Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]

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Ashura & Xarss*, survie : 1d20+4 : 19+4 = 23
Xarss, perception : 1d20+10 = 11
Xarss, tromperie : 1d20+8 = 26
Ashura, perception : 1d20+6 = 16
Xarss, équitation : 1d20+3 (Selle) = 25
Ashura, équitation : 1d20+4+2 (Selle) = 25

*Ceci n'est pas une somme de vos totaux de compétences.

Ils n'eurent plus qu'à rejoindre la porte Nord, proche, pour récupérer un cheval. Leurs ordres reçus, les palefreniers leurs laissèrent deux montures. Deux juments, une baie mouchetée, Lys, et une alezane, Flèche-de-jour, à l'humeur agréable mais au tempérament flamboyant. On leur avait prêtée des selles complètes, contrairement aux selles plus légères qu'elles portaient souvent. Les juments en seraient surement moins à l'aise, mais les cavaliers risquaient moins d'être désarçonnés. Une sage prudence de pages qui portaient une affection visibles à leurs protégés.

Et on les laissa partir.

Il n'était pas difficile de partir vers l'Ouest. Il suffisait de suivre la route qui longeait les murailles jusqu'à rencontrer la grande route qui continuait vers le ponant. Pas difficile mais cela prenait tout de même un certain temps (moins cependant que si il avait fallu se frayer un chemin dans la foule de la cité). Le temps qu'ils arrivent jusqu'à la porte ouest, le soleil avait quitté le zénith depuis bien longtemps. Étonnamment, le reste se déroula assez efficacement, malgré leur absence d'entrainement pour ce genre de situation.

Le drow d'abord, fut des plus efficaces pour se déguiser. Après s'être enroulé les bandelettes, imbibées d'eau, autour de la tête et du torse et de ses extrémités voyantes, il eut le trait de génie d'utiliser le jus d'une petite baie présente en masse dans un bosquet pour teinter le tissu de marron, et par la même dégagea une odeur acide, pas assez désagréable pour dire qu'il puait, mais suffisamment pour que les badauds se tiennent éloignés.

Ensuite, et ce malgré leur absence d'entrainement en pistage, et leur relative incompétence en géographie, ils se rendirent vite compte qu'ils suivaient le bon chemin. Leur mémoire leur permettait de se rappeler de la carte de qualité du commandant, et ce qu'il voyait correspondait. Ils se rapprochaient peu à peu de la Rauvin, et durent ralentir dans les bosquets et les petits bois qui longeaient la berge. A ce moment là, le soleil descendait déjà loin à l'horizon. Oh, la nuit était encore loin, mais le midi tout autant. Ils n'étaient plus si loin de leur but lorsque leurs deux montures se cabrèrent soudain. Sans doute la Dame d'Argent et la Stratège les bénirent ils à cet instant. Pourtant peu portés sur la science équestre, ils réussirent à rester en selle et à reprendre le contrôle de leurs juments. Mais pour peu de temps. La rudesse des équidés n'était pas sans fondement.

Un éclair doré passa entre les feuilles d'émeraudes qui les entouraient.

Puis, dans un rugissement terrifiant, un énorme tigre au pelage d'or bondit sur Xarss. Le fauve était précis et puissant, et malgré la stature du drow, monté sur la jument, il toucha ce dernier avec précision. Mais Xarss avait eut la bonne idée de se prémunir contre une attaque, comme Ashura et eut le temps de lui assener un violent coup de sa chaîne clouté dans le flanc avant de ressentir la douleur atroce des griffes acérées du tigre transpercer déguisement et peau pour aller mordre sa chair. Le tigre atterrit derrière le cheval d'Ashura et fit un bond pour éviter un coup de sabot.

Les juments étaient formeés pour la guerre, chacun pouvait les sentir suant et terrifiés devant un prédateur naturel, pourtant ils ne cavalaient pas. Le tigre fit le tour et se mit en position devant eux. Plus de deux cents kilos de muscle, de crocs et de fureur se tenaient devant eux, encadré d'une sublime fourrure d'un doré brillant. Cependant, une plaie sanglante s'étendait sous son poitrail, et il était évident que l'une de ses pâtes antérieur était douloureuse. Il avait été attaqué, et blessé, il y avait peu.

Mais cela semblait tout de même être la mort dans un écrin d'or.

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Initiative :
Tigre
Ashura
Xarss

AO Xarss (Chaîne cloutée) VS Tigre : 16 vs ? : Touché !
Dgts : 10

Tigre VS Xarss : 21 vs 17 : Touché !
Dgts : 10

*vous êtes de taille G en comptant le cheval.

La bretteuse Marchéenne se fit fière d’avoir reçue un cheval bien dressé, calme et coopératif. Elle savait d’expérience que même un cavalier expérimenté pouvait être en difficulté face à un animal trop fougueux. Elle avait les rênes dans la main gauche, le bassin et les poignets souples afin d’accompagner le mouvement de l’animal. Cette sortie en dehors de la cité joyau s’avéra des plus agréable tant la journée avait été tonitruante, à ceci près qu’ils furent pris en chasse par un adversaire dix fois plus véloce. Il émergea de l’obscurité telle une vision de cauchemar, se confronta au Drow et fureta d’un mouvement rapide près des montures. Une grande panthère tigrée, l’œil fixe et hostile. Un fauve démesuré qui se tenait devant eux, au pelage d’un caramel écarlate si sombre qu’il virait presque au noir et en estompait les rayures naturelles. La guerrière lâcha un court – Ooooh. Puis pressa instinctivement les cuisses autour de sa monture, elle effleura ses flancs de sa main gantée pour la rassurer et tenter de se calmer aussi au passage. Leur survie dépendait de leur sang-froid.
Le Tigre rouge dévisageait les deux intrus en couchant ses oreilles, son énorme tête abaissée au niveau du sol, la mâchoire entrouverte sur ses crocs affûtés en forme de sabre. Son corps n’était que muscles et tendons.

Elle leva lentement son arbalète de poing, un carreau logé dans l’encoche.

Les prunelles du monstre étaient presque lumineuses d’un éclat solaire. La bête fit mine un court instant de regarder ailleurs, avec un reniflement dédaigneux. Ashura avait déjà entendu parler de ce comportement curieux chez les prédateurs, dont l’attention au moment de porter le coup de grâce, paraissait accaparé par on ne sait quel détail futile.

Son doigt se posa sur la détente.

Elle savait pertinemment qu’elle ne parviendrait jamais à stopper l’élan de la bête. Il y avait une chance infime, à courte portée, de faire mouche. Mais même blessé, il aurait le temps de déchiqueter les deux enquêteurs. Elle n’était pas certaine que son camarade ait réussit à toucher la bête et elle était même étonnée que ce dernier soit encore en selle. Ashura était comme une funambule sur une corde raide. Les secondes s’écoulaient. Interminables. Elle se mit à frissonner. Ses mains tremblaient. Ce n’est pas tant qu’il faisait froid, l’air pluvieux était même plutôt tiède, mais la tension nerveuse jouait des tours.

- Kr…Kryssyyor ? Ne lui tournez surtout pas le dos !

Les idées s'enchaînèrent très vite dans la tête de la bretteuse. Le prédateur solitaire ne partageait pas son territoire et chassait encore plus rarement accompagné, il y avait alors peu de chance qu’il soit accompagné. Il lui revint en mémoire les anecdotes glanées près de l’âtre des caravaniers, les détails sordides d’attaques perpétrées par ces fauves, des fractures nettes au niveau des cervicales, des montures étouffées par de gigantesques mâchoires et des dépouilles partielles retrouvées dans les fourrés. Elle se remémora les étranges conseils de l'homme avisé. Folie des malavisés que de se jeter maladroitement la face contre terre et présenter le dos au lieu du ventre. L'agonie n'en devenait que démultipliée. Au contraire, la mort s'offrait beaucoup plus vite en se mettant à genoux face à face avec le fauve, la gorge et la poitrine franchement offerte à portée de leurs dents: l'on avait du moins beaucoup plus de chance de mourir éventré au premier coup.
Elle se fit violence pour retrouver la lucidité de ses pensées.
La bretteuse se concentra sur la menace, les yeux ancrés dans ceux de son opposant, il ne fallait surtout pas perdre le contact visuel. Non, celui-ci paraissait jeune. Il souffrait d’une blessure encore suintante. Probablement traqué plutôt que traqueur. Elle affirma une pression discontinue des jambes sur les flancs de son cheval suivit d’une légère rétroversion du bassin afin de le faire reculer de quelques pas. Lentement. Peut-être que la bête acculée et blessée prendrait la fuite à la première occasion, peut-être que les chasseurs arriveraient à temps pour achever leur travail, peut-être qu’une créature encore plus horrible se dirigeait actuellement vers cette position. Ashura tenait toujours fermement son arme de tir en main prête à agir à toute hostilité.

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Connaissances (nature) : 1D20+9= 11+9= 20 [irc]

À sa grande surprise le jeune néophyte des arts équestres sut se tenir convenablement en selle, ce qui eut comme effet de lui donner plus de confiance à ce nouveau sport qu’il commençait à fortement apprécier. Bien entendu, au début il dû travailler fort pour ne pas être secouer de tout coté par les secousses mais en y regardant bien du coté d’Ashura il notait que cette dernière s’aidait de son corps et de ses jambe pour mieux faire corps avec la monture. Un peu de temps, d’adresse et de patience donnait au jeune drow, de quoi le tenir fermement sur sa monture. Vorn ne semblait pas vraiment aimé et s’agrippait majestueusement sur le dessus de son havresac.

Balade faisant il contemplait le paysage qu’il trouvait de plus en plus beau et se laissait à certaine occasion, le loisir de rêvasser. Ce fut de courte duré mais tellement plaisant. Leurs routes semblait coordonner avec la carte que le commandant leurs avait fait voir et de cela, le renégat en était heureux.

Puis l’impensable arrivait. Sans avertir une bête jusqu’à lors inconnu du ténébreux survint de nul part pour l’attaquer, encore plus surprenant, l’être des profondeurs avait sans le savoir, sorti sa chaine clouté en l’espace d’un battement de cils et eut l’adresse inconnu d’attaquer la chose à quatre pattes qui venait de lui enlever plus de la moitié de sa vie. Sa sérieuse entaille que lui avait fait cette bête de sa morsure le fit moins souffrir que sa stupéfaction présente. Vorn avait faillit à sa tâche ne lui donnant pas la vigilance attendu pour un tel évènement et comme si il ressentait la colère de son maitre, se dernier allait se cacher prestement dans le fond du havresac qui était maintenant ouvert.

Si le faussement appelé Kryssyyor n’aimait pas les autres races, il appréciait tout ce qui était animal et non les monstre. Pour lui ce qu’il avait devant eux devait être sans doute un animal de la surface, en fait il reconnaissait très bien un félin tout comme son compagnons actuel qui lui venait de faire sa dernière bévue, donc le respect et l’honneur devait être présent. Le jeune drow remarquait que la bête était blessé, l’avait elle été avant eux ou était-ce le coup surprenant que le renégat venait de lui prodiguer de façon extraordinaire: Il optait pour la première.

Voyant la bête se placer devant eux prêt à bondir de nouveau sa stupéfaction fut encore une fois à l’honneur. * Tu est brave cher bête et tu mérite le respect.* Se dit-il regardant le fauve musclé. Maintenant il fallait choisir une façon adéquate d’en finir. Intérieurement il souhaitait que le fauve puisse partir pour se soigner en sécurité mais il semblait bien que cette dernière voulait en débattre pour en finir autrement. * Dommage, tu est tellement belle. * Pensait-il emplit de regrets prochain mais ici et maintenant c’était une question de vie et de mort puis le jeune ténébreux en n’avait pas fini avec la vie, il devait encore finir cette maudite enquête, danser le soir venu, trouver l’énigme de sa mission première de la main des mystères et trouver l’amour, donc la pauvre bête lui servirait certainement de cape dans un avenir prochain.

La bretteuse qui semblait faire uns avec sa monture, ce qui n’était pas son cas, décidait d’user de son arbalète et semblait vouloir en découdre directement sur la monture. Point intéressant car ils avaient un avantage certain sur les montures mais lui ne se sentait vraiment pas à l’aise ainsi et décidait de faire autrement. Il le fit simplement ne voulant pas blesser le cheval avec sa chaine clouté et surtout pour offrir trois appâts au félin au lieu de seulement deux. Il appréciait la recommandation de la jeune fille de ne pas faire dos au félin.

* Désolé ma belle mais tu vas m’être utile. * Dit-il mentalement à sa monture qu’il avait appelé Assylyum., pourquoi il ne le savait pas mais trouvait que cela lui allait bien.

Usant de sa lévitation, il quittait adroitement le confort incertain de la selle, ce qui sur le présent lui fit un grand bien, lui donnant une légèreté et reposant ainsi les multiples secousse que son arrière train avait subit depuis un trop long moment. Ayant placé la fiole de soin qu’il avait prêté à Sirine à sa ceinture à munition, il la but d’un trait continuant de monter dans les airs profitant d’un certain répit non négligeable ce qui lui fit pensé à plusieurs option pour les prochains instants. Soit il gardait sa chaine clouté et la faisait tourner au dessus de lui tout en acrobatie pour ensuite tenter de la projeter sur la bête souhaitant qu’elle s’y entremêle, soit il la lâchait simplement pour se permettre une protection magique pour ensuite s’offrir une aide de choix pour le reste du combat qui lui allait se passer au sol. Le temps était compté et la vitesse d’opération serait décisif.

La chaine clouté restait donc dans sa main droite et suite à son boire vitalisant il opérait quelques figures arcaniques avec doigté pour s’offrit une armure de mage. Toujours sur sa monté en lévitation il observait la scène. Cela se jouerait au corps à corps avec tout le respect que cette bête se devait. La décision la plus stupide depuis sa sortie d’Outreterre mais il devait honneur à cette beauté naturel et lui offrirait un combat loyal. C’est une fois les énergies canalisés et focalisés qu’il redescendit au sol en se préparant à toucher sa cible et bien sur si cette dernière ne l’avait pas décapité avant.

Sa nervosité présente lui fit faire l’incroyable et dans sa langue maternelle et tout en harmonie, il dédiait en toute piété une prière à Eilistraée.

-Toi, splendide beauté aux merveilleuses atouts si cher au mortel, toi lumière dans l’obscurité, de ta lumière argenté, puisse-tu me donner la grâce, l’agilité, la force et le courage de vaincre ce félin et puisse-tu apprécier mon offrande qu’elle soit de son corps ou du miens, je te l’offre, toi Déesse des déesses, Eilistraée. Soit présente et témoin de mon offrande.-

Quand il mit pied au sol, calme, il regardait la bête avec admiration puis pour elle il laissait aller...


-Je ne comprend pas pourquoi tu veut cela, la faim possiblement mais je vais faire de mon mieux et si je perd tu te régaleras de mon corps, si nous gagnons, tu sera honorer et Eilistraée en sera témoin, qu’il en soit ainsi.-




Lévitation. prend sa fiole de soin léger. Sort : Armure de mage (+4 CA = 21CA dure 3 heures).
[B]

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Tour 0 :

Attaque surprise du tigre, Xarss perd 10 PV.
Xarss (AO Réflexe) : 10 dgts sur le tigre.

Tour 1 :

AO Xarss VS Tigre : 1d20 + 4 = 10 : Échec !
Tigre VS Xarss : 1d20 + ? : Réussite ! (Dgts : 7, Xarss à 1 PV)

Ashura, action retardée.

Xarss : Lévitation (action simple), s'élève hors de danger (action de mouvement)


Tour 2 :

Tigre VS Lys (Jument Xarss) : 1d20 + ? : Réussite ! (Dgts : ?)

Ashura, test d'équitation (DD 5) : 1d20+4 = 23
Ashura, tir à l'arbalète de poing : 1d20+3 = 17 : Réussite ! (Dgts : 1d4 = 1)

Xarss, potion de soins : 1d8 = 8 (Xarss à 9 PV)

Tour 3 :

Tigre VS Lys (Attaque à outrance) : 1d20+ ? : Réussite ! (Dgts : ?)

...

Les impressionnants réflexes du drow lui avaient certes permis de répliquer à l'assaut du tigre alors même qu'il ne l'avait pas repéré. Malheureusement pour lui, déjà entrain de concentrer son pouvoir, il rata la contre attaque lorsque le fauve attaqua à nouveau.

Dans un rugissement aussi plein de puissance que de douleur, le tigre fit un un bon sur le coté et se rua à nouveau sur l'elfe noir. Il voulu répliquer, hélas, la douleur lancinante dans son dos l'empêcha de viser correctement. La chaîne, qu'il tenait alors encore, passa au dessus du tigre et celui-ci profita de l'ouverture pour lui lacérer le flanc. La blessure était terrible, des flots et des flots de sangs coulait le long du corps du drow, et il sentit son intestin quitter l'endroit où il aurait dû rester. Tout cela s'était passé si vite que, sur l'instant, il ne compris pas qu'il était au bord de la mort. Sa conscience de s'accrochait plus qu'à un fil.

Ashura voulu répliquer mais, était elle tétanisée parce ce qui se passait, ou, plus logiquement, refusait elle de tirer un carreau qui pourrait atteindre son camarade et l'achever ? En tout cas, elle retarda son assaut de quelques secondes.

Secondes suffisantes pour permettre au drow de s'élever. Ses mains couvertes de sangs étaient à peine en mesure d’exécuter les signes de pouvoir, mais la puissance contenue dans son sang se déchaina tout de même. Désireux de mettre autant de distance qu'il le pouvait entre lui et le fauve, il s'éleva de prêt de six mètres sous les yeux effarés de la bretteuse.

Le tigre heureusement, ne volait pas. Mais il avait sa fureur, qui ne semblait pas réellement avoir de cible précise (si ce n'était la plus proche), qui tomba alors sur la jument que montait Xarss. Il se fit un pas et assena un coup puissant à l'animal. Mais dans sa douleur, probablement, ils s'était mal placé, trop prêt des sabots. La jument, formée pour la guerre, rua et envoya ses deux sabots dans le poitrail du fauve qui rugit, mais réussit à rester en place. Au même moment, Ashura donna un ordre à son cheval, celui ci réussit une manœuvre parfaite, se plaçant devant la jument, ouvrant le champ libre pour tirer. Le carreau de l'arbalète partit, mais hélas, il était bien peu de chose face à la masse du fauve. Il se planta dans le muscle de sa patte antérieur droite, sans que cela de le détourne de sa cible.

Pendant ce temps, suspendu en l'air, le drow avalait sa potion d'un trait. Elle était d'excellente qualité, et il pourrait remercier la jeune femme d'avoir été assez honnête pour lui rendre. Il poussa ses tripes dans son ventre alors qu'elle se suturaient, juste à temps pour que les agents alchimiques fassent leur effet sur sa peau également. Mais il pouvait se demander si la blessure ne laisserait pas de trace.

A nouveau, le tigre attaqua, et preuve fut faite que les blessure qu'il encaissait l'affaiblissait. Alors qu'il se dressait sur ses pattes arrières pour asséner le coup fatal à la jument, un spasme sembla parcourir tout son corps et il s'écroula presque au sol, ne lui laissant que le temps d'égratigner le poitrail de l'équidé. Celui ci répliqua à nouveau, mais sa masse le gênant, il ne réussi qu'à donner un coup de pâte bien peu performant à son adversaire.

Vu les dégâts que le tigre avait infligé à Xarss, même à quatre contre un, et malgré l'infirmité dont semblait souffrir leur adversaire, la victoire était loin.

Et soudain, quelque chose arriva. La providence ? La fortune ? Ou une simple succession de coïncidence d'où résulta une issue heureuse pour les bipèdes ?

Une panthère, moins grosse que le tigre, mais tombant du haut d'un arbre, s'écrasa avec un rugissement de fureur sur le tigre. Xarss, encore en l'air, pu la voir passer a coté de lui.

Le combat changea soudain de nature. La situation n'était plus celle d'un animal sauvage face à deux voyageurs perdus, mais le duel sauvage entre deux fauves. Un combat autrement plus ancien que toutes les guerres des elfes et des hommes.

Le cheval blessé recula de plusieurs pas, maintenant terrorisé par la situation. La panthère l'avait peut-être sauvé, mais c'était un effet collatéral, elle était toujours l'un de ses plus grand prédateur.

Le tigre rouge faisait au moins deux fois le gabarit de la panthère noire, mais elle semblait autrement plus vive. Ils commencèrent à se tourner autour en grondant. Plus rien ne comptait plus pour les fauves que leur duel sauvage.

*Xarss est hors de portée (6 mètres au dessus du sol).

Les événements avaient défilés à la vitesse d’un orage. Le drow semblait toujours vivant malgré ce qui venait de se dérouler, flottant tel le fakir des contes exotiques de Kara-Tur, survolant les deux imposantes créatures. Ashura hésita un moment à éperonner sa monture pour proposer une solution de repli à son partenaire mais le langage corporel du félin se mit à changer du tout au tout à l’intervention de la panthère. Leurs dos hérissés et arrondis, les grognements et les sifflements hostiles. Les intentions étaient claires : l’agression n’allait pas tarder.

Elle retira un nouveau carreau de son étui puis le logea dans la fente de son arme de tir. Sa main gauche vint se saisir à nouveau de la bride quand cela fut fait afin de rassurer sa monture et de stabiliser sa position.

Si la bretteuse savait par expérience qu’il ne fallait pas s’interposer entre deux chats sous risque de subir de sérieux dégâts, la perspective d’affronter jusqu’à 300kg de muscles et de crocs ne l’enchanta pas. Pourtant l’arrivée impromptue d’un nouveau prédateur vint raffermir l’une des hypothèses de la guerrière. En l’état naturel des choses, selon ses connaissances théoriques relatives à ce type d'environnement et selon les lois qui régissaient ces hostiles forêts, la panthère n’aurait jamais osée affronter un tel monstre. Ce détail fit rapidement penser à la bretteuse que seule l’intervention des chasseurs Marchéens pourrait répondre à cette soudaine intervention aux allures de providence.

Qu’allait-il encore débarquer de ces fourrées ?? Un Ours ?? Pourvu que les adeptes de Gwaeron et de Mailikki nous protègent de ce monstre, songea-t-elle brièvement. Le bras de la guerrière se tendit et un reflet métallisé pointa funestement vers le tigre puis son doigt pressa la détente de l'arme.

Jamais de sa pauvre existence le jeune drow avait connu aussi cuisante raclé et il en était fière. La balafre qu'il porterait lui rappèlerait toute l'humilité qu'il encaissait en ce moment.La vue de ses propres tripes lui causait un certain problème qu'il s'efforcerait pour l'avenir prochain de résoudre en silence, Jamais il ne aurait penser un jours remettre son 'immondice fécale à sa place. Dans sa diversion du critique actuel il avait arrêté sa progression en hauteur, se justifiant à moitié qu'il avait choisi ainsi la bonne hauteur pour ne pas être atteint par cette force de la nature de la surface.

* Prodigue bête.* Se dit-il admirant cette créature musculeuse et fortement habile. Il faillit détecté de surprise lorsqu'une autre bête, moins imposante peut être mais non mois surprenante lu passait au coté pour se ruer sur le premier félin. Subjugué il eut une pensé risible sur son compagnons actuel, Vorn tremblait de tout son être dans le fond de son havresac. Il réalisait soudain qu'il n'était ni l'un ni l'autre, en sécurité même à cette hauteur.

Stupéfait le renégat qui avait quand même de l'audace mal placé étudiait la scène rapidement avant de prendre une décision qui, il fallait l'avouer, ne devait pas prendre à la légère. La souffrance qu'il avait ressentit était un baume au ridicule qui pesait sur lui. Sa mains droite dessinait dans les airs, un labyrinthe arcanique qui lui donnerait une certaine protection corporel face à la menace, puis suite à l'action entreprise par le félin noir il s'autorisait à croire qu'Eilistraée lui envoyait une aide précieuse, sa piété fût de suite rehaussé d'un sourire qui s'affichait sur son visage neutre en d'autre occasion.

Se croyant maintenant protégé par une déesse formidable et voulant partiellement démontrer à sa monture qu'il ne la laissait pas tomber et aussi pour la remercier d'avoir sut encaisser les coups pendant qu'il se soignait, il commençait à descendre pour mettre pied au sol: Autre décision ridicule de sa journée.

Lui, habituer au langage des signes drows, observait avec délectation, ce qui se passait entre les deux félins, leurs langages était d'une beauté brute et harmonieuse en même temps. * Comment la surface peut-elle offrir de telle beautés!?* S'exclamait-il en plein questionnement.

Le clic sonore distinctif d'une arbalète le remit sur le présent, sa mauvaise tendance à rêvasser lui couterait assurément la vie un jours mais présentement l'ensemble de l'acte devint véritable. Il remerciait silencieusement Ashura. Les sons, les odeurs, le vent, la lumière prirent place en un clignement de cils puis sa chaine clouté qui avait couté la vie à un orque, se mit à tourner au dessus de lui pour préparer une prochaine attaque.

Il sentait dans son havresac, les secousse nerveuse de Vorn qui souillerait sans doute le fond de son objet de voyage, il dû se ressaisir de nouveau pour se concentrer sur sa cible. Cette bête zébré devait malheureusement mourir, Xarss n'aurait jamais dû voir son intestin grêle.

* Merci à toi Eilistraée, je ne te ferai pas honte.* Cette niaise pensée était pour lui une nouvelle façon de s'égarer probablement, mais il n'en savait encore rien.


Sort: Armure du mage. Déplacement de 6 mètres vers le sol.

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Ashura, jet d'attaque : 1d20 + 4 = 21. Réussite ! (Dgts : 1)

Xarss, Armure de mage pour 3 heures.

Rugissant de colère, le tigre se jeta sur son sombre cousin, mais d'une manière différente. Il ne présentait pas ses griffes mais ses crocs. Il visa directement le cou de la panthère. Mais celle ci était d'une vivacité effarante, en un éclair, elle sauta sur le coté, bondit et passa au dessus du tigre. A terme, ils avaient simplement échangées leurs places.

La suite prouva plusieurs chose. D'abord que, si l'arbalète de poing était une arme effective dans les situations discrètes, elle l'était beaucoup moins contre un sommet de la chaîne alimentaire de 200 kilos. Le petit carreau alla se planter dans la cuisse du tigre sans que cela n'occasionne encore une fois, la moindre différence de comportement. La ténacité de la bretteuse était louable, mais fort peu efficace. Ensuite que le fait de se battre en pleine forêt contre des animaux était une stratégie bien peu efficace. Même le souple Xarss avait l'air d'un badaud obèse à coté de la grâce des deux félins, d'autant plus lorsqu'il fut revenu au sol.

Enfin, ils se rendirent compte que quelque chose avait certainement décidé qu'ils ne mourraient pas en cet instant. Alors qu'ils observaient le combats des deux prédateurs, la nature elle même décida qu'il était temps d'arrêter. Une minuscule étincelle apparut à une dizaine de mètres au dessus de leurs têtes, puis un éclair brutal tomba au sol, entre les deux fauves, calcinant l'herbe et calmant leur ardeur. Pendant un instant, tout fut stoppés, l'électricité résiduelle qui planait dans l'humidité ambiante chatouilla la peau des humanoïdes pendant que les deux félins reculait d'un pas exprimant leur déférence face à la colère du ciel.

Et puis, une halfeline à la peau tatouée et aux oreilles qui ferait pâlir de jalousie un elfe bien bâtie sortie des fourrés. Elle boitillait sur une jambes qui était sporadiquement parcourue de spasmes. Elle ne portait pas d'armes, seulement une armure de cuir que couvrait d'amples vêtements verts et bruns, mais néanmoins colorés. Sans la moindre crainte, elle traversa la scène, posa une main sur le poitrail du cheval blessé et lui murmurant un sort de soin avant d'approcher des belligérants. Pendant que les blessures de la jument se résorbaient, elle fit un claquement de doigt et indiqua à la panthère de s'éloigner, ce qu'elle fit sans aucune hésitation. Elle ne semblait aucune espèce d'attention à Xarss et Ashura.

Et puis, elle s'assit en tailleur devant le tigre, croisa les bras et le regarda de ses grands yeux impressionnants de calme.

Les premières secondes, le tigre gronda, et on put croire qu'il allait la dévorer toute crue, d'une seule bouchée. Mais rien n'y fit.

Au bout de quelques instants qui parurent infinis tant la tension grandit, le tigre finit par émettre cet étrange grondement du félin qui abandonne la partie. Il s'écroula au sol et posa son énorme tête sur les jambes de celle qui lui faisait face. La différence de taille était telle que le sommet de sa tête arrivait au menton de l'halfelin. Elle posa une main douce sur la tête du prédateur qui émit un rugissement bas, émanant une évidente souffrance.

- Je sais, je sais mon grand, on va la retrouver, ne t'inquiète pas...

Enfin, elle se tourna vers les êtres bipèdes qui se trouvaient autour d'elle, ses yeux se posèrent en premier lieu sur Ashura. Au même moment la panthère vint s'allonger à coté du tigre, et se colla à lui.

- Retirez ces carreaux, tout de suite. Et le lépreux, derrière, éloignez vous.

La bretteuse Marchéenne tapota le flanc de sa monture et pivota sur sa selle pour observer l’arrivée d’éventuels nouveaux intervenants. L’altercation féline d’une rare violence, les crépitements feints de la foudre et finalement, l’intervention de cette étrange halfeline au visage tatoué. Les évènements s’étaient enchainés avec fulgurance et pourtant le calme était revenu dans le bosquet qui longeait la Rauvin. Ashura vérifia l’arbrier de son arsenal légèrement perplexe quant à son efficacité.

¤ « Ça pourrait clouer un rat à 30pieds de distance » il disait…¤

La guerrière rangea soigneusement son arme dans la sacoche à ses côtés puis, tout en observant d’un air penaud la rôdeuse halfeline communier avec le fauve, elle enleva ses gants de cuir et passa les doigts dans ses longs cheveux blonds. Elle s’accorda un instant pour apprécier la brise chaude et ralentir les palpitations de son organe. Si la tension de la scène paraissait s’estomper au fur et à mesure, en elle battait encore des rafales d’adrénalines. Elle sentait encore son sang chaud battre, son souffle était rapide et sa nuque était raide.

La fine voix de l’improbable bienfaitrice héla la cavalière.

Toujours à distance, juchée sur son imperturbable monture, encore légèrement sonnée par les évènements et après avoir reçue ce soudain impératif, la jeune épéiste faillit évacuer sa frustration et sa nervosité en hurlant sur l’halfeline. Les bêtes semblaient apaisées, l’abrupte rôdeuse avait pris le soin de s’occuper de la jument estropiée et les deux infortunés enquêteurs avaient surtout gardés la vie sauve et ce, certainement grâce à elle. Mais l’absurdité de la situation était telle qu’il lui fallut quelques secondes de réflexion pour se décider à réagir. Elle se mordit les lèvres, serra les mâchoires, toujours grave, effrayée et silencieuse. Ashura délogea sa botte de l’anneau de son étrier et d’un mouvement souple, descendit de sa monture, toujours sans un mot. Avant de se résoudre à se rapprocher de son agresseur, elle desserra légèrement la sangle de la selle afin d’offrir un moment de répit mérité à sa jument. Tout en lui flattant une dernière fois le flanc, comme si la guerrière se rendait sur l’échafaud, elle se fit la constatation que l’animal avait montré beaucoup de courage lors de cette attaque. Il serait peut-être de bon augure de se renseigner sur l’acquisition d’un tel cheval, jugea-t-elle intérieurement. Ou au moins de féliciter les dresseurs Lunargentais.

Elle observa, toujours à distance de quelques pas, la fourrure de l’assaillant qui avait visiblement pris des teintes carmin, brunes et rousses au niveau des cuisses.

¤ Au moins, la mire de mon arbalète semble être au point…¤

Ashura détailla les larges pattes du fauve qui avaient perpétrées tant de dégâts. La bête paraissait désormais si docile. C’était à peine croyable. La guerrière avait encore les doigts crispés, elle se retroussa les manches et se rapprocha encore un peu plus. Elle demeura un instant interdite devant ce spectacle et se risqua finalement à briser le silence.

- Comment faut-il procéder ?

Allait-il s'offrir une magnifique cape tigré qu'une horrible et perfide chose entrait en scène pour l'énerver. Qui plus est , intervenir dans un combat n'avait pas sa place parmi sa race, même si il avait choisi de renier cette dernière, il restait un fond qui ne pourrait jamais disparaitre. L'ilythiiri retint doucement sa chaine entre ses doigts pour ne pas aller valser la demi répugnance qui venait d'intervenir, encore une fois, trop rapide et parfaite tout comme comme la moitié de rien qu'il avait entrevu plus tôt dans la journée et qui avait payé son déguisement. Elle traversait le champs de bataille, guéri sa monture et apaisait l'homicide volontaire en un clignement d'oeil et fini par un ordre en sa présence comme si il était le dernier de trouffions de l'endroit, en plus d'ordonner à sa compagne de retirer les carreaux de la bête.

Ses yeux se plissèrent laissant à loisir, transparaitre la vision du fil d'un poignard dans son regard. Les mots silencieux utilisé, à ce moment, par le fils indigne de la matronne Merenwen Symryvvin aurait sans doute fait tomber les feuilles des arbres si ils auraient été prononcé mais assurant de son avenir, le jeune trouble fête respirait profondément comme lui avait montré le maîstre de l'ordre du corbeau, en tournant sept fois sa langue avant de parler; tout ceci ne fut pas efficace, son crachat buccal qui laissait tout ouïr s'entendre, démontrait qu'il avait tourné que cinq fois sa langue avant de parler.

Il n'en restait malheureusement pas là, comme il fallait si attendre. Il avait largement connu dans les Braeryns, l'insultation, la défaite, l'humiliation et le rejet, il connaissait l'effet vicieux d'un tel traitement. En surface il ne l'avait qu'éfleuré, quelques badauds insignifiants et ignorants avaient en quelques rares occasions, froissé son honeur, ici et présentement c'était tout autre. Si les sakphuls étaient bon que pour le fouet, cette dernière apparut le serait pour sa chaine clouté. Il la voyait déjà déchiqueté de toute part épandant son fiel en pleine nature. Sa peau lui servirait sans doute d'abat jour pour sa prochaine lampe de chevet.

Contrairement à l'ordre démesuré qu'il venait de recevoir, le ténébreux avançait d'un pas certain tenant toujours sa chaine prêt à l'emploit et sur un ton jamais connu encore d'Ashura il laissait aller ses mots le plus contenu possible qu'il lui était possible.

-Petite écervelé, à voir votre comportement, j'imagine que cette bête ne vous est pas inconnu, sachez qu'elle m'a soutiré de la vie et que celle-ci m'est très cher.-

Très heureux que son déguisement fonctionne à merveille, il lançait devant-elle sa fiole de soin vide puis ajoutait...

- Aux prix qu'elle sont j'espère que vous avez de quoi payer! Et sachez que ceci n'est rien en comparaison de la cicatrice qui me restera.. Je peut comprendre que partiellement que vous ayez choisi de guérir ma monture avant ma personne mais votre choix me laisse un goût amer dans l'âme. -

Il faillit glousser de rire tellement il était ridicule puis ne démordant pas, toujours en avançant et ce bien armé...

-Et quand je n'y suis pas, elle se nourrit de quoi ta bête? Petite barbouillé?-

Son visage invisible par les bandelettes dissimulait son air narquois si apprécier en de tel moment. Qu'il soit sage en cette instant ne faisait pas de lui un être calme, sa rage présente se contenait à peine. Il avait du mal à réaliser qu'ici, il était ce que l'on nommait le mal et pourtant il se faisait attaquer par une bête domestiqué qui avait passer outre les règles de bienséances non apprise par son maitre qui lui ordonnait de rester à distance, de plus celle-ci guérissait une bête au lieux de guérir un être dit intelligent. * Pourquoi je la laisse en vie d'ailleurs?* Se questionnait-il assurer. * Tant qu'à perdre la vie pourquoi pas par cette beauté sauvage.* Réalisait-il un peu insatisfait du déroulement: le félin semblait tout amadoué et perdait grandement de son charme.

Vorn, toujours aussi paisiblement inconfortable dans le fond du havresac, continuait de trembloté et ses secousses se faisait ressentir par son maitre que trop énervé par cette peur injustifiable. Il retint sa pensé soudaine sur son compagnons puis lui ordonnait de sortir prestement du fond de son sac pour se présenté comme il se devait. Le miniature félidé sorti timidement sa tête et peureusement sautait sur le dessus des épaules du renégat remontrant. En langage félin c'était de belle présentations accompagné d'excuse envers son niais de compagnons bipède présent. Xarss fit mine de rien apercevoir et conclut sur un ton neutre pointé de sarcasmes...

- Je vous présente Vorn, un félin bien maitrisé, lui!- Jetant un regard accusateur à son attaquant supérieur puis continuait sur sa lancé... Il serait aisé de votre part de retirer les carreaux vous même, ma compagne présente a que voulut me laisser encore un peu plus de temps à vivre, très louable de sa part d'ailleurs, et je la remercie. Visiblement vous ne semblez pas doué de sympathie et de compassions pour ordonner aussi impunément après que votre bête nous ait attaquer sans raison, vous me voyer navrer de faire votre connaissance demi personne, et veuillez recevoir mes sentiments les plus révoltés.-

Il n'avait pas cessé d'avancé pour ce positionner à trois mètre de la petite personne détestable ainsi que de ses compagnons félins. Vorn, après sa présentation timide reprit sa place au fond du havresac allant même jusqu'à fermé ce dernier pour se couvrir de la clarté.

Frondant la barbouillé ridicule le drow attendait, sur la défensive, une suite peu probable puis trop loquace il ajoutait...

-Alors, nous concluons comment se désagrément?-


Déplacement. Positionnement défensive à trois mètre pour attaquer sur la défensive si la bête ou autres, réplique.

Les piques rageuses de l'elfe noir n'eurent pas l'air de déranger l'halfeline plus que cela. Mais, devant son attitude agressive, la panthère se redressa et, en grondant, vint se placer entre la maîtresse de la nature et le drow. La nouvelle venue ne prêta d'abord guère attention aux débauches orgueilleuses de Xarss, et se tourna vers Ashura. Son visage changea subitement, elle sourit en hochant la tête.

Linaë

Il semble que de votre duo, tu sois plus enclin à la sagesse que ton compère, bien. Assis toi à coté de lui. Ne t’inquiète pas, Yordan ne vous attaqueras plus. Il est blessé dans son âme, comme dans son corps, et vous voyant débarquer, il vous à sûrement pris pour ceux qui ont attaqué sa compagne. Je sais, cela blesse peut-être ta fierté de panser celui qui vient de t'attaquer, mais pense qu'il se défendait probablement autant que vous. Tes carreaux m'ont l'air standards, retire les d'un coup sec. Et même si ils ont une pointe, et bien... La magie fera vite son œuvre gros poilu, conclut elle en grattant le tigre derrière l'oreille, ce qui lui arracha un ronronnement de contentement. Vous avez eu de la chance, les Rouges ne sont pas des chatons, vous auriez largement put y laisser la peau. -------------------- Le sourire qui apparaît constamment sur le visage de cette halfeline aux oreilles à faire pâlir une elfe est rendu difficile par un cicatrice profonde sur le coté de sa joue. Cicatrice que dissimule en partie les tatouages spiralés qui recouvrent la quasi totalité de son visage.

Elle observa longuement les arbres devant elle, attendant qu'Ashura trouve le courage de s’exécuter. Puis, elle se décida à répondre aux velléités ordurières du drow. Son ton fut bien moins doux que celui qu'elle avait employé pour la bretteuse.

Linaë

Vos insultes ne vous grandisse pas. Surtout lorsqu'ils visent une chose aussi triviale que ma taille, et que vous n'êtes de toute évidence pas en situation de mettre vos menaces à exécution. Au cas où vous ne l'auriez pas remarquer. Votre vie ne doit apparemment pas tant que cela compter pour vous, vu la façon dont vous la mettez en danger. Que vous connaissiez ou non la bête, vouloir affronter de front un félin de deux quintaux, j'appelle ça du suicide. Même les maraudeurs d'Obould ne le font pas. Quant à votre monture, elle a failli se sacrifier pour vous, elle méritait bien plus les soins prodigués. La perte de votre potion ne tient qu'à votre manque de sagesse et de discernement, ne vous en prenez qu'à vous même. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il y a une route : les luneterres ne sont pas toujours calmes. Elle observa le fier petit félin qui tourna rapidement casaque pour se cacher dans le sac. Pas si maîtrisé, il semble que sa peur dépasse sa loyauté... Mais nous ne cherchons pas à maîtriser les animaux. Vous êtes sur leurs terres, pas le contraire. Nous vivons avec eux, et développons un respect mutuel et symbiotique pour se faire comprendre. La domestications nous la respectons, mais nous ne la pratiquons pas. Ce n'est donc pas "MA" bête, d'autant moins que ce n'est pas mon compagnon. Et en règle général, il mange du mouton et des fruits. Et du braconnier, de temps à autre. Quant à la façon dont vous voulez régler l'altercation que vous venez de créer, et bien... croyez moi, se prendre la foudre sur le coin de la caboche, c'est loin d'être agréable. -------------------- Le sourire qui apparaît constamment sur le visage de cette halfeline aux oreilles à faire pâlir une elfe est rendu difficile par un cicatrice profonde sur le coté de sa joue. Cicatrice que dissimule en partie les tatouages spiralés qui recouvrent la quasi totalité de son visage.

Elle agita la main dans des symboles que Xarss ne reconnu pas, mais il savait pertinemment qu'un sort venait d'être préparé et pourrait tomber n'importe quand. La technique était connue, lorsque l'adversaire en laissait le temps, préparer un sort en avance permettait de le déclencher à la vitesse de l'éclair.

Puis l'halfeline se tourna à nouveau vers Ashura en souriant, et tendit la main pour l'inviter à s'asseoir. Elle se rendit compte à cette occasion qu'outre une évidente leçon dont elle désirait lui faire profiter, vu sa position son bras serait de toute façon trop court pour arracher les flèches sans devoir se lever.