L'Enigme du Dragon-pluie, Ascha, Asilgar, Jarircie, Naïrod, Ulrich

Suivant le dénommé Ascha dans la salle principale de la taverne, Asilgar et ses nouveaux compagnons prirent place à une table légèrement à l'écart, délaissé par ses anciens occupants n'ayant point eu envie d'en discuter la propriété avec le contingent marchant sur eux.
Pas-Feutrés put se caler le dos contre le mur et embrasser toute la salle du regard. Les autres s'installèrent à leur tour et rapidement la jeune serveuse vint prendre commande. Le rôdeur venait tout juste de finir le plat du jour quand il rejoignit le commanditaire, mais il n'avait rien contre un nouveau verre de vin ou une bonne bière.

Pas très à l'aise avec la conversation qui ne manquerait pas de débuter, il observa les lanceurs de couteaux, toujours aussi médiocre dans leurs lancers. Il y voyait là quelque chose à la fois pathétique et typique de ce genre d'établissements : des soudards se lançant dans des jeux et des défis stupides, buvant à n'en plus pouvoir pour oublier une existence de labeur ponctuée de nombreux problèmes. Il s'en trouvait presque attristé pour eux.

À ses côtés, ses camarades se rendaient compte de l'entourloupe entourant leur avance, donné par Garreth de la Rocheblanche. Au lieu des bonnes vieilles sonnantes et trébuchantes en or, se trouvait des « bons d’état » au fond de leurs bourses. Visiblement moins pratique et plus difficilement utilisable.

De ça, l'Ombre de la Forêt n'en avait cure. L'argent ne faisait pas partie de ses préoccupations primordiales, bien qu'il fût bon de toujours en avoir suffisamment sur soi.

Il allait délaisser son attention des lanceurs quand son cœur se serra dans sa poitrine en voyant la scène qui se déroula sous ses yeux. La serveuse reçut un projectile en pleine face, envoyé avec force et précision. La victime eut de la chance dans son malheur : ce fut le manche et non la lame du couteau qui la heurta.

Il aurait pu s’agir d'un accident, mais Volendir venait de voir l'homme viser sciemment la jeune femme, d'un lancer n'ayant plus rien d'amateur. Une question se posait donc : le malfrat avait-il tout aussi sciemment fait en sorte que ce soit le manche qui heurte le crâne de sa cible ou venait-il de se louper par un coup du destin ?

Impossible de le savoir, mais ce n'était clairement pas un regrettable hasard. Bien que cet acte fût peut-être initié dans le but de le faire réagir de la sorte, Asilgar se leva d'un bon, les deux mains fermement plaquées sur la table.

- Hé !

Même s'il s'était promis de ne plus faire de vagues de la sorte, il y avait là un cas de force majeure. On venait de sciemment faire du mal à autrui, peut-être même une tentative de meurtre. Le Silence des Vaux ne pouvait laisser passer cela. Il s'empara de son épée, posée à même le mur. Il se retint de dégainer directement et avança d'un pas rapide vers le coupable, sa main gauche portant le fourreau, sa main droite tenant la poignée. Un pouce d'acier était visible.

J'espère que la conversation ne va pas s'éterniser...

Alors que tous constataient la supercherie à propos des fameuses "pièces d'or" en dégustant le plat fraichement déposé sur la table, Ulrich ne pouvait s'empêcher de penser à tout ce temps perdu avant le départ.
Le jeune paladin était à l'écoute de ce qu'allait dire le dénommé Ascha après avoir convoqué cette réunion improvisée.
Il était évident que cet homme était très doué avec les mots et cela semblait être une arme idéal au main d'un être comme lui. Bien qu'Ulrich n'était pas totalement dépourvu de ce côté la, il devait admettre qu'un don comme le sien s’avérerait surement utile à l'avenir.

Soudain, le paladin semblât voir les compagnons situés en face de lui réagirent à quelque chose qui s'était apparemment déroulé dans son dos. Il vit le rôdeur Asilgar se lever d'un bond de manière très sonore et invectiver les lanceurs de couteaux.
Ulrich analysa rapidement le scène et vit que tout les regards étaient tournés vers la serveuse qui gisait au sol, et semblait avoir chuté dû à une quelconque maladresse.
Les lanceurs de couteaux étaient hilares et peut être que vu son passif avec ces derniers, Asilgar n'en demandait que peu pour prendre sa revanche ?
Après tout Ulrich ne connaissait pratiquement rien de ses compagnons et il avait vu beaucoup de situations finir de manière violente alors que cela aurait facilement pu être évité.
Lorsque le paladin vît le rôdeur se diriger vers la lame appuyée contre le mur, il sût qu'il était temps d'agir.
Se levant, il se mit en travers du chemin d'Asilgar visiblement prêt à en découdre et lui dit :

-Du calme mon ami, il n'est pas nécessaire de tirer les armes contre de simples badauds quelque peu alcoolisés.

Diplomatie sur Asilgar (+6)

Türambar c'était assit avec ses nouveau compagnons. Les pièces carrées ne le gênait pas vraiment, après tout, l'argent est une source de corruption et surtout, le paladin ne voulait pas acheté de choses vraiment folles, des vêtement chaud, de la nourriture et peu être un bouclier, rien de bien folichon en somme.

Refermant sa bourse au pièces carrées, l'ilmate allait s'adresser à ses nouveau amis, quand arriva l’impensable.
Un des lanceurs de couteau tira sur la serveuse, volontairement ou non Tùrambar n'aurait sut dire son attention n'étant à l'origine par tourné vers eux.
Par chance le couteau avait tourné et le manche avait frappé la jeune femme.
Les soiffards s'en retournaient déjà en riant.

L'impilturien se leva d'un bond, laissant sa chaise retomber derrière lui.
Mut tant par la colère que par la compassion pour la jeune femme, il invectiva les lanceurs :
- Excusez vous bande d'ivrogne ! Car celui qui blesse par plaisir aura affaire à moi !

Le chevalier du pleureur soutien le regard des lanceurs ivres, ceux qui l'avait vue si joviale et amicale, le voyait à présent sévère et furieux, tel l'eau de son pay qui se change en glace et risque de vous écraser. Il s'approcha de la jeune femme au sol et en pleurs, cherchant à la réconforté et à voir la gravité de sa blessure.
Il se pencha avec douceur sur elle.


-Ne t'en fais pas, tout va bien, je vais m'occuper de ta blessure. Tymora t'aime cela ce voit.

diplomatie +6 (+8 si elle est bonne) pour la rassuré. premier secoue/survie +1 pour estimer la gravité de la blessure.

Cherchant toujours celui qu'elle devait rencontrer, même si elle savait maintenant qu'il était passé dans l'autre pièce, il finirait bien par revenir, la jeune femme observait les gens présents dans les parages tout en sirotant sa boisson, au moins, cela lui occupait un peu l'esprit. De ce fait, elle ne put s'empêcher de voir le lanceur le couteau armer son coup, et surtout le geste qui le déclencha, mais ne put réagir à temps. Heureusement, ce fut le manche qui frappa la serveuse, et cette dernière allait relativement bien, à savoir qu'elle était en vie.
Sans réfléchir aux conséquences de ce qu'elle faisait, Jarircie se leva et s'approcha à grand pas pour vérifier qu'elle allait bien, apostrophant vivement le lanceur, préférant garder le garde pour plus tard :

- Non mais ho ! Tu te crois tout permis ? lui demanda-t-elle. Lancer des couteaux sur des gens volontaires, c'est une chose, viser les autres, c'est complètement autre chose ! Tu as intérêt à faire en sorte de corriger les choses, et maintenant !

Le petit bout de femme ne devait certainement pas paraître impressionnant, avec son petit mètre et demi, surtout sans son armure ni ses armes à son coté, mais elle avait l'habitude de manier les mots pour faire en sorte que les gens se montrent plus conciliant, ou du moins qu'ils se calment un peu, empêchant les choses de dégénérer, même si pour le coup, la servante de Kelemvor avait un très mauvais pressentiment, celui que des gens présents ici allaient rejoindre sous peu le plan de Fugue, et pas de manière naturelle. Heureusement, elle ne semblait pas être la seule à se soucier de ce qui se passait, dont l'un qui devait être médecin ou du moins avec des connaissances associées, car il entreprit de vérifier la gravité des blessures déjà infligées.

Ils n'eurent pas le temps de converser, une fois assis ensemble autour d'une table, l’ambiance de la salle principale venait de changer du tout au tout, seulement, son emplacement avait caché la scène à la vue d'Ascha, et à mesure que ses nouveaux compagnons intervenaient, lui même se disait qu'il resterait bien en retrait pour les jauger un peu, mieux valait se faire une idée sur leur comportement maintenant qu'en pleine action réellement dangereuse.

Le fidèle d'Oghma se décala donc jusqu'à avoir la salle bien en vue, notant chaque réaction dans un coin de sa tête.

L'impulsivité du premier à réagir pouvait avoir un grand intérêt plus tard, il était réactif, en pleine action c'était crucial, celui qui s'était nommé Cheynn se dit qu'il devrait discuter avec le rôdeur de cette réaction, placé comme il était il avait surement vu la scène se dérouler complètement.

Les deux dévots semblaient davantage portés sur les mots pour régler ce genre de situation, était-ce de la sagesse de leur part, eux qui étaient clairement conditionnés pour les combats? Certes l'endroit ne se prêtait pas à l'affrontement, était-ce ce qui les avaient motivés à agir ainsi?
Il nota leurs efforts pour résoudre pacifiquement la situation, il pouvait se permettre de juger leur approche, car c'était pleinement dans ses cordes, ils savaient se débrouiller avec les mots, restait à voir comment l'assistance allait réagir à ça.

Pas de réaction notable de leur employeur? Il n'avait peut être pas vu d'avantage l'action, ou peut être agissait-il comme lui à cet instant, à observer les réactions de ceux allant le servir.
Souriant à cette éventualité, le barde continua son analyse.

La jeune serveuse semblait encore sous le choc, c'était normal, Ascha interviendrait peut être en soutien à Turambar si le besoin de soin était trop grand pour ses capacités.

¤Et cette humaine, d'où sort elle?¤ Visiblement elle avait vu ce qui s'était passé, son point de vue serait aussi intéressant que celui du rôdeur.

Ascha Cheynn jugea que c'était le moment de se rapprocher, voir si son aide était d'une quelconque utilité, en parole ou en soins.

Si les deux jets de diplomatie ne sont pas concluant, Ascha en remet une couche, diplomatie +13. Pareil pour l'action de soin de Naïrod, premier secours+5 voir sort de "soin léger".

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Diplomatie Ulrich >< Psycho Asilgar : 20(d20)+6-10 (conflit en cours et action précipitée)= 20 (réussite critique) >< 8(d20)+1= 9 - Réussite d'Ulrich

Diplomatie Naïrod & aide Jarircie, Ascha : 15(d20)+6+2+2= 25 >< Passe de Hostile à Indifférent

Premiers secours Naïrod & aide Ascha : 14(d20)+1+2= 17 >< DD 15 - Réussite

'occasion pour Jarircie de rejoindre le groupe venait de se faire grâce, ou à cause de la rixe qui se déroula soudainement. Un des premiers à réagir fut Asilgar, prêt à en découdre sans sommation mais très vite tempéré par le paladin de Torm qui, pour une raison peut-être surnaturelle, possédait quelque chose dans le timbre de la voix qui incita le rôdeur à reporter son ardeur.
Aucun coup ne fut porté, que ce soit du camp des paladins que celui des lanceurs de couteaux. Ils observaient la scène, les muscles tendus, comme s'ils attendaient quelque chose. En y regardant de plus près et contrairement à ce que pensa en premier lieu Ulrich, ces "badauds" n'avaient nullement l'air éméchés.

On n'aurait su dire si l'intervention de Naïrod, appuyé par le petit bout de femme et le chantre nébuleux y étaient pour quelque chose, mais l'Ilmate détermina que la serveuse s'en sortirait très bien, avec simplement un hématome sur le front et un beau mal de crâne pendant les heures à suivre peut-être.
Dans la salle commune, l'activité n'avait pas cessé, comme si cela n’intéressait personne ou comme si l'affaire était trop commune. Peut-être étaient-ils déçus qu'une bagarre n'eut pas lieu.

Aramb s'était rapproché de quelques pas et comme l'avait pressentit Ascha, le soldat n'avait pas perdu une miette de la tournure des événements. Peut-être ne fut-il même pas surpris lorsque ce dernier leva la main vers les lanceurs de couteaux et que ceux-ci se mirent immédiatement au garde à vous, saluèrent l'homme et quittèrent la salle commune d'un pas militaire assuré, non sans laisser derrière eux cinq pièces d'or à l'attention de la jeune fille et après avoir récupéré leurs affaires.

Aramb Ilkar

- Parfait, comme elle l'avait prédit... lâcha l'homme assez faiblement. Son regard avait tout à fait changé. Vous êtes bien ceux que je cherchais. Dans ce cas, changement de plan donc : nous partons demain avant le levé du soleil, soyez prêts dans les étables de cet établissement. Ce soir, faites connaissance, festoyez, reposez-vous. Je vous retrouve demain matin pour se mettre en route et je vous expliquerait exactement de quoi il retourne, car l'objet de votre quête a quelque peu changé. Ho, et bienvenue dans le groupe, mademoiselle Jarircie. -------------------- Homme grand aux yeux gris, il a l'air en permanence fatigué ou soucieux comme s'il ne pensait qu'à d'horribles choses. Peu bavard, il passe son temps à observer autour de lui d'un air détaché.

Il hocha la tête puis rejoignit la sortie, par laquelle ses hommes étaient déjà passés.
Pas d'autres explications, pour le soldat tout semblait clair, contrairement au groupe qui resta là, quelque peu dans le flou.

Ascha releva la tête, rassuré et assuré de l'avis du paladin qui examinait la serveuse, la situation était une intéressante mise en scène, fait qui lui aurait échappé s'il n'avait pris du recul.
Tous ses compagnons semblaient s'être dévoilés aux yeux de leur commanditaire, Ascha Cheynn ne retint pas son sourire lorsque cette conclusion se fit évidence.
-Et bien, camarades, nos réactions étaient visiblement attendues pour parfaire leur recrutement. Nous avons passé le test et visiblement gagné encore en compagnie, dame Jarircie c'est bien cela?

D'un geste il invita cette dernière à se joindre à eux, retournant vers leur table, comptant bien sur les autres pour y reprendre place.

Le temps d'être tous calmement installés, le barde se repassa les faits et les réactions qu'il avait retenu de ses petits camarades, il ne manquerai pas d'ajouter d'autres éléments à ses observations dans les moments à venir.
Il paraissait logique de refaire un tour de table, plus développé, histoire de faire plus ample connaissance, et accessoirement de se présenter pour la nouvelle venue.

-Comme je le disais donc tout à l'heure, il semble utile de faire plus ample connaissance avant de se mettre en route demain. Le barde affichait un léger sourire avenant, il poursuivit, profitant d'avoir la parole.
-Je me nomme donc Cheynn, barde itinérant, instruit du dogme d'Oghma, je suis natif du Cormyr, même si mes pas m'en éloigne toujours plus de jour en jour. J'ai plutôt eu Everlund comme attache ces derniers temps, étudiant à l'école de magie qui s'y trouvait. Son sourire s'atténua légèrement alors qu'il pensait à ce qu'était l'Assemblée avant sa chute.

Il laissa ses yeux passer des uns aux autres compagnons de tablée pour écouter ce qu'ils avaient à dire.

À aucun moment Asilgar ne comptait tirer son arme pour en découdre avec les faux soudards mais il tenait à montrer sa détermination face à un acte de malveillance volontaire. Dans bien des rixes de taverne cela suffisait pour faire baisser le ton et obtenir des excuses. Ici, Pas-Feutré en était moins sûr : la situation paraissait étrange et la suite des événements le lui prouva. Rarement des badauds alcoolisés se mettaient à tirer sur les serveuses.

Il ignora les propos du paladin – n'ayant rien vu de la scène – n'ayant jamais eu l'intention de passer à l'attaque à moins que l’ennemi ne le fasse avant. Ce qui n'arriva pas.

La situation fut stoppée nette... Les lanceurs de couteaux devenus immobiles semblèrent attendre quelque chose. Lorsqu'ils se mirent au garde-à-vous, le Spectre Valien se retourna juste à temps pour voir le signe de main de leur employeur.

¤Un test.¤

Voilà le pourquoi de la situation. Aramb Ilkar venait de les tester et se trouvait suffisamment satisfait du résultat pour changer leur ordre de mission, ou du moins leur dévoiler leur véritable mission. Du moins le ferait-il véritablement le lendemain matin peu avant l'aube. Les laissant « faire connaissance et festoyer » pour le reste de la soirée.

Avant de retourner s’asseoir, l'Ombre de la forêt jeta un œil à la serveuse. Il la savait hors de danger, ayant bien vu quel côté du couteau avait heurté sa tête. Il la savait aussi bien entourée, ayant vu plusieurs personnes se précipiter vers elle du coin de l’œil. Personnes dont l'indignation s'était jointe à la sienne.

L'une d'elles, la dénommée Jarircie, devint par la même occasion un membre de plus pour le groupe, directement recruté par Aramb Ilkar.

Revenant tranquillement à sa place, le rôdeur replaça son épée contre le mur tout en évitant les regards de ses compagnons. Posant ses coudes sur la table, il joignit ses mains juste devant sa bouche, se murant dans le silence.

Sans surprise ce fut Ascha qui prit le premier la parole. L'homme donnait l'impression à Pas-Feutré de faire partie de ceux maniant le verbe comme une arme. Voilà un compagnon complémentaire pour celui que certains connaissaient sous le sobriquet « Asil le Taiseux ». Ainsi ce dernier ne fut point surpris lorsque le disciple d'Oghma se présenta comme un barde itinérant.

Point à l'aise avec ce genre de chose mais désirant vite en finir avec sa propre présentation, le Silence des Vaux prit la suite. Il abaissa ses mains jointent pour laisser paraître sa bouche avant de se présenter d'un ton calme, d'une voix presque effacée :

- Je me nomme Pas-Feutré. Je viens des Vaux.

Ses mains remontèrent, signifiant que tout était dit, et son regard se porta sur la prochaine personne à se présenter.

Se levant pour empêcher les choses de dégénérer, notamment qu'il y est un mort, les couteaux, utilisés proprement, pouvaient être mortel, mais également pour vérifier de l'état de la serveuse.
Ce faisant, elle put voir qu'elle n'était pas la seule dans ce cas, et qu'un groupe se dessinait dans ceux qui intervenait. Il s'avérait qu'il s'agissait du groupe qui avait, plus tôt dans la soirée, répondu à l'invitation du noble et de la garde du coin. Ce qui voulait certainement dire, si elle ne s'était pas trompé, celui qu'elle devait retrouvé était là.

Mais ce qui arriva par la suite la choqua un peu, comment pouvait-on oser frapper une innocente pour tester d'autres ? L'étrange homme qui était la cause des troubles dédommagea la serveuse, certes, mais cela restait moins que le minimum. De plus, l'homme ne s'expliquait en rien, et il savait qui elle était, alors même qu'elle ne s'était pas présenté, mais il parti avant qu'elle ne puisse lui poser de questions ou s'énerver contre lui. Au moins savait-elle où le trouver le lendemain matin, à une heure qui ne dérangeait point ses projets actuels, toutes ses questions auraient alors leurs réponses.

Décidant de s'installer à la table des autres, elle prit son cruchon et son verre pour aller s'installer et écouta les autres se présenter, les observant du regard. La plupart semblait être des combattants, comme elle, même si elle se plaisait à croire que sans son poids en acier sur le dos et après un bon bain, son apparence n'avait rien à voir avec celle de ces gens.
Le dernier était plus dur à déchiffrer de l'extérieur, mais comme il se présenta, elle put constater qu'elle avait affaire à un érudit. A son tour, elle se présenta :

- Bien le bonsoir à tous. Comme l'a dit l'autre homme, celui qui est parti, je m'appelle Jarircie, et je suis une servante de Kelemvor. Je viens d'Altumbel et de la mer, même si cela fait quelques temps que je n'ai pas navigué, et plus encore que je ne suis pas rentré d'où je viens, mais rien ne m'attend là-bas. Depuis, j'apprenais sur les routes avec mon mentor, et depuis peu, je suis seule avec ma monture.

Tùrambar avait donc étudier la blessure de la jeune femme. Il n'y avait rien de grave. Mais elle garderait une bien vilaine bosse.
Le paladin estima que ce n'était pas à la jeune femme de porter une marque de cette fâcheux incident.
Il se concentra, faisant le vide en lui, en appelant à son dieu, à la foi qu'il avait en Ilmater, le dieu en pleur. Alors son auréole de lumière se concentra autour de sa main et du bout des doigts, il effleura le crâne de la jeune femme, dont la bosse et le mal de crâne disparurent.

-Te revoilà aussi belle et entière que tout à l'heure. Qu'ilmater bénisse tes jour et en écarte la soufrance.

Le paladin se releva observant d'un œil plus que mauvais ce qui ce passait. Les hommes se m’étant au garde à vous, puis quittant la sale sous la baguette d'Aramb Ilkar. Tout ceci avait donc été orchestré, mis en scène.
Certes ils laissèrent quelques pièces d'or à la jeune serveuse. Bien maigre consolation selon l'ilmatarie.
*Il s'agissait donc d'un teste, d'un banale teste ! Quel hommes peut ce croire à se point important pour agir ainsi, pour mettre ainsi la vie d'une jeune femme en jeu ! Pour ainsi lui apporter la soufrance tant sur sa tête, mais surtout dans son cœur ?!*

La colère pouvait se lire sur le visage du paladin quand il se retourna vers la porte. Une veine palpitait au milieu de son front, il siffla alors entre ses dents serré :
-Par le sang d'Imphras !

L'homme du nord couru vers la porte du haut de ses grandes jambes pour rattraper leur "commanditaire". Il était tant de donner une leçon de foi et de savoir vivre.

- Mettre ainsi la vie d'une jeune femme en danger vous amuse ?! Nous faire passer un banale teste ?! Vous avez osez la faire soufrire pour une raison aussi futile ? Si notre parole donné ne vous suffisait pas Aramb Ilkar. Alors vous ne méritez nullement ma compagnie et mon assistance. Et vous pouvez déjà oublier toute bénédiction du dieu en pleure.