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Chapitre I : La Cité des Hommes
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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ZaxiahPersonne encore ne connaissait les objectifs ou l'apparence de la sorcière, alors le camouflage était une précaution presque inutile. Mais sans doute valait il en faire plus, dans le doute. Le pouvoir de l'artefact modifia rapidement son apparence, la rendant méconnaissable.
Passant devant les chariots et le régiment de garde, elle remarqua vite qu'il ne s'agissait pas des chevaliers pourpres qu'ils avaient croisés ça et là sur le chemin, et qu'on leur avait présenter au monastère comme étant leurs futurs supérieurs hiérarchiques directs. Le tabard argent et poupre qu'ils portaient par dessus leurs armures de mailles les désignaient plutôt comme des gardes civils. Cela étant, leur nombre était suffisant pour conduire ses alliés à leur perte si jamais l'affrontement advenait.
Qu'importe, n'étaient ils pas que des pions pour le moment ? Ils en pensaient probablement autant d'elle. Sans trop de difficultés, elle acquit la position du temple, la Salle Silencieuse. Et ce qu'elle appris la réjouit. Le temple du dieu du savoir se trouvait dans la haute-ville, à quelques minutes seulement du Palais. Elle allait donc pouvoir revenir dans ce quartier auquel elle avait le droit de citer par naissance.XanthosLe chauve haussa un sourcil. Ce simple mouvement fit comprendre au gnome son erreur. De toute évidence, il avait sous estimé les capacités intellectuelles des citadins, des individus élevés à l'extérieur, avec toute les possibilités d'élargir leurs connaissances. Certes Xanthos n'était pas dénué d'esprit, ni de savoir, mais sa capacité à évaluer les connaissances d'autrui, évoluant dans un univers diamétralement opposé à celui qui avait été le sien pendant des années était de toute évidence limitée.
Le regard que lui adressa alors le prêtre était évident : c'était lui qui passait pour un parfait crétin pour le moment.- Vous avez fait une longue route pour arriver ici, Maître Gnome. Grand Val, ce n'est pas la porte à coté. Je ne savais pas que les vôtres y vivaient. Enfin... Suzail ne manque pas de représentants de votre peuple, je ne doute pas que vous vous intégrerez facilement. Vous ne semblez pas vraiment avoir le physique habituel des disciples du Marteau, mais tant que vous vous battrez avec compétence et honneur, j'imagine que vous serez le bienvenu. Puissiez vous sortir vainqueur de vos batailles. Se frappant le torse du poing il hocha la tête et s'éloigna vers un autre priant. Quel était l'intérêt de perdre du temps avec un crétin hirsute ?Nia et Quarante-DeuxCliquez ici pour dérouler le parchemin... Nia : Attaques : 23/20 (Non critique) Dégats : 13/12 = 25 Jet de vigueur : 16
Quarante-Deux : Occultation du signe apparent (DD16) : 22 (Réussite) Jet de vigueur : 21 Le serviteur lâcha la porte, qui révéla un homme musculeux, une hache à la main, qui venait de reculer d'un pas pour amortir la chute à venir quand la porte s'était ouverte par surprise. Et pour être pris au dépourvu il l'était : en plus de la stupeur, il lui était impossible de porter un coup à une seule main avec une arme aussi lourde.
Avec un sourire carnassier, le ninja lança ses shurikens de deux secs mouvements du poignet. L'un alla se planter droit dans un trou de l'armure du guerrier, au niveau de sa cuisse, perçant l'artère, pendant que la seconde se plantait droit dans son coup. Les yeux agrandis de terreur, il s'écroula au sol. Probablement pas mort, la quantité de sang qu'il perdait maintenant à chaque instant n'allait pas tarder à l'envoyer dans l'autre monde.
Prêt à attaquer, le forgelier déchaina a nouveau son esprit. Mais il dut faire face à plusieurs imprévus. D'abord, la jeune femme en armure de cuir qui se trouvait au fond de la pièce qu'ils venaient de découvrir avait des réflexes et une capacité tactique de loin supérieurs à ceux du planton qu'ils venaient d'assassiner. Aussi avait elle déjà repris son assurance. Plus étonnant, alors que le psion lançait son assaut, concentré à occulter ses effets secondaires, aucun impact ne se fit sentir. Que ce soit par talent ou désespoir, les barrières mentales de son adversaire s'était soudain dressées et sa vague psychique s'était écrasée contre celles ci sans le moindre effet apparent.
La jeune femme ne gaspilla pas de temps en fanfaronnade, et ils ne purent en lire plus dans son regard, puisque ses yeux étaient recouvert d'énormes binocles de verre noir. Elle plaça ses deux doigts dans sa bouche et émis deux sifflements cours mais bruyants. De son autre main, elle lança aux pieds de Nia une petit sphère de métal qui explosa à l'impact. La pièce fut soudain remplie d'une lueur aveuglante, mais le forgelier comme le chat fermèrent immédiatement leurs yeux, rendant inutile la grenade aveuglante.
Ils eurent par conséquent le temps de voir leur adversaire courir vers leur gauche, mais seul le bruit leur indiqua qu'elle descendait des marches : ce qui semblait être un conduit de cheminé leur bouchait la vue sur le coin de cette pièce.Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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[Influence Captivante]Bien heureuse de quitter les tréfonds du port et ses Bas-Quartiers, la Noble orpheline de Suzail prit aussitôt la direction d’une atmosphère plus saine, en des lieux mieux fréquentés. Le visage de Zaxiah, sous l’effet de son artefact, était désormais parsemé de nombreuses ridules simulant le ravage du temps. Sa longue chevelure ténébreuse était devenue blême, son regard était aussi devenu plus terne qu’à l’accoutumé, la teinte même de ses pupilles avait brunie, et était voilé sous une fine brume.
Continuant son parcours au décor progressivement plus reluisant, Zaxiah repensa soudainement au cri sordide qu’elle avait entendu depuis les hauteurs de sa demeure. Elle espérait que les deux étranges énergumènes aient eus l’obligeance d’éradiquer toute forme de témoin. Elle pesta mentalement en imaginant des enquêteurs de la couronne parcourir les vestiges de la demeure Grimaldius et empêchant ainsi la sorcière au sang bleu de retrouver son dû. Elle devrait probablement se faire discrète et ne pas y retourner avant d’avoir la certitude de ne pas être confondue avec ce crime. Avec ces crimes, se reprit-t-elle.
Sur le chemin pavé de la capitale, la sorcière solitaire prit pleinement conscience de son statut d’apatride. Devenue malgré elle, une étrangère en son propre foyer, elle songea un moment aux bénéfices qu’aurait pu lui apporter cet anonymat dans sa nouvelle vie mais elle en vint rapidement à penser que rien n’aurait pu la restreindre à continuer de vivre parmi le commun. Ces dernières années avaient été un calvaire, cela aussi, elle en prit progressivement conscience. Les profanes du monastère l’avaient obligés à restreindre sa nature, à taire les maux qui la troublaient tant car les élans magiques obscurantistes qu’elle exhalait, n’étaient pour eux, que destruction. Quelle idée désuète !
L’ancêtre mensongère, la fausse vieille, marchant à pas léger afin de prendre le temps de se familiariser aux environs, s’évertua de retenir le nom des rues, les chiffres et les enseignes. Elle était chez elle à présent. De l’anonymité présente à ses Nobles prétentions, Zaxiah en vint à penser aux raisons qui la poussaient à se diriger vers les Oghmites et à son futur argumentaire. Son grand-père Varus Grimaldius avait initialement été destiné à suivre les ordres religieux d'Oghma, et contrairement à de nombreux cadets de fratries, il avait toujours été soulagé de ne pas avoir à assumer les responsabilités qu’incombaient à l’époque, le fait de porter le nom de Grimaldius. Durant la brève période où il dut se résoudre à s’y employer, le patrimoine foncier avait aussitôt commencé à régresser. Il laissa le soin de gérer les affaires familiales dès que cela fut possible à son fils Valerm Grimaldius puis se dédia à ses premières occupations : Nourrir sa propre culture et servir le temple Oghmite de Suzail. Cette passion débordante lui été venue de sa fascination pour l’un de ses ancêtres, Ruall Grimaldius, explorateur et écrivain, qui avait produit de nombreux ouvrages et aussi beaucoup travaillé en collaboration avec la Salle Silencieuse. L’ensemble de ces antécédents familiaux (et sa propre avidité érudite) la poussait irrévocablement vers cet ordre religieux en particulier. Elle désirait un entretien, et trouvait une grande légitimité à réclamer un quelconque soutien de la part d’une sommité, cela verrait assurément accroître ses chances de retrouver son rang.
Et puis quand sa situation se serait précisée, elle espérait trouvait en ce temple le droit d’accès à ses archives et par conséquent, d’hypothétiques réponses aux tourments qui la rongeaient.
Servir Oghma était aussi une option qu'elle envisagea lors de son isolement dans le monastère de la Longue Nuit. Une solution à long termes pour se soustraire au monde si la situation en venait à dégénérer.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Pour en savoir plus sur l'organisation vers laquelle se dirige Zaxiah et savoir à qui m'adresser. Hiérarchie, noms, fonctions, prétentions, ... Test Connaissance Religion +7 (Noblesse +8 s'il y en a dans le lot)
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Zaxiah[Transcription de résolution via IRC] Par rapport à nombre d'autres temple dédié au Dieu Avisé dans les Royaumes, la Salle du Silence n'était pas la plus spectaculaire, loin s'en fallait Mais elle était bien placée De la rue, il n'y avait que quelques minutes jusqu'aux Jardins Royaux, non loin, un nid de pie surplombait l'ensemble de la ville Agréable vision Si on y vénérait par logique Oghma, c'était d'abord son subalterne, Deneïr qui était à l'origine de la construction du temple que la sorcière arrivait au temple et qu'elle métait fin à son illusion, elle put être surprise par le grouillement qui régnait dans le temple Au moins une vingtaine de novices évoluaient dans le Hall, prenant les demandes des visiteursDu peu qu'elle en savait la bibliothèque était fournie dans le temple, bien que concentrée sur le sujet de la Faille du Dragon Quand bien même, c'était probablement le meilleur endroit pour trouver des réponses Zaxiah pénétra dans le Hall d'un pas décidé Toujours sous le joug de son pouvoir d'attraction surnaturelle, elle se fraya un chemin jusqu'aux disciples du Dieu ScribeCliquez ici pour dérouler le parchemin... - Bonne rencontre échevins, je suis Zaxiah Grimaldius, descendante de Varus Grimaldius
Elle leva la main pour présenter sa chevalière. Le jeune novice regarda la chevalière et plissa les sourcils. De toute évidence, il était bien incapable d'estimer si la chevalière représentait l'emblème d'une maison réelle ou non Dans le doute, il effectua une légère révérence, mais il semblait que même le plus rustre y avait le droit ici
- Je souhaite m'entretenir avec l'un de vos prêtres Il s'agit d'une affaire urgente qui concerne une famille qui a toujours servi la maison du Dieu de l'éloquence et du savoir.
- Puisse le Barde vous guider, Dame Grimaldius Prenez place, si vous le permettez, je vais voir si l'un de Maître du Savoir est disponible
Zaxiah hocha sobrement du chef et prit place à l'endroit indiqué. A petits pas, le jeune humain qui ne devait avoir guère plus de treize ans s'échappa par une porte située à la droite du mur du fond pendant que Zaxiah était invitée à s'asseoir dans l'un des fauteuils présents. Elle eut le temps de contempler le hall pendant de longue minutes. Une statue représentant Oghma et Déneïr était au centre de la pièce et un climat agréable régnait entre les épais murs de pierre. Il ne s'agissait que du hall, pas des bibliothèques si bien qu'elle n'était pas particulièrement calme. Au plafond une élégante mosaïque représentait la geste divine. La sorcière remarqua aussi rapidement qu'à leur allure, la majorité des visiteurs étaient issus de la noblesse ou de la haute bourgeoisie. Et nombre d'entre eux lui lançait un regard sous entendant qu'elle ne pouvait pas faire partie des leurs, vu son accoutrement.
- Dame Grimaldius ?
C'était un gnome dans la force de l'âge qui lui parlait, souriant
- Si vous voulez bien me suivre
Zaxiah lui rendit son sourire, charmeur, heureuse que l'on reconnaisse enfin sa présence, bien que ce fut par la force des choses. Elle se releva afin de suivre le Gnome. Le gnome la conduisit dans les arrières salles. L'ambiance y était bien plus studieuse. Même les murs des couloirs faisait office de bibliothèque et dès qu'on passait les portes, on en était entouré Il grimpa à l'étage, rapide pour un membre des petits peuples, où la noble put entendre les échos de musiciens à l'entrainement Enfin, ils étaient au-dessus de la grande bibliothèque, sur un balcon qui l'entourait. Sous elle, des milliers d'ouvrages traitaient de millions de sujets. Il ouvrit une porte et ils se retrouvèrent dans un petit bureau bien éclairé grâce à la fenêtre démesurée encastrée dans le mur du fond. Plutôt que de s'installer au bureau il présenta un fauteuil à Zaxiah et s'installa en face d'elle, sur un gros coussin :
- Bien, avant toute chose, je dois vérifier votre identité Les quelques minutes d'attente que vous avez dû subir ont été dû à la vérification de vos dire Nos Chercheurs ont vérifiés les registres des fidèles, ainsi que celui des famille du Cormyr Seulement la vôtre semble s'arrêter à, il regarda un parchemin, Valerm Grimaldius - Mon père, précisa-t-elle
Le gnome tortilla son petit bouc.
- Je… je ne sais pas par où commencer
- Pardonnez-moi mais, pourriez-vous me donner les noms de vos ancêtres directs sur trois générations ?
Zaxiah avait visiblement l'attention de jouer sur la corde sensible pour faire passer ses informations Ses yeux se voyaient fuyant et ses lèvres chevrotantes.
- Mon père s'appelle Valerm Grimaldius. Il possède enfin… possédait des affaires en Suzail Mon grand-père, Varus Grimaldius était membre de votre clergé il fut un temps. Zaxiah remonta ainsi en détaillant chaque particularité de ses ancêtres avant que le gnome ne l'interrompe.
- Hum, fit le gnome en vérifiant ses informations au fur et à mesure qu'elle les déroulait Il semblait sensible à l'innocence mise en avant par la sorcière et finit par lui sourire en posant son parchemin.
- Bien, si jamais vous mentez, l'Avisé finira par faire la lumière n'est-ce pas ? Cela dit, j'avoue être confus, tous nos registres indiquent que votre famille était éteinte.
- Je… Je dois avouer que certains détails me sont encore inconnus. Zaxiah fit mine d'essuyer une larme qui perlait.
- Voyez-vous, après la mort de ma mère, mon père n'a jamais vraiment supporté la situation. Il a pris le soin de me confier à des personnes de confiance, et je n'ai plus eu aucune nouvelles.
- Et bien Je suis au regret de vous apprendre que nos registres n'indiquent rien non plus. Le dernier bateau transportant des marchandises envoyées par votre famille date de plus de vingt ans.
- Alors que je parviens à rejoindre le domicile familial, j'apprends que ma famille n'existe tout simplement plus ! Les registres nécrologiques sont donc vierges du nom de mon père ?
- Il est qualifié de disparu. Selon la loi, les bien d'une famille disparue reviennent au Royaume après un temps de sureté. Vous êtes toujours dans les registres mais présentement vous êtes, et bien. Simplement vous, j'imagine. Zaxiah resta un moment interdite.
- D'ailleurs, seule votre naissance a été consignée. Vous avez disparue en même temps que votre père pour ce que nous en savons. Comprenez donc notre prudence. Vous ne seriez pas la première à tenter d'usurper l'identité d'un noble disparu. - Au nom des actes de mes ancêtres et de nos convictions communes envers le Seigneur de la Connaissance, je souhaite parvenir à retrouver un semblant de dignité. Des étrangers vivent dans mon foyer. J'aimerais que vous souteniez ma requête auprès de la Couronne. Quand les vérifications nécessaires seront effectuées bien entendu.
- Je compatis Madame. Mais veuillez me pardonner la vérité : pour le moment, votre foyer n'est plus le vôtre. Il a été mis à disposition de la compagnie de, hum, de l'armateur Arlen de Ravalon, en échange d'une contribution au trésor. Je peux accepter de vous aider, d'autant que votre grand-père était un fidèle très pieux, mais je dois mieux connaître votre requête pour pouvoir la défendre et vous orienter.
- La Couronne à mise en gage la demeure de l'un de ses enfants. Soit, qu'ils rectifient cette maladresse. Mon père, comme tant d'autres, à tout de même affrontés les ordres barbares ! Que devez-vous savoir?
- Laissez moi avant tout vous expliquer la situation. Le Royaume n'est pas dans le même état qu'a votre naissance, ni dans celui dans lequel votre père prospérait. Il a besoin de tous les fonds disponibles, et malgré ses lois, il a aujourd'hui plus besoin de fortunes que de sang bleu. Nombre de conseillers feront en sorte de vous mettre des bâtons dans les roues, parce que les navires de Monsieur de Ravalon sont, sans vouloir vous manquer de respect, plus utile à la couronne que le retour d'une de ses ouailles. Ce que je dois savoir, donc c'est tout d'abord si vous avez des alliés à contacter dans cette ville ? Des amis de votre père, un maître que vous auriez eu pendant votre absence ?
- La famille Korja peut être, si elle figure encore dans vos registres. Mon père s'est quelque peu refermé suite aux évènements. Zaxiah s’était sentit progressivement plus agressive face à la situation, aussi elle prit le soin de radoucir sa voix. Le gnome quant à lui, conservait un calme monastique. Il se leva, passant la porte et demandant à un apprenti d'aller chercher le registre d'une famille "Korja" avant de revenir.
- Le foyer où j’étais placé à depuis brûlé. Il s'agit d'une modeste demeure près de la frontière Nord. Non loin de l'Anauroch.
- J'en suis désolé, Madame.
- Je ne dois ma survie qu'a… elle regarda plus profondément le petit être, un gnome bienveillant qui rôdait dans les forêt environnantes.
Le gnome sourit à l'évocation de l'un de ses frères.
- Mes frères des forêts sont d'agréables compagnons en effet, bien que parfois peu bavards !
- Au moins à t-il eu la bonté de m'épargner une sordide fin. - Remercions-le alors. Mais pensons au présent, vous devez rassembler le maximum de preuve pour prouver que vous êtes bien celle que vous êtes. Peut-être remonter le cours de ceux qui vous ont connue plus jeune, ou celui qui vous a conduit jusqu'ici ? Quelqu'un à du connaître votre père en votre compagnie. Peut-être y a t-il un portrait de vous quelque part ? La couleur de vos yeux est très particulière, ce pourrait être d'un intérêt non négligeable.
- Je n'ai pas vraiment connu ma mère, mon père possédait des yeux marrons. Si du personnel s'est occupé de l'enfant que j'étais, les yeux ont effectivement pu les marquer. Vers qui devrais-je me tourner selon vous ?
- Ah Vous avez trois grandes solutions : soit vous arriver à réunir des preuves suffisantes pour vous faire reconnaître, ensuite, il vous faudra affronter les alliés à la cour de Monsieur de Ravalon, mais votre rang vous sera rendu. Soit, vous avez assez de trésor pour faire appel à un devin, qui pourra vous aider, mais je doute que ce soit le cas, vu votre situation. Soit, et je dois admettre que j'aime moins cette situation, vous réussissez à entrer dans les bonnes grâces de familles influentes qui vous aiderons, que vous soyez ce que vous dites ou non.
Le gnome semblait avoir un étrange, et radical rapport à la vérité.
- Je ne suis pas une affairiste, et comme vous le constatez, je n'ai pas forcément les fonds nécessaires Mais si j'apporte une solution aux activités de ce monsieur Ravalon, qu'il n'y a pas de manque à gagner, vous pensez que je pourrais récupérer mon bien ? Que savez-vous de cet homme ? J'affronterais les alliés de n'importe qui. Renoncer serait jeter l’opprobre à mes ancêtres.
- J’en doute, si c'est bien la demeure ancestrale de votre famille, elle est extrêmement bien placée. Elle vaut plus que sa simple valeur matérielle. Qui plus est, Monsieur de Ravalon peut se targuer de posséder une demeure nobiliaire, même si ce n'est pas réellement le cas, puisque c'est en vérité une location perpétuelle. Il est l'un des armateurs de la ville. Il a pris de l'influence ces dernières années, et sans vouloir lui manquer de respect, la façon dont il remplit ses coffres ouvre de nombreux débats dans certains milieux.
- Elphons Grimaldius voyait cette demeure comme un fardeau. Il est ironique de se battre pour elle aujourd'hui. Le gnome se leva pour aller récupérer le registre que l'apprenti venait de lui amener et le parcouru rapidement des yeux.
- Je dois avouer être un peu perdu. Devoir justifier d'être ce que l'on est.
- Ainsi va le Royaume, c'est parfois une bénédiction, parfois une malédiction. Bien, les Korja ont encore quelques descendants vivants. Le plus proche est la comtesse Eléonore, la doyenne. La famille a perdu nombre de ses possessions à Suzail aussi vit elle maintenant sur ses terres, au sud de la ville.
- Et pour retrouver d'éventuels servants, aides ménagers ou autres ?
- Je ne sais pas, il vous faudrait trouver les registres de votre père.
- Je compte me renseigner auprès des anciens partenaires commerciaux, s'ils en subsistent encore. Les affaires sont restés en possessions de sieur Ravalon vous pensez ?
- Si c'est le cas, je doute qu'il les ait conservés.
¤ L'enfoiré ¤, pensa la sorcière.
- Je pense que toute faveur sera réfutée par la Couronne tant que je n'aurais pas la preuve de mon appartenance. C'est un comble pour une famille profondément royaliste à croire que cette ferveur aura été vaine. Je pense qu'il est désormais impossible de m'éviter de rencontrer ce Ravalon.
- Sans doute. Je vous déconseille de le prendre à partie cependant, la fortune apporte de grands soutiens, Madame.
- Quel mal pourrait bien faire une jeune orpheline à un homme aussi influent ? Enfin… Je doute pouvoir bénéficier d'autant d'empathie que de votre part, et je vous en remercie précisa t-elle Mais je n'ai pas d'autre choix.
- Permettez-moi deux derniers conseils. Evitez d'exposer le statut que vous réclamez tant que vous ne pouvez le prouver, d'abord, dit il en montrant la chevalière. Et allez consulter les Hérauts. Le représentant local est Xrorn Taillemain, vous n'aurez pas de difficulté à le trouver, il réside dans le quartier ouest.
- En un lieu en particulier ?
- Sa demeure, ou bien celle de son maître, le Seigneur Magister Sthavar. - Très bien, sur ce, je ne vais pas vous prendre plus de votre temps. J'aimerais repasser à l'occasion si la suite des évènements le permet, afin de consulter les œuvres de Ruall Grimaldius. Merci encore de vos précieux renseignements. Il me reste encore beaucoup à faire. Une dernière chose cependant : les adeptes de Deneïr accepteraient une orpheline en maraude ? -Oh ! Je souhaite respecter le souvenir de mon père, mais je chéri celui de mon grand-père tout autant.
Le gnome sourit, apparemment un peu attendrit.
- Nous pouvons vous héberger quelques jours, si votre foi est encore vraie, mais nous ne pourrons vous garder plus longtemps si vous ne rentrez pas dans les ordres. - Je comprends. C'est en soit déjà assez réconfortant d'avoir au moins un endroit où pouvoir se recueillir Que le Scribe vous illumine de sa Sagesse. Zaxiah put sortir, et se retrouva sur le parvis du temple. Mine de rien, tout cela avait pris un certain temps, et l'après-midi avançait.Quarante-Deux et Nia[Résumé de combat via IRC] Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Quarante-Deux perd 6 points Psi au total. Nia perd deux flèches de guerre et deux shurikens. La suite se passa en un éclair, en quelques pas, le duo fut derrière la fugitive. Dans un silence mortel, le forgelier broya l'esprit de la jeune femme. Du sang coula abondamment de ses oreilles et de son nez pendant que ses yeux se révulsaient, comme une sardine sur l'étal d'un poissonnier.
Nia bondit et se jeta en avant du cadavre. La porte entrouverte du débarras dans lequel il venait d'entrée lui permit d'accéder en silence au cœur de l'étage. Il déboucha sur un balcon et vit la jeune femme qui montait l'escalier, dos à lui, de l'autre coté. Il n'eut qu'à attendre quelques secondes, l'arc brandit, pour lui ficher deux flèches lourdes dans le dos. Elle s'effondra, morte, sur le plancher.
Pendant ce temps, après avoir fouillé les cadavre, Quarante-Deux s'évertua à sauver le seul adversaire encore en vie. Aux portes de la mort, il réussit à le maintenir, mais il faudrait encore le réveiller.
Nia explora rapidement la maison. Sans vraiment explorer tout les coins, il se rendit vite compte qu'une grande partie des pièces servaient à entreposer de lourdes caisses de bois. En jetant un œil dans l'une d'elle, moins bien fermée que d'autre, il put apercevoir ce qui ressemblait à des très gros rivets d'acier. Au rez de chaussée il trouva une cuisine, des salons et ce qui avait dû être une bibliothèque fourni derrière le grand escalier, mais qui était maintenant en grande partie vidé. Au sous sol, cave et cellier ne ferait pas la fortune de ses habitants. Il trouva aussi trois chambres apparemment régulièrement utilisée (une notamment pour faire plus qu'une sieste solitaire, vu l'odeur), et un petit oratoire dédié à la déesse des marchands. Une salle lui resta cependant fermée. Bien qu'il en vit la porte ouvragée de bois et de métal, ses crochets restèrent complètement ineffectifs pour l'ouvrir, qu'importe le temps qu'il y passait.
Il trouva aussi les clés du manoir, dans le vestibule (et là encore, il ne trouva aucune clé capable d'ouvrir la mystérieuse pièce.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Butin (à se partager) : - 40 Po
- Deux armures d'écailles
- Une armure de cuir
- Deux potions de soins léger
- Une grenade aveuglante
- Quatre dagues
- Deux arcs courts
- Une hache double
- Une épée bâtarde
- Un sandwich au poulet
- Un sachet d'abricots secs.
Expérience du combat donné. Carte du manoir
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Le Pénible Gnome
Chambre 31
1 gemme
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e cerveau de Xanthos hésitait entre deux émotions. La première lui plaisait physiquement mais sa conscience lui intimait de réprimer sa juste réaction tandis que la seconde était satisfaisante mentalement mais le laissait sur sa faim.
Il était évident que le prêtre de Tempus le prenait pour un abruti. Et cela provoquait une rage au sein du serviteur de la Grande Taupe qu'il avait du mal à contenir. Ses griffes étaient dans son sac mais il avait envie de les sortir et de leur faire boire le sang de cet ahuri païen. Il pouvait le voir étendu sur le sol bien vivant et conscient en train de perdre morceau par morceau. Il verrait alors s'il était souhaitable pour lui que le gnome des forêts sorte vainqueur de se combats. Même si son nom était encore un mystère, il venait de prendre un place de choix dans la liste des personnes que le Rampeur En-Dessous pouvait espérer dévorer. Pas tout de suite, bien sûr, la vengeance, comme la chair humaine, est un plat qui se mange froid et cru.
Il était tout aussi évident que son évaluation des capacités mentales du dévôt du Seigneur des Batailles était correcte, voir légèrement trop flateuse. Il était satisfaisant d'avoir la preuve que son instinct ne lui avait pas fait défaut même s'il aurait pu espérer que l'humain puisse s'avérer utile s'il n'avait pas été un orgueilleux ignoramus. Il était évident qu'il ne savait pas grand chose de la race gnome et absolument rien des gnomes des forêts, ce qui n'était pas surprenant quand l'ensemble des qualifications nécessaires pour occuper son poste actuel semblait être de savoir quel côté d'une épée il faut éviter de toucher.
Xanthos décida de sortir du temple avant de faire quelque chose d'aussi stupide que son interlocuteur. Il comptait revenir plus tard, probablement un autre jour, car le temple semblait être un endroit parfait pour rencontrer des victimes et se créer une sorte de couverture. Mais il devait se calmer avant de faire quelque chose qu'il risquait de regretter.
Un fois sur le parvis du temple, le vent lui permit de rafraichir ses idées et de refroidir ses ardeurs. Au final, l'expérience avait été plutôt bénéfique. Il était en train de se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire maintenant quand il aperçut Zaxiah au loin sortant d'un autre temple. Qu'elle soit venue le chercher et qu'elle se soit trompé de temple ou qu'elle aie une autre raison de visiter l'autel d'un dieu importait peu, il n'avait rien d'important à faire et il était temps de rejoindre le reste du groupe. Et de s'installer dans leur nouveau repaire. Il se dirigea donc vers l'humaine d'un pas assuré.
Sorts préparés: Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi
Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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[Influence Captivante]
La journée s’avérait bien infructueuse… Son père porté disparu, son nom oublié par la Couronne, son foyer occupé par un riche opportun, la sorcière de Suzail se sentait progressivement perdre pied tant la situation devenait inconfortable. La journée avait filée et Zaxiah ne savait où elle allait crécher le soir venu. S’ensuivrait une nouvelle terrible journée riche en mauvaise surprise. Une terreur familière et profonde vint aussitôt l’étreindre. La nuit amenait logiquement au sommeil et à ces incessants rêves qui la tourmentaient depuis si longtemps. Des cauchemars récurrents, bien longs et bien glacés, avec toujours une mort (autre que la sienne) pour interrompre les apparitions. Réguliers et mécaniques, comme la touche d’un clavicorde qui trébuche toujours sur la même note.
Le sujet de ses rêves restait un sujet défendu. Elle ne se confiait pas. Elle n’osait plus. Elle tentait, seule, de trouver la signification à ses troubles. Elle avait acquise la conviction que l’un de ses ancêtres, obnubilé par les sciences occultes, avait dû vivre les mêmes troubles obsessionnels et que dans le fruit de ses recherches pouvait résider un fait, un découverte, qui pourrait lui apporter enfin le soulagement espéré. Doux espoirs chimériques construits des illusions d’une enfant. Le pragmatisme de l’orpheline au sang bleu se mit à s’effriter. Il fallait s’y résoudre, elle était seule.
Zaxiah resta un moment figée et interdite sous les grandes arches pierreuses de la Salle du Silence. Elle ordonnait sinistrement ses pensées et songea un instant au soulagement qu’aurait pu apporter deux profondes entailles au creux de ses poignées. Non, se reprit-elle. Une plongée dans les eaux de la Mar aux Dragons…
Elle se remit en marche sans trop savoir où aller. Les yeux dans le vague. Ruminant ses sombres ébauches. C’est une vision désagréablement familière qui l’extirpa de ses ciels ombragés. Un dégouttant Gnome (mais néanmoins plus élégant qu’à l’accoutumé). - …
La sorcière se décrispa rapidement en reconnaissant l’adepte du grand fouisseur.
Elle repensa aux propos qu’elle avait tenus dans le bureau du prêtre Oghmite. Cette pensée la fit légèrement sourire. C’est vrai que ce drôle de Gnome et ses projets déistes avaient été un déclencheur à sa soudaine émancipation. Alors elle lui raconta tout ce qui lui été arrivé en une demi-journée à peine : Son père était porté disparu depuis plusieurs années. La demeure Grimaldius servait d’entrepôt et appartenait à un certain Arlen de Ravalon, un homme influant qui contribuait au trésor de la couronne. Sa rencontre avec la gardienne qui occupait le désormais « Entrepôt Grimaldius » ainsi que les actions qu’avaient entrepris le Chaton et l’être de métal à son insu. Les procédures nécessaires afin de retrouver son rang et faire valoir son nom. Les minces possibilités que cela aboutisse au dénouement espéré. Aussi repoussant qu’il puisse être. Le Gnome avait souvent servi d’exutoire à la jeune femme lors de ses crises. Le probable résultat de la placidité des Gnomes des forêts.
Les yeux déjà naturellement rougeoyants de la sorcière brûlaient désormais d’une intense colère.
- Que reste-t-il ? Rien n’a fonctionné comme nous le voulions, cracha-t-elle. Le félin et Quantun ont peut-être déjà rameutés des patrouilles de gardes dans le bâtiment. Peut-être est-il encore temps de partir de Suzail ?
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Le Pénible Gnome
Chambre 31
1 gemme
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l devint évident pour Xanthos assez rapidement que Zaxiah n'était pas en train de le chercher. Elle avit d'autres soucis en tête et, bien vite, en bouche. Le gnome des forêts l'écouta attentivement raconter ses déboires pendant presque deux secondes avant de réaliser que les détails de la journée de ses trois compagnons l'intéressaient peu. Elle aurait probablement pu résumer l'ensemble de son histoire en deux phrases: "Il y a un marchand dans la maison." et "Les deux autres se sont lancés dans un massacre.". Et dans ces deux phrases, la seule chose un peu inattendue était que le nouvel occupant de la propriété des Grimaldius était un commerçant. L'autre surprise, pour être honnête, était que la sorcière semblait être prête à renoncer.¤ ¤ Il laissa Zaxiah finir avant de lui répondre. Un sourire ironique et assymétrique traversait son visage donnant l'impression qu'il révélait des crocs qu'il n'avait pas. La Cormyréenne avait mérité qu'il se moque d'elle et il ne comptait pas se géner.-Eh, Princesse, à quoi tu t'attendais? Qu'ils organisent une parade pour ton retour et qu'ils te nomment Régente du Cormy avant la fin de la journée? Aucune forêt ne pousse en une nuit! Et cet Arlon de Ravel ne semble pas être un aussi gros obstacle que tu ne le penses. C'est un marchand, tu dis, cela veut dire qu'il est facile de s'en débarraser. Un nobliaux a des chances de s'attacher à la demeure de ses ancêtres comme un escargot à sa coquille. Alors qu'un marchand devrait être plus pragmatique. Et plus remplaçable pour ses alliés. Il s'arrêta le temps de cracher par terre. L'opportunité de se mettre au travail lui faisait monter à la bouche. À moins que ce ne soit le fait de trop parler. Cela n'avait aucune importance.-Il y a tellement d'angles d'attaque que je ne sais par où commencer. Sa bourse, par exemple. Si plusieurs de ses bateaux, ou de ses caravanes, disparaissent, il sera forcer de trouver un autre moyen de danser. Si plus personne ne veut travailler pour lui parce que ses employés ont tendance à mourir dans d'étranges, et probablement douloureuses, circonstances, idem. Si ses serviteurs commencent à croire que le manoir est hanté, il sera forcé de bouger. Si sa réputation devient telle que ses alliés ne veulent plus que son nom soit associé aux leurs, il ne fera pas long feu. Et je n'ai parlé que de ce que nous pouvons faire. S'il est proche du sommet de la chaîne alimentaire, tout comme ses alliés dans l'administration, cela veut dire qu'il y a une demi-douzaine de personnes dans les échelons juste en-dessous qui n'attendent qu'un faux pas pour le faire tomber. Tant que nos agissements restent suffisamment discrets, c'est à dire tant qu'il n'est pas possible de remonter jusqu'à eux à travers nous, nous avons probablement plus d'alliés à Suzail que nous n'en avons besoin. Ta tâche est de trouver qui sont ceux qui soutiennent ... Alain, ou quelque soit son nom, et qui bénéficierait de leur perte de prestige. Et de t'assurer de paraitre au-dessus de tout reproche. Moi et les deux clampins, on s'occupe de créer le chaos nécessaire.
Sorts préparés: Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi
Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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Nia sifflotait gaiement en remontant les escaliers. Le manoir était désormais désinfecté, et tout à eux. Pour combien de temps ça restait à dire, mais c'était déjà quelque chose. Il se rappelait encore le moment de joie intense qui l'avait envahit quand la grosse souris était tombé sous ses étoiles d'acier. Puis son incompréhension quand la deuxième s'était sauvée alors que son acolyte... ne faisait rien pour l'en empêcher. Heureusement l'être de métal s'était rattrapé sans difficulté, et lui avait éliminé sans encombre la dernière souricette. Sacrément costaudes tout de même ces souris-là, il n'avait pas l'habitude de devoir frapper deux fois. Il avait même sorti ses meilleures flèches mais ça n'avait pas suffit. Et malheureusement la deuxième frappe avait été fatale à ses deux victimes. Il aurait préféré les garder en vie pour interrogatoire, et pour jouer un peu avec avant de les tuer pour de bon. Mais ça valait tout de même mieux que de prendre le risque que l'alerte soit donnée. Il avait bien fait d'être prudent.
Débouchant dans le bureau il tomba sur Quentin. La curieuse créature avait fait preuve d'une efficacité digne de sa placidité. Deux victimes chacun, pour cette première escarmouche c'était signe d'une bonne coopération entre les deux inhumains qu'ils étaient. Chaton empocha en souriant les deux potions que lui tendit la créature. Un être métallique n'avait sans doute que faire des soins de la chair.¤J'en offrirais probablement une à Zaxiah pour m'excuser d'avoir outrepassé ses directives... Xanthos a déjà une magie puissante et n'en aura pas l'utilité non plus.¤ -Le manoir est à nous camarade ! enchaina-t-il d'un ton triomphant. Plus âme qui vive à part nous. Et il y a pleins de caisses et de salles à fouiller ! Je récupère la corde qui nous a permit d'entrer et nous devrions être tranquille pour un bout de temps, c'est-à-dire jusqu'à ce que les amis de nos cadavres viennent jeter un oeil. Suivant ses dires, il se dirigea vers le grenier pour y récupérer son bien. Il était inutile de laisser une marque aussi visible de leur passage, même sur la façade arrière.
En redescendant il avait déjà sorti sa dague, prêt à ouvrir une de ces mystérieuses caisses qui trainaient partout et qui titillaient très fortement sa curiosité.-Il faudra encore dissimuler les cadavres à la cave, nettoyer les taches de sang, fouiller les chambres plus en détails, vérifier qu'on a bien la clé de la porte d'entrée et peut-être la laisser dans la serrure pour éviter les importuns munis d'un double, mais je ne sais pas pour toi mais je meurs d'envie de découvrir ce que ces intrus nous cachaient. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Entrouvre quelques caisses à chaque entrepôt pour voir ce que ce cher Ravalon nous offre.
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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[Influence Captivante]
Les yeux pleins d’une douleur qu’elle s’efforçait à présent de masquer. Une moue retroussa les lèvres de la sorcière. Elle regarda Xanthos un long moment, comme si elle venait d’avoir une révélation. Elle parut perplexe puis son front s’éclaircit. Ses yeux incandescents plongèrent dans ceux du Gnome. C’était pour ainsi dire assez rare de le voir aussi loquace.
- Ah j’oubliais que vous êtes à la fois plus instruit et moins sophistiqué. (Elle lui sourit) La jeune femme ne parut aucunement surprise par la réaction du malodorant mais elle fronça tout de même légèrement les sourcils. Dans le coup d’œil qu’elle lui jeta se mêlèrent amusement et crainte. Elle eut un sourire désenchanté puis inspira profondément.
- On ne pourrait pas vous reprocher de manquer d’audace. J’ai déjà songée à différents prétextes qui pourraient m’amener à rencontrer cet homme. A demi-mots seulement, mais l’Oghmite avec lequel je me suis entretenue m’a laissé sous-entendre que la manière dont il remplissait les coffres du royaume était sujet à controverse. Voilà déjà un angle de réflexion.
Elle marqua une pause avant de reprendre. - Les caisses du royaume sont vides, asséchées par des années de guerre. La tâche principale pour le gouvernement est donc de faire rentrer de l’argent, ce qui, de tous temps, passe forcément par la création d’impôts nouveaux et de rétablissement de taxes anciennes. La tension doit être à son comble parmi les vassaux liges. Le prix des sièges doivent faire des envieux. Une étincelle et...
Elle se recula d’un pas et esquissa une ironique révérence.
- Si nous allions retrouver les « deux autres clampins » ? ¤ Ou ce qu'il en reste...¤
La mort dans l’âme, Zaxiah Grimaldius laissa derrière elle ses pensées mélancoliques pour marcher avec le Gnome. D’un pas décidé, elle s’engagea sur les lacets de pierres de la route qui descendait vers les quartiers portuaires. Vers l’ancienne demeure des Grimaldius. Son visage reprit aussitôt cette mine dépitée et un désespoir familier se mit à nouveau à envahir la jeune sorcière de Suzail. Deux Gnomes lui avaient rappelés en ce même jour que l’avenir était devant elle. C’est dans le sillage de ces monstres qu’elle avait réussi à s’extirper de ce sordide monastère et atteint son lieu de naissance. C’est peut-être avec ces mêmes monstres qu’elle parviendrait à s’y imposer, songea-t-elle en tentant de puiser une quelconque source de réconfort dans les méandres qui l'enveloppaient.
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Tas de taule
Chambre 19
2 gemmes
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Voyant sa cible s'enfuir malgré ce qu'elle avait jeté, la machine se mit en marche, piétinant sans se poser de question l'homme à la hache qui agonisait suite aux projectiles du chaton, rattrapant sa victime alors qu'elle descendait l'escalier, s'attaquant une fois de plus à sa volonté pour la voir s'écrouler à l'étage inférieur. Mécontent de son coup, il avait du s'y reprendre à deux fois tout de même, et il n'était pas capable de porter de tels assauts toute la journée, surtout s'il devait s'y reprendre à plusieurs fois. N'ayant plus de cibles sous les yeux, tous les squatteurs semblaient avoir été liquidés sans trop de difficultés, et comme le chaton partit pour couper la retraite de la fuyarde finirait bien par revenir, ce qui s'apparentait presque à un golem ramena le cadavre vers l'étage avant d'aller voir la troisième victime, ou plutôt la première, et constater qu'elle était en vie. Sachant la valeur que pouvait avoir un prisonnier, il fit son possible pour qu'elle le reste, même si c'était bien loin d'être sa spécialité, après tout, c'était lui qui l'avait mis dans cet état, il commença à fouiller les différents individus, incluant celui que lui ramena son coéquipier du jour. Il fut étonner de trouver autant de matériel sur eux, de son expérience avec des squatteurs, quand il faisait de même en fuyant le Lantan, il avait pu constater que ces derniers étaient plutôt du genre pauvre, voir très pauvre. Ces gens-là avaient des vêtements en bon état, si on exceptait les légers problèmes liés au sang et aux projectiles diverses de l'animal semi-domestique, ainsi qu'un pécule monétaire non négligeable, que Quarante-deux empocha rapidement, et même plusieurs potions soigneusement étiquetées, qu'il donna au minou quand ce dernier revint, lui-même n'en ayant pas l'utilité, capable d'auto-réparation de manière efficace. Il prit également l'une des courtes lames sur lui, cela pouvait toujours servir, et plaça le reste en tas à coté de la table, sauf la nourriture qu'il plaça dessus, Josias lui ayant appris à faire attention à ces choses-là, plus pour ne pas tomber malade à cause d'une négligence qu'autre chose, certainement. Regardant le chat s'émerveiller de leur réussite, Quentin préféré n'y voir qu'une chose normale, la dame rentrait chez elle, eux avec elle, ils avaient trouvés des intrus et s'étaient arrangés pour qu'ils ne reviennent pas, définitivement. Le manoir était à elle, et l'avait toujours été, ce n'était pas la présence de ces types qui y changeait quelque chose. Toutefois, il était d'accord sur certains points, il allait falloir tout nettoyer, l'odeur de la décomposition pouvait attirer l'attention, et la chaton ne faisait pas semblait quand il répandait du sang, mais pour les cadavres, les placer simplement à la cave ne suffisait pas, de l'avis du colosse, il fallait les brûler, les détruire complètement, comme il l'indique. En effet, cela évitait les problèmes d'odeur, tout en bénéficiant d'un gain de place non négligeable, les quatre cadavres n'étaient pas petits, et instillait la peur dans la disparition sans traces de ces gens, du moins si le nettoyage et l'incinération étaient bien faits. Bien sur, il valait mieux éviter de faire cela dans un lieu qui pouvait lui-même prendre feu, aussi la cave semblait être une aussi bonne idée qu'autre chose. Quant aux amis des cadavres, s'ils n'avaient pas suffisamment peur et menait des recherches, ils ne devaient pas toujours passer leur temps par ici, même si le lieu était bien aménagé, et s'ils venaient, et bien, les suivants apprendraient à avoir peur, voilà tout ! Finissant son beau tas de matériel avec son esclave, Quentin se releva et indiqua à Nia :
- Je vais voir la cave, si on peut y faire brûler les morts. Et regarder un peu la maison aussi. Tu as mis du sang partout, alors tu nettoies. Toi, fit-il à son serviteur, suis-moi.
Il prit la direction de l'étage inférieur, regardant dans les différentes pièces s'il y avait encore de quoi descendre vers la cave, ou si un lieu pouvait être propice à un bûcher. Il lui faudrait aussi de quoi allumer le feu, un peu de bois peut-être, et de l'huile, s'il y en avait par ici. Et pour la suite, le chat ne pourrait pas tout lécher du sol, et même s'il laissait la créature avec lui l'aider, il lui faudrait du matériel. Le meurtrier ne pensait pas trouver l'une ou l'autre de ces choses ici, mais le lieu l'avait déjà surpris à plusieurs reprises, et ça ne coûtait rien de regarder.
Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?
Points psis : 14/18 Cristal condensateur : 2/2
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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-Rholala, on croirait entendre ma mère , s'esclaffa le jeune félin.
Et il allait d'ailleurs faire comme dans pareil cas à la hutte familiale : mettre quelques petits coups de patte en passant pour faire preuve de bonne volonté.-Par contre quoi que tu fasses des cadavres, gardes-m'en un ou deux que je prépare des réserves pour la semaine. Tu n'as pas beaucoup d'appétit mais nos amis apprécieront un peu de chair fraiche pour le gouter. Encore qu'il n'était pas très sûr que Zaxiah ai vraiment envie de découvrir les spécialités culinaires de sa tribu. Le fameux choc des cultures certainement. Dès tout petit les enfants aidaient les anciens et les blessés à préparer le repas pour le retour des chasseurs. Nia savait donc parfaitement comment dépecer et préparer une souris. Enfin dans la pratique il n'avait pas eu l'occasion de faire ça proprement depuis un moment. Restait à voir s'il n'était pas trop rouillé. Il hésitait encore sur l'endroit où faire le gros du dépeçage, la cuisine ou le sous-sol certainement, en fonction de l'endroit où il pourrait évacuer le sang le plus facilement.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Une fois les caisses fouillées, utilisera la compétence survie pour préparer des rations de survies avec les cadavres, ou tout du moins de quoi nous faire survivre pour la journée (+10 si on compte le bonus contre les humains au jet de survie).
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