Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Ophiuchus - Introduction, Arrivée de Zobian à Arrabar par Hlondeth
  écrit le : Jeudi 03 Février 2011 à 23h14 par Ashyn Futhvuer
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30 Nuiteuse 1372
Peu avant la mi-journée
Quelques lieues au Sud d'Arrabar, village de Mézardes
Temps couvert, froid et humide.


Nocta Nova

user posted imageocta Nova eut une douce pensée pour la salle qu'il venait de quitter. Une salle agrémentée d'un braséro généreux caressant ses pommettes et son front de sa chaleur, seules parties de son visage que sa barbe ne cachait pas. Assurément, cette confortable situation contrastait avec l'endroit où il avait atterrit, froid et humide. Durant les derniers jours, il avait préparé sa mission avec application, demandant conseil à Stolig maintes fois ; même s'il devait seulement prendre contact et s'en retourner, il avait l'intime conviction que son voyage serait plus long que prévu. Il serait en fait bien plus long.

Sa silhouette sembla sortir du néant pour l'œil profane, et Nocta Nova apprécia au plus haut point les qualités de maître des portails du gnome des profondeurs, qui lui épargnèrent un long et douloureux voyage pour sa vieille carcasse. Comme prévu, il avait rejoint les abords du village de Mézardes, à quelques lieux d'Arrabar ; il reconnut bientôt les murs qu'il avait repéré il y a quelques respirations de cela, alors qu'il écoutait les dernières directives du bienveillant Stolig. Par soucis de discrétion avaient-ils choisi ce village, relativement peu fréquenté, mais néanmoins aux portes de la capitale tentaculaire du Chondath. Les caravanes s'y arrêtaient régulièrement, et il n'aurait aucun problème pour trouver un conducteur jusqu'aux murs d'Arrabar.

Légèrement courbé sur son bâton, marchant d'un pas régulier qui faisant balancer sa tête telle un pendule inversé, il arriva au centre du village, l'œil vif et l'oreille tendue. La terre battue au sol était collante, les bruits étaient comme étouffés par la moiteur de l'air, le vent giflait son visage et semblait pénétrer au creux même de ses rides. Le peu de chaleur que son corps frêle avait pu emmagasiné était maintenant partie et toute son attention était fixée sur la première source de chaleur pouvant le réconforter.

Un regard attentif des alentours était ainsi de mise. La route Dorée semblait faire un crochet par cette place, et le village s'était très certainement développée grâce aux voyageurs et commerçants qui l'empruntait quotidiennement. Néanmoins, Nocta avait remarqué quelques champs autour du village. Plusieurs caravanes étaient arrêtées. Quelques marchands s'affairaient autour des charriots et chevaux s'amassant le long des façades, qui étaient par ailleurs bien usées par l'air marin. Nocta Nova emplit ses poumons d'iode ce qui le vivifia instantanément, lui redonnant un peu de force et la pressante envie de s'activer. Outre les banales habitations qui cerclaient la place, le magicien remarqua une échoppe sur sa droite ; plusieurs tavernes ou auberges semblaient bien remplies, "La Table Dorée" et "Le Croissant" entre autres ; sur sa gauche montait une ruelle en pente douce vers ce qui devait être un temple.



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écrit le : Vendredi 04 Février 2011 à 21h51 par Ashyn Futhvuer
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17 Nuiteuse 1372
Peu avant la tombée du jour
Plaines étincelantes, Turmish
Temps ensoleillé, frais.


Zobian Alharan

- Et alors, l'ami ! Faut pas s'endormir maint'nant là ! On va bientôt s'arrêter. Faut pas dormir, eh !

Zobian Alharan eut l'agréable sensation d'être dérangé, de manière bien inattendue, par son voisin de charriot dont l'haleine n'avait rien à envier à une paire de bottes après une longue errance dans un marrais. Il releva lentement la tête et ouvrit les yeux pour découvrir à quelques pouces de son visage la trombine ronde et souriante du cocher, qui le dévisageait.

- Ah ben voilà, hé hé ! Regardez donc, là-bas juste devant y'a l'fameux pont qui coupe le Bain Profond en deux. Y va falloir passer les gardes et payer l'passage. Ajouta-t-il, à moitié pour lui-même, alors qu'il se relevait à l'avant de son charriot pour mieux voir le chemin qui l'attendait.

Ne prenant pas la peine de répondre, Zobian retourna à ses pensées, faisant glisser son regard d'arbre en arbre, de rocher en rocher. Même si le marchand avait imaginé que le roublard dormait, il n'en était rien. Qui était assez fou pour dormir à côté de cet homme aussi beau qu'intelligent, alors que la route recelait de multiples dangers ? Non, Zobian ne dormait pas, il pensait. Méditait pouvait-on dire, mais plus précisément : il préparait ses plans. Il lui restait une dizaine de jours avant que la caravane ne le dépose à Arrabar, capitale du Chondath. D'ici là, il avait le temps. Il se retourna pour faire face au sud-ouest, et voir le soleil se coucher, lentement, rasant longuement l'horizon avant de s'enfoncer derrière les Montagnes FLoconeigeuses, qu'ils avaient quitté la veille avec les autres.

La caravane était composée de cinq charriots tirés par des chevaux, tous guidés par un ou plusieurs marchands. Certains étaient de la même famille -il y avait en particulier deux frères qui commerçaient depuis déjà maintes années- d'autres étaient employés par quelques comptoirs de Château-Thétyr ou Darromar, avec pour instruction de rapporter autant de produit de grande qualité que ne le pouvait leur charriot. Arrabar était reconnu pour ses artisans, Hlondeth pour ses vins. Ils cédaient pour leur part de beaux fruits exotiques connus et appréciés de tout Faerûn.

Il se repassa les évènements de ses dernières décades en tête... le thétyr, son amour, les... accidents, son départ précipité... Comment avait-il trouvé une caravane acceptant de le porter, déjà ? Le mensonge l'avait aidé. Si les marchands savaient qu'il serait bien le premier à fuir en cas d'attaque de la caravane, ils lui arracheraient immédiatement son salaire de "protecteur", avant de le déposer au bord de la route, exigeant remboursement du trajet déjà effectué à leurs frais. Mais jusque là, il avait eu de la chance et les brigands étaient resté éloignés.



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écrit le : Samedi 05 Février 2011 à 18h43 par Zobian Alharan
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Zobian avait ce bouleau de garde d'escorte depuis le départ du Thétyr. Il commençait à ce sentir fatigué par tout ces pécores qui sentaient le fauve et dont l'haleine pourrait faire pourrir des fleurs fraichement écloses.
Le voyage c'était plutôt bien passé. La météo leur avait parfois jouer des tours mais aucun brigand n'avait daigné ce montrer. Et c'était tant mieux !

Zobian ne désirait qu'un chose, atteindre Arrabar le plus vite possible. l'étoile maudite le guiderait jusqu'à sa déesse. Un sourire se dessina sur son visage à cette pensée.
Il avait été guidé par Beshaba toute sa vie. Elle lui avait tracé un chemin sur les plaines de la vie et guidé sa main dans toute ses actions. Il repensa à son amour assassiné par sa main, à tout ses larcins et vagabondages...

Une nuit, alors qu'il priait la déesse, il avait observé un point lumineux dans le ciel. Une étoile qu'il n'avait jamais vraiment observé brillait plus intensément que d'habitude. Après une recherche bibliographique, elle était un signe de malheur. Le prêtre qui lui avait raconté l'histoire de l'étoile en avait aussi localisé la provenance. L'astre ce tenait à présent au dessus de la région d'Arrabar.
Ainsi son destin fut scellé. Tel était la destination qui avait été choisi comme théâtre de ses prochaines exactions.

Il avait attendu plusieurs jours à Brost, une petite ville du Téthyr, à la croisée des chemins entre la route marchande et le chemin menant au lac Esmel en Amn. Une caravane de marchand Téthyrien y avait fait escale pour ce charger en marchandise.
Zobian n'eut pas vraiment de mal à convaincre le cocher, un homme un peu simple, qu'il avait de la famille à Arrabar et qu'il mettrait volontiers sa dague et son oeil de lynx à l'arbalète pour escorter la cargaison.

Les jours avaient passé ainsi que les paysages. Des plaines du Téthyr en passant par la foret de Shilmista. Le plus dur fut la traversé des cols et des pics des montagnes enneigés, qui séparaient le Téthyr du bief du Vilhon. Ce passage que Zobian redoutait le plus à cause des bandit et des sectes de dieux maléfiques à quoi les rumeurs de tavernes donnaient naissance. Mais finalement, aucune embuscade ni anicroche n'était à déclarer...

Zobian sortit des limbes et se concentra sur le pont qui s'étendait devant eux.
Le pont était une des dernière étapes avant la ville des Serpents. Il ne restait plus qu'a franchir les plaines habité par les tribus de Wemic. Des barbares ressemblant à des félins centaures. Un corps et une tête de lion mais un torse d'homme...
Le roublard eut un frisson puis ce tourna vers l'homme qui venait de lui parler.

"-Cocher, que savez vous à propos des tribus Wemic des plaines étincelantes ?"



Ce message a été modifié par Zobian Alharan le Mardi 08 Février 2011 à 13h55



---- Beshaba vous regarde, croisez mon regard et la déesse vous sourira...---

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écrit le : Mercredi 16 Février 2011 à 01h26 par Ashyn Futhvuer
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Zobian Alharan

user posted image l'évocation du nom "Wemic", le regard du marchand s'obscurcit. Zobian remarqua alors les rides qui sillonnaient le visage du vieil homme : sa tête ronde et son teint rougeaud l'avaient rajeuni pour sûr, mais maintenant étaient visibles les traces qu'avait laissé le temps. Le roublard fut presque surpris de voir une certaine profondeur dans le regard de l'homme, qui lui avait paru si simple d'esprit quelques instants auparavant.

Alors que le charriot avançait toujours au rythme lent des chevaux qui le tiraient, Reithan -car tel était le nom de l'homme qui conduisait Zobian depuis deux chevauchées déjà- répondit :


- Vous feriez bien d'parler moins fort. La voix porte loin dans ces plaines et j'peux vous dire que vous aimeriez pas les croiser ces gens là. Notre caravane est petite et mal gardée par rapport à celle que voilà montrant du doigt une longue procession entourée de maints mercenaires en armures de cuir ou de plaques "Ca nous protège un peu, allez comprendre pourquoi ! Mais vous semblez connaitre ces tribus, pas vrai ?"

Il fit une pause, attendant la réponse de Zobian. Il était comme absorbé par ses pensées, semblant remuer un passé douloureux. La caravane qu'ils doublaient était d'une taille impressionnante. D'un coup d'œil, il était possible de voir près de cinquante charriots, du moins c'est ce qu'avait compté Zobian en se levant sur le marchepieds. Et autant de gardes. L'enfilade de chevaux et charrettes s'étalait sur près de vingt-cinq pas de dragon ; bien rare étaient les voitures qui ne débordaient pas de denrées aux odeurs ou allures enivrantes et précieuses.

Reithan avait pressé le pas des chevaux, et le roublard ne s'en aperçut qu'au moment où il arrivaient aux portes du pont. Un long pont de pierre séparait une embouchure vaste et profonde sur la droite, et un fleuve tout aussi imposant sur la gauche. Plusieurs bâtiments avaient été construit de part et d'autres de la route ; un moulin à aube était visible ; de nombreuses torches brûlaient déjà et éclairaient le décor d'une lumière vacillante.


- Voilà le pont avec le comptoir et les gardes. La soleil l'emploi du féminin pour l'astre du jour surprit Zobian "a touché terre et la nuit va pas tarder. D'ailleurs on voit d'jà une étoile, là-bas." fit-il en pointant du doigt un point bien lumineux qui apparaissait en face d'eux, plein est, où le ciel était déjà sombre. "Il vaut mieux qu'on s'arrête. De l'autre côté je connais le patron d'une auberge qui prendra soin des bêtes pour la nuit."

Les gardes arrêtèrent le charriot pour en fouiller le contenu et faire un rapport au comptoir. Quatre hommes en armes restèrent immobiles auprès des cinq charriots du groupe, l'épée prête à être dégainée, pendant que deux autres passaient au peigne la marchandise. Un des quatre gardes parla :

- Qui êtes-vous et où allez-vous ?

C'était un contrôle de routine, mais sa voix était ferme et sûre, et ne laissait aucun espace à ses interlocuteurs pour une quelconque improvisation ou effet d'humour. Après que Reithan n'ait répondu, le garde tourna la tête vers Zobian, attendant une réponse.



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écrit le : Vendredi 25 Février 2011 à 09h09 par Zobian Alharan
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Le caravanier semblait superstitieux. La mention des Wemics, le peuple d'homme-lion semblait le terrifier.

- "Je ne les connais pas spécialement, j'en ai juste entendu parler. Je suis parfois un peu curieux vous savez... J'aime bien en savoir plus sur l'endroit où je me trouve."
Sa voix était limpide et sincère. Il fallait toujours avoir une longueur d'avance sur le destin si on ne veut pas se faire embobiner dans des histoire louche. Mieux connaitre les lieux par lesquelles on passe, c'est pouvoir se fondre dans la masse plus facilement.

Ils arrivèrent au pont. Le cocher lui racontait souvent qu'il connaissait du monde dans les villes traversées lors du voyage. Il avait toujours l'adresse d'une bonne auberge pour passer la nuit et toujours les bonnes adresse pour acheter quelques bricoles. Une vrai mines d'information ! Ce type valait de l'or pour Zobian, qui tenterait surement de lui tirer les vers du nez -en douceur- sur quelques faits intéressants ou quelques conseils avisés sur sa destination finale.

Les gardes fouillaient le convoi de caravane avant que tout le monde ne passe le pont et n'entre dans la ville. Les mesures de sécurité sur une voie aussi importante que celle ci ne pouvait être qu'important. Pourtant Zobian fixait l'étoile à l'horizon avec un regard envouté. Il ne voyait en elle que plaisir sans fin et allégresse à l'état pur.

Il ne s'aperçut pas tout de suite qu'un douanier c'était approché d'eux pour prendre leurs identités. L'homme dû même appelé deux fois Zobian de sa voix ferme avant que celui ci ne sorte de sa rêverie.


- "Excusez, j'avais l'esprit ailleurs. Zobian Alharan, engagé comme escorte pour ce voyage." Déclara-t-il d'une voix claire et intelligible.



---- Beshaba vous regarde, croisez mon regard et la déesse vous sourira...---

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écrit le : Samedi 26 Février 2011 à 01h53 par Ashyn Futhvuer
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Zobian Alharan

user posted imagee soldat regarda un moment le roublard, jaugeant ses capacités martiales d'un œil quelque peu suspicieux ou blasé. Ses trois collègues se mirent en mouvement pour rejoindre la tête de la longue procession qui avait maintenant atteint l'entrée du pont. Se grattant machinalement le ventre d'un air pataud, le dernier garde, le seul qui eut parlé, finit par suivre les autres, non sans lâcher quelques derniers mots lorsqu'il passait au niveau de Zobian.

- Si vous voulez un conseil, escorte, rêvassez un peu moins quand vous traverserez les plaines après le pont. Enfin moi je dis ça comme ça, hein !

Et il fit signe aux cinq charriots de circuler pour libérer la place. La nuit tombait rapidement et les gardes avaient encore du travail. Après s'être arrêté au comptoir pour régler leur taxe de traversée du pont, il passèrent les deux tours carrées qui en gardaient l'accès. Deux grandes tours de près de trois toises de haut, serties de meurtrières et dominées par des hauts créneaux. Il ne faisait aucun doute qu'une troupe d'arbalétriers était aux aguets, même si elle demeurait invisible à leur passage. En levant la tête, on pouvait voir qu'une herse pouvait être abaissée pour fermer le passage, passage qui ne tarderait d'ailleurs pas à être fermé par les gardes. Les compères devraient se dépêcher d'atteindre l'autre côté du pont avant que la herse ne soit abaissée : la relever n'était possible qu'à coup de négociation lestée de piécettes. Règlement obligeant, tous mirent pied à terre pour mener leurs chevaux depuis le sol même du pont : il n'était point toléré de chevaucher sur ce pont, sauf convois ou invités spéciaux, ce qu'ils n'étaient pas.

De nombreux stands et échoppes ou marchands ambulants entourés par leurs clients, quelques bâtiments, tannerie, moulin, forge, d'autres édifices encore en construction, une roue à aube au beau milieu du bras de pierre, le tout baigné dans une douce lumière vacillante de torches : voici ce que Zobian découvrit en traversant le pont. Il voyait ici et là quelques marchands qui pouvaient s'avérer fort intéressants : équipement d'aventures, potions, armes et armures ou encore denrées alimentaires. Il y avait de tout, mais le prix serait certainement élevé. Reithan quant à lui se parlait à lui-même, maudissant les gardes et la taxe prélevée au passage. Il n'avait qu'une envie : arriver à l'auberge et s'y reposer, ainsi que son cheval. Déjà la paire de tours à l'autre extrémité du pont était visible à une centaine de mètres, dépassant de toutes les constructions alentour.



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écrit le : Vendredi 04 Mars 2011 à 09h01 par Zobian Alharan
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Zobian regardait ce que proposait les marchand lorsqu'il passait à proximité d'un étal. Les prix étaient exorbitant, tout semblait réévalué pour profiter des touriste et gens de passage. Il y avait pourtant là bien des choses utiles à un aventurier ou un voyageur: torche, briquet, nécessaire d'escalade, de camping... Certain vendait même quelques armes même si ceux ci étaient étroitement surveillé par des gardes -ce qui peut se comprendre-.
Zobian était rassuré d'avoir convenablement préparé son voyage avant de partir avec la caravane. Sa bourse le remercierait surement si elle pouvait parler !

Il était éreinté et profiterai pleinement du repos qu'offrirai l'auberge. Alors qu'il s'imaginait déjà flemmardant sur un matelas fin, la question de la longueur du voyage vint faire 'plop' dans sa tête. Combien de jour de voyage l'attendait encore ? Il se tourna ni une ni deux vers le chauffeur et le sortit de son monologue de grognement et rouspétance...


- " Dites Reithan, combien de jour de voyage nous reste-t-il jusqu'à Arrabar ? La traversée en bateaux est longue ?"



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écrit le : Dimanche 06 Mars 2011 à 23h58 par Ashyn Futhvuer
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Zobian Alharan

user posted imagea question du roublard sembla sortir de nulle part pour le marchand. Ces bougonnements s'arrêtèrent pour laisser place à une expression de surprise, le regard fixé vers Zobian. Etait-il surpris qu'on lui pose cette question, ou bien que son garde fut à quelques pas de lui à sa droite, ou alors qu'ils soient déjà à la moitié du pont, nul ne le savait vraiment. Il paraissait simplement réintégrer ce monde après un moment passé dans son propre monde de marchand où chaque produit, chaque déplacement, chaque marché était source de calcul et d'organisation -l'esprit un peu lent du marchand n'était pas pour autant incapable-. D'ailleurs, l'augmentation du droit de passage du pont n'était pas un bon point pour les affaires. C'était peut-être la seule remarque intelligible que Zobian avait pu tirer des grognement de son client, et surement parce qu'il l'avait répété plusieurs fois.

- Et bien voici une bonne question qui m'importe beaucoup, puisque la conservation d'mes denrées, sur d'mes fruits dépend beaucoup de mes brave bêtes et de leur rapidité. Le voyage sera beaucoup plus facile et rapide sur la portion qu'il nous reste, et on rencontrera des villes plus souvent. J'ai l'habitude de voyager une p'tite décade depuis ce pont jusqu'à Hlondeth.

Il regarda Zobian Il fit mine de réfléchir un moment, se rappelant les précédents voyages qu'il avait entreprit au cours des dernières années. Si Zobian avait pu voir à l'intérieur du cerveau du marchand, il n'aurait pas été déçu : sa mémoire était un enchevêtrement impossible d'une foultitude de souvenirs rangés par lieux, ou années, ou personnes... ce qui liait chaque souvenir à de nombreux autres, qui faute de mémoire suffisante, se mélangeaient abondamment aux souvenirs environnants.

- Oui, c'est bien ça, une p'tite décade, je me souviens bien. Et pour la traversée vers Arrabar, ça peut se faire en une journée de trajet, mais faut encore tomber sur un bateau qui veuille bien nous prendre et qu'la marrée soit bonne. Y'en a bien assez qui sont revenu à la nage, pour ceux qui savaient nager ! Il fit une courte pause "D'ailleurs vous aimez les serpents ?"

La dernière question pouvait paraître dénué de lien. Au premier abord peut-être, mais le lien existait bien : Hlondeth, la cité des serpents, serrait sur le chemin. Puis soudainement, semblant comprendre quelque chose enfin, il se tourna vers Zobian, les sourcils froncés :

- Vous avez jamais fait cette route, hein ? Comment voulez-vous protéger efficacement ma marchandise si vous ne savez rien de la route ? C'est d'ailleurs pas ce que vous m'aviez dit ya deux décades. Je m'en rappelle bien, vous m'avez dit que vous aviez fait la route plusieurs fois et que vous connaissiez les dangers, pas vrai ?

Le marchand n'était pas en colère, mais sa voix trahissait une certaine déception, ou surprise et il attendait maintenant des explications. Les questions du roublard sur les guerriers Wemics puis sur la durée du trajet avaient éveillé ses soupçons... Zobian était-il découvert ?

Pendant ce temps, le pont avançait sous les pieds des voyageurs, et les tours étaient à presque à portée de voix.



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écrit le : Lundi 14 Mars 2011 à 09h05 par Zobian Alharan
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Zobian eu un léger sourire lorsque le marchand parla des serpents. Les petite bête ne le dérangeaient pas plus que ça, tant qu'elles ne s'approchaient pas trop non plus. Il n'était cependant ps sur que si il en rencontrai un beaucoup plus grand que lui il ne prendrais pas ses jambes à son cou !

- "Les serpents ? Disons que je les tolère, tant qu'il ne s'invite pas dans mon lit pour me mordre..."

Il observa ensuite le marchand réfléchir et lui avouer qu'il ne croyait plus aux histoires de Zobian sur ses traversées passées. Si zobian voulait continuer avec les marchands, il fallait garder son calme...


- " Vous avez raison, je ne suis pas passé par là. J'ai embelli un peu mon discours. En fait, je suis parfois aller à notre destination finale mais... Je passais par le Sud. J'avoue ne jamais avoir franchi les montagnes et être passé par Hlondeth. Cependant, je devais me rendre au plus vite à Arrabar. J'ai modifié la réalité pour être sur de faire partie du voyage. J'en suis désolé."

Zobian avait appris, au cour de ses année de rapines, que parfois, pour mieux faire croire à un mensonge, il fallait avouer un autre mensonge.


¤Marchera, marchera pas... Dame du malheur, à vous de jouer.¤



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écrit le : Dimanche 20 Mars 2011 à 23h54 par Ashyn Futhvuer
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Zobian Alharan

user posted imagee marchand n'avait pas quitté des yeux le roublard alors qu'il tentait, tant bien que mal, de justifier son mensonge... Le charriot avançait toujours d'un pas lent, mais assuré et les échoppes défilaient de part et d'autres de la caravane. La majorité d'entre elles fermaient, et leurs occupants emmenaient leurs torches encore allumées avec leurs affaires, de façon à éclairer leurs pas jusqu'à la porte puis jusqu'au village. Pour la plupart d'entre eux, ils reviendraient le lendemain, au lever du soleil. Plusieurs de ces marchands accompagnaient Zobian et Reithan vers la porte est du pont. Leurs ombres, qui étaient projetées par les torches des marchands, s'étalaient sur le sol pavé devant eux. Tout autour, la nuit s'épaississait et les dernières lueurs du crépuscule s'évanouissaient à l'horizon. A mesure que Zobian était remonté dans les terres, il avait ressenti le raccourcissement des journées et la chute de température. Dans quelques jours la durée de la journée serait la plus courte, puis le soleil regagnerait petit à petit sur les ténèbres. Mais les températures resteraient encore fraiches durant plusieurs mois.

Zobian voyait clairement le visage du marchand, qui cligna des yeux plusieurs fois avant de tourner la tête vers la tour qui se dressait devant lui.


- Puisque vous m'avez menti sur votre connaissance de la route, j'imagine aussi que vous ne savez pas vous battre... Comment voulez-vous m'protéger si vous savez pas vous battre, hein ? Dit le marchand après un temps de réflexion, d'un air parfaitement neutre. "D'ailleurs vous avez pas l'air bien costaud. Prouvez moi que vous savez battre et vous ne terminerez pas le chemin à pieds. Mon charriot a assez à transporter pour prendre un malin comm'vous".

Le marchand avait été berné une première fois, et il comptait bien revenir sur le contrat oral qu'il avait passé avec le roublard : une protection contre le voyage et un maigre salaire. Si son soi-disant protecteur n'honorait pas sa partie du contrat, il le déposerait au bord de la route et engagerait un autre mercenaire. S'il voulait voyager sur le charriot malgré tout, il devrait payer, comme tout service rendu.
Un sou était un sou, et il comptait bien ne pas gaspiller sa boisson ou son repas pour quelque autre chose inutile.

La porte était devant eux et deux des gardes allaient dans leur direction, vérifier que la taxe de traversée du pont avait été payée, avant de leur laisser le passage -ou de les arrêter si une fraude était constatée-. De l'autre côté du mur, les sombres ruelles d'un gros village étaient visibles. Il y avait encore de nombreux voyageurs et habitants dehors et quelques bruits de chahut ou de chants parvenaient jusqu'à leurs oreilles.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



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