La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

Elzear avait suivi le mouvement avec attention. De nature elfique et gracieuse de part sa danse il n’avait pas trop eu de mal à voyager dans la foret en toute discrétion. Une fois arrivé au fait, il avait soigneusement suivi le conseil d’Aldaril. Il s’était faufilé au travers des arbres et s’y était confortablement installé afin de pouvoir au mieux se reposer.
L’attaque qui allait suivre serait très dangereuse, et il aurait besoin de toute sa concentration, toute son énergie et tout son savoir bardique pour être le plus efficace possible. Pour une fois il laissa tombé les histoires interne à ce groupe, ne s’occupa nt ni de plaire aux uns ni de déplaire aux autres. Il savait qu’en cet instant crucial, chacun ferait au mieux pour sauver sa peau. Car quoi qu’il advienne, ils y resteraient tous ou pas un seul. C’était la seul façon de mettre tout le monde d’accord.
Elzear se chanta intérieurement ses litanies arcaniques préférées, ondula nt d’une danse aussi discrète que délicate. En peu de temps il serait prêt. C’était un avantage du sang elfique.

ette fois-ci, le comportement de son esclave n'avait pas échappé au Thayen... qui se trouva bien embarrassé de ne pas pouvoir réagir. A vrai dire, il ne l'avais pas noté tout de suite. La première réaction du Thayen était d'être content quelque part que quelqu'un réagisse en son sens. Et il ne pouvait qu'être en accord avec le propos.

Puis il avait réalisé, son esclave avait montré les dents, sont esclave avait fustigé un homme libre. Un barbare certes, mais un homme libre. Et ça, même pour Nejdec cela devait représenter tout un monde des possibles où sa réaction n'était pas permise. A Thay, il aurait déjà été exécuté, ou pire.

Oui, mais voilà, on n'étais pas à Thay, et bien malgré lui, Dzahim devait admettre que son esclave était pour lui l'un des rares alliés « civilisé » qu'il possédait. Mais que devait-il faire. Le vernis de la civilisation (du point de vue d'un Thayen) de son esclave venait de s'effriter. Devait-il laisser faire? Non, c'était certains, il devrait se montrer plus ferme, et sanctionner son esclave. Mais dans le même temps...

Et c'est dans cet état de doute qu'il réagit à la demande de son esclave. Il ne savait pas comment réagir, et fut, sans doute pour la première fois de sa vie, pris au dépourvu et ne put que bredouiller quelques mots d'assentiment.

- Euh... oui... protège les bien, je ne veux ni les voir mort... ni dans nos pattes. »

Mais ce n'était pas ce qu'il voulait dire. En vérité, il ne savait pas ce qu'il voulait faire. Partagé entre deux émotions. La première, était celle attendue de lui, celle qu'il pensait être la bonne, la voie de la raison, celle de la justice, du droit, de la civilisation : Insulter, briser, détruire tant physiquement que moralement son esclave pour le ramener à sa place. Donner du fouet, du supplice, de la brimade, le rappeler à son insignifiance, ne lui donner que les corvées insignifiante, l'ignorer, se moquer, humilier, « tu te prend pour une mère fils de rien? » « tu parleras quand je t'en donnerais l'ordre, pour l'heure silence objet » « depuis quand parles tu quand je t'ordonne d'être muet? » Voilà ce qu'il aurait dû dire... Une gifle aurait été un bon début là encore, à la place de son bredouillement. Mais là, c'était trop tard, son esclave ne comprendrais plus. Et les autres non plus, il était coincé, et puis...

Et puis, quelque part, au fond de lui, une voix qu'il ne pouvait pas entendre, mais une voix qui parvenait parfois à lui dicter ses actes lui soufflait que se trouvait là un appui, un frère, une aide précieuse face à tant d'obstacle et d'ennemis. Face à tout ces barbares qu'il ne comprenait pas, et qui ne le comprenait pas. Nedjec, parce qu'il en étais proche, parce qu'ils se connaissaient, parce qu'ils venaient du même monde où chacun remplissait son rôle était quelque par sa bouée d'air. Il ne pouvait pas le rabrouer lorsque ce dernier encourageait ses valeurs, et répandait dans ce monde sauvage un peu de cet air familier, un peu de cette chaleur, de cette lumière de son pays natal. Mais cela, Dzahim ne pouvait en avoir conscience. C'était d'ailleurs peut être pour ça aussi qu'il avait peur de perdre cet esclave, qu'il ne devienne libre et barbare, respirant et soufflant l'air des autres et non plus le sien.

La seule conclusion à tout ça, fut que le Thayen suivit le mouvement, pétris dans ses pensées, cherchant un moyen de reprendre l'aval sur son serviteur, de le plier, de le briser. Sans trouver de moyen qu'il jugea adéquat ou réalisable, se mentant à lui-même, et écartant le possible sur des prétextes vains, sans réaliser qu'il ne voulait pas réagir pour autre chose. Il fut tout surpris lors de l'arrêt, accepta de se reposer, et se concentra à nouveau sur l'affaire qui les concernait, y cherchant un répit qu'il ne trouva pas.

- Bon. Il faudrait trouver un moyen de faire croire à de faux campement dans les environs. Non pas une menace pour eux, ça les mettrait sur leurs gardes, et leur chef a l'air d'être un fin tacticien, il ne bougera pas, et préférera renforcer ses positions, sur de nous vaincre dans ses murs plus que dans le hasard des bois. Il nous faut plutôt accentuer leur désir de rapine. L'idéal serait qu'une caravane passe d'elle-même... Lorsque le combat se manifestera, je vous invite à attaquer le meneur du groupe, sans lui, ses sbires ne sont que des muscles sans tête. Difficile à vaincre, mais facile à berner. Si l'on se fait surpasser, notre fidèle de Kelemvor n'aura qu'à repousser les morts vivants. Un don des prêtres de foi. Du moins s'il ne se retrouve pas à terre tout de suite ce coup-ci. » Cela fit penser au Thayen qu'il avait un autre problème sur le feu. Mais dont il n'avait jusque là révélé aucun fait, aucune carte. À vrai dire il avait même pratiquement oublié tout cet enjeu.

- Il va aussi nous falloir songer à une vraie tactique de combat. Je propose la suivante. Déjà, pour ce qui est de notre infiltration. L'objectif sera de cibler ceux qui possèdent ou son proche de tout mécanisme d'alarme, et de les neutraliser avant qu'ils ne réagissent. Puis de nettoyer le reste de la zone et enfin avancer. En ce qui concerne un potentiel combat contre notre principal antagoniste, voici ce que je propose. Le prêtre et le guerrier mène l'assaut, vous êtes tout deux des forces de frappe capable de rivaliser avec nos adversaires. Vous servirez donc d'écran. Attaquer dans l'ordre, ce qui vous semble la priorité, et en second ceux que je vous demande d'abattre. Les archers resterons dans ma proximité directe, et ciblerons le meneur des orcs. De mon côté, je me charge de tout ce qui es soutien, tout en tachant d'harasser nos ennemis. Ceux qui savent se faire discret tâcherons de contourner l'ennemi pour nous en prendre une fois encore à notre cible principale. Si vous avez des remarques, c'est maintenant. Pour le reste, initiative, cohésion, et on reste dans une relative proximité. »

La Voie du Papillon.

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La Bataille de Sommandaril : Mission - Récupérer Ralween

Participants :

Fasur Nain guerrier
Volan Tieffelin Prêtre
Elzear Elfe Barde
Shamar Elfe Rôdeur
Dzahim : Thayen barde
Marcin : Humain paladin
Aldaril : Elfe Éclaireur
Garlin : Halfelin Roublard

Première Partie : Côté Cimetière - Découverte du site.
Carte ~lien
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Milieu de la Matinée
Climat : froid, passage nuageux
Vent léger

Bien à l'abri sous la canopée sauvage de la Haute Forêt, les hommes se réunirent pour fomenter une tactique d'approche. Ils étaient en tout huit à affronter un nombre inconnu d'orques mort ou vivant ou les deux, commandé par au moins un orogue, sans savoir si il y en avait plus. A leur tête un homme sorcier sans doute, ayant versé dans la folie et la nécromacie, sans oublier le fait qu'il était probablement lycan. Il était donc sensé de penser à un plan de guerre. Même si Dzahim n'était pas versé dans la stratégie des batailles, il était conscient qu'il ne fallait pas se jeter sans préparation dans la gueule du loup.

Marcin écouta avec attention ses suggestions, tel un général qui entendait les avis de ses lieutenants : On pourra s'approcher sans trop de problème déclara l'halfelin dont on avait presque oublié sa présence, Il y a la forêt et les murs d'enceinte. De plus, les ruines sont vastes et présentent de nombreuses cachettes... Mais il est vrai qu'une discrétion importante sera requise... termina-t-il fixant le nain car nous n'avons aucune idée de ce qu'on va y trouver. Il n'est pas dit non plus que les quelques sentinelles que nous avons aperçues restent en place...

- Bon ! fit Marcin fronçant les sourcils involontairement Elodïne, j'aimerais que tu restes ici avec ... ce monsieur et les enfants. Tu n'es pas armée pour aller à la guerre rajouta t il précipitamment alors que la jeune femme ouvrit la bouche pour protester. Il sourit en voyant sa mine contrite, limite boudeuse. De plus, cela formera une petite famille qui campe dans les bois : papa, maman et les enfants... (Nedjec eut soudainement chaud, du moins apparemment, son visage se colorant d'une rougeur inhabituelle) Ta mission sera de surveiller nos arrières, protéger les enfants et si le pire arrivait au pire, et que nous ne revenons pas, aller chercher des renforts... De préférence avant que nous soyons à notre tour transformés en morts-vivants rajouta l'homme avec une demi-sourire.
- J'attends combien de temps ? demanda-t-elle
- Laisse nous cet après-midi, cette nuit et demain dit-il comptant sur ses doigts si demain soir tu n'as aucune nouvelles de notre part, tu décampes.
- D'accord fit la jeune femme... Et Marcin ... Papillon ...
- Oui mon amie, si elle y est, elle reviendra avec nous, qu'elle soit en vie ou pas.

Marcin précisa sa pensée tout en se levant : Notre but Dzahim est d'aller chercher cette fille dans leur antre. Nous n'avons pas le temps de nettoyer la zone, une approche plus directe est nécessaire, limite éviter les éventuelles patrouilles. Mais je ne pense pas qu'ils sortent souvent, si ce n'est pour chasser ou accomplir un raid précis. Prenons le risque ! Allons-y !

Sous l'insistance du paladin qui avait l'air vouloir en découdre, les hommes s'engagèrent à la suite rejoignant Adlaril et Shamar. Après une vingtaine de minutes de progression difficile tant la végétation était dense, ils arrivèrent enfin à une petite clairière.

Devant eux des remparts brisés par endroits où des éboulis de rochers témoignaient de nombreuses et violentes batailles. Les remparts étaient noirci par le temps, des pans de briques noire griffues s'élançant vers un ciel muet aux prières. Une tourelle à leur droite et plus loin au travers des arbres on pouvait apercevoir vaguement une seconde tourelle. Lorsqu'on regardait par l'une des brèches à proximité ce qui ressemblait avoir été un vaste cimetière. Des stèles y étaient brisées, certaines fosses creusées et vidées de leur contenu, d'autre soulevée en butte, comme une grosse pustule sur la terre plate. Quelques cercueils effleuraient la surface comme si les profondeurs de la terre n'en voulait plus. Autour des ruines de ce qui devait être des maisons ou des baraquements. La plupart étaient totalement détruite, alors que d'autres semblaient avoir tenu l'érosion du temps. Au fond un vaste édifice qui portait encore un toit. De présage sombre, ressemblant à un temple ses bâtiments s'étendaient dans une brume, malédiction éternelle depuis la nuit des temps.

apillon... n'était-ce pas celle qu'ils étaient sensé cherché? D'autres seraient-ils aussi à ses trousses. Voilà qui semblait étrange au Thayen, et il aurait des question à poser... mais pas maintenant. Il fallait vraisemblablement presser le pas. Et à la réflexion, le Thayen ne put que reconnaître la justesse du propos de Marcin. Aussi, accompagné ou non, il pris l'initiative, après avoir réajusté son armure de cuir, de s'approcher le plus discrètement qu'il put du mur du cimetière. Non sans avoir préalablement vérifié la présence indésirable d'un garde dans les environs, en particulier en haut de la tour. Si tel n'était pas le cas, et attendant d'être escorté par au moins deux autres personnes, il s'avança en direction d'un bâtiment en ruine au sud. Son idée était d'avancer ainsi, de ruine en ruine, jusqu'aux abord du bâtiment encore couvert.

A chaque étape, il suivait le même procédé. Il jetait discrètement un œil alentour s'il n'y avait personne, si tel était le cas, il s'avançait discrètement jusqu'au point suivant, Sa pique au ras du sol, et s'y immobilisait pour attendre les personnes à sa suite. Puis, il répétait la chose.

S'il apercevait un ennemi en cours de route, alors, s'arrêtant hors de vue, il faisait un signe à ses comparses pour leur dire de se méfier. Si l'ennemi était loin, alors, il continuerais à avancer vers le coeur de la forteresse. Si l'ennemi était proche, il s'immobiliserait, attendant quelques hommes de plus. Il serait alors temps de préparer un plan d'attaque.



Dzahim se déplace en direction de D5 (en longeant le muret de D6), et si rien ne s'y passe, jusqu'au ruine de la maison tout juste à l'ouest de D5. Et si rien ne se passe encore (on peut rêver) il observe la forteresse.

Volan voyait le plan se décider et se faire de plus en plus net au fur et à mesure que les minutes passaient. Cependant, il n'aimait guère la tournure que cela prenait. Car d'autres cherchaient Papillon, cela il le savait depuis le début mais à cela s'ajoutait encore un nombre de personnes dont il ignorait tout et cela ne lui plaisait pas. Cependant sa place était donnée et il allait la tenir, c'était à lui de tout faire ensuite pour que tout se déroule pour le mieux.

- Fasur et moi nous serons la première ligne, par contre, il nous faudrait quelqu'un pour un soutien distance, un archet qui puisse piquer les ennemis pendant que nous ferons le gros du travail le nain et moi. L'elfe dansant devrait venir avec nous. Nul doute que son renfort nous sera des plus utile. Bon le nain, prêt à rougir ta hache ?

Volan prit donc sa place à l'avant du groupe de combattant. Il se lécha plusieurs fois les lèvres, semblant déjà sentir du gout du sang dessus. Il se sentit légèrement fébrile à un moment aussi rajusta t-il sa prise sur son trident qu'il tenait à deux mains. Il sentait l'appel de la bataille en lui et savait d'où cela provenait. Depuis qu'il avait connu Zelkior et surtout depuis qu'ils avaient parcourus un bout de chemin ensemble, le guerrier ne réprimait plus ce côté ci de sa personnalité. Bien au contraire, il se laissait dominer pour en profiter plus encore, quitte à sombrer dans la folie la plus noire. Tout comme les ténèbres dans lesquelles il nageait depuis quelques temps désormais.

Arrivant non loin du muret, Volan s'arrêta et se lança deux sorts avant de continuer son chemin dans l'enceinte.

Arrive au niveau de D6, le trou dans le mur le plus proche du C de carte. Se lance Bouclier de la Foi et Arme Magique.

lzear était content que la bataille arrive. Autan aller au but, il n'aimait pas l'attente. Quand Volan chercha un archet il se proposa. Son sang elfe lui avait appris à manier cette arme, et puis de toute façon il préférait ça à un combat de corps à corps où il se savait moins efficace.
Donc sans vouloir s'imposer il pris le rôle qu'il essaierait de tenir du mieux qu'il peut, laissant intrigue et rancœurs pour la suite du voyage.


Elzear reste à 9m du groupe avec son arc et une flèche prête à être tirée[I]

L’éclat de Nedjec avait surprit et décontenancé Fasur. Le nain n’avait que très peu entendu cet homme, et ne s’était jamais intéressé à lui, et le voilà qui semblait prêt à égorger le guerrier. Ce dernier ne sût quoi répondre sur le moment, tant il fût surpris, il bredouilla quelque chose d’incompréhensible, qui devait ressembler à : « Quand on sait pas s’battre, on joue pas au tueur… T’vas l’regretter… »

Fasur n’aimait pas être humilié, et c’était clairement ce qui venait d’arriver. Il fulmina pendant la marche, peu discrète pour sa part, néanmoins il ne parla pas, se contentant de froncer les sourcils, et de plisser le nez lorsqu’une aspérité du terrain le faisait tituber.
Lors de la halte du groupe, le nain n’était pas enthousiaste quant à la proposition de l’éclaireur. L’espace des arbres était vraiment étroit, semblant propice à un possible piège de la part des elfes, dont Fasur était toujours méfiant. Néanmoins, il se dit que les elfes auraient déjà pût les tuer si tels étaient leurs dessins. Il passa entre les arbres, faisant partager son odeur…particulière.
Le guerrier écouta silencieusement le plan de Dzahim, évitant de proposer quoique ce soit, puisque cet humain semblait décider à ne pas écouter les conseils, pourtant sages et avisés (de son point de vue) du nain. Il eut cependant des doutes quand à combattre avec Volan, ce dernier ne semblait pas vraiment doué au combat… Il laissa cela de côté en captant le regard de l’halfelin, qui lui fit étouffer un rire (ils étaient tous trop proches des ruines pour se permettre de rire à gorge déployée). Le dialogue entre Marcin et la femme humaine, le fit arrêter. Papillon ? Encore ? Etait-ce l’Aasimar enlevée ? Fasur espérait bien que non, car il considérait la jeune fille comme déjà morte.

Lorsque Volan prit la parole, le nain sourit. « Un soutien à distance » ? Il ne devait pas se faire confiance, ou ne pas faire confiance au nain… Fasur stoppa ici sa réflexion, et sourit largement en réponse à l’interrogation de Volan. Voyant le Tiefelin partir, Fasur saisit son bouclier du bras gauche, et laissa sa hache dans son fourreau. Il n’était déjà pas particulièrement adroit, inutile de s’encombrer les deux bras.
Une fois prêt, il suivit Volan comme son ombre, restant bien derrière lui pour plusieurs raisons. Si un projectile devait arriver, autant que ce soit Volan qui le reçoive. De plus, Fasur ne faisait toujours pas confiance au tiefelin, il valait mieux l’avoir devant soit que derrière, et enfin, suivre Volan éviterait au nain de marcher là où il ne devrait pas. Il ne tenait pas à se faire encore réprimander, même silencieusement (comme avait sût le faire Dzahim).

Fasur suit Volan, le nain est donc au même endroit que lui.

Le rôdeur observa longuement la bâtisse avant de se décider. L'endroit ne lui inspirait rien de bon et il se questionnait sur la provenance de cette brume au dessus de cette forteresse. Mais, il fallait avancer, sans quoi rien n'aboutirait. Regardant le trio Elzear, Volan, Fasur partir, il se demanda comment des caractères si diverses pourraient tenir assez longtemps pour rester concentré sur l'ennemi. Dzahim, au moins, était pragmatique et semblait moins... inhumain qu'il ne lui avait paru : après tout, il avait réagi, certes succinctement, aux vœux muets de son esclave et celui ci avait eu la marge de développer une personnalité.

Ces réflexions faites il fit signe à Aldaril qu'il allait couvrir Dzahim et lui emboita le pas. Vérifiant la tension de son arc et y encochant une flèche il le suivait a bonne distance, tout en restant suffisamment proche pour qu'ils puissent communiquer silencieusement. Il pris également garde à se laisser suffisamment de place pour pouvoir se décaler et empaler l'ennemi et non le thayen.

Il prenait garde aux signaux d'alerte du mage, et, à dire vrai, il n'en était pas à l'aise. L'éclaireur, c'était sa place. Il tendait ainsi l'oreille et gardait les yeux grands ouverts tout en faisant le moins de remous possible.

Shamar suit Dzahim le plus silencieusement possible et en gardant les sens en éveil...

La Voie du Papillon.

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Bataille de Sommandaril

Round 0 :
Fasur
[*]Déplacement silencieux: 11(dés)+2
[*]Détection 20(dés)+0
[*]Discrétion 20(dés)+2+bonus mur du cimetière
[*]Initiative 4(dés)+2
Volan Bouclier de la foi (round suivant Arme magique)
[*]Déplacement silencieux: 5(dés)+2
[*]Détection 7(dés)+2
[*]Discrétion 15(dés)+2+bonus mur du cimetière
[*]Initiative 4(dés)+4
Elzear (Arc long:+5,d8,20/x3,30m)
[*]Déplacement silencieux: 8(dés)+6
[*]Détection 7(dés)+2
[*]Discrétion 13(dés)+6+bonus mur du cimetière
[*]Initiative 4(dés)+4
Shamar (Arc long composite+2 :+5 d8+2,x3)
[*]Déplacement silencieux: 10(dés)+10
[*]Détection 16(dés)+7
[*]Discrétion 14(dés)+10
[*]Initiative 17(dés)+3
Dzahim
[*]Déplacement silencieux: 18(dés)+3
[*]Détection 19(dés)-1
[*]Discrétion 15(dés)+3
[*]Initiative 1(dés)+3
Marcin
[*]Déplacement silencieux: 13(dés)+0
[*]Détection 15(dés)+4
[*]Discrétion 3(dés)+0
[*]Initiative 3(dés)+2
Aldaril
[*]Déplacement silencieux: 11(dés)+8
[*]Détection 1(dés)+9
[*]Discrétion 8(dés)+7+bonus mur du cimetière
[*]Initiative 13(dés)+4
Garlin
[*]Déplacement silencieux: 8(dés)+10
[*]Détection 2(dés)+6
[*]Discrétion 20(dés)+10+bonus mur du cimetière
[*]Initiative 19(dés)+5
Orque1
Orque2 16 repère Marcin
[*]Initiative = 21
Orque3repéré par Dzahim et Shamar
Orque4 repéré par Dzahim et Shamar

Première Partie : Côté Cimetière - Découverte du site.
Carte ~lien

Milieu de la Matinée
Climat : froid, nuageux
Vent moyen

Un vent froid s'enhardissait sur ce site désolé et aride, où nombres de pierres jonchaient le sol. C'était peut-être une bénédiction car il allait aider les aventuriers dans leur quête, étouffant les bruits d'éventuelles escarmouches. Les ruines exhalait une grande souffrance, la présence d'un mal absolu, la misère d'une guerre depuis longtemps révolue. 'Le cimetière avait pareillement cette aura de marque des ténèbres qui hérissaient les poils de tout être vivant. Il fallait un coeur vaillant pour oser s'aventurer au-delà des murs d’enceintes et s'empêcher de retrouver le doux réconforts de la forêt. Il n'y avait d'ailleurs aucune verdure visible, comme si la nature s'interdisait d'ensemencer ce sol maudit.

Un à un les aventuriers se faufilèrent par les nombreuses brèches dans le mur d'enceinte, cherchant chacun sa place, discrétion et silence imposé par la manœuvre de guérilla décidée un peu plus tôt. Cette manoeuvre fut aussi grandement aidée par les nombreux murets et murs qui offraient de nombreux remparts. Le sol caillouteux par contre pouvait être source d'ennuis, et il fallait redoubler de prudence de point faire rouler les cailloux.

Les ruines qui servaient d'abris à Shamar et Dzahim semblaient être les restes d'une petite maison, envahit par des éboulis et dont seuls les murs nord avaient plus ou moins tenus le coup. Ils pouvaient deviner dans les éboulis, des restes de mobilier hachés et rongé par le temps et la moisissure. Le choc qui avait détruit cette masure avait du être violent. Ils aperçurent aussi sur leur gauche, à une des tourelles deux orques qui étaient plongés dans une partie de dés, levant de temps en temps la tête, mais qui restèrent néanmoins distraits de leur environnement, par l'envie de supplanter l'autre. Leurs grognements et monosyllabes contenaient ce furieux besoin de gagner, de dominer, trait caractéristique à ce peuple. Les orques qu'ils voyaient semblaient être différents de ceux qui les avaient attaqués. C'était logique, ils étaient sensiblement moins handicapés par la lumière vive du soleil. Les autres devaient se terrer sous terre à cette heure-ci.

Fasur et Volan suivit de près par Elzear, longeaient le mur du cimetière, et virent devant eux le chevalier Marcin, qui avait bien du mal à rester discret. Il allait se faire repérer pour sûr si il continuait à avancer avec autant de maladresse. Ce dernier s'était arrêté d'ailleurs, juste à un éboulis du cimetière et se retournant fit signe qu'il avait repéré un ennemi de l'autre côté du cimetière.

Il n'y avait aucune trace d'Adlaril et Garlin qui avaient rapidement inspecté la tour nord avant de disparaitre au nord du cimetière.

e groupe était plus dispersé que prévu... et une partie d'entre eux semblait devoir se préparer à agir rapidement. Comme toujours, le gros des troupes était la partie la plus importante mais la plus difficile à dissimuler. Aussi, entendant le bruit d'armure derrière lui, le Thayen ne douta pas qu'ils risquaient d'attirer les sentinelles. Les rôdeurs d'Eloïdine étaient partit par le nord. Cela leur donnait une certaine latitude d'action. Le seul soucis était que les troupes principales (à savoir les guerrier en armures loudres) avaient deux mur entre elles et ceux qui les auraient repéré...Dans l'idéale, ces dernières devraient contourner le cimetière, et aller au front. Ils avaient en outre l'appui des rôdeurs qui ne tarderaient sans doute pas à arriver par le nord.

Non, le seul soucis à tout ça, ce qui, la fatigue et le stress aidant, le rendait furieux intérieurement, c'est qu'il se retrouvait accompagné d'un seul archer avec deux troupe à neutraliser à lui seul. Il ne pouvait pas se permettre de rejoindre les autres sans risquer d'être vu, ni de leur demander de le rejoindre. Ni contourner pour arriver par le sud comme il l'avait originellement prévu. Non, ils avaient des orcs dans leur dos. Deux au moins, et ils étaient seulement deux à devoir s'en occuper.
Et vraiment, Dzahim n'aimait pas être seul de front, sans personne à proximité pour assurer à minima ses arrières.

D'un geste discret, il indiqua au rôdeur les deux gardes, indiquant son intention de les attaquer. Et d'un autre, il indiqua qu'il souhaitait le faire discrètement. Dzahim attendit que Shamar fasse le premier mouvement, flèche ou non et commencerais à courir juste après le tir histoire d'arriver sur les orcs avant qu'ils ne se soient remis de leur surprise. Et, de préférence, en mettre un ou deux hors d'état de nuire, et empêcher l'autre de donner l'alarme.

Quand aux autres... c'était l'occasion de tester leur esprit d'initiative. Après tout, c'étaient eux les guerriers. Il espérait seulement qu'ils agissent assez rapidement pour au choix... attirer l'attention sur eux, ou à l'inverse, neutraliser promptement leurs ennemis.

Sa pique au poing, le Thayen se prépara à l'assaut. Près à surgir dans la foulée de la flèche de Shamar.

Dzahim retarde son action du round 1 vers le round 2 pour agir en même temps que Shamar, se déplace, et attaque un semi orc. Le tout sans cri ni somation.