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> La Fraternité des Runes
écrit le : Jeudi 12 Février 2015 à 14h39 par Ţhųnđer Jaċk
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affard observa Vellaï qui rentrait nonchalamment, telle une petite reine sur scène. Elle gratifia le prêtresse d’un coup de tête câlin avant de grimper sur le lit et de se coucher en boule, ronronnant allègrement jusqu’à en oublier ses envies de jouer.
Nullement gêné par sa nudité et sa peau meurtrie, l’oiseau princier apprécia les gestes de sa compagne. Il demeurait pourtant perplexe, car la tendresse et la complicité qui s’installait n’avait rien à voir avec les femmes qui faisaient leur office habituel. Tout avait généralement un caractère très obscène, ou vulgaire, surtout dans la façon de parler. Christal agissait comme si elle était l’unique maîtresse de cet homme libre, à la fois si simple et complexe. Ce n’était vraiment pas pour lui déplaire, mais les véritables intentions de chacun allaient se révéler sur le long terme, et se précipiter ne menait généralement que dans les impasses.
Pourtant, plus il y pensait, et plus Raffard se demandait si une fois son objectif rempli ici, celui de protéger quelqu’un qu’il pouvait aimer de manière réciproque serait une bonne manière de continuer son chemin sur Faerûn.
Les yeux dans les yeux, prunelles de cuivre en fusion contre acier mordant, l’homme astucieux prolongea un peu le plaisir en attirant les lèvres de sa compagne contre les siennes.


- On va devoir mettre les choses au clair avec nos deux autres comparses ma belle. Si chacun de nous part avec son objectif personnel, on va finir par en venir aux mains. En réalité, je ne connais quasi rien de la fraternité des sept. Ils ne m’intéressent pas à vrai dire, au même titre que Ader ou Zortan, comme je t’ai dit plus tôt. Je ne sais pas ce que toi et les autres comptaient faire ou pour qui vous travaillez et je ne veux même pas le savoir. Pour vivre heureux il faut vivre dans l’ignorance parfois.

Nouveau baiser agrémenté de caresses dans les cheveux soyeux de la jeune femme. Vellaï en profita pour s’étirer de tout son long et de jouer au polochon vivant.

- Tant que l’on ne touche pas à Xanesha, tu peux faire ce que tu veux, et… eut égard de cette soirée que nous passons tous les deux, je t’aiderais dans ton entreprise. Dans mon enquête je suis parvenu à beaucoup de conclusions qui n’augurent rien de bon, mais je n’ai pas encore toutes les confirmations nécessaires pour en parler ouvertement. Je peux néanmoins te dire deux choses ma belle : la première est que, eh bien je fais partie de la fraternité. Hé ! haha, ne t’inquiète pas, j’ai compris leur fonctionnement et la manière dont ils utilisent leurs sources et les hommes de mains comme une marchandise périssable. J’ai utilisé leur processus et mis en place mon propre réseau à l’intérieur de cette petite compagnie. Pour faire simple, ça ressemble un peu à un groupe dont le point central serait Xanesha, où graviterait sept personnes qui elles-mêmes commandent chacune leur propre groupe. Vois ça comme un cercle dans un cercle, dans un autre petit cercle. Les membres ne se connaissent pas entre eux, ils se mentent les uns les autres et vivent dans l’illusion, promettent monts et merveilles mais il est facile de percer leur manège à jour. Voilà comment je me suis retrouvé à la tête d’un petit groupe. Maintenant la deuxième chose moins agréable, est qu’on va se retrouver entre deux feux, et là je n’ai pas beaucoup d’informations. On va devoir creuser la piste des gobelins, d’ailleurs je pense qu’avoir mis à sac la verrerie n’a pas été mon idée la plus brillante de la journée.

Raffard embrassa une nouvelle fois sa compagne et apprécia le grain doux de sa peau. Il avait lâché son plaidoyer en toute franchise, comme si Christal était devenue sa complice. En définitive, l’oiseau princier n’avait pas révélé grand-chose, mais cela confirmait qu’il était là à titre personnel, pour une enquête qui semblait se focaliser autour de la chef de ces adeptes.



L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides.
Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.


Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe.


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écrit le : Vendredi 13 Février 2015 à 16h15 par Christal
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Elle l’écouta attentivement, allongée sur le côté, sa tête surélevée par l’une de ses mains. Raffard disait ne pas s’intéresser à la Fraternité des Sept, ni à Ader, ni à Zortan et pourtant… Pourtant, il semblait plus qu’intéressé par Xanesha, la chef de cette guilde, les deux amants s’étaient rencontrés chez le vieux Ader et il avait monté tout un mensonge pour sauver la mise de Zortan… Il disait maintenant faire partie de la Fraternité !

¤Drôle de manière de ne pas s’intéresser !¤

Elle caressait Vellai de sa main libre.

-"C’est donc Xanesha qui t’intéresse ? Souffla-t-elle sans une once de jalousie dans la voix." Et quel est ton plan pour sauver son âme ? Ajouta-t-elle en souriant.

« A quel genre de… d’affaires se dédie ce petit groupe que tu diriges ? Au genre que la garde n’apprécierait pas n’est-ce pas ? Et Ader, il trempait dans quoi de si louche ce bon monsieur ? J’aimerai bien comprendre…»

La Calishite avait grandi entre l’auberge de ses parents et le temple de Sharess. Entre les deux, les rues de Calimport, des quartiers les plus mal famés aux districts les plus huppés. Elle avait des amis mendiants, marchants d’épices en tout genre, receleurs, noblions, les deux à la fois pour certains. Les petits larcins et les expériences à la limite de la légalité de ne l’indisposait pas. Et même si elle n’était pas toujours en accord avec les activités de ses connaissances, elle ne s’en mêlait et ne portait des jugements que très rarement. Les méfaits qui la révoltaient étaient ceux faisant, à ses yeux, vraiment du mal à autrui. L’assassinat, la violence, l’abus, l’esclavagisme, l’injustice en général la l’insupportait… Sa religion prônait d’ailleurs la liberté totale, tout ce qui pourrait l’entraver étant à proscrire.

Elle-même n’était tout simplement pas une sainte. Plus jeune, elle s’était plus d’une fois retrouvée sur les toits s’extirpant d’une fenêtre en pleine nuit, tentant de semer la garde dans le dédale des ruelles qu’elle connaissait bien, ou encore se réveillant dans des endroits qu’elle ne connaissait pas aux côtés de personnes qu’elle ne connaissait pas, après une nuit un peu trop… festive...
Elle avait bu… oh oui.. et elle avait fumé de l’herbe du diable, en quantité… mais ce à quoi elle n’avait jamais acquiescé, c’était bien de porter préjudice à quelqu’un. Au contraire, sa douceur pouvait se dissiper et son impulsivité prendre le dessus devant un tel spectacle.
Tout ceci se sentait dans son attitude et dans les intonations qu’elle empruntait. Particulierement pour quelqu’un qui venait lui aussi du Calimshan.



« Le plaisir est un don de Sharess, gratuit pour tous, afin d'apporter le bonheur à tous ceux qui le cherchent, et la joie à tous ceux qui souffrent.»

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écrit le : Vendredi 13 Février 2015 à 19h15 par Ţhųnđer Jaċk
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affard passa une main dans ses cheveux noirs. Sa peau commençait à le démanger par endroits, à l'irriter. Il regarda discrètement vers ses affaires abandonnées chaotiquement au sol puis reporta son attention dans le regard de son amante.
Il soupira et enchaîna d'un air très sérieux.


- Je me suis servi de la fraternité pour me constituer un réseau d'informations, quand je suis arrivé à Eauprofonde. Tu ne vas peut être pas me croire, mais vraiment, je suis ici par un grand concours de circonstance. J'imagine que les hommes au plus bas de l'échelle pratiquent divers larcins, rapts, menaces. Extorquer des fonds probablement. Comme une guilde de voleurs je dirais, et puis, au dessus, il doit y avoir des assassins, des spécialistes du crime, et encore au dessus, le vrai noyau dirigeant qui, d'après le nom de leur fraternité, serait versé dans les rituels plutôt malsains, la magie noire peut-être ? un cœur corrompu, manipulé, je ne suis pas sûr.

Il essaya de ne pas penser aux démangeaisons et adopta la même posture que Christal. Il joua de son pouce sur les lèvres de la jeune femme, comme pour découvrir les moindres parcelles de sa peau. La main remonta dans le cou, puis dans les cheveux et enfin les bras.

- En ce sens, je ne m'intéresse pas à ce que fais cette confrérie, mais j'utilise son réseau, c'est comme ça que j'ai entendu parler de Ader. Il était mêlé d'assez près à la fraternité des sept. Si toi aussi tu es, enfin étais associée à cet homme, alors mon histoire farfelue d'agent double ne l'est pas tant que ça.

Se mordant la lèvre, une mèche de cheveux en travers du visage, l'oiseau princier rapprocha sa bouche une nouvelle fois de celle de Christal. L'embrasser lui faisait oublier totalement les douleurs qui se diffusaient lentement en lui. Elle était comme une panacée, un remède miraculeux; peut-être le genre de femme à garder près de soi toute une vie.
Doucement, il la bascula sur le dos et se pencha au dessus d'elle pour continuer à l'embrasser, ses mains parcouraient son corps tendrement.


- Aouch !!!

Sauf que Vellaï semblait en avoir assez que le lit bouge dans tous les sens : elle planta ses griffes dans les fesses de son maître avant de déguerpir et de sauter dans tous les sens.

- Je suis né à Sudolphor repris Raffard. Là bas il y a deux types de gens, les riches, qui sont très riches, et les moins que rien, qui font tout un tas de stupidités pour survivre. Xanesha était une très belle jeune femme, douce, souriante, attentionnée, extrêmement gentille malgré le cocon hautain dont l'enveloppait sa famille richissime. Elle n'était pas humaine et impossible de ne pas remarquer sa chevelure d'argent, ses yeux d'un gris qui sont très fort semblables aux tiens. Elle avait du sang céleste en elle... C'est la première fille dont je suis, je crois, véritablement tombé amoureux. Tout part d'elle, les espoirs, les déceptions, les interrogations. Puis un jour, quelque chose se produisit, je ne sais pas trop, et elle disparut. Complètement. C'était il y a dix ans environ. Des années à chercher pourquoi elle avait disparue, pourquoi elle m'avait laissé, à chercher ce qui lui était arrivée, partir sans même prévenir sa famille. A Eauprofonde, je devais assister à une conférence il y a de cela un moment, pas besoin de s'éterniser dans la cité, même pas dans un bordel. Sauf que, je l'ai aperçue. Elle, Xanesha, elle était là, aucune erreur possible. C'est comme ça, à force de jouer des coudes, que j'ai réussi à obtenir plus d'informations sur elle, à découvrir qu'elle dirigeait son groupe de crapules. Elle n'a même pas cherché à dissimuler son nom, mais si c'est bien la même femme que j'ai reconnue ce jour là sans jamais pouvoir la revoir depuis, elle n'a plus rien de commun avec la douce jeune fille que j'ai connu. Belle semble rimer avec cruelle. Je dois découvrir pourquoi, comment elle en est arrivée là. Et comprendre, j'ai besoin de comprendre... mais je n'ai aucun plan précis, j'avance comme je peux, si je me retrouvais en face d'elle, elle ne me reconnaîtrai même pas et je ne saurais peut être même pas quoi lui dire.



L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides.
Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.


Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe.


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écrit le : Samedi 14 Février 2015 à 11h21 par Doreah Naelys
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¤ S'ils me demandent de vous tuer... ¤

Doreah se mit à envisager les différentes implications que révélait cette simple phrase si lourde de sens

¤ Ainsi Baltana est une tueuse... Ça aurait du me paraître évident au vu des compétences misent en oeuvre... ¤

¤ A la solde de la fraternité qui plus est.. Quelle était sa cible aujourd'hui ? Ader, non ça n'a pas de sens... Pas nous non plus, elle me l'aurait dit... ¤

La jolie métisse se remémorant leur rencontre, dans cette même taverne, elle se vît endosser la tablier de Koraline et se faire envoyer paître par une jeune bourgeoise qui ne désirait en rien s'abreuver, puis une fois cette dernière laissée aux soins des plus délicats de la sharessienne, lorsque la jeune serveuse lui narrant ses déboires avec son futur promis, cette intervention aussi soudaine que surprenante...

¤Je connais bien la verrerie...Si vous voulez je peux aller voir...Par contre je vous préviens, si j’y vais, c’est seule.... ¤

Doreah n'avait aucun doute, c'était bien les mots qui avaient été prononcé par cette ténébreuse inconnue, sans raison apparente elle s'était soudainement impliqué, à la simple évocation de...

¤ Zortan !!! Mais bien sur ¤

Démêler le mystère Baltana, activité plus effrayante que ludique, n'était désormais plus le seul enjeu de cette entrevue. Les liens que la roublarde venait de dévoiler avec cette confrérie était sûrement l'une des meilleures chance de parvenir à lever le voile sur cette inquiétante affaire, car certes, Ader n'était plus, et ainsi leur mission s'achevait...

¤ A condition que je sois prêtre à feindre de ne pas avoir vu le danger qui couvait à Eauprofonde... ¤

Ces réflexions abouties, Doreah plongea son regard dans celui de sa comparse et adressa un signe de dénie à sa dernière remarque

- " Je m'en morfonds, mais tout ça s'apparente sans aucun doute à du chantage... Ils te prennent sous leur aile, te font croire que tu pourras devenir l'une des leurs... Ils t'ont même dit que tu devais d'abord faire tes preuves n'est ce pas ? "

Doreah hésita à reprendre une gorgée de vin, mais le chaleur qui commençait à s'emparer d'elle l'incita à se raviser

- " Et cette mise à l'épreuve, c'est quoi ? Tuer Zortan ? "

Elle avait lâché le mot sans crainte et sans agressivité. En cet instant, si Baltana avait révélé son identité et sa fonction, elle apparaissait à la Calishite sous un autre jour...

- " Je ne peux pas te promettre ce que tu me demandes, en revanche je vais te promettre une chose, nous allons réussir à te sauver! "

Elle approcha son visage de la jeune fille et caressa sa joue d'un geste plein d'affection

- " Mais nous allons jouer avec nos propres règles... et punir Xanesha pour cet acte odieux"

Ses doigts poursuivirent la caresse le long du coup de Baltana, dégageant au passage sa gorge des cheveux bruns, puis d'aventurèrent doucement jusqu'à la marque source de tant de peine

- " Si tu dis vrai, le temps est ton principal ennemi... Ce n'est pas moi... Cette Xanesha qui a prit ta vie en otage ne te la rendra pas... Nous devons aller nous servir par nous même... Nous allons les infiltrer et remonter à la source... Que voulait-elle à Zortan, quelle était ta mission ? "



 
 
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écrit le : Dimanche 15 Février 2015 à 18h46 par Baltana
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Baltana hocha de la tête

- « Du chantage je ne sais pas … Xanesha, je vais être franche, je m’en fiche, ce que je sais c’est que je dois me rapprocher d’elle pour remettre la main sur ces runes, je sais de source sure que c’est elle qui les a … Mais elle ne sait pas que je les recherche, je fais ce qu’on me demande pour monter dans la hiérarchie, je n’ai … enfin, jusqu’à maintenant je n’avais pas le choix. »

Le sujet Zortan vint enfin …

- « Le tuer, non, ça n’est pas moi qui suis chargée de ça. Moi je suis chargée de … faire des rapports sur ses habitudes, ses allées et venues, son type de femmes, sa vie. J’ignore qui est ou était chargé de l’exécution. Je crains d’être compromise avec cet incendie … ou ça peut nous servir pour faire passer Zortan pour mort. Je suppose que mon contact ne tardera pas à me recontacter, s’ils le supposent mort … il devra se déguiser et quitter la ville … un moment. »

Sa phrase terminée elle retira le fourreau sanglé à sa cuisse ainsi que la lame accrochée au bout de ses cheveux. Elle posa les deux sur la table, finissant par un sourire, un vrai cette fois.

- « Je sais, j’en ai partout »

Elle plongea ensuite son regard dans celui de l’ensorceleuse, se crispant quand elle posa sa main sur la marque, qui était brulante, le regard n’était pas hostile, une confiance s’installait elle ? Chose probable.

- « J’aurai plus à gagner en travaillant avec vous de manière discrète … que contre vous dans tous les cas. Et seule … je crains de n’arriver a rien. Mais il risque d’y avoir des morts, je ne te le cache pas. Et oui … mon ennemi c’est le temps … Pas toi, pas Christal, la fraternité n’est en soi pas mon ennemie, mais pour y arriver, je suis d’accord avec toi sur ce point, ils devront … Comment dire … Tomber.»

Son pouce caresse instinctivement la main de Doreah, remontant vers sa nuque, ou elle se posa, prenant une prise à la fois douce mais ferme.

- « Au final. Ton caractère aussi bien trempé et acéré me plait, on fera du bon boulot ensemble. Et pour Xanesha, tu as peut être raison … mais pour le moment, je préfère les brosser dans le sens du poil, infiltrer … pour récupérer ce qui est à moi … Enfin … a Nounours. Si je me rate … Ça sera Bonne nuit les petits, tu ne m’auras plus dans tes jambes. En attendant j’ai envie de profiter.»

La roublarde se redressa et vint poser ses lèvres contre celles de Doreah, laissant filer sa langue a la rencontre de celle de l’ensorceleuse qu’elle serrait contre elle d’un coup, elle put se rendre compte que la douleur ne l’handicapait en rien dans ses mouvements, qui se révélaient plus doux que ce qu'elle montrait en général.



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« Il n’y a que trois personnes en qui j’ai confiance ; moi, Loviatar et la troisième ça n’est pas vous … »

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écrit le : Mardi 17 Février 2015 à 19h36 par Doreah Naelys
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La thèse d'un Zortan mort ne les servirait pas, en revanche il ne faisait aucun doute sur le fait que ce dernier allait jouer un rôle dans leurs prochaines péripéties, en ce sens il lui fallait argumenter !

¤ Nous n'avons pas de meilleur choix que de s'en servir comme appât... Au grand dam de sa futur femme... J'aimerai bien avoir une autre solution.. ¤

La Calishite entrouvrît donc les lèvres afin de protester. Elle n'avait pas perçu l'initiative de Baltana, et lorsqu'elle comprît... il était déjà trop tard...

Leurs lèvres entremêlées, la caresse de la jeune humaine n'affichait aucune pudeur, et s'il n'y avait eu dans ce contact cette infinie douceur, la jolie métisse se serait sans aucun doute soustraite à cette emprise...

¤ Que... Que se passe-t-il...¤

Une seconde plus tôt son esprit s'affairait à dénouer les fils de cette sombre affaire... En cet instant elle sentait les doigts habiles de la jeune humaine en train de défaire les lanières de sa tunique.

¤ Que fait-elle... ¤

Une seconde plus tôt elle contrôlait la situation, chaque révélation l'encourageait encore davantage... En cet instant, totalement désemparée, incapable d'arrêter les sensations fugaces qu'occasionnait chacune des délicieuses caresses, elle prît soudainement conscience de la chaleur qui l'envahissait.

¤ C'est à cause du vin... ¤

Une seconde plus tôt elle avait créée un contact léger pour renforcer la confiance qui s'était progressivement installée, en cet instant elle s'aperçut qu'elle même se donnait pleinement à cette brûlante étreinte. Ses lèvres avides cherchaient celles de son amante, sa poitrine dénudée s'appuyait avec intensité contre celle de le jeune humaine

¤ Arrête avant que ca n'aille trop loin... ¤

Le jolie ensorceleuse eut toute les peines du monde à combattre la passion qui la poussait à poursuivre cette délicieuse étreinte. Elle avait connu pareille situation à maintes reprises... Chaque fois était une fois de trop.

Et si pour la première fois elle ressentait ce désir dévorant que devait alors éprouver ses persécuteurs, elle ne devait pas y succomber...


¤ Ce serait une trahison envers toi même ! ¤

Le regarde de Doreah se planta dans celui de Baltana alors qu'elle s'évadait de son emprise, celui-çi était troublé mais ne se détourna pas...

- " Désolé Baltana, je.. Je ne peux pas... Ce ne serait pas bien... je ferai mieux de m'en aller... "

Pendant qu'avec une main elle masquait sa poitrine dénudée, de l'autre elle récupéra le haut de sa tunique afin de la remettre en place. Là, entre ses deux seins encore durcis par l’excitation, reposait une bien étrange chevalière



 
 
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écrit le : Mardi 17 Février 2015 à 20h18 par Baltana
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Baltana ne protesta pas, elle laissa Doreah se rhabiller même.

- « Attends … Si tu ne veux pas, soit, je ne t’obligerai pas. Mais explique moi ce revirement de situation, le désir se lit sur ton corps ou dans tes baisers … J’ignore si tu as été violée ou autre, si c’est le cas, reste au moins. Explique-moi. S’il te plait. Et … vu le bruit qu’il y a eu à coté … mieux vaut ne pas déranger. »

*Adepte cachée de Loviatar ou bien ? Bien joué ma belle*

D’un pas tranquille, sans hostilité, la petite roublarde s’approcha de sa comparse

- « Si j’ai été trop brute, trop rapide … dis le moi. Je sais être patiente. Mais saches que … même en Rashéménie, je n’ai jamais rencontré de femmes aussi bien trempée que toi. Et même si … au premier abord je t’aurai surement fait du mal, ça n’est plus au programme. Loin de là. »

Elle lui prit doucement la main de la sienne marquée par l’esprit pour finir par serrer l’ensorceleuse dans ses bras, tentant de la rassurer lui murmurant à l’oreille qu’elle ne ferait rien qu’elle ne veuille pas.

- « Reste un peu, reste tant que tu veux, nous n’avons pas fini de discuter … après tout … Et non … je ne te ferai pas de mal. A d’autres peut-être, mais à toi, non. »

Elle était sincère dans ses propos, Doreah avait commencé à réussir à percer cette carapace, a gagné sa confiance

*Je l’aime bien au final … Je me suis peut être plantée à son sujet, enfin au sujet des deux. Faudra gratter un peu pour avoir le fin mot de l’histoire … mais dans mon intérêt, dans celui de ma survie … il vaut mieux que je l’aie avec moi plutôt que contre moi.*

- « Et puis … il y a peut-être des choses que tu veux encore savoir sur moi … et moi j’aimerai savoir aussi, qui tu es … d’où tu viens, a quoi ressemble ton pays … si tu veux bien m’en parler. »



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écrit le : Jeudi 26 Février 2015 à 09h58 par Christal
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Elle lui rendait ses baisés sans perdre un mot de ce qu’il lui confiait. Le tableau était sombre concernant la Fraternité des Sept… concernant leur chef également.

Elle hocha la tête en acquiesçant, signe qu’elle voulait bien croire à ces explications. Il se dévoilait pour elle et cela la toucha profondément.


-« Je comprends oui… Il est important de savoir ce qui nous a privé de ceux que l’on aime. Une rupture sans explication laisse des blessures à jamais, elles ne cicatriseront qu’à moitié tout au mieux. Ta quête est une quête d’Amour mais de Sagesse aussi, dirigée par ta grande loyauté envers cette femme. Afin de tourner cette page dont les derniers mots n’avaient pas de sens pour toi et que tu ne cesses de parcourir dès lors, cherchant les réponses entre les lignes. »

Elle se laissait caresser, lascive et câline, elle ronronnait presque.
« Doréah et moi avons rencontré un ami de Ader à Calimport, notre ville natale. Il était inquiet n’ayant plus de nouvelles de ce dernier. Désirant toutes deux parcourir le vaste monde, nous lui avons proposé de nous renseigner pour lui lorsque nous visiterions Eauprofonde. Voilà pourquoi nous étions à sa recherche. Maintenant, nous n’avons qu’une très mauvaise nouvelle à lui annoncer, et énormément de questions en suspens. Nous sommes très inquiètes pour le reste de sa famille et pour les bons gens qui peuplent cette cité. Ce carnage… cette tuerie… il y’a quelque chose de plus élaboré là-dedans qu’une simple incursion de gobelins dans la ville. Et cette maladie qui rongeait Ader à ses derniers instants… nous aurions dû l’identifier…«

Elle soupira :


« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce danger grandissant… Nous devons comprendre le fin mot de l’histoire. Et déjouer les plans des serviteurs du mal qui sont derrière tout cela. Nous devons nous rapprocher de la Fraternité et donc… de Xanesha. »

Christal prit tendrement le visage de Raffard entre ses mains :
« Tu vois, nous avons des objectifs en commun finalement ! Ne serait-ce que mieux comprendre cette planaire et ses desseins…et sauver son âme… Mais crois-tu sincèrement qu’elle puisse l’être ? En étant à la tête d’une telle organisation, n’a-t-elle pas depuis longtemps choisis sa voie et scellé son destin ? »

L’Indulgente marqua une pose puis ajouta :

« Quoi qu’il en soit, nous ferons notre possible pour t’aider à œuvrer dans ce sens. Nous devons en effet poursuivre la piste des gobelins, des Renaudins, comprendre ce qui les lie réellement…Peut-être que Zortan en sait plus, l’as-tu interrogé dans les cuisines ?
Et qui est Adeleide ? Nous avons du pain sur la planche ! »

Taquine et soudaine, elle retourna l’homme sur le dos, l’embrassa puis le fixa un long moment droit dans les yeux, comme pour sonder son esprit.
Elle comprenait un peu mieux ses intentions et son degré d’implication, si du moins il lui avait dit la vérité. Elle était prête à faire ce qu’il fallait pour l’aider à retrouver son amour d’antan et à la raisonner. Mais lui, serait-il prêt à aller jusqu’au bout si Xanesha s’avérait profondément corrompue et mauvaise? Christal redoutait de connaître la réponse…

Tandis qu’elle tendait l’oreille à ses réponses, attentive, elle se leva pour commencer à lacer sa tunique et récupérer son matériel. Elle descendrait dans sa chambre afin de se rafraichir, prier et écrire, puis elle chercherait Doréah. La laisser seule avec cette inconnue louche inquiétait la prêtresse.




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écrit le : Lundi 09 Mars 2015 à 17h52 par Ţhųnđer Jaċk
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affard se redressa à son aise et entreprit également de se rhabiller de sa tunique, simplement histoire de cacher sa nudité car en réalité, il comptait bien passer prendre un bain pour se sentir frais.

-Le mal, le bien, tout ça ce n'est pas pour moi Christal. Eauprofonde serait à feu et à sang que je ne partirai pas en croisade la défendre si je n'y trouve pas une quelconque utilité en retour... Comme tu le sais, je suis là à titre personnel, une sorte de petit voyage, oui. Mais je suis d'accord pour investiguer plus loin sur cette affaire.

L'oiseau princier passa une main dans ses cheveux pour les lisser, torse nu et pantalon noué, il se dirigea vers sa table de travail pour récupérer divers flacons : essence de camomille, infusion de violette, musc de calimport, extrait de vanille.

- La maladie de Renaudin... elle était d'ordre magique. Tu as raison pour les gobelins, ils sont forcément dirigés, mais je pense que Xanesha l'est aussi, peut être manipulée par quelqu'un de mal intentionné qui se sert d'elle comme d'un pantin. Si tu veux avancer efficacement on va aussi devoir mettre au parfum les autres et comme tu dis, savoir qui est adélaïde...

En réalité Raffard le savait très bien, mais il estima que ce n'était pas à lui de le révéler à Christal. Elle lui en voudrait peut être de ne pas l'avoir dit plus tôt, quoi que la fraternité n'est pas censée connaitre ses propres membres d'un échelon équivalent. Le Calishite renseigna aussi sa compagne sur ce qu'avait dit Zortan dans la cuisine, mais cela n'avança pas énormément l'affaire.

¤ D'ailleurs je devais voir Adélaïde au bordel à côté, mais vu qu'elle est remontée dans ses quartiers, on a tous dévié de ce qu'on devait faire.. ¤



L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides.
Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.


Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe.


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écrit le : Vendredi 20 Mars 2015 à 17h05 par Atlas
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Maître des Exilés
Chambre 29
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Les chambres frissonaient de luxure et de plaisir. Quelque part, un mystérieux symbole pulsait, avide des caresses des aventuriers qui laissaient leurs craintes, leurs secrets, leurs desseins plus ou moins sombres s’exprimer à la faveur de jeux qui tous, volontairement ou pas, rendaient hommage à la Dame Dansante … ou à une autre.

CHRISTAL & RAFFARD
Christal s’était faite enquêtrice, parvenant fort bien à profiter du berceau de son âme pour attirer sur sa plastique plutôt que sur ce qui pourrait occuper ses pensées. Aux antipodes, ce dressait l’homme-rapace qui préférait jouer de son parler pour redorer l’image du soupirant survivant avec tant de superlatif et de superbe que l’assemblée ne pouvait que lui concéder qu’il enjolivait fort bien …

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… mais bien trop pour être crédible ! L’homme n’avait pas la stature d’un tel héro s’opposant seul à un groupe de meurtriers. Qu’il eut été un employé modèle, ils étaient tous prêts à y croire mais ils étaient partagés dans la manière de considérer le mensonge –soit comme une tromperie manifeste, soit comme une belle preuve d’amitié de remonter l’estime du pauvre homme.

Nul ne douta par contre de l’envie de la prêtresse d’apporter du réconfort au sanglotant théatreux, nombre l’enviaient par contre tant le coussin sur lequel épendre ses larmes semblait doux et moelleux et ne pouvaient que croire en la sincérité d’une trop belle le promettant de profiter de leurs ébats nuptiaux. Zortan restait égal, sans trahir les mensonges de l’un sans y porter honteusement écho non plus. Quelques-uns levèrent leur verre, d’autres se désintérèssent du spectacle.

Dans la chambre les secrets se dévoilèrent aussi vite que leurs corps et aux échanges se mélait les révélations amenant les amants vers plus de vérité que l’un et l’autre ne devait s’en savoir capable avant cette rencontre.

Christal laissa Raffard à son bain, croisant dans les couloirs une femme de chambre dont les joues s’empourprèrent de rencontrer la belle … ou peut-être d’avoir surpris un gémissement de plaisir ou plus des ébats qu’elle quittait à l’instant.

DOREAH & BALTANA
Les deux femmes laissèrent la passion lentement rendre sa place à plus de raison, visiblement plus propice à l’échange tandis que chacun luttait pour rester maîtresse de ce qu’elles dévoilaient. Doreah avait raison, elle pouvait s’en retourner à la Compagnie des Marches les informer de la triste fin de celui qui avait été des leurs. C’était son droit légitime … mais c’eut été ne se reconnaître que de leurs membres, et rien de plus …

Doreah, comme sa comparse de l’autre chambre, était définitivement plus et pour l’heure elle était profondément touchée par la détresse de Baltana –qui ne serait plus jamais Adeleide pour elle- et le sinistre destin qui serait le sien si elle ne parvenait pas à ses fins. Finalement pas assez saoule que pour se laisser aller aux plaisirs de la chaire qui lui étaient offerts, elle finit par décliner l’offre de Baltana, lui promettant d’y revenir, plus tard pour se laisser le temps et le moyen de la réflexion sur toutes les révélations qu’elle avait obtenu.

DOREAH & CHRISTAL
S’éclipsant de la chambre d’Adelaïde, elle retrouva Christal dans le couloir comme si elles s’étaient donnés le mot qu’il était temps pour toutes deux de faire le point, et une jeune dame bien pressée de quitter ce couloir dont les murs ne pouvaient être assez fins que pour préserver son innoncence.



" Par delà les brumes "
 
 
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