L'appel des embruns : 4-Chez les cousins des mers, Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Vingt deuxième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

22 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : début de soirée
Météo et températures : 13°C, vent nul

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Yvhann:
Premier secours suivit sur Ylinya et sur lui-même

Aël:

Ylinya:
Premiers secours sur Yvhan s’il se laisse faire, intensité du sort de soin en fonction de ce qu’elle estime nécessaire du coup

endant ces heures d’attente, les trois représentants elfiques s’évertuèrent à soigner leurs blessures. Dans un silence presque monacal, les baumes et autres bandages s’appliquaient avec méthode pour guérir au plus vite les stigmates laissés par le combat trollesque. Le temps s’égrenait tout doucement dans le grand sablier de la vie, loin des tumultes et vicissitudes de la vie du dessus de la terre. Et pourtant leur mission était loin d’être finie.

Au début de soirée, ils purent remarquer par l’ouverture de la cavité où ils se trouvaient, une petite troupe de svirfnebelins venir à leur rencontre. Parmi ces habitants d’Outreterre figurait Bildishinystil. Arrivés à l’entrée, l’un d’eux, sans doute le plus âgé vu les nombreuses rides qui se dessinaient sur son visage s’exprima dans un elfique approximatif.



A ses côtés, deux svirfnebelins dodelinaient de la tête comme pour approuver ce que racontait le plus ancien. Quant aux autres dont le manchot, ils observaient les étrangers, lançant de temps en temps un petit sourire. L’ancien, après une courte pause et une constatation de l’état de ses hôtes, reprit son monologue, laissant échapper dans son discours, quelques mots de sa langue natale.

Les druides se soignèrent l’un l’autre et cet exercice permettait au sauvageon d’en apprendre toujours plus sur l’anatomie et se perfectionner plus amplement. Sans mots dire tout au long de l’opération il récitait en boucle le credo des gardiens errants.

Lorsque la délégation de gnomes des profondeurs arrivait, le grugach se leva instantanément, toujours prêt à en débattre si besoin était; ils étaient en Outreterre, ne fallait pas l’oublier. Il comprit que le troll devait être depuis longtemps, une source de problème pour eux et le fait de s’en être débarrassé revenait à une forme de dette envers le groupuscule et ceci devait un grand avantage pour la demande qu’ils demanderaient à la suite des présentations. Heureux d’apprendre qu’ils leur offraient des soins plus appropriés, le druide-rôdeur inclinait légèrement la tête du côté droit en guise de remerciement, sa diplomatie s’améliorait tranquillement, mais surement. Le moment où il devint moins diplomate fut à l’instant qu’il apprit qu’il leur faudrait passer la nuit ici. Le forestier allait prendre la parole intempestivement, mais sa sagesse légendaire lui fit retenir une bévue diplomatique et son regard se posait dans celui de son m’Ethar. Ce dernier put apercevoir sans peine, une forme de colère sur le visage du sauvageon et aussi qu’il maitrisait ses ardeurs, ce qui était un exploit en soi.

Yvhann se mit en mode apprentissage des bonnes manières, observant et écoutant attentivement Aël. Le dernier des Yössmar ne le démontrait pas, mais depuis un certain temps il prenait beaucoup de notes sur les comportements d’Ylinya et du noble, voulant du mieux de son possible, améliorer sa rusticité.

Prenant son mal en patience il tentait, pour se calmer, de s’imaginer les colifichets une fois terminés, et préparait déjà quelque petite particularité à ceux-ci dans son imagination. Ceci lui permettait de se calmer et reprendre le rythme de ses respirations. Il regardait les peaux des petits d’Ozalee et se concentrait sur le lien qui les unissait.

Tout son corps reprit rapidement une posture légèrement moins rigide, plus calme et restait de marbre dans l’attente de la suite des prochains évènements. Il souhaitait ardemment qu’Aël puisse prendre parole et demander des informations sur la pierre qu’ils recherchaient pour leurs cousins aquatiques.

Le périple dans la noirceur de l'Outreterre arriva enfin à son terme. Toutes ces galeries, ces tunnels et autres cavernes avaient achevé de perdre complètement le noble Evereskan. Probablement que la concentration nécessaire à la conduite du disque flottant qui portaient les défunts gnomes des profondeur n'aidait pas l'Ar'Tel'Quess. Les heures s'égrainèrent dans un silence religieux propice à la réflexion. L'esprit de l'elfe du soleil avait besoin de voir la lumière du jour, chose qui n'arriverait pas avant un certain temps. Il se remémora le peu de temps qu'il avait passé à Mythdaë pour organiser la résurrection du lieu autrefois saint. Il se remémorait cette lente renaissance avec les arrivées successives qui alimentaient peu à peu en vie la Cité Blanche. Une pensée positive qui contrastait avec celle qui lui brouillait l'esprit. Pendant un certain temps, il avait bien cru perdre Yvhann pendant ce terrible combat contre le Troll des Cavernes. Une perte irremplaçable dans le cœur du théurge mystique. Aël'Telàwërith avait eu quelques amis dans la Maison Forteresse, mais le seul qui pouvait se targuer de ce titre depuis qu'il avait quitté Evereska sur les ordres de sa tante, c'était bien le grugash. Yvhae était, lui-aussi à l'origine de la reconquête de Mythdaë, il avait aussi été le trait d'union qui avait permis que l'ancien temple devienne le nouvel avant-poste de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. En d'autres terme, il était en grande partie responsable du repeuplement par les migrants Thuldanians. Ils n'étaient pas les seuls à être venus vivre dans la Cité Blanche en reconstruction, mais ils étaient sans conteste les plus nombreux. Brisétoile avait aussi donné son lot de nouveaux habitants, ainsi que Hautelune, Arbre-elfique et d'autres encore. Mais sans la Confrérie, Mythdaë aurait probablement déjà été reprise par les drows.

De fait, Yvhann avait une place particulière dans le cœur du Seigneur de Mythdaë qui restait conscient de tout ce qu'il devait à l'elfe sauvage. Le fait qu'il ait failli le perdre à jamais avait été comme une claque révélatrice qui donnait tout son sens à une amitié maintenant certaine. Évidemment, la pudeur l'empêcherait probablement de s'en ouvrir aussi ouvertement, mais les faits étaient là et le prêtre-mage ne pouvait plus les ignorer. S'il avait hésité pendant un moment, c'était à cause d'une éducation rigide et dressée sur la supériorité des Ar'Tel'Quess sur le reste du monde. Mais en ce jour, il avait eu l'occasion de constater une fois de plus que la race n'avait que peu d'importance sur la noblesse du cœur. Ylinya n'avait pas hésité une seconde à se jeter dans une bataille qui n'était pas gagnée d'avance. Elle avait fait preuve d'un courage énorme allant même à l'encontre de sa nature calme et tournée vers les autres. Aël'Telàwërith se félicita d'être à ce point si bien entouré, et il se félicita encore d'avantage d'avoir fait confiance à la Confrérie pour lui offrir Mythdaë comme avant-poste. Certes, il ne connaissait pas tous les membres qui constituait cette organisation aux nobles dessins. Pourtant, à voir la force des valeureuses âmes qui l'accompagnaient, il avait fait le bon choix. Et ce constat raviva son cœur et lui redonna courage.

Ainsi, il était dans de bien meilleures dispositions lorsqu'ils arrivèrent enfin aux abords de la cité minérale. Évidemment, cette cité n'avait rien de comparable aux magnifiques cités Ar'Tel'Quess, ni même à Evereska. Elle n'aurait jamais la magnificence naturelle de Thüldae, mais il fallait bien avouer que les Svirfnelins avaient su parfaitement s'adapter à leur environnement. Ça ne parlait franchement au cœur de l'elfe solaire, mais le tout n'était pas sans une certaine forme de beauté. Par contre, le comité d'accueil laissait lui, clairement, à désirer. L'espace d'un instant, le théurge mystique fut offusqué d'être accueilli comme un malfrat, un vulgaire criminel. Lorsque son regard lavande se porta sur Yvhann, il su que s'il réagissait mal, tout risquait de partir à vau-l'eau. Le grugash changeait s'était indéniable, alors qu'il n'y avait pas si longtemps, Aël'TelàwËrith aurait probablement dû tempérer les ardeurs de son amis. Aujourd'hui la sauvageon rangeait tout seul ses flèches et rengainait son arc. Il ne fallait pas non plus pousser, et lorsqu'il exhiba ses trophée de chasse en signe d'avertissement silencieux, l'elfe du soleil ne put qu'en être amusé. Lui aussi fit signe d’apaisement en ouvrant lentement les bras, ses mains ouvertes.

Sans autre possibilité de se faire comprendre, il fallait bien se contenter du langage corporel. Aussi le prêtre-mage de Corellion se permit-il un léger sourire de circonstance. Sans opposer de résistance, il engagea le pas aux gardes et à Bildishinystil. Les murmures qui encadrèrent le passage du disque flottant mortuaire laissait à penser que l'émotion était grande et que leur nouvel « ami » avait dû savoir exposer suffisamment bien les choses pour qu'on ne les considèrent pas d'entrée de jeu comme des ennemis. Aël'Telàwërith profita, autant qu'il put compte tenu de l'obligation de se concentrer sur le disque pour prendre un maximum de renseignement sur leur nouvel environnement.

On les invita à entrer dans une petite caverne. Il y avait là quelques commodités des plus rustiques, mais au moins, il n'y avait pas de barreau à l'entrée. Même si on leur laissa des gardes, l'elfe du soleil n'avait pas trop l'impression d'être un prisonnier. Ne sachant combien de temps, il leur faudrait patienter en ce lieu confiné, Aël'Telàwërith posa son sac et prit place sur le banc creusé dans la roche. Il se détendit autant que faire se pouvait et laissa sa tête se reposer sur la roche fraîche. Yvhann et Ylinya s'occupèrent de leur soins respectifs. L'essentiel de leur santé avait été récupéré juste auprès le dur combat, et l'elfe du soleil préféra garder le peu de ressource magique qui lui restait au cas où. Désireux de ne pas rester inactif, il sortit un parchemin de son étui où il était soigneusement rangé. Le mage-prêtre commença son étude laissant ses compagnons à leurs occupation. Le déchiffrage du document allait lui prendre un peu de temps, mais s'il parvenait à ses fins, il pourrait par la suite se libérer de son armure.

Absorbé par son étude, Aël'Telàwërith ne vit guère les heures s'égrainer, d'autant qu'il n'y avait aucun repère lumineux permettant de savoir l'heure qu'il pouvait bien être. Lorsqu'il s'aperçu du mouvement de ses amis, le théurge-mystique leva ses yeux du parchemin qui l'occupait. Un petit détachement de svirfnebelins venait à eux. Il roula le précieux document et se leva pour les accueillir.

Enfin, il y avait quelqu'un qui parlait l'espuar, tant bien que mal certes, mais le dialogue était enfin possible. Et le théurge-mystique accueillit la nouvelle avec un certain soulagement. Adoptant un posture plus rigide et droite, il s'avança légèrement vers ses hôtes. Bien que le chef de cette délégation n'eut pas prit la peine de se présenter, ce qui manquait clairement de respect, l'Ar'Tel'Quess ne s'en offusqua pas ouvertement. Il y avait des enjeux qui dépassaient clairement ce genre de considération. Il décréta donc, que diplomatiquement il fallait mieux commencer par arrondir les angles.

Alae, je suis le Seigneur Aël'Telàwërith Eowëlathaèldir de Mythdaë descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr. Gardien Sylvestres et émissaire de la Reine Amlaruil Fleur-de-Lune d'Eternelle-Rencontre et de la tribu des Ali'Alsim. Tout d'abord, en mon nom et celui de mes compagnons, je tiens à vous présenter toutes nos condoléances pour vos braves tombés sous les coups du troll. Nous sommes malheureusement arrivés trop tard, pour avoir la moindre chance de les sauver. Croyez bien que nous le regrettons. En outre, je vous remercie de votre hospitalité en nous accueillant en votre cité. Je suis fort aise de vous rencontrer. Nous avons bien tenté d'échangé avec Bildishinystil, malheureusement aucun de nous ne parle votre langue. Je suis également heureux d'apprendre que notre action aura mis un terme à cette menace trollesque. Pour autant sachez que cette contribution est bien peu de chose, comparé au miracle que vous pourriez accomplir, si toutefois vous étiez quelque peu disposé à nous aider dans la quête qui nous a mené jusqu'à vous.

Ce faisant, le Seigneur de Mythdaë venait d'entamer les pourparler diplomatiques. Il laissa planer volontairement un petit moment de silence, qui il l'espérait allait permettre à son interlocuteur de marquer son intérêt quand à ce fameux miracle. Il enchaîna ensuite pour tenter d'en savoir un peu plus sur l'endroit où ils se trouvaient et à qui ils avaient à faire.

Peut-être auriez la gentillesse de nous informer sur l'endroit où nous nous trouvons et à qui j'ai l'honneur de deviser à cet instant ? Je suis bien conscient que notre venue peut vous causer quelques désagrément, car nous n'étions pas annoncé. Pour autant, il me faudrait pouvoir m'entretenir avec votre Seigneur, si tenté qu'il ne s'agisse de vous même. Sans vouloir vous imposer quoi que ce soit, le plus tôt serait le mieux. Pour autant, il n'y pas non plus d'extrême urgence et nous pourrons patienter jusqu'à demain. J'aurai pourtant, une requête à vous soumettre avant que vous ne preniez congé. Comme vous le savez, nous venons du royaume du dessus et nous n'avons guère l'habitude des endroits trop confinés. Nous n'avons guère de plafond naturel au-dessus de nos têtes si ce n'est le ciel, l'Outreterre est déjà très... oppressant pour nous. Aussi, comme j'imagine que nous ne sommes pas vos prisonniers, compte tenu que vous nous avez laissé nos armes, je sollicite de votre bienveillance pour nous autoriser à sortir dans l'environ immédiat de cette caverne que vous nous réservez. Quelques pas devant celle-ci devrait amplement suffire à ce que nous puissions, comment dire, prendre... prendre... « l'air » ? Un tout petit peu plus d'espace au-dessus de nos têtes serait grandement apprécié. Vos gardes serons les bien venus et si l'un d'eux parle notre langue, nous aurons plaisir à pouvoir échanger avec lui. J'espère ne pas trop vous demander en exprimant cette requête.

Aël'Telàwërith allait tenter de voir par là-même le degré de bienvenue qu'il leur était accordé. Évidemment, on n'allait pas les laisser se balader librement dans la cité, mais si leur hôte répondait favorablement, cela sera une indication claire que l'on ne tentait pas de les tenir dans un trou et qu'ils pourraient baisser « leurs armes ». En outre, le serviteur de Corellon avait bien perçu la raideur d'Yvhann qui avait accompagné la déclaration du gnome quand au fait d'être obligé de rester confiné dans l’alcôve minuscule qu'on leur réservait.

Aël'Telàwërith tente de déchiffrer le parchemin « armure de mage suprême » et s'il y parvient, commence à l'étudier pendant le temps disponible jusqu'à l'arrivée du détachement gnome (x heures ?)

ouvoir calmement s'occuper de leurs diverses blessures sans le stress constant de l'inconnu était tout de même un luxe appréciable. Cela leur donnait une réelle occasion de souffler dans une relative sécurité. Pour autant, la jeune femme n'était pas complètement détendue, étant encore facilement impressionnée par Yvhann et sa nature bien plus taciturne, et intense en quelque sorte, que la sienne. Ils travaillèrent dans un relatif silence, teinté toutefois de respect et de bienveillance… Au moins de son côté.

L'arrivée de la délégation de gnomes fut la bienvenue et elle ne put empêcher un sourire de se dessiner sur ses lèvres lorsqu'elle entendit leur porte-parole s'exprimer dans la langue du beau peuple… Il ne la maniait peut-être pas au même niveau qu'Aël, par exemple, mais l'opportunité de pouvoir enfin se faire pleinement comprendre était une réelle chance. Contrairement à son Ly'aegisir, la druide accueillit l'opportunité de réellement se reposer avec plaisir. Ils en avaient réellement besoin s'ils voulaient à nouveau se confronter aux dangers de l'Outreterre en pleine possession de leurs moyens… Elle sentit Yvhann se tendre légèrement mais elle n'eut pas vraiment l'occasion d'essayer de voir si elle pouvait l'aider… Non seulement Aël cherchait déjà à résoudre ce problème mais, surtout, il était plus sage de présenter un front commun face à des inconnus.

Pouvoir sortir de cette grotte serait certainement une nette amélioration mais, à ce stade, la Bleutée ignorait férocement l'endroit où elle se trouvait. Sans cela, elle ne serait probablement pas en état de raisonner ou de simplement bouger. S'éloigner de l'eau était déjà une épreuve en soit, une épreuve parfois quotidienne à laquelle elle avait finit par s'habituer aussi difficile soit-elle… Mais coupler cela avec le sentiment de claustrophobie que parvenait à faire naître chez elle l'Outreterre. C'était la recette pour une catastrophe… La jeune femme faisait donc de son mieux pour rester dans le déni et occuper son esprit à l'aide de la moindre diversion venue.

Comme la présence de guérisseurs par exemple… Pour sa part elle n'était pas averse de se soumettre à leurs bons soins, curieuse d'en apprendre plus sur leur culture et leur façon de faire… S'ils n'utilisaient pas uniquement la magie, ce serait une occasion en or pour essayer d'en apprendre plus sur leur relation avec leur environnement ainsi que les plantes et éléments naturels utiles qu'ils pourraient croiser sur leur route… Mais pour l’instant les négociations étaient entre les mains du plus diplomate d’entre eux et elle ne voulait en rien interférer. Elle attendrait donc d'avoir vraiment la liberté de parler avec les guérisseurs et de demander à Bildishinystil comment il allait désormais.

Vingt deuxième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

22 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : début de soirée
Météo et températures : 13°C, vent nul

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:

Aël:
Aël'Telàwërith tente de déchiffrer le parchemin « armure de mage suprême (niv 3, invocation) » et s'il y parvient, commence à l'étudier pendant le temps disponible jusqu'à l'arrivée du détachement gnome (x heures ?)

Déchiffrer (art de la magie) 1d20(16)+ 17 = 33 contre DD23 -> réussite
Etudier pendant 24h
Test de magie 1d20(14) + 17 = 31 contre DD18 -> réussite
Copier dans grimoire 24 heures

A noter que ce sort sera utilisable dans 48 heures (rp). Bien sûr il faut passer ces 48 heures dans le calme. Comme je ne l’ai vu et lu nul part, ces heures ne sont pas obligées d’être continues.

Ylinya:

e gnome des profondeurs sachant parler l'elfique écouta la réponse de ses hôtes, enfin du seul ayant prit la parole, et traduisit au mieux à ses autres compagnons. Bien sur lorsque le seigneur de Mythdaë évoqua un miracle, ses yeux s'agrandirent comme ceux d'un enfant devant une friandise, puis machinalement, il se frotta le menton ne sachant où voulait en venir l'elfe du soleil. Quelques mots furent échangés entre les autochtones avant qu'il ne réponde aux tueurs du troll et à leurs nombreuses questions, toujours dans un elfique approximatif.



Le gnome marqua une pause, car devoir chercher ses mots en cette langue peu usitée lui demandait un gros effort de concentration.



A ces derniers mots, les trois gardiens sylvestres comprirent que circuler au sein des murs habités leur était interdit, au risque de se voir enfermer pour de bon ou pire encore. Puis l'Ancien reprit la conversation sur le point le plus interrogatif de la réponse d'Aël.

¤ Glonglegaar ? ¤

Effectivement ce nom n’évoqua absolument rien chez l'Amarthor de Thüldae. Interrogateur, il osa un regard vers ses compagnons sans réelle attente. Après tout, le monde d'outreterre n'était visiblement pas un lieu très connu pour les Gardiens Sylvestres, excepté pour Yvhann qui semblait le plus à l'aise dans cet environnement plein de surprise et qui pour le Ar'Tel'Quess n'était que découverte. Sans interrompre le théurge mystique laissa l'Ancien poursuivre sur sa lancée. Son elfique était une horreur et écorchait les fines et longues oreilles de l'elfe doré. Les mots étaient certes là, mais il n'y avait aucune intonation. Pour un elfe c'était comme s'il manquait clairement tout un pan des émotions qui transparaissaient au travers de cette langue aussi riche en mot qu'en façon de les prononcer. Pour autant, le prêtre-mage n'en fit aucune mention et se garda de faire la moue sur les mots largement égratignés. Le svirfnebelin faisait clairement des efforts considérables pour se faire comprendre et le Seigneur de Mythdaë lui en était gré.

L'accord concernant la possibilité d'ouvrir un peu l'espace confiné qui leur avait été alloué était un signe clair qu'on ne les considérait pas comme des prisonniers. Quant à l'interdiction de pouvoir pénétrer au sein du village gnome, ce n'était certes pas très diplomatique. En même temps pouvait-on en vouloir à ce peuple de se protéger d'être qui étaient venus à bout en un seul combat et sans subir la moindre perte d'un problème qui n'avait pas pu être résolu depuis assez longtemps, suivant les dire des gnomes des profondeurs. Aël'Telàwërith fit contre mauvaise fortune bon cœur et remercia comme il se devait l'Ancien pour cette attention.

Vint enfin, le moment où il avait tenté de capter l'attention des svirfebelins. Son hôte évoqua le fameux miracle, visiblement curieux d'en apprendre davantage. L’appât avait parfaitement fonctionné et le gnome montrait ostensiblement un intérêt particulier. Il laissa même échapper une information d'importance. Ce peuple là ne disposait, a priori, pas de magicien. Une surprise de taille pour un être qui avait toujours vécu qu'entouré de cette magie. Leurs ressources en matière devaient donc être très limitée et pourtant ils leur offraient tous les soins nécessaires. Le geste avait de quoi être noté.



Aël'Telàwërith ne voulait pas trop en dire non plus, mais il était sincère lorsqu'il annonçait vouloir apprendre sur la culture des svirfebelins et il était disposé à rendre la contrepartie pour des échanges riches. Et il n’oubliait pas que Mythdaë s'ouvrait dans ses sous-sols sur l'outreterre. Et qui mieux qu'un peuple vivant depuis toujours dans cet environnement particulier pouvait lui apprendre certains secrets sur ce monde de la nuit permanente. Plus il saurait sur ce monde, plus il serait à même de prendre les décisions qui s'imposaient pour la sécurisation de la bibliothèques de la Cité Blanche. Oui, il voulait sincèrement pouvoir compter le peuple de Gonglegaar parmi ses amis et alliés.



Le théurge mystique ouvrit lentement les bars et inclina légèrement la tête. Si visiblement l'entretien touchait à son terme en ce jour, il avait déjà hâte d'être à demain. Il y avait beaucoup de choses de bénéfiques qui pourraient ressortir de cette rencontre. Dans son esprit il n'y avait aucun doute. Corellon Larethian avait lui-même guidé les pas des Gardiens Sylvestres jusqu'à ce lieu et jusqu'à ce peuple. Il patienta de savoir si l'Ancien ou Bildishinystil avaient quelques choses à ajouter, ou s'ils allaient se retirer. Dans le second cas, il pourrait retourner à l'étude de son sortilège qui s'annonçait prometteur pour l'avenir.

Si la discussion se finit, Aël'Telàwërith lancera création de nourriture et d'eau pour les gardiens sylvestres. Il lancera également Abri de Léomund pour avoir un peu d'intimité. Il passera son temps à l'apprentissage du sort.

Enfin, les discussions allaient prendre effet et ils pourraient continuer leurs quêtes, se dit-il assuré d’une telle conclusion. Bien non, tout était remis au lendemain… Sa sagesse lui interdit de se laisser emporter par cette nouvelle et de la rage qui naissait en lui il dut rapidement la transformer en apprentissage. Yvhann étudiait les parlementaires, chose qui n’avait jamais aimé, car il n’en comprenait rien, pour lui parler n’avançait nulle part tandis que l’action parlait en fait, mais il semblerait qu’il y avait un juste milieu qu’il s’efforçait de comprendre.

Le druide-rôdeur comprenait bien ou allait Aël, il tentait d’avoir le plus d’alliées possible à leurs causes, mais sa façon d’y faire différait énormément des grugachs qui eux auraient tranché l’histoire en démonstration de forces physiques. Le résultat en aurait été bien autre, pensait-il maintenant, comprenant de plus en plus les aléas compliqués des tournures de phrases et péripéties diplomatiques.

Lasse, le sylvestre se désintéressait tranquillement en laissant tomber son impatience et laissait poindre le moment du repos qui jumellerait avec la confection de ses colifichets puis de l’entretien de son équipement.

Après les soins qu’il acceptait avec sa gentillesse bien à lui, il allait faire une sortie extérieure autorisée pour se dégourdir, se nettoyer puis revint auprès de ses compagnons pour la confection artisanale des griffes récupérées sur le troll. Utilisant son morceau de cœur de troll pour faire son rituel de préparation sur ses bracelets, il ajustait les griffes de chaque côté de sa dague coup de poing puis sur l’autre de la même manière et terminait les colliers pour Ylinya puis pour son m’Ethar. L’aiguisement de sa dague et couteau puis ajustement de son arc fait, il serait enfin prêt pour un nouveau départ.

La suite du temps il le tuait à s’étirer, médité sur Glonglegaar pour savoir si cela lui disait quelque chose, et ce, grâce à son intuition géographique qui lui avait permit d'en savoir plus de l'Outreterre adjacent et prier dans un silence total.

e nom de la cité gnome ne lui disait rien… D'un autre côté ses connaissances étaient actuellement extrêmement limitées. Pour l'instant. Elle comptait bien rattraper ce retard dès que l'occasion se présenterait. Visiblement Aël partageait cet objectif, que ce soit pour des raisons personnelles ou plus diplomatiques. En tous cas, la jeune femme avait l'impression qu'ils n'avanceraient pas forcément beaucoup plus dans leurs objectifs aujourd'hui. Cela dit ce n'était peut-être pas un mal. Ils avaient besoin de se reposer et de mieux évaluer où chercher. En cela, cette étape devenait une réelle opportunité. Une opportunité qu'Aël savait utiliser à bon escient...

Elle sentit bien que son Ly'Aegisir était un peu plus tendu mais elle ne voulut pas le déranger... Elle se doutait que l'inaction devait le peser mais, pour l'instant, ils n'avaient pas vraiment le choix. De son coté elle savait qu'elle avait besoin de repos, dans un endroit où elle savait pouvoir baisser temporairement sa garde. Sans cela, elle ne serait d'aucune utilité durant leur exploration. La jeune femme se doutait que cela devait aussi être le cas d'Aël, si ce n'était pas plus encore. Le noble avait dû puiser au plus profond de ses réserves magiques à cause du troll…

La druide appuya donc les remerciement de son compagnon en offrant à la petite délégation l'un des grands sourires dont elle avait le secret. Il était regrettable qu'ils soient arrivés trop tard pour pouvoir mieux les aider mais qu'ils soient parvenus à sauver l'un d'entre eux, et qu'ils puissent maintenant échanger librement, étaient de petits miracles en soit. Certes, les circonstances auraient pu être bien meilleures mais avoir découvert ce petit coin de « normalité » dans un endroit à la réputation plus que négative était une réelle bouffée d'oxygène...

-Je crois que je vais me reposer un peu…

Outre la dépense occasionnée par le combat, la Bleutée avait aussi été un peu secouée par la gravité des blessures que tous avaient subi. Il s'en était vraiment fallu que d'un cheveu pour que leur mission ne tombe simplement à l'eau suite à leur trépas. Ce n'était pas tant sa survie, ou celle des compagnons auxquels elle tenait, dont il était question mais des conséquences que cela aurait pu impliquer. Il y avait tellement de choses en jeu, tellement de vies qui pouvaient être impactées par la réussite, ou l'échec, de ce qu'ils étaient en train d'entreprendre... Aussi, après avoir remercié Aël, la jeune femme prit un peu de temps pour se remettre...

Vingt troisième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

23 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Sud de la Mer de Lune
Moment : début de matinée
Météo et températures : 12°C, vent nul

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:

Aël:
sort création de nourriture et d'eau pour les gardiens sylvestres.-> déjà lancé dans la journée
sort Abri de Léomund -> réussite
apprentissage du sort armure de mage suprême
temps apprentissage du sort = 4 + 10

Ylinya:

près avoir usé de leur talent, les gnomes guérisseurs saluèrent leurs hôtes avant de regagner leurs pénates, laissant les trois gardiens sylvestres à leur intimité. Le seigneur de Mythdaë, toujours paternaliste envers ses deux compagnons, utilisa une nouvelle fois la Toile pour créer un abri, puis après s'y être réfugié, étudia de nouveau le parchemin donné par ses cousins des mers. De son côté, le Grugach se dégourdissait les jambes non loin de la cavité. Une fois son besoin physique extériorisé, il rejoignait les autres et s'attela à ajuster ses armes et autres colifichets guerriers. Quant à la bleutée, elle se reposa de cette journée mouvementée qui l'avait fait entrevoir les portes du monde de l'au-delà.

La nuit passa, enfin les heures s'écoulèrent car en Outreterre, il est difficile de discerner l'effet de l'astre solaire. Les trois êtres elfiques s'éveillèrent même si leur guide avait passé plus de temps à étudier qu'à dormir. Ces heures furent plus que bénéfiques et chacun retrouva ses pleines capacités physiques et mentales.
A leur réveil, l'un des gardes en faction alla vers le centre ville prévenir les autorités compétentes et une heure plus tard, les visiteurs de la terre d'au-dessus purent apercevoir l'ancien et quelques autres de ses congénères à la porte de la cavité. Toujours dans un elfique approximatif, l'Ancien salua ses hôtes.



Le svirfnebelin laissa les visiteurs répondre à son salut avant de continuer.

Le grugach avait finement travaillé ses colifichets et amplement dégourdi ses membres avant de prendre un repos mérité. Sa méditation l’avait porté à l’époque où il était encore une sentinelle dans les hautes cimes de son village improvisé avec son clan. Les bons moments passés à étudier la géographie, en hauteur accompagnée de floyr, lui rappelaient comment il avait toujours aimé voyager et apprendre de la nature. Rapidement, l’attaque par des drows lui revint comme si cela s’était produit la veille, il entrevit des visages qu’il reconnaitrait à coup sûr s’il les revoyait, il ressentit les mêmes sentiments de rages, de frustrations et d’incompréhensions que le jour même de l’attaque qui avait décimé son clan. Mal à l’aise il sortit rapidement de sa rêverie quand même reposée, mais avec une humeur moins reluisante.

Ils étaient en Outreterre et cela lui pesait énormément sur le moral, mais contrairement à ce qu’il se serait attendu, il appréciait l’endroit, car la nature des profondeurs était aussi intéressante, sinon plus, qu’à l’extérieur puis cela lui apportait d’autres informations sur les diversités de la nature. Le druide-rôdeur en profitait pour se recueillir auprès de Sylvanus et entrait en symbiose avec ce Dieu humain de la nature ainsi qu’avec Ozalee. Ses prières furent longues, intenses puis terminèrent avec le credo des gardiens errants.

Le L’y Aegisir respectait l’étude de son M’Ethar et gardait le silence jusqu’au moment où l’ancien arrivait auprès d’eux, le silence fut interrompu lorsque leur hôte prit la parole. Le sylvestre se signait d’un abaissement de sa tête côté gauche lorsque l’ancien leur permis puis ne dit mot à la suite des dires. Il était raisonnable que ce soit Aël qui prenne la parole et c’était le moment pour lui, de continuer à étudier la diplomatie. Toute son attention fut portée sur la façon que son M’Ethar prendrait la parole, ses actions ainsi que sur la façon qu’il apporterait le sujet. Le dernier des Yössmars ne serait jamais un diplomate, mais son étude servait juste à teinter son côté rustre et équarri.