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> Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
écrit le : Jeudi 17 Avril 2014 à 16h05 par Münggs
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Parvenant à l'endroit qui lui donnait une vue imprenable sur le chemin en contrebas, le jeune homme pu découvrir l'ampleur des combats. Non seulement Elion combattait encore comme il avais cru l'entendre, mais Vëla et Belgos étaient toujours là à ses cotés.

Le roublard se rendit compte que toute la troupe ennemies faisaient maintenant bloc contre les membres de la compagnie des marche. Ses compagnons qui a chaque seconde se retrouvaient un peu plus acculé isolés par des cercles d'assaillants se défendaient avec ferveur. Malgré de nombreuses blessures, ils tenaient bon, infligent des pertes à l'ennemi, les miasmes sanguinolent ici et là témoignaient de leur efficacité. Mais la petite dizaine de corps inertes (ou ce qu'il en restait) n'était qu'une infime goûte d'eau face à la marrée ennemie. D'ici quelques instants tout serait terminé...


¤ Ils sont vraiment fêlés ces paladins... ¤ pensa t-il croyant apercevoir au loin un sourire furtif se dessiner sur le visage de Vëla.

Guerroyer était sûrement le but ultime, l'accomplissement à atteindre pour un guerrier, un paladin, des mercenaires ou des soldats de tout poils. Cela, Corvo le comprenait parfaitement. Mais il n'en allait pas de même lorsqu'il essayait d'analyser ce qui pouvait pousser un être à se réjouir de l’imminence de sa propre extinction...

Car la scène qui se déroulait ici-bas allait inéluctablement aboutir à la fin de ses trois compagnons. Telle des guêpes cherchant à châtier un ours voleur de miel, les mercenaires ennemis allaient faire tomber les valeureux défenseurs sous le poids de la nuée. Nul besoin de frapper un grand coup pour tenter d'abattre une cible trop forte en une seule attaque, une multitude de piqûres suffirait pour les fatiguer et les faire succomber.

Le voleur se tourna alors vers Moira qui, comme lui, devait essayer d’évaluer la situation. Leur mission de reconnaissance prenait une autre tournure, une désagréable tournure...
Il aurait été bien aisé de simplement pouvoir constater la mort ou la disparition des trois membres de la compagnie pour ensuite venir rapporter la nouvelle à Polby. Les trois compagnons auraient périt pour la mission, loin du reste de la troupe. Découvrir leur cadavre n'aurait certes pas été facile, mais il n'y aurait pas eu de remords ni de regrets... C'était les risques du métier après tout...

Mais en cet instant, si les deux éclaireurs n'intervenait pas, ils assisteraient à la mise à mort de leurs camarades en simples spectateurs. Voir tomber ses compagnons à ses côté dans la mêlée était une chose. Les regarder se faire occire sans même bouger le petit doigt et d'un endroit bien à l’abri en était une autre... Le jeune Comryrien était tiraillé entre son code de conduite qui privilégiait la plus grande des prudences pour sa propre sécurité et ses valeurs morales qui lui dictaient d’intervenir, ne serait-ce que de manière anecdotique, pour sa conscience en quelque sorte.


- Ils seront mort avant qu'on arrive... lança-t-il dans un constat macabre.

Une idée commença à germer rapidement dans l'esprit du voleur... Il n'était pas question pour lui de foncer bêtement dans le tas mais, si la Damarienne souhaitait intervenir, au moins pouvaient-ils essayer de laisser une porte de sortie à ses compagnons, aussi petite qu'elle puisse être. Attendant la réaction de la grande guerrière, Corvo était prêt à improviser. Car c'est ce qu'il faisait de mieux... improviser.


- On peut faire diversion si il le faut ! Et si ils nous poursuivent, on aura rejoint nos chevaux avant qu'ils ai atteint notre position... Au pire on mets fin à ce massacre...




Fiche de Corvo

PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Jeudi 17 Avril 2014 à 20h23 par Moira
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Comme Moira l'avait supposé, le combat venait en réalité juste de s'engager. Cela n'allait pas durer : bien que les assaillants se gênaient pour le moment eux-même dans la manoeuvre, ce n'était qu'une question de secondes avant que les deux cavaliers ne soient jetés au bas de leur monture, et c'était bien parce qu'ils n'avaient pas pensé à emporter de lances ou de filets. Tant pis pour eux, ils allaient y perdre une poignée d'hommes pour cette négligence. Le choc et les cris laissèrent la guerrière de marbre, mais intérieurement elle eut de nouveau un petit pincement au coeur devant cette scène. Contrairement à ce que pouvait chanter les bardes, ce genre de combat n'avait rien de beau ou de glorieux : c'était un hallali, une mise à mort, la bête ruant en vain sous les assauts des chiens pour retarder l'inévitable. Quel gâchis.

Elle se tourna vers Corvo, l'air presque désolée.


-Vous ne mettrez fin à rien du tout. Ils sont près d'une centaine : ils enverrons une vingtaine d'hommes après nous, et ça ne fera aucune différence pour les autres.

Sa franchise était glaçante, mais le jeune homme avait réagi d'émotion, il fallait le ramener sur terre. Ils avaient pris un risque considérable en revenant ici, dans le vague espoir d'en apprendre plus sur leurs ennemis, pas pour gâcher le sacrifice de leurs alliés. Que faire d'ailleurs? Trouver un autre rocher, essayer de le pousser à deux en espérant ne pas écraser les mauvaises personnes? Peine perdue. De toute façon, diversion ou pas, Elion et Vëla n'allaient pas être du genre à en profiter pour fuir : ces têtes de mules étaient bien trop heureuses de mourir en martyr pour leurs dieux.


-Vous ne pouvez rien faire. Essayons plutôt de découvrir qui sont ces types, que tout ça ne soit pas vain. Ils ont bien dû laisser leurs bagages quelques part pour aller se battre...

Elle gardait un oeil sur le déroulement des évènements, mais la guerrière sentait que Corvo n'avait pas envie de s'infliger ce triste spectacle jusqu'au bout, peut-être que cette suggestion l'aiderait à recentrer son esprit.



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

Fiche de personnage
 
 
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écrit le : Vendredi 18 Avril 2014 à 09h23 par Münggs
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Une fois de plus, Moira s'était adressée au roublard en toute franchise et avec sagesse, et une fois de plus elle avait raison. A quoi bon faire diversion si c'était pour laisser leurs compagnons à trois contre cinquante plutôt qu'à trois contre cent ? Beaucoup trop de risques pour un même résultat.
La Damarienne venait de lui rappeler son devoir pour ainsi dire. Aux combattants le combat et la mort, pour le reste c'était son domaine.


- Vous avez raison, on devrait fouiller la zone, lui répondit Corvo, une pointe d'amertume dans la voix.

D'un mouvement habile, le voleur rengaina son épée dans le fourreau qui était solidement attaché dans son dos. Il conserva cependant son arbalète de poing qu'il fit passer dans sa main droite.

Avant de se mettre en quête d'un indice quelconque, il s'attarda sur le combat qui continuait sous ses yeux et observa un instant les visages et les comportements des mercenaires ennemis, de celui qui semblait être leur chef, et la cible d'Elion par la même occasion. Il fallait se souvenir de leurs visages, de leurs voix, de tout ce qui pourrait permettre à Corvo de les identifier par la suite...

Sans en avoir encore pleinement conscience, le jeune homme venait d’apprendre une leçon riche d'enseignements. Il ne manquait pas de courage ni d'audace, mais dans certains cas, son métier le plaçait dans des situations ou sa morale l'enserrait comme un étau en dépit de son esprit libéral. Dans ce métier où le doute n'était pas permis, où chaque seconde d'hésitation pouvait-être fatale, cet état de fait allait à contre courant...

C'est pour contrer ces problèmes éthiques, pour satisfaire et préserver sa conscience que Corvo avait toujours souhaité travailler seul sur le terrain. Mais depuis sa rencontre avec la Compagnie des Marches, il était revenu sur ses certitudes. A la différence de ces paladins, il était capable, lui, de se remettre en question. Travailler en groupe présentait finalement des avantages... Celui de la découverte d'autres modes de pensées, mais plus important que tout, cela permettait prendre conscience de ses propres faiblesses. Des faiblesses renvoyées grâce au regard des autres. Cet inévitable jugement de l'autre envers soi. Car quoiqu'on en dise, même le plus sage des sages pouvait prétendre ne pas juger son prochain, c'était bien peine perdue. Car en fin de compte tout le monde juge tout le monde, avec plus ou moins de sévérité et de bienveillance certes, mais ainsi allait l’univers.

Ce jugement agissait comme le plus pure des miroirs. Et ici sur cette crête quelque part en Faérun, Moira était le miroir de Corvo Stern. Et ce dernier venait de comprendre l'une de ses plus grandes faiblesses : son trop plein d'empathie. Il allait devoir s'endurcir, prendre du recul, faire preuve de plus de détachement. Tel en était le prix si il voulait réellement s'affranchir de ce tiraillement incessant entre son propre code et sa bonté naturelle. Un travail sur soi qui allait être long et difficile mais qui une fois achevé s'avérerait payant pour l'avenir...


¤ Vëla, Belgos, Elion, toutes mes excuses... ¤


Discretion/Déplacement silencieux
Corvo observe les ennemis et le chef en particulier à la recherche d'un indice quelconque
Corvo fouille minutieusement la zone à la recherche du moindre indice



Fiche de Corvo

PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Samedi 19 Avril 2014 à 07h23 par Belgos Dalaèl
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Frère-Aigle
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Blessé, le souffle court, Belgos tomba à genoux. Il était vain et suicidaire de poursuivre la lutte face à un ennemi tellement plus nombreux qu'eux. Leur marge de manœuvre était inexistante d'autant que le forestier de la forêt des Ombres n'avaient que pour soutien certes de solides guerrier mais aussi des fanatiques qui n'entendraient certainement pas ployer le genou face à l'ennemi. Et Sherkan?

Le loup de Belgos était invisible et pour cause, dans un dernier sursaut le rôdeur lui avait ordonné de fuir; lui évitant sans doute une mise à mort inévitable. Son fidèle compagnon animal ne devait pourtant pas être loin, à regarder la fin de spectacle presque comique, comique oui, car les trois membres de la Compagnie s'étaient certes battus avec un courage certain mais au prix d'une folie certaine, ils en payaient le prix. Sherkan irait rejoindre Polby...

Il ne servait à rien de continuer, ils étaient trop trop nombreux. Les paladins iraient-ils jusqu'au bout? Leur sens de l'honneur leur imposait Et Belgos?

Face à des ennemis plus puissants et plus forts, il était un temps où il fallait savoir s'abaisser et feindre la reddition pour mieux rebondir. ce n’est pas une fois mort que cela était faisable, c'était là tout de suite et maintenant, tant qu'il pouvait prendre une décision .

Au prix d''un immense effort, Belgos Dalaèl, sous-officier des marches et membres de la phalange de l'Aigle se releva, la douleur était palpable, il leva son bras d'arme dans lequel il tenait son arc long puis ouvrit la main pour faire tomber son arme de jet à ses pied. Il se tenait debout, les mâchoires serrées, le regard rivé sur l'ennemi. Son geste n'avait aucune équivoque possible. Il offrait sa reddition.

Pour Elion et Vëla, il ne pouvait les obliger à l'imiter. En leur imposant une conduite immorale à leurs yeux il perdrait définitivement leur confiance et leur respect.Il ravala la colère et l'émotion qui lui montait aux yeux.





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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 20 Avril 2014 à 10h07 par Urgoll Brisburn
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Habitant des Royaumes
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Avec Micheletto sur son canasson, et Polby concentré sur la conduite, le demi-elfe n'avait pas grand chose d'autre à faire que ronger son frein. Plutôt que de s'appesantir sur d'insidieuses réflexions non-constructives telles que "nous aurions dû combattre avec eux" ou "si j'avais refusé la mission ils seraient peut-être encore vivant à l'heure actuelle", il préférait se concentrer sur le futur proche.

Il y avait de fortes chances pour que la horde ne les ai pas poursuivit. Si ça avait été le cas, Corvo et Moira les auraient aperçus et seraient déjà de retour pour les prévenir. Il y avait bien sûr la possibilité qu'ils les aient bien croisé mais n'aient pas eu l'occasion de pouvoir revenir, mais Annael préférait avoir foi en leurs compétences.

Cela voulait-il dire que l'objectif de leurs assaillants n'était pas dans ce chariot ? Etait-ce en fait une simple bande de pillard ? Une armée en déroute qui se serait reconvertit dans le brigandage ? C'était un peu gros.

L'autre possibilité étant qu'ils préféraient les affaiblir en les faisant tomber les uns après les autres. Auquel cas ça signifiait qu'ils ne doutaient pas de pouvoir leur remettre le grappin dessus par la suite, sinon ils n'auraient pas renoncé à la poursuite si aisément.

Le chariot venait d'arriver à la fontaine et l'émissaire imita le hin en sautant à son tour de la carriole, trop heureux de faire quelques pas pour briser son inaction. A sa question il répondit :


-Je ne sais, messire. Ils avaient à retourner sur leur pas, probablement prendre quelques détours pour éviter les dangers, et progresser prudemment. Je ne serais pas surpris qu'il leur faille plus d'une demi-heure avant d'arriver ici.

La guerrière avait parlé d'un délai d'une heure, ça semblait réaliste. Mais ils ne pouvaient rien faire d'autre que spéculer à ce sujet. Il enchaîna sur un quelque chose de plus concret :

-Pensez-vous que nous puissions trouver de l'aide dans les parages ? J'ai bien peur que les troupes que nous avons croisé tantôt ne s'évapore pas de sitôt. Aussi si nous voulons réellement parvenir à bon port, nous aurions bien besoin d'un coup de main pour sécuriser la région... Ou bien nous faire encore plus discret et croiser les doigts pour passer à travers les mailles...

La deuxième option ne l'enchantait pas énormément. Il y avait le risque que leurs agresseurs s'en prennent à tous les voyageurs sur leur chemin pour tenter de les retrouver.

¤Enfin, dans tous les cas nous allons devoir faire profil bas si nous voulons éviter d'impliquer les habitants du coin.¤


 
 
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écrit le : Dimanche 20 Avril 2014 à 20h49 par Théodus
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Oizième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
11 mirtul 1373 (CV)

Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental
Temps : Pluie fine, 8°
Moment : vers 11h31









Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Narration Belgos, Elion et Vëla :

Elion eut la satisfaction de voir s’écrouler le chef des mercenaires sous un assaut à l’épée. Mais les mercenaires ne semblèrent pas modifier leur attitude tandis que deux des leurs tiraient rapidement le corps de leur chef à l’écart.

Vëla eut également une courte satisfaction quand elle blessa un mercenaire avec son épée, et sa monture le tua d’un coup de dents meurtrier.

Mais les mercenaires les entouraient maintenant de près, ne leur laissant aucune chance. Belgos le comprit et, malgré tout son être qui le poussait à ne pas le faire, il déposa les armes. Aussitôt, les mercenaires se saisirent de lui pour l’immobiliser.

Par contre Elion et Vëla, qui poursuivaient le combat avec acharnement, en subir les conséquences. Les mercenaires les entourant, ne tentèrent plus de les attaquer. Mais les archers qui cette fois se trouvaient tout près, purent ajuster leur flèche et plusieurs firent mouche. Les deux soldats de la Compagnie s’écroulèrent en quelques secondes de leurs montures.

Les mercenaires laissèrent un espace autour des corps au-dessus desquels l'un d'eux vint rapidement se pencher. Bientôt, sous les yeux de Belgos qui avait été amené auprès d’eux et qui avait été forcé de s’agenouiller, les mains solidement maintenues dans le dos, Elion et Vëla bougèrent et ouvrirent des yeux. A la vue des mercenaires les entourant, ils comprirent qu’ils étaient prisonniers.

Non loin d’eux, le chef mercenaire se redressa lui aussi, ayant bénéficié également de soins experts. Soutenu par deux de ses hommes, il vint examiner de près ses prisonniers.

Soudain, ses hommes s’écartèrent devant cinq hommes portant des capes dont les capuches dissimulaient leurs visages. Le premier vint jusqu’au chef des mercenaires et lui tendit une bourse rebondie
.

- Vous n’avez pas eu tout le groupe, mais je paie le prix prévu, dit l’homme conscient d’être entouré d’une centaine d’hommes lourdement armés. Liez leurs les chevilles et les poignets dans le dos et amenez les à notre chariot.



Narration Corvo et Moira :

Toujours sur la crête, Corvo qui cherchait sans succès des indices permettant d’identifier les mercenaires, et Moira, n’avaient rien manqué du combat, ainsi que du retour à la vie d’Elion et Vëla.

Ils assistèrent également à l’arrivée des cinq hommes et comprirent qu’on leur remettait les prisonniers quand on força ceux-ci à se lever, puis une fois entravés, à avancer tant bien que mal dans la direction prise par Polby dans sa fuite
.




Narration Annael et Micheletto :

Polby secoua la tête.

- Non Annael, nous ne pouvons attendre de l’aide personne. Sauf de Micheletto ici présent. Mon ami, vous êtes le seul rempart dont nous disposons pour l’instant en attendant le retour de Moira et Corvo. J’espère qu’ils reviendront vite.

Inquiet, il tourna à nouveau son regard aussi loin qu’il pouvait suivre le chemin.



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écrit le : Lundi 21 Avril 2014 à 13h00 par Vëla
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Contrairement à ses préceptes la jeune fille de la Rashéménie ne vit pas en image sa vie passé, ni même de souvenirs lointains et encore moins un petit mots de Torm, seul comme présence et support, le chant divin qui entremêlé avec la pluie fine qui tombait sur son armure et sur sa lame furent les dernières sensations qu'elle eut pour ce monde dense dans lequel elle avait oeuvré de façon totalement désintéressé. Comme seul récompense, la mort, la délivrance de ce combat perpétuel avec ce monde noir pour la percé de la lumière au nom d'un Dieu de justice et d'ordre.

Une pensé pieuse vint du coeur et ce fut pour Abby qui l'avait supporté tout au long de leurs périples et qui présentement démontrait encore une fois une volonté inégalé de combattre auprès de sa cavalière et ce, jusqu'à la mort. Il n'était plus très jeune et son corps était tatoué de vilaine balafres d'un coté et de l'autre mais tel un marbre il tenait toujours debout et servait la cause.

La Paladin en déclin senti les pincement des flèches qui l'une après les autres percèrent son armure et ses chairs, sa vision se fit flou, la lumière s'estompait et tout comme Elion qu'elle entrevoyait plus loin, elle penchait vers le sol. Le choc du terrain détrempé se fit doux puis un tunnel de mercenaires vint l'entourer qui en celui-ci seul espoir possible était de garder les yeux ouverts sur le centre de ce tunnel où la pluie perçait, libre, cette ouverture pour venir lui caresser une dernière fois, sa peaux basané et chaude. Ses yeux s'emplirent de cette pluie salvatrice jusqu'au moment ou la noirceur vint prendre l'emprise sur elle.

Son esprit était encore présent et elle ne lésinait pas pour appliquer les dernières recommandation que lui avait apprise les moines de l'Ordre du Corbeau, tranquillement elle passait ses étapes importantes pour pouvoir arrivé dans le royaume qui l'attendait, suite à avoir endossé le lourd manteau de velours bleu royal et avoir chaussé les scandales d'argent une lumière apparut devant elle, croyant que les portes d'émeraudes s'ouvraient enfin elle se laissait guidé par le chant qui bientôt se transformait en un chaos de pluie et de cris de toute sorte. Sa vision se transformait en cauchemar et la froideur du lieu lui donnait un sursaut horrible.

Sa vision revint et elle était loin, trop loin de l'endroit où elle croyait être. Elle était simplement et atrocement au coté d'Élion; ils étaient prisonnier. La preux chevalier aurait préféré la mort à cette insulte venimeuse de leurs nouveaux compagnons de route car ce n'était pas les hommes qu'ils avaient combattu qui les gardaient mais bien une poignée de pleutres et lâches encapuchonné qui comme toujours, avait l'or qui leurs donnaient le pouvoir.








Ce message a été modifié par Vëla le Mardi 22 Avril 2014 à 01h44



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Mercredi 23 Avril 2014 à 15h43 par Münggs
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Passant au peigne fin le sommet de la crête et hormis les restes épars d'un repas comme témoignage de l'attente préméditée de l'ennemi, Corvo ne dénicha rien qui puisse aider les rescapés de la compagnie dans leur tentative de récolte d'information.

Lors de sa fouille peu fructueuse, le roublard ne perdit pas pour autant de vue le combat qui se terminait sous ses yeux. Là aussi, malgré une observation attentive, il ne discerna rien qui ne permettait d'en apprendre un peu plus sur l’origine des mercenaires ennemis.

Contemplant la fin de l'escarmouche, Corvo ne pu que constater la fin de ses compagnons... Belgos d'abord, sans aucun doute le membre du trio de combattants ayant le plus de sens commun, laissa choir son arc en signe de reddition. Au même instant, confirmant un scénario dont le dénouement inévitable était apparu bien plus tôt aux spectateurs de cette scène dramatique, Velä et Elion tombèrent sous les flèches ennemies...

Étonnement, la mise à mort de ses deux camarades parut soulager le petit humain. Enfin le douloureux spectacle de ce massacre organisé était terminé. Corvo, empathique, essaya un bref instant de se mettre à la place des deux paladins. Peut-être étaient ils plus heureux de se retrouver désormais auprès de leur Dieu respectif ? Peut-être était-ce là l'aboutissement d'une vie de service divin en fin de compte ? Leur inébranlable rigueur paraissait toujours les faire souffrir. Ils donnaient l'impression au roublard de sans cesse endurer le martyr au contact des autres hommes et femmes qui ne partageaient pas leur droiture et leur dogme... Quelle vie.


¤ Oui, espérons qu'ils soit en paix maintenant...¤

Les yeux émeraude de Corvo ne se détournèrent qu'un instant des corps sans vie des paladins qu'aussitôt, ces derniers furent ramené à la vie a grand renfort de sorts ou de quelque potion. Attentif, Corvo n'en perdit pas un miette.

La scène qui se déroulait sous les yeux du Cormyrien et de la Damarienne prenait alors tout son sens. Il ne s'agissait pas d'une simple attaque de bandits mais bien d'une embuscade, d'une attaque commandité. Comment pouvait-il en être autrement ? A quoi bon réanimer ses victimes après avoir durement bataillé pour les occire, surtout quand elles vous avaient infligé de nombreuses pertes ? Corvo n'y connaissait pas grand chose en magie, qu'elle soit divine ou profane. Mais une chose était sure, il fallait avoir de sacrés moyens et une motivation certaine pour s'offrir le luxe d'agir comme ces mercenaires le faisaient...

A peine les paladins revenu d'entre les mort, tous deux ainsi que Belgos, furent entravés puis rapidement remis à ceux qui devaient être les commanditaires de cette attaque.


- Des membres du Culte d'après vous ? Suivons les, ça nous permettra de mettre un peu de distance entre ces cinq là et le reste de la troupe.

Il exposa son point de vue à la grande guerrière. Pour lui, c'était l'occasion unique de frapper pour essayer de libérer leur camarades. Il fallait agir vite avant que les prisonniers et leur gardes n'aient rejoint un campement ou une hypothétique planque au sein de laquelle ces derniers seraient plus nombreux. La balance venait présentement de se rééquilibrer en divisant le nombre d'ennemis par quinze, l'occasion devait-être saisie maintenant.

- Je pourrai peut-être les prendre en filature pendant que vous allez chercher les autres au village ? On se serait pas trop de cinq s'il fallait les affronter d'autant que les suivre pourrait prendre longtemps. Et pas sur que Polby nous attende. Le loup de Belgos pourrait toujours vous ramenez à moi... Si ce n'est à lui directement. Qu'en dite vous ?

Afin d'appuyer son idée, Corvo détacha le foulard qui ceignait son coup et le tendit à Moira. Le morceau d’étoffe bleu imbibé de sueur malgré la fraîcheur et l'humidité de cette journée pluvieuse pouvait certainement aider Sherkan à le retrouver. Patient, le voleur attendit la réaction de sa compagne avant de prendre toute décision définitive.


Corvo essaye de trouver un signe/indice visuel pouvant révéler des informations sur les cinq hommes qui escortent les prisonniers



Fiche de Corvo

PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Vendredi 25 Avril 2014 à 09h58 par Moira
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Moira s'apprêtait à repartir, le spectacle étant terminé. Belgos s'était rendu, ce qui était un peu contradictoire avec ses déclarations précédente, et les autres n'avaient effectivement pas tenu longtemps ; après tout, un cavalier pris dans l'étau de la mêlé devient très rapidement vulnérable. Mais il avait encore des surprises à venir : alors que la poussière retombait, les agresseurs s'agitèrent pour réanimer les membres de la Compagnie des Marches. Cela ne faisait plus de doutes : ils voulaient absolument les capturer vivants! Avec un intérêt renouvelé, la grande guerrière observa la scène qui se jouait. Cinq individus se frayèrent un chemin, vêtus de ces sempiternelles grandes capes à capuches qui épelaient 'maléfiques' en lettres capitales à des lieues à la rondes. Ils étaient clairement les commanditaires de cette aimable plaisanterie, mais cela ne disait toujours pas s'ils avaient affaire au Culte du Dragon, au Zentharim, ou encore quelqu'un d'autre.

Corvo interrompit le fil de ses pensées. Devait-elle lui dire qu'il ne devait pas automatiquement assumer que la suite de la mission comprendrait un plan de sauvetage? Le cormyrien voulait bien faire, mais risquait de mettre la charrue avant les boeufs. Il était de toute façon inutile qu'il prenne autant de risques : Sherkan saurait retrouver son maître avec qui il avait une liaison plus profonde, et une cohorte d'une centaine d'hommes se déplacerait lentement et laisserait beaucoup de traces à suivre.


-Dol atan orou ikot.

Elle montra du doigt le groupe avec les prisonniers qui allait en sens inverse. Finalement, il n'y aurait peut-être pas besoin de suivre qui que ce soit, mais plutôt de précéder. Mais surtout, à pied, ils n'iraient pas loin, ce qui voulait dire que ces encapuchonnés avaient sûrement un moyen de transport à proximité.

-Inutile de se presser pour se jeter dans la gueule du loup. Regardez plutôt, je crois que ce n'est pas encore fini...



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Vendredi 25 Avril 2014 à 21h15 par Théodus
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Narration Belgos, Elion, Vëla :

Soutenus par des mercenaires, les trois prisonniers montèrent de quelques mètres sur la pente afin de passer au-dessus du rocher. Derrière celui-ci, ils retrouvèrent sur la route les cinq hommes capuchonnés qui les avaient précédés.

De la forêt parvinrent soudainement les cahotements d'un chariot bâché qui arriva bientôt sur la route, sortant d'une piste ancienne à peine visible dans le sous-bois épais. Deux chevaux puissants étaient dirigés par un autre homme capuchonné
.

- Faites-les monter.

Soulevés, poussés, les prisonniers se retrouvèrent dans le chariot où deux des hommes capuchonnés les attachèrent, au moyen du bout des cordes leurs entourant les poignets, à des anneaux fixés dans le bois.

Avant que la ridelle ne soit fermée, deux autres hommes montèrent dans le chariot. Tirant chacun une épée, ils demeurèrent le regard fixé sur leurs prisonniers
.



Narration Corvo et Moira :

Du haut de la crête, les deux mercenaires ne perdirent rien de la scène. Ils assistèrent également au départ du chariot qui s'éloigna rapidement.

Ils virent également que les mercenaires commençaient à s'occuper des cadavres de leurs compagnons qui n'avaient pu être sauvés tandis que d'autres commençaient à réunir de gros pieux avec l'intention visible de dégager la route des deux gros rochers
.




Narration Annael et Micheletto :

Polby accompagné d'Annael et Micheletto pouvaient difficilement quitter la route des yeux, attendant avec impatience le retour de Corvo et Moira. Mais c'est quelqu'un d'autre qui arriva soudainement dans le village, non sans effrayer quelques villageois.

Sherkan ignora hommes, femmes et enfants pour rejoindre le hin au pied duquel, fourbu, il s'allongea non sans le fixer de son regard intense. Polby, étreint par une grande émotion, avança une main prudente et le caressa
.



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