L'appel des embruns : 4-Chez les cousins des mers, Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Vingt et unième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

21 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : Matinée
Météo et températures : 16°C, aucun vent puisque sous l'eau

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

es trois gardiens sylvestres n’eurent pas besoin de parler beaucoup pour s’accorder sur ce qu’ils feraient le lendemain. Leur dévouement pour la survie du peuple Elfe leur dictait d’aider les Alu’Tel’quess. Ils se couchèrent donc rapidement et rejoignaient le monde des rêves. Dans cette cité sous-marine, point de soleil pour se réveiller, seules leurs horloges biologiques purent les extirper de leur sommeil profond. Une fois debout, ils se dirigèrent vers la salle laissée la veille au soir et trouvèrent de quoi se restaurer ainsi que leur hôte Imleeandthane. Ce dernier après les questions d’usage d’une rencontre matinale, les questionna sur ce qu’ils comptaient faire. Un large sourire envahit son visage quand le seigneur de Mythdaë lui annonça leur décision d’explorer la galerie afin de comprendre ce qui s’y passait derrière. Tel un Zébulon, il appela son second et donna quelques ordres.
Une fois leur petit déjeuner très copieux avalé, l’elfe aquatique les invita à se rendre devant la porte scellée. Là les attendaient quelques personnes et non loin de l’ouverture, une table avec sur son plateau des lembas, des morceaux de poisson séché, des biscuits secs, une grande jarre pleine d’eau douce, des couvertures, des cordes, des grappins, des pioches et autre matériel pouvant servir à l’exploration souterraine. A l’une des extrémités se trouvaient même quelques armes et armures dont certaines provenaient de l’armurerie personnelle de leur hôte. Au pied de cette table, les trois gardiens sylvestres purent reconnaître le coffre où ils avaient laissés leurs armes à leur arrivée. Ouvert il permettait à chacun de récupérer ses biens.

Imleeandthane

’ ’ ’ -------------------- Chef de la tribu Ali'Alsim (ombre des mers du Nord). Une taille moyenne,une peau pâle, des traits fins mais derrière cette silhouette frêle se cache un redoutable guerrier. Ses longs cheveux d'un couleur bleutée ressemblent à des algues, entre ses doigts de main et orteils de pieds, des fines membranes permettant une nage plus rapide se dessinent. Vêtu d'un court corset, d'une culotte s'arrêtant au-dessus des genoux, de deux épaulières en cuir souple et de deux bracelets de même composition lui recouvrant les avant bras et les tibias.

Pendant que les invités de ce monde sous-marin se servaient, le guide des Ali’Alsim invita deux personnes à s’approcher de la porte. L’une d’elle possédait une sacoche pleine d’outils et tout laissait à penser que son art était la serrurerie. Quant à la seconde, une femme au visage fin, enveloppée dans une robe longue tenait dans une de ses mains, une baguette en bois d’olivier. Ils œuvrèrent de concert pour ouvrir la porte, l’une s’occupant de la partie mécanique, l’autre de la partie arcanique. Au même moment, une demi-douzaine de guerriers armés jusqu’aux dents arrivaient dans le couloir et prenaient position prêt à intervenir au moindre danger. Imleeandthane préférait prendre toutes les précautions quand la porte s’ouvrirait.
Une fois leur travail effectué, le duo s’écarta et laissa le guide ouvrir en personne l’ouverture de tous les espoirs. Il agrippa la large poignée et tira de toutes ses forces. La porte grinça, crissa et petit à petit céda. Une fois ouverte, une odeur d’humidité et de moisi s’échappa laissant imaginer à chacun un lieu inhabité et mystérieux. Imleeandthane se tourna alors vers ses invités et d’une voix grave donna ses derniers remerciements.

Imleeandthane

’ ’ ’ -------------------- Chef de la tribu Ali'Alsim (ombre des mers du Nord). Une taille moyenne,une peau pâle, des traits fins mais derrière cette silhouette frêle se cache un redoutable guerrier. Ses longs cheveux d'un couleur bleutée ressemblent à des algues, entre ses doigts de main et orteils de pieds, des fines membranes permettant une nage plus rapide se dessinent. Vêtu d'un court corset, d'une culotte s'arrêtant au-dessus des genoux, de deux épaulières en cuir souple et de deux bracelets de même composition lui recouvrant les avant bras et les tibias.

Le repos fut salvateur, divin et emplit de reconnaissance. Yvhann suite à sa rêverie, avait consacré son temps à se recueillir auprès de Sylvanus puis il passait le reste du temps en symbiose avec Ozalee. Il savait la tigresse entre de bonnes mains, mais elle venait de perdre ses deux rejetons puis était séparé de celui qui lui avait permis un repos d’esprit et le réconfort. En regardant les peaux des petits sur ses avants bras, il ne pouvait que ressentir un vide profond, il ressentait aussi la brise des ailes de Floyr sur son visage et de se vide il allait chercher la force qu’il aurait besoin pour l’épreuve qui les attendait. * Floyr, brave et fidèle compagnon, survivant, ensemble nous avons traversé un monde d’épanouissement puisse-tu rester guerrier et vigilant. Ozalee patiente ma belle, je laverai les tords que l’on t’a commis.*

Il finissait de psalmodier le credo des gardiens errants en se faisant une toute autre coiffe, tressé solidement il remontait ses dreds en chignon au-dessus de sa tête et se fit des traits distinctifs sous les yeux et lorsque le temps d’avancer arrivait, silencieux, ordonné, le L’y Aegisir avait une démarche de droiture qu’il n’avait encore jamais eut jusqu’à lors, la splendeur de sa détermination n’avait d’égal que pour les sphères célestes. Là où ils allaient serait sans doute un moment crucial pour l’avenir, il ressentait en lui une profonde peur justifié. Lui qui de toute sa vie s’était persuadé que la peur tuait, il le savait profondément que si il ne contrôlait pas celle-ci qu’il ne reverrait plus jamais Floyr et Ozalee mais surtout risquait de faire avorté leurs nouvelle mission dernière.

Sa respiration était celle d’un métronome, sa concentration sur le présent était-elle qu’un flou visuel c’était instauré ne laissant qu’un tunnel de vision droit devant lui et naturellement il y voyait tout au bout, des drows morts. Ce fut seulement qu’une fois devant la porte qu’il revint totalement à lui et ce, intégralement. Il regardait l’ensemble des présents et sur le coup, il se demandait pourquoi qu’à eut trois seulement, ils avaient plus de chance de réussi là ou tant d’autre avaient échoué, il doutait un instant de la véritable intention des aquatiques mais surtout il ne voulait pas tomber dans le panneau du piège; alors dans son regard envers leurs hôte, ils purent comprendre qu’ils reviendraient et que si c’était un piège, qu’ils en payeraient tous de leurs vie. Son visage n’arborait nullement pas la bonté mais une détermination sans équivoque. Il prit un soin plus que particulier pour remettre ses armes à leurs places, surtout quand vint le temps de remettre son poignard coup de poing sur son bracelet de gauche et le rehausser de l’une des peaux de l’un des petits d’Ozalee, Il psalmodiait une oraison dans le vieux dialecte grugach pour ensuite continuer dans le langage secret des druides…





Le grugach se frappait par la suite les deux épaules bruyamment de ses deux poings et dessinait de son pied droit au sol un arcane mystique qui depuis longtemps disparut, c’était le blason de sa lointaine et oublier famille; un dragon d’or dos à un dragon argent. Il était prêt et au nom des Starym, l’union de certain peuple rehausserait sa volonté. Suite au dernier dire de leur hôte le sylvestre ajoutait...



Pour le noble qui connaissait le sentier et le passé du rustre sauvageons, il sut de suite que le dernier des Yössmar sortirait de cette épreuve comme un Starym ou il ne sortirait jamais de là, le regard du grugach était celui déterminé d'un être qui va devant la mort.


Une fois la porte ouverte: Détection et survie.

linya était soulagée de constater que tout leur petit groupe était sur la même longueur d’ondes, prêt à venir en aide à la communauté d’elfes aquatiques. Cela ne voulait pas dire qu’ils allaient y parvenir, ni qu’ils n’allaient pas une nouvelle fois se mettre en danger, mais elle trouvait cette lueur d’espoir pour sa famille particulièrement réconfortante. Ce fut donc le coeur un peu plus léger que d’habitude qu’elle alla se coucher, non sans avoir adressé une fervente prière à Sashelas des Profondeurs. Elle tenait à le remercier de pouvoir enfin connaître une partie de ses origines et lui exprimer aussi son espérance de pouvoir aider les siens. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu la chance de le prier aussi près de son élément et elle ne pouvait pas vraiment se permettre d’attendre la prochaine marée montante mais elle espérait qu’il comprendrait qu’elle n’était pas complètement libre de ses actions…

Pour une fois elle trouva son sommeil particulièrement réparateur, n’ayant pas la déception de devoir abandonner ses rêves de mer dès le réveil. Bien au contraire, elle redécouvrit la beauté des lieux et s’en émerveilla à nouveau sans la moindre honte. La réaction de Imleeandthane à l’annonce de l’aide qu’ils allaient prodiguer fit plaisir à voir et la jeune femme ne put s’empêcher de se sentir d’autant plus motivée. Cela la poussait à l’optimisme, même si une partie d’elle-même avait parfaitement conscience de la difficulté de la tâche. Son seul regret était de ne pas avoir Ernst à ses côtés… Malheureusement il n’aurait jamais pu les rejoindre sans se mettre inutilement en danger.

La première chose qu’elle reprit fut son épieu. Non pas qu’elle se sente nue sans son arme mais cette dernière avait une forte connotation sentimentale et elle ne pouvait se résoudre à en être séparée longtemps. Peut-être aurait-elle l’occasion de poser quelques questions à ce sujet une fois qu’ils seraient revenus ? En attendant, aider la communauté était la priorité. La jeune femme s’équipa donc en conséquence, ne manquant pas d’exprimer sa gratitude envers leur hôte.

L’ouverture de la porte la mit quelque peu mal à l’aise. Voir en action toutes les précautions qui avaient été prises pour sécuriser les lieux et s’assurer que rien ne sorte de là ne faisait que rendre encore plus réels la menace qui se cachait là et tous les espoirs qui reposaient désormais sur leurs épaules. Mais elle ne doutait pas qu’ils seraient à la hauteur de la confiance que l’on venait de placer en eux. Elle ferait tout pour qu’ils reviennent au moins avec de nouvelles informations et quelques denrées puisqu’elle redemanda des précisions sur les plantes qu’ils allaient initialement chercher dans ces couloirs… La druide demanda aussi s’ils savaient si les lieux étaient parfois inondés...

-…

Elle échangea un regard confiant avec ses camarades, avant d’offrir un dernier sourire rassurant à ses cousins… Puis elle emboîta le pas au grugash...


De même : détection et survie. On discutera de la nécessité de lumière selon les lieux…
Ylinya cherche aussi à voir si les lieux sont parfois submergés etc (si l’eau envahie les lieux selon quelle régularité)

Pour le serviteur de la Couronne d'Arvandor, la nuit commença par une longue méditation qui concernait principalement la nouvelle aventure dans laquelle ils venaient de s'engager. Avec la bénédiction de Corellon cette entreprise pourrait se révéler très bénéfique pour les Ali'Alsim mais aussi pour les Gardiens Sylvestres pour de multiples raisons que le théurge mystique tenta d'embrasser dans leur ensemble. Bien que l'avenir soit toujours en mouvement et toujours incertain tout cela était à la fois inquiétant. Ils se pouvaient très bien qu'Aël'Telàwërith était tout simplement entrain de mener ses compagnons vers une fins douloureuse et brutale. De réveiller une puissance endormie qui aurait à cœur de revenir dans cette cité sous-marine et d'y semer encore plus de problème. Mais c'était aussi existant. Le prêtre-mage d'Evereska en aurait connu des premières. Ses premières décisions en tant que Seigneur d'une cité et ses premières tracasseries pour autre chose que sa petite personne, ses premiers pas dans l'art délicat de la négociation diplomatique, sa première téléportation complètement manquée, sa première navigation au long cours, son premier contact avec les Ménestrels, la première fois qu'il mettait les pieds dans l'antique Cormanthyr, la première fois qu'il foulait le plan des Ombres, sa première plongée subaquatique, sa première rencontre avec des elfes aquatiques. Et maintenant, il se préparait probablement à faire sa première incursion dans le domaine de l'Outreterre. Il remercia son dieu de lui avoir permis de pouvoir déjà vivre tout cela malgré son jeune âge.

Il allait maintenant s'enfoncer dans les profondeurs de la terre où il connaissait si peu de chose. Là aussi c'était l'inconnu. Il savait qu'il pourrait y rencontrer des drows, des illithids, des druegars et autres charmantes compagnies. C'était sans compter les pièges spécifiques à cet environnement, l'obscurité, les crevasses sans fond, les poches de gaz etc... La ballade ne serait probablement une partie de plaisir et finalement la seule chose qui le rassurait vraiment s'était d'y aller en compagnie d'Yvhann et Ylinya. Il n'aurait probablement pas pu rêver mieux.

Finalement, il se laissa aller à la rêverie. Il fut transporté dans son passé proche. Il marchait sur les chemins enneigés de la Haute-Forêt endormie dans cette cité sylvestre dont il était devenu l'un des protecteurs, un Armathor de Thüldae. Il se revoyait deviser avec Isorion au coin du feu dans l'Antre du Protecteur au sein même d'O'sutraari le vénérable Saule Argenté. Il ne s'y était échangé que des mots, mais des mots qui donnaient une orientation à la vie du noble Tel'Quess encore à la recherche de sa propre histoire qui semblait avoir en grande partie disparue dans les limbes d'un lointain passé. Il revivait non sans plaisir les tractations avec le Sae'Tel'Quess et Linwëline Aranir. L'aboutissement de ces discussions à bâton rompu avaient finalement sur des accords et des engagements de part et d'autre. Le genre d'engagement qui imposait de partir à l'aventure pour assurer la survie d'un peuple, de replacer le curseur de l'équilibre des choses sur une neutralité permettant de pouvoir lutter et voir la possible lumière au bout d'un ombrageux chemin. Les trois gardiens sylvestres étaient peut-être ceux par qui cette lumière pourrait revenir dans le cœur des Ali'Alsim. Pour Corellon, c'était bien la seule chose à faire, la seule qui vaille vraiment.

A son réveille Aël'Telàwërith, prit le temps de faire quelques mouvements de gymnastique pour remettre son corps en route et donner le temps à son esprit de se préparer à la mémorisation qui allait suivre. Prenant son grimoire l'elfe doré prit déjà un long moment pour choisir les sortilèges et les pouvoirs qu'il demanderait au Père de tous les elfes. Puis, il passa à la mémorisation à proprement dite. Une fois qu'il fut prêt, il prit le temps de se coiffer en tressant deux nattes dorées de chaque côté de sa tête pour les nouer ensemble. Ainsi coiffé, il ne serait pas gêné par sa longue chevelure couleur des blés une fins d'été. Puis, il s'habilla après s'être lavé. Enfin, il rejoignit ses compagnons pour prendre un bon petits déjeuner. Là encore, il prit le soin de choisir se qu'il portait à sa bouche délicate. Son palais n'étant pas habitué aux produits de la mer, surtout si tôt le matin.

S'était sans doute assez cruel, mais tel était le jeu de la diplomatie, il laissa Imleeandthane mariner jusqu'à ce que ce soit lui qui aborda le sujet de discussion qui brûlait les lèvres de tous ceux qui étaient rassemblés autour de cette table. Si la situation n'avait pas été aussi tragique pour le peuple Ali'Alsim, il aurait été presque risible de voir la réaction du guide de la cité sous-marine lorsque le Seigneur de la Cité Blanche lui annonça que les gardiens sylvestres allaient l'aider. S'il y avait encore un doute, il venait de fondre comme neige au soleil. Les elfes aquatiques devaient réellement être aux abois pour que l'annonce d'une aide extérieur, même sans aucune garantie de réussite, ne fasse naître une telle réaction chez Imleeandthane. Ce dernier tout à son rôle de donneur d'ordre, Aël'Telàwërith se permis juste d'adresser un sourire emplit de complicité à ses deux compagnons appuyé par léger clin d’œil. Une fois les ordres donnés, le théurge mystique demanda des éclairciement sur le trouble que subissait les Ali'Alsim. Le sujet n'avait été qu'évoqué, il était maintenant grand temps qu' Imleeandthane entre dans le détail et leur donne toutes les indications, tout ce qu'ils savaient ou ne savaient pas d'ailleurs.

- Bien, la Confrérie des Gardiens Sylvestres par mon truchement va tenter de vous apporter toute l'aide que nous pouvons. Mais avant cela vous allez devoir nous aider. Il nous faut savoir absolument tout ce que vous savez sur ce qui plane sur vous. Jusqu'ici nous n'avons qu'effleuré le problème. Maintenant, il nous tous savoir. Il en va forcement de la possible réussite de notre entreprise. Redite moi, ce que nous savons et veuillez compléter par ce que vous avez, très légitimement gardez pour vous jusqu'à présent. Plus nous en saurons sur ce sujet, plus cela permettra de résoudre le problème, si cela est possible. Et cela pourrait bien également nous permettre de revenir parmi vous, par la grâce de Corellon.

La séquence du petit déjeuner terminé, tous avait récupéré leurs effets personnels et s'était rendu devant la lourde porte qui protégeait les Ali'Alsim du danger caché dans les profondeurs de la terre. Avec plaisir, Aël'Telàwërith récupéra son armure qu'il enfila et le reste de ses biens. Il prit son temps pour tout remettre à sa place et ne pas avoir chercher quoi que ce soit dans l'urgence sans savoir où il avait bien pu fourrer cela. Par la même occasion, il en profita pour récupérer la commande de composante de sort qu'il avait demandé aux mages la veille. Il fit également le tour des objets mis à disposition. Mais il s'attarda principalement sur les quelques parchemins présents sur la table. Il en choisit deux. L'un était une puissante abjuration qu'il faudrait étudier pendant quelques temps. L'autre était une invocation simple qu'il pourrait apprendre plus facilement, mais le libérerait de pas mal de contingence en lui laissant plus de temps pour étudier son autre sort. Il récupéra également une corde supplémentaire, mais ne put rien prendre d'autre sous peine d'être ralenti dans ses déplacements sous l'effet de la charge qu'il portait.
Enfin, il se dirigea vers le coffre où il récupéra ses armes et les remit à leur place.

Lui était fin prêt, et il n'avait pas quitté des yeux son ami grugach qui semblait au summum d'une concentration extrême. Il n'y avait aucun doute possible Yvhann était prêt, lui aussi. Le sauvageon était prêt pour partir en chasse. A le voir révérer les peaux tigrés sur ses avant-bras, le Ar'Tel'Quess savait bien vers qui était tourné les pensées de son fidèle compagnon d'arme. La voix des druides résonnait doucement des lèvres du dernier des Yössmar. Ce chant était à la fois doux et plein de détermination. Les paroles prononcées par le grugach restaient hors de portée de la compréhension du prêtre-mage. Mais il y avait indéniablement une force mystique ancienne qui en résultait. Il y avait quelques chose de changé chez son sauvage préféré. Une certaine noblesse jusqu'ici insoupçonnée. Pour Aël'Telàwërith s'était à la fois étrange et inquiétant. Oui ils allaient s'engager dans l'inconnu, mais de voir Yvhann dans un tel état de détermination qui en amenait même des changements certes subtiles mais clairement perceptibles était préoccupant. Les deux compères en avaient traversé des dangers, mais le Seigneur de Mythdaë ne l'avait encore jamais vu comme ça. Lorsqu'il se frappa cela n'étonna pas réellement le théurge mystique, c'était même plutôt bon signe. Yvhann laissait échapper la pression et se signait par la même occasion. Ce qui attira plus le regard du noble fut le dessin qu'il fit sur le sol.

¤ Ce blason ? Je le connaissais, je l'ai déjà vu quelque part, mais où ? Et surtout pourquoi Yvhann le connaît-il aussi ? ¤

Il y avait bien quelque chose de changer chez le Sy'Tel'Quess et pour le moment, Aël'Telàwërith était bien en peine de savoir ce dont il s'agissait. Ce dessin dans sol allait occuper son esprit jusqu'à ce qu'il parvienne à le relier à quelque chose de connu. Mais l'heure n'était pas venu de demander des explications à Yvhann. Pour autant, le Seigneur de Mythdaë ne voulait pas qu'Yvhann puisse croire qu'il n'avait rien remarqué. Il posa un long regard interrogateur sur le Sy'Tel'Quess.

Alors que les deux elfes aquatiques qui s'affairaient sur la serrure de la lourde porte se retiraient pour signifier qu'ils avaient finit leur œuvre, les gardes prirent position comme si ils s'attendaient à voir surgir on ne savait quelle menace inconnue. Instinctivement, le mage-prête se mit en tête son lus puissant sortilèges offensif. Il ne se lança pas dans l'incantation prématurée du sort sous peine de le perdre, mais il se tenait prêt. Finalement, il ne sorti rien du sombre couloir naturel qui s'étendait dans l'obscurité.

Aël'Telàwërith accueilli la tirade Imleeandthane et il acquiesça à la réponse d'Yvhann. Il sourit à celle d'Ylinya. Et n'ajouta qu'une petite prière autant pour ceux qui resteraient là que pour ceux qui allaient au devant du danger inconnu.

- Aillesel Seldarie !! Refermé cette porte derrière nous, mais laissez toujours quelqu'un en mesure de pouvoir nous ouvrir. Le code sera celui-ci !

Le mage-prêtre claqua trois fois des mains, laissa un temps de silence et claqua à nouveau deux fois. Il laissa à nouveau un moment de silence puis claqua quatre fois des mains.

- Si c'est autre chose, n'ouvrez pas. Si Corellon Larethian le veux, nous nous reverrons bientôt. Prenez soin de vous et des vôtres. Au revoir... Yvhann, nous te suivons M'Ethar.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Aël'Telàwërith récupère :

Un parchemin de armure de mage suprême.
Un parchemin de serviteur invisible.
Une corde de soie.

Vingt et unième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

21 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : milieu de matinée
Météo et températures : 14°C, aucun vent puisque sous l'eau

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Yvhann: perception 1d20(11)+15 = 26 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(15)+17= 32 contre DD ? -> réussite
Ylinya: perception 1d20(9)+10= 19 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(15)+14= 29 contre DD ? -> réussite
Aël: perception 1d20(11)+6= 17 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20+4(4)= 8 contre DD ? -> échec

Les trois gardiens ne remarquent aucun danger devant eux, seuls quelques araignées et deux rats s’enfuient à leur passage. Heureusement que le seigneur de Mythdaë n’est pas seul dans ces couloirs car il se perdrait et finirait par tourner en rond. Aucune marque ne vient indiquer à la bleutée que ces lieux ait été un jour immergé.

e trio sylvestres profitèrent des objets présentés par les Alu’Tel’Quess pour s’équiper au mieux pour cette délicate mission. Chacun se préparant à sa manière, récupérant aussi tout l’équipement laissé préalablement à l’entrée de la cité. Le prêtre-mage demanda une dernière fois au guide des aquatiques tout ce qu’il savait sur le mal pesant sur ses concitoyens. Imleeandthane répéta ce qu’il avait déjà dit. Dans ses yeux, les visiteurs pouvaient lire toute la détresse et l’impuissance de ce guerrier devant cette malédiction venue subitement il y a quelques décennies. Les gardiens sylvestres tenaient en cette mission le dernier espoir de tout un clan.

Les trois émissaires franchirent la porte après un dernier salut, cette dernière fut fermée les laissant à leur propre destin. Leurs yeux déjà habitués à la pénombre de la cité sous-marine, mirent quelques secondes avant de prendre la mesure de ce qui les entourait. Devant eux, un long couloir aux murs décrépits. De longs fils de soie pendaient ça et là laissant présumés la présence d’arachnides. Le grugach ouvrait la marche, remplaçant celui qui d’habitude œuvrait à cette tâche et qui il y a quelques jours, était tombé au combat. Tous les sens en alerte, le trio avançait vers l’inconnu. Au fond du couloir, un escalier étroit descendait. Ils l’empruntèrent ne pouvant faire autrement que de suivre le seul chemin qui se présentait devant eux. Une vingtaine de marches plus bas, les constructions disparaissaient laissant place à un environnement de roches et de terres. Une grille rouillée bouchait l’entrée d’une galerie. Yvhann après l’avoir inspectée de près, saisissait une des mailles et tira dessus afin de l’ouvrir. Dans un grincement strident, la grille s’ouvrit laissant libre l’accès vers les profondeurs de la terre, vers l’Outreterre Haute.

Ils marchèrent à la queue leu leu deux bonnes heures et durent courber le dos dans cet étroit boyau. Les murs irréguliers étaient recouverts de mousse et l’humidité emplissait leurs narines. L’air était encore sain et ils n’eurent aucune difficulté à respirer. A part leurs pas et la fuite de deux rats, le silence régnait dans ce monde souterrain. Ils débouchèrent donc après cette première marche dans une cavité d’une vingtaine de pas de long sur une demi-douzaine de pas de large. La hauteur permettait de se tenir facilement debout. Quelques stalactites et stalagmites sans doute millénaire couvraient le sol et le plafond. Certaines allaient de haut en bas formant des piliers aux allures dentelés. Au fond de cette alvéole, la galerie continuait mais paraissait un peu plus large. Peut-être pouvaient-ils se reposer quelques instants avant de continuer plus loin ?

aisser les Alu’Tel’Quess derrière eux fut plus difficile qu’elle ne s’y était attendue. Pour autant, la jeune femme n’en montra rien et avança droit vers l’inconnu, la tête haute, sans un regard en arrière. Elle n’était pas très à l’aise à l’idée de découvrir l’Outreterre, sa dernière expérience avec ses habitants n’étant pas un souvenir auquel elle voulait trop s’accrocher, mais elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en ses compagnons. Contrairement à elle, ils avaient déjà beaucoup plus d’expérience par rapport à cette situation. Le fait que le Grugach ouvre la voie n’était d’ailleurs pas sans la rassurer…

Le fait qu’elle ne voit aucune trace d’humidité aussi. Elle savait qu’elle ne souffrirait pas d’une soudaine immersion mais cela pouvait grandement compliquer leurs recherches. D’ailleurs la présence de traces de toiles d’araignées montraient bien que les tunnels restaient suffisamment au sec pour que ces créatures à huit pattes s’y sentent à l’aise. La druide n’était pas spécialement pressée de les croiser d’ailleurs…

Outre ces traces, la druide ne perdait pas leur autre objectif, cherchant sans cesse le moindre indice pouvant indiquer la présence de la fameuse roche bleue qui aidait à traiter la maladie des Alu’Tel’Quess. S’ils ne trouvaient pas d’où provenait exactement le danger dans ces tunnels et ne parvenaient pas à le sécuriser, elle voulait au moins pouvoir rapporter des réserves suffisantes pour qu’ils puissent un petit moment. Peut-être suffisamment pour qu’ils reviennent plus nombreux et mieux préparés par exemple…

Si les lieux étaient oppressants pour elle, à mille lieues des étendues ouvertes que l’on pouvait trouver dans l’océan, ils provoquaient aussi une certaine forme de fascination. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait voir de telles créations rocheuses qui étaient tout aussi naturelles et intéressantes que celles que l’on pouvait parfois trouver dans la foret. En somme, c’était une foret de roche en quelque sorte. Dommage qu’explorer ces tréfonds était aussi dangereux.

-Vous avez déjà voyagé dans de ce genre d’endroits ? Vous avez des conseils… ?

Profitant de la potentielle pause, elle s’en référait au jugement d’Yvhann, la jeune femme n’avait pu s’empêcher de poser ses questions à voix basse… Elle ne savait pas trop ce qui pouvait vivre ici et n’avait aucune envie d’attirer trop d’attention sur eux. Ne connaissant rien de la culture drow, la jeune femme se demandait si les marches étaient de leur création ou s’il s’agissait des reliquats d’une autre culture, comme celle dont les Alu’Tel’Quess avaient exploité les bâtiments.

Elle se demandait si la grille avait été rajouté par eux ou s’il s’agissait d’un élément plus ancien déjà destiné à empêcher ce qu’il y avait plus loin de venir visiter ceux qui vivaient en « surface ». D’ailleurs, verraient-ils des traces distinctes de leurs précédentes explorations ? De la limite jusqu’à laquelle ils étaient parvenus à avancer ? Quelque chose qu’ils pourraient peut-être leur rapporter en mémoire de ceux qui étaient descendus dans ces tunnels mais qui n’étaient pas parvenus à en revenir… ?


Connaissance de la nature si possible sur les éléments « naturels » que je croise (pour ma culture personnelle)
Et je garde les yeux ouverts pour le caillou magique et de possibles traces des passages précédents maintenant (fouille?)

Des chants antiques et perdus résonnait dans l’esprit du grugach qui depuis bien des lustres, n’avait pas été en mode chasse comme il était présentement. Tout son corps et son esprit respirait l’état d’un fauve qui traquait ses proies sans relâchement. L’environnement dans lequel ils évoluaient ne le révulsait pas, contrairement à ce qu’il aurait put croire peu de temps auparavant. L’ensemble des lieux lui donnait une volonté qui n’avait jamais eut le loisir de vivre jusqu’a présent. Des sous-terrains, il en avait pas beaucoup exploré, les seul connu avait été ceux dans lesquels il c’était élancé avec Floyr pour trouver les traces des meurtriers de son feu clan et ici et là au cours de sa recherche du Saule à une époque pas très lointaine.

L’ambiance pouvait laisser l’empreinte morose de leurs noir cousins mais pour le dernier des Yössmar, c’était un délice depuis longtemps attendu. Le sauvageons évoluait d’une façon totalement chaotique, ouvrant la marche il avait prit une certaine longueur d’avance, juste assez que si il tombait dans un piège il en serait le seul prit dans celui-ci. Ses pas n’avaient aucun rythme, le plus saccadé possible ne laissant aucune piste potentiel aux autres carnassier qui pouvait vivre dans ces dédales de tunnels. Le lieu était splendide au yeux du forestier qui avait eut le loisir dernièrement de vivre dans des espaces encore trop inconnu de son expérience, il savourait chaque pas et prenait un plaisir certain à humer, écouter, ressentir l’environnement qui les entourait.

L’avancé ce faisait sans heurte jusqu’ici et le druide-rôdeur avait déjà faillit utiliser les pouvoirs de Sylvanus mais ne voulait pas encore épuiser les précieuses ressource de son dieu de nature, pour l’instant seul ses propre capacité étaient mise à l’oeuvre.

Il pestait contre lui-même lorsque maladroitement il ouvrit cette grille que trop bruyante, il devait avoir alerté une multitudes de bêtes, monstres ou de maudit drows et il serait maintenant judicieux d’être encore plus vigilant. Pour ne pas laisser sa colère prendre le dessus, il récitait encore une fois le credo des gardiens errants en boucle. Le tempo de son coeur avait reprit l’ordre normal des choses et il put continuer sans perdre son sang froid.

L’ouverture de la galerie sur une plus spacieuse espace confirmait qu’ils évoluaient toujours plus profondément et lorsque la sentinelle voulut écouter plus profondément le silence fut rompu, faisant retenir son souffle comme si le mande avait arrêté de tourner. Il n’en voulut pas à sa compatriote, c’était normal de vouloir s’informer et c’est justement à ce moment que le grugach réalisait qu’il n’était pas seul; il en avait oublié les autres tellement sa concentration était mise à contribution et se fut à cette instant qu’il relâchait un silencieux soupire.

À voix basse , lui aussi, il dit simplement auprès de Ylinya en espuar…




l aurait put ne pas répondre que cela n’aurait rien changer et surtout il n’avait rien ajouté de concret et d’utile mais cela venait de lui offrir une pause acceptable et naturellement il s’accroupit sur ses deux jambes comme pour réaliser une pause. Jusque là ils n’avaient pas eut à choisir entre une galerie ou une autre pour avancer donc ils n’étaient pas perdu mais il imaginait sans peine que le moment viendrait bien assez tôt. Sans bougé il ajoutait dans un presque silence dans le beau langage elfique…



’ ’ ’

Il restait là accroupi, toute oreille tendu en tournant la tête régulièrement comme pour y saisir le moindre bruit suspect.



Survie. perception (ennemis juré), furtivité., connaissance des souterrains.

Lorsque la lourde porte s'était refermée sur eux, il fallu un moment à l'elfe doré pour prendre pleinement conscience de son nouvel environnement. L'Outreterre, cet espace qui ne voyait jamais la lumière du jour était enclin à tellement de contes et de légendes. Tant et si bien, qu'il devenait difficile d'en défaire le vrai du faux. Aël'Telàwërith n'avait qu'une connaissance théorique de ce royaume de la nuit permanente. Il avait pas mal lu sur le sujet au cours de sa jeunesse à Everseka. Le peu de pratique qu'il avait, il la devait à son père, Aël'Ar Eowëlathaèldir, qui était un Gardien des nécropoles sous les collines de Gris-Manteaux. Il avait eu plus récemment une rapide exploration de la bibliothèque de Mythdae qui s'enfonçait profondément sous la terre. Mais dans les deux, il avait été accompagné et il n'était pas certain que l'on puisse qualifié d'Outreterre les visites souterraines qu'il avait eu l'occasion de faire.

Hors, ici il n'y avait aucun doute possible. Le petit groupe de gardiens sylvestres se trouvait bien dans les entrailles de la terre, et qui plus est ils évoluaient carrément sous le fond de la mer des étoiles. Lorsqu'il y pensa il eut un frisson. Oui, même s'ils n'étaient pas parti depuis bien longtemps, ils étaient déjà très profond sous la terre. Hors mis le fait qu'il n'y quasiment aucune lumière naturelle, ce qui était le plus frappant était le profond silence qui régnait en ces lieux ou le minéral était maître. Il ne fallait pourtant pas se leurrer, il y avait aussi du vivant sous la terre. Et ça ne se limitait pas aux drows. Chaque pas, chaque cliquetis semblait résonner de roche en roche. Naturellement, on avait tendance à rechercher le silence, mais force était de constater qu'un véritable silence lorsque l'on se déplaçait était bien plus difficile à obtenir. Aël'Telàwërith en était presque à regretter d'avoir revêtu son armure pour ce périple. Mais il était maintenant trop tard et il ne souhaitait l'abandonner ici bas.

Alors qu'Yvhann ouvrait la piste tel un félin, le prêtre-mage prit le temps d'observer son environnement à la recherche de traces ou d'indices qui pourraient les aider. Il examina la taille des marches qu'ils avaient emprunté. Lorsque le groupe arriva en vue d'une grille métallique, le théurge mystique tenta d'identifier la nature de ceux qui l'avaient posé là. Il tenta d'analyser le façonnage de l'ouvrage et de voir s'il n'y avait pas un symbole quelconque pouvant trahir une espèce plutôt qu'une autre. Puis vint le moment où Yvhann ouvrit la grille. Le bruit assourdissant qui en résultat fit grincer des dents à l'Ar'Tel'Quess tandis que sa tête rentrait dans ses épaules. Il resta un moment comme figé sur place à l’affût du moindre bruit de déplacement. On avait dû entendre le raffut jusqu'aux portes des Ali'Alsim.... Rien, il ne se passa rien, mais ça ne voulait pas dire que quelque chose ne pouvait pas s'être mis en chasse.

¤ Par le luth de Corellon, ce sont des sorts de silence que j'aurai dpu mémoriser ce matin. ¤

La marche qui suivit fut assez pénible. L'humidité emplissant l'air donnait une odeur qui n'était pas forcément des plus agréable. Mais au moins, cela ne gêna pas réellement la progression. Non se fut plus les parties où l'on devait marcher plier en deux qui mettait le dos à rude épreuve. Il y avait aussi cette sensation d'enfermement qui était désagréable. Si quelque chose les prenaient en chasse là-dedans, ils auraient bien du mal à répondre efficacement. Enfin ils finirent par sortir du boyau pour arriver dans une salle qui, compte tenu de ce qu'ils en avaient vu jusqu'ici, pouvait être qualifié de grande.

En entrant dans la salle naturelle, Aël'Telàwërith se redressa de tout son long. Il posa ses mains sur ses reins et s’étira le dos en soufflant. Puis il posa son regard en faisant un tour d'horizon. Le décor minéral n'était pas sans une certaine beauté, il fallait bien le reconnaître, même si sa préférence allait plus vers le végétal. Lorsqu' Ylinya posa sa question à voix basse, les mots semblaient traverser l'air pour arriver aussi distinctement dans les délicates oreilles longues du théurge mystique. Yvhann fut le plus rapide à répondre et ses paroles étaient sages. Le Mah-Faersnuoress n'aurait pas dit mieux aussi s’abstint-il de parler et hocha simplement la tête en signe d'assentiment. Quant à répondre à la question d'Yvhann... peut-être aurait-il dû la poser à Imleeanthane. Le Seigneur de Mythdaë plongea dans sa mémoire pour savoir ce qu'il pouvait bien se rappeler sur ces fameuses nodes. Dans un chuchotement, Aël'Telàwërith annonça une pause.

- Je ne sais pas Yvhann, c'est possible. Prenons une courte pause avant de poursuivre. Il est évident qu'il doit être possible de nous repérer facilement ici. Ylinya, je compte sur toi pour assurer nos arrières. Yvhann, par toute la Seldarine, garde nous sur le bon chemin. Surtout celui qui nous ramènera vers la surface. Il serait très fâcheux et plutôt déplaisant de s'égarer ici.

Le théurge mystique posa son sac contre la paroi et s’assit en posant son dos dessus. Il sortit le parchemin de disque flottant et commença à l'étudier pour le déchiffrer. Le sortilège en lui-même n'était pas complexe, encore fallait-il prendre l'écrit par le bon bout pour le comprendre. Il ne ferait pas grand chose de plus sur ce sort par manque de temps. Mais il pouvait utiliser cette petite pause à bon escient. Alors, il en profita.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Aël'Telàwëith utilise connaissance exploration souterraine et/ou connaissance des mystères au sujet des Nodes Telluriens.
Aël'Telàwërith utilise art de la magie pour déchiffrer le parchemin (évocation +2)

Vingt et unième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

21 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : fin de matinée
Météo et températures : 13°C, aucun vent puisque sous l'eau

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Yvhann:
perception (ennemis jurés drows) 1d20(5)+15 +4= 24 contre DD ? -> réussite
perception (ennemis jurés gobelinoïdes) 1d20(10)+15 +2= 27 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(13)+17= 30 contre DD ? -> réussite
Furtivité 1d20(16)+22= 38 contre DD ? -> réussite
Connaissance (exploitation souterraine) 1d20(6)+8 = 14 contre DD ? -> échec


Ylinya:
perception (fouille) 1d20(15)+10= 25 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(3)+14= 17 contre DD ? -> réussite
Connaissance de la nature (pierre) 1d20(5)+16= 21 contre DD ? -> échec


Aël:
perception 1d20(11)+6= 17 contre DD ? -> réussite
Survie 1d20(18)+4 = 22 contre DD ? -> réussite
Connaissance (exploitation souterraine) 1d20(10)+7= 17 contre DD ? -> échec
Test d’intelligence (détection node) 1d20 (8 )+3= 11 contre DD ? -> échec
Connaissance des mystères (node) 1d20(8 )+18= 26 contre DD ? -> échec
Art de la magie (déchiffrage)1d20(11)+17+2= 30 contre DD ? -> réussite

i les trois gardiens arrivaient à se fondre dans leur nouvel univers et à se mouvoir en toute discrétion, leur tentative pour percer les mystères de leur environnement restait vaine. En tout cas, le seigneur de Mythdaë profitait de la pause improvisée dans une salle pour décrypter l’un des parchemins acquis dans la cité sous-marine. Une fois reposé, le trio repris sa marche toujours guidé par le grugach. Ce dernier emprunta une nouvelle galerie dont les murs recouverts d’une mousse phosphorescente donnaient l’impression d’être entre chien et loup. Le sol devenu glissant par endroit ne permettait pas une allure soutenue et la déclinaison du sol n’arrangeait rien à la situation. C’est donc à allure de tortue que les gardiens sylvestres s’enfonçaient dans les entrailles de la terre.

Dans cette obscurité et dans ce milieu bien étranger aux trois elfes tout pouvait arriver. De plus l'étroitesse de la galerie rendrait les choses bien délicates si un danger venait à surgir devant eux. Mais hormis quelques araignées et autres insectes édaphiques, rien ne semblait indiquer des présences de créatures plus dangereuses et rien ne transpirait sur les anciennes missions elfiques. Il fallait donc continuer.

Quelques centaines de pas plus loin, le chemin se divisait en deux boyaux de taille identique. L'un filait vers le Nord et émettait une lumière de couleur verdâtre, l'autre vers l'Est semblait plonger dans les entrailles sombres du monde de l'Outreterre. Yvhann et ses deux acolytes observèrent méticuleusement les deux entrées mais aucun signe tangible n'indiquait lequel prendre. Un choix s'imposait donc au trio...

Le repos leur fit un grand bien, du moins il en fit au grugach qui était comme une corde raide. La voie de son Methar le rassurait et en même temps sa demande lui fit faire une pause de nerfs. Relaxant pendant que ses compatriotes se reposaient physiquement, le sauvageon ne cherchait pas l’affrontement avec des drows, il aurait sans doute bien d’autres occasions pour cela, le but était de trouver la pierre demandée et de revenir en toute sécurité. Il allait donc devant le passage de l’est puis légèrement dans l’entrée il fit un piège à son sommaire se servant des matériaux locaux, soit roches et roches. Il était clair qu’ils iraient vers le passage du nord, car ce qu’il savait de son feu paternel était que les Nodes éclairaient légèrement, si bien entendu c’était une Node qu’ils cherchaient. Si quelque chose passait par l’est pour les prendre de revers il espérait qu’il déclenche le piège sonore et les alertes.

Le travail du piège était pour lui une relaxation, ceci occupait son esprit à peaufiner une forme de sculpture de roche qui faisait la largeur du passage pour y fabriquer un piège et en même temps une œuvre d’art éphémère.

Lorsqu’il eut terminé, il vint s’accroupir devant le passage du nord laissant sa concentration agir en écoutant les lieux comme s’il faisait partie de lui-même, après qu'il eut fait un signe druidique gravé sur l'un des murs du passage du nord. La symbiose qu’il opérait le détendait et il se laissait aller à imager la suite de leurs parcours ainsi que de leurs progressions. L’attente ne le fut pas, c’était une pause qui avait permis au forestier de prendre le pouls de l’endroit, le calme présent n’était pas pour déplaire au druide, au contraire ceci avait un certain charme qui lui donnait un temps particulier à une certaine remise en question. Il ne se donnait pas le loisir de partir en rêverie, préférant rester au présent et bien conscient de son environnement. Il s’autorisait simplement à concevoir leurs avancées dans les tréfonds de cette mère nourrice, telle une meute en route vers son destin.


Métier (Piège).