Le Sceau du Dragon

Naïrod regardais le paysage en imaginant les actes décrient par Pancho.
Il admirait surtout le soleil couchant de ces terres du sud, aux reflets rouge orangé, semblable à un incendie immense.
Tùrambar fut sortie de sa rèverie par les mots du marchand, apparemment la porte de la maisonnette était ouverte.

*Un chien qui hérisse le poil, la porte d'une maison isolée ouverte à l'approche de la nuit dans cette région ça ne me dit rien qui vaille...*

Le paladin était assit à côtés du charretier, il lui mit une main sur la poitrine, en douceur juste assé fort pour émette un léger "clap".

- .erialc sap tse'n esohc euqleuQ ! etterrahc al etêrrA
Le damarien sauta au bas de attelage et empoigna son arme.

-.tnemetpmorp ritrap snoirved suon uo sac ua ,ahsaM ceva irba'l à suov zettem ohcnaP ,elbaérgaséd ed esohc euqleuq ed tnaved ua rella'd euq ecnedurp ed port ed resucxe's xuav xueim ,tercsid ertê'd snohcat ,deip à y snollA

L'homme du nord n'attendit pas de réponse et parti, ventre à terre, le plus courbé possible vers la maison, tout en tentant de s'abriter dans chaque trou, derrière chaque petit talus.
Jusqu'à enfin arriver et se poster juste à côtés de l'entré de la maison,bien aplatie, enfin autant que possible, contre le mur.

La jeune gnomette était perdue dans ses pensées en regardant vaguement le paysage quand l'arrêt de la charrette la fit se réveiller. Elle remarqua tout de suite le poil hérissé de Nym'E'Ria, elle la connaissait bien. Elle regarda la porte ouverte de la maison, puis l'homme au regard au regard froid descendit pour se diriger vers la porte. Elle l'observa un instant se déplacer : elle le trouvait très drôle à essayer d'être discret. En tant que rôdeuse elle pouvait se permettre de rire quelque peu du fait qu'il n'était en réalité pas vraiment discret.

¤Que peut-il bien se passer dans cette demeure... Allons voir.¤

Elle sauta au bas de la charrette avec légèreté, puis s'adressa à sa chienne en pointant un doigt sur elle :

-Suis moi. Discret.

De cette façon sa chienne ne devrait pas aboyer ni se faire remarquer pour l'instant. Elle décida de contourner la maison puisque Tùrambar s'était posté près de la porte, elle allait se poster de l'autre côté. Elle fit attention à se baisser en rasant les murs pour ne pas se faire voir depuis les fenêtres. Elle hésita à regarder par la fenêtre puis se dit qu'il y avait déjà quelqu'un vers la porte, aussi décida-t-elle de se relever contre le mur et de jeter un coup d'oeil par la fenêtre tout en restant plaquée contre le mur. Ainsi il serait difficile de la remarquer à moins d'être tout prêt de la fenêtre.

Elle chuchota à Nym'E'Ria toujours derrière elle qui commançait à s'agiter, sentant la tension de sa maitresse :

-Pas bouger.

Par précaution elle empoigna son arc qui ne la quittait presque jamais, et encocha une flèche, prête à tirer en cas de danger. Puis elle regarda par la fenêtre en jetant un coup d'oeil discret.

Toujours un peu méfiant, Syriam observa leur nouveau compagnon animal. Après tout, il pourrait nous sauter sournoisement dessus en pensant que notre robe est un boute de viande.
Syriam se leva vivement au signal de Pancho, comme s'il n'attendait rien d'autre. Malheureusement il avait des fourmis dans les jambes, déjà. Mais il n'eut pas le temps d'y penser comme Pancho le ramenait à la réalité au sujet de Nyr. Il jeta un regard en sa direction.

¤ Étrange, je ne le croyais pas de cette facon... Dommage. J'espère qu'il trouvera ce qu'il cherche. D'ailleurs, je ne l'ai toujours pas remercié convenablement...¤

Se disant qu'il fallait en rester là pour lui, son choix étant fait, Syriam se détourna et remonta sur la charette. Rêveur il écouta a moitié le discours de Pancho

Tout d'un coup néanmoins ils s'arrêtèrent, mais Syriam n'eut pas le temps de s'étirer que déjà un problème s'annonçait. Quoique, peut être qu'ils avaient juste chaud dans leur petite maisonnette, qui sait... Ainsi Syriam recula devant ses compagnons qui se postait autour du batiment. Non pas que le courage lui manquait, mais quand on a une arme a distance et des compagnons qui veulent bien se faire attaquer, autant rester derrière... Il verifia donc si personne ne les observait de derrière. Après tout, une embuscade est possible.

Année de la Magie Sauvage
Début de journée du Deuxième Jour du Pourrissement
Voyage vers Proskur, fin d'après-midi

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Syriam

Détection : 13(dés)+2

Naïrod

Déplacement silencieux : 18(dés)-5
Discrétion : 10(dés)-4
Détection : 17(dés)+1

Mei'Y'Ann

Dressage : 12(dés)+5
Déplacement silencieux :17(dés)+6
Discrétion :14(dés)+7
Détection :9(dés)+5

Qu'est qu'il dit ? demanda Pancho totalement abasourdi par le langage étrange utilisé par le paladin. Il ne reçut nulle réponse. Avant même qu'il ne puisse engager un débat sur le pourquoi cet homme se mettait à parler en langage obscur, deux de ses compagnons de route s'avançaient vers la maisonnette, l' un presque sur le ventre, l'autre, plus petite dans un silence absolu. Il restait donc avec le chien qui lui s'était assis sur son séant, les oreilles dressés, le regard fixé sur la gnomette, un regard qui dénotait inquiétude et vigilance et le barde qui fouillait buissons et orée de la forêt d'un regard attentif. Le doigt dressé de Pancha s'abaissait alors qu'il venait de comprendre que son ami était peut-être en danger.

Cependant, Mei'Y'Ann, première arrivée eut l'occasion de jeter un oeil discret par la fenêtre, se hissant sur la pointe des pieds. Au fond, coincé contre un mur, un homme d'apparence frêle se tenait recroquevillé, alors que deux formes encapuchonnées étaient penchées sur lui. Une voix sommait à cet homme recroquevillé de parler. Il était difficile de savoir ce qu'ils cherchaient, mais au vu de la blessure sur le font de l'homme, il avait déjà ramassé quelques coups pour l'encourager à révéler ce qui lui était demandé. L'autre encapuchonné semblait perdre patience, et leva le bras portant une masse pour l’asséner sur le dos courbé de la victime qui laissa échapper un gémissement.

Cependant Naïrod arriva toute armes et armures dehors sur le plancher en bois du porche. Il faut le dire, ce ne fut pas très discret. Ce dernier ce cala contre le mur, près de la porte, tout à fait prêt à assommer ce qu'il fallait, où il fallait. Malheureusement, les encapuchonnés n'étaient pas sourds. L'un d'eux se retourna laissant juste le temps à Mei'Y'Ann de l'apercevoir. Il avait un visage humain, où se dessinait des traits d'orques sauvage. Les deux comparses entendirent des pas se diriger vers la porte ou vers la fenêtre, allez savoir...

Syriam lui cherchait du regard les environs. Rien ne semblait bouger dans la lumière oblique d'un soleil couchant. Les feuilles agitées doucement par un vent frais qui se levait, ne semblait pas cacher d'éventuel guetteurs, tandis que les fourrés restèrent muets et tranquilles. Apparemment, si danger il y avait, c'était autour ou dans la maison. Il faut dire que celle-ci était quand même éloigné de toute autre habitation, donc de secours.



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Cling... * Et crotte nom d'Ao, bon à moins d'êtres sourd comme des pots tous ceux qui serait dans la maison m'ont entendu...*

Tùrambar fixa son regard sur Mei'y'an qui avait pris place face à lui, il comprit à son regarde qu'elle avait vue quelque chose de peut ragoutant.

*Que peut il bien se passer la dedans ?*

Doucement l'Impilturein glissa un œil dans l'ouverture de la porte, il vit deux formes encapuchonnées le regard tourné vers lui, l'un deux tenait une sorte de masse dans la main, un troisième forme était au sol et gémissait.
Il chercha alors en lui les pouvoir de son dieu, il ressenti que le mal émanait des deux debout.

*Par tout le saints, ils le torturent !*

Le sang du paladin ne fit qu'un tour, en même temps qu'il sentait sa propre rage en lui, il perçut celle de son dieu transparaitre en lui, il entendait le sang pulser à ses oreilles tendit qu'il se levait et se ruait sur les deux hommes en rugissant.
Il contourna la table au centre de la pièce et tenant son arme à deux main attaqua l'ennemi le plus proche.

- é

Regardant discrètement par la fenêtre, Mei'Y'An aperçut ce qui ce passait dans cette maisonnette.

¤C'est horrible... Nous devons aider cet homme¤

Elle jeta un regard vers sa chienne qui était à quelques mètres d'elle, puis Tùrambar qui s'élançait dans la pièce.

La jeune rôdeuse appela sa chienne d'une voix pressante, mais sans crier, pour essayer de ne pas se faire repérer. Comme les chiens ont des ouïes plus développées que les hommes, elle espérait que sa chienne viendrait:

-Nym'E'Ria, au pied.

En général, sa chienne n'était pas aimable avec les gens qu'elle jugeait dangereux pour sa maitresse. Elle lança un regard à Syriam qui était vers sa chienne, puis se concentra sur ce qu'elle allait faire. Elle n'avait pas le temps de tergiverser. Elle empoigna son arc, encocha une flèche et s'avança rapidmeent jusqu'à l'encadrure de la porte, à pas de loup. Elle n'avait pas été repérée et comme le paladin s'était fait bien remarquer, elle avait une chance de passer presque inaperçu jusqu'à ce que sa flèche les atteigne.

Elle se mit en position et visa l'homme qui était le moins masqué par Tùrambar, pour éviter de lui tirer dessus.

Syriam regarda les environs et étrangement ne trouva rien d‘étrange, mis à part un joli soleil couchant. Mais il fut interrompu dans sa contemplation par Tùrambar, dont le bruit retentissait jusqu’à lui.

¤ Hum j’ai déjà connu plus discret comme approche pour surprendre des gens…¤

Syriam n’eut donc pas d’autre choix que de rejoindre son compagnon, tout en tentant de ne pas se faire remarquer. Mieux valait d’abord juger de la situation. Il sortit sa serpe et s’approcha de l’entrée. Il vit ensuite Mei’Y’An rentrer a son tour dans ce bâtiment, avec une légère expression d’horreur sur le visage. Il n’eut pas de temps de la questionner, comme elle s’enfonça déjà dans la pièce. Syriam passa un regard vif par la porte et aperçu quelques personnes. Sans réfléchir plus, il dégaina sa serpe pour s’élancer bruyamment, et permettre à Mei d’asséner un coup furtif et meurtrier.

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Round de Surprise

Syriam

S'avance jusque l'entrée
Détection : 12(dés)+2

Naïrod Jet d’Attaque Morgernstern 1d20+5 (dégâts 1d8+3)

Attaque sur demi-orque (1)
9(dés= +5 =14 Réussite
Dégâts : 6pv
Détection : 9(dés)+1

Mei'Y'Ann arc court composite :1d20+5 (dégâts 1d4)

5dés +5=10 Échec
Détection : 6(dés)+5

Nym'E'Ria
Détection : 4(dés)+ 5

Initiative

Pancho : 20+?
Nym'E'Ria : 20+2
Demi-Orque (1) : 17+?
Syriam : 17+1
Naïrod : 6+1
Mei'Y'ann : 4+3
Elfe (2) : 3+?

Round 1

Le sang du paladin ne fit qu'un tour. Il est évident qu'un homme voué à la cause des justes ne pouvait laisser passer les actes maléfiques qui se déroulaient sous ses yeux. Il fit interruption dans la pièce, arme à la main, visage sévère, prêt à châtier les coupables de crimes de torture, tel un ouragan de justice.

Versant plus dans la finesse, la petite gnomesse qui avait appelé son compagnon près d'elle profita de sa relative couverture pour encocher une flèche, tandis que Syriam, armé de sa serpe courut littéralement vers la porte prêt à porter assistance à ses compagnons.

La salle pratiquement exposé à leur vue, était sommairement aménagée mais propre. Sur les murs du fonds des étagères à côté d'une porte ouverte qui semblait entrer dans une autre pièce. A gauche deux autres portes, qui elles semblaient être celle de chambres à coucher. Une table trônait au milieu. Il semblait que le propriétaire de cette masure se préparait à faire un repas au jugé des légumes et pièces de viande qui étaient pré-découpés. Un petit brasier avec une casserole où de l'eau était en train de bouillir complétait cette impression.

Le premier homme que Nairod rencontra était un demi orque dont la face à moitié bestiale semblait presque comique tant il fut surpris par cette entrée en force. Sans poser de questions le paladin l'attaqua. Celui-ci, pris au dépourvu n'eut même pas le temps de lever son arme ou même adopter une posture de défense. Le coup porta infligeant une belle blessure à son côté droit. Le visage de l'homme s’empourpra de colère peut-être assez justifié d'être attaqué ainsi sans sommation. Il reprit ses esprits prêt à riposter à ce manant en armure brillante qui pensait dispenser sa justice avec autant d'aveugle autorité.

P'tit con dit le demi-orque murmurant presque à lui-même Tu oses m'attaquer ? Tu ne sais pas ce que je suis...

Mei'Y'An eut moins de chance. Peut-être aurait-elle du s'avancer d'abord, la flèche qu'elle décocha manqua la cible de quelques centimètres. Quoiqu'il en fut, personne ne vit réellement Pancho au dehors qui sans doute connaissant bien les lieux était en train de faire le tour de la maison en courant d'un pas d'une souplesse assez étonnante.

Dans le coin l'homme recroquevillé, avait la mine tout aussi étonnée que les deux lascars qui eurent la mauvaise surprise d'une interruption dans les activités. Le sang coulait d'un oeil à demi fermé par les coups. Il semblait hésiter à rester là où doucement ramper vers un abri plus sûr. Quoiqu'il en soit, il était sonné et ne cherchait pour l'heure que de rassembler le peu de forces qui lui restait. Sa lèvre fendue tremblait alors qu'il semblait vouloir dire quelque chose.



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Mei'Y'An voyant que sa flèche ne faisait pas mouche réagit aussitôt :

-Nym'E'Ria attaque! Tout en pointant le deuxième homme du doigt.

Celle-ci s'élança alors dans la petite maison.

Pendant ce temps, la jeune gnomette vit Syriam avec sa serpe foncer vers l'un des hommes et Tùrambar au prises avec le premier homme. N'étant pas d'un grand secours en combat rapprochée et risquant de toucher Nym'E'Ria ou ses compagnons si elle tirait une autre flèche, la petite rôdeuse décida de passer discrètement dans la pièce tout en essayant de se diriger vers l'homme du fond pour lui porter assistance tout en gardant un œil sur sa chienne.

L'homme n'avait pas l'air en très bon état. Pour le mettre en confiance Mei'Y'An, déjà petite, plia les jambes tout en avançant d'un pas posé. Mais par sécurité, son couteau était à porté de main.

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Attaque Demi-Orque sur Nairod : 6[dés]+ ? Échec
Attaque Nym'E'Ria sur Homme 2 : 16[dés]+ 3 [Réussite]
Dégâts 6 pv

En arrivant dans l’entrée, Syriam vit le magistral coup de Nairod qu’il assena a son adversaire, qui à l’évidence appartenait à une race particulièrement laide. De l’autre côté de la pièce, un sifflement provenant surement de la flèche de Mei. Il aperçut au fond de la salle un individu recroquevillé et ensanglanté, ce qui devait être l’origine de l’horreur sur le visage de son amie.

Face à la situation qui se dressa devant lui, Syriam décida de couvrir Nairod et de lui faire éviter de se faire attaquer de deux cotés. Ainsi il s’élança, la serpe a la main vers le deuxième homme, qu’il n’a pas encore pu voir clairement.

¤Bon, espérons que tout se passe pour le mieux...¤

Et puis, ceci pourrait laisser à Mei le temps de s’occuper de la personne blessée au fond de la salle, elle a l’air d’en avoir besoin.