Chap iii / les reflets des flèche d'argent

Alors qu'Ademara examinait attentivement les motifs gravés sur la pierre, elle se sentie son corps l'abandonner.
Ou bien était ce son son esprit qui quittait cette dimension ? Elle n'aurait su le dire.

Soudain, des images d'une beauté terrifiante défilèrent dans son esprit. Elle y perçu la signature subtile mais familière de sa déité.
La vision prit fin aussi vite qu'elle apparue.

La prêtresse tituba et prit appui sur Lorindol qui s'était rapproché.

Sa déesse lui avait fait la rare faveur d'une vision céleste.

- Loué soit Sehanine Archelune.

Hoqueta t'elle.

Puis tournant le regard vers le mage, elle soupira :

- Je crains, mon ami que nous allons devoir affronter de vieux ennemis....

A la seule pensée lui rappelant sa rencontre avec les elfes démoniaques, Ademara frémi. Son dernier combat contre Dlardrageth restait vivace, et cette fois-ci ils ne disposeraient pas d'armes divines pour les affronter.

Les cris de Shamar ne firent qu'accroitre le trouble que la vision venait de distiller en elle.

Lorindol constata rapidement qu'ademara était visiblement en pleine communion avec la seldarine. Intrigué par la situation, il laissa de coté la tentative de descente dans le puits des deux autres compagnons. Constatant que ces mises en garde était resté lettre morte.

Ademara semblait être particulièrement touché par sa vision, soutenant du mieux qu'il le pouvait la prêtresse il reçu ces dernières paroles avec un soubresaut.

Questionnant à brule pourpoint Ademara sur ce qui l'avait troublé, il identifia rapidement le "vieil ennemis" à ses ailes si caractéristiques, un Dlardrageth.

- As tu repéré une inscription sur ses vêtements ? Montre moi donc ces inscriptions et ce symbole ! Focalisé sur le puits, je n'ai pas pris le temps d'y regarder de plus prêt. Ta vison confirme les soupçons des gardiens sylvestre, ce qui se trame ici est de leur faite. Nous ne sommes pas assez puissant pour y mettre fin aujourd'hui, nous devons retourner chez nous pour les prévenir et établir un plan d'action ! Pour l'instant, nous ne pouvons pas confirmer leur nombre c'est bien dommage... -

Le cri émanant du puits mis fin à ses divagations, il relâcha son emprise sur la prêtresse pour confirmer la chute qu'il pensait être la seule responsable du bruit tragique.

* Corellon garde sur nous un œil plein de bienveillance, la peur me serre les tripes à la pensée de ce que je vais voir au fond.*

questionne ademara et fait un jet de connaissance mystères sur les symboles et la description de la vision

- Merde !

Un juron et sec et tranchant.

Sa première pensée fut que l'elfe avait été stupide de le suivre.

La seconde qu'il faudrait le pleurer.

La troisième, qu'il n'était peut-être pas encore temps de perdre espoir. Si il n'entendait plus rien, c'était que le puit était profond. Ou qu'il n'avait pas de fond. Ou, et c'était envisageable vu l'endroit où il se trouvait, que ce fond ne respectait pas vraiment les normes habituelles des conséquences des chutes. Toujours était il qu'il ne pouvait pas se permettre de faire plus de bruit.

Il s'arrêta dans sa descente. Ses deux mains en serres agrippaient de minuscules anfractuosités et le bout de ses doigts étaient des points incendiaires.

- Pas le temps d'avoir peur, ni de pleurer, dit il avec neutralité. Je continue à descendre. Ne restez pas en place trop longtemps, j'imagine que vous savez pourquoi.

Il savait que les deux autres l'entendrait. Le contraire, par contre, n'était pas le cas. Le son sortait du tube que formait le puit. Si le duo voulait se faire entendre, il leur fallait parler au gouffre. Aussi, c'est sans avoir rien entendu de la prophétie d'Ademara qu'il continua sa descente.

Quatrième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
4 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Milieu de journée


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 2 °C
Précipitation : Aucune
Vent : pas de vent
Humidité modérée la journée et forte le soir: pas de pluie
Phase de Séluné : 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures.
Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Ademara, Elzear, Lorindol et Shamar

es cris de son compagnon s'étaient tu pour laisser place à un silence pesant. Qu'allait-il découvrir en continuant sa descente, Shamar avait une petite idée mais savait qu'il devait encore se concentrer pour ne pas terminer avec le même destin que l'elfe ... Les dernières longueurs furent très dures pour le rôdeur qui mesurait chaque mètre parcouru à la douleur de ces membres. Ce qu'il avait accompli était digne d'un grand aventurier et il pouvait en être fier!
Il sauta les deux derniers mètres comme un dernier effort après cette longue descente. Sans perdre un instant, il se retourna pour voir l'état de son camarade. Ce dernier se tenait sur ces jambes en mode foetus, comme pétrifié. Shamar approcha sa torche et Elzear sursauta et se retourna, saisit par l'apparition de l'humain. Les yeux du chondathien demandait des réponses et Elzear se surprit à sourire en lui montrant ce qu'il tenait fermement entre ces doigts, un pendentif ... un magnifique insigne avec un griffon surmonté d'une armoirie.

- C'est un objet magique qu'un ancien soldat de la garde aérienne d'Eauprofonde m'a offert. Alors que ma vie défilait devant mes yeux, le visage de cet homme m'est apparu et je me suis rappelé de l'amulette ... et de sa magie.

L'elfe s'était levé et il respirait maintenant à grande bouffée comme pour reprendre goût à la vie et se redonner confiance. La chance avait été de son côté cette fois mais il n'en serait pas toujours ainsi ! là où se trouve Tymora, Beshaba n'est jamais loin ...


Plus haut Lorindol attendait des réponses. Celles données par Ademara étaient loin de le satisfaire! "Affronter de vieux ennemis" ... bien mais encore !? Qu'avait-elle vu dans sa vision ? Autant de questions qui n'allait pas tarder à mettre le calme de Lorindol à rude épreuve. Cette prêtresse semblait aussi mystérieuse que la déesse qu'elle vénérait !
Voyant sur son visage cette attente, elle compléta son propos:

- Je doute que ces sculptures t'en apprennent plus. Elles ont été réalisées il y a fort longtemps, à une époque où les Fey'Ri dirigeaient cet endroit dans l'ombre, à l'insu de tous. Il est possible qu'il en soit de même aujourd'hui ... ou pas. Les visions sont toujours à prendre avec suspicion, jamais à la lettre ... Lorindol, je dois te demander de sortir le couteau que tu as mis dans ton sac si tu veux bien. Lorindol bien que circonspect s'exécuta.

- Oui c'est bien l'anneau que j'ai vu dans ma vision. Que peux-tu me dire de cet objet ?

Le mage se concentra et analysa l'objet et la réponse ne tarda pas à arriver :

- Il s'agit d'un bête sort de faible niveau, il s'agit du sort ... feuille morte! Mais bien sûr ...

Lorindol s'en voulait de ne pas avoir pris plus de temps pour observer cet objet mais dans le feu de l'action, il avait négligé ce petit anneau accroché au coutelas...

Se rappelant de ces deux compagnons descendant la trouée, Ademara se rapprocha du bord:

- Tout va bien ? Son écho se réverbéra rapidement pour lui revenir

Elzear lui répondit affirmativement avec hâte, ce qui suffit à rassurer la prêtresse qui en remercia la Seldarine !

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

J'avais effectué des derniers jets de ta descente la dernière fois Shamar, c'était ok.

Etant un sort de niveau 1, je n'ai pas pris la peine de lancer les jets Lorindol, j'estime que c'est "réussite automatique" à ce niv là!

La peur et la tristesse furent immédiatement remplacées par l'agacement. Elzear était un tête en l'air de haut niveau, même dans les pires situation.

- On devrait t’appeler Linotte, mon bon barde.

Soulagé, cependant, il posa une main sur son épaule tout en regardant vers le haut.

- C'est bon Elzear est miraculeusement en un seul morceau, dit il en exploitant l'écho pour parler le moins fort possible. Ma foi, la pièce est presque identique à la votre, avec une unique sortie. Je doute qu'on puisse facilement remonter, se faisant, il massa ses mains. Elles seraient pleines de cals le lendemain. Soit vous nous rejoignez, soit on se sépare. Je n'aime pas les souterrains, mais en règle général, plus on grimpe, plus on se retrouve dans un goulot vertical.

Shamar ôta la torche éternelle de sa ceinture et la leva pour observer les environs. Il s'approcha de la seule sortie et l'observa. Tout cela lui semblait de plus en plus absurde, il se demandait où tout cela allait le conduire. Pire, il ne savait aucunement où il se trouvait dans les ruines elfes. Rien pour le rassurer.

La voie rassurante de Shamar eut pour effet de faire retrouver ses esprits au mage.

Apparemment, les deux acrobates étaient au fond et en un seul morceau. Shamar spécifiant qu'il ne s'agissait pas d'un simple puits.

Ademara lui intimant l'ordre de se munir de la lame muni de l'anneau.

Des la prise en main, le mage compris les capacités de l'anneau. Un simple sort de faible puissance, là ! devant ses yeux.

- Morte couille d'orque ! feuille morte ! Et voilà notre solution pour descendre qui s'étale devant mes yeux. Grace soit rendu à la Seldarine mais ce manque de discernement aurais put nous laisser comme deux ronds flan en haut de ce puits. La magie peut nous permettre de descendre tous les deux sans nous tuer, l'atterrissage risque d’être un peu rude mais pas mortel.-

- Ademarra, allons voir si les Fey'Ri sont toujours caché au fond de ce trou ? Je n'ai pas l'intention de laisser les deux voltigeurs seul plus longtemps !-

active feuille morte et s'agrippe a ademara puis hop !

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MJ
Narration: Ademara, Elzear, Lorindol et Shamar

a voix de Shamar parcourra ce long tube de pierre pour remonter jusqu'aux oreilles de ces compagnons elfes. Elzear était en vie et Shamar avait réussit sans encombre sa descente ... de quoi les rassurer et leur donner du courage pour l'épreuve qu'ils allaient endurer.
Shamar se disait peu rassuré et il ne devait pas être le seul. Les sous sols qu'ils parcouraient depuis maintenant plusieurs heures avaient peut-être été gracieux et d'un certain goût mais c'était il y a des centaines d'années de cela. Aujourd'hui, il ne restait qu'ombre ... que reflet d'une grandeur passée, probablement à tout jamais ! Le contraste n'en était que plus flagrant quand passant à proximité de ce symbole de la famille Dlardrageth, les elfes se remémoraient la beauté de ces tours argentées qu'ils avaient observé, touché et qui s'élevaient à plusieurs mètres au dessus de leur tête. Que de gâchis, de tromperie et de mensonge !

Lorindol passa l'anneau à son doigt s'approcha du vide. Il expulsa l'air de ces poumons et un nuage vaporeux sortit de sa bouche. Ademara se tenait à ces côtés, les lèvres prononçant une dernière prière avant la descente. Le magicien aurait souhaité l'accompagner dans cette demande d'assistance divine mais il ne connaissait les mots. Il se tourna vers elle et lui ouvrit les bras. La prêtresse , d'un petit saut se retrouva dans ces bras et dos au vide se blottit contre le cou de l'elfe. Elle relâcha la pression , un bref instant, pour rencontrer le regard de Lorindol. Elle ne prononça aucun mot mais cet échange furtif signa le pacte de confiance qui scellera ces deux êtres pour probablement très longtemps. Et Lorindol, d'un petit bond, se livra à la bouche minérale ...

La descente parut, malgré la vitesse de leur chute, une éternité mais arrivée à quelques mètres du sol, le feuillage de la bague se mit à briller et leurs corps ralentirent subitement. Lorindol ne put retenir la prêtresse qui lui glissa des bras. Ademara tenta de rester accrocher mais n'eut pas la force suffisante pour rester au cou du mage. Elle tomba violemment sur sa hanche et la tête toucha le sol dans la foulée.
Lorindol s'approcha d'elle et délicatement constata que du sang coulé de sa tempe gauche. Ademara gémissait mais remerciait la Seldarine d'être toujours en vie. Avec l'aide du mage elle se releva. L'ayant aidé Lorindol se retourna pour voir où se trouvait Shamar et Elzear. Ces derniers, entendant le bruit de la chute d'Ademara revenait vers eux. Ils s'étaient approchés de la pièce à côté sans en avoir vu grand chose. C'est donc tous ensemble qu'ils entrèrent dans cette nouvelle pièce.

La torche du rôdeur était la seule source de lumière et ils durent faire quelque pas dans la pièce pour se rendre compte de ce qu'y s'y trouvait. La pièce était très grande et haute de plafond avec un couloir au fond. Au centre se trouvait de massive tables de bois alignées formant une grande tablée. Sur les murs se trouvait suspendu dix magnifiques bannières entourant une centrale. Face au mur de droite une estrade surplombait l'assemblée avec un podium en son centre.

S'approchant, les aventuriers passèrent devant la table massive, sculptée sur son encadrement d'une usure prononcée et sans poussière. Ils purent voir les bannières qui s'étendaient de part et d'autre, telle des étendards de grands navires, comblant une grande part des murs de pierre. Sur chacune se trouvait l'armoirie, les couleurs et le nom de la famille. Ils purent voir en évidence la maison Dlardrageth, un phénix rouge aux ailes de Balor tenant un fouet ardent dans son bec suivie de la maison Aelrothi, un cygne rouge sur un champ bleu azur, la maison Ealoeth, deux pégases dos à dos sur un champ azur, la maison Floshin, un griffon bicéphale rampant sur un champ blanc, la maison Yesve, un dauphin sautant dans une mer blanche et verte, la maison Reithel, un dragon noir rampant sur un champs d'argent bruni, la maison Ursequarra, un cheval de lune violet sur champ d'argent et d'or, la maison Teshurr, couronne de roses saphirs sur un champs rouge sang, la maison Nlossae, cinq papillons dorés sur des champs de différentes couleurs, la maison Goadulphyn, deux silhouettes d'aigles grise et d'argent sur un bouclier vert et la maison Haevault, deux lances croisées sur un bouclier séparé blanc et or.

Après avoir observé ces armoiries, le groupe se dirigea, troublé, vers un objet qui se trouvait sur le pupitre de l'estrade. De loin, il était difficile de savoir de quoi il s'agissait. En s'approchant la curiosité se mélangea à la confusion. C'est juste une pierre ! les avertit Elzear. Mais la réponse ne suffit pas à Lorindol qui s'approcha de cette "simple pierre" et leur demanda de ne surtout pas la toucher. Ce n'est pas n'importe quelle pierre! Il avait du mal à en croire ces yeux et les mots lui manquèrent. Ils avaient face à eux un Mythal...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Lorindol stoppe la chute d'Ademara
att contact: 10+3= 13 vs CA 14 => Echec

Ademara se tient pour ne pas tomber
10d20+1(FOR)= 11 vs DD15 => Echec , chute d'ademara

3d6: 3+6+2= 11 => dégâts de 11pvs => 41-11= 30 pvs

Devant l'objet trônant majestueusement devant eux, Lorindol après un moment d'intense surprise pris la mesure de ce qu'ils venaient de découvrir.

- Pas de précipitation, l'objet est puissant et cela m'étonnerai qu'il soit sans défense ?-

Depuis sa naissance, les mythals étaient les éléments les plus puissants des sagas elfiques. Seul des adeptes de magie profane puissant étaient capable de les créer. Lorindol cherchait dans sa mémoire un élément sur les défenses associées à la manipulation de ces objets mais une chose était pour lui évident. Détenir cet artefact était essentiel pour maintenir une emprise magique que des lieux à la ronde.

Mémorisant les lieux et les tapisseries des anciennes familles, Lorindol fouilla avec l'aide d'un sort de détection de la magie méticuleusement la pièce avant de revenir devant le mythal. Peut être y verrait il plus claire.

- Elzear, Shamar, Ademarra la pièce me semble bien propre pour une salle souterraine "abandonnée", la table est immaculée ! Voyez vous d'autres éléments qui m'aurait échappé ?-

connaissance des mystères, lance détection de la magie, fouille

Shamar laissa la pierre aux mages et aux prêtres. Après tout, là n'était pas sa spécialité. D'ailleurs, il n'avait aucune idée de ce qu'était un mythal. Et ça ne l'intéresserait que relativement peu pour le moment.

Laissant les elfes et leur nyctalopie observer le caillou, il commença à faire un tour des alentours.

Il cherchait des anfractuosités dans les murs d'où s'échapperait de l'air frais, signe d'extérieur, des traces d'ancien locataires, de combats, des chausses trappes ou tout simplement, des passages qui leur permettrait de sortir du bourbier.

Il semblait de plus en plus au valien que la quête pour laquelle il accompagnait les elfes devenait futile à mesure que le danger dépassait largement la récompense. D'autant plus qu'ils n'avaient aucunes nouvelles de Solveig.

Il s'approcha ensuite des bannières. Intrigué, il demanda :

- Vous connaissez cette bannière ?

Sans attendre la réponse, il se remit à fouiller la pièce, tout en gardant ses sens en alerte.

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Narration: Ademara, Elzear, Lorindol et Shamar

orindol comprenait que le groupe venait de pénétrer dans la salle la plus importante de toute la cité. La présence des bannières en témoignaient mais n'était rien à côté de cet objet d'apparence futile mais d'une puissance que nos compagnons n'avaient pas idée! Un mythal, se rappelait le mage, est un objet aujourd'hui irréalisable, fruit de la sagesse et de la puissance des anciens elfes. Certains virtuoses des arts pouvaient prétendre accéder au mythal est en changer certaines propriétés mais Lorindol savait très bien qu'il ne possédait pas encore cette aptitude. Il se rappelait que le rôle des mythals étaient en généralement de garantir la sécurité des lieux et de ceux qui l'habitent. Les capacités sont multiples. On pourrait penser à l'impossibilité à certaines races d'entrer dans les lieux, de permettre aux habitants de posséder plus de sorts ou de développer plus de puissance dans certaines écoles ou bien de renvoyer certains sorts lancés par l'adversaire ...
Avoir accès à un tel artefact, vestige d'un passé glorieux et une chance que les elfes appréciaient à sa juste valeur.Lorindol comprit qu'étant intrinsèquement lié au lieu, ce mythal serait surement incontrôlable loin de ce lieu ... sauf s'il était modifié en amont !

Shamar s'éloigna de ces compagnons, il ne trouva rien de particulier à cette pièce, aussi s'approcha t'il de la seule issue. Il tomba sur un long couloir perpendiculaire à la pièce où ils se trouvaient. Le silence était glaçant et la pénombre profonde. Éclairé par sa torche, il observa plusieurs portes le long du couloir. La plus proche était ouverte aussi, piqué par la curiosité, il s'avança. Il vit une petite pièce de vingt mètres carré avec des étagères avec des flacons, une table avec des papiers et au milieu un espace vide avec des traces d'une substance inconnue du rôdeur qui maculait le sol en forme de cercle. Laissant là cette pièce à l'odeur de souffre, il se dirigea vers la porte suivante qui était ouverte elle aussi et y trouva une salle qui lui mit la nausée. Des entraves muraux étaient fixés à espace régulier. Les traces sur les parois et le sol ne laissaient aucune ambiguïté sur l'utilité de ce lieu. Shamar repartit donc en direction de la grande salle voir si ces compagnons en avait fini avec leur pierre car la sortie, si sortie il y avait, ne se trouverait pas toute seule !
Arrivé au seuil de la grande salle, il entendit un bruit provenant de l'autre côté du couloir. Un instant après, le bruit se fit de nouveau entendre, comme un murmure. Il fit quelques pas et comprit que cela provenait d'une pièce à proximité du couloir...

Elzear regardait les bannières drapant la salle, lui donnant une certaine allure! Il connaissait quelques noms qu'il n'avait pas entendu depuis très longtemps. Ces noms provenaient d'anciennes chansons qui remontaient au temps du royaume de Siluvanede. Avant que Shamar ne disparaisse, le barde lui avait répondu que ces bannières étaient des reliques d'un monde qu'il croyait disparu...

Ademara et Lorindol, quant à eux étaient resté à observer le mythal. Lorindol pensa lancer une détection de la magie mais il comprit rapidement que l'aura du mythal allait fausser la donne et rendre tous les autres auras invisibles. Il se décida de fouiller et trouva sous le pupitre de l'artefact, un petit volet en bois fin et derrière une boite, sobre mais belle, de facture elfique classique. En l'ouvrant la prêtresse et le mage découvrirent un morceau, de ce qu'ils interprétèrent, d'un artefact indéterminé. Ils eurent beau retourner le petit objet dans tous les sens, cela n'apportait rien de plus à leur première observation.
Les deux elfes regardèrent Elzear d'un air interrogatif comme pour lui demander où était Shamar mais le barde n'avait pas plus de réponses à leur donner tant il était absorbé à mémoriser tous les fanions brodés.