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Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]
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Sentinelle
Chambre 24
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Irrémédiablement le jeune drow doutait de plus en plus mais il devait se rendre à l’évidence que Soran semblait sincère dans ses dires, ses recommandations avaient du sens en allant dans la même optique qu’il c’était tracé. L’alchimiste éclairait beaucoup plus la trame de Lunargent laissant savoir qu’il y avait une zone grise, malléable, plus ou moins par celui ou celle qui le désirait.
Son inspection visuel ne trahissait pas le travail qui s’accomplissait ici, si l’ensemble ne l’intéressait pas trop, l’oeuf par contre, eut un moment d’attention plus précis. Sans vouloir le parier, ce serait l’oeuf du dragonnet à la langue de feu.
Sa missive était plus qu’intéressante, une final toute en beauté qui en disait beaucoup plus qu’il ne le laissait savoir. Une impression vint au sombre puis des questions fusèrent en lui. Laissant le temps faire son travail l’Ilytriiri écoutait ce que Ashura avait à dire en la regardant posément au moment de sa dernière phrase de sa première intervention.
Il trouvait la manière de manger en discutant fort déplacé mais nous étions en surface et ici bien des choses lui semblait étrange et sans le sens. Un peu perdu dans ses réflexions anodines, il senti sur lui un regard et un mouvement soudain qui le remit en situation propice du moment le fit bouger le sourcil gauche; mauvaise augure dans le langage facial drow mais qu’ici n’était rien de plus qu’un retour au présent. Il suivit la fin des dires de la bretteuse en confirmant d’un léger abaissement du coté droit de la tête.
La suite fut pour lui une fleur qui de par la brise matinal, s’ouvrait devant le soleil levant; le mouvement d’Ashura pour repousser sa mèche rebelle lui fit caresser la feuille semi-sèche qu’il lui avait enlevé peut de temps auparavant. Le jeune drow se prit à souhaiter de la voir dévêtu en pleine Séluné. Comme si cette dernière avait vu ou saisi ses pensées, la jeune guerrière mit les mots final à la rencontre.
Le renégat se signait à Soran et prit la direction de la porte qu’il ouvrit pour y faire passer celle qu’il estimait de plus en plus puis se tournant pour lui même passer il arrêtait net son élan et sans se retourner pour le début de sa question il dit sur un ton questionneur…
-Maitre Soran, si je puis me permettre qui est Taern?-
Seulement au moment de dire le prénom de Taern, Xarss se tournait pour voir la réaction de l’alchimiste et d’attendre la réponse. La main sur la porte l’investigateur néophyte savourait le moment banal mais comment intéressant pour lui.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
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Dans un étonnant ballet facial, Soran leva successivement chacun de ses sourcils alors que les deux enquêteurs terminaient la discussion. Visiblement leurs derniers mots ne manqua pas de l'étonner. Alors qu'il dispersait le sort qu'il avait créé autour d'eux, il se rendirent compte qu'il avait créé un silence puissant pendant leurs discussions. Les petits bruits inhérents à un bâtiment collectifs plein de classes, d'expériences et d'élèves chargèrent d'un seul coup leurs oreilles et l'explosion qu'ils avaient entendu se révéla en fait être le paroxysme d'une succession de petits bruits à ce qu'en discutait l'halfeline et le pangolin. Celle ci se tourna vers le mage et dit, visiblement amusé.- Apparemment, Bartred à balancé une pointe de force dans l'un des micro-nodes de Simon, je paris qu'on va encore en entendre parler pendant trois ou quatre semaines ! - Moi je parierais sur au moins deux mois , continua le pangolin, Simon va demander réparation je suis sûr. Maître Soran | | Tu sais comment ça se finira Otresk, Bartred fera venir de la bière de Sundabar, et ils se réconcilieront en essayant d'invoquer un golem d'esprit, en oubliant que c'est impossible. Rappelez vous de l'année dernière...
Bref, il se retourna vers Ashura et Xarss, ne le prenez pas mal, les noms de nos institutions sont mystérieux pour les néophytes, mais je vous déconseille de chercher Orten à l'Invocatorium. Sans dénigrer nos collègues ensorceleurs, ils n'ont qu'assez rarement la patience pour ce genre de science, Maître Arkhen le premier. Non, Orten est l'alchimiste du Palais, et son laboratoire y est accoté.
Il se dirigea et pris le petit tube de verre dans lequel il avait stocké l'épine qu'il avait ôté de la mâchoire du dragon. Le sang en coulait peu à peu et le liquide carmin formait une petite colonne d'un centimètre au fond du tube.
Tenez, j'imagine que vous repasserez par la caserne. Le sang de dragon est un catalyseur puissant, en plus d'avoir bien d'autres vertus. Je doute que Sabetha en ai sous la main, alors, si jamais si ça peut être utile, donnez lui.
Il déposa le tube dans les mains d'Ashura puis se tourna vers Xarss.
Vous ne devez pas être du coin ! Les vôtres ont souvent dû regretter des pertes à cause de Taern Lamecorne, Sortonnerre, Haut Mage de Lunargent, Commandant des Gardesorts et sans grand doute le plus puissant arcaniste des Marches après Dame Alustriel. Peut-être serez vous amenés à le rencontrer, il est plutôt affable dans ses vieilles années... du moins, aussi affable que peut l'être un être en mesure de raser une ville de la carte d'un claquement de doigt.
Bon courage, Ashura, Xarss, j'espère que vous résoudrez vite cette affaire.
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L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers. |
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Il leur tendit la main pour serrer les leurs et les laissa partir sous les salutations de l'halfeline, le grognement du pangolin et les ronflements du dragonnet.● ● ● Ils purent redescendre rapidement. Les couloirs étaient maintenant plein d'étudiants, mais la présence du drow leur permis de traverser la file sans mal, avec un surplus de mépris. Arrivé en bas, un jeune garçon au visage rond et au regard naïf leur amena la caisse de matériel. Il ne leur dit pas grand chose, souffrant de toute évidence d'un retard intellectuel, mais clairement ravi de pouvoir servir à quelque chose. Agitant la main avec un sourire sincère, il les regarda partir.
Sorti de l'académie arcanique, ils purent voir l'énorme nuage noir qui se déroulait maintenant loin à l'horizon, des éclairs le zébraient et la foudre percutait probablement les champs dessous. Pourtant, on n'entendait guère le tonnerre. Et personne n'avait l'air de s'en inquiéter autour d'eux alors même que, Ashura, en tant que marchéenne, le savait les orages dans les vallées sous les montagnes pouvaient être proprement apocalyptiques. Mais mis a part la chaleur qui augmentait, le grain ne serait pas sûr eux avant plusieurs heures.
Autour d'eux, les préparations des festivités s'étaient temporairement interrompues et si certain étaient rentrés prendre un en-cas, de nombreuses personnes profitaient des tables et bancs déjà installés pour partager un peu de fromage, de viande séchée et de pain. Et de bière, évidemment.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
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La paire d’investigateurs s’éloignait progressivement de l’académie, leurs armements récupérés, tout en cheminant non loin des citoyens attablés, la bretteuse contemplait silencieusement les intempéries naissantes. Elle se demandait si les menaçants orages seraient assez virulents pour venir perturber la nature festive des Lunargentais. Le plus important était à l’investigation, le mauvais temps laissait encore quelques heures mais il fallait visiblement se hâter. La bretteuse avait temporairement calmé sa faim naissante grâce à la nourriture proposée par le mage, elle avait à cœur de résoudre cette enquête quitte à négliger son propre confort. Elle pensa au paladin et à la cantatrice qui s’évertuaient à enquêter de leurs côtés, peut-être avaient ils trouvés des détails salutaires. Ashura sortit finalement de ses songes pour s’adresser à son comparse toujours furetant non loin d’elle.
- Je pense suivre les conseils de maitre Soran et m'adresser aux caravanes marchandes. Mais avant, nous devrions passer rejoindre Sabetha pour lui apporter la fiole. Elle pourra sans doute affiner nos éléments de recherche. Qu’en pensez-vous ?
Un coup d’œil furtif vers l’une des tables environnantes et les nombreux mets qui la garnissaient, lui fit espérer que les instances de la caserne déjeunaient aussi à cette heure-ci. Sous son épaisse cape, elle tapota machinalement le manche de sa rapière tout en se remémorant les adages de son défunt parent. °...Ventre vide n’a pas d’oreille...°
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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La réponse de Soran plaisait au jeune drow suspicieux qui réalisait qu’ils auraient sans doute, bien du mal à en savoir plus auprès des mages de la villes. Restait Orten, qu’ils devaient impérativement rencontrer, c’était quand même celui qui était le plus proche des hautes autorités.
Il se signait d’un léger abaissement de sourcil au départ de Soran et son équipe hétéroclite pour prendre la direction de l’extérieur. Il restait stupéfait quand le très jeune niais vint leurs porter leurs armes; chez eux ce genre de personne était vite éliminé, tandis qu’ici en surface ont leurs donnait des fonctions: *Pourquoi pas?* Se dit-il intéressé par cette forme d’empathie et de compréhension de la faiblesse.
L’air avait de quoi exciter le ténébreux, l’électricité était presque palpable dû à l’orage qui pointait à l’horizon. Depuis qu’il était à la surface, il avait toujours adoré les orages de la surface, elle dégageaient une force inconnu de lui et de voir ainsi cette force de la nature se libérer librement à tout vent l’avait toujours fortement impressionné. Il avait imaginé capter cette énergie pour la travailler et ainsi l’utilisé mais ses pensés n’avaient pas encore trouver une oreille attentive à qui le partager.
Dans une simple démarche instructive, le ténébreux insatisfait, intervint auprès d’Ashura sur une teinte douce et posé…
- J’imagine qu’il doit y avoir en surface des êtres capables d’utiliser l’énergie des orages? Ne sentez vous pas l’ozones qu’elle dégage, toute cette puissance naturelle non canalisé!-
Laissait-il couler rêveur et ne montrant aucun intérêt aux dires de la jeune bretteuse. Dans un doux mouvement fluide il se tournait vers la jeune fille puis continuait sur la même lancé…
-Une judicieuse suite, les caravaniers mais il y à Orten qui me chatouille aussi et nous sommes tout près., je suis persuadé qu’il doit avoir une information de celui-ci qui devrait nous aider. Il est aussi judicieux d’aller à la rencontre de Beth et lui porter la fiole, son contenue pourrait aider grandement l’enfant et comme vous le mentionnez, pourrait peut être affiner nos recherches.-
Il doutait de de sa dernière phrase et n’avait sincèrement pas la volonté de rebrousser chemin pour une tel supposition mais quelque chose en lui lui dictait une forme de bienséance; il irais sans doute mais ceci se ferait à contre coeur mais au moins il le ferait si Ashura insistait.
Son regard se portait ici et là sur les tables pour y percevoir le précieux breuvage de la surface, l’hydromel. Seul boisson qu’il avait trouvé digne de son palet jusqu’à présent, il n’était pas question de boire cette abjecte boisson épaisse accompagné de grumeaux écoeurant qu’ils appelaient bière, ce semi repas liquide de céréales était pour les barbares et les nains.
Tout deux stationnaire au milieux de la foules qui se dispersait doucement à l’arrivé de l’orage lui plaisait, respirant tranquillement cette chaleur poussé par la dépression qui approchait le ravivait d’une regain nouveau, il avait le goût de danser et d’inventer une danse spécialement pour les orages… Sa pensé se formait tranquillement et il en voyait déjà quelques passe et mouvement précis.
Stoïquement il dit, regardant rêveusement les éclaires au loin…
-Je vais suivre votre instinct dame Ashura, jusqu’à présent il ne nous à pas trompé: Après vous, très cher!-
Dit-il avec un intérêt appuyé d’un regard qui se voulait plus présent mais venant de lui qui n’avait pas de pupille, cela pouvait aussi donner une chair de poule aux ignorants.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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Ashura savait que dans la région, le temps pouvait changer très rapidement. Les pentes et leur orientation très différente au soleil influaient fortement le climat des marches d’argent. Mais heureusement, les orages fréquents n’étaient que des épisodes momentanés. Il y avait fort à parier que cet élément familier n’entamerait pas la ferveur des festivaliers. La perturbation climatique qui ces provoquaient les orages et leurs vents violents semblèrent légèrement troubler l’elfe noir qui resta un instant contemplatif.
- Mon instinct ? Cette réflexion fit sourire la bretteuse.
Elle osa plonger les yeux dans ceux du drow, deux pupilles noyées dans le sang et un regard insondable.
° Les eaux calmes sont souvent profondes. °
Elle ne s’attarda qu’un court moment devant la fine silhouette de son comparse avant de se remettre en route vers la caserne. D’un bon pas, tout en cheminant dans les quartiers sud de la cité joyau, la guerrière aux cheveux dorés se remit à bavasser au sujet du climat d’un air amusé.
- Le temps va se rafraîchir un moment, puis les chanteurs, les musiciens et l’alcool Lunargentais réchaufferont l’atmosphère. Juste le temps que ces épais nuages se dispersent et se résorbent. Les orages s’effacent aussi rapidement qu’ils apparaissent en cette saison.
Le visage impassible du Drow ne déconcerta pas la jeune bretteuse, peut-être s’habituait elle à sa constante placidité. Sa voix s’effaça calmement et elle ne laissa qu’un léger sourire pour conclure sa facétie. - Et qui sait, la bénédiction d’Alustriel protège peut être aussi ses habitants des intempéries.
Elle songeait désormais à la suite des évènements. Apporter cette fiole aux soigneurs de la caserne semblait être la priorité pour l’instant. Malgré les maigres réticences de l’elfe noir et son intérêt particulier pour le dénommé Orten, elle se fit une nouvelle fois la réflexion que l’accès ne manquerait pas d’être plus difficile. La bretteuse en déduisit que les voies officielles compliqueraient sa tâche et que l’elfe noir devrait hypothétiquement agir de manière moins conventionnelle pour résoudre ses machinales suspicions. Piégé de son patrimoine par ses oreilles d’elfe et de sa peau couleur charbon, les interactions sociales de son comparse semblaient bien limitées.
Elle laissa ses suppositions pour se concentrer sur son propre cas. Ashura songeait à demander une ordonnance auprès du capitaine pour justifier et légitimer ses futurs entretiens. Ses pensées allant à la caserne et au motif de son enquête, elle se demanda s’il ne fallait pas garder un œil sur la victime durant les festivités, les préoccupations des gardes allant sans doute plus aux festivaliers en cette période, elle se proposerait pour garder la jeune elfe dans la crainte de futures représailles.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Le drow et l'humaine remontaient vers le nord de la ville, et purent constater que, de toute évidence, les lunargentais étaient soit complètement fous, soit doués d'une imperméabilité à toute épreuve. En effet, malgré le grain, ils ne trouvèrent aucun d'entre eux entrain de se préparer à rentrer. C'est avec cette étrange constatation en tête qu'ils arrivèrent jusqu'au point cristallin. Ils le gravirent à nouveau dans l'autre sens.
En face d'eux, à gauche de l'édifice des bateaux à fond plat étaient maintenant amarrés sur les berges et un marché éphémère plein s'étalait devant. Au son de la dernière criée, les poissonniers vendaient truite, bar et anguilles, à coté des épiciers qui, via les bacs ramenaient des épices introuvable dans la contrée. Les navires marchands déchargeaient un peu plus loin le grand fret aux marchands de la ville. Traverser ce marché qui rappelait à l'odeur les épices de Calimport et de Chult, fut agréable même si les derniers badauds, qui se pressaient avec stratégie pour marchander au mieux avec des vendeurs sur le départ, avaient tendance à être pressés.
En remontant la rue vers la caserne, ils purent constater l'avancement des fantastiques pâtisseries dont ils avaient aperçu plus tôt les préparatifs. Deux tourtes étaient maintenant terminées, refroidissant sur une longue table dressée sur des tréteaux. Longues de plus d'un mètre, elles dégageait un agréable parfum de légumes printaniers et d'épice. La croute de pâte croustillante avait été gravé avec délicatesse, lui donnant un aspect semblable à une tapisserie. A coté, une troisième, cette fois pleine de viande, cuisait en passant dans ce qu'il fallait bien appeler un four, qui, sous la surveillance de ses créateurs, semblait dégager les feu de l'enfer sur l’œuvre culinaire qui cuisait progressivement, poussée par des commis. Les chutes, cuites dans un plus classique four de boulanger, était jetés dans un énorme panier d'osier, saupoudré de sucre ou frotté à l'ail, et laissés à la disposition des passants.
Enfin, ils arrivèrent devant la caserne, en même temps qu'un duo de garde portant avec une certaine difficulté une caisse pleine d'ingrédients étrange et un alambic de cuivre rutilant. Passant devant eux, ils manquèrent de tomber avec tout le reste quand un autre garde sorti sans crier gare du bâtiment.
Ils entrèrent dans la caserne et personne ne leur prêta vraiment attention alors qu'ils se dirigeaient vers l'infirmerie. Ils eurent la surprise de croiser, assoupi à coté de la porte, l'énorme chien qu'ils avaient croisés en sortant et qui servait de matelas à des enfants. Il ouvrit un œil endormi quand ils passèrent, les regardant, mais se rendormant immédiatement. Le chat, probablement le familier de l'alchimiste, ronflait sur sa tête, si petit par rapport à l'imposant canidé qu'on aurait dit une amusante toque. Avant même d'entrer dans la pièce, ils entendirent :Sabetha | | Vous ne pouvez pas croire être en mesure de préparer quoique ce soit de correct avec des outils aussi mal entretenus, Monsieur, dit plus sèchement qu'on ne le croirait la voix de la jeune femme. Vous savez aussi bien que moi que la moindre saleté mal placée peut transformer un onguent en poison. Quand est ce que vous avez arrêter de vous soucier de ça ? Votre chauffeuse est si rouillée que je n'y ferais pas bouillir de l'eau pour un bain, et vous croyez qu'on pourra y préparer un antidote aussi complexe.
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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société. |
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A l'intérieur, ils découvrirent une pièce qui avait bien changée. Deux lits avaient été déplacés et empilés sur deux autres, laissant la place à une longue table sur laquelle on avait entassé des ustensiles assez crasseux par rapport à ceux qu'ils avaient vu dans l'atelier du moulin plus tôt. Là ou le cuivre était rutilant, on voyait ici du fer parfois rouillé, d'autre fois gras, parfois cabossé. L'assistant du guérisseur, les yeux écarquillés rivés sur la femme qui venait de houspiller son maître, s'attelait à rendre à toute ces quincailleries leur première jeunesse. Un vieil homme, probablement le guérisseur, s'apprêtait visiblement à répondre avec celle qui s'installait dans son habituel lieu de travail mais l'arrivée du duo interrompit apparemment l'échange. Sabetha, les yeux tirés en arrière, arborait un regard bien moins doux que précédemment, mêlé de détermination et de froide colère. De l'autre coté de la pièce, l'orque, libéré de sa geôle était assis à même le sol au chevet de la jeune fille. Il avait un pouce posé sur son front et les yeux fermés. Un peu intimidés par les deux savants les deux gardes qu'ils avaient posés à l'entrée posaient avec précaution l'alambic au milieu de la table, qui sembla d'autant plus brillant que le reste était terne. La caisse d'ingrédients fut posé à coté puis ils sortirent sans demander leur reste. Le guérisseur se tourna alors vers Ashura et Xarss.Leor | | Un drow maintenant... On va finir par travailler avec un démon si ça continue. Qu'est ce que vous venez faire dans mon infirmerie ? Il y a déjà bien trop de bien portants ici.
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Le vieil homme avait les traits tirés et les yeux emplis de doute. |
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Malgré l'invective à peine dissimulée, une fatigue et un certain abandon se lisait sur son visage. Le charisme et la détermination de la jolie rousse avait pris le pas sur les prérogatives hiérarchiques du vieil homme qui savait qu'il avait déjà perdu. Sans vraiment attendre de réponse il se dirigea avec une fiole et une courte lame des plus aiguisées et s'arrêta devant l'enfant, pensif.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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Silencieuse sur le pas de la porte, la bretteuse mit un temps à décrypter la situation. La présence de l’orque spiritueux était une première réussite, la prestance de Sabetha en était une seconde. L’érudite aux cheveux roux avait pris le contrôle de la situation, cette agréable surprise venait confirmer les espoirs de la jeune guerrière. Cette vision la fit se réjouir, avant que son regard ne se porte sur le troisième homme. Sans doute l’érudit en charge de l’infirmerie qui avait tant tardé à rejoindre son office, le vieil homme semblait clairement dépassé par les circonstances.
Sans prendre le temps de se justifier sur sa présence et de réagir sur l’énième réflexion injuriant les origines de son partenaire. Elle s’avança vers Sabetha, une main fouillant parmi les sacoches à ses hanches. L’alchimiste semblait beaucoup plus renfrognée qu’auparavant, à cette réflexion, Ashura tenta d’adoucir la situation en parlant d’une voix calme et sereine.
- Vous avez des nouvelles ? De notre côté, nous avons pu rencontrer Maitre Soran dans son bureau. L'académie possède une grande gardienne...
Elle tendit le bras vers son interlocutrice, puis déplia les doigts pour dévoiler la fiole. Elle se mit à sourire légèrement.
- Du sang de dragon. Un catalyseur puissant. Il a pensé que cela pourrait servir notre cause.
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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Le faussement appelé Krysyyor n'avait malheureusement pas entrevu d'hydromel sur la route de la caserne. De son grand désarrois , il n'avait dit mots tout au long du trajet se laissant tout loisir d'observer la démarche de la bretteuse.
Une fois arrivé sur place, le nuage qui lui pesait dessus depuis sa sortie en surface laissait encore une fois une ombre au dessus de lui. L'imprudent Leor osait le défier d'une remarque qui lui aurait couté la vie peut de temps auparavant, mais là, Xarss se devait de contrôler ses ardeur assassine pour le bien de la mission et celui de son nouveau sentier. Le visage du sombre ténébreux prit un air peu rassurant quand il se mit au travers du chemin du soin disant guérisseur avant que ce dernier puisse atteindre le lit de la jeune mourante empoisonné.
Sur un ton galvanisant, il lui lançait une missive clair et directe...
-Vos commentaires racistes peuvent malheureusement se retourner contre vous, humain.-
Puis il le suivit jusqu'au chevet de la jeune fille, examinant avec un soin particulier les moindre gestes que ce dernier allait entreprendre. À la vu du petit couperet et de la fiole le drow eut un sourire inquiétant. Il se permit d'observer la blessure de la jeune fille tentant par tout les moyens possible de ses souvenirs de savoir comment pouvait être placer son agresseur lord du coup porté et l'endroit précis du coup, Était-il dans une parti du corps qui aurait put être fatal ou simplement dans une partie qui n'avait aucune chance de la tuer.
Son inspection de la blessure le concentrait sur un fait utile et mit de coté son coté de réprimande auprès de Léor allant même jusqu'à lui demander une question pertinente pour lui.
-Humain Léor, d'après vous l'endroit de la blessure aurait-il put être fatal ou à cette endroit il était impossible d'y donner la mort?-.
Si cette question semblait anodine pour lui cela en disait long sur l'acte commit. Il attendait d'avoir la réponse dans une patience bien ordonné en gardant minutieusement son regard dans celui du guérisseur de gardes
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Malgré son air vieillissant et blasé, le guérisseur n'en était pas moins plus grand que l'elfe noir, et tout dans son regard indiquait qu'il avait dû un jour connaître le feu de la bataille. Il fixa le drow avec autant de dédain que de dégout avant de faire un pas sur le coté et de s'approcher de la jeune fille.Leor | | Mes commentaires emporteront moins de monde que les vôtres. Et moi, je sais où je finirais. Je m'étonne qu'un homme qui porte autant d'arme n'en sache pas plus. Toutes les plaies peuvent être mortelles, surtout sur un enfant. Mais il est possible que celle ci ai été placée sciemment, quoique avec peu d'adresse, le foie n'est pas loin. Quelques centimètres plus à gauche et c'était la perforation.
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Le vieil homme avait les traits tirés et les yeux emplis de doute. |
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Faisant habilement tourner son outil de chirurgie, il incisa à quelques millimètres de la plaie, dans la zone sèche et nécrosée. Le sang qui en coula était d'un noir profond irisé de pus. Il le récupéra dans la fiole, en silence. La plaie, cependant, réveilla l'orque qui semblait plongée en pleine méditation. Il fixa le guérisseur avant de lever les yeux vers le drow puis vers Ashura, pas réellement étonné, plutôt gêné par leur présence. Il soupira.Lor'kar | | Vos... Vous continuerez à vous ba... battre ainsi pendant d... des éons. Vous de... devez pardonner, Leor. Et v... vo... vous Xarss, devez co... comprendre. El... Ellistrae n'a pas été ac... accueillie de hourras qu... quand elle a t... trahie une sec... seconde fois.
Il repris son souffle et attendit que le guérisseur ai terminé pour murmurer une incantation autour de la plaie, qui se referma. Mais pas la nécrose qui continuait à s'étendre. Puis il se leva et se rapprocha de l'alchimiste et d'Ashura.
Nous de... devons extraire le p... poison avant de... demain. Tsirif est ext... tenué. Sab... Sabe... Sabetha, je ne d... doute pas de v... vous.
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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique. |
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Il s'inclina de tout son buste, une révérence respectueuse bien différente de celles qu'on servait aux aristocrates dans l'ouest. Et qui n'avait de toute évidence par la même signification. La jeune alchimiste, rougissante, fut d'abord étonnée, puis tenta avec une réussite assez partiel de reproduire le geste pour l'orque. Celui ci sourit, expression étrange pour ceux de son espèce. Puis l'alchimiste se tourna vers Ashura.Sabetha | | Merci, Ashura. Je ne veux même pas savoir dans quoi Ely s'est fourrée pour qu'il puisse récupérer ça.
Elle prit la fiole et la déposa dans un porte tube qui en contenait déjà d'autre. Pendant ce temps là, sans user de magie, l'orque s'affairait paisiblement a allumer le feu son un alambic qui ne devait guère peser lourd pour lui.
Et bien, avec le sang que vient de récupérer Monsieur Leor, je devrais être en mesure de préparer un contre-poison. Ça me prendra probablement une partie de la nuit mais entre les gardes, Mo... Lork'ar et son énorme compagnon, je doute que quiconque soit en mesure de venir me déranger, ou tenter de terminer le travail. Cependant, il faut trouver l'agresseur. Ce contre-poison aidera, c'est certain, mais si je ne suis pas en mesure d'isoler les principes du poison, il ne sera que temporaire.
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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société. |
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Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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¤ Suis l'aigle et non la tour… ¤
L’alchimiste avait sans doute raison, la victime était désormais entre de bonnes mains, fût-ce entre les griffes d’un orque. Sabetha recommanda vigoureusement de poursuivre l’empoisonneur, d’appréhender celui qui avait ourdi cette machination d'une ingéniosité proprement diabolique…et hautement périlleuse. Mais pour la guerrière, l’enquête piétinait et afin que son ignorance n’entame pas encore d’avantage la patience des savants, Ashura décida de les abandonner à leurs alambiques et leurs saignées. L’apprentie bretteuse inclina la tête, légèrement souriante, toujours sensiblement intimidé par l’aura de l’érudite qui s’impliquait corps et âmes dans cette affaire. En d’autres temps elle aurait aimée s’attarder à la contemplation, c’est avec regret qu’elle se fit violence et que sa conscience triompha.
Elle invoqua mentalement la perspicacité de l’héritière du seigneur des batailles.
Les talons de ses bottes claquèrent puis elle se retira.
Avant de partir hors de la caserne pour pister le fuyard à la cape vermeille, Ashura voulait obtenir un légitimant afin d’accéder à des instances plus obligeantes, conformément au désir de son comparse. Gardant en tête le caractère clandestin que pouvait revêtir sa mission, elle userait de ce dernier recourt pour forcer les plus récalcitrants mais avant tout pour se prémunir d’éventuelles déconvenues avec les autorités de la cité. Apres tout, elle prenait un certain risque en se pavanant dans la cité joyau avec cet hôte d’OmbreTerre.
A son passage, elle glissa quelques mots à l’encontre de l’elfe noir.
- Je m’en vais chercher un ordre auprès des officiers afin de clarifier notre situation pour nos futurs entretiens. Au cas où… Suggéra-t-elle doucement. A moins que vous ne vouliez me suivre, je reviens d’ici peu. Acheva-t-elle plus sèchement.
Elle reprit naturellement son chemin, sans attendre de réponse particulière de l'opportun enquêteur et déjà résonnait le son de ses bottes dans le grand couloir pierreux. ¤ Suis l'aigle et non la tour… ¤
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