Infiltration de l'Ordre déchu

La nuit fût agitée pour certains et reposante pour d'autres. N'Djouma eût une nuit assez troublante, en effet il eût un rêve ou les prédictions de l’amulette rencontrée dans la crypte semblaient devenir réalité. Il se vit portant l'étrange ceinture trouvée dans le donjon et eût l'impression d'être en possession d'un pouvoir magique lui permettant de se battre dans la même catégorie que ces utilisateurs de la magie profane qui l'impressionnaient tant.

Metzli quand à elle put profiter d'un sommeil réparateur, la promesse de guérison que lui avait fait Dalcaer en était surement pour quelque chose...Une fois réveillée, elle ne perdit pas de temps et alla faire le tour des boutiques du village gnome accompagnée d'Arzhaelig.

Mais finalement celui qui eût le rêve le plus étrange s’avéra être Malphax, durant la nuit il eût l'impression qu'un froid glacial avait pris possession de sa chambre sans réussir à le réveiller.
Une figure étrangement transparente et cagoulée, semblable à de la fumée, planait au dessus de lui et l'observait.
Bizarrement le nécromancien avait l'impression de voir la scène depuis le plafond comme si son âme avait réussi à quitter son enveloppe charnelle et qu'il se trouvait spectateur du macabre spectacle.
Il vit donc la forme éthérée s’approcher de son corps et lui souffler à l'oreille. A cet instant même le nécromancien sentit une douleur fulgurante comme un coup de poignard dans sa tête et se réveilla en sursaut, la sueur perlait de son front...Peu après, il se rendormit d'un sommeil de plomb et le lendemain ce cauchemar n'était plus qu'une lointain spectre oublié.

La matinée se déroula sans encombres l'ensemble du groupe pût bénéficier de tout le temps nécessaire pour acheter le matériel souhaité et quand il fut l'heure de rejoindre Dalcaer ils étaient prêts.

Le gnome les trouva assez rapidement dans le petit village, il paraissait beaucoup plus en forme et revigoré. Le sourire aux lèvres il s'empressa de serrer Metzli dans une étreinte amicale et lui expliqua qu'il avait pu trouver de quoi la guérir dans la bibliothèque du temple. Un parchemin qui datait d'une époque oubliée, comportait une étrange citation qui était censée éliminer le mal vampirique.
Sans attendre il prit Metzli à par et lut le parchemin qui sembla se volatiliser en mille morceaux dans une déflagration étrange. Bizarrement Metli avait la sensation d'aller mieux comme si elle avait récupéré une partie de soi même, elle ne se sentait plus aussi lourde et fragile, le parchemin semblait avoir u un effet c'était certain.

Dalcaer fixa l'ensorceleuse comme pour demander une réponse, apparemment lui même n'était pas certain du résultat et cherchait dans les yeux de Metzli une confirmation à ses espérances.

N'Djouma avait profité de ce temps pour faire identifier l'étrange ceinture de son rêve et il s'était avéré qu'il avait vu vrai apparemment le pouvoir résidait dans la boucle en acier de la ceinture. Une fois par jour le pouvoir des dieux pouvait le transformer en une sorte de créature d'autre plan, un céleste et il aurait des pouvoir au delà de toute son imagination lui avait certifié le marchand après avoir encaissé son or pour le travail de recherche.

Quoi qu'il en soit, ils avaient eu le temps nécessaire pour se préparer et Dalcaer leur avait apporté l'or promis la veille, Il ne leur restait plus qu'à rejoindre la caravane de villageois de Ravkin qui semblait impatiente de reprendre la route...

Félicitations vous avez fini le premier chapitre !!!

Arzhaelig avait répondu avec enthousiasme à la proposition de partager le petit déjeuner de son amie. Les repas restaient des moments privilégiés pour parler le plus sereinement possible des sujets les plus graves.

L’absence de nouvelles de Dalcaer avait assombri le visage du barde mais juste le temps que l’ensorceleuse ne lui parle de ses ailes, de son héritage. Elle avait assez de pensées sombres pour qu’il n’en rajoute dans un mélodrame inutile, aussi se permit-il même de sourire.

Contrairement à ce qu’il avait craint, elles ne l’avaient absolument pas gêné pour dormir. Peut-être étaient-elles par contre responsables de son manque de rêves qu’il avait appelé de tous ses vœux, que ce soit pour revoir une certaine Fée ou un membre de la Main, par l’obligation de dormir différemment qu’à son habitude et de ne pouvoir plonger dans le sommeil paradoxale nécessaire. A moins que ceux-ci ne soient trop dérangeant encore pour sa conscience et que son subconscient ne les garde secrets.

Ils avaient parcouru ensuite la ville qui avait été le théâtre de leur rencontre mais surtout de la bataille immonde, initiée par la mise à mort d’un enfant …

Affecté tant par l’état de Metzli que par ses souvenirs, même en essayant d’être de bonne compagnie, il n’avait pas le cœur à rire … au moins jusqu’à ce que le prêtre n’étreigne la blessée. Il les avait suivi alors, par curiosité et s’assurer surtout d’être présent si la tentative venait à échouer. Il ne les quitta que lorsque Dalcaer la prit à part et lut le parchemin sensé lui rendre le fragment de vie volé. Il avait entendu la déflagration et attendait, lui aussi, le résultat de cette tentative de guérison pleine d’espoir.

Si l’expérience était concluante, il leur faudrait fêter cette victoire contre le mal et si pas, trouver une autre ressource capable, peut-être, de tenter l’expérience à son tour … pour peu que ce soit encore possible.

Metzli partagea avec plaisir son repas avec le barde et fut heureuse d'apprendre qu'il s'accommodait bien de ses ailes impressionnantes. Son esprit restait néanmoins préoccupé par la blessure que lui avait infligée Zelthyr : l'heure du rendez-vous avec Dalcaer approchait peu à peu et la jeune femme craignait que le prêtre ne lui apporte de mauvaises nouvelles. Aussi, lorsqu'elle aperçut le gnome, son cœur se serra...

Cependant, la jolie ensorceleuse remarqua bien vite l'air enjoué de Dalcaer tandis qu'il lui présentait le parchemin et qu'il lui expliquait que la formule pourrait probablement la guérir. Metzli reprit alors espoir. Tandis que le prêtre accomplissait le rituel, elle pria Tymora, en espérant que la Dame l'honorerait une fois de plus de sa faveur.

Dès qu'il se tut, la jeune femme se sentit apaisée et "complétée" : c'était comme si on lui avait rendu une part d'elle-même, qu'elle avait récupéré ce qu'on lui avait volé. Elle sentait aussi la magie la parcourir avec plus de vigueur. Visiblement, la formule avait fonctionné : contre toute espérance, elle était guérie!

Affichant un large sourire, Metzli se tourna vers Dalcaer et Arzhaelig qui, fort gentiment, était resté à ses côtés pendant le rituel :

- Je me sens beaucoup, mais alors là beaucoup, beaucoup, mieux! Cela a fonctionné, Dalcaer! Vous avez réussi! Je ne pourrai jamais assez vous remercier!

Elle dut se retenir pour ne pas sauter au cou du prêtre pour l'embrasser. Radieuse, elle regarda Arzhaelig avant de poser sa main sur son épaule.

- Tout est bien qui finit bien, finalement! Merci à tous les deux de m'avoir ouvert les yeux lorsque j'ai failli succomber à la proposition de l'apparition du tumulus... Et merci de m'avoir soutenue dans ces moments difficiles.

Elle était tellement heureuse qu'elle en aurait presque pleuré de joie. Jamais auparavant, elle n'avait éprouvé un tel soulagement. Apaisée, elle remercia silencieusement sa déesse tutélaire et caressa Tzotzil. Après avoir gardé le silence quelques instants afin de profiter de sa guérison, la jeune femme changea de sujet et évoqua la suite des événements:

- Grâce à vous, me voilà prête à reprendre la route. Je suppose que nous allons, dans un premier temps, reconduire les captifs à Ravkin. Restera à déterminer la suite de notre programme, combattre le culte sur base des indices que nous avons récoltés ou gagner la Tour de la Main des Mystères. Enfin, nous aurons tout le temps d'en discuter en chemin avec N'Djouma...

Après une courte pause, elle ajouta :

- ... et Malphax.

Le jeune magicien avait partiellement gagné sa confiance et elle ne voyait pas de raison de l'exclure de leurs prochains voyages. Même si elle était toujours mal à l'aise quand elle se trouvait à ses côtés, il s'était montré loyal et n'avait pas hésité à se mettre en danger pour leur venir en aide.

Pour l'heure, Metzli était pratiquement prête à prendre la route : elle avait mangé et bu en suffisance et ses affaires étaient empaquetées...

En déambulant tranquillement dans les rues pour retrouver ses compagnons, Malphax chercha un nom pour son nouveau coursier. Plusieurs idées lui vinrent à l'esprit, mais encore rien de bien convaincant. Son corbeau Nelzar et son fidèle destrier... Malthar ? Delnor ? Non. Ragnar ? Encore moins. Choix bien difficile qu'est le baptême.

En débouchant sur une petite place, il aperçut un puits. Il se souvint que l'un des objectifs du nécropolitain en venant à Bulborp devait être l'empoisonnement de l'eau du village. Apparemment en cela aussi il avait échoué. À première vue, aucun habitant ne semblait souffrir d'un quelconque poison.

C'est à ce moment, alors qu'il quittait la place et empruntait la dernière rue qui le mènerait à destination que son rêve étrange lui revint en mémoire. Mais était-ce vraiment un rêve ? Ou bien de la magie ? Silax aurait-il pu user d'un sort lui permettant d'obtenir un tel résultat ? Impossible de véritablement le savoir à l'heure actuelle, l'avenir apporterait peut-être des explications.

Lorsqu'il retrouvait enfin ses camarades, Metzli et Arzhaelig se trouvaient en compagnie de Dalcaer et l'ambiance semblait au réjouissement. De ce qu'il apprit, la jeune ensorceleuse ne souffrait plus du mal causé par le vampirien. Il hocha la tête avec un très léger sourire.

- J'étais sûr que tu serais guéri.

Intérieurement, le nécromancien éprouvait une réelle satisfaction : il allait de son intérêt de voyager avec des comparses en pleine vitalité et non diminué par de quelconques maux. Car enfin venait l'heure de se mettre en route pour la tour Durlag. Il faudrait au passage se coltiner la tâche ingrate de ramener les gueux survivants dans le misérable village devant leur servir de chez eux, mais soit. S'il fallait vraiment le faire pour gagner la confiance des autres et avoir de l'aide pour piller les savoirs de Silax, alors il le ferait.

¤Méprisables paysans.¤

Empochant la récompense de Dalcaer, Malphax regagna l'écurie pour récupérer son nouveau cheval, Orias. Il versa le reste de la somme dû, puis rejoignit l'attroupement de chariot s’apprêtant au départ. Ne restait qu'une question, passeraient-ils par Borcolline chercher ce Vesper, sbire de la liche à qu'il devait remettre l'amulette de son maître ? En natif de la région, le jeune magicien voyait déjà l'itinéraire qu'il faudrait suivre s'ils choisissaient bien de rencontrer l'homme de main. La petite caravane passerait donc par Borcolline puis passerait vers Triel et Elturel pour finalement rejoindre la piste d'Uldoon pour rallier tranquillement Ravkin et la fameuse tour Durlag.

Monté sur son grand cheval noir, se tenant bien droit son corbeau à l'épaule, le nécromancien observa froidement la route s'étendant devant lui.


Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue
Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face
Divin
Niveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie
Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique

J’avais fait un fameux rêve cette nuit-là, rêve confirmé par le marchand de cette boutique d’objets étranges du village. Mon ceinturon était donc un artefact magique. Le mot était lancé, un terme que je potassais de plus en plus dans ma tête. Il me faudrait absolument découvrir si j’étais moi aussi capable d’apprendre à utiliser la toile. Il me restait donc au préalable à voir si je pouvais contrôler la puissance de ce nouvel objet.

Je restais persuader que la magie pouvait m’apporter une protection qui me rendrait bien plus efficace même  si cinq pouces d’acier se tordant dans les tripes de mon adversaire pouvaient valoir n’importe quel sortilège de combat
Je profitais de ma visite pour examiner l’équipement disponible mais rien ne semblait vraiment me convenir pour l’instant. Cela me rappelait également que je devais faire un tour au temple pour me débarrasser des maléfices d’une certaine épée. En chemin, je passais devant les écuries, hésitais un moment. Mes compagnons avaient tous achetés une monture et sentir les flancs d’un destrier entre mes cuisses me tenta un moment. Secouant la tête, je poursuivis mon chemin, j’étais peu habituer à chevaucher et me sentais bien incapable de combattre efficacement autrement que camper sur mes deux jambes.

Je poursuivis mon chemin jusqu’au temple ou je demandais à voir Dalcaer afin de me débarrasser de ma malédiction. Celui-ci semblait s’être bien remis de sa confrontation avec son défunt frère et c’est avec efficacité qu’il brisa l’enchantement. J’avais un moment pensé emporter l’objet avec moi afin d’en tirer un bon prix dans une grande ville mais j’avais à l’esprit que cet objet était toujours maudit et je ne pouvais me résoudre à le remettre en circulation. Je priais donc Dalacer d’accepter de cacher l’objet dans le temple afin qu’il ne nuise plus par ses propriétés maléfiques, dans le même temps, je lui faisais don de la statuette en obsidienne de Liche. Je ne pouvais me résoudre à voyager avec de tels objets.

Je ne voyais plus de raison justifiant de rester encore dans le village et j’imaginais que les réfugiés seraient impatients de retourner chez eux. Je quittais donc le temple pour rejoindre la caravane alors que Dalcaer partait à la recherche de Metzli, tout heureux d’avoir enfin trouvé un remède à son mal.
J’avais caressé l’idée de l’accompagner et de voir enfin ce petit bout de femme totalement soigné mais j’estimais finalement qu’elle n’avait pas besoin de spectateur et qu’elle préfèrerait sans doute oublié au plus vite ce pénible souvenir. Finalement, bien des choses avaient changés.  Ulrik, le guerrier silencieux avait perdu la raison, Télim nous avait quittés et Gabrielle avait été tuée. Metzli aurait pu devenir vampire, Arzhaelig se transformait en fée ou presque quand à Malphax…..Non, lui ne semblait pas vraiment changer, pas vraiment bon et mon instinct me disait même le contraire, l restait toutefois un allié utile. Il ne restait que moi,  je n’avais pas encore pris le grand virage de la vie qui me mènerait peut être un jour à devenir mage mais ma décision était prise.

Tout le village s'était groupé pour dire adieu aux caravaniers et au groupe d'héros qui les avait libérés du joug de la liche.
Le chef du village et Dalcaer étaient en première ligne et serrèrent chacun à leur tour la main des quatre aventuriers, leur assurant qu'ils auraient le gite et le couvert dans le village et seraient toujours accueillis comme des héros.
Le temps de quitter Bulborp était arrivé, après ces adieux ils prirent la route direction le Sud direction Hluthvar, d'après leurs calculs ils devraient arriver à cette ville le lendemain si tout se déroulait correctement et le voyage durerait presque un mois en comptant les arrêts pour reposer les chevaux. Ils avaient dans le chariot tout le nécessaire pour s'alimenter eux et les cinq villageois de Ravkin qui les accompagnaient et ils ne seraient pas forcés de s'arrêter dans les villes pour se ravitailler...

[b]Suite : https://www.royaumesoublies.com/couloirs/i...ndpost&p=189512[b]