A Port-Crâne, La Cité des Voleurs

MJ
Les Seigneurs d'Eauprofonde ignorent beaucoup des problèmes et des soucis de ceux qui explorent Montprofond, s'inquiétant moins au sujet des explorateurs de donjons, que de la Cité des Spendeurs elle même et des voleurs en son sein. Ils ferment également les yeux sur une installation de l'Outreterre, une communauté de marchande complètement anarchique, située juste en dessous d'eux, dans les profondeurs et que l'on appelle Port-Crânes.

Les sombres voies naviguables des profondeurs sont reliées entre elles jusqu'à la Cité des Voleurs grace à des immenses portails dont on dit qu'ils furent jadis conçus par Halaster. Mais c'est par le grand treuil sur une chaloupe marchande de contrebande que Krum, revient à sa ville natale après avoir dû fuir la grande ville du dessus. Les autorités maritime d'Eauprofonde n'ont pas fait de difficultés lorsque les personnes louches de la grande barque à voile noire ont voulu sortir clandestinement de la Grotte marine Sud par le Sargauth, la rivière des profondeurs, et aller rejoindre "Bassin-Crâne". Ils étaient trop heureux de se débarasser de la racaille.

La petite chaloupe d'Ologmo le passeur glissait lentement sur la mer noir intérieure. Krum savait que la ville avait beaucoup changé en deux ans et que sa bourse bien pleine ferait de nombreux anvieux. Les lumières de Port-Crânes se rapprochaient, bientôt, il allait pouvoir débarquer.

Port-Crânes la ville qui m'avait vu naître se déssinait enfin devant moi telle un joyaux innacessible. Un sourire apparu sur mes lèvres desséchées par se voyage. Je vérifiais mon packtage, mes deux dagues à ma ceinture et m'apprètais à débarquer sur le quais.

MJ
Le bâteau mit plus de temps que prévu pour arriver, il y avait très peu de courant et pas du tout de vent ce qui était peu propice à la navigation et aux manoeuvres rapides. La chaloupe acosta en fin d'après-midi, l'heure était peu importante dans la Cité de Port-Crânes qu'on appelait également "La Sombre", car l'obscurité régnait toujours et de ce fait la ville ne dormait jamais.

A peine débarqué, Krum marqua un temps d'arrêt pour s'imprégner des odeurs de sa ville natale, l'air était lourd et sentait une odeur de terreau chargé d'effluves exotiques où se mêlait les épices et le kif.

Après quelque pas sur les quais, une horde de mendiants lépreux bannis sans doute d'Eauprofonde, entoura Krum. Des mains implorantes et décharnées le supplièrent de leurs faire l'aumône. Il y avait au moins une quinzaine de ses vagabonds.

*Me voilà enfin chez moi* Me dit-je. Le lieu de ma naissance, le lieu que pour rien au monde je n'aurais quitté si... Enfin le passé ne doit pas etre rappelé...

Je mis quelques minutes à me rendre compte de tous ces mendiants qui m'entouraient implorant de l'aide. De toute ma vie je n'ai jamais autant été exaspéré par la mendicité, tous ces chiens qui m'encerclaient me donnaient la nausée, je décidais donc de les bluffer en leurs criant que je n'avais pas d'argent et essayais de me frayer un chemin à travers cette horde d'indignes...

MJ
Alignement tend d'1 point vers Mauvais.

Krum repoussa ces mains implorantes et se fraya un chemin parmi les lépreux bousculant ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Les laissant derrière lui il se mélangea aux habitants de la Cité des Voleurs, ici il pouvait être lui-même personne ne chercherait à le retrouver s'il commettait un larcin mais on le tuerait tout de même s'il se laissait prendre.

Krum devait devait trouver où se loger, les auberges étaient peu sûres même si on y mettait le prix, la meilleure chose était encore d'avoir des gardes du corps de confiance pour y dormir. Le roublard connaissait deux personnes à Port-Crânes : Jablo, dit le surin qui était un bandit de grand chemin qui est venu se retirer dans cette partie du monde. Aux dernières nouvelles, il habitait près du quartier des Orfèvres. Krum à renconté le second voici quelques mois vers Rougemélèze, au nord-est d'Eaupro-fonde, Langresin avait projetté de s'installer ici comme marchand d'épices. Il ne savait pas encomment il allait se débrouiller, mais une décision devait être prise avant que les marchands ne ferment boutique et que les coupes-jarets ne sortent de leur repaire, s'il ne voulait pas être retrouver étranglé dans une ruelle.

En cherchant dans ma mémoire je parvint à me rappeler de deux personnes. Mon "ami" Jablo avec qui j'avais effectué quelques magnifiques raids et Langresin un homme qui dans ma mémoire n'avais jamais été quelqu'un de très compréhensif par raport aux activités que j'entreprenais...

Je décidais donc d'aller rendre visite à Jablo, afin que je puisse passez une nuit tranquille et qui sait, trouver du travail?

MJ
Les échoppes du Quartier des Foulons, commençaient à fermer sur le passage de Krum et se dernier savait maintenant qu'il devait trouver au plus vite Jablo. Ce dernier l'avait aidé bien des fois lorsqu'il n'était qu'un enfant à survivre dans cette cité sans foi ni loi. D'une certaine manière, il avait été son mentor, même si la plupart du temps Krum avait été livré à lui-même et qu'il sentait ne rien devoir à personne.

L'odeur nauséabonde qui se dégageait de ce quartier où l'on colorait les vêtements créés dans le Quartier des Tisserands à quelques pâtés de maisons d'ici, prenait à la gorge et donnait au jeune voleur envie de vomir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas sentit pareille odeur. Il se rappela qu'on fixait la couleur grâce à de l'urine que l'on faisait bouillir avec des pigments de couleur et des longues pièces de tissus blanchâtre. Il avait souvent été pisser dans une bassine pour ses foulons avec ses copains en échange d'un bout de pain...

Les échoppes fermaient donc une à une et la foule des rues se disersait peu à peu, Krum marchait depuis près de deux heures maintenant, les différents lieux que connaissait le jeune homme, où l'on pouvait trouver Jablo autrefois, n'avaient pas permi de le retrouver, sans doute avait-il changé d'adresse depuis deux ans.

Après avoir visité tous les lieux que Jablo fréquentait autrefois, je me résignais à le chercher... D'une certaine manière on ne trouvait pas Jablo, c'est Jablo qui vous trouvait...

Tout autour de moi,les rues se vidaient et les gens, pressés de rentrer chez eux, filaient à bon train. Je ne pouvais continuer à m'éterniser dans ces ruelles, qui bientôt déborderaient de bandits dépourvus de valeurs. Et qui sait, peut-être d'autres nuisibles beaucoup plus dangereux...

Me reprenant en main, je décidais de rechercher un hôte. Après quelques tentatives je me rendits compte que cela ne servait à rien. Les habitudes n'avaient pas changées depuis deux ans, l'hospitalité n'était pas monaie courante ici.

Le temps jouait contre moi, ma dernière chance était de trouver un homme, ou une femme de preference qui n'était pas encore rentré chez lui. Je me mettais donc à la recherche d'une passante. Après quelques rues je trouvais enfin une femme qui, affolée par la nuit, courrait le plus vite possible dans la direction qui me parraissait être celle de sa maison.

Je décidais de la suivre...

MJ
Krum suivait la femme à une distance respectable, il marchait rapidement mais n'avait pas besoins de courrir tant quelle restait dans cette rue, car il ne pouvait la perdre de vue. Elle se retournait souvent comme si elle craignait vraiment d'être suivie, apparemment elle n'avait pas repéré le jeune voleur à quarante mètres derrière elle. Néanmoins après s'être retournée une dernière fois, elle tourna brusquement à l'angle d'une ruelle étroite. Krum trotina jusqu'à cette ruelle, elle mesurait moins de trente mètres, se terminait en cul-de-sac et formait une sorte de petite courée sale et pleine de détritus en tous genre une dizaine de maisons d'au moins trois étages acolées les unes aux autres. Pas d'autres issues, elle devait être entrée dans l'une de ces maisons.

Un gamin assis par terre, jouait dans la ruelle boueuse avec des insectes qui ressemblaient à de grosses chenilles colorées.

Ayant perdu la trace de la femme, je me retrouvais pris au dépourvu dans un quartier de la ville sur lequel mes souvenirs étaient vagues.

Cette situation eu presque pour effet de m'énerver, mais je gardais mon sang froid. Après tout je n'avais pas totalement perdue sa trace? Elle était dans une de ces bâtisses. Il me suffisait donc de trouver laquelle...

Je me mit à chercher une solution... Mais ce fut celle-ci qui vint à moi : depuis quelques minutes un gamin jouait à côté de moi avec des sortes de chenilles où on ne distinguait même plus la tête du corps. L'idée me vint de l'égorger s'il ne m'indiquait pas la maison où la femme était entrée. Puis me rappelant mon enfance je me résignait à cette option et lui demandait gentillement la maison où la femme était entrée.