La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

Le coup de dague que reçut le tieffelin n'eut pour seul effet que de le faire entrer dans une rage encore plus sauvage et sanguinaire car il venait de se dire que cet avorton d'humain faible et pleurnichard venait de lui faire une cicatrice. Pas qu'il soit contre les cicatrices mais uniquement faites par des ennemis de valeur.

- RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Se lançant de nouveau à l'assaut de son adversaire, il n'en entendit pas moins la dernière consigne de Dzahim qui envoyait le barde pour l'affronter, ce qui lui plaisait au plus haut point vu que depuis le début de cette mission, il avait une folle envie d'enfoncer son trident dans les tripes de l'elfe de la lune.

¤ Oui Dzahim, divises tes forces. Tu sens l'issue du combat t'échapper et tu n'aimes pas ça. Promis je te tuerai le dernier. ¤

C'est alors qu'il se jeta sur Garlin, trident en avant, désirant faire couler le sang.

Attaque Garlin au trident après un pas de placement pour se mettre entre la colonne et le mur, dans le coin.

La Voie du Papillon.

La Bataille du Sanctuaire

Le combat semblait devenir interminable. Les combattants épuisés se limitaient désormais à continuer de frapper mécaniquement l'adversaire qu'ils s'étaient désignés. Rien ne semblait pouvoir mettre un terme à la lanscinante descente en enfer dont ils faisaient tous partie. Et pourtant, en un éclair de violence incroyable, le calme se fit, temporairement.

Elzear avait été le témoin privilégié de la scène. Si sa flèche était partit fort adroitement, une fois encore elle avait manqué sa cible, par trop bien protégée par les alliés du barde. En revanche il avait eu tout le loisir de voir Shamar et Borovan se jeter l'un sur l'autre d'un même élan.

Le cerf démoniaque était acculé, il n'avait d'autres choix que d'abattre un de ses ennemis s'il vouait sortir vainqueur de l'affrontement. Aussi, ses forces décuplées par la situation il s'était entièrement focalisé sur l'attaque, comptant sur sa fourrure épaisse pour survivre à l'échange.
Quel ne fut pas sa surprise de voir que le rôdeur ne recula pas devant sa férocité. Bien au contraire ce dernier, complétement maître de lui-même, lança une de ses lames au devant de son adversaire, tandis qu'il bloquait de l'autre la redoutable dentition de la bête.
Les deux corps sursautèrent de concert au moment du choc, et l'un comme l'autre se retrouvèrent proprement embroché par leur opposant.

-Ché, pfa ljoin... pesta le cerf la bouche pleine de métal.

C'est alors que la lance de Dzahim traversa son encolure avec une précision incroyable et vint mettre un terme définitif à ses tirades.

Elzear aurait eu toutes les raisons du monde de fêter cette victoire décisive, si au même instant il n'avait pas aperçu l'autre cornu de la salle brandir le corps inerte de Garlin empalé au bout de son trident.

Volan avait été blessé par son adversaire, mais la blessure était peu profonde et sa rage renouvelée par la douleur lui avait permit de mettre un terme à la résistance du halfelin d'un unique coup. Une frappe impressionnante.

Le combat était donc dans l'oeil de la tempête. Les deux groupes venaient de finir leurs affrontements, mais l'ambiance pesante ne laissait aucun doute. Le sang ne tarderait pas à couler de nouveau.

Les combattants essoufflés échangèrent des premiers regards pleins de haine.

Et c'est alors qu'une voix claqua :

-Allez ! Ca s'fit comme ça !

Le nain roux sauta de son banc pour ponctuer son intervention.

-J'ai pt'êt pas sympathisé avec tous les présents. Mais vous avez tous été des compagnons de route. Et j'vais pas vous laisser vous entretuer sans rien dire.

Il fit résonner sa voix pour pénétrer la brume sanguinaire qui occupait l'esprit de Volan :

-Ils ont suffisamment de blessés, voir pire, pour devoir battre en retraite et rentrer chez eux. Il serait temps de songer à sauver sa peau l'ami !

Il se tourna alors vers Dzahim :

-Vous avez récupéré la gosse non ? Rien contre le fait d'éviter d'autres pertes inutiles j'imagine chef ?

Enfin il joua de sa hache et déclara à la cantonade, sur un ton beaucoup plus sérieux que celui qu'il employait habituellement :

-En tous cas tenez-vous pour dit que moi, Fasur, me liguerai contre le premier qui rouvrira les hostilités !

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Round 9 par ordre Initiatives :

Elzear, Garlin et Fasur subissent un malus moral de -1 tant aux jets d’attaque qu’aux jets de sauvegarde contre la terreur. 22 rounds

Inspiration vaillante : +1 aux jets de sauvegarde contre les effets de charme et de terreur, et bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de dégâts des armes pour tous. 2 rounds.

Elzear
Initiative : 22
Elzear est secoué. 3 rounds restants.
Elzear tir sur C : 14(d20)+7-6 Echec

Garlin
Attaque Volan sur la défensive : Camouflage : 23(d100)
16(d20)+5 > CA Volan
Dégats : 2(d4)+1 = 3

Shamar
Initiative : 18
Attaque à outrance sur C
9(d20)+5 < CA Echec
20(d20)+5 > CA Critique possible
Confirmation : 6(d20)+5 Touche simple
Dégats : 8(d8)+2 = 10

Borovan Cerfou
Altération de la parole. 1 rounds restants.
Attaque à outrance sur Shamar :
Griffe : 20(d20)+? Critique possible
Confirmation : 17(d20)+? Confirmé
Dégats : 2(d4)+4(d4)+6 = 12
Morsure : 3(d20)+? Echec

Fasur
Initiative : 10
Retarde son tour.

Dzahim
Initiative : 9
Regain d'assurance +4 aux jets de sauvegarde contre la terreur pendant 10 minutes.
Résistance : bonus de résistance de +1 pendant 1 minute.
Attaque C : 14(d20)+8 Réussite
Dégats : 5(d8)+4 = 9
Borovan s'effondre

Volan
Initiative : 8
Attaque G : Camouflage : 99(d100)/08(d100)
20(d20)+6 < CA G Critique possible
19(d20)+6 Critique confirmé
3(d8)+3(d8)+8 = 14
Garlin s'effondre

Le filet de sang qui s'écoulait de sa bouche de semblait pas s'arrêter alors que la douleur revenait dans son corps en même temps que le calme sur le terrain. Se dégageant d'un soubresaut de la griffe du garou, encore rattachée à son bras par une petite bande de peau et de cuir, il regarda la scène devant lui. Il savait que la « lycanthropie » n'était pas réservé au loup, et pourtant, alors que régnait un calme éphémère il ne pouvait manquer de se demander comment le croisement entre un homme et un mangeur d'herbe pouvait générer un truc pareil. Satisfait d'en avoir fini, il était cependant déçu d'avoir ainsi raté sa dernière passe, et, reprenant ses esprits, plus qu'inquiet de la situation dans la pièce.

Puis Fasur parla. Il visualisa le terrain comme autant d'indices sur une piste. Dans les ténèbres Volan était sans doute seul, vu le cri qui avait retenti auparavant. Elzear était encore bien vivant lui, tout comme Dzahim. Dans le meilleur des cas, ils étaient donc à cinq contre un, dans le pire, à trois contre deux, dont un guerrier au meilleur de sa forme. A condition que ses compagnons n'ouvre pas à nouveau les hostilités, le sort était jeté. Il s'approcha de Dzahim - en enjambant le corps de Borovan - et lui parla de manière à ce que Fasur ne l'entende pas :

- Arrête moi si je me trompe, mais une trêve me paraît plus avisée. Je doute que Volan n'abandonne, auquel cas, sa solitude le perdra, il s'arrêta pour cracher un peu de sang. Et vu le caractère de Fasur, même essayer de dissiper les ténèbres pourrait être considéré comme un acte de guerre.

Rengainant sa seconde lame et s'appuyant sur la première, il marcha d'un pas encore vif vers la table au milieu de la pièce, s'appuyant dessus en face du nain.

- Elzear, recule, tu ferais une proie bien facile si quelqu'un décidait de sortir de la dedans, montrant les ténèbres du nez puis se tournant vers Fasur. Et bien Maître Nain, si vous arrivez à arrêter une bataille ainsi, prêtre ou paladin vous siérait peut-être mieux !

Shamar se déplace jusqu'à la table, rengainant sa seconde lame. Il lui reste que 6 pv me semble, be hippie

zahim reprenait son souffle, vaincre cerfou n'avait pas été une mince affaire. Et la traitrise de Volan n'avait rien simplifié. Restait encore à descendre de son lieu de torture la jeune femme…

Mais surtout ce qui tracassait le plus le Thayen, c'est qu'il croyait savoir ce que choisirait de faire Volan, et cela ne lui plaisait guère. L'ancien marchand d'esclave aurait même put risquer son va-tout et s'aliéner Fasur si Shamar ne s'était pas intelligemment interposé par un conseil.

Oui, il fallait cette trêve, au moins pour faire descendre l'aasimar et la mettre hors de portés des traits du diables. Qu'au moins ils réussissent cette part de leur missions. Car maintenant, une autre allait s'imposer, bien plus délicate. Le Thayen adressa un hochement de tête à shamar, et lui glissa quelques mots à l'oreille. Puis, il s'adressa à Fasur.

- Nous respecterons ta trêve Fasur, mais j'ajoute un point, si cette bête. » et il désigna Volan. « si cette bête sort d'ici en courant, je partirait à sa suite, non pour l'agresser, mais pour m'assurer qu'il n'entreprend pas d'action sournoise à l'encontre de ceux que nous avons promis de protéger. Plus que la foi du prêtre ou du paladin, je sent en toi Fasur la fidélité à la parole donnée et l'honneur au contrat signé, et j'ajoute que pour cette action et ton choix, ma part du contrat te revient déjà. Permet aussi qu'Elzear fasse descendre celle que nous sommes en charge de libérer de son lieu de torture. »

Il n'attendis d'ailleurs pas la réponse du nain pour s'adresser à l'elfe.

- Elzear, prend soin de faire descendre cette femme avec délicatesse, et assure toi avant de la relâcher qu'elle est restée maîtresse d'elle même. »

Puis il se tourna vers Volan, un sourire mauvais en coin, mais prenant pourtant une posture en apparence relâchée. Il lui fallut un effort visible pour ne pas provoquer le cornu. Car comme l'avait soulignée Shamar, la moindre action pouvait être considérée comme une rupture de la trêve, provocation incluse.

Mais la traitrise du monstre le remuait. Elle était trop absurde, bestiale cette traitrise. Elle ne concernait même pas l'objet de leur mission première, et complètement inutile sur le long terme. Si volan mettait fin maintenant à leur mission, une autre partirait. Sans lui cette fois, et il n'aurait aucun moyen pour localiser « papillon ». Cette traitrise touchait à la folie, ou alors…

Et dans son esprit tordu, le thayen se prit à croire sincèrement que Volan était là sur ordre des mages rouges, pour le tuer lui. D'ailleurs, n'était-ce pas ce que le monstre avait lui même sous entendu. Qu'il souhaitait le tuer lui particulièrement, parmi tous.

Si son attitude ne laissa rien paraître, ses yeux s'illuminèrent d'insanité et de rage vengeresse. Toujours est-il que, restant maitre de lui même, il respecta la trêve. Se préparant seulement à une potentielle suite des hostilité.

Dzahim prépare une action.

Le pauvre elfe avait encore raté son but, décidément ! Entre ses sorts qui ne fonctionnaient pas et ses flèches qui allaient se perdre dans la nature, il y avait de quoi prendre sa retraite anticipé. Ce qui pour un elfe était assez dur à avaler, compte tenu de sa longévité. d'ailleurs la retraite était-elle un concept elfique ? Une grande question, pour qui n'a jamais éprouvé le besoin de travailler.

Quand Dzahim expliqua à Elzear ce qu'il fallait faire, il ne réfléchi pas, lacha son arc, et alla aider la pauvre femme qui devait être traumatisée par tout ce qu'elle avait vécue.

-je viens t'aider mon amie !

Puis approchant gentiment il essaya d'enlever ce qui gênait. Il y mit toute sa tendresse et son calme légendaire afin de rassurer la pauvre qui si ça se trouve était tombée dans le coma. Qui ne l'aurait été ? Elzear ne comprenait plus grand chose à ce qui se passait mais il savait qu'en faisant ce qu'il faisait il allait dans le sens du bien, et c'était déjà pas mal.

HRP
Elzear lâche son arc, et va aider la femme

- RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Voici ce qui fut le cri de libération du tieffelin lorsque enfin il empala le halfelin sur les trois pointes de son trident Enfin il se sentait mieux, il était en train d'assouvir sa soif de sang et avait déjà deux victimes à ses pieds. Il n'était pas contre en envoyer d'autres à Kelemvor pour qu'il les juge cependant il savait que si c'était lui qui y était envoyé, Kelemvor risquait de fort mal le recevoir et il se verrait probablement envoyé dans le mur des damnés pour son apostasie. En gros, un sort peu enviable qu'il ne désirait pas connaître tant qu'il n'avait pas servi plus longtemps sa sombre déesse et fait ses preuves à ses yeux. Aussi la proposition du nain qui se réveillait enfin fut bien reçue comme une porte de sortie honorable qui lui permettrait de mettre une longue distance entre ce groupe et lui. Il désirait quitter les Marches d'Argent au plus vite et de préférence en vie.

- Très bonne idée ami nain. Si tu veux ton or, suis moi, je tiens mes engagements. Même si toi tu n'as pas réellement tenu les tiens.

Restant dans la zone ténébreuse, il tourna la tête en direction de Dzahim qu'il pensait à raison être la personne la plus puissante et la plus dangereuse du groupe. Aussi attendait il son avis et lui répondit directement en personne.

- Je vais respecter cette trêve et je compte bien l'utiliser pour partir d'ici. Continuez cette mission suicide si vous le désirez, la personne qui m'envoie a plus de ressources que vous pouvez bien le penser et ne s'arrêtera pas de vous mettre des bâtons dans les roues, que je sois là ou pas. Ceci est une information, par courtoisie car j'ai pu apprécier la personnalité de certains d'entre vous.

Regardant tout autour de lui, le tieffelin retira le halfelin de son trident et était prêt à partir.

- Je vous abandonne à votre destin. Shar a d'autres projets pour moi qui j'espère me mèneront loin de cette région barbare. Le grand désert me manque et j'y retourne de ce pas. Adieu et que votre route vous tienne éloignés le plus longtemps possible du Plan de Fugue. Et félicitations pour le grand cornu. Sachez qu'il n'était qu'une opportunité pour que je parte en faisant le plus de dégâts possibles. Histoire que mon employeur pense que j'ai été obligé de quitter ces emmerdes par contraintes. Adieu. N'essayez pas de me suivre ou je vous tuerai.

Prêt au départ, Volan se ravisa et se tourna vers le nain.

- Fasur, si tu veux te joindre à moi, ce sera avec plaisir. Toi et moi sommes appelés à faire de grandes choses.

Puis sur ces derniers mots il partit en courant.

Part en retraite vers la sortie.

La folie qui avait animée le lieu quelques secondes plus tôt semblait avoir été soufflée par un grand vent. La rage laissait place à la haine, l'adrénaline à la fatigue.

Le temps d'une fiévreuse seconde d'hésitation, la paix semblait déclarée.

Elzear se précipita au secours de celle qu'ils étaient venus sauver. Il eu fort à faire car les pieux métalliques plantés dans le corps de la belle n'étaient pas aisés à retirer sans la blesser davantage. Heureusement pour elle, elle avait perdu connaissance au moment où Cerfou touchait le sol.

Fasur semblait surpris par les réactions de ses compagnons, presque méfiant même tellement tout se déroulait bien.

-L'honneur... marmonna-t-il pensivement avant de se reprendre.

-Hé, jm'étais attendu à plus... d'"inimitié". C'est sympa compagnons mais j'crois pas que nos patrons auront autant de clémence. J'ai quand même laissé crever des gens... Je part avec Volan, je veillerais à c'que la séparation se finisse bien si ça peut rassurer tout l'monde.

Il bondit à la suite du tiefflin dans un sprint beaucoup moins prudent qui lui permit de rattraper sans mal les grandes enjambées du cornu.

-Restez en vie les gars ! Volan, j'arrive cam'rade.

Comme il l'avait annoncé, Dzahim les suivit en courant à son tour. Arrivé à la porte du bâtiment il les vit dépasser d'un pas rapide quelques bâtiments en ruine pour s'engouffrer dans les bois les plus proches.

Elzear affairé à sauver la jeune femme, Shamar se retrouva un peu seul au milieu de gémissements et de râles indistincts.

e Thayen s’assura que la direction prise par les deux fuyard n'était pas celle de leur précédent campement. Il fut vite rassuré de les voir partir dans une direction opposée. Suspectant tout de même une ruse, il pris rapidement des mesures pour rejoindre au plus vite leurs alliés.

- Shamar, tu es rapide et silencieux, va prévenir Eloïdine de nous rejoindre avec mon esclave » Il n'avait pas fait attention, mais dans le soulagement du stress, le mot avait été lâché, révélant pour ceux qui en doutait encore, la véritable nature de Nedjec. « Prévient là pour ses hommes, mais dis lui que j'en prend la responsabilité, et qu'ils se sont battu tels des braves. Je lui expliquerait les détails. Elzear, je te laisse soigner l'aasimar. De mon côté, je vais voir s'il n'y a pas moyen de sauver l'un ou l'autre des hommes d'Eloïdine avec la dernière potion de soin qu'il me reste. »

Si tel n'était pas le cas, il savait que la potion serait pour l'aasimar.

Alors qu'il s'approchait des deux hommes tombé par la traîtrise, à moitié attendue de l'un de ses hommes, l'ancien marchand d'esclave ne put s'empêcher d'être envahit par un sentiment trouble. Les hommes tombés n'étaient que des barbares à ses yeux, des êtres à peine civilisé, sauvage comme les bois. Et pourtant, pourtant, eux, comme ce Shamar qu'il avait recruté au dernier moment avaient quelque part leur propre valeurs, leurs propres ciment de… civilisation n'était pas le mot, c'était bien plus fort que cela. Et c'est cet élément qui le perturbait. Lui qui avait appris à séparer les hommes en trois catégorie, les barbares, à moitié bête, les esclaves, en cours d'être civilisé, et enfin, les hommes libres comme lui (il ne comptait pas les mages rouges qui pour lui représentaient maintenant un abjecte mélange entre barbarie et civilisation), les vrais hommes civilisés.

Sauf que… depuis qu'il avait quitté Thay, cela ne fonctionnait plus si bien. Certains de ces sauvages avaient montré plus… plus de ce quelque chose qui à son âme semblait indiquer la valeur d'un homme. C'était aussi le cas de Fasur. Il ne s'agissait pas d'honneur, encore moins de manière. C'était aussi un peu ce qu'il avait put observer chez Takedo.

Mais aussi un peu ce qu'il avait put observer chez… Nedjec, son esclave. C'était insensé. Surtout que c'était advenus au moments où son comportement lui aurait normalement valut des sanctions.

C'était dorénavant un point qu'il lui faudrait éclaircir. S'il voulait pouvoir rendre à Thay sa splendeur, c'était un point qu'il lui fallait comprendre.

Le chondatien fronçait des sourcils. La tactique guerrière avait disparue de son esprit et c'est tout un monde de problème qui surgissais maintenant. Ô combien il regrettait parfois son chondath natal... Il rengaina sa dernière lame au clair et suivi Dzahim vers les corps, récupérant son arc.

- As tu envisagé la suite ? J'irais prévenir Eloïdine, mais Volan mérite de devenir une proie. La lourdeur du nain rendra qui plus est la piste facile...

Shamar continuait de parler tout en s'accroupissant prêt de Garlin. Il ne faisait pas que vérifier son état, il chercha son pouls, examina ses blessures, voyant si oui ou non il était encore possible de le maintenir en vie. Mais vu le coup de trident qu'il avait pris, il en doutait. Par la même il cherchait un quelconque contenant sur l'halfelin, il en avait clairement besoin.

- Cela étant, si tu as déjà prévu la suite, je m'en remets pour le moment à ton jugement. Par ailleurs, j'ai cru voir que tu avais au moins quelque connaissances en potions. La lycanthropie est contagieuse et j'ai eu mon lot de morsure, une idée d'un quelconque antidote ? Un quelconque ingrédient à récupérer sur le cadavre ?

Alors qu'il cherchait encore de la vie dans l'halfelin, son regard s'attarda sur la salle à la fontaine qu'ils n'avait encore fouillée

Jet de premier secours sur Garlinn tentative de stabilisation

L'elfe souffla un coup, s'en était fini de ce combat qui semblait s’éterniser depuis plus d'une décennie. Il alla voir Garlin et lui proposa un de ses sorts de soins, cela le retaperait surement aussi vite que les méthodes plus traditionnelles. Et puis là, normalement, il ne risquait pas de se rater, encore que ...

il allait finir par changer de nom, et passer à de "Lamebrune" à "Malchanceux", "Elzear l'oublié du hasard", ça sonnait pas si mal pour un barde. Mais il n'était pas vraiment l'heure de se choisir un nouveau nom.

L'elfe regarda autour de lui et essaya de fouiller sa mémoire pour voir s'il avait une réponse à la question de Shamar. puis il fouillerait un peu le lieu, peut être à la recherche d'indices ou de trésor oublié de ci de là, allez savoir, la vie d'aventurier possède tant de rebondissement.

puis il attendrait patiemment les ordres du chef, car de toute façon, il n'allait pas faire cavalier seul en ces lieux aussi hostiles.



HRP
donc premier soins puis fouille dans la pièce, puis connaissance sur la lycanthropie