Le Sceau du Dragon

En se réveillant la gnomette senti la truffe froide de sa chienne pressée contre elle, puis, au fur et à mesure qu'elle reprenait vaguement conscience, elle senti le poids de sa patte sur elle. Elle tendit une main pataude et la fourra dans la douce fourrure de sa chienne. Ce contact la réconforta.
Tout en reprenant conscience, elle se rendit compte qu'il n'y avait plus de bruits de combats autour d'elle. Si il n'y avait plus de bruits de combats, et que sa chienne était près d'elle, cela signifiait que les méchants devaient être hors d'état de nuire.

Mais elle préférait le vérifier de ses yeux. Aussi la jeune gnomette tenta de se relever. Sa tête lui faisait mal et tout son corps était engourdi, mais en s'appuyant sur sa chienne, elle fini par réussir à se mettre assise. Elle regarda autour d'elle, vit ses compagnons debout, en bon état, ainsi que Pancho vers le blessé.

Elle continua à promener son regard sur la pièce. Elle vit leurs attaquants à terre et l'air assez mort. Elle en vit un avec la gorge arrachée. Elle se retourna vers sa chienne et la caressa de plus belle.

Elle voulu tenter de se mettre debout mais ses jambes étaient encore trop faibles, et elle ne s'étala pas au sol, uniquement car elle se retenait à Nym'E'Ria, qui, sentant que sa maitresse était faible, restait près d'elle pour la protéger ou peut être la réconforter. Sait-on jamais avec les chiens.
Comme elle se sentait quand même très vulnérable au sol, d'autant qu'elle n'était pas très grande et assez menue, elle décida de monter sur sa chienne en attendant de retrouver l'usage complet de son corps.

D'une voix encore pataude, elle s'adressa à sa chienne, couchée près d'elle :

-Pas bouger.

Le ton de sa voix laisser à désirer mais tant pis. Elle réussi à grimper sur elle, ou plutôt à ramper sur sa chienne.

Puis, elle lui enjoignit :

-Debout.

Pendant qu'elle se relever, Mei'Y'An s'accrocha de toutes ses foces, du moins celles qu'il lui restait, pour ne pas basculer et pour réussir à se maintenir sur le dos de sa chienne. Elle faillit bien dégringoler mais réussi à rester dessus. C'était mieux, maintenant elle était à une hauteur normale.

Elle avait encore l'esprit quelque peu embrouillé, et regarder Pancho sans savoir bien quoi faire. L'inconnu ne semblait pas un danger et Pancho s'occupait de lui. Elle, ne pouvait pas faire grand chose pour lui. Puis elle regarda les cadavre et son esprit commença à s'éclaircir.

S'adressant à ses deux autres compagnons tout en désignant les cadavres :

-Peut-être devrait-on les fouiller.

Le combat venait enfin de prendre fin.
Le demi orc s'écroula le visage à demis arraché par le dernier coup de morgnestern de Tùrambar, il se tourna du côté du troisième ennemis et le vit la gorge arraché par la chienne.
Le guerrier encore entouré de son auréole sera la mains de son partenaire de combat, dans un geste de camaraderie viril.

.nioc el snad ertua'd sap ia ne y'n li'uq snorépsE.uttab neib se't ut ,éuoj neiB

Puis voyant la gnomesse se relever sur sa chienne, il soupira de soulagement et tomba a genoux, la fureur de la bataille s'était dissipé, la douleur des coups l'atteignit alors.
Voyant qu'il était le seul gravement toucher, il remercia son dieu, lui ayant accorder de prendre sur lui la souffrance du combat et d'épargner ses compagnons.

-? neib li-t-av ,sima not ,ohcnaP
...ici tneiasiaf sli'uq es rus snoitamrofni sed sap tno'n sli's eriov tuotrus te ,ertua uo nios ed snoitop sed sap tno'n sli's eriov ,relliuof sel tiarved no iuO

Suite au magnifique coup de Nairod, leur dernier adversaire tomba à terre avec la grâce et la douceur d’un arbre fauché par un bucheron. Enfin, rien d’étonnant pour une telle envergure. Syriam jeta un coup d’œil à son compagnon.

- Bien joué, joli coup.

Puis il regarda alternativement leurs adversaires.

- Mince, tous blessés à mort. On ne va pas pouvoir en tirer grand-chose, à moins que nous ayons quelqu’un qui sait parler aux défunts. Nairod, tu peux vérifier les autres pièces histoire de pas se faire embrocher par surprise, à nouveau ?

Il se tourna en direction de la belle au bois au dormant, désormais sur son chien, ainsi que l’homme qu’ils venaient de sauver. Tous avaient l’air hors de danger. Il pouvait donc s’adonner à la fouille. Il s’approcha donc du gars le plus près de lui, donne un coup de pied dans son arme, sait-on jamais si il attaque dans un dernier souffle, et pendant qu’il commence à fouiller ses différentes poches il s’adresse au dénommé Quosim :

- Dites, messire Quosim, savez-vous qui étaient ces hommes et ce qu’ils vous voulaient ?

Année de la Magie Sauvage
Début de journée du Deuxième Jour du Pourrissement
Voyage vers Proskur, début de soirée

Le calme après la tempête, chacun reprenait doucement ses esprits et prenait la mesure de ce qui s'était passé. Quorim avait été salement amoché, il boita jusqu'à la table, appuyé sur le bras de son ami, table où il se laissa tomber sur une chaise en soupirant. Il n'était pas le seul blessé, le paladin étant quand même assez gravement touché, même si il se voulait fort et courageux.

Cependant les fouilles rapides des cadavres mirent au jour quelques petites choses intéressantes : trois potions, une dague fine et ouvragée, une arbalète de poing pratiquement neuve et réuni en un gros paquet une somme d'or et d'argent peu négligeable. En outre on trouva sur le bonhomme dont le sang tachait encore les babines de Nym'Y'Ria un parchemin glissé dans la manche. La lecture du parchemin semblait impossible. Le message, se révélait impossible à lire, si tant soit peu message il y avait. Il avait soit été effacé, soit été dissimulé par la magie. La seule chose visible était la signature en bas du parchemin, signature qui faisait froid dans le dos et l'auteur présumé, soit un homme, soit une organisation, ou un mot de commande peut-être, difficile à déterminer.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Maelköth

Pancha était allé chercher une cruche de vin dans la cuisine et revint avec quelques petits bols en bois. Il posa le tout sur la table et prit les choses en main :
Bon toi dit-il en désignant Naïrod, vient là qu'on examine tes blessures. Toi aussi petite, comment te sens-tu ? Quosim ? Notre ami Syriam a posé une très bonne question, allons réponds. Que voulait cette engeance maudite ? Quosim grimaça horriblement, fit une lippe boudeuse. Manifestement, il n'avait pas du tout envie de parler. Bougre d'âne au crâne épais ! s'exclama Pancha en frappant la table du plat de la main. On vient de te sauver les miches ! Tu nous dois bien ça !

Quosim leva la main en signe d'apaisement et d'abandon, prit un des bols de vin qu'il avala en prenant tout son temps puis, jetant un oeil à Pancha dont le teint virait au violet, se mit à parler :

- Récemment il y eut une réunion à Proskur, une réunion assez trouble et troublée, chez la Dame. Malheureusement des informations ont été captées, malgré toutes les précautions prises. Il y a traitrise mais nous avons du mal à imaginer qui et comment. N'empêche que l'on murmure qu'un groupe de personnes, voyagent incognito à la recherche d'un mystérieux sceau. Or il se trouve que je sais probablement de quel sceau il s'agit. Ces connards voulaient des précisions, c'est tout.

Devant le regard suspicieux de Pancha, il rajouta précipitamment : je le jure !

Le paladin, c'était approché de la table en boitillant, mais c'était arrêté pour sortir un petit flacon de sa ceinture, un onguent de soin, qu'il posa devant Quosim.

.uep nu erdnetta xuep ej ,misouQ éngios rap ecnemmoc ,erèp noB

Il leur sourit, content que les plaies des autres soit pensées avant les siennes.
Il écouta les explications de l'ami de Pancha tout en observant les objets récupérés sur les vaincus.
L'arbalète, l'aurait intéressé s'il avait été plus à l'aise avec les armes à distance, la dague était ouvragée, peut des symboles religieux permettant d'expliquer le parchemin.
*Est ce que ça me dit quelque chose ?*

Quand Quosim eu répondu et qu'on commença à le soigné, le paladin s'assit dans un soupir bruyant, face au propriétaire des lieux.

.elbat rus etrac reuoj siav ej ,esohc etitep euqleuq rehcac suov tud ia'j siam ,sima sem éloséd sius eJ
? non nogard ud uaecs el tse'c ,uaecs niatrec eL-Il s'était tourné vers ses compagnons de routes et montrait un repentir sincère.
Puis, il ralluma son aura de lumière, la laissant irradier.
-.sniam esiavuam ed ertne rebmot ed rehcêpme'l ruop uaecs ec érépucér ed tub el snad ,eiramaD ne enuaj esor al ed erètsanom el siuped ici éyovne a'm nO
.ecnarffuos al ed reilavehc stnias sed sitrap siaf ej ,retamlI'd nidalap nu ...sius eJ ...erianecrem nu sniom erocne te tadlos nu tnemiarv sap sius en ej tE
.essemorp enu rinet ruop iom zehc értner sap siares en ej euq tnat sniom ud ,neim el tnatruop tse'c siam ,rabmarùT sap tse'n ,ecnassian ed mon noM
Il désigna les trois corps. Et fixa Quosim dans les yeux encore plus intensément.
? revuort el ùo erid suon ut xuep tuotrus te uaecs ec rus sulp ed erdnerppa suon ut xuep euq ,misouQ ,ertîaM
.sniam sesiavuam sed sitrap ,tneiasiaf nifne ,tnof sli'uq siorc eJ

Connaissance de royauté et seigneurie, connaissance des religions, diplomatie et détection du mal sur Quosim en douce

La jeune gnomette, toujours perchée sur sa chienne s'approcha pour que l'on soigne ses blessures, même si, à part la fléchette elle ne pensais pas avoir reçu quelques blessures que ce soit.

Puis son attention fut distraite par la tournure de la discussion.

En apprenant que Tùrambar leur avait menti sur sa véritable identité, la gnomette ne fut pas si surprise que ça. Il était courant que les voyageurs, quels qu'ils soient, ne révèlent pas leur véritable identité pour se protéger.

De plus, cela ne faisait pas longtemps qu'ils voyageaient ensemble, et il semblait normal de se méfier d'inconnus, même si ceux-ci partageaient la même quête que vous. On se savait jamais sur qui on pouvait tomber après tout.

Quand à cette histoire de sceau du dragon, la jeune rôdeuse fut ravie d'apprendre quelque chose, si peu que ce soit.

La gnomette brûlait d'envie de demander des précisions sur les informations que ces personnes voulaient obtenir, mais elle tenta de résister à sa curiosité pour que leur nouvel interlocuteur ne se braque pas.

L'intervention de Tùrambar l'aida quelque peu à oublier son impatience mais très vite, elle en revint à ce qui l'intéressait vraiment : l'avancement de leur quête. Qu'importe qu'il porte un autre nom et d'où il venait? Cela ne changeait pas qui il était, et il était leur compagnon de route. Certes il avait pu mentir ou omettre d'autre informations, mais qui, ici, avait tout dévoilé sur lui? Personne. Alors qu'importe le nom, pour elle, il était Tùrambar, leur compagnon de voyage et de quête.

Elle le lui signala avec un grand sourire, son hébétement dû au somnifère s'en allant peu à peu :

-Peu importe ton nom, tes origines, ou même pourquoi tu cherche le Sceau du Dragon. Nous sommes compagnons de voyage, compagnons de quête. Le nom importe peu ici, ce sont les actions qui compte.

Mais finalement, n'y tenant plus, elle se pencha en avant sur sa chienne en regardant l'homme qu'ils venaient de sauver et demanda avec un certain entrain :

-Quelles informations complémentaire est-ce-que vous auriez pu leur donner?!

N’étant pas blessé, Syriam s’affaira à la fouille pendant l’interrogatoire de Quosim. Après ces fouilles, relativement fructueuses, il s’installa avec les autres à la table et étala les affaires devant lui, en prenant de temps en temps un peu de boisson. Machinalement, en écoutant le dialogue des autres, il comptait les pièces. Il serait bête de ne pas les prendre, après tout, ils n’en auraient plus besoin… Le symbole sur le parchemin l’intriguait, mais évidemment il ne put rien en tirer. Il posa donc au milieu de la table.
Suite à l’explication de leur compagnon paladin, il se tourna vers lui :

- Je comprends très bien ton inquiétude et les raisons de tes agissements, mais une chose me tracasse : comment devons-nous t’appeler ? Dit-il en souriant, avant de reprendre son décompte des pièces. Une chose vint le perturber néanmoins.

- Quosim, qui êtes-vous en fait ? Une telle réunion ne pouvait se dérouler qu’entre des personnes importantes, et apparemment vous avez été jugés assez importants pour vous faire attaquer. Donc vous savez plus, dites-nous tout ce que vous savez sur ce sceau, comme l’a demandé gentiment notre gnomette.

La voyant tituber, il lui tendait une chaise à côté de lui, pour lui permettre de s’asseoir. En attendant des réponses, il s’intéressa de plus près aux potions. Peut-être avaient-elles quelques vertus ?...

Année de la Magie Sauvage
Début de journée du Deuxième Jour du Pourrissement
Voyage vers Proskur, début de soirée

Pendant que Syriam prenait la mesure des gains, tout en écoutant attentivement les différents antagonistes, Pancho lui s'occupait à trouver de quoi mettre sur la table. Malgré son air absent, Naïrod remarqua que son attention était tout aussi vive. Quosim avait l'air mal à l'aise. Notez qu'il venait de se faire tour à tour, agresser puis sauver et qu'il se retrouva face à des inconnus qui prétendaient être ceux là même qui devait voyager jusqu'au confins du monde pour y changer le cours du destin. Son regard abîmé par la séance de torture qu'il venait de passer entre les mains de ses tortionnaire, voyageait de l'un à l'autre cherchant la vérité du mensonge. Il en avait trop dit, c'était évident. Traumatisé sans doute, ses paroles se sont jetés au grand jour, il ne pouvait plus reculer.

Et dans les ombres des êtres se lèveront et iront jusqu'à Lui pour voler ce qui est cherché par tous. Alors l'Oeil du Dragon se lèvera et précipitera les voies de ce qui est écrit. Quosim avait mumurmé ces paroles posant son regard sur chacun. Je suis Quosim l'Ancien. Je m'étais retiré des affaires des mondes, mais les mondes m'ont rattrapés. Les temps changent, la menace se fait réelle, le culte maudit des dragons prend de l'ampleur et sortent des cachettes dans lesquels ils s'étaient enfoncés au temps jadis. Adeptes des dragons liches, il ont l'intention d'éradiquer tout pouvoir et faire régner le temps du chaos et des dragons morts vivants. La prophétie que je vous ai cité a été proférée par un célèbre oracle qui après vu les images des temps futurs s'est laissé aller à la mélancolie et la folie.

Quosim s'arrêta un instant soupirant, les larmes montant à ses yeux fatigués : j'aurais tant voulu ne pas voir ces jours sombres arriver... Alors oui petite gnome, j'étais l'un de ceux qui ont assistés à la réunion. Mais je ne veux pas tout vous révéler : seuls les innocents pourront trouver une voie. L'innocence vous protégera. Quosim avait l'air d'insister sur ce point.
Votre vraie route commence à Proskur, elle vous mènera vers le Nord. Des sentinelles veillent sur vous, et vous guideront, d'autres vous protègeront de celui qu'on nomme le Seigneur des Runes. Il est puissant, il est le mal incarné, ne l'approchez surtout pas. Restez dans l'ombre et laissez ces sentinelles s'occuper de ses mignons.

Quosim s'arrêta avec sur le visage un sourire douloureux. Puis insista pour qu'il se serve de ce jambon salé et fumé, les quelques miches de pain et le plateau de fruits. Vous vous reposerez ici, la lumière baisse rapidement. Demain vous pourrez reprendre la route plein de repos et sous la lumière du bien-aimé Lathandre. Pancho fait donc rentrer ta bête à l'arrière, il y a un petit tas de foin pour elle... Et puis il va falloir enterrer ces cadavres et espérer que nos ennemis ne sauront que très tard qu'ils sont plus de ce monde...

Le paladin écouta avec compassion le vieil homme, ce Quosim semblait être un ancien sage, voir une sorte de devin.
Les paroles de "l'ancien" réveillèrent la mémoire de Tùrambar qui reconnut le symbole sur le parchemin, le nom écrit à côtés quand à lui restait un mystère, il ne connaissait aucun seigneur, ni même petit tyran du nom de Maelköth.
Il cita ce qu'il avait lut dans un des ouvrages du monastère, son air devint véritablement attristé, son auréole de lumière sembla faiblir en même temps.

-"Les Porteurs de Pourpre sont réunis. Pour la gloire des dragons morts !... Pour leur domination."

Il se tut quelque instant, le temps de laisser à ses compagnons le temps méditer sur ses mots.

-Le Culte du dragon, voila donc nos ennemis.Conservant un air dépité, le paladin tenta d'expliquer à ses compagnons se qu'il savait d'eux.C'est une organisation secrète, casi-religieuse, ils sont dangereux, très dangereux même.
Leur but, comme l'a dit Quosim n'est pas des plus reluisant.
Imaginez s'ils y parvenaient...

Quelque chose passa dans le regarde de Tùrambar, une sorte de colère et de détermination, tandis que son auréole irradiait plus fort.

-Mort, chaos, destruction, cela est inadmissible, inimaginable.
Si prendre le sceau à ce "seigneur des runes" peut ralentir le culte et lui nuire, je ferais tout pour cela.

Vous avez raison, maître Quosim, ne pas trop en savoir nous sera surement bénéfique, bien que j'aimerais savoir de qui il s'agit quand vous parlez de sentinelles, de guide dans notre mission, quels sont ses gens suffisament courageux pour s'opposer au culte du dragon ?

Le regard du paladin fut attiré par les corps, sans doute guidé par son dieu.Une foi soigné, j'irais m'occuper d'enterrer ses pauvres bougres. Après tout, chacun mérite de reposer correctement en paix.

La gnomette regardait et écoutait attentivement Quosim et Tùrambar, et, tout en les écoutants, toujours perchée sur sa chienne, avait penché sa tête sur le coté de façon perplexe face à leurs dires. Elle avait un peu de mal à assimiler autant d'informations, rendues confuses par les dires de chacun, d'autant qu'elle était toujours quelques peu dans les vapes.

Aussi fut-elle ravie lorsqu'on parla de manger, et un grand sourire illumina de nouveau son visage, bien que celui-ci s'assombrit quelque peu lorsqu'on parla d'enterrer les morts.

-Je t'aurais bien aidé, mais je ne pense pas être d'une grande aide à l'heure actuelle, bien que je sois d'accord avec toi : chacun mérite de reposer correctement lors de sa mort. Poncha, je peux en revanche t'aider à installer ta jument! dit-elle en reprenant son sourire. Je me sens mieux, et le dégourdir un peu les jambes et prendre l'air me fera le plus grand bien!

Quand à notre aventure, advienne que pourra! Nous allons tout faire pour les retarder et si possible les arrêter, mais comme pour l'instant nous ne pouvons rien faire, inutile d'y songer!

Elle descendit prudemment de sa chienne, et tout en s'accrochant à elle, testa la solidité de ses jambes. Voyant qu'elle arrivait de nouveau à se tenir debout et à marcher, bien que ses pas ne soient pas encore très assurés, elle enjoignit Nym'E'Ria à la suivre dehors, tout en se dirigeant vers la porte.

-Aller, vient Nym'E'Ria!

La chienne la suivit joyeusement, la langue pendant de ses babines.