La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

La Voie du Papillon.

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~COMBAT~
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Fasur :

Attaque Orque 1 :7+1d20 (Hache de guerre naine de maître, tranchant: 1D10+4 / x3) 11(dés)+7+1(Inspiration) =réussite
Dégâts (+4+1) : 7 points de vie Orque 1 est détruit.

Shamar Klat :

1d20+3 (Epée longue), dégâts 1d8+2(modif FOR) = 1d8+2 , critique :19-20/x2)
Pas de placement
Récupération de points de vie : Shamar est à 8 points de vie

Dzahim

lance, 1d8+3, critique x3
Utilisation de pouvoir de barde Réussite : Inspiration vaillante +1

Volan :

Arme magique 1min/niveau : +4 =+1(AM)+1(BBA)+2(modif.FOR)+1d20 (trident, 1d8+3+1(AM), x2)
Intimidation Volan : 8(dés)+4 <=> 17(dés)+?
Attaque Volan O3 = 4(dés)+8+1(chant de barde) = Echec

Elzear :

Attaque Orque 1 : 4+1d20 = 0(BBA)+4(DEX)+1d20 (Arc long, 1d8, 20/x3, 30m)
Orque 1 tué par Fasur

Ralween

Attaque Dragma bâton : 13(dés)+? +1 (chant de barde)=>Réussite
Dégâts : 15 points de dégâts - Dragma est détruit

Orque 4 :

Mouvement vers Ralween
Attaque de contact réussite - Touche Ralween
Jet de vigueur Ralween réussite
Ralween perd 6 points de vie

Orque 3:

Attaque Volan : 12(dés)+? => Réussite
Dégâts : 8 points de vie => Volan est à -2 points de vie

Orque 2 :

Pas de placement dans l'espace contrôlé par Dzahim
Attaque opportunité Dzahim 14(dés)+3 +1 (chant) Reussite
3(dés)+? Echec
Dégâts : 10 points de dégâts => Orque 2 est détruit

Initiatives(rappel)

Fasur : 18(dés)+3 => 2 PV
Shamar: 17(dés)+3 => 8 PV
Dzahim : 15(dés)+3
Volan 13(dés)+2 => -2 PV HC
Elzear : 9(dés)+4
Ralween : 10(dés)+2 => 1pv HC
Orongue: 11(dés]+?
Orque 3 : 4(dés)+?

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1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles

Cette fois-ci les âmes furent réclamées aux portes de la pesée. Un payement toujours exigé car les forces s'amenuisent, l'inattention grandit, la fatigue s'installe. Toute bataille réclame son dû, un sacrifice aux dieux satisfaits de voir leurs ouailles mourir pour eux.

Fasur ressentirait sans doute une joie sauvage à gagner sur Elzear le premier ennemi, qui sous sa terrible hache de guerre, d'un équilibre et d'un tranchant fatal, abattit son ennemi, cet orque qui avait bien faillit avoir sa peau. Cela frustrait d'ailleurs l'elfe qui n'eut sur le coup plus aucune cible à atteindre. Mais ce n'était pas très important pour l'heure, vu que la soudaine attaque pouvait à ce stade tourner à l'avantage du groupe envoyé par l'Intendant de l'Assemblée. Mais l'orque ne fut pas le seul à tomber,

Volan joua de moins de chance, la colère et la folie meurtrière pouvant tourner au désavantage de celui qui le ressentait. Il eut du mal à trouver une prise. Ses paroles terrifiantes auraient du choquer plus d'un, mais l'orque devant lui devait avoir vécu bien pire, du moins en apparence : impassible,d'un terrible coup de trident il plongea Volan dans un état d'inconscience fatal, un acheminement vers la mort que sa vigueur naturelle arrêta néanmoins pour l'heure. Ce demi-fiélon avait quand même du courage pouvait on constater, un courage peut-être dicté par sa rage meurtrières innée, même si les fiélons avaient parfois à coeur à sauver leurs misérables existences et que plus d'une fois on les avaient vu fuir un champs de bataille. L'orque poussa un grognement, que ce fut de satisfaction ou pas, nul ne pouvait savoir à quel degré des morts-vivant pouvaient se doter d'un sentiment quelconque. Ce dernier fit une étrange chose... Au lieu de l'abattre de telle façon que son ennemi ne puisse plus jamais revoir les rayons du soleil, il semblait vouloir prendre le fiélon sur ses épaules afin de le porter avec lui, comme un gibier qu'on allait dépecer, oublieux soudainement de la bataille autour de lui...

Dès qu'il eut finit son chant, Dzahim eut la surprise de constater que l'orque se plaça pratiquement devant sa lance, s'avançant sans crainte vers lui. Ce fut peut-être là que le barde pouvait s'imaginer que l'orque déjà mort souhaitait s'acheminer vers un repos, chose qui lui avait été refusée jusqu'à présent. Le thayen n'eut aucun mal à se débarrasser de cet ennemi qui avait déjà été blessé auparavant. En bon chef de groupe, il avait réussit à éliminer une menace, surtout envers son esclave de toujours, et même sauver le rôdeur qui prudemment obéit à ses ordres. Du moins celui-là semblait entendre ses paroles. Dzahim eut la surprise de se rendre compte que cette asimaar était faite de bois bien plus costaud qu'il n'y paraissait : en poussant un cri sauvage, pleine de haine cumulée, elle tapa si fort avec son bâton qu'on entendit les craquements de l'os de la boite crânienne. Le choc fut tel que quelques gouttes de sang mêlé de cervelle virent éclabousser le visage de la femme au regard frisant la folie.

Mais ce fut de bien court répit... L'orongue s'avança vers elle, et posa ses mains sur elle. Elle se tétanisa comme sous le choc du souffle glacial de la mort elle-même, les yeux clairs agrandis par l'horreur. Là encore Dzahim eut l'intuition que la bataille était finie pour eux et que ceux qui se trouvaient en état d’inconscience ou tout proche, seraient transporté vers un lieu secret. Si Dzahim portait en lui encore des doutes, ceux-ci furent balayés lorsqu'il entendit Ralween proche de l’inconscience, incapable de bouger s'écrier :

Tuez moi ! Ne me laissez pas m'emmener ! Sa supplique horrifiée, son cri de désespoir résonna sur un champ de bataille devenu soudainement silencieux et glaçant le sang de tout ceux qui pouvaient entendre. A la porte de la pièce secrète, un garçon tenant une petite fille par la main, éclata en sanglots...

e moment aurait été à la gloire, en un instant, trois ennemis étaient tombés, si la folle aux cheveux blancs ne s'était pas fait capturée... Et si Volan ne semblait pas si étrangement absent. Cherchant avant-tout à maintenir l'effet de son chant, le Thayen se déplaça de façon à se placer entre l'Orogue et la sortie. Ce dernier était sans doute trop occuper à maintenir la lutte contre l'Aasimaar pour s'en prendre à lui. Ainsi placé Dzahim pouvait contrôler les mouvements de son adversaire. Si ce dernier faisait mine de vouloir partir avec la jeune femme captive, non seulement il lui en interdisait la possibilité, mais en plus, il profiterait du moindre mouvement pour placer une attaque.

Restait le problème de Volan, ne voyant plus le semi-démon, Dzahim supputa que ce dernier devait avoir des soucis quelque part. Encore une fois, il lui fallait donner des ordres. Mais cette fois-ci, il les intégra dans son chant qu'il n'avait pas interrompu.


Bataillons sur la longue voie
Celle des landes éternelles.

L'ennemi succombe sous nos coups
Mais l'engeance fourbe et vile
De la dame s'empare, le laisserons-nous ?
Ola compagnons sus à l'être veule !

Bataillons sur la longue voie
Celle des landes éternelles.

Épée et lance barrons lui la voie !
Hache et Arc au prêtre hardi secours !
Nul ne sera emporté dans les bois,
Sans que le fer n'y soit recours !

Bataillons sur la longue voie
Celle des landes éternelles.

Dzahim espéra que ses compagnons comprendrais ses ordres glissé dans le poème. En tout cas, lui était près à empêcher l'Orogue de fuir. A la prochaine occasion, il cesserait sans doute le chant, à moins d'un retournement de situation, pour se plonger plus avant dans la bataille, et immobiliser tout à fait son ennemi avant de trouver un moyen de l'achever.

Dzahim se place en H9 (près de la sortie), en s'arrengeant tout de même pour avoir l'orogue dans son espace contrôlé, comme ce dernier est en lutte avec l'Aasimar, pas besoin d'éviter d'attaque d'opportunité puisqu'il ne peut pas en porter (je ne sais pas où il se situe, a priori de toute façon je passe trop au-dessus, mais on ne sait jamais).
Dzahim continue le chant de barde.

L’elfe n’eut pas à achever l’orque qui attaquait Fasur, ce dernier s’en était très bien sorti tout seul. Il en tirerait une gloire que l’elfe ne lui contesterait pas, quoi rêver de mieux pour s’attirer les bonne grâce d’un nain que de reconnaître qu’il est meilleur tueur d’orc que vous !

Puis voyant l’Orogue enlever la pauvre femme qui préférait mourir que de se faire séquestrer, l’elfe se dit qu’il était le moment d’affronter ‘le chef’ des monstres, il se déplaça vers son compagnon d’arme Fasur, et lui adressant un rapide sourire avec un signe de tête vers l’ennemi et tira à nouveau une flèche, espérant que les autre ferait de même. Il n’entreprit pas son chant de barde voyant avec surprise que leur chef en connaissait ! de plu sl’elfe se dit qu’il valait mieux en ce moment même attaquer que chanter. C’est toujours difficile de choisir dans la vie …



Elzear avance de trois case en diagonal vers Fasur
Et tire une flèche sur l’Orogue en essayant de ne pas viser sa prisonnière cette fois ci !

Jusqu'à ce soir, Shamar n'avait rien eu de particulier contre les orques. Respectueux des rites, aussi sauvages soit ils, et de leurs sols, il aurait même pu avoir tendance à les considérer comme acceptable.
Mais la fureur du combat changerais un arbre en pierre !

De leurs mains la mort l'avait déjà frôlé une fois, il entrevit le sang de Volan maculer le sol tout en entendant le poème de Dzahim.
Son propre sang se fit sauvage, lui fit brandir son arme, mais lui laissa sa raison.

Il vit Elzear tendre son arc.

Il suivi le thayen a pas modérés, il ne devait pas gêner le trait puis raffermi sa prise et s'apprêta a faire de l'émincé d'orque.

Shamar attend que la flèche passe et avance jusqu'à l'orongue de façon a pouvoir l'attaquer, si possible sans toucher l'aasimar. Il attaque dès que la flèche est passé et qu'il à une ouverture

Voyant l'orque à terre, Fasur sourit largement. Ta deuxième mort, ça se fête ! Et ça fait un orque contre un face à Elzear, pensa le nain. Mal en point, il se retourna afin d'examiner la situation : Nedjec était au sol, Volan également, un orque était mort vers Dzahim, et une jeune femme aux cheveux argents se faisait...enlever ?! Implorant la mort... Si y'a que ça pour te faire plaisir ma petite ! Aïe ! Ouais bah d'abord j'vais me soigner !Le guerrier remarqua ensuite la Drow. Sa mâchoire faillit se décrocher tant il en était stupéfait ! Une Elfe Noire en pleine Haute Forêt ! Y'a bien un nain aussi, remarque...se dit le nain.

Fasur se rapprocha de Dzahim qui chantait, mais le nain n'en avait cure, il souffrait et voulait être guérit, cet orque mort-vivant désormais véritablement mort était un féroce adversaire.

- Patron, j'ai b'soin d'soin !

Fasur avance aux côtés de Dzahim, et implore de l'aide. (Merci Captain Obvious !)

La Voie du Papillon.

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Fasur :

Avance jusque Dzahim

Dzahim

Utilisation de pouvoir de barde Réussite : Inspiration vaillante +1

Volan :

1er round stabilisation : 1d100 => 87 Réussite.

Elzear :

Attaque Orongue : 16(dés)+4 +1(chant) => Réussite
Dégâts 1d8 : 4 points de dégâts

Shamar Klat :

Action retardée - Suit Dzahim
Attaque Orongue (orque4) : 9(dés)+3+1 Echec
Rappel Shamar est à 8 points de vie

Ralween

Est à 1 PV, incapable de bouger.

Orque 4 (Orongue) :

Prend Ralween dans ses bras,Pas de placement vers l'arrière

Orque 3:

Mouvement
Attaque Dzahim, avec hache de lancer :
8(dés)+ ? => échec

Initiatives(rappel)

Fasur : 18(dés)+3 => 2 PV
Dzahim : 15(dés)+3
Volan 13(dés)+2 => -2 PV stable HC
Elzear : 9(dés)+4
Ralween : 10(dés)+2 => 1pv HC
Shamar: 17(dés)+3 => 8 PV (action retardée)
Orongue: 11(dés]+?
Orque 3 : 4(dés)+?

1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles

L'orage avait tourné sur lui-même en une circonvolution gracieuse, et revenait à la charge, peut-être encore plus puissante. Les grondements aux lointains porteurs d'une charge de tristesse céleste, ayant reprit force et vitalité ressemblait à leur bataille, où une fois de plus la balance tournait.

Le cri de Ralween n'avait pas laissé les aventuriers indifférents, même si la plupart n'avaient pas eu l'honneur d'avoir été présentés. Instinctivement, suivant le leader du groupe, le cercle des aventuriers s'était refermé sur l'Orongue qui semblait se désintéresser totalement de cette grande manifestation de solidarité, cette charge de preux et galants chevaliers. Même la flèche directement pointée et figée dans l'armure du monstre ne semblait pas l'incommoder, bien au contraire, il la brisa d'un geste sec laissant la blessure inonder de sang son armure. L'Orongue prit la jeune femme par le bras, la maitrisant d'autant plus facilement que les dernières forces de Ralween furent jetés dans un effort de se dégager, la rendant ainsi totalement inconsciente. Telle une poupée de chiffon, le corps gracile de l'asimaar fut utilisée comme bouclier, alors que l'abomination sortit droit d'Outreterre jeta un regard méprisant à Dzahim, qu'il avait reconnu comme étant le leader du groupe. Son sourire cruel ne put agrémenter le visage bestial, alors que de façon inattendue, dans un commun parlé avec une certaine distinctions il paraissait presque prendre congé d'un gala mondain :
Permettez, j'ai quelques moments de pur plaisir qui m'attendent avec cette poupée là... du moins avant qu'elle ne passe le rituel...

Resserrant l'étreinte de son bouclier improvisé, les mains immenses terminés par de longs ongles soigneusement coupés,l'orongue dévoila une dentition de fauve qui équivalait à un sourire, d'une cruauté à couper le souffle. Faisant un pas en arrière, il jaugea néanmoins du regard les armes pointées sur lui, tout en donnant des instructions au dernier orque survivant. Au vu de ses actions, celui-ci devait sans nul doute couvrir la retraite de son supérieur. Dénué d'émotions ou de pensées visant à se protéger, l'orque lança une première hache vers Dzahim, qui fort heureusement passa à un poil de son corps, laissant un sinistre sifflement retentir aux oreilles du Thayen.

De lourds sanglots émanaient de l'entrée de la chambre secrète alors que le garçon tenait la petite fille par la main, dont le corps rigide était tétanisé par l'horreur et les yeux presque opaque par l'incompréhension devant tant de violence RAL... WEEN ... fut les seuls mots que le garçon put dire entre chaque déchirement de son âme. C'est alors qu'au lointain retentit un son étrange, pas bien précis entre les sanglots du petit et le grondement approchant, mais pourtant identifiable : un son de cor de chasse, ou de guerre, difficile à dire, et une promesse de délivrance ou au contraire une certitude de trépas



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L’elfe était un peu désespéré, il voyait bien que son équipe ne viendrait pas à bout de ce monstre, et que la pauvre Ralween se ferait emporter vers son cruel destin. Il décida néanmoins d’insister et de continuer à tenter d’achever l’Orogue. Il se déplaça légèrement pour éviter d’être gêné par ses compagnons. Puis il visa du mieux qu’il pu le monstre.
Il lança à la cantonade :

-tentez de le faire tomber !!! A défaut de le tuer on l’empêchera d’emmener la fille

Lorsque soudain son ouïe fine décela le son d’un cor. Etait ce le reste des orques qui annonçaient leur charge ? et dans ce cas personne ne verrait le jour se lever, ou plutôt une sorte de providence qui viendrait leur donner un coup de pouce. Même si Tymora n’avait jamais été sa déesse tutélaire, Elzear lui voua une rapide prière et promis de faire un don s’ils se sortaient de ce mauvais pas.


Elzear descend de trois case vers le bas
il tire une flèche sur l’Orogue.

e Thayen fit un geste agacé en direction du nain. Que croyait-il celui-là, qu'il était un soigneur ambulant, il avait déjà put aider l'un d'entre eux, et la dernière fiole de soin qui lui restait était soit pour son usage personnel en cas d'urgence, soit pour soigner le seul prêtre du groupe qui par ailleurs semblait avoir succombé quelque part.

- Je n'ai pas assez de potion pour soigner tout le monde. Débrouilles toi comme tu le peux. »

Fort heureusement, le son du cor ragaillardis l'humain. Sans doute les renforts espéré, en tout cas, il tablait là dessus, s'il s'agissait de nouveau ennemis, s'en était de toute façon fait d'eux. S'il s'agissait d'allié, alors autant agir pour le mieux afin de ne pas avoir une trop grosse dette envers eux. Le Thayen pris donc le partit d'interrompre son chant. Sans quitter un instant l'Orogue des yeux, il donna ses ordres.

- Fasur, tiens-toi prêt à saisir la femme dès que tu en auras l'occasion. Shamar, fait vite le tour pour prendre notre ennemi en tenaille, pas la peine de t'exposer. Prépare-toi à ce qu'il tente de te repousser. »A vrai dire, le Thayen cragnait surtout que l'orc ne s'enfuie par le passage derrière lui, même s'il n'était pas certains que la passe soit praticable. "Elzear, charge-toi du dernier orc et débarrasse nous en. Vous tous, tenez-vous prêt à agir lorsque le moment viendra. Quant à toi ! »

Le propos, adressé a l'Orogue sans qu'il ne soit permit d'en douter, était plein de morgue et de mépris.

- J'imagine que tu n'es pas beaucoup plus avancé que nous, voici mes renforts, la vie de cette femme m'importe peu, je ne la connais pas. Mais j'exaucerais son souhait, plutôt la mort que tes tortures et la magie de ton maître. Soit. D'ailleurs, tu t'en sers de bouclier, mais je te soupçonne de devoir la rapporter vivante, sous peine de sanction de la part de celui que tu sers. »

Le Thayen cherchait à temporiser, il n'avait aucune chance de pouvoir renverser ou immobiliser l'Orogue, ces êtres étaient d'une force bien supérieure à la sienne. Toujours est-il qu'il ne passerait pas sans dommage. Regardant avec encore plus d'intensité.

- Tu crois sincèrement pouvoir te mesurer à un représentant de Thay? dois-je mentionner les puissances de ma contrée? On a déjà asservit bien plus farouche que toi, tu ne ferais même pas trembler le moindre de mes subalternes. »

Tout en parlant, Dzahim lança soudainement une pierre à tonnerre de façon à ce qu'elle explose devant les yeux de L'Orogue, il espérait que la luminosité serait suffisante pour perturber l'Orc, et dans tout les cas, la surprise assez forte pour le déstabiliser. Si ce type de pierre était plus connue pour leur bruit que leur lumière à vrai dire. Mais on ne sait jamais avec les objets magiques, et dans le noir de la forêt une lumière subite en éblouirais plus d'un.

Il espérait aussi que le coup ne nuirait pas plus à son groupe qu'a son ennemi. Pour cette raison, il n'avait pas attendu que Shamar ne se soit déplacé avant de lancer la pierre. Ainsi, seul l'Orogue serait affecté... et peut être lui aussi... Afin de se prémunir contre le bruit soudain, le Thayen ajouta de la pression dans ses oreilles en contractant ses mâchoires. C'était bien peu, mais peut être serait-ce suffisant.
Restait à espérer aussi que tous l'aient écouté, et se soient préparé à agir. Shamar, avec l'effet de surprise aurait sans doute le temps de se glisser en longeant la colonne derrière leur ennemi, et le nain de s'emparer de Ralween si l'orc la lâchait. D'ailleurs, si ce dernier réussissait, il lui donnerait peut-être la dernière potion de soin. Ils ne seraient pas trop de quatre pour vaincre cette engeance de l'Outreterre.

La pierre lancée, Dzahim n'en rebaissa pas moins sa garde, il savait que l'orc avancerais sans doute dans le passage pour s'en prendre à lui. Mais à vrai dire, le Thayen l'espérait, cela bloquerais le passage a l'Orogue.

Dzahim cesse de chanter (le chant reste encore actif pendant 5 round en comptant celui-ci). Il lance une pierre à tonnerre dans la case juste à droite de celle de l'Orogue (donc entre l'Orogue et l'orc 3) Donc a priori, seul les deux orcs et Dzahim sont affecté par les effets de la pierre à tonnerre.

Par ailleurs, il joue un peu le bluff sur l'Orogue, le laissant conclure entre la tenue rouge du Thayen, la pierre à tonnerre, qu'il se trouve peut être face à un Mage rouge.

Le rôdeur tendit l'oreille au son du cor. Il aurait aimé être capable de discerner l'origine du porteur en fonction de la note. Mais il en était incapable alors il se contenta d’espérer qu'il s'agissait d'alliés.
Il écouta les ordres de Dzahim, qui, après tout, vu l'adversité, lui paraissait sensés, puis se couvrit les yeux et les oreilles à l'impact de la pierre à tonnerre avant de raffermir sa prise sur sa lame et d'avancer rapidement pour barrer le passage de l'Orongue.

Passant au dessus de la Drow, il ne céda pas à l'envie de lui écraser un tibia en passant, en espérant ne pas le regretter.

Arrivé derrière le chef des orques, il se mit en garde, espérant que cette fois, cela lui éviterait un coup presque fatal, et en exécutant une courte prière, au cas où.

- .stêroF sed enneidraG al edrag em euQ

Shamar se déplace derrière l'Orongue et passe en défense totale

Devant le geste de Dzahim, le nain bouillonna, et les explications du Thayen n’apaisèrent guère Fasur. Il était au bord de l’évanouissement, et cet humain hautain lui refusait une quelconque aide. Certes, Volan et Nedjec en avait plus besoin, mais le nain se fichait éperdument de leur sort.

¤Tu le payera un jour, humain...¤

Le son du cor accabla le nain qui ne songeait qu'à des renforts ennemis.

- Bientôt Patron, bientôt...murmura le nain pour lui-même.

Dzahim lui donna de nouveaux ordres et Fasur hésita à obéir. Voyant partir le rôdeur, le nain dû choisir. Ayant un peu de retard sur Shamar, il lui emboita le pas. Remarquant que Shamr s'était couvert les yeux et les oreilles, le nain en fit autant, mais pas de la même façon. Il se boucha le nez, et expira, faisant augmenter la pression dans ses oreilles. Fasur sourit en voyant que la Drow était sur son trajet. Contrairement à l'humain qui l'avait évitée soigneusement, le nain écrasa le torse de l'elfe noire.[i]Oups, désolé ! héhé,[i]souffla le nain. Il contourna Shamar, et se prépara à la réception. Dès que le nain vit la pierre, il comprit qu'il valait mieux se méfier, se bouchant le nez, il expira fort, bouchant ses oreilles. . Cela lui donna un rapide tournis, mais il se prépara déjà à réceptionner la jeune femme, morte ou vive.

Fasur se déplace une case à droite de Shamar.