Ophiuchus - Introduction, Arrivée de Zobian à Arrabar par Hlondeth

Zobian soupira en biassa la tête devant la réaction du marchand -expression de ses faux remords des mensonges racontés jusque là- il hochait de temps en temps la tête pour appuyer les dires du marchand.

"Je ne vous décevrais plus, demain je vous prouverai mon aptitude au combat."

Il replia ses jambes sur son torse et regarda d'un air morne les gardes qui approchait.

¤Tu paye rien pour attendre, trop de garde pour te jouer un mauvais tour...¤

Zobian promena son regard alentours et se posa sur la cause des chants qu'il entendait. La musique venait de ce qui semblait être des artiste itinérant. Le genre de personnage nomade qui ne vit que pour la musique et qui passe son temps à aller de ville en ville.
Les gardes ne semblaient pas vraiment faire attention à eux, aussi représentaient ils pour Zobian une porte de sortie au cas où les négociations tourneraient court avec Reithan.

¤Si je ne peux pas continuer avec ce lourdaud, je tenterai le coup avec ceux là...¤

"Je vais me dégourdir un peu" marmonna-t-il avant de s'étirer et de sauter sur les pavés. La caravane allait lentement et il n'avait pas de mal à rester à rester à la hauteur du cocher.

Zobian Alharan

eithan regarda son passager d'un œil satisfait, un sourire un peu simple aux lèvres. Sa petite astuce avait bien fonctionné et il s'en réjouissait. Zobian lui montrerait ses capacités à combattre le lendemain, ce qui ne le gênait en rien puisque qu'ils n'iraient pas un pas plus loin le soir même. Si le roublard avait encore menti, il le verrait alors et n'hésiterait pas à lui faire payer le transport -le prix fort- si celui-ci voulait toutefois continuer à voyager avec lui. Et s'il avait effectivement des aptitudes au combat, et bien cela lui serait bien utile dans les plaines étincelantes qui viendraient le lendemain.

¤ Si ce simple d'esprit croyait qu'on pouvait voyager en se payant la tête du bon Reithan ! Eh ! Moi je vais lui apprendre les bon'manières ! ¤ pensa le marchand alors qu'il passait la porte avec son charriot.

- Très bien, marché conclu, nous verrons cela demain. C'est une sage décision. J'ignore où vous mettrez votre nez ce soir, mais demain ne trainez pas, je partirais au lever du soleil. Je serai à l'auberge de la Pierre qui Roule. Dit-il avant d'adresser un signe à l'encontre du roublard et d'accélérer le pas de son cheval, laissant Zobian en arrière.

N'ayant probablement pas l'oreille musicale - ou ayant trop faim pour ce genre de plaisir - Zobian vit Reithan et ses compagnons mener leurs charriots un peu loin dans l'artère principale, puis de dépasser la place centrale.

Le chemin était en pente très douce, descendant vers le cœur du gros village où l'activité battait son plein. Les chants entendus par Zobian provenaient d'un groupe de quatre musiciens : l'un jouait de la viole, un autre un instrument proche de la guitare mais plus petit, à quoi venait s'ajouter l'immanquable tambourin. La voix, légèrement rauque, provenait d'une jeune femme aux robes colorés et ondulantes aux mouvements de son corps. De nombreuses personnes se tenaient autour, captivées et applaudissant à chaque occasion.

Avec le coucher du soleil, relativement tôt en cette saison, la soirée commençait à peine et nombre d'habitants regagnaient tavernes et espaces communs pour discuter des évènements de la journée. Une auberge à la pancarte rouillée faisait face à l'estrade des musiciens ; seulement la première partie du nom était visible : La Porte. Son allure était correcte pour une nuit sans grandes prétentions, même si ses carreaux sales laissaient péniblement passer la lumière de l'intérieur. L'œil curieux pouvait aussi voir ce qui semblait être un temple, un peu plus loin à gauche, où de nombreuses personnes semblaient converger. L'artère principale qu'avait parcouru Reithan était longue, et au vu de l'activité du bourg, il ne faisait aucun doute que l'ennui ne sévirait pas ce soir, ce qui changerait grandement des deux précédentes décades.

La température avait sérieusement chuté avec la disparition du soleil et Zobian devrait bientôt rejoindre un lieu où manger et dormir, mais rien ne pressait pour l'instant.

Zobian enregistra le nom de l'auberge où le caravanier passerait la nuit. Il fit un petit signe de la tête pour signifier qu'il avait compris que le lendemain l'attendrai un petit test dès potron-minet.

Le roublard les regarda s'en aller plus loin dans la rue et tourna les talons pour ce retrouver face à face avec l'estrade où jouaient un petit groupe.
Il s'approcha en prenant garde à être attentif à tout individu étrange qui roderai autour de sa bourse ou de son sac. Les foules lors d'un spectacle sont les meilleurs endroits pour se faire faire les poches...

Il héla un marchand de fruit qui avait presque finit de plier bagage pour lui demander si il désirait avoir un dernier client avant de tout ranger.
-Le roublard avait un peu faim mais ne souhaitait pas rentrer dans une auberge pour l'instant-

Zobian resta ensuite plusieurs minutes à écouter et regarder la belle chanteuse. Un petit coup de vent lui donna un frisson. Il ajusta ses vêtements pour se donner plus chaud et se dit qu'il passerai bien un peu de temps avec la dame pour se réchauffer.

¤Je devrais faire un peu plus connaissance avec eux, ne serait-ce que pour m'assurer de ne pas finir mon voyage seul...¤

Il applaudit un peu pour les passages qui lui plaisait le plus. Il fixai de temps à autre la danseuse, tentant quelques regards parfois doux, parfois avenant qu'il entrecoupa de regard à droite et à gauche comme pour ne rien regarder... Il fit son manège en attendant la fin du spectacle pour aller faire plus ample connaissance avec les musiciens ainsi que leur charmant rhapsode...

Zobian Alharan

'audition continua encore une dizaine de minutes, à la lueur de torches comme les dernières étoiles finissaient d'apparaitre. La lune s'était déjà levée depuis une heure environ, projetant sa lumière cendrée sur la place et les bâtiments alentours. Zobian remarqua qu'il ne manquait qu'un très fin filet pour être pleine, ce qui arriverait surement le lendemain.

Quelques curieux s'attardèrent un peu autour du groupe de musiciens qui rangeait maintenant ses affaires dans de grandes malles. Trop occupés pour prêter attention à la présence des quelques observateurs, ils s'affairaient, sans aucune concertation mais faisant preuve d'une efficacité toute particulière : signe que leur manège était rôdé.

Alors que les derniers auditeurs partaient, le musicien qui avait joué le tambourin releva la tête vers Zobian, seul maintenant au pied de l'estrade.

- Bonne rencontre l'ami ! C'est finit pour aujourd'hui, le froid a raison de nos doigts. Mais revient donc demain si l'envie t'en dit, nous rejouerons ici avant de reprendre la route. dit-il l'air enjoué, sans doute flatté qu'un auditeur ne veuille plus les lâcher après leur concert, avant d'aider le violiste à apporter la touche finale à l'empaquetage et de se relever en massant son dos. Et voyons Zobian encore présent, n'ayant encore pipé mot, celui-ci de rajouter :

- On peut faire quelque chose pour vous, l'ami ?

Zobian salua amicalement le marchand de fruit en lui remettant son argent.
Deux belles pommes en main, bien rouge ! Une aubaine à ne pas manquer, et puis ça lui remplirait un peu l'estomac avec quelques choses de revitalisant.

Il repartit vers les musiciens. Le spectacle lui plut beaucoup et il resta debout à manger ces achats tandis que les musicien s'affairaient à ranger. L'un d'eux le remarqua, s'approcha de lui et lui demanda si il avait besoin de quelque chose.

"Bonne Rencontre, je suis en effet resté subjugué par vôtre musique. Entre nous, la chanteuse à une jolie voix dans son style..."

¤Même si je ne serais pas vraiment mélomane en face d'une femme comme celle ci...¤

Zobian ajusta sa veste et renifla légèrement, l'air frais commençait à lui geler le bout du nez.

"Et bien en réalité oui, vous pourriez peut être faire quelques choses pour moi.
Je suis un voyageur itinérant, je me rend à Arrabar. Mais suite à quelques soucis avec un caravanier, je ne suis pas sur de finir le voyage... "

Il reprit après une courte pause:

"Vous êtes des musiciens itinérants. Je vais être franc, si notre destination finale est la même... Pourrais-je faire la route à vos cotés ? En échange, je veux bien aidez à l'installation et désinstallation de votre matériel. Vôtre dos vous dira surement merci."

Machinalement, le voyageur porta la main à la poche pour caresser le métal tiédis par la chaleur de son corps.

Zobian Alharan

e musicien fronça les sourcils à la réponse du roublard. Il fit un geste de recul au moment où son interlocuteur plongea la main dans la poche, s'attendant certainement à en voir ressortir un quelconque objet ou effet bien particulier, comme il avait l'habitude d'en voir auprès de magicien et autres prestidigitateurs. Il n'en fut rien, heureusement pour lui. Les autres musiciens s'étaient rapprochés ; le joueur de viole prit la parole.

- Et bien, de quel soucis parlez-vous donc ?! Vous êtes bien mystérieux !

Une bourrasque rappela alors à chacun la température glaciale qui régnait maintenant que toute luminosité solaire avait disparu.

- Allons donc nous réchauffer dans cette auberge, l'heure du repas a depuis longtemps sonné. Cela fera l'occasion de discuter de notre trajet. Ainsi le violiste avait parlé et les autres acquiescèrent.

Sans attendre la réponse de Zobian et d'un mouvement commun, tous s'activèrent. Tous les accessoires et instruments étaient rangés dans une malle et deux personnes la portèrent jusqu'à l'entrée de l'établissement qui faisait face à l'estrade : "La Porte ...". Le tenancier les accueillit les bras ouverts et après quelques mots échangés, les musiciens disparurent à l'étage. Une table libre leur avait été désignée, en plein milieu de la grande salle. Les deux autres musiciens, dont la chanteuse, guidèrent le charriot et la monture vers une cour à l'arrière de la taverne. Au bout d'un étroit passage entre les deux bâtiments, une écurie y avait été aménagée.

Tous se retrouvèrent quelques instants après à l'intérieur, au chaud, autour d'une table qu'ils voudraient bien mieux garnie que ce que ne leur permettraient leur faible revenu du jour.

Zobian entra dans l'auberge inondée de bruit. Il serpenta entre les table, suivant les musicien jusqu’à une table. L'aubergiste avait l'air serviable.
Zobian souriait à ses nouveaux compagnons du soir et s'assit avec eux.

~bruyant mais pas dénué de charme...~

Il haussa un peu la voix pour se faire juste entendre de son voisin

"Votre musique m'a beaucoup plus tout à l'heure ! J'aimerai participer aux frais de ce soir..."

Pour lui sa phrase était accueillante et il se voulait montrer sympathique envers ceux qui peut être l'accompagnerai à Arrabar.

Les autres musicien les rejoignirent. Le magnetisme du brin de femme lui fit encore regarder la dame.
Apres quelques longues secondes, il appela l'aubergiste.

"Dites, j'aimerai offrir la boisson à mes camarade musicien !"

Le bruit de la salle était comme un roulement de pierre dans sa tête, le brouhaha lui tapait sur les nerfs et les conversations des tables à coté se mélangeaient toutes à l'entrée de ses oreilles. Il caressa donc son fétiche pour se calmer.

"Et bien... Qu'avez vous prévu pour la suite ? Des représentation dans les alentours ?"

Zobian Alharan

'aubergiste arriva bientôt avec cinq chopes de bière débordantes de mousse. Il les posa sur la table et jeta un regard circulaire à ses clients.

- Et bien, qu'est-ce que ces gens mangeront ce soir ? J'ai une potée de choux, des tubercules et un morceau de lard pour accompagner. La chasse est maigre ces temps-ci. ajouta-t-il, les mains posées sur un embonpoint qui ne traduisait certes aucune carence alimentaire en gibier, bière ou autre délicatesse dont les taverniers avaient toujours le secret. Des petites rides autour de ses yeux plissés par un franc sourire trahissait un certain âge. Sa voix était chaude et amicale ; son tablier bariolé de tâches des couleurs les plus variées.

Trois potées et une ration de tubercules furent prises, et guerre mieux qu'un bout de lard. Les finances étaient maigres en cette période hivernale. Le roublard n'avait pas encore parlé, et le aubergiste tourna sa grosse tête vers lui.

Un coup d'œil rapide permettait de voir que l'auberge n'avait rien de bien particulier. Des tables, des chaises, un comptoir, des cuisines... Le bruit se calmait au fur et à mesure que les gens quittaient les lieux. Le soleil était déjà couché depuis presque une heure, et le moment du repos avait sonné. Une bonne moitié de l'auberge était encore occupée, par des voyageurs principalement, qui passeraient la nuit ici. La lumière était faible et dansante au grès des relents de bière et odeurs de cuisine. Un nouveau tonneau fut entamé, dans un fracas bien reconnaissable, et plusieurs personnes accoururent au comptoir, plus ivres qu'assoiffées.

La commande passée, celui qui semblait le plus ancien des musiciens prit la parole.

- Et bien oui. D'autres présentations sont prévues, chaque soir. Le long de notre route, nous aimons jouer pour subvenir à nos besoins. Le voyage en est moins cher et le plaisir n'en que plus grand. Il semblait dire que la musique n'était pas leur principale activité, mais se garda bien de donner plus de détail. "Je suis Arnoth, fils de Darnoth et voici Malik, Edora et Traheth, mes compagnons qui m'accompagnent dans mes voyages entre Murann et Hlondeth."

Et il se rassit sur sa chaise, le dos plaqué contre son dossier et sortit une pipe et quelques feuilles séchées pour en garnir le fourneau. Après y avoir mis feu, il plongea ses yeux dans ceux du roublard. Des yeux profonds, mystérieux, et emplis d'une sagesse que l'humain n'avait jusque là pont soupçonné, ni imaginé.

- Mais parlez-nous de vous. Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici et quel est donc ce fâcheux évènement qui vous pousse à changer de chauffeur ? Il fit une pause, "Et que recherchez-vous au juste ?"

Le visage de Zobian, d'habitude creusé et lui donnant un air malade s'illumina d'un sourire lorsque le musicien itinérant avait parlé de Hlondeth. La cité des serpent était juste en face de sa destination finale.

A l'annonce des noms de ses compagnons de table, le roublard les salua.
Puis vint la question existentielle: "Parlez moi de vous."
Zobian prit une profonde respiration et déballa son histoire:

"Je me nomme Zobian Alharran et je suis originaire du Thétyr. Il y a quelques temps j'ai reçu une lettre d'un parent vivant à Arrabar, me demandant de venir pour me confier quelque affaire. J'avais déjà fait quelques fois la route vers cette ville en passant par les terres au Sud des montagnes."

Il fit une courte pause pour laisser le temps à ses interlocuteurs pour assimilé la base des faits. Puis il reprit:

"Je n'avais que peu de moyen pour faire un si long chemin alors j'ai monnayé mon voyage en offrant mes services à un conducteur de caravane. Lorsqu'il me demanda si la route m'était familière je lui répondit que oui et le voyage commença.
Il se déroula sans encombre jusqu'à ce que nous prenions la direction des montagnes pour venir içi. De peur qu'il me laisse sur le bas coté, je ne lui fit pas remarquer que je ne connaissais pas cette route vers Arrabar."

Il fit une seconde pause, les fumées de la pipe qui malgré quelques senteurs délicieuses lui piquèrent la gorge, aussi prit il soin de se la racler avant de reprendre.

"J'ai posé une question de trop en demandant des renseignements sur... La faune locale. Celà lui a mis la puce à l'oreille et une fois içi il m'a mit au défi. Je devais avant son départ lui prouvé mes compétences martiales... Autant dire provoquer une bagarre et en sortir vivant ! Je ne suis pas fou, même ce défi réussi, il aurait trouvé une autre raison de me virer de sa caravane. Alors j'ai cherché un autre moyen d'arriver à destination. Voilà mon histoire."

Il appuya son dos sur le dossier de sa chaise et caressa son fétiche. Il fallait qu'il arrive à Arrabar pour satisfaire sa déesse et tout les moyens sont bons pour arriver à ses fins !

Il chercha le tavernier des yeux, son monologue lui avait donné soif. Toutefois il ajouta en voyant le tavernier revenir.

"Je cherche donc des compagnons pour mon voyage, Hlondeth fait face à Arrabar il faut donc que j'embarque à Hlondeth. J'ai donc proposé de vous aider pour la préparation des représentations pour pouvoir voyager à vos cotés."

Zobian Alharan

xpirant la fumée avec application, Arnoth écoutait le roublard parler, ponctuant son écoute de quelques mouvements de tête. Zobian finit de parler et le hasard choisit cet instant pour guider le tavernier vers leur table, les bras chargés des commandes faites quelques instants auparavant. Il posa les plats sur la table, et s'en retourna, montrant un affairement démesuré au vu du nombre de clients dans l'auberge, zigzaguant entre les tables plus ou moins chargées de mets ou boissons.

Arnoth plongea sa cuiller dans sa potée de choux et mastiqua lentement, son regard pétillant posé sur le visage de Zobian.

- Et bien, même si je doute que vous disiez tout ce que vous sachiez, par sagesse ou folie, je sens votre voix sûre et votre ton honnête. Il y a suffisamment de vrai dans votre discours pour vous faire une place aux côtés de notre matériel si tel est votre souhait... et ce même si le défi martial dont vous parlez n'aurait gère été plus risqué que de planter l'un de vos carreaux dans une pomme posée à quelques pas. Mais n'en parlons plus. Le froid m'a ouvert l'appétit et la sagesse voudrait que nous partions dès les premières lueurs du jour, demain.

Il replongea à plusieurs reprise sa cuillère dans son plat, semblant apprécier au plus haut point la chaleur du repas. Les compagnons reprirent leurs discussions sans doute interrompues quelques heures auparavant. Puis Arnoth se retourna vers le Thétyrien.

- Vous l'avez compris dans nos conversations, nous ne sommes pas vraiment musiciens, même si cela nous rapporte quelques pièces lorsque le public est bon. Nous voyageons principalement pour le commerce, et même si notre chargement est léger, il est précieux. Et il baissa la voix "La musique est aussi bien un pourboire qu'une couverture." Rajouta-t-il en s'abstenant de divulguer plus de détails. "Mais j'espère que vous aurez un peu de temps à Hlondeth, ça serait avec plaisir que je vous montrerai la Caverne. Un très beau magasin pour sûr, même si les temps ont été meilleurs pour son tenancier, à ce qu'on dit. Mais ce Gramloth saura s'en sortir, ou du moins l'espérais-je. Vous verrez, c'est toute une figure que ce bonhomme, issu de belles lignées si l'on s'en fie aux bruits du quartier."

Terminant enfin son assiette, il bourra une seconde fois sa pipe avant de reprendre, se rappelant comme soudainement d'une information importante.

- Saviez-vous qu'à lieu en ce moment l'un des marchés les plus fameux du Bief de Vilhon, à Arrabar même ? Un très beau marché, qui mérite un détour ne serait-ce que par curiosité !

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Jet de bluff Zobian : 13(1d20) + 2(CHA) = 15