RP quête, Prologue

La peur est puissante. Elle seul suffit à faire faire n’importe quoi à n’importe qui. Elle seul suffit à graver dans la mémoire les pires instants. Ina ne dérogeait pas à la règle. Ce signe sur l’arrière du chariot lui fit remonter des souvenirs qu’elle aurait visiblement préféré oublier. Yian-Ho. Enfin, la mémoire était a porté de main. Enfin elle savait maintenant qui elle était ce qu’elle faisait, ce qu’elle voulait. Enfin tout redevint claire. Bon presque tout. L’année passée à Yian-ho était encore un peu vague. Elle ne réalisait même pas encore que ce fût une année qui s’était écoulée. Mais tout le reste lui revint comme si elle ne l’avait jamais oublié.
Un temps inconnu mais certainement long. Elle-même n’en revenait pas. Regardant rapidement ses vêtements il était pourtant évident qu’elle ne venait pas de quitter l’arbre père. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ?
La tête dans l’ouverture de la porte de la charrette, elle aurait bien pris un moment pour tenter de comprendre et approfondir ses mémoires de Yian-Ho. Une telle entité, une telle ville consumée par le mal ne pouvait pas l’avoir laissé partir aussi facilement. Et surtout les séquelles d’un tel séjour ne devait plus se compter sur les doigts d’une main. Mais l’urgent n’était pas là. A vrai dire, c’est le manque d’air qui lui fit reprendre pied dans la réalité et cette dernière était plus que désagréable.


¤ Et merde, on va crever geler ici ! Ça va pas être possible ! j’ai autre chose à faire que de me laisser devenir un foutu glaçon au milieu de la pampa de je ne sais où !!!¤

-Xale, bouge-toi !!! On n’a pas toute la journée !!!


Disant cela, la jeune femme finie d’entrer dans la charrette. Elle y avait repéré quelques braseros encore allumés. Il fallait se réchauffer autant que possible avant de retourner dans le blizzard. Le froid était si intense qu’il faudra faire vite pour rejoindre la maison.


-Ouvre vite cette porte et on se tire d’ici ! On lui enlèvera les menottes à l’intérieur de la maison. On aura le temps là-bas. Mais si on gèle ici on sera juste trois morts pour que dalle et j’ai la vague impression que ça ne va plus tarder !!!

Pendant que le jeune ex-esclave tentait de libérer le prisonnier, Ina se mit à chercher de quoi faire une torche de fortune. Du tissus, un bâton, un bout de ferraille. N’importe quoi qui permettrais de gagner quelques précieuses secondes au dehors pour atteindre la maison.


-Xale je te préviens, si je crève ici parce que tu es incapable d’ouvrir cette cage je te hanterais même après ta mort !!! Par les baloches de Sylvanus, presses toi !!!

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Ina fouille rapidement pour trouver de quoi transporter un peu de feu et allume au moment de sortir…si on sort…

Xale tentas de crocheter cette serrure maudite, mais le froid qui commençais a lui geler les mains et rendais la tâche beaucoup plus ardue qu'il ne le croyait.



Dit-il après avoir échappé ses outils et ne sentant plus le bout de ses doigts. Quelques jurons plus tard, il sentit qu'il n'arriverait pas a ouvrir cette infâme cellule, même avec toute la volonté du monde. Il entreprit alors de fouiller la boite de métal. Il pris tout ce qu'il trouvas. Il reconnu aussitôt l'escarcelle que Koltör gardais avec lui en tout temps. Il ouvras l'escarcelle pour y sortir la clef qu'il tenait maintenant dans sa main droite.

Suite aux paroles de la paire de mains plus belles que tout ce que l'ancien esclave avais connus,Xale fut figé sur place, il avait une mère!!! enfin il savait qu'il avait une mère, il ne s'était simplement jamais posé la question et de toute façon, ce n'est certainement pas les Duergars qui l'en aurait informé. Ils était toujours bourré de toute façon et la plupart du temps se souvenait a peine de leurs prénoms. N'empêche que maintenant il savait et jamais il n'oublierais son nom. Il n'eu pas conscience du temps qu'il fût figé tellement ses pensées consommait son attention et filait aussi vite que possible dans son âme. Ce qui le ramenas a lui fût les paroles d'Ina. Au début il entendait des sons en écho, comme s'ils venait d'un monde parallèle et s'approchant de plus en plus jusqu'à ce qu'elles deviennent claires. Le froid commençait a sérieusement lui glacer les os.

-MOI PAS POUVOIR OUVRIR CAGE!

Criât-il a Ina qui le pressait, avec raison. Il entreprit d'au moins ouvrir les menottes et dit à la paire de mains:



Il ne sut pourquoi il l'avait dit en elfique, mais il avait l'impression que la paire de main aurais compris. Il n'attendais que cette réponse pour sortir de cette boîte de métal.

Dans mes oreilles agonisantes, résonne sans cesse et toujours, un hurlement euphorique, s’agite un cauchemar composé de bruits giratoires entremêlé d’immondes images d’ossements difformes inconnus, d’animaux monstrueux. Dans un lointain et distant râlement inquiétant, qui pourrait être celui de quelque gigantesque démon ancien qui se réveille ou pire, prend naissance. J’entend sourd, les immondices se déverser sur le sol impure qui juste avant, recevait les offrandes encore chaudes et grouillantes laissé par des mains imprudente qui avait simplement peur de se réveiller dans le mur des tourments, hurle, hurle le vent, prend ton envol dans la mort, éteint la vie pour que la noirceur puisse régner. Parmi la mort attend patiemment celle qui balayera la noirceur et apportera la lumière au fond des coeurs impur: Lucie, Lucie; chante les nouveaux, Lucie apporte nous ton éclaircissement.

( Extrait d’un rêve du guetteur secret)

"Il y aura toujours une certaine proportion de gens qui ressentiront une curiosité brûlante à propos des espaces extérieurs inconnus, et un désir brûlant d'échapper à la prison du connu et du réel, pour atteindre ces pays enchantés de l'aventure incroyable que nous ouvrent les rêves [...]"

[extrait de" Notes sur les écritures découvertes« ]


Ina dans sa bienveillance était de bonne intention mais savait-elle que les enfers étaient pavé de bonne intention? Jusque là, la druide n’avait pas tenter de prendre contacte avec la charrette, elle avait simplement monté sur l’une des roues pour y voir mieux à l’intérieur et c’était servi de sa main gauche pour s’agripper ce qui lui avait permit ou plutôt ce que lui, lui avait permit d’avoir un souvenir de Yian-Ho. Voyant l’urgence d’entrer en lieux sur, la sylvainne avait osé, malgré les signes malveillants, d’entré dans cette maudite charrette: Ce fut un délice pour le démon de transport qui s’y trouvait prisonnier et voyant une proie facile entrer en lui, il savourait pleinement les délices interdits d’une telle offrande.

La druidesse, au début, ne senti rien, le temps de faire un tours d’horizon dans cette minuscule charrette, lancer une missive à l’évadé dernier puis d’une mise au point concernant son après mort, ce qui d’ailleurs satisfaisait grandement le démon de transport et qui au contraire vint l’agacé quand elle prononçait le nom de Sylvanus et vint le moment de chercher de quoi faire de la chaleur. De la chaleur elle en recevait, son intérieur semblait vouloir surchauffer tellement une bouffé de chaleur lui prit et pendant celle-ci, une voix inquiétante lui susurrait des obscénités sans nom. De son vivant, jamais aucun être lui avait dit telles choses impies à la limite du supportable, tellement qu’elle en rougie de honte croyant que Xale est entendu les propos déplacés. Un tournis lui prit, croyant tomber à la renverse et perdre connaissance, le visage hideux qu’elle avait entrevu derrière la charrette lui apparaissait de toute part. Sur elle, elle senti des toucher déplacé et intime et ce n’était pas le crocheteur de serrure car ce dernier était fort occuper à tenter de crocheter une simple serrure mais le froid n’aidant pas, il semblait incapable d’y parvenir.

Le mot viol lui vint rapidement, car si elle ne faisait rien c’était un pur viol qu’elle subirait et ce devant un jeune demi encore dans l’adolescence.

Ce dernier tentait du mieux de crocheter la serrure qui pourtant lui semblait des plus simple mais les doigts qui commençaient à geler, la pression de la druidesse et la peur de se faire prendre par les frères Koltör faisait qu’il échouait lamentablement sa tentative. Les mains derrière les barreaux semblait perdre de la force puis une voix douce et mielleuse laissant entendre un air mélancolique qui l’accompagnait. Ina dans sa tourmente entendit aussi les paroles qui fut un soulagement et une force pour contrer l’agression qu’elle commençait à subir…

- Doux Sylvanôr, mon nom est Syrynya, fille bâtarde du gardien Domal et sache que si tu me libère, ta récompense sera plus grande que ton imagination; entre tes doigts dans l’escarcelle et concentre toi sur la clé des menottes, l’escarcelle t’offrira celle-ci. Dépêche toi Sylvanôr, car la mort approche à grand vent.-

L’agression d’Ina prit une légère pose comme si le démon de la charrette était agacé puis la voix qui avait répondu à Xale reprit sur une tinte cristalline…

- Toi, démon au nom ou aucune voyelle trouve place, cesse tout de suite, car une fois libéré tu ne perd rien pour attendre, tu regrettera amèrement tes gestes hideux.-

Pour Ina, la voix rauque qui lui susurrait d’abjecte vomissures obscènes cessèrent suite à cette missive puis son corps fut libérer des attouchements mais le visage et l’odeur lui restèrent imprégné dans l’esprit. Pour le jeune crocheteur il ne comprit pas vraiment à qui était destiné les dernière paroles de Syrynya qui lui semblait encore plus séduisante. la voix avait un quelque chose d’envoutante, était-ce dû au fait qu’elle avait parlé de sa mère ou le fait que l’odeur et sa voix mielleuse avait un charme démesuré?

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Détection Ina: 1d20=12+10=21= réussite. Inna trouve du foin dans les bancs.

Suite au douces paroles de Syrynya, le jeune bâtard mis deux doigts dans le petits sac tout en fermant les yeux et forçant une image mentale de la clef. Il s'imaginas d'abord Koltör qui la tenait tout en baragouinant quelques bêtises en nain, comme il en avait l'habitude. Ensuite il se concentras sur la main du nain Cadet qui tenait l'objet précieux en question, il poivait discerner les ongles jaunis par le temps, le tabac et le manque flagrant d'hygiène. Il pouvait aussi voir la callosité et la pilosité de la main, elle paraissait rude et sombre ce qui faisait un étrange contraste de la clef, qui elle brillait d'un argent aussi clair qu'une pleine lune et paraissait avoir une lueur féerique qui aurait fait baver les plus avares. Il n'y avait qu'une chose que Xale avait vu qui était encore plus belle que l'objet et c'était la paire de main de Syrynya. Syrynya, quel nom doux et plaisant aux oreilles de Xale, son visage devait être des plus beaux, elle devait avoir les cheveux plus doux que de l'eau et sa peau devait être plus douce encore que le duvet d'un jeune faon et ses cheveux de devait pas sentir le vinaigre et le rancit comme les siens. Il ouvris les yeux comme pour confirmer ce que son imagination lui laissait entrevoir, mais quand il revis les barreaux qui était devant lui et la druidesse qui avait l'air mal à l'aise, il se remis à la tâche d'imaginer la clef. Il se demandas très brièvement si Ina était mal à l'aise car une bosse commençait a faire son apparition entre les cuisses de l'ex esclave. Il se remis à la tâche d'imaginer la clef, à nouveau il fermas les yeux et se concentras sur l'objet. Il revoyait Koltör, puis sa main, puis uniquement la clef scintillante, il l'apercevait maintenant dans les moindres détails, elle paraissait un peu plus endommagé qu'à ses souvenirs mais gardait l'aspect d'une clef neuve. Puis, sans le savoir il dit:

-(Elfique) Donne moi la clef des menottes de la prisonnière syrynya!

Puis il la sentit apparaître dans ses doigts et vit l'image s'effacer graduellement dans son esprit. Il eu un léger sourire quand il la sorti de l'escarcelle. Il sentit un certain accomplissement et voulu exprimer se sentiment agréable, après tout c'était la première fois qu'il avait touché un objet magique. Cependant la triste réalité du vent glacial et les mauvais souvenirs de la charrette le ramenèrent à ses priorités. Il pris la clef et l’insérât dans le trou de la serrure des menottes de Syrynya, les menottes était faites de matériel léger mais cependant paraissait pesantes pour Xale. Surement du au fait qu'il détestait les menottes presque autant que les Duergars. Le vent soufflait de plus en plus et bientôt les braseros serait éteins. Il regardas Ina et dit:

-Nous doit sortir. ici trop froid!

Puis se retournant vers Syrynya, il dit avec une tristesse:

-(elfique) Je n'oublierais jamais vos paroles, je promet de vous venger et de tuer jusqu’au dernier ses chiens barbus des enfers en votre nom.

Puis entreprit de sortir de la charrette avant qu'il ne reste plus que les statues de glace d'un jeune bâtard elfique et d'une druidesse aux habits qui avait connu de meilleurs jours.

Mal à l’aise était un euphémisme. Les sensation données par ce démon des transports faisaient sans aucun doutes parties des pires que la jeune femme avait pu ressentir.

Toutes ces choses, même dans la plus sordide taverne qu’elle pu avoir fréquenté dans son adolescence elle ne pouvais pas imaginer un humanoïde dire ou faire de telles choses.
Une chaleur sordide lui monta aux joues mais pas que malheureusement. Puis ce fut le vertige et les visions de cette chose qui était emprisonnée ici. Son visage dément et hideux comme tout la poursuivait où qu’elle pose les yeux. Ce glyphe des enfers a l’arrière de la charrette et sur cette serrure n’étaient pas là pour faire joli. La chose contrôlait tout l’espace de la charrette au grand regret d’Ina qui avait eu la folie d’y entrer. Ces sensations la poursuivraient sûrement un certain temps.

Heureusement la prisonnière pu faire une pause dans l’assaut mental en menaçant l’entité. Elle pu enfin respirer un peu et observer Xale ouvrir les menottes de la captive. Son cœur battait encore à pleine vitesse à cause de la peur. Ses pensées étaient confuses. Il était possible qu’elle ne puisse pas parler tellement elle avait peur que sa voix tremble comme ses jambes a ce moment.

Les poings serrés, elle se concentrait autant qu’elle pouvais, transformant cette peut en rage. Se convaincre soi même de sa force était un début. Mais pouvait elle vraiment duper un démon ?


¤Raclure du...du...du...fond de latrines. Je vais te...te..te réduire en… bordel !!! Je vais te défoncer et t’éparpiller jusqu’en Cormanthor !!! T’as même pas les couilles de te montrer en face !!! Tu veux des horreurs ? Imagine toi ma lance planté dans le cul jusqu’à la glotte pendant que je découpe l’autre partie pour te les coudre sur le front!!!¤

Voilà qui était un peu mieux. Toujours pas à l’aise mais quand les chapeler d’insanité reviens naturellement c’est que tout n’est pas perdu.



-Je suis d’accord, tirons nous d’ici ! Je ne peux rien faire pour ouvrir la cellule. Ya des glyphes démoniaques partout dans ce bordel. Et ya un truc vraiment dégueulasse qui traîne avec.

-Désolé madame, je prierais Sylvanus pour vous mais je n’ai pas la moindre idée de comment ouvrir la porte de cette cage. Puissent les prochains instants ne pas être vos derniers. Nous reviendrons une fois la tempête calmée.


Sur ces paroles la jeune femme eut un dernier regard pour les mains de la captive avant de tourner les talons pour enfin sortir de cet endroit immonde et se diriger à toute vitesse vers la maison.

¤Il va falloir prier longtemps pour cette pauvre femme. Merde pourquoi je suis encore impuissante face à ça?¤

Il y a de la neige sur le sol
Et les vallées sont glacées
Une nuit sombre et profonde
Plonge le monde dans les ténèbres ;
Pourtant une lueur sur la colline laisse présager d'antiques festins impies.
La mort est tapie dans les nuages
La peur rôde dans la nuit,
Car les morts dans leurs suaires
Saluent la fuite précipitée du soleil,
Et entonnent des chants sauvages dans les bois, en dansant autour de l'autel de sacré, fougueux et blanc.
Ce n'est pas une brise terrestre
Qui fait ployer la forêt de chênes,
Où les branches malsaines s'entrelacent
Et étouffent sous l'étreinte d'un gui démentiel
Ces puissances sont les forces des ténèbres, surgie des tombes des peuples oublié des Druides.

( Extrait reconstitué de la chanson d'ouverture par le guetteur secret. Le livre maudit .)


L’ex-exclave avait trouvé la façon adéquate de trouver la clé des menottes de la prisonnière, une fois la clé dans les menottes aucun clic sonore se fit entendre, simplement que ce qui retenait les poignets frêles de Syrynya disparurent pour laisser place à une forme ovaloïde pas plus grosse qu’un oeuf et la clé semblait être prise à l’intérieur.

Ce qui se passait par la suite restera logement incrusté dans l’esprit des présents. Une inspiration se fit entendre, comme si l’on venait d’ouvrir une porte fermé depuis des éons et qui venait de s’ouvrir sur une fosse incommensurablement profonde. Au même moment une légère chaleur envahie la charrette puis la silhouette formidablement parfaite d’une jeune fille d’à peine 18 ans, se laissait voir au travers du linceul qui l’habillait; les cheveux d’un blond blanc flottait en apesanteur et l’odeur qui se dégageait de la cellule n’avait d’égal que la perfection, l’ensemble était illuminé par un halo de lumière d’un or céleste puis le magnifique visage d’une beauté incroyable fit un sourire splendide à Sylvanôr dit Xale. Ce dernier flottait presque tellement sa stupéfaction était grandiose. Il allait sortir suite à Ina quand il fut soudé sur place. Les lèvres charnues dessiné par la perfection s’ouvrit puis sur une tinte sublime s’adressait au subjugué qui venait de la libérer…

-Sylvanôr, je suis tienne, ne l’oublie jamais, maintenant je me dois d’aller rétablir des situations graves; je te revient, n’est crainte et d’ici là, si tu m’appel, je viendrai te secourir. Allez vous habriter et nourrissez le feu sans arrêt, du moins, jusqu'au zénith; soit prudent mon Sylvanôr! -[I]

Son corps traversait les barreaux comme si elle était intangible et vaporeuse puis vint déposer un baiser sur les lèvres mince et tremblante de son délivreur, ses deux mains se déposèrent de chaque coté du visage du demi et il sentit une chaleur indescriptible l’envahir. Syrynya lui fit un sourire pour ensuite disparaître dans un éclat d’or laissant dans la charrette que Xale et Ina interrogatifs. L’évadé avait bien senti les lèvres charnues de Syrynya sur les siennes et à ce moment il ressenti un Amour profond encore jamais connu jusque là. L’odeur envoutante restait imprégné sur lui et les frissons de froid qu’il avait juste l’instant auparavant, disparurent, même ses doigts ne semblaient plus le faire souffrir de froid.

Quand la lumière d’or disparut un son sourd se fit entendre dans la charrette, Ina, juste avant de sortir, n’avait plus le sentiment d’être possédé par l’entité qui l’avait presque violé mais à l’arrière de la charrette, les glyphes dansaient toujours. Le vent déchainé donnait des secousses d’avertissements au deux imprudents de la charrette et des craquements vifs laissait savoir que la température extérieur baissait dramatiquement. Les charbons des braseros semblait faiblir rapidement.

À l’extérieur pour l’archer et le pisteur ils ne virent rien d’anormal à part que le vent refroidissait l’air ambiante que trop rapidement, ils ne virent pas de silhouette d’or sortir de la charrette que de la neige qui s’y engouffrait et les deux corps des compagnons d’infortune. Par dessus eux par contre, une noirceur bleuté tentait de rejoindre le sol, la mort, à grand vent, approchait inexorablement laissant les branches d’arbres craquer d’effrois.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jet de volonté; Xale: 1d20=6+1=7= Échec.

Au propos de Baelsul, l'homme-chat avait sourit, révélant ainsi des dents ressemblant plus à celles des fauves qu'à celle d'un humanoïde plus classique. Le sourire, qui aurait pu paraître effrayant ou menaçant ne l'était pas étant donné le fait que Nersharr était resté parfaitement immobile. Alors qu'il semblait réfléchir un instant, il ne cacha pas l'intérêt qu'il portait aux mouvements des autres membres du groupe, notamment Ina et Xale qui semblaient s’affairer pour une raison inconnue autour d'une charrette qui semblaient vide aux yeux de l'éclaireur. En même temps, les intempéries soudaines et puissantes étaient de nature à dissimuler de très nombreuses choses... Il en revint alors à la menace directe que représentait Baelsul.

¤ S'il avait voulu tirer, il l'aurait déjà fait. Il semble raisonnable. Nous n'aurons pas à combattre. Mais ce froid... ¤

C'est au bout de quelques secondes d'une réflexion intense que Nersharr reprit la parole et se présenta, avec l'espoir de pouvoir entrer rapidement.

- Je suis Nersharr du clan Lion-Rugissant. J'ai quitté les miens pour accomplir ma destiné. Je ne sais rien des dangers habituels qui rôdent par ici, mais la créature qui vient de quitter ces lieux est un danger auquel je n'ai jamais été confronté. Effrayante... C'est d'elle dont je me cachais, non de toi et des tiens. Vous feriez mieux de vous cacher vous aussi.

Pendant tout le temps qu'il avait pris pour parler, il n'avait pas semblé inquiété par l'arme qui le menaçait, mais bien plus par l'environnement. Avant de passer à la suite, il décida de poser quelques questions à son tour.

- Et toi qui menace un inconnu de ton arme, qui es-tu ? Et toi et les tiens, que faites-vous ici ?

Sans attendre la réponse de l'elfe, il continua.

- Je te suggère de dire à tes amis de rentrer s'abriter s'ils ne veulent pas mourir gelés. Pour ma part, ce n'est pas la fin que j'ai envisagé.

Sur ces mots, et sans attendre plus encore la permission de l'archer, l'humanoïde aux traits félins commença à marcher lentement, mais avec résolution en direction de la porte afin de pouvoir entrer et s'abriter du froid. Sans opposition physique de l'elfe, Nersharr entrera sans plus rien dire et sans faire spécialement attention aux actes de Malaric, sa seule volonté à l'heure actuelle étant de se mettre à l'abri de ce froid dont il n'avait absolument pas l'habitude...

Le froid devenait de plus en plus insoutenable, il fouettait le visage, brûlait la gorge à chaque respiration. Peu équipé contre ces températures Baelsul ne souhaitait plus que rentrer à l’abri. Ses doigts crispés par le gel rendaient le bandage de l’arc qu’il tenait en main de plus en plus difficile.

La réponse faite par l’individu-félin ne semblait pas agressive, a priori il souffrait lui aussi de la froideur ambiante et sa priorité était de rentrer à couvert et au chaud. Le Lunargentais prolongea sa réflexion, aucun de ses camarades ne semblait se soucier de l’homme-lion et puis… à plusieurs ils pourraient le maîtriser ou… dans le cas contraire ils ne pourraient s’opposer à ce qu’il entre.

¤ Aller, il faut faire preuve d’un peu de crédit d’intention ! La journée a été dure et la menace qui nous guette semble tellement inatteignable qu’il vaut mieux être à plusieurs ! ¤

Le protagoniste approchant et se rappelant des préceptes d’amour et d’ouverture qui avaient bercés son enfance, que l’elfe baissa son arc et relâcha doucement la corde. Baelsul ne répondit pas à la question mais indiqua de son menton la porte pour l’inviter à entrer. Tout en gardant son arme en main l’elfe lui emboita le pas jusqu’à l’intérieur de la chaumière avant de refermer la porte derrière lui.

Les risques avait été grands et par 3 fois l’Archer d’Argent avait accordé sa confiance sans obtenir une preuve de la bonne volonté des autres partis. Corellon Larethian l’avait guidé dans ses décisions et c’était grâce à ces rencontres qu’il avait pu arriver à trouver l’abri de fortune.

Malgré ceci, la journée avait été violente et riche en rebondissement. Au-delà de l’individu nouvellement arrivé, Baelsul se méfiait de son homologue demi-elfe qui semblait adopter un comportement étrange voire belliqueux. L'un et l'autre n'avaient sûrement pas eu la même enfance...