessir, loin de là. Mais deux dragon d'argent sur un fond de sang, ce blason là, n'était pas n'importe quel blason, il appartenait à l'une des familles les plus puissantes des royaumes du Cormanthor.

- Yvhann, peut-être que je m'occupe de choses qui ne me regarde pas, mais j'ai une question à te poser. Quand nous sommes parti de la cité des Al'Alsim, devant la porte qui donnait sur l'outreterre, tu as dessiné un blason sur le sol. J'imagine que tu sais à quel clan ce blason appartient et je le sais aussi. Alors ma question est assez simple, la réponse le sera peut-être moins. Pourquoi ?

Le Seigneur de Mythdaë n'était pas sans connaître le rôle qu'avait pu tenir le clan des Starym dans l'histoire tragique de Myth-Drannor. Même s'il résidait quelques secret que seul certains elfes pouvaient encore connaître. Comme lui-même n'était pas loin de finir par avoir la même ouverture d'esprit qu'un certain Coronal Eltargrim Irithil, bien que ces motivations furent assez différentes de celles du souverain elfique. Concernant les N'Tel'Quess et l'ouverture nécessaire à avoir envers eux. La différence résidait dans le fait que contrairement au Coronal Irithil, il ne s'agissait pas d'un instinct de sauvegarde qu'un véritable gain de puissance et de richesses que de s’enrichir de la différence des autres. Certes le Seigneur de Mythdaë gardait la ferme conviction que les elfes étaient bien plus parfait que les autres races et que parmis eux, les Ar'Tel'Quess étaient bénit de Corellon. Mais cela impliquait juste une plus grande responsabilité et un devoir de montrer l'exemple et la voie à suivre. Alors compte tenu de l'histoire des Starym et de leur fervente opposition à l'ouverture de Myth-Drannor aux non-elfe, il était important aux yeux du jeune nobliaux Ar'Tel'Quess de connaître les motivations qui avaient poussé Yvhann à faire ce dessin là, à ce moment là.

Il resta un moment là, a attendre une hypothétique réponse de la part de celui qui se rapprochait le plus d'un ami. Et Corellon savait combien il était difficile d'obtenir ce qualitatif vis à vis du théurge mystique.

Si le Ly'Aegisir des Gardiens Errants était disposé à lui répondre sur le champ, alors il prendrait tout le temps nécessaire pour l'écouter. Si leur mission était des plus importantes, elle n'était pas marqué du sceau de l'urgence. Les elfes pouvaient bien prendre encore une heure ou deux pour discuter. Qu'est-ce qu'une heure dans la vie d'un être censé vivre des dizaines de siècles ? Pour autant, si le Sy'Tel'Quess n'était pas prêt, alors il n'y avait plus de raison de repousser le départ.


Aël'Telàwërith lance vision dans le noir de groupe (durée : 10 h 00)
Aël'Telàwërith lance création de nourriture et d'eau pour 3 pour 24 heures.

Juste avant de demander les forces à Sylvanus pour leurs journée, le noble vint poser une question épineuse mais légitime. Le dernier des Yössmar n'avait pas dessiné le blason sur le sol avant de partir pour rien; pour lui c'était une promesse, un honneur et un devoir. À la question posé, le sauvageon regardait Ylinya puis ensuite Aël et dans la belle langue il dit sur une teinte douce...

-M'ethar, je suis le dernier des Yössmar, le dernier des lâches qui ont changé de nom à cause de la décision de mes ancêtres les Starym. Au moment ou nous sommes devenu des grugachs le nom des Starym fut mit de coté pour celui de Yössmar. À la mort de mon clan et étant le seul survivant j'ai décidé de nettoyer l'affront des Starym, le sang qui coule dans mes veines, et tout faire pour devenir qui je suis en réalité. Celui qui doit porter fièrement le nom d'une famille qui fut banni et forcé de créer des bâtards, je me dois d'être intègre et de sortir de l'ombrage et être Ivae Starym. Quand j'ai dessiné le blason sur le sol en était là ma promesse. Alors si nous sortons d'ici et réussissons notre mission je ferai une demande formelle au grand conseil une fois revenu au Saule, celle de porter mon véritable nom, peu importe la honte qui s'abattra sur moi je résisterai et continuerai de servir,. Mon véritable nom est en vérité Ivae Starym. -

Celui connu pour son impassibilité, laissait entrevoir une grande émotion très retenu. Il était évident qu'il vouait une grande confiance à Ylinya et Aël pour leur avoir confié une si grande honte, une honte si longuement refoulé et que trop retenu. Le LY'Aegisir des gardiens errants avait omis de divulguer cette information aux dirigeant des gardiens sylvestres mais quelque chose en lui le laissait croire que son paternel avait dû en faire mention autrefois, lorsqu'il siégeait parmi les dirigeants mais Yvhann en avait jamais fait mention. La lourdeur qu'il portait sur ses épaules était grande et ce depuis trop longtemps, celle-ci c'était montrer moins lourde au moment ou il avait découvert le Saule à la suite de l'attaque de Korn, il avait senti en lui une vocation, il devait servir et ce service désintéressé était ses ailes du bonheur.

Il attendit une réaction des deux présents et faisait face à la chanson, il répondrait sans retenu et assumerait la conséquence qui viendrait. Il était calme, serein et pour la toute première fois de son existence un sourire de satisfaction apparut légèrement sur ses lèvres mince. Il senti un poids énorme le quitter, il senti les ailes de son tatouage battre l'air. Il avait osé le dire avant de le faire devant le conseil. Il avait pour une fois, confiance en ceux qui l'accompagnait. Son regard était plein d'avenir mais continuait de veiller aux dangers qui pourrait poindre devant eux.

En posant sa question le noble evereskan ne s'était pas attendu à une telle réponse. Des paroles qui sortirent de la bouche du grugash, Aël'Telàwërith n'en cru pas ses longues oreilles. Il nota qu'Yvhann avait attendu la demie-elfe de la mer pour se lancer dans une longue confession. Voyant que cela ne serait pas réglé en quelques instants, le Seigneur de Mythdaë s'installa et prêta une attention totale à ce que le Ly'Aegisir des Gardiens Errants avait à dire.

Il y avait bien longtemps, quelques deux siècles avant que ne débute le calendrier des Vaux, le sixième rysar elfique débuta lorsqu'Eltargrim Irithil prit la succession de Tannivh Irithil. Le nouveau Coronal était un avant-gardiste et il prit bien conscience que la lutte contre la proliéfération des N'Tel'Quess et notamment les humains était vaine et n'aboutirait qu'à davantage de guerre pour finalement être submergé par un nombre sans cesse grandissant. Au lieu de cela, il ouvrit la capitale de la Cour Elfique, la ville de Cormathor au non-elfe. Et il scella un traité avec les hommes des Vaux en érigeant la Pierre Levée qui marque l'an un du calendrier des Vaux. D'après l'histoire, c'est à partir de ce moment là que l'histoire des Starym devint remarquable, mais pas forcément dans le bon sens.

Les Starym était une des douze plus grande maison du Cormanthyr, de l'avis de beaucoup elle en était même la première.Les Starym, un clan ultraconservateur composé d'elfe d'or et de Teu'Tel'Quessir se sont rebellés pour luter contre la l'établissement de la vision d'Eltargrim fomentant une révolte qui fut réprimé dans le sans emportant nombre de nobles dans toutes les grandes maisons. Finalement, Cormathor fut bel et bien ouvert au N'Tel'Quess certes pas toutes la ville, mais bon nombres de quartiers les accueillaient maintenant. Par la même occasion, le Mythal fut érigé et Cormathor pris le nom de Myth-Drannor. Un an plus tard, en 262, les elfes dorés de Myth-Drannor quittèrent la ville pour rejoindre des colonies plus elfiques.

Yvhann évoqua le fait qu'il était un des descendants de ce clan et de fait, il fallu que le thèurge mystique fasse un réel effort de concentration pour se rappeler qu'en effet, parmi les membres de ce clan qui émigrèrent et qui ne s’installèrent pas à Semberholme, certains avaient rejoint Earlann et Illefarm et les Pics du Tonnerre. De fait, l'histoire d'Yvhann tenait la route, en outre Aël'Telàwërith ne voyait concrètement aucun intérêt à aller s'inventer des liens de parenté avec un clan aussi honnis de tous. Parce que la peridie de cette maison ne s'était pas arrêté avec la tentative de renversement du Cornal. Mais il y avait aussi de belles âmes dans cette famille. La plus belle selon ce qu'en connaissait Aël'Telàwërith était bien celle du Ar'Tel'Quess Josidiah Starym. Il était l'amoureux de la petite-nièce d'Eltargrim Irithil et première dans l'ordre de succession. Afin de démontrer à son oncle qu'il était digne de confiance et qu'il pouvait être de digne d'épouser sa belle, il parti en quête de la Ary'Velahr'Kerym, la lame elfique perdue quelques huit cents ans plutôt. Il ne l'a retrouva pas, bien qu'il réussisse quelques grands exploit dont le moindre fut de libérer la Tour Tordue d'Ashaba.

Josidiath était le légitime héritier de sa maison, mais sa quête dura près d'un siècle. Pendant ce temps l'incertitude règne au sein de la famille et il faut à ceux qui sont restés à Myth-Drannor reconstruire l'honneur perdu de la famille. Sur place ce fut Taleisin Starym qui réussi le mieux en devenant le porte-parole de sa famille et un membre émérite de Akh'Velahr. Lorsqu'une branche d'elfe de la lune revinrent à Myth-Drannor et réclama leurs terres. Eltargrim demanda à Illitran Starym de tirer la Lame Lune de sa famille afin de prouver son allégeance à Myth-Drannor. Le Seigneur Starym accepta, bien que sachant qu'il n'en était pas digne. Pour réussir, il fit un pacte avec Moander le dieu de la pourriture, de la corruption et du délabrement. Grâce au pact, il réussi à brandir l'épée familiale. Cette perfidie acheva l'avenir de cette famille. Il trompa l'épée de lune, sa famille et le Coronal.

En 674 CV, Josidiah revint à Myth-Drannor non pas comme promis avec la Lame Perdue, mais avec L'épée de l'Art Ary'Faern'Kerym. Mais les choses avaient bien changées en son absence. Le Coronal Eltargrim Irithil jugeant que son œuvre était terminée s'était volontairement rendu en Arvanaith. Sa bien aimée Aravae Irithil eut le cœur brisé et décida de porter le deuil pendant cinq ans suivant les antiques traditions. En fait, elle attendait secrètement le retour de Josidiah. Ces deux là, ne s'étaient pas réellement quitté pendant aussi longtemps. La Shrinshee avait fait en sorte qu'ils puissent se retrouver et Aravae prit même part à quelques unes des aventures de Josidiah. Toujours fut-il qu'elle et ses gardes du corps avaient été assassiné. Ce qui eu pour conséquence de mettre un terme à la dynastie des Irithil. Ce fut la plus grande perte des Staryms. L'union promise entre Aravae Irithil et Josidiah Starym aurait remis ce clan dans toute sa splendeur passée. Tel ne fut pas le cas.

Finalement Josidiah refusa de prendre son rang de Seigneur de la maison Starym. Il préféra brandir Ary'Faern'Kerym et devenir le nouveau Major des Sorts commandant de l'Ahk'Faer l'armée des Arts de Myth-Drannor et il rejoignit le Conseil des Douze qui régnait sur Myth-Drannor. Ce faisant, Josidiah poussa l'ancien Major des Sorts Paeris Haladar. Ce dernier ne lui pardonna pas cet affront et tenta de tuer Josidiah à plusieurs reprises. Starym s'en sorti vivant à chaque fois.

Il y avait des brides d'histoire qui manquait. Par exemple le noble Evereskan ne le savait pas, mais si Josidiah échappa à la mort ce fut notamment grâce à une certaine Ciindil El-Or une magelame qui était partie chercher la Lame Perdue avec lui et qui à leur retrour à Myth-Drannor épousa un dénommé Thariel Sil-Amanièl. Après la chute de Myth-Drannor ce couple d'inconnus fuirait vers le Thétyr et donnerait naissance à un certain Isorion Sil-Amaniel. Une seconde qu'Aël'Telàwërith ne savait pas, et que nul ne su jamais, c'est que celui qui ruinait l'avenir des Staryms en assassinant Aravae n'était autre de Illitran Starym lui-même.

Pour en revenir aux Starym, après les échecs des tentatives d’assassinat sur Josidiah, Paeris Haladar défiât le Major des Sorts dans un duel d'Honneur. Lorsqu'il brandi la lame de l'Art, elle le jugea indigne et le condamna à la magie morte. Il n'a jamais pu plus relancer un sortilège pendant les trente ans qui suivirent. Il y fallu nombres de rituels menés par l'aîné et les baelnorn du clan Haladar pour restaurer ses capacités. Il fit conscription et repentance auprès de Josidiah qui le repris dans les Ahk'Faer.

Oui Josidiah Starym était une belle âme, la meilleure de ce clan honnis. Il se battit jusqu'au sacrifice ultime lors de la Guerre des Larmes. En 714 CV, Josidiah fut le dernier des Ahk'Faer après leur destruction entière par les force des ténèbres. En défendant le spéculum jusqu'au bout, il usa du pouvoir qu'il avait reçu Sheanine Archelune et de Mystra en jetant un coup de foudre qui emporta tout sur son passage, la Lame de l'Art, la Tour du Spéculum et tous les ennemis qui se trouvait dans la zone.

De son côté Venali Starym, le Seigneur du clan se cacha dans les cryptes familiales plus préoccupé par sa richesse que par le sort de ville. Lorsqu'il fut découvert par des démons, il insuffla à sa Lame Lune une capacité de téléportation. Cette nouvelle capacité fut pervertie par le Mythal et un morceau de l'esprit de Venali entra dans la lame lune et pas la meilleure partie. La lâcheté et le sens de conservation de soi font maintenant parti de cette lame lune. En outre, celle-ci ne pourra jamais plus se téléporter à l'intérieur du Mythal de Myth-Drannor. Il fuit dans la forêt de Hullack, où il périt d'une étrange maladie. La Lame Lune fut transmise à Seldanna Starym qui la porta pendant des décennies dans les raids contre les villes humaines, naines dans le royaume du Cormyr. Finalement, la Lame Lune fut imprégné d'une insatiable cupidité et d'un sens infaillible pour localiser les métaux et les pierres précieux. Finalement, elle sera tué par un demi-elfe du clan Llundlar de Myth-Drannor. L'épée fut transmise à son seul fils vivant, connu sous le nom du « Fléau ». Il parti avec un groupe de partisans fanatiques dans les terres de Ston et il y fonda le Eldreth Veluuthra « la lame victorieuse du peuple ». Une organisation raciste qui perdure encore alors que le « Fléau » est mort empoissé par sa propre fille connue sous le nom de « Lotus Noir ». Quant à la Lame Lune dont elle hérita à son tour, elle était maintenant marqué en plus d'une haine profonde des Non-Elfes. « Lotus Noir » devint complètement folle en tentant de maîtriser la Lame Lune et elle acheva la chute de sa famille dans la dépravation. Terrorisant la Mer Intérieur pendant des années, elle revint finalement à Myth-Drannor pour y réclamer son héritage légitime. Elle mourut écrasée dans effondrement d'une crypte après avoir pillé d'importantes quantités de trésors. Son esprit était complètement consumé par l'épée de lune qui aurait gagné la capacité de projeter une image du Lotus Noir entrain de se lamenter comme une Banshee. On perdit la trace de la Lame Lune qui se téléporta dis-t-on à la recherche d'un nouveau porteur.

Même si Aël'Telàwërith ne connaissait pas tout le pend de cette histoire il en savait assez pour savoir qu'une grande partie des héritiers des Staryms s'étaient montrés particulièrement indigne de confiance. Cette famille était à l'origine de grands maux de l'histoire elfique.

Lorsqu'Yvhann eut fini de parler, le prêtre-mage se leva lentement sans rien dire. Il regarda son ami avec un œil nouveau. La surprise était de taille et secoua le Seigneur de Mythdaë qui ne savait pas trop comment prendre la chose. Il commença à s'éloigner lentement, toujours rien dire et revint sur ses pas avant de repartir pour revenir et ainsi de suite. Le silence devait être pesant pour Yvhann. Mais il devait accuser le coup. Comment prendre le fait qu'il lui avait caché ce secret, alors même qu'il s'était déclaré vouloir servir à Mythdae ? Comment avoir confiance en quelqu'un qui vous cache des choses d'une telle importance et comment avoir foi en un Starym ?

Contrairement à nombre de ses compatriote, Aël'Telàwërith était doué d'une certaine sagesse qui l'empêcha de réagir trop rapidement. Toujours en faisant les cents pas, il réfléchissait. Yvhann était un des rares à lui avoir prouvé à maintes reprises que l'on pouvait avoir confiance en lui. Il était là, lorsqu'ils avaient reprit Mythdaë aux mains des Drows. Il l'avait fait parce que c'était sa mission. Se faisant, le grugach lui avait aussi ouvert les yeux clos depuis tant d'années sur les inepties d'une veille garde de nobliaux plus intéressés par leur position hiérarchique au sein de la communauté que part le devenir de leur proche. Yvhann avait su lui faire voir toute la noblesse sauvage dont il était foncièrement imprégné. Il ne s'était jamais plaint, n'avait jamais rien demandé en retour d'actions héroïques. Avec les trésors que refermait la Cité Blanche, il aurait pu réclamer son dû d'une façon ou d'une autre. Il aurait pu monnayer l'introduction d'un nobliau qui venait d'hériter d'une cité morte auprès des Gardiens Sylvestres. Il n'avait rien demandé. Il l'avait fait parce son instinct et son cœur lui avait dicté de le faire.Quant à cacher des choses, Aël'Telàwërith avait aussi de petits secrets, certes bien moins lourd que celui du Sy'Tel'Quess.

Yvhann avait vécu dans la honte de sa famille depuis tant de temps, peut-être depuis presque toute sa vie. Plus d'un serait devenu acariâtre, blasé, dépressive, revanchard, égoïste ou encore aurait sombré dans une forme ou une autre de folie douce ou furieuse. Mais pas lui, il était resté droit et digne, altruiste, dévoué à sa cause sans jamais faire passer ses intérêts avant ceux de la Confrérie et de la nature. Aël'Telàwërith l'avait toujours senti. Oui Yvhann était un sauvage, un être primitif et instinctif et le prêtre-mage avait rapidement su y voir une forme de noblesse. Aujourd'hui les choses s'éclaircissaient. Yvhann avait tellement donné à tout ceux qui l'entouraient, il lui avait tellement donné aussi...

De toute sa stature, se tenant aussi droit qu'un souverain en représentation pouvait le faire. Aël'Telàwërith revint vers le grugach. Il le regarda droit dans les yeux.

[elfique]- Yvhann dernier des Yössmar, regarde vers le Couchant, je vois mes camarades, mes amours, mes amis d'enfance, ceux qui sont partis avant moi et ceux qui viendront me rejoindre. Je les vois à l'ombre des grands chênes, ou perchés sur leurs branches, le visage baigné de soleil... Ils m'appellent vers le Couchant, là où je vais.

Le prêtre du Seigneur de la Seldarine, la Couronne d'Arvandor venait de citer le nom et de réciter la prière au mourant. S'en était fini pour lui, Yvhann de Yössmar n'était plus rien.

[elfique]- Alae Ary-Ivae Starym, Favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide. Je t'accueille Ivae Starym, fils de Corellon Larethian comme mon ami. Oui ton clan s'est tâché de honte, mais pas toute ta famille. Certains ont eu une destiné hors du commun pleine de bravoure et d'honneur. Je ne vous connais pas depuis très longtemps Ivae, mais depuis suffisamment longtemps et j'ai suffisamment bravé la mort à vos côtés pour savoir quel genre d'elfe vous êtes. Et pour moi, il n'y aucun doute. Vous êtes de ceux de la trempe de votre aïeul Josidiah Starym, Major des Sorts de la regrettée Myth-Drannor.

L’Ana-Sic-Silistri se détendit un peu et poursuivit sur un ton moins officiel et plus amical. Il posa sa main gauche sur l'épaule de son ami.

Ivae, je ne connais pas ta famille, je n'ai pas souvenir avoir connu des Starym à Evereska. A moins qu'ils aient eux-aussi changé leur nom. Je comprends pourquoi ton père à choisi cette solution. Tu es le dernier descendant de Yössmar et je suis le denier de ma lignée aussi. L'avenir de nos familles repose entièrement sur nos épaules. Je ne sais si Corellon souhaite quelles ne disparaissent ou s'il nous permettra de pouvoir relancer nos clans respectifs. M'Ethar, je peux te promettre de tout faire pour t'aider de mon mieux dans la réalisation de tes vœux. Et je peux déjà te dire que ce que nous faisons actuellement y contribuera si la Couronne d'Arvandor nous guide vers la réussite. Faisons ce que nous avons à faire et le reste suivra... tôt ou tard. Mais oui, que vos exploits porte maintenant crédit à votre nom tout autant qu'à la Confrérie. Quant à moi, je me moque des erreurs que vos aïeuls ont pu faire dans le passé. Ce qui m'importe, c'est ce que vous faite, ici et maintenant Gardien Errant de la Confrérie. J'avais confiance en toi avant que tu ne nous ouvres ton cœur, j'ai encore plus confiance maintenant.

Cette petite équipe comptait pas moins de nobles maintenant et pas des moindre famille elfique, mais ça ne changeait guère grand chose aux difficultés qui restaient à surmonter avant de pouvoir rejoindre le monde de la surface.

- Fidèle et Fraternel !! Partons dès que vous serez prêt. Seldarine veillez sur nous.

a jeune femme remercia chaleureusement le noble, appréciant le soin qu'il mit à s'occuper ainsi d'eux. Il aurait très bien pu les laisser se débrouiller seul, Yvhann et elle en ayant désormais la capacité après cette nuit de repos… Elle espérait vraiment qu'aucun de ses deux compagnons ne s'en voulait trop de ce délai dans leur exploration. Pour autant ils ne repartirent pas tout de suite, son Ly'Aegisir semblant avoir des choses à leur dire… Bien plus habituée à son côté taciturne, la druide sentit immédiatement que le moment était important et qu'il ne fallait pas le traiter avec légèreté. S'il avait quelque chose sur le coeur et qu'il avait à le dire maintenant, il valait mieux lui prêter une oreille attentive et aussi compatissante que possible.

Si Ylinya afficha une expression ouverte et attentive, elle scruta surtout avec attention le langage corporel de ses deux compagnons. Contrairement à eux, la druide n’était qu’une demi-elfe et elle avait largement été élevée par la partie humaine de sa famille. Elle n’avait renoué, en partie, avec ses racines elfiques que lorsqu’elle avait rejoint la communauté des Gardiens Sylvestres. Là encore, elle n’avait pas forcément eu la même vision que les autres, son ascendance elfique étant particulière par rapport aux autres. Il y avait donc tout un pan de culture, de connaissances, qu’elle ne possédait pas. Cela ne voulait pas dire qu’elle ne s’y intéressait pas mais son approche ne pouvait pas être la même. On pouvait difficilement demander à quelqu’un qui vivait bien moins longtemps que vous et qui n’avait pas vécu la même expérience de la famille d’avoir les mêmes concepts que vous…

Cela ne voulait pas dire pour autant que la jeune femme ne comprenait pas, en partie, ce que pouvait traverser Yvhann. Elle avait suffisamment d’empathie et considérait trop les membres de la Confrérie comme les membres de sa propre famille pour cela. Il était évident que le Gardien avait souffert, et souffrait encore, de son affiliation et qu’il redoutait le jugement de ses paires. Cela se lisait dans la tension dans ses épaules, dans la façon dont il leur avait parlé, guettant la moindre réaction de leur part. Si la jeune femme ne pouvait décemment comprendre ce que faire partie de cette famille pouvait signifier, la réaction d’Aël lui permit d’appréhender ce qu’Yvhann pouvait craindre. Si le noble était habituellement bien plus posé et diplomate, le voir ainsi devoir faire les quatre cents pas avant de pouvoir réagir posément était assez choquant. Il faudrait vraiment qu’elle se renseigne mieux sur cette famille…

La jeune femme laissa parler Aël, sachant qu’il s’exprimerait bien mieux qu’elle et que son acceptation signifiait bien plus que la sienne aux yeux du Gardien Sylvestre. Après tout, ils avaient traversé bien plus de choses ensemble et elle n’était virtuellement personne… Elle attendit pour se rapprocher de son Ly’Aegisir, lui offrant un sourire qu’elle espérait aussi rassurant et chaleureux qu’elle l’éprouvait.

-[Elfique]Vous savez que je n’ai ni votre expérience, ni vos connaissances et encore moins votre statut… Je ne suis qu’éphémère et encore une enfant, dans ce monde, mais cela me permet aussi de me focaliser sur le présent et ce que j’y trouve. Or je sais que mon Ly’Aegisir est l’une des personnes les plus sage, courageuse et digne de respect que j’ai eu la chance et le plaisir de rencontrer. Que je peux lui accorder ma confiance et ma vie sans crainte. Qu’associer mon nom à celui d’Ivae Starym ne sera jamais sujet de honte mais bien plus celui d’un grand honneur.

La druide eut un sourire plein de cet optimisme juvénile qui pouvait parfois la caractériser.

-Et le premier qui dira le contraire aura à faire à moi !

Ivae aurait-il été d’une nature moins « taciturne » habituellement, et le sujet un peu moins grave, qu’Ylinya aurait probablement ponctué sa déclaration d’un clin d’oeil complice. Mais le respect et l’admiration qu’elle lui portait étaient trop forts pour qu’elle soit totalement à l’aise avec un tel geste. Elle se rabattit donc sur quelque chose de plus physique, espérant qu’il comprenne ce que sa nature et sa jeunesse l’empêchaient de dire à haute voix, et elle lui serra brièvement l’épaule avant de récupérer son sac, prête à reprendre la route...

Les cent pas d’Aël lui confirmait que la situation était grave et l’instant d’un battement de cils il comprit que le moment n’était peut-être pas le bon pour dévoiler une telle chose mais il l’avait fait et encore une fois il se senti égoïste et une rage intérieur prit place. Sa sagesse lui interdisait de se laisser aller dans une colère contre lui-même mais tout son intérieur se battait pour ne pas laisser sortir la colère centenaire qui grandissait en lui. Comme jusqu’à lors, le noble ne portait pas que le statut, il avait la parole juste pour éteindre le feu colérique du sauvageon, celles-ci furent un véritable baume dans l’esprit du sylvestre qui sur l’instant posa son regard dans le sien pour y recevoir une paix salvatrice.

Aël'Telàwërith seigneur de Mythdaë eut les mots juste, il aurait terminé avec sa première lancé que le rustre aurait compris mais lorsque son m’Ethar dit ‘’ Je t'accueille Ivae Starym, fils de Corellon Larethian’’ une porte secrète s’ouvrit au centre du cœur de l’ambivalent LY’Aegisir des gardiens errants, effectivement avant toute choses, il était le fils de Corellon Larethian. Un voile disparut laissant la lumière nettoyer chaque racoin de son être. Se levant pour accueillir la suite des dires, le corps du druide-rôdeur semblait avoir pris de l’ampleur tellement il fut emplit d’une nouvelle volonté puis il se signait en déposant sa main droite sur celle de gauche d’Aël sur son épaule.

Ce fut au tour d’Ylinya de venir le réconforter, sur le coup le LY’Aegisir se senti honteux mais le comportement de la bleuté ainsi que ses paroles furent eux aussi un baume qui donnait toute la force d’esprit demandé. Son contact, le premier d’ailleurs, fut pour lui très important, car pour le sauvageon il représentait beaucoup, seul les plus près du sauvage avait accès à son corps les autres pouvaient mourir pour un tel affront. De même qu’avec Aël il se permit de déposé sa main sur celle d’Ylinya puis un rarissime sourire apparut sur ses lèvres minces. Les dernières paroles de la gardienne errante fut un coup de fouet puis le dernier des Yössmar dit simplement…


-Alors finissons-en, plus important nous attend.-


Il fit ses demandes à Sylvanus psalmodiant l’aide voulu puis ouvrit le chemin à la recherche de ce qu’ils cherchaient et plus vigilant que jamais. Des pensées d’amours furent envoyé à Ozalee et FLory qui même absent, était pour lui présent.

Sorts; Intuition géographique, lien Tellurien. Utilise les compétences; Perception et furtivité appuyé de son armure hibou( l'armure lui confère un bonus de +8 à tous ses tests de Détection dans des conditions d'éclairage faible ainsi qu'un bonus de +4 aux tests de Déplacement silencieux et de Perception auditive.)

Peu nombreux étaient ceux qui pouvaient se permettre de poser leur main sur l'épaule de l'Anac'Sil'Silitri, sans déclencher la ire de ce dernier. Mais lorsqu'Yvae lui rendit son geste, le théurge mystique l'accueillit très favorablement et il le lui fit savoir en tenant la position, et en adressant un léger sourire de circonstance. Ces deux là en avaient fait du chemin depuis leur première rencontre dans les bois de Cormanthor près de la Tour du mage. A cette époque Aël'Telàwërith ne voyait en Yvhann qu'un sauvage primitif sans aucune éducation et presque dépourvu du moindre savoir-vivre. Il devait être écrit par Corellon qu'ils devaient se rencontrer et s'apporter mutuellement ce qu'il leur manquait le plus. Pour le Seigneur de Mythdaë s'était une plus grande ouverture d'esprit, une acceptation des différences voulues par la Seldarine elle-même et l'acceptation que les membres d'autres races avaient eux-aussi leur force et leur faiblesse. Doucement, mais sûrement Yvae par sa fidélité, son courage, son dévouement et cette force sauvage instinctive qui faisait ressortir toute la noblesse de la nature dans ce quelle avait de plus pure avaient aidé le noble evereskan à changer d'état d'esprit pour se forger sa propre opinion et non suivre bêtement celle qui lui avait été inculquée pendant plus d'un siècle. Le noble Starym ne le savait peut-être pas, mais il était devenu peu à peu un pilier sur lequel un Seigneur pouvait s'appuyer sans jamais craindre qu'il ne vacille.

L'Armathor de Thüldae ne pouvait que goûter favorablement les propos tenus par Ylinya. La fraternité existante chez les Gardiens Sylvestres n'était pas une légende et ça faisait plaisir à voir. Personne ne saurait probablement jamais rien de toute la grandeur des sentiments qui venaient de s'exprimer ici en outre-terre loin du soleil et des étoiles. Pour ceux qui venaient de le vivre, cet instant resterait marqué à jamais dans leur mémoire.

Au-delà de cela, Aël'Telàwërith venait de se promettre d'aider de son mieux le noble Starym à redorer son nom. Lui-même devait faire renaître le sien dans la grandeur de ce qui serait accompli. Et déjà, ils pouvaient être fiers de ce qui avait été fait. Yvae avait toujours été là, lors de la reprise de l'Île des gémissements aux mains des drows pour qu'elle devienne Mythdae. Tous les deux avaient sans en être conscient sauvé un savoir caché dans les sous-sols de la Cité Blanche qui aurait pu être dévastateur entre les mains des elfes noirs. C'était bien lui, Yvae Starym, qui avait fait en sorte que le destin du prêtre-mage se lie à celui des Gardiens Sylvestres et permettre ainsi d'assurer la pérennité de Mythdaë. Et encore lui qui n'avait pas hésité à mettre sa vie dans la balance au service de la Reine Amlaruil Fleur-de-Lune pour la noble mission qu'ils étaient entrain d'accomplir. Si les dieux elfiques le désiraient, Yvae serait aussi à l’origine de la sauvegarde de cette tribu Ali'Alsim. En si peu de temps, ce noble Starym avait déjà fait probablement plus de bien que nombre des ses aïeux. Il devenait de plus en plus indéniable que le nom des Starym serait lié à celui de la maison Aëryndra de Cormanthyr devant l'histoire. Les Starym avaient fuit le Cormanthor dans la honte, Yvae serait peut-être celui qui y reviendrait dans l'honneur. En cela, Aël'Telàwërith souhaitait l'aider.

Il devenait également de plus en plus évident pour le Seigneur de la Cité Blanche que la seule véritable place d'Yvae Starym serait de servir pour le Cormanthor à Myhdaë. Aël'Telàwërith serait là lorsque le noble du Cormanthor ferait sa déclaration au Haut-Conseil de Thüldae, et il se porterait garant s'il le fallait. Bien que le Mah-Fersuoress douta fortement que cela soit nécessaire. S'il avait bien compris, Isorion, Adlareth et lui avaient déjà servi ensemble pour la cause de la Confrérie. Il ferait également sa demande à Isorion pour qu'Yvae puisse servir à ses côtés à Mythdaë, tout comme pour Ylinya. Car en ce qui concernait la Bleuté, elle avait déjà une place de choix à la Cité Blanche en devenant le trait d'union entre l'eau et la terre. Et cette partie là, était entrain de jouer en ce moment même. La fraternité, la fidélité à la cause de la nature, son Ly'Aegisir, ses racines et la très grande compassion dont elle était capable confortait le noble evereskan que son choix était le bon et chaque jour qui passait le confirmait d'avantage.

Dans un coin de son esprit, Aël'Telàwërith avait déjà hâte de revenir à Mythdaë avec ces deux amis. La Cité Blanche aurait besoin d'eux, tout comme lui avait besoin d'eux aujourd'hui et demain. Pour l'heure, il fallait resté concentrer sur cette journée et tenter de la finir dans les meilleurs conditions possible. Le petit groupe était maintenant prêt au départ. Aël'Telàwërith incanta pour que tous retrouve une vision plus adaptée à l'environnement obscure.

Aël'Telàwërith lance vision dans le noir de groupe.

Vingt deuxième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

22 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : fin de matinée
Météo et températures : 13°C, vent nul

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Yvhann:
perception 1d20(11)+15+8= 26 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(10)+17= 27 contre DD ? -> réussite
Furtivité 1d20(7) + 22+4=33 contre DD? -> réussite
Sort intuition géographique (niv 1) -> réussite
Sort lien tellurien (niv2) -> réussite


Ylinya:
perception 1d20(10)+10= 20 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(10)+14= 24 contre DD ? -> réussite
Furtivité 1d20(20)+6= 26 contre DD ? -> réussite


Aël:
perception 1d20(17)+6= 23 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(17)+4 = 21 contre DD ? -> réussite
Furtivité 1d20(19) +5 = 24 contre DD ? -> réussite
Sort vision dans le noir de groupe -> réussite (10 heures)
Sort création nourriture et eau -> réussite

près cette journée de repos, les soins prodigués par le seigneur de Mythdaë et l'apport alimentaire délivrés par cette même noble personne, le trio repartit vers sa destinée. Le Grugach, renforcé par un esprit digne des plus grand éclaireur, prit la tête comme à son habitude. De la région, il en connaissait maintenant presque tous les recoins ou du moins ne pouvait plus se perdre. Il faisait corps avec cet environnement pourtant réputé hostile et pouvait se repérer à des lieux à la ronde. Il savait qu'au Sud-Est se trouvait la ville de Brikklet pleins de gobelins et autres gobelours et un peu plus en profondeurs, la cité de Kuragolomsh remplie de maléfiques destrakhans. Mieux valait donc ne pas s'approcher trop près de ces deux foyers d'âmes mauvaises.

Derrière lui, la bleutée moins à l'aise que chez ses frères aquatiques et Aël'Telàwërith. A peine avaient-ils fait quelques longueurs, que le Sauvage allait offrir à ses deux compagnons d'infortune un lourd secret enfoui au plus profond de son cœur. Etaient-ce les dangers de l'Outreterre et la peur peut-être, de ne jamais refaire surface et revoir les forêts majestueuses de Faerûn qui lui firent délier la langue à un point inimaginable pour ses deux coéquipiers ? Nul ne le savait. Alors l'enfant de Sylvannus posément raconta et naissait petit à petit dans ses mots l'elfe Ivae Starym, celui qui jura de redorer le blason d'une grande famille déchue.

La nouvelle fut accueillie d'abord froidement par l'Evereskan, toujours enclin à ne pas dévoiler ses sentiments trop vite, préférant une réflexion approfondie sur ce qu'il venait d'apprendre. Mais l'Ar'Tel'Quess fini par accepter et même à redoubler sa confiance dans l'ami qui venait de mettre son âme à nu. De son côté, trop jeune pour connaître tous les tenants et aboutissants, Ylinya préférait juger l'homme du présent que son lourd héritage. Cet épisode restera sans doute à jamais graver dans la mémoire des trois elfes.

Même si le moment était important, le temps coulait toujours dans le grand sablier de la Vie et la mission des gardiens sylvestres était encore loin d'être terminée. Yvhann repartit donc devant, marchant dans un silence absolu. Pendant plus de trois heures, ils évoluèrent dans ce tunnel, descendant, montant, débouchant de temps à autre sur des petites cavernes. Ils ne rencontrèrent aucune âme, qu'elle soit bonne ou mauvaise, à se demander si quelques êtres habitaient encore sous terre. Mais si la question venait à les effleurer, ils allaient rapidement avoir la réponse devant leurs yeux. A quelques pas, une cavité un peu plus grosse que les autres déjà traversées se profilait. Et là, le bruit très reconnaissable d'un combat, démontrait au trio la dureté des lieux. Déjà plusieurs corps de svirfnebelins éparpillés, gisaient sur le sol dans des mares de sang. Au fond de la grotte, acculé, un autre de ses petits êtres avait un bras arraché et devant lui, un énorme troll des cavernes légèrement blessé ne tarderait pas à lui donner le coup de grâce. Le gnome ne pouvait se défendre, son marteau-piolet à ses pieds se révélait bien inutile...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Le grugach avançait avec un poids en moins sur son esprit et sur son âme ce qui lui permettait d’être à son maximum. Aël et Ylinya avaient à eux deux comblé un vide immense dans l’esprit du rustre sauvageon, ils venaient, sans le savoir, de lui offrir une volonté de plus car si le dernier des Yössmar avait offert sa vie pour les gardiens sylvestre il offrait maintenant sa futur vie en tant qu’Ivae à ses deux alliés. Le Ly’Aegisir des gardiens errants n’était plus seul, il avait maintenant une véritable famille qui le supportait.
L’aide de Sylvanus le rendit fort confiant en lui révélant les moindres détails de l’outreterre avoisinant leur région, maintenant ils pouvaient avancer en connaissance de cause et sans risquer de se perdre dans les dédales incessants qui faisaient de l’outreterre un labyrinthe interminable pour le commun des mortelles. Encore une fois il récitait silencieusement le credos des gardiens errants.

Le temps passait que le sylvestre vint à se demander si l’outreterre n’était pas rendu vide, puis les sons remarquables d’un combat lui vinrent à l’oreille. Des svirfnebelins gisaient mort ou inconscient au sol auprès d’un ignoble troll, par miracle un blessé grave résistait seul devant la masse tueuse. Le cœur du druide-rôdeur se serrait tandis que sa mire d’arc visait le large dos du troll. La distance qui les séparait avait l’avantage que l’archer pouvait tirer quelques flèches avant que le troll s’approche d’eux et son véritable but était bien certainement qu’il ne puisse les atteindre vivant, car si le troll lui importait peu, le svirfnebelin lui était pour eux une clémence et il devenait impératif pour eux que le dernier survivant puisse survivre le temps qu’il puisse leur porté réponse à leur recherche de la pierre qui guérissait.

Les flèches de guerre n’attendirent pas longtemps avant de prendre les airs vers celui qui devait trépasser au plus tôt et l’archer investi l’arc de la puissance de la foudre. Sa détermination était sans faille et le pauvre troll subirait sans nul doute, toute la rage accumulé depuis trop longtemps dans le corps du renaissant.


Don Attaque réflexe si possible, attaque à distance avec flèches de guerre investi de la foudre.