Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
écrit le : Mercredi 22 Janvier 2014 à 20h51 par Moira
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Visiblement, l'idée de devoir tous rester absolument groupé n'était pas aussi impérative aux yeux de Belgos. Dans le fond, il avait sans doutes raison : il y avait peu de chance qu'il arrive quelque chose en cette heure de la journée dans une ville qui semblait tout de même correctement policée, contrairement à ce que semblaient croire les paladins, ouvertement défiants. Qu'ils mettent un jour les pieds à Luskan ; ils verraient ainsi à quoi ressemble réellement un endroit où il était dangereux de se promener seul. Cet abysse de corruption leur ferait perdre la tête, à coup sûr.

Le demi-elfe apparia de nouveau Vëla et Micheletto : décidément, il tentait le diable, ou alors tenait vraiment à ce que ces deux-là s'écharpent! Lui-même s'imposa auprès de Corvo, et à sa surprise annonça à Moira qu'elle pouvait faire ce qui lui chantait. La considérer comme une menace se suffisant en elle-même était presque flatteur! La grande guerrière laissa donc son cheval avec le chariot, elle n'allait pas refuser une occasion de descendre de ce fichu mangeur d'herbe pour enfin marcher sur ses propres jambes.

Les camarades se séparèrent en arrivant au quartier marchand, Moira lança un simple signe de tête à Vëla : elle serait la plus facile à retrouver dans la foule, toujours perchée sur son canasson. La guerrière n’avait guère apprécié de la voir se faire traiter comme une écuyère par Elion, parce que monsieur le paladin de Heaum s'estimait trop indispensable au dispositif de sécurité pour faire ses courses lui-même. Moira s'étonna encore une fois de sa propre sollicitude envers la paladine, puis secoua la tête. Elle avait une heure, il fallait l'utiliser à bon escient. Furetant d'étal en étal, le nom de Malmoe Gruendsen la conduisit rapidement à l'atelier du cartographe. Sans ambages, elle se présenta au maître des lieux :


-Maître Gruendsen, je présume. Nous avons une connaissance en commun je crois, c'était du temps des jours d'été du palais de la Perle...

A un oreille non avertie, cela ressemblait à une évocation un brin mélancolique. En réalité, c'était le mot de passe, et accessoirement un passage d'une ancienne pièce de théâtre turmishe. Car toute canaille qu'elle était, Miriel n'en était pas moins une femme érudite aimant de temps à autre étaler sa culture. Moira attendit soigneusement la réponse qui devait lui confirmer l'identité de son interlocuteur, avant de poursuivre, un peu plus amicale :

-J'ai un message pour la Rose de Fer, de la part de la Fossoyeuse. Vous avez de quoi écrire?

Cela ne lui pris pas longtemps, même en utilisant les mots de code convenus. Après un jour de mission, les avancées n'étaient pas nombreuses à relater. Moira reposa la plume et plia le carré de papier. Se faisant, elle s'adressa à Gruendsen sur le ton de la confidence.


-Ah, il semblerait que je vais trouver le culte du Dragon sur ma route, prochainement. Auriez-vous une information sur leur activité récente? N'importe quoi peut m'aider, à ce stade.



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

Fiche de personnage
 
 
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écrit le : Mercredi 22 Janvier 2014 à 21h05 par Münggs
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C'est finalement Belgos qui désigna les groupes avant de permettre aux compagnons d'aller vadrouiller en ville et Corvo ne pu qu'approuver le choix du pisteur. S'il avait du brider le suffisant Micheletto il n'aurai pas mieux fait que de lui flanquer aux basques la Folle de Torm. D'ailleurs, c'était plutôt le sang-mêlé qui allait devenir fou, car nul doute que la paladin ne manquerait pas de l'harceler de questions sur leur passé "commun".

¤ Plutôt lui que moi pour subir un interrogatoire.¤ pensa Corvo qui se rendait compte qu'il serait plus aisé de s'isoler sans Vëla à ses côtés.

Le roublard envia Moira de la liberté qui lui était accordée par le sous-officier de la Compagnie des Marches. Mais bien qu'il eu préférer rester seul, il appréciait cependant la discrète compagnie de son camarade forestier. Peut-être en plus lui laisserait-il un moment de tranquillité pour faire ce qu'il avait à faire car Belgos n'avait pas dit au groupe ce qu'il souhaitait accomplir en ville.

Sans autre forme de réponse qu'un hochement de tête à destination de Vëla qui lui intimait sèchement de les conduire dans la rue qu'il avait mentionné, le voleur pris la direction du centre ville sans un mot. Ses compagnons dans son sillage l'interrogatoire du demi-orc sembla débuter sans pour autant que Corvo n'y prête une réelle attention. Les quatre cavaliers arrivèrent rapidement au début de la rue en question et Corvo s'adressa à Vëla et Micheletto.


- Nous y voilà ! Vous devriez trouver votre bonheur par ici, armes, armures, bijoux, nourriture, tavernes et plus important que tout, un ou deux bordels. Il ponctua sa remarque sur les maisons de plaisirs par un clin d'œil à destination de Micheletto. Il s'attendait à voir la guerrière sainte virer au pourpre rien qu'à la mention de ces établissements qui devaient incarner le mal à ses yeux.

Sans attendre de réponse de leur part, le roublard éperonna sa monture et s'engouffra à l'autre bout de la rue serpentine. La rue était parsemée d'étales regorgeant de toutes sortes de denrées. Partout des marchands négociaient entre eux ou criaient leurs marchandises aux passants en vantant leurs mérites et en descendant celles de leurs concurrents qui les imitaient à leur tour quelques mètres plus loin. Ici un passant regardait d'un air louche les charlatans qui tentaient de lui refourguer de la pacotille, là un mendiant essayait d'apitoyer un citoyen de passage afin de lui soutirer quelques piécettes, alors que plus loin la garde recadrait sans ménagement un ivrogne bagarreur qui s'était fait virer d'une taverne. Pas un seul être vivant présent dans cette rue n'était semblable et pourtant ils se ressemblaient tous... Chacune de ces scènes, de ces silhouettes, de ces voix avaient été vues et entendues des milliers de fois par quiconque était habitué à l'agitation des citées marchandes. Tout ce qu'aimait Corvo se résumait dans ce joyeux bordel.

Il stoppa sa monture et l'attacha non loin de l'auberge où le poivrot avait été emmené par la garde puis s'adressa à Belgos.


- J'ai à faire un instant dans cette auberge vous m'accompagnez ou souhaitez faire quelques achats?

Corvo entra et se présenta au tavernier, celui-là même qui lui avait loué sa chambre lors de son dernier passage en ville. Le jeune homme scruta la salle puis s'adressa de manière presque inaudible au tavernier afin que personne ne puisse entendre leur conversation... Il questionna le patron sur les mouvements de caravanes marchandes en ville puis lui demanda si il se souvenait avoir trouver un sac dans son ancienne chambre...



Fiche de Corvo

PJ: Corvo / Népheghost
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écrit le : Jeudi 23 Janvier 2014 à 14h06 par Vëla
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Micheletto restait muet et chemin faisant la folle de Torm prenait à nouveau le pouls de la population. Plus ils avançaient plus l'activité prenait ampleur, comme un étau qui se refermait sur la Paladin qui prenait de plus en plus de droiture dans sa pose.

Elle salua Moira lorsque celle-ci prit son coté et eu une pensée futile qu'elle laissa s'évanouir dans ses pensées. La route continuait jusqu'au moment ou Corvo leur désignaient la rue marchande. Le propos du fourbe, la fit rire, contrairement à ce que le jeune homme s'attendait de voir. Elle regardait Micheletto puis ensuite Corvo et lança promptement...


-Ici elles doivent faire dans le rapide alors, à l'époque en Rashéménie, ma mère prenait tout son temps.-
Son regard était franc et rieur et elle ajoutait...


-Rien de mieux qu'une bonne détente n'est-ce pas... Je me demande si j'ai perdu la main depuis!?-

Riant franchement elle regardait Corvo et ensuite Micheletto puis reprit la route vers se qu'elle croyait être un bon endroit pour l'armure. Quelques pièces étaient disposé sur le pourtour d'une échoppe et ils paraissaient fort bien exécuté, comparativement à un autre endroit qu'elle avait remarqué. La Paladin descendit d'Abby, fit un noeud de voleur sur les bride puis en céleste lui ordonnait "ybb edra et fit signe à Micheletto de la suivre.

Son inspection des pièces lui prouvait la bonne facture des armures, elle n'était peut être pas aussi ouvragé que celle du vilain mais la confection était saine, solide et bien réalisé. Ne fut pas sa surprise quand elle vit des chemises de mailles en Mytril; était-ce possible et si oui à quel prix!? se demandait-elle. N'attendant pas que le marchand puisse commencer à vanter ses produits, Vëla prit l'initiative de lui demander si c'était bien des chemises de mailles en Mytril puis regardait avec attention les autre produits sur place, cherchant des raretés. Les lances d'arçons étaient supérieur à ce qu'elle avait déjà vue antérieurement. *Décidément cet endroit en vallait la chandelle.* Se dit-elle.

Bien sur ceci se fit avec toute la diplomatie possible appuyé par son charisme et avec psychologie. Elle connaissait les marchands, ayant régulièrement marchandé avec eux fut un temps pas si reculé. De plus la jeune fille avait toujours aimer marchandé, trouvant ce jeu de l'offre et de la demande intéressante. C'est à ce moment qu'elle eut une sorte d'échappé de mission; pour elle ce moment était une pause bien mérité, elle se senti libre et plus légère. C'est à ce moment qu'elle vit une dague particulière, sa lame avait deux tranchant avec une alcôve qui longeait la ligne longitudinal de la lame et ce, des deux coté. Lame typique du Nord qui servait à faire une hémorragie interne quand la lame ressortait, une invention qui l'avait toujours stupéfaite, cette dague tuait lentement dans une souffrance grandissante et tout ceci se déroulait dans la propreté, sans laisser de trace extérieur. Un sourire apparut puis elle reprit de sa droiture pour conclure les achats.



Diplomatie et psychologie avec le marchand.



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Jeudi 23 Janvier 2014 à 15h25 par Ashyn Futhvuer
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Narration Moira :

La guerrière avait trouvé son homme non loin du quartier nain et gnome de la ville, à l'Ouest du centre de la ville de dix-mille âmes où résidences seigneuriales et tours aux hauteurs défiant la gravité se mélangeaient et s'imbriquaient dans une foultitude de passerelles et ponts montrant aussi bien la lubie que l'ingéniosité des architectes de cette ville.

Un homme grand, à la carrure impressionnante lui fit face. Dans la quarantaine, il avait bonne allure et ne semblait pas avoir de marques d'un passé d'aventures tumultueuses, en tout cas pour les portions de son corps qu'un pantalon de lin beige et un veston de daim sur une chemise claire laissaient de visible. Il était du Nord à en juger par sa peau pâle et quelques gemmes dans ses cheveux longs et clairs. Il dépassait Moira de deux pouces, aussi bien en largeur qu'en hauteur, fait relativement peu courant il fallait l'avouer. Il presque étonnant de le voir exercer cette activité purement intellectuelle de cartographe... au détail près que les voyages dans la région nécessitaient souvent une escorte, voire plus encore.


- ... jours où les larmes de Séluné brillent de lumières cendrées. Continua Malmoe d'une voix de baryton. "Bienvenue à Iriaebor, Moira Sombrelune. Vous êtes encore plus belle que ces vers." Ajouta-t-il d'une voix apaisante.

Il indiqua à Moira un secrétaire et le matériel dont elle avait besoin.
Prenant place derrière un bureau, il entreprit de fouiller dans quelques parchemins d'un tiroir qu'il avait tiré, en attendant que la guerrière finisse sa tâche.


- Prenez cette carte de la région, elle ne pourra vous être qu'utile.

Il tendit le parchemin roulé à la guerrière, qu'il invitait à venir le rejoindre de l'autre côté du meuble de merisier où brillait deux bougies hautes d'un bras. Il posa son regard sur Moira par dessus ses lorgnons.

- La Culte du Dragon a découvert le légendaire Puits des Dragons il ya peu de temps. Cet endroit légendaire où les Grands Dracosires viennent expirer leur dernier souffle. Plusieurs groupes leur opposent de la résistance, à commencer par les Yuan-ti qui veulent protéger les restes de leurs ancêtres. Le Zhentarim et les Masques de la Nuit de Port-Ponant sont aussi de cette opposition, si bien que le Culte construit une citadelle pour surveiller ce Puits et s'adonner à leurs rituels pour la résurrection de Dragons. Depuis les problèmes de gouvernance à Sombrefort, les Zhents semblent se retirer des affaires locales, et les forces armées de Hluthvar ont opposé de la résistance à l'avancé des cellules locales du Culte. Il fit une pause et sa voix se chargea d'une pointe de tristesse. "Cependant, les moral des habitants de la région est au plus ces derniers temps. Les cultures sont mauvaises, et seules les caravanes en provenance de la route marchande, et via Iriaebor, leur permettent de se nourrir. Le Culte regagne de l'influence et se regroupe. Une nouvelle cellule forte a investit un village dans les collines au Nord-Ouest de Iriaebor. Les dieux seuls savent ce s'y trame. Rien ni personne n'en a de nouvelles."

A mesure qu'il parlait, il avait montré sur la carte les différents endroits concernés.

- Vous courrez un danger certain si le Culte est sur votre chemin. Aussi, prenez ceci avec vous. Il tendit deux billes molles de la taille d'une vessie de lapin dont les canaux d'entrée avaient été noués. La membrane jaunâtre partiellement transparente permettait de voir une feuille rouge baigner dans un liquide lui aussi rouge. "Ceci vient de ma tribu, il m'en font parvenir de temps à autre. Croquez et mâchez ceci et vous tomberez immédiatement dans une rage extrême. Ne vous laissez pas surprendre par le goût extrêmement amer et épicé. Vous serez dans un état de confiance totale, et ne craindrez ni la douleur ni la terreur ; vous serez beaucoup plus forte, résistante et agressive. Cependant, vous serez moins prudente et rapide. Aussi, ses effets retombent progressivement : après une minute vous serez fatiguée et retrouverez votre force habituelle ; après quelques heures vous ne sentirez plus l'euphorie qui vous aura protégé de la douleur et de la peur. Gardez ceci pour les cas les plus extrêmes, et surtout, ne vous avisez sous aucun prétexte de prendre la seconde Braennvin tant que vous n'êtes pas reposée de la première."

- Avez-vous d'autres questions ?



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écrit le : Jeudi 23 Janvier 2014 à 22h21 par Théodus
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin...







Narration Elion :


Tout comme Elion, Polby et Délun restèrent silencieux, espérant que le garde ivre se lasserait et s’en irait.

- Vous,… vous dites rien ? Vous,… vous aimez pas Iriae….bor ?

Le tavernier, un petit homme sympathique, le rappela à l’ordre depuis le bar :

- Kolum ! Laisse mes clients tranquille ! Viens plutôt boire un verre. C’est moi qui offre.

Un large sourire naquit sur les lèvres du garde qui fit un demi-tour où il manqua de tomber. Mais après quelques pas vacillant, il refit face aux trois membres de la Compagnie et revint vers eux. S’approchant d’Elion, il se planta contre lui, envoyant une haleine chargée d’alccol au visage du paladin.

- Toi,… toi,.., t’as une tête qui me revient pas.





Narration Corvo :

Corvo avait de la chance. Le tavernier, un gros humain au visage avenant, était plus du genre à discuter avec ses clients qu’à travailler. Et comme pour l’instant, il n’y avais presque personne, au bar, il trouvait à travers le roublard, quelqu’un avec qui parler.

- Je me souviens bien de vous, mon ami. Je vous avais donné la chambre 5. Je fais toujours un tour dans les chambres histoire de voir si elles sont en ordre. J’ai rien remarqué. Mais si votre sac était sous le lit où dans le placard, j’ai pas dû le voir. On a reloué la chambre dès votre départ. Un sacré joueur celui-là. Vous me croirez pas si je vous dis que le soir même de son arrivée, il a perdu une somme énorme aux cartes. Il avait vraiment pas de chance. Il a joué toute la soirée, et chaque fois il perdait, et chaque fois il recommençait.

Le tavernier avala une gorgée de bière et reprit :

- Des caravanes en partance ?

L’homme se gratta le front.

- J’ai bien quelques marchands ici pour l’instant. Je crois qu’ils vont vers le sud. Ah si. Il y en a un qui a parlé de partir pour la Sembie. Il était là il y a pas cinq minutes. Il m’a dit qu’il allait en face, à la Cuisse brûlante. Il y a des jolies filles là-bas si vous voulez passer un bon moment.



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écrit le : Vendredi 24 Janvier 2014 à 10h23 par Münggs
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Le visage de Corvo se voila d'un air triste et désolé. Vu la réponse du tavernier, nul doute que le joueur avait du trouver son sac. Ce n'était pas tant la perte de l'or qui le chagrinait. Sur se point, le roublard essaya de se faire une raison en songeant que Tymora devait bien sourire aux autres aussi de temps en temps.

¤ Dame Fortune n'y est pour rien, Beshaba a frappé! Dire que ce type n'a même pas gagné aux cartes avec mon or... Pffff...¤

Non, ce qui comptait le plus aux yeux de Corvo c'était bien l’anneau qui lui permettait de communiquer à distance avec son associé et qui se trouvait caché dans une couture du sac. Son absence handicaperai grandement leurs affaires et il serait très dur de le remplacer.

Mais Tymora luttait en permanence pour ses fidèles frappés de malchance par sa Némésis et le jeune homme prit ce que le tavernier lui révéla par la suite comme un signe de la part de sa déesse chérie. En effet, le gros barman, après s'être envoyé une énorme lampée de bière, lui révéla avoir un client en partance pour la Sembie. Et quel royaume se trouvait entre Iriaèbor et la Sembie?


¤ C'est l'occasion de rentrer à la maison !¤ pensa Corvo d'une manière si intense et pleine d'espoir qu'on voyait sans peine la joie reprendre possession de son visage. Il ne lui restait plus qu'à retrouver ce bougre dans la maison close qui siégeait fièrement face à l'auberge. Peut-être le type n'avait-il même pas encore eu le temps de choisir la catin avec laquelle il allait fourrager. Le voleur devait faire vite...

Sans prendre plus de temps que nécessaire pour remercier chaudement le tavernier, Corvo tourna les talons et sortit prestement de l'établissement. Il traversa la rue en courant et, tout en gardant son regard accroché sur l'enseigne de la Cuisse Brûlante, il poussa la lourde porte du bordel. Les gonds émirent un grincement tonitruant ce qui ironiquement ne devait pas manquer de faire remarquer les clients recherchant la discretion en sortant de la maison de passe. A l'intérieur, il jeta un regard circulaire afin d'essayer de repérer sa cible dans cet environnement feutré dont l'écairage tamisé par le manque de fenêtre et le nombre anecdotique de bougies aidait à l'anonymat. Peut-être une matrone ou une fille était-elle susceptible de lui indiquer qui était l'homme qu'il cherchait?



Fiche de Corvo

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écrit le : Vendredi 24 Janvier 2014 à 11h18 par Moira
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Moira écouta patiemment ce que Gruendsen avait à dire. Comme elle s'en était doutée, il était plutôt au fait des dernières magouilles de la région, et des quelques organisations qui auraient pu être responsable de l'embuscade ayant coûté la vie au cultiste messager. Toutefois, aucun candidat ne se démarquait clairement : le Zentharim avait sûrement d'autre chats à fouetter, les Masques de la Nuit étaient un peu loin de leur base de Port-Ponant, et les yuan-ti ne confieraient pas le boulot à des orcs. Au final, cela pourrait être un de ceux-là comme ça pourrait n'en être aucun. Et surtout, est-ce que l'objet de leur mission, à savoir le fameux passager, avait un rapport avec ce que faisait le culte du Dragon par ici? Moira n'avait toujours pas écarté l'hypothèse qu'ils aient pu arriver sur les lieux de l'embuscade par coïncidence malheureuse. En revanche, si Polby se mettait à les entraîner en direction du nord-ouest vers ce village occupé, les soupçons se confirmeraient.

La guerrière considéra les boulettes que Gruendsen venait de lui sortir, mais ne les pris pas. Un coup de fureur, ça pouvait aider, mais ça pouvait aussi pousser à prendre des risques inutiles, et elle avait un historique de mauvaise réaction à ce genre de substance par-dessus le marché.


-Je vous remercie, mais sans vouloir vous vexer, je préfère garder l'esprit clair pour me battre.

Tout au mieux préfèrerait elle un bon coup de gnôle avant la bataille. Quand à la peur, cela faisait longtemps qu'elle en avait oublié le sens. La guerrière se leva, sur le point de partir, quand à tout hasard, elle tenta une dernière ligne :

-Aucune autre organisation dans la région pourrait s'intéresser aux affaires du culte?




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écrit le : Vendredi 24 Janvier 2014 à 13h42 par Ashyn Futhvuer
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Narration Moira :

Le cartographe parut surpris un instant de voir la guerrière refuser les gélules. Lui qui avait vécu et combattu dans le grand nord pendant la première moitié de sa vie avait été habitué à voir ses amis combattants se battre et mourir avec ces substances dans le sang. Le liquide et la mastication des feuilles avait rougis les dents de beaucoup d'entre ses frères.
Il avait cependant quitté sa patrie depuis une dizaine d'année -les raisons étant inconnues de tous, ou presque- et s'accommodait parfaitement de sa nouvelle vie.


- C'est votre choix très chère. Je vous l'ai proposé parce que je sentais suffisamment résistante pour ne pas trop subir ses effets négatifs. Vous battre en ayant la tête froide est tout à votre honneur.

Il rangea alors les deux étranges capsules dans un bocal de verre qui en contenait probablement une dizaine supplémentaire, et le referma soigneusement avant de le replacer dans un placard derrière sa chaise.


- Si par intérêt vous signifiez concurrence ou opposition, la liste est longue. N'importe qui voudrait les voir affaiblis, parfois même certains de leur grands dirigeants, pour saper l'autorité de leur supérieur et finalement le remplacer. Cependant, le Zentharim arrive dans le haut de la liste, si on écarte les milices et gardes locales.

Alors qu'elle s'éloignait, il lui souhaita une bonne chance, lui promettant de transmettre le message au plus vite à Miriel, qu'il demanda de saluer de sa part.



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écrit le : Samedi 25 Janvier 2014 à 13h34 par Moira
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Elle haussa les épaules : "ne pas trop subir les effets négatifs", quel bel euphémisme... Non, décidément, il pouvait garder ses cochonneries pour ceux qui manquaient de tripes. Moira ajusta son manteau, sans se départir de sa politesse :

-Et bien, je vous souhaite la bonne journée. Halaken'ann alessai.

Malmoe Gruendsen était un type plutôt intéressant, mais que l'on sentait un peu pressé de plaire. Il venait visiblement du grand nord, et avait parlé de "tribu", trahissant des origines barbares. Comment s'était-il retrouvé ici, à faire commerce de cartes géographiques? Probablement une longue et passionnante histoire, mais hélas, la guerrière n'avait pas le temps de l'écouter. Peut-être une autre fois, si ses pas la ramenaient un jour dans la cité des Spires. En attendant, la pêche aux informations avait été plus mince qu'espérée. Le Zentharim, ou le Réseau Noir comme on l'appelait parfois, était une menace aussi vaste que mal définie. Par contre, l'idée d'une lutte interne au culte du Dragon, était plutôt séduisante, expliquant par exemple le recours aux orcs : faire passer l'assassinat du coursier pour du simple banditisme.

S'engageant dans la rue, elle marcha, d'abord un peu au hasard, avant de se retrouver au marché. Les gens s'écartaient naturellement devant sa haute silhouette et son regard peu amène. Cela lui facilitait la tâche, puisqu'elle essayait de repérer où les autres avaient pu aller. Et puis enfin, elle reconnu le cheval de Vëla, près de la boutique d'un armurier : la paladine était occupée à discuter le prix d'une cotte de maille, et Micheletto traînait dans son sillage. C'était une bonne nouvelle de voir que ces deux là ne s'étaient finalement pas entretués une fois seuls, mais il ne fallait pas s'imaginer pour autant que l'incendie était éteint...



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écrit le : Dimanche 26 Janvier 2014 à 22h12 par Théodus
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Narration Corvo :


Dès l'entrée de Corvo, la maîtresse des lieux, une femme d'une cinquantaine d'année au visage encore agréable, bien qu'outrageusement fardée, s'avança au devant de celui qu'elle prenait pour un nouveau client, faisant bouger autour d'elle les plis d'une longue robe rouge au décolleté profond.

- Bonjour mon jeune ami.

Elle se saisit d'un bras du roublard et l'entraîna vers un bar devant lequel, juchées sur de hauts tabourets, se tenaient des femmes à demi-vêtues. Corvo leur dédia un regard rapide, mais réussit à se débarrasser de la main qui lui tenait le bras, et à expliquer à la femme pourquoi il était entré ici.

- Un caravanier ? Je ne donne pas de renseignement sur les clients mon ami. Mais comme tu le vois, il n'y a personne au salon, et plusieurs de mes filles sont avec des clients. Tu as qu'à boire un verre en attendant qu'ils sortent. Ils repasseront forcément par ici. Et peut-être qu'après avoir vu ton caravanier, tu voudras passer un moment avec une de mes filles ? ajouta-t-elle en lui adressant un clin d'oeil.

Corvo préféra s'asseoir dans l'un des fauteuils profonds disposés autour du salon, évitant les oeillades que lui adressaient les jeune femmes depuis le bar.

Enfin, un homme arriva dans le salon par un escalier menant à l'étage. Il commanda immédiatement une boisson, et avant que Corvo ne se lève, l'homme vint s'asseoir dans un fauteuil auprès de lui. A la question du roublard, il hocha affirmativement de la tête
.

- Oui, je dirige bien dans une caravane pour la Sembie. Tu veux y aller l'ami ? Si tu connais cette région, je peux te payer. Il me faut un guide. Car c'est la première fois que je vais là-bas.



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